commissaires scientifiques invités ingrid taillandier et olivier namias avec jean-françois pousse

ARCHITECTE SCÉNOGRAPHE invitéE MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE exposition et ouvrages créés par le Pavillon de l’Arsenal Mai 2009

SOMMAIRE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 1

AVANT-PROPOS 2 par Anne HIDALGO Première Adjointe au Maire de chargée de l’Urbanisme et de l’Architecture l’invention de la tour européenne INTRODUCTION 3 par Ingrid TAILLANDIER, architecte, enseignante, Olivier NAMIAS, architecte, journaliste Commissaires scientifiques invités

CHRONOLOGIE CRITIQUE 5 par Jean-François POUSSE, journaliste

SKYLINE EUROPÉEN 9 Bruxelles, Copenhague, Francfort, Londres, , , Paris, Rotterdam, Vienne

SCéNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION 11 par Manuelle GAUTRAND, architecte

AUTOUR DE L’EXPOSITION 12 Conférences, débat TV, visites hors-les-murs, visites guidées de l’exposition, vidéos en ligne le livre 14 illustrations presse disponibles 16

CONCEPTEURS INVITÉS 18 Commissaires scientifiques invités Ingrid TAILLANDIER, architecte, enseignante, Olivier NAMIAS, architecte, journaliste Jean-François POUSSE, journaliste

Architecte scénographe invitée 19 Manuelle GAUTRAND Architecture

GÉNÉRIQUE / REMERCIEMENTS 20 l’invention de la tour européenne exposition et ouvrages créés par le pavillon de l’arsenal

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La « tour européenne », née au début du XXe siècle dans la suite des gratte-ciel américains, a, pour trouver sa place dans la ville européenne, développé plusieurs singularités que cette exposition et l’ouvrage qui l’accompagne, analysent, racontent et décrivent.

L’exposition retrace au travers de plus de 150 réalisations et projets emblématiques l’histoire de la tour européenne, analyse et détaille ses qualités et spécificités urbaines, spatiales, techniques et nous invite à découvrir comment 9 métropoles européennes abordent cette question dans l’actualité et l’avenir de leurs paysages.

Quels sont les futurs projets européens ? Comment construit-on les tours aujourd’hui ? Comment seront- elles écologiques demain ? Comment s’inscriront-elles dans nos villes ? Tours de bureau, tours de logement, programmes mixtes ? Autant de questions qui méritent d’être posées pour éclairer les débats qui animent aussi bien Bruxelles, Copenhague, Francfort, Londres, Madrid, Milan, Paris, Rotterdam ou encore Vienne.

La scénographie de l’exposition nous emmène au 30e étage d’une tour imaginaire. Le paysage des neuf villes européennes de demain s’impose comme il le fait dans une tour avec une place exceptionnelle. Plus de 300 documents, photos, plans, images d’archi- ves, films documentaires ainsi que 22 maquettes de projets en cours et des bornes interactives donnant accès à la première base de données des tours euro- péennes, nous racontent petit à petit, document après document, ce qui fait la richesse et la diversité de cette tour née il y a 100 ans.

1 territoires peu ou mal urbanisés, situés notamment au pourtour de Paris, la Ville encouragera, dans les opéra- anne Hidalgo tions publiques d’aménagement, l’expression de for- Première Adjointe mes urbaines et architecturales nouvelles afin de au Maire de Paris pour­­suivre l’histoire déjà très riche de l’architecture de chargée de l’Urbanisme Paris ». et de l’Architecture, Lors de cette même séance d’approbation du Présidente du plu, le Conseil de Paris a souhaité que la réflexion sur pavillon de l’Arsenal ce thème puisse se poursuivre. Un groupe de travail constitué d’élus s’est réuni à plusieurs reprises et a réfléchi avec des équipes pluridisciplinaires pilotées par des architectes et les services de la Ville pour exa- AVANT-PROPOS miner, à partir de projets concrets, la pertinence et les modalités d’analyse de la question de la hauteur en termes de vocation des immeubles et de formes urbai- nes, de condition de vie et de travail, ainsi que de qua- lité architecturale et de consommation énergétique. Après une période atone, Paris renoue depuis 2001 Une démarche innovante de dialogue et de con­ avec le dynamisme démographique, économique et certation a été engagée par la municipalité en mars 2009 culturel. Une nouvelle étape s’engage aujourd’hui autour d’un film présentant les réflexions d’un panel pour la capitale, qui veut désormais jouer pleinement significatif d’usagers de Paris. Leur vision des hauteurs son rôle dans la civilisation urbaine en devenir. La comme de la mixité sociale tranche singulièrement avec question de l’évolution du paysage urbain et des pro- les clichés et le mani­­ ­chéisme. jets auxquels elle est liée est donc centrale pour son Aujourd’hui, il apparaît possible de franchir une avenir. étape, au service d’une ambition sociale urbaine, Paris n’est pas achevée. La construction d’une architecturale et de développement durable. ville dense et durable, au cœur de l’agglomération et L’exposition du Pavillon de l’Arsenal et l’ouvrage en lien avec nos voisins, doit se poursuivre sur des ter- qui l’accompagne, intitulés « L’invention de la tour ritoires qui avaient été jusqu’ici délaissés. C’est dans européenne », viennent apporter aux Parisiens et plus ce cadre que les questions des formes urbaines nou- largement à tous ceux concernés par ces sujets, une velles et de l’assouplissement des règles des hauteurs réflexion qui se situe dans notre histoire récente : his- sont posées en vue d’assurer le développement et le toire parisienne, mais aussi histoire européenne, mon- renouvellement urbain à Paris, tout particulièrement trant à quel point le développement de la hauteur en sur des sites de la couronne, susceptibles d’accueillir Europe a été l’occasion de recherches en matière de des programmes significatifs de construction au cours logement, de bureaux, de mixité et de réflexions pour des prochaines années. Il s’agit de favoriser l’intensité faire évoluer nos villes. urbaine : ne pas réaliser des enclaves mais construire Au-delà du travail de décryptage de l’objet des quartiers vivants, en lien avec les quartiers exis- « tour », de son histoire, de son actualité, de ses pers- tants, agréables à vivre, urbains, avec la possibilité de pectives durables, cette exposition et cet ouvrage nous quelques immeubles hauts. invitent, au travers de 9 villes européennes, à regarder Dans le cadre des travaux du plu, ce débat sur comment nos voisins traitent de ce sujet et quels sont les formes urbaines et les hauteurs a été esquissé, les débats suscités : comment construit-on les tours à ­no­­tamment à travers un questionnaire envoyé aux l’étranger, comment s’organise le débat public autour Pari­siens. Une majorité des 120 000 personnes qui y de ces immeubles inhabituels, quels sont les program- ont répondu est réservée, ou opposée à l’éventualité mes développés, comment les nouvelles tours seront- d’un dépassement du plafond actuel des hauteurs. elles écologiques ? Autant de questions qui méritent Seule la catégorie des 18 – 25 ans s’est prononcée favo- d’être posées pour éclairer d’un jour nouveau un débat rablement pour un tel assouplisse­ment. qui reste largement tributaire des échecs supposés ou C’est pourquoi, lors de sa séance des 12 et 13 juin réels des tours léguées par le « mouvement moderne ». 2006, le Conseil de Paris a approuvé le plu, en conser- Je tiens à remercier celles et ceux qui, par un tra­ vant un plafond des hauteurs inchangé par rapport au vail approfondi, ont permis que ce sujet complexe précédent règlement d’urbanisme. Toutefois, le débat trouve là un approfondissement utile et nécessaire. Je reste ouvert puisque le projet d’aménagement et de souhaite qu’il contribue à vous apporter une connais- développement durable (padd) du plu, qui fixe les sance riche et féconde de l’évolution du paysage urbain orientations à venir, prévoit la poursuite des réflexions parisien, paysage riche d’histoires d’hier, d’aujourd’hui sur les formes urbaines et architecturales : « sur les et que nous construisons ensemble pour demain. 2 ingrid TAILLANDIER ARCHITECTE, ENSEIGNANTE OLIVIER NAMIAS ARCHITECTE, JOURNALISTE

L’INVENTION DE LA TOUR EUROPÉENNE 1893 - 1973 Souvent cachée par la haute forêt de ses gratte-ciel* américains ou asiatiques, la tour** européenne, de acclimatation taille plus modeste, a aussi son histoire. Version habi- tée des clochers et tours de défense, cette tour, née au et essor d’un début du XXe siècle, a su trouver sa place dans nos vil- les, en développant plusieurs singularités techniques, constructives, spatiales et urbaines. modèle L’insertion de la tour dans la ville européenne fait très tôt l’objet d’une théorisation poussée et elle apparaît comme une solution aux problèmes de congestion des La « tour américaine » que découvre l’Europe à la fin cités et d’organisation spatiale des activités de la so- du XIXe siècle est « habitée » et se distingue en cela ciété. Par sa forme, elle est amenée à jouer un rôle à des tours antérieures qu’étaient les clochers et les plusieurs échelles : une relation immédiate à l’espace tours de défense. public qui l’entoure mais aussi un rapport au paysage Entre fascination, critique et rejet, la position euro- urbain dans sa globalité. La tour n’est pas conçue com- péenne varie face à cette nouvelle typologie verticale. me un objet dans la ville mais un fragment de celle-ci, De la même façon que les silos et entrepôts industriels l’outil d’un nouveau mode de conception urbaine. ont nourri l’imagination et l’idéologie des Modernes, Bureaux, logements, hôtels, universités, hôpitaux, ... les gratte-ciel américains, malgré leur éclectisme es- la tour couvre une grande variété de programmes. thétique d’avant-guerre, vont les inspirer comme ré- Pour répondre à cette diversité d’usages, les architec- sultats d’un processus avancé de production, avec ses tes n’ont eu de cesse de développer une extrême va- prouesses techniques, comme solutions aux problèmes riété de formes et d’espaces, d’inventer de nouvelles de congestion des villes et d’organisation spatiale des typologies et, dans une certaine mesure, de résister au activités de la société. « plan type ». Rectangulaires, rondes, en étoile, en Après la Seconde prisme ou en ogive,... les concepteurs ont toujours guerre mondiale cherché à dépasser le simple empilement de plateaux vient le temps des pour l’investir d’une véritable vie par la création d’es- bilans, l’Europe paces de rencontre, de lieux publics, faisant d’elle une accusant pour les «ville verticale». Aujourd’hui, ils réinventent ces bâti- commentateurs ments face au défi environnemental. La tour, sommée de l’époque, un cer- de devenir écologique, servira-t-elle de laboratoire tain retard tant sur aux procédés inédits du développement durable? le plan du dévelop- Si la tour reste un élément nouveau au regard de la pement économique longue histoire des villes en Europe et si le contexte que du développe- économique actuel ralentit les nombreux projets en- ment urbain. Dans gagés, la tour européenne qui émerge au début du ce contexte, la XXIe siècle doit respecter et accompagner les condi- reconstruction de la tions actuelles de l’évolution de nos villes, durables, partie occidentale du mixtes, intelligentes et accueillantes. continent, désormais Bruxelles, Copenhague, Francfort, Londres, Madrid, en liaison étroite Ludwig Mies van der Rohe, avec les États-Unis projet pour le concours de la Friedrichstraße : Milan, Paris, Rotterdam et Vienne cherchent à mettre Berlin, 1922. en place les outils et les conditions nécessaires pour par le plan Marshall, © Bauhaus-Archiv répondre à ces objectifs partagés. 9 cas particuliers, 9 apparaît comme une opportunité pour remettre en attitudes vis à vis de la question de la hauteur dans la question toutes les politiques d’aménagement du ville pour mieux comprendre le paysage de la métro- territoire. La « tour européenne » va alors connaître pole européenne de demain. une période de construction aussi brève que faste de 1950 à 1970. Durant cet âge d’or, les expérimenta- * Gratte-ciel, n. m. - fin XIXe; calque de l’anglais , de tions sur les formes et les programmes se multiplient, gratter et de ciel. Immeuble à trés nombreux étages, atteignant une les réglementations, les systèmes de financements grande hauteur. s’organisent. L’insertion de la tour dans le tissu urbain fait l’objet d’une théorisation poussée. La tour ** Tour n.f. - XIIe ; tur, 1080; lat. turris. 1. Bâtiment construit en hauteur, dominant un édifice ou un ensemble architectural (souvent n’est pas un objet dans la ville mais un fragment de destiné à la protection militaire) celle-ci, l’outil d’un nouveau mode de conception : « l’urbanisme vertical ».

