DOCSLIB.ORG

Hommages Posthumes François Vallerand

Total Page：16

File Type：pdf, Size：1020Kb

Download full-text PDF Read full-text
Hommages Posthumes François Vallerand Document généré le 30 sept. 2021 14:40 Séquences La revue de cinéma Hommages posthumes François Vallerand Numéro 174, septembre–octobre 1994 URI : https://id.erudit.org/iderudit/49815ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (imprimé) 1923-5100 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Vallerand, F. (1994). Hommages posthumes. Séquences, (174), 56–58. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1994 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ HOMMAGES posthumes m, rmmwBmmm mm. wwitn l était sans conteste l'un des son temps libre à jouer en amateur RENRÏ MANCINI musiciens de cinéma les plus de la flûte dans la fanfare locale, Iconnus et les plus célèbres. The Sons of Italy. Mancini se remé­ raouan Henry Mancini, qui est mort au morera avec affection cette époque début de l'été le 14 juin à l'âge de heureuse en composant la musique 70 ans, après une longue lutte avec du What Did You Do in the War, un cancer du pancréas, avait accu­ Daddy? de Blake Edwards dont l'ac­ mulé au cours de sa longue carrière tion raconte les pantalonnades de popularité et gloire grâce à des soldats américains en Italie durant pièces devenues des .«classiques» la guerre. Féru de musique, et sen­ de la musique populaire améri­ tant des talents chez son jeune fils, caine. Des titres comme Moon le père Mancini le force donc à River, Charade et le très célèbre apprendre le piccolo et la flûte dès thème de La Panthère rose sont le l'âge de huit ans et l'inscrit à de témoin de ses dons mélodiques et nombreux cours de musique. Le demeurent l'expression nostalgique compositeur avouera plus tard de l'époque insouciante et soi- n'avoir vraiment pris goût à la mu­ disant heureuse des années 60 qui a sique qu'après avoir découvert, vu leur naissance. On l'a oublié grâce à Max Adkins, l'arrangeur- aujourd'hui, mais Henry Mancini chef d'orchestre du théâtre Stanley fut le premier musicien de cinéma à de Pittsburgh avec qui il étudie, devenir une véritable vedette à part toutes les possibilités et les richesses entière. Comme preuve, on fit en de l'orchestration et de l'arrange­ HENRY MANCINI 1963 la promotion du film Charade ment. En 1942, il entre à l'école de Stanley Donen avec le slogan: Juilliard à sa sortie du high school LS, VOLUMh «Le lieu... Paris! Le film... génial! La mais il ne tarde pas à se voir recruté musique... Mancini!» dans les forces armées l'année suivante. Démobilisé en 1945, Un rude apprentissage Mancini se joint comme pianiste- Né le 16 avril 1924 à Aliquippa arrangeur à l'orchestre de Glenn (Pennsylvanie) dans une famille Miller qu'a repris Tex Beneke qui a d'immigrants italiens originaires des succédé au célèbre chef d'orchestre Abruzzes, Enrico Mancini sera très après la tragique disparition du roi vite initié à la musique par son père. du swing. C'est là qu'il fait la con­ Celui-ci, ouvrier des hauts fourneaux naissance de Ginny O'Connor, une sidérurgiques de la région, utilise des chanteuses de l'ensemble, qui 56 Séquences compositeurs Ernst Krenek et Mario petite formation instrumentale, une Castelnuovo Tedesco. douzaine de musiciens tout au plus. Le milieu nocturne beatnik dans Une collaboration remarquable lequel évolue l'élégant détective En 1958 cependant, l'ère des privé, des boîtes de jazz et des grands services musicaux de studio «coffee-houses», en vogue à l'épo­ tire à sa fin. Mancini sait qu'il sera que sur la côte ouest américaine où congédié sous peu quand il travaille se déroule l'action, dicte le style de avec Orson Welles sur ce qu'on a la musique. Sans le vouloir, Mancini appelé par la suite le meilleur des déclenche dans le monde de la films de série B, Touch of Evil. L'ap­ musique de film une révolution proche musicale peu convention­ stylistique dont il ne pouvait prévoir nelle de ce film génial, où la musi­ ni l'ampleur, ni les conséquences. que procède littéralement de l'ac­ Le jazz avait déjà été utilisé avec tion scénique en accentuant par son bonheur au cinéma auparavant, une côté volontairement vulgaire et po­ première fois par Alex North en pulaire la décrépitude d'une petite 1951 dans A Streetcar Named ville frontière et la corruption de Desire d'Elia Kazan, puis par Elmer son shérif, attire l'attention de Blake Bernstein dans The Man with the Edwards