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21 juin 2021

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PRODUIT PAR Le Nouvelliste (Numérique), 21 juin 2021, page B4

leNouvelliste On ne vous le répétera jamais assez: bravo !

Lettre ouverte aux nouveaux diplômés de cinquième Cette pandémie a eu des impacts majeurs sur la santé secondaire. mentale de nombreux jeunes. L'isolement, l'enseignement à distance et les difficultés qui peuvent Les 16 derniers mois ont été une période difficile pour en découler en auront éloigné certains de l'école. A ceux- notre société, et plus particulièrement pour nos ci, nous souhaitons leur dire que ce n'est pas fini, ça vaut étudiantes et étudiants. Aujourd'hui, nous souhaitons la peine de se réinscrire dans vos parcours de formation féliciter celles et ceux qui ont persévéré et qui terminent et de persévérer ! L'école reprendra dans des leur secondaire. Au coeur d'une période si cruciale de circonstances plus normales cet automne et c'est l'adolescence, vous avez mis en bonne partie sur pause l'occasion d'un nouveau départ. Il y a une place pour votre vie sociale, vos activités sportives, culturelles et vous et pour votre avenir auquel nous croyons autres. Vous avez dû cesser temporairement certaines des fermement. activités qui vous rattachaient le plus à votre école et qui vous encourageaient à persévérer. Les signataires de cette lettre qui font partie de la table ronde Affaires et Éducation, qui regroupe des Aujourd'hui, nous tenons à souligner votre résilience et partenaires provenant autant du milieu des affaires, du tout le travail que vous avez réalisé durant vos études. milieu de l'éducation, que du gouvernement, sont Terminer son secondaire est une étape marquante, unanimes : Vous êtes beaux à voir et nous avons graduer dans ce contexte particulier et après avoir confiance en l'avenir du Québec qui sera plus tôt que affronté tant d'adversité l'est encore plus ! Nous vous tard entre vos mains. levons dignement, notre chapeau ! Il s'agit d'une réussite personne_le pour laquelle vous méritez nos plus vives Votre résilience est incroyable et particulièrement félicitations et qui se doit d'être mentionnée. notable. Nous sommes persuadés que votre persévérance vous permettra de franchir de nouvelles Les prochaines années seront cruciales pour vous, frontières au cours de votre vie. Nous sommes fiers de remplies de découvertes, de nouvelles rencontres et de vous et nous sommes avec vous pour la suite de votre possibilités. Vous avez l'opportunité de poursuivre votre parcours ! éducation et par le fait même, d'élargir vos horizons personnels et professionnels. Votre parcours académique Signataires vous mènera peut-être vers des études professionnelles, collégiales ou éventuellement universitaires. Il y a Charles Milliard également une panoplie de programmes en mode alternance travail/étude ou privilégiant les stages qui Président-directeur général offrent la possibilité de combiner l'acquisition d'une expérience de travail et les apprentissages en classe. Fédération des chambres de commerce du Québec

Continuez à apprendre, à explorer et à rechercher ce qui Caroline Dupré vous passionne, vous verrez que la formation vous ouvrira de nombreuses portes. Plus que jamais, étudier Présidente-directrice générale c'est enrichissant ! Avec les avancées technologiques actuelles, de nombreux emplois de demain ne sont pas Fédération des centres de services scolaires du Québec encore connus. II y a un monde de possibilités à votre portée, demain vous appartient. Josée Landry

Présidente

Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec Bernard Tremblay

Président-directeur général

Fédération des cégeps Pierre Cossette

Recteur

Université de Sherbrooke Geneviève Bich

Vice-présidente

Ressources humaines

Metro Inc.

Marie-Huguette Cormier

Première vice-présidente

Ressources humaines et Communications Mouvement Desjardins

Jennifer O'Donoughue Directrice principale

Centre d'acquisition des talents

Ressources humaines et Communications Mouvement Desjardins

Josiane Bergeron

Coordonnatrice

Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie Le Devoir, 21 juin 2021, page A2-A3

ACTUALITÉ S La longue lutte des orthophonistes québécoises pour l'équité salariale JEAN-LOUIS BORDELEAU mais sans succès. Les « intenses » né- le « explique mal » pourquoi une pro- LE DEVOIR gociations entrent « dans les derniers fession qui comporte presque unique- milles », assure Maxime Clément, des ment des femmes n'obtient pas, elle Un dialogue de sourds s'est installé de- communications du syndicat de aussi, sa part d'équité. En guise de puis u ans entre les orthophonistes et l'APTS, mais « le chemin à faire reste protestation, elle a signé la semaine audiologistes québécois et les représen- considérable ». dernière avec une centaine de ses col- tants du gouvernement. Les uns récla- Les échos de la table de négociation lègues du Centre de services scolaire ment l'équité salariale tandis que les laissent entendre que le règlement de de Montréal (CSSDM) une lettre col- autres ne veulent rien entendre. Or, le ces plaintes s'enchâssera dans le texte lective pour dénoncer ce qu'elle ap- des nouvelles conventions collectives. Conseil du trésor tend l'oreille depuis pelle « ajouter l'insulte à 1 injure ». Québec tente depuis ce printemps de « Le ton monte, nos voix s'élèvent et peu aux plaintes formulées en 2010. s'entendre avec 1 ensemble de sa fonc- Les requêtes s'accumulaient sans bruit on dirait qu'à l'autre bout du fil, il n'y a sur les bureaux du gouvernement. Les tion publique sur de nouvelles condi- personne qui veut entendre », souligne- orthophonistes et audiologistes québé- tions de travail. t-elle au Devoir, arguant que le metier d'orthophoniste demeure mal compris. cois — dont 96 % sont des femmes — se « Le feu aux poudres » plaignaient pour une première fois en « Ce sont principalement des mada- Le Conseil du trésor n'a pas voulu mes, un peu comme les infirmières, qui 2010 du non-respect de la loi sur l'équité commenter la teneur des négocia- ont une vocation », caricature-t-elle. salariale. La bonification des salaires exi- tions, mais le gouvernement semble gée par les plaintes de 2010 se chiffre à déterminer à en finir avec ces vieilles Démissions plus de S000 $ par année pour les tra- réclamations. Québec a conclu un ar- « En désespoir de cause », le président vailleuses au dernier échelon. Ces dolé- rangement au début du mois de juin ances laissées lettre morte ont été re- de l'Ordre des orthophonistes et au- avec des syndicats pour tourner la diologistes est sorti de son devoir de nouvelées depuis tous les cinq ans. La loi page sur les plaintes formulées en impose cette vérification périodique des réserve la semaine dernière pour dé- 2010 par 5200 employées de l'État. injustices entre les employés de l'État. Les secrétaires d'école et les techni- « Il y a eu un revirement de situa- ciennes en service de garde scolaire tion dans les derniers jours, et le gou- toucheront des milliers de dollars vernement semble avoir une volonté grâce à cet accord. Leur salaire aug- de régler le chapitre de 2010 », confir- mentera et une importante rétroacti- me au Devoir Carl Larocque, de l'Asso- vité leur sera versée. ciation québécoise des orthophonistes Ce compromis a cependant « mis le et audiologistes. feu aux poudres » chez les orthopho- Le gouvernement et des représen- nistes, rapporte José Pouliot, qui cu- tants syndicaux ont en effet tenté cette mule 3o ans de métier. Non sans ap- fin de semaine de clore ces litiges, plaudir cette première conciliation, el-

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noncer la lenteur des négociations. On a un ordre professionnel. Paul-André Gallant a envoye une lettre Nos compétences doivent aux dirigeants québécois, car il craint un « départ massif » des orthophonis- être démontrées. On accepte tes du réseau public. « Je crains vrai- les responsabilités. [...] ment que ça ait un impact sur l'acces- Pourquoi on accepterait sibilité aux soins », dit-il. de travailler à moindre coût « Il y a des gens qui démissionnent que les enseignants, par chaque semaine », atteste pour sa part Anne-Laure Gille, orthophoniste au exemple ? CSSDM. Cette érosion de la fonction JOSE POULIOT publique mine la qualité des services, et les listes d'attente s'allongent, plaide-t- elle. En effet, une enquête du Devoir re- cense plus de ii 400 enfants québécois en attente d'un service en orthophonie. Les délais pour consulter dépassent souvent iz mois. La pandémie explique une partie de ces retards. Plus grave encore, de plus en plus de Plus de 95 % ces professionnelles changent de carrière. des orthopho- Les orthophonistes se reorientent ainsi nistes et souvent en enseignement, là où la de- audiologistes mande de personnels est d'autant plus au Québec sont criante. « On ne reconnaît pas la scola- des femmes. risation du personnel », explique José Sur la photo, Pouliot, en précisant que les orthopho- les orthophonis- nistes détiennent tous une maîtrise. tes José Pouliot « On a un ordre professionnel. Nos (à gauche) et compétences doivent être démontrées. Anne-Laure On accepte les responsabilités. [...] Gille. Pourquoi on accepterait de travailler à VALERIAN MAZATAUD moindre coût que les enseignants, par LE DEVOIR exemple ? » Le nombre d'orthophonistes croît sans cesse au Québec. Les adhésions à l'Ordre des orthophonistes et audiolo- gistes ont doublé en 15 ans. Cepen- dant, la demande pour consulter une de ces z000 professionnelles du langa- ge augmente aussi, selon le ministère de la Santé et des Services sociaux. Pendant ce temps, les enfants aux pri- ses avec des retards de langages et les survivants d'AVC voient leurs soins écourtés. « C'est triste », déplore Anne- Laure Gille. « Est-ce qu'on va laisser quelqu'un sortir de l'hôpital en boitant en lui disant : "on a fait ce qu'on pouvait, marchez un peu et ça va s'améliorer" ? Je reste sans voix devant tout ça. »

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DÉBATS LA FORMATION SOUS TOUTES SES FORMES

MIVILLE TREMBLAY Les femmes, les jeunes et les La formation s'impose également SENIOR FELLOW À L'INSTITUT minorités visibles sont nettement pour accroître la productivité de nos C.D. HOWE, FELLOW INVITÉ AU surreprésentés parmi les faibles entreprises, fréquemment inférieure à CENTRE INTERUNIVERSITAIRE DE salariés qui travaillent souvent dans celle des concurrents étrangers. La RECHERCHE EN ANALYSE DES les secteurs plus durement frappés formation est aussi essentielle pour ORGANISATIONS par le confinement, comme le offrir les services publics dont on commerce de détail, la restauration et réalise l'importance, plus que jamais. le tourisme. Pensons seulement aux infirmières et « L'infaillible façon de tuer un aux enseignantes que l'on s'arrache et homme, c'est d'le payer pour être À cette iniquité s'ajoute l'incapacité aux préposés aux bénéficiaires qu'il a chômeur », chantait Félix Leclerc. des chômeurs à répondre aux besoins fallu former dans l'urgence. Mais la meilleure façon de lui trouver de beaucoup d'employeurs. En mars, un boulot décent, c'est de le former, le taux de postes vacants affichait 5,1 Pour corriger la situation, une étude ajouterait-il à son refrain aujourd'hui. %. Il est vrai cjue ce taux de l'Institut du Québec recommande Voilà notre plus grand défi pour la anormalement élevé s explique aussi entre autres choses d'intégrer les dignité, le plein emploi et la par le vieillissement de la population, besoins de main-d'oeuvre au coeur des croissance. qui se traduit par le départ à la stratégies de développement retraite des boomers, et par le récent économique, de mieux coordonner les Le premier ministre François frein imposé à l'immigration. mesures de soutien au revenu et de Legault veut plus d'emplois payants soutien à la formation, de mieux pour les Québécois. Peut-être devrait- À tout moment, de nombreux soutenir les chômeurs les plus on commencer par former les emplois disparaissent tandis que vulnérables, et de mieux reconnaître travailleurs capables d'occuper les d'autres voient le jour. La crise que les compétences des immigrants. emplois payants déjà disponibles. nous traversons accélère ce grand Aussi, attirer des travailleurs qualifiés brassage. La numérisation et la On a trop souvent eu des ministres de l'étranger, car il en manquera robotisation de l'économie détruiront du Travail qui ne sortaient du placard malgré tout. des emplois, souvent abrutissants, qu'au moment d'un conflit ouvrier. mais en créeront d'autres exigeant des Heureusement, , ministre Les données de mai sur l'emploi compétences accrues. du Travail, de l'Emploi et de la sont encourageantes. Peu de Solidarité sociale, comprend bien tous personnes ont décroché du marché du ces enjeux. Il multiplie les annonces et travail. Le taux d'emploi est à 96 % du REQUALIFIER ET presse ses collègues à l'économie, aux niveau prépandémie. Le finances et à l'éducation à coopérer en déconfinement estival fera reculer le REHAUSSER LES matière de main-d'oeuvre. taux de chômage, encore élevé à 6,6 % COMPÉTENCES 1. Le Québec s'en tire mieux que Le système d'éducation doit devenir beaucoup d'autres régions. plus agile, offrir des formations sous La nécessaire formation de la main- toutes ses formes, à temps plein ou à Mais derrière ces chiffres plutôt d'oeuvre comprend deux chantiers temps partiel, de courte ou de longue rassurants au sortir d'une grave requalifier les travailleurs qui quittent durée, en classe, en entreprise ou en récession, se cachent des déséquilibres un secteur en déclin pour un autre en ligne. sectoriels et structurels qui seront forte demande et rehausser les longs à corriger, particulièrement compétences de ceux qui sont appelés chez les gagne-petit, qui ont été plus à des tâches plus complexes au sein nombreux au chômage durant la d'un même secteur. pandémie de COVID-19, alors qu'on enregistrait des gains d'emplois aux revenus plus élevés.

La formation classique sur les bancs Offrir des programmes de formation d'école n'est pas désuète pour assurer ne suffit pas pour sortir certaines une base solide à la plupart des personnes de la misère. Des jeunes, y compris ceux qui organismes communautaires axés sur poursuivent des études avancées. l'employabilité cherchent une à une Mais sa formule actuelle est trop ces pommes oubliées au fond du rigide pour ceux qui ont décroché panier, les poquées par la vie qui ont trop tôt, et souvent trop contraignante décroché du système et qui survivent et mal adaptée aux besoins des tout juste de l'aide sociale. employeurs pour la formation Patiemment, en tenant ces personnes continue. par la main pour qu'elles regagnent confiance, réapprennent comment La formation continue doit être en société avant d'apprendre à s'échelonner tout au long de la vie. faire une tâche, si simple soit-elle. Malheureusement, c'est beaucoup plus naturel pour ceux qui ont déjà Avec des programmes de formation fait de longues études que pour les adaptés aux capacités de chacun, on personnes faiblement scolarisées. espère que le plus grand nombre aura D'où l'urgence de récupérer les ados la chance de gravir au moins un qui ont étudié tout croche durant la barreau. Ce qui ferait une place à ceux pandémie et qui ont perdu le goût de qui sont encore au pied de l'échelle l'école, si on veut éviter un boom du sociale et qui n'osent même pas lever décrochage et ses coûteuses la tête. Inclusion et croissance conséquences à long terme. économique vont de pair.

Un autre groupe qui a besoin 1. Quelques définitions : La d'amour est celui des minorités population active comprend toutes les visibles, qui représentent 13 % de la personnes en âge de travailler qui population du Québec et dont le taux occupent un emploi ou en sont à la de chômage est de 4,8 points de recherche. Le taux d'emploi est le pourcentage plus élevé que celui des nombre d'emplois divisé par la autres Québécois. Les personnes population en âge de travailler. Le racisées qui travaillent au Canada taux de chômage est le nombre de gagnent moins. Le recensement de chômeurs divisé par la population 2016 a révélé un revenu de 13 % active. Le taux de postes vacants est le inférieur au revenu médian. Corriger nombre de postes vacants divisés par cette situation est affaire d'équité, le nombre d'emplois et de postes mais aussi de croissance économique. vacants. RBC évalue que fermer l'écart de revenu entre les minorités visibles et les autres Canadiens ajouterait 30 milliards par an au produit intérieur brut. 21/06/2021 « Progrès significatifs » | La FSSS met un terme à sa grève sitôt déclenchée | La Presse

« Progrès signifcatifs » La FSSS met un terme à sa grève sitôt déclenchée

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PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE La FSSS, afliée à la CSN, refuse de parler d’entente de principe, parce que la centrale syndicale n’a pas encore conclu d’entente sur les clauses qui relèvent d’elle, comme les salaires et les disparités régionales.

(Montréal) La Fédération de la santé et des services sociaux, dont la moitié des membres avaient amorcé un débrayage à 0 h 01, a interrompu sa grève la nuit dernière, quelques heures après l’avoir déclenchée.

Publié le 20 juin 2021 à 21h14 | Mis à jour le 21 juin 2021 à 6h34

LIA LÉVESQUE LA PRESSE CANADIENNE

La fédération a estimé avoir fait des « gains signifcatifs » à la table de négociation avec le gouvernement du Québec, qui justifent sa décision d’interrompre sa grève à https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2021-06-20/progres-significatifs/la-fsss-met-un-terme-a-sa-greve-sitot-declenchee.php 2/4 21/06/2021 « Progrès significatifs » | La FSSS met un terme à sa grève sitôt déclenchée | La Presse peine déclenchée.

La fédération, afliée à la CSN, refuse de parler d’entente de principe, parce que la centrale syndicale n’a pas encore conclu d’entente sur les clauses qui relèvent d’elle, comme les salaires et les disparités régionales.

La grève devait durer deux jours, soit lundi et mardi, mais ne toucher que 60 000 des 110 000 membres de la fédération, desquels il faut aussi soustraire ceux qui devaient dispenser les services essentiels.

L’APTS doit aussi débrayer durant deux jours, soit lundi et mardi, après avoir débrayé une première fois les 7 et 8 juin.

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux représente 60 000 membres. Il s’agit de techniciennes en laboratoire, en imagerie médicale, des travailleuses sociales, des psychologues, des nutritionnistes, par exemple.

Ses membres travaillent dans les centres jeunesse et les établissements de santé.

Plusieurs autres ententes

Le gouvernement du Québec a conclu plusieurs ententes de principe à ce jour, globales ou partielles, avec d’autres organisations syndicales du secteur public.

L’entente globale avec la centrale syndicale FTQ prévoit des augmentations de 2 % en 2020-2021, puis 2 % en 2021-2022 et 2 % en 2022-2023, avec des augmentations de salaire plus généreuses pour les plus bas salariés et les salaires d’entrée dans certains emplois.

Traditionnellement, c’est un front commun intersyndical ou une centrale syndicale qui pave la voie aux autres organisations sur le plan des augmentations de salaire.

Québec s’est aussi entendu avec la FIQ (Fédération interprofessionnelle de la santé), qui représente 76 000 infrmières, infrmières auxiliaires, inhalothérapeutes et autres https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2021-06-20/progres-significatifs/la-fsss-met-un-terme-a-sa-greve-sitot-declenchee.php 3/4 21/06/2021 « Progrès significatifs » | La FSSS met un terme à sa grève sitôt déclenchée | La Presse professionnelles en soins.

D’autres ententes de principe ont également été conclues avec les deux regroupements syndicaux d’enseignants du primaire et secondaire : la Fédération des syndicats de l’enseignement afliée à la CSQ (qui négociait pour 73 000 enseignants) et la Fédération autonome de l’enseignement (qui négociait pour 49 000 enseignants).

Et d’autres ententes de principe, encore, ont été conclues avec les employés de soutien scolaire, avec les professionnels de l’éducation et avec le Syndicat des professionnels du gouvernement _ un syndicat indépendant des centrales.

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https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2021-06-20/progres-significatifs/la-fsss-met-un-terme-a-sa-greve-sitot-declenchee.php 4/4 21/06/2021 Nous donner les moyens d’offrir le meilleur | Le Devoir

Nous donner les moyens d’offrir le meilleur

Photo: Marie-France Coallier Le Devoir «On observe toujours une précarité et un décrochage importants chez les enseignantes et les professeures au Québec. N’est-ce pas un oxymore de dire que nos enseignantes décrochent autant?», questionne l'autrice.

Valérie Leduc

Professeure en science politique et co-coordonnatrice du Département de sciences humaines, collège Lionel-Groulx

21 juin 2021 Idées Idées

La session d’hiver 2021 prend fin tranquillement dans les cégeps. Les étudiants ont remis leurs travaux et réalisé leurs examens finaux. Les professeurs ont corrigé et remis les notes à l’administration des cégeps. Le livre 2020-2021 se ferme, avec tous les défis qu’occasionne la pandémie. Évidemment, il y aurait tant à dire…

Mais, comme nous nous plaisons parfois à le dire, la pandémie nous a donné l’occasion de mettre en perspective et de remettre en question nos pratiques. https://www.ledevoir.com/opinion/idees/612483/cegeps-nous-donner-les-moyens-d-offrir-le-meilleur 1/3 21/06/2021 Nous donner les moyens d’offrir le meilleur | Le Devoir En raison de la situation exceptionnelle, des mesures ont été mises en place par quelques cégeps afin d’offrir des cours en présence à l’hiver 2021. J’ai été parmi ceux et celles qui ont eu la chance d’enseigner en classe à de plus petits groupes afin de respecter la distanciation physique, malgré le spectre des incertitudes au-dessus de notre tête. Quel bonheur de me retrouver en classe devant eux !

Puis, j’ai goûté à quelque chose.

D’abord, il y a là une iniquité qui s’est créée : des collègues se retrouvaient avec une charge alourdie puisque l’enseignement à distance est plus exigeant. De mon côté, en ayant des groupes d’étudiants réduits, j’ai eu davantage de temps.

Du temps…

Pour les accompagner et répondre à leurs questions, mais surtout pour corriger. J’ai enfin eu le temps de commenter en profondeur leurs travaux dans le but de consolider leurs apprentissages et de soutenir l’acquisition de connaissances et de compétences. Évaluer non pas pour donner une note dans un bulletin et obtenir une cote R, mais évaluer dans l’optique d’apprendre et de s’améliorer. Être aux études supérieures pour apprendre…

Corriger un examen composé de choix de réponses et de questions à réponses brèves allège énormément la correction. Mais comment peut-on attester de la profondeur des apprentissages des étudiants ? Les évaluations doivent être avant tout pertinentes plutôt que d’avoir comme premier critère d’être facile à corriger.

En ce printemps 2021, chaque étudiant de mes classes a réalisé son examen final lors d’un échange individuel sous forme de discussion. Ce fut une expérience très enrichissante pour ma part et pour eux, d’après leurs témoignages. Ils comprennent leurs erreurs, et l’examen lui-même devient formateur puisqu’on continue à réfléchir ensemble. J’ai bon espoir qu’il en restera quelque chose pour la suite, qu’ils n’auront pas tout effacé de ce qu’ils ont étudié, de ce qu’ils ont compris, de ce qu’ils ont appris.

Mais ça, ça prend du temps.

Du temps pour bien faire les choses… pour les amener à un niveau digne de l’éducation qu’on souhaite leur offrir.

Un chaos qui règne

Quelle priorité accordons-nous à l’éducation dans notre société ?

De nombreux problèmes méritent toute notre attention dans le système d’éducation québécois. Diminuer le nombre d’étudiants que doit superviser chaque enseignant peut sembler banal. Mais cet enjeu se trouve au cœur de toutes les négociations menant au renouvellement des conventions collectives depuis tant d’années. Nous n’avons ni les moyens financiers, ni le personnel enseignant, ni les locaux pour réduire le nombre d’étudiants par groupe.

