Le Numéro : 1 fr. 3e Année — N° 33 17 Août 1923

Organe des Paraît tous "Amis du Cinéma " les Vendredis

PUBLICATION HONORÉE TJL'NE SUBVENTION DU MINISTÈRE D..S AFFAIRES ÉTRANGÈRES

ABONNEMENTS JEAN PASCAL ABONNEMENTS Etranger Un an . . 50 fr. France Un an . . 40 fr. Directeur-l-iédacteur en Chef , - ' Six mois . 22 fr. Bureaux: H.RueRossini, i'ARIS (9'). Tek: GuimbrrgZ'l-lZ — Six mois . 28 fr. — Trois mois 15 fr, — Trois mois. 12 fr„ Les abonnements partent le 1er de chaque mois Pairment par mn -dat-rarte international Crcqae p s*al N° ?09 08 (La publicité est reçue aux Bureaux du .Journal)

^llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllll!= SOMMA IRE Pages —

Nos RÉALISATEURS : Léonce Perret, par Albert Bonneau 22i

U LES « JEUNES PREMIÈRES » E L'ECRAN AMÉRICAIN, par Robert Florcy 225

LE CARACTÈRE DÉVOILÉ PAR LA PHYSIONOMIE:, par J. Arroy 230

UNE VISITE A RUDOLPH VALËNTINO, par A. T.... 231 230 CINÉMAGAZINË A NICE, par P. Buisine 2 2 CINÉ.MAGAZINË A MADRID, par Tcodoro de Andrcu. 3 232 Nos LECTEURS NOUS ÉCRIVENT ar CE QUE L'ON P Lucien Doublon 232

LES FILMS D'AVENTURES, par Albert Bonneau 233

LIBRES-PROPOS : Exhibitions, par Lucien Walil 236

CË QUE SERA LA SAISON PROCHAINE, par Lucien Doublon 237

LES TRUCS DÉVOILÉS : Le Dressage des Singes, par Z. Rollini 239

SCÉNARIOS : Les Rôdeurs de l'Air (6" épis.). L'Homme sans nom (3" chap). 2442

LES POÈMES DE L'ECRAN : Olivier Twist, par Olivier de Gourcuff 242

LES FILMS DE LA SEMAINE : (L'OrgùefTletfsé; Borgia s'amuse; Il était un un Prince), par André Tinchant.. 243

LES PRÉSENTATIONS : (La Patrouille de Minuit; Par dessus le mur; L'In- dompté), par Jean de Mirbel 244

ECHOS, par Lynx . •. 24s

LA BIBLIOTHÈQUE DU CINÉMA : Cinéma! Cinéma! par L. 1 24.S

LË COURRIER DES AMIS, par Iris 246

riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiii IIIIIIIIIIIIIIEMI:IIII7

pendant qu'il en est temps en- core les numéros de « Ciné- COLLECTIONNEZ magazine » qui forment une véritable encyclopédie du cinéma. Souvenez-vous qu'une collection incom- plète perd la plus grande partie de sa valeur. Nous vous recommandons de vérifier si vous possédez bien les 135 numéros parus à ce jour. Les numéros anciens vous seront fournis au prix de UN FRANC chaque (envoi franco). N'oubliez pas, dans vos commandes, pour éviter toute erreur, d'indiquer pre- mière, deuxième ou troisième année. Les exemplaires des deux premières années sont reliés par trimestres et forment 8 jolis volumes du prix de 15 francs chacun. On peut les acquérir avec 10 mois de crédit. Paiement : 20 francs à la commande et 5 traites postales de 20 francs (une tous les 2 mois). Au comptant 10 0/0 d'escompte, soit 108 francs net et franco. Photographies d'Etoiles |

Ce* portraits du format 18x24 sont de VERITABLES PHOTOGRAPHIES admirables «!♦ de netteté n'ayant aucun rapport aveo les Impressions en phototyple ou simili taille douoe. Leur grand format les rend propres à décorer les Intérieurs. y Prix de l'unité : 2 francs %

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Yvette Andréyor Fernand Hennann Constance Talmadge Angelo, dans L'Atlantide Nathalie Kovanko Norma Talmadge (en buste) T Fernande de Beaumont Henry Krauss Norma Talmadge (en pied) Suzanne Bianchetti Georges Lannes Olive Thomas Biscot Denise Legeay Jean Toulout e Alice Brady Max Linder (l»' pose) Rudolph Valëntino Andrée Brabant Max Linder (2e pose) Van Daële f Catherine Calvert Harold Lloyd (Lui) Simone Vaudïy Y Julie Caprice (en buste). Emmy Lynn Irène Vernon Castle Y .lune Caprice (en pied) Juliette Malherbe Viola Dana t Dolorès Cassinelll Mathot (en buste) Fanny Ward f r t Jaque Catelain (l * pose) Mathot, dans « L'Ami Fritz » Pearl White (en buste) y Jaque Catelain (2« pose) Georges Mauloy Pearl White (en pied) t Chariot (on studio) Thomas Meighan * Chariot (« la ville) Georges Melchior " Les Trois Mousquetaires ' t Monique Chrysès' Mary Miles Aimé Simon-Girard (d'Ar- 1 Jackie Coogan (Le Gosse) Sandra MilowanofT, dans tagnan) (en buste) Y Bebe Daniel « L'Orpheline » Aime Simon-Girard Y Priscilla Dean Tom Mix (à cheval) y i Jeanne Desclos Blanche Montel A. Bernard (Planehet) f Gaby Deslys Antonio Moreno Germaine Larbaudièrc France Dhélia Maë Murray (Duchesse de Chevreuse) I Doug et Mary (le couple Musidora Jeanne Desclos (La Reine) Fairbanks-Pickford) Fra.ncine Mussey De Guingand (Aramis) Hnguette Duflos (1™ pose) René Navarre Pierrette Madd Huguette Dullos (2* pose) Alla Nazimova (en buste) (Madame Bonacieux) Régine Dumien Alla Nazimova (en pied) Claude Mérelle Douglas Fairbanks André Nox (1™ pose) (Milady de Winter) William Farnum y (1™ pose). Martinelli (Porthos) M. LÉONCE PERBET et ses collaborateurs sur le point d'exécuter une prise de unes Fatty (Roscoë Arbuekle) e Mary Pickford (2 pose) Henri Rollan (Athos) de « Kœnigsmark » „ \ Geneviève Félix Charles Ray x Margarità Fisher Wallace Reid Dernières Nouveautés " % Pauline Frédérick Gina Relly André Nox (2e pose) re Lilian Gish (l pose) Gabrielle Robinne Séverin-Mars dans I.a NOS RÉALISATEURS j Lilian Gish (2' pose) Ruth Roland fioiie » 1 Suzanne Grandais William Russel Gilbert Dalleu S Mildred Harris G. Signoret Gina Palerme William Hart « Le Père Goriot »■ Gabriel de Gravone Sessue Hayakawa Gloria Swanson Gaston Riefler LÉONCE PERRET Nouveauté ! CARTE-POSTALES BROMURE Nouveauté ! t Armand Bernard (ville) Denise Legeay Charles de Rochefort « Allo ? M. Léonce Perret r Ici, Ci- « — Toutes mes fél citations pour votre Arm. Bernard (Planehet) D. Legeay (20 Ans après) Henri Rollan (3 Mousquet.) I némagazine. Vous est-il possible de me re- revue si intéressante, s'écrie-t-il, en me gra- Suzanne Bianchetti Harold Lloyd Henri Rollan (20 Ans après) f cevoir '! Bretty (20 Ans Après) Pier. Madd (3 Mousquet.) Ruth Roland ¥ tifiant d'un vigoureux shake hand... June Caprice P. Madd (20 Ans après) Charles Ray — Avec plaisir... vous tombez à pic... Jaque Catelain y ■— Si intéressante fut-elle, sa documen- Martinelli Gaston Rieffler ? j'arrive ce matin de Brides-les-Bains et Charlle Chaplin (ville) Léon Mathot A. Simon-Girard (3 Mous.) y tation serait incomplète si nous ne parlions Jackie Coogan De Max (20 Ans après) Stacquet (20 Ans Après) vais incessamment repartir en voyage... Je de vous... Quelques-uns de mes amis, plus Viola Dana Thomas Meighan Gloria Swanson X J. Daragon (20 Ans Après) Georges Melchior Norma Talmadge vous attends... heureux que moi, ont pu applaudir en pré- Desjardins 1 Claude Mérelle Constance Talmadge Dix minutes après cette brève commu- sentation privée votre Kœnigsmark et m'en Gaby Deslys Mary Miles Jean Toulout Rachel Devirys Blanche Montel Vallée (Vfngf Ans après) t nication, j'étais reçu chez l'excellent réali- ont dit des merveilles... Huguette Duflos M. Moréno, 1" pose (20 Ans Simone Vaudry (20 ans ap.) y sateur dont les succès ne se comptent plus — Vos amis sont indulgents... Kœ- Douglas Fairbanks après) Elmire Vautler T Geneviève Félix M. Moréno, 2« poje (d°) Vernaud (20 Ans après) y et qui, un des premiers sur la brèche, a tou- nigsmark plaira, je l'espère, au pubiic ; en Pauline Frédérick X Maë Murray Pearl White jours travaillé sans relâche pour le relè- tous cas. vous pouvez officiellement annon- De Guingand (3 Mousquet.) Alla Nazimova Yonnel (20 Ans après) X De Guingand (20 Ans Après) Jean Périer (20 Ans après) Séverfn-Mars t vement et la prédominance du film fran- cer que c'est bien là le film qui m'a donné Suzanne Grandais André Nox G. de Gravone çais. le plus grand mal. Ennuis de toute sortes, William Hart Mary Pickford Gilbert Dalleu Hnyaknwa Jane Pierly (20 Ans après) Valëntino | Un aimable sourire aux lèvres, Mme difficultés, maladies d'interprètes ont, hélas, Fernand Hennann Pré fils (20 Ans après) Monique Chrysè» Valentine Petit-Perret, dont on connaît ralenti considérablement mon trava:l. En- Nathalie Kovanko Wallace Reid J. David Evremond Georges Lannes Gina Relly l'étroite collaboration avec son mari, me fin j'ai le bonheur d'avoir tout mené à bien. Max Llndsr {A suiure.) Gabrielle Robinne f reçoit dans un magnifique salon où les Kœnigsmark, quelque peu différent de l'oeu- PRIX IDE LA CAPTE : O FR. 40 y Les commandes ne sont acceptées que par 6 cartes au choix. Les 8 franco 2 fr. 50. y œuvres d'art se groupent avec goût prou- vre de Pierre Benoit (car j'ai supprimé Les Artistes de

