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  • Edito
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l'environnement.Soit.En ce qui concerne l'économie, un peu chez moi ici, non ? », de faire de son quartier la grève générale permanente avec immobilisation une zone dé-motorisée. L'idée, lancée il y a peu par du pays a un effet non négligeable.Dans le même es- un inconscient, a eu un écho étonnant. De Baille à Liprit, on a : piller et mettre le feu au supermarché d'à bération, via La Plaine et Notre Dame du Mont, notre

n°173

«Mé keskon peu fer ?»

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côté, détruire ou plutôt « démonter » systématique- bande de dangereux activistes a ajouté, lundi soir, ment les publicités,ne plus rien acheter sauf aux pro- une belle piste cyclable à sa liste de Noël.« Cher Père

ducteurs régionaux.Bref :un boulot à plein temps.Par Gaudin, je prends ma plus belle bombe de peinture contre,signalons tout de suite que certaines actions — pour t'écrire. Toi qui est si proche du Saint-Père, par écrire dans un journal,manifester temporairement ou nos beaux dessins d'écoliers, vois comme nous aime- se réunir pour discuter — n'ont aucun impact,même rions vivre dans un espace de silence , d 'oxygène et…

si ça permet de rencontrer plein de filles, motivation et sans bagnoles. » Ce comité d'irresponsables met la principale des révolutions bourgeoises de type 68. France et plus particulièrement ELF en danger par Pendant ce temps-là, certains ne perdent pas le leur son obstruction à la libre consommation d'essence.Esà tirer des plans sur des barricades imaginaires. On sence dont la combustion, rappelons-le, nous assure signale ainsi des milliers de personnes ne se rendant une chaleur mondiale durable pour les hivers à venir. plus dans les franchises, suivant l'adage : « un euro Cette crainte est aujourd'hui partagée par tous : qui pour eux,c'est un euro contre moi ».Certains ne lisent peut nous garantir qu'un rassemblement spontané de plus la presse traditionnelle grâce aux sites indépen- plusieurs centaines de cyclistes ne va pas avoir lieu ce

« Les hommes politiques sont des méchants et les mé- dias sont pourris, gnagnagna... » : je commençais à

trouver la ligne éditoriale de ce journal vraiment ennuyeuse quand un rédacteur,tendu,m'attrapa le bras brutalement :« Mé keskon peu fer ? » Sentant que ma blague « voter socialiste, HAhahaha euh.. » ne faisait plus rire personne, j'ai décidé de me pencher sur la question.Bon,procédons par ordre — et gagnons du temps : quel est votre projet ? « 1) Rétablir une dé-

mocratie qui nous permet de choisir notre environne- ment . 2 ) Installer une société d'échanges équilibrés et

durables. » HAHAHAHA. Pardon.

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Bien sûr,cet objectif est l'antithèse de laV République,

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appelée « le coup d'Etat permanent » par certains .

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  • dants , d'autres font du vélo — impensable ! Accro- week-end ? Lorsque j'ai demandé à ces fauteurs de
  • Il faut donc soutenir les programmes qui proposent une

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chez-vous : des familles partent en vacances dans calme s'ils étaient conscients de la portée de leurs des lieux où il n'y a rien à acheter. Tous ces gens ne actes,ils m'ont répondu,accrochez-vous bien :« Que songent pas un seul instant aux conséquences, ca- tous les Marseillais fassent de même ! » Estomaqué, tastrophiques.Ainsi,peu d'entre eux versent une larme j'ai conclu par un « Elle est belle, la France ! », à quoi pour Monsieur Fnac en train de faire la manche sous ils ont répondu : « Non, mais elle va le devenir ! » les ponts parce que les clients ont cessé de venir.Mais
République parlementaire et participative . Si l'on considère que ceux qui se tiennent au pouvoir ne sont pas prêts à en partir sur simple demande écrite,même polie,de type bulletin de vote,il faut envisager de les forcer. Les supprimer tous reste évidemment le plus sûr moyen même si — on a testé en 1793 — il finit toujours par en rester. Quoi qu'il en soit, un affrontement est à prévoir et l'efficacité de la discussion ré- clame que l'on supprime les médias d'Etat. Concentration oblige, il sera plus simple de faire sauter