3 LA TOUR, OUTIL URBAIN NOUVEAUX Par sa forme, la tour joue un rôle à plusieurs échelles ESPACES, dans la ville : au rapport avec l’espace public qui l’en- toure immédiatement, s’ajoute un rapport au paysage NOUVEAUX urbain dans sa globalité, lié à l’émergence de ce type de construction, et à sa position dans le tissu urbain USAGES constitué ou en devenir. Au-delà de son rôle d’outil de densification ponctuelle, de repère dans le paysage urbain et de symbole d’une dynamique métropolitaine, la tour cherche à s’intégrer dans un tissu urbain consti- tué. En alignement ou non, la tour travaille son pied, son « raccord » à l’espace public. Il s’agit de générer un dialogue et des qualités urbaines nouvelles entre la ville verticale et la ville horizontale, de travailler pour éviter la rupture d’échelle et reproduire les échecs ur- bains des années 60 et 70 auxquels les immeubles de grande hauteur sont trop souvent assimilés. VERS DES CONSTRUCTIONS TOURS DU PONT D’ISSY, ISSY-LES-MOULINEAUX, LOCI ANIMA – FRANÇOISE RAYNAUD, IHA –ITSUKO HASEGAWA, arch. Maître d’ouvrage : Sefri Cime © ARTEFACTORY DURABLES Les tours d’Europe se caractérisent par leur extrême variété, par leur invention typologique et, dans une La mise en oeuvre de ces édifices soumis à des contrain- certaine mesure, par leur résistance au « plan type ». tes de poids, de résistance au vent et de stabilité La prédominance récente des programmes de bureaux exceptionnelles constitue un défi en soi, suscitant dans le domaine de la construction de tours a occulté intérêt et fascination. Mais à l’inverse de nombreux les innovations apportées par les architectes dans les pays en attente de leur prochain gratte-ciel inscrit immeubles hauts de logements dans les années 60 et dans le livre des records, la tour européenne a totale- 70. L’émergence de la tour apporte une démocratisa- ment tourné le dos à la course à la hauteur - à tel tion de la vue exploitée par les concepteurs, à travers point que l’on a pu employer à son propos l’expression des tours rectangulaires (Torre Velasca à Milan), rondes de mid-height building - pour faire face à d’autres (Super-Italie à Paris), en étoile (Le Millefiori à Monaco), défis tout aussi importants. en losange (L’île verte à Grenoble). Quelle que soit la Les problématiques environnementales prennent le forme de base, l’idée est de multiplier les vues, tirer pas devant les problématiques structurelles. profit de la liberté d’orientation offerte par la libéra- tion de l’espace de la rue, conditionnant alignement, La réhabilitation doit per- mitoyens, façades avant et arrière. Les logements se mettre de démontrer la dotent de terrasses, de piscines communes, de séjours capacité d’évolutivité des vitrés en angle dominant le paysage. tours, et donc sa durabilité. Aujourd’hui, la tour européenne cherche à dépasser Après avoir permis de tes- le simple empilement de plateaux en introduisant ter ou de développer des des jardins suspendus ou des atriums. Elle est réin- solutions techniques iné- vestie d’une véritable vie, par la création d’espaces dites qui ont finalement de rencontre, de lieux publics faisant d’elle une ville profité à l’ensemble de la verticale. La communication entre étages, la lumière filière de la construction, - naturelle au plus profond des plateaux de bureaux comme les aciers, les sont recherchées. La mixité, prévoyant le mélange 2004 SWISS RE, LONDRES, ROYAUME-UNIS bétons « hautes perfor- FOSTER + PARTNERS arch. de différentes activités dans un même bâtiment, est Maître d’ouvrage : Swiss Re mances », etc. - la tour, aussi étudiée, car envisagée comme un moyen de lut- © ARTEFACTORY sommée de devenir écolo- ter contre les phénomènes de désertification observés gique, servira-t-elle de laboratoire aux procédés iné- dans les quartiers monofonctionnels. dits du développement durable ?