SUZANNE GRANDAIS et LÉONCE PERRET, dans « Les Bretelles » confier ma destinée à l'Art Muet. Revenant de Saint-Pétersbourg où j'avais joué pen- dant un an au Théâtre Michel, j'étais de passage à Berlin. J'eus l'occasion de tra- vailler tout à fait par hasard à la succur- LÉONCE PERRET pendant que l'on prend une photographie de « Kœniijsmark » sale frança'se de la, Maison Gaumont que De gauche adroite : LÉONCE PERRET, HUGUETTE DUFLOS, MARCYA CAPRI, HENRY HOURY dirigeait Mme Grassi. J'y composai et in- et le dessinateur BARRÈRE terprétai neuf films, tout à fait en amateur, ne séjournant en Allemagne que pour en- santé série avec Suzanne Grandais : Le côté que cette tentative nous vient de l'é- tendre les chefs-d'œuvre des grands maîtres Homard, Un Nuage passe..., Les Epin- tranger, il serait bon de savoir que nos réa- de la musique dont je suis un fervent admi- gles, Les Bretelles, Léonce veut maigrir, lisateurs d'avant-guerre avaient essayé et rateur. Puis, je revins à Paris et je joua; etc., qui fut suivie d'une cinquantaine de réussi, eux aussi, des tentatives qui, par un des principaux rôles du Scandale, à comédies de « Léonce », où vous eûtes, malheur, ne devaient pas leur être attri- la Renaissance, bien résolu à ne plus m'oc- comme partenaires, Suzanne Le Bret, Lé- buées dans la suite... C'est après L'Esclave cuper de cinéma... rida. Yette Lancry, Fabienne Fabrèges, de Phidias, je crois, que la guerre inter- — Cependant, peu après... Madeleine Soria... rompit votre travail — Je « remis ça », voulez-vous dire... — Et vous êtes venu pour me deman- —: Ne pouvant partir au front après Le désœuvrement en a certes été la cause, der ce que vous savez ! maints conseils de revision, je décidai de mais je dois ma situation actuelle à un dou- — Cinémagazine, malgré ses trois ans reprendre mon travail en 1915. J'exécutai loureux mal de dents... d'existence, n'ignore pas les product ons alors nombre de bandes patriotiques : Mort — Je ne vois pas l'analogie entre le d'avant-guerre. Il connaît vos deux films au Champ d'Honneur, Françaises, veillez! mal d'amour et le studio... historiques, Molière et L'Etendard... Le Héros de l'Yser, Les Poilus de la Re- — Vous allez comprendre. Sortant un — Laissez-moi vous remplacer un peu, vanche, France el Angleterre for ever, Une matin de chez mon dentiste, dans un quar- de grâce, et vous citer quelques produc- Page de Gloire, L'Angélus de la Victoire, LÉONCE PERRET et YETTE LANCRY, tions d'avant-guerre : L'Ange de la Mai- tier assez rapproché de la Villette, je re- dans « Léonce et la Bouillote » etc., une suite de ma série des Léonce, quelques drames : L'X Noir, L'Enigme de Rolande immolée avec Marcya Capri, la Riviera, Aimer, pleurer, mourir. Le Roi Bréon, Lucy Fox.: de la Montagne, La Fiancée du Diable, — Puis, ce fut le retour en France... Les Mystères de l'Ombre, avec Cresté, — Retour bien souhaité, je vous avoue- Dernier Amour, avec Mme Valentine Pe- rai car je préfère notre mentalité française tit... Puis après avoir réalisé L'Imprévu et au business yankee, et puis, notre patrie Le Devoir, je partis pour l'Amérique. n'est-elle pas le plus beau pays du monde... — Où vous fîtes pendant quatre ans Il est dur de la quitter, mais on la retrouve une excellente propagande française, diri- avec tant de joie... — Et cette réapparition parmi nous nous a valu un bon film, L'Ecuyère, et ce fameux Kœnigsmark que tous attendent avec impatience... Enfin voici pour le passé, mais que comptez-vous entreprendre à l'a- venir ? — Je compte monter, vous le savez, Michel Strogoff, d'après l'œuvre célèbre de Jules Verne. La tâche n'est pas. sans difficultés, ma s les obstacles ne m'effraient pas et j'espère bien les vaincre. En atten- dant je cherche un Michel Strogoff, per- sonnage difficile à trouver... Il me fau- drait un jeune premier sportif, grand, vi- goureux, enfin la personnification même du MARY PICKFORD recevant la visite du « Our Club » de jeunes premières courrier du tzar... En connaissez-vous un ? On reconnaît au premier rang, de gauche à droite : MARY PICKFORD, MAY MAC AVOY, CLAIRE Je pense découvrir le plus tôt possible cette ADÀMS, EDNA MURPHY. MILDRED DAVIS (Mme HAROLD LLOYD), CLARA HORTON, LAURA LA PLANTE, HELEN FERGUSON. AU second rang : VIRGINIA FOX, VOLA VALE, GLORIA HOPE, perle rare, n'eût-elle même jamais fait de GERTRUDE OLMSTEADT, PATSY RUTH MILLER et MARJORIE DAW cinéma... — Et où comptez-vous tourner les scè- nes de la steppe russe... — Ce sont les plaines de Hongrie quj, Les " Jeunes Premières" de l'Écran Américain je crois, recevront la vis'ite de notre troupe... Là sont faciles les déploiements de foules. Je pousserai aussi jusqu'en Pologne, mais E n'entends pas parler dans le présent Mac Avoy, Claire Adams, Edna Murphy, un séjour actuel en Russie aurait trop peu article des stars célèbres telles que Mildred Davis, Clara Horton, Laura La de chances de succès pour que l'on puisse J Mary Pickford, Maë Murray, Pola Ne- Plante, Helen Ferguson, Virginia Fox, raisonnablement songer à l'entreprendre. gri, Gloria Swanson, Lillian ou Dorothy Vola Vale, Gloria Hope, Gertrude Olms- Les souhaits de Cinémagazine vous Gish, Clara Kimball Young, Ruth Ro- teadt, Patsy Ruth Miller et Marjorie accompagneront pour la réalisation de cette land, Nazimova ou Katherine Mac Do- Daw. Vous avez vu ces jeunes filles dans « Léonce aux bains {le mer » belle œuvre et pour le succès de Kœnigs- nald qui sont classées et qui sont presque tous les films américains, peut-être même En haut : SUZANNE LU BRET et RENÉ CRESTÉ mark. Puisse le film français, remporter, En bas : LÉONCE PERRET toujours les stars uniques de leurs produc- leurs noms vous ont-ils été présentés à la grâce à votre labeur, une victoire décisive. tions, mais simplement des jeunes premières, distribution du film, mais vous accordiez — J'en accepte l'augure... géant aux Etats-Unis des « étoiles » qui, des ingénues et des autres actrices qui trop d'importance au star principal de la Et, toujours souriant, l'excellent réalisa- depuis, ont fait leurs preuves : Robert War- jouent dans les films désignés « ail star production pour retenir les noms des petites teur de tant de films prend congé de Ciné- wick, Maë Murray, Dolorès Cassinelli, cast » (tous les rôles tenus par des stars). actrices qui collaboraient avec lui. magazine ; son visage plein de bonhomie me Hope Hampton, Wyndham Standing, etc., Il y a près de deux cents de ces actrices Il a fallu, par exemple, que le film « Le etc.. rappelle le temps toujours vivant dans ma à New-York, Hollywood et Los Angeles Signe de Zorro » vous fût présenté pour pensée où, lui aussi, était applaudi comme — Parmi mes nombreux films, je pour- et je vais résumer, dans les lignes suivantes, que vous reteniez le nom de Marguerite interprète. Puissent les futures productions rai vous citer N'oublions jamais ! Etoihs la carrière artistique des plus importantes de La Motte que vous aviez déjà vue de Léonce Perret orienter définitivement nos de Gloire, La Fayette nous Voilà ! La d'entre elles qui me paraissent trop négli- maintes fois auparavant mais à laquelle films de France sur la voie d'un succès à Treizième chaise, L'A. B. C. de l'Amour, gées au profit des grandes stars mondiale- vous n'aviez accordé aucun crédit... Il y la fois moral et rémunérateur... Ses efforts La Dame en blanc. Une Salomé moderne, ment connues. a quatre ou cinq ans, Marguerite de Li continus, poursuivis pendant plus de quinze La Faute d'Autrui, etc.. etc.. Je réalisai Il existe à Hollywood plusieurs clubs Motte jouait pourtant un rôle assez impor- ans obtiendront, à ce moment, la plus mé- de jeunes stars indépendantes et le plus tant dans « Le Lieutenant Douglas » film également en Amérique, en France et en ritée des récompenses. Angleterre avec une troupe internationale, important d'entre eux est celui du « Our dans lequel Marjorie Daw (du « Our Club » dont Mary Pickford est la prési- Club ») était la partenaire de Douglas L'Empire du Diamant, avec Mathot et ALBERT BONNEAU- dente honoraire. Il se compose de May Fairbanks. Marjorie Daw a été la protago- 227 (jpmagazine (pmagazîne 226 elle resta un an et fut starrée dans niste de plus de dix films avec le Grand Tropical Love; de retour à Holly- Doug, mais son nom ne vous est certaine- wood elle tourna, chez Fox, The Face in ment pas resté présent à la mémoire, éclipsé the Bdrrom Floor, puis deux films avec comme il l'était par celui trop prestigieux Jack Gilbert. Enfin elle fut l'ingénue de de Fairbanks. The Dangerous Age, chez Maier Studios, Maijorie Daw est originaire de Colo- Mothers-In-Law et Daughier's of the rado Springs où elle est née en 1 902. Elle Rich's, chez Schulberg et elle tourne ac- joua tout d'abord des petits rôles de figu- tuellement La Jeunesse d'Abraham Lin- ration à l'Universal, puis M. Lasky l'enga- coln. Elle est célibataire. gea pour la réalisation de « Jeanne Betty Francisco, délicate blondinette, d'Arc », qu'elle tourna sous la direction de tourne depuis quatre ans, on l'a remarquée Cecil de Mille (qui, à cette époque, avait dans A Broadway cow-boy (Pathé), The encore des idées intéressantes), en collabo- Furnace (Realart), Midsummer Madness ration avec Géraldine Farrar et le regretté (Lasky), Poor Mens Wife (Gasnier) et Wallace Reid. Elle entra ensuite à l'Art- elle achève maintenant un film histonque craft où elle tourna Rebecca of Sunny- avec Norma Talmadge. brock Farm ». A cette époque, Fairbanks venait de finir Douglas dans la Lune qu'il Patsy Ruth Miller peut se classer au avait tourné sous la direction d'Emerson, rang des grandes étoiles de demain. Ve- et, le contrat d'Eilleen Percy étant term né, nue en 1920 pour passer ses vacances à Fairbanks remarqua alors Marjorie Daw Hollywood avec ses parents, elle rencontra et lui donna le rôle de Dorothv Morane un metteur en scène qui lui distribua un

