BNP À La So- Sées Avec « Un Chauffeur Et Deux Ri- Nel

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

BNP À La So- Sées Avec « Un Chauffeur Et Deux Ri- Nel LeMonde Job: WMQ2708--0001-0 WAS LMQ2708-1 Op.: XX Rev.: 26-08-99 T.: 11:11 S.: 111,06-Cmp.:26,11, Base : LMQPAG 33Fap: 100 No: 0313 Lcp: 700 CMYK LE MONDE DES LIVRES VENDREDI 27 AOÛT 1999 JEAN-CLAUDE ANTHROPOLOGIE GUILLEBAUD Du Maroc à la Sibérie, BOUALEM SANSAL La chronique Bertrand Hell analyse Le Feuilleton de Pierre Lepape JACQUES BELLEFROID MORDECAI RICHLER LA RENTRÉE de Roger-Pol Droit les cultes de possession page II page III page V pages VI et VII page VIII page IX a Au sommaire : bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb Lorette Nobécourt, la mémoire à vif Lorette Nobécourt Nous désirions qu’enfin il nous prît Avec Hortense, son dans ses bras en murmurant : je te héroïne, la romancière demande pardon. » A la manière dont les person- questionne une nages de Bibi Andersson et de Liv Ullmann, l’infirmière et la trauma- histoire familiale, tisée, se rapprochent l’une de rois textes avaient fait l’autre au point de devenir sem- de Lorette Nobécourt le peintre du interroge le passé blables dans le film d’Ingmar Berg- Tcorps en transes. L’Equarrissage : la man Persona, Hortense se dé- vie comme un abattoir, une ma- du siècle de « Nuit double, projette une autre image chine à broyer les viandes hu- d’elle-même, sa « part innocente » maines, la perpétuelle menace et brouillard » et digne – son reflet nue, couchée d’un génocide (1). La Démangeai- au fond d’un couloir, écartelée, son : l’horreur d’être rongée par un et, fouillant une violée et brûlée au lance-flammes, eczéma couvrant la peau de hiéro- rampante et assoiffée d’être ai- glyphes haineux, la malédiction de enfance sans caresses, mée – avec laquelle elle dialogue devenir la proie de démons hérédi- et qu’elle console, qu’elle nomme taires triturant la chair (2). La demande d’où vient Horsita. Cette victime, dite «ma Conversation : l’insurrection contre phréatique » et « ma trisomie ché- tous ceux qui avortent, suppri- le mal rie », celle dont les regards d’au- ment, ravagent, torturent, tordent trefois « étaient comme des de l’intérieur, et transforment leurs mère (« Cette enfant me rendra éponges perdues en pleine mer », proches en « un torchon gorgé folle »), et le sadisme des sœurs ca- celle qui est frappée de stupeur de- d’eau frappé sur une table de tholiques. Mais, pire que tout, c’est vant le mal, sera étreinte en un MARTINE SIMON POUR « LE MONDE » bois » (3). L’héroïne suppliciée des le père qui lui laboure le cœur, un geste où la narratrice s’ose à la fois et le guide de récits de Lorette Nobécourt gratte père faisant surgir des images-cau- martyre et pietà : « Je me suis prise sodomites symboliques. Il y a sur- voir ou à entendre. Lorette Nobé- pose une beauté et une rigueur de encore ses plaies, et poursuit au- chemars de méduses, poulpes, dans les bras, Horsita, dans mes tout, dans son extase du renonce- court cite Brecht : c’est lorsqu’on a voix, stances alternant le romain et jourd’hui son harcèlement de véri- monstres marins, un père qui voci- bras, c’était toi, c’était moi, mes ment, un culte de la génuflexion, pardonné à ses parents que l’on l’italique, scandées sans autres té avec Horsita : croisade contre le fère et brandit sa cravache, un deux mains d’oiseau plaquées pieuse position qui «laisse la commence à grandir. Et houspille rimes que l’infini effroi. père ; quête de la mémoire – la père certain d’appartenir à la race contre mes propres omoplates, mes conscience roide et nue toute la la littérature. Hortense, son hé- On pense ici, parfois, à la vio- sienne, la nôtre ; cri d’une écor- des seigneurs, un père