qui est alors à la recherche Golden Arm (1955) d'Otto Premin­ deviendra sa femme. C'est elle qui d'un musicien pour la série télé- ger. D'autres musiciens comme lui fait aborder la musique de film Franz Waxman dans Crime in the quand, en 1951, il réalise les arran­ Streets de Don Siegel, Leith Stevens gements d'un film à la Universal où the music from dans The Wild One ou Leonard elle a été engagée avec son groupe. Rosenman dans Rebel Without a Joseph Gershenson, le directeur du Cause avaient certes utilisé des Service de la musique du studio, PETER formes jazzistiques, mais ces expé­ impressionné par le travail du jeune riences avaient été épisodiques et Mancini, lui propose alors un con­ sans lendemain. L'approche de trat d'engagement au sein de son GUNN Mancini diffère des précédentes: à équipe. Mancini rejoint alors les cause du nombre réduit d'instru­ musiciens-maison Frank Skinner, mentistes mis à sa disposition, il Hans J. Salter, Herman Stein, dont il doit innover au niveau de l'orches­ deviendra l'assistant, un peu tration et il réalise des combinaisons rornira^ti arid conducted by comme homme à tout faire. Durant originales pour l'époque. Il insiste sept ans, jusqu'en 1958, Mancini HENRY MANCINI aussi pour modifier les techniques apprendra son métier de musicien d'enregistrement en vigueur en met­ de cinéma en travaillant sur plus tant l'accent sur des prises de son d'une centaine de films comme individuelles des divers groupes arrangeur, orchestrateur, composi­ d'instruments solistes. Cette nou­ teur ou en confectionnant des tra­ LIVING STEREO fc r velle façon de concevoir et de réa­ mes sonores à partir de musique liser l'illustration musicale des films tirée de la musicothèque du studio. ques consacrés à deux géants de visée Peter Gunn qu'il prépare pour allait à l'encontre de tout ce qui Il passera allègrement, au gré des l'ère du swing, The Glenn Miller le réseau NBC. En fait, Edwards et s'était fait jusqu'alors dans ce productions qu'on lui assigne, sou­ Story et The Benny Goodman Story. Mancini se connaissent depuis quel­ domaine. Mais elle allait dès lors vent sans être cité au générique, Henry Mancini ne regrettera jamais que temps déjà par l'entremise de s'imposer et devenir la règle, à la d'une comédie d'Abbott et Costello ces années de formation, et il ira Ginny. Le jeune scénariste vient en grande surprise de Mancini lui- ou de Francis la Mule qui parle à jusqu'à déplorer plus tard qu'on ne effet d'aborder la réalisation et, bien même qui déplora par la suite les une série B de science-fiction ou puisse plus donner aujourd'hui une que son nom n'apparaisse pas au nombreux abus qu'elle entraîna. d'épouvante comme Tarantula, It telle expérience aux musiciens qui générique, Mancini a œuvré sur la Pendant trois ans, Peter Gunn et sa Came From Outer Space ou The se destinent à l'art complexe de la musique de Mister Cory (1957), musique allaient connaître un suc­ Creature From Black Lagoon, à musique de film. «J'ai utilisé tous This Happy Feeling (1958) et Ope­ cès sans précédent que confirme moins que ce ne soit sur une comé­ les clichés du métier, avouera-t-il, et ration Petticoat (1959). Peter Gunn bientôt la vente des deux disques die musicale pour «teenagers» je les ai ensuite éliminés de mon allait lancer les carrières du cinéaste que Mancini réalise chez RCA Vic­ comme Summer Love ou Rock système!» D'ailleurs, durant toute et du musicien. La faiblesse des tor. Cette série inaugure de plus Pretty Baby. On utilise à profit son cette période, il poursuit de moyens de production oblige le l'une des plus remarquables et uni­ expertise sur deux films biographi- sérieuses études musicales avec les compositeur à opter pour une très ques collaborations entre un cinéas- No 174 — Septembre/octobre 1994 57 te et un musicien. Blake Edwards et tique, les partitions de White Dawn, il était, malgré une solide formation nait dans la salle à dîner toute une Henry Mancini travailleront ensem­ The Molly Maguires, The Ha- classique, l'un des plus importants série de disques 78 tours qu'il pos­ ble jusqu'à la mort du compositeur, waiians, et celles surtout de Life- musiciens populaires grecs. Son sédait. Outre la découverte de la soit pendant 36 ans et sur 27 films! force et The Glass Menagerie pour implication avec le cinéma remonte musique, je lui dois aussi celle du On retrouve dans cette immense fil­ comprendre qu'Henry Mancini au début des années 50 au cours cinéma.
