B.P. 392 – 75232 PARIS Cedex 05
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FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES B.P. 392 – 75232 PARIS Cedex 05 Association régie par la loi du 1er juillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 Membre fondateur de l’UICN – Union Mondiale pour la Nature La FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue d'utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou partiellement, l'étude et la diffusion des Sciences de la Nature. La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d'aider à la protection de la Nature, de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l'expansion scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts). La FÉDÉRATION édite la « Faune de France ». Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l'on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s'adressent tout autant aux professionnels qu'aux amateurs. Ils ont l'ambition d'être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l'essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution. L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association, consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages! La FÉDÉRATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, à la disposition de la communauté naturaliste l'intégralité du texte de Lucien CHOPARD consacré aux Insectes Orthoptéroïdes publié en 1951. Ce volume est actuellement épuisé et ne sera pas réédité. Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de le dupliquer, le diffuser et de le modifier ….. Montpellier, le 10 avril 2007 le Comité FAUNE DE FRANCE Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France Vous êtes libres : • de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public • de modifier cette création Selon les conditions suivantes : Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original. Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales. Partage des Conditions Initiales à l'Identique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci. • A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. • Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à l'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...) Ceci est le Résumé Explicatif du Code Juridique (la version intégrale du contrat). Avertissement Découvrez comment diffuser votre création en utilisant ce contrat FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLE\> OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE. Directeur honoraire: P. de BEAUCHAMP Directeur: L. CHOPARD FAUNE DE FRANCE .- 56 ORTHOPTÉROÏDES PAR Lucien CHOPARD Professeur au Muséum National d'Histoire naturelle PARIS PAUL LECHEVALIER. 12. RUE DE TOURNON (Vie) 1951 AVANT-PROPOS Celte nouvelle édition des OrtilOptl~re:; de la Faune de France est complè- tement diITérente de la première. Cl'Ile-ei {~tait un des premiers volumes parus dans la collection, le troisième exactement, et h~s plans initiaux ont été bien transformés depuis ce début. On a abandonné, en particulier, la conception d'Une série de volumes aussi courts que possible, réduits à un texte strictement indispensable à la détermination des espèces. Par suite, j'ai pu traiter le groupe des Orthoptéroïdes d'une façon beau- coup plus large, séparant les diITérents ordres qui le composent et aban- donnant l'l'S tableaux de détermination menant lliredf'ment à l','spèce pour des tableaux plus rationnels ('(Induisant au ~enre d'ahord. On verra que j'ai introlluit dans l'elte Faune les Termites et les Embio- ptères. De cette façon, tous {es Orthoptéroïd('s à larves terrestres sc trouvent traités dans le volume; seuls restent en dehors les Plécoptères, il larves aquatiques, qui ont fait l'objet du tome LV 'lui vient de paraitre pt qui est dû à notre re~retté collègue n. DESPAX. Pour répondre fi une critique qui m'avait été faite, j'ai introduit dans ('('tte nouvelle édition de nombreuses fi~url's d'ensemble, une par genre au moins. Presque toutes ces figures sont dues à ma collaboratrice habituelle Mlle G. BOCA, sauf cl'rtains dessins de larves qu'avait exécutés pour moi N. I{oRSAKOFF. Nous avions envisagé, avec ce naturaliste, d'étendre le plus possible l'étude des jeunes Orthoptères; sa mort prématurée a malheureusement interrompu (,ptte Hude. On verra que la