antisémite, deux mains dans la nuit... » Horsita nuit ». Si chez l’amant, Lorette No- roïne, est de celles qui ont tout vu lence d’une Hilda Hilst, à la chée contre une lâcheté indivi- aux « yeux mouillés à l’eau bécourt adore la douceur du ge- à Hiroshima, que la peau torture, hargne d’une Clarice Lispector duelle et des culpabilités univer- Jean-Luc Douin de source », aux mains qui nou, elle vénère par-dessus tout qui se cognent la tête entre le acharnée à rester vivante, aux selles. s’affolent « comme la vo- « cette génuflexion de l’esprit qui « rien inventé » et le « tout inven- rythmes d’un Lobo Antunes aus- « Je voudrais comprendre com- collectionnant les soldats de lière panique après le coup de pisto- pose le ménisque de l’orgueil à té », sanglotent entre le «tu me cultant les corps déchirés, à la ment le même homme peut être col- plomb, aimant l’ordre des beaux let », est ce corps crucifié que Lo- terre » . Ce vestige d’une éducation tues » et le « tu me fais du bien ». noirceur d’un Beckett pour lequel, laborateur à vingt ans et mon père quartiers, obstiné à défendre son rette Nobécourt n’en finit pas de chez les ursulines (« Le genou fut Elle vit, hagarde, «par halète- quand tout est perdu, il reste la aujourd’hui » : prisonnière de l’une capital, arborant dans sa biblio- vouloir ressusciter. C’est la bles- notre socle quotidien : appui du ma- ments », entre la défiance des pe- Parole, ultime témoignage de la de ces fièvres « qui vous rendent in- thèque un couteau à croix gam- sure, la jeune fille abandonnée, tin dans la chapelle des sœurs, ap- tits trafics du roman, l’impuissance présence humaine. capable de tenir mentalement de- mée. « Qui était cet homme-là ? » l’aphasie de la détresse, l’horreur pui de la sieste quand la punition à décrire « l’horreur du tableau » bout », Hortense, narratrice en dé- Hortense l’interpelle. Echange en plein plexus, la secousse dou- nous conduisait au coin, appui du (« il n’y a pas de narration pos- (1) Recueil Dix, Grasset/Les réliction de ce roman sur la de lettres. « Qu’avait-il donc fait loureuse et la peine capitale, la soir pour dire merci, à qui ? à Dieu, sible » pour ce qu’il est inconve- Inrockuptibles, 1997 barbarie, questionne une histoire (2) J’ai Lu no4 906, 1998 pendant la guerre ? » Elle s’acharne menace de « s’abîmer, chuter, choir, de quoi ? »), on le retrouve dans les nant de dire, ou impossible à (3) Grasset, 1998 familiale, interroge le passé du à « faire tomber les masques et que ne pas se relever », l’hébétude. pages finales, fulgurantes (on transcrire), et la nécessité du verbe siècle de Nuit et brouillard, dis- nous commencions à parler ». Elle C’est la juive qu’Hortense s’est dé- pense au meilleur Léo Ferré), insurgé face au « silence des clo- HORSITA sèque un livre sur le calvaire fouille ses placards, traque son se- couverte en elle (« mais comment lorsque Hortense, ayant débusqué portes ». Son monologue, oratorio de Lorette Nobécourt. d’Hommes et femmes à Auschwitz, cret, ses mensonges (« J’ai toujours diable ai-je pu si longtemps me le mensonge, et appris que son de la déchéance et du rachat, im- Grasset, 246 p., 100 F. fouille une enfance sans caresses, senti que tu me cachais quelque prendre pour moi-même ? »), le juif père collabo ne figurait sur aucune sans baisers, et se demande d’où chose »). Elle sonde le journal in- que chacun porte en soi. Car liste des Waffen SS, allume trois vient le mal. time qu’il écrivit lorsqu’il avait convertie d’office à la religion des cierges dans l’église de Turenne et A l’heure des jupes bleu marine vingt ans en 40, celui qu’il lui a « seigneurs », Hortense se sent tombe à genoux sur les dalles, la rentrée littéraire lustrées, Hortense, « taupe ef- confié (« Tu vois, si j’avais fait, ne poussée d’instinct à changer de ruisselante de larmes, « mes bras frayée », a eu un père qui aboyait, serait-ce que le quart de ce dont tu confession, devenir « pauvre au trop petits, écartelés, mis en un père à la brutalité incontrôlée, parles... »). Elle cherche des fiches, milieu des pauvres », partager le croix... » « et pourtant il disait la splendeur des preuves, au Centre de docu- sort des « gueux », qui ont «des Plus philosophique que propre- du matin, les rossignols, Apollinaire mentation juive contemporaine. bouches si bonnes à embrasser ». ment romanesque, mais enflammé et Dieu, l’amour inouï de Dieu ». Elle a des révélations, des doutes. On a beaucoup parlé, à propos par un lyrisme débordant, Horsita C’était un père qui pleurait en re- Elle tente, surtout, de l’atteindre, de La Conversation, de la veine éro- cahote entre souffrance, honte, gardant Bambi, mais quand il tan- le comprendre : « Car, sans cesse, tique de Lorette Nobécourt et de culpabilité, prise en charge des çait ses filles c’était « Raus, raus ! » nous espérions qu’il baisserait les sa crudité, de l’impudeur de ses crimes commis, repentance d’ap- qu’il hurlait, et quand il voulait les yeux doucement pour dire qu’il ne appétits. On a trop ignoré ses dé- partenir à cette espèce humaine faire rire, c’était « Heil Hitler ! » pensait pas tout cela, non, qu’il était sirs de grâce et sa quête de pardon. qui n’a pu empêcher Auschwitz, qu’il chantait, « torse nu, hilare, simplement fragile comme chacun, Il y a encore, dans Horsita, une pé- impossibilité de croire en l’homme une perruque rousse lui masquant le et que c’était pour lui une façon de nitente « couchée avec un homme comme avant, dilemme filial (a-t- visage (cher Papa) ». A l’affût se défendre, qu’il était si sensible au entre ses cuisses cathédrales », des on le droit de juger son propre d’« un soupçon de tendresse », Hor- fond, qu’il s’en prenait aux autres, bars nocturnes, des femmes souil- père ?), besoin éperdu de preuves, tense a connu l’indifférence de la aux juifs, par ignorance, par peur.
Recommended publications
  • Monde.20021120.Pdf
    www.lemonde.fr 58e ANNÉE – Nº 17984 – 1,20 ¤ – FRANCE MÉTROPOLITAINE --- MERCREDI 20NOVEMBRE 2002 FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANI L’outre-mer Brisé, le « Prestige » sombre en crise f Les raisons avec 70 000 tonnes de fioul DISPARITION du malaise LE PÉTROLIER Prestige s’est dans les DOM La mort brisé en deux, mardi matin de James Coburn p. 14 19 novembre, au large des côtes f La Guadeloupe espagnoles de Galice. « Le navire, ALLEMAGNE frappé par une violente tempête, conteste son image mercredi dernier, transporte encore de « poudrière Schröder alourdit environ 70 000 tonnes de fioul. Il se trouve à une centaine de milles des sociale » la fiscalité p. 3 côtes espagnoles, a déclaré un porte-parole du gouvernement f BUDGET FRANÇAIS régional. Quelque 5 000 tonnes se La Réunion sont déversées en mer et ont déjà se mobilise Déficit à 2,8 % souillé plusieurs dizaines de kilomè- en 2002 p. 8 tres de littoral rocheux. » Il a pré- pour sauver cisé que le Prestige se trouvait ses emplois-jeunes DÉCENTRALISATION « dans la zone de compétence des services de sauvetage maritime por- Entretien avec Edouard tugais », distincte des eaux territo- f A la Martinique, riales, lorsque la coque a cédé. Le Balladur. Débat parmi pétrolier était alors remorqué par l’Etat et l’Europe les maires p. 7 et 15 un bâtiment chinois affrété par au secours Smit Salvage, l’entreprise néerlan- JOSÉ BOVÉ daise qui l’avait pris en charge. de la filière banane Selon un responsable de cette Quel projet pour société, Lars Walder, le naufrage au fond de l’océan avec le bateau ».
