BUREAUX: 2 JUILLET 1920 26 Ut, Rue PARIS Tra»eriière (XII") ABONNEMENTS : O fr. SO FRANCE ETRANGER Un an. .. 20 fr. 22 fr. N Six mois., 10 fr. 1 1 fr. :: NUMÉRO 44 :: Pierre HENRY, directeur POUR TOUS Parait le Vendredi PUBLICITÉ DEPOT DE VENTE A PARIS S'adresser à l'Administrateur Agence Parisienne de Distribution aux Bureaux du Journal 20, Rue dû Croissant, 20

j^S^g William S. HART (ARTICLE ILLUSTRE page t 5) CINE CINE POUR TOUS sas» POUR TOUS

leur départ pour Paris, où ils comptent venir Le séjour de et Douglas dence d'été de Lord Northcliffe. par la voie des airs — deux avions ont été Fairbanks sera assez court, puisque c'est le du studio Chemin faisant ils stoppèrent quelques ins- mis à leur disposition par le Royal Flying 21 juillet que VOlympic les emmènera vers tants à Wimbledôn, où se déroulaient les Corps — vers la fin de la semaine. l'Amérique. Neuves du championnat du monde de ten- Mais leur intention est bien de revenir dans • Là Mary Pickford embrassa notre cham- quelques mois, pour travailler cette fois, Ma- Le courrier qui s'amoncelle au Ritz, à des- pionne,' Suzanne Lenglen, et lui offrit des ry Pickford en Angleterre à The. little lord à l'écran tination des deux « stars » est considérable — fleurs. Faunfleroy et Douglas Fairbanks, en France, une moyenne de cinq cents lettres par jour. — r t au milieu du calme le plus complet aux Trois Mousquetaires, paraît-il. es Ces missives consistent le plus souvent en Douglas Fairbanks et Mary Pickford ont Ce voyage-ci sera exclusivement un voyage M demandes d'auographes, de photos, de souve- Issé les journées de jeudi et vendredi à d'agrément et de repos (?), en Angleterre, nirs, et même d'argent ou d'emplois. à lancer sur le marché français les productions à destination de Londres. 11 est très probable Lpeters, chez Lord Northcliffe. en France et peu,t-être en Suisse et en Ita- EN FRANCE Les câblogrammes venu6 d'Amérique af- de l'American film (Mary Miles Margarita Fis- qu'elle vienne passer quelque temps à Pa. Samedi, dimanche et lundi, leur séjour à lie. , | Flipotte terminé, Jacques de Baroncelli, di- her, William Russell), des Select Pictures ris. la campagne s'est continué, chez le duc et la fluent aussi, où l'on félicite le fameux cou- L'un des plus vifs désirs de Mary et de recteur artistique du Film d'Art, va tourner (Norma—Tamaldge Clara Kimball Young, Cons- 'duchesse de Sutherland, à Guildford. ple de l'accueil qui vient de leur être fait en Angleterre par toutes les classes de la Douglas est de se rendre sur les champs de Le Rêve, d'après le roman d'Emile Zola, avec tance Talmadge, Marion Davies), et celles de Mardi, ils sont rentrés à Londres où ils bataille de France et de Belgique. le concours de Mlle Andrée Brabant pour l'in- comptent rester encore quelques jours avant société.' t'Uliîversal-Bliïe Bird (Maë Murray, Dorothy .-\ i noiei ,-vsior, ue ,\CW-IOIK, ie ^'j niai, n terprétation du personnage principal. Phillips, Priscilla Dean, , Monroc eu lieu la première projection dp The H'onuVr Salisbury, Mary Mac Laren et Frank Maj'o). Mail, le film en six parties que vient de tour- Et enfin les Christie Comédies, les documen- Outre des films de MM. Violet, le Somptier, ner Georges Carpentier pour la Robertsun-Cole. taires Educational et la production française SOJI succès personnel a été fort vif ; en parti- Louis Delluc, de Marsan, Marodon, les Etablis- tournent la Bible, les Américains tournent de la Gallo-Film. culier on a beaucoup applaudi la scène du Ce concours de scénarios, que nous avons sements Aubert éditeront, la saison prochaine l.i Bible, et que cela coûterait cher ! combat de boxe, réalisée avec beaucoup d'exac- annoncé en son temps, clos depuis quelque un grand film italien de reconstitution histori- titude. semaines, est à présent complètement terminé. LE SCENARIO Conscience, de M. Paul Achard. que dont la réalisation n'a pas demandé moins Une légère erreur s'est glissée dans l'énumé- Le jury, réuni aux bureaux de Éônsoir, le 19 de deux ans de travail à son réalisateur ; En- ration que nous faisions dernièrement des in- Public. Trouvailles de détails dramatiques, à juin, après avoir pris connaissance des ma- rico Guazzoni — dont on a déjà pu voir Jérusa- terprètes dé l'Homme du Large le film que effet. Mais le sujet est vaguement odieux, un Le 15 juin dernier paraissait à New-York la lem délivrée, Mme Tallien, etc. — : Le. Sac de tourne actuellement Marcel L'Herbier pour la nuscrits présentant un intérêt quelconque, a onsoir peu déjà vu. De plus la censure le massa- nouvelle comédie en cinq parties de Mack- LeC oncours dV'B Rome (Il sacco di Roma è Clemento VII) qui série Gaumont' « Pax ». Ce sont donc Mlle décerné le premier prix à M. Brunettin, 20, crerait sans aucun ménagement. Sennett ; Married Life, avec Ben Turpin (cou- vient d'être projeté en Italie avec un grand suc- Marcelle Pradot ; MM. Jaque-Catelain, Roger place Saint-Pantaléon, à Toulouse, pour ses nu ici sous le nom de Narcisse) et Phillyj sente la sienne trop sommairement. Le mou- Le Serment de Tsina, de M. Claude Fayard, cès. Karl et Charles Boyer, et non Karl-Boyer, com- deux scénarios : La Sirène et Les Feux. Ces Enfin, outre des films américains et italiens Haver, une des Mack-Sennett Bathing Girls. vement est juste. demanderait à être traité comme une série me nous l'avions imprimé. deux œuvres révèlent un magnifique tempéra- de métrage courant, cette maison rééditera la La découverte de Michel Serval, de M. Mau- d'estampes japonaises, selon le rythme d'un ment cinégraphique. série des comiques Keystone 1914, dans la- rice Chariat. Ah si M. Chariat n'avait pas écrit lent poème