République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique UNIVERSITE de TLEMCEN

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers Département Sciences de la Terre et de l’Univers

MEMOIRE

Présenté par:

BENMAHIEDDINE Hicham

DALI YOUCEF Med El Walid

En vue de l’obtention du

Diplôme de MASTER

En Hydrogéologie

Thème L’IMPACT DE L’ACTIVITE AGRICOLE SUR LES EAUX DE LA NAPPE DE (MASCARA)

Soutenu le :06/10/2016, devant le jury composé de :

Président Mme Baba-Hamed K. MCA Université Tlemcen

Encadreur Mme Hebib I.F. MAA Université Tlemcen

Co-Encadreur Mr Tabet Helal M.A. MAA Université Tlemcen

Examinateur Mme Mahi L. MAA Université Tlemcen

Examinateur Mr Kerzabi R. MAB Université Tlemcen

Année universitaire : 2015/2016

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مل ّخص

آثار النّشاط الفالحي على مياه الجوفية لسهل غريس )شمال غرب الجزائر(

ينتج من النمو الديمغرافي مردود فالحي ناجع ،والذي يؤدي إلى استعمال مقاوم الطفيليات التّي تل ّوث المياه الجوفية نتيجة تس ّرب الماء في التربة. ومن أجل اثبات آثار النّشاط الفالحي على نوعية المياه الجوفية قمنا بدراسة حالة المياه لسهل غريس المتواجد بوالية معسكر )شمال غرب الجزائر(.

ينتج أساسا ملوحة مياه طبقة Plio-Quaternaire إلى انحالل الحجر المتبخر )الهاليت و الجبس(، خالل نفوذ المياه الجارية و عودتها إلى ال ّطبقة المائية ،ألن في األصل مياه الري ناقلة لألمالح المركزة داخل التربة. بيّن هذا العمل أن التّركيز العالي في النترات و الكلورور عالمة التل ّوث الناتج عن اإلنسان في المدن وعبر الزراعة الذي يصيب سهل غريس.

مفتاح الكلمات : المياه الجوفية، التلوث الفالحي، سهل غريس، معسكر.

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RESUME

L’IMPACT DE L’ACTIVITE AGRICOLE SUR LA NAPPE DE LA PLAINE DE GHRISS MASCARA

De la croissance démographique résulte une agriculture intensive qui exige un rendement efficace et l’utilisation de pesticides peut par infiltration contaminer les aquifères à nappe libre. Pour démontrer l’impact de l’activité agricole sur la qualité des eaux souterraines nous avons étudié le cas de la nappe de la plaine de Ghriss au niveau de la région de Mascara (Nord-Ouest algérien).

La salinisation des eaux de la nappe Plio-Quaternaire résulte essentiellement de la dissolution des évaporites (halite et gypse), par l’infiltration des eaux de ruissellement, et du retour à la nappe des eaux d’irrigation qui sont chargées en sels initialement concentrés dans le sol. Ce travail a mis en avant que Les concentrations élevées en nitrates et en chlorures sont l’indice d’une pollution anthropique d’origine urbaine ou agricole qui affecte la plaine de Ghriss.

Mots clé : Nappe libre, plaine de Ghriss, Mascara, pollution agricole.

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ABSTRACT

IMPACT OF THE FARMING ON THE WATER TABLE OF THE PLAIN OF GHRISS MASCARA

Population growth results an intensive farming which requires an effective output and the use of pesticides can by infiltration contaminate the aquifers with unconfined water .To show the impact of the farming on the quality of ground waters we studied the case of the water table of the plain of Ghriss on the level of the region of Mascara (Northern Algerian West) .

The salinisation of water of the Plio-Quaternary water table results primarily from the dissolution of the évaporites (halite and gypsum) ,by the infiltration of surface waters ,and the return to the water table of water of irrigation which is charged out of salts initially concentrated in the ground .This work proposed that chloride and nitrates the concentrations raised are an indication of anthropic pollution of urban or agricultural origin which affects the plain of Ghriss .

Keywords: Unconfined water ,plain of Ghriss ,Mascara ,agricultural pollution .

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Remerciements :

En premier lieu, nous tenons à remercier ALLAH, notre créateur pour nous avoir donné la chance d’étudier et la force pour accomplir ce travail.

Nous adressons nos vifs remerciements à nos encadreurs Mme I. F. Hebib ainsi que notre co-encadreur Mr. A. M. Tabet Helal pour nous avoir orientées tout au long de ce travail, pour leur compréhension, leur patience, leur compétence, et leurs remarques qui nous ont été précieuses.

On aimerait aussi remercier Madame K. Baba-Hamed d’avoir accepté de présider notre jury. C’est vraiment un honneur pour nous de la compter parmi les membres de ce jury.

Nos sincères remerciements vont également aux examinateurs, qui ont accepté de juger ce travail à savoir : Mme L. Mahi et Mr R. Kerzabi enseignants à l’Université de Tlemcen.

Merci à tous les acteurs de l’eau, l’A.N.R.H et l’ABH d’Oran et de Mascara, qui nous ont aidé à acquérir des informations et ont mis à notre disposition une banque de données inestimable.

Nos derniers remerciements ce ne sont pas les moindres, vont à tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin pour l’aboutissement de ce travail.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Alimentation en eau potable SSW : Sud Sud-Ouest NNE : Nord Nord-Est ABH : Agence des Bassins Hydrographiques ANRH : Agence National des Ressource Hydrique P : Précipitation T : Température

M.I.S.P. : Modèle de l'Impact des Sources de Pollution pH : Le potentiel Hydrogène - HCO3 : Les Bicarbonates - NO3 : Les Nitrates 2- SO4 : les Sulfates Cl-: Ion Chlorure K+: Ion Potassium Na+: Ion Sodium Mg2+: Ion Magnésium Ca2+: Ion Calcium g/l: Gramme par litre Km: kilomètre O.M.S.: Organisation Mondiale de la Santé F.A.O.: Food and Agriculture Organization NPK: Azotes, phosphore et potassium

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LISTE DES FIGURES

Figure01 : Situation de la plaine de Ghriss………………………………………………….13

Figure02 : Carte géologique de la plaine de Ghriss………………………………………….16

Figure03 : Coupe géologique de la plaine de Ghriss………………………………………...17

Figure04 : Coupe géologique et hydrogéologique de la plaine de Ghriss…………………...21

Figure05 : Carte piézométrique de la nappe de la plaine de Ghriss………………………….23

Figure06 : Carte piéométrique sur fond géologique septembre……………………………...25

Figure07 : Carte piéométrique sur fond géologique Octobre………………………………..26

Figure08 : Carte piéométrique sur fond géologique Novembre……………….....………….27

Figure09 : Carte piéométrique sur fond géologique Février….………...……………………28

Figure10 : Rabattement de la nappe des calcaires lacustres…………………………………29

Figure11 : Diagrammes Ombrothermiques de Bagouls et Gaussen…………………………34

Figure12 : Abaque de DE MARTONNE …………………………………………………35

Figure13 : Profile de la piézométrie et des précipitations…….………………………….…..37

Figure14 : Situation géographique et carte pluviométrique du bassin de la plaine de Ghriss.38

Figure15 : Diagramme de Piper des eaux de la nappe………….……………………………42

Figure16 : Carte des iso-teneur en nitrates siulation 1…………………………………….....45

Figure17: Carte des iso-teneur en nitrates siulation 2………………………………………..47 Figure18 : Carte de salinité des eaux de la nappe Plio-Quaternaire……………..…………..49

Figure19 : Carte des isonitrates Novembre 2011…………………………………..………...51

Figure20 : Carte des isochlorures Novembre 2011……………………………..……………52

Figure21 : Carte des isonitrates février 2011…………………...... 54

Figure22 : Carte des isochlorures février 2011………………………………..………...... 55

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau01 : Pluviométrie moyenne mensuelle…………………………………………..…..32

Tabeleau02 : Température moyenne mensuelle…………………………...………..……….33

Tableau03 : Indice de De MARTONNE période 1996-2011…………………………...... 35

Tableau04 : Précipitations mensuelles de la station de ……………………...... 36

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SOMMAIRE REMERCIMENT……………………………………………………..…5

I. INTRODUCTION GENERALE…………………..………….…9

II. CHAPITRE 01: LA GEOLOGIE……………..…………..…....12

1. LOCALIATION……………………………………..…………………………………..13

2. GEOLOGIE…………………………………………………………………………..…..14

3. LOG STRATIGRAPHIQUE DE LA REGION DE MASCARA GHRISS………………………………………………………..……….15

4. Conclusion………………………………………….…………………………………..18

III. CAPITRE 02: ETUDE HYDROGEOLOGIQUE……………..19

1. INTRODUCTION………………………………………………………………..….….20

1.1_ Aquifère des alluvions Plio-Quaternaires……………………..22

1.2_ Aquifère des calcaires et grès du Pliocène…………………….22

1.3_ Aquifère des calcaires dolomitiques du Jurassique……….22

2. Carte Piézométrique………………………………………………………...... 23

2.1_ Interprétation de la carte piézométique Mai 1998...... ….24 2.2_ Interprétation des cartes piézométiques 2011-2012……….29

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3. Conclusion………………………………………………………..…………………….30

IV. CHAPITRE 03: ETUDE CLIMATIQUE……….…………...... 31

1. INTRODUCTION…………………………………………………..……...……….….32

2. PLUVIOMETRIE…………………………………………………..………….……....32

3. TEMPERATURE…………………………………………………………………..…..32

4. Indice d’aridité………………………………………………………………..…..…34

5. PLUVIOMETRIE ET EVAPOTRANSPIRATION…………………...………35

6. Conclusion…………………………………………….……………………………..…39

V. CHAPITRE 04: ETUDE HYDROCHIMIQUE…..…...……....40

1. INTRODUCTION…………………………………………………………………….…41

2. Diagramme de Piper………………………………………………………………42

3. Origine anthropique…………………………………………….…………………43

4. SIMULATION………………………………………………………………………..…44 4.1 Simulation N°1…………………………………………………….………..44

4.2 Simulation N°2………………………...... 46

5. RESULTATS ET DISCUSSION……………………..………………….….……...50 1ère Campagne……………………………………………………………………...…51

Interprétation……………………………………………………….……...53

2ème Campane………………………………………………………………….……...54

Interprétation……………………………………………………………….56

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6. Conclusion……………………………………………………………..………….……56

VI. CONCLUSION GENERAL…………………………….…...….57

VII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………….…….…..60

VIII. Annexes…………………………………………………….…….63

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INTRODUCTION générale

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INTRODUCTION

L’eau, source de vie, est la ressource la plus abondante de la terre. Mais la plus grande partie est inutilisable, soit 97 % de l’eau salée des Mers et Océans.