4 quelques bureaux, etc. Première à répondre aux critè- res de la définition retenue, la Het Witte Huis, la Maison blanche, un joli nom pour introduire cette série, est livrée en 1898 à Rotter­dam. La construction en Europe ne prendra réellement de l’ampleur qu’après les années 1920, pour ne se tarir ensuite que sporadique- jean-françois pousse ment au fil des crises économiques et guerrières ou du journaliste rejet du concept même de tour. Pour juger des qualités d’une tour, quelques dis­­criminants s’imposent d’eux-mêmes, par exemple sa place et son rôle positifs dans l’urbanisme général chronologie (s’il existe) et le quartier, sa capacité à l’enrichir, à en réduire les fractures, comme sa présence solitaire ou critique son inclusion dans un ensemble ou un groupe. Les ré­­­­­ponses apportées au programme (simple, mixte) se jugent en termes de plan, de coupe, en regard du con­ LA TOUR fort, de l’efficacité, des qualités d’usage et de vie qu’elle apporte. La technique et la culture aiguillon- APPRIVOISÉE nent l’histoire des tours, et concernent les méthodes, la structure, les parements, les matériaux, leur mise en Cette chronologie souhaite offrir un voyage immobile œuvre, mais aussi les spécificités mécaniques – celles dans l’Europe des tours et en proposer un panorama. des ascenseurs par exemple – ou la sécurité. Objet de Un décompte scrupuleux des gratte-ciel de nos con­ débats infinis mais récents, le respect des normes envi- trées montrerait que leur nombre dépasse allègre- ronnementales, les performances en matière d’écono- ment le millier et beaucoup plus selon la définition mie d’énergie, les bilans carbone, souvent vite brandis que l’on en donne. Le but n’est pas ici de tendre à comme remarquables, entrent évidemment en ligne de l’exhaustivité mais de présenter à travers des photos compte, comme le statut d’icône de l’histoire de l’ar- et des documents graphiques, si possible contempo- chitecture. Il est des tours que l’honnête homme ne rains de la livraison du bâti, des projets et réalisations remarque plus aujourd’hui. Noyées dans le flot continu illustratifs et symptomatiques des lignes de force des créations et des constructions, elles constituent, au d’une histoire tout juste centenaire. À travers ce choix moment de leur construction, à un ou plusieurs titres, de bâ­­timents singuliers et signifiants se distinguent un basculement conceptuel ou une avancée notable, des périodes de création, de développement, d’es- qui imposent de les faire figurer en bonne place. soufflement et de rupture. Sans être les pierres blanches de l’innovation, Cette chronologie met sous les yeux les élé- d’autres tours ont passé les mailles du tamis, non plus ments du dossier « tours » pour que chacun puisse pour leurs qualités intrinsèques, mais à cause de leur juger sur pièce. Celles d’intérêt mineur, qui sont poids dans l’histoire d’une ville, d’un quartier, pour les légion, n’y fi­­gurent pas. Il ne s’agit pas de cacher ce débats qu’elles ont suscités, les rejets ou l’adhésion que d’ailleurs chacun connaît, mais de mettre en qu’elles ont entraînés. Discutable, le choix de ne met- exergue ce qui a peu à peu nourri et enrichi la concep- tre en exergue que des bâtiments construits ou à con­ tion des tours. struire dans les années à venir, rejette dans l’ombre le Notre choix s’est arrêté sur environ 170 exem- nombre considérable d’études et de propositions qui ples jugés pertinents, non pas faute de mieux, mais n’ont jamais vu le jour, terreau pourtant nourricier pour garder cette idée de sélection du plus significa- pour ceux qui les découvraient et les découvrent. Essen­ tif. C’est un peu la mort dans l’âme qu’il a fallu écré- tielles à l’élaboration d’une histoire globale du phéno- mer, laisser de côté, soustraire encore pour atteindre mène « tour », les faire figurer dans cette chronologie un cor­­­pus raisonnable, susceptible par sa taille de ne déjà replète l’aurait transformée en mastodonte.­ pas rebuter. Il manque donc des dizaines de bâti- Subjective par définition, la pesée de l’esthéti- ments, anciens, récents, en cours de construc­tion ou que a joué son rôle, parfois évident, souvent plus sou- en pro­jet. terrain. À force de côtoyer les gratte-ciel, de les De la définition donnée au mot tour dépendait regarder, d’en scruter les particularités, même les plus le terminus post quem. Nous n’avons retenu que des médiocres finissent par dévoiler des séductions insoup- igh ayant une ou des fonctions mêlées de logements, çonnées de prime abord. Et de se développer cet insi- de bureaux, de commerces et de services d’une hau- dieux syndrome de Stockholm contre lequel il a fallu teur suffisante pour marquer les esprits, c’est-à-dire lutter sans relâche. gé­­néralement beaucoup plus importante que le bâti Au fil du temps, la tour change de statut. Cet environnant au moment de leur édification. Il y a là « extrême de la construction » est corrélé à l’exploit, matière à critiques. Les pyramides pouvaient servir au l’innovation, le savoir technique et donc l’intelligence, logement des morts ou au culte, le donjon du sei- l’investigation, l’invention et ses solutions judicieuses. gneur abriter sa descendance, sa clientèle et sa Se profilent l’orgueil et la fierté d’avoir le gratte-ciel­­­­­ domesticité, les tours de Notre-Dame dissimuler le plus élevé qui perdurent encore aujourd’hui, surtout Quasimodo (!), celle du château d’industrie contenir en dehors d’Europe, même si ses différents pays sont 5 toujours guettés par cette envie sourde d’avoir le plus possibilités de vues, d’aération et d’éclairage naturel grand, comme à l’école. sur toutes ses façades, crée de la densité en hauteur Cette course multiséculaire à l’exploit – que l’on et dégage le sol, ainsi libéré pour assumer de nouvel- songe à San Gimignano, ou aux 149 m de la flèche de les fonctions. Perçu en Europe comme la solution aux la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais – se réaffirme carences de soleil, d’aération et dès la construction des premières tours de bureaux de surpopulation de la vieille puis d’habitation, avec évidemment en tête ce qui se ville, il est pourtant vilipendé à fait à Chicago et New York. Elle va de pair avec ce que la même époque et pour les chacun connaît : rejoindre le ciel, montrer sa force, mê­­mes raisons dans les down- manifester sa puissance qu’elle soit politique, finan- towns américains. cière, économique, technique, etc. Associée à la réus- Au cœur du projet du site et la vitalité, elle est utilisée pour les singer, même Mouvement Moderne, la tour quand elles ne sont pas au rendez-vous, par exemple accompagnera son développe- par les régimes autoritaires ou dictatoriaux dès les ment. Que la roue tourne, que 1966 ,Paris, années 1920 et 1930. La Défense France les idées passent de mode, elle JEAN DE MAILLY, JACQUES DEPUSSÉ Par sa taille, sa capacité à concentrer l’activité, Maître d’ouvrage : s.i.p.n.d. subit de plein fouet ces inver- à recevoir et abriter les hommes, la tour est presque © Coll. Pavillon de l’Arsenal sions de tendance. Associée par toujours considérée comme une pièce majeure, quel exemple à la réalisation de dalles séparant les habi- que soit le dispositif dans lequel elle est intégrée. tants des flux automobiles et de services, ou aux Qu’elle fascine et / ou effraie et rebute, elle est le sujet grands ensembles et applaudie avec eux dans les an­­ depuis ses origines de conflits, d’âpres affrontements nées 1950, elle connaît le même entre ses partisans et ses opposants. Dès la fin du total renversement d’image XIXe siècle, elle offre des moyens inespérés de transfor- vingt ans plus tard. Dans les mation de la ville, pas forcément en bouleversant les années 1970, en France en par- tissus urbains existants. Les premières tours s’y glis- ticulier, mais partout en Europe, sent (Witte Huis à Rotterdam, Norra Kungstornet ce glissement vers un statut et Södra Kungstornet à négatif accompagne le rejet Stockholm, Wilhelm Marx- d’un urbanisme volontariste et Haus à Düsseldorf, Boeren­ violent auquel elle est liée. toren à Anvers). Consciemment Solution efficace pour mener à 1968 TORRES BLANCAS, MADRID, ESPAGNE ou non, elle est associée à bien la reconstruction, accu- FRANCISCO JAVIER SÁENZ DE OIZA l’idée de futur, de progrès, à eillir la génération du baby- arch. Maître d’ouvrage : Juan Huarte l’avenir, à l’invention d’une boom et de l’exode rural, elle © DR société qu’elle va concourir à émarge à l’industrialisation du bâtiment, aux projets transformer et à représenter. des investisseurs, des promoteurs et des architectes Pour le concepteur, le politi- intéressés par sa rentabilité, et perd ses qualités d’ob- que, l’urbaniste, le financier, jet soigné ou d’exception, en dépit des prestations le promoteur, c’est un gros 1952 TOUR PERRET, Amiens, France souvent appréciables et appréciées de ses apparte- AUGUSTE PERRET arch. poisson qu’il ne faut pas lais- Maître d’ouvrage : Ministère de la ments. Vecteur possible du progrès pendant trois ou Reconstruction et de l’Urbanisme ser échapper. Ce statut de © CNAM/ DAF/ Cité de l’architecture et du quatre décennies, elle endosse ses dérives. Pire, elle patrimoine / Archives d’architecture du XXe siècle/ géant lui vaut d’être souvent UFSE/SAIF. finit par apparaître comme dépassée, le pa­­rangon du l’otage d’écoles, de penseurs qui la mettent au service peu de souci et de la destruction des qualités et des de leur théorie urbaine, architecturale, etc. Il est vrai charmes de la ville traditionnelle, de la perte de la que l’otage est plutôt bien traité, car il a du poids et relation qu’entretient l’ha- du prix. D’Hénard à aujourd’hui, en passant par bitant avec le sol, la rue, le Hilbers­eimer, Le Corbusier et tant d’autres – 1 , elle joue tissu urbain séculaire et le rôle d’articulation, de son chez-soi, reconnaissa- phare, de constituant struc- ble entre tous, base même turant, de condensateur de son identité et refuge de social. Après la Pre­mière son intimité. Autant de Guerre mondiale, le Mouve- paramètres que des archi- ment Moderne, dans son pro- tectes et des maîtres 1973 CENTRE PIERRE MENDÈS FRANCE, jet hygiéniste et de PARIS, FRANCE d’ouvrage parmi les plus déstructuration du tissu MICHEL ANDRAULT, PIERRE PARAT arch. engagés ont su inclure à Maître d’ouvrage : Rectorat de Paris urbain séculaire, saisit tous © Mnam-CCI leur projet de tour, capa- ses avantages potentiels. Sa bles de saisir le meilleur de l’air du temps et d’y ajou- taille et son statut d’objet ter, électron libre, leur propre capacité d’invention et 1961 TOUR CROULEBARBE, d’exception poussent à la de création : les Alvar Aalto, Hans Scharoun, Édouard Paris, France ÉDOUARD ALBERT, ROBERT BOILEAU, concevoir solitaire, au moins Albert, Saenz de Oiza, bbpr, etc. JACQUES HENRI LABOURDETTE arch. Maître d’ouvrage : Société immo- autonome, et à la dégager du Un nouveau renversement de tendance se des- bilière du 33, rue Croulebarbe bâti environnant. Même à sine avec les années 1990. Sur fond de marée mon- © Coll. Pavillon de l’Arsenal Manhattan, qui avec son plan hippodamien peut en tante de boom immobilier, d’investissements à tout concentrer plusieurs à touche-touche sur un même va, de spéculation, etc., d’arrivée de nouveaux acteurs, îlot, le phénomène est évident. Le gratte-ciel offre des de densité à résoudre, les tours fusent un peu partout 6 dans le monde. Ce phénomène des années 1980, emplâtres souvent plus médiocres largement extra-européen que ce qu’ils étaient censés soigner, mais d’apporter n’est pas sans incidence sur la plus d’es­­pace privé et semi-public, des économies de reconsidération de leur statut gestion, d’énergie, des prestations respectueuses et en Occident. En Chine, en Asie généreuses, susceptibles d’offrir une nouvelle dignité du Sud-Est et dans les pays du au logement et à son enveloppe. L’opération est déli- Golfe, sont réactivés les vieux cate, demande un engagement fort du maître d’ouvrage démons pour les détracteurs, et de l’architecte, une capa- les séductions séculaires de la cité d’écoute des habitants, tour pour les autres. Les hau- une grande liberté d’esprit, 1997 COMMERZBANK, FRANCFORT, ALLEMAGNE teurs explosent, chaque igh un regard distancié sur l’ar- FOSTER + PARTNERS arch. joue en solo, se montre, affi- chitecture, libre de positions Maître d’ouvrage : Eurowoningen BV © Ian Lambot che ses particularités et ses de principe (tout garder, tout performances sans trop se soucier de ce qui se passe raser). Pour la France, l’une autour. Dans le même temps, les formes se libèrent des opérations en cours se chaque jour un peu plus. Après le combat des postmo- déroule à Paris (Tour Bois-le- dernes pour mettre fin au Prêtre). sectarisme des modernes,­­ Ce désir de réconcilia- quitte à installer le leur, tion entre le bâti et son occu- 2002 NORDDEUTSCHE LANDESBANK, les tours comme l’archi- pant fait tache d’huile, DÜSSELDORF, ALLEMAGNE BEHNISCH,BEHNISCH & PARTNER arch. tecture en général, avec la s’élargit au pied de la tour, au Maître d’ouvrage : Norddeutsche Landesbank Hannover dissolution de l’influence quartier, etc. Exemple frap- © Roland Halbe des écoles de pensée, se pant, les tentatives répétées en cours ou à venir pour cherchent d’autres réfé- revitaliser les dalles par la construction de bâtiments rences. L’explosion des intermédiaires associant grande et petite échelles, pour puissances de calcul et les connecter sur leur périphérie au sol naturel de la de représentation numé- ville, en les inclinant vers lui (dc Towers), en édifiant riques, les progrès techni- 2001 COLORIUM, DÜSSELDORF, ALLEMAGNE des immeubles traits d’union (Quartier du Front de ALSOP ARCHITECTS LTD., LONDON arch. ques constants, l’invention Maître d’ouvrage : Ibing Immobilien Seine) ou des tours situées aux ruptures de pentes Handel GmBH & Co. Hochhaus KG de nouveaux matériaux, © Christian Richters (Carpe Diem). structures et méthodes­­ élargissent les champs d’ex- Négligée, la relation pression. Ce foisonnement de formes, plus ou moins quasi chthonienne de associé à la vitalité des villes émergentes et à leur l’homme à son subs- capacité à s’inventer, laisse sourdre l’impression de trat conduit à privilé- prendre du retard et ne laisse pas indifférent en gier les liaisons Europe où, sans oublier ces séductions, d’autres pistes horizontales / vertica- sont explorées. les, à tisser des liens 2005 VIVIENDAS EN DIAGONAL DEL MAR, Depuis une quinzaine d’années, les tours se rachètent BARCELONE, ESPAGNE entre elles, à les pen- une conduite et tentent de reconquérir l’opi­nion – LLUÍS CLOTET BALLÙS, IGNACIO PARICIO ser / panser comme ANSUÀTEGUI arch. surtout là où elle a été blessée –, et la plupart­ des Maître d’ouvrage : Espais & Lanscape Diagonal des articulations grandes villes de l’espace © Lluis Casals vivantes, symbole des européen dressent des bilans retrouvailles de la ville et des hauteurs. Les exemples et repèrent les lignes de frac- surabondent, divers, d’une inventivité étonnante. ture, les erreurs. L’objectif L’idée consiste à imbriquer, à associer le dehors et le aujourd’hui est de ne pas les dedans. Le pied de la tour s’ouvre en hall bien visible répéter, de donner à la tour (The Leadenhall Building), se resserre pour s’infiltrer ce qui lui a manqué, de lui d’espace public (Tour Issy ; ), se prolonge inventer une nouvelle consis- en place couverte (Tour Phare ; The Pinnacle), en rue tance, qu’aident à réaliser la qu’il peut même accueillir et tracer à travers son circulation immédiate et pla- emprise (201 Bishopsgate and the Broadgate Tower). nétaire de l’information, et Cette articulation soignée entre terre et ciel se le voyage incessant des idées joue parfois sur plusieurs étages, différentes strates et des concepteurs (architec- superposées d’activités de la ville, connectées par le 2002 PARKPLAZA MUNICH THERESIEN- HÖHE, MUNICH, ALLEMAGNE tes, ingénieurs, etc.). Partout tru­chement de la tour : transports, commerces, activi- OTTO STEIDLE arch. Maître d’ouvrage : Montos, Munich/ où le bâti a blessé, la tour tés, bureaux, etc. (The Shard). Concevoir avec le déjà-là, Cologne | Investa Unternehmens- propose une réponse. le croiser avec le contemporain, imbriquer l’un et gruppe und Bauconsult GmbH © Franziska Von Gagern Mouvement marginal mais l’autre donne parfois de beaux résultats (gsw-Haupt­ au grand potentiel, la revitalisation des bâtiments verwaltung). Le projet de l’igh avec son assiette finan- existants et de leur environnement est un exercice cière, surtout quand il s’agit de bureaux, est susceptible pas­­sionnant. Il conduit à réapprécier ce passé récent de s’accompagner d’équipements capables de résou- des tours des années 1950 – 1970, d’analyser au plus dre d’anciennes fractures, de cautériser les plaies, de près leurs constituants pour parfaire les plus faibles, masquer les ruptures (Twin Towers), en se positionnant garder les meilleurs, leur ajouter un supplément en pont sur une autoroute (Malietoren), ou en la recou- d’âme. Il ne s’agit pas de réactiver les réhabilitations vrant (Tours Hermitage). 7 Insérer un gratte-ciel, effet de sol en plein ciel significatif et présent, dans (), aération et lu­­ le tissu urbain, demande mière naturelle, tendent à souplesse, adresse et sen­ créer des conditions­ de vie sibilité ; il peut suffire d’une proche de celles connues