Load more

Recommended publications
  • THE MUSIC of HENRY MANCINI the Boston Pops Orchestra During Arthur Fiedler’S Tenure, Providing Special Arrangements for Dozens of Their Hit Albums and Famous Singles
    557825 bk ManciniUS 2/11/05 09:48 Page 4 Richard Hayman LIGHT CLASSICS DDD One of America’s favourite “Pops” conductors, Richard Hayman was Principal “Pops” conductor of the Saint 8.557825 Louis, Hartford and Grand Rapids symphony orchestras, of Orchestra London Canada and the Calgary Philharmonic Orchestra, and also held the post with the Detroit Symphony Orchestra for many years. His original compositions are standards in the repertoire of these ensembles as well as frequently performed selections by many orchestras and bands throughout the world. For over thirty years, Richard Hayman served as the chief arranger for THE MUSIC OF HENRY MANCINI the Boston Pops Orchestra during Arthur Fiedler’s tenure, providing special arrangements for dozens of their hit albums and famous singles. Under John Williams’ direction, the orchestra continues to programme his award- winning arrangements and orchestrations. Though more involved with the symphony orchestra circuit, Richard Moon River • The Pink Panther • Charade Hayman served as musical director and/or master of ceremonies for the tour shows of many popular entertainers: Kenny Rogers, Johnny Cash, Olivia Newton-John, Tom Jones, Englebert Humperdinck, The Carpenters, The The Days of Wine and Roses • Beaver Valley ’37 Osmonds, Al Hirt, Andy Williams and many others. Richard Hayman and His Orchestra recorded 23 albums and 27 hit singles for Mercury Records, for which he and many others served as musical director for twelve years. Dozens of his original compositions have been recorded by various artists all over the world. He has also arranged and conducted recordings for more than 50 stars of the motion Richard Hayman and His Orchestra picture, stage, radio and television worlds, and has also scored Broadway shows and numerous motion pictures.
    [Show full text]
  • Music from Peter Gunn
    “The Music from ‘Peter Gunn’”--Henry Mancini (1958) Added to the National Registry: 2010 Essay by Mark A. Robinson (guest post)* Henry Mancini Henry Mancini (1924-1994) was the celebrated composer of a parade of song standards, particularly remembered for his work in television and film composition. Among his sparkling array of memorable melodies are the music for “The Pink Panther” films, the “Love Theme from ‘Romeo and Juliet’,” and his two Academy Award-winning collaborations with lyricist Johnny Mercer, “Moon River” for the 1961 film “Breakfast at Tiffany’s,” and the title song for the 1962 feature “Days of Wine and Roses.” Born Enrico Nicola Mancini in the Little Italy neighborhood of Cleveland, Ohio, Henry Mancini was raised in West Aliquippa, Pennsylvania, near Pittsburgh. Though his father wished his son to become a teacher, Mancini was inspired by the music of Hollywood, particularly that of the 1935 Cecil B. DeMille film “The Crusades.” This fascination saw him embark on a lifelong journey into composition. His first instrument of choice was the piccolo, but soon he drifted toward the piano, studying under Pittsburgh concert pianist and Stanley Theatre conductor Max Adkins. Upon graduating high school, Mancini matriculated at the Carnegie Institute of Technology, but quickly transferred to the Julliard School of Music, concentrating his studies in piano, orchestration, and composition. When America entered World War II, Mancini enlisted in the United States Army in 1943. Assigned to the 28th Air Force Band, he made many connections in the music industry that would serve him well in the post-war years.