    [Show full text]
  • François Hollande
    LeMonde Job: WMQ2808--0001-0 WAS LMQ2808-1 Op.: XX Rev.: 27-08-99 T.: 11:10 S.: 111,06-Cmp.:27,11, Base : LMQPAG 21Fap: 100 No: 0429 Lcp: 700 CMYK 55e ANNÉE – No 16979 – 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE SAMEDI 28 AOÛT 1999 FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANI Une nouvelle de science-fiction Indonésie : Impôts : ce qui va baisser Les Orphelins de l’Hélice violences à Timor b En 2000, les impôts diminueront de 38 milliards de francs b 23 milliards s’ajoutent aux 15 déjà à la veille prévus b Dès le 15 septembre, la TVA sur les travaux d’entretien et les frais de notaire sur le logement seront réduits b M. Strauss-Kahn promet une baisse de l’impôt sur le revenu en 2001 du référendum LIONEL JOSPIN a rendu, jeudi mesures seront effectives le 26 août, ses principaux arbitrages 15 septembre. pour le budget 2000. Selon nos in- M. Strauss-Kahn promet de sur l’indépendance formations, les impôts baisseront baisser la fiscalité directe sur les À QUATRE JOURS de la consul- de 38 milliards de francs l’an pro- ménages – taxe d’habitation et im- tation sur l’avenir du Timor-Orien- chain. Les entreprises bénéficie- pôt sur le revenu – dès 2001. Dans DAN SIMMONS tal, cet ancien territoire portugais ront de cette baisse à hauteur de un entretien au Monde, le premier annexé par l’Indonésie en 1976, au 14 milliards de francs et les mé- secrétaire du PS appuie cette 0123 moins cinq personnes ont été nages de 24 milliards.
    [Show full text]
  • Calling the Fallen: French Veteran Mobilisation of the War Dead on Armistice Day 1919-2009
    Calling the fallen: French veteran mobilisation of the war dead on Armistice Day 1919-2009 Sally Carlton Bachelor of Arts (Honours) This thesis is presented for the degree of Doctor of Philosophy of the University of Western Australia School of Humanities Disciplines of History and French Studies 2011 Abstract Unbreakable links exist between war survivors, war victims and war remembrance which render it almost impossible for veterans to avoid mention of their lost comrades when reflecting on their war experience. However, the annual commemoration of 11 novembre, commemorating the Armistice of 11 November 1918 which ended World War One, provides French veterans with an especially powerful opportunity to ‘mobilise’ their fallen comrades. Two specific issues prompt ex-combatants to mobilise the fallen on Armistice Day. Firstly, in drawing on the dead, veterans intentionally encourage remembrance of the war experience. Secondly, they use Armistice Day commemoration to not only contemplate their past life under arms, but also to recognise and promote lessons for the present and future. Evoking the dead adds emotional and historic depth to these aspirations and admonitions. There are two methods by which veterans mobilise the fallen: the enactment of rituals designed to facilitate communion between the living and the dead and the use of certain spaces associated with war and wartime death. Through these means, veterans are able to call upon their fallen comrades to add potency to their visions of post-war life. The three primary ‘lessons’ of war promoted by the veterans are values, unity and peace. This thesis considers each of these methods and motivations.