Des 3 % d’eau non salée, qui sont en principe disponibles, 87 % sont bloqués dans les glaciers et les nappes profondes.

Seulement 13 % sont utilisables, soit 0.4 % des disponibilités hydriques totales, ces eaux sont mal réparties entre les 6 milliards d’habitants de la planète. La croissance démographique exerce une pression constante sur les ressources, la quantité d’eau disponible par captage ne cesse de chuter dans tous les pays. Mais cette chute prend de proportions plus importantes dans les pays moins développés.

Les eaux souterraines constituent le plus grand réservoir d’eau douce mondial renfermant près de 98 % des eaux douces continentales directement mobilisables. Elles sont considérées comme un véritable océan souterrain participant au cycle de l’eau.

Dans le milieu souterrain, l'évolution des polluants est très lente, comparativement à ce qui se passe en surface. Il s'écoule des mois, des années, ou même des dizaines d' années, entre le début de la pollution et sa mise en évidence. Les volumes infiltrés peuvent donc être très importants. Le milieu souterrain intègre successivement tous les événements polluants, et les nuisances peuvent se maintenir très longtemps après le tarissement des sources de pollution

La plaine de Ghriss s’étend sur 1185 km2 dans la wilaya de Mascara, à une altitude moyenne de 585m. Son climat semi-aride a connu une forte sécheresse entre 1994 et 2004, avec une pluie annuelle moyenne de 260 mm au lieu des 400 à 500 mm connus sur le long terme.

La plaine de Ghriss est une région à vocation agricole avec un maraîchage dominant. Le niveau moyen des eaux des puits ou forages dans cette plaine est estimé à 70 m et plusieurs puits d’observations du réseau piézométrique sont secs. Le volume d’eau extrait est estimé à 88 hm3/an alors que l’apport des nappes n’est que de 56 hm3/an soit un déficit de 32 hm3/an.

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Cette plaine souffre d’une surexploitation due à la pratique agricole et à la croissance démographique à travers l’AEP. En effet, la région vit principalement de l’agriculture et de l’élevage, elle produit des cultures maraîchères en quantités considérables mais également des céréales et des fruits. (Djellouli & al. 2007)

Deux types de pollution anthropique ont été identifiés dans la nappe, ces pollutions sont d’origine:

1_ urbaine, causée d’une part par les rejets non épurés des grandes agglomérations suite à la défaillance, ou à l’incapacité des stations d’épuration, et d’autre part par des fuites à partir des réseaux d’assainissements individuels, utilisés dans les petites localités de la région.

2_agricole, causée par les lessivages des fertilisants minéraux azotés, potassiques ou à base de sulfates; l’élevage et l’utilisation du fumier comme engrais constituent des sources de pollution (les nitrates).

Les nitrates sont très solubles. Une bonne part des nitrates vient des usines d'engrais qui fixent l'azote minéral de l'air pour fabriquer de l'ammoniac, ultérieurement oxydé. Quand les nitrates sont épandus sur sol nu ou gelé, ils s'infiltrent avec les pluies ou sont lessivés en surface. Au contraire, épandus au printemps et à la bonne dose, ils sont absorbés par les plantes cultivées. Dans les eaux naturelles non polluées, le taux de nitrates est très variable (de 1 à 15 mg/L) suivant la saison et l'origine des eaux.

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Chapitre 01 : la Géologie

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1. Localisation La plaine de Ghriss fait partie du bassin versant de l’Oued Fékane qui s’étend sur une superficie de 1 185 km2, située dans le Nord-ouest algérien (Fig.01), entre 35° 07’ et 35° 31’ de latitude N et entre 0° 0’ et 0° 26’ de longitude E. (Baba-Hamed & al. 2015)

Fig.01 : Situation de la plaine de Ghriss (Baba-Hamed & al. 2015)

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2. GEOLOGIE La plaine de Ghriss correspond à une cuvette d’effondrement à topographie plane et à sédimentation alluvionnaire argilo-sableuse. Elle est bordée de reliefs constitués de différentes formations géologiques. (Fig. 02).

Les bordures Nord et Ouest : Sont matérialisées par les Monts des Beni Chougrane. Ceux-ci allongés en forme d’arc de cercle de direction SSW-NNE, sont très plissés, à ossature Crétacé et recouvrement Tertiaire très épais. Ils représentent les vestiges de l’ancien sillon méditerranéen, effondrés et transportés par charriage

La bordure Sud : Cette bordure est constituée par les monts de Nesmot. Ces derniers avaient la forme d’un plateau rectiligne et continu qui s’étalait de à l’Est jusqu’à Ghriss à l’Ouest. Les horsts des Djebels Bou Rhadou et Enfouss en sont les témoins de la tectonique cassante intense ayant affecté la région suivant deux principales directions, qui sont les reflets du mouvement du socle (proximité du môle granitique de Tiffrit).

La bordure Est : Les affleurements argileux et marneux de l’Oligocène et du Miocène constituent une limite imperméable qui borde nettement la plaine de Ghriss vers l’Est, dans la région de Tighenif.

La plaine proprement dite : La cuvette correspond à une zone de subsidence marquée par la flexure des couches du Néogène, en bordure des monts des Béni Chougrane. Les apports d’alluvionnement argilo-sableux de l’Oued continuent de permettre à cette subsidence d’évoluer. Le substratum effondré est constitué par les calcaires dolomitiques du Jurassique supérieur. Au-dessus, des conglomérats de base se sont déposé localement puis un remplissage marin d’argiles et marnes grisâtres et verdâtres du Miocène inférieur et moyen. Au centre de la plaine, la subsidence a permis l’accumulation d’une grande épaisseur de calcaires lacustres. (Boukkoussa 2008 in Lakhdari 2014)

Les sols de la plaine de Ghriss sont principalement formés par des sables limoneux et argileux dont l'épaisseur ne dépasse pas 6 mètres, leur nature varie selon les facteurs des transports et la nature de la roche mère sous-jacente. Ces formations sont le support agricole de la région. (Benfetta & al. 2011)

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3. Log stratigraphique de la région Mascara (Ghriss) (ANRH)

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Remarque : Ce Log du sondage est réalisé par Sourisseau en 1974, les coordonnées de ce sondage : X : 270.02 km Y : 213.15 km Z : 470m

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Fig.02: Carte géologique de la plaine de Ghriss (ABH)

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4. Conclusion :

Notre zone d’étude est composée principalement de trois failles et de trois différents aquifères.

La plaine de Ghriss regroupe 16 communes sur 34% du territoire de la Wilaya de Mascara avec une surface irriguée de 17 044 Ha, située dans une zone agricole très développée, elle est très fortement sollicitée.

La plaine de Ghriss est limitée au Nord par les Monts de Béni Chougrane, au Sud par les Monts de Saida, à l’Ouest par les Monts de Bouhanifia, et à l’Est par le plateau de .

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Chapitre 02 : Etude Hydrogéologique

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1. Introduction L'hydrogéologie s'occupe de la distribution et de la circulation de l'eau souterraine dans le sol et les roches, en tenant compte de leurs interactions avec les conditions géologiques et l'eau de surface.

Les études réalisées sur la région de Ghriss par différents auteurs que nous citerons dans le texte qui suit, ont permis d’identifier trois aquifères interdépendants :

1. 1_Aquifère des alluvions Plio-Quaternaires :

Il est constitué d’alluvions, de calcaires blancs altérés poreux et fissurés, de sables, de désagrégations, de grès et de calcaires lacustres, et son mur est constitué par des marnes. On est en présence d’une nappe libre qui s’étend sur toute la plaine. Cette dernière est alimentée principalement par les eaux de pluie, mais aussi par les retours à la nappe dans les zones irriguées, et les apports latéraux provenant de deux aquifères différents celui du Jurassique au Sud et du Sud-Est, et celui des calcaires et grès du Pliocène au Nord.

1. 2_Aquifère des calcaires et grès du Pliocène :

Cet aquifère affleure dans les monts de Béni Chougrane au-dessus des grès de l’Astien avec lesquels ils forment une même entité hydrogéologique. Elle repose sur deux formations différentes une formation d’argile rouge très peu perméable au Sud, est d’une grande épaisseur de marnes vertes Miocènes au Nord d’une ligne -Matemore. Au contact avec les formations Plio-Quaternaire ce trouve le principale exutoire de l’aquifère vers lesquelles l’eau de l’aquifère percole par drainance ascendante. (Djellouli & al. 2007)

1. 3_Aqufère des calcaires dolomitiques du Jurassique :

Cet aquifère est de type Karstique. L’écoulement des eaux s’effectue en réseau karstique sous la plaine et se dirige vers la source d’Ain Fekan. Les calcaires et dolomies du jurassique affleurent sur les monts de Saida d’une part, et sur les Djebels Emfous et Bouradou d’autre part. (Djellouli & al. 2007)

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Fig.04 : Coupe géologique et hydrogéologique de la plaine de Ghriss (ANRH, 2012)

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2. Cartes piézométriques :

La carte de la surface piézométrique, établie avec les données sur les niveaux piézométriques, représentent, à une date donnée, la distribution spatiale des charges et des potentiels hydrauliques. Elle montre également les conditions aux limites hydrodynamiques. Des cartes des fluctuations de la surface piézométrique des nappes libres, dans l'espace et dans le temps, sont également établies.

La carte piézométrique est le document de base de l'analyse et de la schématisation des fonctions capacitive et conductrice du réservoir et du comportement hydrodynamique de l'aquifère.

