2014

RAPPORT ANNUEL DU PROGRAMME D’AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

ET DES RESSOURCES EN EAU DANS LA REGION DE

Bougouna Sogoba, Arouna Bayoko, Gilbert Dembélé, Siaka Coulibaly, Pierre Coulibaly,

1 28/12/2014

SOMMAIRE liminaire ...... 3 I- Effet I: Amélioration de la Sécurité alimentaire et des ressources en eau ...... 4 1- Réalisation d'une étude analytique sur les pratiques existantes de gestion intégrée des ressources en eau dans un champ : ...... 4 2- Promotion de l'Agroforesterie à travers l'opération "une femme - un moringa ...... 4 3- Renforcement de la stratégie de production et de vente des plants agroforestiers de la coopérative des pépiniéristes et planteurs de la commune de Kifosso 1 : ...... 5 4- Mise à jour à jour et multiplication de deux modules de formation sur la nutrition ...... 6 5- Formation des femmes et des hommes sur la nutrition à base de produits locaux incluant le moringa ...... 7 6- Réalisation d'une étude d'inventaire biophysique des ressources en eaux, de faisabilité technique et sociale des options d'aménagement et élaboration d'un plan d'investissement dans les zones d'intervention du projet ...... 8 7- Organisation de rencontres de validation participative avec les communautés des plans d'aménagement des bassins versants ...... 8 II- EFFET II : Booster l’économie rurale afin de la rendre plus commerciale (participation accrue de ménages ruraux aux ...... 10 1- Réalisation d'une étude d'identification participative des chaines de valeurs porteuses pour toutes les zones d'intervention du projet : ...... 10 III- EFFET III: Création d’un cadre institutionnel et politique plus favorable à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources en eau et à la croissance économique ...... 10 1- Sélection participative des villages d’intervention (initiation critères et stratégie, adoption enquête)...... 10 2- Organisation de l’ateliers de visions croisées des acteurs locaux et regionaux sur la planification des action du programme a la place du lancement du projet au niveau régional (region de Sikasso) ...... 11 OBJECTIFS de la rencontre de visions croisees des acteurs...... 11 Démarche/deroulement ...... 12 A- la commune de menamba 1 : ...... 17 B-commune de Kifosso 1 : ...... 19 C- commune de sorobasso ...... 21 D- Commune rurale de zanfigue ...... 23 E- commune rurale de Koumbia...... 25 Clôture de l’atelier de visions croisées des acteurs locaux et régionaux ...... 27 IV- Leçons apprises ...... 28 V- Conclusion ...... 28

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LIMINAIRE

Le Programme pour l’Amélioration de la Sécurité Alimentaire et des ressources en eau pour le développement économique des communautés rurales du Sahel et de la corne de l’Afrique est un programme quinquennal, financé par la Direction Générale de la Coopération Internationale (DGIS) du Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et coordonné par le World Agroforestry Centre (ICRAF). L’ambition du programme est de favoriser la transition d'une agriculture de subsistance et d'aide d'urgence au développement rural durable. Pour ce faire le programme travaille à: • améliorer la sécurité alimentaire et les ressources en eau ; • booster l’économie rurale afin de la rendre plus commerciale; • créer un cadre institutionnel et politique plus favorable à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources en eau et à la croissance économique. Le Programme intervient dans 5 pays : Ethiopie, Kenya, Burkina Faso, Niger et .

Au Mali, le programme a commencé ses interventions dans les communes de Cinzana (Région de Ségou), Kani-Bonzon (Région de Mopti), et de Kifosso (Région de Sikasso). Il est attendu que les interventions du programme s’étendent, au bout des cinq (5) ans, à 180 villages dans les régions de Mopti, Ségou et Sikasso.

Les activités du projet en 2014 ont consisté à réaliser dans la commune de Kifosso des activités à effet rapide en matière de sécurité alimentaire, à explorer dans la région des nouveaux sites d’extension du programme et à développer avec les acteurs locaux et régionaux des alliances fortes pour un environnement institutionnel favorable à d’implémentation des différentes activités.

Le présent rapport résume les activités réalisées au cours de l’année 2014. Il est structuré en 5 parties : (1) Effet I: Amélioration de la Sécurité alimentaire et des ressources en eau, (2) Effet II : Booster l’économie rurale afin de la rendre plus commerciale, (3) Effet III: Création d’un cadre institutionnel et politique plus favorable à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources en eau et à la croissance économique, (4) les leçons apprises, (5) conclusion.

