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28 mai 2021

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PRODUIT PAR Le Devoir, 28 mai 2021, page A1-4

« On diplôme des analphabètes fonctionnels au secondaire » Les lacunes des cégépiens en français soulèvent l'inquiétude des profs MARCO FORTIER des difficultés sans précédent de leurs évaluée avec les mêmes critères qu'en LE DEVOIR élèves en français. Elles estiment que temps normal. Le tiers n'a finalement le problème est plus profond que les pas eu la note de passage, parce qu'el- léonore Bernier-Hamel seuls défis liés à la pandémie. le a adapté l'évaluation au contexte de a été estomaquée en « Je me questionne sur le contenu l'enseignement à distance. corrigeant la disserta- des cours au secondaire, dit Éléonore Pour elle, la pandémie a réellement tion finale de ses étu- Bernier-Hamel. Je m'interroge sur le perturbé l'enseignement. Les résultats diants en littérature programme, pas sur les profs. Les élè- des élèves sont tellement mauvais québécoise cette se- ves arrivent avec une série de lacunes qu'elle a douté d'elle-même en tant que maine. En dix ans qu'on doit essayer de rattraper au col- prof. Elle estime aussi que la tricherie enseignement au collégial, elle n'avait légial. J'ai l'impression qu'on diplôme et le plagiat n'ont jamais été aussi ré- jamais vu des lacunes aussi flagrantes des analphabètes fonctionnels au se- pandus que depuis l'implantation de en français. Plus de la moitié de ses élè- condaire. Il y en a plein au cégep. » l'enseignement virtuel. ves ont échoué. La moyenne du groupe La prof de littérature estime que Le concept de fraude et de plagiat a été de 65 %. Elle avait pourtant abais- plusieurs de ses étudiants seraient est extrêmement flou dans les circons- sé ses exigences à cause des difficultés incapables d'aider des enfants de si- tances actuelles. Les élèves se font aider de l'enseignement à distance. xième année du primaire à faire de toutes sortes de façons, même par « Mon Dieu, ce n'était pas facile, leurs devoirs. Bien sûr, une bonne leurs parents. Ils communiquent entre cette session. Plusieurs élèves partie de ses élèves réussissent très eux pendant les évaluations. Mais ils n'avaient pas les compétences de ba- bien, mais elle est étonnée par le ni- sont convaincus qu'ils ont le droit d'avoir se en littératie. Ils avaient d'énormes veau général de « médiocrité » de de l'aide », raconte Annie Rousseau. difficultés à comprendre un texte certains groupes. Les élèves ne sont pas tous égaux de- simple. J'ai l'impression que plusieurs À cause des perturbations liées à la vant la pandémie. L'enseignante devine d'entre eux sont passés à travers les pandémie, Eleonore Bernier-Hamel a que, certains d'entre eux n'ont pas d'or- mailles du filet », raconte l'ensei- fait lire trois ouvrages relativement dinateur, ou le partagent avec d'autres gnante de littérature au cégep régio- simples à ses élèves, plutôt que quatre, membres de leur famille. Plusieurs nal de Lanaudière à Terrebonne, dans comme en temps normal : La Scouine n'ont pas de lieu tranquille pour suivre. la couronne nord de Montréal. d'Albert Laberge, La femme lui frit leurs cours en ligne. Elle n'est pas la seule à remarquer d'Anaïs Barbeau-Lavalette et L homme Catherine Guénette, prof de littéra- une baisse des aptitudes des cégé- rapaillé de Gaston Miron. ture au collège de Maisonneuve, soup- piens à s'exprimer et à comprendre Résultat : pénible. Grandes difficultés çonne elle aussi qu'une partie de ses les oeuvres littéraires. Huit ensei- à lire, à comprendre et à produire un élèves font leurs travaux sur leur télé- gnantes établies dans six régions du discours critique sur ces oeuvres. Man- phone. Elle voit souvent des phrases il- Québec ont confié au Devoir avoir que de culture. Plusieurs cégépiens lisibles dans des questionnaires qu'elle constaté que leurs élèves ont de sé- connaissent mal la Grande Noirceur, la rieuses lacunes en français. L'ensei- Révolution tranquille, Duplessis. gnement presque entièrement à dis- Tricherie et plagiat tance depuis le mois de mars 2020 a porté un dur coup à la motivation des Annie Rousseau, enseignante de litté- étudiants. À leur capacité de concen- rature au collège de Rosemont, cons- tration. À leur réussite, aussi. tate les mêmes lacunes chez ses élè- Les résultats officiels de la session ves. La moitié d'un de ses groupes au- qui s'achève seront compilés dans les rait échoué cette session si elle l'avait prochaines semaines. Mais les ensei- gnantes consultées s'inquiètent déjà

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organise sur la plateforme Forms — si- phie Milcent, enseignante de littérature La moitié gne possible que les étudiants écrivent au collège Mérici, un établissement pri- d'un des sur un miniclavier de téléphone et vé de Québec. La prof, qui enseigne de- groupes d'Annie sans véritable logiciel de correction. puis 20 ans, constate depuis plusieurs Rousseau aurait « je note davantage de graves problè- années un manque de vocabulaire et de échoué cette mes en compréhension en lecture et sur- culture générale des jeunes. session si elle tout en écriture : des phrases sans sens, « J'ai réduit de beaucoup la matière l'avait évaluée des textes sans ponctuation, des erreurs enseignée ainsi que mes attentes », dit- avec les mêmes de vocabulaire de base », remarque elle elle. Sophie Milcent a retiré Baudelaire critères qu'en aussi Chantale Girard, enseignante de de ses plans de cours. Trop compliqué temps normal. littérature au cégep de Chicoutimi. pour les élèves, qui manquent de con- Le tiers n'a naissances en histoire et en culture re- Manque de maturité finalement ligieuse pour comprendre le contexte. pas eu la note « L'enseignement à distance remet la Blaise Cendrars y figure toujours, mais de passage. responsabilité de la réussite dans les donne des maux de tête aux jeunes. MARIE-FRANCE mains des étudiants, et c'est une er- L'enseignante reste optimiste malgré COALLIER LE DEVOIR reur de croire que les cégépiens ont la les hauts et les bas du système scolaire. maturité nécessaire pour se prendre en « Ce n'est pas la catastrophe », relati- charge par eux-mêmes », ajoute-t-elle. vise-t-elle. « Je ne crois pas que tout se Tous les profs le disent : en classe, ils déglingue, ajoute Elisabeth Rousseau. vont au-devant des jeunes plus timides Oui, on remarque de grandes difficul- Le concept ou en difficulté. Ce qui est à peu près tés, mais en général, nos étudiants s'en de fraude impossible à accomplir devant un sortent correctement. » écran d'ordinateur, surtout quand la Le défi est d'intéresser les jeunes à et de plagiat vaste majorité des étudiants gardent l'importance de maîtriser le français, est extrê- leur caméra fermée. souligne Rosalie Grenier, enseignante mement La pandémie a mis en relief une possi- au cegep de Thetford. « Ils demandent flou dans ble faille du système scolaire, affirme de à quoi ça sert, le français. Je leur dis que les circons- son côté Elisabeth Rousseau, enseignan- ça peut servir à obtenir une promotion te en littérature au collège André-Gras- au travail ou même à rencontrer quel- tances set : les étudiants dits « ordinaires » qui qu'un : si tu fais 16 fautes en trois phra- actuelles ont généralement réussi à l'école, mais ses sur Tinder, tu vas peut-être donner ANNIE ROUSSEAU qui arrivent désorganisés au cégep. « Les une première impression négative. » plus problématiques ne sont pas les élè- ves en difficulté, qui ont des besoins par- ticuliers, dit-elle. Ce sont plutôt ceux qui croient comprendre, qui ont toujours eu 8o %, mais qui ne savent pas lire correc- tement On dirait que ces étudiants-là ne veulent pas apprendre. » Elle croit que le programme pédago- gique en lecture rate la cible dès le ni- veau primaire. « Les devoirs [au pri- maire], c'est n'importe quoi. Les en- fants lisent avec des oeillères pour trouver les réponses aux questions, mais ils n'apprennent pas à décoder le sens du texte. C'est extrêmement pré- occupant », dit Elisabeth Rousseau.

« Ce n'est pas la catastrophe ,» La pandémie a accéléré la baisse du ni- veau de français des élèves, mais le dé- clin a commencé bien avant, estime So-

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 28/05/2021 François Legault contredit la santé publique et défend le ministre Roberge | Radio-Canada.ca

INFO

François Legault contredit la santé publique et défend le ministre Roberge

Les partis d’opposition demandent la démission du ministre de l’Éducation, empêtré dans le dossier de la qualité de l'air à l'école.

François Legault défend son ministre de l'Éducation Jean-François Roberge et plaide le malentendu dans la saga de la ventilation des écoles. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

Thomas Gerbet 2021-05-27 | Mis à jour hier à 16 h 18

En voulant défendre le ministre Jean-François Roberge, accusé d’avoir menti, le premier ministre Legault a fait à son tour une déclaration erronée. Les partis d’opposition dénoncent du « camouage ».