TEXTE ET PHOTOS : EMMANUEL GERMOND

voilà, qui n'a pas rêvé de décharger une toupie de béton à l'entrée de son quartier pour le rendre piéton ? Comment résister à cette envie de mettre de la mousse expansée dans l'orifice du parcmètre que la Mairie vient de dresser devant sa maison ? Un jour, les gens d'Endoume ont cessé d'en parler… et de payer.C'est certainement dans cette optique déculpabilisée qu'une cinquantaine de terroristes a décidé,parce que « c'est

(1) L'auteur,François Mitterrand,s'est finalement bien accommodé de ce

« coup d'Etat permanent ».

(2) Il n'existe plus guère de personne pour croire encore à cette vieille histoire de dictature éclairée. (3)TF1,M6 et la Maison de la Radio étant de l'autre côté du périph’ou de la Seine, il s'agirait de ne pas être chiche sur le feu d'artifice. (4) Le lien rezo.net de cette semaine :www.peripheries.net/article305.htm (5) http://autremarseille.over-blog.com

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généreusement le 15 arrondissement de Paris. Certains d'entre vous, pour de bonnes raisons (impatience,peur de se salir,pas de réduction SNCF),pré- fèreraient passer directement en phase 2 : changer

Ventilo, hebdo gratuit

culturel et citoyen. www.journalventilo.net

Editeur : Association Aspiro Les ateliers du 28 28, rue Arago 13005 Marseille Tél : 04 91 58 28 39 Fax : 04 91 58 07 43 [email protected] [email protected]

Direction Laurent Centofanti • Rédaction et agenda Cynthia Cucchi, PLX, Henri Seard • Responsable commercial Michel Rostain • Ont collaboré à ce numéro Romain Carlioz, Emmanuel Germond,

Marion Gibert, Jennifer Luby, nas/im, Mélanie Rémond, Lionel Vicari, Emmanuel Vigne • Couverture [email protected] / www.hcube.eu & Marco • Maquette • Mise en page Marco

([email protected]) • Webmaster, responsable technique, production Damien Bœuf • Conception site Kada • Impression et flashage Panorama Offset, 169, chemin de Gibbes, 13014 Marseille • Dépôt légal : 21 mars 2003 ISSN-1632-708-X

LES INFORMATIONS POUR L’AGENDA DOIVENT NOUS PARVENIR LE LUNDI MATIN AU PLUS TARD ! MERCI

Culture

L’INTERVIEW

Abd Al Malik

Si elle est libre comme le sont la parole dans le slam ou la musique dans le jazz, si elle est aussi féconde que quelques mots pla cés ensemble dans les chefs-d'œuvre de la littérature ou de la chanson française, la vision d'Abd Al Malik est une et indivisible, à l'image de cet idéal fran- çais qu'il est aujourd'hui l'un des rares à personnifier. Cette année, le jury du Prix Constantin n'a donc pas seulement consacré un artiste, mais un symbole. Dont le propos est d'une intelligence, d'une justesse et d'une limpidité telles qu'il vaut bien tous les manuels scolaires, ou dont Hollywood pourrait faire un film : l'anti-8 Mile par excellence. Mesdames et messieurs, se passerait-il ici quelque chose ?

