Le Procès Du Sionisme Israélien
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Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert ROGER GARAUDY LE PROCÈS DU SIONISME ISRAÉLIEN Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Le Procès du sionisme reproduit le système de défense de l'auteur dans son procès en appel à la suite de sa condamnation en janvier 1998 pour la publication d'un autre ouvrage, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, Paris, 1e éd., La Vieille Taupe, 1995, 2e éd., samizdat Roger Garaudy, 1996. Il est affiché entre la première et la deuxième séance de la 11e Chambre de la Cour d'appel de Paris. Il est édité par les éditions Vent du Large et sera prochainement en librairie (ISBN : 2-912341-20-5). Ce livre est affiché sur Internet à des fins d'étude, de recherche, sans but lucratif et pour un usage raisonnable. Pour nous, l'affichage électronique d'un document revient exactement à placer ce document sur les rayons d'une bibliothèque ouverte au public. Nous y avons mis du travail et un peu d'argent. Le seul bénéficiaire en est le lecteur de bonne foi, que nous supposons capable de juger par lui-même. Au lecteur intéressé, nous suggérons d'acheter le livre. Nous n'avons pas de raison de supposer que l'auteur de ce texte puisse être considéré comme responsable d'aucun autre texte publié sur ce site. Le secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste. Notre adresse est : [email protected]. Notre adresse postale : PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, Etats-Unis. 2 Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert TABLE DES MATIERES INTRODUCTION : L'image de la France ternie par ce genre de procès I – SIONISME CONTRE JUDAÏSME A - Le projet colonial de Herzl B - Les conséquences politiques de cette sacralisation du nationalisme 1) - Epuration éthnique : expulsion et oppression des Palestiniens 2) - Collaboration des sionistes avec Hitler a) - L'accord de transfert (Haavara) b) - Les Conseils juifs (judenrat) c) - La Sélection sioniste d) - Du mépris à la sacralisation des victimes 3) - La contradiction fondamentale du sionisme et sa politique terroriste a) - Déconstruire les mythes sionistes b) - Démasquer le Lobby sioniste II - QUI MINIMISE LES CRIMES D’HITLER ? (Ceux qui les situent dans l'histoire juive ? ou ceux qui les situent dans l'histoire universelle ?) 1) - Note sur l'exemplarité du Tribunal de Nuremberg a) - Le refus du "tu quoque" b) - Le refus d'examiner les causes historiques de l'ascension d'Hitler c) - Le refus d'un examen critique des témoignages (Note sur les chambres à gaz) d) - Le refus de la critique des textes. 2) - La dernière infamie : un million de juifs contre 10000 camions, et une paix séparée avec Hitler. III - LA POLITIQUE ISRAELIENNE, DÉTONATEUR D'UNE NOUVELLE GUERRE MONDIALE a) - Sa position stratégique au carrefour de trois continents b) - Sa surveillance des pays pétroliers du Golfe. c) - Son mythe pseudo-thélogique de peuple élu d) Une éducation néo-nazie 3 Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert CONCLUSION : Qui est coupable ? (Celui qui commet le crime ? - Celui qui le démasque ? - Celui qui veut étouffer cette protestation et qui se fait ainsi complice ?) 4 Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert INTRODUCTION L'image de la France ternie par ce genre de procès ********* Mon livre porte sur la politique israélienne et sur ses fondements idéologiques. Je suis accusé : 1·- De diffamation de personnes ou de communautés en raison de leur appartenance ethnique ou religieuse. Or je défie quiconque de trouver une seule ligne de mon livre où le mot juif soit employé dans un sens péjoratif. Je critique uniquement ceux (personne ou parti) qui ont utilisé la religion pour justifier une politique. Si je condamne la politique des talibans, je ne diffame pas l'Islam, je le défends au contraire contre ceux qui le déshonorent. Dans le même esprit, lorsque je critique les talibans israéliens ou pro-israéliens, précisément pour leur instrumentation de la religion juive au service d'une politique de guerre, ma lutte contre eux fait partie de ma lutte contre l'antisémitisme que je considère comme un crime punissable par la loi, et que leur politique est en train de déchaîner. 2· Je suis accusé aussi de minimiser les crimes d'Hitler alors que ce sont mes adversaires qui les minimisent : a - en les réduisant à ses seuls crimes contre les juifs alors que sa guerre a coûté 50 millions de morts. b - en faisant une fixation obsessionnelle contre une de ses méthodes de meurtre, en occultant une multitude d'autres formes d'assassinat. "Comment se sont déroulées les séances de cet absurde jugement ?” C'est la question que me posait Yehudi Menuhin lorsqu'il reçut le texte du jugement contre lequel je fais aujourd'hui Appel. Le grand musicien n'était pas le seul à dénoncer l'absurdité du procès : l'ancien président de la République Suisse, M. Chevallaz, historien d'origine, caractérisait déjà ce procès comme un nouveau maccarthisme et une nouvelle "chasse aux sorcières". Il parle d'Inquisition. 