Parmi le chaos qui règne dans les écoles de tous niveaux en ce moment, on observe toujours une précarité et un décrochage importants chez les enseignantes et les professeures au Québec. N’est-ce pas un oxymore de dire que nos enseignantes décrochent autant ?

Ajoutons l’importante détérioration des bâtiments, alors qu’en « janvier 2019, 54 % des bâtiments de l’ensemble des commissions scolaires étaient considérés comme en mauvais ou en très mauvais état » selon le Vérificateur général du Québec.

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/612483/cegeps-nous-donner-les-moyens-d-offrir-le-meilleur 2/3 21/06/2021 Nous donner les moyens d’offrir le meilleur | Le Devoir Sans parler des nombreuses ruptures de services infligées à nos jeunes du Québec, et ce, de la petite enfance jusqu’aux études supérieures : manque d’enseignantes et de professeures, de psychologues, de travailleurs sociaux, d’infirmières, de personnel de soutien, de professionnels, manque de locaux, d’écoles, de matériel informatique, de dictionnaires, de livres… de temps…

Et pour couronner le tout, soulignons le fait que la fonction publique, dont font partie les éducatrices, les enseignantes et les professeures, n’a toujours pas de convention collective, depuis près de 15 mois.

Il semble que toutes les composantes de notre système d’éducation font défaut… sauf le dévouement de celles et de ceux qui y travaillent.

L’État se désengage de l’éducation, alors qu’au contraire, il faut nous donner les moyens de rêver et les moyens de concrétiser le meilleur de ce qu’on souhaite offrir à notre société, à nos enfants, à notre avenir collectif. Parce que, comme le dit cette célèbre citation : « Si vous pensez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance… »

À voir en vidéo

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/612483/cegeps-nous-donner-les-moyens-d-offrir-le-meilleur 3/3 Le Devoir, 21 juin 2021, page A7

IDÉES III SYSTÈME SCOLAIRE Un remède sociologique pour l'anxiété de performance des adolescents Les écoles québécoises doivent être revues et corrigées afin d'éliminer le système sélectif et discriminatoire en place Antoine Baby les commandes, mais aussi des gens Et le primaire prépare bien le terrain Sociologue, cofondateur du Centre de re- moyennement instruits pour mettre en en instaurant un système d'évaluation cherche et d'intervention sur la réussite place les impératifs de la production et quantitative dans lequel l'élève est scolaire et du Centre de transfert pour la finalement de beaucoup de gens peu comparé à ses camarades de classe réussite éducative du Québec instruits pour la production ou pour quand ce n'est pas à un échantillon re- constituer une sorte de réserve de présentatif de la population générale Je propose ici un commentaire du main-d'oeuvre. des jeunes de son âge plutôt qu'à lui- « Plan de relance pour la réussite édu- L'école québécoise actuelle fait très même privément. Ainsi, la réputation cative » lancé récemment par le mi- bien ce travail avec ses filières sélecti- d'un élève se construit et se solidifie à nistre Roberge. Je le ferai à partir ves au secondaire où la réputation la manière d'un algorithme où l'effet d'une conviction acquise au fil du d'une école est basée sur la réussite Pygmalion joue dans les deux sens. temps que l'on pourrait résumer ainsi : scolaire des plus forts et où l'affecta- Ceux et celles qui en septembre arri- une collectivité donnée n'a jamais tion des élèves moins forts se fait irré- vent en classe avec une réputation d'autre école que celle des gouverne- ductiblement par relégation dans les d'être des « bolés », le demeurent la ments qu'elle se donne. Si nous vou- voies inférieures. Un élève qui ne peut plupart du temps. Ceux et celles qui lons avoir une école progressiste, nous se qualifier pour la filière la plus exi- arrivent en classe avec la réputation devrons d'abord nous donner un gou- geante est relégué à une filière infé- d'être « poches », le demeurent la vemement progressiste. Dans l'histoire rieure sans espoir de retour. Dans de plupart du temps. récente du Québec, cela s'est produit nombreuses écoles, cette filière qu'on une seule fois, au début des an- appelle « le régulier » est devenue un École sélective et discriminatoire nées 1960, grâce à Paul Gérin-Lajoie véritable foutoir dans lequel s'entas- J'avance comme hypothèse de travail et à la commission Parent. Les succes- sent des difficultés scolaires de toutes que cette école hautement sélective et seurs n'ont pas su garder le cap. natures souvent incompatibles les unes discriminatoire est un facteur très im- D'entrée de jeu, convenons que le avec les autres. Cette mixité dysfonc- portant de la détresse des enfants et Plan de relance est celui d'une école tionnelle a un effet déprimant sur la des adolescents comme elle se mani- d'obédience néolibérale dont le rôle motivation et le moral des élèves. Il est feste dans l'anxiété de performance, le est de maintenir en l'état lés structu- temps que le Ministère fasse le ména- manque d'estime de soi et la perte res et le fonctionnement d'une éco- ge de ces classes qui sont une honte. nomie néolibérale. Les efforts surhumains déployés par Pour remplir ce rôle, il faut une éco- le personnel enseignant pour remédier le capable de produire et de maintenir à cet état de fait ne peuvent malheu- des différences fonctionnelles entre les reusement pas grand-chose tant que personnes de manière à fournir une nous aurons des écoles à filières sélec- force de travail stratifiée-hiérarchisée tives et discriminatoires. Et nous au- adaptée à la nature d'une économie de rons des écoles à filières sélectives ce type. Il faut donc en fin de compte tant que nous aurons des gouverne- disposer d'une petite élite de gens très ments néolibéraux. instruits et possédants pour prendre

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d'autonomie. Et je pousse l'audace ci assure à tous et à toutes le bagage on y retrouve des stagiaires en forma- jusqu'à penser que les suggestions ci- nécessaire pour vivre une citoyenneté tion auxquels s'ajoutent des aides- dessous pourraient bien constituer un pleine et entière. Deuxièmement, cette enseiunants recrutés parmi les candi- remède sociologique contre l'anxiété école n'a pas de structures de filières dats a la formation des maîtres où de performance des ados. sélectives de classement et de reléga- l'expérience en milieu éducatif est Que faire pour se débarrasser d'une tion. La composition d'une classe y est une exigence d'admission. école qui ne fait qu'assurer la repro- hétérogène. A partir de la septième an- Belle utopie que cela ! dira-t-on. duction ? Suivant mon postulat de dé- née, elle offre un véritable régime d'op- Utopie, oui, mais j'ajoute,ajoute, pour ma dé- part, rien de moins que de se donner tions exploratoires que les paliers supé- fense, que mes utopies scolaires ont un gouvernement progressiste qui rieurs n ont pas le droit de pervertir en ceci de particulier qu'elles ne sont pas s'engage à nous donner une école dont préalables ou en prérequis. Troisième- des utopies partout sur la planète. À la mission première sera de former des ment, dans cette école, il n'y a pas quelques nuances près, ce que je viens citoyennes et des citoyens capables de d'autres évaluations que des évalua- de proposer est déjà une réalité dans prendre en main leur destinée. tions qualitatives faites privément où les pays scandinaves et en Finlande où Cette école s'appelle école fonda- l'élève est comparé à lui-même et non moins de 1 % de chaque cohorte quitte mentale. Je m'en tiendrai ici à en résu- à ses camarades. Quatrièmement, dans la scolarité obligatoire sans diplôme. mer quatre caractéristiques. Première- chaque classe du primaire, il y a tou- Sans compter que, de l'avis de la ment, elle comporte un tronc commun jours plus d'un adulte. Cela permet de DCe Montreuil, de l'Université McGill, pour les neuf premières années. Celui- régler les problèmes au fur et à mesure les jeunes Finlandais souffrent moins qu'ils se présentent. Outre les titulaires, d'anxiété que les jeunes d'Amérique du Nord. Qui dit mieux ?

Si nous voulons avoir une école progressiste, nous devrons d'abord nous donner un gouverne- ment progressiste

Selon l'auteur, l'anxiété de performance, le manque d'estime de soi et la perte d'autonomie des jeunes seraient des conséquences des écoles sélectives et discriminatoires que produit le système d'éducation québécois. ADIL BOUKIND LE DEVOIR

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 3 Le Journal de Québec, 21 juin 2021, page 8 Le Journal de Montréal, 21 juin 2021, page 8

2 millions de Kilomètres parcourus Environ 190 000 Québécois ont pédalé, marché, nagé ou fait de l'escalade pour le Grand Défi Pierre Lavoie Plus de 190000 personnes ont participation aussi importante et une Toujours plus ambitieux, M. Lavoie n'en- participé au défi 1000 000 de KM diversité aussi importante. On n'est plus tend pas s'arrêter là. Même s'il est heureux Ensemble du Grand Défi Pierre juste dans le vélo, on est vraiment dans du taux de participation, qui a plus que tri- Lavoie, qui avait lieu de vendredi à tous les sports et en étant un des promo- plé en comparaison avec l'année dernière, hier. Force est de constater que les teurs des saines habitudes de vie, ça me l'homme de 57 ans souhaite rallier encore Québécois avaient hâte de pouvoir rend très heureux. plus de gens à sa cause. sortir de leur domicile afin de « 34 % de nos participants étaient des Déjà, il croit avoir trouvé deux solutions bouger. groupes familles, donc on a rejoint nos qui lui permettront de franchir cette limite familles, et 24 % de nos participants, et faire connaître sa cause au-delà du Qué- $ARLES .Aÿ3ERDItRt-= c'étaient les jeunes dans les écoles. bec, plus particulièrement dans certains Agence QMI Donc 55 % des participants, c'étaient des États comme la Floride et le Texas. Au moment d'écrire ces lignes hier soir, enfants à l'école et leur famille Ça, c'est la barre des deux millions de kilomètres notre ADN, ça, c'est le futur de la société. parcourus avait été franchie, soit le double Les gens sont là, ils sont d'accord et ils de l'objectif initial. De quoi rendre heureux montrent l'exemple à leurs enfants. » le cofondateur et le visage derrière cet Vers 17 h 45, M. Lavoie a complété sa évènement, Pierre Lavoie, qui avait invité longue fin de semaine en arrivant à vélo, les gens à faire non seulement du vélo, accompagné de plusieurs personnalités mais aussi de la marche, de la course, de publiques, à Espace 67, à Montréal. la nage et même de l'escalade. «Je ne m'attendais jamais à avoir une FRANCHIR LES FRONTIÈRES

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Soleil (Numérique), 21 juin 2021, page A2

leSoleil Pas de service de surveillance pour Arthur après l'école

ÉMILIE PELLETIER maison pendant que sa mère est au travail, car son âge LE SOLEIL de développement est comparable à celui d'un bambin de quatre ans.

Arthur fera son entrée au secondaire à l'automne Al n'y a pas de suivi entre le primaire et le secondaire, prochain, dans une classe spécialisée en déficience s'étonne Geneviève. Comme si l'enfant allait devenir intellectuelle. Mais après les heures de classe, il devra se autonome du jour au lendemain», ironise-t-elle. débrouiller. Et sa maman aussi, puisque l'école termine à... 14h45. Rares sont les écoles secondaires qui offrent des services de surveillance après les heures régulières de Après huit ans au primaire, à l'école Anne-Hébert du cours. Pour la maman d'Arthur, l'absence de ce service quartier Montcalm, Arthur fait le grand saut : son entrée pour les jeunes handicapés n'est rien de moins au secondaire aura lieu en août prochain, à l'école de La qû «aberrante». Cité, à Limoilou. En plus du volet régulier, le milieu possède un mandat régional pour accueillir des jeunes «Je peux comprendre qu'il n'y ait pas de service de autistes ou déficients intellectuels dans des classes garde [appelé service de surveillance] pour des spécialisées. adolescents, mais comment ça se fait qu'une école, même secondaire, avec un mandat particulier, n'offre À cause de la pandémie, la transition scolaire d'Arthur pas ce service?» ne se fera pas «normalement». Si le passage du primaire au secondaire s'avère parfois «stressant» pour un La réponse faite au téléphone par l'intervenante, adolescent, pour Arthur, cette nouvelle étape l'est à un visiblement «déstabilisée», selon Geneviève : «Vous êtes autre niveau. Age de 13 ans, il est né avec le X fragile, un la première à me poser ces questions-là, on est une école syndrome génétique qui provoque un retard de secondaire!» développement, de l'hyperactivité et de l'autisme, entre autres. Télétravail, famille et voisins Avec ses parents, il avait d'ailleurs fait l'objet d'une touchante chronique signée Mylène Moisan, en 2015. Quelles options s'offrent donc aux parents qui, comme Geneviève Côté, ne peuvent renvoyer leurs enfants à la maison après l'école, faute d'autonomie? Ou plutôt Arthur devait donc visiter sa nouvelle école avant la «quelle option», puisqu'elles sont loin d'être rentrée, mais l'activité a été annulée en raison de la crise nombreuses. sanitaire. Résultat, il n'a pas encore pu rencontrer les intervenants qui s'occuperont de lui. La dame de l'école de la Cité, une psychologue, lui en propose toutefois plusieurs : faire du télétravail, faire Puis, le téléphone a sonné. garder Arthur par quelqu'un de la famille ou par le voisinage, raconte encore la maman. «J'ai reçu un appel à la fin mai de la psychologue de l'école, concernant la démarche pour former les classes. Le seul problème avec le télétravail, c'est que Pendant la discussion, elle m'annonce que l'école, qui Geneviève ne peut pas en faire. Elle est urgentologue de termine à 14h45, n'offre pas de service de garde après les profession. «La médecine d'urgence à distance, c'est heures de classe», raconte incrédule sa mère, Geneviève moyen...», lâche-t-elle. Côté. «Mon mari s'est suicidé en 2018, j'ai un conjoint depuis «Je suis tombée en bas de ma chaise», rapporte-t-elle. un an, mais lui aussi travaille. Et je ne vais toujours pas demander à mon voisin de 90 ans de s'occuper Au primaire, Arthur a toujours utilisé les services de d'Arthur», énumère-t-elle, visiblement à bout de garde le soir, après l'école. Il ne peut pas rentrer seul à la ressources.

«Le Centre de services scolaire de la Capitale (école de Dernier recours, un cri du coeur sur sa page Facebook, la Cité) pourrait faire une demande», précise le porte- pour se rendre compte que, comme elle, bien d'autres parole Bryan St-Louis. mamans ont vécu chose semblable avec leur enfant, lors de la transition primaire-secondaire. Des crédits additionnels de 500 000 $ ont d'ailleurs été octroyés au ministère pour soutenir le développement de «On m'a dit : "voyons, au secondaire, la commission nouveaux services de surveillance d'élèves. scolaire dit que les jeunes ont pas besoin de service de garde"», écrit l'une d'elles. En attendant, les parents sont orientés vers les services sociaux et les organismes communautaires avoisinants Comme Geneviève, une autre indique avoir obtenu des pour obtenir du répit. propositions comme de demander à l'entourage de l'accueillir de lui «mettre une clef dans le cou pour Lueur d'espoir à l'horizon, le Centre de services rentrer» ou d'«arrêter de travailler plus tôt...» «Le genre de scolaire de la Capitale collabore avec le Patro Roc- solutions qui ne sont pas des solutions!» renchérit-elle. Amadour, un centre communautaire qui offre le service de surveillance après l'école pour les jeunes handicapés «Ça retombe toujours sur les épaules des parents de 12 à 21 ans. Des mamans indiquent toutefois sur les handicapés. On veut que les jeunes s intègrent, mais c'est réseaux sociaux que les places y sont «hyper rares». toujours la même chose», s'indigne la mère d'Arthur. Pour elle, pas question d'arrêter de travailler. Geneviève a également entamé des démarches auprès de La maison des Petites Lucioles, un organisme à but «Je ne me définis pas juste comme maman d'enfant non lucratif qu'elle connaît bien et qui offre aux jeunes handicapé, j'ai envie de prendre part à la société. Ce n'est aux prises avec une déficience des services de répit et pas vrai qu'un des deux parents doit rester à la maison, d'hébergement. Certains services avaient cependant été c'est inacceptable.» suspendus en raison de la pandémie, rapporte-t-elle. L'automne demeure donc incertain, à savoir si certains pourront reprendre. Pas «obligatoire» «Je ne me nourris pas d'illusion. Il va falloir trouver Questionné à savoir si un service de surveillance une solution.» pourrait éventuellement être implanté à l'école secondaire de la Cité, le Centre de services scolaire de la Capitale est catégorique : «Il n'y a pas de travaux en cours pour en offrir un», répond la porte-parole Vanessa Déziel.

L'offre d'un service de surveillance au secondaire n'est pas une obligation, confirme le ministère de l'Éducation.

L'école de la Cité en avait implanté un dans le passé, mais malgré près d'une centaine d'élèves inscrits dans les classes en déficience intellectuelle ou trouble du spectre de l'autisme, le nombre de jeunes inscrits était faible, soit environ six par année, selon Mme Déziel.

«Les défis sont importants pour pouvoir offrir ce service de façon sécuritaire et à des coûts raisonnables pour les parents. Il faut notamment penser à la quantité de ressources nécessaires, la spécialisation de la main- d'oeuvre en fonction du nombre d'élèves inscrits et l'importante logistique de transport scolaire adapté à la clientèle des mandats régionaux.»

Un programme du ministère de la Famille existe pour soutenir financièrement des organismes qui en font la demande, qu'ils soient un organisme à but non lucratif, une municipalité ou un établissement d'enseignement, par exemple. En 2019-2020 et en 2020-2021, onze des 40 organismes reconnus dans le cadre du programme étaient des établissements scolaires. Le Quotidien (Numérique), 21 juin 2021, page A19

leQuotidien 1 000 000 de KM Ensemble: la participation comble Pierre Lavoie

JOHANNE SAINT-PIERRE Appuis importants LE QUOTIDIEN Il est également fier de la réponse du milieu scolaire, la Comblé et heureux! C'est ainsi que Pierre Lavoie se principale clientèle du Grand défi. «Juste au Centre de sentait après avoir constaté que la 2e édition du 1 000 000 services scolaire Marguerite-Bourgeoys de Montréal, le de KM Ensemble! a plus que doublé le nombre de DG me disait qu'ils avaient probablement atteint tout participants et, évidemment, dépassé l'objectif près de 20 000 participants (avec leurs écoles). C'est du d'accumuler collectivement 1 000 000 de kilomètres en monde en tabarouette! Ce sont des jeunes et des marchant, en nageant, en roulant, en pagayant, etc. enseignants qui sont notre ADN. (...) Je suis un homme comblé d'avoir rassemblé le Québec autour d'une valeur Dimanche soir, l'équipe du Grand défi Pierre Lavoie que sont les saines habitudes de vie!» avait comptabilisé 2 141 001 kilomètres parcourus grâce aux activités de 181 230 participants. Et ce n'est pas fini «Ce qui me fait chaud au coeur aussi, c'est que sur 4540 puisque les gens ont encore jusqu'à 18h lundi soir pour groupes, 34 % étaient des familles et 25 % des groupes- rentrer leurs kilomètres. écoles. On parle donc vraiment à notre clientèle, les familles, les étudiants et les enseignants qui ont répondu Pour l'édition 2021, c'est donc plus du double de à 55 %. Et ça va grandir, tout ça! L'an prochain, je ne participants qui s'est activé du 18 au 20 juin aux quatre peux pas dire encore comment ça va se passer, mais c'est coins du Québec, malgré des conditions météo pas sûr qu'il y aura un amalgame du réel et du virtuel. toujours favorables. Comment on va le déployer, ça reste à voir, mais on va le trouver», soutient celui qui peut compter sur une équipe créative et dynamique. «Ce que ,j'ai aimé et que je souhaite depuis longtemps, c'est que 1 on puisse inclure d'autres activités que le vélo Le Saguenéen est aussi heureux de constater que son et la marche. On l'a vu (que ç'a fonctionné) avec le événement, tout en étant rassembleur, va donner le ton nombre de participants, a indiqué Pierre Lavoie en pour passer à autre chose. Pour passer un bel été et entrevue téléphonique, confiant d atteindre la barre des inviter les gens à profiter de la belle saison pour 200 000 participants et les 2,5 M de kilomètres. continuer à bouger.

«Oui, il y a les kilomètres, mais ce sont surtout les Il a aussi apprécié l'appui politique fort qu'il a reçu à la participants. Je suis vraiment content. Pour moi, c'est ce fin de son périple, lors de l'arrivée au parc Jean-Drapeau qui est le plus important. Nager un kilomètre, ce n'est pas à Montréal. Les ministres Christian Dubé (Santé et beaucoup (pour le compteur), mais c'est une participation Services sociaux), Jean-François Roberge (Education), qui a beaucoup de mérite!», précise-t-il pour souligner que (Education et Condition féminine), le Dr I effort est tout aussi important. Horacio Arruda (Santé publique) et le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbault, l'ont en effet L'an passé, 67 000 personnes avaient embarqué dans la accompagné sur l'estrade et tenu des propos appuyant nouvelle aventure. «Là, on va atteindre 200 000. On est la promotion des saines habitudes de vie et leur dans des dimensions inespérées», insiste Pierre Lavoie, importance pour le maintien d'une bonne santé qui constate qu'en élargissant la gamme des activités au physique et mentale. lieu de se limiter aux traditionnels 1000 km cycliste et La Boucle, les gens se sentent davantage inclus. Parmi les autres bonnes nouvelles du week-end, mentionnons que l'événement avait encore un volet international par l'entremise des 40 délégations du «Je ne peux pas être plus comblé que cela. Je ne Québec à l'étranger. m'attendais pas à un tel résultat. Surtout que les conditions n'étaient pas faciles. Mais j'ai adoré m arrêter, aller nager, repartir, puis aller marcher avec les gens, parler avec des gens de tous les horizons, etc.»

Enfin, Pierre Lavoie, qui n'a pas toujours été tendre envers le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), a souligné qu'il avait pris l'initiative de communiquer avec Gustave Roel, PDG du RSEQ. «Pour l'intérêt des jeunes», chacun a fait son bout de chemin et ils ont convenu de travailler ensemble pour concocter des plans qui feront en sorte «que les jeunes restent actifs pour la vie». Le Quotidien (Numérique), 21 juin 2021, page A23

leQuotidien Mission accomplie pour Filleactive

SIMONE PILOTE «On se soutient entre filles lors des entraînements. On LE QUOTIDIEN a juste du fun et surtout il n'y a pas de pression ni de jugement», assurent plusieurs adolescentes ayant participé aux entraînements et activités extérieures de Les adolescentes de la région ont continué à bouger Filleactive. malgré la pandémie. En effet, quatre écoles secondaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont participé aux activités Pas moins de 192 écoles secondaires du Québec et 3850 organisées par Filleactive, un organisme dont la mission filles dans l'ensemble du Québec ont répondu à l'appel est d'amener les adolescentes à être actives pour la vie. et ont ainsi eu accès à ces activités d'entraînement.