« J’ai totalement conance dans mon ministre de l’Éducation ». Pour une énième fois en quelques semaines, François Legault a dû voler au secours de son ministre de l’Éducation. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1796541/qualite-air-roberge-legault-sante-publique-masse-opposition 1/3 28/05/2021 François Legault contredit la santé publique et défend le ministre Roberge | Radio-Canada.ca Radio-Canada révélait jeudi que le ministère a été averti dès la n février de la colère de la santé publique, qui ne voulait pas qu’on lui attribue la validation du protocole controversé de tests de qualité de l’air dans les écoles. Pourtant, le ministre Roberge a continué de faire ces déclarations erronées jusqu’à la n mars.

« Effectivement, il n’a pas fait valider sa méthode. Mais toutes les recommandations de la santé publique ont été intégrées dans notre approche. »

— François Legault, premier ministre du Québec

Or, ce n’est pas exact. Le directeur national de santé publique Horacio Arruda a déjà dit qu’« une proportion des commentaires avait été introduite, mais pas tout ».

Dans un courriel, son conseiller stratégique Richard Massé a par ailleurs écrit : « Nous avons fait plusieurs commentaires et nous n’avons eu aucun retour par la suite ».

L’Institut national de santé publique (INSPQ) a même déclaré publiquement avoir exprimé « des réserves importantes sur la validité des mesures ».

L’opposition demande la démission du ministre

« On est rendu dans une farce qui a vraiment assez duré », a déclaré la cheffe de l’opposition officielle, . Choquée, elle a dénoncé « du mensonge et du camouage ».

« On a vu le premier ministre agir beaucoup plus vite avec d’autres ministres sur des enjeux qui n’étaient pas aussi signicatifs. »

— Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec

« Jean-François Roberge a menti et François Legault a défendu son mensonge », dénonce le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, qui accuse le ministre d'avoir voulu « couvrir ses propres erreurs politiques ».

« Si j’étais François Legault, je serais gêné d’avoir engagé ma propre crédibilité pour défendre un ministre qui a perdu toute crédibilité. »

— Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de Québec solidaire

Québec solidaire et le Parti québécois demandent une commission parlementaire pour entendre les acteurs clés dans cette affaire.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1796541/qualite-air-roberge-legault-sante-publique-masse-opposition 2/3 28/05/2021 François Legault contredit la santé publique et défend le ministre Roberge | Radio-Canada.ca « On est face à une autre preuve d'instrumentalisation de la santé publique », a pour sa part dénoncé la porte-parole du PQ en matière d’Éducation, Véronique Hivon. « Tout ça pour tenter de sauver, encore une fois, le soldat Roberge. »

Des lecteurs de CO2 dans toutes les classes

Interrogé à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale, Jean-François Roberge a réitéré que cette affaire est un « malentendu » entre son ministère et la santé publique.

Il a appelé les partis d’opposition à passer à autre chose et à « regarder en avant ».

Le ministre a par ailleurs conrmé qu’il s’apprête à lancer un appel d’offres pour doter les 48 000 classes du Québec d’un lecteur de CO2 informatisé, an de surveiller la qualité de l’air et ainsi de limiter les risques de transmission de la COVID-19. Une information d’abord dévoilée par le Journal de Québec.

C’est « un an trop tard », a regretté Dominique Anglade.

À l’époque, « Jean-François Roberge avait ridiculisé cette proposition », a tenu à rappeler Gabriel Nadeau-Dubois.

« Il faut ajouter dans la commande de capteurs pour les classes, celle d’un détecteur de mensonges », a ironisé le chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé.

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Thomas Gerbet

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1796541/qualite-air-roberge-legault-sante-publique-masse-opposition 3/3 Le Journal de Montréal, 28 mai 2021, page 22

Seulement une école sur deux sera en dan état en 2022-2023 PATRICK BELLEROSE On ne peut pas aller plus vite que ça en Bureau parlementaire ce moment », dit-il. Malgré d'importants investissements pour retaper les bâtiments vétustes, Qué- « CIBLES PLUS AMBITIEUSES u bec estime que seulement une école sur Début mai, M. Roberge avait dû recon- deux sera dans un état jugé satisfaisant naître en commission parlementaire que d'ici 2022-2023. l'état de vétusté des bâtiments du réseau Le précédent gouvernement libéral scolaire s'est dégradé depuis son arrivée promettait pourtant d'atteindre le seuil au pouvoir. de 85 % d'ici l'an prochain. En 2019, la vérificatrice générale révé- « On a investi, en trois ans, dans le Plan lait que seulement 46 % des bâtiments québécois des infrastructures, plus que scolaires étaient dans un état convenable. les derniers gouvernements en huit Cette année, plutôt que de s'améliorer, ans », a assuré le ministre de l'Éducation, cette proportion avait reculé à 44 %. Jean-François Roberge lorsque question- « Au rythme où va la CAQ, les écoles né à l'Assemblée nationale par la députée neuves qui vont se construire ou qu'ils solidaire . sont en train de construire, elles vont être Le ministre Roberge affirme que l'am- vétustes avant qu'on ait fini de remettre bition et les sommes sont au rendez-vous. en état celles qui sont déjà en mauvais « un moment donné il faut juste être état en ce moment », a lancé la députée capable de faire les travaux. On fait le Christine Labrie au Salon bleu, hier. maximum pour rattraper le retard qu'ont « On a besoin de cibles plus ambitieuses creusé les précédents gouvernements. que ça », plaide-t-elle.

le 3e lien de paàhec à la prochaineÉtapei

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Montréal, 28 mai 2021, page 27

Legault défend encore le ministre Roberge La qualité de l'air dans les écoles continue de le hanter François Legault s'est porté pour publique n'avait jamais donné son aval à une énième fois à la défense ce protocole de tests, ce que M. Roberge de son ministre de l'Éducation, a pourtant prétendu à quelques reprises. Jean-François Roberge, dont les fonctionnaires auraient tenté d'in- e JOUER SUR LES MOTS » fluencer les réponses de la Santé Mais le premier ministre François Legault publique au sujet de la qualité reproche à la société d'État de « jouer sur de l'air dans les écoles, selon de les mots ». « Effectivement [Jean-François nouveaux échanges de courriels Roberge] n'a pas fait valider sa méthode, révélés hier. mais il a consulté. Puis toutes VINCENT LARIN les recommandations qu'on Agence QMI a reçues de la Santé publique ont été intégrées dans notre « Là c'est assez ! Je ne suis pas approche », a-t-il affirmé en point d'accord qu'on nous mette les de presse. mots dans la bouche », a ragé le « Comme je l'ai souvent dit des conseiller médical stratégique dizaines de fois, j'ai demandé au du directeur national de santé Dr Arruda : "est-ce que c'est un publique, le Dr Richard Massé, enjeu important, la ventilation dans une missive interne du dans les classes?" Il m'a dit : ministère de la Santé dévoilée "écoutez, là, ce n'est vraiment par Radio-Canada sur les tests de JEAN-FRANCOIS pas la priorité, ce n'est vraiment la qualité de l'air dans les écoles. ROBERGE pas un élément significatif dans Le scientifique dénonçait ain- Ministre la transmission du virus" », a si la demande du ministère de ajouté le chef du gouvernement. l'Éducation de faire ajouter à une réponse A noter que le directeur national de envoyée à un journaliste la mention que santé publique du Québec, le D r Horacio le protocole de tests de la qualité de l'air Arruda, a déjà admis avoir été « mal à dans les écoles « semble conforme » avec l'aise » avec les déclarations du ministre les recommandations de la Santé publique. Jean-François Roberge au sujet des tests Radio-Canada a déjà révélé que la Santé sur la qualité de l'air dans les écoles.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 28 mai 2021, page 15 Le Journal de Montréal, 28 mai 2021, page 22

malentendu entre la Santé publique et l'Éducation sur la manière de qua- lifier la collaboration ».Bref, insis-

ta-t-il, il vaudrait mieux « se tourner

vers l'avenir ». Son « mauvais choix de mot », il sou-

tient l'avoir admis il y a des semaines.

