L’ Azerbaïdjan : pays de traditions et d’avenir

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 1

Les relations culturelles entre la France et l’Azerbaïdjan

Les relations culturelles favorisent le dialogue et la compréhension entre les peuples, indépendamment des origines ethniques ou de l’appartenance religieuse de leurs représentants. L'organisation de l'exposition « Azerbaïdjan : pays de traditions et d’avenir » par la Fondation Heydar Aliyev dans diverses régions françaises est une merveilleuse contribution à l’enrichissement mutuel de nos cultures respectives, permettant une meilleure connaissance de nos peuples. À travers cette exposition, nous vous présentons l’Azerbaïdjan et son patrimoine culturel dont l’importance au sein du patrimoine de l’humanité n’est plus à démontrer. Dans l’Orient musulman, l’Azerbaïdjan est la patrie du premier théâtre laïque, du premier opéra, du premier ballet, de la première Académie nationale des Sciences. Vous pourrez voir dans cette exposition des échantillons de notre culture originelle trouvés lors de fouilles archéologiques en Azerbaïdjan, des objets en cuivre, des instruments de musique anciens, des tapis aux motifs mystérieux hérités à travers les siècles, des costumes traditionnels, etc. L’Azerbaïdjan est aujourd’hui connu pour être un pays tolérant où vivent depuis des siècles des peuples différents qui entretiennent des relations d’amitié et de fraternité, qui pratiquent des religions différentes dans un esprit de respect et de confiance. Valorisant cet atout historique, la Fondation Heydar Aliyev poursuit cette tradition en prenant part au dialogue entre les différentes cultures et religions à travers ses actions de mécénat. C’est ainsi que la Fondation a restauré des monuments historiques, culturels et religieux dans différents pays du monde, dont la France.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 2 L’activité caritative de la Fondation Heydar Aliyev en France

• En 2007 la contribution de la Fondation Heydar Aliyev a permis la restauration de deux œuvres du parc du Château de Versailles : la statue en marbre « Amazone » (1685-1693, auteur Jacques Buirette) et un vase décoré de têtes de faunes (1687-1705, auteur Claude Bertin). • En 2008, la Fondation Heydar Aliyev s’est engagée dans le financement de la restauration de tapis anciens du Département des Arts de l’Islam du Musée du Louvre. • En juin 2009 la Fondation a apporté son soutien financier à la Cathédrale de Strasbourg pour la restauration de cinq vitraux du XIVe siècle présentant Jésus et la Vierge Marie. • En 2011-2012 la Fondation Heydar Aliyev a pris part au financement de la restauration d’églises dans différentes régions françaises : Le Bosc-Renoult, Courgeon, Moussonvilliers, Courgeout, La Fresnaye-au-Sauvage, Éperrais, Ménil-Hermei, St. Hilaire-la-Gérard, Tanville, Bellou-sur-Huisne, Ceton, Champ-Haut, Landisacq, Le Mage, Marchemaisons, Réveillon, Sentilly, Saint-Denis-de-Villenette, Tournai-sur-Dives.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 3 LA FONDATION HEYDAR ALIYEV

La Fondation Heydar Aliyev a été créée pour poursuivre et faire vivre les idées et les affaires de Heydar Aliyev, qui après la chute de l’Union Soviétique, fut le bâtisseur de l’État indépendant d’Azerbaïdjan, mais aussi pour promouvoir la richesse du patrimoine moral et culturel du pays. La Fondation a donc pour premier objectif la sauvegarde des valeurs culturelles et spirituelles azerbaïdjanaises, et sa promotion à travers le monde. Pour cela, la Fondation s’appuie sur de nombreux programmes culturels, humanitaires ou de développement, aussi bien en Azerbaïdjan qu’à l’étranger. Dès sa création le 10 mai 2004, la Fondation Heydar Aliyev a participé activement à des initiatives d’envergure qui ont largement contribué au développement social et économique du pays, en mettant en œuvre divers projets dans des domaines tels que l'éducation, la santé publique, la culture, les sports, la science et la technologie, l'environnement. Depuis sa création, la Fondation Heydar Aliyev a également construit des relations privilégiées avec les plus grandes organisations internationales oeuvrant dans les même secteurs aux quatre coins du monde, notamment à l’occasion de conférences internationales et des festivals culturels organisés en Azerbaïdjan et à l'étranger. Mehriban Aliyeva, Première dame de la République d'Azerbaïdjan, préside la Fondation depuis sa création. Elle représente officiellement la Fondation, la dirige et a en charge le choix des objectifs prioritaires et des programmes mis en place. Leyla Aliyeva, fille du Président Ilham Aliyev et de Mehriban Aliyeva, est Vice-présidente de la Fondation. Passionnée d’art, elle est devenue une actrice incontournable du milieu artistique contemporain azerbaïdjanais. Aujourd’hui, la Fondation Heydar Aliyev est la plus importante organisation non- gouvernementale et non-commerciale d’Azerbaïdjan.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 4 MEHRIBAN ALIYEVA PREMIÈRE DAME D’AZERBAÏDJAN ET PRESIDENTE DE LA FONDATION HEYDAR ALIYEV

Née en 1964 à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva a terminé ses études en 1988. Elle a reçu la médaille d’or à l’école publique secondaire avant d’être admise à l’Université Azerbaïdjanaise de Médecine. Elle finira ses études à l’Académie Sétchénov de Moscou. C’est durant cette période qu’elle fait la rencontre d’Ilham Aliyev, qu’elle épousera en 1983 et avec qui elle a eu trois enfants. Elle a ensuite débuté sa carrière à l’Institut pour la Recherche Scientifique des Maladies des Yeux à Moscou, où elle travaillera jusqu’en 1992. Elle s’investit très tôt dans des structures lui permettant d’œuvrer pour mettre en valeur la richesse du patrimoine azerbaïdjanais dans le monde entier : en 1995, elle créé la Fondation « Les amis de la culture d’Azerbaïdjan » qu’elle dirige toujours ; en 1996, elle lance le magazine « – Irs » qui est publié en trois langues, en azerbaïdjanais, en anglais et en russe. Et en 2004, elle crée la Fondation Heydar Aliyev dont elle devient présidente, un projet d’envergure qui lui permettra de multiplier les actions dans son pays et à l’international. Cette même année, elle reçoit le titre d’Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour son action en faveur de la protection et du développement de la culture littéraire et musicale d’Azerbaïdjan. En 2006, elle a été nommée Ambassadrice de Bonne volonté par l'Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) pour ses actions mises en place pour promouvoir le dialogue entre les civilisations, ainsi que ses actions en faveur des enfants défavorisés, notamment celles visant à améliorer leurs conditions de vie, de travail et d’éducation. En 2007, l’Organisation Mondiale de la Santé lui a décerné, à l’unanimité, un prix récompensant sa précieuse contribution à la protection de la santé des mères, des enfants et de la famille dans son pays. Enfin, Mehriban Aliyeva a reçu le titre d’Officier de la Légion d’Honneur, le 15 février 2010, pour les services rendus à la France.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 5 « Les valeurs culturelles de la Perle du Caucase : l’ Azerbaïdjan à Cannes» Cannes, 2013