asiatique. Un peu frêle dans le quelle parurent Mabel Xormand et' Charlie Le titre de la comédie en cinq parties que détail toutefois. ' Ces deux scénarios qui sont actuellement un épisode sur la guerre son scénario eut été Chaplin,, alors à leurs débuts. Charlie Chaplin termine actuellement pour !e EN AMÉRIQUE d'une réalisation délicate en France, mais non bien meilleur. ! First National Exhibitons Circuit aura pour ti- impossible, ont une grande valeur visuelle. Theda Bara, la fameuse interprète des rôles tre : The Kid (le gosse) ; c'est le petit Jack Bélhulia, de M. Bras. Belles images intel- Les indications plastiques sont très sédui- Ensuite des mentions ont été accordées à Les Etablissements Harry, eux, continueront de femme fatale, vient de quitter Xew-York Coogan qui interprétera ce rôle. ligentes. Belles enluminures. Mais les Italiens santes. Parfois M. Brunettin s'éloigne de la M. Maurice Bouisson, pour Les Deux châte- possibilité photogénique par excès de culture laines ; à M. Lionel du Créty, pour L'Eter- littéraire ou picturale. Les thèmes «sont neufs, nel mensonge ; à M. Alexandre Bydèr, pour amples, et surtout dans Les Feux, fourmillent Les Jeux de l'Amour et du Mariage ; à M. Ber- A partir son, pour Adolphe, dit l'Hercule sans muscles; MARY PICKFORD ET DOUGLAS FAIRBANKS de détails d'une intensité lumineuse, d'une et précision et d'une âme extraordinaires. Le de ce à M. Eric Alain, pour Enlevez-moi ; à M. Gas- ton Durée, pour Aux Armes ! fresque qui de- Mary Pickford et Douglas Fairbanks ayant Dès qu'ils purent respirer un peu, Douglas découpage se ressent de cet afflux de touches numéro jusqu'au vrait être un tryptique ; à M. Franck Sanyas, terminé chacun leur film —' l'une Suds, l'au- reçoivent à Londres et Mary cherchèrent à filer » à l'anglaise et d'impressions. C'est un peu désordonné, le 24 septembre tre The Mollycoddle — sont arrivés à New- pour Càllorix ; à M. Paul Pacin, pour Vendet- si l'on peut dire, car ils se rendaient compte rythme est inégal. La fréquence des tableaux York le premier juin, venant d'Hollywood. qu'il ne leur serait pas possible d'assister ClNÉ POUR TOUS reviendra à sa parution ta. et le mouvement ne sont pas marqués d'une Durant la première quinzaine de juin, qu'ils un accueil enthousiaste à la représentation, au milieu d'une fouis bi-mensuelle de l'été dernier façon suffisamment ascendante. Les autres, hélas ! et ils sont nombreux, ont passée au Ritz-Carlton Hôtel de New- qui ne cessait de croître. Ils profitèrent donc L'exode d'un ç/rand nombre de nos lec- malgré leur travail soigné, intéressant par- York, le jeune ménage s'est principalement d'un moment d'inattention et regagnèrent le ' Cependant, lorsque M. Brunettin voudra teurs vers leurs villégiatures estivales- et, fois et témoignant toujours du désir de bien occupé de l'achat de scénarios pour la pro- Ensuite, ils montèrent en auto pour se ren- Ritz, escortés de cinq policemen. s'astreindre à réduire le cadre de ses intrigues, d'autre part, la restriction apportée par duction à venir. dre au Savoy-Hotel, où ils devaient déjeuner faire ne sortent pas ou domaine du scénario Là, Mary Pickford, alla prendre un repos aies préciser, à les ramasser et les remplir de les loueurs de films à l'édition de leurs Et le 15 juin, Mr. et Mrs^Fairbanks s'em- avec Mr. William Wiseman ; mais là aussi bien gagné, tandis que Douglas, non sans dif- vu pendant ces quelques dernières années et ses dons admirables, toutes les maisons d'édi- programmes (un programme tous les barquaient pour l'Angleterre, à bord du La- ce ne fut pas sans mal qu'ils parvinrent à ficulté, parvint à sortir. Il alla voir au Soho- surtout ne témoignent pas d'un tempérament tion du monde se discuteront ses productions quinze jours jusqu'au 1" septembre, au pland, mettant ainsi à exécution un projet sortir de Piccadilly, submergés par les fleurs Theatre, les films d'actualités représentant lieu d'un chaque semaine) justifient cette, cinégraphique. Les intrigues sont trop théâ- dès longtemps formé. qu'on leur lançait de toutes parts. leur arrivée à Southampton et à Londres, et même elles le verront avec joie mettre en mesure. tre, trop bien faites, enfin ce n'est pas ça. C'est à Southampton, le lundi 21 juin, quel- Mais c'est au Royal Hospital, à Cheisea, où C'est alors que Douglas tournait le coin scène lui-même. Ciné pour Tous paraîtra donc : ques minutes après 10 heures du matin que ils se rendirent après déjeuner, en compagnie d'AIbemarle Street qu'une jeune fille sauta M. Brunettin est actuellement, en France, un le Lapland a débarqué ses illustres passa- de Geo. Grossmith, l'acteur comique anglais Vendredi 2 juillet sur le marche-pied de son auto et s'assit au (les rares exemples de « l'esprit « photogéni- gers. bien connu, et E. Laurillard, que l'enthou- côté de lui, sans plus de façons, et lui dit — ,16 — Très prochainement, l'éblouissant scénario que. Une foule énorme, massée sur les quais, les siasme du public atteignit à son summum ! que s'il tournait quelques films en Angle- 30 — de AI. Brunettin, intitulé : Les Feux, sera pu- — 13 août y attendait. Bouquets, acclamations, poignées Quand ils y arrivèrent une foule énorme terre, elle se mettait sur les rangs pour y blié en feuilleton dans Bonsoir. de mains, photographes, cinématographistes, était déjà présente, venue pour assister à la être sa partenaire. Et ce n'est qu'au cinéma — 27 — ■ ■- ' — 10 septembre débordement du service d'ordre, rien ne man- « garden-party » théâtrale qui y était don- Soho, que Douglas parvint à la « semer. Après ces deux scénarios et avec des qua- qua. née au profit d'une œuvre de bienfaisance. Le soir