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I- EFFET I: AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ET DES RESSOURCES EN EAU

1- REALISATION D'UNE ETUDE ANALYTIQUE SUR LES PRATIQUES EXISTANTES DE GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU DANS UN CHAMP :

Cette étude a permis de tirer les leçons apprises pour éclairer les choix techniques à opérer pour la phase de mise en œuvre des investissements. Elle a été faite par un consultant à travers des enquêtes auprès des paysans portant sur les techniques/pratiques de collecte et conservation de l'eau, la restauration et amélioration de la fertilité du sol, l’agro forestier, etc ( Cf. rapport du consultant).

2- PROMOTION DE L'AGROFORESTERIE A TRAVERS L'OPERATION "UNE FEMME - UN MORINGA Les activités de 2014 ont été réalisées dans la commune de Kifosso 1. Ces activités ont porté essentiellement sur la promotion de l’Agroforesterie à travers l’opération « une femme, un moringa » ; 4800 femmes ont chacune planté et entretenu au moins un plant de moringa. Les plantations sont faites de façon individuelle, pour les unes dans les concessions et pour les autres dans leurs jardins maraichers ou aux abords des puits. Les femmes sont reparties entre les 12 villages que compte la commune rurale de Kifosso 1. Certaines femmes ont plantés 2 à 3 plants. Au total, 5533 plants sont viables. Nombre de Le moringa est un arbre poussant sur les continents africain et villages plants viables asiatique. Très riche en éléments nutritifs tels que les vitamines, de moringa les protéines et les minéraux, cet arbre tropical dont la plante Kifosso 1 711 porte également le même nom est l’une des plus polyvalentes et Fakoni 464 utiles qui existent sur la planète. Kaledougou 1 543 Kaledougou 2 482 Kifosso 2 535 Lebosso 123 Lopegué 443 Makoungo 467 Odiola 314 Pitiérèsso 149 wolo 467 Zagounso 835 Total 5 533

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3- RENFORCEMENT DE LA STRATEGIE DE PRODUCTION ET DE VENTE DES PLANTS AGROFORESTIERS DE LA COOPERATIVE DES PEPINIERISTES ET PLANTEURS DE LA COMMUNE DE KIFOSSO 1 :

Dans la commune de Kifosso1, il existe une coopérative de pépiniéristes et de planteurs appelée uyéya « mettons nous en valeur » en langue mamara. Elle compte 50 membres dont 44 hommes et 6 femmes. A travers les activités de 2014, après un diagnostic organisationnel, 35 membres dont 29 hommes et 6 ont été formé à se développer un plan d’affaire pour produire et vendre des plants aux utilisateurs (producteurs et productrices) dans la commune et hors de la commune de Kifosso 1. Le chef de service des eaux et forêts du cercle de a été mobilisé comme formateur pour animer la session de formation en 3 jours sur (1) programmation triennale ou quinquennale de la production et la vente des plants, (2) élaboration d’un plan de communication pour une meilleure commercialisation des plants produits par les membres de la coopérative (3) les techniques de production et de plantation des plants de moringa et d’autres arbres et arbustes utiles. Tous les 35 participants ont pleinement participé à l’élaboration participative des grandes lignes du plan d’affaire de la coopérative. Ce plan d’affaire est à parfaire avec l’assistance du chef de service des eaux et forêts du cercle de Yorosso. Au compte de l’exercice 2014, la situation de la production et la vente des plants agro forestiers est présentée dans le tableau sous mentionné.

Espèces produites Quantité produite Quantité vendue Taux de vente en %

Moringa 7 535 7 535 100,00 Manguiers 23 110 10 000 43,27 Diala 225 200 88,89 Baoubab 300 100 33,33 citronnier 2 500 1 500 60,00 Eucalyptus 5 750 4 000 69,57 Mélina 200 200 100,00 Palmier à huile 150 150 100,00 Goyave 1 015 800 78,82 TOTAL 40 785 24 485 60,03 Au total, la coopérative a produit 40785 plants dont les 60% ont été vendus. Les plants non vendu sont entretenus et conservés pour la campagne prochaine. La grande partie des ventes sont faites dans le cercle de Yorosso. L’enjeu principal de la coopérative reste la production des plants en pots, car, à présent la majeure partie des pépinières sont faites en planche au sol. La production des plants en pots facilitera non seulement la commercialisation des plants viables mais également l’amélioration du taux de réussite des plants après plantation.

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4- MISE A JOUR A JOUR ET MULTIPLICATION DE DEUX MODULES DE FORMATION SUR LA NUTRITION

Au-delà de la disponibilité des aliments (produits locaux), le mode de préparation est un élément important en matière de sécurité alimentaire en milieu rural. Selon le Directeur régional de la santé de Sikasso, la meilleure façon de lutter contre la malnutrition est d’attaquer le problème à la source ; c’est-à-dire agir en amont de l’apparition des grands symptômes de la malnutrition. En effet, en 2014, plus de 68% des enfants de 6 à 23 mois sont en situation de malnutrition dans la commune de Kifosso 1(source : CSRef de Yorosso). En prélude à une formation des femmes rurales des 6 villages les plus vulnérable des communes rurale de Kifosso et de Cinzana, deux modules de formation en nutrition ont été élaboré et multiplié en 200 exemplaires: (1) santé et nutrition des enfants de 6 à 23 mois ; (2) Santé et nutrition et des femmes enceintes et allaitantes.

