Cree Family Works Trapline
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CANADA c _ J/ ry, of rloo, -15 of Indian Affairs and Northern Development des AfJaires indiennes el du Nord Canadien Vol. Eleven, No. One Ottawa, Ontario April, 1968 CREE FAMILY J WORKS TRAPLINE A chance trip into a snow The Diamond's trapline covers a canvas covered wigwam out of "Only a fool would work in the covered lake some 11 0 miles north- about 150 square miles of wilder- the top of which a small trail of summer if he didn't have to," said west of Gogama in Northern ness and nets them between $5,000 smoke curled hospitably. Mrs. Diamond. "Summer is for Ontario last winter brought me and $6,000 per year. fun." into a world few people are privi- We all moved into the wigwam I looked around the- campsite. (Continued on page 4) leged to see, and showed me a way and sat down on the spruce bough of life in which contentment is the There was nearby, a pot bubbling merrily -a tin stove with a floor to talk. Grandma Josephine, theme. - on h . moosehead in it for the noon meal. with the rest of the family listen- I had joined a friend in the Ontario Department of Lands and Forests on a routine trip to visit a family of Cree Indians from Rupert Sanitation House who came every winter into the Gogama district to trap beaver. Committee Everything glistened like bril- liants in the morning sun as our Formed plane touched down and taxied to the campsite. About 50 feet above the lake edge, waiting for us, were A Health Committee was formed the whole family. There was recently on the Micmac Reserve Grandpa Bertie Diamond, his wife near Shubenacadie, Nova Scotia, Josephine and their two younger and it -indicates a growing aware- sons, Richard and Sinclair; their ness to the problems of health on older married son Luke and his reserves today. wife Gertie and their two younger Mrs. Marion Levi, an active daughters, Linda and Marce1la; health worker on the Big Cove cousin Jimmy Waskeyjan, his wife Reserve, was invited to meet and Annie and their children, Shirley, discuss the merits of a Health Com- Bentley, Greta and Wilfred. mittee, with residents of the re- With inherent Indian shyness serve. and courtesy, they waited for us, Following the discussions, im- the visitors, to speak first, and then mediate action was taken and left grandma Josephine, with her officers of the newly formed Health grade 8 convent education to be Committee were elected. Mrs. the spokesman. Yvonne Peter-Paul was elected "In the late fall", she said, "we President while Mrs. Annie Mae come into the Gogama district to Knockwood and Mrs. Raymond trap because the beaver is more Brooks were elected to the posi- plentiful here than at home, near PRODUCTS OF NATURE- L-R: Mr. Birdie Diamond, Mr. Jimmy tions of Vice-President and Secre- Rupert House. Whiskeyjan, and Mr. Luke Diamond display their snowshoes and sleigh, tary-Treasurer respectively. proof of their handicraft and bush skill. "We usually charter an airplane (Photo - The Outdoorsman, Toronto) At their first official meeting, to fly us and our supplies into plans were formulated to initiate whatever spot we decide to use as A little farther on lay three re- ing intently a n d occasionally a weekly garbage collection. This our starting point. ·Then we work cently trapped beavers on the snow. prompting in Cree, talked of their is a major step in improving the our -way around the traplines, To one side, there was a huge life as trappers in the Canadian health standards of the reserve finishing at the beginning of May ... metal washtub in which was soak- northern winter. This, s_he said, settlement and it is hoped it will and then we go back home to ing a moose hide, and in the mid- was the season of the year that they create initiative to carry out other Rupert House." dle of a small clearing there was worked and made their livi g worthy o jects along this nature. Page Two THE INDIAN NEWS April, 1968 Subventions aux programmes Un groupe d'lndiens des collectivites ravive ses danses La Direction generate des affaires Le programme a pour objectif Plusieurs tribus du Canada ont assemblee, les membres de la indiennes execute depuis pres de secondaire de laisser a !'initiative conserve integralement les danses troupe ont decide de limiter leurs quatre ans un programme de ser des bandes Ia mise en reuvre de et ceremonies traditionnelles que tournees, pendant l'hiver, auX. ecoles vices communautaires destine a fa divers programmes, comme les ser leur ont leguees leurs ancetres. secondaires de la region avoisinante. voriser le developpement social des vices de bien-etre et !'administra Comme ces valeurs font