Rapport 3 Eme Session CNOS

Table de matières Résumé exécutif ...... 1 1. Introduction ...... 3 2. Rappel du cadre des politiques et stratégies de l’agriculture irriguée ...... 5 3. Développement dans le sous-secteur de l’IP...... 8 4. État de mise en œuvre du PNIP ...... 11 4.1. Situation des demandes ...... 11 4.2. Répertoire des intervenants IP par région ...... 13 4.3. Financement du PNIP ...... 21 4.4. Résultats obtenus au titre de la campagne 2017 – 2018...... 23 4.4.1. OS1 - « Réaliser des AHA fonctionnels en réponse à des demandes motivées des populations cibles » 23 4.4.2. Résultats de l’objectif spécifique 2 : assurer la mise en valeur durable des AHA et promouvoir la valorisation des produits issus de l’IP ...... 28 4.4.3. Résultats de l’objectif spécifique 3 : augmenter l’efficience administrative et technique des structures techniques de l’État à travers un cadre de référence cohérent, harmonisé et fonctionnel pour une meilleure coordination du PNIP ...... 34 4.5. État de prise en charge des thématiques transversales ...... 41 4.5.1. Égalité entre les hommes et les femmes ...... 41 4.5.2. Gestion environnementale ...... 42 5. Difficultés rencontrées ...... 44 6. Perspectives ...... 45 6.1. L’objectif spécifique (OS)1 - « Réaliser des AHA fonctionnels en réponse à des demandes motivées des populations cibles » ...... 45 6.2. L’objectif spécifique (OS)2 : assurer la mise en valeur durable des AHA et promouvoir la valorisation des produits issus de l’IP ; ...... 46 6.3. L’objectif spécifique (OS)3 : augmenter l’efficience administrative et technique des structures techniques de l’État à travers un cadre de référence cohérent, harmonisé et fonctionnel pour une meilleure coordination du PNIP...... 46 7. Conclusion ...... 47 Annexe 1 – Résumé des caractéristiques régionales ...... 48 Annexe 2 – Etat de mise en œuvre des recommandations de la 2ème session du CNOS...... 51 Annexe 3 – Financement du PNIP ...... 53 Annexe 4 – Niveau de fonctionnalité des OP (source DNA) ...... 59 Annexe 5 – Estimation de la production sur les sites AHA du PNIP ...... 76

Liste des figures Figure 1 – Situation des demandes et réalisation par région ...... 10 Figure 2 – Evolution des demandes (AHA et infrastructures complémentaires)...... 12 Figure 3 – Répartition du financement du PNIP entre l'État et ses partenaires ...... 21 Figure 4 – Prévision et réalisation cumulées du PNIP ...... 24 Figure 5 – Tendances au niveau des réalisations annuelles du PNIP ...... 24

Liste des tableaux Tableau 1 – Situation des sites PAP ...... 11 Tableau 2 – La situation actualisée des demandes reçues au niveau des DRGR ...... 12 Tableau 3 – Acteurs actifs dans l'IP ...... 13 Tableau 4 – Financement des projets IP 2012- 2017 sur la base de la 18ième revue de la CPS – d’avril 2018 ..... 16 Tableau 5 – Répartition du financement du PNIP entre l'Etat et ses partenaires ...... 21 Tableau 6 – Réalisation du PNIP ...... 23 Tableau 7 – Analyse des écarts entre réalisation et prévisions par région ...... 25 Tableau 8 – Superficies aménagées : campagne 2017- 2018 par région et système d’irrigation / type d’AHA .. 27 Tableau 9 – Nombre de magasins réalisés par type et par région et par projet...... 28 Tableau 10 – Données de production au niveau de quelques projets représentatifs ...... 29 Tableau 11 – Rendements moyens pour les 3 spéculations principales ...... 30 Tableau 12 Niveau de fonctionnalité des organisations autour de quelque sites rizicoles suivis ...... 31 Tableau 13 Niveau de fonctionnalité de quelques sites Maraichers suivis ...... 33 Tableau 14 – Formations réalisées : Renforcement des capacités de la DNGR (01.01. 2017 au 31.01.2018) .... 35 Tableau 15 – Prévisions de réalisation acquises et prévisions théoriques du PNIP par région...... 45

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Acronymes

ADRS Agence de Développement Rural de la vallée du fleuve Sénégal ADERE-Nord Agence pour le Développement des Régions Nord AGA KHAN Fondation Aga Khan AECID Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement AHA Aménagement Hydro-Agricole APH Actions de Promotion Humaines APD Avant-Projet Détaillé APS Avant-Projet Sommaire BAD Banque Africaine de Développement BADEA Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique BF Bas-fond BID Banque Islamique de Développement BM Banque Mondiale BSI Budget Spécial d’Investissement BOAD Banque Ouest Africaine de Développement CAC-PNIP Cellule d’Appui pour la Coordination et la mise en œuvre du PNIP CARE Coopérative Américaine Relief Everywhere CC Conseil de Cercle CFD Caisse Française de Développement CNOS-PNIP Comité National d’Orientation et de Suivi du PNIP CPS/SDR Cellule de Planification et de Statistiques du Secteur du Développement Rural CRA Chambre Régionale d’Agriculture CTB Coopération Technique Belge CTRC Comité Technique Régional de Coordination CSCRP Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté CSDRAI Consultation Sectorielle sur le Développement Rural et l’Agriculture Irriguée CROCSAD Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement CR Conseil Régional DNACPN Direction Nationale l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances DNGR Direction Nationale du Génie Rural DNH Direction Nationale de l’Hydraulique DRA Direction Régionale de l’Agriculture DRGR Direction Régionale du Génie Rural EA Entreprise Agricole EAF Exploitation Agricole Familiale FAO Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation FIDA Fonds International pour le Développement Agricole GAAS-Mali Groupe d’Animation Action au Sahel -Mali GR Gouverneur GRM Gouvernement de la République du Mali IP Irrigation de Proximité IESA Initiative Eau et Sécurité Alimentaire IPRODB Irrigation de Proximité au Pays Dogon et dans le Bélédougou IPRODI Irrigation de Proximité dans le delta intérieur du Niger IPROSI Irrigation de Proximité à Sikasso IRRIGAR Initiative pour le Renforcement de la Résilience par l’Irrigation et la Gestion appropriée des Ressources EUMC Entraide Universitaire Mondiale du Canada LUX DEV Lux Développement MAECD Ministère Canadien des Affaires Etrangères du Commerce et du Développement iv

MENOR Monitoring Externe National Orienté vers les Résultats MUC Million d’unité de compte NEF/PASARC Near East fondation / Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire et la Résilience des Population aux Crises Climatiques et Sociales dans la Région de Mopti OG Objectif Global OMVS Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal ONG Organisation Non-Gouvernementale OHVN Office de la Haute Vallée du Niger OPIB Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda OPA Organisation Professionnelle Agricole PACR Projet d’Appui aux Communautés Rurales PACT Projet d’Appui aux Collectivités Territoriales PACY Programme d’Appui aux Collectivités du Cercle de Youwarou PACEPEP Programme d’Appui à la Croissance Economique et à la Promotion de l’Emploi stimulé par le Secteur Privé PCDA Programme de Compétitivité et de Diversification Agricoles PDA Politique de Développement Agricole PDD-DIN Programme de Développement Durable du Delta Intérieur du Niger PADER – TKT Projet d’Appui au Développement Rural de Tien Konou et Tamani PADIN II Programme d’Aménagement du Delta Intérieur du Niger (phase 2) PADDECK Projet d’Appui au Développement Décentralisé de Kidal PADDY Programme d’Appui au Développement Durable de Yélimané PADEC Projet d’Appui au Développement Communautaire PADENEM Projet d’Appui au Développement de l’Elevage au Nord –Est du Mali PIDRK Programme Intégré de Développement de la Région de Kidal PAP Programme d’Aménagement Prioritaire PAM Programme Alimentaire Mondial PAPAM Programme d’Appui pour l’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali PAPIV Projet d’Aménagement des Périmètres Irrigués Villageois PVM Projet Villages du Millénaire PASAOP Programme d’Appui au Secteur Agricole et aux Organisations Paysannes PASSIP Projet d’Appui au Sous-Secteur de l’Irrigation de Proximité PCDA Programme de Compétitive et de Diversification Agricole PDI-BS Projet de Développement de l’Irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué PASAM Programme d’Appui au Secteur Agricole du Mali PASNDI Projet d’Appui à la Stratégie Nationale de Développement de l’Irrigation PNAGA Projet National d’Appui aux Groupements Associatifs PNIP Programme National d’Irrigation de Proximité PNPBBF Programme National des Petits Barrages et Bas-Fonds PPM Petit Périmètre Maraîcher PRODECA Projet de Développement du Cercle d’Ansongo PRODEFA Projet de Développement de la Filière Aquacole PROSA Programme de Sécurité Alimentaire dans la Zone de concentration Sud PTF Partenaire Technique et Financier REAGIR Renforcement de l’Agriculture Irriguée RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat SNSA Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire SNDI Stratégie Nationale de Développement de l’Irrigation ST Service Technique UE Union Européenne UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine USAID Agence des États-Unis pour le Développement International YAG-TU Yam-Giribolo Tumo v

Résumé exécutif Le PNIP est un programme fédérateur de toutes les interventions dans l’Irrigation de Proximité (IP). De 2012 à 2022, Il prévoit pour les 5 types d’aménagements hydro-agricoles (AHA) retenus l’aménagement de 126 000 ha. Son objectif global est que « la population rurale des zones de l’IP du Mali utilise le potentiel économique de l’Irrigation de Proximité pour une augmentation des revenus par une agriculture productive et durable ». Cet objectif se décline en 3 objectifs spécifiques :  OS 1 : réaliser des AHA fonctionnels en réponse à la demande motivée des populations cibles ;  OS 2 : assurer la mise en valeur durable de l’AHA et promouvoir la valorisation des produits issus de l’IP ;  OS 3 : augmenter l’efficience administrative et technique à travers un cadre de référence cohérent, harmonisé et fonctionnel pour une meilleure coordination des interventions dans le sous-secteur de l’IP. Ce rapport d’état de mise en œuvre du PNIP fait le point des activités au titre de la campagne 2017-2018. Après un résumé exécutif et une introduction, le chapitre 2 rappel les politiques et stratégies de l’agriculture irriguée au Mali. Le chapitre 3 donne un aperçu sur les développements dans le domaine de L’Irrigation de Proximité. Le chapitre 4 constitue l’essentiel du rapport puisqu’il fait le bilan des activités menées et des résultats obtenus sur la période de janvier 2017 à mars 2018. Il est structuré comme suit :  La situation des demandes d’aménagement : Au total, le nombre des demandes a augmenté de 630 (tout type de demande confondu), soit une augmentation de 44% par rapport au nombre de 2016. Ces tendances veulent dire que les communautés se mobilisent surtout pour formuler les demandes quand les perspectives de réalisation sont réelles et concrètes. En plus, ceci indique également que les besoins sont toujours croissant au regard du contexte de changement climatique.  Le répertoire des intervenants : Au total 28 projets ou initiatives majeures sont en cours de mise en œuvre ou au démarrage et contribuent à l’atteinte des résultats du PNIP. Leur période d’activité se situe entre 2012 à 2021. Certains des projets ont d’autres composante que l’IP.  Les investissements faits dans le sous -secteur : Les financements du PNIP à travers les projets et programmes cumulent un montant de 168 milliards de FCFA. Ce financement est issu de la revue 2017 des projets et programmes du développement rural. Dans ce portefeuille, seulement les projets IP et ceux ayant une composantes IP ont été considérés. Il reste à rappeler que les attentes (demandes) sont bien supérieures au financement disponible. Donc les contributeurs à ce financement (les PTF, l’Etat, les Bénéficiaires) doivent fournir des efforts soutenus pour l’atteinte des résultats qui demeurent en deçà des prévisions.

 Les résultats obtenus par objectifs spécifiques : OS 1 : réaliser des AHA fonctionnels en réponse à la demande motivée des populations cibles ; Au titre de 2017, les réalisations sont de 10 359 ha sur une prévision de 13 200 ha, soit un taux de 78,5 % des prévisions du PNIP. Au total 45 743 ha ont été réalisés au titre de la période 2012 à décembre 2017 sur une prévision PNIP de 61 200 ha, soit 74,7 % de réalisation. Ce taux est en baisse de façon générale, alors que les besoins suivent une croissance exponentielle. L’objectif d’aménagement pour le reste de la durée du PNIP est de 80.257 ha. Le financement pour atteindre cet objectif d’aménagement et leur mise en valeur est évalué à environ 192,9 milliards FCFA, additionnel à rechercher. OS 2 : assurer la mise en valeur durable des AHA et promouvoir la valorisation des produits issus de l’IP : Sur l’ensemble des périmètres aménagés dans le cadre du PNIP, la production de riz pour cette campagne est estimée à 70 232 tonnes du paddy riz principalement dans les PIV et les Bas-fonds, et 202 575 tonnes de produits maraîchers pour la culture de contre saison au premier cycle de production dans les PIV, PPM et Bas-fonds. Il faut noter que sur la majorité des sites, la production est faite sur 2 à 3 cycles. En terme monétaire, la production de riz apportera un revenu brut de l’ordre de 10,5 milliards FCFA. Les spéculations courantes sont le riz, la pomme de terre, l’oignon, l’échalote, la tomate, le gombo, le concombre et les choux etc.  l’état de prise en charge des thématiques transversales : En termes d’accès des femmes aux terres aménagées, la majorité des exploitants sont des femmes. Dans certaines régions comme Sikasso, ce pourcentage atteint 80 % mais reste faible en termes de superficies allouées à ces dernières. Dans le Delta intérieur le nombre d’exploitations féminines est proportionnelle au nombre de superficie occupé par les femmes, ce qui correspond à 10 %. Dans la région de Koulikoro, les 28 % des superficies aménagées sont affectées aux femmes qui représentent 54 % des exploitants. Au pays Dogon, 37 % des exploitants sont les femmes, occupant 28 % des superficies aménagées. En résumé, le seuil d’accessibilité inscrit dans la Loi sur le foncier agricole est atteint en moyenne (au moins 15 % des terres aménagées). Enfin les annexes, les figures et les tableaux viennent éclairer le lecteur du présent rapport d’état de mise en en œuvre du PNIP.

1. Introduction Le Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP), élaboré grâce à l’appui technique et financier de la Coopération allemande, a été adopté le mercredi 21 mars 2012, par le Gouvernement du Mali. Le PNIP prévoit la mise en place de différents systèmes d’irrigation, notamment : (i) des systèmes de petits périmètres irrigués villageois et de submersion contrôlée le long des grands fleuves ; (ii) des aménagements de bas-fonds ; (iii) des aménagements de mares ; (iv) des ouvrages de rétention d’eau et (v) des aménagements d’oueds et des petits périmètres maraîchers. Le PNIP prévoit aussi des mesures d’accompagnement, notamment la réalisation de pistes rurales, de magasins de stockage, de périmètres fourragers pour les animaux ainsi que la réalisation d’étangs piscicoles pour mieux valoriser les aménagements hydro-agricoles. La mise en œuvre du PNIP doit permettre de clarifier les orientations et les approches sous- sectorielles de l’Irrigation de Proximité (IP) en servant de références aux interventions des différents acteurs du domaine. En outre, le PNIP devrait permettre de rationaliser l’investissement dans le domaine de l’IP et de relever certains défis, à savoir : l’abaissement du coût des infrastructures d’irrigation, la réduction de la dépendance de l’agriculture aux aléas climatiques, la disponibilité des ressources financières, l’amélioration de la conception et de la réalisation des systèmes IP, le renforcement des capacités des acteurs publics et privés du sous-secteur IP et l’amélioration de la coordination de toutes les actions de l’IP. L’aboutissement de l’approche du PNIP, dans toute sa plénitude, suppose que les partenaires techniques et financiers (PTF) inscrivent leurs interventions dans le cadre de « l’appui budgétaire » à long terme, permettant ainsi une planification, une programmation et une budgétisation commune de l’ensemble des interventions dans le domaine de l’Agriculture, particulièrement de l’IP. Lors d’une étude diagnostique réalisée par la KFW en 2014, plusieurs mécanismes de financement ont été inventoriés. L’analyse du contexte institutionnel lors de l’élaboration du PNIP a prouvé que les interventions dans le secteur agricole sont caractérisées par une « approche projet » ; ce qui constitue une contrainte, notamment par rapport à l’harmonisation et la cohérence des procédures d’intervention dans le sous-secteur de l’IP. À défaut, les PTF devront confirmer leur engagement dans l’approche PNIP, notamment l’insertion de leur intervention dans une planification régionale. Le besoin d’opérationnalisation des organes de suivi et de coordination du PNIP est indispensable pour une meilleure promotion de ce programme national, adopté en période de crise (mars 2012). Afin d’assurer une planification optimale et un suivi efficace des actions et des ressources affectées au sous-secteur de l’IP aussi bien pour l’État que pour les PTF, des organes d’orientation et de suivi et de coordination prévus dans le PNIP ont été institutionnalisés à travers l’arrêté interministériel N°2014-2181/MDR-MIS-MEF-MEEA-SG du 12 août 2014 fixant leurs organisations et leurs modalités de fonctionnement. La reprise du dialogue entre les PTF et l’État contribue à créer les conditions favorables pour une meilleure promotion de l’IP.

Pour une meilleure coordination du PNIP par la DNGR, le MDR a mis en place par décision N° 2014- 00000015 MDR-SG du 08 janvier 2015, la Cellule d’Appui pour la Coordination et la mise en œuvre du PNIP (CAC-PNIP) désormais appelée Secrétariat Technique Permanent du PNIP et assure le secrétariat du Comité National d’Orientation et de Suivi (CNOS). Le présent rapport résume l’état des lieux de l’IP au Mali sur la base des rapports régionaux validés par le Comité Technique Régional de Coordination (CTRC) et soumis au Secrétariat Technique Permanent du PNIP (STP-PNIP). Il donne un aperçu général des résultats globaux du PNIP couverts par les rapports précédents du CNOS (2012-2016) et les résultats de 2017. La deuxième session du CNOS a formulé des recommandations suivantes par rapport au processus comme suit :  Doter le PNIP des outils de gestion axée sur les résultats des trois Objectifs Spécifiques avec des indicateurs smart (mesures qualitatives des impacts) ;  Réaliser une étude complémentaire sur la mise en place d’un mécanisme conjoint de financement de l’IP (budgétisation nationale, contribution des bénéficiaires, des collectivités) en se basant sur les études existantes assortie d’un cadre de financement défini des parts pour (Etat, collectivités et PTF) ;  Rechercher le financement pour la convention cadre entre la DNA et DNGR sur toute la durée du PNIP ;  Adresser des requêtes de financement des organes du PNIP y compris le STP-PNIP aux partenaires de l’IP en attendant que le mécanisme de budgétisation nationale soit opérationnel. Le point d’exécution de ces recommandations est présenté en Annexe 2 – Etat de mise en œuvre des recommandations de la 2ème session du CNOS.