En ce qui concerne le module santé et nutrition des enfants de 6 à 23 mois, le module est centré sur (1) l’hygiène corporelle et du ménage, (2) la préparation de la bouillie enrichie à base du lait frais et de l’arachide, (3) le service de l’enfant et de son entretien. Le module sur la santé et la nutrition des femmes enceintes et allaitante est centré sur (1) les consultations prénatales,(2) la prise des médicaments de prévention contre les maladies comme le paludisme, (3) l’hygiène corporelle et du ménage avant et après la préparation des aliments, (4) la préparation d’une sauce à base de feuille d’amarante ou de moringa et la pâte d’arachide. Cette recette est appelée en langue locale bamanankan : tiguèdèguèna gnougouma. Cette sauce est enrichie avec des légumes disponibles localement. Elle peut être consommée avec différents plats : couscous de céréales : maïs, mil, sorgho, du fonio, du riz, etc…

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5- FORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES SUR LA NUTRITION A BASE DE PRODUITS LOCAUX INCLUANT LE MORINGA

Après l’identification de 6 villages à fort taux de malnutrition dans chacune des communes de Kifosso 1 et Cinzana, 5 formatrices/formateurs (3 femmes et 2 hommes) ont été formés pour chaque village. Les formatrices des formatrices ont été identifiées dans les villages à travers une approche impliquant des structures de santé, la mairie et les autorités coutumières des différents villages. Les villages à fort taux de malnutrition dans la commune de Kifosso1 sont : Kifosso 1, Kifosso 2, Kaledougou 1, Kaledougou 2, Makoungo et Lopégué. Ceux de la commune de Cinzana sont : Cinzana gare, N’gola, Dozobougou, Ngakoro, Falema, N’dinzana. Le dispositif d’intervention consitait à d’abord organisé dans le chef-lieu de la commune la formation principale à l’intention des formatrices des formatrices. Ces formations principales sont animées par des spécialistes en nutrition recrutées à cet effet. Après la formation principale, les personnes formées font des restitutions à l’intention de 40 femmes au niveau de chaque village. L’équipe de chaque village s’organise pour la réplication de la formation reçue. Les spécialistes passent dans les villages pour la supervision des formations. Une dernière étape consiste à passer dans les différents villages pour collecter des données relatives à l’application des contenus des formations dans les ménages et plus tard les effets sur le nombre de cas de malnutrition des enfants et des femmes présenté au centre de santé communautaire ou au centre de santé de référence. Le schéma ci-dessous décrit le dispositif de l’intervention :

Village 2

Village 1 Village 3 2 Restitutions au village avec au moins 40 femmes

2 Restitutions au village 2 Restitutions au village avec au moins 40 femmes avec au moins 40 femmes 2 Formations s/démonstrations à base de produits locaux : 3 femmes et 2 hommes (appui organisation)/villages 2 Restitutions au village

avec au moins 40 femmes Village 2 Restitutions au village 6 2 Restitutions au village Village 4 avec au moins 40 femmes avec au moins 40 femmes

Village 5

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6- REALISATION D'UNE ETUDE D'INVENTAIRE BIOPHYSIQUE DES RESSOURCES EN EAUX, DE FAISABILITE TECHNIQUE ET SOCIALE DES OPTIONS D'AMENAGEMENT ET ELABORATION D'UN PLAN D'INVESTISSEMENT DANS LES ZONES D'INTERVENTION DU PROJET

Cette étude a été réalisée par les services du bureau d’étude SIDETUDE (voir rapport d’étude). Les résultats seront utilisés dans l'élaboration du plan et budget pour les années 2 à 5 du programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau.

7- ORGANISATION DE RENCONTRES DE VALIDATION PARTICIPATIVE AVEC LES COMMUNAUTES DES PLANS D'AMENAGEMENT DES BASSINS VERSANTS

Un Consultant avait été recruté pour analyser les données de tous les cercles et des communes des régions de Sikasso, Ségou et Mopti par rapport aux critères de choix des zones d’intervention qui ont été définis dans le document du programme (la pluviométrie 400- 800 mm, forte densité de la population, forte dépendance à l’aide alimentaire, existence d’un potentiel de ressources hydro- agricoles (terres, ressources en eau, etc).