du même jour, Mary et Douglas — .24 — lités moindres et surtout péchant par défaut, Le maire de Southampton vint alors leur Ce fut, à leur arrivée, un mouvement d'en- allèrent à l'Alhambra applaudir George Ro- et ensuite reprendra sa parution hebdo- L'épreuve tentée par notre excellent con- c'est-à-dire un peu maigres comme détails, souhaiter la bienvenue. Puis vinrent les ad- thousiasme véritablement formidable. Leur bey, le fameux comique anglais, dans Johnme u.udaire. frère a parfaitement montré que, les profes- mirateurs et admiratrices, en quête d'un auto fut bloquée de toutes parts par les as- Jones. Inutile de dire que, là non plus, ap- viennent : sionnels mis à part, il existait des curieux, autographe, sistants qui, tout en criant « Hullo, Mary », plaudissements et fleurs ne leur manquèrent '.es Destin des Pierres et La Plus forte. .'«■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■auBaaBMMaauB des chercheurs qui voient remuer convulsive- Enfin, le train à destination de Londres « Hullo, Douglas », cherchaient à se rappro- pas. Ils occupaient la loge royale, décorée Tous deux de M. A. Bonainy, qui avait deux | ACADÉMIE DU CINÉMA | ment devant eux l'âme muette des choses, la arriva et les deux « stars », radieuses, mais cher du célèbre couple. nnnr ln fMrrmnRtnnpp. i\n (trnnpniiv îllli/lais et idées surtout celle du Destin des Pierres de magie des couleurs ramassées, brisées, no- épuisées, purent goûter un repos bien ga- Entourés, pressés de toutes parts, Mary et a mérieains. tant les intentions, les désespoirs, les créa- gné. Douglas ne tardèrent pas à disparaître entiè- Mercredi matin, une foule plus considé- tout premier ordre. M. Bonamy s'est malheu- A l'arrivée à Londres, à la gare de Water- rement dans la foule. (Test alors qu'un grou- rable encore ciue la veille 'stationnait devu reusement un peu écarté de son sujet et l'a tions, les mystères lointains des époques dis- loo, une foule tout aussi considérable les pe de policemen vint à leur secours ; Dou- le Ritz. Mary Pickford, d'autre part, avait 'r»ité plus littérairement et philosophique- ! M" Renée CARL j parues. attendait, et c'est à grand peine qu'ils purent glas parvint à grand'peine à rejoindre sa passé une mauvaise nuit et le médecin I'11 ment que par le moyen d'images simples. Son se frayer un chemin vers leur aitto, qui les • DU THÉATRE-CINÉ GAUMONT femme et l'ayant prise sur ses épaules, cher- recommandait un repos d'au moins trois jours rythme est imprécis. conduisit directement au Ritz, où ils sont cha à gagner un endroit moins encombré. loin du bruit. C'est pourquoi Douglas et Mai') Voici la liste des membres du jury qui ont descendus. Certains journaux ont dit, en racontant cet- se bornèrent à paraître à deux reprises aux ■ statué pour l'attribution des prix. Le lendemain, mardi, la journée commença te scène, que Douglas Fairbanks, dans la fenêtres et à lancer des roses à la foule, en Cours et Leçons particulières j Mil. André Benoît, directeur de Bonsoir ; par les visites que leur firent leurs amis mêlée, avait eu un doigt câssje ; c'est ine- remerciement. Douglas, cependant, réussi Ensuite : venus par le même paquebot ; puis, la foule xact : cet accident lui était arrivé en Cali- dans l'après-midi à s'échanoer par une p<"''1' J. de Baroncelli, Louis Delluc, René Hervil, L'Homme aux chiens, de M. Antoine Par- 7. Rue du 29-Juillct s'amassar.t de plus en plus dans Piccadilly. fornie, quelques semaines auparavant, au latérale et à aller chez un tailleur. Tout les {ours de i à 6 h. Charles Le Fraper, André Legrand, Jean Ma- menie, qui a ]u avec fruit les légendes pro- (Sauf /• LmnJt) Métro ; Tmiltrim» Mary Pickford et Douglas Fairbanks vinrent cours de la réalisation d'une scène de son Vers cinq heures, leur auto s'avança et llS noussi, Daniel Riche, André Antoine. vençales du « valet de chiens », mais a pré- saluer à plusieurs reprises. dernier film. emmena hors de Londres, sur le littoral île la — 1 - — 2 — CINE CINÉ POUR TOUS POUR TOUS

y montra dès l'abord de telles qualités que The Wolf-Lowry (ici : La vengeance de Jim), avec Bargain (c'est le titre de ce premier ium) fut Marjorie Wilson ; Truthful Tulliver, avec Aima suivi d'une longue série d'autres courtes bandes Rubens : The gun-fighter ; The Désert man ; dramatiques du même caractère. William Hart Captain^ Harkley (ici : Capitaine Harkley, justi- avait, cette fois, trouvé sa voie, celle qui devait cier), avec Enid Markey et George Fisher, et WILLIAM \RT lui apporter, en quelques années, la renommée enfin Cold Deck (Grand Frère) avec Mildred Sl et la fortune. Harris. Pendant dix-huit mois, William Hart parut dans Au printemps de 1917, Th. H. Ince, Griffith un grand nombre de petits drames du Far-West et Mack-Sennett se retiraient de la Triangle, et mis en scène par Thomas H. Ince et dont quel- produisaient pour la Paramount-Artcraft. C'est ques-uns, édites en Amérique par la lirme N.Y. donc par cette firme que furent éditées en Amé- M.P. C°, sous' la marque Broncho, furent impor- rique les productions suivantes de William Hart> tés en France. L'Agence Générale Cinématogra- toujours sous la supervision de Thoma^JrTlnce. phique les a montrés dans notre pays dès 1917 L'éditeur français est Gaumont. sous les titres suivants : Le repentir de Rio- The Wolves of the rail (A l'affût du rail), avec Jim, Le Serment de Rio-Jim, Le Poney de Rio- Melbourne Mac Dowell et Vola Vale (septembre Jim, Le Poker de Rio-Jim, La Rédemption de 1917). ! Rio-Jim et Le Mensonge de Rio-Jim. The Silent man (Le droit d'asile), avec Vola Ces six petits drames en deux parties ont été Vale et Robert Mac Kim (novembre 1917). réédités