    [Show full text]
  • Small Episodes, Big Detectives
    Small Episodes, Big Detectives A genealogy of Detective Fiction and its Relation to Serialization MA Thesis Written by Bernardo Palau Cabrera Student Number: 11394145 Supervised by Toni Pape Ph.D. Second reader Mark Stewart Ph.D. MA in Media Studies - Television and Cross-Media Culture Graduate School of Humanities June 29th, 2018 Acknowledgments As I have learned from writing this research, every good detective has a sidekick that helps him throughout the investigation and plays an important role in the case solving process, sometimes without even knowing how important his or her contributions are for the final result. In my case, I had two sidekicks without whom this project would have never seen the light of day. Therefore, I would like to thank my thesis supervisor Toni Pape, whose feedback and kind advice was of great help. Thank you for helping me focus on the important and being challenging and supportive at the same time. I would also like to thank my wife, Daniela Salas, who has contributed with her useful insight, continuous encouragement and infinite patience, not only in the last months but in the whole master’s program. “Small Episodes, Big Detectives” 2 Contents Introduction ...................................................................................................................... 4 1. Literature Seriality in the Victorian era .................................................................... 8 1.1. The Pickwick revolution ................................................................................... 8
    [Show full text]
  • Women Get Jobs As Part-Time Guards at School Crossings
    Complete Local News Top Advertising Results Astride All The Activities Our F«mlly Of Over 9,000 Readers of The Town With Your Home Town Paper Is A Valuable Market For All Our Advertisers f XXXV-NO. 52 tkrtmCARTERET, N. J., FRIDAYt, APRIL 5, 1957 PRICI BQHT enrra first Aid laiining Women Get Jobs fund Drive As Part-Time Guards I |)i.wliii{! (continues v C.li;iiniian for This ,s Campaign At School Crossings .-I-).-I- . During the first •A! v,,!il the Carterct First ,',|h ull Initiate lte drive Mm Koed Resigns; Served Will Begin fork M, j. j. Dowling, who g cluiirman of the an- ., for the last twenty Long on Assistance Board Hulnick ,:ii,.(i to have the coin . ;mitecl early for the CARTERET — Miss DnR- resents such leadlns firms as the ,, of the people. The mar Kncd, 123 Emerson Street. Travelers, Continental, New Report to Conndl , i people and Indus- liius .submitted to tflf "Mayor and Hampshire Fire and I). S. Fi- • ,, i own will be notl- Ontmdl last night ncr resigna- delity and Guaranty. She ls CARTF.RET—Part time women ,;,.; of the fund drive. tion us member of the Local past president of Insurance .school guards wlll direct school n( the cards will be- Assistance Board on which (he Women of New Jersey, a mem- traffic at hazardous school cross- ; i ;ml should be com- has been serving tor the past ber of the Middlesex County ings effective Monday. mie 1st. There will be i;t yeur.s. She server as secre- Agents Association, a member I This was announced last night ,!:iie set as the mem- tary of the board during that the Middlesex County Agents \ by Police Commissioner John Hut- :i,ii be able to collect period.
    [Show full text]
  • Thinking About
    THINKING ABOUT Watching, Questioning, Enjoging FOURTH EDITION PETER LEHMAN and WILLIAM LUHR Wiley Biackweii CONTENTS List of Figures ix How to Use This Book xvi Acknowledgments xix About the Companion Blog xxi 1 Introduction 1 Fatal Attraction and Scarface 2 Narrative Structure 27 Jurassic Park and Rashomon 3 Formal Analysis 61 Rules of the Game and The Sixth Sense 4 Authorship 87 The Searchers and Jungle Fever 5 Genres 111 Sin City and Gunfight at the OK Corral 6 Series, Sequels, and Remakes 141 Goldfinger and King Kong (1933 and 2005) 7 Actors and Stars 171 Morocco and Dirty Harry 8 Audiences and Reception 197 A Woman ofParis and The Crying Game 9 Film and the Other Arts 222 Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1933) and The Girl with the Dragon Tattoo (2011) 10 Film and its Relation to Radio and Television 257 Richard Diamond, Private Detective; Peter Gunn; Victor/Victoria; 24\ and Homeland 11 Realism and Theories of Film 296 Tlje Battleship Potemkin and Umberto D 12 Gender and Sexuality 317 The Silence of the Lambs and American Gigolo 13 Race 341 Out of the Past, LA Confidential, and Boyz N the Hood 14 Class 371 Pretty Woman and The People Under the Stairs 15 Citizen Kane: An Analysis 396 Citizen Kane 16 Current Trends: Globalization and China, 3D, IMAX, Internet TV 419 Glossary 441 Index 446 LIST Of FIGURES Chapter 1 1.1 Zero Dark Thirty, © 2012 Zero Dark Thirty LLC 1 1.2 American Sniper, © 2014 Warner Bros. Entertainment Inc, Village Roadshow Films North America Inc. and Ratpac-Dune Entertainment LLC 1 1.3 Spotlight, © 2015 SPOTLIGHT FILM, LLC 2 1.4 Jack Ryan: Shadow Recruit, © 2013 Paramount Pictures Corporation 2 1.5 Dragon: The Brace Lee Story, © 1992, Universal 3 1.6 Breakfast at Tiffany's, © 1961, Paramount 3 1.7 Psycho, © 1960, Universal 3 1.8 The Hills Have Eyes (2006), © 2006 BRC Rights Management, LTD 4 1.9 The Texas Chainsaw Massacre (2003), © 2003 Chainsaw Productions, LLC 4 1.10 Son of the Pink Panther (1993), © United Artists Productions, Inc.