Lu CELLE RICKSEN

MAY MAC AVOY retenu, il en est de même pour ceux de toutes les autres «actrices dont je vais vous entretenir; mais comme il faudrait plusieurs dans Un Nouveau d'Arlagnan qu'AUan numéros de Cinémagazine pour vous don- Dwan mit en scène. Toujours chez Lasky, ner une biographies aussi complètes, je suis Marjorie Daw fit un autre film pendant obligé de résumer le plus brièvement pos- que Fa rbanks tournait Douglas for Ever sible les renseignements suivants : avec Katherine Mac Donald, et Marjorie Daw fut réengagée pour interpréter le rôle Prenons tout d'abord les dix ingénues de Marjorie Threadwell dans Un Char- « type », Ruth Clifford, Betty Francisco, meur qui était le film suivant. Elle tourna Patsy Ruth Miller, Hélène Chadwick, encore Douglas Reporter, Douglas a le Vola Vale, Gloria Hope, Coileen Moore, sourire, Le Lieutenant Douglas, Douglas Mildred Davis, Billie Dove et Marguerite Brigand par Amour, Sa Majesté Douglas de La Motte. et Douglas au Pays des Mosquées. Elle Un récent film, The Dangerous Age, laissa ensuite sa place à Kathleen Clifford vient de définitivement consacrer le talent qui devint la partenaire de Doug dans de Ruth Clifford. Ruth est née à Rhode Cauchemars et Superstitions, pu"'s enfin à Island en 1902, le 17 février très exacte- Ruth Renick, Marguerite de La Motte, ment. Elle fut éduquée dans un couvent Enid Bennett, etc.. et cela contribua sans doute pour beau- Marjorie Daw entra, ensuite dans la coup à lui donner son air de si gl ande in- compagnie de Marshall Neilan et joua The génuité. Elle vint au cinéma alors qu'elle River's End et Dont Ever Marry. Elle fit avait 14 ans et travailla tour à tour à l'E- un film pour Métro, Créât Redeemer ; un deson, à l'Universal et chez Jewel. Elle avec le First National, Dinty ; tourna avec tourna de la sorte une centaine de films Owen Moore, puis pour diverses compa- dont les plus importants sont Le Kaiser ou gnies indépendantes. Elle vient de se ma- la Brute de Berlin, FAernal Love, The Ca- rier avec Eddie Sutherland, un ancien baret Cirl, The Red, Red Heart et The « jeune premier » devenu régisseur de Cuilt of Silence. Chaplin. Vous voyez que le nom de cette Ruth partit ensuite à Porto-Rico où HÉLÈNE Cil ADWICK JACQUELINE LOCAN intéressante petite personne mérite d'être '(jnémagazine rôle. Depuis elle en a joué vingt et sa ré- en décembre 1922, le Capitaine Leslie Pea- sant tourner Public Opinion, Mildred se Marguerite de La Motte, enfin, est une cente création de The Girl I loved avec cock lui offrit un rôle intéressant et elle demanda pourquoi elle ne serait pas star des étoiles à la « mode ». Fairbanks l'a Charles Ray, créa une véritable sensation recommença à travailler; elle tourne main- également. Elle épousa Harold et, bien lancée en lui faisant interpréter L Excen- dans le « Filmland ». Elle fut engagée tenant, chez Schulberg, Moihers In Law. gentiment, lui demanda de l'aider dans ses trique, Le Signe de Zorro et Les Trois immédiatement après par Cari La.îmmle Gloria Hope, que vous verrez très pro- projets... Et nous verrons bientôt des films Mousquetaires. Depuis, elle travaille con- pour jouer le rôle de la Esmeralda dans chainement dans Tess au Pays des haines starant la gentille petite Mildred Davis. Le Bossu de Noire-Dame. avec Mary Pickford, est née en 1901, à Cette actrice, née à Philadelphie, fit ses Hélène Chadwick est née à Chadwick Pittsburg. Elle fit ses débuts chez Ince- premiers pas au cinéma dans un film de d'où son nom d'artiste. Elle ne fit ja- Triangle, il y a huit ans, dans The Great la Métro, Weaoer of Dreams. Elle entra mais de théâtre et son premier film fut Love, puis, pour Ince-Paralta, elle tourna ensuite chez Pathé et joua dans toute une Girls pour Paramount. Elle tourna ensuite Naughty ! Naughty, Heart of Rachael, série de films comiques. Peu de temps pour Pathé et pour Goldwyn (compagnie ensuite elle fit une série de six films à l'U- après son arrivée, Bebe Daniels, qui avait avec laquelle elle a signé un contrat de plu- niversal. Puis elle travailla pour Goldwyn, été jusqu'alors la partenaire de Lloyd, en- sieurs années). Ses principaux films furent Universal, Paramount, Robertson Cole, trait chez Lasky et Mildred prenait sa Le Trésor du Pacifique, Gratte-moi le etc.. On la remarqua principalement dans place. Tous les films qu'elle tourna avec dos, Cupidon cow-boy, Le Vieux Nid, Le The Third Woman, Woman Who Un* Lloyd sont des chefs-d'œuvre d'humour ! derstood, Dangerous Hero, The Untamed, Il est à souhaiter que A Sailor Mace Man, Prairie Trails, The Texan, etc.. Elle Docteur Jack, Grandma's Boy et Safe- épousa, en 1921, le sympathique jeune pre- ty Last soient bientôt présentés en Europe; mier Lloyd Hughes avec qui elle venait cela tarde cependant car Pathé a encore de tourner un film chez Ince. un important stock de vieux films d'Harold Le First National, compagnie qui jus- à écouler avant de s'attaquer à ses der- qu'à ce jour exploitait les films d'une di- nières créations en 5, 6 et 7 parties. zaine de troupes cinématographiques (Tal- Billie Dove est une nouvelle venue dans madge's, Keaton, Walton Tully, Charles le « Filmland ». Lauréate d'un priy de Chaplin, Edwin Carew Prod., etc..), vient beauté photogénique, elle arriva à Holly- de se décider à produire directement des wood en 1922 et fut engagée par Métro. films et à commanditer également des met- Elle n'a tourné jusqu'ici que quatre films, teurs en scène. A cet effet, « First Naiio- dont trois pour Métro et un pour Fox. Le nal » a engagé par contrat plusieurs îtars public lui a fait un très bon accueil. dont, entre autres, la charmante Colleen MARGUBRITE DE LA MOTTE et DOUGLAS I'AIHUANKS. Moore. Cette jeune actrxe est née dans le . . dans « Les Trois Mousquetaires » Michigan, à Port-Huron, il y a vingt-deux ans. Elle fut élevée au Couvent de Tampa, tir.uellement chez Thomas Ince et l'on pré- puis entra aux Fine Arts Studios ( Trian- voit qu'elle épousera son partenaire habi- gle) , fut starrée dans un film intitulé tuePle sympathique John Bowers. Margue- Little Orphant Annie, puis engagée par rite de La Motte est originaire de Du- Paramount où elle fit cinq films, ensuite luth (Minnesotta). Elle fit ses débuts PAULINE GAUON chez Fox. Enfin elle passa aux Christy Co- comme danseuse à San-Diego, puis vint Bonheur pour un dollar, L Infirmière. médies où elle devint star des films comi- à Hollywood où Fairbanks reconnaissant Vola Vale est new-yorkaise et fit d'abord ques A Roman Scandai,Her Bridai Night- ses excellentes dispositions photogéniques la du théâtre en amateur ; elle débuta à l'é- Mare, So Long Leliy, etc.. Pour une com- fit tourner avant qu'elle ne devînt la parte- cran chez Biograph où, pendant deux ans, pagnie dépendante du « First National » naire de Jack Pickford. Ses principaux elle joua les .« leading-ladies » dans une elle fut l'ingénue de The Sky Pilol, Dinly, films furent Trumpei Island, The Broken quantité de films en une et deux parties. et tourna plusieurs autres bandes chez Gold- Gâte, The U. P. Trail, The Hope, In Elle entra chez Universal et tourna The wyn et Vitagraph. Wrong, etc.. Marguerite de La Motte a Adoenture of the last cigarette, The Wo- Mildred Davis vient d'épouser son par- maintenant vingt ans. man He Feared, The Price of Silence, tenaire habituel Harold Lloyd. Elle pro- etc.. Chez Lasky, Each lo his kind, chez fite maintenant de cette circonstance pour ROBERT FLOREY. ne plus travailler dans les films de son Balboa, The Secret of black Mountain, (La fin au prochain numéro.) chez Ince, The Silenl Man et cinquante au- mari et pour devenir elle-même star indé- tres films pour toutes les compagnies d'Hol- pendante. Jusqu'à l'époque du mariage de *~X~X~X~XK~X~X~XK~X"X~X~X~X~X« lywood. Elle tournait The Iron Rider, Mildred et de Harold, la jeune fille était chez Fox, quand William Russell lui pré- au grand comique ce qu'Edna Purviance Toute demande de changement senta son frère. Les deux jeunes gens se a toujours été pour Chaplin, une « leading- d'adresse doit être accompagnée plurent et ils se marieront. Pendant quel- lady ». En voyant que Chaplin avait dé- JULIA FAYE D'UN FRANC en timbres. Prière ques temps, Vola se retira du screen, mais cidé de faire une star d'Edna, en lui fai- aux intéressés de ne pas l'oublier. Qncmagazine Le Caractère dévoilé par la Physionomie SESSUE HÀYAKAWA

A forme générale du visage révèle la homme ne s'ouvrant que rarement, ne se L personnalité très développée, une confiant jamais. Les sourcils révèlent un3 forte individualité. Dans l'ensemble, le vi- âme sauvage, farouche. Sens de l'honneur sage exprime un équilibre des facultés et très développe. Respect des conventions et une grande confiance en soi. Le front re- culte des traditions. Les lignes qui se dressent entre les sour- c ls, présagent la pensée, le bon sens, la fa- culté du raisonnement, le jugement sain et précis. Le pli des paupières, dans le coin extérieur de l'osât, ind que la passion, la méfiance, vere la jalousie. Le riez, harmonieusement recourbé, ex- prime la culture, l'amour du beau, de l'art, le sentiment musical. La peite cavité sous les narines, est signe de générosité, d'humanité et de philanthropie. Les lignes des joues, ainsi que les plis de chaque côté de la bouche, révèlent une volonté farou- che, une ténacité à toute épreuve. La bouche exprime la passion, le mysti- cisme; la lèvre supérieure, la finesse, l'hu- mour, l'ironie. La lèvre inférieure présage la tendresse, la douceur, l'amour des en- fants. L'oreille fine, régulière, joliment des- sinée indique des dispositions musicales très prononcées, ainsi que l'équilibre parfait en- tre toutes les facultés. Une nature réfléchie et méditative. Mais sous cet aspect de calme serein, couve une passion inextinguible, une ardeur farouche. Un homme cultivé, lettré, érudit, une in- tellectualité complète et raffinée. Penseur profond et délicat, poète sensible et musi- c en distingué. Sens de l'honneur absolu et SRSSUE HÀYAKAWA respect intransigeant de la parole donnée. (Photographie exclusive de Ici Collection de * Cinèmagazine ») (1) Amour du pays natal et respect des tradi- tions. Très simple dans sa vie privée, dévo- flète l'élévation et la profondeur de pen- tion au foyer. JUAN ARROY. sée, de méditation, de réflex on, une culture %♦ \" V ♦T* très complète. L'œil brillant et vif, mais profond, indique un cerveau toujours en éveil, en pleine possession de ses moyens | @inémagazine à Jtfice j — acuité et vivacité des perceptions — in- — Dnvivicr a presque terminé « Credo ». telligence très développée. Il a tourné arj Casino Municipal ainsi qu'à la Jetée Prouienaiîfe, diverses scènes à figuration. La base du front, le sommet du nez et — Fescpurt continue ses extérieurs. Divers les attaches des arcades sourcillières sont in- épisodes de « Mandrin » ont été filmés le long de la cote. Il esl en ee moment à Saint-Paul, dicatifs d'une très grande force physique et pittoresque petit village des environs,'avec un morale. Un homme solidement constitué. assez grand nombre d'artistes et de figurants'. 11 y restera une quinzaine de jours. Les arcades sourcillières très marquées — Gauthier vient d'arriver à Nice. II compte et très abaissées au sommet du nez, sont tourner un film dans le genre de « Lucile ». Les extérieurs seront pris à Yilleneuve-I.ou- les indices d'un caractère renfermé ; un bet dans l'antique château des comtes de Vil- leneuve et dans la vallée du Loup. (1) Existe en curie postale bromure. P. BUISINE. La dernière photographie, faite à Londres, de RUDOI.PII VAI.HNTIXO et de sa charmante femme, NATACIIA KAMUOVA, Une Visite à Rudolph Valëntino

— C'est en somme un voyage de pur vié à dîner. Mais pour Cinémagazine que agrément que vous faites en ce moment ne ferait-on pas ! Vous avez toujours été en Europe, demandais-je à Valëntino alors très aimable pour moi et je me souviens que nous mettions à table. Un voyage d'a- avec gratitude d'avoir -lu, lorsque j'étais grément et de repos? en Amérique, les compliments et les justes — De repos ! s'exclamèrent à la fois critiques que Cinémagazine fit de mo". Rudi et sa charmante femme. Est-ce de l'.ro- « Le passé est le passé, je ne vous parle- nie? Appelez-vous du repos se lever de rai donc pas des dernières années que je bonne heure, entendre de son bain les repor- viens de passer outre-Atlantique, mais plu- ters et photographes qui, dès 9 heures, s'im- tôt de mes projets, de mes aspirations. patientent; recevoir chaque jour plus de 40 « Je viens de signer avec M. J. D. Wil- personnes, signer deux cents lettres ou pho- liams, directeur d'une nouvelle firme : « The tos, déjeuner en ville et y dîner aussi, pas- Ritz-Carlton Pictures Corporation », pour ser toutes ses soirées au théâtre et n'être produire plusieurs films. « à soi » que quelques heures de la nuit « Dès la sortie de mes premières bandes, souvent troublées encore de coups de télé- M. J. D. Williams, confiant en mon talent phone? . et en: mon avenir, me proposa dé me lier « C'est un voyage d'agrément, certes, avec lui et de signer un contrat très avan- que nous faisons ma femme et moi, et nous tageux. J'étais à Ce moment au service de fûmes très touchés de l'accueil qui nous Paramount et ne pouvais, sans grand dom- fut fait dans toutes les villes d'Amérique mage, casser avec cette compagnie. et à Londres, mais du repos ! ! « Vous n'ignorez rien des difficultés qui « J'ai eu beaucoup de peine à vous réser- survinrent plus tard entre Paramount et ver cette soirée et ai dû décliner l'offre ai- moi, et noter retentissant procès. Dès que mable de Lord Cavendish qui m'avait, con- je me fus officieusement libéré, M. J. D. (Hjemaflazine~~^^ 232 Williams me renouvela ses propositions. « Elles étaient suffisamment brillantes j CE QUE L'ON DIT j pour me tenter, et j'ai signé avec lui, il y a quelques semaines. — Ch. Burguet va tourner deux grands films français pour le compte de la Vitagraph : La « Dès septembre, lorsque mon procès Mendiante de Sainl-Sulpiee et La Closerie des sera complètement terminé, je commencerai Genêts. La Mendiante de Saint-Sulpice aura pour la réalisation de mon premier film qui se interprètes : MM. Ch. Vanel, Modot, Desjar- passera partie en Angleterre, partie en dins, Fresnay, liardou, Maupain et Mlle Gaby Morlay. Italie, et je vais chercher dès maintenant des :— Violet est arrivé à Toulon et commence extérieurs intéressants. Le travail sera déjà à tourner en mer. Asselin dirige les opérations de prise de vues. bien préparé lorsque je pourrai « officiel- — Gaston Glass, le jeune premier français lement » me présenter à nouveau devant qui triomphe en Amérique, est surnommé là- bas le « Doux Glass » ! l'opérateur de prises de vues. Il sera le principal interprète de l'Araignée « Avant de nous rendre en Italie, mon et la Rose, le film sensationnel qui doit être prochai nemen t présenté. pays natal que j'ai quitté il y a bien long- — Le Chant de l'Amour triomphant, le der- temps, ma femme et moi séjournerons quel- nier des grands films de la série Albatros, sera exploité par les Etablissements Giraud. ques semaines à Paris où nous comptons •— M. Garnier, projiriétaire du « Barbès- nous reposer un peu. Palace », vient d'être nommé directeur géné- ral des salles exploitées par Paillé-Consortium. « N'oubliez pas de remercier, ajoute Va- — Cgrano de Bergerac et Kœnigsmark seront lëntino, tous vos lecteurs de leur très aima- les' deux grandes exclusivités de la saison pro- chaine à Marivaux. ble sollicitude. Cela m'a toujours été un — On va lancer prochainement sur le mar- très grand plaisir dans mon exil en Amé- ché un film exiraordmairement palpitant (dit- on'), dont le principal attrait est une pèche à rique, car l'Amérique est un véritable exil la baleine, mais une vraie. J'ai eu l'occcasion de visionner ce film, pour nous autres Latins, de recevoir les j'avoue être resté frappé de tant d'audace et lettres venant de France, et c'est toujours d'habileté. — José Davert vient d'être engagé par M. Du avec joie que j'ai souhaité, dans la mesure Plcssy pour tourner dans la nouvelle produc- du possible, les demandes de photos qui tion de l'auteur de La Garçonne. — Un nouvel écran, de provenance anglaise, m'étaient adressées. va être expérimenté très prochainement à Pa- « N'est-ce pas le moins que nous puis- ris. On dit qu'il révolutionnera tous les gens de métier ! Attendons ! sions faire que de remercier d'un portrait LUCIEN DOUBLON. et d'un autographe les admirateurs qui du monde entier nous écrivent ? « J espère mériter toujours leurs éloges et leur sympathie. Je m'y emploierai de mon | Cinémagazine à Madrid ! mieux et aspire de ne jamais démériter aux — L'été ! L'étouffant été d'Espagne ! Les Di- yeux du grand public, le seul juge que je recteurs de salles n'ont pas' suspendu leurs bril- reconnaisse, le meilleur, le plus indulgent lantes affaires et -utilisent les énormes « ter- rasses » de leurs locaux. et le plus juste qui soit. A. T. Elles sont combles chaque nuit. Cette grande ville avec tous les enchantements et tous les défauts des grandes capitales, accourt aux pro- jections cinématographiques de nuit sur les grandioses et fraîches terrasses. On ne passe, d'ailleurs, que des « reprises », jJ^OSJLEXT^^ ÉCRIVENT mais nous constatons que les imprésario sont plus actifs que ceux des autres villes, qui fer- ment leurs salles et s'en vont tranquillement en « C'est avec un très grand plaisir que je villégiature. vous envoie le prix de l'abonnement à Cinéma- —- On a signalé aa;?s le monde cinématogra- gazine dont je suis depuis un an une lectrice phique madrilen, le passage de M. Lorenzo assidue. Bau-Bonaplata, directeur général du C. I. E. C. « En m'aboimant, je tiens à vous féliciter Dans quelques jours il partira pour San Sébas- pour votre revue si merveilleusement docu- tian et Santander. H compte Drojeter Maria del mentée et si intéressante. Vos photographies, Carmen (Aux Jardins de Murcie) devant la fa- nettes et inédites surtout, sont une vraie joie mille Royale. pour les yeux. Elles illustrent à merveille vos — A Barcelone, toute, activité cinématographi- articles que j'admire pour leurs renseignements que est suspendue. Les salles « chic » sont précis et leur l'orme attrayante. L'intérêt ne fermées jusqu'au mois de septembre. Pour cette faiblit pas une seconde et la lecture de Ciné- époque est annoncée une grande campagne du magazine est un régal à tous points de vue. C. I. E. C. qui, dans les premiers jours de la « Le plus bel éloge que je puisse faire de Saison, présentera les Films français suivants: votre revue est de dire que c'est elle en grande Le Double. La Douloureuse Comédie, Lucile, partie qui a fait de moi une fervente du ci- Dédise, Maria del Carmen (en grande exclusivité néma et, chaque semaine, Cinémagazine m'at- au Pathé-Cinéma), Phroso. Sarati le Terrible, tache davantage à un art qui est appelé à un Le Cœur Magnifique. avenir splendide. » En plus, il <; starrera « Maurice Chevalier. GERMAINE FUSTER. TEODORO DE ANDREU. Un film d'aventures français d'avant-guerre : « Cent Dollars mort ou vif », de JEAN DURAND