2. Rappel du cadre des politiques et stratégies de l’agriculture irriguée Les interventions dans le domaine de la maîtrise de l’eau au profit de l’agriculture reposent sur les orientations et axes stratégiques fixés par les documents de base sur les lesquels le PNIP s’appuie. Il s’agit de : a) la politique de l’eau adoptée en février 2006, elle a pour objet de contribuer au développement du pays, en apportant des solutions appropriées aux problèmes liés à l’eau, dans le respect d’une gestion durable des ressources en eau. Un des objectifs est de contribuer au développement des activités agro-sylvo-pastorales par leur sécurisation vis-à- vis des aléas climatiques, afin de prendre part à la lutte contre la pauvreté et à la réalisation de la sécurité alimentaire ; b) la Politique de Développement Agricole (PDA) : elle vise à garantir la souveraineté alimentaire et à faire du secteur Agricole le moteur de l'économie nationale en vue d'assurer le bien-être des populations. Comme objectifs généraux de la PDA, se trouvent : la souveraineté et la sécurité alimentaire du pays, la réduction de la pauvreté rurale, la modernisation de l'agriculture familiale et le développement de l'agro-industrie, la protection de l'environnement et la gestion durable des ressources naturelles, l'aménagement Agricole équilibré et cohérent du territoire ; c) la Politique Nationale de Protection de l’Environnement (PNPE) : elle statue sur les mesures réglementaires et les conduites à tenir en matière d’études d’impacts, de correction ou d’atténuation des impacts environnementaux dans la conception et dans l’exécution des projets d’aménagements hydro agricoles ; d) la Loi d’Orientation Agricole (LOA) adoptée en 2006 : elle est l’outil d’orientation et de fédération de l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires touchant le secteur de l’Agriculture. Elle assigne à l’État la tâche d’élaboration et de la mise en œuvre de la politique nationale de maîtrise de l’eau agricole avec comme principes : (i) la responsabilisation des acteurs ; (ii) l’appropriation du processus d’identification, de mise en place et de gestion des investissements par les bénéficiaires et (iii) la gestion durable et optimale des aménagements ; e) le Cadre stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable du Mali (CREDD) : adopté en avril 2016, il est le nouveau cadre de référence pour la conception, la mise en œuvre et le suivi des différentes politiques et stratégies de développement tant au niveau national que sectoriel. Son objectif global est de promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé. Il se fond sur les potentialités et les capacités de résilience en vue d’atteindre les objectifs de développement durables (ODD à l’horizon 2030) ; f) le Code de l’eau, adopté en 2002 : il définit les principes directeurs d’utilisation, de conservation, de protection et de gestion des ressources en eau. Il stipule que l’eau est considérée comme un bien relevant du domaine public et que son usage s’exerce dans le respect de l’intérêt public et de la solidarité entre les usagers. L’obligation d’une mise en valeur rationnelle et optimale des ressources en eau par les propriétaires et les exploitants agricoles, est un des principes directeurs du code de l’eau. Il en est de même pour la mise en place d’organes consultatifs de gestion des ressources en

eau auprès de l’administration chargée de l’eau et des collectivités territoriales (conseil national de l’eau, conseils régionaux et locaux de l’eau et comités de bassins ou de sous- bassins) ; g) la Stratégie Nationale de Développement de l’Irrigation (SNDI) adoptée en 1999, dont les principes directeurs ont été jugés encore pertinents lors de sa relecture en 2007. Cette stratégie repose sur les éléments suivants : - la définition d’une politique d’investissement ; - la garantie d’une gestion optimale et durable des aménagements ; - l’intensification et la diversification de la culture irriguée ; - la redéfinition du rôle des intervenants dans le sous-secteur de l’irrigation ; - l’appropriation du processus d’identification, de mise en place et de gestion des investissements par les bénéficiaires. h) le Plan d’Action de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE) : élaboré en réponse aux pressions croissantes qui subissent les ressources en eau du Mali, le PAGIRE a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre d’un processus de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) en vue de promouvoir le développement économique et social et la préservation des écosystèmes ; i) le Plan National d’Investissement pour le Secteur Agricole (PNISA) : il est le plan d’action de la PDA visant à la modernisation du monde Agricole par la mobilisation massive d’investissements dans les domaines fondamentaux de production dont les infrastructures hydro-Agricoles. La distinction y est faite entre l’irrigation à grande échelle (grand aménagement au niveau des offices et des projets structurants) et l’irrigation de proximité (petites et micro- réalisations destinées principalement au renforcement de la résilience des populations et de la promotion d’exploitations agricoles familiales) dans les autres zones du pays. Le PNISA vise à faire du secteur rural le moteur de l’économie nationale, assurant la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations urbaines et rurales en générant des emplois et des revenus significatifs dans une logique de développement durable. Le PNISA s’articule autour des axes stratégiques suivants : (i) le renforcement des capacités des acteurs (organisations publiques, privées et de la société civile intervenant dans les activités du développement agricole, en attachant une importance toute particulière au suivi et à l’évaluation) ; (ii) les investissements, surtout dans les régimes fonciers les plus sécurisés, gestion des ressources naturelles et systèmes d’irrigation et de gestion de l’eau ; (iii) les mesures visant à promouvoir la production et la compétitivité des filières agro-sylvo- pastorales et halieutiques; (iv) la formation et la recherche en appui aux systèmes de production; (v) une meilleure protection sociale pour répondre au problème d’insécurité alimentaire et nutritionnelle conjoncturelle. j) la loi sur le foncier Agricole : La LFA définie l’espace agricole, la politique foncière, la sécurisation foncière, les droits fonciers et le terroir d’attache des éleveurs. Elle fixe le régime foncier agricole des terres agricoles, détermine les modes d’accès des terres agricoles et traite de la sécurisation des droits fonciers agricoles, des organes de gestion du foncier agricole et du contentieux du foncier agricole. 6

Les innovations qu’apportera la LFA est la forte implication des principaux acteurs locaux dans la gestion du foncier rural, et un changement notoire en cas de litige foncier notamment la réquisition préalable de l’avis des commissions foncières (Cofos). Elle accorde au moins 15% des aménagements fonciers de l’Etat ou des collectivités aux associations des femmes et des jeunes de la localité concernée. Elle a reconnu les droits réels (droits coutumiers) sur les terres agricoles et prévoit la création d’un observatoire National sur le foncier agricole. Un plan d’action couvrant la période 2017 -2021 de mise en œuvre de la Loi sur le foncier agricole élaboré par le SP/LOA à travers le Ministère de l’Agriculture a contribué à la mise en œuvre de cette loi. De nos jours, le SP/LOA mène une campagne de formation des acteurs pour mieux les outiller dans le cadre de la mise en œuvre de la LFA. Plusieurs Cofos sont mis en place. k) la politique Nationale de Maitrise de l’Eau Agricole (PNMEA) : La maîtrise de l’eau pour l’agriculture dans le temps et dans l’espace, constitue un élément essentiel pour le développement durable de l’agriculture au Mali. La Loi d’Orientation Agricole (LOA), dans son article 85, a prévu que : « L'Etat élabore en partenariat avec les Collectivités Territoriales et la profession Agricole le schéma directeur d'aménagement des ressources en eau et la politique nationale de maîtrise de l'eau Agricole ». Il est donc indispensable, en particulier dans le contexte du changement climatique, d’améliorer de manière durable la maîtrise de l’eau pour l’agriculture et donc de définir la politique nationale du Mali dans ce domaine. La vision de la Politique Nationale de Maîtrise de l’Eau Agricole est :« Mobiliser, exploiter et valoriser de manière optimale, équitable et durable, les ressources en eau disponibles pour les différents usages Agricoles pour contribuer au développement d’une Agriculture moderne, diversifiée et résiliente aux aléas climatiques ». Les ateliers de validation au niveau régional et national se sont tenus sous la coupe de la DNGR. La soumission de la politique au gouvernement sera réalisée courant 2018 par le Ministère de l’Agriculture. l) le décret portant sur le transfert de compétences aux CT et les décisions de transfert y afférentes. Ce décret fixe le détail des compétences transférées de l'Etat aux collectivités Communes, Cercles, Régions et District en matière d'agriculture, d'aménagement et d'équipements ruraux de la protection des végétaux. L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger est une opportunité pour la dynamisation du processus de décentralisation. En effet, l’Accord propose un plus grand partage des missions et des responsabilités entre l’Etat et les CT, en mettant l’accent sur les régions. Il propose également un transfert beaucoup plus large des ressources humaines et financières. A travers ces textes et du plan de transfert, L’Etat s’est engagé aussi à transférer aux Collectivités territoriales les services déconcentrés relevant de leurs domaines de compétence afin d’assurer une autopromotion des CT et surtout d’assurer par elles toute la responsabilité en matière de gestion et d’entretien des infrastructures, équipements et ressources transférés.

3. Développement dans le sous-secteur de l’IP Suite aux constats issus du deuxième Comité National d’Orientation et Suivi (CNOS) du PNIP relatifs d’une part, au retard du rythme de réalisation des aménagements, (spécifiquement dans les régions de Koulikoro, de Gao, de Ménaka et de Kidal entre 2012 à 2016 et d’autre part, au besoin d’opérationnalisation et d’autonomisation des organes du PNIP et du Secrétariat Technique Permanent du PNIP, des initiatives dans le sous-secteur de l’irrigation de proximité sont en cours de la mise en œuvre ou en préparation. En termes d’extension ou d’appui aux initiatives en cours : Concernant les projets d’appui au PNIP, ont démarré ou sont en préparation les suivants :  IPRO-IRRIGAR II cofinancé à hauteur de (7 215 527 000 F CFA) par la Coopération Allemande et le Mali. Il couvre les régions de Koulikoro et Sikasso, en contribuant à une augmentation des superficies exploitables à hauteur de 755 ha entre 2017 et 2019. Ce financement renforcera l’initiative IRRIGAR I, cofinancé par l’Allemagne et l’Union Européenne. Aussi, il améliora la commercialisation des produits par la réalisation de 34 km de pistes d’accès aux zones de production et de 11 magasins de stockage.  IPRO-REAGIR-II cofinancé par la Coopération Allemande à hauteur de 16 070 946 500 F CFA. Il couvre la région du Delta intérieur (Mopti et Tombouctou) en contribuant au renforcement et au développement des projets IPRO en cours par une superficie exploitable additionnelle de 4 880 ha en maitrise totale et de 50 mares de 2018 à 2021.  VAFPIM : Financé par la Coopération Espagnole à hauteur de 421 019 890 F CFA en cours de démarrage dans la région de Kayes. Il renforcera les acquis des phases antérieures du PASNDI et contribuera à la réduction de la migration des jeunes par la création d’emplois.  PRO-KAYES : Il est financé par la Coopération Allemande à travers le BMZ pour un montant de 1 967 871 000 F CFA. Le projet couvre les sept (07) Cercles de la région de Kayes. Il a pour objectif de créer d’emploi au profit des jeunes afin de réduire l’immigration dans la région de Kayes. En termes de résultats attendus, le projet vise à créer 280 emplois, dont 40% femmes dans la CVA poisson, et 260 emplois, dont 30% femmes dans la CVA maraîchage. Dans ces deux CVA, 100 micro-entreprises seront également créés par des jeunes.  PARIIS : Projet d’Appui Régional à l’Initiative d’Irrigation au Sahel est issu de la déclaration de Dakar, adoptée par six pays du sahel le 31 octobre 2013. Sa Composante Mali contribuera à l’atteinte des objectifs régionaux de la déclaration de Dakar. Il couvre la période de juin 2018 à mars 2024 et permettra au Mali de contribuer à l’expansion d’une agriculture irriguée et productive à travers la réalisation d’aménagement hydro-agricoles par l’établissement des modèles pertinents tenant compte des pratiques en cours et des leçons apprises. En résumé, 1 060 ha seront revitalisés et 1 970 ha seront nouvellement aménagés, soit au total 3 030 ha. Les études porteront sur 55 sites avec une superficie potentielle de 19 791 ha.  IPRO-Gao et Ménaka : Financé à hauteur de 18 091 millions EU soit 11 867 153 000 F CFA, dont 448 460 000 F CFA de contrepartie de l’état. Le démarrage du projet est prévu en octobre 2018 pour une durée de 3 ans. Les objectifs visent à contribuer au processus de la 8

paix dans les deux régions par la réalisation d’AHA et des infrastructures d’élevage. Le processus de recrutement du consultant chargé de la mise en œuvre est en cours de finalisation. Concernant les projets en cours de préparation, sont annoncés les suivants :  PAPR2C3 : La 2ème phase du PNPBBF en cours de reformulation est un Projet d’Aménagement de Proximité pour le Renforcement de la Résiliences des Communautés face aux Changements climatiques (PAPR2C3) avec une durée de 5 ans. Il sera exécuté dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Conformément aux orientations du Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP), le PAPR2C3 a comme objectif global de permettre à la population rurale des communes bénéficiaires du projet d’utiliser le potentiel économique de l’Irrigation de Proximité (IP) pour une augmentation des revenus par une agriculture productive et durable.  PDAZAM : Financé par la Banque Mondiale et en cours de préparation au niveau de l’ATI. La zone du projet couvrira les communes choisies dans les 12 cercles sélectionnés des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti. La Composante 2 concerne les infrastructures de production au niveau communautaire à hauteur de 17.0 millions de dollars US. Malgré un intérêt et un engouement croissant des PTF constaté par la préparation, le financement et la mise en œuvre de projets ci-dessus, la situation sécuritaire au Nord et au Centre du Mali n’a pas été favorable à un plein épanouissement des activités IP. Cette situation s’est caractérise par des difficultés d’intervention dans la région de Mopti et dans la majeure partie des régions du Nord. En termes de l’opérationnalisation des organes du PNIP : Pendant l’année 2017, plusieurs réunions et missions ont été tenues entre la DNGR et les différents PTF actifs dans le sous-secteur de l’IP. Il s’agit des rencontres du GTEAR, du SGTI, du comité de suivi conjoint et des missions conjointes de terrain. Lors de ces rencontres et séances de travail, un plan de travail a été partagé avec les acteurs. Les questions stratégiques dont entre autres le financement de l’IRRIGATION, les organes du PNIP, le dispositif de suivi-évaluation du PNIP, l’évaluation mi-parcours du PNIP, le mécanisme de financement commun, la mise en valeur optimale des AHA etc. ont été débattus et des orientations ont été données. Ceci a permis l’opérationnalisation du STP et la mise à disposition d’un assistant technique, financée par la Coopération Allemande pour la période allant à décembre 2019 en complément de la première phase de juin 2016 à mars 2017. En plus, il est important de noter que l’Etat a souscrit sur la base des contrats de financement de IPRO-GAO et Ménaka et celui de Delta intérieur, signés le 20 juin 2018, à une contrepartie de 1,5 milliards de FCFA de 2018 à 202. De ce financement, une partie servira d’assurer la tenue et la durabilité des organes du PNIP. La mobilisation de fonds est vivement attendue. Au regard de la multiplicité des intervenants du sous-secteur, le besoin de coordination, de suivi et d’animation des organes du PNIP savère indispensable d’où la nécessité impérieuse de la poursuite de l’appui au STP-PNIP auprès de la DNGR.

Figure 1 – Situation des demandes et réalisation par région

4. État de mise en œuvre du PNIP Ce chapitre porte sur un aperçu des acquis capitalisés dans le précédent rapport et sur l’état de mise en œuvre du PNIP au titre de 2017 (janvier 2017 à avril 2018) sur la base des rapports CTRC validés et mis à jour. Ce chapitre présente d’abord la situation des demandes, vu que ces demandes sont un des fondements de l’approche PNIP et constituent le critère fondamental pour toutes les interventions dans le cadre du PNIP. Ensuite dans la deuxième partie, le répertoire des intervenants dans l’IP par région et une analyse des tendances qu’on peut observer par région est présenté. La troisième partie présente le financement du PNIP. La quatrième partie donne le détail des résultats par objectif spécifique du PNIP.

4.1. Situation des demandes Le PNIP repose sur le principe fondamental que tout aménagement doit être une réponse à une demande motivée des populations bénéficiaires. Son succès par rapport aux aménagements clé à main n’est plus à démontrer. Afin de permettre un démarrage rapide du PNIP, le Programme d’Aménagement Prioritaire (PAP) a été conçu afin de guider les acteurs IP dans leur choix de sites à aménager. Toutes les demandes en attente en fin 2008 auprès de la DNGR, des DRGR, de la DNA, des DRA, des chambres d’agriculture ont été collectées. Les identifications des sites ayant fait l’objet de demandes ont été réalisées par les DRGR et les autres acteurs afin de constituer la base de données PAP, composée de 468 demandes. C’est le programme PAP avec l’inventaire du potentiel par région qui constituent la base de la formulation des objectifs du PNIP (voir la carte dans l’Annexe 1 – Résumé des caractéristiques régionales ). La situation des sites PAP est présentée dans le tableau suivant : Tableau 1 – Situation des sites PAP 2016 2017 Région Total PAP Réalisé Programmé Réalisé Reste PAP Programmé identifié pour 2017 identifié pour 2018 Kayes 49 5 13 5 39 8 Koulikoro 36 8 - - 28 - Sikasso 60 18 6 4 38 2 Ségou 32 7 9 - 25 9 Mopti 77 71 - - 6 - Tombouctou 138 121 17 - 17 17 Gao 56 0 0 0 56 0 Kidal 20 0 20 0 20 0 Ménaka ------Taoudéni ------Total 468 230 65 9 229 36

On constate que seulement dans les régions de Kayes et Sikasso, les sites PAP ont bénéficié de la réalisation en 2017. Dans les autres régions, les réalisations ont été plutôt orienté vers les 11

demandes reçues lors de la mise en œuvre du PNIP (c.-à-d. après 2012 et la formulation du programme PAP). Néanmoins, le PAP a servi pour donner des orientations régionales lors de la formulation du PNIP et pour fournir aux partenaires une base de données directement exploitable après le démarrage d’un programme ou projet. La réception des demandes a continué pendant la mise en œuvre du PNIP. La situation actuelle est présentée dans le tableau ci-dessous. Tableau 2 – La situation actualisée des demandes reçues au niveau des DRGR Micro- Bas Autres Demandes Nombre AHA Region PIV PM OSC Piste Magasins Autres barrage fond demandes AHA réalisés Kayes 73 112 23 2 2 208 253 Koulikoro 379 4 1 4 123 166 289 388 146 Sikasso 212 60 9 7 2 36 38 288 185 Ségou 29 33 5 433 1 0 501 127 Mopti 46 18 6 6 73 8 81 76 359 Tombuctou 93 93 206 Taoudenni Gao 1 13 22 9 45 0 Ménaka Kidal 20 16 4 10 4 4 50 8 Total général 759 114 130 590 56 200 174 40 414 1649 1284 Par rapport à la situation des demandes lors de la deuxième session de CNOS en 2016, on constate une augmentation au niveau des régions où il y a une forte présence des partenaires et projets qui financent la réalisation des AHA, notamment dans les régions de Koulikoro et Ségou.