Pendant tout le mois de juillet, Cannes a accueilli de nombreuses manifestations mettant sous le feu des projecteurs la richesse culturelle de la perle du Caucase. Musique, danse, jazz, art contemporain, photographie ou sculpture, aucune discipline ne sera oubliée. « Les valeurs culturelles de la Perle du Caucase : l’ Azerbaïdjan à Cannes», est un circuit événement inédit organisé par la Fondation Heydar Aliyev, présidée par la Première Dame d'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva et par l'Ambassade d'Azerbaïdjan en France. Accueillie dans les lieux de prestige de la ville, comme le Palais des Festivals ou la Croisette, cette série de manifestations mettra à l’honneur l’excellence de la scène musicale azerbaïdjanaise et la richesse de ses traditions musicales. Parmi elles, le azerbaïdjanais, l’art le plus emblématique du pays, classé depuis 2003 au Patrimoine immatériel de l’Humanité par l’Unesco. De nombreux artistes prestigieux ont été présenté pour faire découvrir leur art au public cannois, tels que les pianistes Murad Adigezalzade, Isfar Sarabski et Shahin Novresli, le violoniste Elvin Ganiyev et Alikhan Samadov en balaban ou encore l’Orchestre Symphonique d’Azerbaïdjan et la Compagnie Nationale de Danse d’Azerbaïdjan. Tout ces événement susciter grand intérêt et avait un grand retentissement du public française. C’est pourqoui il etait decide d’organiser une serie de telles événement encore une fois an 2014.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 6 AZERBAÏDJAN PAYS DE TRADITIONS ET D’AVENIR

LA PROGRAMME DES JOURNEES DE LA CULTURE AZERBAÏDJANAISE

Soirée de jazz Azerbaïdjanaise

Présentation de « Premiers Jeux Européens : Bakou 2015 »

Feu d’artifice : Azerbaïdjan - la culture du challenge. Bakou 2015 - Les 1er Jeux Européens

Exposition « L’Azerbaïdjan : pays de traditions et d’avenir »

Exposition « Vision du passé. La France vue par les artistes azerbaïdjanais »

Exposition Nizami Gandjavi

Concert de l'Orchestre de Chambre d'Etat d'Azerbaïdjan nommé en l'honneur de Gara Garayev

Marathon sur La Croisette

Concert de jazz : La nouvelle génération du jazz Azerbaïdjanaise

Les saveurs traditionnelles préservées au fil des siécles.

Tradition et d’avenir de l'Azerbaïdjan

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 7 LA PROGRAMME

Mardi 8 juillet 2014 Jeudi 10 juillet 2014 20h30 19h45. Soirée de jazz AZERBAÏDJANAISE Ouverture au public des expositions L’hôtel Majestic « L’Azerbaïdjan : pays de traditions et d’avenir » « Vision du passé. La France vue par les artistes azerbaïdjanais » Mercredi 9 juillet 2014 Nizami Gandjavi 21h00. Gare Maritime, Salle Lerins. Accès libre de 10h00 à 18h30 du 9 Presentation au public de «Bakou 2015. Premiers Jeux Européens » juillet au 31 juillet.

22h00. 21h00. Azerbaïdjan - la culture du challenge. Bakou 2015 - Les 1er Concert de l’Orchestre de Chambre d’etat d’Azerbaïdjan nommé Jeux Européens. en l’honneur de Gara Garayev Feu d’artifice de l’Azerbaïdjan en ouverture du Festival d’art Palais des Festivals et des Congrès, Théâtre Debussy. Sur invitation. pyrotechnique de Cannes, hors competition.

La Croisette. Accès libre.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 8 LA PROGRAMME

Vendredi 11 juillet 2014 Samedi, 12 juillet 2014 10 h00 19h30 Marathon sur La Croisette Les saveurs traditionnelles préservées au fil des siécles Un événement dans le cadre de la companie de Jour de la cuisine Azerbaïdjanaise. presentation des Jeux Européenes à Bakou en 2015. Hôtel Intercontinental Carlton, restaurant.

20h30 20h30 Concert de jazz : La nouvelle génération du jazz Tradition et avenir de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjanaise Défilé de mode par Renato Balestra. Palais des Festivals et des Congrès, Terrace Lerins. Sur Palais des Festivals et des Congrès, Salon des Ambassadeurs. invitation.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 9 Soirée de jazz AZERBAÏDJANAISE l’hôtel Majestic. Mardi 8 juillet 2014 à 20h30. Eltchin Chirinov Eltchin Chirinov est ne le 26 septembre 1982 a Bakou. Chirinov n’a recu aucune formation musicale speciale, mais il prit des lecons privees aupres de chaque enseignant et en particulier de Sadykhov. Un des premiers exercices que Chirinov fit fut l’analyse des performances de Bill Evans, Herbie Hancock, Chick Corea, Brad Meldau… Cela provoqua un changement important dans sa facon de jouer. Le jeu de Chirinov appartient ainsi a un courant dominant dans lequel se melent postbop, modal jazz, jazz-rock et des elements de musique traditionnelle nationale. Il se passionne pour le jazz des son enfance. Il trouve du travail en tant qu’employe au Centre de Jazz de Bakou. En 2009, il participe a une edition du Festival de batteur de Bakou. A cette epoque, en 2010 son groupe appele « Eltchin Chirinov Trio» y fait sa premiere apparition. Il a travaille en Europe avec plusieurs chanteurs dont Sevda Alakbarzadeh et s’est produit dans un certain nombre de festivals de jazz etrangers dans un groupe dirige par Rain Soultanov. Il joue avec de plus en plus de groupes comprenant de nombreux musiciens differents, y compris des specialistes de musiques ethniques. Au cours des dernieres annees, Eltchin est apparu aux cotes de Rouslan Huseynov, Rain Soultanov, Timur Boulatov, Vagif Aliyev, Saleh Mammadov, Elvin Bachirov, Gzegoz Karnas, Tofig Djabbarov, Levan Kemularia, Gia Maharadze, Levan Deisadze, Lasha Tchiladze, Mirdjavad Djafarov, Ahmad Misirli ... Son projet en octobre 2012 a la Maison de la Musique de Moscou est reste grave dans les memoires. Il faisait apparaitre sur scene trois generations de jazzmen azerbaidjanais simultanement.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 10 Concert de l’Orchestre de Chambre d’etat d’Azerbaïdjan nommé en l’honneur de Gara Garayev Palais des Festivals et des Congrès, Théâtre Debussy. Jeudi 10 juillet 2014 à 21h00.

Orchestre de Chambre d’état d’Azerbaïdjan nommé en l’honneur de Gara Garayev

L'Orchestre de chambre d'Etat d'Azerbaïdjan Gara Garayev a été créé en 1964 à l'initiative des classiques de la musique azerbaïdjanaise Gara Garayev et Fikret Amirov. Nazim Rzayev, artiste du Peuple, lauréat du prix d'Etat, était son chef d'orchestre principal et directeur artistique.

Célébrant cette année ses 50 ans, l'équipe a donné un certain nombre de spectacles sur les scènes du monde, et a participé à d'importants festivals internationaux. L'équipe a, à des moments différents, brillamment représenté la musique azerbaïdjanaise en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suisse, en France, en Turquie, en Russie et dans d'autres pays. Le répertoire de l'Orchestre comprend des œuvres de compositeurs d'Europe de l'Ouest, de Russie et d'Azerbaïdjan. Depuis 1998, Teymour Goychayev, artiste du peuple de la République d'Azerbaïdjan, est directeur artistique et chef d'orchestre principal de l'Orchestre de chambre.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 11 Teymour Geytchayev

(chef d'orchestre)

Teymour Goytchayev est né en 1958 à Bakou. En 1981, il est diplômé du Conservatoire d'Etat d'Azerbaïdjan en violon. Il est lauréat du concours de Transcaucasie des interprètes de musique (1985). En 1985-1987, il crée un certain nombre d'orchestres de chambre constitués de jeunes, et donne différents concerts. Son activité de chef d'orchestre est, depuis 1998, associée à l'Orchestre de chambre d'Azerbaïdjan, dont il est directeur artistique et chef d'orchestre. Avec cette équipe, T. Goytchayev a donné des représentations réussies en France, en Allemagne, en Autriche, en Russie, en Corée, au Japon, en Turquie, en Irak, en Egypte etc. Depuis 2006, T. Goytchayev est à la fois directeur artistique et chef d'orchestre de l'Orchestre symphonique des jeunes. Depuis 2010, il est directeur de l'Ecole de musique Bulbul. Teymour Goytchayev est Artiste du Peuple et lauréat du prix présidentiel.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 12 Samir Djafarov (ténor)