L'ACTION AU CINEMA LES FILMS D'AVENTURES

A guerre a tué chez nous un genre ciné- Si l'Amérique avait tourné un premier film, L matographique que nous n'aurions ja- intitulé L'Attaque du Train, peu après mais dû abandonner. Je veux parler du film L'Arroseur Arrosé, si les Yankees, prodi- d'aventures. Cédant la place aux drames de gues, dès le début, de drames d'aventures, là vie, aux comédies dramatiques qui font nous importaient la série « Broncho Bill » toujours évoluer devant nous l'éternel trio, et les films d'action de la Selig, nos pion- ils ont presque totalement disparu de l'écran niers français ne demeuraient pas inactifs. français. Pathé, avec Alfred Machin, et divers Je mets, évidemment, à part les films po- metteurs en scène, sortit, entre autres : La liciers et les romans-cinéma qui appartien- Grotte des Supplices, Les Chauffeurs, nent à un tout autre genre, pour ne parler L'Histoire d'un petit Gars, etc.. que des films d'aventures et d'action. Leurs Chez Gaumont, Feuillade tournait Le péripéties ne s'adaptent-elles pas au cinéma Mort Vivant, avec Navarre, roman d'aven- qui, plus que tout autre, constitue le do- tures, se déroulant sous le Premier Empire, ma'ne de l'action ? ? Ou bien nous conten- puis La Coursé aux Millions, où un ballon terons-nous toujours des productions trop s'abîmait dans les flots, Le Trésor de l'Emi- souvent répétées que nous importe l'Amé- grée. Le Guet-Apens, Le Revenant, Dans rique, et qui, artistiques de 1916 à 1920, la Brousse, avec Joë Hamman, La Maison sont devenues, pour la plus grande partie, des Lions, L'Intruse, Les Chasseurs de frénétiques et presque incohérentes au cours Lions, L'Enfant de la Roulotte, La Petite de ces dernières années?? Danseuse, Le Coffret de Tolède, Les Fian- Considérons ce que nous exécutions en cés de Séville, etc..-. France, dans ce domaine, avant la guerre : Les films Lordier adaptaient à l'écran, Cinémagazine-"—-—-~—~ vwvwiwwuvwwuvwwvww 234 235 rw!£>#w-» <3ncmagazine grâce à Andréani, Les Cinq Sous de Lava- La Marquise de Trévenec, La Mari- Millions, L'Homme sans Visage et Le Noc- des romans-cinéma) les films d'action n'ont rède, d'après le célèbre roman de Paul quita, La Mort sur Paris, Fille de prince turne. Jean Durand reprenant, après l'ar- pas reparu en France et notre bagage d'Ivoi. et tant d'autres affirmaient également que mistice, sa série interrompue tourna Ma- d'après-guerre dans ce genre est, à coup Joë Hamman tournait pour 1* « Eclair » notre production de films d'action ne de- rie les Haillons, Marie la Gaîté, Marie sûr, moins lourd que celui d'avant-guerre, la série « Arizona Bill », puis, interprétait, meurait pas inactive... chez les Loups, Marie chez les fauves, tandis que les Américains ont produit par- chez Gaumont, La Prairie en feu, Cent Puis vint la guerre... Pendant trois ans, Marie la femme au singe. André Hugon fois dans ce genre de véritables chefs- Dollars mort ou vif, Le Railway de la les films patriotiques, les drames d'amour, mit en scène Chacals, avec Musidora et d'œuvre, témoins Le Signe de Zorro, Le Mort, avec Jean Durand. les pellicules italiennes se disputèrent nos André Nox. Luitz Morat adapta à l'écran Triomphe du Rail, etc.. Le même Jean Durand tournait, avec écrans, mais de scènes d'aventures, il n'était Les Cinq Gentlemen maudits, d'André Laisserons-nous cette situation s'éterniser, plus question. Ce ne fut qu'en 1916 que Reuzé, dont il transporta l'action d'Aus- et la cinématographie française, dénuée de nous revîmes les chevauchées épiques, les tralie en Afrique du Nord, et La Terre du films vraiment comiques, devra-t-elle aussi, poursuites sensationnelles accompagnées de Diable, réalisée sur le Vésuve. pendant longtemps encore, ignorer les dra- coups de revolver, mais ces nouveautés pro- venaient d'outre-Atlantique. Certes, sur ce point nous n'eûmes pas à nous plaindre. L'inimitable Douglas Fair- banks, William Hart, Tom Mix, George Walsh ne nous ménagèrent pas leurs ex- ploits... Ces films, plus « couleur locale », passionnèrent rapidement nos foules et les farouches gars de l'Ouest connurent sur nos écrans une popularité méritée et d'autant plus chaude qu'ils apportaient du nouveau. On se souvient de Pour Sauver sa Race, El Jaguar, Le Timide, Quand l'Agneau se fâche, L'Homme aux yeux clairs, Les Drames de l'Alaska, Le Cow-boy romain, toute cette série de « Rio Jim », de Dou- glas, de Tom Mix dont les titres peuvent se compter par centaines. En quelques mois le public français put, sans hésiter, faire son éducation concernant la Vie de l'Ouest Sauvage. Voir dompter et marquer les chevaux sauvages était devenu un spectacle familier. Les prises au lasso, les charges, les acrobaties, les combats à coups de revol- ver, les poursuites au milieu de tourbillons de poussière n'émurent bientôt plus les Pa- Un film d'action : « La Piste Argentée », avec JOE HAMMAN risiens, et le genre Far-West, les Western dramas, lassa les spectateurs après quatre Maurice de Marsan nous donna, de son mes d'aventures qui, jadis, ont attiré le années de succès. Il fallut chercher autre public dans les salles ? ? Il faut espérer le chose. côté, La Double épouvante et Près des Cimes. Champavert, La Hurle, Le Porion, contraire. Et nos bons amis d'Amérique inondè- Nos réalisateurs nous ont prouvé, ces rent alors notre marché de drames de la L'Evasion. André Hugon tourna de belles scènes d'action dans Le Roi de Camargue temps derniers, qu'ils étaient fort capables police montée canadienne, de sombres his- de monter de belles œuvres, mais les consa- Le plus grand succès du film d'aventures : et Notre-Dame-d'Amour. Quelques romans toires se déroulant dans l'Alaska, d'aven- creïa-t-on toujours à l'éternel trio et aux DOUGLAS FAIRBANKS, dans « Le Signe de Zorro » tures maritimes dont Hobart Bosworth et de Jules Verne furent adaptés (Vingt Mille Lieues sous les Mers, Les Enfants du Ca- drames d'amour qui ont caractérisé jus- Noah Beery étaient, le plus souvent, les qu'ici notre production française et l'ont Berthe Dagmar, La Chasse à l'homme. protagonistes. Puis vinrent les films du dé- pitaine Grant, Les Indes noires, Michel Strogoff) mais pas en France où, seul, fut souvent empêchée de franchir certaines Sous la Griffe, La Mort qui frôle, Le Col- sert qui n'ont pas encore été tous édités en frontières où les ressources et les bénéfices lier Vivant, Fauves et bandits, Les Lions entrepris Mathias Sandorf. Le célèbre ro- France et qui se modelèrent, pour la eussent été profitables? dans la Nuit, Le Jugement du fauve. plupart, ;ur Le Cheik, de Georges Melford. man de Louis Boussenard, Le Tour du monde d'un gamin de Paris, fut mal réalisé Laisserons-nous également la place dans Léonce Perret réalisait, à côté de ses Pendant ce temps, les efforts tentés chez nos programmes à ces drames du Far- à l'écran en Italie. amusantes comédies, maints drames d'ac- nous pour rénover les films d'action ne fu- West exécutés en série et qui deviennent tion dont L'Enfant de Paris et Le Roman rent pas nombreux. Feuillade, à part ses Ces temps derniers, à part Le Gardian, Rouletabille chez les Bohémiens, Taô (ces de plus en plus stupides, similaires et pré- d'un Mousse qui obtinrent un grand succès ciné-romans, dont nous avons parlé dans un cipités ? Le Far-West n'est pas, ce me en 1914. précédent article, réalisa L'Aventure des deux derniers appartenant plutôt au genre (lémagazine «wvvwvs 236 237 semble, le seul pays du globe où peuvent cette petite plage de Californie où se réali- se dérouler les grandes aventures... Gaston sent maints films d'aventures américains. Ravel a paru nous l'apprendre avec Taô, Si l'on considérait la généralité des en nous transportant au Cambodge et au films français produits depuis la paix, et si Ce que sera la Saison prochaine l'on essayait d'en déduire notre caractère national, on pourrait bien croire que notre passe-temps T A saison prochaine paraît devoir être intéressante en productions choisies. Car, il faut u favori consiste à tromper le mari *- bien h reconnaître, un gros effort est tenté en ce moment dans l'industrie cinéma- ou la femme d'autrui... Braver tographique en vue d'améliorer la qualité des films présentés en France et de les adapter les dangers, accomplir maintes le plus possible à nos goûts, nos mœurs et notre saine mentalité. aventures périlleuses et intéres- Au sujet de ces efforts, Cinémagazine devait à sa réputation d'ouvrir une enquête santes paraît incompatible avec auprès des firmes importantes de la Place de Paris, et de faire connaître les résultats de notre caractère. Nous pratiquons ladite enquête à ses nombreux lectuers et lectrices, fidèles amis du cinéma. la cinématographie du sentiment, Nous avons confié celte enquête à notre collaborateur Lucien Doublon, dont la nous écartons celle du muscle et de l'action. compétence en la matière est indéniable. Nous commençons donc la publication des articles de notre collaborateur et ami et, régulièrement, vous pourrez trouver dans voire journal J'ose espérer que nous n'en favori des indications précieuses sur la prochaine saison cinématographique. resterons pas là et que, parmi nos prochaines productions, nous que ses deux productions précédentes : pourrons applaudir des drames A première firme du monde, la plus Hantise et Absolution. d'aventures où l'audace et le L connue, la plus réputée, la plus com- courage' français se donneront li- battue, peut-être, par la concurrence étran- Pour continuer la série fantaisiste L. Os- bre cours. Sans vouloir imiter les gère, a fait un effort dont chacun se rendra mont nous montrera : Une scène dn « Triomphe du Rail », Américains nous pouvons réali- compte lorsque j'aurai dit que, d'ici la fin de un récent film d'aventures américain ser des bandes qui, différentes de l'année — c'est-à-dire, en l'espace de peu L'AFFAIRE