l'an dernier avec un succès encore très The narrow trail (La révélation), scénario de vif. Ils sont l'origine du surnom de Rio-Jim qui W. Hart, avec Sylvia Breamer (janvier 1918). a été donné ici à William Hart. Blue Blazes Rawden (L'homme aux yeux clairs), scénario de J. G. Hawks, ayee Maud George, En 1915, quand Thomas H. Ince fonda la Trian- Robert Mac Kim, Robert Gordon et Gertrude gle-Keystone avec Griffith et Mack Sennett, Hart Claire (mars 1918). aborda le drame non plus en deux parties comme The Tiger man (Le Tigre humain)' avec Jane ceux que nous venons d'énumérer, mais en qua- Novak (avril 1918). une scène de tre et cinq parties. Selfish yates (L'étincelle), scénario de C. Gard- Ce fut alors, The disciple, avec Dorothy Dai- ner-Sullivan ; avec Jane Novak (mai 1918). "L'HOMME ton qui paraissait pour la première fois à l'écran; The money corral, scénario de W. Hart, avec" Héll's Hinges (Le Justicier, en France), avec Mar- Jane Novak (juin 1918). jorie Wilson et Louise Glaum ; The Dawn-Maker, AUX YEUX CLAIRS" Shark Monroë (Un forban), scénario de C. avec William Desmond et Blar.che White ; The Gardner-Sullivan ; avec Katherine Mac Donald Patriot ; The Apostle of vengeance ; Between (août 1918). men (Les Loups, en France), avec Enid Markey et House Peters ; The Captive god, avec Enid Riddle Gawne, scénario de Charles Alden Selt- Markey ; Upholding the law (ici : Le shériff) zer ; avec Katherine Mac Donald (octobre 1918). William Shakespeare Hart est né dans l'Etat besoin d'un interprète anglais ; c'est,ainsi que avec Robert Mac Kim et Marjorie Wilson ; The The Border Wireless (Le vengeur), avec Wanda de New-York, à Newburgh, le 6 décembre 1876. William Hart fut pendant quelques semaines in- retum of Draw Egan ; The DeviTs Trouble, avec Hawley (décembre 1918). Etc. Son père était d'origine anglaise et sa mère — terprète d'un hôtelier, et aussi, à d'autres heures Enid Markey ; The Square-Deal Man ; The Aryan Depuis le début de cette année, William S. qu'il perdit très jeune — était irlandaise. de la journée où on n'avait pas besoin de lui, (ici : Polir sauver sa race), sur un scénario de Hart ne fait plus partie de l'organisation de Le jeune William avait environ six mois quand chez un joailler à qui il inspira de suite confiance. C. Gardner-Sullivan, mis en scène par Thomas Thomas H. Ince. Il produit à présent lui-même ses parents quittèrent Newburgh et allèrent s'ins- Mais cette situation d'interprète ne pouvait H. Ince, avec Bessie Love et Louise Glaum ; une série de neuf films qu'éditera la Paramount. taller au Far-West, dans le Dakota, alors peuplé être que provisoire. Au cours de ses promenades, surtout d'Indiens Sioux. Hart avait découvert, à proximité du bois de Tous ses compagnons de jeux, durant son en- Boulogne, une école d'escrime. Peu après il y fance, furent de jeunes Sioux, et c'est à la garde entrait en qualité de professeur de boxe ; il pro- de femmes indiennes que son père confia souvent fita de son séjour dans cet établissement pour les frères et sœurs de William. De ces années y apprendre l'escrime. passées en plein air dans cette magnifique contrée, Les économies que William Hart faisait lui Hart a toujours conservé un excellent souvenir. permirent d'aller de temps à autre au théâtre. Il C'est là qu'il apprit à aimer les chevaux, qu'il raconte, être allé, de préférence, à la Porte s'assimila les mille tours particuliers à ces In- Saint Martin, où il put applaudir Jane Hading, diens et ces cow-boys au milieu desquels il vivait. et à la' Comédie-Française, où il vit jouer à plu- Peu après que William eut atteint sa quinzième sieurs reprises Mounet-Sully, Coquelin et Cécile année, son père revint avec toute la famille à Sorel, dans leurs meilleurs rôles. Il a gardé de New-York, dans l'intention de faire donner à ces représentations un souvenir très vif et es- ses enfants une instruction et une éducation qui time n'avoir jamais rencontré à la scène un revint à Lundi ir la première leur avait fait défaut jusqu'alors. Comme bien « fini » semblable et une telle « beauté classi- fois sur les » H joua ainsi on pense, William et ses frères furent longtemps que ». pendant plusil i de vieillards avant de se faire à cette nouvelle vie. C'est le Détail savoureux, William Hart avoue que c'est dans des raélol désir de revenir à l'existence de l'Ouest qui à Paris qu'il éprouva pour la première fois un En 1890, troupe Danic conduisit William à se préparer à l'examen de violent sentiment d'amour pour une femme. Et B. Bandmann tique. Il y dé- l'école militaire de West-Point. l'on sera encore plus surpris lorsqu'on saura buta dans un un salaire de A dix-huit ans, il passait brillamment l'examen que l'objet de la flamme de cet enfant du loin- douze dollars d'entrée de cette école, mais malheureusement tain Ouest n'était autre que Cécile Sorel, qu'il ne Un an plus fl> la fameuse n'y put rester longtemps, car sa situation de fils se lassait pas d'aller admirer et d'applaudir à actrice améric et lui faisait d'Anglais non naturalisé fut vite, aux yeux de la Comédie-Française . jouer plusieun es-unes de ses ses supérieurs, une mauvaise note, à une épo- Avec d'autres admirateurs de cette artiste, nièces. que où le favoritisme jouait dans ce milieu un Hart se cotisa et envoya un bouquet à son idole, Le succès vi lia Arthur, au- rôle prépondérant. qui lui répondit quelques mots charmants de ri tre vedette (Il ioua dans Désolé de ne pouvoir suivre la carrière de merciement. Enhardis par ce premier succès nos Roméo et Julie ■e rôle de Ro- son choix, William songeait à partir pour l'Aus- amis lui envoyèrent peu après une invitation méo. tralie, quand son père arriva et l'engagea à par- d'assister à une des prochaines réunions de leur A trente ans t une vedette tir de préférence pour l'Angleterre, où les Hart cercle. Et Cécile Sorel vint. du théâtre afflj ans les princi- avaient de la famille. paux rôles de ' »" mask, pièce William Hart dit se souvenir encore avec un Willi am débarqua j>eu après à Liverpool, puis tirée de notre Masque de grand plaisir de l'instant où elle lui tendit la vint à Londres, où il resta quelques semaines Fer ; de Thei s'in Farmun ; main et l'appela « mon ami ». sans toutefois trouver l'occupation qu'il cher- de The Borna, the Lonesome chait. Quelques semaines après vint l'été et, avec Pine, et enfin ! 