Le premier ministre François Legault

est venu à sa rescousse hier, plaidant la

bonne foi : « Effectivement il n'a pas fait

valider sa méthode, mais il a consulté. »

Étrange tout de même, [email protected] car depuis des mois, le

gouvernement en général

et le ministre Roberge en

particulier jurent qu'ils défeni: eu ne font rien sans l'aval de la Santé publique. A la

vérité, le ministre et son ^ .le patron se défendent mal. de Robera

AÉROSOLS

Gérer le système d'éducation en - essentiellement des courriels obte- Par manque de chance, temps de pandémie ne doit pas nus par Radio-Canada - s'accumulent la question de la conta- être de tout repos. selon lesquelles la Santé publique n'a jamais approuvé la méthode choisie mination par aérosols a C'est ce qui me vient en tête chaque constamment pris de l'im- fois que les trois féroces critiques par le ministère pour évaluer la quali- portance, plus la pandémie avançait. des oppositions (, té de l'air dans les écoles. Au départ, au printemps 2020, Christine Labrie et Véronique Hivon) « C'EST ASSEZ! » l'obsession, c'était les « surfaces ». mitraillent, comme hier, le ministre Souvenez-vous : on nous recomman- Jean-François Roberge. Pire, on a tenté de la forcer à dait même de « désinfecter » nos dire qu'elle accréditait les dires du RASSURER » emplettes ! Les masques et couvre-vi- « ministre. La dernière preuve en date sages étaient contre-indiqués. a été dévoilée hier et nous le fait On doit toutefois admettre que sur L'évolution a été radicale. Fin avril comprendre sans équivoque. la question de la qualité de l'air dans 2021, l'Organisation mondiale de la Le conseiller médical stratégique les écoles, le ministre semble avoir Santé a finalement mis deux modes de la Santé publique, le Dr Richard surtout tenté de rassurer la popula- Massé s'est carrément senti instru- de contamination sur un pied d'éga- tion, plutôt que de lui donner l'heure lité : les aérosols et les fameuses gout- mentalisé par le ministre Roberge juste. telettes entre personnes « se trouvant Il a carrément soutenu que son et/ou son entourage : « Là, c'est en contact étroit ». étude sur le sujet présentée au mois assez! Je ne suis pas d'accord qu'on Heureusement que Québec s'est nous mette les mots dans la bouche. de janvier - qui concluait en subs- ajusté et annonçait hier (coïnci- tance que tout allait plutôt bien en [...] Je ne suis pas d'accord pour dence!) que toutes Ies classes du matière de ventilation dans le sys- écrire que "le processus semble Québec seraient désormais dotées tème scolaire - avait été « validée » conforme". » de lecteurs de CO2 pour surveiller la par la Santé publique (SP). Il l'a Le ministre a bien tenté de se dé- qualité de l'air. répété à plusieurs reprises. fendre hier, en soutenant de manière Or, depuis des semaines, les preuves peu crédible que «tout a déjà été dit » à ce sujet, c'est-à-dire qu'il y a eu « un

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 28 mai 2021, page 22 Le Journal de Montréal, 28 mai 2021, page 32

LE iAT 8011E twitter.cnrrll'aCI1at_Bette2012 Ces jours-ci, le ministre Roberge aurait certainement besoin de changer d'air,

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Presse Plus, 28 mai 2021, page B8

DÉBAT M. LEGAULT, NE LAISSEZ PAS TOMBER NOS CEGEPS

CAROLINE QUESNEL ET YVES DE REPENTIGNY RESPECTIVEMENT PRÉSIDENTE ET VICE-PRÉSIDENT, FÉDÉRATION NATIONALE DES ENSEIGNANTES ET DES ENSEIGNANTS DU QUÉBEC - CSN

font sentir dans toutes nos régions. Depuis leur création en 1967, les cégeps ont joué un rôle majeur en facilitant l'accès à l'éducation postsecondaire au Nous avons la conviction que le rattrapage salarial des Québec. Le réseau collégial a participé à notre enseignants à la formation continue est intimement lié à épanouissement collectif en démocratisant l'accès à la capacité du réseau collégial de contribuer à la l'enseignement supérieur et en permettant à des formation et à la requalification de milliers de personnes générations entières d'atteindre une diplomation technique qui, à terme, joueront un rôle dans l'essor économique ou préuniversitaire, peu importe leur statut social et leur provenance. du Québec. Nous avons aussi d'énormes préoccupations en ce qui a En matière de choix de société, on peut collectivement se trait aux élèves à faible moyenne générale au secondaire féliciter d'avoir créé un réseau qui a eu un impact culturel, ou en situation de handicap. Dans le premier cas, notre économique et social. réseau accueillera au cours des prochaines années des cohortes qui auront été éprouvées dans leur parcours C'est ce choix que nous invitons le gouvernement à scolaire en raison des difficultés liées à la pandémie. continuer de faire. Dans le deuxième, le nombre d'élèves en situation de handicap (EESH) a explosé au cours des dernières Alors qu'il y a une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée dans années. Dans les deux cas, nous demandons que des de nombreux secteurs d'activité, que le réseau de la santé ressources dédiées soient consenties spécifiquement au devra pourvoir de nombreux postes professionnels et que corps enseignant afin d'assurer un encadrement en des élèves de 3e, 4e et 5e secondaire auront vu leur adéquation avec les objectifs de persévérance et de cheminement scolaire perturbé par la pandémie, les cégeps réussite qui nous tiennent collectivement à coeur. seront appelés à jouer un rôle de premier plan pour contribuer à la relance du Québec. Enfin, un enjeu dont on doit aussi s'inquiéter est celui des programmes de techniques lourdes de la santé, Nous voyons trois enjeux pour lesquels le gouvernement notamment Soins infirmiers. doit faire le bon choix dès maintenant. Actuellement, la surcharge de travail et le manque de RATTRAPAGE SALARIAL ressources exercent une pression énorme sur le corps enseignant, qui a pourtant la mission de former la D'abord, prenons le cas de la formation continue et de la prochaine génération de professionnels de la santé. Le précarité d'un nombre considérable d'enseignantes et manque de ressources auquel ces enseignants font face a d'enseignants du réseau collégial. À titre d'exemple, la une incidence directe sur la capacité du réseau collégial à formation continue permet de former des éducatrices en attirer et conserver des personnes qualifiées pour assurer CPE, des techniciens recherchés dans divers secteurs, des les formations. Avec un réseau de la santé à bout de infirmières et des professionnels qui travaillent dans le souffle et fragilisé, nous croyons qu'il y a urgence d'agir. réseau de la santé. Or, enseigner à la formation continue, c'est donner le même cours qu'une ou un collègue du « Le réseau collégial est un levier socioéconomique majeur régulier » pour 50 % du salaire. sur les plans tant individuel que collectif. En ce moment, il fait aussi face à d'énormes défis et c'est pourquoi, Cette iniquité dans la rémunération occasionne des répétons-le encore une fois, des milliers d'enseignants difficultés d'attraction et de rétention de personnel demandent actuellement au gouvernement de faire le enseignant dans des domaines pourtant essentiels, alors bon choix : ne laissez pas tomber nos cégeps ! que de graves problèmes de pénurie de main-d'oeuvre se

59 Le Soleil (Numérique), 28 mai 2021, page A22

leSoleil Ventilation dans les écoles: Roberge est accusé d'avoir menti, Legault le défend

La «triste saga» de la ventilation dans les écoles mérite CAROLINE PLANTE d'être disséquée en commission arlementaire, ont La Presse Canadienne ajouté Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire, et Véronique Hivon, du Parti québécois.

Les appels se multiplient pour que le ministre de Cette dernière en a fait la demande officielle à la l'Éducation, Jean-François Roberge, réponde de ses actes présidente de la Commission de la culture et de dans le dossier de la qualité de l'air à l'école. l'éducation, afin que les députés puissent faire toute «la lumière sur la gestion du dossier». Son ministère aurait tenté d'influencer le ministère de la Santé pour qu'il laisse croire que la santé publique avait Mme Hivon a demandé à ce que soient entendus validé le protocole de tests, alors que c'était faux, a publiquement les protagonistes de cette «intolérable rapporté Radio-Canada, jeudi. saga de la ventilation» d'ici la fin de la session parlementaire le 11 juin. Cette tentative a provoqué la colère du conseiller médical stratégique de la santé publique, Richard Massé, Le ministre «n'aura d'autres choix que de répondre de qui s'est senti instrumentalisé, peut-on lire dans des ses actes, il devra venir s'expliquer», a acquiescé la courriels obtenus par le diffuseur public. Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui représente plus de 50 000 enseignants. «Là, c'est assez!», a écrit le Dr Massé. «Je ne suisas d'accord qu'on nous mette les mots dans la bouche. Je Par ailleurs, jeudi, l'opposition est restée incrédule face ne suis pas d'accord pour écrire que «le processus semble à la décision de M. Roberge de faire installer des lecteurs conforme».» de CO2 informatisés dans les classes à la rentrée, «un an trop tard», selon Mme Anglade. Même après cette intervention du Dr Massé, le 23 février Il aurait été plus opportun d'installer ces détecteurs 2021, le ministre de l'Éducation a continué de dire que la lors de la première ou de la deuxième vague de la Santé publique avait validé son protocole de tests. COVID-19, a martelé Mme Hivon.

Pour la cheffe libérale, Dominique Anglade, «la farce a Réagissant à cette annonce, M. Nadeau-Dubois s'est dit vraiment assez duré». Elle accuse M. Roberge d'avoir «tiraillé» entre un «sentiment de victoire» et une autre menti puis tenté de camoufler la chose en faisant pression réaction, «celle de dire: «Bien, voyons donc. Comment ça sur la Santé publique. se fait que ça ait pris tant de temps?»» «C'est grave. Là, on est rendu à avoir un cabinet qui fait de la pression sur la Santé publique pour dire: «Voici Legault défend Roberge comment ça devrait être fait». En point deresse, le premier ministre François «On est déjà venus dire à quel point le ministre avait Legault a une fois de plus défendu son ministre de manqué à ses responsabilités ici. Encore une fois, on en a l'Éducation. la preuve. (...) Le premier ministre devrait déplacer le ministre Roberge», a-t-elle déclaré. Jean-François Roberge a «consulté» la Santé publique sans que celle-ci ne «valide» le protocole de tests, a Sa collègue, Marwah Rizqy, a été plus incisive: «Hier, déclaré M. Legault, pour qui toute cette affaire relève du c'était la fête du premier ministre, bien, qu'il se fasse un débat sémantique. cadeau. Il attend quoi pour le congédier?» De toute façon, «toutes les recommandations qu'on a reçues de la santé publique ont été intégrées dans notre Commission parlementaire réclamée approche», a-t-il ajouté, contredisant ainsi le directeur national de santé publique, Horacio Arruda.