BLAIREAU genre et d'allure, seront néan- de mois — Pathé-Consortium sortira qua- qui est une comédie humoristique tirée du Congo dans le cadre de l'exposition colo- moins capables d'intéresser le public et de torze grands films français. Ce chiffre ne roman du regretté pince-sans-rire Alphonse niale de Marseille. lui apporter, en une seule séance, du nou- vous dit-il rien ? Sachez donc qu'il repré- Allais. Cette abstention de produire des films veau et de l'imprévu « made in France »... sente plus de 60 0 /0 de la production fran- Osmont, qui s'était spécialisé dans les réa- d'aventures et d'action est-elle imputable au ALBERT BONNEAU. çaise tout entière, et je ne parle pas, natu- lisations de la série des Bouif, avec Tra- manque de scénarios ? C'est tout à fa't ii 11 il 11 i i ■■■ ip ii ■ il ■ ■ 11 iiii il 11 i 11 il ■■ 1111 il 11111 il i in is rellement, de l'incomparable série de films à mai, a eu l'idée, fort heureuse d'ailleurs, de improbable... Si les Américains ont adapté épisodes signés de la même firme. choisir des interprètes éprouvés mais pris tour à tour les œuvres de Zane Grey. Ste- Voulez-vous que nous examinions ensem- dans tous les genres de spectacles. venson, Fenimore Cooper et Mayne Reid; ble cette liste de grands films français dont Et c'est ainsi qu'un sociétaire de la Co- si les Anglais ont puisé dans leurs Conan cinq seulement ont été visionnés par la cri- médie-Française voisinera avec un chanson- Doyle et Jack London, n'oublions pas que EXHIBITIONS tique et les directeurs d'exploitation? nier fort connu et qu'une artiste de l'Odéon nous avons aussi chez nous de nombreux UPPOSEZ qu'un père prévoyant fasse ciné- sera l'élégante partenaire d'un pensionnaire romans d'aventures que l'on pourrait sans S matoyraphier son fils dès le premier âge, Voici : du Palais-RoyaU ! ! hésiter adapter au cinéma. Jules Verne, et fréquemment. Lorsque l'enfant saurait se Mais vous voulez du drame, du vrai, Louis Boussenard, Gabriel Ferry, Paul conduire lui-même, il continuerait, de temps à UN BON PETIT DIABLE presque de la tragédie ? Voilà : d'Ivoi, le capitaine Danrit et tant d'autres autre, à poser devant l'appareil de prise de C'est le fameux livre de la Comtesse de ont écrit des ouvrages où l'action ne fait vues. Chez lui et à la ville, et aussi dans des L'AUBERGE ROUGE pas défaut et où l'on trouvera sans peine positions variées, au travail et au loisir. Au Ségur, adapté par René Leprince, qui réa- loisir, surtout, et avec des femmes devant les- d'Honoré de Balzac, mise en scène de Jean matière à intéresser pet'ts et grands. L'exem- lisa déjà Monte-Cristo, L'Empereur des quelles il paraderait. Ou, s'il n'aimait point ces Pauvres et maints autres beaux films ap- Epstein. Là, le grand premier rôle sera tenu ple de Malhias Sandorf, l'un des quelques occupations, dans des réunions politiques, ou plaudis partout. par une grande vedette de l'écran, aimée de films français passés en Amérique depuis la littéraires ou autres. Une biographie en images, Je signale ensuite une déliceuse comédie tous les publics : Léon Mathot. guerre, n'en est-il pas la preuve ? quoi! Et complète. Sans doute vous moquez- Alors que nos concurrents américains, vous de mon idée. Vous avez tort. Vous lisez de Jean Kemm qui fut autrefois l'un des Le sentiment succédera au drame, sous la suédois, allemands et italiens inondent leurs chaque jour des romans ou soi-disant tels, dont principaux producteurs de la S. C. A. G. L. forme d'une coméd'e dramatique due à un marchés et les marchés voisins de films les auteurs s'analysent à chaque page. Je sais et auquel nous devons ce chef-d'œuvre tout metteur en scène qui a fait ses preuves : M. d'aventures, j'ose espérer que nous ne tar- bien qu'il s'agit de leur âme, de leur vie inté- récent : Vidocq ! Tourjansky. derons pas à les imiter. Ce ne sont pour- rieure, de leurs sensations, et que je préconise Jean Kemm appelle son film : la reproduction de la guenille, du physique, tant pas les artistes qui nous manquent, et CALVAIRE D'AMOUR mais il faut croire que cet extérieur intéresse CE PAUVRE CHÉRI ! les sites pittoresques de notre France per- aussi le public, puisque les livres, aux vitrines, réunira toute la troupe des Films Albatros mettent de tourner, et même de monter, qui ont donné tout récemment des produc- se présentent avec la photographie de leurs au- Fantaisie en cinq parties. Fantaisie peut- maints décors qui vaudront bien les palmiers teurs. Et puis, malgré des truquages, le cinéma tions sensationnelles sur lesquelles nous re- rachitiques et invraisemblables dressés sur c'est moins menteur. LUCIEN WAHL. être puisque le metteur en scène y a changé de genre. Mais fantaisie réussie tout autant viendrons tout à l'heure. r 239 -.',„"»"< " ".-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-»---.-.-.,w.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-^.-.v-. n u (En (jtfmagazine 238 LES TRUCS DEVOILES Passons au mystère. Et j'attire votre at- LE PETIT CHOSE tention sur une énigme. Le titre, sans cloute, d'après l'œuvre d'Alphonse Daudet, réalisé ne vous dira rien, mais le font vous plaira par ce même André Hugon dont je parlais certainement, car l'énigme, présentée dès les avec insistance tout à l'heure. Le dressage des singes premiers mètres, ne sera dévoilée qu'à la tin Hugon a choisi une distribution très belle par Z. ROLLINI du film sans que jamais l'on ne puisse en qui est bien celle — à mon avis — qui con- percer l'inconnu : venait à ce petit chef-d'œuvre. Mais Pathé- Consortium ne terminera pas ainsi l'année E tous les singes, 1 orang-outang est ce- s'est spécialisé dans le dressage des chim- LA DAME AU RUBAN DE VELOURS avec du théâtre ou de la littérature. Ii nous D lui qui se rapproche le plus du bi- panzés, a obtenu de merveilleux résultats donnera un documentaire... mais oui : en employant ces animaux selon leurs apti- Tel est le titre du scénario dû à l'imagi- pède humain que nous sommes. C'est pour tudes. Notre figure 1 vous montre un orang- nation de M. Joseph Guarino qui en est en cette raison que les dresseurs d'animaux LE TOUR DE FRANCE PAR DEUX ENFANTS outang qui, après un bon repas, allume une même temps le réalisateur. Nous voici forcé le choisissent de préférence aux autres. pour suivre l'ordre chronologique du pro- qui est la mise à l'écran de l'ouvrage de M. gramme de revenir sur une oeuvre nouvelle G. Bruno par L. de Carbonat. On ne de René Leprince : pourra pas dire que c'est du « déjà vu >i puisqu'il y aura en scène deux enfants et.;, PAX DOMINE la nature ! Enfin Pathé-Consortium s'est assuré la film qui a été tiré par Leprince lui-même distribution des grandes exclusivités telles de l'œuvre de Maurice Rostand, L'Homme que : que j'ai tué. PASTEUR Film curieux et qui fera discuter. Et vous verrez quelle distribution ! le beau scénario d'Edmond Epardaud, réa- Et, maintenant, c'est le tour du drame lisé magistralement par Jean Epstein et in- contemporain où réapparaîtra Léon Mathot, prété supérieurement par ce grand artiste le Mathot des grandes productions : qui s'appelle Mosnier. Fig. '2. — L'homme descend du singe Puis cette « étrange fantaisie filmée » Fig. 1. — Le singe fumeur CŒUR FIDÈLE d'Ivan Mosjoukine : Rien d'amusant comme ces figures si- cigarette et lance en l'air des volutes de dont le scénario et la mise en scène sont LE BRASIER ARDENT miesques, qui nous pastichent si bien, en fumée bleue, en véritable Sybarite. Sans professer des théories darwinistes, l'œuvre de M. Jean Epstein, déjà nommé. nous ridiculisant et sont le reflet caricatural mise en scène par l'auteur et interprétée par on ne peut s'empêcher de rester rêveur de- Allons sur la côte, me dit maintenant mon de nos travers et de nos défauts. Les singes, lui, qui est assurément l'un des p'us grands vant l'exemple de ce nègre qui, chez Bar- informateur. Sur la côte ? Mais oui, sur la nés malins, se rient de la folie des hommes comédiens de l'écran. et parodient les excentricités des habitants num (galeries des phénomènes), est exhibé côte méditerranéenne où nous entraîne la Dites-moi, que pensez-vous de ce pro- de ce bas monde. en cage en compagnie d'un singe de même réalisation dernière d'André Hugon : gramme « de commencement de saison » ? Animal docile, caille auquel il res- A cela viendront s'ajouter, hebdomadai- l'orang-outang est semble prodigieu- LA RUE DU PAVÉ D'AMOUR rement, les productions de Pathé-Revue qui plus sauvage que sement! Voyez no- est bien le magazine animé le mieux com- méchant et s'ap- tre figure 2 et dites c'est un film tiré d'une œuvre de Jean Ai- posé, le plus divers et le plus riche en en- privoise vite, en ser- lequel est le plus card et traitée par André Hugon avec une seignements. Et ]e Pathé-Journal ? Celui-là vitude. Il a, com- « singe » des fidélité, une précision et une ambiance dont est le seul dont on peut dire qu'il détient le me tous ses frères deux ! ! ! seul l'adaptateur du Roi de Camargue est record de l'actualité. Vitesse et perfection, de race inférieure, L'orang - outang capable. Film remarquable qui nous procu- ce sont certainement les directives de celui l'esprit d'imitation aime la société. rera des émotions intenses. qui préside aux destinées de cet organe in- Très gourmet, en- Et nous continuerons notre voyage, en al- au plus haut degré. comparable. nemi du régime sec, Faites devant lui lant vers l'Orient, au cœur même de la vie Il en a donné des preuves certaines avec un geste quelcon- il s'entend à faire arabe, avec : le Grand Steeple, le Circuit de Touraine, que, vous le verrez sauter les bouchons, pour savourer le L'AVENTURE etc.. le reproduire aussi- Enfin nous pouvons, sûrs de notre... in- bon jus de la treille. tôt avec une nvmi- un film dont le scénario et la mise en scène discrétion, dire que de grands films à épiso* que bien significa- 1