    [Show full text]
  • Swr2-Musikstunde-20110608.Pdf
    ________________________________________________________________________________ 2 MUSIKSTUNDE mit Trüb Mittwoch, 8. 6. 2011 „Die im Dunkeln hört man nicht? (3) Henry Mancini“ MUSIK: INDIKATIV, NACH CA. ... AUSBLENDEN Dieses Image hat er zeitlebens sorgsam gepflegt: das des Pianisten in einer noblen Hotelbar, der zur Cocktail-Hour routiniert und diskret Musik macht, entweder im weißen Smokingjackett an einem schwarzen Flügel, oder in einem schwarzen am weißen Flügel; wahlweise auch als Pianist in einem dreiköpfigen Easy-Listening-Ensemble, dessen kommerzielle Jazzklänge sein sollen, wie man's der Filmmusik fälschlich immer vorwirft – bewusst nicht hörbar. Wenn sich die Begleitmusik in den Vordergrund drängen würde, so die Philosophie dahinter, könnten ja Leute zuhören und darüber vergessen, den nächsten schweineteuren Single Malt Whisky zu bestellen oder die nächste Havanna-Zigarre. Die einzige Funktion nämlich von Barmusik ist, auch von Live-Barmusik, keine gähnende Stille entstehen zu lassen, sondern präsent zu sein wie die Auslegware, die auch nie jemand bemerkt, die aber fehlen würde, wenn sie nicht da wäre. Natürlich stellt Henry Mancini sein Licht damit selber unter den Scheffel. Zwar komponierte er so manche Easy-Listening-Nummer, ansonsten aber konnte der Zögling der New Yorker Juilliard School of Music und spätere Schüler von Ernst Krenek und Mario Castelnuovo-Tedesco jede Art von Musik komponieren, auch dramatische und komplexe. „Gebrauchsmusik“ war das immer, ob für Film oder Fernsehen oder den Konzertsaal. Aber den „unbekannten“ Henry Mancini will ich Ihnen heute auch vorstellen, den großen Könner, den Schwergewichte seines Fachs verehrten. Bekannt allerdings wurde er natürlich damit ... MUSIK: MANCINI, MOON RIVER, TRACK 1 (2:40) Henry Mancinis Greatest Hit, wenn auch nicht seine genialste Eingebung: das etwas seifige „Moon River“ aus dem Blake-Edwards-Audrey-Hepburn-Film „Breakfast at Tiffany's“.
    [Show full text]
  • Dear Brigitte | Mr. Hobbs Takes a Vacation
    Dear Brigitte | Mr. Hobbs Takes a Vacation y 1965, the family comedy film was about from there he worked mostly at Columbia Stu - success of his score for the classic TV detective to hit rough times because the world was dios, turning out wonderful scores for a diverse show, Peter Gunn and its follow-up, Mr. Lucky , Bchanging and we were entering a more number of films, including Salome, From Here both for Blake Edwards – which were followed challenging time and the movies, of course, re - to Eternity, Tight Spot, 5 Against the House, The by two more great scores for Edwards, High flected that change. This was especially true of Man From Laramie, Picnic (perhaps his great - Time and the classic Breakfast at Tiffany’s . the quirky family comedy about quirky families est achievement), The Eddy Duchin Story, Full Mancini had been all over the pop charts, es - doing quirky things. In the 1960s, James Stew - of Life, Nightfall, 3:10 to Yuma, Jeanne Eagles, pecially with “Moon River,” which was a gigantic art, then in his mid-fifties, made three such Cowboy, Houseboat, Bell, Book, and Candle, hit for him. In 1962, Mancini would write four comedies at Twentieth Century-Fox – Mr. Hobbs Strangers When We Meet, The World of Suzie great scores in a row for four different studios – Takes a Vacation, Take Her, She’s Mine, and Wong, The Devil at 4 O’Clock , and tons of oth - Experiment in Terror, Hatari, Days of Wine and Dear Brigitte . All were directed by Henry Koster ers. He also was prolific in television starting in Roses , and Mr.