Samir Jafarov est né en 1976 dans le village de Nehram, district de Babek, Nakhitchevan. En 1993-1997, il a étudié à l’Université d'Etat d'Azerbaïdjan de l'Art et de la Culture les professions du théâtre et de l’art cinématographique, et en 1999-2001 à l'Académie de Musique de Bakou la profession de soliste. Samir est soliste du Théâtre académique d'Opéra et de Ballet d'Etat d'Azerbaïdjan. Samir a exécuté des rôles comme Koroghlu dans l’Opéra d'Uzeyir Hadjibeyli "Koroghlu", Alfred dans la Traviata de Verdi et le rôle du duc dans Rigoletto. Il est lauréat du Concours International de chanteurs d’Almaty en 2001 (2e place). En 2002, il a étudié au Centre d’opéra Galina Vishnevskaya à Moscou. Samir Jafarov est professeur du Conservatoire national d’Azerbaïdjan. Il a participé à des concerts en Grande-Bretagne, en Russie, en France, en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Turquie, en , en Macédoine, etc. Samir Djafarov est artiste du peuple d'Azerbaïdjan et lauréat du Prix présidentiel.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 13 Yusif Eyvazov (ténor) Yusif Eyvazov est né à Bakou (Azerbaïdjan). En 1998, il a déménagé pour vivre et étudier en Italie. Il a étudié à l'Ecole de musique de Milan puis à l’Institut Pareggiato A. Peri de Reggio Emilia. Il a participé à des classes de maître de chanteurs et d’enseignants célèbres en Italie et à l'étranger. Yusif a été lauréat et finaliste de plusieurs concours internationaux de chant en Italie et à l'étranger. Il a joué dans des opéras comme Eugène Onéguine, la Traviata, Lucia di Lammermoor, Rigoletto, Gianni Schicchi, Carmen, Il Tabarro, Aida, Pagliacci etc. Il a joué sur la nouvelle scène du Théâtre Bolchoï à Moscou, en Russie, sur les scènes de Bergame, Brescia, Trieste Tosca, Vérone, Florence, et Milan en Italie, à Fontvieille et Nice en France, en Grande-Bretagne, au Japon, en Slovénie, en Autriche, en Israël, en Suisse, en Lettonie, au Qatar, en Corée, etc. En 2009, il a participé au concert dédié à l'anniversaire du Maestro Vladimir Minin dans la Grande salle du Conservatoire de Moscou, en 2012 au concert à la mémoire de Luciano Pavarotti au Teatro Bonci (Italie). En 2013, il a pris part au Concert Verdi en Sardaigne en duo avec Francesca Patane. Yusif Eyvazov a participé en 2010 au Festival du Tyrol (Autriche) avec comme chef d’orchestre le maestro Gustav Kuhn. En 2011, il a participé au Festival d’Opéra de Lugano (Suisse), au Festival international de musique de Gabala (Azerbaïdjan) et au Festival de musique Inessa Galante à Riga. Yusif Eyvazov a réalisé une tournée en Allemagne avec l’orchestre philarmonique d’Italie et une tournée au Qatar. En novembre 2010, Youssef a remporté la Médaille d'honneur Maestro Gianandrea Gavazzeni. Yusif Eyvazov chant à La Scala, en Italie.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 14 Azer Rzazadeh (ténor) Azer Rzazadeh est né le 17 juillet 1990 à Bakou. En 2008, il est entré aux cours de formation de l'Académie musicale de Bakou dont il a obtenu le diplôme avec succès. En 2009 Azer a commencé à travailler au Théâtre académique d'Opéra et de Ballet en tant que soliste. Il a débuté dans l'opéra Carmen. Plus tard, il a joué des rôles dans Rigoletto, Il Trovatore, La Bohème, I Pagliacci, La Traviata etc. Azer a eu l'honneur de prendre part à l'opéra "L'attente" du compositeur azerbaïdjanais Frangiz Alizadeh avec un livret de Nargiz Pashayeva. A. Rzazadeh a participé au 5e Concours international de chanteurs Bulbul en 2010, où il a obtenu la quatrième place. Il a ensuite passé l'examen d'entrée à l'Académie de musique en spécialisation chant à Osimo, en Italie. Durant les années suivantes, Azer a été lauréat de différents concours internationaux. Après son retour à Bakou, il a joué des premiers rôles dans l'opéra "Sevil" de Fikret Amirov (devenant la plus jeune personne à jouer le rôle de Balash), L'Élixir d'amour de Gaetano Donizetti et Aleko de Sergeï Rachmaninov. En outre, Azer a pris des cours de maître auprès de chanteurs d'opéra célèbres tels que Renata Scotto, Giuseppe Sabbatini, Mariella Devia, Wiliam Matteuzzi, Raina Kabaivanska, Vincenzo Puma, Lella Cuberli, Magda Olivero, Salvador Carbo, Cristina Muti, et Harriet Lawson. Actuellement Azer Rzazadeh poursuit ses études en Italie.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 15 Gulnaz Ismayilova (soprano) Gulnaz Ismayilova est née dans la ville de Bakou. Elle est diplômée du Conservatoire d'Etat d'Azerbaïdjan, en piano et chant. Gulnaz a remporté le prix des musiciens du Caucase du Sud (1985) et le premier concours international de chant Boulboul (1997). Depuis 2001, elle est soliste de du Théâtre académique national d'Azerbaïdjan d'Opéra et de Ballet. Durant ces années, elle a incarné un certain nombre de rôles impressionnants dans des opéras nationaux et classiques. Gulnaz est également membre permanente du chœur de l'Orchestre d'État d'Azerbaïdjan philarmonique et de chambre. Elle a représenté la culture musicale azerbaïdjanaise en France, aux Etats- Unis, au Mexique, en Allemagne, en Italie, en Grèce, en Turquie, à Chypre, en Ukraine, en Moldavie, en Biélorussie, en Lituanie, en Russie, en Egypte, en Espagne, en Suède, en Chine, etc. A présent, Gulnaz est professeur associée de l'Académie de Musique de Bakou Uzeyir Hajibeyli. Elle a reçu le titre d'Artiste honorée de la République d'Azerbaïdjan, et s'est vue accorder la bourse spéciale du Président de la République d'Azerbaïdjan. Elle a participé à des festivals internationaux d'Azerbaïdjan U.Hajibeyli, G.Garayev, M.Rostropovich, Espace de mugham, et Gabala.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 16 Arzu Aliyeva (khanendeh) Arzu Aliyeva est née dans la ville de Bakou. Elle a étudié au Conservatoire d'Etat d'Azerbaïdjan. Arzu a remporté le concours télévisé "Mugham - 2005", le premier concours télévisé de Mugham de la république en 2009 et a obtenu un diplôme de l'UNESCO pour sa performance au festival international "Chants orientaux" qui s'est tenu en 2007 à Samarkand. Arzu a chanté des mugham azerbaïdjanais au cours de tournées en France, en Italie, en Belgique, en Autriche, au Royaume-Uni, en Serbie, etc. Elle a participé aux festivals internationaux "Gabala" et "Monde du Mugham". A l'heure actuelle, Arzu travaille comme soliste au Théâtre d'Etat académique d'Azerbaïdjan d'Opéra et de Ballet.