Ton parcours d'adolescent est édifiant : tu parents, puis celui des religieux dans les éta- longtemps, j'avais envie d'utiliser un support particulière. Miles Davis, pour cette force aras grandi dans une cité « difficile » de Stras- blissements où j'étudiais, mais j'avais le sen- autre que celui de la musique, un support qui tistique déployée avec son seul instrument, bourg en jouant constamment un double timent que le christianisme ne répondait pas me permettrait de prendre le temps, d'utiliser la contestation sans les mots, le mysticisme… rôle, à la fois lycéen brillant et délinquant à mes questions. Mon frère aîné Bilal, qui était une autre méthodologie de travail. Pour au- L'écrivain Raymond Carver, dans le fait de respecté par ses pairs, ce qui t'as permis de déjà rentré en islam, me passa alors des ou- tant, j'ai le sentiment qu'on peut tout dire avec parler de son peuple : les petites gens. D'hisslalomer en terrain miné mais a aussi failli vrages : ce fut comme si j'avais affaire à ma la musique. J'aime des gens aussi divers que toires simples, fragiles, particulières, il fait te coûter ta santé mentale. Peux-tu nous ex- religion naturelle, et c'est ainsi que je le sui- Nas, Brel ou Coltrane, et je voulais faire un quelque chose de grand. Sa simplicité d'écripliquer comment, à ce moment précis, Ré- vis. Malheureusement, et comme cela arrive disque où tout cela soit palpable, que l'on ture est quasi-métaphysique. C'est aussi ce

gis est devenu Abd Al Malik ?

souvent dans les quartiers, les personnes qui puisse écouter comme un recueil de nouvelles, que je veux faire. Et il m'en reste un, donc…
Comme beaucoup de jeunes qui vivent dans sont venues me parler d'islam m'ont présenté au même titre qu’un disque hip-hop dans le Je dirais… Wallen, la chanteuse de r'n'b. Et les quartiers, je suis rentré dans la délinquance une vision obscure de la chose : il faut com- sens où, pour moi, le rap est la seule musique pas parce que c'est mon épouse. Mais parce pas tant parce que j'étais « méchant » que pour prendre que j'avais seize ou dix-sept ans à qui soit organiquement faite de toutes les qu’elle a rendu majeure une musique que je ne pas être séparé du groupe. Lorsque je re- l'époque, et je suis rentré en islam comme cer- autres — par la culture du sample. Dans Gi- considérais comme niaise. Elle a une sensigardais par la fenêtre de mon immeuble, mes taines personnes prennent leur carte du PC… braltar, il n'y a pas de frontières musicales, bilité folle. Cela va bien au-delà du r'n'b. modèles étaient des voleurs de voitures, des L'islam était une sorte de fêlure identitaire : je culturelles ou générationnelles. D'où son braqueurs, des dealers… Tout le monde les l'ai brandi comme un étendard, alors que la nom : j'avais envie de faire du lien. La mu- A l'approche de Présidentielles très sym- respectait quand ils parlaient : je voulais sim- spiritualité n'est pas de l'ordre du privé mais sique, c'est la rencontre, le dialogue. plement être comme eux. Mais en parallèle, de l'intime, qui nous pacifie dans notre rap-

boliques, comment vois-tu l'évolution de la situation dans les banlieues défavorisées ?

j'avais une passion pour le savoir, et en par- port à l'autre. J'avais donc une vision idéolo- Le slam, discipline encore très underground Dans notre pays, il n'y a qu'une seule comticulier pour la littérature, qui a fait qu'une gisée de la chose, et j'allais de ville en ville en France il y a peu, est soudainement de- munauté qui compte : la communauté natioinstitutrice a fait des pieds et des mains pour pour la prêcher. Ma vie schizophrène conti- venu populaire auprès d'un public jus- nale. La France d'aujourd'hui n'est plus la que je puisse aller dans un collège hors de la nuait : je faisais de la musique, j'étais un étu- qu'alors peu enclin à écouter du hip-hop : le même que la France d'hier, sa diversité n'est cité — un collège privé catholique. C'est là diant brillant, je prêchais, et ces trois vies succès de Grand Corps Malade en atteste. pas une tare, c'est un cadeau. Je pense qu'il que j'ai commencé à avoir cette démarche de n'interféraient pas les unes dans les autres. Comment expliques-tu ce regain d'intérêt est essentiel qu'on reconnaisse cette diversité.

