Ignacien+69.Pdf
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
LPlou’igneaIu InfGorme NACIEN BULLETIN MUNICIPAL AOÛT 2009 - N° 69 EEddiittoorriiaall INSTRUIRE - ÉDUQUER - FORMER Sommaire : Editorial page 1, 2 Culture page 2 Histoire des écoles en France page 2, 3 Présentation des écoles page 4, 5, 6 Environnement page 7 Association Céline et Stéphane page 8, 9 Agriculture page 10, 11 Rubrique économique page 12, 13, 14 L’instruction est de plus en plus la condition L’éducation nationale est devenue le premier indispensable de l’accès à une qualité de vie budget de l’Etat, et si l’on y fait souvent réfé - Gazette acceptable. rence, on oublie toutefois systématiquement page 14, 15, 16, 17 de souligner que les collectivités commu - L’éducation est au bout du compte l’appren - Conseils nales se situent tout à fait en amont de l’édi - tissage et l’assimilation des règles, qui Municipaux fice éducatif, où elles jouent un rôle permettent de vivre dans une société de li - déterminant tant au point de vue scolaire page 18, 19, 20, 21 berté. strict que sur le plan financier. 22, 23, 24, 25, 26 La formation devient au fil du temps, une né - Les écoles primaires donnent en effet l’im - Etat civil cessité permanente. pulsion de base à ces trois éléments incon - page 26 tournables que sont l’instruction, l’éducation Ces trois critères relèvent directement des et la formation. Les oppositions missions de l’école. page 27 C’est pourquoi vous pourrez découvrir dans L’INSTRUCTION Infos les pages de ce bulletin, la réalité scolaire de page 27 notre commune. Vous y constaterez qu’elle L’acquisition et la compréhension par est variée, partout de qualité, et chaque enfant de l’orthographe, de la Plouigneau harmonieusement répartie géographique - lecture, et des règles de calcul, lui sont vu de sa cime ment. aujourd’hui des nécessités absolues. page 28 Rédaction : Mairie de Plouigneau, Tél. 02 98 67 70 09 - Adjoint délégué : B. LE VAILLANT ”La liberté n’existe que là où l’intelligence et le courage parviennent à mordre sur la fatalité” Roger Caillois (1913-1978) EEddiittoorriiaall (suite de la page 1) Sans la possession de ces fondamentaux, l’existence dans LA FORMATION nos sociétés dites modernes, tournent au calvaire, tant il va de soi que chacun doit être en mesure de connaître et Enfin l’obligation de faire percevoir que la formation conti - de comprendre, un ensemble de règles de plus en plus nue est devenue une de nos règles de base, fait égale - complexes et de plus en plus évolutives. ment partie des devoirs prioritaires de l’école. Il est nécessaire que les nouvelles générations soient acquises La transmission du savoir est chose difficile, surtout lorsque à l’idée que les progrès dans tous les domaines sont tels, le principe, fondamental dans une démocratie, de donner à que l’acquit scolaire d’abord, puis professionnel ensuite, ne chacun sa chance et ne laisser personne au bord du che - seront plus suffisants pour un déroulement de carrière et min, constitue le fondement sur lequel repose la conception que l’effort d’une adaptation régulière, sera de plus en plus même de la scolarité, qui débouche sur la notion plus large une obligation. de l’éducation. LE ROLE DETERMINANT L’EDUCATION DES PARENTS La deuxième mission essentielle de l’école, est l’éducation, Il n’en demeure pas moins que si l’organisation scolaire au sens de l’apprentissage de la vie en collectivité, c'est- constitue une structure de base de notre organisation so - à-dire pour reprendre une formule célèbre là « où la liberté ciétale, le rôle des parents est lui essentiel et déterminant. de chacun s’achève au moment où commence celle des Lorsque l’on prend la responsabilité de concevoir un en - autres ». fant, on prend en même temps l’engagement que l’on ne En clair il s’agit de transmettre aux enfants, les notions per - peut renier, de le chérir, c'est-à-dire de l ’éduquer, de le for - mettant à un ensemble d’individus de vivre ensemble de mer, de l’instruire, de protéger sa santé morale et corpo - manière harmonieuse et tolérante, ce qui fait nécessaire - relle. Ce sont les parents qui assument la responsabilité ment appel au respect des autres, à la prise en compte de première ; autant dire qu’il est de leur devoir d’agir en sym - l’importance primordiale de la politesse dans les rapports biose avec les enseignants de leurs enfants pour assurer de tous les jours, à la préservation de tous les espaces pu - l’avenir de ceux-ci. blics… En un mot d’apprendre la démocratie, laquelle ré - La collectivité, c'est-à-dire la commune pour ce qui nous clame maintenant une formation que l’on peut qualifier de concerne, est là pour les aider dans toute la mesure de permanente. ses moyens. J. URIEN, Maire HHiissttooiirree ddeess ééccoolleess eenn FFrraannccee Les grandes dates 20-21 avril 1972 : Condorcet présente à l’Assemblée nationale son rapport sur 1835 : l’organisation générale de l’Instruction publique. Il défend le Création du corps des inspecteurs du primaire. projet de l’école laïque, gratuite mais non obligatoire. Pas 15 mars 1850 : Publication de la loi relative à l’enseignement d’application. (« loi Falloux ») dont les principales dispositions sont les sui - vantes : les écoles libres peuvent tenir lieu d’écoles pu - 29 juillet 1793 : bliques, les religieux sont dispensés du Brevet de capacité, Robespierre défend à la Convention un plan d’éducation na - les communes de plus de 800 habitants sont tenues d’ouvrir tionale. L’Etat doit se charger d’inculquer une morale, en pre - une école de filles. nant en charge l’éducation des enfants entre 5 et 12 ans. « A cinq ans, la partie recevra donc l’enfant des mains de la nature ; à douze ans, elle le rendra à la société ». Naissance de l’école républicaine Juin 1881 : 1810 : Publication, le 16 juin, de la loi Création de la première Ecole normale à Strasbourg. établissant la gratuité absolue de 1826 : l’enseignement primaire dans Ouverture des premières « salles d’asile » (à Paris, rue du les écoles et les salles d’asile Bac et rue des Gobelins) à l’initiative d’un comité de dames publiques et dans les écoles nor - patronnesses autour de la marquise de Pastoret. males primaires (« loi Ferry »). 28 juin 1833 : 2 août 1881 : Publication de la loi sur l’instruction primaire (« loi Guizot ») . Organisation des écoles mater - La loi prévoit : l’ouverture obligatoire d’une école de garçons nelles (le terme de la salle dans toute commune de plus de 500 habitants, l’ouverture d’asile est supprimé). L’école d’une Ecole normale d’instituteurs dans chaque départe - maternelle devient une école ment, et l’obligation pour les instituteurs d’être titulaires du non obligatoire mais gratuite et Brevet de capacité. laïque. Jules Ferry 21 HHiissttooiirree ddeess ééccoolleess eenn FFrraannccee Les grandes dates (suite) 28 mars 1882 : 1981 : La loi sur l’enseignement primaire (« loi Ferry ») instaure Création de zones d’éducation prioritaires (renforcement l’obligation scolaire pour les enfants des deux sexes de 6 sélectif de l’action éducative dans les zones où les taux à 13 ans ainsi que la laïcisation des programmes des d’échec scolaire sont les plus élevés). écoles publiques. 30 octobre 1886 : 10 juillet 1989 : Loi relative à l’organisation de l’enseignement primaire (« Publication de la loi d’orientation sur l’éducation qui étend, loi Gobelet ») . La loi laïcise les maîtres des écoles pri - en priorité, la préscolarisation aux enfants de deux ans vi - maires (art. 17 : dans les écoles publiques de tout ordre, vant dans un environnement social défavorisé, organise la l’enseignement est exclusivement confié à un personnel scolarité en cycles, réaménage l’année scolaire (trente-six laïque) et crée les « cours complémentaires » annexés aux semaines réparties en cinq périodes) et allège la semaine écoles élémentaires. d’une heure (vingt-six heures). Le loi crée également les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) 7 juillet 1904 : qui prennent le relais des écoles normales. Une loi indique « l’enseignement de tout ordre et de toute 1er août 1990 : nature est interdit en France à toutes les congrégations ». Publication du décret n°90-680 qui crée le corps des pro - 9 août 1936 : fesseurs des écoles. Disparition de la disposition obligeant La loi Jean Zay porte prolongation de la scolarité obliga - les communes à loger ces enseignants. toire à quatorze ans. La circulaire de 1991 crée les conseils de l’école. 19 février 1992 : La parenthèse vichyssoise Le gouvernement prévoit de généraliser l’expérience de l’enseignement précoce d’une langue vivante dès l’école 1940-1944 : primaire. Abrogation de la loi interdisant aux congréganistes d’en - seigner. Le gouvernement supprime les écoles normales 1997-2006 : d’instituteurs, trop républicaines, et exige des instituteurs Dans la continuité du « projet éducatif local », le «contrat qu’ils obtiennent le baccalauréat. Suppression des syndi - éducatif local ». des « politiques éducatives locales » sont cats enseignants. Les devoirs envers Dieu sont explicite - mises en œuvre, intégrant des dispositifs d’accompagne - ment rétablis dans les programmes primaires. ment scolaire, des activités de loisirs offertes aux élèves, Une ordonnance du général De Gaulle abroge la législation en liaison ou non avec des initiatives ou des partenaires scolaire de Vichy et sans contrepartie. proposés par l’Etat dans le cadre de la lutte contre l’échec scolaire, de la politique de la ville ou de la prévention de la L’école contemporaine délinquance. La commune est maître d’œuvre. 3 mars 1945 : 12 janvier 2005 : Publication de l’ordonnance n°45-318 portant suppression Présentation du Projet de loi d’orientation pour l’avenir de des classes primaires et élémentaires des lycées et col - l’école.