La carte piézométrique d'une nappe permet une vision instantanée de son état à un moment précis.

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Fig.05 : Carte piézométrique de la plaine de Ghriss (Mai 1998)

(Baba-Hamed & al. 1998)

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2.1 Interprétation de la carte piézométrique Mai 1998 :

D’après l’observation de la carte piézométrique on distingue que le sens de l’écoulement ce déplace du Nord-Est vers le Sud-Ouest, et du Sud-Est vers le Nord-Ouest.

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Légende :

Courbe piézométrique majeure

Courbe piézométrique mineure

Ligne de courant

Fig.06 : Carte piézométrique sur fond géologique (Septembre2011)

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Légende :

Courbe piézométrique majeure

Courbe piézométrique mineure

Ligne de courant

Fig.07 : Carte piézométrique sur fond géologique (Octobre2011)

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Légende :

Courbe piézométrique majeure

Courbe piézométrique mineure

Ligne de courant

Fig.08 : Carte piézométrique sur fond géologique (Novembre 2011)

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Légende :

Courbe piézométrique majeure

Courbe piézométrique mineure

Ligne de courant

Fig.09 : Carte Piézométrique sur fond géologique (Février 2012)

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2.2 Interprétation des cartes piézométriques :

Les courbes isopièzes ont été tracées sur la base des niveaux piézométriques des puits et des forages.

On peut subdiviser la carte en trois Unitées distincts :

1- La première Unité se situe au Nord Est et présente un écoulement convergent Nord Sud-Sud Nord, qui suit l’allongement de l’Oued Maoussa (figures 6-7), il est caractérisé par un gradient hydraulique de l’ordre de 0.018 à 0.015, une partie présente un gradient fort de l’ordre de 0.054 dans le sens Est Ouest.

2- La deuxième unité est situé au Sud Est, il présente un écoulement uniforme orienté du Sud Est vers le Nord-Ouest, avec deux gradients hydrauliques successives de 0.012 à 0.003, cet écoulement suit l’allongement de l’oued et l’oued Matemore.

3- La troisième unité est situé au Sud-Ouest (figures 8-9), il montre la présence d’une ligne de partage des eaux, les deux gradients de part et d’autre sont de l’ordre de 0.007 avec un écoulement orienté Sud-Ouest Nord Est pour l’un, et l’autre orienté Nord Est Ouest de l’ordre de 0.006, la partie extrême Sud-Ouest est distinguée par un aplatissement de la surface piézométrique et une ligne de partage avec un faible gradient de l’ordre de0.002 à 0.00075.

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3.Conclusion :

Ce qu’il faut retenir sur ce chapitre c’est que notre région d’étude contienne une formation composée de trois différents aquifères et aussi une structure géologique faillée qui jouent un rôle très important dans le sens d’écoulement et de l’infiltration des eaux.

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Chapitre 03 :

Etude Climatique

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1. Introduction : Le Climat c’est un ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent l'état moyen de l'atmosphère en un lieu donné. La recharge des nappes dépendent toujours du climat c’est-à-dire la quantité de précipitation

2. Pluviométrie : La pluviométrie est la quantité d’eau qui tombe et qui forme la lame d’eau ou la lame pluviométrique. Elle est évaluée en mm par jour, par mois ou par an. Elle varie en fonction de l’éloignement de la mer et l’exposition des versants par rapport aux vents humides (Djebaili, 1984). Cette dernière agit d’une manière directe sur la recharge des nappes.

Ce sont des précipitations surtout liquides qui constituent le facteur essentiel, leur quantité moyenne mensuelle et annuelle est l'un des paramètres qui permet de caractériser le climat Djebaili (1978). Au-dessus de la plaine de la plaine de Ghriss hauteur égale à 342.9 mm de pluie est enregistrée. (Lakhdari 2014)

Pour cette étude, nous nous sommes basées sur les données climatiques de la période (1996 /2011) mesurées au niveau de la station météorologique de Matemore située à une Latitude de 35°22’ 01.87’’N, une Longitudes de 1°10’ 45.33’’ W et à une Altitudes de 470 m.

Tableau N°01: Pluviométrie moyenne mensuelle (1996,1997-2011) à la station de Matemore

Mois S O N D J F M A M J J A Précipitation 16.5 33.8 44.3 47.2 39.6 43.2 29.8 38.5 33.9 5.3 1.6 9.2 (mm)

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50

45

40

35

30

25

P(mm) 20 Précipitation (mm)

15

10

5

0 S O N D J F M A M J J O Mois

Pluviométrie moyenne mensuelle (1996-2011) à la station de Matemore Interprétation :

Voici un histogramme qui représente la pluviométrie moyenne mensuelle de la station de Matemore

on remarque des précipitations élevées par rapport aux mois de Novembre et Décembre; et de faibles précipitations par rapport aux mois de Juin, Juillet et Aout.

3. Température : Estienne et Godard (1970), précise que la température règle les modalités de la météorisation des roches, elle conditionne l'évaporation physique et physiologique et intervient largement dans les régimes des cours d'eau tout en fixant aux êtres vivants des limites plus ou moins strictes de répartition. (Lakhdari 2014)

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Tableau N°2: Température moyenne mensuelle (1996-2011) à la station de Matemore

Mois S O N D J F M A M J J A

T(c°)Max 30.8 26.3 19.0 15.2 14.8 15.4 18.9 21.8 25.8 32.1 35.7 36.2

T(c°) Min 15.9 12.3 7.6 4.6 3.1 3.8 5.7 7.6 11.2 15.0 19.5 19.2

T(c°) Moyenne 23.35 19.3 13.3 9.9 8.95 9.6 12.3 14.7 18.5 23.55 27.6 27.7 mensuelle

Interprétation :

Voici le graphe qui représente les différentes courbes de températures

On a une température élevée par rapport aux mois de juillet aout et septembre

Et une faible température par rapport aux mois de Janvier février.

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4. Diagramme ombrothermique : Le diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen et l’indice de De Martonne sont calculés pour situer notre zone d’étude

Un mois sec se définit, selon (Bagnouls et Gaussen, 1953) comme celui ayant un total pluviométrique (moyenne en millimètres) égal ou inférieur au double de la température (P≤2T°). Ainsi, on constate sur la figure 11, que la saison sèche est formée de plusieurs mois secs consécutifs.

30 60

25 50

C) 20 40 ° Période 15 30 humide

10 20

Température( Précipitation(mm) T(c°) Moyenne 5 10 mensuelle Précipitation (mm) 0 0 S O N D J F M A M J J A Mois

Fig.11 : Diagrammes Ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen de la région de Mascara 1996-2011

L’interprétation des diagrammes ombrothermiques, permet de mettre en évidence que:

5. L’indice d’aridité : L’indice d’aridité ou l’indice de De Martonne (I) nous permet de déterminer le degré d'aridité d'une région donnée.

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Suivant les valeurs de (I), De Martonne a établi la classification suivante : I < 5: climat hyperaride 5< I < 7, 5: climat désertique 7, 5 < I < 10: climat steppique 10 < I < 20: climat semi-aride 20 < I < 30 : climat tempéré. 10 < I < 20 : climat semi-aride

Pour le calculer, on utilise la formule suivante :

D’où : I : indice d’aridité P : précipitations moyennes annuelles en mm. T : températures moyennes annuelles en °C

Tableau N°3 : Indice de De Martonne durant la période 1996-2011. (ANRH)

Précipitations températures Indice de De Étage Stations Période annuelle (mm) moyenne annuelle (°c) Martonne Bioclimatique climat semi- Matemore 1996-2011 342,9 16,97 12,71 aride.

Fig.12 : Abaque de DE MARTONNE

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6. PLUVIOMETRIE ET EVAPOTRANSPIRATION : La carte de la pluviométrie moyenne annuelle sur l’Algérie du Nord, réalisée par l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH), pour les périodes 1922-1960–1969- 1989, indique que la pluviométrie moyenne annuelle de la plaine de Ghriss est comprise entre300 et 600 mm/an (figure 11), avec une moyenne interannuelle de 420 mm/an.

Une autre moyenne annuelle, calculée à partir des données de 13 stations pluviométriques, réparties sur la zone d’étude ou à proximité, pour la période 1976-2001nous donne une valeur de 313 mm/an.

Ces données, qui proviennent des annuaires de l’ANRH, ont été préalablement traitées. Un comblement de certaines lacunes a été effectué à l’échelle mensuelle et l’homogénéité de l’ensemble des données pluviométriques utilisées a été également vérifiée. Une nette diminution (plus de 25 %) des apports pluviométriques dans la région est enregistrée durant la période1976-2001 par rapport aux périodes1922-1960–1969-1989.

Trente-sept pour cent du total pluviométrique sont enregistrés l’hiver, entre décembre et février. Les pluies de printemps et d’automne correspondent respectivement à 30 et 28 % de ce total ; les pluies d’été sont à caractère orageux et torrentiel et ne représentent que 5 % de celui-ci. La zone ne présente pas une variabilité pluviométrique spatiale très importante, bien que les reliefs soient plus arrosés que la plaine centrale. (ANRH)

Tableau n°4 : Précipitations mensuelles de la station de Matemore (année 2011-2012) (ANRH, 2012)

Mois S O N D J F

Précipitation 8.5 18.5 60.5 14 17.7 30.5 (mm)

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Fig.13 : Corrélation de la piézométrie et des précipitations (ABH)

La moyenne annuelle des températures est de 16,5 °C. Les moyennes mensuelles varient de 22 à 26 °C au cours des mois de juin et septembre et de 8 à 18 °C d’octobre à mai. Au cours de la même journée, les écarts de température sont en moyenne de 12 °C en janvier et de18.5 °C en juillet. La différence moyenne annuelle est de 14,5 °C.

L’évapotranspiration réelle est calculée par la formule de Turc adaptée à la région :

D’où : avec L = 300 + 25 T + 0.05 T2

ETR : évapotranspiration réelle annuelle en (mm)

P : précipitation moyenne annuelle en (mm)

T : température moyenne annuelle en °C.