    [Show full text]
  • Rapport D'information
    N° 320 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2006-2007 Rattaché pour ordre au procès-verbal de la séance du 22 février 2007 Enregistré à la Présidence du Sénat le 30 mai 2007 RAPPORT D’INFORMATION FAIT au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (1) sur le rôle des délégués de l’État dans le cadre de la politique de la ville, Par M. Philippe DALLIER, Sénateur. (1) Cette commission est composée de : M. Jean Arthuis, président ; MM. Claude Belot, Marc Massion, Denis Badré, Thierry Foucaud, Aymeri de Montesquiou, Yann Gaillard, Jean-Pierre Masseret, Joël Bourdin, vice-présidents ; M. Philippe Adnot, Mme Fabienne Keller, MM. Michel Moreigne, François Trucy, secrétaires ; M. Philippe Marini, rapporteur général ; MM. Bernard Angels, Bertrand Auban, Jacques Baudot, Mme Marie-France Beaufils, MM. Roger Besse, Maurice Blin, Mme Nicole Bricq, MM. Auguste Cazalet, Michel Charasse, Yvon Collin, Philippe Dallier, Serge Dassault, Jean-Pierre Demerliat, Eric Doligé, Jean-Claude Frécon, Yves Fréville, Paul Girod, Adrien Gouteyron, Claude Haut, Jean-Jacques Jégou, Roger Karoutchi, Alain Lambert, Gérard Longuet, Roland du Luart, François Marc, Michel Mercier, Gérard Miquel, Henri de Raincourt, Michel Sergent, Henri Torre, Bernard Vera. Ville. - 3 - SOMMAIRE Pages INTRODUCTION ......................................................................................................................... 5 PRINCIPALES OBSERVATIONS DE VOTRE RAPPORTEUR SPÉCIAL............................. 7 LES 15 PROPOSITIONS DE VOTRE
    [Show full text]
  • Bernard Kouchner
    LeMonde Job: WMQ0407--0001-0 WAS LMQ0407-1 Op.: XX Rev.: 03-07-99 T.: 11:10 S.: 111,06-Cmp.:03,11, Base : LMQPAG 34Fap: 100 No: 0327 Lcp: 700 CMYK LE MONDE TÉLÉVISION RADIO VIDEO DVD SEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 1999 MARIE-CHRISTIANE MAREK ENQUÊTE MEKTOUB BD EN VIDEO Son magazine Depuis un an, la guerre Paroles marocaines sur Arte, « Blake et de mode est déclarée entre la avec un film de Nabil Ayouch Mortimer », sur Paris chaîne Planète et le inspiré d’un fait réel, entre «Tintin», Première puissant câblo-opérateur polar et « Les Malheurs a Planète tangue est devenu France-Télécom Câble. road-movie. de Sophie », un grand rendez-vous. Pages 4-5 Page 13 etc. : une vidéothèque Entre raffinement luxueux de la littérature européenne sur le câble et simplicité. Page 6 de jeunesse. Page 37 a Arte chante « O sole mio » Sous le soleil de Naples Créée à la fin du XIXe siècle, O sole mio est devenue la chanson la plus célèbre du monde. Arte consacre une Thema à l’histoire d’un genre musical, la canzonetta napolitaine. Page 33 55e ANNÉE – No 16932 – 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE DIMANCHE 4 - LUNDI 5 JUILLET 1999 FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANI M. Kouchner : « Il faut tout créer au Kosovo » La liberté de M. Bonnet b Nommé haut représentant de l’ONU pour le Kosovo, Bernard Kouchner explique au « Monde » b comment il conçoit sa mission « La sécurité des deux communautés est une tâche urgente » a L’ancien préfet b Hashim Thaçi, chef de l’UCK, l’assure de son soutien pour mettre en place l’administration civile REUTERS de Corse, remis LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL des Nations unies, Kofi Annan, a an- en liberté, menace noncé vendredi 2 juillet avoir Un Tour de France « trouvé l’homme qu’il cherchait » de faire des révélations et désigné Bernard Kouchner pour être le haut représentant de l’ONU a me en grand danger au Kosovo.