  • vie schizophrénique : bon élève pendant la Jusqu'au jour où je me suis rendu compte que pour le texte ?
  • Or aujourd'hui, on sait bien que dans les quar-

journée, délinquant le soir… Au début, l'islam était une prison qui ne correspondait Nous vivons dans le monde du phénomène, de tiers, nous sommes les premiers à être vicc'étaient des petits vols à l'étalage, rien de pas à cette vie-là. C'est là que j'ai découvert le l'immédiateté, où l'on passe vite d'une chose times des discriminations et de la précarité. bien méchant, mais ensuite c'est devenu du soufisme : le cœur de l'islam. Je suis rentré à l'autre. J'ai le sentiment que nous éprouvons L'impérieux devoir républicain est aussi d'aivol à la tire, du deal… Et puis il s'est passé sous la guidance d'un maître spirituel, et à tous le besoin de s'arrêter, de s'écouter, d'ex- der les plus faibles : je suis avec tous les quelque chose lors d'un vol à l'arrachée avec partir de là, ma vision des choses a explosé, pliquer. Et forcément, lorsqu'une discipline hommes et toutes les femmes de bonne voun ami : j'ai été horrifié de voir cette dame elle est devenue « une », je me suis aperçu que du mot et du verbe comme le slam ou le « spo- lonté qui vont dans le sens du rassemblement. par terre, alors qu'on voulait lui prendre son cette vie religieuse ne coupait pas des autres, ken word » apparaît, ça fait écho en chacun de La France est un merveilleux pays, où les nosac, j’ai réalisé que je ne pouvais pas conti- que « l'autre » était essentiel pour être nous. Lorsqu'on déclame un texte de la sorte, tions de laïcité, républicaines et démocrates, nuer comme ça. J'ai donc levé le pied, puis il « moi »… Avec N.A.P, on cherchait toujours on le médite : c'est une démarche que l'on a sont essentielles. Si les politiques continuent s'est passé quelque chose de fondamental qui la responsabilité chez l'autre. Avec le sou- envie d'avoir mais qui n'est pas répandue. de mettre de côté cette partie de la commum'a fait rompre définitivement avec la délin- fisme, j'ai cherché quelle était ma propre part Pour ma part, je n'ai fait qu'utiliser cet élé- nauté, il pourrait advenir quelque chose de quance : l'héroïne est arrivée dans notre quar- de responsabilité : que pouvais-je faire pour ment-là : je suis avant tout un rapper, qui sou- pire que les événements de novembre 2005. tier. Beaucoup d'amis à moi sont tombés là- améliorer mon contexte ? J'ai trouvé là l'oc- haite redonner ses lettres de noblesse au rap. Il faut un plan Marshall pour les quartiers. dedans : certains sont morts d'overdose, casion de sortir mon premier album solo, et Nous autres les rappers, nous ne sommes pas Mais si les politiques ont une responsabilité,

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jeunes, à côté de moi, d'autres ont fini en pri- mon premier ouvrage en tant qu'écrivain son avec de lourdes peines pour trafic, d'autres

  • .
  • des animateurs sociaux avec un micro, mais nous avons aussi la nôtre : celle de leur dire ce

des artistes. Le Prix Constantin que je viens de qu'on attend d'eux, et surtout de voter pour les encore en asile psychiatrique… Ça a été un Justement : avec ton travail en solo, tu en- recevoir en atteste : cela me remplit de joie personnes qui vont amener ce changement vrai traumatisme. J'ai éprouvé le besoin d'en térines l'idée que la musique reste l'un des pour la communauté hip-hop. Et va peut-être positif. Je ne suis ni de gauche, ni de droite.

parler avec d'autres — c'était trop lourd à por- plus puissants vecteurs pour faire passer un aider à casser les préjugés. ter — et c'est comme ça qu'on a décidé de message. Mais tu as également écrit ce livre,

Mais avec tous ceux qui pourront faire avancer les choses ensemble.

monter notre groupe de rap, les New African dont le titre, et donc le contenu, aurait bien Tous genres confondus, peux-tu me citer Poets (N.A.P). On parlait de ce qu'il se passait mal pu supporter un équivalent calibré pour cinq références qui pourraient à elles seules dans notre cité : le rap comme une catharsis. les radios : Qu'Allah bénisse la France. La refléter ton travail ?