L’évapotranspiration réelle moyenne de la région est de l’ordre d’environ 300 mm/an, pour la période 1976-2001. L’humidité enregistrée à la station de Mascara pendant la période 1985-2005 varie en moyenne de 46 % en juillet à 75 % pour le mois de décembre ,les vents dominants sont d’orientation nord-ouest.. (ABH)

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Fig.14 : Situation géographique et carte pluviométrique du bassin de la plaine de Ghriss (Bekkoussa & al.2008)

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Interprétation de la carte pluviométrique :

Voici la carte pluviométrique de la plaine de Ghriss qui représente un taux des précipitations en mm dans les différentes régions de la plaine:

Au nord on a des précipitations importantes de 500à600mm par exemple au environs de la région de Ain Fares.

Au centre on a des précipitations de 300à400mm dans les régions Matemore et Froha.

7. Conclusion :

L’analyse des données climatiques montre que la région est sous climat méditerranéen de type semi-aride, avec un hiver froid et pluvieux, et un été chaud et sec.

Avec une évapotranspiration réelle moyenne d’environ 300 mm/an,et une température moyenne annuelle de 16,5 °C.

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Chapitre 04 :

Etude Hydrochimique

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1. INTRODUCTION L’eau souterraine est d’une importance capitale dans la plupart des régions du monde. Toutefois, cette ressource qui était jadis de bonne qualité, se trouve actuellement menacée par diverses sources de contamination ponctuelles et diffuses.

Les deux dangers envisageables sont :

1. L’infiltration des eaux salées, soit des nappes salées, soit des chotts, qui peut être provoquée par des pompages excessifs des nappes exploitées.

2. La pollution des nappes par infiltration des eaux usées ou des eaux d’irrigation chargées avec des produits phytosanitaires ou des engrais. De telles dégradations seront facilement identifiables avec un nombre limité de paramètres. On pourra utiliser les paramètres suivants :

· Cl–, comme indicateur d’une intrusion d’eaux salées et aussi d’effluant urbain,

- · NO3 Comme indicateur pour les eaux usées et d’engrais,

· Conductivité, comme indicateur de la charge totale en sels.

La température et le pH sont mesurés forcement comme base de calage des mesures des ions.

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2. Diagramme de Piper : Les diagrammes de Piper (figure15) des eaux prélevées durant les mois de février (hautes eaux) et septembre (basses eaux) 2001 sont très semblables, ce qui illustre une grande inertie du comportement de la nappe étudiée entre les périodes de hautes et basses eaux.

Fig.15 : Diagramme de Piper des eaux de la nappe Plio-Quaternaire de la plaine de Ghriss pour les mois de février et septembre 2001. (Bekkoussa. & al. Mai 2013)

Les faciès chimiques existant dans la nappe Plio-Quaternaire sont:

(a) Le faciès chloruré magnésien provenant d’un environnement dolomitique, ainsi que d’eaux d’infiltration provenant des pluies efficaces ou/et du retour des eaux d’irrigation. (b) Le faciès chloruré calcique, ces eaux sont très minéralisées et leur salinité atteint plus de 6 g/L dans quelques puits. Ce faciès est représentatif d’une eau très marquée par des pollutions d’origines anthropiques avec des concentrations élevées en chlorures. (c) Le faciès bicarbonaté magnésien caractérise les apports latéraux en provenance des formations carbonatées du Jurassique. Ce faciès est typiquement représentatif des eaux d’origine karstique. (Bekkoussa & al.Mai 2013)

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3. Origine anthropique Les nitrates étant le meilleur indicateur de la pollution anthropique des eaux souterraines, nous avons cherché à comparer les teneurs en sulfates, chlorures et potassium avec cet indicateur dans le but d’essayer d’en déduire leurs origines.

La pollution anthropique d’origine agricole urbaine ou encore industrielle sera identifier par la présence des nitrates, sulfates, chlorures et potassium.

Les engrais azotés tel que l’ammonitrate (33%N) sont très utilisés dans la plaine de Ghriss notamment dans la céréaliculture qui occupe plus de la moitié des terres cultivées de la région. Il apporte en moyenne plus de 800 kg/ha/an de N (FAO2005). L’utilisation du fumier est une pratique agricole courante, en occurrence elle constitue une source non négligeable de nitrates.

L’association chlorures-nitrates indique que l’origine de ces deux éléments provient de l’élevage, et/ou des eaux usées. Les puits contaminés par les nitrates présentent tous des concentrations en chlorures supérieures à la limite de potabilité (500 mg/L).

La diversité des sources de contamination anthropique souligne la difficulté d’identifier l’origine des éléments majeurs présents dans les eaux de la nappe Plio- Quaternaire sur la seule base des rapports binaires et en l’absence d’autres outils d’analyse géochimique. (Belkacem & al. Juillet2013)

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4. SIMULATIONS : Une simulation d’une pollution à partir de deux de ces trois parties de la plaine a été tentée en utilisant le modèle MISP, en tenant compte des caractéristiques hydrodynamiques, structurales et anthropiques de chaque partie et suivant des scénarios précis. (Benkacem & al. Juin 2011)

le modèle MISP est un modèle analytique pour estimer l'impact sur les eaux souterraines d'une source de pollution située au dessus de la nappe.

4.1_Simulation N°1

On considéré dans la 1ére simulation une superficie de 400 hectares avec un flux massique (d’infiltration) de 150 Kg/Ha/an de nitrates une zone source de pollution continue d’origine agricole, située dans la partie Nord-Est de la plaine,. On admet une concentration initiale de 50 mg/l dans la zone. L’évolution de la contamination simulée par le modèle MISP en fonction du temps, indique que le seuil de potabilité des eaux de la nappe, à savoir 50 mg/l de nitrates, est dépassé après 10 ans sur une distance de 2 Km depuis l’origine et le sens d’écoulement. La propagation du panache de pollution atteint 9 Km et 16 Km respectivement après une simulation de 50 ans et de 100 ans (figure16).

On constate que la transmission de cette pollution est très étendue suivant la ligne principale d’écoulement, la teneur maximale en nitrate (plus de 110 mg/l) est observée au centre du panache. Cette contamination préoccupante approche une distance de 15 Km suivant la ligne d’écoulement.

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Fig. 16 : Carte Iso-teneur en nitrates dans le plan pour la simulation de pollution N°1. (T= 100 ans et Z= 0 m) Benkacem & al. juin2011

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4.2_Simulation N°2

Cette deuxième partie de la simulation montre l’impact d’une pollution d’origine agricole située à l’extrême Sud de la plaine sur la nappe superficielle. On considéré comme la première simulation une superficie de 400 Hectares et un flux massique annuel de 150 Kg/Ha et une durée infinie (pollution chronique).

Spatialement, on remarque que le panache de pollution atteint après 100 ans les Djebel Emfous et Bouradou (figure17), qui constituent les affleurements des formations calcaréo- dolomitiques du jurassique avec des concentrations en nitrates supérieures à la norme de potabilité et allant jusqu’à 200 mg/l. Arrivée à cette partie de la plaine, la propagation de la contamination serait plus rapide, compte tenu de la perméabilité élevée des calcaires et dolomies du jurassique. De plus, l’aquifère du jurassique sous-jacent, connu par sa forte vulnérabilité vis-à-vis des pollutions, serait lui aussi sous la menace d’une contamination en profondeur. (Benkacem & al. Juin 2011)

Les fortes concentrations observées dans cette simulation sont dues à la faible transmissivité des terrains. Le renouvellement des eaux est très faible dans cette partie de la plaine nommé (plaine de ) et l’accumulation des nitrates issus de la contamination anthropique augmente au fur et à mesure que la pollution continue.

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Fig. 17 : Carte Iso-teneur en nitrates dans le plan pour la simulation de pollution N°2. (T=100 ans et Z=0 m) Benkacem & al. Juin 2011

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REMARQUE :

A la fin de cette simulation les résultats obtenus montrent qu’une contamination chronique issue de la partie Sud sera celle qui engendrera la dégradation de la qualité des eaux de la nappe Plio-Quaternaire. En effet, la concentration en nitrate à la surface de nappe (Z= 0m) et suivant l’axe d’écoulement central (Y=0 m) variera entre 400 et 200 mg/l pour une distance de 5 km à l’aval de la source et cela après 50 ans.

La teneur en nitrate dans les eaux dépassera la norme de potabilité sur une distance de 16 Km après 100 ans. Spatialement, on remarque que le panache de pollution atteindra après 100 ans les Djebel Emfous et Bouradou qui constituent les affleurements des formations calcaréo-dolomitiques du jurassique avec des concentrations en nitrates supérieures à la norme de potabilité et allant jusqu’à 200 mg/l. Arrivée à cette partie de la plaine, la propagation de la contamination serait plus rapide, compte tenu de la perméabilité élevée des calcaires et dolomies du jurassique. De plus, l’aquifère du jurassique sous-jacent, connu par sa forte vulnérabilité vis-à-vis des pollutions, serait lui aussi sous la menace d’une contamination en profondeur. (BEKKOUSSA & al. 2011)

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Fig.18 : Carte de la salinité des eaux de la nappe Plio-Quaternaire exprimée en résidu sec (g/L), pour septembre 2001 (Benkacem & al. Juin 2011)

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Remarque :

L1 et L2 :Evolution des éléments HCO3, conductivité électrique (C25), Ca2+, Mg2+, Cl- et SO42-

5.RESULTATS ET DISCUSSION La carte de la salinité des eaux de la nappe Plio-Quaternaire nous montre la forte minéralisation (Figure 18) est obtenue par l’interpolation par krigeage.