L'École secondaire Charles-Gravel, l'École secondaire de «En cette période plus difficile, la santé physique et l'Odyssée Lafontaine/Dominique-Racine, l'École mentale des jeunes filles est plus que jamais au coeur de secondaire des Grandes-Marées ainsi que l'École nos priorités. Les adolescentes avaient besoin de se polyvalente Jonquière ont toutes participé au cours de la retrouver et de bouger pour penser à autre chose que la dernière année aux activités de Filleactive. pandémie», affirme Claudine Labelle, présidente fondatrice de Fillactive. Le contexte difficile dans les milieux scolaires dû à la pandémie a considérablement heurté la santé physique et D'ici 2023, l'organisme souhaite s'investir davantage mentale des jeunes. Différents aspects de leur vie pour le bien-être des adolescentes et poursuivre l'objectif quotidienne ont été grandement impactés et l'activité ambitieux d'être dans 300 écoles secondaires du Québec physique chez les jeunes femmes n'en fait pas exception. et d'ainsi faire bouger 15 000 adolescentes. C'est la raison pour laquelle Fillactive a redoublé d'efforts et de créativité afin de poursuivre, malgré la contrainte de la distance, ses activités et ainsi répondre à un besoin plus qu'essentiel, celui de faire bouger les adolescentes tout en étant présent pour elles.

L'organisme Fillactive a su trouver des solutions novatrices pour faire vivre son programme à travers la pandémie, et ce, dans le respect de toutes les normes sanitaires. Grâce à des vidéos d'entraînements, des émissions spéciales et des conférences, de nombreuses jeunes filles ont pu continuer à s'entraîner et surtout rester motivées. La Presse Plus, 20 juin 2021, page B2

ÉDITORIAL LA TUTELLE S'IMPOSAIT (MAIS DOIT REVOIR SA COPIE) ALEXANDRE SIROIS LA PRESSE

1 est difficile de voir les problèmes de gouvernance au Huit des quinze membres du conseil d'administration ont centre de services scolaire de Montréal, ayant mené à claqué la porte, si bien que ce dernier est paralysé. une tutelle, autrement que comme un oeil au beurre noir pour le ministre de l'Éducation Jean-François Ro- Bref, réforme ou pas, le plus grand centre de services de la berge. province est encore aux prises avec des problèmes de gouvernance. Un de plus... Et la tutelle, qui durera au moins six mois, était assuré- Bien sûr, ça ne veut pas dire que sa réforme de la gouver- ment nécessaire. nance scolaire (issue du controversé projet de loi 40) doit déjà être considérée comme un échec. Une poignée de membres du conseil d'administration d'au moins un autre centre de services, celui des Chic- Il est trop tôt pour tirer de telles conclusions. Chocs, en Gaspésie, ont démissionné.

N'empêche qu'il est maintenant clair que les changements Le déséquilibre entre le pouvoir des directions générales n'ont pas mené à des voies ensoleillées à la grandeur du et celui des nouveaux administrateurs a été cité comme Québec. un des problèmes du nouveau modèle de gouvernance.

Il y a encore du sable dans l'engrenage, dont une partie Mais un autre, rapporté par Le Devoir en avril et lié au s'est accumulée en raison des modifications apportées, premier problème, est hautement préoccupant : on justement. impose un devoir de réserve et de loyauté aux membres du conseil d'administration à l'égard du centre de ser- Impossible de le nier, même si on pense que le statu quo vices. Certains estiment qu'il s'agit d'une façon de les ré- était intenable. duire au silence.

Rappelons que le gouvernement avait décidé d'en finir Un expert réputé de la gouvernance en milieu scolaire, avec les élections scolaires - dont le taux de participation cité par le quotidien et à qui nous avons parlé, a lui-même était famélique - et s'est débarrassé des commissaires qui quitté son poste au conseil d'administration du centre de manquaient, selon lui, de légitimité (et il n'avait pas tort). services scolaire de la Côte-du-Sud.

Les commissions scolaires ont été abolies. Elles ont été « J'avais un malaise par rapport au code d'éthique et de remplacées par les centres de services. À leur tête : des déontologie, parce que je ne pouvais plus m'exprimer conseils d'administration formés de cinq parents, cinq dans l'espace public », nous a expliqué Jean Bernatchez. membres de la communauté et cinq membres du person- nel du centre. Ajoutez à cela qu'on demande désormais aux directions générales de s'exprimer au nom des centres de services... On touche ici au coeur des problèmes du centre de ser- mais qu'elles ne le font généralement pas. vices scolaire de Montréal (CSSDM). Ils découlent d'un conflit entre la direction générale et une partie des Et tout porte à croire qu'elles n'oseront pas contredire le membres du conseil d'administration qui a été créé l'an ministre ou lever le ton lorsque quelque chose ne tournera dernier. pas rond.

On n'entrera pas ici dans les détails sauf pour dire que Si bien qu'il y a comme une odeur malsaine d'omerta qui chacune des deux parties est convaincue que l'autre est s'est installée, comparativement à la situation qui avait responsable du dysfonctionnement actuel. cours avant la réforme de la gouvernance.

Comme pour nous le prouver, d'ailleurs, le CSSDM a re- Soyons donc bons princes pour l'instant et n'allons pas fusé nos demandes d'entrevue pour cet éditorial, tout jusqu'à dire que le ministre Roberge a encore une fois comme pour celui sur la vétusté des écoles, publié la se- échappé le ballon. maine dernière. Contentons-nous d'affirmer que sa réforme est perfectible Bonjour la transparence. Et que dire de la reddition de et qu'il aurait tout avantage à trouver rapidement une comptes ? façon de l'améliorer.

Au bureau du ministre, on se veut rassurant. On rappelle C'est essentiel s'il veut nous convaincre que sa véritable que l'objectif premier était de dépolitiser le processus. Et si intention était de rapprocher le pouvoir décisionnel de on reconnaît que les directeurs généraux pourraient l'élève et non de le centraliser de façon telle que c'est de prendre la parole davantage, on affirme du même souffle son bureau qu'on tirera les ficelles, sans que personne ne que la pandémie n'a pas facilité l'implantation de la ré- puisse remettre en cause les décisions prises pour le ré- forme. seau. La Presse Plus, 20 juin 2021, page B8

OPINION IL FAUDRA PLUS QU'UNE TASSE À CAFE, CETTE ANNEE NATHALIE BERTRAND COEUR D'ENFANT, COEUR naviguer avec la multitude DIRECT RICE, ÉCOLE LANAU- d'informations qui variait au gré des DIÈRE, MONTRÉAL VAILLANT saisons et des courbes pandémiques. La montagne russe des consignes à Je ne sais pas. C'est un miracle. D'ailleurs, ce n'est pas galvaudé de suivre nous a donné parfois le tournis dire que c'est une bonne idée de gar- et des haut-le-coeur bien sentis. Je ne sais pas. C'est un mystère. der son coeur d'enfant, car ils ont beaucoup à nous apprendre, ces en- Il nous a fallu être solides pour nous Pour celles et ceux qui ont vu le film fants de 2020-2021. Ils ont passé au rendre en juin. Shakespeare in Love, c'est une re- travers de cette de pandémie comme marque qu'un des personnages, Phi- des champions. Pourtant, je peux vous affirmer avec lip Henslowe, disait souvent afin de force que toutes et tous se sentaient souligner que l'impossible peut par- Le coeur vaillant et avec toute la responsables de la sécurité des élèves fois devenir possible. maturité possible pour leur jeune âge, et ne voulaient que le meilleur pour ils ont respecté les consignes comme les élèves. Un miracle, c'est ce qu'ont réalisé les grands. tous les acteurs en éducation cette Les élèves. Nos enfants. année. Comme les grands ? La santé et la sécurité de tous nos De toute évidence, il faudra plus Non, en fait, pas mal mieux que les élèves étaient et sont, encore mainte- qu'une tasse à café comme cadeau grands. Ils ont compris rapidement nant, une indéfectible préoccupation pour souligner cette fin d'année. l'importance du bien commun et se quotidienne pour nous. Et avouons-le, sont appliqués à respecter les règles. c'était beaucoup déposé sur les En toute sincérité, je ne pensais pas épaules de tous les employés en édu- que nous serions capables d'y arriver. Et surtout, ce qui est totalement cation. De faire vivre aux élèves une année renversant et étonnant, c'est à quel somme toute normale. point ils ne se sont jamais apitoyés sur Être responsable à ce point-là était leur sort ni n'ont rechigné outre me- parfois lourd à porter. Pourtant, nous avons dépassé en sure aux demandes de la Santé pu- très grande majorité les attentes que la blique. Malgré ce stress, ils ont réussi avec population avait à notre égard. Oui, brio à garder la flamme intacte du cela a été difficile pour plusieurs Ils ont fait un pied de nez assez fan- désir d'apprendre chez les élèves. élèves, mais la quasi-totalité partira tastique à cette fichue COVID-19. Ils vers les vacances avec du soleil dans ont continué à jouer, à vivre intensé- Je profite de cette tribune pour sou- les yeux. Et les papillons au ventre du ment comme seuls les enfants ligner le travail exceptionnel de nos départ se sont envolés, que de stress peuvent le faire. Ils ont continué à ap- équipes en éducation, en particulier ces jeunes élèves ont vécu lors de leur prendre et surtout à désirer ap- de la formidable équipe de l'école La- première journée. prendre. naudière. Si vous saviez comment, au départ, Vous avez fait preuve de patience, les élèves, particulièrement les élèves ET L'ÉQUIPE-ÉCOLE ? de rigueur, de résilience et surtout de du premier cycle, serraient avec vi- bienveillance. Mot bien à la mode et gueur la main de leurs parents lors du parfois surutilisé, mais sachez tout premier matin d école au mois Tous les employés qui gravitent de qu'entre vos mains, cette année, ce d'août. Pourtant, malgré leur crainte, près et de loin en éducation et les mot a été révélé dans toute sa force, sa rapidement leur coeur d'enfant a parents méritent nos plus sincères re- splendeur et sa puissance. réussi à affronter tous ces nouveaux merciements. D'avoir su garder le défis pandémiques. sourire, malgré leurs craintes, les Bravo, je suis impressionnée, nous multiples renversements de situation, sommes toutes et tous impressionnés. Ils sont franchement incroyables. les ajouts à leurs tâches, etc. Et de

Merci du fond du coeur et chapeau bas ! Vous avez réussi à survivre à cette année scolaire.

Comment ? Je ne sais pas. C'est un mystère ! Le Journal de Québec, 20 juin 2021, page 13 Le Journal de Montréal, 20 juin 2021, page 12

Des directeurs d'école quittent le navire La pandémie a eu raison de plusieurs d'entre eux alors qu'une pénurie se fait déjà sentir dans le réseau

A bout de souffle après une année cédentes, M. Prévost est convaincu que recherche de solutions, ajoute néanmoins rocambolesque, des directeurs ces chiffres sont «beaucoup plus élevés» Mme Lemieux. d'école quittent le navire. Certains qu'auparavant. Du côté des associations de directions d'école, on souligne que les augmenta- tombent au combat, choisissent LA PANDÉMIE de retourner à l'enseignement tions de salaire récemment consenties ou démissionnent, ce qui risque À l'Association québécoise de person- aux enseignants par Québec n'aident en d'aggraver une pénurie déjà bien nel de directions des écoles (AQPDE), on rien le recrutement. réelle à la rentrée, craignent des constate aussi une hausse du nombre de Un enseignant au maximum de son organisations qui les représentent. directeurs qui ont décidé de retourner à échelle salariale ne gagnera désormais l'enseignement ou qui optent pour des que quelques centaines de dollars de DAPHNÉE DION-VIENS congés sabbatiques, sans toutefois pouvoir plus par année s'il obtient un poste de Le Journal de Québec chiffrer le phénomène. direction adjointe, alors que le nombre de « Il y a beaucoup de gens qui nous disent La pandémie et la gestion des cas de jours travaillés passera de 200 à 260 jours que ça tombe comme des mouches cette COVID-19, en plus des nombreux chambar- annuellement. année », lance Nicolas Prévost, président dements logistiques à mettre en place dans Après les syndiqués du réseau scolaire, de la Fédération québécoise des directions le réseau scolaire, en ont poussé plusieurs les directions d'école entameront cet d'établissement d'enseignement (FQDE). à bout, indique Nicolas Prévost, ce qui automne des négociations avec Québec Selon un sondage interne réalisé par laisse présager qu'encore plus de postes concernant leur rémunération et leurs la FQDE, dont les résultats proviennent de direction seront vacants à la rentrée. conditions de travail. de 32 des 72 centres de services scolaires A la Fédération des centres de ser- de la province, au moins une soixan- vices scolaires du Québec, sa porte-pa- taine de directions d'école sont en arrêt role Caroline Lemieux affirme toutefois de travail présentement, alors que plus qu'il n'y a pas pour l'instant d'indices d'une vingtaine vont démissionner en fin qui laissent croire que la pandémie a d'année ou retourner à l'enseignement exacerbé la situation. l'an prochain. Même si la FQDE n'a pas en main de AUGMENTATION DE SALAIRE données comparables avec les années pré- La pénurie se fait sentir depuis déjà quelques années et la Fédération est à la

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 20 juin 2021, page 18

De décrocheuse à femme d'affaires Elle veut livrer un témoignage d'espoir pour les jeunes Une ex-décrocheuse scolaire, qui aux adultes à l'école Boudreau de Québec, dirige aujourd'hui une entreprise où elle a fini sa 5e secondaire avec succès. florissante de produits pour en- LÂCHER PRISE fants de O à 6 ans, veut inspirer les jeunes et les inviter à ne pas baisser Fière de ses réalisations, Annabel a par les bras devant les épreuves. ailleurs perdu 115 livres depuis le début de la pandémie. Récemment, elle a parti- DIANE TREMBLAY Le Journal de Québec cipé à l'émission Dans l'ail du dragon, à Radio-Canada, où elle a ému les investis- Le parcours d'Annabel Doyon, de Qué- seurs avec son parcours atypique. bec, est tout sauf un long fleuve tranquille. Fondée en 2015, l'entreprise Jululu se Enfant du Ritalin à six ans, on lui a dia- spécialise dans la vente d'articles pour gnostiqué très tôt un TDAH. enfants de 0 à 6 ans fabriqués en silicone «J'ai été médicamentée jeune. J'ai pris qui vont des attache-suces aux bavoirs du Ritalin. C'était toujours de peine et de de dentition, en passant par les moules misère qu'on réussissait à me faire passer à pops. mes années scolaires », relate la fondatrice Les produits sont offerts dans une cin- de Jululu. « Moins j'aimais l'école, plus je quantaine de points de vente au Québec faisais des mauvais coups. [...] Le primaire et en ligne. avait été difficile. Le secondaire était diffi- Au cours de la dernière année, Jululu cile. Je me faisais écoeurer. Je n'avais pas a enregistré une augmentation de 127 % confiance en moi », partage la jeune femme de son chiffre d'affaires qui a atteint les mère de deux enfants. 625 000 $, avec trois employés et autant de sous-traitants à l'externe. CAISSIÈRE Pour les jeunes qui ont de la difficulté à Tout ce qu'elle avait en tête à cette rester motivés avec la pandémie, Annabel époque, c'était de faire le party avec ses y va d'un conseil : « Faire confiance au amies. Ses présences en classe étaient de cours des choses. » plus en plus dispersées. « Si on avait continué à me pousser à aller À 14 ans, elle a décroché complètement à l'école, ça m'aurait probablement tannée pour devenir caissière dans un dépanneur. encore plus et j'aurais encore moins raccro- A la fin de l'été, lorsqu'elle a vu ses amies ché. Il faut se laisser le droit d'échouer et reprendre le chemin de l'école, le réveil a probablement d'abandonner pour mieux été brutal pour Annabel, qui n'était pas recommencer. Ce n'est pas parce qu'on heureuse dans ce nouveau rôle. Dès qu'elle ne prend pas le chemin classique qu'on ne a pu, à 16 ans, elle a intégré la formation réussira pas pour autant », dit-elle.

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Le Journal de Québec, 20 juin 2021, page 25 Le Journal de Montréal, 20 juin 2021, page 27

Le miroir aux alouettes gouvernement, nous avons observé que QMI

la CAQ ne se distinguait pas vrai- E RÉJEAN ment de ses prédécesseurs dans sa

gouvernance, la concentration AGENC PARENT du pouvoir entre les mains de l'exécutif apparaissait encore .. Blogueur au Journal plus grande.

Syndicaliste, chroniqueur LA CONDUITE DES BEAUREGARD AFFAIRES

Les bonimenteurs ont la cote, car Le projet phare de consa- MARIO ils remuent ciel et terre pour nous crer la laïcité de l'État s'est TO soutirer argent ou votes. Mal- étiolé à force de compro- PHO heureusement, ils disparaissent mis et la Cour suprême souvent du décor avant que nous pourrait aussi en amoindrir réalisions avoir gobé du vent. la portée malgré la CAQ ou J'appréhende cette situation en exa- avec des partis élus qui ne reconduiraient pas les dispo- minant le bilan caquiste et les annonces . d'investissements et de projets des sitions du nonobstant. dernières semaines. Les caquistes font Le projet de loi pour freiner François Legault, premier ministre miroiter la lune, qu'en restera-t-il à la fin le recul du français a valeur de et maître prestidigitateur. de leur parcours au gouvernement. symbole pour plusieurs sans véri- Pour le moment, les bottines ne tables dents pour inverser les transferts suivent pas toujours les babines sans linguistiques vers l'anglais. Au-delà que la population leur en tienne rigueur! de la création des espaces bleus pour localisations d'emplois, les apparences supposément susciter la fierté, on donne de conflits d'intérêts, l'abandon de la LES BONIMENTS le Royal Victoria à l'université McGill, réforme du mode de scrutin et plusieurs La CAQ s'est présentée à l'électorat on parle d'agrandir le cégep Dawson autres sujets font ressortir l'écart entre comme parti nationaliste qui veillerait et on continue d'angliciser l'ouest de le discours et l'action. Montréal. à protéger les valeurs, la langue et la MAÎTRE CHEZ NOUS culture des Québécois. Les caquistes prônaient l'abolition des Le parti se voulait également celui de commissions scolaires pour rapprocher Comme l'Union nationale de jadis, la l'économie et de l'intégrité qui promet- le centre de décisions du lieu de l'ac- CAQ entretient le mythe de l'autonomie tait la fin des nominations partisanes, tion. Les derniers mois nous ont plutôt en faisant abstraction que nous vivons la rigueur éthique, la réduction de la montré que le centre de décisions s'est sous l'égide d'institutions fédérales qui bureaucratie et une meilleure adminis- déplacé vers Québec avec un ministre servent essentiellement à assimiler la tration de nos taxes et impôts. de l'Éducation qui se comporte comme nation québécoise. Contrairement à René Lévesque qui le directeur de toutes les écoles. Tant que le Québec ne sera pas maître disait « il faut garder ses idéaux même L'épisode récent autour du ministre de tous les leviers, la nation est vouée après avoir perdu ses illusions », mon- Fitzgibbon a démontré une conscience à sa disparition et à devenir un groupe sieur Legault a préféré renoncer aux élastique en ce qui a trait au code culturel parmi d'autres. siens pour devenir premier ministre. d'éthique. Mais ça, on ne veut pas le voir ni le Rapidement après s'être installé au Les nominations partisanes, les dé- savoir !

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 20 juin 2021, page 47 Le Journal de Montréal, 20 juin 2021, page 58 Des soleils sur deux pattes Marianne St- Gelais et Philippe Laprise participent à l'événement 1000 000 KM ENSEMBLE En plus d'être tous deux impliqués Trois-Rivières), après avoir roulé plus avoue-t-il, il existe un lien naturel puisqu'il dans les activités du Grand Défi ou moins 85 kilomètres, la veille, dans est également originaire du Saguenay. Pierre Lavoie, l'athlète Marianne sa région natale. « Je trouve ça extraordinaire quand St-Gelais et l'humoriste Philippe Ensemble, ils font leur part dans cette les gens de notre région accom- Laprise ont un autre important grande fête de l'activité physique, dont plissent leur rêve et c'est impor- point en commun avec le protago- le concept et l'objectif sont restés intacts tant de se supporter les uns, les niste et cofondateur. pour cette deuxième édition, à savoir autres, affirme l'humoriste. Il y parcourir collectivement un million de a une solidarité avec Pierre, un BENOÎT RIOUX kilomètres (ou plus) par le moyen de son lien naturel et je sens, parce que Agence QMI choix : marche, course, vélo, nage, kayak. je suis originaire du Saguenay En effet, ils sont tous originaires de la Des dizaines de milliers de participants notamment, que j'ai cette res- région du Saguenay-Lac-St-Jean. Solida- mettent l'épaule à la roue, aux quatre ponsabilité de l'accompagner. » rité, quand tu nous tiens. coins du Québec. « (Le Défi) Pierre Lavoie est « On se voit tout le temps dans des « Moi, mon message, c'est que tu n'as ancré dans les moeurs du Sague- événements comme celui-là, dit St-Ge- pas besoin d'être un athlète pour faire nay-Lac-Saint-Jean et c'est lais, qui éclate de rire immédiatement de l'activité physique, lance extraordinaire de s'impliquer, en entendant le nom de Philippe l'humoriste, à propos de son complète St-Gelais, qui est pour Laprise. Il a tellement une belle éner- implication dans le présent sa part originaire de Saint-Féli- gie ce gars-là. Je trouve tellement que événement. Je joue un rôle où cien. Et surtout, c'est tellement une cause c'est quelqu'un qui incarne vraiment je m'amuse avec les gens et où qui est noble, à la grandeur du Québec. » les valeurs du Saguenay-Lac-St-Jean, je démontre que même si tu es où on retrouve beaucoup de soleils sur un peu dodu, tu peux quand L'événement 1000 000 KM ENSEMBLE deux pattes. » même bouger. » se poursuit aujourd'hui alors que Pierre « Ce qui est bien avec Marianne, c'est Lavoie s'adonnera à des activités de que si jamais il pleut dehors et qu'on UNE RENCONTRE INSPIRANTE marche, de nage et de vélo en Estrie et Au-delà de ses exploits à vélo, en Montérégie, avant d'effectuer son ar- aperçoit un rayon de soleil, on se dit : rivée au parc Jean-Drapeau, à Montréal, "oh, ça doit être Marianne" », observe Laprise note les rencontres en fin de journée. à son tour Laprise, lorsque joint au extraordinaires qui marquent téléphone. inévitablement les activités du Hier, dans le cadre de l'événement 1 Grand Défi Pierre Lavoie. 000 000 KM ENSEMBLE, l'ancienne « Il y a un petit gars, David, qui est venu patineuse de vitesse courte piste est nous rejoindre pour pédaler avec nous, donc venue ensoleiller les alentours vendredi, a-t-il ainsi mentionné. Le jeune du lac Delage, tout près de Québec, en est atteint d'acidose lactique. Il se bat avec accompagnant Pierre Lavoie à la course ça tous les jours et c'était inspirant de pour quelques kilomètres. Laprise, lui, l'avoir avec nous. » enfourchait son vélo pour une deuxième Chaque année, Laprise se fait un cadeau journée consécutive (entre Québec et en s'impliquant avec Pierre Lavoie avec qui, PIERRE LAVOIE Cofondateur

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Tribune (Numérique), 20 juin 2021, page A2

directeur stratégique de Jean-François Roberge, Jean- Mitchell- François Del Torchio. Montcalm: Labrie accuse Roberge de mentir

Le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge était de passage à Magog vendredi matin. LA TRIBUNE, MAXIME PICARD ANTHONY OUELLET La Tribune Pour Christine Labrie, il est tout simplement inconcevable que le ministre n'ait eu qu'un trou de La députée provinciale de Sherbrooke, Christine mémoire. « Quand tu vas dans une région, tu te Labrie, arrivait bien mal à s'expliquer que le ministre renseignes sur les dossiers qui y sont importants, de l'Éducation, Jean-François Roberge, ait affirmé surtout que l'école Mitchell-Montcalm est le plus gros vendredi ne pas être au courant des problèmes de projet à Sherbrooke. Qu'il dise qu'il n'est pas au fait du l'école Mitchell-Montcalm de Sherbrooke. dossier ou qu'il a oublié, selon moi c'est un mensonge pur et dur. C'est seulement qu'il n'avait rien à annoncer, Questionné par un journaliste de La Tribune à savoir si donc il a préféré mentir », lance-t-elle, en ajoutant les investissements de 2,1 G$ dans les infrastructures qu'elle avait déjà remis en main propre à M. Roberge scolaires bénéficieraient à l'école secondaire de une lettre de la direction de l'école. Sherbrooke, qui n'est tout simplement pas assez grande « À chaque fois, continue Mme Labrie, qu'il se retrouve pour sa clientèle et insalubre par endroit, M. Roberge dans une situation précaire, il ment. Ce n'est pas avait affirmé ne pas être au courant du problème. nouveau. Il l'a fait avec la ventilation et il le fait avec ce dossier-là, possiblement parce qu'il ne s'en préoccupe L'équipe de Mme Labrie a fait parvenir à La Tribune un pas. » échange de courriels portant sur l'école Mitchell- Montcalm entre la députée solidaire et le ministre, Crainte de l'inaction datant du mois de janvier, dans lequel M. Roberge dit Au-delà de ce qu'elle pense de la déclaration du qu'il « se souvient très bien du dossier. » ministre de l'Éducation, Christine Labrie affirme être Face à ces messages entre les deux élus, l'équipe du avant tout préoccupée du fait que le dossier Mitchell- ministre Roberge a justifié les propos de celui-ci en Montcalm pourrait ne pas être important aux yeux de la affirmant que c'était un simple oubli. « Le ministre avait CAQ. trois annonces cette semaine et il y a 3000 écoles au Québec. En effet nous sommes au courant de la situation à Mitchell-Montcalm » a précisé, par courriel, le « Les annonces pour les nouvelles écoles, habituellement, se font en juin. S'il dit maintenant qu'il

n'est pas au courant du dossier, je ne crois pas qu'il est sur le point d'annoncer quelque chose de gros pour Mitchell-Montcalm », soutient Mme Labrie.