Figure 2 – Evolution des demandes (AHA et infrastructures complémentaires) En total, le nombre des demandes a augmenté de 630 (tout type de demande confondu), soit une augmentation de 44% par rapport à 2016. Ces tendances montrent que les communautés se

mobilisent surtout pour formuler les demandes quand les perspectives de réalisation sont réelles (existence de projets IP). En plus, ceci indique également que les besoins d’aménagement sont toujours croissants, et dépassent l’objectif du PNIP, qui est de 1 224 demandes pour la période 2012- 2017, soit 135 % des prévisions d’aménagement.

4.2. Répertoire des intervenants IP par région Le Tableau 3 ci-dessous récapitule les projets, programmes et ONG majeurs, qui contribuent à l’Irrigation de Proximité ainsi que le nombre des actifs créés en hectare par région y compris la situation des acteurs entrants et sortants par région. Tableau 3 – Acteurs actifs dans l'IP

ADRS (PDRIK et PADDY), PASNDI, PAPAM, PASSIP/CFAP, P2RS, PRO-Kayes et Kayes ASNaCC, Projet Mali 11 10 298 Enda Mali VAFPIM femmes, AOPP, WHH, Croix rouge, ACF, PRO-Kayes, VAFPIM

IPRO-IRRIGAR, IPRO REAGIR-Koulikoro et Ouéléssébougou, PASSIP- IRRIGAR & REAGIR-,, IESA2, Koulikoro PAPAM /CRA, PDI-BS, 16 63 1975 PARIIS, PRAPS PCDA, Caritas/Mali, World Vision Mali, BØRNEfonden, PreSAN KL, P2RS, PARIIS,PAM, PRIA

IPRO/IRRIGAR, FTFPIP, PACEPEP, PRODEFA, PAPAM, PNPBBF, BSI, PAFA, ASNaCC, MALI FEMMES, PNH/USAID, Mali- PRESA-DCI, PASSIP, Lux « Miniankala Sikasso 17 69 2 694 Femmes, Dev, PRAPS, PCA-GIRE, Kafo » PRAPS ONG et Collectivités : (PDSU) (Communes, Conseil de Cercle, Conseil Régional) et inter collectivités.

Projets actifs en 2017 dans la Évolution de la présence des construction et/ou projets majeurs Projets et ONG majeurs réhabilitation des AHA Régions présents dans la région Nombre Nombre Superficie Acteurs Nouveaux de de AHA réalisée sortants en acteurs en projets réalisé (ha) 2017 2017 PDI – BS, PASSIP, PACEPEP, PAPAM, RESILIENCE FOOD FOR WORK, PADER – TKT, PROJET DE RESILIENECE ET DE RELANCE ECONOMIQUE Ségou 9 19 20 PVM PARIIS PRRE DE CARE MALI, P2RS, PARIIS, TROISIEME PROGRAMME INDICATIF MALI_LUXEMBOURG (PIC III)

IPRO-REAGIR Mopti, PMN / IPRODI, PDI-BS, PADIN II, PDD-DIN, PAM/RESILIENCE, IESA-2, Mopti PASSIP-REAGIR, AGAKHAN, 23 99 3 011 GRADP/CISV PAPAM, PACY, GASS-Mali, YAG-TU, APH, NEF/PASARC, PACEPEP,NEF/DFC FAO

PMN- IPRODI, PIDRN, ADAZ, FCD –Mali-Canada, OMVF, SEWOH-résilience, CT-DL, PACR, PACCEM , PIDRN ; ADERE -NORD, 20 CARE Mali, ADN, IPRO-REAGIR Tombouctou 18 2 358 ACF-Espagne PADR/PDHK, GIZ, PAM, II PADL-T, PAM INTERNATIONAL, PAT,PADEPECHE Mopti GIZ Mali-Nord, PACTEA II, OMVF, PDAIS

PAPIV, PIDRN, PRODECA, PADENEM, LIPTAKO- IPRO-Gao, GOURMA, IPRO-Gao, ACAS- PRO-GAO Gao ENDA, ACF, CICR, GREFFA- 12 14 0 Programme AEN, OXFAM –GB, FAO, Piste pour la PAM, Programme Piste paix pour la paix, IPRO-Gao

PIDRK, ADN, PADDECK, DDRK, Antenne ADERE Kidal 1 3 3 NORD, CICR, MUNISMA / AFORD , BARKANE

Ménaka IPRO-Ménaka 1 0 0 IPRO-Ménaka

Financement à rechercher Taoudénit 0 0 0 (nouvelle région) Il ressort de l’analyse que la cinquantaine de partenaires majeurs ne sont pas tous actifs dans le domaine de la construction ou / et de la réhabilitation des AHA. Certains partenaires non-identifiés dans la base de données des intervenants des DRGR ont contribué à la réalisation d’AHA. Par exemple, à Kayes, 17 partenaires ont réalisé 10 aménagements. Sur les 17, 10 ont réalisé chacun 1 AHA. Certains partenaires majeurs dans cette région, tels que PDRIK, et le PASSIP n’ont pas réalisé d’AHA en 2017 ou n’ont pas cette vocation (cas du PASSIP). Cependant, ils contribuent aux autres domaines connexes (comme le renforcement des capacités des acteurs et la valorisation des produits issus de l’IP). Au total, 28 projets ou initiatives majeures en cours de la mise en œuvre ou au démarrage contribuent à hauteur de 168 450 Milliards de F CFA. Leur période d’activité se situe entre 2012 à 2021.

Tableau 4 – Financement des projets IP 2012- 2017 sur la base de la 18ième revue de la CPS – d’avril 2018

Budget total Source de financement N° Intitulé des Projets, Programmes et ONG Durée Périodes Zone d’Intervention (PTF) (Millions FCFA)

Irrigation de Proximité Renforcement de Koulikoro, Banamba, 1 l’Agriculture Irriguée (IPRO-REAGIR) Canada et BMZ 5 ans 2015-2019 6 175 Ouélessébougou et Dioïla Composante Koulikoro.

Projet d'Irrigation de Proximité-Initiative de Renforcement de la résilience par Sikasso et Kati nord et 2 l'Irrigation et la Gestion Appropriée des UE et BMZ 3 ans 2014-2017 20 700 Kolokani Ressources (IPRO-IRRIGAR) Composante Koulikoro et Sikasso.

Projet d'Irrigation de Proximité-Initiative de Renforcement de la résilience par 3 l'Irrigation et la Gestion Appropriée des BMZ 3 ans 2017-2019 7 215 Kati nord et Kolokani Ressources (IPRO-IRRIGAR II) Composante Koulikoro et Sikasso.

Irrigation de Proximité Renforcement de 4 l’Agriculture Irriguée (IPRO-REAGIR) Canada et BMZ 5 ans 2015-2019 3 490 Pays Dogon Composante Pays Dogon.

5 IPRO-Gao et Ménaka BMZ-KfW 4 ans 2018-2021 11 867 Gao et Ménaka

Budget total Source de financement N° Intitulé des Projets, Programmes et ONG Durée Périodes Zone d’Intervention (PTF) (Millions FCFA)

6 FTFPIP BMZ-USAID 3 ans 2017-2019 1 416 Yorosso et Koutiala

Programme national des petits barrages et 7 GRM/Japon 14 ans 2006-2018 1 396 Toutes Les régions basfonds (PNPBBF)

Programme de Développement de FAD/BADEA/ BIDC/BID l'Irrigation dans le bassin du Bani et à 8 /FKDEA/FSD/OFID/EXIM 11 ans 2010-2020 106 Bla, Djenné et Sélingue Sélingué (PDI-BS) BANK/BOAD/ GRM

Projet d'Appui à la Productivité Agricole au Kayes, Koulikoro,Sikasso, 9 Mali (PAPAM) BM/FEM/FIDA 8 ans 2011-2018 5 211 Ségou et Mopti

Programme d'Appui à la croissance Danemark / 10 économique et promotion de l'emploi par 5 ans 2014-2018 2 797 Sikasso, Ségou et Mopti GRM le secteur privé (PACEPEP)

Projet de Renforcement de la Sécurité 11 Alimentaire et Nutritionnelle de la Région BAD/GRM 5 ans 2015-2019 368 Koulikoro de Koulikoro (PRESAN-KL)

Budget total Source de financement N° Intitulé des Projets, Programmes et ONG Durée Périodes Zone d’Intervention (PTF) (Millions FCFA)

Projet d'Appui au Développement de la Belgique / Tous les cercles de la 12 8 ans 2011-2018 5 528 Filière Aquacole dans la région de Sikasso GRM région de Sikasso (PRODEFA)

Projet d'Appui à la Kayes, Yélimané, 13 Stratégie Nationale de Développement de Espagne 5 ans 2014-2018 1 442 Bafoulabe, Kenieba, Kita l'Irrigation (PASNDI) Phase III

Projet de Renforcement de la Résilience Tombouctou, Gao, Kidal et 14 contre l'Insécurité Alimentaire au Mali BID/GRM 6 ans 2014-2019 2 500 Mopti (PRIA-Mali)

Banamba, Koulikoro, Projet d'Appui au Sous-Secteur de 15 U E/Canada/BMZ 5 ans 2015-2019 12 088 Dioila, Kati (sud), Pays l’Irrigation de Proximité (PASSIP) dogon et Youwarou

Projet d'appui à l'irrigation de proximité 16 dans le delta intérieur du Niger (IPRODI) / BMZ/Canada 4 ans 2015-2018 12 593 Tombouctou et Mopti Programme Mali-Nord

17 Projet Aménagement Hydro Agricole GRM 4 ans 2015-2018 10 000 Sikasso 18

Budget total Source de financement N° Intitulé des Projets, Programmes et ONG Durée Périodes Zone d’Intervention (PTF) (Millions FCFA)

Région de Sikasso (PRAHA)

Projet d'Appui au 18 Développement Durable de Yélimané GRM 7 ans 2016-2020 125 Yélémané (PADDY II) ADRS

Projet de Développement Rural Intégré du 19 District de Kita et de ses environs, phase 2 BID/GRM 7 ans 2013-2019 12 000 Kita (PDRIK II) ADRS

PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DU 20 GRM 7 ans 2016-2020 675 Kita KAARTA/SEFETO (PDRK/S)

PROJET DE RENFORCEMENT DE RESILIENCE 21 BAD/GRM 5 ans 2015-2019 6 300 Nioro, Diéma AU (P2RS)

Région de Koulikoro Projet d'Appui Régional à (Koulikoro et cercle de 22 BM/GRM 7 ans 2018-2024 14 200 l'Initiative pour l'Irrigation au Sahel (PARIIS) Dioïla) et la région de Ségou (Ségou et Baraouli) 19

Budget total Source de financement N° Intitulé des Projets, Programmes et ONG Durée Périodes Zone d’Intervention (PTF) (Millions FCFA)

Programme d'Appui aux Filières Agro- 23 Coop Suisse 4 ans 2016-2019 9 000 Tous les 7 cercles Sikasso Pastorales de la Région de Sikasso (PAFA)

Djenné, Bankass, Mopti et 24 PADIN II Ambassade Pays Bas 6 ans 2013-2018 7 800 Ténenkou

Projet de Développement de la productivité Kayes, Koulikoro, Mopti, 25 et de la Diversification Agricole dans les BM 6 ans 2018-2023 9 562 Ségou zones semi arides du Mali (PDAZAM)

Tous les cercles de la 26 NEF/PASARC Ambassade des Pays-Bas 6 ans 2012-2017 2 000 région de Mopti sauf Koro et Ténenkou

27 VAFPIM Coopération Espagnole 3 ans 2018-2020 500 Kayes

Projet de Développement 28 Intégré et de Résilience Climatique dans les Ambassade Pays Bas 3 ans 2018-2020 1 396 Mopti plaines du Delta 2 (PDIR-PD2)

Total 28 168 450

4.3. Financement du PNIP Le sous -secteur doit être doté de moyens financiers tant par l’État que par les PTF pour l’atteinte des résultats prévus dans le cadre du PNIP en matière d’aménagement, de leur mise en valeur et de la valorisation des produits issus de l’IP. Selon la prévision du PNIP, 80 % des financements devraient parvenir des PTF, 16 % de l’État et 4 % des bénéficiaires. Le cumul de financement des projets en cours dans le cadre du PNIP est de 168 ,450 Milliard de FCFA. L’aperçu global de ces projets est présenté dans l’Annexe 3 – Financement du PNIP. Ce financement est pris en charge par l’État, les PTF et les bénéficiaires. La nature des financements se présente sous trois formes /  Les apports financiers extérieurs (sous forme de Prêt) ;  Les apports financiers extérieurs (sous forme de don ou subvention) ;  Budget national y compris la participation des bénéficiaires des projets. Dans le cadre de l’irrigation de proximité, la tendance des financements se présente comme suit : Tableau 5 – Répartition du financement du PNIP entre l'Etat et ses partenaires Source de Financement Montant Taux (%) Prévision PNIP (millions de F (%) CFA) Budget National 17 892 11 Prêt 36 657 22 Financement Extérieur avec les prêts 150 559 89 Budget National et Prêt 54 549 32 20 Financement Extérieur sans les Prêts 113 902 68 80 Total des financement IP 168 451 100 100

Figure 3 – Répartition du financement du PNIP entre l'État et ses partenaires

La part du financement de l’État y compris les prêts qu’il a contractés correspondent à 32 % du financement global acquis, contre 68 % de financement extérieur sans les prêts. Nous constatons alors un effort croissant de l’État par rapport à la situation de 2016, grâce au financement national qui est passé de 5 % à 11 %, et les prêts pour le financement de la plupart des nouveaux projets de l’ordre de 22%. Malgré ces efforts, nous notons que le financement est en deçà des prévisions. Pour y faire face, ces efforts doivent être renforcés tant par l’État, les PTF et les Privés au regard des multiples demandes non satisfaites. La situation détaillée du financement du PNIP est présenté dans l’Annexe 3 – Financement du PNIP. Le financement disponible et sa répartition entre les différentes régions est un élément clé pour la formulation du plan d’actions des prochaines années.

4.4. Résultats obtenus au titre de la campagne 2017 – 2018

4.4.1. OS1 - « Réaliser des AHA fonctionnels en réponse à des demandes motivées des populations cibles » Les résultats du PNIP relatifs au OS1 sont constitués des résultats des interventions dans le domaine des aménagements et récapitulés par région dans le tableau ci-dessous. Tableau 6 – Réalisation du PNIP Prévu pour Régions 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Total (ha) la période (2012-17)

Kayes 1 304 933 298 2 535 2 038

Koulikoro 32 102 205 410 209 1 975 2 933 8 744

Sikasso 3 023 200 230 1 641 2 694 7 788 8 012

Ségou 1 245 4 025 5 916 103 20 11 309 24 899

Mopti 600 226 589 1 291 1 479 3 011 7 196 3 383

Tombouctou 4 188 972 1 616 4 837 2 358 13 971 7 749

Gao 3 661

Kidal 4 5 3 12 2 714

Total pays (ha) 10 396 4 553 7 917 5 994 6 525 10 359 45 743 61 200

Prévision PNIP 7 200 8 400 9 600 10 800 12 000 13 200 61 200 national (ha)

En fin 2017, ces réalisations sont de 10 359 ha sur une prévision de 13 200 ha, soit un taux de 78,5 % des prévisions du PNIP. Ce résultat est jugé satisfaisant et démontre la constance de certains PTF et de l’État relatif à la promotion de l’IP, qui contribue à la sécurisation de la production agricole et au renforcement de la résilience des populations vulnérables face aux effets du changement climatique. Au total, 45 743 ha ont été réalisés au titre de la période 2012 à décembre 2017 sur une prévision PNIP de 61 200 ha, soit un taux de 74,7 % de réalisation. La contribution du PNIP au Programme Gouvernemental d’Aménagement (PGA 2014-2018 de 100 000 ha) est de 30 795 ha sur une prévision de 17 607 ha pour toute la période du PGA. Ce résultat correspond à 44 % des réalisations du PGA au titre de (2014-2017) contre une prévision de 17,6% de 69 972 ha. Ce résultat prouve à suffisance la pertinence de l’IP comme solution appropriée au contexte du changement climatique.

Figure 4 – Prévision et réalisation cumulées du PNIP

Nous observons qu’en 2012, le PNIP avait commencé avec un rythme supérieur de réalisation que prévue (10.396 ha réalisé contre 7.200 ha prévu). Dans les années suivantes, ce rythme a baissé en dessous des prévisions annuelles du PNIP, principalement dû aux évènements du conflit dans le pays. Il faut rappeler que les prévisions du PNIP suivent une progression de +1200 ha par an. Selon ce schéma, on prévoit alors le maximum de réalisation en 2021 qui serait de 18.000 ha. Cette planification est basée sur la supposition qu’au fur et à mesure de la mise en œuvre du PNIP, le nombre des partenaires et le financement disponible pour le PNIP augmentera. Pour la période 2013 à 2016, nous constatons que ce rythme progressif n’a pas été maintenu.