En dépit des pompages intensifs observés au centre de la plaine entre les villes de Ghriss, Sidi Kada, Maoussa et Froha, la minéralisation des eaux reste inférieure à 1 g/L. (Belkassem et al. Juillet2013)

L’alimentation importante venant des formations du Jurassique, situées au Sud-Est de la plaine (à l’Est de la ville de Ghriss) explique les valeurs modérées de la salinité au centre de la plaine de Ghriss du fait de l’apport d’eaux moins minéralisées (0,5 g/L en moyenne). Dans cette zone, le niveau de la nappe par rapport au sol est plus bas (10 m en moyenne) ce qui lui procure une certaine protection vis-à-vis de l’évaporation et de la pollution extérieure. (Bekkoussa et al. Mai 2013)

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1ére campagne :

Légende :

Courbes des iso valeurs des Nitrates

Le sens du déplacement des Nitrates

Fig.19: Carte des isonitrates en mg/l (compagne de mesure du mois de Novembre 2011)

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Légende :

Courbes des iso valeurs des Chlorures

Le sens du déplacement des Chlorures

Fig.20: Carte des isochlorures en mg/l (compagne de mesure du mois de Novembre 2011

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Interprétation générale de la première compagne de mesure :

On a pu remarquer qu’à partir des analyses des Nitrates et des Chlorures effectuées au niveau des différents points de surveillance (nappe des calcaires lacustres) de la plaine de Ghriss (figures 19-20), qu’ils présentent un taux très élevé de Nitrates et de Chlorures dans la majorités des points de surveillance, à l’exception de quelques points qui sont situés dans les communes de Maoussa, Tighennif, Ghriss, Froha et .

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2éme campagne :

Légende :

Courbes des iso valeurs des Nitrates

Le sens du déplacement des nitrates

Fig.21 : Carte des isonitrates en mg/l (compagne de mesure du mois de Février 2012)

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Légende :

Courbes des iso valeurs des Chlorures

Le sens du deplacement des Chlorures

Fig.22: Carte des isochlorures en mg/l (compagne de mesure du mois de Février 2012)

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Interprétation générale de la deuxième compagne de mesure :

D’après les analyses effectuées au niveau des points de surveillance de la plaine de Ghriss, on remarque qu’ils indiquent un taux élevé des Nitrates au niveau des points de surveillance situés dans les communes de Sidi Kada, Sidi Boussaid et Tighenif (figures 21-22).

Dans le cas de la nappe de Ghriss spécifiquement (la nappe des calcaires lacustres)le risque le plus probable est la pollution par infiltration des eaux d’irrigation chargées de produits phytosanitaires ou d’engrais et par celle des eaux usées qui proviennent de l’oued Froha et de l’oued Maoussa. Quant au Chlorures, ils sont dans les normes.

6.Conclusion : A l’issue de l’étude de la répartition spatiale des éléments physico-chimiques nitrate et chlorure dans l’aquifère, trois régions présentant des concentrations élevées notamment en nitrates ont été identifiées. Ces régions sont localisées comme suit : au Nord-Est de la ville de Tighennif, au Sud-Ouest de la ville de Mascara et à l’extrême Sud de la plaine de Ghriss. De plus, ces régions sont caractérisées par un indice de vulnérabilité élevée vis-à-vis de la pollution, ce qui augmente le risque d’une contamination locale de la nappe pouvant s’étendre à des distances appréciables en cas de persistance de celle-ci.

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Conclusion générale

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La qualité de l’eau souterraine, dans la zone d’étude semble être très sensiblement altérée, mais à des degrés divers par des sources de pollution superficielles

Notre zone d’étude a une superficie de 1185 km2 avec 3 aquifères et un climat semi- aride.

Les nitrates sont très solubles et les chlorures. Une bonne part des nitrates vient des usines d'engrais qui fixent l'azote minéral de l'air pour fabriquer de l'ammoniac, ultérieurement oxydé. Quand les nitrates et les chlorures sont épandus sur sol, ils s'infiltrent avec les pluies ou sont lessivés en surface. Au contraire, épandus au printemps et à la bonne dose, ils sont absorbés par les plantes cultivées. Dans les eaux naturelles non polluées.

Le résultat de ce travail constitue donc à identifier la source de cette pollution agricole et de limiter la pollution de cette nappe.

Comment limiter cette pollution des nitrates ?

Pour limiter la pollution des nitrates, il faudrait limiter leur présence. Rappelons que les nitrates sont présents naturellement dans le sol, ils proviennent de la décomposition ou des déjections des végétaux, des animaux et des hommes.

Le problème, c'est que l'agriculture produit trop de nitrates, que ce soit par les élevages de poulets, dont les déjections sont importantes, ou par les cultures intensives qui nécessitent l'emploi d'engrais contenant des nitrates. Les activités agricoles sont donc, majoritairement responsables des apports excédentaires en nitrates.

Or, ces nitrates s'infiltrent dans le sol et polluent les sources d'eau. Il faudrait donc que les agriculteurs changent de comportement et adoptent de nouvelles techniques : éviter le surdosage de nitrates, utiliser des engrais naturels compost (déchets organiques d'origine biologique) ou fumier.

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RÉFÉRENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

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ABH :agence des bassin hydrographique

BABA-HAMED K., BOUANANI A., NASRI A, BOUANANI R., (2015) LA MODELISATION DE LA NAPPE ALLUVIALE DE LA PLAINE DE GHRISS (MASCARA NW- ALGERIEN)

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Annexes

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Un Décris sur l'eau potable :

Concentration Symbole/ Lignes directrices fixées Elément/Substance normalement trouvée dans formule par l'OMS l'eau de surface

Aluminium Al 0,2 mg/l

< 0,2 mg/l (peut aller jusqu'à + Ammonium NH4 0,3 mg/l dans une eau Pas de contraintes anaérobique)

Antimoine Sb < 4 μg/l 0,02 mg/l

Arsenic As 0,01 mg/l

Amiante Pas de valeur guide

Baryum Ba 0,7 mg/l

Béryllium Be < 1 μg/l Pas de valeur guide

Bore B < 1 mg/l 0.5mg/l

Cadmium Cd < 1 μg/l 0,003 mg/l

Pas de valeur mais on

Chlore Cl peut noter un goût à partir de 250 mg/l

+3 +6 Chrome Cr , Cr < 2 μg/l Chrome total : 0,05 mg/l

Couleur Pas de valeur guide

2+ Cuivre Cu 2 mg/l

Cyanure CN- 0,07 mg/l

Oxygène dissous O2 Pas de valeur guide

- Fluorure F < 1,5 mg/l (up to 10) 1,5 mg/l

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Dureté mg/l CaCO3 200 ppm

Sulfure d'hydrogène H2S 0,05 à 1 mg/L

Fer Fe 0,5 - 50 mg/l Pas de valeur guide

Plomb Pb 0,01 mg/l

Manganèse Mn 0,4 mg/l

Mercure Hg < 0,5 μg/l Inorganique : 0,006 mg/l

Molybdène Mb < 0,01 mg/l 0,07 mg/l

Nickel Ni < 0,02 mg/l 0,07 mg/l

50 et 3 mg/l (exposition à court terme)

Nitrate et nitrite NO3, NO2 0.2 mg/l (exposition à long terme)

Turbidité Non mentionnée

Pas de valeur guide mais

pH un optimum entre 6.5 et 9.5

Sélénium Se < < 0,01 mg/l 0,01 mg/l

Argent Ag 5 – 50 μg/l Pas de valeur guide

Sodium Na < 20 mg/l Pas de valeur guide

Sulfate SO4 500 mg/l

Pas de valeur guide : peu

Etain inorganique Sn toxique Pas de valeur guide mais TDS optimum en dessous de 1000 mg/l

Uranium U 0.015 mg/l

Zinc Zn 3 mg/l

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Les points d’observation (nappe des calcaires lacustres) :

Nom du Type Prof. X Y Altitude Code_ Nappe propriétaire du ouvrage (m) admin surveillée point d’eau (m) (m) (m) Zemani Ali Oueld Puits 90 276914 233656 516 2905 Kadour Benkadnia el Bachir Puits 150 279058 231289 484 2905 Oueld Benali Gaidi El Miloud Puits 92 278021 234580 497 2905 Benhoucine Larbi Puits 80 277883 234566 508 2905 Benhoucine Puits 80 278230 231709 508 2905 Boudjellal Houcine El Djillali Puits 28 290070 214436 986 2945 Sahraoui El Hadj Puits 288629 215218 959 2945 (Douar El Marja) Amrani Bouziane1 Puits 75 262979 205830 497 2922 Azouni Mohammed Forage 259336 204962 474 2922 Abdoun Ben Souag Forage 72 253620 204306 439 2922 Ouiter Belmokhtar Forage 80 263351 206931 497 2922 Zerari Guedim Puits 40 262071 212521 492 2942 Belhil Ali Puits 54 261955 212249 491 2942 Zerrar Benali Puits 55 261452 214542 474 2942 Guebli Hadj Puits 70 260090 212451 516 2942 (OAC MIDOUNE) Calcaires Puits 41 250835 216796 515 2918 Bessaha Fataima Lacustres Mehenni Benali Puits 82 264110 227916 458 2903 Mehenni Mohammed Puits 70 263443 227912 455 2903 Domaine Si Benkada Puits 55 263443 227912 464 2903 Bahri Mokhtar Domaine Si Benkada Puits 57 257960 225303 455 2903 Merahi El Hadj Fiddouh Kaddour Puits 65 261740 225283 466 2903 Tlemcani Mokhtar Puits 50 262162 229049 452 2903 Bentteguar Brahim Puits 30 258437 224604 446 2901 Bentteguar AEK Puits 62 268525 232821 471 2901 Bouabene El djilali Puits 100 271120 231575 467 2901 Braoui Mimoun Puits 88 272611 233802 482 2901 EAI Laid Belahouel 1 Puits 48 284919 239198 543 2906 EAI Laid Belahouel 2 Forage 90 284721 239323 552 2906 Cherad Belahouel Puits 40 286530 239172 519 2906 OAC Larbi Ali Forage 70 280115 234180 496 2906 Ali Benabdellah Forage 75 280220 234058 498 2906

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Baatouchi Hadj Puits 284630 228535 528 2908

Bidi Med OAC Puits 55 287129 226568 717 2908

Bensalem Salem Puits 70 284125 231696 488 2908 Bouchakour Abdelghani exploité Puits 50 285082 232062 488 2908 par Mer Hamza Bouslama Puits 50 285247 232117 489 2908 Abdelkader Attou Djamel (OAC Forage 80 268241 222939 478 2912 n°4) Benattia Puits 90 269028 217477 501 2912 Nourreddine Benattia Mohamed Puits 84 269067 216991 505 2912