«Tout a déjà été dit, il y a eu un malentendu (...) sur la manière de qualifier la collaboration», a déclaré pour sa part le ministre Rober:e lors de la période des questions. Ventilation dans tes écoles: Roberge est accusé d'avoir enti,'Legautt le défend .-.+

Le ministre de t'Éducation, Jean-Français Roberge The Gazette, 28 mai 2021, page A2

CAQ'S OBFUSCATING IS MORE THAN JUST 'A PLAY ON WORDS' Toying with truth undermines credibility of this government during a crucial time

the education ministry could use female ministers who screw the wiggle words "seems to con- up, be it former environment form" to characterize his already minister MarieChantal Chassé dim view of the testing protocols, or ousted Indigenous Affairs which ludicrously called for car- Minister Sylvie D'Amours. Male bon dioxide readings to be taken ministers not only get the benefit in empty classrooms, full ones of the doubt for their missteps, ALLISON HANES and after the widows were left they sometimes get promoted. open for 20 minutes. This double standard in Education Minister "Enough is enough," Massé Legault's treatment of male and Jean-François Roberge's pants snapped. "I'm not OK with hav- female ministers is an ominous are on fire. Again. ing words put in my mouth." pattern. But Roberge's failings are Actually the flames signalling And yet Roberge shamelessly more than an embarrassment — his lies about the validity of did so anyway. they undermine the government's school ventilation tests have nev- By no means should we let the credibility at a crucial time. er been doused. Each new revela- education minister off the hook For this reason, it is doubly tion about the degree to which he for his continued obfuscation on disconcerting that Legault bent the truth to suit his pur- an issue that concerns the health dragged Dr. Horacio Arruda into poses has fanned a smouldering and safety of Quebec students the morass, claiming offhandedly spark into a raging bonfire. and teachers. But as disturbing as that Quebec's national director of As we first learned from the depth of Roberge's deceit is, public health didn't really think Radio-Canada, Roberge went Premier François Legault's stal- the air quality in schools was that around for months falsely claim- wart defence of his beleaguered big a deal for the transmissibility ing that public health officials minister is equally so. of COVID-19, but wasn't opposed approved the questionable In fact there are several things to running tests to be sure. In methodology for air quality tests Legault said Thursday in rushing fact, the World Health Organiza- conducted in Quebec classrooms. to Roberge's aid that are trou- tion lists "confined and enclosed After he tried to deny it, the bling. spaces with poor ventilation" public broadcaster subsequently First, he was dismissive of as one of the top three settings reported that what passed for the gravity of Roberge's trans- where the virus can spread. "consultation" was little more gressions, saying the difference Given more than half of Que- than a cursory email sent out at between public health "validat- bec's decrepit schools have no the last minute to scientists who ing" the tests versus being "con- mechanical ventilation, it would were given only two hours to sulted" is just a "play on words." be strange indeed if Arruda was offer input. Now it has revealed He also suggested that dogged this nonchalant. But he wasn't that Roberge deliberately contin- Radio-Canada reporter Thomas there to clarify this hearsay. ued with this charade over a top Gerbet is beating a dead horse by Legault appears to be resorting public health adviser's vociferous continuing to dig into the sc andal. to the same strategy Roberge was objections. Maybe instead of minimizing his employing to his great discredit: New emails obtained under minister's actions, Legault should covering his own hide with a loose access to information by try holding him to account. interpretation of the recommen- Radio-Canada show that Dr. If Roberge was a woman, he dations of scientists who counsel Richard Massé rebuked Roberge surely would have been booted him. Perhaps that's why he's so in February after being asked if from cabinet long ago. Legault forgiving toward his education has shown a low tolerance for

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minister in the first place. were not based on evidence alone, is a matter of public trust, which Answering a separate but not but on political calculations. must be earned and nurtured to unrelated question, Legault Science the world over is under ensure public health restrictions made more comments that were attack from conspiracy theorists are followed and people get vac- unintentionally revealing. In jus- with outlandish ideas and nefar- cinated in great numbers. Toying tifying the government's reliance ious agendas intent on spread- with the truth that underpins on frequent polling to sound out ing doubt. So it is particularly that confidence is a dangerous Quebecers on the effectiveness of offensive when political leaders game — and it's far more serious pandemic restrictions, he inad- who claim to rely on the advice of than a "play on words." vertently confirmed what many scientists misuse that precious [email protected] suspected all along: that many expertise instead. decisions made during the crisis Governing during a pandemic

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites *Métro (site internet), 28 mai 2021, page NA

COVID-19: des éclosions toujours en baisse à la veille du déconfinement By: Martin Nolibé

À la veille du déconfinement, le Québec enregistre une hausse de ces nouveaux cas de COVID-19, mais les éclosions restent en baisse. La province recense 436 nouvelles infections dans les dernières 24 heures.

À la date du 26 mai, le nombre d'éclosions actives de COVID-19 continue de baisser avec 678 éclosions (-46), inférieures à la moyenne des 7 derniers jours (874) et à celle des 28 jours (1264). Une transmission du virus en ralentissement qui se voit confirmé par un taux de reproduction effectif (Rt) de 0,92.

De leur côté, les hôpitaux québécois enregistrent une troisième baisse consécutive des hospitalisations de 5 pour un cumul de 394 patients COVID-19. Les soins intensifs passent sous la barre des 100 avec une diminution de 5 par rapport à la vielle pour un cumul de 96.

Alors que le premier ministre François Legault a joué la prudence en laissant Montréal en zone rouge pour au moins une semaine supplémentaire, la directrice régionale de la santé publique, Mylène Drouin a estimé hier que la métropole est à la limite de la zone orange.

Une estimation encouragée par la baisse des nouveaux cas et des éclosions enregistrés ces derniers jours : «On va attendre quelques jours pour confirmer les récentes baisses. Il faut voir si cette tendance se poursuit. Avant de passer à l'orange, on veut être sûr et ne pas faire le yo-yo. Montréal va y arriver, j'en suis convaincue», a-t-elle précisé.

Une nouvelle étude de séroprévalence sur les donneurs de sang a permis aux autorités d'estimer que 15% de la population québécoise adulte a pu développer des anticorps contre la COVID-19 depuis la fin de la deuxième vague, que ce soit à cause d'une infection ou d'une dose de vaccin.

10 décès supplémentaires au Québec

Le total des personnes infectées par la COVID-19 depuis le début de la pandémie est de 368 899. Parmi eux, 352 807 sont depuis considérées comme rétablies.

Montréal enregistre toujours la part la plus importante des nouveaux cas de la province, avec 158 infections recensées. Du côté des variants, selon les données de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) au 27 mai, le taux de positivité aux variants sur les sept derniers jours augmente légèrement de 0,1% avec un taux à 91,7%.

Le Québec enregistre dans le même temps 10 décès supplémentaires avec un décès dans les dernières 24 heures, 6 entre le 20 et le 25 mai, 1 décès avant le 20 mai et 2 décès à une date inconnue. Le bilan humain de la COVID-19 au Québec s'élève à 11 115 décès.

Les prélèvements réalisés le 25 mai s'élèvent à 30 015.

57,1% de la population québécoise vaccinée

Ce sont 90 486 doses de vaccin supplémentaires qui viennent s'ajouter au total de la province (dont 86 453 rien que dans la dernière journée et 4033 doses avant le 26 mai). Avec ces nouveaux chiffres, c'est près de 5 202 132 personnes qui ont reçu au moins une première dose contre la COVID-19 au Québec.

Le ministère de la Santé précise que, jusqu'à présent, 5 877 419 doses ont été reçues. Aucune livraison de doses supplémentaires n'est prévue pour cette semaine.

Québec a abaissé l'intervalle entre deux doses du vaccin AstraZeneca à huit semaines au lieu de 16 initialement prévues.

756 écoles avec cas actifs de COVID - 19 au Québec

Le Ministère de l'Éducation a mis à jour ses données concernant les infections dans le milieu scolaire pour la date du 25 mai. Les cas positifs confirmés et actifs sont de nouveau en baisse, avec 2636 cas dans le réseau scolaire de la province (2150 élèves et 486 membres du personnel).

Les cas de variants continuent leur hausse dans les classes, avec 1275 (+13) cas de variants confirmés et 2060 cas présomptifs (+24) depuis le 12 mars.

Sur les 27 337 cas positifs rapportés depuis la rentrée, près de 24 701 sont rétablis et de retour à l'école.

Le nombre de classes actuellement fermées est en augmentation avec une hausse de 54 pour un total de 873 classes. Près de 7 écoles sont actuellement fermées ou partiellement fermées.

