« Emile Bernard (1868-1941) » Ce Peintre De Génie, Ce « Copaing » De Vincent Van Gogh Et De Paul Gauguin

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« Emile Bernard (1868-1941) » Ce Peintre De Génie, Ce « Copaing » De Vincent Van Gogh Et De Paul Gauguin CENT CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE SA NAISSANCE « Emile Bernard (1868-1941) » ce peintre de génie, ce « copaing » de Vincent Van Gogh et de Paul Gauguin n 2018, nous célébrons Emile Bernard qui a fortement la prairie* (ou Le Pardon) dont Jean-Jacques Luthi et Armand marqué Saint Briac et que Saint Briac a profondément inspiré. Israël, les auteurs du catalogue raisonné d’Emile Bernard, disent : A la recherche de sa propre voie, il a trouvé à Saint Briac « Emile Bernard avait peint ses Bretonnes dans la prairie (1888) Eces fulgurances artistiques qui fondèrent le « synthétisme » et d’après une série de croquis qu’il avait tracés au cours de ses allaient donner naissance à l’art randonnées. Il avait commencé son moderne. tableau à Saint Briac et l’avait terminé Le 14 août 1888, Paul Gauguin à Pont Aven en août 1888 ». écrit depuis Pont Aven au Dès que Gauguin vit cette toile, il grand peintre Claude Emile l’échangea à Emile Bernard contre une généralement appelé Emile autre de sa main. Et son « copaing » Schuffenecker : « Le petit Bernard Van Gogh (pour reprendre l’expression est ici et a rapporté de Saint Briac d’Emile Bernard), subjugué lui aussi, des choses intéressantes. En voilà en fit une copie qui est la fameuse un qui ne doute de rien ». aquarelle Bretonnes (voir page 6 ci- Et dans sa confession au grand après). peintre Maurice Denis, Paul Cet hommage à Emile Bernard est Gauguin indique en juin 1899 : l’occasion de revenir sur les années qu’il « tout le monde sait que j’ai passa ici entre 1886 et 1891. réellement volé mon maître En juin 1887 il écrivait de Saint Briac Emile Bernard… Ne croyez pas à ses parents : « je suis toujours le que les trente et quelques toiles héros, le met-en-train, je leur fais que je lui avais données et qu’il a chanter des chansons que j’improvise vendues à Vollard soient à moi ; et cela a un succès bœuf… mes elles sont un épouvantable jours s’écoulent dans une heureuse plagiat de Bernard ». félicité. Je chante, je ris, je travaille Le 10 septembre 1888, dans plein d’espoir. J’ai vingt ans. Des vers, une lettre à ses parents, Emile des poésies en masse s’échappent écrit lui-même à propos de ma plume inhabile, ma chambre Emile BERNARD Autoportrait 1890 huile 55,4 x 46 de son ami Paul Gauguin : ©Musée des Beaux-Arts de Brest Métrople en est pleine. J’ai des toiles en train « Il est très étonné et ne veut pas croire que c’est venu de moi dans tous les coins, des projets plein mon cerveau. Il fait si beau ». tout seul, cette chose-là. J’en suis d’autant plus fier que je suis intérieurement sûr de l’avoir fait absolument de moi ». Emile Vincent DENBY WILKES Bernard commentait ainsi son tableau iconique Bretonnes dans Maire de Saint Briac *Ce tableau vient d’être classé Trésor national par le ministère de la culture. CENT CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE SA NAISSANCE : « Emile Bernard (1868-1941) » n juin 1887, Emile Bernard est revenu à Saint-Briac, dans la réalisée à Saint-Briac en 1887, intitulée La conversation, qui pourrait EMILE BERNARD A SAINT-BRIAC même maison, après avoir beaucoup travaillé entre les deux être le projet du décor peint de la porte de l’auberge de madame Renée Mabin, qui travaille sur Emile Bernard depuis des années, revient sur ces années exceptionnelles qui marquèrent l’histoire de l’art. séjours. Il s’est lié d’amitié Lemasson. Le jeune critique Albert Eavec Vincent Van Gogh chez le père orsqu’il arrive à Saint-Briac, le 24 avril 1888, Emile Bernard du peintre naturaliste Fernand Cormon où il s’est lié d’amitié Aurier, en vacances à Saint-Enogat avec a vingt ans. Début juillet, il commence une fresque murale, avec Louis Anquetin, Henri de Toulouse-Lautrec et Paul Tampier. Tanguy, marchand de couleurs, où il sa mère et sa sœur, a le regard attiré par l’Adoration des bergers, sur les murs de la chambre du premier Ceux-ci lui ont fait découvrir l’Impressionnisme qui était une a remarqué des toiles de Cézanne. ces verres colorés et fait la connaissance Létage de l’auberge Lemasson, près de l’église. Emile Bernard a en remise en cause de l’enseignement de l’atelier : il en est renvoyé Le jeune artiste a été influencé par d’Emile Bernard4. Celui-ci rentre en effet été accueilli à chacun de ses séjours à Saint-Briac par la famille pour insubordination. Mais en définitive, il a suivi les conseils de les estampes japonaises possédées octobre à