L’art des khanandés (interprètes du mougham) a des racines très anciennes dans la culture azerbaïdjanaise. D’après les sources écrites qui nous sont arrivées, il y avait déjа des réunions musicales madjlis dans les cours des chahs, khans et sultans. Les meilleurs chanteurs, musiciens et compositeurs du pays y participaient. Les chanteurs et les compositeurs adaptaient en musique les poèmes panégyriques des poètes de la cour et participaient avec eux aux madjlis et réceptions. Les compétitions des khanandés dans de telles réunions étaient organisées pour permettre aux chanteurs de louer la grandeur du gouverneur plus que de montrer leurs capacités, car leur maоtrise devait de toute façon être très élevée. Dans les cours, les khanandés bénéficiaient d’une position sociale très élevée et d’importantes garanties financières. Ils étaient connus du peuple, de célèbres poètes leur consacraient des poèmes. Des khanandés de rang moins important chantaient sur les places publiques et marchés et participaient aux mariages. Les khanandés azerbaïdjanais vécurent des moments difficiles quand les gouverneurs interdirent la musique laïque pour des raisons religieuses. L’art des khanandés fleurit. Les groupes de khanandés donnent des tournées dans tout le Caucase et les pays du Proche et Moyen Orient.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 17 Elvin Ganiyev (violon)

Né le 25 novembre 1997, Elvin Ganiyev, violoniste, a été bercé durant toute son enfance dans la musique entre une mère pianiste et un père violoncelliste. Son grand-père, le professeur Sarvar Ganiyev, était lui aussi un musicien connu et lauréat de nombreux concours internationaux. Elvin Ganiyev a débuté le violon à 5 ans et est entré à 6 ans à l’école de musique de l’université Bilkent à Ankara en Turquie. En 2006, alors âgé de 9 ans, il joue la première partie du Concerto pour deux violons de Vivaldi, sous les projecteurs du Albert Long Hall à Istanbul, accompagné d’un orchestre dont son grand-père Sarvar Ganiyev faisait partie. Il a gagné deux prix spéciaux au Concours international Tchaïkovski pour les jeunes musiciens, en septembre 2012, en Suisse. Elvin Ganiyev est étudiant à l’université de Zurich en Suisse. Il a participé à des concerts du Goodwill Angels au siège de l’UNESCO à et à Bruxelles, et s’est produit en Italie, en Suisse, en Grande-Bretagne, en Russie, en Turquie, en Espagne, en Pologne... Il a remporté des concours internationaux comme le 11ème concours International de jeunes violonistes Lipinskiy et Venyavskiy (Pologne), le concours Héritage classique (Russie) et Les Nuits de Madrid (Espagne). Après sa victoire au Concours international de jeunes musiciens en 2010 en Italie, Elvin Ganiyev a été décoré par le Pâpe. En 2008, par décret du président d’Azerbaïdjan, le nom de ce jeune musicien a été inscrit au Livre d’or des jeunes talents d’Azerbaïdjan.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 18 Chahriyar Imanov (târ)

Chahriyar Imanov est né le 21 avril 1989 à Bakou. En 1997, il est entré à l'Ecole artistique N°4 de Bakou. Sa première participation à un concours a eu lieu en 1999 lors d'un événement en mémoire de Hadji Mammadov lors duquel il a remporté la 1ère place. Son premier concert solo a eu lieu en 2001, accompagné de l'Orchestre d'Etat d'Azerbaïdjan. En 2002, il est devenu lauréat des 1er et 3ème concours nationaux, et a remporté le concours de la république en mémoire d'Ahsan Dadachov en 2007. En 2013 Chahriyar a remporté la 1ère place au Festival International de Mugham. Chahriyar a représenté la musique azerbaïdjanaise en Russie, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc.

Târ Le târ est un instrument à cordes traditionnel d’Azerbaïdjan, doté d’un long cou, dont on joue avec un plectre. Le târ a connu des modifications substantielles au fil de l’histoire et ses cordes sont passées de deux à six. Le fameux musicien de Choucha, Mirza Sadygh, également connu sous le nom de Sadykh-Jan (1846-1902), est à l’origine des améliorations les plus récentes apportées à l’instrument, auquel il a ajouté six autres cordes, portant le total à 11. Les modifications introduites par Sadykh-Jan ont réduit la taille de l’instrument et changé la position dans laquelle on en joue, le portant des genoux à la partie supérieure de la poitrine. Cette nouvelle position permet aux musiciens de mieux gérer la vibration des sons. C’est la version la plus récente, celle de Sadykh-Jan, qui a fait du târ une sorte de symbole de la musique folklorique azérie, et l’instrument phare du trio traditionnel interprétant du mugham, un genre très particulier de l’art musical azéri, reconnu patrimoine mondial de l’UNESCO en 2003.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 19 Mehman Nuriyev (balaban)

Mehman Nuriyev est né en 1986 dans la ville de Bakou. Il est diplômé du Collège Asaf Zeynally. M. Nuriyev a participé à des Festivals internationaux de Mugham en 2009, 2011 et 2013. Il a joué avec des ensembles nationaux et l'Orchestre de Chambre d'État Gara Garayev dans différentes villes du monde.

Balaban Le Balaban est un instrument à vent en bois, populaire, doté de huit trous à l’avant et un à l’arrière pour réguler le son. Le bec est fait en jonc. L’instrument tire son nom des mots « bala » et « ban » en azéri, qui signifient respectivement « bébé », « petit » et « crépitement ».

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 20 JAZZ AZERBAÏDJANAISE

L'histoire du jazz azerbaïdjanais remonte aux années 1930. Le premier orchestre de jazz de Bakou a été formé en 1938 par les célèbres compositeurs azerbaïdjanais Niyazi et Tofig Guliyev, qui dans sa jeunesse avait joué avec le premier orchestre de jazz d'URSS sous la direction d'Alexandre Tsfasman. L'orchestre, appelé Orchestre de variété d'État (aussi connu comme Jazz d'État), formerait la base du jazz azerbaïdjanais. Les traditions du jazz sont profondément ancrées dans la ville de Bakou, où ce genre est extrêmement populaire - le Centre de Jazz fonctionne depuis un certain temps maintenant.

Les années 1960 et 1970 ont été l'époque d'un "boom du jazz" à Bakou, et la ville a commencé en 1969 à accueillir des festivals internationaux de jazz, qui attirent les stars de ce genre de partout dans le monde. Les musiciens de jazz azerbaïdjanais participent régulièrement à des festivals de jazz et remportent souvent des compétitions, comme récemment au Festival de jazz de Montreux en Suisse.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 21 Concert de jazz : La nouvelle génération du jazz Azerbaïdjanaise Palais des Festivals et des Congrès, Terrace Lerins. Vendredi 11 juillet 2014 à 20h30 Isfar Sarabski (piano)

Né le 2 Novembre 1989 à Bakou, en Azerbaïdjan. Il est le grand fils d’un de premiers acteurs professionnel de l’ Azerbaïdjan – Huseygoulou Sarabski. Ce fait a determine le lien étroit avec l’art. Isfar Sarabski, mieux connu sous son nom de scène Isfar, est un pianiste de jazz azerbaïdjanais. Isfar a commencé à jouer du piano à l’âge de sept ans. Il a étudié le piano classique pendant 11 ans à l’Ecole de Musique Bulbul, puis est entré à l’Académie de Musique de Bakou d’où il a été diplômé. Il est actuellement étudiant à la prestigieuse « Berklee Music College » de Boston. Isfar a participé à plusieurs reprises au festival de jazz « Caspian Jazz» et au « Blues Festival » en Azerbaïdjan, au Festival International « Silda Jazz » en Norvège et au « International Jazz Festival » en Russie. En 2009, Isfar Sarabski a remporté le 43ème festival de Jazz de Montreux en Suisse.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 22 EXPOSITION : L’ Azerbaïdjan pays des traditions et d’avenir Exposition. Gare Maritime, Salle Lerins. Inauguration de l’exposition 9 juillet 2014 à 19h45. Accès libre de 10h00 à 18h30 du 9 juillet au 31 juillet 2014.