recherche [l('s Orthoptères a éUl très active dan:; en:; dernière:; années et a abouti ù la découverte en FraIlI"~ d'('Sp'~I'l'S'lui n'y avaient pas encore été signalées on même d'espèces nouvelles. Cette constatation est d'autant plus remar- quahle qu'il s'agit presque toujours d'Insectes de grande taille qui n'au- raient pas dû rester si longtemps ignorés. Ces recherches sont dues prin- cipalement à MM. P. P. GRASSÉ, L. BERLAND, G. DE VICHET, R. DELMAS, L. A. LEPROUX, A. RAI\1BIER, R. SELLIER, R. LIENHART, P. REMY, G. REMAUDIÈRE et R. PASQUIER; je suis heureux de les remercier ici des renseignements qu'ils m'ont fournis. Il ne faudrait pas en déduire que la systématique des Orthoptères français est très avancée, car tout un chapitre reste absolument inexploré, c'pst l'Hude des sous-espèces. Pour pr,'ndre un exemple, je citerai l'Éphip4 pigère des vignes qu'on baptise Ephippiger ephippiger, quelle qu'en soit la provenance et malgré des diITérences manifestes tic taille, Ile coloratiou et ù'écologie; plusieurs sous-esp(occs très nettes sont probablement réuuie8 1 URTHOPTÉROIDES dans ce complexe. De même, les Telrix, les Oedipoda, les Plalycleis, les Acridiens du groupe dps Chorihippi présenLpnt certainf'ment des formes dont la valeur du point de vue génétique reste à fixer, et dont les rec her- ches de RUBTZOV sur cl'rtains CllOrihippus dunnent une idée. L'Hude de ces formes serait des plus intéressantes, mais on ne doit pas en dissimiler la difficulté. La conservation en collection de la plupart des Orthoptères est imparfaite et l'étude de la variation ne peut se faire que sur des Insectes vivants; c'est d'ailleurs la seule façon de reconnaître de manière satis- faisante les limites d'extension des différentes sous-espèces. La rédaction de ce travail reste fidèle au plan des ouvrages de la Faune de France, avec des tableaux de détermination aussi précis que possible, pt des descriptions assez courtes. servant surtout à vérifier le résultat obtenu avec les tableaux. J'ai accordé une certaine place aux observa- tions biologiques. Toutefois. ces indications re"Lent très courtes et surtout comprises dans le sens qui peut aider le systématicien. Aller plus loin entraînerait une augmentation excessive du volume et trahirait trop la conception des fondateurs de la Faune. En vue de répondre par avance à certaines critiques, qui ont été faites à un ouvrage du même genre, je crois devoir dire encore une fois qu'une faune n'est pas un ouvrage de biologie; son but, plus modeste, est de permettre à ceux qui en ont besoin de déterminer aussi facilement que possible les animaux qui se trouvent sur un territoire donné. Enfin. pour terminer, je dirai quelques mots de la nomenclature. Le lecteur va sans doute trouver que j'ai introduit beaucoup de noms de genres nouveaux. Il y a certainement actuellement une tendance à multiplier les genres et à considérer comme génériques des caractères relativement peu importants. Ceci est aiTaire d'appréciation personnelle et je n'ai pas toujours suivi certains auteurs dans cette voie. Mais il faut aussi admettre qu'une faune comme celle de la France ne doit pas être considérée isolément, mais en rapport avec la faune mondiale. Dans un groupe mal représenté dans la faune paléarctique, comme les Ortho- ptères, il est inévitable que quelques espèces seulement se rencontrent dans des genres qui peuvent être riches dans leur pays d'origine. Enfin, ily a toujours l'irritante question des priorités; j'ai suivi en général la loi de priorité, sans toutefois accepter certains changements qui boule- versent par trop les notions admises depuis toujours. Je sais que je n'évi- terai pas les critiques de ceux qui craignent le changement et de ceux qui voudraient exiger l'application stricte de la priorité. OR~rHOPTÉROÏDES ' On n\unit actuellement dans le groupe des Orthoptéroïdes tous les Insedm; il piècl's bucl'ales du type bruyeur, à mHamorphos~B incomplètes, présentant aux ailes inférieures un grand l'hump jugal 'lui se replie au repus en éventai\. Les lIeux pain's d'ailes sont indépendantes et les ailes supérieures sont en général plus épaisses que les inférieures, leur formant un étui protecteur qui les fait assimiler aux élytres de Culéoptères; la nervation est assez primitive, permettant de reconnaître toutes If'S nervures ,p'rincipales.