11 fut son der- C'est alors que William Hart résolut de venii* lui, la clôture des principaux théâtres. Hart ne nier rôle à la en France. Au printemps de 1897 il débarquait tarda pas à ressentir violemment le « mal du Car c'est à la ePrésentati6ris un beau matin a Calais, après trois heures d'un pays » et après un séjour à Paris qui avait duré de The Virgu ' '"ce, — qui quatorze semaines, il quitta notre pays et, à Li- mal de mer qui l'avait passablement anéanti. avait été son

— 4 - — 5 — Depuis l'armistice l'industrie cinégraphique Voilà qui montre enfin l'initiative de cer- Belge s'est développée de façon extraordinai- L Industrie Cmégrapkique tains capitalistes. Bravo ! re non seulement en ce qui concerne l'exploi- A côté de cette firme importante, il nous tation des salles dont le nombre s'élève à un faut citer les efforts des autres oinégra- millier (une salle par 7.000 habitants, presque en Belgique phistes belges. M. Tutelier, l'auteur de la autant qu'aux Etats-Unis) mais encore au .< Belgique Martyre » va commencer l'exécu- point de vue de la production de films pro- tion de « Un beau conte bleu » dont il est le prement dite. scénariste. Nous ne pouvons que lui souhaiter curent durant 52 mois sous la botte teutonne. Cette dernière branche était, avant la guer- bon succès. Il le mérite 1 Ce film obtint d'ailleurs auprès du public re, quasi inconnue dans notre pays. Quelques La Scaldis Film d'Anvers vient d'achever un succès fort appréciable. Après la « Belgi- essais malheureux tels que <• Maudite soit la « La tempête dans la vie ». que Martyre » la Compagnie Belge des Films guerre », « la fille de Delft », etc., tournés au La Karreveld C" a terminé sous la direction Cinématographiques — c'est là la raison sociale théâtre de prise de vue Pathé au Karreveld du metteur en scène français Forestier « L de l'entreprise de M. De Kempeneer, — sortit e avaient découragé les producteurs. D'autre Portrait de l'Amiral. » « Le Conscrit » d'après le roman de Henri part un essai de ciné-journal « l'Actualité Conscience. M. Wicheler, l'auteur de nombreuses pièces Belge » avait eu des résultats financiers si à succès,- un des pères spirituels de Mlle peu encourageants qu'il avait bientôt cessé de C'est alors qu'elle s'attacha comme Direc- Beulemans » achève en ce moment au stiMio paraître. teur artistique M. A. Du Plessy, le Directeur de la Compagnie belge, une comédie en 3 M. H. De Kempeneer, un des promoteurs de de l'ancien théâtre Royal de l'Alcazar. Ce parties « Sa-sac et Gi-Gi », avec Mlle Gil- la cinématographie en Belgique ne s'était ce- dernier qui, depuis plusieurs années déjà s'est berte Legrand comme principale protago- pendant pas découragé et, aussitôt les Alle- consacré au cinéma, a mis en scène, tant en ' niste. mands partis, il se mit à l'œuvre afin de cons- France qu'en Angleterre et en Italie, de nom- Nous avons assisté dernièrement à la vision tituer ici, à Bruxelles, une maison productri- breux films. d'un film intitulé « Fred en a une bien bon- ce solidement établie et munie d'un matériel 11 vient d'achever de tourner à la Compa- ne », tourné également au studio de la Compa- perfectionné. Le premier film qu'il sortit fut gnie Belge des Films « Le Gentilhomme Pau- gnie Belge. Il nous a révélé à l'écran un ex- « la Belgique Martyre » dont le scénario et la vre » d'après Conscience également. Ce film, cellent comique belge « Fred Curtiss » et sur- mise en scène étaient dus à un tout jeune qui est le plus beau film belge réalisé à ce tout sa femme qui, sous le nom de Zizi vient mais déjà talentueux scénariste, M. Ch. Tute- jour passera probablement à l'écran au début de se révéler à l'égale des Louise Fazcnda et lier. de la saison prochaine. M. Du Plessy com- Lclotte. ""Malgré les moyens de fortune dont disposait mence actuellement un nouveau film « La à cette époque la firme cinégraphique en ques- Dentellière de Bruges » qui se tournera pres- Voilà qui nous montre qu'en inoins de tino, il parvint à réaliser un film qui sans qu'entièrement dans la vieille cité flamande. deux ans la Belgique s'est conquis un rang ho- pouvoir prétendre à la grandiose mise en Suivront : <• La Rose des Flandres » « La norable dans les nations productrices de films. scène de quelque « Invasion des E.U. », « le petite fille et la vieille horloge » etc... C'est une industrie nouvelle qui permettra bientôt de vivre à une quantité considérable Cœur de l'humanité » ou toute autre bande à Afin d'être assurée d'un développement des d'artistes, d'opérateurs, de machinistes, etc., grand spectacle d'Outre-Atlantique leur est ce- plus rapides la Compagnie Belge des Films Nous ne pouvons qu'applaudir à cette heu- pendant supérieure au point de vue scénario Cinématographiques vient d'être constituée en parce qu'il a été tourné sur les lieux mêmes Société Anonyme au capital initial de un mil- reuse initiative. des crimes boches par des artistes qui vé- lion de francs. G. d'ALBAREÎ.