Dans la région de Sikasso, les communs prés identifiés sont :

 Cercle de : Sorobasso, Zanfigué, Koloningué,  cercle de Yorosso : Kifosso1, Koumbia et Ménamba1

Une mission de l’équipe d’orientation du projet a organisé une visite de terrain qui a eu lieu du 2 au 6 nombre 2014. L’objectif de cette mission était de confirmer avec les acteurs les critères de zonage afin de valider le choix des deux (2) communes par cercles. Composée de : Bintou Nimaga, Présidente du conseil d’administration de Sahel ECO ; Mamoutou Sanogo, de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD) ; Fatoumata Traoré de OXFAM America ; Bougouna Sogoba, Directeur de l’ONG AMEDD, La mission s’est rendue tour à tour dans les communes suivant le chronogramme ci-dessous : dates Evènements 2 novembre Arrivée de la mission à Koutiala, réunion de cadrage et programmation des visites, prise de rendez-vous avec les bureaux communaux des communes à visiter 3 novembre Visite des communes de Sorobasso et de Koloningué 4 novembre Visite des communes de Koumbia et Ménamba 1 5 novembre Visite des communes de Kifosso 1 et Zanfigué

La méthodologie utilisée a été, dans chaque commune, après les salutations d’usage et les présentations, d’échanger avec les autorités communales, les cadres des différents services techniques représentés au niveau de chaque commune, les partenaires d’appui quand ils étaient disponibles pour collecter des informations complémentaires surtout sur la pluviométrie et les potentialités afin de faire par la suite le choix définitif des communes d’intervention.

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A part la commune de Koloningué dans le cercle de Koutiala, toutes les autres communes identifiées par le consultant sont situées dans un espace qui fait frontière avec les cercles de San et Tominian dont les caractéristiques sont plutôt sahéliennes que soudano sahéliennes. Les populations rencontrées vivent dans des situations très précaires et dépendantes tous de l’aide alimentaire du gouvernement du Mali et de ses partenaires (croix rouge, WFP, UNICEF, etc…).

Les 5 communes retenues (2 de Koutiala et 3 de Yorosso) sont toutes contiguës et marquées par un climat semi-aride à pluviométrie comprise entre 300 et 800 mm de pluie par an. Les caractéristiques des communes sur le plan environnemental et de la production agricole sont similaires. Les cours d’eau qui alimentent les plaines des 5 communes voisinent, sont interconnectés. Les plaines de Koumbia et Sorobasso sont des continuations de la plaine de Zanfiguée donc intimement liée les unes aux autres. Dans toutes les communes visitées, il existe d’excellentes opportunités d’aménagement de bas-fonds, de plaines, de mares pour la riziculture, le maraichage, la pisciculture par empoissonnement des mares et marigots. Les femmes pratiquent l’agriculture dans les zones exondées et dans les bas- fonds, mais elles récoltent des faibles rendements dus à la pauvreté des sols et la non maitrise des ressources en eaux.

Des études spécifiques ont été lancées pour une meilleure connaissance de l’environnement de travail du programme en prélude à une planification des activités détaillées pour 2015 et une orientation des activités de 2016 à 2018. Dans la perspective de faire une planification tenant compte des vrais enjeux des acteurs locaux et qui respecte l’environnement institutionnel local et régional, il était important d’adopter une démarche Botton up. Ainsi, des concertations ont été menées au niveau de chaque village (50 concertations villages et 70 participants par concertation) pour identifier et valider de façon participatives les bassins versants aménageables et les enjeux importants pour les villageois et villageoises, les types d’activités concrètes qu’ils/elles pensent importantes à réaliser pour améliorer la sécurité alimentaire et une meilleure maitrise des ressources en eau pour les différents usages.

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II- EFFET II : BOOSTER L’ECONOMIE RURALE AFIN DE LA RENDRE PLUS COMMERCIALE (PARTICIPATION ACCRUE DE MENAGES RURAUX AUX

1- REALISATION D'UNE ETUDE D'IDENTIFICATION PARTICIPATIVE DES CHAINES DE VALEURS PORTEUSES POUR TOUTES LES ZONES D'INTERVENTION DU PROJET :

Par appel d’offre, un consultant a été recruté pour réaliser cette étude sur les chaines de valeur (Cf. rapport du consultant). L’étude propose un plan d'actions et d'une stratégie pour renforcer les chaines de valeurs porteuses identifiées

III- EFFET III: CREATION D’UN CADRE INSTITUTIONNEL ET POLITIQUE PLUS FAVORABLE A L’AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, DE LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU ET A LA CROISSANCE ECONOMIQUE

1- SELECTION PARTICIPATIVE DES VILLAGES D’INTERVENTION (INITIATION CRITERES ET STRATEGIE, ADOPTION ENQUETE)