L'organisation de l'exposition « Azerbaïdjan : pays de traditions et d’avenir » par la Fondation Heydar Aliyev dans diverses régions françaises est une merveilleuse contribution à l’enrichissement mutuel de nos cultures respectives, permettant une meilleure connaissance de nos peuples. À travers cette exposition, nous vous présentons l’Azerbaïdjan et son patrimoine culturel dont l’importance au sein du patrimoine de l’humanité n’est plus à démontrer. Dans l’Orient musulman, l’Azerbaïdjan est la patrie du premier théâtre laïque, du premier opéra, du premier ballet, de la première Académie nationale des Sciences. Vous pourrez voir dans cette exposition des échantillons de notre culture originelle trouvés lors de fouilles archéologiques en Azerbaïdjan, des objets en cuivre, des instruments de musique anciens, des tapis aux motifs mystérieux hérités à travers les siècles, des costumes traditionnels, etc. L’Azerbaïdjan est aujourd’hui connu pour être un pays tolérant où vivent depuis des siècles des peuples différents qui entretiennent des relations d’amitié et de fraternité, qui pratiquent des religions différentes dans un esprit de respect et de confiance. Valorisant cet atout historique, la Fondation Heydar Aliyev poursuit cette tradition en prenant part au dialogue entre les différentes cultures et religions à travers ses actions de mécénat. C’est ainsi que la Fondation a restauré des monuments historiques, culturels et religieux dans différents pays du monde, dont la France.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 23 Les objets, presentées dans l’exposition LES TAPIS LA TAPISSERIE ET LA BRODERIE LES OUVRAGES DES DAMES LA CERAMIQUE LA VAISSELLE EN CUIVRE ET EN LAITON CHEBEKE DANS LES MAISONS AZERBAÏDJANAIS LES MINIATURES LES VETEMENTS FEMININS LE VETEMENT MASCULIN LA MUSIQUE AZERBAÏDJANAISE LIVRES

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 24 LES TAPIS

Il est impossible d’imaginer l’Azerbaïdjan et les Azerbaïdjanais sans les tapis. Dans les tapis s’incarnent les valeurs artistiques et spirituelles du peuple azerbaïdjanais tout entier. On dit que le tapis c’est la musique fait d’ornements et le tapis est votre compagnon, chantant pour l’éternité dans votre maison. Les plusieurs régions azerbaïdjanaises ont réuni ces deux arts qui n’ont rien en commun, ce qui a permis de se créer une culture originale et hautement qualifiée et de la diffuser en Azerbaïdjan et dans les pays voisins. Dans les maisons des Azerbaïdjanais, le tapis remplissait plusieurs fonctions dans la vie des habitants. Ni les familles riches ni les familles pauvres ne pouvaient se passer de tapis ou de produits de tapisserie. Parfois, il était même plus difficile pour une famille pauvre de se passer de tapis ou de produits de tapisserie – qu’elle fabriquait elle-même – que pour une famille riche. Comme il n’y avait pas de meubles dans les maisons azerbaïdjanaises, les membres de la famille s’asseyaient en tailleur (bardach) sur des tapis posés au sol. Les pauvres mettaient tapis et paillassons sur le sol en terre, les riches décoraient leur sol en bois avec des tapis joliment ornementés. Des tapis partiels étaient accrochés aux murs. On jugeait du goût et de la richesse du propriétaire par rapport а la quantité et la qualité des tapis de sa maison. Dans les maisons riches Azerbaïdjanais, il y avait obligatoirement de grandes pièces. Il fallait les tapisser avec bon goût, ce que l’on faisait soit avec un tapis de grande taille dont la fabrication nécessitait une grande machine installée dans un grand local spécialement conçu, soit avec un Dasta, un ensemble de tapis faits dans le même style et composé d’un grand tapis central et de petits tapis autour. Ces derniers revenaient beaucoup moins chers.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 25 LA TAPISSERIE ET LA BRODERIE

On tissait également des tapis sans poils tels que chadda, verni, zilli, kilim. Les produits faits de tapisserie sans poils n’étaient pas en vente car ils étaient tissés et utilisés par les couches pauvres de la société. C’est pourquoi leur forme, leur dimensions et leur qualité étaient seulement définis par le fabriquant lui-même. La composition et les couleurs des tapis sans poils ainsi que leurs produits dérivés restèrent inchangées pendant des siècles. Ils conservaient la beauté de l’esprit artistique des ancêtres, basé sur des cultes primitifs d’adoration des idoles et de la nature. Les tapisseries sans poils et un grand nombre de produits dérivés, sont apparus chez les éleveurs. On peut dire de même des tapis de prière. Dans le Caucase, ils étaient exécutés par des Azerbaïdjanais. A partir des tapisseries sans poils, on fabriquait des besaces – khourdjoun, des sacs pour les animaux de bât, des selles, des alaises а placer sous les selles, des caparaçons, des sacs pour les affaires de lit – mafrach, des sacs pour les peignes – darag gabi, des sacs pour miroirs – guzgu gabi, etc. Les produits en tapisserie remplaçaient les portefeuilles, valises et coffres d’aujourd’hui. Même le sel était conservé dans de beaux sacs faits de tapisserie sans poils – tchouval. La fabrication de plusieurs produits sans poils (mafrach, tchouval, etc.) était liée aux demandes des déplacements traditionnels saisonniers des seuls Azerbaïdjanais dans les kichlag, les camps pour l’hivernage, et les yaylag, les camps d’été. Presque dans toutes les familles, on fabriquait des tapis et de la tapisserie. C’est pourquoi seuls les tapis faits par des ouvrières de haut niveau étaient demandés sur le marché. On a aussi fabrigué des objets en maniere de takalduz - broderie sur tissu, faite avec une seule main.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 26 LA CERAMIQUE

Les fouilles archéologiques sont menées partout en Azerbaïdjan depuis longtemps. Lors de ces fouilles, une grande quantité de pièces ont été découvertes. Les découvertes archéologiques dans les camps du Moyen Âge, telles que les récipients, les armes, les ornements, les équipements agricoles et autres aident les chercheurs а connaître la vie quotidienne et les coutumes des habitants Azerbaïdjanaise, а éclaircir leurs intérêts et leurs passe-temps. Depuis les anciens temps, les Azerbaïdjanaises se servaient des produits en céramiques locaux et importés. La céramique est très résistante aux influences extérieures et conserve son aspect initial en restant dans la terre pendant des centaines ou des milliers d’années. C’est pourquoi elle a toujours été utilisée par les chercheurs comme élément fiable déterminant la datation des fouilles. Chaque époque avait ses propres céramiques et, selon celle que l’on trouve, les archéologues déterminent facilement l’âge des autres objets ou produits découverts pendant les fouilles. Grâce а ces produits, ils déterminent aussi les pays avec lesquels le commerce a été mené.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 27 LA MUSIQUE AZERBAÏDJANAISE

