RÉDACTION ET iiMinmiw 15 Octobre 1919 ADMINISTRATION : 26 6», Rue Traversière fr. :: :: O 25 Marcadet 02-67 CINE :: NUMÉRO 8 :: — P. HENRY, Directeur Parait le 1er et le 15

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dans ce numéro : la revue illustrée des films de année

in article mr IAROLD OCKWOOD Q

etc., etc. HAROLD LOCKWOOD CINE CINE POUR TOUS POUR TOUS

/ es spectateurs de France s'étonnent de voir C'est pourquoi nous commençons aujour- on peut voir '-' à l'écran si peu de films français et tant d'hui une chronique dont le but est d'initier Harold le monde' de filais américains surtout et italiens. Us aux choses du cinéma les gens dont ce n'est A partir du l~ se demandent pourquoi cela est. pas le métier. Nous suivrons l'élaboration du C'est dire le nombre considérable de. lettres film dans ses différentes phases, du scénario Lockwood du cinéma. LES JEUX DU SORT (The turn of the wheel),. qu'une revue s'adressant aux spectateurs com- à la représentation publique ; nous dirons les film Goldwyn, 'avec Géraldine Farrar, Herbert me celle-ci peut recevoir ù ce sujet. différentes manières de procéder, ce qui nous Kawlinson et Percy Marmont. EN FRANCE Bien plus, il vient de fonder la Société Pourtant, s'il est malaisé pour un specta- amènera à démêler en-quoi et pourquoi la A l'époque même où, dans un référen- CHARLOT FAIT DU CINE, dernier film iné- dum organisé par l'un de nos grands con- des Ciné-Romans, eu compagnie de MM. Gas- teur de démêler les raisons de notre infério- production française reste dominée par la frères d'Amérique, Harold Lockwood réu- M. J. Pinchon a tourné Mon Village, d'après ton Leroux, Saudberg et autres personna- dit du contrat Mutual (paru en Amérique en rité, il nous est également difficile de lui production étrangère et à indiquer quelles nissait le plus de suffrages (129.990) après le roman satirique de. Hansi. lités, société ayant pour but d'acquérir les 1917), avec Charlie Chaplin et Edna Pur- en expliquer les raisons en peu de mots./ réformes et quelles innovations sont indis- Douglas Fairbanks (132.228), dans la fa- e droits exclusifs d'adaptatiou à l'écran de tous viance. D'autre part, les livres et revues techniques pensables pour parvenir au rang que nous La Société Eclipse abandonne son ancien romans-'feuillet.ons que publieront un cer- LE SACRIFICE DE TAMURA (The bravest que le spectateur pourrait lire ne sont guère nous devons d'occuper. veur du public de cinéma d'Outre-Atlanti- way), film Pàramount paru en 1918 en Améri- studio de Xeuilly et construit à Boulogne-sur- tain nombre de grands journaux du matin. faits pour lui. P. H. que, uenza, qui y faisait alors de ter- que, avec Séssue Hayakawa et . Seine un nouveau théâtre de prise de vues Et déjà, Navarre, qui est directeur de cet- ribles ravages, Je ravissait en peu de jours LE MIRAGE (In pursuit of Polly), film Pà- au cinéma dont il était l'une des toutes que l'on dit très vaste et pourvu des derniers te société, est parti à Nice préparer la réa- perfectionnements. ramount, avec liillie Burké et Thomas Mei- premières étoiles. lisation du prochain grand ciné-roman de ghan. 0 Gaston Leroux, dont il dirigera la mise en ' LES GENTLEMEN DU RANCH, film Fox, Harold Lockwood était un New-Yorkais, Le film tourné par Pouctal d'après un scé- le scénario étant né à Brooklyn en 1887. Issu de pa- scène et incarnera le principal personnage. avec Toril Mix. nario de Nozière, avec Gaby Deslys et Harry rents de modeste condition, il avait eu des O DEUX PETITS DIABLES, film Fox, avec Ja- Pilcer, et dont le titre définitif est Le Dieu de tions indispensables à la réalisation d'un vé- débuts difficiles, car avant d'entrer, à André Antoine a tourné cet été : une ne et Catherine Lee. son évolution la Chance, est maintenant complètement ache- ritable film c'est celle de Léon Poirier, avec vingt-huit ans, à la Famous-Players, il pas- adaptation de Mademoiselle, de la Seiglière, LE PREJUGE, film Fox, avec June Caprice. vé. Gaby Deslys et Harry Pilcer se sont em- Ames d'Orient ; c'est aussi celle que Louis Del- sa plusieurs années derrière un comptoir, avec Huguenet, Joubé, Charles Lamy, Gran- ROBE COURTE, film Exhihitor's Mutual, Aux débuts du cinéma, l'idée ne fut en luc a faite tout dernièrement en concevant la dans une maison de draperie, en qualité barques au début du mois pour l'Amérique, à val, Escande, Malavié ; Mlles Huguette Du- somme rien, le mouvement était tout, dans bord de la France, qui avait en outre pom- avec liillie Rhodes. Fête espagnole, en en faisant le découpage et en de simple vendeur. flos et Fontenéy, puis la Terre, d'après le le drame filmé comme dans la comédie. Puis pa ssagers Charles Pathé et Albert Capellani. LA FILLE D'ARGENT (The Silver Girl), film prenant une part très importante à la réalisa- roman de Zola, avec Alexandre, Hervé, Nu- Pathé, avec Frank Keenan. des interprètes se révélèrent : le publie vou- Il parut dans cette compagnie, dans plu- O tion. Il sera intéressant au plus haut point sieurs films dont était l'é- mès, Milo, Lerner, Hiéronimus, Malavié ; L'IRRESPONSABLE (De luxe Annie), film lut connaître leurs noms et l'on en arriva