Par appel d’offre, un consultant a été recruté pour réaliser cette étude sur l’identification des villages d’intervention. Le programme dans sa globalité vise à atteindre 180 villages. Dans les cercle de Koutiala et Yorosso, le projet est prévu d’intervenir dans 50 villages (CF tableau ci-dessous) :

Commune Nombre de villages

Sorobasso 5 Zanfigué 11 Kifosso 1 12 Koumbia 12 Ménamba1 10 Total 50

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2- ORGANISATION DE L’ATELIERS DE VISIONS CROISEES DES ACTEURS LOCAUX ET REGIONAUX SUR LA PLANIFICATION DES ACTION DU PROGRAMME A LA PLACE DU LANCEMENT DU PROJET AU NIVEAU REGIONAL (REGION DE SIKASSO)

Le programme se réalise dans un environnement où il y a d’autres interventions. Ces interventions sont connues des collectivités territoriales, des services techniques de la région de Sikasso et le Conseil régional. Il était important d’organiser un atelier de visions croisées des différents acteurs sur les enjeux de développement dans les communes identifiées comme partenaires du programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau dans la région de Sikasso. A la place de l’atelier de lancement du programme au niveau régional, l’atelier de visions croisées a été organisé et s’est tenu le mardi 23 décembre 2014 dans la salle de conférence de la préfecture de Yorosso.

OBJECTIFS DE LA RENCONTRE DE VISIONS CROISEES DES ACTEURS

i. Informer les autorités administratives et locales, les Directeurs régionaux (Sikasso), les responsables des services techniques déconcentrés (Cercle et Communes) ainsi que les organisations professionnelles faitières, les autorités coutumières sur les actions menées et les perspectives du programme ;

ii. Partager avec les acteurs les propositions d’actions/activités formulées par les communautés lors des concertations villageoises et faire une priorisation des activités ou des types d’activités en présence de tous les acteurs communaux, locaux et régionaux pour le programme de 2015 à 2018;

iii. Partager les informations sur les programmes en cours dans les différentes communes dans la perspective de valoriser les synergies

iv. Compléter les données de caractérisation biophysique et des potentialités existantes dans les communes partenaires

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DEMARCHE/DEROULEMENT

1- CEREMONIE D’OUVERTURE

La rencontre a débuté par l’introduction du maitre de cérémonie Siaka COULIBALY pour la présentation du programme de l’atelier.

2- MOT DE BIENVENUE DU MAIRE DE YOROSSO ABDOULAYE GOITA :

Il a souhaité la bienvenue aux participants dans la commune de Yorosso. Dans son allocution, il a fait savoir que, qui parle de sécurité alimentaire et des ressources en eau, parle de développement. En remerciant les participants et les partenaires, il a terminé par un souhait de plein succès aux travaux.

3- MOT D’OUVERTURE DU SOUS PREFET, TAHIROU MAIGA, REPRESENTANT LE PREFET DU CERCLE DE YOROSSO :

Pour lui c’est un honneur de participer, au nom du Préfet du cercle de Yorosso à cet atelier dans le cadre de la relance du développement local. Les localités des cercles de Yorosso et Koutiala retenues regorgent d’énormes potentialités de développement mais aussi ont des défis important à relever.

Le sous-préfet a rappelé l’ensemble des activités réalisées par l’ONG AMEDD dans le cadre de ce programme au cours de l’année 2014. Il s’est félicité de l’implication des services techniques dans la mise en œuvre de ces activités.

Il a remercié l’ONG AMEDD, Sahel éco et les autres partenaires du programme pour la mise en œuvre des activités sur le terrain. Il a aussi remercié le Ministère des affaires étrangères des Pays Bas (DGIS) pour le soutien accordé à ce programme que les bénéficiaires ne ménageront aucun effort pour la réussite.

En souhaitant plein succès aux travaux il a exhorté les participants à plus d’implication aux échanges et à tirer des enseignements des projets précédents pour un meilleur impact du présent programme d’amélioration de la sécurité alimentaire dans la zone cible.

L’ouverture des travaux a été suivie par la présentation des participants venus des cercles de Koutiala, Yorosso et de Sikasso. Au total 48 responsables locaux et régionaux ont pris part à la rencontre.

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4- PRESENTATION DU PROGRAMME

La présentation du programme a été faite par Bougouna SOGOBA, Directeur de l’ONG AMEDD. Cette présentation a porté sur trois points essentiels : i) Contexte du programme, ii) les activités menées dans le cadre de ce programme et iii) les résultats des concertations de chaque commune.