Depuis le 5 janvier 2021, 2558 écoles ont rapporté un ou des cas positifs de COVID-19 au sein de leur établissement. 1802 écoles ne présentent plus de cas actifs depuis 14 jours et sont retirées du compte. Le nombre d'écoles ayant au moins un cas positif actif baisse de 65 pour un cumul à 756. La Voix de l'Est (Numérique), 28 mai 2021, page A6

laVoixdeYEst Ce que vous pourrez faire à compter du 28 mai

JÉRÔME SAVARY La Voix de l'Est

Notre collègue caricaturiste du Soleil, André-Philippe résidences peuvent être ensemble à la même table. Côté, illustre bien qu'il n'est pas simple de s'y retrouver Jeudi, la ministre déléguée à l'Éducation, Isabelle parmi les mesures annoncées il y a dix jours par le Charest, a annoncé qu'A. cette date, les sports et loisirs gouvernement : «Je suis rouge, ma soeur est jaune et mon supervisés seront autorisés à l'extérieur en groupe de 25 grand chum est orange avec un masque vert... Est-ce que personnes (auquel peuvent s'ajouter les officiels, le je peux les recevoir à dîner?» On décortique pour vous ce personnel et les bénévoles) en zone jaune. Les sports qui s'en vient à compter de vendredi 28 mai. avec des «contacts brefs», comme le soccer ou le baseball, pourront alors lancer leurs activités. À vos calendriers, prêts, c'est parti. Voici ce qui est sera Par conséquent, cette mesure devrait s'appliquer à permis de faire. compter du 14 juin dans nos régions, une fois celles-ci passées au jaune. À partir de vendredi 28 mai À partir du 25 juin Enfin! Le déconfinement prend effet. Le couvre-feu est retiré. Les camps de jour et les camps de vacances peuvent ouvrir. Les terrasses extérieures des restaurants peuvent ouvrir. Les exigences sur le port du masque et la distanciation Dans les zones rouge et orange, on pourra retrouver à lors de rassemblement privés pour les personnes ayant table deux adultes avec enfants mineurs de résidences reçu deux doses de vaccin sont allégées. différentes ou les occupants d'une résidence par table. Assister à des spectacles extérieurs (festivals) sans Dans les zones jaunes, les occupants de deux résidences avoir de place assignée, auxquels 2500 personnes peuvent être ensemble à la même table. maximum seront admises. À partir de la fin août... ou plus L'Estrie, actuellement en zone rouge, devrait passer au palier d'alerte orange le 31 mai, puis en zone jaune le 14 Le gouvernement s'est avancé sur ce qui pourrait se juin. Même chose pour la Montérégie. passer dans trois mois. Si 75% des 12 ans et plus ont reçu Les rassemblements sont permis sur les terrains privés une 2e dose de vaccin, l'automne pourrait avoir des airs extérieurs. Ils sont limités à un maximum de 8 personnes «d' avant». provenant de résidences différentes ou aux occupants de Retour à l'école sans masque pour les élèves de niveau deux résidences différentes. La distanciation physique de primaire et secondaire. deux mètres doit être respectée. Retour en présentiel pour les étudiants de cégep et Se déplacer dans une région autre que la nôtre. d'université. Assister des événements publics, qu'ils soient Reprise progressive du travail en présentiel. artistiques ou sportifs, est possible dans des grandes Assouplissements dans les milieux de garde et au salles de spectacles ou des stades intérieurs, pour un préscolaire. maximum de 2500 spectateurs, avec des places assignées. Les rassemblements, les sports et les loisirs seront A partir du 11 juin moins encadrés. Davantage de personnes pourront assister à des Boire un verre à la terrasse d'un bar, à raison de deux spectacles à l'intérieur et lors d événements extérieurs. adultes de résidences différentes ou pour les occupants Les paliers de couleurs seront chose du passé. d'une résidence par table, pour les personnes en zone Suivant la situation épidémiologique, les exigences sur orange et rouge. En palier jaune, les occupants de deux le port du masque et la distanciation seront allégées

pour les personnes vaccinées avec deux doses. (Source : Gouvernement du Québec)

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EST -CE QUE ,lE paix LES RECEtiCJIR ? Le Droit (Numérique), 28 mai 2021, page A7

leDroit Deuxième bulletin : des enseignants de l'Outaouais veulent des allègements Outaouais], mais il y a aussi encore des classes qui sont DANIEL LEBLANC fermées, et ce, partout au Québec. Il y a des enseignants qui ne sont pas avec leurs élèves, et il faut en tenir Le Droit compte. La situation est loin d'être idéale et il faut tout Disant vouloir «se concentrer sur ce qui est prioritaire» mettre en place pour que les enseignants finissent bien d'ici la fin des classes après une période d'apprentissage à l'année», plaide-t-elle. distance qui aura duré cinq semaines en avril et mai, de nombreux enseignants de l'Outaouais — majoritairement Plus tôt ce mois-ci, la FAE a formellement demandé à au primaire — réclament des assouplissements dans Québec de rééquilibrer la pondération des étapes prévue l'évaluation des élèves pour le deuxième bulletin. pour l'année 2020-2021 en la faisant passer à 40-60 % ou même 50-50%. «Pour arriver à joindre les deux bouts au niveau de l'évaluation, c'est une demande que l'on a à l'heure «La pondération de 65 % de la deuxième étape met de actuelle. Plusieurs profs nous ont aussi dit que des la pression sur les profs et les élèves en cette fin d'année directions [d'établissement] sont aussi favorables à cette difficile», a indiqué l'organisation sur Twitter. demande dans la région. Les enseignants souhaiteraient avoir la possibilité d'indiquer "réussite" ou "échec" dans le Localement, le Centre de services scolaire des bulletin. La demande ne vise pas l'ensemble du Portages-de-l'Outaouais (CSSPO) n'a pas souhaité programme, mais certaines matières outre les commenter ce dossier. mathématiques et le français, comme les arts ou éthique et culture religieuse. C'est surtout au primaire, ça faciliterait Interpellé par Le Droit, le cabinet du ministre de beaucoup le jugement professionnel à la fin de l'année. Au l'Éducation Jean-François Roberge semble fermer la secondaire, où les gens sont spécialistes dans chacune de porte à la possibilité de changements. leurs matières, on a eu moins de demandes en ce sens-là», note la présidente du Syndicat de l'enseignement de «Nous sommes pleinement conscients des difficultés l'Outaouais (SEO), Suzanne Tremblay. entraînées par la pandémie. Il n'est cependant pas question de revoir la pondération des étapes scolaires. Elle fait valoir que dans ce dossier précis, les Les enseignants sont les seules personnes habilitées à organisations syndicales comme le SEO font entendre leur évaluer les apprentissages et les compétences des élèves voix au ministère par l'entremise de la Fédération et nous respectons cette autonomie professionnelle», autonome de l'enseignement (FAE). écrit le conseiller stratégique du ministre Roberge, Jean- François Del Torchio. «Il y a des discussions avec le ministère et on espère que le ministre [Roberge] va être à l'écoute des besoins particuliers des enseignants, notamment en Outaouais. On est toujours en attente d'une réponse maisusqu'à date, on n'a pas démontré d'ouverture face à nos demandes, alors qu'on reçoit encore des courriels pratiquement chaque jour de la part d'enseignants», indique Mme Tremblay.

Les enseignants avaient pu procéder ainsi pour l'évaluation à la fin de l'année scolaire 2019-2020, dont les trois derniers mois ont été affectés par la pandémie.

La présidente du SEO est d'avis qu'une telle modification serait encore pertinente un an plus tard.

«Il y a eu les fermetures [prolongées, comme en Le Droit (Numérique), 28 mai 2021, page A10

leDroit La consultation sur les services de garde éducatifs à l'enfance s'arrête en Outaouais BENOIT SABOURIN avec les intervenants de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les élus municipaux seront Le Droit ensuite consultés le 5 juin. Ce sera au tour des communautés autochtones de se prononcer sur le sujet, La tournée régionale de consultations publiques sur le 10 juin. l'avenir du réseau des services de garde éducatifs à l'enfance (RSGEE), amorcée plus tôt cette semaine par le Finalement, une consultation des organisations ministre de la Famille et ministre responsable de nationales sera organisée les 16 et 17uin avec les l'Outaouais, , s'est arrêtée dans les associations nationales de SGEE et les syndicats régions des Laurentides, de Lanaudière et de l'Outaouais, représentant le personnel travaillant en SGEE, jeudi. notamment.

Plus de 50 acteurs et partenaires du RSGEE ont pris part à l'événement, dans le cadre d'une rencontre virtuelle.

Cette tournée représente l'une des étapes en vue du projet de loi qui doit être déposé à l'automne afin de réformer le réseau mis en place en 1997, a rappelé le ministre Lacombe.

«Notre réseau [...] s'est construit une réputation enviable partout dans le monde. [...] Par contre, il faut aussi être lucide. Il y a une mise à jour qui est nécessaire pour continuer à bien développer ce réseau-là, pour bien être capable de répondre aux besoins des enfants et des parents. Ce sont des besoins qui se sont complexifiés et intensifiés avec les années. [...] Il y a vraiment beaucoup de choses qui peuvent changer en 25 ans. On a donc besoin d'une réflexion sur la façon dont on fait les choses, sur la façon dont on pense le développement du réseau et sur la façon dont accomplit le développement de ce réseau», a affirmé M. Lacombe.