Figure 5 – Tendances au niveau des réalisations annuelles du PNIP

L’écart entre la réalisation et la prévision était en terme absolu le plus grand en 2016, soit 5.475 ha de moins ( -45 %). Pour l’année 2017, nous constatons que les réalisations on atteint le niveau de 2012, soit supérieur au 10.000 ha. L’écart entre réalisation et prévision a donc diminué de -45% à - 22%. Au niveau des régions, nous constatons beaucoup de variations. Ceux-ci sont dûs principalement à la présence des partenaires et dans certaines régions, cette présence est liée à la situation sécuritaire. Tableau 7 – Analyse des écarts entre réalisation et prévisions par région Total PNIP Prévu pour Part de Écart Écart réalisé la période prévision prévision pour prévision en Régions jusqu'à 2017 2012-2017 par région la période % par région (ha) (ha) (%) 2012-2017

Kayes 2535 2038 3% 497 24%

Koulikoro 2933 8744 14% -5811 -66%

Sikasso 7788 8012 13% -224 -3% Ségou 11309 24899 41% -13590 -55% Mopti 7196 3383 6% 3813 113%

Tombouctou 13971 7749 13% 6222 80% Gao 3661 6% -3661 -100%

Kidal 12 2714 4% -2702 -100%

Total pays (ha) 45743 61200 100% -15457 -25%

Les régions de Kayes, Mopti et Tombouctou ont réalisé des AHA avec une superficie cumulative qui dépasse les prévisions. Les dépassements dans les régions de Tombouctou et Mopti sont en grande partie dû à la présence des projets IPRO (IPRODI dans le Delta Intérieur du Niger (DIN), et IPRO REAGIR sur le plateau Dogon) et le grand potentiel d’aménagements des PIV’s et mares dans le DIN qui s’étale entre les deux régions. Pourtant, malgré ce grand potentiel dans le DIN, le PNIP a prévu seulement 6% des réalisations à (Mopti) et 13% des réalisations à (Tombouctou). Cependant, au niveau des régions de Koulikoro, Ségou, Gao et Kidal, les réalisations sont bien inférieures à celles qui étaient prévues dans le PNIP. Ceci s’explique par la situation d’insécurité dans les régions de Gao et Kidal, qui ne favorise pas la mise en œuvre des projets. Seulement une timide réalisation de 12 ha a été obtenue dans la région de Kidal. En ce qui concerne la région de Ségou, l’écart est de -55%, cependant, il faut noter que lors de la conception du PNIP un grand accent a été mis sur la région de Ségou au regard de son immense potentiel, soit 41% des prévisions de réalisations du PNIP. Au niveau de la région de Koulikoro, nous constatons un retard par rapport aux prévisions, soit -66% des prévisions réalisées. Cette tendance sera corrigée par la présence des projets de taille comme IPRO IRRIGAR et IPRO REAGIR dans la région de Koulikoro.

Tableau 8 – Superficies aménagées : campagne 2017- 2018 par région et système d’irrigation / type d’AHA RESULTATS OBTENUS EN TERMES DE SUPERFICIES AMENAGEES (HA) DESIGNATIONS REGIONS MAITRISE TOTALE BAS- PERIMETRE TOTALE IP FONDS MARAICHER AP (<100) KAYES 15 283 15 298 KOULIKORO 411 1 564 411 1 975 SIKASSO 93 2 601 93 2 694 SEGOU 20 - 20 1 367 MOPTI 1 374 1 637 107 3 011 TOMBOUCTOU 855 1 503 340 2 358 KIDAL 3 - 3 3 TOTAL PAYS 2 771 7 588 989 10 359

Les aménagements de proximité de l’ordre de 10 359 ha, dont 2 771 ha en maîtrise totale de l’eau parmi lesquels 989 ha de périmètres maraîchers et 7 588 ha en maîtrise partielle de l’eau regroupant les aménagements de bas-fonds et de mares, constituent l’essentiel des résultats de la campagne 2017, soit 88,5 % des réalisations en matière d’aménagement (GA, IP).

4.4.1.1. Situation de réalisation des infrastructures d’accompagnement Dans le but d’accroître le revenu des acteurs impliqués dans la production, la conservation et la transformation des produits issus de l’IP, le PNIP cherche à faciliter leur accès aux marchés par la mise en place d’infrastructures de stockage, de commercialisation et aux voies de communication. Ces infrastructures d’accompagnement des AHA sont réalisées prioritairement dans les zones de production des spéculations avec un avantage comparatif un grand potentiel de marché.

4.4.1.2. Les magasins de stockage de produits agricoles Au titre de 2017 ; 44 magasins de stockage de céréales ont été construits dont 5 à Kayes, 8 à Koulikoro, .4 à Tombouctou. En plus, des magasins de conservation d’échalote ont été construits dont 16 à Kayes, 2 à Koulikoro, 8 à Ségou et 1 à Mopti. Le Tableau 9 donne le détail des magasins selon leur capacité.

Tableau 9 – Nombre de magasins réalisés par type et par région et par projet

Total Magasins de Magasins de Magasins de Magasins de Magasins de stockage de par conservatio conservatio conservatio conservatio Régions/type céréales régio n d’échalote n d’échalote n d’échalote n d’échalote s de magasin n 10 250 400 500 1000 10 t 30 t 40 t 50 t 0 t t t t t Kayes 8 8 5 0 0 0 0 21 Koulikoro 2 3 0 0 1 4 10 Sikasso 0 0 0 0 0 0 Ségou 5 3 0 0 0 0 0 8 Mopti 1 0 0 0 0 0 0 1 Tombouctou 4 0 0 0 0 4 Gao 0 0 0 0 0 0 Kidal 0 0 0 0 0 0 Total par types de 8 2 14 3 12 0 0 1 4 44 magasin

En résumé : 27 magasins de conservation d’échalote et d’oignon et 17 magasins de stockage de céréales ont été réalisés. Ces magasins visent à assurer une meilleure conservation afin de valoriser la production au profit des producteurs. Exemple : A la récolte, le kg d’échalote se vend entre 100 FCFA et 150 FCFA (entre février et mars), en août le kg peut atteindre entre 500 et 600 F CFA. Ce qui prouve à suffisance l’importance des magasins dans la commercialisation des produits issus de l’IP et pour l’augmentation de revenus des producteurs.

4.4.1.3. Les pistes d’accès aux zones de productions agricoles Les réalisations ont porté sur la construction de 161.27 km de pistes d’accès aux zones de production y compris des ouvrages de franchissement composé de ponts, de dalots et de radiers submersibles afin de favoriser la commercialisation des produits issus de l’IP. Elles sont réalisées par les IPRO et se répartissent comme suit : 17.3 km à Mopti, 116.17 km à Koulikoro et 27.8 km à Sikasso. Il est important de noter les complémentarités qui puisse exister entre les projets IP et les projets PACAM et PAAR en matière de développement des pistes rurales sous la tutelle technique de la DNR. Ces deux projets cumulent un objectif de réalisation de 745 km d’ici fin 2019.

4.4.2. Résultats de l’objectif spécifique 2 : assurer la mise en valeur durable des AHA et promouvoir la valorisation des produits issus de l’IP Le suivi de l’objectif spécifique 2 du PNIP est sous la responsabilité de la Direction Nationale d’Agriculture conformément à ses tâches, qui sont les suivantes :  contribuer à l'opérationnalisation du cadre de coordination des services étatiques ;  évaluer les besoins de renforcement institutionnel des SET du sous-secteur de l’IP (DNA, DRA, SA, SSA) ;

 doter les SET (DNA, DRA, SA, SSA) en infrastructures, en équipements, en ressources humaines et en moyens de fonctionnement nécessaires pour la coordination du sous- secteur de l’IP ;  participer à la mise en place du dispositif de suivi-évaluation des bonnes pratiques (utilisation et impacts) ;  participer à la mise en relation des producteurs avec les prestataires de services ;  élaborer les standards de qualité (organisationnels, économiques et financiers) ;  évaluer le potentiel de développement des produits bruts et transformés de l’IP ;  vulgariser les techniques et technologies de transformation et de commercialisation des produits issus de l’IP (conservation, maîtrise de la qualité, techniques de marketing) ;  participer à l’élaboration du plan de formation ciblée des acteurs du sous-secteur de l’IP avec l’appui de tous les autres acteurs ;  organiser la mise en œuvre du plan de formation des acteurs du sous-secteur de l’IP en prenant en compte les formations identifiées pour les cadres de la DNA. La coordination d’un dispositif de suivi qui doit être mis en place devrait permettre une couverture de l’ensemble des sites PNIP par la DNA. À ce jour, un dispositif de suivi fonctionnel a tardé à se mettre en place pour des raisons liées à la mise en place tardive des organes de coordination et de suivi du PNIP. Toutefois, l’opérationnalisation du STP a permis de pouvoir capitaliser des données importantes pour cet objectif en activant une concertation fréquente avec la DNA et ses démembrements. La méthodologie pour l’appréciation de l’OS 2 s’est basée sur les chiffres de production détaillés de projets majeurs (IPRO REAGIR, IPRO IRRIGAR, PAPAM, IPRO-DI) qui interviennent dans la plupart des régions du Mali. Elles sont issues des rapports de suivi des projets pour chaque aménagement par les services techniques de l’agriculture et les experts des projets en question ou à travers des études de suivi réalisé par des prestataires. Les rendements moyens par région et les sources des données sont présentés dans le tableau suivant : Tableau 10 – Données de production au niveau de quelques projets représentatifs Source-Projet Zone Culture Rendement Rendement d’intervention moyen(tonnes/ha moyen(tonnes/ha) ) Bas-fonds PIV Riziculture 2 5 Kayes Maraîchage 20 22 Koulikoro, Riziculture 2.4 - PAPAM, IPRO- Maraîchage 19.8 - REAGIR/Koulikoro, Riziculture 2.6 - ADRS - PDRIK Sikasso Maraîchage 25.1 - PAPAM, IPRO- IRRIGAR/ Koulikoro, Ségou Riziculture 2.2 - IPRO-DI Maraîchage 20 - Riziculture 2.4 5.1 Mopti Maraîchage 20 23 Riziculture - 5.1 Tombouctou Maraîchage - 10 29

Tableau 11 – Rendements moyens pour les 3 spéculations principales Echalote/oignon Pomme de terre Tomate Régions Kg/ha kg/ha kg/ha Kayes 13 333 6 400 12 839 Koulikoro 0 19 404 16 915 Sikasso 0 13 518 16 915 Ségou 17 876 29 012 24 796 Mopti (Djenné) 23 200 7 523 21 224 Tombouctou

Kidal

Moyenne Nationale 10 882 15 172 18 538

Sur la base de ces paramètres et le niveau d’exploitation des AHA par région issu des rapports CTRC, les estimations des productions se résument comme suit : Le projet IPRO REAGIR dans le DIN réalise des PIV et des mares fluviales. La riziculture au niveau de l’ensemble des PIV contribue d’une manière très consistent aux besoins alimentaires. Les dernières années, la production au niveau d’un total de plus de 600 (en 2017 c’était 625 PIV) totale oscille autour de 100.000 tonnes de riz paddy. La dernière campagne (2017-2018) a montré une légère chute du rendement (de 5,8 vers 5,1 tonne/ha) par rapport à la campagne précédente. En 2017- 2018, sur un nombre total de 625 PIV et 19.308 ha, on a produit 98.165 tonnes du riz paddy. Sur l’ensemble des périmètres aménagés dans le cadre du PNIP, la production de riz pour cette campagne est estimée à 70 232 tonnes du paddy riz, principalement dans les PIV et les Bas-fonds, et de 202 575 tonnes de produits maraîchers pour la culture de contre-saison au premier cycle de production dans les PIV, PPM et Bas-fonds. Il faut noter que sur la majorité des sites, la production est faite sur 2 à 3 cycles. En terme monétaire, la production de riz apportera un revenu brut de l’ordre de 10,5 milliards F CFA. Les spéculations courantes sont le riz, la pomme de terre, l’oignon, l’échalote, la tomate, le gombo, le concombre et les choux etc. En terme d’accès des femmes aux terres aménagées, on constate que la majorité des exploitants sont des femmes. Dans certaines régions comme Sikasso, ce pourcentage atteint 80 %, mais reste faible en terme de superficies allouées à ces dernières. Dans le Delta intérieur, le nombre d’exploitations féminine est proportionnelle au nombre de superficie occupée par les femmes, ce qui correspond à 10 %. Dans la région de Koulikoro, les 28 % des superficies aménagées sont affectées aux femmes qui représentent 54 % des exploitants. Au pays Dogon, 37 % des exploitants sont des femmes qui occupent 28 % des superficies aménagées. En résumé, le seuil d’accessibilité inscrit dans la Loi sur le foncier agricole est atteint en moyenne (au moins 15 % des terres aménagées). En termes de l’impact sur le revenu monétaire par le PNIP, le rapport fait référence aux estimations faites à travers les différents systèmes de suivi & évaluation des projets. 30

Sur le plateau Dogon, on a estimé qu’au niveau de 6 barrages de référence le revenu moyen est de 272.059 F CFA par exploitant. À Koulikoro, on a effectué un suivi pour la riziculture et le maraîchage. La riziculture a été suivi au niveau de 10 villages. La production du riz est de 168 tonnes pour une superficie récoltable de 58,21 ha. Cette production permettra de couvrir les besoins alimentaires de 491 personnes durant 12 mois de l’année. Les besoins alimentaires des 380 producteurs au niveau des dix (10) villages seront couverts à plus de 129%. Autrement dit, 15 mois de besoins alimentaires couverts de 380 producteurs recensés qui travaillent au niveau des aménagement hydro-agricole.

4.4.2.1. Le système d’appui conseil est qualifié et fonctionnel L’implication effective de la DNA à travers une convention de collaboration en cours de signature permettra de renforcer l’appui conseil autour de chaque site du PNIP. Cette convention permettra aussi à la DNA de renforcer son taux de couverture nationale et sa capacité de se mobiliser de façon stratégique et efficace. Il est important de noter la bonne expérience de certains projets (tels que les IPRO, le PAPAM) lesquels ont établi une convention au niveau local et régional avec les services d’Agriculture permettant une couverture exhaustive des sites réalisées, tant sur le plan appui-conseil que du suivi des résultats.

4.4.2.2. Les sites aménagés sont exploités et autogérés de manière viable (2012-2015) Le niveau d’exploitation des sites encadrés dans le cadre de PNIP est de 75 % pour la culture de riz et de 50 % en moyenne pour le maraîchage. Deux états de fait pourraient expliquer une telle situation : la grande superficie octroyée à chaque exploitant dépassant sa capacité d’exploitation sur certains sites et l’état de fonctionnalité non satisfaisant d’autres AHA. Niveau de fonctionnalité des comités de gestion des AHA réalisés Concernant la notion d’autogestion, l’Annexe 5 – permet de constater que le niveau de fonctionnalité des comités de gestion est assez bon dans l’ensemble. Cette tendance prouve qu’à moyen terme, l’autogestion de ces sites pourrait être assurée par les bénéficiaires qui ont reçu ou recevront des appuis et formations pour l’atteinte de ce résultat. Il est bon de noter que cette analyse porte sur un échantillon de sites suivis par la DNA. Tableau 12 Niveau de fonctionnalité des organisations autour de quelque sites rizicoles suivis Régions et cercles Niveau de fonctionnalité des comités de gestion ou coopératives pour les AHA rizicole

Bon Moyen Faible Mauvais Non- Total renseignés général Kayes 8 8 Kita 8 8 Koulikoro 4 1 1 6 Dioïla 1 1 Kati 1 1 2 Kolokani 3 3 Mopti 3 25 28

Djenné 2 2 Mopti 1 1 Youwarou 25 25 Ségou 1 1 2 Barouéli 1 1 Macina 1 1 Sikasso 14 2 1 3 20 Bougouni 2 2 Kadiolo 7 1 8 Koutiala 2 2 Sikasso 4 4 Yorosso 3 1 4 Tombouctou 3 26 19 48 DIRE 18 18 G RHAROUS 11 1 12 GOUNDAM 6 6 NIAFUNKE 3 3 TOMBOUCTOU 3 6 9 (vide) (vide) Total général 25 54 20 2 11 112

- Histogramme de la fonctionnalité des CdG pour les AHA rizicoles

Tableau 13 Niveau de fonctionnalité de quelques sites Maraichers suivis

Niveau de fonctionnalité des comités de gestion ou coopératives pour les AHA maraîchère Régions et cercles Non Total Bon Moyen Faible Mauvais Individuelle fonctionnel général Kayes 4 6 1 11

Diéma 4 6 1 11

Koulikoro 5 2 7

Kati 1 1 2

Kolokani 4 1 5

Mopti 39 19 3 2 63

Bandiagara 3 3 6

Bankass 10 4 2 16

Djenné 21 21

Douentza 4 4

Koro 8 8

Mopti 3 3

Ténenkou 2 3 5

Ségou 29 10 2 2 6 49

Bla 6 4 10

Macina 6 6

San 3 6 2 11

Ségou 14 6 20

Tominian 2 2

Sikasso 6 6

Koutiala 6 6

Total général 77 43 3 3 4 6 136

- Histogramme de la fonctionnalité des CdG pour les AHA maraîchers

Niveau de valorisation des produits issus de l’IP (conservation, transformation et commercialisation) Dans le cadre de la valorisation, les activités suivantes sont prévues dans le contexte du PNIP :  réaliser des études économiques (analyse de marché) sur les produits de l’IP et leurs différents produits transformés pour déterminer le potentiel de création d’emploi et de revenu lors des différentes étapes de production et de transformation ;  promouvoir la diffusion de techniques et technologies améliorées de conservation et de transformation pour les produits issus de l’IP ;  former les acteurs sur les techniques de conservation, de transformation et de commercialisation ;  appuyer la structuration professionnelle des producteurs, des transformateurs et des commerçants pour faciliter l’approvisionnement (matières premières, emballages) et la commercialisation (accès au marché) ;  intégrer les produits issus de l’IP dans les Systèmes d’Information sur les Marchés (SIM) ;  faciliter aux acteurs impliqués dans la production et la transformation des produits de l’IP, l’accès aux marchés par la mise en place d’infrastructures de stockage, de commercialisation et aux voies de communication ;  proposer des modules spécifiques en ingénierie de l’irrigation, de l’environnement, de l’agro-alimentaire dans les écoles et établissements d’enseignement technique en vue de leur insertion dans les curricula de formation initiale. La valorisation des produits issus de l’IP à travers l’approche chaîne de valeur constitue fondamentalement l’approche post-production de l’irrigation de proximité pour la création d’emplois et l’accroissement de revenus des acteurs. Cette approche consiste à outiller les bénéficiaires d’infrastructures et d’équipements et à les former dans les techniques de conservation, de transformation et de commercialisation. Ce volet est assuré par certains acteurs majeurs dont le PASSIP à travers les financements conjoints de l’Allemagne, AMC (Canada ; REAGIR) et de l’UE (IRRIGAR). En ce qui concerne le niveau de conservation, de transformation et commercialisation des produits issus de l’IP, veuillez se référer aux rapports du PASSIP et des DRA des zones d’intervention respectives.