    [Show full text]
  • Intérieur ; Cabinet De Nicolas Sarkozy, Ministre De L'interieur, De La Sécurité Interieure Et Des Libertés Locales
    Intérieur ; Cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Interieur, de la sécurité interieure et des libertés locales. Dossiers de Michel Camux, chef de cabinet (2002-2004) Répertoire numérique détaillé du versement 20060171 (20060171/1- 20060171/18) Par Sandrine COSTANZO, Mission des archives auprès du ministère de l'Intérieur Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2006 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_023810 Cet instrument de recherche a été encodé en 2012 par l'entreprise Numen dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales 2 Mentions de révision : • 2021: Réencodage complet de l'instrument de recherche par le DJI 3 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 20060171/1-20060171/18 Niveau de description fonds Intitulé Déplacements de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Interieur, de la sécurité interieure et des libertés locales : dossiers de Michel Camux, chef de cabinet (2002-2004) Date(s) extrême(s) 2002-2004 Nom du producteur • France. Cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales (2002- 2004) Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès La consultation de ce versement est régi par le protocole signé, en avril 2004, par Nicolas Sarkozy avec la direction des Archives de France dans le cadre de la remise des archives de son cabinet. DESCRIPTION Présentation du contenu Ce versement se compose de dossiers préparatoires aux déplacements de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur de 2002 à 2004.
    [Show full text]
  • BNP À La So- Sées Avec « Un Chauffeur Et Deux Ri- Nel
    LeMonde Job: WMQ2708--0001-0 WAS LMQ2708-1 Op.: XX Rev.: 26-08-99 T.: 11:11 S.: 111,06-Cmp.:26,11, Base : LMQPAG 33Fap: 100 No: 0313 Lcp: 700 CMYK LE MONDE DES LIVRES VENDREDI 27 AOÛT 1999 JEAN-CLAUDE ANTHROPOLOGIE GUILLEBAUD Du Maroc à la Sibérie, BOUALEM SANSAL La chronique Bertrand Hell analyse Le Feuilleton de Pierre Lepape JACQUES BELLEFROID MORDECAI RICHLER LA RENTRÉE de Roger-Pol Droit les cultes de possession page II page III page V pages VI et VII page VIII page IX a Au sommaire : bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb Lorette Nobécourt, la mémoire à vif Lorette Nobécourt Nous désirions qu’enfin il nous prît Avec Hortense, son dans ses bras en murmurant : je te héroïne, la romancière demande pardon. » A la manière dont les person- questionne une nages de Bibi Andersson et de Liv Ullmann, l’infirmière et la trauma- histoire familiale, tisée, se rapprochent l’une de rois textes avaient fait l’autre au point de devenir sem- de Lorette Nobécourt le peintre du interroge le passé blables dans le film d’Ingmar Berg- Tcorps en transes. L’Equarrissage : la man Persona, Hortense se dé- vie comme un abattoir, une ma- du siècle de « Nuit double, projette une autre image chine à broyer les viandes hu- d’elle-même, sa « part innocente » maines, la perpétuelle menace et brouillard » et digne – son reflet nue, couchée d’un génocide (1). La Démangeai- au fond d’un couloir, écartelée, son : l’horreur d’être rongée par un et, fouillant une violée et brûlée au lance-flammes, eczéma couvrant la peau de hiéro- rampante et assoiffée d’être ai- glyphes haineux, la malédiction de enfance sans caresses, mée – avec laquelle elle dialogue devenir la proie de démons hérédi- et qu’elle console, qu’elle nomme taires triturant la chair (2).
    [Show full text]