à Henri Diamant-Berger, qui a terminé son Mlles Bovy, Grumbach, Briey, Rouer et Dar- d'en étudier le résultat. toile, puis, au bout de quelques mois, de- adaptation filmée du Petit Café de Tristan Select, avec Nonna Talmadge, F"rank Mills et bâtir des histoires destinées surtout à per- tois. Les principales scènes ont été réali- Eugène O'Brien. vint le leading-man de Marguerite Clark Bernard avec Miss Wanda Lion et Max Linder, mettre à l'étoile de déployer ses charmes ou sées à Bomilly-sur-Aigre, qui est le Rognes LES PLUS BEAUX YEUX DU RANCH, avec ce qu'il doit être dans le premier film où parut cette artis- qui est reparti pour l'Amérique, commencera son talent dans les meilleures conditions pos- de Zola. Dustin Farnum. te — très réputée au théâtre auparavant. ensuite une autre comédie qui sera prête à la sibles et par les moyens les plus approprié;. O SERPENTIN Al' HAREM, film Louis Nal- C'est ce qu'on appelle en Amérique le « star L'idée du film étant bien fixée, on en tire ce Wildflotver (Fleur sauvage) eut un vif fin de l'hiver. Mme Germaine Albert-Dulac tourne ou va que les Américains appellent la continuity, succès et, dès lors, le nom d'Harold Lock- pas, mis en scène par Jean Durand et inter- System », le système de l'étoile, et le résul- O tourner, aux Films Louis Nalpas : prété par Marcel Lévesque. c'est-à-dire le découpage. wood connut la popularité. Bientôt même, Jean Toulout, qui vient de créer, dans la tat a été de doter ce pays des.meilleurs inter- Un homme honorable, drame social; Fré- LA LANTERNE ROUGE, film Métro, mis en Le scénario est donc découpé par scènes il eut assez de force pour briller seul, et Fête Espagnole, un magnifique personnage prètes d'écran actuels. Mais on s'aperçoit de déric Chopin, un grand film ; le Train sans scène par Albert Capellani et interprété par plus en plus, aux Etats-Unis, que l'étoile n'est séparées. Une scène est une vue entière, sans bientôt la Metro-Film C° l'engageait pour d'usinier espagnol, tourne actuellement à Ni- yeux, d'après le roman de Louis Delluc ; Alla Nazimova et Noah Beery (Sam Wang). pas tout et que le sujet du film a autant transition ni coupure, prise dans le même paraître dans des séries de films dont il ce, aux films Louis Nalpas, Mathias Sandorf, L'Etrange guérisseur, d'après un conte de M. Edité en Amérique en mai 1919. d'importance que l'interprète. Chacun sait, champ. Le décor doit être décrit dans tout son serait l'étoile. en attendant Le Train sans veux. Sa femme Albert Dulac ; en enfin Une ténébreuse af- en effet, que les intrigues des films améri- détail, avec des croquis s'il le faut. Le tra- Nous n'avons vu jusqu'ici, en France, Yvette Andréyor, vient de le rejoindre à Nice faire, d'après le roman de Blazac. cains sont ce qu'il y a de plus faible dans leur pèze du champ doit être indiqué avec toutes que peu de films de cet artiste. Ce fut d'a- et commencera probablement à tourner aux A partir du 24 octobre ses perspectives et la profondeur où doivent bord l'Ile Pidgin, puis le Jardin du Paradis Films Louis Nalpas également. EN AMÉR10UE production. Ils s'en rendent compte et un LE PETIT DEMON DU VILLAGE (Peck's se trouver les personnages. qui le révéla au public, français. Depuis, la O mouvement se prononce pour y remédier. Douglas Fairbanks a changé le titre de son bad girl) film Goldwyn, avec Mabel Normand. Les acteurs doivent avoir leur entrée et production de la Métro passant plus ré- On peut voir au Salon d'Automne un splen- Quant à nous, nous n'avons jusqu'à présent premier film des Big Four. Ce sera Ilis Ma- LA « GIRL » DÛ CABARET (The Caba- tous leurs gestes décrits. Leur dialogue doit gulièrement et davantage sur nos écrans, dide portrait d'Eve Francis par Van Dongen. ni interprètes de grande valeur en plein épa- jesty the American, dont la longueur est de ret girl), film Blue-Bird Universal, avec Ruth être entièrement noté ; ils doivent l'appren- on a pu le voir dans Broadway-Bill, Le La jeune créatrice d'Ames de. Fous, du Bon- nouissement de leur talent, ni sujets de films 2.401) mètres et comprend huit parties. C'est Clifford, Carmen Philipps et Ashton Dearholt. dre et le dire fidèlement. Les titres doivent pyjama enchanté, Le Trimardéur, Le Jus- heur des autres, de La fête espagnole, sera qui constituent du véritable cinéma. Nous la plus considérable des entreprises cinémato- A L'AFFUT DU RAIL (Wolves of the rail) avons d'abord tourné de pitoyables mélo- être tous écrits dans les scénarios. Les dé- ticier, comédies de sentiment, d'humour et la protagoniste d'Une ténébreuse affaire que graphiques de Fairbanks. d'émotion, où sa personnalité toute de film Artcraft, paru en 1918 en Amérique, avec drames^, puis, au petit bonheur, nous avons cors de plein air doivent être prévus complè- Mme Germaine A. Dulac tourne actuellement à O tement. Bien entendu, le scénario donne sur franchise, de mâle beauté et de noblesse Nice, d'après le roman de Balzac. William S. Hart, Miss Vola Vale et Melbour- puisé dans notre grand répertoire théâtral, ne fit que s'affirmer. l ue innovation importante pour l'orienta- ne Mac Dowell. que nous n'avons pas adapté, mais simple- les