Asnières, après un passage par Lemasson qui le loge dans une autre son maître Cormon qui engageait par le peintre hollandais, leurs aplats Pont-Aven que Gauguin a quitté pour maison, située rue de la Croix des ses élèves à réaliser un voyage en de couleurs, leur absence d’ombres Panama et la Martinique. Marins (Honolulu). Il décore les deux Bretagne où lui-même retrouvait à et de perspective. Il a aussi compris Le 23 avril 1888, le jeune peintre quitte maisons. Des fragments de fresque Concarneau les peintres Deyrolle et qu’il ne souhaitait pas représenter le Paris par le train, bien décidé cette fois ont pu être vus par Michel-Ange Guillou. Emile Bernard a donc quitté réel, mais un monde d’idées. C’est à travailler en solitaire à une grande sans doute la raison de sa décision Bernard-Fort, venu sur les traces la maison de ses parents à Asnières, œuvre dans ce lieu qu’il aime. La d’abandonner le Divisionnisme, de son père en 1960, qui a décollé pris le train jusqu’à Dreux pour gagner Bretagne lui a permis de découvrir la foi cette représentation des objets par avec difficultés les papiers peints à pied d’abord Cancale et Saint- simple des paysans qui s’exprime dans 1 une multitude de points colorés qui la recouvraient . La fresque Malo, puis Saint-Briac. L’aubergiste leurs cathédrales gothiques. Le 16 mai, pratiquée par Signac, un ami de aujourd’hui n’est plus visible. Mais de la Rue Pavée, madame Lemasson, il écrit à ses parents qu’il a commencé Van Gogh. Au lendemain d’une la correspondance d’Emile Bernard l’a accueilli maternellement et lui une toile de grandes dimensions, La visite à l’atelier de Signac, le 12 permet de lever un coin du voile a procuré une petite maison avec 5 mars, c’est la rupture avec cette Procession . Dès son premier séjour à qui recouvre cette œuvre, créée un jardin où poussent un cerisier et Saint-Briac, il s’est enthousiasmé pour dans la solitude bretonne, après le des rosiers, située près de la mer, technique en vogue dans le post- le spectacle de la procession de la Fête- travail partagé avec Vincent Van puisque de la fenêtre à l’arrière, on impressionnisme. Il a alors inventé, Dieu qu’il décrit à sa famille sous forme Gogh à Asnières fin 1887 et avant la peut voir « la petite baie et tout le avec son ami Anquetin, frappé par les de tableaux6. Il rêve déjà de peindre collaboration avec Gauguin à Pont- Emile BERNARD Les faneuses dans un pré 1887 huile 35,5 x 43,5 site environnant.2 ». Il peint alors la jeux de lumière à travers les verres Collection particulière ces groupes de personnages colorés Aven à la fin de l’été. Les lettres à ses vue qu’il a de la fenêtre sur rue, Rue de couleurs de la maison paternelle, qui font resurgir en lui les émotions parents permettent en effet de suivre le périple d’Emile Bernard en de village à Saint-Briac, un peu à la manière des impressionnistes. ce que le critique Edouard Dujardin a Bretagne, de comprendre la genèse de la fresque et son histoire, de Il aime l’intimité du village qui ressemble à un cloître, « les grosses appelé le Cloisonnisme : une peinture religieuses qui, dans son enfance lilloise, reconstituer l’atelier de l’artiste. Les lettres de Van Gogh, publiées maisons roses et les moulins lointains aux bras crucifiés », les petits où des aplats de couleurs vives sont naissaient des chants, des lumières Emile BERNARD La conversation 1887 vitrail fait à Saint Briac aquarelle 22,3 x 16 7 par Emile Bernard, montrent en écho la progression de l’œuvre et triangles blancs des coiffes des femmes3. La bonté des paysans entourés de cernes sombres, à la ©Musée des Beaux-Arts de Brest Métrople et des processions . Mais le tableau le point de vue de Vincent Van Gogh. L’Adoration des bergers se confrontés aux périls marins, les fêtes religieuses en pleine nature, manière des vitraux. Emile Bernard progresse difficilement : ses démêlés révèle importante pour le peintre en cette année décisive qui voit la l’ont retenu plus longtemps que prévu. Il a poursuivi son voyage, est donc prêt pour la mise en application de ses idées qui se fait avec les modèles vivants ralentissent le travail, tandis que le curé naissance du Synthétisme à Pont-Aven. toujours à pied, admiré les cathédrales de Tréguier et de Quimper, non seulement sur toile, mais sur l’auberge elle-même. Le musée refuse de figurer sur le tableau de cet étrange paroissien qui, fasciné Le jeune homme a découvert le village en 1886. Né à Lille en 1868, et fait la connaissance à Pont-Aven, d’un Gauguin distant, grâce au de Brest possède une aquarelle sur papier, esquisse de vitrail par la foi de ses ouailles, n’y adhère pas encore8.
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