Cette éventualité la désolerait, car l'école aurait grandement besoin de déménager. La direction de l'établissement ainsi que le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) avaient d'ailleurs fait plusieurs cris du coeur auprès du gouvernement.

« Habituellement, quand une école est trop petite, ils mettent des roulottes à côté. Mitchell-Montcalm n'a même pas assez de terrain pour ça. C'est un projet central au CSSRS, qui permettrait de débloquer tellement de belles choses pour l'ensemble du réseau scolaire de Sherbrooke, mais il faut commencer par agir », note la députée.

Rappelons que le gouvernement Legault a annoncé récemment 2,1 G$ pour les infrastructures scolaires. dont près de 900 M$ pour la construction de nouvelles écoles. Le Devoir, 19 juin 2021, page A3

ÉDUCATION surveillance du midi peut coûter près de 5o $ par semaine pour une famille de trois enfants du primaire. Dans les écoles secondaires, le pro- Aide alimentaire gramme de dépannage permettra de diminuer le coût de plusieurs aliments dans les cafétérias. Certaines écoles auront aussi un budget supplémentaire pour offrir des repas ou des collations en priorité aux à des élèves identifiés par les direc- tions d'école.

Un pas dans la bonne direction élèves démunis Le comité de parents du CSSDM ac- cueille favorablement ce changement Le CSSDM crée un fonds aux critères moins dans la façon de distribuer une forme d'aide aux repas. « C'est un pas dans rigides pour cibler les enfants défavorisés la bonne direction pour rendre l'aide alimentaire accessible aux enfants qui MARCO FORTIER taire. Pour cette raison, le CSSDM a en ont le plus besoin », estime Marc- LE DEVOIR débloqué un fonds de dépannage de 1,1 million de dollars pour aider poten- Etienne Deslauriers, président du co- mité de parents du centre de services. L'arrivée de familles bien nanties tiellement 17 500 élèves de 41 écoles. Cette nouvelle aide aux repas sera Il rappelle que les indices de défavo- dans les quartiers autrefois défavori- risation, mis en place d'après les don- sés force le Centre de services scolaire offerte aux écoles qui font partie des 3o % les plus défavorisées du centre nées du recensement et réactualisés de Montréal (CSSDM) à revoir l'aide chaque année, créent un cadre rigide alimentaire aux élèves. Pour s'assurer de services. Il s'agit d'un élargisse- ment par rapport aux traditionnels pour déterminer quelles écoles bénéfi- « qu'aucun élève ne sera laissé pour cient de l'aide de l'État. Il est pourtant compte », les repas et les collations repas à 1 $, offerts uniquement dans les écoles parmi les zo % plus défa- tout à fait plausible que des élèves seront offerts à davantage d'écoles, en d'une école « favorisée » aient besoin leur laissant une marge de manoeuvre vorisées. Le CSSDM continuera de servir 5000 repas à 1 $ par jour dans de repas à 1 $, et que des enfants d'une pour aider en priorité les enfants les école « défavorisée » mangent à leur plus démunis. ses écoles ayant les plus grands be- soins, mais le nouveau programme faim sans aucune aide alimentaire. Selon ce que Le Devoir a appris, à Le CSSDM supervise l'éducation cause des nouveaux indices de défavo- élargira l'aide aux repas à davantage établissements. d'une population plus vulnérable risation, les élèves de 15 écoles n'au- qu'ailleurs : le quart des écoles défavo- ront plus droit à compter de septem- Le ministère de l'Éducation avait of- fert une aide transitoire de deux ans risées du Québec se trouvent sur le ter- bre aux repas à 1 $ offerts dans les ritoire du centre de services montréa- établissements les plus défavorisés. au CSSDM pour continuer d'offrir des repas à petit prix aux élèves d'écoles lais, souligne Mathieu Desjardins. Plus Ces écoles sont situées dans des quar- encore, rappelle-t-il, aucune des zoo tiers qui se sont embourgeoisés avec nouvellement « favorisées », mais ce programme a pris fin. écoles du CSSDM n'a un indice du l'arrivée de familles dont les parents seuil de faible revenu de 1, 2, 3, 4 ou 5 sont éduqués et relativement aisés. La nouvelle aide mise en place par le centre de services permettra aux — qui traduiraient une meilleure favo- Ces écoles sont situées notamment risation — sur une échelle de 1 à 10. dans les secteurs Saint-Michel, Sud- écoles d'offrir des repas, des collations Ouest, Hochelaga-Maisonneuve, Ville- ou une série d'autres mesures qu'elles ray, Ahuntsic et Rosemont, où les prix jugent pertinentes aux élèves les plus des maisons et des logements ont ex- vulnérables. plosé au cours des dernières années. L'aide aux repas pourrait même Malgré l'arrivée de ces familles nan- prendre la forme d'une subvention ties, les enfants pauvres de ces 15 éco- pour les frais de garde du midi aux fa- 1 les — et de bien d'autres établisse- milles défavorisées, explique Mathieu ments — ont encore besoin de repas à Desjardins, directeur de l'organisation 1 $ ou d'autres formes d'aide alimen- scolaire au CSSDM. Il rappelle que la

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François Legault «troublé par une arrestation musclée

ZACHARIE GOUDREAULT Deux experts en formation policière contac- LE DEVOIR tés par Le Devoir et qui ont visionné cette vi- déo n'ont toutefois relevé aucun comporte- ment répréhensible de la part des deux poli- Le premier ministre du Québec, Fran- ciers en question. « C'est fait dans les règles çois Legault, s'est dit « profondément de l'art. [...] Ce sont des individus qui en troublé » vendredi par les images qu'il contrôlent un autre et qui prennent soin de a vues d'une arrestation musclée sur- le mettre en position sécuritaire pour éviter venue dans Villeray le io juin dernier, l'asphyxie », constate Alfredo Munoz, qui a rappelant celle de George Floyd aux été expert en emploi de la force au SPVM États-Unis. Il demande que cette tech- pendant plusieurs années. nique ne soit plus utilisée, bien que Il note que le fait de poser l'individu au des experts la jugent sécuritaire. sol et de garder un genou sur son cou « Comme beaucoup de Québécois, pendant quelques secondes peut parfois j'ai vu la photo, et je n'ai pas aimé cette s'avérer nécessaire. « Si l'individu se dé- photo-là », a commenté le premier mi- bat, il faut le maîtriser », souligne M. Mu- nistre en marge d'une conférence de noz, qui voit dans cette intervention « la presse sur la construction d'un nouveau façon la plus sécuritaire de procéder ». projet de complexe aquatique à Laval Pour beaucoup, cette vidéo a rappelé vendredi midi. « J'ai demandé qu'on l'arrestation musclée de George Floyd, regarde avec le SPVM [Service de po- mort le 25 mai 2020 après avoir été as- lice de la Ville de Montréal] comment phyxié sous le genou du policier Derek on fait pour s'assurer qu'on ne voie plus Chauvin pendant plusieurs minutes. Or, ça », a ajouté le premier ministre. les policiers du SPVM ont procédé bien Il réagissait ainsi à une vidéo de l'arres- autrement le io juin dans Villeray, estime tation d un jeune Noir filmée par un pas- l'ex-superviseur du SPVM et spécialiste en sant le io juin. On peut y voir un agent du usage judicieux de la force Stéphane Wall. SPVM avec un genou sur le cou et le visa- « Ce qui est permis dans l'enseigne- ge de l'adolescent, arrêté à la suite d'une ment, c'est de créer une certaine dou- bagarre devant l'école secondaire George- leur ou un certain inconfort au niveau Vanier. Jeudi, l'élu libéral et ancien con- du système nerveux », explique-t-il. seiller municipal de Saint-Michel, Frantz L'individu arrêté doit ensuite rapide- Benjamin, a demandé une enquête sur ment être mis de côté pour l'aider à cette affaire, qui a également préoccupé la respirer, ce qui a été le cas dans le ca- mairesse de Montréal, Valérie Plante. dre de cette opération policière. Le SPVM a pour sa part indiqué « Ce n'est pas contre-indiqué de po- qu'une « analyse est en cours » concer- ser une certaine pression sur le nerf du nant cette vidéo. Une porte-parole a cou, mais ça doit être temporaire et pas- précisé au Devoir que le jeune Noir avait sager. Ça ne doit pas durer plusieurs été arrêté pour « port d'armes ». Il minutes », précise M. Wall. s'agirait, selon les images qui circulent, d'un pistolet à impulsion électrique. Avec Jessica Nadeau « Dans les règles de l'art »

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Une autre «année de fou en éducation MARCO FORTIER à faire, superviser des bals de fin LE DEVOIR d'année durant les vacances d'été. « Je n'ai pas eu vent que des écoles 'est le grand ménage de fin d'année organisent des bals au mois de juillet », dans les écoles. On vide les pupitres et résume Carl Ouellet, président de les casiers. On enlève les gommes l'Association québécoise du personnel collées sous les tables. Profs et élèves de direction des écoles (AQPDE). s'avprêtent à se dire au revoir, la larme Les directeurs et directrices d'école à 1 oeil. En refermant la porte de la ont été abasourdis par cette annonce C classe, les membres du personnel pous- faite sans aucune consultation du seront aussi un soupir de soulagement. milieu scolaire. « On s'est dit : "Voyons « Tout le monde est fatigué, mais donc, comment on va gérer ça ?' Un on est fiers d'avoir gardé nos écoles bal, ça s'organise à partir du mois ouvertes en pleine pandémie. Les gens d'octobre, dit Carl Ouellet. On est disent : "On a réussi à passer à travers dans le secteur public, on doit obtenir ça, rien ne peut nous arrêter" », dit des soumissions pour des chapiteaux, Kathleen Legault, présidente de l'As- un traiteur, de la musique. Les gens se- sociation montréalaise des directions ront en vacances et on se démène avec d'établissement scolaire (AMDES). une pénurie criante de personnel. » Une autre « année de fou » s'achève en éducation. La pandémie en a fait Les leçons de la première vague voir de toutes les couleurs aux profs, À la même période l'an dernier, les aux élèves, aux parents et aux membres directions d'école étaient au bord de la du personnel. Les directions des écoles rébellion : le ministre Jean-François publiques et privées du Québec ont Roberge leur avait demandé d'organi- dû gérer 24 488 infections d'élèves ser en catastrophe des camps pédagogi- et 4038 d'employés depuis le début ques pour les élèves en difficulté. Cette de l'année scolaire ; 2596 écoles ont fois, il n'y a pas eu de crise. Quelques rapporté des cas de COVID depuis le gros mots, et c'est tout. 5 janvier dernier. L'année scolaire qui s'achève n'a Chaque fois, il fallait basculer en en- pas été de tout repos, mais on ne sent seignement à distance, s'assurer que tous plus l'exaspération et la colère de la les élèves ont un ordinateur, mener les première vague de COVID-19 dans le enquêtes épidémiologiques pour cher- réseau de l'éducation. Les gens sont cher les contacts des enfants infectés, jusque dans les autobus scolaires, rem- placer le personnel mis en isolement.. La cerise sur le gâteau : une campa- gne de vaccination d'élèves à organiser à trois semaines de la fin des classes, suivie d'une annonce surprise du premier ministre autorisant les bals de finissants en plein mois de juillet. Comme si le personnel n'avait que ça

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brûlés. Soulagés. Fiers. Résignés, par- Je protège mon école publique (JPMEP). Nos sources souhaitent que ces ren- fois. Mais pas fâchés. L'organisme réclame que la Santé forts à l'Éducation donnent un coup de « Les directives du ministère étaient publique soit associée dès maintenant à barre dans les relations avec le Centre plus prévisibles. On a eu des difficul- la mise en place du nouveau protocole de services scolaire de Montréal, mis tés, c'est certain, mais c'était beau- visant le monitorage informatique en sous tutelle cette semaine par le minis- coup plus stable qu'en 2020 malgré les continu de la qualité de l'air dans les tre Roberge. Les huit membres démis- fermetures de classes dues à la pandé- classes, annoncé par Québec. sionnaires (sur quinze) du conseil d'ad- mie », dit Nicolas Prévost, président Les interminables négociations sur ministration n'ont toujours pas été rem- de la Fédération québécoise des direc- les conditions de travail des enseignants placés. Les numéros 1 et 2 de la machine tions d'établissement scolaire (FQDE). ont aussi pesé lourd sur le quotidien des administrative du plus grand centre de Dans le milieu scolaire, on constate troupes, épuisées par la pandémie et services du Québec ont aussi démis- que le ministre Roberge a tiré les le- par la pénurie de personnel. Les sionné au cours des dernières semaines. çons de la première vague : il a géné- ententes récentes qui ont accordé un La prochaine année scolaire s'annonce ralement consulté ses « partenaires » rattrapage salarial avec le reste du pourtant mouvementée malgré les du réseau et a annoncé autant que pos- Canada ont remonté le moral des espoirs d'un retour à la normale. La sible à l'avance les grandes étapes de profs, mais les autres catégories de pénurie de personnel soulève déjà la confinement et de déconfinement. Le personnel toujours sans entente avec crainte de classes sans titulaire pour la plan pour la rentrée de l'automne — un Québec piaffent d'impatience. rentrée d'automne. Un nombre impor- quasi-retour à la normale, en présence Si l'avenir à court terme de Jean- tant de parents demandent aussi aux et sans distanciation — a ainsi été dé- François Roberge à l'Éducation semble centres de services de continuer l'ensei- voilé le mois dernier. Une mise à jour assuré, la ministre responsable du Con- gnement à distance pour leurs enfants en fonction de la situation sanitaire du seil du trésor, Sonia LeBel, a marqué malgré la rentrée prévue en présence. moment sera faite au mois d'août. des points auprès du personnel scolaire Les directions d'école invitent le mi- en concluant les ententes avec les profs. nistère de l'Éducation à rester ferme Se faire « roberger » Des membres influents du réseau la sur l'obligation du retour en classe, tant Pendant des mois, la grogne était considèrent comme une des rares élues pour des raisons de pédagogie que d'or- quand même telle dans le milieu de caquistes, en plus de M. Roberge, ayant ganisation du travail : « Il faut résister l'éducation que le ministre Roberge l'étoffe pour occuper le poste casse-cou à la création d'un réseau parallèle. semblait être assis sur un siège éjec- de ministre de l'Éducation. L'enseignement virtuel doit rester une table. Le Parti libéral a réclamé sa solution de dernier recours. L'école, démission. Une nouvelle expression a Des défis pour l'an prochain c'est en classe que ça se passe. » même circulé dans le réseau : se faire Le ministère vient d'aller chercher du « roberger », qui revient à s'en faire renfort en nommant deux nouveaux passer une petite vite. sous-ministres adjoints et un sous- Les déboires du ministre au sujet de ministre associé. Stéphanie Vachon, la validité des tests de qualité de l'air qui était secrétaire générale du minis- dans les écoles ont semé le doute dans tère de l'Éducation depuis 2012, Marc l'opinion publique. M. Roberge a déclaré Sirois, qui a fait carrière aux Finances, que la Santé publique avait « validé » et Jean-François Parent, ancien prési- les tests de qualité de l'air. Il a dû recti- dent de l'Association québécoise des fier le tir lorsque Radio-Canada a révélé cadres scolaires, sont entrés en poste les demandes du ministère de l'Éduca- au début du mois de juin. tion de faire déclarer par la Santé publi- L'arrivée de ces gestionnaires expéri- que que le protocole de test « semble mentés est accueillie de façon variable : conforme » — ce qui a provoqué la difficile de s'opposer à davantage d'ex- colère du Dr Richard Massé, conseiller pertise en haut lieu, mais les aléas de la du directeur national de santé publique. pandémie ont mis à mal les relations Depuis, le ministre a précisé que les entre le ministère et les centres de ser- tests avaient été établis en « collabora- vices. « Ça commence à faire beaucoup tion » avec les scientifiques de l'État. de monde qui va nous demander des Ceux-ci ont été « consultés », sans comptes, s'inquiète une source. Le toutefois valider le processus. ministère de l'Éducation est déjà une Cet épisode a « brisé la confiance » énorme machine. On ne veut pas que envers les tests, déplore le mouvement ça devienne une tour de Babel. »

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Presse Plus, 19 juin 2021, page A23

ACTUALITÉS COURRE VEUT UNE ENQUÊTE INDEPENDANTE, LEGAULT PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD, d'arrestation [devait] être utilisée La mairesse Valérie Plante a affirmé HENRI OUELLETTE-VÉZINA, ISA- uniquement en cas de danger immi- vendredi qu'elle avait été « choquée » BELLE DUCAS nent. Ce n'est certainement pas le cas par les images qui ont circulé, mais a LA PRESSE lorsque le suspect est menotte ». Il a indiqué qu elle s'en remettait à l'en- rappelé qu'en août 2020, une motion quête du SPVM pour faire la lumière Alors que Denis Coderre demandait pour interdire aux policiers mont- sur cet évènement, en notant qu'il vendredi le déclenchement d'une en- réalais d'employer « toute technique faudrait « [faire] les gestes nécessaires quête indépendante sur l'arrestation empêchant la personne visée de res- pour mettre de côté des techniques musclée d'un jeune Noir devant pirer », sauf en « dernier recours », qui n'ont peut-être pas leur place au- l'école secondaire Georges-Vanier, avait été adoptée au conseil munici- jourd'hui ». François Legault s'est aussi dit « pro- pal. fondément troublé » par la vidéo dif- « Je ne suis pas une experte ni une fusée en ligne. policière, mais je me demande : de- PROFONDÉMENT TROU- vrait-on utiliser ces techniques ? », a-t- Le candidat à la mairie a renouvelé elle demandé, en ajoutant qu'en tant sa confiance dans lesoliciers du Ser- BLÉ» que mère d'un garçon de 15 ans, elle vice de police de la Ville de Montréal se sentait très concernée. Mme Plante (SPVM), mais a ajouté que cette situa- Vendredi, en marge d'une a réaffirmé qu'elle était favorable au tion nécessitait un regard externe. conférence de presse tenue à Laval, le recours aux caméras corporelles. Mais Une vidéo de l'arrestation, qui a premier ministre du Québec, François leur mise en place doit se faire correc- récemment émergé sur les réseaux Legault, s'est aussi fait demander s'il tement, afin de permettre que les sociaux, montre un policier qui trouvait acceptable que des policiers images ainsi enregistrées soient ad- semble appuyer un genou sur le cou usent encore de cette méthode d'ar- mises en preuve en cas de procès, a-t- d'un adolescent noir couché au sol. restation. « Ça m'a profondément elle souligné. troublé de voir cette image, a-t-il ré- « C'est sûr que quand on regarde ça, pondu. Je souhaite que ça ne se fasse « Une analyse est en cours, et nous ça vient nous chercher, a-t-il dit. Ça plus. » M. Legault dit aussi avoir de- ne ferons pas d'autres commentaires prend une enquête indépendante. [...] mandé au SPVM d'analyser cette pour le moment », s'est contentée de Cette technique est inacceptable, à intervention en détail, et attendra dire une porte-parole du SPVM, Ca- moins que la vie du policier ou de son d'autres développements avant de se roline Chèvrefils, jeudi soir. « Ceci entourage soit mise en danger. » M. prononcer davantage. étant dit, a-t-elle ajouté, il apparaît Coderre a aussi critiqué les retards du important de rappeler que, lors d'une programme des caméras corporelles Les faits remontent au 10 juin der- intervention de la sorte, le râle des pour policiers. nier. Le SPVM avait été appelé sur policiers du SPVM est d'assurer la place pour une bagarre entre une sécurité de tous, en fonction notam- Jeudi, le porte-parole du parti de M. cjuinzaine de jeunes dans le secteur de ment du comportement des individus Coderre en matière de sécurité pu- 1 école secondaire Georges-Vanier, rue en cause. » blique, Abdelhaq Sari, avait déjà ré- Jarry. Deux d'entre eux ont été arrêtés clamé une enquête indépendante, en pour port d'armes. — Avec Louise Leduc, La Presse soutenant que « ce genre de technique La Presse Plus, 19 juin 2021, page A23