20 professeurs des plus grandes Universités italiennes, de Rome, de Turin, de Naples, de Milan, de Pise, de Florence, dans la Stampa du 28 mars 1998, protestent contre le jugement sous le titre: Ce livre n'est pas raciste! 5 Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert "La condamnation, en France, de Roger Garaudy pour avoir écrit un livre sur Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, constitue un épisode grave de répression culturelle. Dans les considérants de la sentence le philosophe français a été condamné pour contestation de crimes contre l'humanité. Mais cela, justement est absurde, et constitue un motif de grande préoccupation: il est notoire que cet écrivain est étranger à toute forme de racisme; c'est une aberration qui révèle un risque de barbarisation (imbarbarimento) du climat culturel en Europe, de l'avoir condamné pour avoir discuté et réinterprété sur la base notamment d'une vaste documentation, puisée souvent chez les auteurs juifs - l'ampleur et les modalités spécifiques de ce qu'il reconnaît comme le martyre des juifs et les crimes immenses d'Hitler contre les juifs. Nous sommes favorables à une discussion libre sur les thèses de Garaudy - ce qui, évidemment ne signifie pas que nous les partageons et nous protestons contre ce jugement pour délit d'opinion et contre la Loi qui l'a inspiré : la loi Gayssot. Nous exprimons notre crainte pour les risques que courent la culture et l'édition non seulement en France, mais dans le reste de l'Europe si se répandait la mode, pour les tribunaux, de se substituer à ce qui relève de la recherche scientifique." Je me réjouis de cet Appel, demandé conjointement par moi-même et par nos adversaires, car malheureusement, les événements ont vérifié ma thèse sur les dangers d'une interprétation intégriste de la Bible et de l'histoire, de la transformation du mythe en histoire. Mes prévisions sur le rôle d'Israël comme détonateur d'une troisième guerre mondiale, sont vérifiées dans les faits par la politique de M. Netanyahou. La traduction de mon livre en 29 pays a montré que des millions d'hommes et de femmes ont conscience de ce danger. L'ouverture des archives israéliennes a permis à des historiens israéliens de détruire ces mythes, et de passer, en Israël même, de la mythologie à l'histoire. Des historiens de toutes les nations ont protesté contre la tentative d'étouffement de mes réflexions sur la malfaisance de cette mythologie. Ce qui reste du premier procès, issu de la Loi Gayssot, c'est que l'image de la France comme patrie des droits de l'homme et de la liberté d'expression, a été ternie auprès des nations. J'espère que ce procès, en appel, permettra de restaurer cette image. 6 Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Chapitre I - Sionisme contre judaïsme ***** Je n'ai, malheureusement pu donner qu'un portrait attristant de mes accusateurs dont la seule obsession était d'identifier Sionisme et Judaïsme et, par conséquent, de traiter d'antisémite quiconque portait un jugement critique sur la politique d'Israël ou de ses idéologues. Par exemple, le seul témoin appelé par eux, M. Tarnero, un universitaire pourtant, n'hésite pas à falsifier grossièrement une citation de mon livre se terminant, disait-il, par la formule : "Être juif aujourd'hui signifie être lié à Israël" dissimulant à l'auditoire que cette formule était, non pas de moi, mais d'un écrivain israélien : Schlomo Avineri, citation que je donnais en italique et avec ma source : The Making of Modern Zionism 1981. p. 197. Le président de la LICRA, M. Pierre Aïdenbaum a donné le ton dans son communiqué du 24 avril 1996 : Certains... sous couvert d'un antisionisme, ne cachent plus leur véritable antisémitisme, cela a été jugé dans notre pays par les tribunaux. Oui, cela a été jugé par les tribunaux et précisément pour condamner la LICRA qui cherche à faire croire que le Sionisme, qui est une politique, s'identifie avec le Judaïsme, qui est une religion. Je rappelle seulement la sentence rendue par le Tribunal de grande instance de Paris, le 24 mars 1983, (confirmée en appel et par la Cour de Cassation) dans le procès qu'avait intenté la LICRA contre le père Lelong, le pasteur Matthiot, Jacques Fauvet (Le Monde) et moi-même: considérant qu'il s'agit de la critique licite de la politique d'un Etat et de l'idéologie qui l'inspire et non de provocation raciale..