Avec ce rapport direct à la mort, j'ai com- pluralité des supports est-elle aujourd'hui Tout d'abord, Jay-Z, parce qu'il a amené le

PROPOS RECUEILLIS PAR PLX

Le 2 à l'Affranchi, 21h. Rens. 04 91 35 09 19 Dans les bacs : Gibraltar (Atmosphériques)

(1) Qu'Allah bénisse la France (Albin Michel)

mencé à me poser beaucoup de questions exis- une clef pour pouvoir tout dire ?

hip-hop à un autre niveau, tant pour son outentielles, et c'est là que je me suis tourné vers Oui, et en même temps, parler d'artiste en- verture d'esprit que pour son sens des affaires. la spiritualité. J'avais un vrai besoin d'absolu. gagé est un pléonasme. Ma démarche est ar- Jacques Brel, pour sa force d'interprétation, J'ai d'abord questionné le catholicisme de mes tistique : je suis un fou de littérature. Et depuis cette capacité à tout donner, son écriture si

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.journalventilo.net

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TOURS DE SCÈNE

Pop en stock

Fabienne Fillâtre, l'ex-égérie de Ventilo, se produit jusque fin décembre au Badaboum Théâtre dans Lulu Poppop, une nouvelle création détonante signée Laurence Janner et Mélanie Marchand. Cette Lulu pour le moins explosive vogue sur scène entre les Beatles et Mai 68 et nous rappelle, avec candeur, qu'il est « interdit d'interdire » et, franchement, quelque part, ça fait du bien.

L'un des avantages de ce spectacle, c'est qu'il la réussite de cette frénésie. Ils accompagnent en mettant en avant la difficulté d'exister en convient à tous. De 4 à 77 ans. Chacun y trou- pleinement les excès libertaires et roma- naviguant à contre-courant, Laurence Janner vera son compte. Les adultes penseront for- nesques de la petite Lulu, tout comme ses ne laisse jamais le rythme baisser ou la facitement à Peter Pan, à leur enfance, à cette rêves. Car oui, Lulu rêve et pas seulement lité s'installer. L'enchaînement des péripéties imagination qu'ils ont oubliée en chemin. Les éveillée. Mais les songes et l'indépendance surprend de bout en bout. La multiplication plus petits recevront Lulu Poppop comme un n'empêchent pas Lulu d'être triste parfois. Sa des personnages — on passe en revue des vocadeau étincelant. L'incroyable énergie des marginalité, même si elle l'assume, lui donne leurs, des gendarmes, une institutrice - perpersonnages (les trois acteurs tourbillonnent, tout de même du fil à retordre. Entrer dans met de jongler dans différents espaces, autos'envolent) donne à cette pièce une fraîcheur le rang revient presque à l'impossible. Quand rise des tours d'adresse et des prouesses de que l'on trouve assez rarement sur les pla- elle veut, par exemple, aller à l'école, c'est saltimbanques inspirés. teaux. Ils nous prennent par la main et nous pour avoir des vacances comme tout le On l'aura donc compris, le Père Noël a pris

  • emmènent avec entrain vers la fantaisie.
  • monde. Elle a raison, être en vacances tout le de l'avance cette année. Il est au Badaboum