Makhouma Ahmed Puits 75 269564 225713 469 2913 Boumediene El Puits 80 269605 225066 469 2913 Habib Fergoug Mohamed Puits 100 269523 225033 470 2913

Makhouma Taib Puits 80 269828 224878 472 2913 El Gotni Lahcene Puits 81 270318 228931 466 2914 ouled AEK El Gotni Lahcene Forage 156 270571 228443 467 2914 ouled AEK Puits Kenniche Mohamed 124 271300 226226 472 2914 approfondi Calcaires Memdoud Puits 78 272003 226228 473 2914 Lacustres Mohammed Nessekh El Djillali Puits 50 281816 217463 724 2916

Daoui El Hadj Puits 50 281720 217524 722 2916

Daoui El Hadj Puits 50 283870 218300 842 2916

Bensnouci Bensaid Forage 150 279558 225145 640 2916

Si Ahmed El Djillali Puits 14,5 281186 244986 640 2920

TOTAL 52 points d’observation

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Données du mois de Septembre 2011 :

Profondeur Niveau Nom du propriétaire du X Y Altitude Date de N° d'eau (NS) piézométrique point d’eau mesure (m) (m) (m) (m) (m) 1 Zemani Ali Oueld Kadour 276914 233656 516 68 448 25.09.2011 Benkadnia el Bachir Oueld 2 279058 231289 484 52 432 26.09.2011 Benali 3 Gaidi El Miloud 278021 234580 497 68,2 428,8 26.09.2011 4 Benhoucine Larbi 277883 234566 508 68,5 439,5 25.09.2011 5 Benhoucine Boudjellal 278230 231709 508 60 448 25.09.2011 6 Houcine El Djillali 290070 214436 986 30 956 13.09.2011 Sahraoui El Hadj (Douar 7 288629 215218 959 30 929 13.09.2011 El Marja) 8 Amrani Bouziane1 262979 205830 497 20 477 14.09.2011 9 Azouni Mohammed 259336 204962 474 45,5 428,5 14.09.2011 10 Abdoun Ben Souag 253620 204306 439 35 404 14.09.2011 11 Ouiter Belmokhtar 263351 206931 497 43,04 453,96 14.09.2011 12 Zerari Guedim 262071 212521 492 34,8 457,2 14.09.2011 13 Belhil Ali 261955 212249 491 42,8 448,2 14.09.2011 14 Zerrar Benali 261452 214542 474 43 431 14.09.2011 15 Guebli Hadj 260090 212451 516 32 484 14.09.2011 (OAC MIDOUNE) Bessaha 16 250835 216796 515 34,8 480,2 14.09.2011 Fataima 17 Mehenni Benali 264110 227916 458 72 386 26.09.2011 18 Mehenni Mohammed 263443 227912 455 62 393 26.09.2011 Domaine Si Benkada Bahri 19 263443 227912 464 47,3 416,7 26.09.2011 Mokhtar Domaine Si Benkada 20 257960 225303 455 44,04 410,96 26.09.2011 Merahi El Hadj 21 Fiddouh Kaddour 261740 225283 466 A sec - 26.09.2011 22 Tlemcani Mokhtar 262162 229049 452 44,5 407,5 26.09.2011 23 Bentteguar Brahim 258437 224604 446 17,4 428,6 19.09.2011 24 Bentteguar AEK 268525 232821 471 35,44 435,56 19.09.2011 25 Bouabene El djilali 271120 231575 467 89,58 377,42 19.09.2011 26 Braoui Mimoun 272611 233802 482 65,45 416,55 19.09.2011 27 EAI Laid Belahouel 1 284919 239198 543 A sec - 27.09.2011 28 EAI Laid Belahouel 2 284721 239323 552 49 503 27.09.2011 29 Cherad Belahouel OAC 286530 239172 519 14,8 504,2 27.09.2011 30 Larbi Ali 280115 234180 496 57,7 438,3 27.09.2011 31 Ali Benabdellah 280220 234058 498 68 430 27.09.2011 32 Baatouchi Hadj 284630 228535 528 40 488 27.09.2011 33 Bidi Med OAC 287129 226568 717 A sec - 27.09.2011 34 Bensalem Salem 284125 231696 488 50,8 437,2 27.09.2011

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Bouchakour Abdelghani 35 285082 232062 488 49 439 27.09.2011 exploité par Mer Hamza 36 Bouslama Abdelkader 285247 232117 489 47,4 441,6 27.09.2011 37 Attou Djamel (OAC n°4) 268241 222939 478 61,6 416,4 18.09.2011 38 Benattia Nourreddine 269028 217477 501 83 418 18.09.2011 39 Benattia Mohamed 269067 216991 505 74 431 18.09.2011 40 Makhouma Ahmed 269564 225713 469 56,1 412,9 27.09.2011 41 Boumediene El Habib 269605 225066 469 61,1 407,9 27.09.2011 42 Fergoug Mohamed 269523 225033 470 87,07 382,93 27.09.2011 43 Makhouma Taib 269828 224878 472 64,15 407,85 27.09.2011 El Gotni Lahcene ouled 44 270318 228931 466 56 410 26.09.2011 AEK El Gotni Lahcene ouled 45 270571 228443 467 64 403 26.09.2011 AEK 46 Kenniche Mohamed 271300 226226 472 92,4 379,6 26.09.2011 47 Memdoud Mohammed 272003 226228 473 69,8 403,2 26.09.2011 48 Nessekh El Djillali 281816 217463 724 46 678 26.09.2011 49 Daoui El Hadj 281720 217524 722 38 684 26.09.2011 50 Daoui El Hadj 283870 218300 842 40,2 801,8 26.09.2011 51 Bensnouci Bensaid 279558 225145 640 75,8 564,2 26.09.2011 52 Si Ahmed El Djillali 281186 244986 640 A sec - 18.09.2011

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Données du mois d’Octobre 2011 :

Profondeur Niveau Nom du propriétaire X Y Altitude Date de N° d'eau (NS) piézométrique du point d’eau mesure (m) (m) (m) (m) (m) Zemani Ali Oueld 1 276914 233656 516 67,2 448,8 31.10.2011 Kadour Benkadnia el Bachir 2 279058 231289 484 50,5 433,5 31.10.2011 Oueld Benali 3 Gaidi El Miloud 278021 234580 497 66,2 430,8 31.10.2011 4 Benhoucine Larbi 277883 234566 508 47,4 460,6 31.10.2011 5 Benhoucine Boudjellal 278230 231709 508 59,87 448,13 31.10.2011 6 Houcine El Djillali 290070 214436 986 26,4 959,6 31.10.2011 Sahraoui El Hadj 7 288629 215218 959 35,2 923,8 31.10.2011 (Douar El Marja) 8 Amrani Bouziane1 262979 205830 497 34 463 31.10.2011 9 Azouni Mohammed 259336 204962 474 45 429 31.10.2011 10 Abdoun Ben Souag 253620 204306 439 34,7 404,3 31.10.2011 11 Ouiter Belmokhtar 263351 206931 497 43,5 453,5 31.10.2011 12 Zerari Guedim 262071 212521 492 36,6 455,4 04.10.2011 13 Belhil Ali 261955 212249 491 41 450 04.10.2011 14 Zerrar Benali 261452 214542 474 44,08 429,92 04.10.2011 15 Guebli Hadj 260090 212451 516 35 481 04.10.2011 (OAC MIDOUNE) 16 250835 216796 515 33,6 481,4 31.10.2011 Bessaha Fataima 17 Mehenni Benali 264110 227916 458 56 402 31.10.2011 18 Mehenni Mohammed 263443 227912 455 53,18 401,82 31.10.2011 Domaine Si Benkada 19 263443 227912 464 50,2 413,8 31.10.2011 Bahri Mokhtar Domaine Si Benkada 20 257960 225303 455 43,7 411,3 31.10.2011 Merahi El Hadj 21 Fiddouh Kaddour 261740 225283 466 A sec - 31.10.2011 22 Tlemcani Mokhtar 262162 229049 452 42 410 31.10.2011 23 Bentteguar Brahim 258437 224604 446 25 421 31.10.2011 24 Bentteguar AEK 268525 232821 471 30 441 31.10.2011 25 Bouabene El djilali 271120 231575 467 83,5 383,5 31.10.2011 26 Braoui Mimoun 272611 233802 482 60,8 421,2 31.10.2011 27 EAI Laid Belahouel 1 284919 239198 543 A sec - 31.10.2011 28 EAI Laid Belahouel 2 284721 239323 552 49,2 502,8 31.10.2011 29 Cherad Belahouel OAC 286530 239172 519 15,4 503,6 31.10.2011 30 Larbi Ali 280115 234180 496 57,5 438,5 31.10.2011 31 Ali Benabdellah 280220 234058 498 67,4 430,6 31.10.2011 32 Baatouchi Hadj 284630 228535 528 30 498 31.10.2011 33 Bidi Med OAC 287129 226568 717 A sec - 31.10.2011

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34 Bensalem Salem 284125 231696 488 50,4 437,6 31.10.2011 Bouchakour 35 Abdelghani exploité 285082 232062 488 A sec - 31.10.2011 par Mer Hamza 36 Bouslama Abdelkader 285247 232117 489 56,5 432,5 31.10.2011 Attou Djamel (OAC 37 268241 222939 478 61,44 416,56 05.10.2011 n°4) 38 Benattia Nourreddine 269028 217477 501 82,5 418,5 05.10.2011 39 Benattia Mohamed 269067 216991 505 73,7 431,3 05.10.2011 40 Makhouma Ahmed 269564 225713 469 53,85 415,15 31.10.2011 41 Boumediene El Habib 269605 225066 469 60,66 408,34 31.10.2011 42 Fergoug Mohamed 269523 225033 470 88,1 381,9 31.10.2011 43 Makhouma Taib 269828 224878 472 63,25 408,75 31.10.2011 El Gotni Lahcene ouled 44 270318 228931 466 48,4 417,6 31.10.2011 AEK El Gotni Lahcene ouled 45 270571 228443 467 64 403 31.10.2011 AEK 46 Kenniche Mohamed 271300 226226 472 89,7 382,3 31.10.2011 47 Memdoud Mohammed 272003 226228 473 A sec - 31.10.2011 48 Nessekh El Djillali 281816 217463 724 45 679 05.10.2011 49 Daoui El Hadj 281720 217524 722 37,7 684,3 05.10.2011 50 Daoui El Hadj 283870 218300 842 40,2 801,8 05.10.2011 51 Bensnouci Bensaid 279558 225145 640 75,4 564,6 05.10.2011 52 Si Ahmed El Djillali 281186 244986 640 A sec - 31.10.2011