costumes, meubles, accessoires, toutes les © tion de la production cinématographique indications utiles. Un nombre respectable de ciné-romans est EAST-LYNNE, film Fox, avec Theda Bara. ment photographié. C'était faire du théâtre Aux Etats-Unis, Harold Lockwood était vient d'être décidée par la Goldwyn. Le scénario doit être aussi plein d'idées et ou va être projeté : LE CCEUB DISPOSE (A désert wooing), film inférieur ; on commence à s'en apercevoir. considéré comme le type idéal de l'hom- Une attention plus grande sera en effet don- de nuances que possible. Les moyens d'ex- me jeune. On voyait en lui une admirable C'est d'abord l'Avion Fantôme (The brass Pàramount paru en Amérique en juillet 1918, Alors, certains se sont tournés vers le ro- née au sujet même du film — dix au- dirigé par Jérôme Storm, avec Enid Bennett, man ou ont écrit leurs scénarios eux-mêmes pression les plus délicats peuvent être em- personnification de cette virilité nouvelle bullet) avéc Juanita Hansen, Jack Mulhall et teurs très connus en Amérique ont été enga- ployés. Le . cinéma est un art de détail et de vers laquelle tend l'idéal du jeune Amé- Ashton Dearholt, dont le 1e1' épisode a paru Jack Holt ei Donald Macdonald. ou avec des écrivains de qualité douteuse, et gés à cet effet par la Goldwyn pour diriger LE RF:TOUR, film Fox, avec Virginia Pear- ne comprenant pas le cinéma, le plus sou- touches successives. La préparation y doit être ricain. le 3 octobre. soignée. personnellement l'adaptation et la mise en son. vent. Ce qu'il représentait à l'écran, Harold Les Mystères de la Secte noire. (The myste- L'objectif durcit et accuse les plus petites scène de chacune de leurs œuvres. LA REINE DU CHARBON, film italien Tiber, Pour nous résumer, l'idée de film est en Lockwood l'était réellement dans son exis- ries of Myra) tourné il y a deux ans en Améri- La Goldwyn produira moins de films qu'au- intentions ; c'est ce qui permet d'être utile- avec Maria Jacobini. Amérique une chose jusqu'ici sacrifiée, en tence privée. Levé de bonne heure, tra- que avec Howard Eastbrook et Jane Sothern. paravant, mais de meilleurs. C'est le même ment très fin dans les indications. Surtout- vaillant tard dans la nuit, Lockwood était Ce sera bientôt : Le Tigre Sacré (The Tiger's LA LOI DU CŒUR, film Select, avec Clara France faussée, en Italie sacrifiée, non à l'in- but qui a poussé les « Big Four » à s'asso- terprète, cette fois, mais au faste de la mise rien ne doit être toléré qui puisse dérouter un bel exemple d'énergie et de persévé- Trail), tourné eu Amérique par l'Astra avec Kimball Young. cier. en scène, dans les- films dignes d'être rete- le spectateur sans utilité. Ce qui cause notre rance. On le rencontrait souvent le ma- Buth Roland et George Larkin. MURIAS, film Phocéa, scénario et mise en O scène de Henri Vérins, avec Mlle Paulette nus. désarroi devant la plupart des films, c'est que tin au bord de l'Hudson, travaillant à met- Ensuite : Les Mystères de la jungle, avec mille choses qu'on nous y montre ont échap- Frederick Van Rensselaer Dey, le détective Landais, MM. Mater, Max Claudet et Kep- lit cependant, il apparaît nettement que tre au point une scène d'extérieur, tantôt Marie Waleamp, que l'on verra également dans pé aux auteurs eux-mêmes et prennent un américain dont les aventures furent le point pens. l'idée du film est et sera de plus en plus la en parfait gentleman, tantôt en miséreux. le Gant rouge. sens que rien ne vient ultérieurement justi- de départ — très lointain — des exploits de LICENCE ET RIGORISME, avec Franklyn chose capitale, celle à laquelle on apportera Le soir, ou par les temps sombres, l'artis- Le Fils de la nuit, mise en scène par M. G. fier. Nous sommes tiraillés par mille sensa- celui qu'un éditeur lança sous le nom de Farnum. dans l'avenir le plus d'efforts. te se confinait dans son studio de New- Bourgeois, dont on se rappelle Proiéa et Chris- tions incherchées et nous finissons par ne Nick Carter, vient de signer avec la Vita- AMOUR, film Universal-Blue Bird, avec Ruth Notre conclusion, sur ce point, sera donc York-City, où il réglait les scènes intimes tophe Colomb. plus savoir ce qu'on veut de nous. Un scé- graph un contrat par lequel s'engage à Clifford et George Fisher. celle qui ressort d'une enquête ouverte par et d'intérieur avec un soin jaloux et une Le Messager de la mort, en 15 épisodes, nario bien fait profite au contraire de ces écrire des scénarios du genre policier — na- notre excellent confrère Le Film auprès d'un conscience scrupuleuse de l'exactitude. Et avec Leah Baird et Sheldon Lewis. impondérables dont notre impression est fai- turellement — pour Harry T. Morey. grand nombre de personnalités diverses : l'i- malgré les soucis de son travail, Harold Enfin, à partir du 7 novembre, Travail, pro- te. Nous avons bien plus de moyens qu'au dée générale du film pourra être spéciale- Lockwood était d'une urbanité et d'une duction eu 10 épisodes, de Pouctal, d'après le théâtre de créer une atmosphère ; il faut en EN ITALIE on peut lire ment dramatique, sentimentale, héroï-comi- modestie charmantes. roman de Zola. profiter. Sans que l'unité d'action