couronne de bâtiments bas, 2014 PROJET TRIANGLE, PARIS, FRANCE plus bas. Aux antipodes des par exemple, à l’échelle des HERZOG & DE MEURON, arch. mo­­dèles des années 1970, JACQUES HERZOG, PIERRE DE MEURON, immeubles qui les bor­­dent ASCAN MERGENTHALER ces tours se conçoivent Maître d’ouvrage : Unibail-Rodamco (Norddeutsche Landesbank ; © Herzog & De Meuron comme des petites villes, Commerzbank). Le tact ne friandes de mixité, comme nombre de réalisations 2005 MONTEVIDEO TOWER, ROTTERDAM, s’associe pas d’emblée à aux Pays-Bas (Monte­video Tower). PAYS-BAS, MECANOO ARCHITECTEN arch. l’idée de tour. Il y a pourtant Aujourd’hui, la tour en Europe tend à se faire Maître d’ouvrage : ing Real Estate, des exemples convaincants plus humble, à pacifier ses relations avec la ville sécu- The Hague © Christian Richters (Alto Vetro Tower) : dans ce laire, tout en offrant des modes de vie renouvelés. cas précis, elle articule un quai et des rues, des vues Après des décennies de blocage, sa conception bien lointaines et proches avec un art consommé du dimen- comprise recommence d’apparaître comme sensible sionnement, de la propor- aux demandes des habitants, possible outil de pacifi- tion et des transparences. cation, de reconnexion. Faut-il encore pour l’inventer L’invention de nouveaux avoir recours à des maîtres d’œuvre et d’ouvrage quartiers s’imagine sou- pénétrés de son impact (ombre, vent, concentration vent avec ce croisement des flux de voitures, de population), capables d’éla- des hauteurs, des pro- borer en finesse ce grand corps pour le métamorpho- grammes (Lighthouse), ser en tour apprivoisée ? occasion d’associer des mails piétons, des jardins en continuité avec la ville (Viviendas en Diagonal del Mar ; Tours Pont d’Issy ; Tour Issy ; Torres Porta Fira ; cma cgm Tower ; Parc-appartements chassé), 2010 TOURS DU PONT D’ISSY, liaisons renforcées par les ISSY-LES-MOULINEAUX, FRANCE vues depuis les balcons, LOCI ANIMA – FRANÇOISE RAYNAUD, 2007 BEETHAM TOWER, MANCHESTER, IHA –ITSUKO HASEGAWA arch. les terrasses, les coursives ROYAUME-UNI Maître d’ouvrage : Sefri Cime IAN SIMPSON ARCHITECTS © ARTEFACTORY généreuses. Maître d’ouvrage : Beetham Organization Enfin, l’après-protocole de © Daniel Hopkinson Kyoto et les paramètres du réchauffement climatique dans le rouge, obligent les tours à intégrer des critè- res environnementaux. Très controversés, les calculs de bilan carbone encore difficiles à établir (énergie produite et grise, économies ponctuelles ou prises sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment igh ou non) se doublent 2008 HÔTEL ME BARCELONA, BARCELONE, de notions plus larges, en ESPAGNE, DIAGONAL DEL MAR DOMINIQUE PERRAULT ARCHITECTURE particulier de déve­ Maître d’ouvrage : Hoteles Sol-Melia Palma de Mallorca loppement durable, qui © André Morin / DPA/ ADAGP intègre aussi des aspects sociaux de bien-être, chez soi ou au bureau, etc. Symbole de l’émergence de ces thèmes, quelques bâtiments ont précédé ou appuyé l’engoue­ment actuel (Commerzbank 2010 TOUR HORIZONS, Tower ; Swiss Re). Jar­­­­dins BOULOGNE-BILLANCOURT, FRANCE dans les hauteurs ou pla- ATELIERS JEAN NOUVEL Maître d’ouvrage : Hines France teforme panoramique­­ à © Ateliers JEAN NOUVEL 8 9 correspondants parlent des métropoles «Bruxelles, haute voltige» par Géry Leloutre «Copenhague, hypothèses urbaines» par Jean-Pierre Charbonneau «Francfort et ses tours : une relation conflictuelle» par Kaye Geipel 9 métropoles europénnes en projet «Londres, l’art dans les règles» par Peter Bishop «Madrid, de l’utopie à l’économie globale» SKYLINE EUROPÉEN par Manu Rubio «Milan, de Pirelli à la Fiera, la hauteur à l’honneur» Par la présence de gratte-ciel emblématiques ou par par Cecilia Bolognesi la création de quartiers nouveaux pendant les Tren- «Paris, la verticalité comme signe de renouveau» te glorieuses, l’histoire de la tour européenne est par Ingrid Taillandier particulièrement liée à certaines métropoles et se fond «Rotterdam façonne son centre ville» dans l’histoire même de ces villes aux centres patri- par Martin Aarts moniaux, parfois détruits au sortir de la guerre. «Vienne, le high-rise concept, une réussite durable» Bruxelles, Copenhague, Francfort, Londres, Madrid, par Rudolf Schicker Milan, Paris, Rotterdam et Vienne racontent cette histoire diverse et commune de la tour européenne.

Madrid et Milan, avec la construction de la tour Télé- 22 maquettes de projets européens en cours fonica (1929), de la tour Velasca (1958) et du gratte-ciel Pirelli (1960), incarnent à la perfection l’enthousiasme pour ces premières constructions en hauteur. Copenhague, DANEMARK Rotterdam et Francfort, dont le centre ville est large- The Battery (À l’étude), ment détruit au sortir de la guerre, adoptent un ur- Maîtrise d’oeuvre: banisme vertical, l’une pour rendre la ville plus at- BIG–Bjarke Ingels, architectes trayante et loger davantage d’habitants, l’autre pour Maîtrise d’ouvrage : créer le centre bancaire d’un pays sinistré. Battery K/5 Vienne a très tôt inventé des points de concentrations majeurs de bâtiments en hauteur hors de son centre Escher Tower (À l’étude), comme le quartier de Alt Erlaa. Maîtrise d’oeuvre: Bruxelles, malgré le traumatisme des rénovations BIG – Bjarke Ingels, architectes urbaines des années 60-70, cherche aujourd’hui à Maîtrise d’ouvrage : First Hotel regarder de nouveau vers le haut et lance un grand Escher Tower concours international pour son quartier européen. Le grand Londres, qui compte déjà plus de 600 tours Scala, Library, Conference Center and Hotel (À l’étude), de plus de 50 mètres, affine ses directives avec la créa- Maîtrise d’oeuvre: BIG – Bjarke Ingels, architecte tion de normes censées dépasser toutes les normes ac- Maîtrise d’ouvrage : Centerplan tuelles en matière de durabilité afin de continuer a sculpter son skyline. Rødovre Skyvillage (À l’étude), à Copenhague, avec le changement de municipalité, la Maîtrise d’oeuvre: MVRDV, arch. tour est passée depuis 2005 d’une typologie marginale, exceptionnelle, à un thème fort du projet politique et Maîtrise d’ouvrage : Brainstones Aps de nombreux projets sont en cours. Paris met la hauteur au coeur du débat. Francfort, ALLEMAGNE Chacune de ces villes a adopté au fil de son histoire des Europäische Zentralbank, 2014, politiques spécifiques pour l’implantation de ces bâti- Maîtrise d’oeuvre: ments hauts. Et toutes, aujourd’hui, cherchent à met- COOP HIMMELB(L)AU, arch. tre en place les outils et les conditions pour poursuivre Maîtrise d’ouvrage : Europäische cette histoire. Certaines se sont dotées de structures Zentralbank spécifiques comme laCommission for Architecture and the Built Environment londonienne ou la Hoog-bouw- Rødovre Skyvillage team de Rotterdam, d’autres élaborent des cahiers des Londres, ROYAUME-UNI charges spécifiques comme le High-Rise Concept vien- One Blackfriars Road, 2011, nois, Paris lance une réflexion d’ensemble sur la cou- Maîtrise d’oeuvre: Ian Simpson Architects ronne avec le développement de 6 sites et une charte en 20 points. Maîtrise d’ouvrage : Beetham Organization

9 Milan, ITALIE Torre delle Arti, 2010, Tour Phare, 2014, Paris - La Défense Maîtrise d’oeuvre: Maîtrise d’oeuvre: mOrphosis – Thom Mayne, Studio Archea architecte Laura Andreini, Marco Maîtrise d’ouvrage : Unibail-Rodamco Casamonti, Silvia Fabi, Massimiliano Giberti, Tours du pont d’Issy (à l‘étude), Issy-les-Moulineaux, Giovanni Polazzi, architectes Maîtrise d’oeuvre: Loci Anima – Françoise Raynaud, Maîtrise d’ouvrage : IHA – Itsuko Hasegawa, architectes Vegagest SRG SpA Maîtrise d’ouvrage : Sefri Cime CityLife Milano, 2014, Torre delle Arti Maîtrise d’oeuvre: Tour Signal (À l’étude), Paris - La Défense Zaha Hadid Architects Maîtrise d’oeuvre: Ateliers Jean Nouvel Studio Daniel Libeskind Maîtrise d’ouvrage : EPAD Arata Isozaki Associates Maîtrise d’ouvrage : CityLife srl - Milan Rotterdam, PAYS BAS Maastoren, 2009, Maîtrise d’oeuvre: Paris Metropole, FRANCE Dam & Partners Architecten Tour Bois-le-Prêtre, 2009, En collaboration avec Maîtrise d’oeuvre: Odile Decq – Benoît Cornette Frédéric Druot, Architecture, Architectes Urbanistes Anne Lacaton, Jean-Philippe Maîtrise d’ouvrage : CityLife Milano Vassal, architectes OVG Projektontwikkeling BV Maîtrise d’ouvrage : Paris Habitat-OPH Housing Tower (À l’étude), Maîtrise d’oeuvre: Antonio Tour Horizons, 2010, Boulogne-Billancourt Cruz, Antonio Ortiz, architectes Maîtrise d’oeuvre: Ateliers Jean Nouvel Wulf Dürrich, Antonio Raya, Maastoren Maîtrise d’ouvrage : Hines France architectes Maîtrise d’ouvrage : Tour Issy, 2010, Issy-Les-Moulineaux Vesteda & TRS Maîtrise d’oeuvre: Jacques Ferrier Architectures Maîtrise d’ouvrage : ICADE Vienne, AUTRICHE ou CB31, 2011, Paris - La Défense Maîtrise d’oeuvre: KPF – Kohn Pedersen Office Tower Internationales Zentrum Donaustadt, Fox Associates 2000, Donau City Associés à SRA – Saubot & Rouit Associés, architectes Maîtrise d’oeuvre: Nigst.Fonatti.Ostertag.Gaisrucker, Maîtrise d’ouvrage : Beacon / Axa / Cogedim architectes Maîtrise d’ouvrage : IZD Errichtungs-und , 2012, Verwaltungsges.m.b.H. Paris La Défense Maîtrise d’oeuvre: DC TOWERS 2011, Donau-City Jean-Paul Viguier SA Maîtrise d’œuvre: Dominique Perrault Architecture, d’architecture Hoffmann & Janz Architectes Maîtrise d’ouvrage : Maîtrise d’ouvrage : WED Wiener Entwicklungsgesells- UNIBAIL - RODAMCO chaft für den Donauraum AG

Tour Generali, 2013, Paris La Défense Maîtrise d’oeuvre: Valode & Pistre, architectes Maîtrise d’ouvrage : Tour Majunga GENERALI VINCI Immobilier

Projet Triangle, 2014, Paris, Maîtrise d’oeuvre: Herzog & De Meuron Jacques Herzog, Pierre De Meuron, Ascan Mergenthaler, architectes Maîtrise d’ouvrage : UNIBAIL-RODAMCO / VIPARIS / CCIP

10 L’invention de la tour européenne © Manuelle Gautrand Architecture 2009

manuelle gautrand architecte scénographe invitée

Scénographie DE L’EXPOSITION

L’espace de l’exposition emmène le public au 30e étage d’une tour imaginaire : arrivé sur le plateau, un long panorama se découvre, volontairement généreux. Il enveloppe les quatre façades, projetant le public au milieu de l’Europe, dans neuf villes choisies, qui racontent toutes cette spécificité européenne. Le paysage jaillit comme il le fait dans une tour, avec une place exceptionnelle, qui crée cette respiration et ce sentiment de liberté qui est unique. Une grande table centrale, découpée et foisonnante, raconte petit à petit, document après document, ce qui fait cette richesse européenne : la mixité programmatique, l’inventivité spatiale et fonctionnelle, l’adaptation forte au quartier et aux piétons, l’intégration profonde du dévelop- pement durable. Toutes les maquettes sont regroupées en un bouquet de tours compact et serré, pour former une ville imaginaire, à découvrir… 11 DÉBAT TV

lundi 8 juin 2009, 18h30, CAP 24 EMISSION SPÉCIALE « L’INVENTION DE LA TOUR EUROPÉENNE» Débat TV en partenariat avec cap 24, chaîne de la TNT francilienne Débat animé par PATRICE CARMOUZE, Animateur et Rédacteur en chef et DOMINIQUE ALBA, Architecte, Directrice Générale du Pavillon de l’Arsenal Liste des invités prochainement disponible sur www.pavillon-arsenal.com AUTOUR DE L’EXPOSITION visites GUIDÉES HORS LES MURS Pour l’ensemble de ces visites, inscriptions gratuites dans la limite des places disponibles au 01 42 76 33 97 ou [email protected]