Azerbaïdjanais depuis des siècles, ont fait leur preuve sur la scène mondiale de la culture musicale. Le mougham, profondément lié avec les rituels ancestraux et les ordres mystiques du soufisme, est, après la conversion а l’Islam, difficile а comprendre et а interpréter. Le mougham est un genre typique de la musique orientale. Mais le mougham de chaque peuple a ses traits particuliers, qu’il ne faut pas confondre. Même sur le territoire d’un seul pays, notamment en Azerbaïdjan, il y a plusieurs écoles de mougham qui se distinguent en général par leur technique d’interprétation et le traitement original des différents moughams ou destgahs. Il demande un grand professionnalisme а son interprète. Les chanteurs et musiciens consacrent de 10 а 15 ans d’apprentissage а ce genre musical. Le mougham appartient а la musique classique de tradition orale. Les modes - l’échelle musicale constituent sa base. Il y a douze modes principaux. Le mougham est étroitement lié а l’art poétique. Les mélodies de mougham étaient chantées sur les poèmes de Nizami, de Hafiz, de Navayi, de Fuzouli et des autres poètes.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 28 L’art des khanandés

(interprètes du mougham) a des racines très anciennes dans la culture azerbaïdjanaise. D’après les sources écrites qui nous sont arrivées, il y avait déjа des réunions musicales madjlis dans les cours des chahs, khans et sultans. Les meilleurs chanteurs, musiciens et compositeurs du pays y participaient. Les chanteurs et les compositeurs adaptaient en musique les poèmes panégyriques des poètes de la cour et participaient avec eux aux madjlis et réceptions. Les compétitions des khanandés dans de telles réunions étaient organisées pour permettre aux chanteurs de louer la grandeur du gouverneur plus que de montrer leurs capacités, car leur maоtrise devait de toute façon être très élevée. Dans les cours, les khanandés bénéficiaient d’une position sociale très élevée et d’importantes garanties financières. Ils étaient connus du peuple, de célèbres poètes leur consacraient des poèmes. Le XIXe siècle devient le siècle du développement de l’art des khanandés et du perfectionnement de la musique pour le mougham. Dans la lutte des interprètes de mougham pour participer aux mariages où chantaient traitionnellement les achigs (troubadours) est mis en place un processus d’enrichissement du mougham par l’art des achigs. Les khanandés novateurs prennent du répertoire des achigs le genre préféré de ces derniers qui est « Chikesté » et le développent avec succès. Ils créent de nouvelles variations de ce genre : « Garabagh chikestési », « Kesmé chikesté » et « Tchoban bayati ». Les madjlis musicaux et les écoles de musique préparent des khanandés hautement qualifiés.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 29 EXPOSITION : NIZAMI GANDJAVI Gare Maritime, Salle Britannia. Inauguration de l’exposition 9 juillet 2014 à 19h45. Accès libre de 10h00 à 18h30 du 9 juillet au 31 juillet 2014.

Les expositions consacrées au grand poète et penseur azerbaïdjanais Nizami Gandjavi sont organisées par la Fondation Heydar Aliyev. Elles se sont tenues avec grand succès dans le cadre de 870e anniversaire du poète dans les villes de la France. L’Azerbaïdjan est un pays moderne possédant une nature unique, une culture incomparable, une histoire séculaire et des traditions anciennes. L’art de l’Azerbaïdjan, tout comme l’histoire de son peuple, est ancien et riche, et a obtenu une reconnaissance dans le monde entier. Ceci est clairement illustré par les faits suivants: à l’initiative de l’UNESCO, le « mougham » azerbaïdjanais a été inclus dans la liste du patrimoine culturel de l’humanité ; des objets d’artisanat et des tapis tissés par des artisans de différentes époques sont conservés dans les plus célèbres musées du monde. Les expositions consacrées au grand poète et penseur azerbaïdjanais Nizami Gandjavi se sont tenus avec succès dans les villes de France dans le cadre du 870e anniversaire du poète. L’expositions sont composée de manière à transmettre l’atmosphère de l’époque de Nizami et de donner aux visiteurs une occasion de se familiariser avec le poète et son travail, ainsi qu’avec l’histoire du pays dans lequel elle vivait. Lors de l’exposition, on a présenté à l’attention du public des miniatures, des tapis en laine et en soie, les monnaies, les objets en céramique. On a aussi demonstré la maquette du mausolée de Nizami Gandjavi et le costume, recréés à partir d’images et de miniatures anciennes. Les sculptures en bronze illustrent les sujets des poèmes de Nizami. Des photos de Gandja, la ville natale de la poétesse, ainsi que des miniatures inspirées par la poésie de Nizami Gandjavi recréés à partir de miniatures datant du Moyen Âge sont exposées lors des expositions. On peut aussi y observer des statuettes et des souvenirs commémoratifs consacrés à l’anniversaire de Nizami. Les visiteurs peuvent également découvrir la poésie de Nizami Gandjavi, mise en valeur sur les murs de la salle d’exposition. En prévision des événements en France, on a publié et présenté aux visiteurs une série de livres consacrés à Nizami Gandjavi et à son oeuvre en français et en anglais.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 30 Mon âme s'est plainte, mon coeur a fait de même, La mie vint, m'échauda, et finit par s'enfuir. Aimée, ne vois-tu pas la détresse où je sombre? NIZAMI GANDJAVI Ta beauté est unique et mes chagrins sans nombre… (1141-1209) Les œuvres de Nizami, qui reflètent les aspirations et désirs de l’âme humaine les plus profonds, n’ont pas perdu de leur actualité à travers les siècles et continuent à susciter chez le lecteur admiration et fascination. Nizami Gandjavi, fils d’Ilyas est né en 1141 à Gandja, ville centrale et culturelle de l’Azerbaïdjan. En 1203, le grand poète mourut et fut enterré dans sa ville natale. Nizami a reçu son éducation à l’école primaire de Gandja, où étaient enseignés l’arabe, le pehlevi, le persan, et certainement le grec. Il maîtrisait parfaitement les sciences de son temps. Très jeune, il étudia le Coran, les Hadiths du Prophète, et maîtrisait à la perfection les subtilités scientifiques de l’astrologie et de l’éthique. Le poète a lu à de nombreuses reprises les grands classiques arabes et persans, ainsi que les travaux importants de ses prédécesseurs azerbaïdjanais. Il connaissait très bien les oeuvres et les idéaux d ’A l -Biruni, Tabari, Al- Farabi, Avicenne, Aristote, Platon, Euclide. Le poète a lu à de nombreuses reprises les grands classiques arabes et persans, ainsi que les travaux importants de ses prédécesseurs azerbaïdjanais. Au XIIe siècle, deux langues, l’arabe et le persan, dominaient la science et la littérature du Proche et du Moyen-Orient. Tous les travaux scientifiques étaient rédigés en arabe, les poètes de différentes nationalités, de l’Asie centrale au Caucase, de l’Iran à l’Inde, créaient leur héritage littéraire en une seule langue, le persan. La culture d’unification et de fusion, créée à cette époque par les peuples du Proche et du Moyen-Orient, connue sous le nom de « culture islamique », a atteint son apogée. L’école littéraire créée par Nizami, a eu un impact majeur et sans précédent sur la littérature indienne, persane, turque, ouzbèke, turkmène, kazakhe, afghane, et kurde ainsi que sur la littérature des autres peuples turcophones. Du XIIe au XXe siècle, on voit apparaître en Orient une forme de « réponse » aux Khamseh de Nizami.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 31 EXPOSITION : Vision du passé. La France vue par les artistes azerbaïdjanais Exposition. Gare Maritime, Salle Lerins. Inauguration de l’exposition 9 juillet 2014 à 19h45. Accès libre de 10h00 à 18h30 du 9 juillet au 31 juillet 2014.