Lulu Poppop, sœur psychédélique de Fifi Brin- temps, c'est pas drôle. Pourtant, ô désespoir, depuis le 15 novembre et il jouera les prodacier, ne suit jamais les consignes. C'est lo- elle s'aperçoit vite qu'elle n'éprouve pas d'af- longations jusqu'au 29 décembre. Attention gique puisque son père est pirate et qu'elle finités électives avec les conventions scolaires. cependant, ce Père Noël-là n'a pas de hotte est elle-même une grande chercheuse de Et puis pourquoi le professeur qui connaît ni de barbe blanche… Il est vêtu de godasses choses. Son insoumission congénitale, elle la déjà les réponses s'évertue-t-il à questionner rouges à talons, il a les cheveux carotte et des transmettra à Nini et à Tom, deux camarades les élèves ? Cela n'a pas de sens. Ce qui fau- bas-chaussettes verts et oranges. En plus il de jeux issus, eux, de la classe sociale éter- drait plutôt à Lulu, comme elle le clame, c'est crie à qui veut bien l'entendre : « L'imaginanellement rigide, la bourgeoisie. Ensemble, le modèle d'enseignement argentin, c'est-à- tion au pouvoir ! » Pour une fois qu'on est to-

er

espiègles, ils découvriront les joies du cham- dire en classe du 1 au 11 novembre, du 6 au talement d'accord avec lui, on ne va pas bouboulement, ils verront qu'il est possible « de 8 janvier et du 4 au 7 avril. Et surtout sans der son plaisir… commencer à inventer ». Nous, nous redé- devoir à faire à la maison…

LIONEL VICARI

  • couvrons ce monde avec eux.
  • Ce délice mené tambours battants enchante au

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    Make It New RESHAPING JAZZ IN THE 21ST CENTURY Bill Beuttler Copyright © 2019 by Bill Beuttler Lever Press (leverpress.org) is a publisher of pathbreaking scholarship. Supported by a consortium of liberal arts institutions focused on, and renowned for, excellence in both research and teaching, our press is grounded on three essential commitments: to be a digitally native press, to be a peer- reviewed, open access press that charges no fees to either authors or their institutions, and to be a press aligned with the ethos and mission of liberal arts colleges. This work is licensed under the Creative Commons Attribution- NonCommercial- NoDerivatives 4.0 International License. To view a copy of this license, visit http://creativecommons.org/licenses/ by-nc-nd/4.0/ or send a letter to Creative Commons, PO Box 1866, Mountain View, California, 94042, USA. DOI: https://doi.org/10.3998/mpub.11469938 Print ISBN: 978-1-64315-005- 5 Open access ISBN: 978-1-64315-006- 2 Library of Congress Control Number: 2019944840 Published in the United States of America by Lever Press, in partnership with Amherst College Press and Michigan Publishing Contents Member Institution Acknowledgments xi Introduction 1 1. Jason Moran 21 2. Vijay Iyer 53 3. Rudresh Mahanthappa 93 4. The Bad Plus 117 5. Miguel Zenón 155 6. Anat Cohen 181 7. Robert Glasper 203 8. Esperanza Spalding 231 Epilogue 259 Interview Sources 271 Notes 277 Acknowledgments 291 Member Institution Acknowledgments Lever Press is a joint venture. This work was made possible by the generous sup- port of
  • The Body and Soul of Funk by Ketch Morse Your Gut with the First Chord and Ensuing Something Great

    The Body and Soul of Funk by Ketch Morse Your Gut with the First Chord and Ensuing Something Great