4.4.3. Résultats de l’objectif spécifique 3 : augmenter l’efficience administrative et technique des structures techniques de l’État à travers un cadre de référence cohérent, harmonisé et fonctionnel pour une meilleure coordination du PNIP L’objectif spécifique 3 du PNIP vise au renforcement des capacités de la DNGR et de ses démembrements, de la DNA et des autres acteurs directs du PNIP dans le but de les aider à remplir de façon efficace leur rôle régalien pour une meilleure coordination du PNIP par les acteurs eux- mêmes. Dans ce cadre, le STP qui anime les organes du PNIP et la composante 1 du PASSIP appuient techniquement ce processus de renforcement, de coordination et d’animation de la concertation inter-acteurs. Ce processus a connu des résultats en matière de formation et du renforcement des capacités. Les détails de ces formations sont résumés dans le tableau ci-dessous 34

Tableau 14 – Formations réalisées : Renforcement des capacités de la DNGR (01.01. 2017 au 31.01.2018) Participants autres Total participants Participants DNGR Régions Thématiques de formation structures Financement Homme Femme Homme Femme Homme Femme Atelier de formation des agents de la DNGR et ses démembrements sur amélioration du système 39 8 39 8 0 0 PASSIP d'archivage et documentation Formation sur le mécanisme de mobilisation des Bamako ressources publique et en techniques de 13 5 13 5 0 0 PASSIP budgétisation des agents de la DNGR et ses démembrements (DNGR et DRGR-District). Total Bamako 52 13 0 0 52 13 Formation des Agents de la Direction Nationale du Génie Rural, des DNGR, des SLGR au logiciel AutoCAD 15 0 10 0 5 0 PASSIP pour l’élaboration des dessins techniques dans la

région de Kayes ( DRGR et SLGR)

Kayes Formation des membres des CTRC sur leurs rôles et 18 0 4 PASSIP responsabilités Formation des agents des SA, SLGR, DRGR et DRA sur 22 0 3 0 0 0 PASSIP le remplissage des fiches de suivi des AHA Total Kayes 15 0 10 0 5 0 Formation sur le remplissage de la fiche d'inventaire des AHA existants, manipulation des GPS et les 14 2 14 2 0 0 PASSIP

appareils photos Formation et sensibilisation des membres de la 0 23 0 0 0 23 PASSIP FENAFER à la problématique du foncier agricole en IP

Koulikoro Formation sur le mécanisme de mobilisation des ressources publique et en techniques de 18 1 18 1 0 0 PASSIP budgétisation des agents de la DNGR et ses démembrements (DRGR, SLGR) des régions de 35

Participants autres Total participants Participants DNGR Régions Thématiques de formation structures Financement Homme Femme Homme Femme Homme Femme Koulikoro et Kayes.

Formation des agents de la DRGR de Koulikoro sur le 19 1 19 1 PASSIP

logiciel AutoCAD

Formation des agents et cadres de DRA sur le manuel 40 PASSIP

de procédures de gestion des engrais subventionnés

Total Koulikoro 33 45 32 22 1 23 Formation sur les rôles et responsabilités des Membres des CTRC des régions de Koulikoro, Sikasso 29 1 8 21 1 PASSIP et Ségou Formation à l'entreprenariat agricole des élus de la 9 8 0 0 9 8 PASSIP coordination régionale de la FENAJER de SIKASSO

Sikasso Formation des Agents de la Direction Nationale du Génie Rural, des DNGR, des SLGR au logiciel AutoCAD 23 1 18 1 5 0 PASSIP pour l’élaboration des dessins techniques dans la région de Koulikoro ( DRGR et SLGR) Total Sikasso 61 10 26 1 35 9 Formation sur le mécanisme de mobilisation des ressources publique et en techniques de budgétisation des agents de la DNGR et ses 19 0 19 0 0 0 PASSIP

démembrements (DRGR, SLGR) des régions de Ségou et Sikasso

Ségou Formation des Agents de la Direction Nationale du Génie Rural, des DNGR, des SLGR au logiciel AutoCAD 17 2 12 2 5 0 PASSIP pour l’élaboration des dessins techniques dans la région de Ségou ( DRGR et SLGR)

Participants autres Total participants Participants DNGR Régions Thématiques de formation structures Financement Homme Femme Homme Femme Homme Femme Formation des agents et cadres de la DRA de Sikasso sur le manuel de procédures de gestion des engrais PASSIP

subventionnés

Formation des agents et cadres de la DRA de Ségou sur le manuel de procédures de gestion des engrais 37 3 PASSIP

subventionnés

Total Ségou 36 2 31 2 5 0 Atelier de formation des agents de la DNGR et ses démembrements sur amélioration du système 25 3 25 3 0 0 PASSIP d'archivage et documentation

Formation sur le mécanisme de mobilisation des

pti

ressources publique et en techniques de 26 0 26 0 0 0 PASSIP Mo budgétisation des agents de la DNGR et ses démembrements (DNGR et DRGR-District). Formation des membres des CTRC sur leur rôles et 47 0 8 0 39 0 PASSIP responsabilités Total Mopti 59 3 59 3 0 0

0 0 0 0 0 0

Tomb oucto 0 0 0 0 0 0 Total Tombouctou 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Gao 0 0 0 0 0 0 Total Gao 0 0 0 0 0 0 TOTAL GENERAL 256 73 210 41 46 32

4.4.3.1. La mise en place et l’opérationnalisation des organes du PNIP (CNOS, CTRC, STP) Suite à l’arrêté interministériel N°2014-2181/ (Ministère du Développement Rural (MDR)-MIS-MEF- MEEA-SG du 12 août 2014, des organes d’orientation et de suivi et de coordination prévus dans le PNIP ont été institutionnalisés et leurs organisations et les modalités de fonctionnement précisées. Il s’agit du Comité National d’Orientation et Suivi (CNOS) et des Comités Techniques Régionaux de Coordination (CTRC). Par décision N° 2014-00000015 MDR-SG du 8 janvier 2015, le MDR a mis aussi en place le secrétariat technique permanent du PNIP (STP – PNIP) qui assure le secrétariat du CNOS et la coordination des interventions dans le cadre du PNIP. Enfin, par décision N° 2015 – 394/MDR-SG du Ministre du Développement Rural du 10 juin 2015, le Secrétaire Technique Permanent (STP) du Programme National d’Irrigation de Proximité a été nommé. En application du principe d’intégration du STP-PNIP à la DNGR et afin d’assurer une meilleure coordination du PNIP par la DNGR, le secrétaire technique a été nommé Directeur Adjoint du Génie Rural. Les tâches principales du STP peuvent être résumées comme suit :  assurer la cohérence entre les différents acteurs intervenants dans l’irrigation de proximité conformément aux dispositions prévues dans le PNIP et dans les politiques et stratégies relatives à l’irrigation ;  appuyer l’élaboration et la mise en place d’un mécanisme de financement commun pour l’IP ;  appuyer les CTRC dans la tenue des sessions trimestrielles ;  analyser les besoins d’aménagements exprimés par les CTRC et faire des propositions d’orientation et de planification pour les nouvelles interventions ;  préparer les sessions du CNOS et appuyer le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de ses sessions ;  élaborer et soumettre à la DNGR les rapports sur l’état de l’IP au Mali ;  assurer le lien entre les différents projets IP financés sur fonds publics ou sur financements des partenaires techniques et financiers (PTF) ;  appuyer le suivi-évaluation du PNIP avec le Bureau Statistique et Suivi-Évaluation (BSSE), la Cellule de Planification et de Statistique (CPS) et la cellule Système d'Information Géographique (SIG) de la DNGR ;  contribuer à la capitalisation et à la diffusion des expériences des projets IPRO et contribuer à assurer la synergie avec les autres projets d’IP ;  contribuer à la communication et à l’information sur les activités des projets IPRO en rapport avec la DNGR ;  établir du côté malien en rapport avec la DNGR des relations de travail et promouvoir la concertation avec toutes les parties concernées notamment le PASSIP, l’administration centrale et les PTF du sous-groupe irrigation ;  participer au recrutement des opérateurs pour la mise en œuvre des projets IPRO ;  faire des propositions à la DNGR pour le développement du sous-groupe de l’irrigation de proximité ;  exécuter toutes autres tâches en rapport avec l’atteinte des objectifs du PNIP.

Malgré la mise en place institutionnelle du STP-PNIP depuis le 8 janvier 2015, son opérationnalisation en le dotant de ressources humaines, matérielles et financières a pris du retard. Un plan opérationnel et un cadre organisationnel ont été élaborés, partagés avec les acteurs, et présentés aux réunions du sous -groupe irrigation et d’autres réunions avec les PTF.

4.4.3.2. La performance des services étatiques est améliorée pour une meilleure coordination du PNIP L’objectif visé par les activités de renforcement des capacités de la DNGR et ses démembrements est de leur permettre de jouer pleinement leur mission régalienne de coordination de la mise en œuvre du PNIP. Concernant l’appui au renforcement des capacités de la DNGR, le PASSIP appuie ce volet à travers sa composante 1 depuis 2008. Un accent particulier a été mis sur le renforcement des organes de coordination et suivi (CNOS, CTRC) du PNIP. Ainsi, l’appui institutionnel se compose désormais de deux parties :  la première partie repose sur le renforcement de capacités (ateliers de formation des cadres et agents, appui à l’élaboration des documents de stratégies et référentiels techniques, appui en logistiques, en moyens roulants) ;  la seconde partie consiste à accompagner la DNGR, la DNA et leurs démembrements en terme financier et technique dans l’opérationnalisation des organes d’orientation et de suivi du PNIP (CTRC et CNOS) ;  l’acquisition des moyens par le PASSIP pour l’information et la formation des membres de CTRC et du CNOS pour mieux assurer leurs rôles et responsabilités dans l’animation, le rapportage et la tenue des CTRC. Dans ce cadre, des ateliers de formations ont été animés par le STP –PNIP et appuyé par la division de formation de la DNGR. La DNGR a reçu un appui financier et technique dans le cadre de l’organisation des différentes sessions des CTRC. Les mêmes appuis sont mobilisés pour la tenue de la session du Comité National d’Orientation et de Suivi (CNOS) sur financement PASSIP. Pendant l’année 2017, plusieurs réunions et missions ont été tenues entre la DNGR et les différents PTF actifs dans le sous-secteur de l’IP. Il s’agit des rencontres du GTEAR, du SGTI, du comité de suivi conjoint, des missions conjointes de terrain. Lors de ces rencontres, un plan opérationnel et de travail a été partagé avec les acteurs. Les questions stratégiques dont entre autres le financement de l’Irrigation ainsi que les organes du PNIP, le dispositif de suivi –évaluation du PNIP ; l’évaluation mi-parcours du PNIP, le mécanisme de financement commun, la mise en valeur optimale des AHA etc. ont été débattus et des orientations ont été données. Ceci a permis l’opérationnalisation du STP et la mise à disposition d’un assistant technique sur financement de la Coopération allemande pour la période allant à décembre 2019 en complément de première phase de juin 2016 à mars 2017. En plus, il est important de noter que l’Etat a souscrit sur la base des contrats de financement de IPRO-GAO et Ménaka et celui de Delta intérieur signés le 20 juin 2018, à une contrepartie de 1,5 milliards de FCFA de 2018 -2021, dont une partie de ce financement servira d’assurer la tenue et la durabilité des organes du PNIP. La mobilisation de fonds est vivement attendue.

Au regard de la multiplicité des intervenants du sous-secteur ; le besoin de coordination, de suivi et d’animation des organes du PNIP sévère indispensable d’où la nécessité impérieuse de la poursuite de l’appui au STP-PNIP auprès de la DNGR. Le PASSIP a appuyé la DNGR pour l’élaboration de la Politique Nationale de Maitrise de l’Eau Agricole au Mali (PNMEA) à travers le recrutement et la mise à disposition de consultants internationaux et nationaux. La finalisation de cette politique est en cours. Le PASSIP appuie également la cellule SIG de la DNGR, son fonctionnement et son animation. Après les deux inventaires réalisés dans les cercles de Koulikoro, Banamba et au pays Dogon capitalisés dans le rapport précèdent, un troisième inventaire des aménagements hydro-agricoles existants et du potentiel aménageable (les demandes d’aménagement) a eu lieu dans toute la région de Kayes. Cet inventaire, financé par le budget PASSIP, a été exécuté par la DRGR de Kayes et ses SLGR sous la supervision de la DNGR (cellule SIG et BSSE). Ainsi, 1 072 aménagements ont été visités et géo- référencés. Les communes ont été informées sur le PNIP et sur les démarches pour déposer des demandes d’AHA. Après le passage de l’équipe de supervision dans toutes les communes, de nombreuses demandes d’aménagement ont été enregistrées à la DRGR. L’ensemble des données collectées sont déjà exploitées par la DNGR pour aider les agents sur le terrain à mieux connaître leur environnement, à en suivre l’état et pour orienter les projets et programmes en cours d’exécution ou en cours de formulation. En dehors des inventaires, sur la base de remontées périodiques de données (semestriellement avec les DRGR) et à travers les rapportages des CTRC, la DNGR dispose d’une base de données actualisée des AHA réalisés par région et par type au Mali, y compris d’autres informations afférentes. La cellule SIG de la DNGR assurent l’actualisation de cette base qui a enregistré, de l’indépendance à nos jours, plus 1 200 d’AHA répertoriés. Dans le cadre de l’harmonisation des projet IP, le STP-PNIP est en train de finaliser un manuel de procédures du PNIP qui servira de référence en matière des procédures financières, de gestion et d’administration des projets IP et des procédures opérationnelles.

4.4.3.3. Les résultats du PNIP sont mieux capitalisés et diffusés (les supports de communication et documents produits etc.) La capitalisation des résultats du PNIP est renforcée depuis l’opérationnalisation des organes du PNIP. Les processus de rapportage au niveau de chaque région et au niveau national ont été mis en place dans le cadre de l’institutionnalisation des organes du PNIP (CNOS, CTRC, STP-PNIP). Un rapport trimestriel est produit par chaque DRGR afin de capitaliser les données, informations et expériences des intervenants de l’IP à partager dans le cadre de la mise en œuvre du PNIP. Un rapport annuel du CNOS compilant et analysant les informations recueillies dans les rapports CTRC est produit par le STP-PNIP. Ces rapports, validés par les acteurs sont disponibles et diffusés. Cependant, le besoin de financement de ces organes de façon permanente demeure une nécessité absolue pour la régularité de la tenue des sessions de ces organes. Toutes les sessions jusqu’à ce jour ont été financées par le PASSIP. Le document PNIP et son résumé sont diffusés en continu afin d’en assurer l’appropriation par les acteurs. 40

Des supports de communications synthétiques, particulièrement sur les projets IRRIGAR, REAGIR, PASSIP, sous forme de plaquettes ont été réalisées et diffuser en 1 000 exemplaires chacune. La production de 600 exemplaires du manuel des bonnes pratiques en matière d’Irrigation au Mali a été appuyé et financé par la coopération Espagnole. Le schéma d’aménagement de la région de Kayes a été appuyé et financé par la coopération Espagnole. Ce document doit servir de référence pour les autres régions. Des supports audio-visuels (magazines) ont été réalisés en 2017 dans le cadre des remises officiel des micro-barrages par le Ministre de l’Agriculture.

4.5. État de prise en charge des thématiques transversales

4.5.1. Égalité entre les hommes et les femmes Le secteur du développement rural est animé majoritairement par les femmes avec un taux1 de 63,7 % de femmes de 15 ans et plus. Malheureusement, pour des raisons le plus souvent socio- culturelles, l’épanouissement des femmes est limité par leur faible accès à la terre et par les difficultés qu’elles rencontrent pour accéder aux moyens de financement. Dans le but de favoriser l’épanouissement économique des femmes et des jeunes, le gouvernement du Mali a adopté la Politique Nationale Genre2 et son plan d’action 2011-2013. D’autres textes et stratégies offrent également des opportunités pouvant servir de levier afin de mieux insérer et responsabiliser les femmes dans les circuits productifs pour le bien-être de leur famille :  la Loi d’Orientation Agricole (LOA) vise à accroître la promotion économique et sociale des femmes, des jeunes en leur attribuant au moins 10 % des superficies aménagées ; cette part a été revue à la hausse lors de l’adoption de la Loi sur le foncier agricole qui la fixe à 15 % au moins ;  le document de politique Genre du BMZ, adopté en 2001, et des documents de stratégies développées respectivement par la KfW et la GIZ ;  l’étude sur la prise en compte des préoccupations des femmes dans l’IP3, réalisée par le PASSIP en 2012, orientera les prises de décisions du PNIP en matière d’égalité homme- femme. Le PNIP tient compte de l’égalité entre Homme et Femme dans tous ses projets conformément à l’orientation de politiques nationales et les clauses conventionnelles des PTF. De façon stratégique, les femmes s’approprient bien de l’IP en raison de la forte dominance des activités féminines (riziculture, maraîchage, transformation et commercialisation des produits, etc.). Les chiffres montrent à suffisance un taux satisfaisant de femmes exploitantes dans le cadre des AHA. Pour l’année 2015, près de 50 % des AHA réalisés sont de petits périmètres maraîchers destinés aux femmes.