nommée Molie. Elle s'apprivoisa vite, pre- dont il fait la joie (figure 3 : Jack, bonne tours devant son élève. Celui-ci, par es- singe grimace de douleur sous la commo- nait plaisir à dénouer les noeuds les plus d'enfant). Notre figure 4 le représente en prit d'imitation, les répétait tant et si bien tion et le montreur de dire, d'un air satis- compliqués à l'aide de ses mains et de ses jolie dactylographe, tapant sur le clavier qu'un certain jour, il égala son professeur fait à chaque expérience : dents, et ne manquait jamais de défaire les d'une machine à écrire. devenu trop vieux pour exercer sa profes- « — Voyez, Mesdames et Messieurs, il cordons de souliers des visiteurs. Bien éle- Dans un des suppléments du Pathé- sion. Jack, dès lors, gagna sa vie et celle dit papa, maman... et avec le sourire !... Baby, vous trouverez un film intitulé Le de son maître qui l'adorait et le soignait Chimpanzé acrobate dans lequel vous ver- comme un enfant. Ces deux êtres s'ai- rez un singe pédaler à bicyclette, comme maient... comme des frères ! un vieux routier (figure 5), faire de la vol- tige sur un fil de fer (figure 6) ou se tenir ** en équilibre sur une boule (figure 7). Peut- être pense-t-il, dans son for intérieur : « Si En France, si l'on aime les animaux, je ne suis qu'une bête, moi, du moins, on ne sait pas les protéger. Le plaisir je ne perds pas la boule ! » A moins qu'il que nous éprouvons à voir une scène jouée ne songe à sa lointaine patrie équatorialc, par* nos frères inférieurs nous empêche de aux inextricables fourrés des forêts vierges, remarquer leur souffrance. Et pourtant, que pleins de chants d'oiseaux, et où, d'une de banalités, que de platitudes dans cer- liane à l'autre, les grands singes bondis- tains scénarios imaginés pour être inter- sent, ivres de liberté et de soleil ! prétés par eux ! Une scène telle que « le Toute cette lointaine magie laisse con- singe qui parle )) est une véritable infamie. Fig. 4. Jack, daclyloaraphe fusément un regret dans sa petite âme Je lui fais dire papa, maman, dit le bate- obscure. Au lieu de la vie libre, aventu- leur qui a recours, pour l'exécution de cet vée, elle se montrait très aimable envers reuse, qui enchanta sa prime existence, il exercice, à un abominable truquage ; je ceux qui la traitaient doucement, et les em- lui faut maintenant ressembler à un homme, vais le décrire, mais je ne Je recommande à brassait, comme un être humain. adopter ses manies, ses ridicules, ses tra- personne : Tout ce qu'elle savait, elle l'avait ap- versj ou bien faire la parade dans une ba- On affuble le malheureux singe d'un col- pris seule, par esprit d'imitation, en obser- raque foraine ou sur l'écran d'un cinéma, lier métallique ; ce collier est relié par un vant autour d'elle. Elle mangeait comme affublé ridiculement d'un habit ou d'un fil à une pile cachée dans la poche du peu une personne, avec une cuiller et une four- chapeau à plumes ! Pauvre Jack "... scrupuleux montreur. Après chacune de ses chette, et buvait dans un verre. Qu'elle est loin, ta belle forêt ! questions, il établit le courant par petits Cette jeune star promettait de resplen- Ce Jack fut dressé par un acrobate coups, la secousse électrique arrache des Fig. 7. — Un singe qui ne perd pas la bouli dir au ciel de l'écran lorsqu'une rapide éprouvé et déjà vieux, qui exécutait ses cris au patient : voilà pour la parole ! le phtisie la ravit brusquement à la tendresse des siens... de ses maîtres, veux-je dire. C'est pitoyable, et la seule excuse du M. Bosetti la fit empailler et la donna spectateur qui se réjouit à de telles cruau- à un certain M. Defossés, qui en gratifia à tés, c'est qu'il ne sait pas. son tour le Musée de Nice, où elle figure Les Anglais, mieux que nous, veillent parmi les plus belles pièces. à la protection des animaux. C'est ainsi que, tout récemment, la Chambre des Com- munes, par 1 92 voix de majorité, a voté en Le dressage des singes doit être com- première lecture la loi qui donne aux ma- mencé tôt et mené très lentement, pour ne gistrats le pouvoir d'infliger le « Chat à pas exiger de l'élève des efforts supérieurs neuf queues » aux personnes coupables de à ses forces. Le dressage tardif est tou- cruautés envers nos frères inférieurs. Si ce jours pénible et parfois même dangereux ; système était appliqué en France, nous de plus, il peut provoquer de la part du n'aurions pas à déplorer tant d'infractions dresseur sans patience l'emploi des moyens à la loi Grammont. brusques et violents qui rebuteraient l'ani- J'aurais encore beaucoup à dire sur le mal et le rendraient indiscipliné. travail des animaux au cinéma, j'y revien- C'est par les caresses et les récompenses, drai dans un prochain article, car les co- par une longue patience plutôt que par lonnes de ce Cinémagazine n'y suffiraient l'emploi de la force que l'on obtiendra le pas. En attendant, amis lecteurs, si vous résultat cherché ; après chaque exercice, mettez mes conseils en pratique, n'oubliez on récompensera l'élève par les friandises pas la maxime : « Soyez bons pour les ani- qu'il préfère. maux, ils ne peuvent pas se plaindre ! » Vous trouverez des exemples de ces dres- sages dans les films joués, au Pathé-Baby, Z. ROLLINÎ. Fig. 6. — Un prodigieux êquilibriste par le singe Jack, qui adore les enfants, Fig. 5. — Le singe bicgcliste 242 Qnemagazine Vvvuv^v.%vjvvvAvv\."/^wvwwvwyvwwvw 243 (mémagazine SCENARIOS LES FILMS DE LA SEMAINE LES RODEURS DE L'AIR L'HCMME SANS NOM L'ORGUEILLEUSE (Grande J Productions Cinémalogi aphiques)

e BORGIA S'AMUSE (Pathé-Consorlium) - IL ÉTAIT UN PRINCE (Paramount) 6e Epis. : L'Attaque du Gratte-Ciel 3 Chapitre : Les Fauves Georges Rockwell a pris ses précautions A Cattaro, Marguerite retrouve Pierre en A mode, car il y a une mode aussi au ciné- chent. Une jeune artiste cependant commence pour que l'entrée de l'immeuble soit stricte- mendiant turc. Elle est obligée de suivre L ma, est en ce moment aux doubles rô- ment surveillée. Mais il ignore que l'avion son père qui veut faire épouser sa fille à l'Em- à faire parler d'elle. Son talent, sa grâce, son les. charme ont séduit la foule dont elle a vite de Santro a la facilité de rester immobile pereur du Sahara. Pierre les poursuit, poursuivi Nous avons pu voir dernièrement William conquit les faveurs. à n'importe quelle hauteur du sol, et que, lui-même par Dodd qui manque régulièrement Hart interpréter dans le même film deux Ombrageuse et jalouse, Jane Goring ne par conséquent, les « Rôdeurs de l'Air » son homme. A Tétouan, Nissen est reçu avec peuvent s'introduire par une échelle de corde Marguerite par l'Empereur du Sahara, en et par le toit. C'est ce qui arrive. grande pompe. Pierre ayant pénétr° dans Je Murdock se laisse glisser le premier sur la palais sous le costume d'un chamelier, est terrasse de la maison. Il pénètre dans l'appar- surpris par le prince et jeté en prison. La tement et se saisit de la jeune fille bientôt re- favorite du prince, jalouse, appelle à son aide joint par Tharen et Santro. les Bédouins du désert. Le frère de lait de Au moment où Murdock va s'emparer de la celle-ci, pour la venger, ouvre la porte de la serviette contenant les plans du professeur fosse où rugissent les lions du palais qui appa- Klliott, Georges pénètre dans la pièce. Une raissent soudain aux invités d'Abdul-Hassan. lutte formidable s'engage. Ceux-ci s'enfuient, poursuivis par les fauves. Santro s'empare de la serviette, mais elle lui Pierre a réussi à s'échapper de sa prison. 11 est de nouveau enlevée par Georges, qui a court au palais, arrache Marguerite des bras réussi à enfermer ses adversaires clans une d'Abdul-Hassan. Quand il veut l'emporter, pièce. Il profite de ce moment pour s'enfuir, traîtreusement, le frère de lait de la favorite le suivi de Jeanne, en sautant par une fenêtre et jette avec Marguerite dans la fosse où sont en se laissant glisser sur une corniche qui, à rentrés les lions. Les deux amoureux se sau- deux cents pieds de hauteur, contourne tout vent grâce à l'agilité de Pierre. Ils ne sortent l'immeuble. du palais que pour trouver la ville envahie par Cette fuite acrobatique est terriblement les Bédouins. Pierre rend Marguerite à son angoissante. père. Pour échapper à Dodd qui l'a reconnu, il Si Santo, Murdock et ses complices réussis- s'enfuit au désert. Poursuivi par les Bédouins, sent à rejoindre les deux fugitifs, leur situation il exécute des miracles d'équitation, mais se sera désespérée. perd dans les sables!...

Les Poèmes de l'Écran

OLIVIER TWIST

Je me souviens, parmi mes premières lectures, D'Olivier Twist, qui fut d'abord enfant martyr,