ACTUALITÉS CINQ HEURES DE PLUS DE PARASCOLAIRE PAR SEMAINE

Tous les élèves du secondaire se verront offrir cinq heures de plus d'activités parascolaires par semaine à l'école dès la rentrée « pour faire plus de sport, plus d'art et [recevoir] plus d'aide aux devoirs », a déclaré vendredi le premier mi- nistre François Legault. Celui-ci l'a déclaré alors qu'il annonçait la création d'un futur centre aquatique intérieur à Laval, derrière le Cosmodôme, financé par les ordres de gouvernement provincial, fédéral et municipal. En campagne électorale en 2012, François Legault promettait déjà d'ajouter une heure d'école par jour et annonçait qu'il décalerait les horaires pour se rapprocher d'un « idéal » de 9 h à 17 h. Il répétait cette promesse lors de la plus récente campagne électorale. Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation, a expliqué que ces heures d'activités parascolaires étaient déjà implantées dans des écoles et que ce serait le cas pour toutes, dès la rentrée, pour des activités sportives, culturelles ou scientifiques. Les activités seront offertes le midi ou après les cours, à la discrétion des écoles, a-t- elle dit. — Louise Leduc, La Presse Le Journal de Québec, 19 juin 2021, page 6-7 Le Journal de Montréal, 19 juin 2021, page 14 La famille du garçon décédé veut des réponses Les circonstances entourant la mort de Daniel AIlo,10 ans, à la Base de plein air de Sainte-Foy restent inexpliquées, selon ses proches

La famille éplorée du jeune Daniel Allo, mort pour qu'il oublie un peu », poursuit-il. noyé lors d'une sortie scolaire à la Base de Daniel Allo avait aussi un autre frère, âgé de 14 ans. plein air de Sainte-Foy jeudi, réclame des réponses au sujet des circonstances exactes INEXPLICABLE du décès du garçon de 10 ans. Pour les parents, ce drame est « inexplicable ». « Si ça avait été quelqu'un de souffrant, on peut ELISA CLOUTIER comprendre, mais là, c'est comme si on arrachait Le Journal de Québec à une mère un enfant bien portant et qui était très La journée était très difficile hier pour la famille Allo doué. On ne peut pas l'expliquer. Il [Daniel Allo] de Sainte-Foy, qui n'arrive toujours pas à comprendre était la fierté de ses parents », affirme M. Konan, comment leur Dani s'est noyé dans un plan d'eau, en quelques minutes après le passage des enquêteurs pleine sortie scolaire avec sa classe. chez la famille. « On est encore dans le flou, c'est ce qui fait mal aux Par ailleurs, M. Konan n'a pas été en mesure de parents », affirme Martial Konan, un ami de la famille préciser si la victime savait nager. qui passait la journée avec les parents hier, pour les « Nous autres, les parents et les proches, on ne l'a soutenir dans cette épreuve « extrêmement difficile ». jamais vu nager », a-t-il indiqué. Encore sous le choc, ces derniers n'ont pas souhaité Selon les constatations sur le terrain jeudi, le jeune parler publiquement pour l'instant. garçon ne portait pas de veste de sauvetage. ANNIVERSAIRE DE SON FRÈRE FUNÉRAILLES Selon la famille, le petit Daniel était très heureux La famille a assuré que des funérailles seront tenues de sa journée de jeudi, et en plus de sa sortie à la « en temps et lieu » en la mémoire de Daniel Allo. base de plein air, il était excité à l'idée de célébrer le « Ce sont de nouvelles choses [pour la famille Allo], cinquième anniversaire de son petit frère, en soirée. ce ne sont pas les mêmes procédures que chez nous « Il [le plus jeune de la famille] demandait à tout [en Côte d'Ivoire]. On y va petit à petit », a indiqué moment où était son grand frère. Il était comme son l'ami de la famille idole. Il disait : où est parti Dani, est-ce qu'il va revenir Originaire de la Côte d'Ivoire, la famille Allo a pour mon anniversaire ? » raconte M. Konan, attristé. immigré au Canada en 2019. « Ce matin, nous avons dû l'envoyer à la garderie

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© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 19 juin 2021, page 6 Le Journal de Montréal, 19 juin 2021, page 14

Des questions sur la sécurité JEREMY BERNIER plage et de ses installations pour Le Journal de Québec vérifier si le tout était conforme. Les règles d'or d'une Au lendemain du décès par La grandeur de la plage, la sortie de groupe d'enfants noyade d'un petit garçon de profondeur de l'espace désigné près d'un plan d'eau 10 ans, à Québec, des questions se pour la baignade et la hauteur posent sur la sécurité entourant des chaises des sauveteurs ont • S'assurer que les les sorties scolaires près des plans notamment fait l'objet d'une surveillants-sauveteurs d'eau et sur les circonstances du inspection. sont certifiés drame. Questionné au sujet de la sécuri- • Obliger le port de VFI « Pour avoir travaillé long- té du site, le directeur général de (vêtement de flottai- temps dans les sorties scolaires, la Base de plein air de Sainte-Foy, son individuel) par les c'est sûrement la surveillance qui Pascal Raymond, avait de la dif- non- nageurs a fait défaut. C'est très difficile de ficulté à s'expliquer comment un constamment savoir ce que fait tel événement avait pu survenir. • Faire évaluer les apti- chacun des quelque 20 jeunes que « Il y avait pourtant trois sau- tudes à la nage pour tu supervises », déplore Patricia veteurs [sur la plage]... », a-t-il identifier les enfants qui Deroy, une éducatrice rencon- affirmé. requièrent une supervi- trée à la Base de plein air de sion particulière DURE JOURNÉE Sainte-Foy. • Regrouper les enfants Selon un guide d'encadrement Plusieurs employés avaient pris selon leurs habiletés en en milieu aquatique, développé une journée de congé, hier, pour natation notamment par le ministère de se remettre de leurs émotions. l'Éducation, on exige qu'il y ait un • Expliquer aux enfants les Pour ceux qui étaient de retour au règles de sécurité accompagnateur pour 15 enfants boulot, le coeur n'était vraiment maximum chez les 6 ans et plus. pas à la fête, a laissé entendre • Identifier les risques liés à L'enquête devrait permettre de M. Raymond. la profondeur de l'eau savoir si ce ratio a été respecté. La baignade et les activités • L'organisme qui encadre Mais, contrairement aux camps d'embarcation sur le lac étaient l'accompagnateur est de jour, des évaluations de nage par ailleurs interdites pour la habituellement tenu res- ne sont pas obligatoires en journée. ponsable lorsque celui-ci milieu scolaire, explique Raynald La seule personne qui se trou- fait preuve de négligence Hawkins, directeur général de la vait à l'eau était un employé qui (SOURCE: ENCADREMENT SÉCURI- Société de sauvetage du Québec. s'affairait à ramasser les objets TAIRE DES GROUPES D'ENFANTS EN « C'est une charge immense sur abandonnés par les groupes sco- MILIEU AQUATIQUE) le dos des surveillants. La veste laires, qui sont partis de façon [de sauvetage] devrait être obli- précipitée, la veille. gatoire », tranche Mme Deroy. « C'est sûr que l'ambiance est assez lourde, mais on est une ÉVITER UN AUTRE DRAME équipe soudée. On fait ce qu'on Hier après-midi, le coroner peut pour passer à travers », a-t-il Arnaud Samson s'est rendu sur confié au Journal. place pour tenter de comprendre —Avec la collaboration de ce qui a pu causer le drame. Diane Tremblay « On observe la scène dans son EmETT La famille du garçon ensemble pour éviter que ce genre de chose ne se reproduise à l'ave- nir », a-t-il mentionné, se faisant avare de commentaires. Des agents de la Régie du bâti- ment du Québec (RBQ) prenaient également des mesures de la

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 19 juin 2021, page 8 Le Journal de Montréal, 19 juin 2021, page 8

Noyade à Sainte-Foy parlant à un voisin. Bien qu'elle ne connaisse pas la jeune victime, Yelena Dyachenko était peinée. « J'étais au bureau et j'ai commencé à Des parents et pleurer parce que c'est tellement triste », a-t-elle raconté, en déposant sa fille de

6 ans à la maternelle. Je ne crois pas qu'il élèves bouleversés y a des coupables dans cet accident. Ça se passe partout. »

Si elle affirme ne pas être dissuadée par le drame d'envoyer sa fille à une future sortie,

ELSA ISKANDER Mme Dyachenko a pris soin de lui rappeler Le Journal de Québec les consignes de sécurité dans l'eau. La noyade de Daniel Allo, 10 ans, au Houyam Dehbi, dont la fille de 6 ans est cours d'une sortie scolaire jeudi à la Base à la maternelle, hésiterait désormais à de plein air de Sainte-Foy, a boulever- l'envoyer à une sortie scolaire aquatique : sé de nombreux parents et camarades « Je me dis que tant qu'ils ont des vestes d'école, dont certains ont été témoins de de flottaison, c'est correct. Mais à partir du la tragédie. moment où ce ne sera plus obligatoire, je Le lendemain du drame, une petite fille me pose la question ». qui allait à la même école que la victime a expliqué à TVA Nouvelles ressentir de SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE la culpabilité après les événements : «J'ai Le drame a été annoncé aux élèves hier vu... je pensais qu'il dansait ! Je l'ai laissé, matin par l'école, et ces derniers avaient mais après quand j'ai compris qu'il s'était accès à du soutien psychologique. Les éco- noyé j'ai commencé à avoir des remords. Je liers ont lancé simultanément des avions pense que si j'avais su qu'il était en train de de papier par les fenêtres de leur classe, se noyer, je l'aurais dit à la sauveteuse ». en hommage à leur ancien camarade de Plusieurs parents rencontrés hier par Le 4e année. Une comédie musicale pour Journal lorsqu'ils déposaient leurs enfants laquelle les élèves de 6e année s'étaient l'École d'éducation internationale Fil- à préparés longuement était toujours prévue teau, où était inscrite la victime, étaient en soirée. sous le choc. Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont « C'est épouvantable, c'est un garçon de offert leurs condoléances à la famille. la classe de mon garçon et ils ont tous vu Le maire de Québec, Régis Labeaume, ça », se désole Martine Kosovski. La forte et le Centre de services scolaire des présence des services d'urgence, comme Découvreurs les ont également offertes. les ambulances et les véhicules policiers, « Qui qu'ils soient, je pense énormément, avait surtout marqué son enfant. comme père de famille, comme grand- « Mon garçon m'a dit : "le matin ça a père, à comment ils doivent vivre ce bien été, mais pas l'après-midi" », lors- drame extraordinaire », a dit le maire qu'elle l'a récupéré la veille, après l'ac- Labeaume. tivité aquatique. Ce n'est que plus tard —Avec la collaboration qu'elle a appris ce qui était survenu, en de TVA Nouvelles

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© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 19 juin 2021, page 68 Le Journal de Montréal, 19 juin 2021, page 92

Place au 1000 000 KM ENSEMBLE Louis-François Marcotte était parmi ceux qui ont pris le départ du Grand défi Pierre Lavoie hier à Saguenay

Encore une fois cette année, le grosse partie de notre job de faite. » à comprendre ce que ça vaut chef Louis-François Marcotte n'a de l'être », a-t-il dit avec fierté. UNE PASSION pas hésité à enfourcher son vélo pour prendre part aux activités du Louis-François Marcotte participe au OBJECTIF ANNUEL Grand défi Pierre Lavoie (GDPL). GDPL depuis l'édition 2016 et c'est grâce Orgueilleux, Louis-François à ça qu'il s'est découvert une passion pour Marcotte utilise d'ailleurs le PHILIPPE ASSELIN la discipline. GDPL comme motivation pour Agence QMI « Le Grand défi m'a permis de décou- s'entraîner toute l'année. Hier matin, il était à Saguenay pour vrir une passion pour le vélo. La pre- « Pour des gars comme moi, le départ du 1 000 000 KM ENSEMBLE. mière année, j'étais l'un des c'est un objectif annuel. Si je Rejoint au bout du fil, il faisait le tour chauffeurs. J'ai comme capo- ne suis pas assez en forme à la des écoles primaires avec le célèbre té sur le mouvement et je me mi-juin, je n'irai pas rouler avec instigateur de l'événement pour pro- suis acheté un vélo, s'est-il les gars. C'est avec des objectifs mouvoir les saines habitudes de vie rappelé. C'était le début de comme celui-là qu'on devient chez les jeunes. ma passion pour ce sport et le en meilleure forme. Faire des « Quand tu as le luxe de pouvoir rouler commencement de ma remise petits pas, chacun à sa manière, c'est bon avec ce gars-là [Pierre Lavoie], de pro- en forme. » pour l'équilibre mental et c'est du gros mouvoir son message et de faire partie du Cinq ans plus tard, celui qui bonheur.» mouvement, c'est un énorme privilège », est le père d'enfants qui sont à a affirmé Louis-François Marcotte, qui l'école primaire s'estime chan- a pris une petite pause de son périple à ceux d'avoir développé cette vélo pour parler de son expérience avec passion, d'en ressentir les béné- le GDPL. fices et d'être un exemple pour « Quand les jeunes nous voient pédaler sa marmaille. comme ça, le plaisir c'est de les entendre «À 38 ans, je suis maintenant dans une nous dire : "moi j'aimerais ça faire ça période de ma vie où c'est important d'être un jour". Juste avec ça, nous avons une en forme et où mes enfants commencent LOUIS-FRANCOIS MARCOTTE Chef cuisinier

EMME

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Soleil (Numérique), 19 juin 2021, page NA

prévenir ou vont avoir envie de pleurer sans rien dire. Il faut savoir que les enfants sont experts de leurs besoins, Noyade d'un c'est eux qui savent ce dont ils ont besoin et il faut éviter de tomber dans le panneau de décider de quoi ils ont élève: des conseils besoin.

Il n'y a pas de mauvaises réactions. Ça se pourrait qu'il pour expliquer et y ait des amis qui se sentent coupables. Il ne faut pas non plus s'étonner que les vrais amis, ceux qui ont un lien très fort avec le garçon, vont réagir longtemps. Le vivre le deuil début de la prochaine année scolaire pourrait être difficile, parce qu'ils voudraient que leur ami soit là.

Ça, c'est du deuil, d'apprendre à vivre sans une personne qu'on aime.

Les réactions c'est très imprévisible et personnel. On ne le sait pas quand l'absence de cet ami va résonner à un moment ou à un autre au fil des prochaines années scolaires. ÉMILIE PELLETIER Le Soleil Est-ce que ça va être toujours intense? La réponse c'est Des amis, des camarades de classe et même des non, mais il va falloir savoir accueillir ça. inconnus du jeune garçon dont la noyade est survenue jeudi à la base de plein air de Sainte-Foy resteront De quelle façon peut-on appuyer les enfants dans cette marqués par le drame. Certains pour longtemps, situation dramatique qu'ils ont vécue de près ou de d'autres pour un moment. Conseils de Josée Masson, loin? Avant de dire quoi que ce soit, il faut entendre. Tout est de Deuil-Jeunesse, pour les parents. bienvenu. Comment les enfants réagissent-ils à une situation semblable? Si les enfants sont vraiment touchés et qu'ils expriment Il y a plusieurs catégories d'enfants: ceux qui sont des émotions difficiles, la première chose à faire, c'est témoins directs, ceux qui n'ont pas été témoins, mais qui l'accueil. Il ne faut pas avoir peur que nos enfants soient sont touchés parce qu'ils ont un lien avec ce jeune, ceux en douleur, il faut accepter qu'ils aient mal comme nous qui sont en réaction et il y a ceux qui seront totalement en tant qu'adultes. indifférents à ce qui se passe.

«Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire? As-tu Il faut d'abord catégoriser notre enfant. Est-ce qu'il le besoin de quelque chose?» sont des questions que connaît ou pas? Et c'est quoi sa réaction? peuvent poser les parents pour montrer qu'ils sont là pour aider. Ensuite, on demande ce qu'il sait par rapport à ce qui s'est passé. Puis, de quoi il a besoin. Souvent, les adultes Pour ceux qui pourraient se sentir coupables, le réflexe on va décider des besoins des enfants. Il y en a qui vont adulte c'est de dire «bien non, ce n'est pas de ta faute». vouloir se faire répéter ce qui s'est passé, d'autres vont Mais quand on dit ça, on n'accepte pas son sentiment de vouloir se faire dire ce qu'on aurait pu faire pour culpabilité.

Il faut l'entendre et le laisser documenter ses émotions parce que c'est la fin de l'école. Il n'y aura peut-être plus et ensuite on pourra recadrer. «L'eau c'est une force de le soutien des amis non plus. la nature qui est plus grande que tout, tu n'aurais pas pu le sauver et ça aurait pu être toi», par exemple. Pour les parents d'enfants qui sont beaucoup plus touchés, c'est d'accepter que leur enfant voie ses amis On n'a pas peur des larmes, il faut les accueillir. On n'a pour pouvoir parler entre jeunes, parce que ça peut être pas peur non plus des réactions qui peuvent ressembler de ça qu'il a besoin. à de l'indifférence ou du choc. «Si tes larmes pouvaient parler, qu'est-ce qu'elles diraient?» L'école, il reste à peine quelques jours donc il va falloir que les parents soient créatifs. Plus on en parle et plus On les observe aussi au fil du temps. Si jamais les jeunes on est dans un monde social, plus ça devient facile ces ont des réactions qui perdurent dans le temps, il épreuves-là qui ne sont pas faciles, pas du tout, mais ça pourrait être envisagé d'appeler un spécialiste pour vient aider. avoir de l'aide. Souvent, en quelques jours, ça va s'estomper, sauf pour les vrais meilleurs amis qui vont Et ce n'est pas nécessairement avec les parents que les se remémorer de leur ami pour la vie. C'est un enfants veulent s'exprimer, alors il faut donner des événement qui va être marquant. possibilités. «À qui tu aimerais en parler?», peut-on leur demander pour créer des tribunes d'expression. Les discussions franches et vraies seront les meilleures. Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, dire à son À 10 ans, est-ce qu'on comprend bien tout ce qui se enfant que ça ne lui arrivera jamais. Au contraire, on passe? peut utiliser cet événement-là pour redoubler de C'est vers l'âge de 10 ans que nos jeunes commencent à prudence. comprendre la finalité de la vie qui est la mort. Même s'ils n'ont pas encore été plongés dans le monde des Est-ce que la situation est «pire» pour les camarades morts et que le contexte est flou, ils comprennent mieux qui étaient présents sur les lieux au moment où le que c'est quelque chose d'inévitable et d'universel. drame est arrivé? Ça vient complexifier, c'est certain. D'être témoin ça C'est dur avant ça, parce que même si c'est concret vient ajouter un élément traumatique. qu'on arrête de voir, d'entendre, de bouger, la mort reste un concept qui est très peu concret en soi. Le conseil que je donnerais, c'est de voir s'il y a beaucoup de flashbacks, ça, c'est important. Il faut être à Reste que la pleine conscience, ce n'est pas quelque l'affût du syndrome de stress post-traumatique. Il y a chose qui se coupe au couteau. Ça risque de faire des des enfants qui ont vu des manoeuvres, qui ont entendu jeunes qui vont chercher le sens et philosopher sur les des cris, alors il faut y porter attention. événements. C'est pour ça que c'est important qu'ils voient leurs amis, ils vont chercher un sens à tout ça Ce n'est pas juste demain que ça va se présenter, c'est ensemble. Ils ne répondront pas forcément à leurs aussi dans les prochaines semaines, alors les parents questions, mais dans le trauma, plus on parle, plus ça doivent être très observateurs. vient faciliter.

Le contexte de la fin de l'année scolaire peut-il Les parents doivent poser des questions, quitte à ce que compliquer les choses pour les enfants plus éprouvés? l'enfant dise qu'il est tanné d'en parler. Mais le pire, ce C'est une grande épreuve atroce, alors si les enfants sont serait de ne pas avoir d'occasion pour eux d'en parler. déjà suivis par des spécialistes, ça peut être compliqué,

Et surtout, il faut faire confiance à son enfant et ne pas avoir pitié de lui. Un accident, si ça se prévoyait, ça n'arriverait pas.

C'est terrible, mais les enfants ont la capacité de vivre cette tragédie.

*Dosée Masson, fondatrice et directrice générale de l'organisme Deuil-Jeunesse, a répondu à nos questions. Les réponses de l'entrevue ont été raccourcies, par souci de synthèse. Le Soleil (Numérique), 19 juin 2021, page NA

Le Centre de services scolaire des Découvreurs a toutefois assuré un accompagnement psychologique à Suspension des l'école concernée. Une «série de professionnels et de techniciens» sont présents dans le milieu scolaire, en soutien aux camarades de classe et au personnel activités éprouvés par la mort de l'enfant.

aquatiques à 1a «Nous collaborons actuellement avec les autorités compétentes afin de faire la lumière sur ce triste événement», a fait savoir le porte-parole Marc base de plein air Lalancette dans une communication transmise à de Sainte-Foy l'ensemble des employés et des parents. En entrevue, il n'a pas été possible de savoir si d'autres sorties étaient organisées par l'école à la base de plein air de Sainte-Foy, d'ici la fin de l'année scolaire.

ÉMILIE PELLETIER Le Soleil

Au lendemain de la noyade d'un garçon de 10 ans dans le lac de la base de plein air de Sainte-Foy, les activités aquatiques et la baignade ont été suspendues, vendredi.

L'onde de choc qui suit les événements survenus jeudi midi est grande. Un jeune s'est noyé lors d'une activité de fin d'année scolaire, alors qu'un groupe d'enfants et de surveillants se trouvaient sur le lac. Les activités à la base de plein air de Sainte-Foy n'ont pas rouvert pour le reste de la journée. Encore vendredi, l'organisation de loisirs annonçait sur ses réseaux sociaux la fermeture des activités aquatiques et de baignade pour toute la journée.