4.1- CONTEXTE DU PROGRAMME:

La mise en place du programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau se justifie par un certains nombres de contraintes sous mentionnées :

4.2- CONTRAINTES BIOPHYSIQUES:

 Dégradation des terres

 Faible pluviométrie (situé entre 400 et 800 mm d’eau par an)

 Variabilités climatiques (températures sont en hausse, l'intensification de stress des cultures)

4.3- CONTRAINTES ECONOMIQUES:

 Pauvreté et accès limité des producteurs (surtout les femmes) aux intrants agricoles

 Engrais minéraux de plus en plus coûteux donc faiblement utilisés

 Fort taux de croissance de la population et déclin de la taille des exploitations

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4.4- CONTRAINTES INSTITUTIONNELLES:

 Faible et instable investissements dans la recherche agricole

 Mauvais financement et la coordination de la vulgarisation agricole

 Tenure foncière

 Mauvais accès aux marchés et politique agricole inadéquate

La présentation de cette première étape à été suivi de quelques questions de compréhension à savoir : la durée du projet, les critères de choix des communes, les types de réalisation qui sont à faire pour une amélioration de la sécurité alimentaire, le mode de financement des activités d’autopromotion des bénéficiaires. Il a été rappelé que le projet durera de 2014 à 2018. Les communes sont choisies sur la base des critères de vulnérabilité : zone située en dessous de 800 mm de pluie, population dépendante de l’aide humanitaire, existence d’un réel potentiel d’amélioration de la production agricole. Une insistance a été faite sur l’équité dans la mise en œuvre de ce programme.

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5- PRESENTATION DES CARACTERISTIQUES DES COMMUNES PARTENAIRES ET LES OPTIONS D’ACTIVITES STRATEGIQUES POUR L’AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DE 2015 A 2018

En présence de tous les acteurs communaux, locaux et régionaux, les caractéristiques des collectivités territoriales ont été présentées l’une après l’autre.

Des travaux de groupe par commune ont été organisés et ont permis d’affiner la priorisation des options d’activités stratégiques et d’apporter des corrections à certains éléments de la caractérisation biophysique, sociale ou économique. Les résultats de synthèse sont ci-dessous mentionnés :

5.1- DONNEES GENERALES SUR LA POPULATION DES COMMUNES PARTENAIRES:

Nombre de Commune Population Hommes Femmes villages

Sorobasso 5 10 731 5 258 5 473

Zanfigué 11 17 325 8 489 8 836

Kifosso 1 12 29 152 14 284 14 868

Koumbia 12 37 158 18 343 18 815

Ménamba1 10 12 534 6 232 6 302

Total 50 106 900 52 607 54 293

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5.2- CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA ZONE

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A- LA COMMUNE DE MENAMBA 1 :

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LES OPTIONS D’ACTIVITES PRIORISEES DANS LA COMMUNE DE MENAMBA 1:

1. Aménagement des bas-fonds et organisation de la gestion des usages (Banbelekoro, Bolè, Menamba 1 et Sièla) 2. Aménagement de la piste rurale axe Minamba-Yacrissou et Yacrissoun-Yorosso 3. Création d’un centre agropole avec des équipements agricoles : 5 tracteurs équipés pour des services de transport d’intrants, de labour, de post récolte 4. Organisation des producteurs et productrices en société coopérative 5. Renforcement des activités de nutrition dans la commune (formation des femmes) 6. Formation et suivi des producteurs dans les itinéraires techniques de production des principales cultures (conseil à l’exploitation agricole facilitation de l’accès des producteurs et productrices aux services agricoles aux intrants et au marché) 7. Sauvegarder les acquis des balisages des pistes pastorales (concertations villageoises et communale sur la revalorisation du schéma pastorale, aménagements des pâturages et des mares pastorales, finalisation du balisage) 8. Développement des filières avicole, apicole et piscicole (identification et accompagnement des acteurs, approvisionnement en équipements et ressources de base à la relance des activités productives dans les domaines) 9. Facilitation de l’accès groupé aux intrants (semences de céréales sèches, engrais, maraichères) 10. Développement des filières de transformation des produits locaux (Karité, Néré, céréales et produits maraichers) 11. Renforcement de capacité des femmes en alphabétisation fonctionnelle (lire, écrire et calculer en lien avec les activités pratiques des bénéficiaires) 12. Promouvoir l’aménagement des champs cultivés pour la conservation de l’eau et des sols 13. Equipement des femmes pour l’exploitation des bas-fonds 14. Promotion de l’élevage des petits ruminants et l’aviculture 15. Organisation des ventes groupées au marché institutionnel (PAM, OPAM) et privé 16. promouvoir les activités allant dans sens de la santé humaine et animale 17. Organisation de la filière laitière par l’insémination artificielle

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B-COMMUNE DE KIFOSSO 1 :