CONFÉRENCES jeudi 25 JUIN 2009, 13h au pavillon , MONTREUIL Maîtrise d’oeuvre : Hubert & Roy architectes de l’arsenal Maîtrise d’ouvrage : CEREP France B Parallèlement à l’exposition, le Pavillon de l’Arsenal invitera, dans le cadre du cycle «1 architecte 1 bâtiment», des archi- Visite guidée par Michel Roy, tectes internationaux à présenter un projet de tour récem- architecte ment livré en Europe. Un débat organisé à l’occasion des Journées européennes du RDV : 3, rue Franklin, Montreuil (93) Patrimoine est également programmé. Entrée dans la limite des places disponibles.

mardi 30 juin 2009, 19H JEUDI 9 JUILLET 2009, 13h QUARTIER BEAUGRENELLE Conférence IAN SIMPSON, architecte beetham tower MANCHESTER, ROYAUME-UNI, 2007 Cycle «1 architecte 1 bâtiment»

Étude urbaine : LLTR Architectes / Hyl Paysagiste Maîtrise d’ouvrage des études et des travaux sur dalle: SemPariSeine

VENDREDI 18 septembre 2009, 19h RDV : 2 rue du Théâtre, Paris 15 Débat LA HAUTEUR, un patrimoine revisité vendredi 18 SEPTEMBRE 2009, Cycle «Questions d’actualité» 15H ET 16H Débat organisé dans le cadre des Journées Européenes du CHANTIER DE LA réhabilitation de la Patrimoine tour FIRST, paris - LA DÉFENSE, LA DÉFENSE - III

JEUDI 1er octobre 2009, 19H Visite organIsée dans le cadre des Conférence Journées européennes du Patrimoine STEIDLE ARCHITEKTEN jOHANNES ERNST, Maîtrise d’oeuvre : ARchitecte KPF –KOHN PEDERSEN FOX ASSOCIATES tOwer Park Plaza, Architectes associés : Munich, Allemagne, 2002 SRA – Saubot & Rouit Associés cycle «1 architecte 1 bâtiment» Maîtrise d’ouvrage : Beacon ; Axa ; Cogedim Livraison prévisionelle : 2011

12 A CONSULTER EN LIGNE

Retrouvez sur le site internet du Pavillon de l’Arsenal :

Vidéos du cycle «1 architecte, 1 bâtiment» JEAN NOUVEL Tour Agbar Barcelone, Espagne Conférence du 9 mai 2006

INAKI ABALOS Tour Woermann Las Palmas de Gran Canaria, Espagne Conférence du 3 octobre 2005 visites BEHNISCH DAVID COOK - Behnisch, Behnisch & Partner GUIDÉES DE Norddeutsche Landesbank Hanovre, allemagne L’EXPOSITION Conférence du 30 mai 2005 LOUISA HUTTON PAR INGRID TAILLANDIER Siège social GSW Building ARCHITECTE, ENSEIGNANTE Berlin, ALLEMAGNE et OLIVIER NAMIAS Conférence du 3 décembre 2001 ARCHITECTE, JOURNALISTE

Visites guidées gratuites de l’exposition par les Vidéo du cycle « Questions d’actualité » commissaires scientifiques invités de l’exposition. DÉBAT « La Hauteur à Paris » Samedi 13 juin 2009, 15h Intervenants: Jean NOUVEL, architecte samedi 4 juillet 2009, 15h Dominique PERRAULT, architecte Christian de PORTZAMPARC, architecte samedi 19 septembre 2009, 15h Conférence du 29 octobre 2003

Inscriptions gratuites dans la limite des places disponibles au 01 42 76 33 97 ou par mail : [email protected] Vidéos des émissions et chroniques TV réalisées par le Pavillon de l’Arsenal en partenariat avec la chaîne TV CAP24

« La hauteur à Paris » MÉDIATION Invités : Anne DEMIANS, Architecte autour DE Jacques FERRIER, Architecte Eve ROGER, Rédactrice en chef du Nouvel Obser- vateur L’EXPOSITION Émission du 22 novembre 2007 Des médiateurs sont à la disposition du public pour répondre à toutes les questions du public et propo- sent des visites guidées gratuites tous les samedis et Chronique TV dimanches à 15h. Réhabilitation de la Tour Franklin Informations au 01 42 76 33 97 Maîtrise d’oeuvre : Hubert & Roy architectes Maîtrise d’ouvrage : CEREP France B Émission du 21 avril 2009 13 LE LIVRE L’INVENTION DE LA TOUR EUROPÉENNE OUVRAGE CRÉÉ PAR LE PAVILLON DE L’ARSENAL MAI 2009

Sous la direction de INGRID TAILLANDIER ARCHITECTE, ENSEIGNANTE OLIVIER NAMIAS ARCHITECTE, JOURNALISTE avec jean-françois pousse couverture du livre journaliste

Conception graphique de l’ouvrage Intégral Ruedi Baur Paris

L’invention de la tour européenne date du début du XXe siècle et vient renouveler le développement de nos villes. Cet ouvrage raconte cette histoire récente, ses spécificité architecturales et urbaines et analyse plus particulièrement les discussions et projets en cours dans plus de 9 métropoles européennes.

Ce livre rassemble de nombreuses contribu- tions d’architectes, d’ingénieurs, de sociolo- gues, ... : Klaus Daniels, Jean-Marc Jaeger, Soline Nivet, Catherine Sabbah, Denis Thélot, Philippe Samyn, Jean-Louis Violeau et Jean-Marc Weill, et celles de correspondants pour l’analyse des 9 métropoles : Géry Leloutre, Bruxelles / Peter Bishop, Londres / Manu Rubio, Madrid / Cecilia Bolognesi, Mi- lan / Ingrid Tallandier, Paris / Martin Aarts, Rotterdam / Rudolf Schicker, Vienne

L’invention de la tour européenne Ouvrage créé par le Pavillon de l’Arsenal

Co-édition Pavillon de l’Arsenal et A.& J. Picard

Collection 19x30 / 450 pages / Prix TTC : 49 euros

ISBN 978-2-35487-007-2 (PA) ISBN 978-2-7084-0843-2 (Picard) 14 —Ill. 9 Hôtel Wesbury, Bruxelles, Robert Goffaux avec Charles Heywang, architectes, 1963. —Ill. 6 comporte de nombreuses courbes, et les fenêtres à la Les nuages, Wesbury Hotel, , Brussels, 1963 forme d’œil ou de gout te d’eau, sans menuiserie, sont Émile Aillaud, Architect: Robert fabriquées sur mesure pour ce bâtiment. Les fresques Goffaux with architecte, 1978. monumentales de Fabio Rieti renforcent le caractère L’opération Charles Heywang. compte 1 607 Publicité Hôtel unitaire de l’ensemble ; elles sont aussi des tentatives logements Westbury, d’introduire une œuvre d’art et un propos sur la poly- coll. Georges sociaux pensés chromie à l’échelle globale du paysage urbain. Quant comme une œuvre Binder / Buildings plastique & Data sa aux ensembles de logements de Fernand Pouillon

à grande échelle. (Pan tin, Montrouge, Boulogne-Billancourt, Meudon-la- Nanterre, —Ill. 10 Forêt), s’ils ne relèvent pas à proprement parler du Clouds towers, Brussels Hilton, sec teur social mais bien de la promotion privée, ils 1978. Émile Bruxelles, Aillaud, architect. Henri Montois, réutilisent le système de barre et de tour en améliorant an architect to his project manager in 1967 -15. Re con­ The operation architecte, 1967. le traitement des espaces publics et en augmentant la counted 1607 social struction, however, provides an opportunity to experi­ —Ill. 7 Brussels Hilton, qualité de la construction, avec un large recours à la —Ill. 5 apartments Brussels, 1967. Tours de bureaux ment with new methods of construction, and conceive that were thought Hôtel de Ville pierre de taille -20. de Grenoble, Architect: dans les tours of, perhaps too seldom, new kinds of social housing. of as a grand Henri Montois. de bureaux, scale work of Maurice Novarina, Aillaud, Pouillon, and Le Corbusier explore new typolo­ architecte, 1967. © Bauters sprl, les investigations the plastic arts. coll. Georges typologiques gies in projects, whether completed or not. Hoping to dr Town Hall De of Grenoble, Binder / Buildings sont contraintes compensate for the lack of housing in the Paris region, Maurice Novarina, & Data sa par l’obligation Le Corbusier proposed, in 1950 and of his own initiative, architect, 1967. l’inDifférence d’éclairer dr naturellement the construction of 2000 residences on a site that is cur­ chaque poste rently occupied by the zup (urban development zone) of de travail, la Beauval, in Meaux. This new suburban district is marked —Ill.8 au minimisation Préfecture des distances by a new architectural object -16. Baptised “the singles de Nanterre, —Ill. 1 à parcourir tower” —Ill. 2 -5 this building was supposed to be one André Wogenscky, rejet en cas d’incendie of four units in a complex consisting of the “radiant architecte, 1972. À la fin des années 1960, la tour est partout dans la et le rôle porteur La tour est investie des cages city”. Little is known about this circular­shaped project. par les pouvoirs construction —Ill. 7-10. Environ 120 000 Français lo - de circulation The apartments were reduced to triangular cells. They publics en quête gent dans des immeubles de plus de 50 mètres et verticale. were spread along a ramp, in the image of New York’s de symbolique. 220 000 y travaillent. En 1972, on dénombrait 206 igh Office tOwers Nanterre Prefecture, Guggenheim museum or the Saint­Etienne building (une nouvelle appellation apparue avec le décret n°67- in office towers, André Wogenscky typological —Ill. 6 called “the Chalet of Bizillon” built by Auguste Bossu -17. architect. 1972. 1063 du 15 novembre 1967) en France dont 46 à Paris, 45 investigations are Revolving around a large void that reaches to the top of The tower was en région parisienne et 115 en province. En 1973, ce limited by the taken over by public the building, the ramp forms a continuous flooring that total passait à 223, suite à la réalisation de 17 igh sup- obligation to administrations naturally illuminate connects the ground to the floor of the residences. The searching plémentaires en province -21. La tour est utilisée pour —Ill. 2 each work station, shift in level for each entry is reflected in each cell, gen­ for symbolism. une grande variété de programmes, allant des bureaux to minimise the dr erating a lively façade punctuated by the apartments’ aux logements, en passant par les hôtels, les universi- distances to cover in the event of projections -18. With other residential complexes of the tés -22 ou les hôpitaux. Les pouvoirs publics, par le biais fire and the load Paris region – the Grande Borne (Grigny), the Cité de des administrations, s’investissent dans cette forme bearing role of the l’Abreuvoir, and the Cité aux Courtilières – Emile Aillaud hautement symbolique. La tour devient cité adminis- vertical circulation stairwells. introduced a new typology for towers that alternates trative à Bordeaux -23, mairie à Grenoble -24, préfecture —Ill. 1 tripod and circular­shaped towers. These polychrome à Nanterre -25. Elle se diffuse dans les endroits les plus kpf, architectes. objects anticipated his main work in the field of resi­ inattendus comme à Tulle, préfecture de la Corrèze The Pinnacle, —Ill. 5 dential high­rises, the Nanterre towers —Ill. 6. Though forte de 15 000 habitants -26. La tour loge les riches et Londres, 2013. ateliers —Ill. 3 © kpf Jean Nouvel, mocked by contemporaries, these dungeon­shaped les pauvres. Elle peut être mixte. Un ouvrage de théorie —Ill. 2 architectes. —Ill. 7 towers introduced numerous innovations -19. The load­ rédigé par deux architectes suisses allemands la préco- de Mailly, depussé, Torre agbar, bearing façade is made from a sliding scaffolding, and nisent pour toutes les villes européennes de plus de architectes. barcelone, 2005. Tour Nobel, Paris, © Ateliers the number of apartments is limited to 5 per floor. The 100 000 habitants -27. Elle semble passionner les archi- 1966. Jean Nouvel apartment layouts include many curves, while windows tectes et ne susciter auprès du public qu’une bien- In Éric Lapierre, —Ill. 6 without any woodwork are shaped as eyes or drops of veillante indifférence -28. Elle est dans la logique de la Identification Foster + Partners, d’une ville, Pavillon architectes. water and were made to measure for the building. marche du progrès. La rénovation du secteur Mont- de l’Arsenal / Picard, swiss re building, Fabio Rieti’s monumental frescos reinforce the unitary parnasse -29 est votée à l’unanimité, à main levée, par 2002 Londres, 2004. character of the whole; they are also an attempt to le conseil municipal en 1957 -30, et si par la suite ce —Ill. 3 © Foster + Partners hpp, architectes. —Ill. 7 introduce a work of art and a statement on polychromy même conseil s’abstient d’approuver à l’unanimité les Tyssenhaus, kpf, architectes. at the more global scale of the urban landscape. As for constructions de quartiers de tours, c’est plus souvent düsseldorf, 1960. Heron Tower, Fernand Pouillon’s residential complexes (Pantin, Mont­ par souci de préserver des changements de population, dr Londres, 2011. —Ill. 4 © kpf rouge, Boulogne­Billancourt, Meudon ­la­Forêt), if they qui annoncent des changements de résultat électoral. Massimiliano & —Ill. 8 are not so much the product of the “social sector” as Cet enthousiasme prendra fin dès le début des années doriana Fuksas, Foster + Partners, that of private promoters; they take the combination 1970. La remise en question de la tour se joue sur un architectes. Twin architectes. Towers, Vienne, Commerzbank block­and­tower, and improve the use of public space, double plan symbolique et pratique, dans l’ensemble 2001. tower, Francfort, thereby increasing the quality of construction with de la sphère occidentale qui avait promu cette innova- © Massimiliano 1997. much recourse to cut stone -20. tion archi tec turale. —Ill. 4 Fuksas architetto © Foster + Partners —Ill. 8 54 55 220 221