Comme une enquête policière est en cours, la direction de l'école que fréquentait la victime, l'école Filteau, n'a émis jusqu'ici aucun commentaire. The Globe and Mail, 19 juin 2021, page A10

Experts hopeful for sense of normality at schools in fall Doctors expect a safe extracurriculars returning? ernment recently dropped its re- of students for symptoms should return to in-person Should class bubbles continue? quirement for secondary-school continue, as should public-health Children under 12 are not yet eligi- pupils to wear masks in class- contact tracing, he said. It is un- learning and activities, ble to receive a vaccine, and doc- rooms, the highly transmissible clear if whole classes and siblings but which health tors say that any return to "nor- Delta variant is affecting the would be sent home if cases are mal" will depend on factors such young and unvaccinated. reported, as was done this school measures will still be in as adult vaccination uptake and Dr. Leis said that provincial year, especially if infection levels place remains uncertain the potential spread of the Delta governments and school boards are low. Further, doctors agree variant, which could have an im- may need to keep some of the ex- that improvements to school ven- pact on in-class learning. isting health and safety measures tilation systems would be benefi- CAROLINE ALPHONSO "We now have one year of expe- in place "because we don't have cial over the longer term. EDUCATION REPORTER rience and research under our quite all the variables accounted "I have not seen any data to belt. There's absolutely no excuse for, and we will see how things are date that has ever shown that now - we should be prepared," in the fall." schools in and of themselves am- ne morning this week, Jeff said Saskatoon pediatrician Ka- In a recent study, researchers plify community transmission," Crane pulled into the park- ren Leis, chair of the Canadian Pe- from the U.S. Centers for Disease Dr. Pernica said, adding, "I feel ve- 0 ing lot of the public school diatric Society's Action Commit- Control and Prevention and the ry optimistic that children will be where he has worked for more tee for Children and Teens. Georgia Department of Public able to go back to school without than eight years, but this time, he Earlier this month, Quebec Health found that COVID-19 inci- worsening levels of circulating vi- had to show identification to gain rolled out its back-to-school plan dence was 37 per cent lower in rus." entry. He was not annoyed - rath- that included no masks or class- schools that required teachers Lynora Saxinger, an infectious- er, he was heartened. room bubbles if vaccination rates and staff members to use masks, disease physician at the Universi- As he arrived, hundreds of resi- climb higher and the COVID-ig and 39 per cent lower in schools ty of Alberta, concurred. "Schools dents had joined a long, winding situation remains manageable. that improved ventilation. The re- have actually done a really good queue as it stretched along the Similarly, British Columbia said searchers described them as "im- job in limiting transmission in the sidewalk outside a vaccine pop- this week that students there portant strategies" that would school setting," she said. "There's up clinic at Thorncliffe Park Pub- would be back full-time in the fall, help schools remain open. quite a lot of polarization and feel- lic School, where Mr. Crane serves no longer grouped by classroom In Canada, discussions have al- ings run high in this area, but just as principal. cohorts. The use of masks in so centered on how to safely co- objectively speaking, it's been ac- The school is nestled in a com- schools would be decided later in hort students. After pushback tually all right" munity that endured some of the the summer, the B.C. government from families, the Toronto Dis- It is clear that school-age chil- highest rates of COVID-19 through said. trict School Board said this week dren, as a group, tend to be less af- the worst of the pandemic. There In Ontario, the government has that it would abandon the quad- fected by COVID-19 than adults, were more than 80 cases among set aside money for ventilation mester model, where students but of greater concern is their role staff and students over this aca- improvements and learning re- take two classes at a time per in spreading the virus and what demic year, making it a hot spot covery. However, parents, doctors quad. Instead, the board said it that might look like when more within a hot spot. and educators have called for would put in place a modified se- adults are vaccinated. Every shot in every arm made more specifics, especially as the mester where students take four Dr. Saxinger said that govern- Mr. Crane feel as if another step province has kept two million stu- courses at a time, but switching ments and educators should fo- had been taken toward a return to dents learning from home since between two classes each week. cus on hand hygiene, cohorting normality this fall. mid-April despite rapidly declin- Students would be in school full and improved ventilation for the "We did as much as we could to ing COVID-19 case numbers. time, but the revised model new school year. On the flip side, prevent spread here," Mr. Crane Dr. Leis said that ideally young would allow for an easier transi- the practice of quarantining li- said. Class sizes were capped at 20, people over the age of 12 would be tion if they have to abruptly shift brary books and keeping students portable air purifiers placed in vaccinated by the time school to remote learning. from bringing in materials can be classrooms, COVID-19 tests were starts up again. However, recent Jeffrey Pernica, head of the pe- accessible to the community, and reports of heart inflammation in diatric infectious-disease division there was more than enough per- young men after a second dose of at Hamilton's McMaster Universi- sonal protective equipment for mRNA vaccines, which are pro- ty, said that there is no reason staff and the kids. He paused. duced by Pfizer or Moderna, may schools should not look more "Hopefully," he added, "it will be add a wrinkle to those plans. normal for students in the fall, in- better in the fall." In places such as Perth, Austra- cluding the return to extracurric- As one of the most disrupted lia, and Israel, a country that ag- ular activities. He said that the requirement of school years winds down, par- gressively moved to vaccinate Do your masks will depend on how much part. ents, educators and doctors are adults, children are no longer re- Got your turning their attention to Septem- quired to wear masks in schools. of the virus is circulating in the shot. ber. Will masks be necessary? Are But in Britain, where the gov- community at the time. Screening

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abandoned, she said. Amy Greer, an epidemiologist at the University of Guelph, said she wonders if other respiratory illnesses, such as influenzaandre- spiratory syncytial virus (RSV), which have been barely detected this past year, will return in the fall. She said she's cautiously opti- mistic for September, adding that masking and cohorting should be in place, at least initially. "We're still relatively lucky in that the majority of cases in young kids do appear to be mild. But we can't take our eye off the ball here," Dr. Greer said. "I don't think we're going to be looking at school closures," she added. "I don't think we're going to be looking at massive disrup- tions in the same way. Vaccine is going to really help us to buffer that risk significantly."

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 20/06/2021 Une enseignante sanctionnée... pour parler trop fort! | Actualités | La Voix de l’Est - Granby

19 juin 2021 3h00 Mis à jour à 8h37

Une enseignante sanctionnée... pour parler trop fort!

MARIE-ÈVE LAMBERT La Voix de l'Est

Article réservé aux abonnés

«Il appert que votre volume de voix est trop élevé, ce qui crée un malaise et des crises d’anxiété chez les élèves.» C’est ce qu’on reproche à une enseignante du secondaire pour le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs, situé à Granby. Pour cela, une mesure disciplinaire a été inscrite à son dossier pour une durée d’un an. Au prochain avis, elle pourrait être suspendue.

on seulement la dame — qui a préféré garder l’anonymat pour s’éviter davantage N de représailles — s’explique très mal cette sanction, elle n’en revient tout simplement pas. «Honnêtement, même si ma carrière est en jeu, je suis partie à rire quand je suis sortie de ma convocation au centre administratif. C’est ça qu’on me reproche, vraiment?», affirme celle qui possède 17 ans d’expérience en éducation.

Sans préavis

Mais ce qui la choque par-dessus tout, c’est le fait que le Centre de services scolaire Val- des-Cerfs n’ait pas fait enquête. «C’est arrivé comme ça, sans avertissement. J’ai reçu une lettre le 18 mai pour me dire que j’étais convoquée deux jours plus tard sans m’expliquer à quel sujet, et le 20 mai, j’avais cette mesure disciplinaire à mon dossier», dit-elle.

Elle admet qu’elle avait auparavant été convoquée une première fois et interrogée sur «certains événements qui s’étaient produits», mais ne se doutait aucunement que les https://www.lavoixdelest.ca/actualites/une-enseignante-sanctionnee-pour-parler-trop-fort-366a00fc5664b5fc90788af001d161b8 1/3 20/06/2021 Une enseignante sanctionnée... pour parler trop fort! | Actualités | La Voix de l’Est - Granby deux dossiers étaient reliés. «Je n’en suis quand même pas à mes premiers pas en éducation, et j’ai eu cette année à faire face à deux cas auxquels je n’avais jamais été confrontée et pour lesquels j’ai demandé de l’aide à ma direction. Mais je me suis fait répondre de régler ça par moi-même, ce que j’ai fait selon ce que je croyais être le mieux. Ça s’est un peu fait à l’amiable entre le jeune, les parents et moi», explique-t-elle, refusant de dévoiler la nature de ces cas par souci de confidentialité.

Elle rapporte également s’être fait parler de son volume de voix «à une reprise», en novembre dernier, par la direction de l’école où elle enseigne. «J’ai dit OK, je vais faire attention, je vais faire des efforts, mais c’est un peu dans ma nature. J’ai un bon ton de voix, je parle beaucoup et rapidement. Je ne veux pas dire qu’on chasse le naturel et il revient au galop, mais on n’est pas toujours conscient de ces choses-là», reconnaît-elle.

Pour s’aider, elle dit même avoir téléchargé une application sur son cellulaire pour mesurer les décibels. «Je me suis ensuite fait reprocher par les élèves assis au fond de la classe de ne pas parler assez fort», relate-t-elle, découragée.

Autre chose?

Dans tout ça, l’enseignante a un peu l’impression qu’on lui cache quelque chose. «Comme si on me reprochait autre chose, mais je ne sais pas quoi.»

C’est un peu ce que croit aussi le Syndicat de l’enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY). «Il y a peut-être autre chose qu’on ignore, qu’on ne nous a pas communiqué», affirme la présidente, Alina Laverrière, qui est d’avis que «des étapes ont été sautées dans ce dossier».

https://www.lavoixdelest.ca/actualites/une-enseignante-sanctionnee-pour-parler-trop-fort-366a00fc5664b5fc90788af001d161b8 2/3 20/06/2021 Une enseignante sanctionnée... pour parler trop fort! | Actualités | La Voix de l’Est - Granby

Selon Alina Laverrière, la présidente du SEHY, ce qui est reproché à cette enseignante est une première dans toute l’histoire du syndicat, et ne vaut certainement pas une mesure disciplinaire.

ARCHIVES LA VOIX DE L’EST, CHRISTOPHE BOISSEAU-DION

Selon elle, ce qui est reproché à cette enseignante est une première dans toute l’histoire du syndicat, et ne vaut certainement pas une mesure disciplinaire. «Il n’y a manquement de rien. Ce n’est pas une faute. Oui, peut-être que ça peut déranger, mais il faut aussi apprendre à vivre avec. Moi-même je me fais parfois reprocher ma voix grave. Mais les jeunes apprennent à nous aimer autrement.»

Mme Laverrière va jusqu’à qualifier le geste du CSSVDC «d’atteinte à la réputation». «Ce n’est pas rien, c’est très grave!»

Pour cela, un grief a été déposé le 4 juin dernier.

Le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs n’a pas voulu nous accorder d’entrevue à ce sujet. «Nous ne commentons pas les dossiers des employés», s’est-on contenté de répondre par courriel.

https://www.lavoixdelest.ca/actualites/une-enseignante-sanctionnee-pour-parler-trop-fort-366a00fc5664b5fc90788af001d161b8 3/3 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares

Dimanche, 20 juin 2021 08:06 Monsieur Legault, Monsieur Roberge, MISE À JOUR Dimanche, 20 juin 2021 08:06 Je me désole! Nous avons les solutions pour l’accès aux services psychologiques, quand allons-nous les prioriser?

Je suis psychologue scolaire depuis 20 ans. J'écris rapidement ce dimanche matin parce qu’un psychologue scolaire n’a actuellement pas le temps de faire entendre sa voix par une lettre exhaustive. Il est au front et tient un système à bout de bras en cette fin d’année scolaire de pandémie. Je travaille comme seule psychologue dans sept écoles primaires et secondaires parce que le psychologue scolaire est une espèce en voie de disparition depuis 15 ans et déserte vers le privé.

Le psychologue scolaire est le spécialiste du développement et du bien-être psychologique de l’enfant et de l’adolescent dans un milieu normalisant, l’école. Le psychologue scolaire agit comme levier de changement quand survient une difficulté́ , en observant dans le vécu quotidien du jeune comment il exerce divers processus cognitifs concrètement et il recommande des interventions pour faciliter ses apprentissages. Le psychologue scolaire est aussi le spécialiste de la santé mentale appliquée en milieu scolaire. Il est en mesure d’évaluer et de traiter les troubles mentaux, mais il peut aussi de façon plus précise faire des liens avec d’autres problématiques et aider un jeune sans passer nécessairement par un diagnostic. Il tient compte de l’environnement et il est très efficace dans le milieu de vie qu’est l’école. Il agit en prévention au niveau du développement de la personne, de l’apprentissage, de la persévérance scolaire, de la socialisation et de la santé mentale. Le psychologue scolaire est sur le terrain, en suivi direct auprès des jeunes et en support aux enseignants. Il a une connaissance approfondie du développement cognitif et affectif de l’enfant et de l’adolescent, du fonctionnement du milieu scolaire, du développement normal et pathologique de 4 à 21 ans.

Le psychologue scolaire doit être en formation continue afin d’être à jour dans ses connaissances et compétences pour y exercer, en ayant la responsabilité́ de protection du public. Il travaille en équipe, entre autres avec les enseignants, les orthopédagogues, les travailleuses sociales, les conseillers pédagogiques et d'orientation, les orthophonistes, les ergothérapeutes. Il a un rôle complémentaire avec les psychologues des CISSS, des centres jeunesse, des hôpitaux, qui, eux, ont cette approche clinique privilégiée du vécu personnel, psychoaffectif et familial du jeune. Le psychologue scolaire travaille en concertation avec les médecins, les pédiatres et les pédopsychiatres.

Les listes d’attente pour une évaluation en psychologie scolaire sont de plusieurs mois, car nous sommes trop occupés à éteindre des feux avec des jeunes en détresse.

Pourquoi je suis encore là alors que je gagnerais le double du salaire en privé, que je n’aurais pas les situations de crises, les contraintes administratives, la complexité́ des cas, les conditions de travail détériorées, et ce, depuis nombre d’années? Pour le sourire d’un enfant, d’un adolescent, qui n’a pas cette chance de se payer une psychothérapie ou une évaluation au privé, qui se sent apaisé parce que son besoin complexe a été compris et répondu, pour continuer de côtoyer cette équipe dévouée dynamique, les enseignants, les éducatrices, les professionnels et les directions du réseau de l’éducation. Pendant ce temps, de chères collègues quittent, d’autres tombent au combat.

– Julie Pelletier, psychologue, Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

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Cosignataires:

1. Geneviève Paquette, psychologue Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

2. Isabelle Lemay, psychologue Centre de services scolaire des Chênes

3. Nathalie Lajoie, psychologue Centre de services scolaire des Hauts-Cantons

4. Sébastien Trhinh, psychologue CIUSSS Capitale-Nationale

5. Emylie Mathieu, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

6. Isabelle Demers, psychologue Centre de services scolaire des Découvreurs

7. Mylène Pilon, psychologue Centre de services scolaire des Draveurs

8. Nancy Le Monnier psychologue Centre de services scolaire de l’Estuaire

9. Nancy Maul, Psychologue Centre de services scolaire de l’Estuaire

10. Marie-Noëlle Delisle, psychologue Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud

11. Annie Paquet, psychologue Centre de services scolaire des Appalaches

12. Josée Latulippe psychologue Centre de services scolaire de la Côte du Sud

13. Catherine Bernier, psychologue, Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud

14. Étienne Langlois, psychologue, Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud

15. Fanny Trudel, psychologue Centre de services scolaire des Draveurs

16. Josée Grégoire, psychologue Centre de services scolaire des Appalaches

17. Victor-Manuel Tomas, Psychologue Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais

18. Martine Walsh psychologue Centre de services scolaire des Appalaches

19. Caroline Beaudin, psychologue Centre services scolaire de l’Estuaire

20. Louise Rodrigue, psychologue/neuropsychologue Centre des services scolaire de la Beauce-Etchemin https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 2/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 21. Marianne Paquette, psychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

22. Liliana Quintero, psychologue Centre de services scolaire des Chênes

23. Johanne Vézina, psychologue Centre des services scolaire Marie-Victorin

24. Caroline Lemire, psychologue Centre de services scolaire des Chênes

25. Julie Bertrand, psychologue Centre de services scolaire Côte-du-Sud

26. Éric Maheux, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

27. Isabelle Ménard, psychologue Centre de services scolaire de St-Hyacinthe

28. Valérie Dubois, psychologue CCSDGS

29. Caroline Lepage, psychologue Centre de services scolaire de St-Hyacinthe

30. Manon Perreault, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

31. Ariana Videla, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

32. Hélène Dumont, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

33. Mélina Mcintyre, psychologue Centre de services scolaire des Affluents

34. Roxanne Breton-Monmart, doctorante en psychologie Centre de services scolaire des Aflluents

35. Marie-Josée Turgeon, psychologue CISSS Lanaudière

36. Mélanie St-Onge, psychologue CIUSSSCN

37. Mylène Larocque, psychologue CSSPO

38. Johanne Bernier, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

39. Christine Bouffard, psychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

40. Danis Pageau, psychologue Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs

41. Chantal Bolduc, psychologue Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs

42. Andrée Blanchard, psychologue Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs

43. Rosalie Hénault, psychologue Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup

44. Annie Vignola, psychologue, neuropsychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

45. Michèle Langlois, psychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

46. Mélanie Tessier, psychologue Centre de services scolaire des Draveurs

47. Manon Côté, psychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

48. Marie-Eve Gagnier, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Ile

49. Ariane Leroux-Boudreault, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Ile

50. Marie-Josée Côté, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Ile

51. Juliette Schweyer, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 3/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 52. Virginie Goulet, Psychologue, Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

53. Roxane Lefaivre, Psychologue, Centre de services scolaire des Samares

54. Nathalie Benoit, Psychologue, Centre de services scolaire de l’Énergie

55. Nathalie Lévesque, Psychologue, Centre de services scolaire Chemin du Roy

56. Anick Laverdure, Psychologue et psychothérapeute, Centre académique Fournier

57. Sandra Dicaire, Psychologue, Centre de services scolaire Chemin du Roy

58. Aida Arrazquito, Psychologue, Centre de services scolaire des Sommets

59. Julie Aouad, Psychologue, Centre de services scolaire de Montréal

60. Nadia Gagnon, Psychologue, Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets

61. Claudya Girard, Psychologue, Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets

62. Julie Bouchard, Psychologue, Cégep de Jonquière

63. Annie Lavallée, Psychologue, Centre de services scolaire des Patriotes

64. Sandra Fortin, Psychologue, Centre de services scolaire De la Jonquière

65. Sophie Beaumont, Centre de services scolaire des Mille-Îles

66. Geneviève Grimard, Psychologue, Centre de services scolaire De La Jonquière

67. Annie Nadeau, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

68. Joëlle Pouliot-Lapointe, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

69. Julie Deschatelets, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

70. Julie Paulhus, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

71. Pascale Mercier, Psychologue, Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries

72. Laurence Martin, Psychologue, Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries

73. Marie-Claude Gagnon, Psychologue, Centre de services scolaire de Montréal

74. Catherine Bédard, Psychologue, Centre de services des Patriotes

75. Claire Boulianne, Psychologue, Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées

76. Liette Trudel, Psychologue, Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands

77. Nicolas Houde, Psychologue, Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy

78. Caroline Bouchard, Psychologue, Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries

79. Brigitte Gagné, Centre de services scolaire de la Région de Sherbrooke

80. Stéphanie Goulet, Psychologue, Centre de services scolaire des Samares

81. Hélène Belzil, Psychologue, Centre de services scolaire des Mille-Îles

82. Frédéric Pedneault, Psychologue, Centre de services scolaire De La Jonquière

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 4/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 83. Nancy St-Yves, psychologue Centre de services scolaire des Affluents

84. Mélanie McIntyre, psychologue Centre de services scolaire des Affluents

85. Christine Hébert, psychologue Centre de services scolaire des Affluents

86. Carole Légaré, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

87. Geneviève Dion-Lessard, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

88. Marie-Christine Lavallée, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

89. Eve-Annik Brossard, Psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

90. Annabelle Mercure, Psychologue, Centre de services scolaire des Patriotes

91. Diane Harvey, Psychologue, Centre de services scolaire des Navigateurs

92. Élène Léveillé, Psychologue, Centre de services scolaire Région de Sherbrooke

93. Nancy Lafond, Psychologue, Centre de services scolaire du Lac-Abitibi

94. Kathy Viel, Psychologue, Centre de services scolaire des Découvreurs

95. Nicole Devault, Psychologue, Centre de services scolaire de Portneuf

96. Shawn Marschall-Lévesque, Psychologue, Centre de services scolaire des Samares

97. Nathalie Safar, Psychologue, Centre de services scolaire de Montréal

98. Katia Mayrand, Psychologue, Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy

99. Annie Bujold, Psychologue, Centre de services scolaire René-Lévesque

100. Mélanie Cliche, Psychologue, Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries

101. Isabelle Gagné, psychologue Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe

102. Nancy Villeneuve, psychologue Centre de services scolaire des Affluents

103. Renée-Anne Nourry, psychologue/neuropsychologue Centre de services scolaire des Chênes

104. Julie Robitaille, psychologue Centre de services scolaire au Coeur-des-Vallées

105. Stéphanie Roy, psychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

106. Marie Mougenet, psychologue Centre de services scolaire des Navigateurs

107. Josiane Massicotte, psychologue Centre de services scolaire des Hauts-Cantons

108. Julie Couturier, psychologue Centre de services scolaire des Sommets

109. Stéphanie Charron, psychologue Centre de service scolaire des Affluents

110. Mariane Villeneuve, psychologue, Centre de services scolaire de Charlevoix

111. Véronique Dansereau, psychologue, Centre de services scolaire des Samares

112. Tyna Payette, psychologue, Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées

113. Sandra Lafortune, interne en psychologie, Centre de services scolaire des Affluents https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 5/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 114. Carole Marleau, psychologue, Centre de services scolaire de la Baie-James

115. Charles Harvey, psychologue, Centre de services scolaire de la Jonquière

116. Karoll Hernandez, psychologue au Centre de Services scolaire de Saint-Hyacinthe

117. Nancy Hovington, psychologue, Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

118. Céline Morin, psychologue, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'île

119. Cathy Carrier, psychologue, Centre de services scolaire des Appalaches

120. Eveline Berneche, psychologue, Centre de services scolaire Des Portages-de-l'Outaouais.

121. Julien Vandenbussche, psychologue, Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais

122. Karine Marquis, psychologue Centre de services scolaire Harricana

123. Karine Janvier, psychologue Centre de services scolaire de la Riveraine

124. Amélie Rochefort, psychologue Centre de services scolaire de Charlevoix

125. Mélanie Lapointe, psychologue Centre de services scolaire de Charlevoix

126. Kristina Gravel, psychologue Centre de services scolaire de Charlevoix

127. Audrey Bertrand Psychologue Centre de services scolaire des Samares

128. Carolle Bertrand, psychologue, Centre de services scolaire des Chic-Chocs

129. Valérie Guertin, D.Psy., Psychologue Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

130. Émilie Nadeau, psychologue, Centre de services scolaire des Affluents

131. Sylvie Hébert, psychologue Centre de services scolaire de Portneuf

132. Béatrice Chappaz. Psychologue/neuropsychologue. École Lucien-Guilbault.

133. Angie Bouchard M.Ps. psychologue, Centre de Services scolaire des Navigateurs

134. Dany Poulin, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

135. Suzie Ouellet, psychologue, Centre de services scolaire De La Jonquière

136. Nathalie Bouchard, psychologue Centre de services scolaire Marie-Victorin

137. Nathalie Lachance, psychologue Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin

138. Karine Boudreau, psychologue Centre des services scolaire des Chênes

139. Élizabeth Mathieu, doctorante en psychologie, CSSMB

140. Louise Trudel, CIUSSS de l’Estrie

141. Marie-Claude Michaud, psychologue Centre de services scolaire Marie-Victorin

142. Michaël Bouchard, psychologue, Clinique tso CIUSSS

143. Marie-Ève Morissette, CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean

144. Sophie Valois, psychologue CIUSSSMCQ

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 6/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 145. Pascale Vézina, psychologue Centre de services scolaire des Découvreurs

146. Francis Lalande, psychologue Cégep de Saint-Hyacinthe

147. Valérie Ouellette, psychologue, Centre e services scolaire des Mille-Îles

148. Cynthia Morin, psychologue, Centre de services scolaire Harricana

149. François Mathieu, psychologue/neuropsychologue Centre de réadaptation en déficience physique CIUSSS Beauce-Appalaches