    [Show full text]
  • HENRY MANCINI BIOGRAPHY Mancini Born 1924 in Cleveland
    HENRY MANCINI BIOGRAPHY Mancini born 1924 in Cleveland ,Ohio, learnt flute and piano at a young age. After High School he attended Julliard School of Music in Manhattan NY.{we can assume he was a very competent player with ambitions} . In 1943 after 1 year there he was drafted into the Army. After the war he became the pianist and arranger for the Glenn Miller Band, led by Tex Beneke.He also studied serious composing with Ernst Krenek and Mario Castelnuovo‐Tedesco. It was this, as well as his passion for jazz and swing music , that saw him join Universal Studios music dept as a house composer writing for such hits as Creature from the Black Lagoon , It came from Outer Space , Tarantula, followed by The Glenn Miller Story, The Benny Goodman Story , and Orson Welles Touch of Evil. He left Universal Studios in 1958 , working as an independent writer. He soon established a working relationship with Producer Blake Edwards { see Peter Sellers movie with Goeffrey Rush for character insights} . This produced nearly 30 films, the first being a tv series titled Peter Gunn. Other movies include Breakfast at Tiffanys, Days of wine and Roses, Pink Panther et al, The Party. Also Hatari, Victor/Victoria. Interestingly, Alfred Hitchcock rejected and replaced his work on the 1972 film Frenzy. He wrote many scores to TV shows, themes and ads, he recorded over 90 albums in styles ranging from Big Band to Classical to Pop. He at the time revolutionised the use of jazz in romantic and orchestral film and TV scores.
    [Show full text]
  • Peter Gunn Theme
    Saxophone Big-Band Peter Gunn Theme Henry Mancini Arranged by Ph. Marillia Grade: (1-3) Parts for: Soprano 1, Soprano 2, Alto 1, Alto 2, Alto 3, Alto 4, Tenor 1, Tenor 2, Tenor 3, Tenor 4, Tenor 5, Baritone 1, Baritone 2, Guitar, Piano, Bass, Drums Copyright © 2010-01-17 Editions PhM - 4a4quartet.com Saxophone Big Band Peter Gunn Theme Henry Mancini Theme song from the TV series Arr. Philippe Marillia 5 Rock q = 126 Alto 1 sfz sfz Alto 2 sfz sfz Tenor 1 sfz sfz Tenor 2 sfz sfz Baritone sfz sfz Soprano 1 (tp1 subst) sfz sfz Soprano 2 (tp2 subst) sfz sfz Alto 3 (tp3 subst) sfz sfz Alto 4 (tp4 subst) sfz sfz Tenor 3 (tb1 subst) sfz sfz Tenor 4 (tb2 subst) sfz sfz Tenor 5 (tb3 subst) sfz sfz Baritone 2 (tb4 subst) (4) (4) Guitar Piano (4) (4) (4) (4) Bass 0132 0132 Bass Tab 3 3 5 Rock q = 126 (4) (4) Drums Copyright © 2009 Editions PhM - http://www.4a4quartet.com - contact: [email protected] 17/01/2010 Peter Gunn Theme 2 Solo 9 1. 2. 3 3 A1 3 3 ff 3 3 A2 3 3 3 3 3 3 T1 3 3 3 3 T2 3 3 B 3 3 3 S1 3 3 3 3 S2 3 3 3 3 3 A3 3 3 3 3 A4 3 3 3 T3 3 3 3 3 T4 3 3 3 3 T5 3 3 3 B2 (8) Gtr. Pno. (8) (8) E. Bass 0132 Bass 3 1. (8) 2.