soit aussi A la Cinès de Rome, Gaston Ravel a ter- que, ou comique, elle n'en devra pas moins Ce jeune homme, à l'esprit net et aux Le roi du Cirque, avec Eddie Polo et Molly stricte- qu'au théâtre, il ne faut pas que yeux clairs, a terminé prématurément miné Cosmopolis, d'après le roman de Paul Dans l'un des derniers numéros de notre être tissée de vie vraie, si l'on peut dire. Il Malone. naîtra de grands auteurs cinématographiques l'ubiquité du cinéma nous entraîne à dis- une brillante carrière en laissant derrière Le Château des Fantômes, de Pierre Maro- Bourgét, avec Alberto Cqpozzi et Cecyl Tryan confrère Le Miroir, une fort intéressante re- qui, devant les spectacles de la vie ou les perser gravement l'attention du spectateur. lui un très noble exemple de persévérance, don. pour principaux interprètes. lation d'une excursion à travers le grand Ca- trouvailles de leur imagination penseront à La diversité de décors n'est pas une raison d'art et de loyauté. O O nyon de Chelly, dans l'Etat d'Arizona. les traduire uniquement par les moyens du pour renoncer à traiter un sujet, à lui con- Outre quelques véritables artistes, voici Herbert Brenon, le producteur anglais, vient Les photos qui illustrent cet article nous ont cinéma qu'ils connaîtront à fond. Ils établi- server une ligne, un ensemble, un intérêt. que les gens d'esprit viennent au cinéma. Il d'achever, en Italie, La Princesse Mystérieuse permis de reconnaître en ce site très pitto- ront leurs scénarios dans leurs plus petits dé- On ne doit donner au spectateur qu'une paraît, en effet que Georges de la Fouchar- avec Marie Doro, l'étoile américaine et l'ar- resque le théâtre des exploits de Douglas impression par tableau cl le tableau doit ABONNEMENTS tails et dirigeront l'exécution de leurs œu- dière songe à faire de son fameux « Bouif » tiste italien Alberto Capozzi. Fairbanks, dans le film tout récemment édité cesser sitôt que cette impression est perçue. IINII11IIIIIIII ,„,. vres. un type comique de cinéma. O iéi : Douglas, le nouveau d'Artagnan. Plutôt que de prolonger une scène pour mieux A la Tiber-Films de Rome, Hespéria vient de Cela n'a été encore fait que de façon partiel- 24 numéros (un an) 6 francs Mais que sera le « Bouif » ? le ou imparfaite. Il y a eu d'excellents réalisa- l'expliquer au spectateur obtus, il vaut mieux O paraître dans le principal rôle de Chimères. 12 — (six mois)...... 3 — Dans le numéro du l*r octobre de Fantasio, teurs qui n'ont été que de pauvres auteurs. la répéter quant au sens en en modifiant les René Navarre, n'ayant pas donné suite O un article sans indulgence sur Pathé frères, Exemple : Griffith en Amérique, et, à un éléments afin de ménager en même temps le (Mandats au nom de M. Henry) aux offres importantes qui lui avaient été Les Bertini-Films tournent La Princesse illustré d'une excellente caricature de Bar- degré inférieur, Gance en France. La tenta- spectateur compréhensif. faites dernièrement par plusieurs maisons George, d'après le drame d'Alexandre Dumas, Le numéro 1 est complètement épuisé rère. tive tpii se rapprocherait le plus des condi- {A suivre) étrangères, reste parmi nous. avec Franccscn Bertini et Roberto-Roberti. 3 ■f 2 f CINE POUR TOUS l^^^^^^^^^^^^^^^^Sg^^^^^^^ CINÉ POUR TOUS

LES M El L LU R S I L M S

Quels sont lesfilms de la saison dernière L'ANNÉE dont le souvenir, après plusieurs mois, meilleure page du cinéma français pour nous est resté ; quels sont, dans chacun des cette époque. différents genres, les films que l'on peut J'accuse, à commencer par le titre, est considérer comme les meilleurs ; quels une chose très, trop ambitieuse, sans dou- sont, aussi, les auteurs, les réalisateurs etv te, puisque c'est cela qui l'a gâté. Pour- les interprètes qui, dans ces films, se sont tant, quand on y pense sans parti-pris, révélés, ou affirmés ? C'est ce que nous c'est l'œuvre d'un animateur de premier allons essayer de fixer. ordre. Gance a forgé là des tableaux et des expressions souvent puissantes ou Tout d'abord, quelles sont les produc- / / émouvantes. Il faut le dire, ...et souhaiter tions parues d'octobre 1918 à septembre qu'il renouvelle ces prodiges pour une 1919 dont on peut dire qu'elles font épo- œuvre plus vivante, plus humaine, plus que ? vraie en un mot. Incontestablement, deux films s'impo- sent. Intolérance, d'abord. De Rose-France, doit-on parler en le considérant comme un film de guerre, une L'idée qui domine Intolérance est con- comédie sentimentale, ou plutôt comme sidérable et, par cela même, digne d'esti- le premier essai d'un littérateur très artis- me. Est-elle juste, est-elle logique, cela a te dans le drame visuel. été très discuté, tant par les spectateurs, à C'est à ce dernier point de vue, je crois, la salle Marivaux, que dans toutes les feuil- qu'il faut se placer, et alors, nous aurons les qui, à des degrés d'importance inéga- plaisir à dire que c'est là un film plein le, s'occupent de cinématographie. Quoi d'idées, toujours neuves, souvent heureu- qu'il en soit, l'idée était belle et humaine, Maë MARSH ses et que Marcel L'Herbier, s'il consent à mais sans doute sa réalisation fut-elle très Mabel