FILS D'AMIRAL Du 2 au 8 Juillet : comédie dramatique interprétée par A L'ABRI DES LOIS LES FILMS DE drame tiré de la pièce de et Bavard Veiller LA QUINZAINE Haworth Film Edition Phocéa et interprété par Alice Joyce Barbès-Palace, Guilé-Parisienne, Ciné-Opèia, Harrv Morev et Walter Mac Grail Palais des Fêtes, Mogador-Palace. Film Vitagraph ' Edition A. G. C. O Salle Marivaux, Tivoli-Cinéma, Barbès-Pala- ce, BETTY A LA RESCOUSSE UN PRECURSEUR 0 comédie sentimentale interprétée 1 (Puddenhead Wilson) par Fannie Ward et Jack Dean Film Paramount Edition Auber) LA DAME DE PIQUE Film Paramount (1915) Edition Eclipse Comédie dramatique Film Ermolieff Edition Gaumont Cinéma Saint-Ouen, avenue de Saint-Ouen tirée du conte de Mark Twain Gaumont-Palace., Gaumont-Théâtre. (du 16 au 22 juillet). et interprétée par Théodore Roberts w e Palais-Rochechouart, Paradis-Cinéma, Réjlj na-Aubert, Kinérama. MARIAGE D'ARGENT LE DESTIN NOUS'MENE Phœnix-Film Edition Gaumont O comédie dramatique interprétée interprété par Rubye de Remer par Earle Williams LA DEMOISELLE DE MAGASIN Gaumonl-Palace, Gaumont-Théâtre, Lutetia- Electric-Palace (2-8 juillet), Régina-Auherl, comédie dramatique interprétée par Wagram, Palais des Fêtes, etc.. Paradis-Cinéma (9-15 juilet). Alice Brady et Frank-Powell O Film Select Edition Harrj O Cinéma Demours, Cotisée, Electric-Pal<"1 VERS L'ARGENT Cinéma Select étude dramatique composée^ CACHE ET CACHE, DETECTIVES O et réalisée par René Plaissetly comédie Mack-Sennett Monat-Film ' Edition Pathé Edition Pathé LE DOCTEUR X... interprétée par Mary Massart (mêmes salles que Vers l'Argent) (The Doctor and the woman: Manuel Caméré, Georges Mauloy par Mildred Harris comédie dramatique interprétée et Baron fils mise en scène de Mrs Lois Weber O Omnia-Pathé, Pathé-Palace, Paris-Ciné, Ci- Jewel Production Edition Eclair né-Pax, Batignolles-Cinéma, Lutetia-Wagram, O EN JOUANT AU MARIAGE Maîllàt-Palace, .Mozart-Palace, Palais-Roche- Comédie sentimentale chouart, etc. interprétée par Elinor Fair O Du 9 au 16 Juillet : et Albert Ray

LE PIRATE DE SAINT-LAURENT RESURRECTION ii comédie sentimentale interprétée par drame tiré du roman de Tolstoï LUI AU CAVEAU DES ELEGANTS May Allison et interprété par Maria Jacobini Film Métro Edition Location Nationale Itala-Film Edition Pathé Comédie comique interprétée Cotisée, Mogador-Palace, Salle Marivaux, Ci- Omnia-Pathé, Pathé-Palace, Paris-Ciné, Ci- par Harold Lloyd, Bebe Daniels néma Demours, Ciné Max-Linder, Palais des né-Pax, Mozart-Palace,, Maillot-Palace, Lutetia- et Sunb Pollard (mêmes salles que Résurrection) Fêtes. Wagram, Palais-Rochechouart, Artistic, etc.

- 7 CINE POUR TOUS

RÉPONSES entre nous POSÉES PARl AUX QUESTIONS NOS LECTEURsl

vey). Et aussi Miss Ivy Close, que vq,us verrez dans probablement une collection de photos de « stars Démocrate. — Prenez patience ; car en général déjà Imposante, si j'en juge par le sens de vos Rulh Roland et Fannie Ward envoient leur photo à La Rose du Rail d'Abel Gance. — Je ne sais quel est le film de Stuart-Rome et Gregory Scott qui questions. — Kathlecn ClilTord et Cullen Landis ceux qui la leur demandent. — Molly (.The Found- dans Les Frèfes du Silence (Who is number une ')) 'sera prochainement édité ici. — De Priscilla Dean ling) a été tourné en août-septembre 1915. — L'é- C'est tout ce que je sais. -— Maggie Peppcv est le [{. cole (lu Bonheur (How could you Jean ?) a été fil- il nous resté à voir The Wildcal of Paris (paru en janvier 1918 en Amérique) Pretly Smooth (prin- lie américain du Sauveur, avec Elliel Clayton. — ait'' en li!18. C'est le dernier film tourné par Mary Celui d'Avidilù est The roman in white, d'après le Piokfo.rd pour le Paramount-Art craft. -—1 Oui, temps 1919)''et enfin la toute récente Virgin of Stam- boul. — Victor Sïostrom et Marie Morlander dans roman de WilKie Lollins. Mme Henri-Itoussell. les principaux rôles du film suédois Leur Pre- G. Wfiiie. —■ Les étoiles françaises les plus ].| Francinc D. — L'article sur M. Léon Mathot a a( mier-né, mirées ici sont probablement côté féminin : Bramyl paru dans le numéro 24. Mignonne. — Agnès Souret, du talent ? Atten- Lyon et. Suzanne Grandais el, côté masculin, Lionl Pasdetores. — Adressez votre lettre à Charles dons... Et puis, de quel talent voulez-vous par- .Maillot et Gabriel Signoret. Bryant, le mari de Nazimova, à l'adresse de cette ler ? En tous cas je ne pense pas que le fait de Aral. — Pourquoi l'on voit parfois, affichées a dernière parue dans le numéro 41. — M. David s'exhiber sur la scène et dans la salle des Folies- la porte d'une salle, des photos de scènes qui m Evremond n'avait pas encore tourne, avant l'iïoni- Bergère soit le meilleur moyen d'apprendre le mé- figurent pas dans le film projeté ? Le plus souvenl me qui vendit son âme au diable, que je sache. tier d'interprète de cinéma. — A vos autres ques- parce que l'on supprime bien des mètres de pellicule