Il est toujours étonnant de pouvoir regarder dans le passé et d'y déceler des signes caractéristiques de l'époque. France et Azerbaïdjan... Nous avons tant en commun – un puissant soleil, le bleu du ciel et le littoral de la mer d'azur, les vignobles et les champs infinis parsemés de fleurs, une terre imbibée par l'odeur de l'herbe, une riche histoire, une éternelle quête de beauté, et le tempérament méridional des habitants des deux pays. Nous comprenons et nous sentons proches de tout ce qui est exprimé dans les peintures des impressionnistes français, dans les romans de Victor Hugo, Stendhal, Daudet, Zola, Maupassant, dans les œuvres de Bizet, Gounod, Debussy, Ravel. Plus d'une génération de l'intelligentsia azerbaïdjanaise a grandi imprégnée de culture française. Sans la France, impossible de se représenter la littérature, le cinéma, la musique et bien sûr la peinture. La peinture française a eu une énorme influence sur les arts graphiques de l'Azerbaïdjan, dans la plastique et les coloris plus que dans la thématique.Cependant, nombreux sont les Azerbaïdjanais qui n'ont pu voir la France de leurs yeux qu'après la chute du «rideau de fer ». À l'époque soviétique, cette possibilité était uniquement réservée à quelques élus, notamment aux meilleurs artistes. Pour obtenir la permission de visiter un pays capitaliste, ils étaient contraints de passer par de nombreuses instances bureaucratiques. Ce fut le cas pour Kamil Nadjafzade et Khalida Safarova.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 32 Une fois arrivés dans cette France qu'ils avaient découverte à distance, les peintres azerbaïdjanais ont pu exprimer leur amour pour ce pays dans leurs toiles. D'où un sentiment extraordinaire de légèreté et de liberté dans leur travail. L'environnement dans lequel ils furent plongés en France était remarquablement proche, dans l'esprit, de celui où ils avaient grandi. Quand vous voyez ces ombres allongées si caractéristiques, qui transmettent l'atmosphère des vieilles villes françaises dans les œuvres de Kamil Nadjafzade, on se rappelle involontairement ses œuvres représentant le Vieux Bakou. Leur point commun est l'esprit de l'histoire, le charme inimitable des ruelles et trottoirs anciens. Kamil Nadjafzade et Khalida Safarova sont les représentants d'une même génération et furent les élèves d'une même école - l'Institut soviétique de la Cinématographie de Moscou. Durant ces années, c'était la seule université de l'Union soviétique qui saluait la pensée créatrice, affranchie du carcan des clichés idéologiques. Les enseignants du VGuIK encourageaient les manifestations de liberté intérieure chez leurs étudiants, et ont toujours tenu en haute estime les impressionnistes et postimpressionnistes français. Les deux artistes ont étudié dans le studio d'Y. Pimenov, merveilleux peintre et professeur de talent, qui, dans l'esprit, était bien sûr un impressionniste. Pas étonnant qu'en ayant fréquenté une telle école, Khalida Safarova ait obtenu le surnom facétieux « la Française ». En contemplant les œuvres de Kamil Nadjafzade et Khalida Safarova, on est malgré soi séduit par l'atmosphère de la France, même sans y avoir été. On est frappé que deux peuples puissent se découvrir autant de choses en commun, presque un air de famille ! Il suffit de regarder la France vue, jadis, à travers les yeux d'artistes azerbaïdjanais.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 33 Khalida Safarova est née en 1926 dans la ville de Ganja, en Azerbaïdjan. Khalida Safarova a poursuivi sa formation professionnelle à la faculté artistique de l'Institut Khalida Safarova national de la cinématographie d'Union soviétique (VGuIK) dans l'atelier du merveilleux artiste et professeur talentueux Y. Pimenov. Son travail de diplôme, des illustrations du poème de Nizami « Khosrow et Shirin », a été exposé parmi les meilleurs travaux de diplômés à l'Académie des Beaux Arts d'URSS ainsi qu'à et à Paris lors de la célébration de l'anniversaire de l'Institut de la cinématographie en 1956. Une des meilleures séries de tableaux de Khalida Safarova est constituée par les œuvres graphiques et peintures consacrées à la France, exécutées dans l'esprit et le style de l'impressionnisme. On dit que si quelqu'un veut vraiment quelque chose et met tout en œuvre pour réaliser ses rêves, cela se produit forcément. Khalida Safarova, impressionniste de par sa perception artistique, avait toujours rêvé de visiter le berceau de ce genre – la France. Inspirée par divers chefs-d'œuvre et livres, Khalida Safarova s'est imprégnée du charme subtil de la nature de France et de l'aspect extraordinaire de ses villes. Ces motifs étaient si proches d'elle et si vivaces dans son imagination qu'en arrivant pour la première fois en France en 1985, elle a soudain réalisé qu'elle avait déjà parcouru les rues de Provence, s'était déjà assise à l'ombre des châtaigniers à Paris, et avait déjà contemplé un coucher de soleil purpurin à Arles. Ce fut un voyage merveilleux qui a inspiré l'artiste à créer une série de peintures, études, petites esquisses et croquis au crayon, dans lesquels elle a exprimé toutes ses impressions et ses observations. En 1989, Mme Safarova a reçu le titre d'Artiste du peuple de l'Azerbaïdjan. Tout au long de la carrière de Mme Safarova, ses œuvres ont été exposées en Russie, en Roumanie, en Hongrie, en Pologne, en Algérie, en Turquie, en Israël et dans d'autres pays. Khalida Safarova est décédée le 23 décembre 2005 à Bakou.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 34 Kamil Nadjafzade est né en 1929 à Lenkoran, en Azerbaïdjan. Après avoir achevé l'Ecole d'art d'Etat d'Azerbaïdjan Azim Azimzade en 1948 à Bakou, il a poursuivi sa formation Kamil Nadjafzade professionnelle à Moscou, à L'Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov (VGuIK). Parmi ses professeurs, il a compté des maîtres tels que F. Bogorodski, Y. Pimenov, ou encore G. Chegal. Diplômé avec mention de la faculté artistique du VGuIK en 1955, il est revenu à Bakou et a commencé à travailler en tant que décorateur au studio Azerbaijanfilm Jafar Djabbarli. Kamil Nadjafzade a réalisé une série d'œuvres graphiques relatant ses impressions de voyage. En observant les travaux consacrés à l'Italie, à l'Allemagne, aux Etats- Unis, et à la France, on peut dire avec assurance que malgré l'influence des beaux-arts de chacun de ces pays, l'artiste a toujours conservé son style personnel et un cachet propre à lui seul. On y voit le large éventail des possibilités artistiques du maître, sa grande maîtrise de son instrument et sa connaissance des traditions de la culture mondiale. Le cycle de peintures et œuvres graphiques consacrées à la France était particulièrement cher à ses yeux. Son exposition personnelle « En France » a ouvert dès 1962, presque immédiatement après le retour du maître d'un de ses voyages. De ses voyages dans le pays, il n'a pas uniquement ramené le souvenir de la beauté subtile des villes et de la nature de France: il s'est fixé l'objectif de capturer l'âme de ce pays. En écoutant le murmure des rues d'Avignon et en observant les ponts de Paris, les maisons au plâtre lézardé, les vieilles cours où le linge séchait au soleil, les escaliers menant des quais de Seine à la cathédrale Notre-Dame, et les pigeons volant sous le ciel de midi, il recherchait sa France, son Paris – une ville où tout respire l'histoire. La liberté intérieure qui a inspiré la création de ces peintures est à la fois étonnante et dans le même temps évidente. Elles sont nées facilement, naturellement, comme c'est le cas pour les véritables œuvres d'art. En 1987, Kamil Nadjafzade a reçu le titre d'Artiste du peuple de l'Azerbaïdjan et en 1999, il s'est vu décerner l'Ordre de la Gloire. Il a été professeur à l'Académie des Arts, et a reçu à deux reprises le Prix d'Etat. L'artiste s'est éteint le 29 juin 2011 à Bakou.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 35

Marathon sur La Croisette

Vendredi 11 juillet 2014 à 10h00

Dans le cadre des événements consacrés à la promotion des 1er Jeux européens de Bakou en 2015, les Cannois et les hôtes de la ville pourront participer à un Marathon sur la Croisette. Les vainqueurs recevront des récompenses de valeur.