extraits du livre extraits du livre

1 2 1 9 0 2 9 1 9 2 1 0 9 9 8 0 2 1 6 9 aMsterdaM, Pays-Bas 1 Paris - l a Défense, france 2 › la Défense Madrid, esPagne 7 iJ toren 1 maJunga lonDres, Puerta de euroPa FranCFo r t, alleMagne royaume-uni Dans ce quartier de Java, Vienne, autriche towers will draw attention to the new development: vertical circulation. Connected to 1 › Banking Centre staggered on the diagonal, they create an interesting the south-west side of the Tate 1, the Tate 2 Leur inclinaison de 15° sur le Paseo de facing the gardens which are planted with architecturalement captivant, la tour › Donau city à quelques mètres au sud de la tour ta t e moDern 2 signale le rond-point, qu’elle domine void, interacting with their surroundings, and Ariane, le projet Majunga, comme ceux expands the former’s surfaces by 60 % la Castellana est impressionnante. Ces deux CoMMerzBank species from Asia, the Americas or the marking the site’s northern entrance. The towers, both while asserting its own individuality. 9 tours de bureaux aux façades de verre Mediterranean depending on the direction par ses façades marquées par le Dc towers prévus pour la prochaine décennie, mouvement tournant des fenêtres et des boasting a ground-floor that flows through annonce une nouvelle génération de formes Prévue pour accueillir Before the transformation into a museum fumé datées sont surtout une prouesse they face. These sky gardens create a to the flagstone, flaunt impressive façades that are of contemporary art in 2000, the Tate 1’s 9 structurelle, associant en triangulation Certes la à relationship to the ground, free up volume, fentes qui les entaillent. Au-dessus à La Défense. Autour du noyau central, 1,8 million de visiteurs par du supermarché au rez-de-chaussée, La proposition de Perrault perfectly vertical on three sides, then creased on la dissymétrie du plan des bureaux an, la Tate Modern en reçoit building housed the Bankside Power Station, béton (socle, cœur central, dalles) et métal Francfort, avec son côté costaud, n’est render space comfortable and light and the fourth; they are totems of clear glass revealing designed by architect Sir Giles Gilbert Scott (dalles, colonnes verticales et diagonales). pas la plus élégante des tours. Mais shatter any impressions of being closed les 68 appartements (20 types vise à tisser des liens avec dessine trois bandes décalées, répercutées désormais 5. Son extension, 6 différents) sont disposés autour du 2 la rive du Danube par a peripheral structure of posts. en façades animées de surplombs l a Ta t e 2, est confiée aux in 1947. Preserved by Herzog & de Meuron, en 1997, au moment de sa livraison, elle up. The attention to comfort on a personal the building’s simple lines complement marque l’irruption du développement level can be found again in the relationship noyau central. un prolongement de la dalle et de décrochements, comme à l’ouest mêmesarchitectes Herzog Their 15° incline toward the Paseo de 0 (au-dessus de la Donauufer où se glissent des jardins d’étage propices et de Meuron en 2006. Depuis, the more complex lines of the Tate 2. la haye, Pays-Bas durable dans l’architecture des gratte- between the tower as a whole and its The same applies to the windows, vertical la Castellana is impressive. These two office ciel. Pour répondre aux exigences surrounding environment. Massive though Autobahn), qui s’inclinera à la régulation thermique. le projet a notablement évolué. towers, with their dated smoked glass This architecturally captivating tower ensuite en pente douce D’un empilement de for the former and horizontal for the Malietoren des commanditaires et aux attentes it is, the structure does not even occupy the in the Java district points to a roundabout, 1 latter, and to the large floor plates of the façades, are primarily a show of structural de la législation allemande en matière entire plot and has low commercial jusqu’au fleuve. Les deux tours boîtes de verres désaxées, prowess: a triangulation of concrete (the which it dominates with entrancing signaleront ce nouvel A few meters south of the Ariane tower, the il s’est transformé en une sorte one which contrast to the soaring d’économies d’énergie et de confort buildings, housing units and galleries façades. The building simulates a pivoting 1 Majunga project, similar to those anticipated perspectives of the other. Opening onto La Malietoren intéresse tous ceux qui se base, central core, flagstones) meets metal de travail, elle adopte un plan en triangle wrapped around it which serve as aménagement : décalées l’une de télescopage de pans préoccupent de l’intégration des autoroutes (tiles, vertical and diagonal columns). movement with windows and slits de l’autre et en biais, elles during the next decade, announces de pyramide et de quadrangles the city with a garden to the south, isocèle, dont les angles reçoivent les entry points. The 300 m Commerzbank that notch the façade. The 68 apartments a new generation of shapes for La Défense. the Tate 2, predictably, will be respectful et des périphériques en milieu urbain. circulations verticales pour dégager un Tower has become an emblem of the city, , italie sculptent entre elles un vide recouverts de céramique À la fois tour / parking en pied nord et hall (20 different types) found above the intéressant, se relient Asymmetrical office layouts are organised perforée. Développant un of the environment, and will likely be vide central toute hauteur. Cette figure the highest building created in the ground-floor supermarket are arranged into three staggered bands around a central one of the capital’s contemporary structures d’entrée des bureaux en pied sud, elle triangulaire assure la stabilité de l’ossature past twenty years and marks the western Palazzo avec celles qui les entourent principe déjà utilisé au Caixa enjambe l’a12, et exprime adroitement around the core. et marquent l’entrée core. Façades come to life with the use de Madrid, la tour est traversée that is manifestly open to architectural métallique (18 000 tonnes d’acier). horizon of the historic part of . of overhangs and recesses, while to the west, innovation. ce franchissement en affichant sa structure En coupe, les bureaux sont regroupés sur Della regione nord du site. Les deux tours par une circulation verticale métallique, puissante et légère. aux rez-de-chaussée raised gardens assist thermal regulation. piranésienne. La Tate 2, collée chacun des trois côtés, en grappes Piemonte de 7 à 14 niveaux, séparées par des jardins filant avec la dalle dressent au sud-ouest de la Tate 1, développés sur quatre étages. En des façades impressionnantes, en prolonge les espaces qu’elle The Malietoren interests all those who are parfaitement verticales augmente de 60 %, tout en concerned with the integration of motorways plan, ils s’ordonnent de part et d’autre La plus haute de Turin, si ce d’un couloir longitudinal et donnent sur n’est d’Italie, cette tour maintes sur trois côtés, plissées sur travaillant un jeu de contrastes and circumvential roads into the urban le quatrième, totems de verre avec elle. Avant d’être environment. Both a tower and car park at l’extérieur et l’atrium central, éclairés fois remaniée réunira les et aérés par leurs propres ouvrants et les bureaux de la région Piémont clair laissant percevoir transformé en musée d’art the north leg, and the offices’ entrance leur structure périphérique contemporain livré en 2000, hall at the south, it skilfully straddles the a12 grandes baies des jardins dont l’orientation et un palais des congrès détermine les plantations venues d’Asie, adjacent. Monolithe de verre, de poteaux. le bâtiment de la Tate 1 abritait by displaying its powerful yet light metal une station de production structure. des Amériques et de Méditerranée. Ces elle laissera voir son corps jardins en plein ciel, le rapport au sol qu’ils creusé de patios, d’atriums et d’électricité (Bankside Power To the north of Station), conçue en 1947 créent, les volumes qu’ils libèrent, les de failles propices aux vues on the left bank of the Danube espaces confortables et lumineux spectaculaires et à l’invention par l’architecte Sir Giles Gilbert (whose banks were rendered Scott. Conservées par Herzog qu’ils offrent, brisent toute sensation d’effets de sol en plein ciel. unconstructible by floods until d’enfermement. L’attention au confort, et de Meuron, les lignes simples the creation of a channel de l’édifice jouent avec celles à l’échelle de la personne, se retrouve dans in 1970), the new Donau City les relations que la tour tisse avec Turin’s – if not Italy’s – tallest complexes de la Tate 2. Il en building, the Palazzo, will district originated in the va de même pour les fenêtres, son quartier et l’environnement urbain. early 1960s, though the bulk Massive, elle n’occupe même pas toute incorporate Piedmont’s regional verticales pour le premier, offices and an adjacent Congress of its construction has horizontales pour la seconde la surface de son îlot, s’enveloppe only taken place since 1995. de bâtiments bas de commerces, Centre. A glass monolith, its ou encore les grands plateaux body will have patios bored into Like La Défense, it was developed de l’un et les perspectives logements, galeries, à travers lesquels on three layers (circulation, se font les entrées souvent en continuité its sides, atria, and rifts that ascensionnelles de l’autre. bring spectacular views of the technical floor and flagstone for Largement ouverte au sud, sur avec le sol des rues. La Commerzbank pedestrians), and became Tower, la plus haute des tours bâties ses town up into the sky. la ville, par un jardin, the capital’s main business l a Ta t e 2 s’annonce évidemment vingt dernières années avec ses 300 m, sector, welcoming head offices, est devenue l’emblème de la ville. comme respectueuse de international organisations l’environnement et plus encore (the un in 1979, among others), comme une des figures Admittedly, the Commerzbank Tower in offices, housing, a church contemporaines de la capitale, Frankfurt with its bulky frame is not the most and cultural activities. It is a décidemment ouverte à elegant of towers. However, when it playground for architects: Harry la prospective architecturale. was delivered in 1997, it marked the arrival neutelings Seidler, Hans Hollein, Delugan- herzog & of sustainable development in the Meissl, Wilhelm Holzbauer, architecture of high rises in a very big way. riediJk and since 2002, Dominique The Tate Modern receives De meuron – In order to fulfil the many demands of arChiteCten Perrault all had their hands in 5 million visitors a year, though Jacques herzog, BentheM Crouwel John Burgee, the new layout. Town planning Dominique Perrault only 1.8 million were the backers and expectations of the Ingénieurs Engineers Pierre De meuron, arChitekten PhiliP Johnson German government in respect to energy Foster + Partners Bureau Bouwkunde Rotterdam | based on flagstone raises, architecture, anticipated. The same architects, here as elsewhere, important Jean-Paul Viguier sa Herzog & de Meuron, were harry gugger Ingénieurs Engineers Ingénieurs Engineers conservation and workplace comfort, Ingénieurs Engineers Ingenieursbureau Zonneveld hoffmann & Janz arup Leslie E. Robertson Associates the building was laid out as an equilateral Ove Arup & Partners, Krebs und Kiefer Calendrier Schedule commuter problems between D’architecture approached in 2006 to design Ingénieurs Engineers Calendrier Schedule Calendrier Schedule triangle whereby the centre was left Calendrier Schedule 1993 – 1998 the different levels, and involves architectes Ingénieurs Engineers an expansion project, Arup and Rambol Whithy Bird the compartmentalisation Calendrier Schedule setec tpa the Tate 2. The proposed project Calendrier Schedule 1991 – 1996 1990 – 1996 entirely empty. The triangular shape serves 1991 – 1997 Adresse Adress massimiliano & Adresse Adress Adresse Adress as a skeleton for the metal structure Adresse Adress Verbindingsdam, of various operations which 2004 – 2011 Calendrier Schedule has evolved extensively 2005 – 2012 10 – 12, Bezuidenhoutseweg | 189 – 216, plaza de Castilla | (18,000 tons of steel). Looking at a cross- Kaiserplatz | 60005 Frankfurt am Main Oostelijke Handelskade | Doriana fuksas would otherwise risk isolation Adresse Adress 2008 – 2012 over time: from a mess of stacked Adresse Adress 2500 Den Haag 28046 Madrid section, the offices are spaced out on Hauteur en mètres Height in feet 2076 Amsterdam Calendrier Schedule due to motorways, avenues Donau-City | Vienne Adresse Adress boxes, it has been transformed Bankside, Southwork | London Hauteur en mètres Height in feet Hauteur en mètres Height in feet all three sides and clustered from 7 to 14 300 m | 984 ft Hauteur en mètres Height in feet 2001 – 2011 or bridges. Perrault has Hauteur en mètres Height in feet Rue Delarivière Lefoullon | into telescoping bits of pyramid Hauteur en mètres Height in feet 75 m | 246 ft 114 m | 374 ft levels separated by four large sky gardens. bâtiment building : 258 m | 846 ft 70 m | 229,5 ft Adresse Adress proposed building links with the 220 m | 721,5 ft – dc Tower 1 92800 la Défense and quadrangles covered 64,4 m | 211 ft Nombre de niveaux Number of floors Nombre de niveaux Number of floors On the blueprints, the offices are largely Nombre de niveaux Number of floors Nombre de niveaux Number of floors via Nizza, via Passo Buole | riverbank by extending the 168 m | 551 ft – dc Tower 2 Hauteur en mètres Height in feet in perforated ceramic. Drawing Nombre de niveaux Number of floors 19 26 organised along corridors and face the 53 20 10125 Torino flagstone (above the Donauufer Maître d’ouvrage Commissioner 195 m | 639,5 ft on a principle already used 11 Maître d’ouvrage Commissioner Maître d’ouvrage Commissioner exterior and the central atrium. They are lit Maître d’ouvrage Commissioner Maître d’ouvrage Commissioner Maître d’ouvrage Commissioner Autobahn), creating a gentle wed Wiener Entwicklungsgesellschaft Maître d’ouvrage Commissioner by Caixa in Madrid, the tower Maître d’ouvrage Commissioner am Development Kuwait Investment Office and aired by sunroofs and large windows Commerzbank ag Eurowoningen bv Regione Piemonte slope down to the river. The two für den Donauraum ag Unibail-Rodamco is divided by a Piranesian Tate Trusteses 126 127 168 169 extraits du livre extraits du livre