Gina. — Certainement, on pourrait choisir plus tions il est à peu près impossible de répondre d'u- dans la bande définitive ; et aussi parce que les mal. Mais on pourrait peut-être aussi choisir mieux, ne manière précise. \ • photos — ce que les Américains appellent « stiIls >, à mon sens. — Hélas les .titres américains de ces Douglas. — Dans Les Jeux du sort (The Turn of — sont prises une fois la scène terminée. Les all|. films de William Russell me sont inconnus ; en the wheel) Géraldine Farrar avait pour partenaire tudes ne sont donc que rarement semblables i tout cas soyez sûre que les titres français en sont Herbert Rawlinson. — Dans Marcella (The mating celles du film. 11 y a aussi des directeurs de salle: très éloignés. of Marcella), Le Bellâtre (Love Letters), et Fleur qui écourtent les films qu'ils projettent, soit par Marcelle T. — Je l'ai dit cent fois : proposez des Bois (Flare-up-sal), Dorothy Dalton avait pour ce qu'ils les trouvent trop longs, soit parce que cer vos services aux producteurs de films, dont .les partenaire Thurston Hall. — Nigel Barrie dans Lus laines scènes ne leur plaisent pas... — Apprécie adresses ont souvent paru ici, dans le numéro 24, trois amazones, avec Marguerite Clark. — Je n'ai les films de la semaine '.' La production réduite d'i entre autres. pas pu voir en leur temps les deux autres filins présent est, sauf quelques exceptions, si peu remar ■ Domithorpe. — Grâce Darmond tourne actuelle- de Marguerite Clark : Une fine mouche et La vo- quable.... ment le principal rôle d'une Christie Comedy en cation de Nesta. Culg. — Mes impressions sur la fête espagnole cinq parties, à Hollywood iCal.). — Pour Un dé- Tout ou rien. — Edouard Mathé, compositeur de Pourquoi ? L'auteur, -M. L. Delluc, en a dit toutt licieux petit diable, je ne puis vous renseigner. — musique et Edouard Mathé, interprète de films sont qu'on en pouvait dire dans un article de Paru 'Maë Murray est née en 1891 ; Kenneth Harlan eh deux personnages distincts et dénués d'aucun lien Midi. — Je n'ai malheureusement pas vi 1S9.">, Francis Ford en 1878, et Ralph Kellard en de parenté. — Billie Rhodes est née à San. Francisco La Mauvaise Etoile, dont beaucoup de gens de gou 1S89.. le 15 août .1893. — Ces articles sur la timidité et ont dit tant de bien. — Anna Lehr a continué d tourner depuis, pour plusieurs firmes américaines Cystc. — Reprenez goût à la vie, je vous en con- l'effarouchement d'Agnès Souret sont en effet fort mais sans se signaler au même degré que danse jure : M. René Cresté n'est pas mort. amusants si l'on songe qu'ils s'appliquent à une in- terprète de L'Amour en Folie... film à l'admiration du public. — Impossible, nu Le Trouvère. — M. Toulout est à mon avis l'un demoiselle, je ne vaij guère au théâtre, et n'y col des meilleurs ciné-mimes français. Pourquoi il nie Julia. — Ni dans cette rubrique ni ailleurs, je nais rien. le talent des o as » de l'écran américain ? Chauvi- vous assure ; vous devez confondre. Il est vrai que nisme, ami lecteur, chauvinisme encore et toujours. nos confrères sont si peu avares d'encens..... Une. dactylo. — Mlle Ginette Darcourt V C'esl ui Malheureusement ce n'est pas avec du chauvinis- Salopette. — Pina Menichelli dans Le Maître de inconnue pour le cinéma d'hier et d'à u j ourd'hu Peut-être demain... — Exact : le véritable nom J me seulement que l'on fera de bons films... Forges. Marv Miles Minter est Juliet Shelby. — Tlieda Bi C. C. — Ni les enfants ni les petits-enfants de B. Kaltg. — Pas de studio dans cette ville. Mon ra est actuellement en Angleterre. Il est exact ( Frank Keenan ne sont artistes de théâtre ou de artiste préférée ? Pour le quart d'heure c'est Pris- compte venir en France, où ailleurs elle est dejl cinéma. cilla Dean. Hier c'était Louise Glaum. Demain ce venue avant la guerre. Old rams. — Mais oui... et Jewel Carmen est née sera.... ? Mlffa. — Thomas Meighan était le partenaire J| en 1898. — Votre lettre parviendra. — His Rirlh- Hardy P. —i On peut mettre trois mois comme on iiillie Burke dans Une affaire mystérieuse (A myslJ right, avec Sessue Hayakawa, a été édité en France peut mettre un an à tourner un ciné-roman en dou- rious miss Terry). — Pour le reste, je regrette ■ il y a quelques mois sous le titre Fils d'amiral. Le ze épisodes. Tout dépend du scénario et des facili- ne pouvoir vous renseigner. cinéma Lutetia, quelque temps après, l'a projeté tés qu'on a pour la réalisation. — Impossible de sous le titre Pour sa mère ; on va le projeter vous renseigner sur la durée du contrat qui lie J3d- R. Righetli. — Nazimova est d'origine russe, ain bientôt à nouveau sous son premier titre : Fils na Purviance aux Charlie Chaplin Productions. que nous l'avons dit dans l'article que nous 11 d'Amiral. — Dorothy Philipps et Albert Roscoë avons consacré dans le numéro 26. — La vedel Claude Fayard. — Acceptez mes félicitations très dans A soul for sale (Une