    KTRU 91.7 FM FALL 2007 A Rookie’s Guide to the Houston Scene By KTRU Staff two most famous groups: ZZ Top and lificacy, however, has been outmatched Spain Colored Orange, Bring Back the Houston is one of the best-kept secrets Destiny’s Child. by his reclusiveness; despite capturing Guns, and the Dimes, and acts like Mo- of American culture. Though Houston In addition to these superstars, Houston the imagination of three generations of tion Turns It On and Sharks and Sailors artists have made fascinating and diverse also nurtures a thriving underground that music geeks, Jandek has given only two push prog rock into new and exciting ter- contributions to popular music, the city has is little-known outside the city. Its history interviews in his entire life, and did not ritory. Local rock labels are popping up at an unjustified reputation as something of a can traced, roughly, to the Texas psyche- give the first of his still-meager handful of a nearly unprecedented rate, providing a cultural wasteland. Part of that reputation delic movement of the late 60s. Houston live performances until 2004 (in Glasgow, desperately needed foundation for local art- is due to comparison to Houston’s close was home to both the movement’s found- Scotland oddly enough), 26 years after the ists. Meanwhile, extreme heavy metal has neighbor Austin, which for decades was ing record label, International Artists, and start of his “career.” been and continues to be one of Houston’s one of the capitals of American counter- one of its most influential and long-lived The unrestrained imagination of artists specialties, with locals like Braced for culture—part of it is due to a virtually bands, the Red Krayola.
  • October 1996 There Is No Greater Gift Than to ~

    October 1996 There Is No Greater Gift Than to ~

    - THE OTHER SIDE VOLUME XXVII OCTOBER.1996 Editor-in-Chief POLITICS S EASON: 0 Shanti Webley Tire political minds of Pit=er rise to f7Tllrftlmv'fliQ Executive Editor: hy justin Anderson, Ed Martini III Albert Aaron Rhodes - ·- ·- ·- ·- ·- ·- ·- ·- ·- --A - -- ·- ·- -·-·- ·- ·- ·- ·-·-·- ·- ·- ·- · WITHOUT A Box'S MISSION Assistant Editors: Putting the "Imp" back in Imprav: Tile group sets out again to reclaim Bill Pluecker their namesake. by jonathan Stokes mfd Aaron Rhodes Angelica Diehn AbbieTew l'liisiArio; · e:i·EViAND . !s-oNFii£ · - · - · - · - · - · - · - · - · - · - · - · - · - · - - - · - - ~ Music Editor: Todd Berry ::si~:= ~~~~-~~~~n~J:.::d~ ~.:~ ~~·-~~~l~nd Mall Rmnirez ~ ' Photographers: Aaron Rhodes GUATEMALA, UP CLOSE AND PERso AL Trillium Sellers Her visions tuzd ~ to. Centml by La Ia Welbom Artists: Liz Biala Tracv Johnson Do-ugWein Thomas Weitz Registered Voters: Justin Anderson Ben Ball Adam Block There are 't ry few reY1ardS J Jose Calderon But there is one reward tl\~t money cannot buy 53.'11 J. Farrar And that no gift in the •orld can ~urpass - Suzanne Foster The gift of your eyes, Tou;r heart, and }'miT mind. Ed Martini ill Zach Pall The moment when your eyes open wide and I can see Matthew Ramirez That you can see Michael A. Rippins The plight of the farmworkers in the fields. r-..fichell Silas The tired arms of the janitor scrubbing the floors in the college halls, Fiona Spring The power relations that create a chasm between Jonathan Stokes Domestication and Liberation -- Rebecca Uchill There is no greater gift
  • Jazz As Discourse: Music, Identity, and Space Undergraduate Thesis For