E r U o E R t U R O t O P e g N P r © Nigel You E , 2004. S e O R t O d ckph , Lond

E O RS tne R + Pa

R A te S E a antzendörffer / iSt l Re, Fo SS Swi © Olivier N N m 397 extraits du livre extraits du livre 15 PHOTOMONTAGE presse Illustrations presse disponibles Ces illustrations libres de droit sont disponibles en haute définition sur demande.

Contacter : Hélène Ficat, Service Communication du Pavillon de l’Arsenal Tel : 01 42 76 26 53 mail : [email protected] VISUEL DE LA SCENOGRAPHIE, MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE

1938 TAGBLATT-TURM, STUTTGART, ALLEMAGNE ERNST OTTO OSWALD, architecte Maître d’ouvrage : Carl Esser pour le quotidien Neue Tagblatt © DR

1961 TOUR CROULEBARBE, Paris, France ÉDOUARD ALBERT, ROBERT BOILEAU, 1958 TORRE VELASCA, JACQUES HENRI LABOURDETTE, arch. MILAN, ITALIE Maître d’ouvrage : Société immobilière BBPR –GIAN LUIGI BANFI, du 33, rue Croulebarbe LUDOVICO BARBIANO DI © Coll. Pavillon de l’Arsenal. BELGIOJOSO, ENRICO PERESSUTTI,ERNESTO 1967 TOURS VERCORS, MONT-BLANC ET BELLEDONE NATHAN ROGERS, arch. GRENOBLE, France Maître d’ouvrage : rice – Società ROGER ANGER, MARIO HEYMANN, PIERRE PUCCINELLI,MICHEL Generale Immobiliare LOYER, CHARLES PIVOT, PIERRE JUNILLON arch. © DR © DR 16 1968 TORRES BLANCAS,MADRID, ESPAGNE 1972 SUPER ITALIE,PARIS, FRANCE 1980 BANCO DE BILBAO, MADRID, ESPAGNE FRANCISCO JAVIER SÁENZ DE OIZA arch. MAURICE NOVARINA arch. FRANCISCO JAVIER SÁENZ DE OIZA arch. Maître d’ouvrage : Juan Huarte Maître d’ouvrage : Cogifrance Maître d’ouvrage : bbva – Banco de Bilbao © DR © Coll. Pavillon de l’Arsenal © COAM

2004 SWISS RE, LONDRES, ROYAUME-UNI 2008 , LA DÉFENSE PARIS FOSTER + PARTNERS arch. LA DÉFENSE, FRANCE Maître d’ouvrage : Swiss Re ATELIER CHRISTIAN DE PORTZAMPARC arch. © Nigel Young Maître d’ouvrage : Groupe Société Générale © Wade Zimmerman

avant

2007 PARKPLAZA MUNICH THERESIENHÖHE, 2009 RÉHABILITATION DE LA TOUR FRANKLIN, 2008 HÔTEL ME BARCELONA, BARCELONE, ESPAGNE MUNICH, ALLEMAGNE MONTREUIL, FRANCE DOMINIQUE PERRAULT ARCHITECTURE STEIDLE ARCHITEKTEN Hubert & Roy architectes Maîtrise d’ouvrage : Hoteles Sol-Melia, Palma de Mallorca Maître d’ouvrage : Montos, Munich/ Maîtrise d’ouvrage : CEREP France B © André Morin / DPA/ ADAGP Cologne | Investa Unternehmensgruppe © Vincent Fillon und Bauconsult GmbH © Franziska Von Gagern

2010 TOUR HORIZONS, BOULOGNE-BILLANCOURT, FRANCE 2010 TOUR ISSY, ISSY-LES-MOULINEAUX,FRANCE TOURS DU PONT D’ISSY, ISSY-LES-MOULINEAUX, FRANCE ATELIERS JEAN NOUVEL arch. JACQUES FERRIER ARCHITECTURES LOCI ANIMA – FRANÇOISE RAYNAUD, IHA –ITSUKO HASEGAWA arch. 17 Maître d’ouvrage : Hines France Maître d’ouvrage : Icade Maître d’ouvrage : Sefri Cime © Ateliers JEAN NOUVEL © Jacques Ferrier architectures / ARTEFACTORY © ARTEFACTORY CONCEPTEURS olivier namias INVITÉS ARCHITECTE JOURNALISTE Diplômé en architecture en 1999 après des études en France et en Italie, Olivier Namias a travaillé dans dif- férentes agences d’architecture. Il a ensuite effectué différentes recherches sur la culture technique de COMMISSAIRES l’électricité et sa relation aux formes bâties dans le cadre d’un IIIe cycle portant sur les théories de l’ar- SCIENTIFIQUES chitecte. Depuis 2002, il est journaliste free-lance spé- cialisé dans les domaines architecturaux et urbanisti- ques. Il traite régulièrement des sujets ayant trait au INVITÉS logement, au développement durable ou à l’histoire de l’architecture.

Parcours professionnel Depuis 2002 rédacteur pour différents journaux d’architecture (d’A, Archiscopie, Architectures à vivre, Ecologik, Planète bâti- INGRID TAILLANDIER ment, Le moniteur Hebdo). ARCHITECTE ENSEIGNANTE Publications Articles dans les périodiques d’architectures (sélection) « les matériaux revus par le développement durable », Architecte DPLG depuis 2000, Ingrid Taillandier a très d’A, n°177, novembre 2008 rapidement porté son attention sur trois activités: la « A la recherche de la maison écologique », d’A, pratique de l’architecture (collaboration avec Philipe n°174, juin-juillet 2008 « Moscou, métropole et capitale », Archiscopie, n°79, Gazeau, Richard Meier, Behnish & Partners), l’écriture octobre 2008 (publications dans AMC, TOPOS) et l’enseignement à « de l’urgence au développement », Ecologik, n°3, l’Ecole d’Architecture Paris-la-Villette. Elle est diplô- juin-juillet 2008 mée de l’Ecole d’Architecture Paris-Belleville et de Ouvrages Columbia University (Master AAD). Son séjour de deux Les cathédrales de l’eau, éditions Jean-Michel Place, ans à New York a redoublé son intérêt pour les im- Paris, 2008 meubles hauts. Elle a écrit sur la question une étude « Electric Light and the Cityscape » et «The Hidden Dimensions sur les deux premiers gratte-ciel des années 30 du of Electrical, 2008 « Architecture » in the Culture of Energy, Mogens Rüdiger (dir.), mouvement moderne aux Etats-Unis, ainsi que quel- Cambrigde Scholar, publishing, Newcastle, 2008 ques articles traitant de l’approche européenne sur la « La lumière électrique et le visage de la ville » in Métamor- question des tours. Elle a créé en 2003 l’agence ITAR phose de l’électricité, Norma, catalogue d’exposition, 2005 architectures.