âme à vendre). — Non, dramatique masculine la plus appréciée du cinéi sincères ainsi que mes remerciements pour votre le Rogaume de l'Amour, avec Jewel Carmen^et pas américain '! Sessue Hayakawa, ou William Harl,s amabilité. — Pourquoi n'enverriez-vous pas votre le Paradis. Certainement, pas Dustin Farnum dans scénario à Sessue Hàyakawa et à sa femme qui choix. le rôle du partenaire. peut-être pouront en tirer parti. Sait-on jamais ? Le Triumvirat, — Peggy Hyland, en effet, t Douglasette. — Plus tard, pour W. Reid. — Fau- (Adresse dans le numéro 41). Hayakawa comprend fort gracieuse, et a en outre un aimable talent. - vette, le roman-cinéma, interprété par Andrée Mie- et parle notre langue ; donc, inutile de traduire. Les spectateurs du Colisée ? Ah !, mon pauvre an ris, avait quatre épisodes, je crois. allez un vendredi soir dans cette salle, et ™ -Tout ou rien. — Très exact en effet principale- Mczigue. — L'Aiglon a été tourné en 1913-14 par ne le saurez que trop ! ,— Non, c'est de Joubéip ment les gens qui sifflotent ou chantonnent avec Emile Chautard, et édité à cette époque. Certains ci- voulait parler cette correspondante. — Certain l'orchestre. — Il est probable que vous aurez une ment, Warner Oland, dans les rôles antipathlqu némas l'ont repris depuis lors, tel le Gaumont-Pa- réponse. — Parce que l'on édite en France beau- de films à épisodes, n'a pas son égal. lace l'autre semaine ; niais il n'y a pas eu réédition. coup plus de films américains que de films fran- el lcs Voilà pourquoi nous n'avons rien annoncé, — Er- çais. — C'est juste, j'ai un faible pour Charlie Cha- F. Flora. — M. Fcuillnde artistes avec le nesto Pagani (Maciste) n'est pas mort. Vous le re- plin. Que voulez-vous 7 Les vrais artistes sont si quels il tourne Gamines de Paris sont actuelle!» n Pn,.,c nii ,1*1 tooi-nenl lpt1 sr/'lips nîl ri si CIIUCS de verrez l'hiver prochain. rares, au cinéma... — Mais oui, parfait Continuez Quicicn. — Oui, Teddy en personne. Je sais qu'il d'écrire à la machine. film. a paru comme cela dans plusieurs music-halls et ci- Zigoto. — Charles Bryant est un beau gaillard, Ka'tira. — Je vous avoue que la question nie» némas de quartier et de banlieue. A la. seconde mais enfin, s'il n'était pas le mari et partenaire de barrasse tôUt autant (pic vous. Je crois cepi'iii»! (Tucstion, un producteur vous répondra mieux que Nazimova.... — Nous avons donné dans le numéro que le mieux en l'occilrenc'e esl de consul!" J moi. 41 la distribution du Chevalier de Gaby, film paru homme le !•>!. - M. 10. Meignen, avocat-conseil,! Georges Ray. — Avant Gamines de Paris, les Eta- déjà dans un grand nombre de salles. rili llno.,ioi,pnl es! l'hnmmn fllimiftl le VOUS conseil blissements Gaumont éditeront Le Maître du mon- d'avoir recours. Cora. — Rien n'empêche de le supposer, en tout de (avec Elmo Lincoln, le colosse déjà vu dans Tar- cas. — Ann Murdock est une vedette du théâtre Exilée de Corse. — Pourquoi ne demande?-*! zan) et La Cité Perdue (avec .Tuanita Hansen, qu'on ; américain. Un peu plus de trente ans. — Rulh Ro- pas ce rcnselgucirienl à M. Modo! en pers <'' "| a pu voir ici dans le Secret du Sous-marin et dans sur land tourne actuellement le ciné-roman qui suivra férail certainement un plaisir de vous fixer l l'Avion Fantôme). — Gosse de Riches paraîtra en e The Advcnfurcs of Ruth ; elle en est au cinquième pôlnt. - Sept francs cinquante pièce ? En [- 1 fin juillet. — Non, abonnez-vous, c'est plus sûr. n'iri'l épisode. mais tout dépend de la grandeur, que vous Riscoline. — Ce qui manque à Teddy ? Ce n'est ■ Néna. — La meilleure incarnation de Nazimova ? épiez pas. , pas l'agilité nî l'originalité, à mon avis. Mais c'est Bien difficile à supputer... Cependant je crois que l'ndianolai - .Mais oui, Jack MoVcr, avec M»»' l'élégance que garde en tout et partout Douglas la majorité est pour l'Occident. — M.. Léon Mathot Saiisbury et Rulh ClilTord, dans Le Corsaire i» Fairbanks. — Le véritable nom de Teddy m'est licr0 est marié, mademoiselle. l'avions d'ailleurs déjà Indiqué dans le ni" absolument inconnu. S nr! Japy, Bruxelles. —.M. Raucourt dans le rôle de — Oui, en Amérique' In plupart des ' U L. L. R. — Les grandes vedettes du cinéma an- Maurice Hébert, de La Cigarette. Qet artiste est tournent qu'avec le secours d'i» musicien, 'I'" glais sont : Aima Taylor et son partenaire Gerald joue les « àirs » qui les inspirent le luicus. Ames (Hepworth) ; Henri Edwards et sa partenaire français, je crois. L. D. — Si M. Lettons est marié ? C'esl bW Chrissie Whitc (Hepworth) ; Violet Hopson, Poppy Douglas. — Pour qui je vous prends ? Oh ! pas J «iibln • mnÏQ cprlainpnicn! nos. en totll C3S, Wyndham, Stuart-Rome, Gregory Scott et Came- pour Douglas Fairbanks, certainement, mais pour ron Carr (Broadwest) et Matheson Lang (Stoll-El- un tout jeune fervent du cinéma qui possède très Forzane.

I„ip. Jules LOGIFH, E*jf Le Gérant : P. HENRY.