Qui s'évada des plus sinistres aventures ALLA NAZIMOVA dans « l'Orgueilleuse » Et pour qui le malheur n'est plus qu'un souvenir. Je vois Sykes, Fagin, gens de sac et de corde, personnages bien différents ; on nous a pré- peut tolérer cette concurrence et exige le ren- senté, il y a quelques jours, La Mère Folle et voi de la jeune vedette. Elle menace même de Et Nancy, pâle fleur émergeant du gravier ; nous avons pu admirer le souple talent de s'en aller, mais ne parvient pas à fléchir son L'idéal chez Dickens avec le vrai s'accorde Soava Gallone qui réussit à animer deux types directeur. Pour éclairer le front ingénu d'Olivier. opposés de femme : une vieille alcoolique et Elle comprend alors qu'elle est au bout de une jeune danseuse; vous pouvez voir cette son pouvoir, lorsqu'elle reçoit la visite de son Le « parish boy », douce victime expiatoire, semaine dans l'Orgueilleuse, Nazimova inter- heureuse rivale et de son père en qui elle Vit dans le Benjamin des princes de l'écran. préter avec un égal bonheur deux rôles bien reconnaît sa fille et son mari qu'elle abandonna Et le Cinéma doit sa nouvelle victoire différents d'une mère et de sa fille. jadis... Au gosse sans rival, Master Jackie Coogan. Jane Goring que hante l'ambition des plan- Le scénario, comme on peut s'en rendre ches et du succès a, pour le théâtre, aban- compte par le résumé succinct que je viens OLIVIER de GOURCUFF. donné son foyer, son mari et s^ fille. d'en faire, est intéressant, mouvementé et a Elle a trouvé la gloire qu'elle rêvait, mais donné lieu à des scènes émouvantes, origi- (Tous droits réservés). abuse de sa beauté et de l'engouement du pu- nales. blic pour tyranniser tous ceux qui l'appro- Nazimova dont le talent est réellement in- 245 WV^A^wwws^jwvy^v ^-^v^^w^^^vw%r^vwwv^- finémagazine- Z44 rèse Kolb dont les dernières créations* obtinrent comparable, est excellente dans ses deux in- rhuniqué, il eu est d'excellents dont j'aurais ie plus grand succès. terprétations de Jane Goring et de sa fille. aimé, par la suite, â suivre les créations. — Mlle Ariette Marchai qui vient de rem- Son masque se prête à merveille à l'incarna- porièr un très vif succès à la présentation de La Dame au ruban de velours* tourne en ce tion d'une actrice fière, orgueilleuse, tyran- « Le Petit Chose » moment à Niée La Cabane d'Amour, sous la nique, insupportable. direction de Mine Vignaud. Elle m'a agréablement surpris, car je ne la HOMAS Mëighan est indiscutablement un Réalisé par André Hugon, d'après le roman — M. Jacques Bobert tournerait bientôt Le d'Alphonse Daudet, ce film sera présenté le croyais pas capable d'extérioriser toute la T des artistes américains les plus aimés en Cousin Pons, d'après le roman de Balzac; France. 10 octobre pour sortir en public le 2i décembre. MM. tle Féraudy et André Nox auraient été grâce, le charme, la douceur et la bonté qu'elle Cette date du 21 décembre qui correspond à sollicités pour interpréter les rôles principaux Je ne crois pas que // était nu prince soit prête à son personnage de jeune fdlc. la période des vacances et des l'êtes do Noël de ce Mm. sa meilleure création, — l'interprète du Mira- est admirablement choisie pour ce litin qui pourra être vu par la jeunesse. — M. Gaston Boudés va très prochainement cle et de l'Admirable Crichton ne s'est jamais commencer a tourner Grand'mére. égalé depuis ces productions — mais tel qu'il « La Guitare et le Jazz-Band » Les deux principales protagonistes de cette paraît cette semaine dans son rôle de gandin production seront Mme Jalabert et Geneviève Félix. 'EST un épisode de la vie bien connue des. riche et oisif pour qui la vie est une intermi- C'est au château d'Orly, que Gaston Boudés toSrne les extérieurs de Lu Guitare et le Ja:z- LYNX. C Borgia, de leur vie mouvementée si fer- nable partie de plaisir, nul doute qu'il ne plaise fîand, pour le compte des Films Sphinx et de tile en incidents dramatiques, en crimes, en beaucoup à la foule de ses admiratrices. la .. Société Cinématographique René Fernand. débauches de toute sorte et en rivalités amou- Mildred Harris Chaplin joue dans ce film le La dis'ribution comprend Violette Trezel, trans- fuge des Variétés, France Dllélia, Jean Djfi- La Bibliothèque du Cinéma reuses que M. Louis Nerz mit en scène dans rôle de rédemptrice, c'est elle qui transformera vafde et Bardou. Borgia s'amuse. l'inutile et indolent garçon en héros. Nous ne Ce Mm est, parai'.-il, placé d'avance dans CINÉMA! CINÉMA ! Les reconstitutions du palais, des costumes sommes pas surpris de ce miracle, car Mil- cinq pays étrangers ! p r FRED AMIGUET sont intéressantes, la mise en scène soignée, dred Har-is est fort jolie et de quoi un homme « Hamlet « (E.lilion Payot et Cie, Lausanne) la figuration nombreuse et bien réglée, l'inter- n'est-il pas capable pour la beauté d'une femme ? Ces Etablissements Galiberl et Passel ont ac- prétation homogène. Je regrette seulement quis l'exclusivité pour la France et ses colonies ■p.xeKi.i.KNT petit livre où l'auteur — qui f'it qu'aucun nom des artistes ne nous soit com- ANDRE TINCHANT. du Film Hamlet, interprété par la célèbre artiste danoise Asta Nielsen. ' -* le scénariste du Pauvre I illagê, tourné Ce film d'origine danoise sera programme par M. Jean Hervé — rassemble diverses étu- pour le début de. la saison prochaine. des sur l'écran. Quelques idées, justes d'aiL leurs, sur l'esthétique du cinéma, ouvrent l'ou- LES PRÉSENTATIONS La Petite Fille Photogénique vrage; puis viennent des croquis : d'abord Nous publierons irrévocablement, dans noire ceux des crcatctfrs, parmi lesquels M. Ami- prochain numéro, le résultat de notre dernier guet c'asse au premier rang Griffith, l'Ecole concours. suédoise, Marcel L'Herbier, Louis Delluc et On dit que... ' Léon Poirier. Sur les cinéastes allemands .il fait de légitimes réserves.- et montre notam- — M. Antoine Rasimi ouvrira sous sa -direc- fâfUMHUlt tion à la saison prochaine, le « Lamark-Pa- ment combien les tendances du CaHgorismà lace » qui fut, autretois, le cinéma Lamark, sont contraires au génie même de l'écran. — puis un vague concert. Ne serait-il pas équitable de ranger Charlie ¥ A PATROUILLE DE _ MINUIT. Bonne chance à cet audacieux... Chaplin parmi les créateurs? En tout cas, l—* Drame intéressant et très mouvementé. 'INDOMPTE. — Si vous aimez les voya- ges, L'Indompté vous fournira l'occasion, M. Amiguet le place, très justement, au pre- L'action qui se passe dans un quator chinois L On tourne... On va tourner sans quitter votre fauteuil, d'explorer les pays mier rang des interprètes, entre lesquels il est fort bien conduite, l'intérêt, constamment — M. Roger Lion va partir sous peu au Por- merveilleux et mystérieux qui bordent le Pa- tugal où il tournera La Fontaine des Amours, donne une place favorable à nos compatriote-;, en éveil, ne faiblit pas un instant. cifique; ces contrées où le ciel infiniment bleu tiré du roman de Mme Gabrielle Reval. La dis- Eve Francis, Marcelle Pradot, Signorct, Van La photographie est admirable de netteté, tribution encore incomplète comprend déjà : Dacle. Une connaissance sûre de l'âme et des l'interprétation parfaitement homogène. Le et le soleil de feu exacerbent les êtres et les Mines- Janine Marey, Gil-Ciary. MM. Maxudian, âmes. Jean Murât et Gim. L'assistant de M. Roger mœurs américaines lui permet de bien camper dénouement est orignal et ne manquera ni de Lion pour ce fil m sera M. Cassagnes. les décors des films d'outre-Atlantique — La mise en scène de cette bande est très soi- vous surprendre, ni de vous intéresser. l'.ouest californien, l'Alaska. Et le livre se clôt gnée. L'interprétation de Jack Holt excellente. — Aux studios Levinsky, M. Armand du par d'amusantes" notules et par une étude' -tir A ses côtés, Sylvia Breamer, Clarence Burton, Plessy a commencé la réalisation de Un Héri- tage de cent millions, dont les principaux pro- le ciné-roman, où je regrette seulement que Ann Schaefïer, Jean de Briac, Edwin Stevens tagonistes sont : Marcel Levesque, Suzanne l'auteur, emboîtant le pas aux ultra-romanti- GAUMONT et Willard Louis ont créé des silhouettes inté- Balco, Marisc Dorval, Lucy Melrosc, Pierre Al- inette, José Davert, René Worms et Fred Rccio. ques qui s'arrogent aujourd'hui le monopole de ressantes. l'esprit classique, n'ait pas vu combien le ciné- AR DESSUS LE MUR. •— _ M._ Pierre JEAN DE MIRBEL. — Charles Vanel vient de terminer un Mm ma, forcément classique comme la musique par dont. Jacques de Féraudy est l'auteur et le réa- P Colombier s'est fait une spécialité de pe- lisateur. sa composition, se rattachait profondément, par tites comédies, à court métrage, au sujet sim- Aux côtés de l'excellent artiste qu'est Vanel, sa matière, à l'esthétique romantique. ple, amusant, spirituel. nous aurons le plaisir d'applaudir Mme Thé- L. L. Par dessus le mur est une fantaisie aimable, M , très adroitement mise en scène et qu'éclaire le N'OUBLIEZ PAS CECI ! *X*KHX' H~HK' <~X^ soirire de Mlle Dolly Davis. est mis en vente MM. Dehelly, Charpentier et Saint-Granier Si vous voulez être sûr de trouver fH\Pïï)r\(\f\7ll\0 partout par les soins des Messageries sont parfaits dans leurs rôles respectifs. VjntliluyULlli& Hachette, //;, Rue Réaumur. En Belgique, la diffu- Continuez, M. Pierre Colombier ! vos agréa- CINÉMAGAZINE sion est assurée par les Messageries Decheijnc, 20, Rue du Persil, à bles comédies nous reposent de bien des choses, Bruxelles, et, pour la Suisse, par la Maisoi> Naville, 5, Rue Lévrier, à de bien des drames. Elles sont toujours un chez votre marchand habituel Genève. Nous prions les maisons françaises ou étrangères désireuses plaisir pour l'esprit et les yeux! Le fait est assez rare pour que nous vous en félicitions. RETENEZ-LE D'AVANCE de s'assurer la vente de " Cinémagazine ", de nous en faire part. (jnémagazine 246 (pmagazine veriez aucune ressemblance, sauf peut-être sais où Van Daële villégiature en ce moment, dans la coiffure. \ quant à Valentlno, je doute fort qu'il se rende LE COURRIER DES "AMIS" Smiling Throuqht. — Nous avons, n'en dou- à Biarritz. tez pas, d'aussi jolies femmes ici qu'en Amé- Chèri-Bibi. — 1° Les défauts que vous me Exclusivement réservé à nos abonnés et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma » rique et nombre de nos artistes peuvent riva- signalez dans Jocelyn peuvent provenir soit Chaque correspondant ne peut poser plus de 3 questions par semaine. liser de beauté, de grâce, et même quelquefois, d'une projection défectueuse, soit d'une mau- d'élégance avec leurs rivales d'outre-Atlanti- vaise copie positive. 2° Vous verrez dès sep- que. Peut-être sont elles — c'es! le seul point que tembre ou octobre Mme Dermoz dans- La Sou- je vous concède — moins bien maquillées et sur- riante Madame Rende!, et nul doute qu'elle Nous avons hleh reçu les abonnements de rope en ce moment. Mais je vous déclare par tout très souvent moins bien éclairées. Si on les vous fasve aussi bonne impression à l'écran MM. Sign. Norma Franco (Turin), Andrée Cou- avance que j'ignore son adresse. ignore quelquefois à l'é'ranger, ce n'est, soyez- qu'à la scène. 3° Le prix de nos emboîtâtes' sin (Gray), Mairot (Le Havre), Baspail (Villers Ivannine. — Oui, mademoiselle, à notre pro- en persuade, pas de leur faute. Je pourrais destinés à relier un trimestre complet de Ciné- sur Mer), ballon (Fiers de l'Orne!, Girard chaine visite au studio il vous suffira de pro- vous citer bien des noms de jeunes et jolies magazine est de 3 fr. 50. (Tonnerre):, Ammann (Mulhouse), Madeleine Ga- duire une bande d'abonnement pour être reçue femmes qui supporteraient la comparaison avec Èliott Lclniiche. — Envoyez-moi une photo raix (Toulon), Anna Oswalda (Berlin), Morlct avec le plus grand plaisir. celles que vous me citez... mais je craindrais si vous le désirez, je'vous dirai franchement (Auxerre), Boulestin (Périgueux), Marcel Ber- Mektoub. — Nous avons bien reçu votre let- d'en oublier et de m'en faire des ennemies! mon sentiment quoiqu'on puisse assez mal ju- nard (Béziersi, Féraumont (Bruxelles), Pector tre et vos cotisations, merci. Nous avons étendu Hille de Clown. — Il est peu probable que la ger sur une photo. Vous trouverez toutes les (Chatellneau-Belgique), Tornin (Berlin), Ger- à nos abonnés de trois mois nos primes, mais lettre que vous- avez écrite à Valen'ino en Amé- .adresses des metteurs en scène dans L'Almu- maine Bjollet (Lyon), May Gibson tNe\v_ ne pouvons satisfaire les souscripteurs qui rique l'ait suivi. Il la retrouvera à son retour, nach du Cinéma. York), Pierre Caron (Paris), Hariân (Boston), paient mensuellement. Tous nos regrets. mSis si vous êtes pressée vous pouvez renou- Angela. — Dites-nous quelles sont les cinq Emile Guieu (Toulon), Marg. Henderson (Lon- Splujnx. — Nous n'avons pas encore la liste veler votre demande et l'adresser à l'Hôtel photographies que vous désirez et joignez 0,5.0 dres), De Carysto (Paris), Ca/.al (Bre.rt), D'Hau- des numéros gagnants de La Mutuelle. Adressez, Grillon où il est descendu ici. Et soyez moins en timbres pour que nous recommandions l'en- lerive (Biarritz), Maud Fleurville (Àrcachonj, vous au siège de cette Société, 199, rue Saint- paresseuse ! voi. ...Merci. Martin. 1° Je ne sais pas encore. 