1 Source PNIP 2 La politique nationale « genre » a été adopté en conseil des ministres du mercredi 24 novembre 2010. 3 Anne Keita, étude sur les besoins en formation des femmes dans l’irrigation de proximité, Bamako, mars 2012. 41

Dans le contexte de projets IPRO, l’approche se traduit par l’intégration des femmes dans les processus décisionnels (comité de gestion et d’entretien des ouvrage) à hauteur de 30 % des membres et l’instauration de conventions de gestion et exploitations des terres autour des AHA qui consiste à sensibiliser les autorités villageoises, communales et administratives pour l’attribution de parcelles en faveur d’une part plus importante de femmes (généralement pas fixe mais supérieure à 15 %). L’approche prévoit une forte représentativité des femmes dans les formations et encadrement visant leur permettre d’accroître leurs revenus et à la fin assurer leur autonomisation. Dans la pratique, les résultats de suivi de l’approche genre dans certains projets IP se résument comme suit : En termes d’accès des femmes aux terres aménagées, la majorité des exploitants sont des femmes. Dans certaines régions comme Sikasso, ce pourcentage atteint 80 % mais reste faible en termes de superficies allouées à ces dernières. Dans le Delta intérieur le nombre d’exploitations féminines est proportionnelle au nombre de superficie occupé par les femmes, ce qui correspond à 10 %. Dans la région de Koulikoro, les 28 % des superficies aménagées sont affectées aux femmes qui représentent 54 % des exploitants. Au pays Dogon, 37 % des exploitants sont les femmes, occupant 28 % des superficies aménagées. En résumé, le seuil d’accessibilité inscrit dans la Loi sur le foncier agricole est atteint en moyenne (au moins 15 % des terres aménagées)

4.5.2. Gestion environnementale En raison de leur dimension et leur spécification, la construction d’aménagements hydro-agricoles IP et d’autres infrastructures complémentaires (pistes rurales, magasins de stockage) ont peu d’impacts sur l’environnement. Le gouvernement malien, dans le souci de mieux gérer les impacts environnementaux (positifs et négatifs) liés aux aménagements hydro-agricoles a engagé la conduite d’une Évaluation Environnementale Stratégique (EES) du PNIP. Cette étude a dégagé des mesures environnementales et un plan cadre de gestion environnementale et sociale (PCGES) pour ce programme. Un décret4, promulgué depuis 2008 relatif à la conduite des Études d’Impact Environnemental et Social (EIES) dans le cadre des études APS et APD stipule que tous les aménagements hydro- agricoles, pistes rurales et magasins de stockage doivent être soumis à une EIES complète ou une étude légère qualifiée de notice d’impact environnemental et social selon l’envergure de l’aménagement hydro-agricole. Ces études environnementales visent à éviter, corriger, atténuer ou compenser les impacts négatifs liés à la mise en place d’infrastructures. Elles incluent les mesures d’accompagnement nécessaires pour le suivi environnemental. Les EIES ou notice environnementale doivent comprendre :  une analyse de l’état initial de l’environnement du site ;

4 Décret n°08-346/P-RM du 26 juin 2008, relatif aux études d’impact environnemental et social.

 une évaluation (approfondie ou sommaire) des impacts de la réalisation de l’aménagement hydro-agricole ou des infrastructures d’accompagnement ;  un plan de suivi et de surveillance ;  une évaluation du coût des mesures d’atténuation environnementales et des mesures d’accompagnement à entreprendre. Ainsi, pendant la phase de construction des aménagements hydro-agricoles et des infrastructures d’accompagnement, des mesures d’atténuation issues des recommandations des EIES ou notices environnementales (plantation d’arbres, cordons pierreux, sensibilisation / éducation environnementale et autres) en cohérence avec les mesures d’atténuation du PCGES du PNIP sont appliquées pour éliminer ou minimiser les impacts négatifs identifiés. Pendant la phase d’exploitation, d’autres mesures d’atténuation seront à promouvoir en fonction de l’impact réel de l’aménagement sur son environnement. En attendant les résultats des études individuelles d’impacts environnementaux assorties des notices d’impact environnementales sur les sites potentiels des aménagements hydro-agricoles, des pistes d’accès et des infrastructures de commercialisation, il est possible d’anticiper sur les impacts identifiés et des mesures d’atténuation et de compensation. Le suivi de la prise en compte des mesures d’atténuation est assuré par l’équipe du projet pendant la validation des APD, pour lequel une notice approuvée par les services compétents est exigée. Le suivi de l’exécution de ces mesures est à réaliser par le projet concerné en collaboration avec les services techniques de la DNACPN, des Eaux et forêts et de la santé et de l’hydraulique.

5. Difficultés rencontrées Les difficultés majeures dans le cadre de la mise en œuvre du PNIP ont été occasionnées par : A. La crise sécuritaire au Mali qui a eu pour conséquences : - la réduction des activités d’AHA et d’appui conseil dans les régions touchées au nord et au centre ; - la réduction de l’entendue des zones d’intervention. B. Insuffisance du dispositif de suivi-évaluation du PNIP ; C. Participation insuffisante de l’état dans le financement des aménagements de proximité ; D. Insuffisance de moyens financiers pour la coordination du PNIP et le suivi efficace du PNIP.

Propositions de solutions  Sécuriser les chantiers à travers la mise en œuvre du plan de sécurisation des régions nord et centre ;  L’étude d’évaluation à mi-parcours du PNIP qui est en cours de préparation, permettra de doter le PNIP d’un dispositif efficace de suivi ;  Inclure dans les conventions futures la contrepartie de l’état ;  Elaborer et soumettre des projets bancables à l’État et aux PTF ;  Doter la DNGR de moyens financiers (appui à la coordination du PNIP) en prévoyant une dotation dans le financement de chaque projet IP.

6. Perspectives 6.1. L’objectif spécifique (OS)1 - « Réaliser des AHA fonctionnels en réponse à des demandes motivées des populations cibles » Les acquis en matière de réalisations des AHA au titre de la campagne 2018-2019 sur la base des annonces et engagements des projets, programmes, offices et agences se présentent dans le tableau suivant. Ces données issues de la rencontre de suivi et de capitalisation des résultats de la Campagne agricole 2017- 2018 montrent une grande insuffisance des engagements réelle de l’ordre de 37,7% des prévisions correspondant à 5 394 ha contre 14 400 ha de prévisions. Cette prévision est en faveur d’un résultat peu satisfaisant pour la campagne en cours. Ceci s’explique par la situation sécuritaire du pays et l’insuffisance de financement par rapport à la vision du PNIP.

Tableau 15 – Prévisions de réalisation acquises et prévisions théoriques du PNIP par région. PRÉVISIONS D’AMENAGEMENTS (HA) AU TITRE DE LA CAMPAGNE DESIGNATIONS AGRICOLE 2018/2019 MAÎTRISE Plan de REGIONS TOTALE BAS- PÉRIMÈTRE campagne PRÉVISION

FONDS MARAÎCHER validé PNIP AP (<100) 2018-2019 KAYES 78 678 21 756 432 KOULIKORO 17 747 17 764 2 057 SIKASSO 65 2 902 65 2 967 1 885 SEGOU - 222 - 222 5 859 MOPTI 198 40 37 238 796 TOMBOUCTOU 400 - - 400 1 823 TAOUDENIT 0 0 0 0 0 GAO 0 0 0 0 861 MENAKA 0 0 0 0 0 KIDAL 47 - 47 47 639 DISTICT DE 0 0 0 0 BAMAKO 0 TOTAL PAYS 805 4 589 187 5 394 14 400

En concordance avec la tendance mentionnée ci-dessus on constate qu’en terme de financement, le PNIP va difficilement attendre ses objectifs. D’une manière globale et en tenant compte du taux de décaissement actuel de 48%, les projets en cours auront un reliquat de 88 Milliard de FCFA. Cependant, pour réaliser le reliquat des aménagements du PNIP (soit 126.000 ha prévus en déduction des réalisations faites 45.743 ha, ce qui correspond à 80.257 ha restant à réaliser d’ici à la fin du PNIP). Les nouveaux besoins financiers pour atteindre ces objectifs est estimé à environ 192,9 milliards FCFA additionnels (à rechercher).

6.2. L’objectif spécifique (OS)2 : assurer la mise en valeur durable des AHA et promouvoir la valorisation des produits issus de l’IP ;  L’objectif visé est la mise en valeur durable et optimale des AHA et la valorisation des produits avec les services techniques de l’État qui peuvent être appuyé par les projets et programmes. Comme actions, il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre de la convention cadre de partenariat entre la DNA et la DGNR, l’élaboration d’une stratégie nationale de mise en valeur, de gestion et d’entretien des AHA. Cette stratégie visera un fort engagement de l’État et des bénéficiaires dans un système visant la durabilité et la rentabilité des investissements à travers un appui conseil de proximité pour une mise en valeur optimale. Le processus de recrutement des consultants pour l’appui à l’élaboration de cette stratégie est en cours.  En plus, 11 magasins de conservation des produits maraîchers et des pistes d’accès aux zones de production seront réalisés dans le but de favoriser la commercialisation au profit des producteurs.

6.3. L’objectif spécifique (OS)3 : augmenter l’efficience administrative et technique des structures techniques de l’État à travers un cadre de référence cohérent, harmonisé et fonctionnel pour une meilleure coordination du PNIP. Les actions de renforcement de capacités se poursuivront au cours de la campagne.  La finalisation et validation du manuel des procédures PNIP se poursuivra afin de doter le PNIP d’un manuel de procédures visant à harmoniser les procédures pour tous les intervenants de l’IP.  Le lancement et la supervision de l’évaluation du PNIP : l’évaluation mi- parcours permettra de doter le PNIP, suite à l’étude qui sera lancée en aout-décembre 2018, d’un dispositif de suivi efficace et holistique.  Les efforts et les démarches seront entreprises pour la mobilisation future des contreparties maliennes dans le cadre du financement de IPRO-GAO et Ménaka, et IPRO-DI. Cette mobilisation, tant attendue permettra d’assurer la pérennisation des organes du PNIP en matière de tenue des sessions, de suivi et de coordination.  La formulation de projets IP sur la base des demandes existantes et des plaidoyers afin de pouvoir accéder aux gaps de financement constatés et répondre aux demandes des zones non couvertes.

7. Conclusion Le PNIP est une des réponses appropriées pour le renforcement de la résilience des populations rurales en quête de survie face aux effets multiples des changements climatiques, notamment l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la migration des jeunes, les regains d’insécurité et le retour aux activités à risques comme l’orpaillage traditionnel. Le taux de 74.7 % de réalisation par rapport aux prévisions du PNIP est en baisse de façon générale, alors que les besoins suivent une croissance exponentielle. L’objectif d’aménagement pour le reste de la durée du PNIP est de 80.257 ha. Le financement no- sécurisé pour atteindre cet objectif d’aménagement et leur mise en valeur est évalué à environ 192,9 milliards additionnels à rechercher. Tirer le Mali de la pauvreté, c’est affranchir le secteur agricole des aléas climatiques et le rendre plus performant et attractif. Cela ne serait possible qu’en dotant les 80 % de sa population que constituent les ruraux, de moyens de productions et d’équipements, les affranchissant de ces aléas, et qui soient rentables et gérables par eux-mêmes. L’irrigation de proximité en substance doit couvrir tout le Mali, village après village, afin d’asseoir un bien-être des bénéficiaires Les organes du PNIP animés par le STP, Contribueront à relever quelques grands défis à court et moyen termes à savoir entre autres :  l’animation des organes du PNIP et une planification nationale commune et permanente axée sur les besoins régionaux ;  la mise en place d'un mécanisme de financement commun de l'IP sur la base d’une budgétisation conforme aux prévisions du PNIP ;  la réalisation d’études pour l'évaluation à mi –parcours du PNIP ;  l’élaboration d’un manuel des procédures du PNIP pour les projets IP applicable par tous les intervenants ;  l’élaboration d’un manuel de gestion et d’exploitation durable des AHA PNIP par les bénéficiaires ;  la mise en place et l’animation d’un dispositif de suivi-évaluation efficient et actualisé par tous les acteurs ;  le renforcement de capacités de la DNGR, de la DNA et de leurs démembrements pour une meilleure coordination du PNIP ;  la poursuite de l’inventaire des AHA existants ;  la poursuite de l’élaboration des référentiels techniques pour une bonne mise en œuvre du PNIP ;  la poursuite de la capitalisation des bonnes pratiques et expériences en matière d’IP.

Annexe 1 – Résumé des caractéristiques régionales

Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Superficie (km²) 120 760 90 910 71 790 62 504 79 017 497 926 170 572 151 430 Nord=Région de Nord= Mauritanie, Nord=Mauritanie Nord = Ségou, Nord=Algérie, Nord= Kidal, W= W= Sénégal, W= région de Mauritanie, W = Nord= Tombouctou, Nord= Algérie, limites W=, Guinée, Sud= Mopti, W= Tombouctou, Sud= Guinée, Kayes, Koulikoro, Sud = W=Ségou, Sud=BF, W=Tombouctou, administratives Sud= RCI, Mauritanie, Est= Sud= BF, Est= Est= région de Sud=Sikasso, Sikasso et le BF, Est= Tombouctou Sud=Gao, Est= Niger Est= BF et région Kidal et Gao, Niger Koulikoro Est=Ségou Est= Mopti de Koulikoro Falaises de Mont Manding au Mont Manding Relief Mont Kouloum Bandigara et Mont Adrar des Ifforass sud au sud Hombori Niger, Sourou, Diaka, Niger, Bara Issa, Sénégal, Bafing, Bara Issa, Koli koli, Haoussa Issa, Bakoye, Falémé, Bani, les Yamés, Farabango, Télé, Kolimbiné, Karakoro, Niger, Baoulé, Sankarani, Bagoé, Dakadjan, Sensé, Faguibine, Horo, Ressources en Wadou, Terekolé, Sankarani, Baoulé, Banifing, Niger, Bani, Diallo, Wango, Fati, Télé, Niger oasis et oueds eaux de surface Magui, Goumbou, Bagoé, Baní et Katiorniba et Oualado, Débo, Takara, Tanda, Léhé, Garara, Doro, Bafing Kambo Korientzé, Korarou, Kabara, Gossi, Korkodio, Tinkaré, Aougoudou et Inadiatafane, Madina, Lamé Niangaye Banzéna, Tintis Infrastructures Barrage de Barrage de barrages de Félou et Seuil de Barrage de hydrauliques Marakala, seuil Seuil de Djenné Tossaye en Manantli Manicoura Selingué majeures de Talo construction Potentiel 118 015 110 000 300 000 570 067 35 484 285 000 110 000 349 472 aménageable (ha) céréales sèches, riz céréales sèches, céréales sèches, Principales céréales sèches, riz, pluvial, tubercules, céréales sèches, riz, céréales sèches, coton, arachide riz irrigué, riz cultures coton et arachide fruits, légumes, légumes, riz, légumes, et sésame légumes, coton, coton petites usines de or et usines de usines de Industrie de Industries or, ciment et marbre transformation, transformation transformation poissons ciment Nombre de cercles 7 7 7 7 8 5 4 4 Banamba, Dioïla, Sikasso, Bougouni, (Bandiagara, Tombouctou, Kayes, Bafoulabé, Gao, Bourem, Kati,Kangaba Kadiolo, (Barouéli, Bla, Bankass, Djenné, Diré, Niafunké, Kidal, Tessalit, Liste des cercles Diéma, Kéniéba, Kita, Ménaka et ,Kolokani, Kolondièba, Macina, Niono, Douentza, Koro, Gourma Rharous Abeibara et Tinesacko Nioro et Yélimané Ansongo Koulikoro et Nara Koutiala, Yanfolila San, Ségou et Mopti, Ténenkou et et Goundam) 48

Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal et Yorosso Tominian Youwarou,), Nombre de 129 108 144 118 108 52 24 11 communes Nombre de villages et 1208 1924 1831 2258 2097 969 471 186 fractions Populations en 1 996 812 2 418 305 2 625 919 2 3360 255 2 037 000 681 691 544 120 67 630 2009 agriculture, agriculture, agriculture, agriculture, élevage, agriculture, élevage, pêche et élevage, pêche agro-sylvopastorale agriculture, élevage, pêche pastoralisme, Économie pêche et foresterie, élevage, foresterie, et foresterie, et halieutique, élevage, pêche artisanat, artisanat, et commerce exploitation minière apiculture, pêche exploitation sylviculture, tourisme, artisanat et artisanat commerce minière artisanat

Carte des potentiels en aménagements hydro-agricole et les objectifs du PNIP par région

Annexe 2 – Etat de mise en œuvre des recommandations de la 2ème session du CNOS Niveau de Recommandations Etat de mise œuvre Responsable Acteurs réalisation

- Les TDR sont élaborés validés. - Les TDR ont été partagés aux membres du CNOS. 1-Doter le PNIP des outils de - Le DCR est disponible et prêt pour son lancement En cours gestion axée sur les résultats des par le PASSIP en rapport avec la DNGR. (rapport Prestataires et trois objectifs spécifiques avec attendu DNGR- PASSIP autres acteurs des indicateurs SMART (mesures - Le financement de « l’étude portant sur d’ici fin IP qualitatives des impacts). l’évaluation à mi –parcours du PNIP, le 2018) développement et l’animation du dispositif de S&E du PNIP avec les acteurs impliqués dans le suivi du PNIP » est acquis auprès du PASSIP.

2- Réaliser une étude complémentaire sur la mise en place d’un mécanisme conjoint - Les TDR sont élaborés par le STP et partagés avec de financement de l’IP les PTF et les structures du MA au niveau du sous – PTF, CPS / SDR, (budgétisation, contribution des groupe technique Irrigation. DNGR- MEF et ses bénéficiaires, des collectivités) En cours - Le financement de l’étude est acquis auprès de la prestataires structures en se basant sur les études KfW à travers le financement STP-PNIP / DNGR. rattachées. existantes assortie d’un cadre de financement définissant les - Le DAO est en cours d’élaboration par le STP-PNIP parts pour l’Etat, les collectivités et les PTF).

3-Rechercher le financement - La convention est signée le 10 mars 2017. En cours PASSIP DNA - DNGR pour la convention cadre entre

Niveau de Recommandations Etat de mise œuvre Responsable Acteurs réalisation la DNA et la DNGR sur toute la - Une requête de la DNGR pour son financement a durée du PNIP. été adressée au PASSIP qui a répondu favorablement. - La convention est en cours d’exécution.