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LES OPTIONS D’ACTIVITES PRIORISEES DANS LA COMMUNE DE KIFOSSO: 1. Aménagement des bas-fonds et mise en place de conventions d’exploitation pour les différents usages (riziculture, pâturage, pêche) 2. Amélioration de l’accès des producteurs aux parcelles agricoles par la finalisation du système d’information foncière et la mise ne place des outils de sécurisation des transactions foncières ; Facilitation de l’accès des producteurs et productrices aux intrants (engrais, semences) et au marché pour les cultures de sorgho, maïs, arachide, légumes. 3. Promouvoir les transformations et conditionnement des produits maraichers, installation des séchoirs solaires dans les sites de jardins maraichers 4. Aménagement des pistes rurales pour faciliter l’écoulement des produits agricoles (5 principales pistes) 5. Promouvoir les techniques agricoles performantes (conseil à l’exploitation agricole, restauration des sols et des eaux) 6. Renforcement des formations en nutrition en intégrants d’autres modules et d’autres mets (formation accompagnement des femmes dans tous les villages) 7. Implantation de 15 périmètres maraichers y compris pour les femmes des hameaux de culture 8. Revaloriser les chaines de valeur du : tabac, patate douce, pomme de terre, riz, maïs, mil, sorgho. 9. Aménagement des champs cultivés en courbe de niveau dans toutes les exploitations 10. Création d’un centre d’accès aux services agricoles (tracteurs, autres équipements 11. Elaboration et mise en œuvre d’un plan d’aménagement pour les forêts et espaces communautaires de (intégrant la valorisation des produits forestiers non ligneux) 12. Elaborer des avant projets sommaires (APS) et des avant projets détaillés pour chaque cas d’aménagement hydro agricole (les périmètres, la pêche et les eaux souterraines) 13. Renforcement des capacités des femmes à travers des séances de formation 14. Promouvoir les énergies renouvelables (biogaz, énergies solaires) 15. Aménagement et empoissonnement des mares dans tous les villages 16. Sensibilisation sur les textes réglementant la gestion de l’environnement (forets plan, d’eau…) 17. Installation de point d’eau potable dans tous les villages 18. Organiser les acteurs en sociétés coopérative

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C- COMMUNE DE SOROBASSO

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LES OPTIONS D’ACTIVITES PRIORISEES DANS LA COMMUNE DE SOROBASSO

1. Faire un aménagement global du bassin versant pour gérer les flux d’eau venant de l’amont dans la commune

2. Rétablir les aménagements défaillants (Sorobasso, Nizanso et Zanigolosso)

3. Installation d’une unité de séchage des produits maraichers

4. Prévoir la construction de chaine froide pour la conservation des produits maraichers et dotation en semence de qualité

5. Équipements des femmes rurales pour une meilleure exploitation des jardins maraichers

6. Création d’un centre de services intégrés agricoles pour faciliter l’accès des producteurs et productrices aux services de labour, de semis, de récoltes et de battages)

7. Organisation des chaines de valeurs de maïs, riz, légumes, mil, sorgho, pomme de terre

8. Promouvoir les activités de nutrition (formation, vulgarisation de semence de qualité)

9. Aménagement des champs cultivés pour la conservation des eaux et des fertilisants, formation paysannes au compostage

10. Creusement des puits à grand diamètre et amélioration des moyens d’exhaure dans les villages (utilisation de plaques solaires)

11. Renforcer les activités de l’embouche bovine dans tous les villages de la commune

12. Formation des acteurs en piscicultures artisanale

13. Aménagement et empoissonnement des mares pour tous les villages de la commune Prévoir des chaines froides pour la conservation des poissons

14. Organisation des acteurs en coopératives et associations

15. Equipement en matériels de fumage et séchage de poisson

16. Equiper les maraichers en moyens de transports (motos taxi)

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D- COMMUNE RURALE DE ZANFIGUE

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LES OPTIONS D’ACTIVITES PRIORISEES DANS LA COMMUNE DE ZANFIGUE

1. Aménagement des bas-fonds et mise en place de convention d’exploitation pour les différents usages (riziculture, pâturage, pêche)

2. Construction de petits seuils en cascade sur les courbes d’eau (maitrise d’eau de surface)

3. Surcreusement du réservoir d’eau de Tiontièri

4. L’aménagement de pistes rurales

5. Implantation de périmètres maraichers et équipement pour les femmes

6. Redynamiser les sociétés coopératives ou d’autres types d’organisation

7. Création d’un centre d’accès aux services agricoles (tracteurs, autres équipements)

8. Empoissonnement des mares pastorales dans tous les villages

9. Alpha des femmes en lien avec les activités productives

10. Formation sur les transformations et conditionnement des produits maraichers, installation des séchoirs solaires dans les sites de jardin maraichers

11. Agroforesterie et gestion des ressources naturelles (reboisement des espèces à usages multiples dans les champs et dans les concessions)