    [Show full text]
  • Musical Quiz Show
    VOLUME 102 BIG BAND JUMP NEWSLETTER JANUARY-FEBRUARY 2006 and puzzling others. When we first came up with this hit recordings made in his garage. The audio portion of ‘musical quiz show’ a couple of years ago, pleased parts of the Les Paul interview in this issue will be heard listeners wrote to say they identified all the bands before on the program. their identity was revealed. Others wondered why we would produce such aprogram. Here’s the reason: It gives February 18-19, 2006 Published in this issue, listeners an opportunity to hear superb arrangements by MOMENTS IN MUSIC I as occasionally in the top name bands not generally played on this kind of past are background an­ program while at the same time couching those unfamiliar ecdotes connected with various top recordings. We’ve recordings in a reasonably pleasing format. We play the collected together those stories to make up this and the unfamiliar recording, then identify the band after it’s next BBJ program. Since interesting events occur to played. To lighten the load we also insert the oft-played every kind of musical endeavor, this program promises to recordings by those same bands. be eclectic. There will be stories about recordings by singers, small groups, large bands and instrumental solo­ January 28-29, 2006 It wasn’t long be- ists packed together into one program. REMEMBERING MANCINI fore Henri Mancini left us February 25-26, 2006 when BBJhost Don Kennedy had the oppor­ MOMENTS IN MUSIC II tunity to talk with the masterful composer/ arranger/conductor.
    [Show full text]
  • Hommages Posthumes François Vallerand
    Document generated on 10/01/2021 6:15 a.m. Séquences La revue de cinéma Hommages posthumes François Vallerand Number 174, September–October 1994 URI: https://id.erudit.org/iderudit/49815ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this article Vallerand, F. (1994). Hommages posthumes. Séquences, (174), 56–58. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1994 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ HOMMAGES posthumes m, rmmwBmmm mm. wwitn l était sans conteste l'un des son temps libre à jouer en amateur RENRÏ MANCINI musiciens de cinéma les plus de la flûte dans la fanfare locale, Iconnus et les plus célèbres. The Sons of Italy. Mancini se remé­ raouan Henry Mancini, qui est mort au morera avec affection cette époque début de l'été le 14 juin à l'âge de heureuse en composant la musique 70 ans, après une longue lutte avec du What Did You Do in the War, un cancer du pancréas, avait accu­ Daddy? de Blake Edwards dont l'ac­ mulé au cours de sa longue carrière tion raconte les pantalonnades de popularité et gloire grâce à des soldats américains en Italie durant pièces devenues des .«classiques» la guerre.
    [Show full text]
  • Hollywood Party. Retrospettiva Blake Edwards – I Parte
    COMUNICATO STAMPA Il Museo Nazionale del Cinema presenta al Cinema Massimo Hollywood Party. Retrospettiva Blake Edwards – I parte 5 ottobre – 1 novembre 2011 Cinema Massimo - via Verdi, 18, Torino Il Museo Nazionale del Cinema dedica a Blake Edwards - regista, sceneggiatore, attore e produttore cinematografico statunitense - un‟ampia rassegna dal titolo HOLLYWOOD PARTY. Retrospettiva Blake Edwards. L‟omaggio al regista è un progetto del Museo Nazionale del Cinema in collaborazione con la Cineteca di Bologna. La seconda parte della retrospettiva si svolgerà da venerdì 18 a martedì 22 novembre. Un grande autore di commedie, un vero e proprio “scienziato dell'allegria”, come l'ha definito Roberto Benigni, l'ultimo attore che ha lavorato con lui. Nato nel 1922, Blake Edwards, pseudonimo di William Blake McEdwards, è considerato uno dei grandi maestri della commedia, nonostante si sia cimentato con i generi più disparati, dal dramma al musical e dal poliziesco al western. La sua prima regia, Quando la ragazza è bella del 1955, segna già il suo destino di esperto del genere, confermato in seguito dal kolossal comico Operazione sottoveste del 1959. Ma è nel 1961, quando adatta per il grande schermo il romanzo di Truman Capote, Colazione da Tiffany, che entra definitivamente nell'Olimpo hollywoodiano, anche grazie all'interpretazione indimenticabile di Audrey Hepburn. Un successo dopo l‟altro nella carriera del cineasta statunitense, che nel 1963 debutta con una delle serie più esilaranti e longeve della storia del cinema, Pantera Rosa, con Peter Sellers nei panni dello stravagante ispettore Clouseau, a caccia del ladro di gioielli interpretato da David Niven. Non solo Clouseau, però.
    [Show full text]