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Données du mois de Novembre 2011 :

Profondeur Niveau Nom du propriétaire X Y Altitude Date de N° d'eau (NS) piézométrique du point d’eau mesure (m) (m) (m) (m) (m) Zemani Ali Oueld 1 276914 233656 516 66,7 449,3 14.11.2011 Kadour Benkadnia el Bachir 2 279058 231289 484 50,6 433,4 14.11.2011 Oueld Benali 3 Gaidi El Miloud 278021 234580 497 66,3 430,7 14.11.2011 4 Benhoucine Larbi 277883 234566 508 69 439 14.11.2011 5 Benhoucine Boudjellal 278230 231709 508 61,7 446,3 14.11.2011 6 Houcine El Djillali 290070 214436 986 23 963 03.11.2011 Sahraoui El Hadj 7 288629 215218 959 30 929 03.11.2011 (Douar El Marja) 8 Amrani Bouziane1 262979 205830 497 37,2 459,8 23.11.2011 9 Azouni Mohammed 259336 204962 474 43,3 430,7 23.11.2011 10 Abdoun Ben Souag 253620 204306 439 32,7 406,3 23.11.2011 11 Ouiter Belmokhtar 263351 206931 497 43,4 453,6 23.11.2011 12 Zerari Guedim 262071 212521 492 33,5 458,5 02.11.2011 13 Belhil Ali 261955 212249 491 34,2 456,8 02.11.2011 14 Zerrar Benali 261452 214542 474 45 429 02.11.2011 15 Guebli Hadj 260090 212451 516 38 478 02.11.2011 (OAC MIDOUNE) 16 250835 216796 515 34,6 480,4 24.11.2011 Bessaha Fataima 17 Mehenni Benali 264110 227916 458 54,41 403,59 15.11.2011 18 Mehenni Mohammed 263443 227912 455 52,66 402,34 15.11.2011 Domaine Si Benkada 19 263443 227912 464 51,75 412,25 15.11.2011 Bahri Mokhtar Domaine Si Benkada 20 257960 225303 455 43,34 411,66 15.11.2011 Merahi El Hadj 21 Fiddouh Kaddour 261740 225283 466 A sec - 15.11.2011 22 Tlemcani Mokhtar 262162 229049 452 40,4 411,6 15.11.2011 23 Bentteguar Brahim 258437 224604 446 16 430 27.11.2011 24 Bentteguar AEK 268525 232821 471 27,7 443,3 27.11.2011 25 Bouabene El djilali 271120 231575 467 82,7 384,3 27.11.2011 26 Braoui Mimoun 272611 233802 482 60,7 421,3 27.11.2011 27 EAI Laid Belahouel 1 284919 239198 543 A sec - 17.11.2011 28 EAI Laid Belahouel 2 284721 239323 552 49,24 502,76 17.11.2011 29 Cherad Belahouel OAC 286530 239172 519 14,46 504,54 17.11.2011 30 Larbi Ali 280115 234180 496 56,8 439,2 17.11.2011 31 Ali Benabdellah 280220 234058 498 56 442 17.11.2011 32 Baatouchi Hadj 284630 228535 528 24,6 503,4 17.11.2011

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33 Bidi Med OAC 287129 226568 717 A sec - 17.11.2011 34 Bensalem Salem 284125 231696 488 43,62 444,38 17.11.2011 Bouchakour 35 Abdelghani exploité 285082 232062 488 A sec - 17.11.2011 par Mer Hamza 36 Bouslama Abdelkader 285247 232117 489 44,1 444,9 17.11.2011 Attou Djamel (OAC 37 268241 222939 478 62 416 16.11.2011 n°4) 38 Benattia Nourreddine 269028 217477 501 82,5 418,5 16.11.2011 39 Benattia Mohamed 269067 216991 505 69,77 435,23 16.11.2011 40 Makhouma Ahmed 269564 225713 469 52,67 416,33 16.11.2011 41 Boumediene El Habib 269605 225066 469 50,58 418,42 16.11.2011 42 Fergoug Mohamed 269523 225033 470 83,24 386,76 16.11.2011 43 Makhouma Taib 269828 224878 472 62,51 409,49 16.11.2011 El Gotni Lahcene ouled 44 270318 228931 466 44 422 13.11.2011 AEK El Gotni Lahcene ouled 45 270571 228443 467 64 403 13.11.2011 AEK 46 Kenniche Mohamed 271300 226226 472 91,3 380,7 13.11.2011 47 Memdoud Mohammed 272003 226228 473 A sec - 13.11.2011 48 Nessekh El Djillali 281816 217463 724 42,7 681,3 03.11.2011 49 Daoui El Hadj 281720 217524 722 37,2 684,8 03.11.2011 50 Daoui El Hadj 283870 218300 842 36,8 805,2 03.11.2011 51 Bensnouci Bensaid 279558 225145 640 75,4 564,6 03.11.2011 52 Si Ahmed El Djillali 281186 244986 640 A sec - 20.11.2011

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Données du mois de Février 2012 :

Profondeur Niveau Nom du propriétaire X Y Altitude Date de N° d'eau (NS) piézométrique du point d’eau mesure (m) (m) (m) (m) (m) Zemani Ali Oueld 1 276914 233656 516 63,3 452,7 13.02.2012 Kadour Benkadnia el Bachir 2 279058 231289 484 53,14 430,86 13.02.2012 Oueld Benali 3 Gaidi El Miloud 278021 234580 497 68,8 428,2 13.02.2012 4 Benhoucine Larbi 277883 234566 508 60,8 447,2 13.02.2012

5 Benhoucine Boudjellal 278230 231709 508 79 429 13.02.2012

6 Houcine El Djillali 290070 214436 986 22 964 25.01.2012 Sahraoui El Hadj 7 288629 215218 959 30,7 928,3 14.02.2012 (Douar El Marja) 8 Amrani Bouziane1 262979 205830 497 16,4 480,6 23.01.2012 9 Azouni Mohammed 259336 204962 474 43 431 14.02.2012 10 Abdoun Ben Souag 253620 204306 439 32,7 406,3 23.01.2012 11 Ouiter Belmokhtar 263351 206931 497 43 454 23.01.2012 12 Zerari Guedim 262071 212521 492 35 457 23.01.2012 13 Belhil Ali 261955 212249 491 36 455 23.01.2012 14 Zerrar Benali 261452 214542 474 45 429 23.01.2012 15 Guebli Hadj 260090 212451 516 37,2 478,8 23.01.2012 (OAC MIDOUNE) 16 250835 216796 515 34,8 480,2 15.02.2012 Bessaha Fataima 17 Mehenni Benali 264110 227916 458 53 405 24.01.2012 18 Mehenni Mohammed 263443 227912 455 20 435 24.01.2012 Domaine SI Benkada 19 263443 227912 464 52 412 24.01.2012 Bahri Mokhtar Domaine SI Benkada 20 257960 225303 455 43 412 24.01.2012 Merahi El Hadj 21 Fiddouh Kaddour 261740 225283 466 A sec - 24.01.2012 22 Tlemcani Mokhtar 262162 229049 452 38 414 24.01.2012 23 Bentteguar Brahim 258437 224604 446 15 431 25.01.2012 24 Bentteguar AEK 268525 232821 471 26 445 25.01.2012 25 Bouabene El djilali 271120 231575 467 82 385 25.01.2012 26 Braoui Mimoun 272611 233802 482 60 422 25.01.2012 27 EAI Laid Belahouel 1 284919 239198 543 A sec - 26.01.2012 28 EAI Laid Belahouel 2 284721 239323 552 49 503 26.01.2012

29 Cherad Belahouel OAC 286530 239172 519 12,7 506,3 15.02.2012

30 Larbi Ali 280115 234180 496 56 440 26.01.2012 31 Ali Benabdellah 280220 234058 498 53 445 26.01.2012 32 Baatouchi Hadj 284630 228535 528 23 505 13.02.2012

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33 Bidi Med OAC 287129 226568 717 A sec - 13.02.2012 34 Bensalem Salem 284125 231696 488 41 447 13.02.2012 Bouchakour 35 Abdelghani exploité 285082 232062 488 41,2 446,8 13.02.2012 par Mer Hamza

36 Bouslama Abdelkader 285247 232117 489 41,7 447,3 13.02.2012

Attou Djamel (OAC 37 268241 222939 478 61,2 416,8 14.02.2012 n°4) 38 Benattia Nourreddine 269028 217477 501 82 419 14.02.2012 39 Benattia Mohamed 269067 216991 505 69,7 435,3 14.02.2012 40 Makhouma Ahmed 269564 225713 469 52,31 416,69 12.02.2012

41 Boumediene El Habib 269605 225066 469 60,3 408,7 12.02.2012

42 Fergoug Mohamed 269523 225033 470 81,47 388,53 12.02.2012 43 Makhouma Taib 269828 224878 472 62,2 409,8 12.02.2012 El Gotni Lahcene 44 270318 228931 466 46 420 12.02.2012 ouled AEK El Gotni Lahcene 45 270571 228443 467 64 403 12.02.2012 ouled AEK 46 Kenniche Mohamed 271300 226226 472 91 381 12.02.2012

47 Memdoud Mohammed 272003 226228 473 A sec - 12.02.2012

48 Nessekh El Djillali 281816 217463 724 41,2 682,8 16.02.2012 49 Daoui El Hadj 281720 217524 722 33,6 688,4 13.02.2012 50 Daoui El Hadj 283870 218300 842 35,2 806,8 13.02.2012 51 Bensnouci Bensaid 279558 225145 640 77 563 13.02.2012 52 Si Ahmed El Djillali 281186 244986 640 A sec - 16.02.2012