Les représentants d'organisations, d'associations ou de regroupements partenaires du réseau des services de garde éducatifs à l'enfance rassemblés jeudi étaient invités à proposer des pistes de solutions sur les quatre grands axes suivants: «améliorer l'accès au réseau pour permettre à chaque enfant de développer son plein potentiel», «répondre aux attentes des parents en leur offrant des places en SGEE en cohérence avec leurs besoins», «promouvoir la garde en milieu familial pour répondre aux besoins des parents» et «joindre les enfants les plus vulnérables pour leur offrir des services adaptés à leurs besoins».

Les consultations régionales se termineront le 2 juin, Le Nouvelliste (Numérique), 28 mai 2021, page A11

le Nouvelliste Fort engouement pour les camps de jour de Trois-Rivières: «On est allé avec les ressources que nous avions»

GABRIEL DELISLE Le Nouvelliste

Qbtenir une place à un camp de jour de Trois-Rivières pour 15 enfants. Depuis la pandémie, c'est un moniteur semblait relever du parcours du combattant. Les parents pour 10 enfants de 5-6 ans, un moniteur pour 12 enfants trifluviens étaient nombreux mercredi soir à tenter de 7-8 ans et un moniteur pour 15 jeunes de 9-13 ans. Ça d'inscrire un ou plusieurs de leurs enfants à un camp, diminue donc le nombre de places disponibles», mais plusieurs d'entre eux se sont retrouvés sur la liste explique M. Cholette-Janson qui rappelle qu'en 2020, il d'attente. En seulement huit minutes, toutes les 1150 n'y avait que 1200 places en raison de la pandémie. places ont trouvé preneurs. Interpellé sur cette situationeudi matin, le maire Jean «C'est un record. On n'a jamais vu ça», a lancé le maire Lamarche affirme que des efforts sont déployés pour de Trois-Rivières, Jean Lamarche. recruter des moniteurs supplémentaires afin d'ouvrir davantage de groupes. Toutes les offres d'emploi sont «La période d'inscription s'est fermée rapidement, on sur le site de la Ville. en est conscient.» «Nous allons procéder à un recrutement intensif de Devant la forte demande pour les camps de jour, moniteurs pour former d'autres groupes. C'est là qu'il y plusieurs parents ont dû se résigner à inscrire le nom de a un enjeu. Malgré que nous avons augmenté le salaire à leur enfant sur une liste d'attente. Et cette liste compte 16 $ l'heure, il y a encore du recrutement à faire», quelques centaines de noms, selon la Ville de Trois- explique le maire Jean Lamarche. Rivières. «On est allé avec les ressources que nous avions.» Dès mercredi soir, de nombreux parents trifluviens ont témoigné sur les réseaux sociaux de la difficulté d'obtenir Afin d'être certains d'avoir une place, des parents ont une place pour un ou plusieurs enfants. Certains parents aussi inscrit leur enfant à plusieurs endroits. Or, la Ville qui ont plusieurs enfants ont pu en inscrire qu'un seul à retirera ces doublons dans les prochains jours afin un camp de jour. d'attribuer des places supplémentaires. De plus, une cinquantaine de places réservées par la Ville afin de «Le système informatique a tenu le coup, mais pouvoir respecter Ies ratios moniteurs/enfants pourront l'engouement pour les camps de jour fait en sorte qu'il y a être attribuées d'ici le 4 juin prochain. des personnes qui sont en attente», ajoute pour sa part Guillaume Cholette-Janson, porte-parole de la Ville de «Nous allons donner la priorité aux enfants des mêmes Trois-Rivières. fratries», note Guillaume Cholette-Janson.

Si normalement les camps de jour accueillent près de Pendant ce temps, à Shawinigan, l'engouement ne se 1900 enfants, il n'y avait que 1150 places disponibles lors démentait pas non plus, alors que les places se sont de l'inscription de mercredi. La pandémie et les mesures comblées en une quinzaine de minutes. sanitaires qui doivent être respectées expliquent la baisse du nombre de places, note Guillaume Cholette-Janson. «On avait de la place pour accueillir 302 enfants. Les réservations se faisaient tant au téléphone qu'en ligne, Écoutez cet article en version audio. selon la préférence des gens. Tout s'est bien déroulé, nous n'avons pas eu de témoignages de parents insatisfaits. Il faut dire que nous avions mandaté une «Normalement, le ratio nécessaire est d'un moniteur dizaine de personnes pour voir à la logistique et

s'assurer que tout se passait bien», recense pour sa part François St-Onge, directeur des communications à la Ville. Ce chiffre, 302, représente environ 50 % de la capacité régulière des camps shawiniganais.

Plus d'une cinquantaine de moniteurs seront d'office au cours de l'été, pour cette initiative destinée aux 5 à 12 ans. Le Nouvelliste (Numérique), 28 mai 2021, page A15

leNouvelliste Un Face Off sur Facebook cette année au SSM BRIGITTE TRAHAN Le Nouvelliste

C'était la tradition. Chaque année, depuis 2014, les raconte l'histoire fictive présentée au Face Off. J'appelle élèves du Séminaire Sainte-Marie qui prenaient part à la ça un "docu-menteur". Cette année, c'est elle qui en fera compétition de maquillage d'effets spéciaux Face Off la narration», annonce-t-il. avaient le plaisir de présenter leurs créations hollywoodiennes au Centre des arts de Shawinigan. L'an Pierre Duplessis se dit très heureux de cette dernier, la pandémie leur a volé leur activité préférée. participation, d'autant plus que Véronique Cloutier ne Cette année, leur enseignant et coordonnateur du Face demande aucun cachet pour participer. Ce n'est Off, Pierre Duplessis, a fait en sorte que ses élèves ne toutefois pas la première fois qu'un artiste fait la revivent pas la déception de 2020. narration du Face Off. L'écrivain Bryan Perro l'a fait deux fois, rappelle-t-il. «J'ai eu l'idée de Véronique parce «II y a des élèves qui attendent le Face Off autant que le qu'elle a grandi dans les années 1980 et elle aime bal de finissants», raconte-t-il, bien conscient qu'il fallait beaucoup les années 1980», dit-il. absolument tenir l'activité cette année envers et contre tout. «C'est devenu comme une institution ici, au Or, cette année, la décennie 1980, avec ses couleurs Séminaire», dit-il. fluos, ses coiffures sculptées au fixatif, ses guêtres de gym à la Jane Fonda et ses vêtements de Lycra, a été Malgré toute sa bonne volonté, Pierre Duplessis s'est choisie comme thème du Face Off. heurté à un premier gros problème. Les deux spécialistes en maquillage d'effets spéciaux qui venaient des Etats- L'histoire qui sera racontée par les participants au Face Unis au SSM chaque année pour aider les élèves à réaliser Off du SSM se déroule à Myrtle Point, en Oregon, dans leur rêve ne peuvent traverser la frontière américaine à une école secondaire. Dans cette histoire fictive, les cause des restrictions sanitaires. élèves s'étaient réunis pour faire un bal. Soudainement, il y a un gros éclair bleu et tout le monde disparaît. Le «Je me suis donc demandé si ici, au Québec, on avait Face Off présentera les "fantômes" de tous ceux et celles des talents et j'ai trouvé un maquilleur qui s'appelle qui sont disparus. Rémy Couture qui a travaillé sur des séries québécoises et des films américains comme X-Men, Apocalypse, le Au cours des derniers jours et jusqu'à vendredi, une Revenant avec Leonardo DiCaprio et sur Fugueuse. Donc, équipe du SSM a procédé au tournage de toutes les ça m'apporte un nouvel angle», se réjouit-il. étapes qui mèneront à la présentation du Face Off. C'est que le public pourra assister au spectacle sur la page «Il a fallu négocier avec la Santé publique parce que Facebook du Séminaire Sainte-Marie, le 3 juin, à 19h30. c'est quelqu'un qui venait de l'extérieur, mais au final, j'ai «On pourra voir toute la création de A à Z et le un maquilleur qui m'a accompagné toute la semaine», dévoilement des personnages», précise M. Duplessis. applaudit-il. Bonne nouvelle puisque les participants à la septième Le fait qu'il n'y ait qu'une seule classe de 5e secondaire édition du Face Off travaillent sur leur projet depuis au SSM, cette année est venu faciliter les choses, car il l'automne dernier. Il ne s'agit en effet pas seulement de s'agit d'une classe-bulle. créer des maquillages dignes des films de science-fiction. Les participants doivent aussi créer et rédiger l'histoire Autre compensation pour les désagréments de la de leurs personnages dans le contexte du thème qui leur pandémie, le projet obtient également le soutien de est fourni. Après tout, le Face Off poursuit plusieurs Véronique Cloutier. «Chaque année, on fait une vidéo qui objectifs pédagogiques, dont la maîtrise du français et

l'ouverture à la créativité.

L'avantage de diffuser le travail des élèves sur Facebook, cette année, sera d'aller chercher un auditoire plus vaste. «Si un élève avait une grand-mère dans le bout de Sept- Îles, elle ne pouvait pas y assister», illustre l'enseignant. «Là, on pourra avoir beaucoup plus de monde», se rélouit- il. Le Nouvelliste (Numérique), 28 mai 2021, page A16

le Nouvelliste Le ministre Roberge visite la future école de Saint-Célestin BRIGITTE TRAHAN Le Nouvelliste

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, était de passage à Saint-Célestin jeudi après-midi, afin de visiter le tout nouvel édifice qui remplacera l'école Marquis, fermée en 2017 à la suite d'importants problèmes de structure qui ont nécessité sa démolition.