4-Adresser des requêtes de - La requête a été faite et le STP a bénéficié d’un financement des organes du d’appui technique et financement de la KfW. PNIP y compris le STP-PNIP aux - L’état a accepté l’inscription dans les contrats de partenaires de l’IP en attendant Réalisée DNGR MEF - DNPD financement signé le 20 juin 2018 (IPRO-GAO et que le mécanisme de REAGIR 2) des contre parties nationales dont une budgétisation nationale soit opérationnel part servira de financer les organes du PNIP.

Annexe 3 – Financement du PNIP

Coûts Décaissement Financement du cumulé au Sous- Période du PNIP (2012 -2021) acquis (millions Taux % Type de N Phase du projet 31/12/2017 Baille Intitulé des Projets secte FCFA) Finance ° P/P (millio (millions FCFA) urs ur ment ns ‘12 ‘13 ‘14 ‘15 ‘16 ‘17 ‘18 19 ‘20 ‘21 FCFA) Int. Ext. Tot. Int. Ext. Tot. Int. Ext. Tot.

Budget Programme national Exécu- 1 1 100 98,0 GRM/ National/ 1 des petits barrages et MA 1396 350 1396 350 1396 1 tion 046 046 % 0% Japon Subventi basfonds (PNPBBF) on

Programme de Développement de Exécu- 94,3 0,00 94,3 Budget 2 l'Irrigation dans le MA 106 106 0 106 100 0 100 tion 4% % 4% GRM National bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS)

Projet d'Appui à la BM/F Productivité Agricole Exécu- 4 4 80,0 80,0 3 MA 5 211 0 5 211 5 211 0 0% EM/F Prêt au Mali (PAPAM) tion 169 169 0% 0% IDA

Programme d'Appui à la croissance économique et 2 2 2 2 0,00 100, Dane Subventi 4 promotion de MA Exécution 0 0 2 797 797 797 797 797 % 00% mark on l'emploi par le secteur privé (PACEPEP)

Projet de Renforcement de la 0,00 100, 100, BAD/ 5 Sécurité Alimentaire MA Exécution 368 0 368 368 0 368 368 Prêt et Nutritionnelle de % 00% 00% GRM la Région de Koulikoro (PRESAN-

KL)

Projet d'Appui au Développement de la Belgi Subventi 6 Filière Aquacole dans MEP Exécution 5 528 904 4624 5528 803 4442 5245 88% 96% 94% que / on la région de Sikasso GRM (PRODEFA)

Projet d'Appui à la Stratégie Nationale 1 Espag Subventi 7 de Développement MA Exécution 1 442 0 1374 0 983 983 0 71% 71% 374 ne on de l'Irrigation (PASNDI) Phase III

Projet de Renforcement de la Résilience contre 2 2 BID/ 8 MA Exécution 2 500 0 0 0 0 0% 0% 0% Prêt l'Insécurité 500 500 GRM Alimentaire au Mali (PRIA-Mali)

Projet d'Appui au BMZ/ Sous Secteur de 11 11 4 4 U Subventi 9 MA Exécution 12 088 0 0 0 35% 35% l’Irrigation de 599 599 104 104 E/Ca on Proximité (PASSIP) nada

Projet d'appui à BMZ/ 1 12 12 10 10 C Subventi l'irrigation de MA Exécution 12 593 0 0 0 85% 85% 190 190 480 480 0 proximité dans le anad on delta interieur du a

Niger (IPRODI) / Programme Mali- Nord

Projet Aménagement 1 Hydro Agricole 9 9 6 6 Budget MA Exécution 10 000 0 0 77% 0 77% GRM 1 Région de Sikasso 000 000 941 941 National (PRAHA)

Projet d'Appui au 1 Développement Budget MA Exécution 125 125 0 125 100 0 100 80% 0 80% GRM 2 Durable de Yélimané National (PADDY II) ADRS

Projet de Développement Subventi 1 Rural Intégré du 1 10 1200 1 2 3943 BID/ on/Budg MA Exécution 12 000 87% 25% 32% 3 District de Kita et de 440 560 0 266 678 ,6 GRM et ses environs, phase 2 National (PDRIK II) ADRS

PROJET DE DEVELOPPEMENT 1 Préparati Budget RURAL U MA 675 675 0 675 227 0 227 33% 0 33% GRM 4 on National KAARTA/SEFETO (PDRK/S)

PROJET DE 1 RENFORCEMENT DE 6 6 6 100 MA Exécution 0 0 0 0% 0% BAD Prêt 5 RESILIENCE AU 6 300 300 300 300 % (P2RS)

Irrigation de ProximitéRenforceme nt de l’Agriculture Cana 1 Subventi Irriguée (IPRO- MA Exécution 6175 0 6175 6175 0 4111 4111 0 66% 67% da et 6 on REAGIR) BMZ Composante Koulikoro.

Projet d'Irrigation de Proximité-Initiaite de Renforcement de la résiliance par 1 l'Irrigation et la 20 20 20 20 100 100 UE et Subventi MA Exécution 20 700 0 0 0 7 Gestion Appropriée 700 700 700 700 % % BMZ on des Ressources (IPRO-IRRIGAR I) Composante Koulikoro et Sikasso

Projet d'Irrigation de Proximité-Initiaite de Renforcement de la résiliance par 1 l'Irrigation et la 7 7 5 5 UE et Subventi MA execution 7 215 0 0 0 69% 70% 8 Gestion Appropriée 215 215 015 015 KFW on des Ressources (IPRO-IRRIGAR II) Composante Koulikoro et Sikasso

Irrigation de ProximitéRenforceme Cana 1 nt de l’Agriculture 3 3 2 2 Subventi MA Exécution 3490 0 0 0 63% 63% da et 9 Irriguée (IPRO- 490 490 214 214 on BMZ REAGIR) Composante Pays Dogon

2 Préparati 11 11 BMZ- Subventi IPRO-Gao et Ménaka MA 11 867 716 0 0 0 0 0% 0% 0 on 151 867 KfW on

BMZ- 2 1 Subventi FTFPIP MA Exécution 1417 0 1417 0 292 292 0 21% 21% USAI 1 417 on D

Projet d'Appui Prêt et 2 Régional à l'Initiative Préparati 11 1420 BM/ MA 2 0 0 0 0 0% 0% Budget 2 pour l'Irrigation au on 14 200 407 0 GRM 793 National Sahel (PARIIS)

2 7 PADIN II MA Exécution 7 800 0 7800 0 3 800

Projet de Développement de la productivité et de la Prêt, 2 Préparati 9 9 9 BM/ Diversification MA 9 562 0 0 0 0% 0% 0% Budget 4 on 562 562 562 GRM Agricole dans les National zones semi arides du Mali (PDAZAM)

Programme d'Appui aux Filières Agro- Coop 2 9 Subventi Pastorales de la MA Exécution 9 000 0 9000 0 547 547 0% 6% 6% Suiss 5 000 on Région de Sikasso e (PAFA)

Amba 2 2 ssade Subventi NEF/PASARC ONG Exécution 2 000 0 2000 6 000 Pays on Bas

Coop ératio 2 Préparati Subventi VAFPIM MA 500 0 500 500 n 7 on on Espag nole

Projet de Développement Prêt et 2 Integré et de Préparati 1 1 BAD/ MA 1 396 87 0 0 0 0% 0% 0% Budget 8 Resilience Climatique on 309 396 GRM National dans les plaines du Delta 2 (PDIR-PD2)

168 16 1495 166 10 7281 80 62,0 48,6 13,1 Total 451 892 99 491 483 2 033 6% 7% 0

Annexe 4 – Niveau de fonctionnalité des OP (source DNA) Pour la riziculture : Sup.amé Nbre de Niveau de fonctionnalité Sup.expl. Nbre dont Site/type Aménagement Commune Cercle Région nagée cycle de des comités de gestion (ha) expl. femmes (ha) prod. ou coopératives 1 Djidjé Micro-barrage Kalifabougou Kati Koulikoro 7 5,84 107 67 1 Bon 2 Kalifabugu Micro-barrage Massantola Kolokani Koulikoro 8 5,27 215 1 Bon Mauvais à cause du 3 Klè Micro-barrage Banco Dioïla Koulikoro 100 30 60 1 rendement 4 Kolon Micro-barrage Massantola Kolokani Koulikoro 10,24 4 128 1 Bon 4 Seuils 5 Kountou Diedougou-Torodo Kati Koulikoro 35 15,09 137 73 1 Moyen d'épandage 6 Warala Microbarrage Nossombugu Kolokani Koulikoro 14 6,5 95 1 Bon 174,24 66,7 498 140 1 Bougounina seuil Konobougou Barouéli Ségou 37 10 21 faible 2 MACINA mt Macina Macina Ségou 10 10 10 1 assez bon 47 20 31 0 1 PIV Konna Mopti Mopti 25 20 100 1 Bon 2 PIV Kewa Djenné Mopti 40 40 160 1 fonctionnel 3 PIV Femaye Djenné Mopti 30 30 120 1 fonctionnel 4 PIV Youwarou Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 5 PIV Youwarou Youwarou Mopti 30 30 120 1 Moyen 6 PIV Youwarou Youwarou Mopti 25 25 100 1 Moyen 7 PIV Dongo Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 8 PIV Dongo Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 9 PIV Dongo Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 10 PIV Dongo Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 11 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 12 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen

Sup.amé Nbre de Niveau de fonctionnalité Sup.expl. Nbre dont Site/type Aménagement Commune Cercle Région nagée cycle de des comités de gestion (ha) expl. femmes (ha) prod. ou coopératives 13 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 14 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 15 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 30 30 120 1 Moyen 16 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 17 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 18 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 19 PIV N'Dodjiga Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 20 PIV Dirma Youwarou Mopti 10 6 40 1 Moyen 21 PIV Dirma Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 22 PIV Dirma Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 23 PIV Dirma Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 24 PIV Dirma Youwarou Mopti 22 22 88 1 Moyen 25 PIV Dirma Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 26 PIV Dirma Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 27 PIV Dirma Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 28 PIV Déboye Youwarou Mopti 40 40 160 1 Moyen 1012 1003 4048 0 NIAFUNK Tombouct 1 N’Gorkou PIV Dangal II N’Gorkou 40 40 160 1 moyen E ou NIAFUNK Tombouct 2 Mankara PIV Mankara Soumpi 40 40 160 1 moyen E ou NIAFUNK Tombouct 3 N’gaina PIV N’gaina II Fittouga 40 40 160 1 moyen E ou TOMBOU Tombouct 4 Dareye PIV Alafia 40 40 135 1 Moyen CTOU ou TOMBOU Tombouct 5 Tinteloute III PIV Alafia 40 40 160 1 Bon CTOU ou TOMBOU Tombouct 6 Tassakane IV PIV Alafia 40 40 160 1 Moyen CTOU ou

Sup.amé Nbre de Niveau de fonctionnalité Sup.expl. Nbre dont Site/type Aménagement Commune Cercle Région nagée cycle de des comités de gestion (ha) expl. femmes (ha) prod. ou coopératives TOMBOU Tombouct 7 Bori PIV Lafia 40 40 150 1 Moyen CTOU ou TOMBOU Tombouct 8 Aglal PIV Lafia 40 40 131 1 Bon CTOU ou Groupe Med TOMBOU Tombouct 9 PIV Lafia 40 40 80 1 Moyen alher CTOU ou Groupe TOMBOU Tombouct 10 PIV Lafia 40 20 120 1 Moyen forgeron CTOU ou Groupe TOMBOU Tombouct 11 PIV Lafia 40 35 140 1 Moyen Hammally CTOU ou TOMBOU Tombouct 12 Arnassèye PIV Bourem Inaly 40 10 18 1 Bon CTOU ou G Tombouct 13 Boranda PIV Serere 40 35 145 1 Moyen RHAROUS ou Ewet (kel G Tombouct 14 PIV Haribomo 40 40 130 1 Faible hanzatafane) RHAROUS ou G Tombouct 15 Goungoubéri PIV Serere 30 30 90 1 Moyen RHAROUS ou G Tombouct 16 Groupe Mossa PIV Haribomo 40 40 120 1 Moyen RHAROUS ou G Tombouct 17 Ikorchatane PIV Rharous 15 15 31 1 Moyen RHAROUS ou G Tombouct 18 Kassane PIV Haribomo 40 40 130 1 Moyen RHAROUS ou G Tombouct 19 Koïbene PIV Haribomo 40 35 115 1 Moyen RHAROUS ou G Tombouct 20 Minthiri PIV Serere 20 20 51 1 Moyen RHAROUS ou Tadounbout G Tombouct 21 PIV Haribomo 40 35 102 1 Moyen nedi RHAROUS ou G Tombouct 22 Dangouma PIV Rharous 38 38 140 1 Moyen RHAROUS ou G Tombouct 23 Chambou PIV Banicane 60 45 225 1 Moyen RHAROUS ou Meha G Tombouct 24 Mare Rharous 65 42 185 1 Moyen (Sahamar RHAROUS ou

Sup.amé Nbre de Niveau de fonctionnalité Sup.expl. Nbre dont Site/type Aménagement Commune Cercle Région nagée cycle de des comités de gestion (ha) expl. femmes (ha) prod. ou coopératives Douara GOUNDA Tombouct 25 Mare Douékiré 42 20 15 1 Moyen (Kessou) M ou GOUNDA Tombouct 26 Kessoubibi PIV Douékiré 40 40 120 1 Moyen M ou GOUNDA Tombouct 27 Katoua PIV Douékiré 30 30 100 1 Moyen M ou GOUNDA Tombouct 28 Gassel PIV Tonka 40 40 80 1 Moyen M ou GOUNDA Tombouct 29 Saya PIV Tonka 30 30 107 1 Moyen M ou GOUNDA Tombouct 30 Doukouria Mare Tonka 40 20 24 1 Moyen M ou Tombouct 31 Binga PIV Binga DIRE 40 40 132 1 Faible ou Tombouct 32 Bourem koira PIV Bourem Sidi Amar DIRE 40 40 125 1 Fable ou Tombouct 33 Dangha Mare Dangha DIRE 50 50 115 1 Faible ou Tombouct 34 Doukoure Ali PIV Sareyamou DIRE 40 40 142 1 Faible ou Tombouct 35 Fadjibayandie PIV Kirchamba DIRE 40 40 101 1 Faible ou Tombouct 36 Garbakoira PIV Dangha DIRE 40 40 143 1 Faible ou Tombouct 37 Gouiroun PIV Sareyamou DIRE 40 40 85 1 Faible ou Tombouct 38 Gpe Elmoctar PIV Sareyamou DIRE 40 40 98 1 Faible ou Tombouct 39 Gpe Gakoye PIV Kirchamba DIRE 40 40 122 1 Faible ou Tombouct 40 Gpe Ille PIV Kirchamba DIRE 40 40 142 1 Fable ou Tombouct 41 GpeHamanaH PIV Sareyamou DIRE 40 40 152 1 Faible ou Tombouct 42 Issafaye IV PIV Tienkour DIRE 40 40 146 1 Faible ou

Sup.amé Nbre de Niveau de fonctionnalité Sup.expl. Nbre dont Site/type Aménagement Commune Cercle Région nagée cycle de des comités de gestion (ha) expl. femmes (ha) prod. ou coopératives Tombouct 43 Kakondi PIV Dangha DIRE 40 40 134 1 Faible ou Kirchamba Tombouct 44 PIV Kirchamba DIRE 40 40 104 1 Faible village II ou Tombouct 45 Moctar PIV Dangha DIRE 40 40 147 1 Faible ou Tombouct 46 Taoussa PIV Dangha DIRE 40 40 121 1 Faible ou Tombouct 47 Teyba Mare Binga DIRE 95 20 48 1 Faible ou Tombouct 48 Salakoira PIV Binga DIRE 40 40 120 1 Faible ou Sous Total 1955 1730 5661 0

Kaméridji 1 (Hameau Barrage Senko Kita Kayes 30 2,75 154 2 Senko)

2 Djeguila Barrage Macono Kita Kayes 700 8 312 2

3 Guérékola Barrage Senko Kita Kayes 20 4,5 98 2

4 Sefeto Barrage Sefeto ouest Kita Kayes 40 32 215 2 5 Sefeto BF Sefeto ouest Kita Kayes 40 35 74 1

6 Guérékola BF Senko Kita Kayes 20 20 98 1

Kaméridji 7 (Hameau BF Senko Kita Kayes 30 28 154 1 Senko)

8 Diangola Kita BF Benkadi Founia Kita Kayes 4 4 105 1

884 134,25 1210

Sup.amé Nbre de Niveau de fonctionnalité Sup.expl. Nbre dont Site/type Aménagement Commune Cercle Région nagée cycle de des comités de gestion (ha) expl. femmes (ha) prod. ou coopératives 1 Kian seuil Karangana Yorosso Sikasso 10 10 125 1 Bon 2 Koloni seuil Boura Yorosso Sikasso 18 12 17 1 Bon 3 N'Gorola seuil Koury Yorosso Sikasso 60 52 100 1 Mauvais 4 Bananso Fourou Kadiolo Sikasso 75 75 172 1 Bon Seuil, épandage 5 Fanidiama Zégoua Kadiolo Sikasso 76 76 197 1 Bon de crue Mares et 6 Fourou Fourou Kadiolo Sikasso 400 400 512 1 Bon chenaux (Plaine) Seuil, épandage 7 Kalibené Zégoua Kadiolo Sikasso 29 29 92 1 Bon de crue 8 Koredougou Barrage en terre Zégoua Kadiolo Sikasso 80 80 153 1 Non (emporté) 9 M’Pessoba Bas-fond M’Pessoba Koutiala Sikasso 160 115 160 1 Passable 10 M’Pessoba Bas-fond M’Pessoba Koutiala Sikasso 180 145 210 1 Passable 11 Mahou seuil Mahou Yorosso Sikasso 50 35 166 1 Bon Seuil, épandage 12 Nassoulou Zégoua Kadiolo Sikasso 136 136 105 1 Bon de crue 13 Piama Fourou Kadiolo Sikasso 75 75 449 1 Bon Seuil, épandage 14 Vata Dioumaténé Kadiolo Sikasso 71 71 90 1 Bon de crue 15 Bas-fond Koumantou Bougouni Sikasso 71 49 149 1 16 Bas-fond Zantiébougou Bougouni Sikasso 229 224 735 1 17 BHA Kapolondougou Sikasso Sikasso 46 26 81 2 Bon 18 Fama Sikasso Sikasso 100 86 160 1 Bon 19 Diomatene Sikasso Sikasso 415 105 200 1 Bon 20 Kobina BF Zanièna Sikasso Sikasso 29 29 75 2 Bon Sous- Total 1970 1570 3578 0 Total 6042,24 4523,95 15026 140