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Première campagne de mesure de la qualité des eaux souterraines (Novembre 2011) :

N° du CL NO3 Point Propriétaire X (m) Y (m) Date/Heure T°C COND PH (mg/l) (mg/l) d’eau 31.10.2011 P1 Zemani Ali 276914 233656 19,5 1,673 8,385 632,612 33,805 11:44:16 Benkadnia 31.10.2011 P2 279058 231289 21,6 1,994 7,572 807,84 13,836 Bachir 12:43:07 Benhoucine 31.10.2011 P3 277883 234566 23,2 1,442 7,746 553,575 4,68 Larbi 13:33:44 31.10.2011 P4 Gaidi El Miloud 278021 234580 19,8 1,461 7,807 551,357 7,138 13:56:57 Benhoucine 31.10.2011 P5 278230 231709 24,3 1,532 7,385 503,375 25,005 Boudjellel 14:33:57 EAI Aid 02.11.2011 P6 284721 239323 21,6 2,011 7,4 1257,01 70,013 Belhouel 11:49:40 02.11.2011 P7 Cherad 286530 239172 19,4 2,016 7,353 904,765 118,54 12:36:37 02.11.2011 P8 Larbi Ali 280115 234180 20,8 1,424 7,601 547,492 13,826 13:37:24 Ali 02.11.2011 P9 280220 234058 21,4 1,282 8,009 567,62 9,87 Benabdellah 14:01:50 Bensalem 02.11.2011 P10 284125 231696 22,2 1,482 7,258 488,522 152,42 Salem 15:52:54 02.11.2011 P11 Bouslama AEK 285247 232117 20,5 1,636 8,119 711,103 91,434 16:57:05 03.11.2011 P12 Sahraoui Hadj 288629 215218 21,6 0,694 7,714 90,451 61,345 12:43:59 03.11.2011 P13 Houcine 290070 214436 17,3 0,68 8,263 84,973 48,711 15:43:01 16.11.2011 P14 Attou Djamel 268241 222939 14,7 1,099 8,005 347,211 106,96 12:33:04 Benattia 16.11.2011 P15 269028 217477 20,6 1,29 7,654 460,426 80,508 Noureddine 13:14:33 Benattia 16.11.2011 P16 278230 231709 20,2 1,386 7,378 570,425 80,355 Mohamed 13:43:53 Makhouma 17.11.2011 P17 269564 225713 22 0,82 7,205 92,362 51,915 Ahmed 12:33:31 Boumediene El 17.11.2011 P18 269605 225066 19,4 0,765 7,544 106,273 36,748 Habib 12:57:42 Makhouma 17.11.2011 P19 269828 224878 13 0,767 7,494 106,888 33,72 Tayeb 14:10:15 Fergoug 17.11.2011 P20 269523 225033 20,9 0,667 8,061 103,23 38,117 Mohamed 14:37:10

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23.11.2011 P21 Meheni Ben Ali 264110 227916 12,6 1,373 8,646 585,552 34,894 11:58:12 Meheni 23.11.2011 P22 263443 227912 12,6 1,373 8,646 585,552 34,894 Mohamed 11:58:12 Tlemceni 23.11.2011 P23 262162 229049 20,3 2,364 7,527 1187 85,021 Mokhtar 13:10:25

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Deuxième campagne de mesure de la qualité des eaux souterraines (Février 2012) :

CL NO3 Commune Propriétaire X (m) Y (m) Date/Heure T°C COND PH (mg/l) (mg/l)

EL GOTNI Lahcene 12.02.2012 270318 228931 16,99 0,699 7,808 254,6 78,49 ouled AEK 16:32

Matemore EL GOTNI Lahcene 12.02.2012 270571 228443 16,86 0,488 7,62 148 41,35 ouled AEK 16:46

KENNICHE 12.02.2012 271300 226226 17,12 0,542 7,918 200,7 9,944 Mohamed 16:39 12.02.2012 Makhouma Ahmed 269564 225713 17,17 0,398 7,299 47,8 12,82 16:56 Boumediene El 12.02.2012 269605 225066 17,89 0,369 7,54 50,07 10,99 Habib 17:03 Foroha 12.02.2012 Fergoug Mohamed 269523 225033 17,75 0,332 8,039 81,05 12,16 17:05

Makhouma Taib 269828 224878 12.02.2012 17,67 0,37 7,442 50,57 9,62

14.02.2012 Baatouchi Hadj 284630 228535 16,61 0,405 8,031 45,18 22,29 15:05 14.02.2012 Bensalem Salem 284125 231696 16,58 0,828 7,407 294,9 97,9 15:18

Sid Kada Bouchakour 14.02.2012 Abdelghani exploité 285082 232062 16,9 0,578 7,734 175,1 68,26 15:29 par Mer Hamza

Bouslama 14.02.2012 285247 232117 16,87 0,941 7,848 481,6 64,76 Abdelkader 15:37 Zemani Ali Oueld 13.02.2012 276914 233656 11,56 2,037 8,218 1502 1,623 Kadour 15:57

Benkadnia el Bachir 13.02.2012 279058 231289 12,29 1,004 8,397 575,7 6,688 Oueld Benali 16:06

Maoussa 13.02.2012 Gaidi El Miloud 278021 234580 12,88 0,742 7,602 394 1,448 16:13 13.02.2012 Benhoucine Larbi 277883 234566 12,44 0,731 8,503 351,9 10,01 16:21 Benhoucine 13.02.2012 278230 231709 12,77 0,697 7,878 377,2 0,978 Boudjellal 16:26 13.02.2012 Nessekh El Djillali 281816 217463 16,58 0,768 7,102 197,3 129,3 16:55 13.02.2012 Daoui El Hadj 281720 217524 13,53 0,525 7,231 140,1 0,643 Sidi 16:34 Boussaid 13.02.2012 Daoui El Hadj 283870 218300 13,63 0,536 7,509 109,2 48,34 16:44 13.02.2012 Bensnouci Bensaid 279558 225145 13,54 0,325 7,54 42,92 24,09 16:51 Benattia 14.02.2012 Ghriss 269028 217477 13,24 0,579 8,339 278,8 25,12 Nourreddine 10:42

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14.02.2012 Benattia Mohamed 269067 216991 13,55 0,497 8,133 334,8 -1,3 10:48 Oued 14.02.2012 Azouni Mohammed 259336 204962 13,78 1,137 7,228 744,2 50,08 Taria 11:01

Sahraoui El Hadj 14.02.2012 Nesmoth 288629 215218 13,95 0,346 7,692 65,53 28,4 (Douar El Marja) 11:09

Cherad Belahouel 15.02.2012 Tighennif 286530 239172 16,22 1,009 7,533 622,3 69,29 OAC 10:51

(OAC MIDOUNE) 15.02.2012 Ain Fekan 250835 216796 16,23 1,218 7,629 640,8 12,89 Bessaha Fataima 11:02

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مل ّخص

آثار النّشاط الفالحي على مياه الجوفية لسهل غريس )شمال غرب الجزائر(

ينتج من النمو الديمغرافي مردود فالحي ناجع ،والذي يؤدي إلى استعمال مقاوم الطفيليات التّي تل ّوث المياه الجوفية نتيجة تس ّرب الماء في التربة. ومن أجل اثبات آثار النّشاط الفالحي على نوعية المياه الجوفية قمنا بدراسة حالة المياه لسهل غريس المتواجد بوالية معسكر )شمال غرب الجزائر(.

ينتج أساسا ملوحة مياه طبقة Plio-Quaternaire إلى انحالل الحجر المتبخر )الهاليت و الجبس(، خالل نفوذ المياه الجارية و عودتها إلى ال ّطبقة المائية ،ألن في األصل مياه الري ناقلة لألمالح المركزة داخل التربة. بيّن هذا العمل أن التّركيز العالي في النترات و الكلورور عالمة التل ّوث الناتج عن اإلنسان في المدن وعبر الزراعة الذي يصيب سهل غريس.

مفتاح الكلمات : المياه الجوفية، التلوث الفالحي، سهل غريس، معسكر.

RESUME

L’IMPACT DE L’ACTIVITE AGRICOLE SUR LA NAPPE DE LA PLAINE DE GHRISS MASCARA

De la croissance démographique résulte une agriculture intensive qui exige un rendement efficace et l’utilisation de pesticides peut par infiltration contaminer les aquifères à nappe libre. Pour démontrer l’impact de l’activité agricole sur la qualité des eaux souterraines nous avons étudié le cas de la nappe de la plaine de Ghriss au niveau de la région de Mascara (Nord-Ouest algérien).

La salinisation des eaux de la nappe Plio-Quaternaire résulte essentiellement de la dissolution des évaporites (halite et gypse), par l’infiltration des eaux de ruissellement, et du retour à la nappe des eaux d’irrigation qui sont chargées en sels initialement concentrés dans le sol. Ce travail a mis en avant que Les concentrations élevées en nitrates et en chlorures sont l’indice d’une pollution anthropique d’origine urbaine ou agricole qui affecte la plaine de Ghriss.

Mots clé : Nappe libre, plaine de Ghriss, Mascara, pollution agricole.

ABSTRACT

IMPACT OF THE FARMING ON THE WATER TABLE OF THE PLAIN OF GHRISS MASCARA

Population growth results an intensive farming which requires an effective output and the use of pesticides can by infiltration contaminate the aquifers with unconfined water .To show the impact of the farming on the quality of ground waters we studied the case of the water table of the plain of Ghriss on the level of the region of Mascara (Northern Algerian West) .

The salinization of water of the Plio-Quaternary water table results primarily from the dissolution of the évaporites (halite and gypsum) ,by the infiltration of surface waters ,and the return to the water table of water of irrigation which is charged out of salts initially concentrated in the ground .This work proposed that chloride and nitrates the concentrations raised are an indication of anthropic pollution of urban or agricultural origin which affects the plain of Ghriss .

Keywords: Unconfined water ,plain of Ghriss ,Mascara ,agricultural pollution .

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