NORMAKte Mickey être moins « spécial » pourra faire de supérieure à sa conception. Il faut dire belles et grandes choses au cinéma. l'émouvante interprête de l'époque moderne aussi qu'un jugement est difficile, en Pes- O T>èce, car la censure, puis l'éditeur, ont couvrir quelque poteau télégraphique,! Lirait de l'Eternelle tentatrice, et d'Intolérance beaucoup retranché de ce film. Finalement, cela résume en somme tout le inm. es Fées de la Mer, qui constitue Puis, c'est le drame, le simple drame même, on n'a gardé d'Intolérance que les moderne, celui qui inspire la majorité des O n d'une poésie jusqu'ici inconnue production du cinéma. deux principales époques, qui, réunies en Il y a ensuite quelques films d'un gci 11 tauclra suivre de près tous deux blocs distincts, sont projetées d'une s de Maurice lourneur rus sont Alors c'est Cœurs ennemis, qui, avec une à part et qui constituent ou des allégorj idée neuve et des interprètes tels que Flo- après l'autre, et non plus alternativement. ou des teeries. nt liés à l'orientation du cinéma. Que dire de l'époque babylonienne, si ce I rence Reed, Frank Mills et un jeune gar- C'est le cas de L'éternelle Tentatrice,! O çon, constitue la vision dramatique la plus n'est qu'elle est une résurrection stupéfian- Maurice Tourneur, qui est une chose tri maintenant aux films qui ont Florence REED te de grandeur, d'exactitude, de vie, de équilibrée qu'il nous ait été donné de voir. intéressante, parfois émouvante, toujoi I une grande part inspirés par la • Mais il faut se hâter d'ajouter que, grâ- somptuosité et qu'il s'en dégage une im- poétique. llors, il est évident que Chignole la puissante interprête de pression de vérité qu'on n'avait jusqu'alors ce à Thomas H. Ince,. Peinture d'âmes, De même pour l'Oiseau bleu, de Toi uni me une précieuse image d'une Celle qui paie, Carmen du Klondyke con- pas ressentie à ce degré devant un film neur également, où l'on voit, étonnammi ce que tut la guerre, pour les Cœurs ennemis de reconstitution historique. Il ne faut pas tiennent de vives beautés. Là, c'est une in- réalisées, les différentes étapes du fée La jeunesse, le charme, l'émo- terprétation qu'on sent conduite par un dire moins de bien de l'époque moderne que — et très philosophique — vov! ouleur, la gloire y sont mêlés en et qui, si elle se prêtait à moins de faste, maître, là, c'est une étonnante vision de imaginé par Maeterlinck. ible d'une vie telle que Chignole boue, un combat fantastique, développé à n'en a pas moins d'intérêt, de vérité et de Mais c est surtout le court épisode terprètes si exacts constituent le Dans l'Engrenage grandeur, dans une toute autre atmosphère. l'extrême, situé, assaisonné, éclairé, vu, Il faut dire aussi qu'Intolérance, au d'admirable façon. point de vue technique, est encore, après Ensuite c'est une foule d'excellentes pro- trois ans, un film plein de nouveautés et ductions, parmi lesquelles on doit retenir que ses interprètes y ont atteint, comme Dans l'engrenage, avec Florence Reed et Mae' Marsh, le plus haut degré de l'émo- Frank Mills, le Songe d'Evelyne, qui doit tion, et, comme Constance Talmadge, une beaucoup au jeu de Norma Talmadge, la verve et une fantaisie d'une qualité rare. Voix du sang, où a pu Intolérance est, à tous les points de vue, donner toute la mesure de son jeu concen- le monument cinématographique de l'an- tré, sobre, puissant. née, pour notre pays. Enfin nous dirons que William S. Hart, Mais il faut retenir aussi un autre film: a pu déployer tout son tragique dans Grand Frère, Le Tigre humain, Le Droit c'est Shoulder Arms, Chariot soldat. C'est d'asile qui, grâce a lui, renferment des un film qui fait beaucoup rire, et pourtant scènes fort émouvantes. c'est le film de la guerre; c'est, entourée d'humour et de fantaisie, la plus exacte Disons aussi que Douglas Fairbanks a peinture qu'on ait réalisée" de la guerre et pu nous montrer toutes les faces de sa vir- de ceux qui l'on faite. Que dire de plus ? tuosité humoristique et acrobatique dans Sa revanche, l'Ile du Salut, le Sauveur du Ranch, etc.. ; que Mary Pickford semble abandonner l'émotion pour la fantaisie pu- Passons maintenant en revue des princi- re, et c'est dommage, témoins : A chacun paux films des différents genres. La re- sa vie, l'Ecole du bonheur, l'Enfant 4e la constitution historique d'abord : forêt ; que si la Voix du sang est un film 11 faut nommer avant tout Les conqué- et le meilleur rôle d'Hayakawa, Drame au rants, de C.-B. de Mille. A cette catégorie pays de l'ivoire et d'autres ne sont ni l'un de films on ne demande en somme que de ni l'autre; que nous n'avons eu qu'une fois donner une impression de vérité, de gran- l'occasion de voir Norma Talmadge et, par deur. A ce point de vue, ce film est très conséquent, qu'une, fois l'occasion de cons- satisfaisant, et l'on ne garde pas, après tater son incessant progrès ; que Charles tout, du jeu de Géraldine Farrar et de Roy est toujours l'interprète personnel, Wallace Reid, un souvenir plus vif que de juste, simple et fin, que nous avons tou- la bataille, dont un gigantesque escalier jours connu en lui ; que Irène Castle a est le théâtre. une allure et une personnalité qui font du Dans la Thaïs tournée par la Goldwyn, film le plus terne une chose délectable; Yvonne ANNIE il y a Mary Garden, et c'est très bien. II y Fannie Ward est de plus en plus jeune et M. URBAN a aussi une orgie très convenable, et c'est a plus de talent que jamais ; que se sont dans moins bien. La monumentale mise enl uple de figurants de révélés des fantaisistes, comme Madge le charmant De Christophe Colomb, quelqu'un a dit Kennedy, comme Peggy Hyland ; des ta- Ramuntcho qu'on tremblait à chaque instant d'y dé- l'épisode babjj îrance lents complets, comme Priscilla Dean ; et Chignole CINE POUR TOUS

