Du 08 Novembre 2018 Asederon
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COMITE TERRITORIAL DES HAUTES BARONNIES DU 08 NOVEMBRE 2018 A SEDERON COMPTE-RENDU Ordre du jour : – Point voirie 2018 et préparation du programme 2019 – La Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI) – Point d’avancement sur la stratégie de développement agricole – Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) Questions diverses. Etaient Présents : Ginès ACHAT, Gérard CHAPPON, Didier GILLET, Mathieu HOUSSIN, Marie-Hélène LEROY, André MATHIEU, Jean MOULLET, Alain NICOLAS, Jean-François PIERRE, Roger REYNAUD, Georges ROMEO, Odile TACUSSEL, Gilles TESTUD, Michel VINCENT, Excusés : Jean-Jacques MONPEYSSEN, Christelle RUYSSCHAERT, Stéphane DECONNINCK Présenté par : Vincent PERLBARG en charge du développement territorial. Début de la réunion : 18h20 / Fin de la réunion : 19h50 Le Maire de la commune et Vice-Président territorial des Hautes Baronnies, Jean MOULLET, introduit la réunion et remercie les élus de leur présence. A partir d’un diaporama, Vincent PERLBARG présente tout d’abord, le travail mené par les services de la CCBDP. Point voirie 2018 et préparation du programme 2019 Le territoire des Hautes Baronnies est réparti sur 2 secteurs correspondants à des marchés de travaux différents : 1) 11 communes : Aulan, Ballons, Barret de Lioure, Eygalayes, Izon la Bruisse, Mévouillon, Montbrun les bains, Reilhanette, Séderon, Vers sur Méouge et Villefranche le château. 2) La commune de Montauban sur L’Ouvèze. V. PERLBARG présente le bilan des travaux 2018 au 08/11/2018, puis sollicite un tour de table afin de recueillir l’avis des élus. Odile TACUSSEL, Maire de Mévouillon fait remonter que le goudronnage de la route effectué en septembre est à refaire. Rolland Richaud qui a suivi les travaux va faire un rapport, le chemin sera de nouveau goudronné. La CCBDP va contacter les entreprises. Ginès ACHAT, Maire de Barret de Lioure a constaté quelques dégradations, mais ne veut pas incriminer le travail effectué par les entreprises. Ces dégradations sont uniquement sur des zones superficielles où du goudron a été mis à l’économie. Pour l’organisation des travaux 2019, V. PERLBARG insiste sur le fait de respecter le calendrier prévisionnel de travail : Octobre-novembre-décembre : Métrés, devis et fiches travaux. Janvier-février : Ajustement des devis pour coïncider avec les enveloppes ou réalisation de conventions concordantes. Mars (15/03) : Dernier délai pour finaliser la liste des travaux. Avril : Présentation des chantiers aux entreprises, avec les référents voirie et maîtrise d’œuvre. Planification des travaux et édition des bons de commande. Mai-juin-juillet : Période de travaux. Septembre : Réalisation des derniers travaux et réception. Le Maire de Vers sur Méouge, Alain NICOLAS, précise qu’il a obtenu des tarifs plus avantageux seul que par l’intermédiaire de la CCBDP. Pour lui la Communauté de communes doit être plus souple pour faire travailler les entreprises locales afin de faire baisser les coûts, notamment par rapport au transport des marchandises. V. PERLBARG rappelle que la volonté politique a été de créer un système permettant aux entreprises locales de candidater sur nos marchés. Certaines se sont organisées en GIE : Groupement d’intérêt économique : les entreprises se partagent le marché. Toutefois, pour de tous petits travaux de blanc notamment, il arrive parfois que certaines petites entreprises locales disposant de leurs propres matériaux (carrière) arrivent à proposer des tarifs intéressants sur de petits chantiers ponctuels. Le choix revient aux maires. Mr MOULLET précise aux maires que 2019 est le dernier délai pour consommer les enveloppes de travaux. Il n’y aura pas de report possible en 2020. Le Département s‘est engagé pour 3 ans, et l’abondement de la CCBDP se calque sur cette démarche. Mr ROMEO souhaite une confirmation écrite de la CCBDP sur le maintient de la clef de répartition de l’enveloppe 2018 en 2019. La Défense Extérieure Contre l'Incendie (DECI) V PERLBARG rappelle la démarche d’accompagnement demandée par certaines communes comme Lemps par exemple. Les communes ont obligation de prendre un arrêté de D.E.C.I. C’est l’inventaire des Points d’Eau d’incendie (PEI) du territoire communal. Objectifs de l’arrêté : dans un premier temps, il procède à une démarche d’identification des risques et des besoins en eau pour y répondre (alinéa 2 et 3 de l’article R. 2225-4). Dans un deuxième temps, il intègre dans sa démarche (si concerné) une série de besoins en eau incendie définis et traités par d'autres réglementations autonomes (E.R.P. ou défense des forêts contre l’incendie). Mais pour ces cas, il n’y a pas à analyser le risque, ni à prescrire des P.E.I., ni à le prendre en charge sauf si une réglementation spécifique le précise. Par la suite, les communes peuvent, aller plus loin dans la démarche par la création d’un schéma d’analyse et de planification de la D.E.C.I. au