Expériences Philippe GAZEAU — Paris, Chef de projet. 2000-2002, assistante 1996-1997 Richard MEIER — New York, assistante de projet. 1998 Jean-François Pousse BEHNISCH & Partners – Stuttgart, Assistante de Projet. 1994 JOURNALISTE

Écrits Professeur d’histoire, journaliste puis rédacteur en « L’Europe des tours », AMC, décembre 2003 « Lumières expérimentales », AMC, juin 2002 chef de la revue Techniques & Architecture, Jean- « La tour Nobel, un signal innovant », AMC, avril 2002 François Pousse tente de communiquer par l’écriture, « L’invention de la tour européenne », AMC, décembre 2002 dans l’édition et la presse, sa relation amoureuse avec « Psfs Building – La Modernité américaine en question », AMC, l’architecture et la ville. novembre 2001. « Lanscape in France: from Theory to Practice », TOPOS, 2000, Expérience professionnelle 1974-2008 n°33, écrit avec Thomas Heuzé. Rédacteur en chef, revue Techniques & Architecture, Paris, 1998-2008 Enseignement Rédacteur, chef de rubrique, Techniques & Architecture, Paris, École de Paris La Villette, Enseignante du projet architectural 1985-1998 en 3e année, 2005-2009 Professeur d’histoire des bibliothèques, EBD, Institut Catholi- École de Paris Belleville, série de conférences, Gratte-ciel et que de Paris, 1984-2000 Américanisation du Mouvement Moderne, 2003 Professeur d’histoire de France, Ecole préparatoire à l’EBD, Columbia University - New York, USA, Assistante de cours Paris, 1984-1998 d’histoire et théorie de Joan Ockman, 1998 Rédacteur, revue Médias, Paris, 1984-1985 Buell Center for Architecture, Organisation des conférences : Documentaliste, agence photo Vandystadt, Paris, 1983 Paris / New York 1968 en mai 1998 Assistant bibliothécaire à la bibliothèque de Fels, Institut Columbia University – Paris / New York Program, membre des Catholique de Paris,1976-1982 jurys final et intermédiaire, projets de 1re année, 2002/2006 Libraire chez WH Smith & Sons, Londres, 1974-1975

Publications Nombreux articles, revues françaises et étrangères, préfaces, contributions ouvrages collectifs, expositions, participations colloques, conférences, etc

Livres « Jourda et Perraudin, gros plan. » Institut Français d’Architec- ture, Pandora Editions, 1991 « Jourda et Perraudin. » Institut Français d’Architecture et Mar- daga, 1993 « Pierre Riboulet. » Les Editions de l’Epure, 1994 « Jean-Louis Godivier », figures libres. Les Editions de l’Epure, 1999 « Exist, entretien » avec Philippe Madec. Editions Jean-Michel Place, 2000 « Patinoire, pôle sud. » Editions Jean-Michel Place, 2000 « L’immeuble qui pousse. » Editions Jean-Michel Place, 2000

18 ARCHITECTE SCENOGRAPHE treprise » pour la Cité des Affaires de Saint-Etienne, • Nominée au prix international « Dedalo Minosse Inter- INVITÉE national Prize 2008 » (catégorie innovation) pour le showroom Citroën à Paris, MANUELLE GAUTRAND • Lauréate du prix international « MIPIM-Architectural- ARCHITECTURE Review Futur Project 2005» (catégorie commerce) pour l’espace d’exposition Citroën à Paris, • Pyramide d’Argent 2004 « Prix Vivrelec » pour les loge- ments Solaris à Rennes, • Lauréate du prix français A.M.O. « Architecture et lieux de travail 2000», décerné par l’association A.M.O et le Ministère de la Culture pour un catering à Nantes, • Mentionnée au prix international « Dupont Benedictus Awards 1999 » pour les gares de péage sur l’autoroute A16, • Nomination au prix de la première œuvre du Moniteur 1994, pour un complexe de cinémas à Villefontaine

Manuelle GAUTRAND est : Manuelle Gautrand est née en 1961, • Architecte-conseil auprès des Présidents des Universi- diplômée d’architecture en 1985 et a créé son agence tés à Grenoble de 1993 à 2006, en 1991. Elle vit et travaille à Paris. • Architecte consultante à la Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques de 1998 à Elle a déjà a son actif de nombreux bâtiments construits 2007, ou en cours d’études, dans des domaines très variés : • Membre de l’Ordre des Architectes d’Ile-de-France bureaux, bâtiments culturels, logements, commerces et depuis 1990. loisir, etc… Elle travaille autant pour des grands clients publics et institutionnels que privés, en France et à et l’étranger. • Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres

C’est le « C42 », la vitrine mondiale de Citroën sur les Concernant l’enseignement, son activité a débuté à Champs-Elysées à Paris qui la fait connaître à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris (1999 - 2000) l’international et auprés du grand public. puis à l’école d’Architecture Paris-Val-de-Seine (2000- L’année 2008 est marquée par le démarrage du chan- 2003). Elle a également enseigné en 2008 comme pro- tier de la « Gaîté-Lyrique », un centre dédié aux fesseur invitée à la Technische Universität de Vienne musiques actuelles et à l’art numérique à Paris et les en Autriche. Cette pratique d’enseignement l’amène à études pour une tour de bureaux à la Défense, enseigner également de manière plus ponctuelle, dans la tour AVA. des écoles d’architecture européennes, dans le cadre de workshop. L’année 2009 sera « l’année de tous les chantiers », puisque 6 chantiers sont en cours qui seront pour la Elle est très souvent invitée par des institutions tant pluparts livrés en 2010 ; Les plus marquants : la Cité françaises qu’étrangères pour venir présenter son travail des Affaires de Saint-Etienne, le Musée d’Art Moderne dans le cadre de conférences ou de colloques (Anvers, de Lille, l’immeuble « Origami », avenue de Friedland Bangkok, Ho Chi Minh, Karlsruhe, Londres, Luxembourg, à Paris. Madrid, Mexico, Moscou, Oslo, Paris, Riga, Tel-Aviv, A l’étranger, les projets en cours sont un showroom au Vienne, Wroclaw, etc… ). Caire en Egypte ou un centre commercial à Bangkok, Elle participe fréquemment à des jurys de concours de outre des concours internationaux en Norvège, au maîtrise d’œuvre publique ou privée et d’attribution de Luxembourg ou en Belgique. prix.

Plusieurs prix lui ont été attribués pour sa carrière en général : Son travail a déjà fait l’objet de présentation dans plu- • Le Trophée de la Construction 2003 décerné par l’Asso- sieurs expositions parmi lesquelles on peut citer deux ciation des Journalistes de la Construction expositions monographiques : à la Galerie d’Architecture • La médaille d’argent de l’Académie d’Architecture en à Paris (juin 2003) et à la Galerie ZeZeZe à Tel-Aviv (2009), 2002, et de nombreuses expositions collectives : les rencontres • Le prix des Albums de la Jeune Architecture 1992, dé- Internationales d’Architecture d’Orléans (ARCHILAB 2001 cerné par le Ministère de la Culture, et 2002), les Biennales Internationales d’Architecture de Venise (2002, 2004 et 2008), et d’autres en Allemagne, D’autres prix ont déjà récompensés certaines de ses en Belgique, en Espagne, en France, en Italie au Pays- réalisations : Bas ou en Norvège. • Lauréate du 9ème prix International «Contractworld. award 2009 » (Allemagne) pour le Showroom Citroën Plusieurs monographies, en France ou à l’étranger, lui à Paris, ont déjà été consacrées et son travail est régulièrement • Mention au prix «World Architecture» décerné par le publié dans la presse. Plusieurs films documentaires sur World Architecture Festival (Espagne) pour le Showroom son travail ont également été difusés sur ARTE au prin- Citroën à Paris, temps 2008 (« l’Art & la Manière » et « Chic »). • Troisième prix de l’ «Interior Design Award 2008» dé- cerné par l’International Interior Design Association (USA) pour le Showroom Citroën à Paris, • Pyramide d’Argent 2008 « Prix de l’Immobilier d’En-

19 Hiéroglyphe Transferts : Couleur et Communication Conception scientifique Adhésifs : de l’exposition Cat Sign et de l’ouvrage Dispositifs audio : Ingrid Taillandier Attitude Multimedia Architecte Pose en hauteur : et Vertige, Rémi Canaple Olivier Namias Architecte, journaliste avec Jean-François Pousse Remerciements Journaliste Le Pavillon de l’Arsenal Scénographie et leS commissaireS de l’exposition scientifiqueS invitéS Manuelle Gautrand remercient PAVILLON Architecture La Direction du Patrimoine DE L’ARSENAL Bertrand Colson et de l’Architecture de Chef de projet la Ville de Paris, Service Centre d’information, technique du génie civil et des de documentation Chronologie aménagements intérieurs et d’exposition d’urbanisme Jean-François Pousse La Direction de l’Urbanisme de et d’architecture de Paris Journaliste la Ville de Paris Association loi 1901 L’Atelier parisien d’urbanisme Cartographie Anne Hidalgo Jean-Philippe Hugron L’Agence Altitude, les Archives Présidente Doctorant en urbanisme communales de Bobigny, les Première Adjointe au Archives historiques de KBC, Maire de Paris, Conception graphique les Archives d’Ixelles, the chargée de l’Urbanisme de l’ouvrage Art Institute of Chicago, Intégral Ruedi Baur Paris et de l’Architecture la Bibliothèque des Arts Ruedi Baur Décoratifs, la Bibliothèque Chantal Grossen « L’invention Kandinsky / Centre de Sébastien Thiery documentation et de de la tour assistés de recherche du MNAM / CCI, la Maria Hebeisen européenne » Cité de l’architecture et du et Christian Ivanis Exposition et ouvrage patrimoine / Centre d’archives créés par le Conception graphique d’architecture du XXe siècle, Pavillon de l’Arsenal de l’exposition le Collegi d’Arquitectes de Mai 2009 Sylvain Enguehard Catalunya, le Collège des Bourgmestres et Échevins Commissariat général Enregistrement audio : de la Commune d’Ixelles, Pavillon de l’Arsenal Année zéro Construir’acier, der Deutsches Dominique Alba Voix françaises : Architektur Zentrum, dS+V Architecte, Directrice Générale Nathalie Spitzer, Rotterdam, l’École des Alexandre Labasse Gaelle Savary Ingénieurs de la Ville de Paris, Architecte, Directeur Les commissaires Voix anglaises : l’École nationale supérieure scientifiques invités Marianne Carrega Margeaux Lampley, d’architecture de la ville et des remercient Architecte, Adjointe Rachel Williams territoires à Marne-la-Vallée, Fabien Ansel, Luc Bachélerie, à la Directrice Générale Emporis.com, l’EPAD, Eyedea, Camille Berrou, Georges et Responsable des éditions Base de données de la Fondation Le Corbusier, Binder, Jean-François Blassel, tours européennes : the Netherlands Architecture Patrick Chaussé, Benjamin Coordination et Ultranoir / suivi de l’ouvrage InstituteRotterdam, the Cimerman, Jean-Louis Cohen, Olivier Reix, Rotterdam Marketing Laure Delaporte, Vincent et de l’exposition : Éric Depietromaria Marion Dambrin, Architecte, Mediabank, Ducatez, Valérie Dussequé, Responsable des expositions Laurence Faure-Carricaburru, Traductions Charles Acres, Madeleine Anne-Laure Gimenez, Marc David Cote Sarah Cameron Anthonioz, Ton Van Beveren, Goujon, Aurélien Hubert, Architecte, avec Andréa Carisch Cyrine Boussen, Tony Canda, Bruno Hubert et Michel Roy, Pierre Aubertin et Héléne Joguet Paul Escandes, Françoise Johan Huynh-Tan, Tae In Kim, Solvën Bisceglia, Olivier Péan Fontaine, Isabelle Godineau, Lorraine Karleskind, Olivier architectes Geoffrey Slater Finch Jean-Michel Goury, Antoine Lamoureux, Paul Landauer, Gabrielle Smart Habillat, Paul Koch, Maurice Jean-Marc Leferre, Antoine DOCUMENTATION : Christopher Thiéry Laurent, Jean-Marc Lefèvre, Loubière, Florent M’Baye, Antonella Casellato, Marie-Caroline Van- Letje Lips, Catherine Papouin, Carine Merlino, Jean-Marc documentaliste, Seggelen Responsable du Centre de Bénédicte Penn, Marc Van Minault, Irena Murray, documentation, Secrétariat Pottelberghe, Alexandre Ragois, Maxence Naouri, Marjorie Christine Hoarau-Beauval, de rédaction Laurent Scanga, Christine Sorin, Netange, Cayetana Nicanor, documentaliste, Sarah Cameron, Francis Subercaze, Virginie David Peyceré, Joëlle Pontet, Caroline Leroy, Geoffrey Slater Finch Tenain, Pierre Vecchia, Robert Christophe Alain Roussel, documentaliste Zwil Edit / Louise Guilbaud Wolfenstein, Audrey Thiodat, Bertrand Toussaint, Jean-Paul Viguier, Communication Réalisation : et tout particulièrement Charlotte Vuarnessonet Julien Pansu Réalisation et montage les architectes, urbanistes, et Michel Holley pour sa Architecte, Responsable des tables : paysagistes, ingénieurs, patience et l’accès à ses de la communication RM Production les sociétés d’aménagement archives personnelles. et du multimédia avec Impression et montage et les maîtres d’ouvrage Hélène Ficat et du skyline : publics et privés qui Benoît Martin Côté Jardin ont bien voulu apporter Impression des leur contribution à cet Exposition réalisée avec le documents : ouvrage et cette exposition. soutien de easy company 20