2" Je vais Hélène FOniellay. — Nous avons bien reçu Monique. — Merci pour votre charmante Muno-Rennes. — Le comique américain que demander à cette correspondante si elle me per- votre abonnement, mais vous avez joint 10 frs photo. Vous n'ignorez pas que Hayakawa et je mets en toute première ligne est en ce mo- met de donner son adresse. de trop. Voulez-vous nous dire à quoi nous sa femme sont en France pour tourner, c'est ment Harold Lloyd, exception laite toutefois Didy. — J'étais à la visite chez Gaumont, devons les employer : anciens numéros, pho- dire que leur temps est très pris ! ! pour Chaplin qui est mieux qu'un comique et mais ce n'est pas moi que vous avez vu se tos, etc. IRIS. qui est hors concours. Reverrez bientôt Haya- désaltérant dans les Buttes-Chaumont. 1° On lit Ardente Française. — Tous nos remercie- kawa dont on a présenté un 111m ces jours-ci. très peu dans ce coin, il vous faut, Mademoi- ments pour l'aimabte propagande que vous fai- On reprend aussi Forfaiture qui le révéla. tes pour Cinémagazine et les abonnées que selle Didy VOUÏ y trouver des Amis et des Qui veut correspondre avec... Franchie Mussey doit .avoir 20 ans, du -moins Lecteurs. 2° J'aimerais certes mieux voir une vous nous procurez. c'est l'âge qu'elle paraît et, en général, une réédition de Mary Piekford que certains mau- Bndi. — 1° Angelo n'a pas, que je sache, artiste n'a réellement .que son âge apparent. vais films que l'on nous sert en ce moment. auitté la France, il vient de terminer avec M. Gaby Bran. — Merci de tout cœur pour vo- Pourquoi ne le fait-on pas?... Tourjansky Le Chant d'Amour triomphant. Mlle Fontellay, 121 West 78th Street. New- tre charmant souvenir. Veuillez trouver ici mes Aramis de Guingand. — 1° Je ne savais pas Mme Kovànko est sa partenaire dans ce film York. meilleures pensées. que La Porteuse de pain eut déjà été tourné! dont il m'a été donné de voir quelques photo- Sphynx désire correspondre avec Grand'ma- Lakmê. ■— 1" Cette scène est évidemment tru- Peut-être s'agit-il d'un film extrêmement vieux graphies tout à fait remarquables. 2" Je ne mon. quée. On l'a tournée en plusieurs l'ois et rac- et sans aucun intérêt. 2° Diamant Berger a ter- cordé les photographies. 2° Certains passages miné Le Roi de la Vitesse dont une partie des d un film demandent un travail considérable. extérieurs a é!é tournée sur un champ d'avia- On répète 10 fois, 15 fois les mêmes scènes que tion des environs de Paris. Mon bon souvenir. I on tourne ensuite .'î ou 1 fois. On choisit après August'yne. — Mais non, un abonnement de la meilleure pellicule. .1° Il arrive fréquemment trois mois ne peut pas vous donner les mêmes que les directeurs coupent certains passages avantages qu'un abonnement d'un an! 2° C'est dans les bandes qu'ils louent. Cet état de choses en effet André Roanne qui jouait aux côtés de est déplorable, car un film est l'œuvre d'un Raquel Mener dans JL.es Opprimés;. Ces deux metteur en scène et personne, je trouve, n'a le artistes tournent en ce moment Violettes Impé- | Qnémagazine ofre une jolie Prime | droit de la modifier lorsqu'il la présente au pu- riales avec Suzanne Biànchètti, Claude France, blic. Merci mille fois pour vos aimables cartes. e c..., mise en scène de Henry Roussell. 3° An- X A SES ABONNÉS D'AOUT X Mon bon souvenir. dré Roamu : 35, boulevard Lefebvre. Y A Carmino. — Pourquoi faire partie de l'A. P'iit Jet. — Merci pour votre abonnemqiit, y itaiwiiiiiiin'iniiiiiiiiiiiiaiir y A. C. pendant moins d'un an? même si vous ne les photographies vous sont-elles parvenues? Y y devez profiter des avantages de cette association J* A la demande de très nombreux lecteurs, et afin de permettre £ (lue pendant 3 mois, vous pouvez bien payer Entendu pour votre pseudo. une année entière, 12 1rs! Il faut faire un peu Filleule d'Iris.-— 1" C'est bien Gaston Modot •j« à ceux d'entre eux qui séjournent à l'étranger de bénéficier de notre $ de prose surtout quand on est un véritable que vous avez reconnu dans Monte-Cristo. Il a « Ami du Cinéma » ! Merci de vos très aimables l'ait son chemin depuis, n'est-ce pas! 2° Peu $ prime, nous avons accepté de prolonger pendant tout le mois d'août .j. compliments. probable que nous éditions cette photo. J'avais X la prime que nous avons offerte à nos abonnés de juillet. X Dolly W. Reid, — Ecrivez-moi en anglais si dû, en effet, mal vous comprendre. Toutes mes cela vous est plus facile, mais l'ensemble de excuses mais vous pouvez compter sur M. Pas. t . mes correspondants préfèrent que je vous ré- cal qui tient toujours ses promesses. ponde en français* 1° Pour faire fortune: Rufio Lénitane. — Afin que le nom du Ciel et de i En villégiature, dans vos déplacements d'été, $ NVallingford (Sam Hardy), Blackie Daw (Nor- fa Beauté n'ait pas été invoqué en vain, nous man Kerry), Eddie Lamb (Edgar Nelson), Fan- parlerons de Lou Tollegen, de John Barrymore et X vous rencontrerez parfois quelque difficulté à vous procurer « Ci- !|! nie Jasper (Doris Kenyon), Dorothy Wells- (Mil- aussi de Marcelle Pradot et Philippe Hériat. % némagazine ». Y, lie Dove). 2° Je n'ai pas une « star.» préférée! mais de grâce, patientez! II y a beaucoup d'artistes que je goûte énormé- Grand'maman. — Vous êtes toute excusée ♦j* Précautionnez-vous contre cet inconvénient en vous abonnant de ment pour le plaisir qu'ils m'ont donné dans pour votre lettre... un peu vive. Mandrin est telle ou telle partie de leur interprétation. tiré du roman d'Arthur Bernède que j'avoue y suite. Vous bénéficierez d'une fort jolie prime. •!• Iris des montagnes. — Vous tenez absolument, n'avoir jamais lu. Il doit cependant retracer y —— x je crois, à vous faire faire des compliments' sur ta vie du célèbre bandit. Ce film sera fort pro- :C Pendant le mois d'Août NOUS OFFRIRONS encore à tout sous- A votre écriture qui est très lisible... et que j'e>n- bablement en plusieurs épisodes. Une des char- vic. 1° Les films de Harold Lloyd que vous mantes « Amies », Splujnx me demande de cor- X cripteur d'un abonnement d'un an 10 PHOTOGRAPHIES D'ETOILES, X avez vus et où sa partenaire est Bébé Daniel respondre avec vous, puis-jc lui donner votre «t* FORMAT 18 X 24 à choisir dans notre catalogue, 5 de ces très *t* datent déjà de quelque temps. Les derniers adresse? films que cet excellent comique réalisa furent Pierrot Bordelais. — 1° Nous vous tiendrons beaux portraits aux abonnés de six mois, et 2 aux abonnés de 3 mois tournés' avec sa femme. 2" La partenaire de au courant des projets de chacun de ces artis- Aimé Simon Girard dans La Belle Juliette est 'es... au fur et a mesure que nous les connaî- 'jÇ (ces derniers ayant réclamé de participer à la prime). & Germaine Wcbb. 3° Impossible vous donner la trons. 2" Koenigsmark est terminé depuis quel- X H est bien entendu que nos anciens abonnés qui désirent profiter !*! date de celte présentation, elle n'est pas encore ques semaines déjà. Mais voyez à ce sujet la lixéc. Mon bon souvenir. biographie que nous consacrons dans ce nu- *t* de ces avantages ont toute faculté pour renouveler leur abonnement X Monsieur double mètre. — 1° Je vous fais méro à son réalisateur : Léon Perret. Ce film parvenir Filmhmd ainsi qu evous me le de- sera édité la saison prochaine, probablement par anticipation, leur nouvelle souscription prenant date à l'expi- £ mandez. 2° Je n'ai pas eu de réclamation quant vers novembre. •!• ration de la période en cours. y aux réponses de Cari Laennnle. Vous n'ignorez Messagère des Dieux. — Si vous connaissiez ♦5 v pas, sans doute, que ce directeur est en Eu- ces deux femmes à la ville, vous ne leur trou- (pmagazine* 248 T Les Billets de " Cipén?a£azii?e " £IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII|ll|i£ Les plus jolies photographies de | Si vous vous intéressez = Modes et d'Artistes. Les plus beaux portraits d'Art, sont toujours signés DEUX PLACES | au Cinéma vous lirez | RAHMA | à Tarif réduit | 368, Rue Saint Honoré, 368 x x IFILMLANDI IHOTEL PRIVÉ) TÉLÉPH. auT. 59-18 Y Valables du 17 au 23 Août 1Q23 5 LOS ANGELES et HOLLYWOOD | »x~:-x~x« •:••:• ^x~x-'X*»x«x~x««x~x»x~: y , y ON CHERCHE « jeune premier ». 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Mercredi au vendredi et dimanche ROANNE. — SALLE MARIVAUX (Dir. Paul IMPERIA, 71, rue de Passy. — Tous les jours première matinée. LORIENT. — SELECT-PALACE, place Bisson. Fessy), r. Nicolas. Jeudi, vendredi et samedi. mat. et soirée, sauf samedis et dimanches. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, ANZIN. — CASINO-CINE-PATHÈ-GAUMONT. ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue St-Sever. Tous MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Gde-Armée. Lundi el jeudi. veilles et jours de fêtes. les jours, exc. sam., dim. et jours fériés. Tous les jours, matinée et soirée, sauf sam., ARCACHON. — FANTASIO-VARIETES-CINE- CINEMA OMNIA, cours Chazelles. Tous les THEATRE OMNIA, 4, place de la République. jours, sauf samedis, .dimanches et fêtes. dimanches, fêtes et veilles de fêtes. MA (Dir. G. Sorius).! Jeudi et vendredi, sauf Tous les jours, sauf samedis, dimanches, MESANGE, 3, rue d'Arras. — Tous les jours, veilles et jours de fêtes. 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PYRENEES-PALACE, 289, rue de Ménilmon- BELLEQARDE. — MODERN-CINEMA. — Di- SAINT-CHAMOP.1D. — SALLE MARIVAUX, 5, manche matinée et soirée, sauf galas. Pour toutes ces salles nos billets sont valables tant. — Tous les jours en soirée, sauf sa- tous les jours, sauf samedis, dimanches et rue Sadi-Carnot. Tous les jours, excepté sa- medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. BERCK-PLAQE. — IMPERATRICE-CINEMA, me medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. de l'Impératrice. l'êtes, exception faite toutefois pour I'Aubert- VICTORIA, 33, rue de Passy. — Tous les jours SAINT-ETIENNE. — FAMIl.Y-TilEATRE, 8, r. BEZIERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue Palace qui les accepte tous les jours en ma- mat. et soir., sauf sam., dimanches et fêtes. Marengo. — Tous les jours, excepté samedis, Saint-Saëns. Du lundi au mercredi, jours et tinée et soirée, sauf samedis, dimanches, veilles de fêtes exceptés. veilles et jours de fêtes et représentations de dimanches, veilles et jours de fêles. 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SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA, 123, BOULOQNE-SUR-SEINE. — CASINO, 4 bis, rine. Du lundi au jeudi. MAUGUIO. — GRAND CAFE NATIONAL. — rue d'isle. Tous les jours, excepté samedis, bout. Jean-Jaurès. Du vendredi au dimanche. BREST. — CINEMA SAINT-MARTIN, passage Le jeudi à 8 h. 30. dimanches, veilles el jours de l'êtes. St-Martin. Tous les jours, excepté samedis, KURSAAL (Voir Etablissements Lutétia). MELUN. — EDEN. — Ts les jours non fériés SAUMUR. — CINEMA DES FAMILLES, rue dimanches, veilles et jours de fêtes. Nationale Jeudi, sam., dim. mat. et soirée. CHATILLON-SOUS-BAGNEUX — CINE-MON- MENTON. — MAJESTIC-CINEMA, avenue de la DIAL (Salle des Fêtes), rue Sadi-Garnot, THEATRE OMNIA, 11, rue de Siam. — Ts les SOISSONS. — OMNIA PATHE, 9, rue de l'Ar- jours excepté sam.. dim., veilles et fêtes. Gare. Tous les jours, sauf samedis, diman- dimanche, matinée et soirée. ches et jours fériés. quebuse. Tous les jours, excepté samedis, di- CAEN. — CIRQUE OMNIA, avenue Albert-Sorel. manches, veilles el jours de fêtes. CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PATHE, 13, av. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, MILLAU. — GRAND CINEMA PAILIIOUS. SOUILLAC. — CINEMA DES FAMILLES, rue de l'Hôtel-de-Ville. Dimanche soir. veilles et jours de fêtes. Toutes séances. Nationale. Jeudi, sam., dim. mat. et soirée. CLICHY. — OLYMPIA (Voir Etablissements SELECT-CINEMA, rue de l'Engannerie. Tous MONTLUÇON. — VARIETES-CINEMA, 40. rue Lutétia.) les jours, excepté samedis, dimanches, veilles de la République. Tous les jours, excepté sa- STRASBOURG. — BROGLIE-PALACE, place COLOMBES. — COLOMBES-PALACE, 11, rue et jours de fêtes. medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. Broglie. Le plus beau cinéma de Strasbourg. Saint-Denis. Vendredi. CAKORS. — PALAIS DES FETES. — Samedi. SPLENDID-CINEMA, rue Barathon — Tous les Matinée tous les jours à 2 heures. 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VALLAURIS (Alpes-Maritimes). — CINEMA, IVRY. — GRAND CINEMA NATIONAL, 116, DIEPPE. — KURSAAL, 8, rue Duquesne. — Rogatien). Billets valables tous les jours en matinée et soirée. place de l'Hôtel-de-Ville. Toutes les séances. boul. National. Vendredi et lundi en soirée. Vendredi et samedi. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — Samedi. LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE, 148, r. Jean- DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, rue Saint- NICE. — APOLLO-CINEMA. — Tous les jours Jaurès. Tous les jours, sauf dim. et fêtes. Jacques. Tous les jours, excepté samedis, di- sauf dimanches et l'êtes. manches, veilles et jours dé fêtes. FLOREAL-CINEMA, avenue Malausséna. CINEMA PATHE, 82, rue Frazillau. — Toutes IDEAL-CINEMA, rue du Maréchal-FOch. Sauf les séances sauf sam. et dim DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CECII.E, ETRANGER place du Palai s-de-Justlce. Tous' les jours, lundis et jours fériés.. MALAKOFF — FAMILY-CINEMA, place des excepté sam., dim., veilles et jours de fêtes. RIVIERA-PALACE, 68, av. de la Victoire. — Ecoles. 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