Le ministre a pu constater que les travaux extérieurs sont presque terminés, tandis que l'intérieur sera fin prêt pour la rentrée scolaire de septembre.

C'est à l'invitation du député de Nicolet-Bécancour, , que M. Roberge s'est rendu sur les lieux de ce projet de 15,6 millions $. Il n'y a toutefois pas eu de point de presse.

Donald Martel rappelle que la municipalité de Saint- Célestin aura désormais une école de 16 classes au lieu de six auparavant. Le nouvel établissement sera inclusif, car il accueillera également les élèves de l'ancienne école Le Rucher de Saint-Sylvère qui avait été complètement détruite par un incendie en 2017, à la même période où il avait fallu condamner l'école Marquis. Rappelons que les élèves de l'école Le Rucher sont des enfants ayant des besoins spéciaux.

L'édifice tout neuf comprendra deux gymnases (un des deux étant l'ancien gymnase qui servait de centre communautaire), de même qu'un espace cafétéria, un local de relaxation et une salle de stimulation sensorielle. Le député Martel indique que cette construction répondra aux besoins de la municipalité de Saint-Célestin (lui connaît une expansion depuis le prolongement de I autoroute 55, il y a 20 ans.

Le député n'en a pas fini avec les visites et inaugurations puisqu'une nouvelle école sera construite à Bécancour tandis que la nouvelle école de Saint-Sylvère sera prête pour l'an prochain. Le Nouvelliste (Numérique), 28 mai 2021, page A25

le Nouvelliste Le mandat de la directrice du CMI renouvelé pour trois ans

BRIGITTE TRAHAN Le Nouvelliste

Le conseil d'administration du Collège Marie-de- l'Incarnation vient de renouveler à l'unanimité pour trois ans le contrat de sa directrice générale, Elisabeth Jourdain.

«Durant son premier mandat, madame Jourdain a mis à profit ses qualités de leader, son expertise en pédagogie et son attachement profond aux valeurs humaines ainsi qu'A l'UNESCO», souligne le Collège par voie de communiqué.

«Tout en demeurant fidèle à l'héritage de plus de 320 ans, elle a insufflé au Collège un vent de renouveau en consolidant la présence du sport sur la scène régionale avec les Panthères, en revitalisant les installations sportives en partenariat avec la Fondation et en implantant un programme de pédagogie nature au préscolaire-primaire», souligne-t-on.

«Dès son arrivée, Mme Jourdain a su s'entourer d'une équipe solide, motiver les troupes et affirmer son leadership. Elle est parvenue à donner sa couleur à notre établissement, de par ses projets innovants alliant la nature et les nouvelles technologies», indique Catherine Groleau, présidente du conseil d'administration du Collège Marie-de-l'Incarnation.

«Nous demeurons convaincus qu'elle est la personne toute désignée pour tenir les rênes du Collège et entrevoyons avec beaucoup d'enthousiasme la poursuite de son mandat», affirme-t-elle. *JournalSt-Francois.ca, 27 mai 2021, page NA

L'école la Traversée remporte un prix Vox populi

Par Eric Tremblay

Photo - gracieuseté

L'école alternative La Traversée a reçu un prix Vox populi pour un geste chaleureux posé à l'endroit des usagers de L'abriBus.

Le prix coup de coeur a été remis par la fondation Jean-Charles-Bonenfant, l'Assemblée nationale et Élections Québec. Assorti d'une bourse de 1000 $, cet honneur vise à récompenser des élèves engagés qui font vivre la démocratie à l'école. Celle-ci peut se démontrer par diverses méthodes, telles la promotion des valeurs démocratiques, par l'amélioration de leur mode de fonctionnement ou par la réalisation de projets mobilisateurs.

Les élèves du conseil de l'école alternative du Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands avaient décidé d'être solidaire avec la population itinérante. Les élèves se sont mobilisés et ont fabriqué des cartes et des bracelets de l'amitié qui ont été remis auprès des sans-abri qui ont visité L'abriBus installé sur le site du marché public.

«Le Parlement des élèves tient à remercier toutes les personnes, petites et grandes, qui ont collaboré à cette réussite, indique Isabelle Perron, directrice de l'école. Ces actions démontrent que les jeunes croient en la démocratie et véhiculent des valeurs d'entraide, d'équité et de justice. Bravo aux membres du conseil d'élève de l'école alternative La Traversée ainsi qu'à Sabrina Dubé et Suzanne Blouin, qui les accompagnent au quotidien.» *MaGaspésie.ca, 27 mai 2021, page NA

Le CSS des Chic-Chocs commande un diagnostic organisationnel

Nelson Sergerie

Plongé dans la tourmente depuis la démission de six administrateurs et du directeur des ressources humaines ces dernières semaines, le Centre de services scolaire des Chic-Chocs commande un diagnostic organisationnel pour trouver une sortie de crise.

Pas question de partir dans une chasse aux sorcières prévient le conseil d'administration qui a détaillé mercredi le processus après son adoption mardi soir : le contrat sera donné d'ici le 4 juin, mais en raison des vacances estivales, il est plus réaliste d'estimer le dépôt du rapport pour septembre.

Au fil des mois, les démissionnaires et le comité de parents ont ciblé particulièrement la direction. Mais l'administratrice Anik Truchon ne remet pas en doute les membres gestionnaires.

« On entreprend une démarche collective pour faire la lumière sur ce qui se passe en impliquant l'ensemble des gens concernés. On fait référence aux employés, les membres du conseil d'administration, les membres du conseil d'administration qui ont démissionné afin d'avoir un portrait global », explique Mme Truchon.

Sans rendre le rapport public, les administrateurs promettent de dévoiler les conclusions du diagnostic.

La directrice générale, Deslilas Fournier, est en congé maladie depuis mardi.

Le secrétaire général, Claude Petitpas, assumera l'intérim.

La députée de Gaspé, Méganne Perry Mélançon salue la démarche, constatant que la pression des dernières semaines, liées notamment au climat toxique et de harcèlement psychologique à la suite du départ d'administrateurs et du directeur des ressources humaines, donne des résultats.

« Je veux quand même que le ministre accompagne le conseil d'administration une fois que l'analyse sera faite pour prendre les bonnes décisions », affirme la députée.

Pour sa part, le Comité de parents estime que la décision de commander un diagnostic organisationnel est un pas dans la bonne direction, mais demeure prudent pour la suite des choses.

La trésorière, Nancy Chicoine, ne peut porter jugement sur la démarche, mais espère que le comité y trouvera une place.

« Mes attentes en bout de ligne, c'est de régler le problème et de rétablir la communication avec le Comité de parents, mais le problème étant plus gros que ça, j'espère que les gens vont y trouver leur compte. »

Mme Chicoine convient que la démarche soit confidentielle pour les gens qui souhaiteront témoigner, mais exige que les résultats de la démarche soient rendus public.

Le comité avait dévoilé plusieurs malaises dans une récente résolution dans laquelle il en appelait au ministre Jean-François Roberge. *ici.radio-canada.ca, 27 mai 2021

L'enquête interne au CSS des Chic-Chocs sera attendue de pied ferme

La démarche du CSS des Chic-Chocs est relativement bien reçue par les gens concernés. PHOTO : RADIO-CANADA

Joane Bérubé

La décision du Centre de services scolaires des Chic-Chocs (CSSCC) de réaliser un diagnostic sur le climat de travail est dans l'ensemble reçue favorablement, même si certains y voient une avenue complémentaire à d'autres démarches.

Le Syndicat du personnel professionnel de l'éducation de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine accueille positivement la résolution du conseil d'administration.

C'est un travail qui doit être fait pour offrir un meilleur service aux élèves et pour permettre aux travailleurs d'évoluer dans un cadre de travail serein, observe Steeve Loisel qui représente tous les professionnels des centres de services scolaires de la Gaspésie.

Actuellement, le climat de travail est lourd au Centre de services scolaires des Chic-Chocs constate M. Loisel. Lors de l'adoption de la résolution visant la mise sur pied de l'enquête interne, les administrateurs du CSS ont noté des éléments générant un certain malaise avaient été portés à leur connaissance.

À cela se sont ajoutées la démission récente du directeur des ressources humaines ainsi que les absences pour maladie de deux personnes clés de l'administration, sans compter la vague de démissions au conseil d'administration du centre de services scolaire en mars dernier.

Le président du Syndicat espère que la démarche et d'autres qui sont en cours permettent de régler les problèmes dont lui ont fait part certains membres. On représente beaucoup de corps d'emplois

différents. Les situations sont différentes l'une de l'autre. On a lancé une enquête sur le climat de travail aux services éducatifs et pour l'instant, on a émis des constats.

M. Loisel fait valoir que le recrutement de professionnels, souvent détenteurs d'une maîtrise et parfois d'un doctorat, demeure un enjeu. Si les conditions de travail, si les postes ne sont pas des postes intéressants, si on donne des bouts de tâche, c'est insuffisant pour les professionnels. Ils vont préférer aller travailler dans les grands centres.