    Jazz As Discourse: Music, Identity, and Space Undergraduate Thesis For

    Jazz as Discourse: Music, Identity, and Space Undergraduate Thesis for Submission To Miami University Honors Department 22 April 2011 Matt Perse Perse 2 "When my grandmother found out that I was playing jazz in one of the sporting houses in the District, she told me that I had disgraced the family and forbade me to live at the house... She told me that devil music would surely bring about my downfall, but I just couldn't put it behind me."1 —Jelly Roll Morton (Ferdinand Lamothe) Jazz has long occupied a place in the American popular imagination. Historians and musicians like Ken Burns and Wynton Marsalis, respectively, have characterized it as “America’s music.” And for many, its “hot rhythms”—or upbeat tempos—and exotic melodies have represented the freedom, independence, and modernity of life in the American city. Though anecdotal in nature, my many trips to New York City serve as a way to frame this study of jazz in New York City. These trips engrained in me the notion that jazz was a central part of urban life. To me, there was a definite reason why jazz was the soundtrack to the city. Its diversities of style, tempo, melodies, musicians, and audiences reflected nearly perfectly the varieties of people, cultures, languages, and lifestyles that could be found in the city. It didn’t matter, I learned early on, whether or not the people playing and listening to the music were white or black. It didn’t matter, for example, that my grandfather grew up in a nicer, predominantly Jewish neighborhood in Manhattan; he was free to lug his drum kit on the subway for a chance to play on “Swing Street” just like anyone else who felt they had something to say, especially if that person felt that words fell short.
  • Album Liner Notes

    Album Liner Notes

    Writing and Music: Album Liner Notes Dean L. Biron, independent scholar ‘Covering’ music The 2005 edition of Hoffman and Ferstler’s Encyclopedia of Recorded Sound includes the following 60-word entry on the record sleeve: The jacket or envelope used for protecting, storing or marketing a disc recording; also known as a slipcase or a record cover. Usually the material is paper or cardboard. Often there is a second envelope inside the sleeve, made of paper or mylar, intended to give the surface additional protection. Sleeves may do more harm than good to their records, however.’ (2005: 1001) The reader is then directed to a 6 page entry titled ‘Preservation of Sound Recordings,’ where information is provided on the proper storing and maintenance of phonographic records, magnetic tape and compact discs. Apart from an allowance for marketing practices, here the album sleeve or liner is considered little more than a carriage device—one of dubious function—for the primary product contained within. Yet without needing to deny that the fundamental purpose of an LP record or compact disc is to store music, it is nevertheless true that the accompanying sleeve or (in the case of the CD) booklet has, over the course of the past few decades, developed something of an aura of its own. Originally, record sleeves were blank with a doughnut-like hole in the middle through which the central label of the vinyl could be read. This typically contained crucial information for the purchaser, namely the title of the disc and details of the recording artist and publisher.
  • Music and Industry News in Brief

    Music and Industry News in Brief

    JazzWeek with airplay data powered by jazzweek.com • July 31, 2006 Volume 2, Number 35 • $7.95 Artist Q&A: STEVEN BERNSTEIN page 9 On The Charts: #1 Jazz Album – Regina Carter #1 Smooth Album – Mindi Abair #1 College Jazz – Costello/Toussaint #1 Smooth Single – Peter White #1 World Music – Sean Paul JazzWeek This Week EDITOR/PUBLISHER Ed Trefzger MUSIC EDITOR Tad Hendrickson ven though IAJE is about five months away, planning is be- CONTRIBUTING WRITER/ ing finalized for this year’s radio track. JazzWeek is pleased PHOTOGRAPHER Eto coordinate those three sessions again this year. We’ll have Tom Mallison information for you here shortly. PHOTOGRAPHY One panel session, proposed by WSHA’s Bob Rogers, picks up Barry Solof on the theme of many of our discussions at the JazzWeek Sum- Contributing Editors mit in June. The topic will be the crisis in jazz radio, and why that Keith Zimmerman might be an opportunity. Kent Zimmerman Despite an artform that is absolutely amazing in its creativity Founding Publisher: Tony Gasparre and productivity – and the new releases I’ve listened to this week ADVERTISING: Devon Murphy certainly confirms that in my mind – we’re losing radio outlets one Call (866) 453-6401 ext. 3 or at a time and have for several years. If Chicago – Chicago for cry- email: [email protected] ing out loud! – can’t support a jazz station, and if other stations SUBSCRIPTIONS: in big jazz markets are hemorrhaging listeners, then there must Free to qualified applicants be something we’re doing wrong. Maybe we haven’t done enough Premium subscription: $149.00 per year, research; maybe we’ve done too much.