bien d'autres encore que je n'ai plus pré- sents à l'esprit. w Abandonnant les interprètes, revenons nous [UIX IlHIlS, a CL-U-V uni a^|jai ucuucui au »enre qui suit immédiatement le drame et qu'on nomme comédie dramatique. L. S. — C'est Miss Marjorie Dàw qui, dans adresse et 0 fr. 50. Dans le Mariage d'Olympe, Alors, il faut citer Ramuntcho, où Ba- Douglas, le nouveau d'Ariâgnan, interprète le c'est Italia Almirante Manzini qui est Olym- roncelli a évoqué avec goût notre pays rôle d'Elsie Dodge. pe, Alberto Nepoti, le mari, et Liana Rosier, basque. Les « atmosphères » de ce film do- Daniel S. A. W. — Pour Mme Emmy Lynn, Geneviève. C'est Jane Renouardt que vous minent même l'action et les interprètes, écrivez 5, rue de Milan, Paris. Haceldama avez vue, avec Huguenet et Roger Gaillard, qui, pour la première fois peut-être dans passera en décembre. Irène Castle a 26 ans. dans La Petite Amie et En 4e vitesse. Pour le Mollie King, 21 ans. William S. Hart, Hart dernier film, il faudrait que vous précisiez un film français, ne viennent ni du Con- quelque peu. servatoire ni du promenoir, et ont exac- Studios, Sunset boulevard Los Angeles (Cal), U. S.' A. tement l'âge et le physique de leur rôle. Annie. — C'est une artiste italienne, Italia E, Pernestit. — Essayez toujours (en joi- Almirante Manzini, qui interprète le principal C'est la Bonté querit, avec une thèse si rôle de Femina, film italien. Dnimaine, avec Mac Murray, si doucement gnant des timbres pour la réponse). Quant aux adresses, vous les avez en dernière page. Bessie Barriscale est une femme, Melbour- tmouvante. ne Mac Dowell est un homme. Ils font donc C'est la série des tilms Blue-liird, ou pa- Michette P. — 1" Oui, mais je ne saurais deux personnes distinctes. Bessie B. est ma- -urent Monroë Salisbury et Ruth Clifford, préciser ; 2° 45 ans ; adresse : voir plus riée à Howard Hickmann. Tous trois ont paru 1 haut. films simples, aérés, vivants, de vrais films. dans Celle qui paie. Je ne connais pas l'a- [Souhaitons donc revoir d'autres Hors la A. M. J. — Adressez-vous à la Ciné-Loea- dresse des artistes italiennes en question. Moi, le Coup de dé, l'Homme du silence. tiou Eclipse, qui a édité le film en question, Une admiratrice de Mary Pickford. — Jack Il faut mentionner aussi un court titm ou écrivez à Suzanne Grandais, 28, avenue Pickford, Robert Brunton studios, 5.300, Mel- des Acacias, Paris. Musidora, 4 bis, rue Gou- le Lacroix, le Noël d'Yveline, qui est l'œu- rose avenue, Los Angeles (Cal.), U.S.A. Vi- nod, Paris. vian Martin, Lasky studios, 5.284, Selma Ave- vre d'un vrai cinématographiste entouré nue, Hollywood (Cal.), U.S.A. Owen Moore, [l'interprètes exacts clans leur physique et Jackie. — Le premier a près de trente-cinq ans, la seconde, 28. Ces deux artistes ne pa- 26 ans ; n'a pas tourné depuis longtemps. ans leur jeu. raissent plus ensemble parce qu'ils ne font Commence actuellement un premier film. O plus partie de la même maison. Tous deux G. D. — Cet artiste est Jack Mulhall ; 29 Puis, c'est le genre qui a produit Mic- sont mariés. Nous parlerons d'eux. ans, marié. Adresse : care of Métro studios, key. Jack Gui. — Tous ceux qui veulent débuter 1025, Lillian W'ay, Los Angeles (Cal.), U.S.A. Mickey, œuvre vivante, diverse, très reçoivent le même accueil que vous. Pour Vous pouvez le voir actuellement dans L'Avion amusante, très originale, avec Mabel Nor- les scénarios, présentez-les aux mêmes mai- Fantôme, film en 12 épisodes. mand, qui est aussi tout cela et a su, en sons, ou à notre nouveau confrère Scénario, C. H. — L'Avion Fantôme paraît depuis le 3 outre, émouvoir quand il l'a fallu. Et il y a 9, rue de Clichy, Paris. octobre. Quo Vadis ? est un trop vieux film. iiussi Mack Sennett, que l'on ne voit pas, Nous ne le reverrons plus. C'est Antonio Marc. — Evidemment vous avez beaucoup Moreno que vous avez remarqué dans le Mabel NORMAND |\J Tom MOORE mais que l'on devine. de chances de succès. Présentez-vous aux Naulahka. Tous mes confrères américains et On se rappelle aussi avoir ete amuse par maisons dont nous donnons l'adresse d'autre anglais donnent à Norma Talmadge 23 ans. dans dans part. Une lune, de miel imprévue, et l'on se ré- R. L. — Un lecteur a bien voulu nous com- Le petit démon du village Trente dollars par semaine jouit que ce soit l'œuvre de Léonce Perret, Géo. A. — Présentez-vous également aux muniquer la distribution complète de Quo avec les moyens qu'il a trouvés en Améri- adresses des producteurs de films, et ne vous Vadis ? C'est Mme