partie de Ainsi, esperent-ils mieux interpreter collectivites indiennes a travers le tion des fonds dont s'occupent leur culture et de leur mode de vie, leur culture au sein des groupes actuellement les surintendants des elles ont contribue a entretenir chez non indiens. ~ anada. J affaires indiennes. Les fonds peu eux un sentiment de fierte et de \ En vertu de ce J rogramme, elle vent etre deposes directement au dignite a titre d'Indiens. Ils sont tres occupes a confec ~ccorde notammen:' une aide finan compte des bandes qui sont dispo tionner des costumes, car plus d'un ciere aux bandes indiennes qui de- sees a assumer cette responsabilite Ces dernieres annees, d'autres jeune participant,. dont les vete sirent diriger leurs propres affaires. et sont en mesure de le faire. tribus ont manifeste un regain d'in ments sont devenus trop petits, a On aura une idee de Ia popularite teret a cet egard, en ravivant diver besoin d'etre habille a neuf. Les bandes qui adminis~rent ces de ce programme si l'on note que ses formes d'activite culturelle, fonds prennent les decisions qui, telles que les danses et les cere Leur calendrier comporte notam les fonds de $66,892 accordes en autrement, seraient prises par Ia ment une representation organisee 1965-1966 feront probablement monies tribales. Deja, elles sont en Direction. S'il le desire, le Conseil train de montrer a Ia societe non a !'occasion du souper que donne place, en 1967-1968, a un budget peut demander une aide d'orienta indienne que les danses indiennes le Conseil de bande pour marquer de $549,000. tion, en vue de prendre des deci constituent autre chose qu'un ele l'investiture d'un nouveau chef. Le programme a pour but de sions et de Jes mettre .en reuvre, ment pittoresque de production favoriser l'autonomie des bandes mais c'est lui, et non la Direction, cinematographique ou d'emission indiennes. 11 est a esperer que ces qui veille a !'affectation des fonds. televisee. subventions permettront aux bandes Pour de plus amples renseigne Les interpretes de danses rituelles de recruter et de former des em ments sur les demandes d'aide, des Indiens Maliseet habitant la ployes competents qui administre veuillez communiquer ·avec Ie bu reserve de Tobique (N.-B.) ne font ront les affaires de Ia bande, sous reau de votre Agence ou avec le pas exception. Au cours des der la direction du Conseil de bande. bureau regional de votre province. nieres annees, ils ont forme, avec l'aide et les conseils de Mme Marjorie Perley, une troupe de danseurs qui comprend a la fois des adultes et des enfants. Au cours de l'ete, ils ont donne de nombreuses representations en Des Hurons de passage divers endroits. A leur derniere a Ottawa La Direction verse annuellement CA1 . IA 59 .. !54 . une somrne calculee selon un taux convenu par acre, selon le nombre total d'acres de ]a region protegee. En 1967, le montant affecte a la I II I I~ ~ I~I I III\ \~\ ~IIII I~ II !lilllll\1\lll~ 1111111 Une assurance protection des forets s'est eleve a a3 11 87 0 11 75 3272 b $100,000, ce qui represente un taux d'assurance relativement bas peu couteuse: Ia en comparaison des services rendus. Pour sa part, la province assure prevention des des services de detection et de suppression a l'egard des incendies qui se produisent au sein ou a feux de foret! proximite des reserves. Dans bien des cas, elle engage des Indiens, qui excellent a la repression des Ces dernieres annees, la Direction incendies. generate des affaires indiennes a conclu des accords avec plusieurs La protection des forets repre gouvernements provinciaux en vue sente une aide financiere directe de proteger plus de 3 millions aux bandes indiennes, tout en ai d'acres de forets situees dans les dant l'economie du pays. Elle per reserves indiennes. met une production soutenue de bois de pate, de poteaux, de bois de Ce genre d'accord a ete conclu charpente et d'autres produits grace pour la premiere fois en 1962 avec auxquels le Canada peut garder sa l'Ontario, puis avec la Colombie place sur Ie marche mondial. Les L'UNIQUE CHEF HURON DU CANADA et les dirigeants de Ia reserve Britannique, I' Alberta, la Saskatche accords avec les gouvemements pro ont visite ·Onawa recemment et ont discute de la question de terrain qui wan, le Manitoba et le Nouveau vinciaux offrent un moyen pratique ajjectc leur reserve, avec le ministre des Affaires indiennes, M. Arthur Brunswick. et peu couteux d'assurer ]a pro · Laing. Premiere rangee, de gauche ·a droite: M. Bruno Gros-Louis, tection des forets contre le feu. president du dhL.eloppement communautaire; le grand chef Max Gros- Les resultats ont ete excellents Louis,·- le chef adjoint, Marcel Sioux.