150. Marie-Claude Letendre, psychologue CISSSLAU

151. Natacha Normandin, psychologue Centre de réadaptation en déficience physique CIUSSS MCQ

152. Jacinthe Vallée-Ouimet, psychologue CISSS Outaouais

153. Edith Massicotte, psychologue/neuropsychologue CRCM

154. Nancy Roy, psychologue Centre de services scolaire Vallée des Tisserands

155. Christine Fortin, psychologue (AQPS???)

156. Marie-Lou Gagnon, psychologue CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean

157. Véronique Noreau, psychologue Centre de services scolaires Découvreurs

158. Caroline Doré, psychologue Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

159. Anouk Savard-Saucier, psychologue Centre de services scolaire des Patriotes

160. Laurie Gaudreault, psychologue Centre de services scolaires des Premières-Seigneries

161. William Pothier, psychologue/neuropsychologue Institut universitaire en santé mentale de Québec, CIUSSS-CN

162. Amélie Mathieu, psychologue, CISSS Chaudières-Appalaches

163. Julie Lepage, psychologue Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries

164. Nathalie Bouchard, psychologue Centre de services scolaire Marie-Victorin

165. Caroline Trottier, psychologue, Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries

166. Andréa Deschênes, psychologue/neuropsychologue CSSRDN

167. Annie Lahaie, psychologue/neuropsychologue CRDP Blainville et CISSS des Laurentides

168. Marie-Pier St-André, psychologue CIUSSS MCQ

169. Sara Bélanger, psychologue/neuropsychologue Centre de réadaptation CISSSMO

170. Michel Bastien, psychologue/neuropsychologue Centre de services scolaire de Laval

171. Marie-Hélène Vaillancourt, psychologue Centre de services scolaire des Patriotes

172. Julie Rancourt, psychologue Centre de services scolaire des Découvreurs

173. Patricia Dion, CISSSMO

174. Véronique Massicotte, psychologue CIUSSSMCQ

175. Sophie Turcotte, psychologue, Clinique externe de pédopsychiatrie CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 7/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 176. Sophie Demers-Bédard, psychologue en pédopsychiatrie CISSS de Chaudière-Appalaches

177. Marie-Claude Dolbec, psychologue CISSS de Chaudière-Appalaches

178. Mélanie Berger, psychologue CIUSSS MCQ

179. Anick Viau, psychologue CISSS Abitibi-Témiscamingue

180. Alisson Poirier-Arbour, psychologue CIUSSS Nord-de-l’Île-de-Montréal

181. Véronique Thibault, psychologue CIUSSS de la Capitale-Nationale

182. Claudia Vargas, psychologue CISSS Montérégie Est

183. Louis Bouchard, psychologue CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean

184. Annie Brouillard, psychologue Centre de services scolaire Chemin-du-Roy

185. Claudie Ouellet, psychologue/neuropsychologue Centre de services scolaire Découvreurs et CISSS Chaudière-Appalaches

186. Jessica Lara-Carrasco, psychologue en pédopsychiatrie CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

187. Cyndie Martin, neuropsychologue, CISSS de Chaudière-Appalaches

188. Marie-Claude Naud, psychologue CIUSSSCN

189. Julie Larivière, psychologue CISSSMO

190. Petya Georgieva, psychologue, Santé mentale jeunesse CIUSSS de l’Est-de-l'Île-de-Montréal

191. Marilyne Savard, psychologue du STRP de l’IUSMM CIUSSS de de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

192. Andrée-Anne Ouellet, psychologue/neuropsychologue CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

193. Judith Caty, psychologue en santé mentale jeunesse CISSS de l’Outaouais

194. Charlotte Blitz, psychologue santé mentale jeunesse CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

195. Charlotte Gagner, neuropsychologue CRDP St-Jérôme CISSS des Laurentides

196. Magalie Boucher-Gagnon psychologue/neuropsychologue Centre de services scolaire Val-Des-Cerfs

197. Isabelle Boudreau, psychologue Centre de services scolaire Renée-Lévesque

198. Stéphanie Fortier, psychologue, CISSS Abitibi-Témiscamingue

199. Cindy Fillion, psychologue clinique externe de psychiatrie CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean

200. David Lévesque, psychologue CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

201. Marie-Lyne Dontigny, psychologue santé mentale 1re ligne CIUSSS Mauricie Centre-du-Québec

202. Jolyane Plante-Beaulieu, neuropsychologue en pédopsychiatrie CIUSSS du Nord-de-l’Île de Montréal

203. Marie-Lou Auger, psychologue CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

204. Ariane Polisois Keating, psychologue Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel

205. Catherine Samson, psychologue Centre de services scolaire Val-des-Cerfs

206. Marjolaine Frappier, doctorante en psychologie Centre de services scolaire des Samares

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 8/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 207. Anne-Catherine Pérusse-Cavanagh, psychologue-neuropsychologue, CISSS de la Gaspésie

208. Karima Kahlaoui psychologue/neuropsychologue. Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel

209. Isabelle Ouellet, neuropsychologue, CISSS de Chaudière-Appalaches

210. Carolyne Fortin, psychologue Santé mentale adulte 1re ligne, CiUSSS COMTL

211. Evelyne Matteau neuropsychologue, Institut universitaire en santé mentale de Quebec, CIUSSS-CN

212. Eugénie Krakhmalnikova, doctorante en psychologie, CISSS de Chaudière-Appalaches

213. Tiziana Costi psychologue, Institut Pinel de Montreal

214. Cathy savard, psychologue, CIUSSS de la Capitale-Nationale

215. Isabelle Fournier, psychologue/neuropsychologue, CIUSSS-MCQ

216. Valerie Arsenault, psychologue CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal - Programme Jeunesse et DPJ

217. Claudine Boulet, neuropsychologue, CISSSMO

218. Jessy Heroux, psychologue, CIUSSS MCQ

219. Christine Gilbert, psychologue, CISSS Montérégie-Ouest

220. Léna D’Ostie-Racine, psychologue en santé mentale jeunesse, CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

221. Cynthia Seyer psychologue scolaire Centre des services scolaire des Patriotes

222. Moire Stevenson psychologue pédiatrique, Centre de Réadaptation Lethbridge Layton Mackay, CIUSSS Centre-Ouest-de-l'Île-de Montreal

223. Nancy Poirier, psychologue, CIUSSS de la Capitale-Nationale

224. Marie-Eve Nadeau, psychologue-neuropsychologue, CSSBF

225. Claudia Lussier, neuropsychologue Centre de services scolaire des Samares et CISSS de Lanaudière

226. Marie-Andrée Lebrun, neuropsychologue cs scolaire Laval

227. Eliane Paquin psychologue CSS des Grandes-Seigneuries

228. Geneviève Joly, neuropsychologue CIUSSS-MCQ

229. Audrey Gilbert, psychologue, CIUSSS Saguenay–lac-Saint-Jean

230. Christine Bertrand psychologue neuropsychologue IUSMQ-CIUSSS CN

231. Rosa Herrera, psychologue, CIUSSS de l'Est

232. Sylvie Desmet, psychologue, CIUSSS MCQ

233. Isabelle Rioux, neuropsychologue, IUSMQ-CIUSSS CN

234. Johanne Carle, psychologue ciusssmcq CIUSSS MCQ santé mentale 1re ligne

235. Zahia Ayoub, Psychologue, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Programme Jeunesse, CJM

236. Natalia Rojas Munoz, neuropsychologue, Hôpital Charles Le Moyne-CISSS Montérégie-Centre

237. Carmen Quintana, psychologue, CISSS Montérégie-Ouest https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 9/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 238. Steve Tremblay, psychologue, CISSS Bas-Saint-Laurent

239. Jasmine Joncas, psychologue, CISSS Lanaudière, Cliniques externes de psychiatrie

240. Julie Bourbeau psychologue IUSMQ CIUSSS-CN

241. Pascale Dumas-Potvin, Psychologue, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Programme jeunesse, CJM

242. Frédéric Bolduc neuropsychologue IRDPQ, CIUSSS-CN

243. Karine Janvier psycholoque CSS de la Riveraine

244. Marie-Chantal Lemire Guévin, psychologue/ neuropsychologue CIUSSS Capitale-Nationale

245. Marie-Josée Pouliot, psychologue CIUSSS MCQ

246. Sara Letellier, psychologue CSSHC

247. Amélie Gagnon, psychologue, services de proximité santé mentale des jeunes, CIUSSSCN

248. Maude De Carufel-Tougas, Neuropsychologue, CISSSMO

249. Émilie Leborne, psychologie, CIUSSS-CN, Service de proximité Santé Mentale Jeunesse, en Famille Enfance Jeunesse.

250. Marie-Line Chamberlain Psychologue Centre de services scolaire Marie-Victorin

251. Virginie Turmel, psychologue CIUSSS de l'Estrie-CHUS, santé mentale jeunesse

252. Olivier Pelletier, psychologue, CIUSSS de la Capitale-Nationale

253. Kevin Brassard, psychologue, CIUSSS Saguenay-Lac-Saint-Jean

254. Pierre-Luc Gagné, neuropsychologue, CIUSSS-CN (pédopsychiatrie)

255. Jenny Bellerose, neuropsychologue, Hôpital de Montréal pour enfants (CUSM)

256. Lynda Belanger, psychologue, CHU de Québec-Université Laval

257. Catherine Langlois Cloutier, psychologue, Hôpital de Montréal pour enfants

258. Andrée-Anne Dupuis, psychologue, CISSS Laurentides, santé mentale adulte

259. Vanessa Comtois, psychologue CIUSSS Capitale-Nationale

260. Joanie Bizier, psychologue, CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue

261. Marie-France Brodeur, psychologue CIUSSS Saguenay, santé mentale adulte

262. Isabelle Dupuis, psychologue, CISSSNL santé mentale adulte

263. Sylvain Guay psychologue CISSSCA

264. Vincent Chiasson, neuropsychologue, Hopital de Montréal pour enfants (CUSM)

265. Pascale Harvey, psychologue, CISSS Lanaudière

266. Marianne Lemay, psychologue, CIUSSS Capitale-Nationale

267. Marie-Laure Lapointe, psychologue / neuropsychologue IUSMQ-CIUSSS CN

268. Yanick Pellerin, psychologue, CIUSSS MCQ

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 10/11 20/06/2021 Les psychologues scolaires sont des oiseaux rares | JDM 269. William Monroy, psychologue, CISSS de Chaudière-Appalaches

270. Emilie D’Amico, psychologue, CIUSSS de l’Ouest-de-l’Ile de Montréal

271. Annie Deschênes, psychologue/neuropsychologue, CIUSSS-CN.

272. Maude Laguë-Beauvais, neuropsychologue, Hôpital général de Montréal, CUSM

273. Véronique LeBrun, psychologue CSSHL

274. Marie-France Pelletier, neuropsychologue, CISSS-CA

275. Andrea Velez, psychologue, CIUSSS d’Est-de-l'Île-de Montréal

276. Christian Kupfer, psychologue, CISSS-CA

277. Patrick St-Hilaire, psychologue, CIUSSS de la Capitale-Nationale

278. Carole Vacher, psychologue, CIUSSS de l'Estrie

279. Rosalie Ouellet, psychologue / neuropsychologue, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel

280. Micheline Huppé, psychologue, CISSS Laurentides

281. Stéphanie Boulanger, psychologue CISSS-CA

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/20/les-psychologues-scolaires-sont-un-oiseau-rare 11/11 La Tribune, 19 juin 2021, page 24-25

i fion des communications du minis- tère de l'Éducation. SI L S CO S Les centres de services de la région, à leur tour, transfèrent les sommes liés à cette mesure direc- FA BAI tement aux établissements secon- daires en leur laissant le plaisir de choisir ce qu'ils souhaitent prioriser en termes d'activités parascolaires. PART D La « La mesure sera décentrali- sée vers chacune de nos écoles secondaires l'année prochaine, et il SOL., 10 appartiendra à chaque école, à son équipe, à leurs ressources dispo- VIATKA DBORG SUN excellent moyen de contre carré la nibles et aux intérêts des élèves de viatka.sundborg@latribune. qc. ca pénurie de sauveteurs au Québec. déterminer les activités qui seront proposées à leurs élèves », explique UN BREVET PAR ANNÉE Sharon Priest, conseillère en com- SHERBROOKE — « Activités pa- Pour le directeur général de munications pour le centre de ser- rascolaires au secondaire » est la Société de sauvetage, cette vices scolaire Eastern Townships. généralement synonyme de vol- approche pourrait être une excel-

leyball, de guitare ou de théâtre. lente façon d'encourager la persé- INTÉRÊT A LA FRONTALIÈRE Raynald Hawkins, directeur géné- vérance scolaire. « De mon point « L'offre concernant les activités ral de la Société de sauvetage, se de vue, nous pourrions ensei- parascolaires pour la prochaine permet d'imaginer une nouvelle gner un brevet chaque année. Par année scolaire n'est pas arrêtée. Il réalité plus audacieuse où les exemple, en première secondaire, serait possible, et particulièrement élèves de niveau secondaire pour- la formation étoile de bronze serait pour La Frontalière qui compte raient gratuitement obtenir une offerte, en deuxième secondaire, une piscine dans ses installations, formation complète en sauvetage celle de médailles de bronze puis d'offrir un cours de sauvetage. Et aquatique. l'année suivante celle de croix de bronze afin que les élèves ter- ce type d'activité pourrait tout à Depuis 2018, le gouvernement du fait s'inscrire dans le cadre de la minent leur quatrième secondaire mesure 15028 », affirme Marie- Québec a adopté la mesure 15028 avec la certification de sauve- concernant les activités paras- Claude David, conseillère en com- teur national et que leur dernière colaires au secondaire. L'amen- munications pour le centre de année leur permette de devenir des services scolaire des Hauts-Cantons, dement aux règles budgétaires moniteurs en sauvetage », ajoute tout en ajoutant que l'intérêt pour des centres de services scolaire Raynald Hawkins. cette activité doit d'abord provenir vise à soutenir les établissements Afin de pouvoir être éligibles à des élèves et de la communauté. d'enseignement secondaire pour cette mesure, les établissements Tout comme les autres centres de qu'ils offrent gratuitement une d'enseignement s'engagent à « offrir services scolaire, le centre de ser- programmation diversifiée d'acti- la possibilité que chaque élève vices scolaire des Sommets n'a pas vités parascolaires à l'ensemble de puisse participer gratuitement à encore déterminé quelles seront leurs élèves. 1 heure d'activités parascolaires les activités parascolaires propo- Actuellement, le coût de l'en- chaque jour de classe pendant un sées pour l'année 2021-2022. « Le semble des formations requises minimum de 28 semaines » selon pour devenir un sauveteur natio- le document d'information complé- contexte de la pandémie n'a pas nal avoisine 1000 $. « Grâce à mentaire du ministère de l'Éduca- aidé au développement de l'offre , cette mesure, les élèves intéres- d'activités parascolaires », ajoute tion et de l'Enseignement supérieur. sés pourraient obtenir leurs for- Lyne Beauchamp directrice des « Les sommes associées à cette mations de sauvetage totalement communications au centre de ser- mesure sont transférées aux centres gratuitement, et ce en même vices scolaire des Sommets. MEM de services scolaires. C'est à eux que Hi~ ^Mo temps que leur diplôme d'études Ainsi, il est encore temps pour revient le choix des types d'activité secondaires », explique M. Haw- les élèves et la communauté de soutenue », précise le responsable kins, soulignant qu'il s'agirait d'un des relations de presse à la direc- manifester leur intérêt pour les

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formations de sauvetage dans leur établissement d'enseigne- ment secondaire pour l'an- née 2021-2022, et ce sans regard aux installations aquatiques dis- ponible puisque la mesure 15028 sur les activités parascolaires au secondaire prévoit un transport si nécessaire.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Tribune (Numérique), 19 juin 2021, page A9

programme, sans toutefois en modifier la structure. « Plus de On devra attendre les modalités », note M. Landry.

Manque de communication parascolaire : le Le fait que le gouvernement ait annoncé cette mesure publiquement sans avoir notifié les différents acteurs du milieu de milieu passe de travers chez certains de ces derniers.

« Je pense que ce gouvernement-là a pris de très l'éducation dans mauvais plis pendant la pandémie. En temps de pandémie, les réalités changent quotidiennement, c'est donc un peu plus acceptable d'annoncer sans en parler le néant au réseau. Dans notre contexte actuel toutefois, il n'y a aucune raison pour le gouvernement de faire une annonce de cette nature sans nous avertir. C'est un peu cavalier de sa part », juge le président du syndicat des enseignants de l'Estrie, Richard Bergevin.

Quand il parle du réseau, M. Bergevin fait allusion aux ANTHONY OUELLET syndicats, mais aussi à l'ensemble des centres de La Tribune services et tous les autres organismes concernés. De son côté, le Centre de services scolaire des Sommets Bien reçue dans le milieu, l'annonce du premier confirmait vendredi en fin d'après-midi n'avoir « encore ministre Legault quant à l'ajout de cinq heures de reçu aucune communication officielle à ce sujet. » parascolaire pour les élèves du secondaire suscite plus de questions que de réponses du côté des centres de « La manière dont le gouvernement gère ses services scolaires et des syndicats de la région. communications, je préfère ne pas m'avancer là-dessus. Dans son annonce, François Legault précisait que Nous, on les reçoit quand on les reçoit, c'est tout ce que chaque jeune de niveau secondaire se verrait offrir une je dirai à ce sujet », affirme Donald Landry. heure par jour de plus pour des activités parascolaires Tout de même une bonne chose sportives ou culturelles ou de l'aide aux devoirs. Malgré tout, syndicats, centres de services et étudiants s'entendent à dire que la bonification des activités « Il manque énormément de précisions dans la parascolaires, si elle est bien faite, sera une bonne déclaration d'aujourd'hui. Est-ce qu'on va voir quelque chose. chose de complètement nouveau, est-ce que ce sera une bonification financière d'un service que l'on offre déjà, on ne le sait pas », lance le directeur des services du « Il va falloir engager plus de personnel pour s'assurer secrétariat général et des communications du Centre de que toutes les activités se passent bien. Ça ne peut services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS), qu'être bon pour les élèves qui en ont besoin », estime Donald Landry. Richard Bergevin, qui met toutefois en garde contre une éventuelle obligation de ce programme, qui est encore facultatif. Précisons que les écoles du CSSRS profitaient déjà d'un programme pilote permettant une plus grande offre d'activités parascolaires. Il se pourrait donc que « Les jeunes du secondaire habitant dans des petites l'annonce n'apporte que de nouveaux montants pour ce villes, parfois, doivent partager l'autobus avec le

primaire. Ça risque d'occasionner plein de problèmes si ça devient obligatoire », dit-il.

« Qu'on se préoccupe de la vie et du bien-être des étudiants en dehors des classes, c'est une bonne nouvelle », croit pour sa part Donald Landry.

Ces étudiants, quant à eux, voient aussi du positif dans l'annonce. « Il faut prendre en compte le fait qu'il y a beaucoup de jeunes qui n'ont pas un milieu d'habitation favorable. Ça permet à ces jeunes de s'épanouir plus longtemps dans leur milieu scolaire », fait valoir Jacob, un jeune de la région de Sherbrooke.

Rappelons que, comme la planification scolaire est déjà bien entamée, les modalités de l'annonce devraient être transmises au milieu plus tôt que tard. Le Droit, 19 juin 2021, page 12-13

en éducation

«C'est Now or Never (maintenant ou jamais) cette année et il semblerait que ce sera le Now cette année. Pour une première «Ce n'est jamais complètement fermé. J'ai L'actuelle course fois, on sent clairement qu'il y avait un pris une décision pour ce qui se présentait gouvernement qui avait à coeur de recon- à la mairie à Gatineau à l'automne (élections municipales), mais naître ce que faisaient les gens dans le ça ne ferme pas toutes les portes ad vitam monde de l'éducation et ça s'est réglé en «II se dessine une campagne intéressante, ceternam.» partie. Il faut que ça continue et que ça se mais j'ai hâte que ça lève un peu. Moi, règle. J'ai besoin de rentrer avec mes gens à j'adore travailler avec mon conseil d'admi- l'automne avec un règlement négocié pour nistration depuis dix ans, car ils font de la La rentrée laisser la pandémie et les négociations der- gouvernance et des orientations, alors que collégiale rière, pour passer à autre chose, pour que moi je fais de la gestion. Ce que je souhaite mes gens se sentent encore plus valorisés. à la Ville, c'est qu'on continue à offrir un de l'automne Moi, j'envoie un message aux deux parties: bon service aux citoyens à travers ce que je ne peux pas rentrer avec quelque chose les fonctionnaires sont capables de faire, «Je crois qu'on va avoir une rentrée nor- de pas réglé à l'automne et je ne voudrais et ce sont eux les experts des services male, je suis convaincu de ça. Il va y avoir de pas rentrer avec une loi spéciale non plus. aux citoyens, ce n'est pas nécessairement la turbulence, il va y avoir des ajustements, Ce n'est pas ce qui va aider à ramener tout le l'élu. Une ville, ce n'est pas juste de la neige mais on va être beaucoup près de la norma- monde ensemble post-pandémie. [...] L'autre et des déchets, c'est aussi un catalyseur lité. Ça ne me préoccupe pas.» hyper important pour aider l'éducation, élément, que je répète souvent sur plusieurs l'environnement, pour prendre sa place L'attaque de London, tribunes : comme DG dans un Cégep, contrai au Québec. [...] Ce que je souhaite, c'est rement à une université, je ne contrôle pas que la prochaine mouture ne s'éloigne pas en Ontario les négos,je ne contrôle à peu près pas les budgets, tout est normalisé. La seule chose trop du fait de dire que ce n'est peut-être pas de l'argent garroché par les fenêtres «À chaque fois qu'il y a un événement de que je peux contrôler, c'est comment je tra- tant que ça de faire un partenariat avec ce type-là, c'est quelque chose qui vient vaille avec mes gens, quel est le climat que je veux favoriser, le lien que je veux avoir son université pour l'aider a prendre sa nous chercher, parce que le Cégep est un place, de travailler pour obtenir un statut village et on a le reflet de tout ça dans notre avec eux. Je pense que c'est primordial. Je vais faire ce qu'il faut pour que ça continue particulier pour notre région. Ça ne veut communauté. Que ce soit Joyce Echaquan, dans le temps qu'il me reste. C'est le nerf de pas dire qu'on délaisse complètement le que ce soit George Floyd aux États-Unis la guerre. Si tu pars en conflit, oublie ça, tu citoyen. C'est bien important au Cégep ou encore cet événement dernièrement, vas pédaler dans la semoule comme maison de déneiger et de faire fonctionner les la mosaïque du Cégep est présente, alors photocopieurs, mais moi comme DG j'ai ça nous affecte. Notre inquiétude, surtout d'enseignement.» des gens à qui je donne des ressources en pandémie, c'est comment on fait pour PROPOS RECUEILLIS PAR DANIEL LEBLANC pour faire ça. Ma job, c'est de faire autre rejoindre nos étudiants, les sensibiliser, chose pour essayer d'avancer. J'espère leur démontrer que nous sommes là. Nous que ce sera comme ça au conseil munici- sommes toujours partie prenante de ça pal, peu importe que ce soit M. LeBlanc, parce que nous sommes un microcosme de Mme Bélisle, Mme Marquis-Bissonnette ou ce qui arrive.» toute autre personne qui se présentera.» Les négociations Un saut en politique dans le secteur public dans le futur

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Droit (Numérique), 19 juin 2021, page A9

La directrice de l'école virtuelle au Centre de services scolaire des Draveurs (CSSD), Annick Massie, trace un Plus d'élèves en bilan très positif des derniers mois malgré le contexte atypique. mode virtuel qu'à « Ç'a été un succès. Oui, cela a été très exigeant dans les trois ou quatre premiers mois, avec toute l'organisation et la mise en place des règles de fonctionnement, mais ça l'automne s'est très bien fait et j'ai une équipe qui a embarqué dans ce défi-là, faisant preuve de beaucoup d'adaptation, de souplesse et d'ouverture. Il y a en a même certains, autant des élèves, des parents que des enseignants, qui auraient aimé que ça puisse se poursuivre, mais nous n'avons pas de raisons pour que ce soit le cas, avec la vaccination qui va bon train. [...] Je suis très fière de ce qu'on a fait », dit-elle.