Brandini qui était Pop- que. dissimulez pas que vous rencontrerez plus pée. Ce film a paru en 1913, à Paris. w d'une difficulté. L. Amand. — Je vous remercie de ce ren- Enfin, c'est le rire ; et c'est Charlie J. R. — Rien que la plupart de nos metteurs seignement. Voici les noms des principaux in- Chaplin, avec Chariot fait une cure, Char- en scène ne Paient pas encore admis, j'estime terprètes d'Intolérance : La jeune fille de la montagne : Constance lot s'évade, Chariot ne s'en fait pas, Char- qu'il n'est pas indispensable d'avoir fait du théâtre pour faire du cinéma. Talmadge ; Attarea, favorite de Balthazar : lot voyage, et Une vie de chien. Et c'est Seena Owen. I ! de l'humour, et du rire de la meilleure Spero. — Oui, vous reverrez Jack Pickford Le grand-prêtre de Baal : Tully Marshall ; qualité. dans de nouveaux films, mais je n'en con- le Rhapsode : Elmer Clifton ; le prince Bal- C'est ensuite le rire énorme que déchaî- nais ni les titres ni les dates d'édition. thazar : Alfred Paget ; Cyrus : George Sieg- nent Louise Fazenda, Chester Conklin, Il est certain que l'on verra beaucoup de mann ; le garde du corps de Balthazar ; Elmo vedettes à l'exposition projetée pour 1920, Lincoln ; le juge babylonien : George Faw- Charles Murray, Slini Somerville, Ben mais quant à dire lesquelles..... cett. ïurpin, une chatte, un grand chien, un La femme au berceau : Lillian Gish. surs, un bouc et d'autres excellents artis- Doriss. — 1° Parce qu'il faut se tenir à la disposition du metteur en scène et avoir le Bobbie : Robert Harron ; Mary : Maë Marsh. tes, dans des folies prévues et conduites costume, de soirée ou autre, qui est néces- Odette G. — Je ne crois pas que M. Roger par Mack-Sennett. sité par le sujet. 2° Parce que vous travail- Gaillard reparaisse bientôt à l'écran. Il a paru C'est enfin, avec quelques autres, dont lerez un jour par semaine, en moyenne et en dernier lieu dans l'Impasse. Il est céliba- ^igoto par exemple, Harold Lloyd, qui, que 15 ou 20 francs par semaine ne suffisent taire. depuis qu'il a renoncé à l'imitation de généralement pas à des gens qui n'ont uas de Robert L. — 1° Dans l'Illusion du Bonheur, Charlie Chaplin et qu'il s'est composé un rentes. 3° En leur écrivant. Mais encore faut-il Elliott Dexter était Jim Dykmann ; Kathleen physique amusant et très différent, pro- qu'ils répondent. Et s'ils vous répondent, ils Williams était Charity et Wanda Hawley, gresse de visible façon. vous dissuaderont certainement de faire du Kedzie. 2° Gladys Leslie a eu vingt ans le 5 cinéma. mars. 3° Je ne connais pas cette Mary Glay- Chiffon 2. — Douglas Fairbanks a épousé, il ton ; peut-être confondez-vous avec Ethel Faut-il, enfin, parler du ciné-roman, qui y a dix ans Miss Beth Sully et a divorcé il y Clayton ? 4° C'est William Russel que vous t'st ou bien du ciné-feuilleton, ou bien une à quelques mois. Ecrivez-lui aux Clune Stu- avez remarqué dans Une situation de tout re- longue suite de ciné-invraisemblances. dios, Melrose Avenue, Los Angeles. Ces ren- pos. Ecrivez-lui aux Fox studios, Western Ave-. seignements sont absolument gratuits. Disons surtout qu'ils sont trop longs ; nais que Pearl White est amusante et dé- S, H. — Priscilla Dean va reparaître de te icieuse, que la réalisation et les lumières façon très régulière, dans la série de films qu'elle a tournés pour l'Universal. Le pro- Le Film pour tous ie la Maison de la Haine étaient un pro- chain paraîtra d'ici un mois et aura pour ti- « LE FILM POUR TOUS » a été créé par des près ; que Hands up ! se déroulait dans tre : Amour Rédempteur. me atmosphère et un rythme que l'on La Nouvelle Aurore est actuellement publiée spécialistes du cinéma qui ont eu l'ingénieuse voudrait retrouver ; que le sujet de la en livraisons hebdomadaires que vous pour- idée de remplacer la simple photo, qui ne \ouvelle Aurore se tient, que la réalisa- rez faire relier. reflète qu'un sujet sans vie — et très rare- ion en est soignée, les interprètes justes, Cette artiste a légèrement dépassé la tren- ment dans son expression véritable — par une -t c'est très bien ; qu'en outre on n'y a pas taine. image animée (le film), qui restitue au sujet 'u Judex et c'est encore mieux. Rarahti. — Sessue Hayakawa, care of Wil- cinématographié le mouvement et le naturel P. H. lis and Inglis, Wright and Callender building, ■Son utilité ? Grande à tous les points de Los Angeles (Cal.), U.S.A. Creighton Haie, Ca- vue, puisque cette application du cinéma per- pellani Studios, Fort Lee (New-Jersey), U.S.A. met de conserver un vivant souvenir des Harold. — Il est faux que Mary Pickford et circonstances qui font époque dans l'existen- Owen Moore aient divorcé. C'est Pathé qui ce, et des différentes phases de l'enfance et déclamation et diction éditera en France Daddy-Long-Legs ; en jan- de la jeunesse d'un être cher, etc., etc.. Cours de Mme Sautreau viers probablement. En outre « LE FILM POUH TOUS » se charge 14, rue Froissart Yve.lte. L. — C'est Miss Molly Malone, que de la publicité cinématographique et de tou- PARIS vous avez vue dans La Goutte de Sang avec . Vous la reverrez sous peu dans tes prises de vues, — et cela à des prix dé- Le roi du Cirque, un film en série où elle a fiant toute concurrence ! QUINZE FRANCS PAR MOIS pour partenaire Eddie Polo. Pour tous renseignements, écrire : 59, ave- Billie RHODES Marcel LÉVESQUE Lange G. — Le premier n° est épuisé ; pour nue de la Motte-Picquet, Paris (XV*) (Bureaux feux leçons par semaine et une audition ouverts de 2 h. à I h.) dans la Robe courte dans Serpentin au harem >ai' mois, en costumes, recevoir les n°" 2 et 3, envoyez-nous votre

