Norbert Glanzberg
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Biography for Norbert Glanzberg Norbert Glanzberg Date of Birth 12 October 1910, Rohatyn, Galicia, Austria-Hungary [now Ukraine] Date of Death 25 February 2001, Paris, France Norbert Glanzberg est un compositeur de musique de films né en 1910, et décédé en 2001. Biographie [modifier] Norbert Glanzberg naît le 12 octobre à Rohatyn en Galicie dans la double monarchie royale et impériale d'Autriche - Hongrie. En 1911, sa famille émigre vers Würzburg en Bavière, où Norbert reçoit de sa mère son premier Harmonica (1913), lequel suscita la question : "pourquoi la musique rit, pourquoi la musique pleure?". Il entre au Conservatoire de Würzburg en 1922, déjà passionné, il sera engagé comme chef de chœur et assistant du chef d'orchestre d'Aix-la-Chapelle dès 1929 ; rencontre de Béla Bartók et Alban Berg. En 1930, il est engagé comme compositeur par la Ufa, écrit sa première musique de film pour Billy Wilder et la deuxième pour Max Ophüls. Mais pendant la guerre, le régime fasciste fait rage en Allemagne et, en 1933, Goebbels désigne Glanzberg dans le journal du NSDAP - "Der Angriff" comme artiste juif dégénéré. Norbert s'exile à Paris. A Paris en 1936, il rencontre un autre exilé : Django Reinhardt (jazz manouche). Norbert joue alors dans les bals musettes. En 1938, il fait la connaissance de Lys Gauty et lui écrit "Le bonheur est entré dans mon cœur" (Das Glück ist in mein Herz getreten). Norbert devient accompagnateur musical de chanteurs lors de présentation de collections de mode. En 1939, le réfugié polonais Glanzberg est incorporé dans l'armée polonaise, stationnée en Angleterre. En 1940, Norbert est démobilisé de l'armée et revient dans le sud de la France en "zone non occupée"; il fait la connaissance de l'impressionnant Marouani qui l'engage pour les tournées de Tino Rossi et d'Édith Piaf. Pourtant en 1942, après avoir réussi à se soustraire aux rafles, il est cependant victime d'une dénonciation et jeté en prison pour 6 mois. La comédienne Marie Bell organise sa fuite avec l'aide d'un gardien de la prison corse. Jusqu'en 1944, il est caché par Georges Auric et pour finir par le poète René Laporte à Antibes, où il fait des rencontres avec la résistance intellectuelle : Eluard, Prévert, Aragon, Elsa Triolet, Juillard. Il présente Maurice Chevalier à Juillard qui éditera après la guerre ses mémoires: "Ma route et mes chansons". Enfin la libération! En 1945, Norbert est à nouveau libre. Il prit part à la libération de Maurice Chevalier, qui est détenu par le mouvement de résistance "Soleil", puis contribua à la défense de Mistinguett inquiétée par un tribunal d'épuration. Puis de 1946 à 1948, Norbert part en tournée avec Charles Trenet en Afrique (Amérique?) du sud, puis en tournée internationale avec Tino Rossi. En 1948, Édith Piaf chante "Padam-Padam" qu'il a écrit avec Henri Contet; puis en 1952, Yves Montand sort "Moi j'm'en fous" et "Les grands boulevards". À partir de 1953, il compose nombre de musiques de film, notamment pour le film Michel Strogoff avec Curd Jürgens, puis en 1954, musique pour le film "La goualeuse". Piaf chante "Mon manège à moi". En 1955, il compose la musique pour le film "La sorcière" avec Marina Vlady, puis la musique pour le film "La mariée est trop belle" (1956) avec Brigitte Bardot. L'année 1959 voit la naissance de son fils, Serge. À partir de 1962, jusqu'aux années 70, il compose encore pour Pétula Clark, Dalida et Mireille Mathieu. Il est une victime du rock'n roll, la période "yéyé" met une fin à sa carrière en tant que compositeur pour le Music- Hall. Mais en 1983, il fait un retour à la musique classique et s'attèle à la composition d'une suite de Lieder sur un recueil de poèmes écrits pendant la guerre par des prisonniers "La mort est un maître de l'Allemagne" ("...der Tod ist ein Meister aus Deutschland" étant le refrain du peut-être plus grand poème de Paul Celan, Fugue de la mort (Todesfuge)). Il mit en musique en deux cycles de chacun 10 œuvres des chansons berlinoises et des Lieders romantiques classiques. Puis toujours en classique, il composa en 1985 un concerto pour deux pianos inspiré des romans d'Isaac Bashevis Singer: "La Suite Yiddish". Plus récemment, il est redécouvert en Autriche et interviewé par Astrid Freyeisen de la radio bavaroise. Il reprend donc la scène en 1998 et donne un concert à Würzburg avec Hanna Schygulla. En 1999 suivra l'enregistrement d'un chant de Noël lors d'un concert à la cathédrale de Würzburg. Puis c'est un vaste projet qui l'occupe en 2000, il travaille sur l'orchestration de la "Suite Yiddish" pour un orchestre symphonique. Création en mars par la Philharmonie de Lorraine sous la direction de Fred Chaslin. Le même concert eut lieu en juillet avec la Philharmonie de Jérusalem, puis en octobre par la Philharmonie de Würzburg. Compositions [modifier] • Der Tod ist ein Meister aus Deutschland : Anthologie de poèmes de victimes du nazisme (titre tiré d'un vers du poème de Paul Celan : Todesfuge) • Holocaust Lieder : 9 Lieder pour baryton et piano (1983) sur des poèmes inspirés par les camps de concentration. Norbert Glanzberg, Sohn von Malka und Samuel Glanzberg, war jüdischer Abstammung. In seinem ersten Lebensjahr zog seine Familie mit ihm nach Würzburg. Ab 1924 nahm erKlavier- und Kompositionsunterricht am Würzburger Staatskonservatorium für Musik. Fünf Jahre später nahm er am Stadttheater in Aachen eine Stelle an. 1931 wurde er als Komponist in Berlin entdeckt. Er arbeitete bei der UFA für Billy Wilder und Max Ophüls und komponierte die Musik zu den Spielfilmen Der falsche Ehemann und Dann schon lieber Lebertran. Nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten flüchtete Glanzberg nach Paris, wo er einige Hungerjahre verbrachte, in denen er keine feste Anstellung fand. In Frankreich machte er die Bekanntschaft mit einigen Berühmtheiten wie Édith Piaf oder Tino Rossi. Nach der Besetzung Frankreichs musste Glanzberg meist versteckt und häufig mit gefälschten Papieren bei Freunden wie Piaf oder im Schloss der Gräfin Pastré bei Marseille leben. Nach dem Krieg führten ihn Tourneen als Klavierbegleiter von Renée Lebas, Charles Trenet oder Tino Rossi um die ganze Welt. Er schrieb Chansons für Édith Piaf und Yves Montand. 1952 heiratete er Marischka Mazurek. Er komponierte die Musik zu Filmen wie Der Kurier des Zaren, Die Braut ist zu schön. 1959 kam sein Sohn Serge Glanzberg zur Welt. 1984 schrieb er Suite Jiddisch nach Texten der Anthologie „Der Tod ist ein Meister aus Deutschland“. 1996 starb seine Frau. 1998 kehrte er das erste Mal nach Würzburg zurück, um ein Konzert zu geben. Drei Jahre später starb Glanzberg. In collaboration with MDG, the Orchestre Symphonique de Mulhouse are going to make a series of recordings that will include works that "deserve to be rediscovered". This first issue shows that it could be very promising and people should keep a watch for future instalments. Norbert Glanzberg was a Polish émigré who found favour with Richard Strauss amongst others before settling in France where he wrote songs for Edith Piaf as well as film scores, having had to relinquish a promising "pure" classical career. In the early 1980's, long after his star had waned in popular culture, Glanzberg returned to classical composition using his melodic gifts to write (amongst other things) the compositions here - unlike much classical music of the 1980's, Glanzberg's has a ready appeal both melodically and harmonically. Both works have been orchestrated by those who knew him well and they supply detailed notes on their work on Glanzberg's output. The Holocaust Lieder have been orchestrated by the conductor of this disc, Daniel Klajner, following Glanzberg being given the freedom of the city of Würzburg (although the orchestration was premièred the year following Glanzberg's death). The texts are cutting with raw emotion and terror in "Transport", yet almost consoling in the closing 4 songs that feels quite uneasy with all that has gone before. Roman Trekel is in fine voice and paints with vivid colour each, highly varied topic and is supported with considerable finesse by the Orchestre Symphonique de Mulhouse under Klajner. The main complaint here is that it is unforgivable for the large number of people interested in the work who do not speak German as no translations are provided. The Yiddish Suite is a series of character portraits by Glanzberg based on songs his mother sang to him and books by Isaac Bashevis Singer on life in Eastern European villages - something that Glanzberg never consciously experienced. Frederic Chaslin orchestrated the suite (from a 2 piano original) in preparation for the ceremony in Würzburg - the notes suggest implicitly that Glanzberg approved of Chaslin's work. As in the Holocaust Lieder, the orchestral style of Mahler looms large over the writing; no bad thing in this case as the great composer famously recreates features of klezmer music and Chaslin follows in similar style. The whole suite is of a much lighter tone than the Lieder (as one might imagine) and is terrific fun to listen to at something approaching concert-hall volume! The work may not have the longevity in the memory of masterpieces but it is unlikely that many will come away cursing the investment of the time or money for such an experience when played with real conviction, style and panache as it is here. 31.12.99 Der große Glanzberg Er war ihr Liebhaber. Er hat für Edith Piaf Welterfolge komponiert. Sie half dem Juden bei seiner Flucht vor den Nazis. Ein faires Geschäft - eine Jahrhundertgeschichte von Ralf Eibl Was bleibt, wenn die Geliebte lange tot ist und der Winter wieder in die Knochen kriecht.