12. Promotion de l’élevage des petits ruminants dans tous les villages

13. Aménagement des champs cultivés en courbe de niveau dans toutes les exploitations agricoles

14. Formations en nutrition en intégrant l’utilisation des produits locaux

15. Organisation des caravanes juridiques pour la diffusion des textes sur l’agriculture (loi d’orientation agricole)

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E- COMMUNE RURALE DE KOUMBIA

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LES OPTIONS D’ACTIVITES PRIORISEES DANS LA COMMUNE DE KOUMBIA

1. Aménagement des bas-fonds et organisation de la gestion des usagers

2. Faciliter l’accès à l’eau potable (réalisation des forages et adduction d’eau)

3. Organisation des producteurs de mil, sorgho, maïs, arachide, niébé sésame, miel et soja en réseau (chaine de valeur), pour l’accès au marché

4. Renforcer les activités de nutrition dans la commune (Formation des femmes en nutrition à base de produits locaux, dépistage, prise en charge et le suivi)

5. Promotion de l’élevage des petits ruminants dans tous les villages, subvention de l’achat des petits ruminants pour les femmes et les hommes en situation d’extrême pauvreté

6. Empoissonnement des mares et organisation de la pêche

7. Facilitation de l’accès groupé aux intrants (semences de céréales sèches, engrais, maraichères)

8. Equipement des femmes pour l’exploitation des bas-fonds

9. Promouvoir l’aménagement des champs cultivés pour la conservation de l’eau de des sols

10. Formation et suivi des producteurs dans les itinéraires techniques de production des principales cultures

11. Développement de la chaine de valeur du moringa et du riz

12. Aménagement des pistes rurales et des ouvrages de franchissement

13. Aménagement des points d’eau d’abreuvement et de pâturages

14. Renforcement des activités d’alphabétisation des bénéficiaires

15. Mise en place des unités de transformation des produits locaux

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LES PARTENAIRES INTERVENANT DANS LES COMMUNES CIBLES

A la suite de ces présentations en plénière, un récapitulatif des partenaires intervenant dans les différentes communes a été fait. Cet exercice a permis de comprendre qu’il manque une intégration des interventions. Une forte concertation entre les intervenants permettra de valoriser les synergies

Un des enjeux du projet d’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau sera le développement d’un mécanisme de concertation entre les intervenants dans chacune des communes d’intervention.

CLOTURE DE L’ATELIER DE VISIONS CROISEES DES ACTEURS LOCAUX ET REGIONAUX

 Remerciement à AMEDD et Sahel éco pour l’approche participative et inclusive mettant ensemble les acteurs régionaux et locaux afin d’échanger et prioriser des activités et enjeux de développement des cercles de Yorosso et Koutiala;

 Ce programme s’attaque à la dimension essentielle de la mal nutrition qui est la prévention, cela est une très bonne chose

 Il est important que les Maire prennent leur responsabilité en matière de leadership pour le développement

 Il est important de réaliser les études techniques et de faisabilité de tous les bas-fonds aménageables identifiés pour faciliter la mise ne ouvre des différents aménagements

La présente rencontre a permis de relever un grand défi notamment celui de la mobilisation des premiers responsables régionaux dont les champs d’action concerne les axes stratégiques du projet. La rencontre a été une opportunité de rappeler le contexte du projet, sa stratégie d’intervention et la présentation des résultats des « quicks wins » et les études en cours.

Les différents acteurs communaux, locaux et régionaux ont à l’issus d’échanges fructueux apporté leurs contribution dans la programmation des activités.

Les mots des PCA de Sahel éco Madame Bintou NIMAGA, de AMEDD Monsieur Tingolo Martin DIARRA et du sous-préfet de ont mis fin à la rencontre.

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IV- LEÇONS APPRISES

Les communes sélectionnées sont réellement dans des situations de vie très précaire. Les communautés dépendent de l’aide alimentaire. Il existe un réel potentiel valorisable. Les communautés, les collectivités territoriales les services techniques locaux et régionaux sont fortement engagés pour la réussite de ce programme.

V- CONCLUSION

La dynamique du programme est très intéressante. Pour une réussite réelle du programme, il est important que les structures de mise en œuvre constituent pour chaque région un pôle d’exécution du programme. Dans chaque région, l’équipe de mise en œuvre au sein de l’ONG de mise en œuvre devra être renforcé en tenant compte des types d’activités envisagées et planifiées. Ce serait une erreur de tenter de multiplier les structures de mise en œuvre dans les régions, cela créera une cacophonie et de nombreuses perturbations des communautés dans la compréhension des messages. Il est préférable d’avoir une seule structure de mise en œuvre par région comme la première année et toutes les interventions sont faites sous la coordination de cette structure de mise en œuvre.

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