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Siiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii îiiiiimiimimmimiiiiiiiimiiiiiE iiue, Los Angeles (Cal.), U.S:A. Il est marié à Miss Charlotte Burton, qui a été sa parte- naire dans plusieurs films. Georges Pngi. — C'est à la suite du départ de William S. Hart que les « Big Five » soat devenus les « Big Four », cet artiste n'ayant pas les vues aussi larges que les quatre autres. Vous le verrez dans des films qui ont paru il y a environ un an en Amérique et que Gau- mont éditera sous les titres de : A l'affût du rail, pour paraître le 23 octobre, Un for- ban, etc.. Adresse : W. S. Hart Studios, Sua- set boulevard, Los Angeles (Cal.), U.S.A. Triex. — Votre idée est intéressante, mais tant que les maisons existantes gagneront plus à éditer la production étrangère qu'à se ris- LES quer à créer du film français, cette idée, com- s me bien d'autres, n'a aucune chance d'être pri- se en considération. Ce cours que vous citez me paraît un des meilleurs. Pour votre col- s lection, envoyez-nous cinq sous par numéro vous manquant, sauf pour le premier, qui est ROMANS-CINÉMA épuisé. Un dessinateur. — Pour l'adresse, voir plus haut. Oui, nous parlerons de ces artistes. Linelte. — M. Violet a mis. en scène La Nou- velle Aurore en collaboration avec René Na- PUBLIENT varre, mais n'y a pas paru. Sans doute con- fondez-vous avec M. Davert (Chéri-Bibi). Cette artiste a vingt-six ans. Ecrivez-lui à la S.C. A.G.L., 30, rue Louis-le-Grand. William Fa - num a paru avec Jewel Carmen dans Une Vo- LA lonté et dans la Femme Fardée, mais non dans L'épouse de la Peur. Une Roumaine. — Charles Bryant, lé mari de Mme Xazimova,. était Cadière de l'Occi- dent ; pour l'adresse, voir plus haut. L'autre artiste est Jack Mulhall, marié lui aussi, dont vous trouverez également l'adresse plus haut. Nouvelle Aurore Mlle Cinéma. — Pour M. Tallier, écrivez à M. Léon Poirier, Le -Val Dampierre, à Noisy- sur-Oise, par Asnières-sur-Oise, en le priant de transmettre votre lettre. Vous reverrez par cet artiste en novembre dans un film Pax- Gaumont : Ames d'Orient. Pour M. Mathot vous pouvez toujours écrire à cette adresse, on fera suivre s'il n'est pas à Paris à ce mo- GASTON LEROUX ment. Cho-Cho-San. — 1° Je ne connais pas l'a- dresse de cette artiste. 2° Francelia Billington LE PLUS ÉNORME SUCCÈS DES est née au Texas, à Dallas, en 1896. Céliba- taire. A tourné longtemps en qualité de « lea- ROMANS-CINÉMA FRANÇAIS ding-woman » de William Russel. Elle tourne actuellement à l'Universal ; adresse : Univer- sal Studios, Universal City (Cal.), U. S. A. Illustré par le Film A.C.E.N.E. — 1° et 2° La maison Pathé, 67, faubourg Saint-Martin, vous répondra certai- nement mieux que moi. 3° Adressez-vous à ln 16 ÉPISODES Société amicale : La Projection, dont le siège social est au Palais des Fêtes, 199, rue Saint- Martin. Jackie Careu. — Le partenaire de Francesc.i Bertini est Gustavo Serena, qui a près de tren- tre-cinq ans. Frank Mills a atteint depuis peu la quarantaine.' Je ne saurais vous donner son cmes adresse, car il est tantôt à Los Angeles, tan- (CHAQUE ÉPISODE TOUS LES JEUDIS) tôt à Fort-Lee, n'appartenant pas exclusive- 45 ment à une compagnie. Je dirai la même chose de Florence Reed, que vous reverrez au début de novembre dans l'Appel du cœur. Musidora habite rue Gounod, 4 bis. Pour cette autre artiste je ne saurais vous fixer. Jackie R. — Douglas Mac Lean a en effet paru avec Miss Gail Kane, dans les Apparen- ces, il y a un peu. plus d'un an. Abel Gance . travaille pour le compte de ADMINISTRATION DES ROMANS=CINEMA la maison Pathé. Quant à vous dire quand on verra ses nouvelles productions, je ne le PARIS :: 78, BOULEVARD SAINT-MICHEL, 78 :: PARIS puis — et lui-même non plus, probable- ment. Y. T. — Quels renseignements puis-je vous donner, si ce n'est que la première a légère- ment dépassé la trentaine, la deuxième vingt- trois ans et la troisième trente-sept. Je ne connais pas l'adresse des deux premières, quant à la troisième, écrivez-lui 24, avenue de Friedland. D. M. L. — Le partenaire de Mary Miles Minter dans Mary, le petit mousse (Always in the Navy), comme d'ailleurs dans la plupart de ses autres films, est Alan Forrest. Cet ar- tiste, qui est né à Brooklyn en 1890, vient de divorcer de Miss Ann Little ; vous pouvez aillllllllllllUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIlilHIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIk^; lui adresser votre lettre aux American film studios, Santa Barbara (Cal.), U.S.A. Robert 123. — Pourquoi pas ? Ecrivez : care of Realart Pictures Corp., 112 west, 42nd street, New-York-City (U.S.A.).

In>p. IUIM LOG1ER. P«n.