regard des risques d’incendies présents et à venir. Ce volet n’est pas obligatoire. Etant donnée la nature du besoin, et afin d’épauler les communes qui le souhaitent, la CCBDP propose de monter un groupement de commande afin d’obtenir des tarifs plus accessibles sur les services d’un prestataire. La CCBDP prendrait en charge les frais d’ingénierie pour le groupement de commandes et les communes resteraient maitre d’ouvrage dans l’exécution. Les communes vont recevoir un courrier explicatif et détaillé sur la démarche proposée. Mr MOULLET donne comme exemple le cas de la ferme de L’Amourier sur Séderon qui a environ 700 bêtes et aucun système d’incendie. Une étude doit être menée pour évaluer le risque et les moyens pour lutter contre selon les normes en vigueur. Cette démarche est désormais de la responsabilité des maires. Dans un second temps il faudra envisager des travaux pour remédier aux manques. Point d’avancement sur la stratégie de développement agricole. Des élus communautaires ont souhaité que la commission E (Economie), présidée par JJ MONPEYSSEN, lance une réflexion sur la place d’un EPCI dans le développement agricole. - Est-ce qu’un EPCI peut travailler sur cette thématique ? - Y’a-t-il un intérêt pour que la CCBDP aille sur cet axe ? - Quelle est la place de l’EPCI dans ce domaine vis-à-vis des autres structures, des autres expériences ? La démarche sur le volet agricole ne fait que débuter. Cécilia LAURENT travaille à ce stade sur : - Une veille des expériences menées en France par des EPCI. « Sur quoi travaillent les autres EPCI ? » - Quels sont les cadres de mission des acteurs locaux sur cette thématique ? Sur le volet agricole, les EPCI français se positionnent en général sur : - Les outils de transformation - Le foncier - Les aides directes - Les dispositifs financiers territoriaux (Plan Pastoral Territorial – PPT ; Programme Agricoles Environnementaux et Climatique – PAEC etc.) - Des démarches de valorisation des produits - Gestion et valorisation des déchets agricoles Les EPCI interviennent en général sur des niches ; ils peuvent aider, être facilitateur, mais pas créer une entreprise. Pour ce qui concerne la CCBDP… tout est encore à construire, nous en sommes aux prémices. Est évoqué le problème de transmission de terres des propriétaires partant en retraite et laissant les terres à l’abandon alors que de jeunes agriculteurs cherchent à s’installer. Mr MOULLET relate qu’il a alerté la chambre d’agriculture, des réunions ont eu lieu mais la situation est restée bloquée. Exemple Famille BONNEFOY, Raymond BONNEFOY sur Séderon est en maison de retraite et des hectares sont laissés à l’abandon. Pour un certain nombre d’élus, il n’y a pas vraiment de problème de reprise des terres. Par contre, la réglementation actuelle sur les baux est un frein à l’exploitation des terres par des locataires. M. ACHAT ne comprend pas cette démarche de l’intercommunalité et pense qu’il faut laisser ces actions a des organismes existants qui travaillent déjà sur les problématiques agricoles. Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) : Vincent PERLBARG présente l’obligation pour la CCBDP de réaliser un PCAET. En synthèse (Cf diaporama), le PCAET vise à lancer une dynamique avec l’ensemble des acteurs du territoire afin de concilier développement économique et social avec la préservation de nos richesses. Les EPCI doivent désormais, être moteur de progrès afin d’atteindre des objectifs nationaux en matière de transition énergétique et écologique. C’est une obligation. Parallèlement, le PCAET est aussi un levier intéressant pour pouvoir répondre à des appels à projets, faire des économies budgétaires sur l’énergie, soutenir les entreprises qui travaillent dans la rénovation énergétique, mieux gérer la ressource en eau etc. Pour conclure, la CCBDP va élaborer son PCAET, mais un PCAET à l’échelle de ses moyens, adapté aux enjeux propres aux Baronnies et avec des actions réfléchies et mesurées. Un volet de l’étude est mené en partenariat avec le PNR afin d’optimiser le coût de la démarche. (Travail sur le potentiel de développement des énergies renouvelables) Mr CHAPON souligne que certaines mesures sont dérisoires voire ridicules, ex pollution par les cheminées domestiques alors que le trafic aérien n’a de cesse d’augmenter. L’activité humaine à l’échelles des Baronnies n’est que peu polluante au regard de grosses agglomérations. Les collectivités rurales sont soumises aux mêmes lois que les collectivités urbaines même si le contexte est différent. Monsieur MOULLET demande aux Maires s’ils ont des questions ou sujets à aborder. Echanges et questions diverses : Prise de parole d’Odile TACUSSEL qui souhaite un point de situation sur le dossier de la micro crèche. V PERLBARG nous précise qu’à la suite du questionnaire envoyé, un travail d’étude avec la CAF est en cours afin d’évaluer l’outil le plus pertinent pour répondre aux besoins et qui optimiserait les règles de fonctionnement de la CAF.