Rendez-vous à 8h30 devant la rotonde - Plage du Palais Ouvert à tous dans la limite des places disponibles

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 36 Bakou 2015. Les Premiers Jeux Européens 2015

Bakou, Azerbaïdjan. 12 – 28 juin2015

Les Premiers Jeux Européens sont un événement multisport destiné aux athlètes de toute l'Europe. Les jeux ont été conçus et seront réglementées par les Comités olympiques européens (COE). La première édition des Jeux se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, en 2015, et par la suite tous les quatre ans. 19 sports ont jusqu'à présent été confirmés pour les Jeux de 2015, à la suite des négociations fructueuses avec les autorités européennes pour la natation, la gymnastique et l'athlétisme. Le lancement de ces Jeux a été annoncé à la 41e Assemblée générale des comités olympiques nationaux européens à Rome, le 8 décembre 2012. La première édition des Jeux aura lieu en juin 2015 et comptera environ 19 sports au programme. Les Jeux européens sont les derniers jeux «continentaux» à être lancés, après les Jeux asiatiques, les Jeux panaméricains, les Jeux africains et les Jeux du Pacifique. À partir de 2015, chaque continent aura des jeux continentaux dans la tradition olympique.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 37 Tradition et Avenir de l'Azerbaïdjan. Défilé de mode par Renato Balestra. Palais des Festivals et des Congrès, Salon des Ambassadeurs. Samedi, 12 juillet 2014 20h30. Les vêtements ont toujours reflété le goût artistique et la culture d'une nation, formés au cours des siècles. Un certain nombre de pièces de tissu trouvées lors de fouilles archéologiques réalisées sur le territoire de l'Azerbaïdjan témoignent qu'une culture raffinée du vêtement existait ici bien avant l'époque du Christ. Formés par le processus de développement séculaire de la culture nationale, les vêtements nationaux de l'Azerbaïdjan se sont toujours distingués par la qualité de leur tissu et des motifs raffinés. Inspiré par les vêtements richement présentés dans les collections de nos musées nationaux, ainsi que par les parures et les tapis, Renato Balestra, un célèbre designer italien, a créé une collection de vêtements pour femmes azerbaïdjanaises qui se distingue par le raffinement de ses motifs et l'originalité de ses éléments décoratifs, conjuguant anciens vêtements traditionnels et designs sophistiqués actuels. La démonstration de la collection commencera avec des vêtements reflétant les caractéristiques locales des zones historico-ethnographiques de notre pays, et des robes modernes arborant un design élégant réalisées avec des éléments de ces vêtements. La démonstration de la nouvelle collection de vêtements reflétant les caractéristiques historiques, ethnographiques et artistiques de l'art folklorique sera accompagnée par une musique spécialement composée à cet effet.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 38 La partie suivante de la collection comprendra des vêtements modernes créés en puisant de façon abondante dans les thèmes classiques:

Des vêtements réalisés en utilisant des ornements raffinés et des motifs d'anciens échantillons de tapis, qui reflètent le riche monde intérieur, la vision, les caractéristiques et le goût esthétique de notre pays. Des robes de soirée ornées de broderie utilisant des pierres précieuses qui représentent la grenade – le fruit symbolisant le pays - largement utilisée dans la culture nationale de l'Azerbaïdjan comme un signe de productivité, d'abondance, d'unité et de fidélité. L'idée d'utiliser la grenade comme élément a surgi après la découverte d'objets conservés dans les musées de l'Azerbaïdjan. Des robes de soirée avec de la broderie rouge et noire et des mosaïques reflétant la flamme, l'un des symboles de l'Azerbaïdjan - la terre du feu - et un signe de progrès et de développement. Avec ces vêtements modernes créés à l'aide des ornements nationaux avec une maîtrise incomparable, un goût artistique élevé - de la composition et de la création des modèles jusque dans leurs plus fins éléments - cette collection présentera au public tout le glamour de la mode d'Azerbaïdjan.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 39 Renato Balestra

Né à Trieste, Renato Balestra est issu d'une famille d'architectes et d'ingénieurs. Après son enfance, il baigne dans le milieu culturel centre-européen de la région et commence des études de génie civil. Cependant, depuis sa plus tendre enfance, il a consacré beaucoup de temps à des activités artistiques, y compris la peinture et la musique, et passe plusieurs heures par jour à étudier le piano. Il est toujours un connaisseur passionné de musique classique et d'opéra. Mais ce n'est que pendant la dernière année de ses études d'ingénieur qu'il s'est lancé dans la mode, en créant un design suite à un pari entre amis. À son insu, le résultat a été envoyé à Milan et, à sa grande surprise, il a été invité à participer à la création d'une collection de haute couture. Il serait plus juste de dire que la mode a choisi Renato Balestra, plutôt que d'affirmer que Renato Balestra a choisi la mode. Le passage de Milan à Rome a été rapide. Bien qu'il fût encore indécis sur le chemin à prendre, Renato Balestra était convaincu que son avenir résidait dans la création. Pendant plusieurs d'années, il a conçu pour le théâtre, le cinéma et, naturellement, le monde de la mode jusqu'à ce que le succès des premières collections de Renato Balestra le pousse à choisir cette dernière option. De Via Sistina, où la boutique Balestra avait son siège, il a commencé son ascension vers la gloire internationale, développant et menant un vaste éventail d'activités. Aujourd'hui, Renato Balestra conçoit et commercialise environ trente gammes différentes qui comprennent de la haute couture et des collections de prêt-à- porter, une gamme complète de vêtements pour hommes et une large gamme d'accessoires. Ses clients privés comprennent des noms prestigieux aux quatre coins du monde. Renato Balestra a conçu des vêtements pour l'impératrice Farah Diba, la reine de Thaïlande, les premières dames des Philippines et de l'Egypte, les princesses saoudiennes, des célébrités de la jetset internationale, sans oublier, bien sûr, des actrices célèbres.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 40 Les saveurs traditionnelles préservées au fil des siécles 12 juillet, 2014 à 20h30 soyez bienvenus dans le restaurant de l’hôtel Carlton Intercontinental pour decouvrir et gôuter la cuisine de l'Azerbaïdjan

L’art culinaire constitue une partie très importante de l'histoire humaine. Pendant des siècles, les cultures nationales ont été formées par le développement ethnique, les grands événements historiques, les valeurs et les croyances religieuses. Ainsi, les traditions culturelles ont façonné la très riche cuisine d’Azerbaïdjan. L’art culinaire d’Azerbaïdjan est indissolublement lié à l'héritage culturel de la nation. Bien sûr, la cuisine azerbaïdjanaise n'est pas qu’une histoire de plats et de techniques de cuisson. De manière harmonieuse, la cuisine nationale crée une symphonie culturelle consistant à manger les plats ensemble. L'arrière- plan historique, la philosophie, la mentalité, les coutumes et les traditions, les normes physiologiques et hygiéniques, les ustensiles de cuisine, l’étiquette de la table, l'esthétique et le goût jouent tous un rôle dans ce vaste patrimoine national. La cuisine azerbaïdjanaise se distingue par son large assortiment. Les fruits sont utilisés en abondance pour faire des bonbons, de la confiture, de la compote et, parfois, des plats distincts. La diversité de la composition du sol et les conditions climatiques avantageuses créent un contexte favorables aux arbres fruitiers.

8 - 31 JUILLET 2014 L’AZERBAÏDJAN À CANNES 41 L’AZERBAÏDJAN À CANNES

L’ AZERBAÏDJAN : PAYS DE TRADITIONS ET D’AVENIR

Cannes, France 8 - 31 juillet 2014