Jacques Copeau

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Jacques Copeau Du Vieux Colombier aux Copiaus de Pernand-Vergelesses Le Théâtre au tournant des deux siècles (XIXe –XXe) André Antoine: le Théâtre libre (1887-1894) , puis le Théâtre Antoine (1897-1906) ou le naturalisme Paul Fort: Théâtre d’Art (1890-1892) Lugné-Poe: L’Œuvre (1893-1929) ou le symbolisme Copeau l’intellectuel tourmenté Fils d’industriel, il est en charge de famille très jeune Son père meurt lorsqu’il a 22 ans Après un essai à la direction de l’usine paternelle, renonce. Ecrit des critiques théâtrales Ecrit des catalogues pour une galerie d’art Les amis écrivains André Gide Roger Martin du Gard Création de la NRF 1909: Fondateur de la NRF avec Jean Schlumberger, André Gide, Henri Ghéon 1910, Gaston Gallimard devient leur éditeur Les Frères Karamazov Adaptation jouée en 1911 au Théâtre des Arts Copeau à gauche, Dullin au centre Les premiers fidèles Charles Dullin Louis Jouvet Les femmes, légitimes ou non Agnès Thomsen-Copeau Suzanne Bing Au Limon, entraînement de la troupe L’Appel du Vieux Colombier: 1913 « Pour l’œuvre nouvelle, qu’on nous laisse un tréteau nu! » La première saison (1913-1914) « Une femme tuée par la douceur » de Th Heywood « L ’Amour médecin » de Molière « L’Echange » de Claudel « La Nuit des Rois » de Shakespeare La Grande Guerre Jouvet et Dullin mobilisés Copeau réformé pour début de tuberculose Jouvet imagine sur le front des « cubes » pour réaliser des décors abstraits pour le Vieux-Colombier. A la rencontre des… Gordon Craig La « surmarionnette » …révolutionnaires du théâtre Adolphe Appia Emile-Jaques Dalcroze Le Vieux-Colombier aux USA On confie à Copeau la direction du Théâtre français de New York. Il emmène les acteurs en congés du front (Jouvet). Dullin ne pourra les rejoindre qu’en mars 1918. Début des ruptures Un programme de folie: en deux saisons, Copeau monte 42 pièces Le public américain est dérouté Clash avec Dullin, licencié Second Vieux-Colombier (1920-1924) Six mois de répétitions Programme un peu austère Copeau se fâche avec ses amis (Martin du Gard) Jouvet déçu démissionne en 1922 Création de l’Ecole avec Suzanne Bing Former une nouvelle race d’acteurs Cours gratuits Apprentissage du masque, chant, danse, acrobatie Jean Dasté élève de l’Ecole Travail sur le Nô Maiène Visite de Stanislavski au Vieux-Colombier (déc 1922) Départ à la campagne Echec de sa pièce « La Maison natale » Sabordage du Vieux Colombier en 1924 Départ à Morteuil Les Copiaus « Phalanstère » de Morteuil (1925-1926) Copeau les laisse sur place pour aller faire des lectures Les Copiaus jouent dans tous les villages Installation à Pernand -Vergelesses Le Cartel (1927-1939) Louis Jouvet, Charles Dullin, Gaston Baty, Georges Pitoëff Jouvet à l’Athénée Dullin à l’Atelier Baty au Théâtre Montparnasse Pitoëff aux Mathurins Les Copiaus dissous en 1929 Léon Chancerel Michel Saint-Denis Les héritiers Jean Dasté: décentralisation à Grenoble puis Comédie de Saint-Etienne Michel Saint–Denis: la Compagnie des Quinze puis London Theater Studio. Voix de Londres sous le nom de Jacques Duchesne Léon Chancerel: les Comédiens routiers Jean Villard: Gilles et Julien Jean Dasté Conversion de Copeau Veut convertir Gide et Martin du Gard Toujours tentations d’infidélités Sa fille Edi se fait religieuse, Bernard Bing sera prêtre Ecrit « le Petit Pauvre » sur St François d’Assise Florence: retour aux sources « Le mystère de Santa Uliva » en 1933 en plein air à Santa Croce Savonarole en 1935, place de la Seigneurie Décorateur: André Barsacq Lectures et cinéma La Comédie Française en 1940 Remplace Edouard Bourdet Confronté au statut des juifs Les Allemands demandent son départ Derniers feux « Le Miracle du Pain doré » aux Hospices de Beaune (21 et 22 juillet 1943) devant 2000 spectateurs Une fin de vie solitaire La maison Copeau aujourd’hui Le tréteau nu «Le jour où je sentirai mon pied faiblir sur le tréteau, le jour où la voix me manquera, où je ferais définitivement retraite entre ces trois collines d’où la vue s’étend jusqu’à la ligne du Jura, je voudrais qu’à ce moment là, quelque chose de moi continuât de courir le monde, quelque chose de plus robuste, de plus jeune et de plus grand que moi, dont il me fût permis de dire : c’est pour cela que j’ai travaillé ». Jacques Copeau .
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