Il espère des résultats pour la prochaine année. Si on a du personnel heureux, qui a le goût de travailler, qui n'est pas blasé par le système, on va avoir de meilleurs services aux élèves. On veut plus de transparence, on veut des relations cordiales avec l'employeur, c'est vers ça qu'on travaille.

Une première étape

La députée de Gaspé, Méganne Perry Mélançon, qui est intervenue auprès du ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, pour le sensibiliser aux problèmes du Centre de services scolaire, salue le geste des administrateurs. Elle y voit une première étape vers une solution.

Il était d'abord important, dit-elle, de donner une voix à ceux qui ont des situations à dénoncer. On voyait qu'il y avait un flou étant donné que les gens m'interpellaient directement.

Selon elle, la personne ou l'organisation à qui sera confié le mandat devra être neutre et le processus devra être confidentiel. Je vois que le conseil d'administration a penché dans cette direction. Ceci dit, il va falloir que les résultats soient rendus publics. Pour moi, c'est important qu'on agisse de manière très transparente. Ça concerne toute la population.

La députée s'attend aussi à ce que les recommandations soient appliquées. Il faudra qu'il y ait une suite. Elle rappelle que le ministère de l'Éducation met une adresse courriel à la disposition des gens qui ont été témoins ou qui ont vécu des situations dénonçables. Il faut que les gens continuent de faire des signalements.

Un mandat important

C'est une invitation à laquelle a d'ailleurs répondu le président démissionnaire du conseil d'administration, David Dubreuil, qui a pris rendez-vous avec un interlocuteur du ministère afin de témoigner de son expérience.

Appelé à commenter la démarche du CSS des Chic-Chocs, il y voit en premier lieu un aveu des problèmes. Ce n'était pas le cas, souligne David Dubreuil, il y a à peine quelques semaines. Sceptique et critique, il veut toutefois laisser une chance à la démarche.

Je souhaite sincèrement, dit-il, que les propos que j'ai entendus au cours des deux derniers mois soient dévoilés et que ces situations qui m'ont été rapportées, sans que je puisse les valider, soient du passé et qu'on puisse offrir aux 900 employés du Centre scolaire des Chic-Chocs, un lieu de travail plaisant où l'intégrité et la confiance soient présentes sur une base quotidienne.

Il en appelle à plus de transparence de la part des administrateurs, notamment lors de leur rencontre publique qu'il juge expéditive et où les mots élèves et parents sont rarement prononcés.

Des questions de gouvernance

Les difficultés constatées n'affecteraient pas le fonctionnement des écoles, croit Yves Galipeau, membre du conseil d'administration. C'est plus au sein des instances, des interactions qu'il peut y voir et au sein de la gouvernance. Notre intention est bien de trouver et d'identifier [des solutions] et on va aller jusqu'où il faut aller pour le faire, assure M. Galipeau.

On tient beaucoup à ce que la population sache qu'elle a affaire à un conseil d'administration qui est sérieux et qui, lorsqu'il y a un problème, fait tout son possible pour le résoudre.

- Yves Galipeau, administrateur du Centre de services scolaire des Chic-Chocs

L'administrateur se dit bien conscient que l'assurance de la confidentialité est au coeur du processus. Surtout en région où les liens sociaux, les liens familiaux sont beaucoup plus serrés.

Yves Galipeau fait valoir que le CSS des Chic-Chocs n'est pas le premier centre de services à réaliser un diagnostic organisationnel. Ces gens travaillent en étroite collaboration avec la direction. C'est un processus qui est respectueux des codes de gouvernance de notre organisation.

Anik Truchon, qui est aussi administratrice, explique que l'analyse ne touchera pas seulement les employés. On souhaite que l'ensemble des cadres supérieurs puissent être consultés, les membres démissionnaires du conseil d'administration, les membres actuels du conseil d'administration pour avoir cette vue d'ensemble complète pour arriver en bout de piste avec des recommandations claires.

Une preuve qui reste à faire

David Dubreuil ne sait pas s'il va y participer à l'exercice. Certains doutes persistent malgré tout. Je pense qu'on essaie de sauver les meubles face à une gouvernance que je constate inadéquate, commente-t-il.

Il souligne d'ailleurs que le dépôt des recommandations à la direction générale n'est pas propice à la mise en oeuvre d'un climat de confiance, essentiel dans ce genre de processus. Si j'étais un employé, je ne sentirais pas que la table est mise pour la confidentialité et une enquête indépendante.

L'ex-président aurait aussi aimé que la démarche soit paritaire, en collaboration avec les parents, les travailleurs et les cadres, et qu'elle ne repose pas sur les seules épaules du comité de gouvernance et d'éthique.

Il observe que les démissions de plusieurs administrateurs, à l'hiver, avaient été attribuées à une mauvaise compréhension de leur rôle. Il faut corriger le tir de ce côté-là quitte à faire des excuses, souligne l'ex-président.

Je suis prêt à me laisser convaincre, mais il va falloir qu'il y ait un changement de cap à 180 degrés.

- David Dubreuil, ex- président du C.A. du Centre de services scolaire des Chic-Chocs

Pour M. Dubreuil, la démarche du comité de parents qui demande au ministère de lancer une enquête sur la gestion du Centre de services scolaire demeure valide jusqu'à preuve du contraire.

C'est aussi ce que croit la députée péquiste Méganne Perry Mélançon. Est-ce que le ministre va répondre à la plainte formelle du comité de parents? La démarche du comité de parents doit être complémentaire.

Même si le Centre de services agit de manière autonome, Yves Galipeau explique que le ministère suit étroitement le processus. Deux rencontres ont eu lieu avec le ministère préalablement à la décision de lancer l'analyse organisationnelle.

Le conseil d'administration souhaite confier le mandat d'analyse organisationnelle à une firme d'ici le 4 juin. Le public sera informé des différentes étapes du processus, indique Mme Truchon.

L'objectif est de déposer les recommandations et de les rendre publiques au début de la prochaine rentrée scolaire, mais l'échéancier sera aussi établi selon l'ampleur du mandat.

Communiqué (s) Communiqué Service des communications

PRIX DE RECONNAISSANCE EN LECTURE ET PRIX ÉTINCELLE 2019-2020 Deux membres du personnel du Centre de services scolaire des Chic-Chocs récompensées

Gaspé, le 27 mai 2021 – Dans le cadre des Prix de reconnaissance en lecture du ministère de l’Éducation, mesdames Caroline Boudreau et Stéphanie Noël, respectivement enseignante à l’école Saint-Rosaire et bibliothécaire au Centre de services scolaire des Chic-Chocs, se sont vu décerner le prix Florilège pour leur projet Rendez-vous littéraires. Cette récompense, remise par l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants du primaire, est attribuée à un projet faisant la promotion de la lecture au primaire. De plus, mesdames Boudreau et Noël se sont chacune mérité un Prix Étincelle pour leur implication dans l’amélioration de l’enseignement de la lecture et leur influence positive auprès de leurs collègues ainsi que sur la réussite des jeunes.

Les rendez-vous littéraires Partageant une passion commune pour la littérature jeunesse, mesdames Caroline Boudreau et Stéphanie Noël ont, au printemps 2019, mis sur pied le projet Rendez-vous littéraires entre classes, en collaboration avec École en réseau. Pour chaque rendez-vous littéraire, elles préparent et animent une lecture interactive à laquelle les classes inscrites participent en simultané. Les élèves sont amenés à réfléchir sur la lecture, à en discuter et à interagir au sein de leur groupe et avec les autres classes. Des activités préparatoires sont offertes aux enseignants participants, de même que des activités complémentaires facultatives.

« Les élèves adorent ces rendez-vous où plusieurs classes d’un peu partout au Québec se réunissent grâce à la technologie. Cela permet de briser l’isolement des petites écoles et allège d’une certaine façon la tâche des enseignants qui y participent, puisque l’activité est clé en main. Le fait que la lecture soit présentée sur un tableau numérique apporte une variété en ce qui concerne le support médiatique. L’effet de nouveauté est un facteur de motivation chez les élèves », mentionne madame Caroline Boudreau.

« Nous avons un enthousiasme débordant pour la lecture, et nous croyons que ce partage avec les élèves ne peut qu’influencer positivement leur lien affectif envers celle-ci. Bien sûr, nous sommes fières de l’obtention de ces prix mais les Rendez-vous littéraires ne pourraient exister sans la participation active des enseignants des classes inscrites. D’ailleurs, nous profitons de l’occasion pour les remercier de leur collaboration à notre projet », ajoute madame Stéphanie Noël.

Le Centre de services scolaire des Chic-Chocs félicite chaleureusement mesdames Boudreau et Noël pour ces reconnaissances nationales bien méritées. Merci de propager le goût de la lecture chez nos élèves et de contribuer à l’amélioration de la qualité du français parlé et écrit. Votre apport est inestimable et vous suscitez toute notre admiration.

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Pour information : Marie-Noëlle Dion, conseillère en communication et attachée d’administration Téléphone : 418 368-3499, poste 5912

102, rue Jacques-Cartier Gaspé (Québec) G4X 2S9 Téléphone : 418 368-3499 Télécopieur : 418 368-6531 www.cschic-chocs.qc.ca