Au sein de l'organisation, le nombre d'élèves en apprentissage en ligne est passé de 152 à 170, atteignant DANIEL LEBLANC 182 au milieu de l'année. Le Droit Selon elle, plusieurs facteurs justifient la variation du Leur nombre aura fluctué tout au cours de l'année nombre d'élèves depuis septembre. scolaire 2020-2021 au rythme des vagues de la pandémie, mais il y a plus d'élèves en apprentissage « Au début, il y en a pour qui c'était très clair, une virtuel en juin qu'en septembre en Outaouais. En situation médicale faisait en sorte qu'il ne se posait pas parallèle, l'enseignement à la maison a continué de de questions. D'autres ont décidé de donner une chance gagner des adeptes sur le territoire. au système (scolaire) en se disant : on verra. Mais par la suite, tranquillement, il y a eu une augmentation des Selon les données fournies au Droit, on comptait ces cas, alors il y a eu des inscriptions. C'était souvent en derniers jours dans les quatre centres de services lien avec le nombre de cas qui apparaissaient dans les scolaires francophones de l'Outaouais un total de 449 écoles, notamment au secondaire. Il y a des parents qui écoliers inscrits à l'enseignement virtuel pour des ont décidé par la suite de retourner leur enfant en raisons de santé qui les rendent vulnérables (eux-mêmes présentiel car c'était plus difficile (en virtuel), alors que ou un parent) face à la COVID-19. Il s'agit d'une pour d'autres, c'était plus facile. II y en a aussi qui se augmentation de 25 % par rapport au début de I'année sentaient moins à risque après avoir eu leur premier scolaire, alors qu'on en dénombrait 359. vaccin », affirme Mme Massie.

Au Centre de services scolaires des Portages-de- École à la maison l'Outaouais (CSSPO), par exemple, leur nombre est passé de 163 à 213, mais on précise qu'il y avait à un Quant à l'enseignement à la maison, prodigué par un certain moment près de 240 élèves dans cette situation. parent après transmission d'un avis écrit aux autorités scolaires, dispensant ainsi l'élève de l'obligation de Toute proportion gardée, les centres de services fréquenter une école comme le stipule la loi, il a aussi scolaires au-Coeur-des-Vallées et des Hauts-Bois-de- gagné en popularité depuis neuf mois. l'Outaouais ont enregistré des hausses autant sinon plus importantes, le nombre d'élèves étant respectivement De 260 en amorce d'année scolaire, le nombre de jeunes passé de 36 à 49 ainsi que de 8 à 17. liés à ce mode d'enseignement en Outaouais a atteint 366, une progression de 40 %.

Au CSSPO, où le nombre d'inscriptions est passé de 102 en septembre à 116 actuellement, on précise qu'on en dénombrait 160 à un moment dans l'année. C'est sur le territoire du Centre de services scolaires des Hauts-Bois- de-l'Outaouais que la hausse est la plus marquée (82 %), alors qu'on parle d'augmentations de 53 et 57 % au Centre de services au-Coeur-des-Vallées et à celui des Draveurs.

Nombre d'élèves à l'école virtuelle et à la maison en Outaouais Apprentissage virtuel*

Septembre 2020: 359

Juin 2021 : 449

École à la maison**

Septembre 2020 : 260

Juin 2021 : 366**

* L'apprentissage virtuel était offert cette année aux élèves qui ont (ou leur parent) une condition médicale particulière les rendant vulnérables à la COVID-19; alors que l'enseignement à la maison est géré par des parents qui ont choisi cette option pour leur enfant, la Loi sur l'instruction publique prévoyant que l'enfant qui reçoit un enseignement approprié peut être dispensé de l'obligation de fréquenter une école

** Ce chiffre pourrait varier, car le Centre de services scolaires (CSS) des Draveurs a fourni des chiffres de la fin mars.

Sources : CSS francophones de l'Outaouais Le Nouvelliste, 19 juin 2021, page 14

ENFIN LA FIN DES CLASSES! «Une année de Tetris au complet»

Demandez à Denis Lemaire comment. il a «Quand il y a 12 membres du person- vécu son année scolaire sous le signe nel sur 80 qui sont retirés de façon de la COVID et il vous résumera ça préventive, on s'entend que tu n'as bien simplement: «Ç'a été une pas 12 enseignants qui peuvent année Tetris au complet.» aller dans les classes, demain Au niveau de l'enseignement matin comme suppléants», fait- à distance, d'une part, «on était il valoir. à des kilomètres d'où l'on est À certains moments, «on a maintenant», raconte le direc- manqué de monde», dit-il. Des teur général du Centre de ser- gens des services de garde, des vices scolaire de l'Énergie. techniciens en éducation spé- «Aujourd'hui, on peut passer du cialisée et même des enseignants mode présentiel à celui de l'ensei- du secondaire «sont venus nous gnement à distance en 24 heures», dit-il. dépanner», dit-il. Pendant l'année, le personnel enseignant a La COVID a certes été un gros morceau, dû se former à cette nouvelle réalité avec l'aide des mais le directeur général du Centre de services sco- conseillers pédagogiques. «On a acheté 1100 iPad et laire de l'Énergie rappelle que l'année scolaire 2020- 2600 Chrome Book de plus», dit-il, des appareils qui 2021 a aussi été celle où les commissions scolaires ont dû être montés par le personnel informatique en ont été abolies. «Nous avions une crainte de devenir six mois pour les fournir aux élèves qui n'en avaient une succursale du ministère de l'Éducation», confie- pas à la maison. «D'ici un an ou deux ans, notre objec- t-il. «On perdait notre logo, notre identité. Mainte- tif est d'avoir 10 000 appareils, soit un par élève dans nant, on travaille tout le monde dans le même sens», notre CSS», dit-il. raconte-t-il. Ce CSS, le plus affecté de la région parla COVID-19, Le CSS, tout comme les autres, a aussi vécu des a aussi dû investir 1 M$ de plus, cette année, afin de grèves. «Ce qui a été le plus dur, dit-il, ça a été de modifier les routines de nettoyage en fonction du ne pas être impliqué dans les négociations. On est virus, ajoute M. Lemaire. Il aura fallu refaire complè- impuissant. C'était la première fois qu'on vivait ça», tement les devis des entrepreneurs responsables raconte-t-il. du nettoyage. «Si l'on a survécu comme organisation, c'est parce La fermeture de classes et même d'écoles, à qu'on a travaillé en équipe», estime le directeur cause de cas de COVID, a également été tout général. un défi. Les choses se sont compliquées avec Cette année scolaire aura été d'autant plus difficile, l'arrivée des variants. Un seul cas dans un autobus pour le CSS de l'Énergie, qu'elle aussi a été marquée et il fallait isoler tous les enfants de cet autobus par le décès d'un enseignant et tout récemment, incluant leur famille et souvent même les classes par le décès accidentel d'un élève, rappelle Denis de chaque élève, sans compter le conducteur de Lemaire. BRIGITTE TRAHAN l'autobus, «une véritable toile d'araignée», dit-il.

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ENFIN LA FIN DES CLASSES! La santé mentale des jeunes ébranlée En plus d'assurer le bien-être et la réussite en mars 2020 alors que le milieu scolaire a ment hybride puissent avoir un rendez- des élèves en temps de pandémie, les été subitement chamboulé par le confine- vous avec un professionnel d'un seul clic. écoles ont vécu des grèves, au cours des ment et les mesures sanitaires. «Les besoins étaient là», assure Mme derniers mois, et certaines ont dû égale- Étonnamment, malgré une douzaine de Morin. ment organiser la vaccination des élèves mois de cours à distance, il n'y a pas eu plus La cohorte de 2020 va «payer cher» la contre la COVID-19. Ça, c'est à part les 4 ou de décrochage que d'habitude, constate- pandémie, se désole la directrice avec le 5 versions de bals de finissants qui ont été t-elle à la lumière d'un tout récentsondage recul, puisqu'elle a fait un saut brutal vers esquissées dans les écoles secondaires et effectué auprès des 1800 élèves de le cégep où l'enseignement s'est donné la communication très étroite qu'il fallait l'école. presque entièrement à distance cette avoir avec les parents lorsque des classes Ce sondage, dit-elle, révèle toutefois que année. BRIGITTE TRAHAN étaient mises en isolement préventif. la santé psychologique des jeunes a été «Demandez-moi si je suis fatiguée, je rudement mise à l'épreuve. Les élèves ont vous dirai oui», confie la directrice des vécu très difficilement le «confinement, Estacades, Chantal Morin, qui ne s'est tou- les bulles-classes et l'absence d'activités et tefois jamais sentie dépassée grâce, sou- d'amis», résume la directrice. ligne-t-elle, à l'esprit de collaboration et de Les professionnels sont parvenus àfaire solidarité qui règne dans son équipe-école. en sorte que les élèves du deuxième cycle Pour elle, l'année scolaire COVID a com- du secondaire aux prises avec l'enseigne- mencé non pas en septembre dernier, mais

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Nouvelliste, 19 juin 2021, page 14-15

ENFIN LA FIN DES CLASSES! En négos en pleine pandémie

La présidente du Syndicat de l'enseignement des Vielles- très bien pourquoi ils se mobilisaient.» Forges, Claudia Cousin, n'oubliera pas de sitôt la réaction Tous les échanges syndicaux se sont faits en Zoom. «On de ses membres lorsque la pandémie a commencé, en mars a fait des assemblées générales de plus de 800 personnes 2020. «Les enseignants étaient déchirés entre l'idée de de façon virtuelle. La synergie n'est pas garder les écoles fermées pour la santé et la sécurité de la même», plaide-t-elle. «J'étais tout le monde et de les garder ouvertes parce que c'est tel- contente d'être une présidente lement plus profitable quand on est en présence.» d'expérience qui connais- «Ce qui m'a ébranlée le plus, c'était de sentir la détresse sait déjà les gens dans les chez les enseignants», confie-t-elle. «La charge de travail milieux», confie-t-elle. était déjà lourde pour eux. Là, se rajoutaient à ça la peur Elle rappelle qu'en sep- et la crainte qu'ils avaient d'être malades ou de ramener la tembre prochain, ce sera COVID à la maison.» une année postpandé- Les enseignants «ont aussi eu peur du décrochage», mique. «On devra conti- dit-elle. nuer à ramasser un peu «Ils ont travaillé dans la crainte de tout», souligne-t-elle, les effets négatifs de toute de la qualité de l'air au spectre de contracter la COVID ou de cette pandémie», prévoit- la transmettre. elle. BRIGITTE TRAHAN «Ce n'est pas parce que les élèves ont été en confinement à la maison que les enseignants étaient en congé», tient- elle à rappeler. «Le personnel de l'éducation est resté au front.» Claudia Cousin rappelle que le syndicat devait conforter ses membres face à la pandémie tout en menant de front les négociations entourant le renouvellement de la conven- tion collective. «Ce n'est pas idéal. Il afallu réinventer nos moyens d'action», dit-elle, «mais les enseignants savaient

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Nouvelliste, 19 juin 2021, page 45

ÉCOLES SECONDAIRES Une heure de parascolaire par jour pour tous dès cet automne

STÉPHANIE MARIN aquatique, qui sera situé près du La Presse Canadienne Cosmodôme Son gouvernement s'affaire depuis plus de deux ans à instaurer ces cinq Cet automne, tous les élèves du heures dans toutes les écoles et cer- secondaire pourront profiter de cinq taines les offrent déjà. heures d'activités parascolaires par Et «avec la rentrée, ce sera acces- semaine pour faire du sport ou des sible pour tous les élèves du secon- activités artistiques et scientifiques. daire», a précisé Isabelle Charest, la En théorie, ils pourraient ainsi ministre déléguée à l'Éducation. passer une heure de plus à l'école Il s'agira d'une heure d'activités de par jour. plus par jour, qui pourra être offerte Après une année de pandémie dif- sur l'heure du midi, ou le soir, «à la ficile, lors de laquelle les élèves du discrétion des écoles», a-t-elle ajouté. secondaire ont dû suivre des cours Ces activités ont le potentiel de en ligne et alors que beaucoup d'acti- donner un sentiment d'apparte- vités parascolaires ont été annulées, nance aux jeunes à leur école, de les le premier ministre François Legault amener à relever de nouveaux défis a confirmé vendredi que cette et de développer de nouveaux inté- mesure serait en place à la rentrée rêts, a fait valoir la ministre. pour tous. Ces activités seront offertes aux Il s'agit d'une promesse électo- élèves du secondaire, mais pas à rale de la CAQ datant de 2018, a-t- ceux du primaire. Elles seront gra- il rappelé. Le premier ministre était tuites, mais les élèves ne seront pas de passage à Laval pour y annon- obligés de s'y inscrire, a souligné le cer la construction d'un complexe cabinet de Mme Charest.

Nemaska Lithium: Anik St-Pierre • solidaire avec Shawinigan

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monde. On a le plus bel ambassa- deur des saines habitudes de vie. Pour Saguenay, c'est très important d'inviter les gens à bouger, d'entrer dans le mouvement », a ajouté la mairesse Josée Néron. Devant le succès de la formule à distance, Pierre Lavoie envisage déjà une formule hybride pour 2022. « L'année prochaine, il y aura un amalgame des deux. On va tous bouger ensemble ! »

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Communiqué (s) L'AQCS honore des cadres scolaires émérites

NEWS PROVIDED BY Association québécoise des cadres scolaires (AQCS)  Jun 14, 2021, 18:50 ET

QUÉBEC, le 14 juin 2021 /CNW Telbec/ - L'Association québécoise des cadres scolaires (AQCS) a remis le Prix Cadre scolaire émérite à quatre gestionnaires du réseau public d'éducation qui se démarquent par leurs réalisations, leur engagement et leur expertise.

Ce prix est décerné en partenariat avec l'Association des directions générales scolaires du Québec (ADGSQ) et l'Association des directeurs généraux des commissions scolaires anglophones du Québec (ADGCSAQ). La lauréate et les lauréats ont été dévoilés à l'occasion d'une remise de prix virtuelle.

« Dans le contexte de la pandémie, l'agilité et l'expertise des cadres scolaires ont fait toute la différence pour l'offre de service aux élèves. Nous sommes fers de célébrer la remise du Prix Cadre scolaire émérite, ainsi que le dévouement exceptionnel des gestionnaires qui évoluent dans les centres de services scolaires, les commissions scolaires et les établissements », mentionne M. Benoît LeBel, président du conseil d'administration de l'AQCS.

Notons que l'ensemble des candidates et candidats seront mis en lumière sur les plateformes de l'AQCS, au cours des prochaines semaines.

Lauréats 2021 du Prix Cadre scolaire émérite

 Catégorie Bilan de carrière : Madame Christiane Séguin, directrice, adaptation scolaire et services éducatifs complémentaires, Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. Profondément engagée dans sa région pour la réussite des élèves en diffculté et des EHDAA, Madame Séguin est également reconnue au plan provincial par sa présence aux différentes tables ministérielles.

Catégorie Réalisation d'équipe : Messieurs François Lemire et André Lacasse, respectivement directeur et directeur adjoint, Centre de formation professionnelle Antoine-de-Saint-Exupéry, Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île. Ces lauréats se sont distingués par leur engagement pour l'organisation de la formation accélérée de préposés en CHSLD, dans le contexte de la pandémie. Leur sens de la mobilisation du personnel a contribué à démarrer 45 cohortes, pour un total de 1 000 élèves.

Catégorie Relève : Monsieur Wen-Ching Chang, directeur, Service des ressources informatiques, Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys. Monsieur Chang gère un service de 120 employés et cadres. Il a effectué une reconfguration structurelle des équipes spécialisées en infrastructure, en développement, en gestion de projets et en maintien des applications. Ces vastes chantiers lui ont permis de se distinguer dans la dernière année.

Profl de l'AQCS

L'Association québécoise des cadres scolaires (AQCS) représente plus de 2 600 cadres œuvrant au sein des 72 centres de services scolaires et commissions scolaires du Québec. Ils sont le rouage essentiel du réseau scolaire québécois. Ils occupent des fonctions de conseil et d'encadrement dans les centres administratifs, les établissements scolaires ainsi que dans les centres d'éducation aux adultes et de formation professionnelle.

SOURCE Association québécoise des cadres scolaires (AQCS)

For further information: Source : Josée St-Hilaire, Conseillère aux communications | Cellulaire : 418 803-0914

Related Links http://www.acsq.qc.ca/ 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Le Programme d’acquisition de compétences en entreprise se déploiera dans la MRC des Pays-d ’en-Haut et dans la MRC des Laurentides

(Sainte-Agathe-des-Monts, le 18 juin 2021) – Le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) ainsi que la Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle et celle du Grand Mont-Tremblant travailleront de concert afin que le Programme d’acquisition de compétences en entreprise (PACE), créé en 2017-2018 dans la région de Mont-Tremblant, se déploie dès cet automne dans la MRC des Pays-d’en-haut et dans la MRC des Laurentides. PACE offrira des diplômes d’études professionnelles (DEP) dans les domaines suivants :  Cuisine (MRC des Pays-d’en-Haut ET des Laurentides);  Boucherie (MRC des Pays-d’en-Haut);  Réception en hôtellerie (MRC des Laurentides);  Vente-conseil (MRC des Laurentides).  Réalisation d’aménagements paysagers ( MRC des Laurentides et Pays-d’en-Haut)

La grande région des Laurentides est identifiée comme étant la destination établie la plus fréquentée, caractérisée par une industrie touristique rayonnante et une réputation qui n’est plus à faire. C’est plus de 25 % des emplois sur le territoire de la MRC des Laurentides et de la MRC des Pays-d’en-Haut qui sont liés à l’industrie touristique. « Il importait de répondre à une pénurie d’emplois dans le secteur économique touristique et c’est la raison pour laquelle les partenaires locaux se sont ralliés pour offrir un nouveau type de formation adaptée à l’industrie touristique, moteur économique principal de notre région », mentionne Sonya Ethier, directrice générale de la Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle.

« À la suite du succès des cohortes déployées au cours des dernières années, et surtout à la demande des employeurs, nous avons déposé des demandes de financement auprès de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) pour l’ouverture d’une deuxième cohorte en cuisine et en boucherie dans la MRC des Pays-d’en-Haut. Nous reconduirons également les formations dans la région de Mont-Tremblant en cuisine, en réception en hôtellerie, en vente-conseil et en réalisation d’aménagements paysagers. Ce sera un immense privilège d’offrir ces DEP en alternance travail études à compter de septembre 2021. Nous sommes convaincus que cela profitera tant aux employeurs qu’à nos élèves », mentionne monsieur Faby Brière, directeur des centres de formation professionnelle au CSSL.

Rappelons que ces programmes sont offerts conjointement par l’École Hôtelière des Laurentides, le Centre de formation professionnelle des Sommets / L’Horizon, le Centre de services scolaire des Laurentides, la Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle et la Chambre de commerce du Grand Mont-Tremblant. Ils permettent de diplômer des travailleurs tout en augmentant leurs compétences dans le métier qu’ils exercent.

Avec ces programmes offerts, PACE contribue sans aucun doute à la mission du CSSL qu’est d’offrir des services éducatifs adaptés de qualité, mais également à contrer la pénurie d’emplois dans les secteurs économiques de notre région en pleine effervescence. -30-

Source : Sarah Richer Coordonnatrice Service du secrétariat général et des communications du CSSL Tél. : 819 326-0333, poste 21400 [email protected]

Une nouvelle école secondaire à Saint-Jérôme

(Saint-Jérôme, le 18 juin 2021) – Le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN) est heureux de confirmer officiellement l’emplacement du site de la nouvelle école secondaire à Saint-Jérôme. Cet important projet permettra notamment de répondre au manque de places-élèves qui est estimé à plus de 1 400 sur le territoire d’ici trois ans.

Emplacement de la nouvelle école

L’école sera située à l’angle des rues Lajeunesse et Dagenais, à Bellefeuille. Cette école sera la première de Saint- Jérôme qui sera construite à l’ouest de l’autoroute 15. Le bâtiment occupera une superficie de 20 000 mètres carrés, soit l’équivalent d’environ 10,5 terrains de soccer. La nouvelle école secondaire accueillera plus de 1 250 élèves de Saint-Jérôme et des environs qui auront le plaisir d’inaugurer cette nouvelle école au cours de l’année scolaire 2023- 2024. Les travaux préparatoires ont débuté depuis quelques mois. La construction de l’école débutera au cours de la période estivale.

Un projet collaboratif

« La réalisation de ce projet représente une solution concrète pour pallier le manque de places-élèves sur notre territoire. La croissance démographique est importante depuis déjà plusieurs années. Cette nouvelle école permettra aux élèves et au personnel de bénéficier d’espaces novateurs répondant à leurs besoins pédagogiques dans leur milieu. Je tiens à remercier nos partenaires et nos collaborateurs associés à ce projet d’envergure, qui permettra d’offrir un milieu de vie et des espaces modernes et inspirants à l’ensemble de la communauté », mentionne la directrice générale du CSSRDN, madame Guylaine Desroches.

La Ville de Saint-Jérôme a contribué à la concrétisation du projet en cédant un terrain d’une valeur de 1,2 M$ au CSSRDN afin que la nouvelle école puisse y être érigée. « La construction d’une nouvelle école secondaire, moderne, attrayante et sécuritaire est une excellente nouvelle pour Saint-Jérôme. Je me réjouis de la concrétisation de ce projet qui permettra aux jeunes jérômiens de s’épanouir pleinement et d’apprendre dans des classes qui offrent un environnement sain et propice à la réussite scolaire. Cette nouvelle école est un pas en avant pour répondre aux besoins croissants de notre communauté », mentionne la mairesse Mme Janice Bélair-Rolland. Mentionnons que les travaux d’infrastructure permettront également à la population de bénéficier d’un milieu de vie intégré propice à la vie communautaire.

Soulignons que la construction de la nouvelle école de Saint-Jérôme est réalisée en collaboration avec la Société québécoise des infrastructures (SQI), qui agit comme gestionnaire de cet important projet. Il sera également réalisé grâce à la contribution du ministère de l’Éducation du Québec qui finance la totalité du projet. Notre centre de services scolaire s’engage avec confiance à la réalisation de ce grand chantier et de poursuivre son objectif d’offrir un environnement scolaire propice aux apprentissages et à la réussite.

La construction de la nouvelle école de Saint-Jérôme s’inscrit dans le cadre du Plan directeur immobilier du CSSRDN, qui vise entre autres à répondre à ses enjeux d’espace à court et à plus long termes. Son déploiement est en cohérence avec le Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) du CSSRDN, qui souhaite offrir des environnements sains, sécuritaires et favorisant la réussite éducative de ses élèves.

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Source : Nadyne Brochu Conseillère en communication Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord 450 438-3131, poste 2103 [email protected]