Pour le Maraichage :

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives Ass. Benka- Gomitradou Bassibougou Sabougnou Diéma Kayes 1 0,72 45 1 Bon gou 1 ma Bienkoloboug Diangounté Périmètre 1 Diéma Kayes 0 0 2 ou Camara 3 Blazimir PM Koussané Kayes Kayes 0,5 0,5 29 20 4 Bougouderé PM KIRANE Yélimané Kayes 1,5 1,49 NP 1 5 Daba PM Koussané Kayes Kayes 0,5 0,5 29 29 6 Diaguila PM Lakamané Diéma Kayes 1 0,504 59 1 Moyen 7 Dialaka PM TRINGA Yélimané Kayes 3 0,8 NP 1 Diangouté Barrage Diangounté Diéma Kayes 5 2,16 185 1 Moyen 8 Camara Nanin Camara 9 Diassibougou PM Lakamané Diéma Kayes 1 0,576 78 1 Moyen 10 Djakoné PM TRINGA Yélimané Kayes 1 0,85 NP 1 11 Doussoukané PMF Khouloum Kayes Kayes 1 1 107 100 Ass. Gomitradou Gomintra Diéma Kayes 2 0,144 102 1 Moyen 12 Benkadi gou 13 Gory PM GORY Yélimané Kayes 1 1 NP 1 14 GoryGopela PM GoryGopela Kayes Kayes 6 0,1 15 15 Kersignané Digue KIRANE Yélimané Kayes 30 0,2 NP 1 16 Kirane PM KIRANE Yélimané Kayes 1 0,85 NP 1 Kouloudieng Ass. Gomitradou Diéma Kayes 1 0,72 42 1 Bon 17 ue Benkadi gou 18 Koumarefara PM GoryGopela Kayes Kayes 0,5 0,5 200 200 19 Kouroukoula PM Colimbiné Kayes Kayes 2 2 250 250

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives 20 Krémis PM KREMIS Yélimané Kayes 1 1,8 NP 1 Mamalagab Lambidou Lambidou Diéma Kayes 1 0,72 155 1 Bon 21 ou PM2 Ass. Lame Groumera Diéma Kayes 0,5 0,18 29 1 Faible 22 Benkadi 23 Madina PM Sadiola Kayes Kayes 1 0,95 40 32 24 Madina Guilé PM KIRANE Yélimané Kayes 2 0,59 NP 1 Ass. des Gomitradou Mafina Diéma Kayes 0,5 0,36 40 1 Moyen 25 femmes gou 26 Nema PMF Koussané Kayes Kayes 0,5 0,5 36 35 27 Neteko PM Sadiola Kayes Kayes 1 0,85 50 45 28 Niangoulama PM Sadiola Kayes Kayes 0,5 0,4 25 22 Sabouciré PMF Khouloum Kayes Kayes 0,5 0,5 63 60 29 N’di 30 Sambacanou PM GORY Yélimané Kayes 2 1 NP 1 Samé SaméDiongo PM Kayes Kayes 2 2 15 5 31 plantation ma Senewaly- PM KREMIS Yélimané Kayes 1 1 NP 1 32 Tordinabe 33 Séoundé PM Koussané Kayes Kayes 0,5 0,5 32 30 34 Seyouzebal PMF Koussané Kayes Kayes 2,5 2,5 84 80 35 Sinthiane PM Bangassi Kayes Kayes 0,5 0,5 25 25 Souranguedo Madiga Ass. Saniya Diéma Kayes 1 0,72 56 1 Bon 36 u Sacko 37 Taskaye PMF Koussané Kayes Kayes 0,25 0,25 70 60 Gomitradou Tikigna Ass. Benka Diéma Kayes 0,25 0,18 30 1 Moyen 38 gou 39 Yaguine PM TOYA Yélimané Kayes 2 1 NP 1

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives Sous-total 79,5 31,11 1891 993 Microbarra 1 Djidié ge Kalifabugu Kati Koulikoro 4 3,23 129 69 2 Bon Microbarra 2 Kalifabugu ge Massantola Kolokani Koulikoro 6,98 1,56 296 1 Bon Microbarra 3 Kolon ge Massantola Kolokani Koulikoro 11 1,74 345 1 Bon Microbarra 4 Koria ge Massantola Kolokani Koulikoro 12 2,37 342 1 Assez Bon Microbarra 5 Koungoba ge Nonkon Kolokani Koulikoro 14 3,52 96 1 Bon Microbarra Dièdugu 6 Kountou ge Torodo Kati Koulikoro 10 4,22 139 75 2 Moyen Microbarra Nossombug 7 Warala ge u Kolokani Koulikoro 6 3,89 144 1 Passable Sous-total 63,98 20,53 1491 144 1 Diakoro PPM Korodougou Bla Ségou 1 0,68 57 Kazangasso PPM Zangasso Bla Ségou 1 0,85 76 2 moyen 2 were 3 Kola PPM Touna Bla Ségou 1 1,4 104 101 1 à 2 moyen 4 Kombré PPM Béguéné Bla Ségou 1 1,34 82 2 Bon 5 Koulasso PPM Touna Bla Ségou 1 1,5 102 2 élévé 6 Koumanzana PPM Touna Bla Ségou 1 1,5 80 2 moyen 7 NAMPASSO PPM Korodougou Bla Ségou 0,5 0,45 27 1 Bon 8 N'Golokouna PPM Nialla Bla Ségou 1 1,44 80 2 Bon SANGOULA- PPM Kazangasso Bla Ségou 0,5 0,43 55 1 Bon 9 MARKA 10 Sangwé PPM Touna Bla Ségou 1 1,5 80 2 moyen 11 Tonah PPM Tounah Bla Ségou 1 1,5 100 100 élévé

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives 12 Oula PM Boky Were Macina Ségou 2 2 120 1 bon 13 Tinema ppm Macina Macina Ségou 1 1 50 1 bon 14 Wèrè GAG Macina Macina Ségou 1 1 50 1 bon N'Garbadoug PM Tongue Macina Ségou 1 1 65 1 bon 15 ou 16 Nienemou PM Tongue Macina Ségou 1 1 65 1 bon 17 Ouanana PM Tongue Macina Ségou 1 1 65 1 bon 18 Dombala PPM Dah San Ségou 1 1,739 80 1 à 2 moyen Gorossowere PPM Diakourouna San Ségou 1 1,5 55 1à 2 moyen 19 ba 20 Tiomporosso PPM Diéli San Ségou 0,5 0,25 35 1 faible Djélibougou PM Djéli San Ségou 2 3 97 1 à 2 bon 21 Peulh Niamanasoba PPM Niamana San Ségou 1 0,03 9 1 faible 22 la 23 Sébanso PPM N'Torosso San Ségou 1 1,5 60 1 à 2 moyen 24 Sokourani PPM Somo San Ségou 0,5 0,5 100 1 médiocre Sourountou Feguesso PPM San Ségou 1 1,5 73 1 à 2 moyen 25 na 26 NIANASSO PPM Kassorola San Ségou 0,67 0,67 56 1 bon ZANGOROSS PPM Kassorola San Ségou 1 2 50 1 à 2 bon 27 O 28 Nianasso PPM Kassorola San Ségou 0,6 0,8 56 1 à 2 moyen 29 Sebougou ppm Sebougou Ségou Ségou 1 1 20 1 Bon

30 Korobougou RTS Sakoïba Ségou Ségou 1 1 1 1 Individuelle 31 Boua were PM Cinzana Ségou Ségou 1 1 100 1 Bon Berthela PM Cinzana Ségou Ségou 1 1 82 1 Bon 32 were

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives

33 Sirakoro RTS Sakoïba Ségou Ségou 1 1 1 1 Individuelle

34 Zogofina RTS Sakoïba Ségou Ségou 1 1 1 1 Individuelle

35 Banankoro RTS Banankoro Ségou Ségou 1 1 1 1 Individuelle

36 Sirakoro RTS Sakoïba Ségou Ségou 2 1 1 1 Individuelle

37 Sékoro RTS Sebougou Ségou Ségou 1 1 1 1 Individuelle 38 Gombougou Bas fond Markala Ségou Ségou 166 8 230 2 ? Diassébougo ppm Sakoiba Ségou Ségou 1 2 45 2 Bon 39 u 40 Kirango Wèrè Ppm Sakoiba Ségou Ségou 1 2 20 1 Bon Nguerefebou ppm Sakoiba Ségou Ségou 1 1 25 1 Bon 41 gou Nguerefebou ppm Sakoiba Ségou Ségou 1 1 45 1 Bon 42 gou Nguerefebou ppm Sakoiba Ségou Ségou 1 1 20 1 Bon 43 gou 44 Nougouré PM Fatiné Ségou Ségou 1 1 164 1 Bon 45 Papala PM Fatiné Ségou Ségou 1 1 152 1 Bon 46 Koba were PM Fatiné Ségou Ségou 1 1 64 1 Bon Kamiandoug Sagne PM Ségou Ségou 1 1 104 1 Bon 47 ou Kamiandoug Sorona PM Ségou Ségou 2 2 52 1 Bon 48 ou 49 Zogofina PM Sakoiba Ségou Ségou 1,5 1,5 73 1 Bon 50 Sibougou PM Timissa Tominian Ségou 1 1 90 84 1 nfl 51 Konilokoura PM Yasso Tominian Ségou 1 0,017 25 1 nf 52 Sanando PM Sanando Barouéli Ségou 1 1,1 60 1 à 2

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives 53 Koni PM Sanando Barouéli Ségou 1 0,82 80 54 Tissala PM Sanando Barouéli Ségou 0,5 0,44 66 55 Bougounina PM Konobougou Barouéli Ségou 1 1,65 52 56 Barouéli PM Barouéli Barouéli Ségou 1,5 2 67 Sous-total 222,8 71,61 3571 285

BASSIROU Mopti Mopti 0,25 0,5 15 2 Bon 1

FATOMA Mopti Mopti 1 1,35 52 2 Bon 2

SALSALBE Mopti Mopti 0,5 2,25 42 2 Bon 3

Timiniri Bandiagara Mopti 1 2,6 53 3 bon 4

Pignari Bana Bandiagara Mopti 0,5 0 0 Mauvais 5 Lowol Bandiagara Mopti 0,5 0 0 mauvais 6 Guéou Lowol Bandiagara Mopti 0,5 1,5 24 3 bon 7 Guéou

Ondougou Bandiagara Mopti 0,5 0 23 0 Mauvais 8

Diamnati Bandiagara Mopti 1 0,95 45 3 bon 9

Bankass Bankass Mopti 1 0,75 50 1 Passable 10

Baye Bankass Mopti 0 1 23 1 Bon 11

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives

Diallassagou Bankass Mopti 0 0 1 Non fonctionnel 12

Dimbal Bankass Mopti 1 0 0 Non fonctionnel 13

Kani-Bonzon Bankass Mopti 1 1 56 1 Moyen 14

Kani-Bonzon Bankass Mopti 2,5 2,5 118 1 Bon 15

Koulogon Bankass Mopti 1 1 53 1 Bon 16

Koulogon Bankass Mopti 0,6 0,6 38 1 Bon 17

Koulogon Bankass Mopti 0,8 0,8 57 1 Bon 18

Koulogon Bankass Mopti 0,5 0,5 30 1 Bon 19

Koulogon Bankass Mopti 0,5 0,5 29 1 Bon 20

Koulogon Bankass Mopti 0,5 0,5 29 1 Bon 21

Segué Bankass Mopti 2 2 112 1 Bon 22

Sokoura Bankass Mopti 0,5 0,5 30 1 Bon 23

Sokoura Bankass Mopti 1,25 0,25 68 1 Passable 24

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives

Sokoura Bankass Mopti 0,5 0,5 33 1 Passable 25 Dandougou Djenné Mopti 2 2,2 198 1 Bon 26 Fakala Dandougou Djenné Mopti 1 1,2 52 1 Bon 27 Fakala Dandougou Djenné Mopti 1 1,2 53 1 Bon 28 Fakala Dandougou Djenné Mopti 1 1,2 39 1 Bon 29 Fakala

Niansanarie Djenné Mopti 3 3,2 149 1 Bon 30

Niansanarie Djenné Mopti 1 1,2 43 1 Bon 31

Derarie Djenné Mopti 1 1,2 46 1 Bon 32

Femaye Djenné Mopti 2 2,2 98 1 Bon 33

Femaye Djenné Mopti 3 3,2 150 1 Bon 34

Madiama Djenné Mopti 5 5 263 1 Bon 35

Madiama Djenné Mopti 6 6 301 1 Bon 36

Madiama Djenné Mopti 2 2,2 78 1 Bon 37

Ouro Ali Djenné Mopti 1 1,2 50 1 Bon 40

Ouro Ali Djenné Mopti 1 1,2 50 1 Bon 41

Ouro Ali Djenné Mopti 1 1,2 50 1 Bon 42

Ouro Ali Djenné Mopti 1 1,2 50 1 Bon 43

Pondori Djenné Mopti 3 3,2 151 1 Bon 44

Pondori Djenné Mopti 2 2,2 76 1 Bon 45 Togué Djenné Mopti 1 1,2 47 1 Bon 46 Mourari

Dangol-boré Douentza Mopti 20 11 311 1 Moyen 47

Dangol-boré Douentza Mopti 3 2,7 115 1 Moyen 48

Petaka Douentza Mopti 5 4 200 1 moyen 49

Gandamia Douentza Mopti 1 1 48 1 moyen 50

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives

Bondo Koro Mopti 0,25 0,25 12 1 Moyen 51

Pel-Maoudé Koro Mopti 1 1 42 1 Moyen 52

Koporo-Pen Koro Mopti 0,5 0,5 25 1 Moyen 53

Koporo-Pen Koro Mopti 0,5 0,5 22 1 Moyen 54 Dougoutènè Koro Mopti 1 0,88 45 1 Moyen 55 I Dougoutènè Koro Mopti 0,5 0,5 23 1 Moyen 56 I Dougoutènè Koro Mopti 1 1 42 1 Moyen 57 II

Diankabou Koro Mopti 2 1,75 90 1 Moyen 58

Diankabou Koro Mopti 1 0,8 52 1 59

Diaka Ténenkou Mopti 1 1 1 Moyen 60

Diaka Ténenkou Mopti 1 1 1 Moyen 61

Diaka Ténenkou Mopti 1 1 1 bon 62

Diondiori Ténenkou Mopti 1 1 1 Moyen 63

Sup. Sup. Niveau de Aménage- Nbre dont Nombre fonctionnalité des Site/type Commune Cercle Région Aménagé exploitée ment expl. femmes cycle comités de gestion ou e (ha) (ha) coopératives

Ouro-Guiré Ténenkou Mopti 1 1 1 Bon 64 103,2 98,23 4063 0 1 Dentiola PPM M’Pessoba Koutiala Sikasso 1 1,4 75 2 passable 2 Kazianso PPM Sorobasso Koutiala Sikasso 4 2,5 350 1 Passable 3 Kouniana PPM Kouniana Koutiala Sikasso 1 0,4 70 2 passable 4 Nankorola PPM M’Pessoba Koutiala Sikasso 2 0,5 102 2 passable 5 Nizanso PPM Sorobasso Koutiala Sikasso 5 3,5 400 1 passable 6 Zingolosso PPM Sorobasso Koutiala Sikasso 1 1 1 Passable Sous-total 14 9,3 997 0 Total 483,4 230,8 12013 1422

Annexe 5 – Estimation de la production sur les sites AHA du PNIP

PIV Bas-fonds Submersion contrôlée PPM TOTAL Superficie Rendement Production Superficie Rendement Production Superficie Rendement Production Superficie Rendement Production Taux (%) Taux (%) Taux (%) Taux (%) (ha) (t/ha) (tonnes) (ha) (t/ha) (tonnes) (ha) (t/ha) (tonnes) (ha) (t/ha) (tonnes) Superficie 423 1 981 131 2 535 aménagée

Kayes Riziculture 423 5,0 60% 1 269 1 981 2 50% 1 981 0 3 250 Maraichage 423 22 30% 2 792 1 981 20 30% 11 886 0 131 20 90% 2 358 17 036 Superficie 2 437 496 2 933 aménagée Riziculture 0 2 437 2,4 50% 2 924 0 2 924

Koulikoro Maraichage 0 2 437 19,5 30% 14 256 0 496 20 90% 8 928 23 184 Superficie 11 210 99 11 309 aménagée Riziculture 0 11 210 2,2 50% 12 331 0 12 331

Ségou Maraichage 0 11 210 20 30% 67 260 0 99 20 90% 1 782 69 042 Superficie 0 7 695 93 7 788 aménagée Riziculture 0 0,0 50% 0 7 695 2,6 50% 10 004 0 10 004

Sikasso Maraichage 0 0 40% 0 7 695 25,1 30% 57 943 0 93 25,1 90% 2 101 60 044 Superficie 2 626 1 745 1 341 218 5 929 aménagée

Mopti Riziculture 2 626 5,1 90% 12 053 1 745 2,4 50% 2 094 1 341 1,5 2 012 16 159 Maraichage 2 626 23,00 5% 3 020 1 745 20 30% 10 470 1 341 0 218 20 90% 3 924 17 414 Superficie 4 587 4 698 340 13 456 aménagée

tou Riziculture 4 587 5,1 90% 21 054 4 698 1,2 80% 4 510 25 564

Tombouc- Maraichage 4 587 10 5% 2 294 4 698 5 3% 705 340 20 90% 6 120 9 118 Superficie aménagée

Gao Riziculture 0 0 0 0 0 0 Maraichage 0 0 0 0 0 0 Superficie 12 20 90% 12 aménagée

Kidal Riziculture 0 0 Maraichage 12 20 90% 216 216

Riziculture 34 377 29 334 6 522 0 70 232

National Maraichage 8 105 161 816 705 25 429 202 576