Rapport d’expertise :

Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012 BRGM/RP-60938-FR Mars 2012

Cadre de l’expertise :

Appuis aux administrations  Appuis à la police de l’eau ❑

Date de réalisation de l’expertise : 16 février 2012

Localisation géographique du sujet de l’expertise : Lotissement les Pléiades – Route du Vercors 38760 ST PAUL DE VARCES

Auteurs BRGM : S. OROFINO

Demandeur : Préfecture de l’Isère

Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

L’original du rapport muni des signatures des Vérificateurs et Approbateurs est disponible aux Archives du BRGM. Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008. Ce rapport est le produit d’une expertise institutionnelle qui engage la responsabilité civile du BRGM.

Ce document a été vérifié et approuvé par :

Approbateur : Nom : A. BRENOT Date : 15/03/2012

Vérificateur : Nom : Y. SIMEON Date : 16/03/2012

Mots clés : expertise – appuis aux administrations – Hydrogéologie, Inondation, remontée de nappe, hydrogéologie, Appui aux administrations - Rhône-Alpes, Isère, Saint Paul de Varces.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

S. OROFINO (2012) – Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012. Rapport BRGM/RP-60938-FR. 23 pages, 7 illustrations, 2 annexes.

© BRGM, 2012, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.

2 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Synthèse

Contexte :

Date de la formulation de la demande d’expertise au BRGM : 08/02/2012 Demandeur : Préfecture de l’Isère Nature de l’expertise : Il a été demandé de fournir un avis technique sur le phénomène d’inondation par remontée de nappe observé à St Paul de Varces (38) entre le 26 et le 29 janvier 2012. Le rapport indiquera l’origine et les caractéristiques du débordement, l’intensité du phénomène (durée de retour ou positionnement par rapport à quelques références). Ces éléments serviront à valider la demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sollicitée par la commune. Situation du sujet : Bâtiments C et D du lotissement les pléiades, route du Vercors 38760 St Paul de Varces. Date d’occurrence: Evénement qui s’est déroulé à compter du 26 janvier 2012 et sur plus de 3 semaines. Nature de l’intervention du BRGM : Visite de terrain en présence de M. MICHAUD (1er Adjoint de st Paul de Varces) et Mme RICHY (Conseil Syndical de la copropriété) suivie d’une enquête de voisinage.

Faits constatés :

Le jour de la visite, il a pu être vérifié la présence d’eau dans les regards des sous-sols des bâtiments C et D du lotissement les Pléiades. Plusieurs pompes étaient alors en fonctionnement afin d’évacuer l’eau vers le réseau communal des eaux usées. Il était encore possible de voir pénétrer l’eau dans les grilles d’évacuation des eaux de ruissellement de la descente de sous-sol du bâtiment D. Cette eau s’infiltrait directement entre les dalles béton constituant la descente. De plus, le niveau atteint par les eaux a laissé une marque sur les murs des 2 sous-sols visités. Le niveau semble avoir été de l’ordre d’une dizaine de centimètres dans les sous-sols. Le premier adjoint au maire, M. MICHAUD, présent lors de la visite, a pu faire une description précise de l’événement, corroborée par Mme RICHY, voisine du site et propriétaire bailleur, intervenant alors comme conseil syndical de la copropriété. Mme RICHY nous a permis d’accéder au site et nous a transmis des photos prises au cours de cet évènement. Outre l’inondation importante du sous-sol du bâtiment D ayant nécessité une intervention des pompiers le 26 janvier au soir, il nous a été rapporté que le bâtiment C avait vu son sous-sol inondé dès le 18 janvier après une période de pluie décrite comme d’importance moyenne.

BRGM-RP-60938-FR 3 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Diagnostic du BRGM :

Même si dans ce secteur aucune nappe superficielle n’est clairement identifiée, le secteur repose tout de même sur les alluvions modernes du Lavanchon qui peuvent localement être aquifères. Un puits référencé dans la BSS (Banque de Données du Sous-Sol) nous a ainsi permis de mesurer la profondeur de la nappe à proximité immédiate du lotissement. Ce puits de 7 m de profondeur, est situé à une cinquantaine de mètres au sud, et à l’amont hydraulique du lotissement. Le niveau a pu y être mesuré à environ 4 m de profondeur alors que la parcelle est située légèrement au-dessus de celle du lotissement. Il apparaît donc probable de trouver un horizon aquifère saturé aux environs de 3 m au droit du lotissement, plaçant les sous-sols au niveau de cette « nappe ». De plus, les techniciens municipaux ont réalisés un sondage à la pelle mécanique dans le champ voisin du lotissement : l’eau y a été rencontrée à 5 m de profondeur. Le niveau de l’eau est ensuite remonté dans la fosse pour se stabiliser à 2 m de profondeur par rapport au terrain naturel. En complément, les mesures de conductivités, effectuées sur les eaux du Lavanchon, du réseau d’Alimentation en Eau Potable (boulangerie du lotissement et sous-sol du bâtiment C) ainsi que sur les eaux souterraines (extraites par les pompes du bâtiment D, fontaine de Meinget) présentent de forts contrastes. Ainsi les eaux extraites du sous-sol présentent une conductivité proche de celle de la fontaine de Meinget et de l’ordre de 330 µS/cm, alors que l’eau potable du réseau d’adduction présente des valeurs proches de 125 µS/cm, celles du Lavanchon étant proches de 200 µS/cm. Ces éléments nous permettent a minima d’exclure une inondation des sous-sols suite à une rupture de canalisation du réseau d’Alimentation en Eau Potable, les eaux pompées présentant des caractéristiques d’eaux souoterraines. Enfin, l’analyse de la chronique piézométrique d’un ouvrage captant l’aquifère principal plus à l’aval (07968X0186/RE11) montre que les niveaux observés au cours du mois de janvier 2012 sont parmi les plus hauts observés depuis le début des mesures en 2007. Même si ces 2 niveaux aquifères ne sont probablement pas directement en relations, ces éléments peuvent nous laisser supposer que le niveau des eaux souterraines, dans le secteur du lotissement, est globalement plus haut que la normale observée jusqu’à présent. Cependant, la période de retour de ce phénomène ne peut pas être évaluée car les chroniques existantes ne sont pas suffisamment longues. Au terme de cette expertise, et en considérant les éléments en notre possession à ce jour, nous pouvons conclure à un phénomène d’inondation par remontée des eaux souterraines, communément appelé « remontée de nappe ».

Recommandations du BRGM :

Les observations de terrain nous ont permis de mettre en évidence que le mode de gestion des eaux des sous-sols, n’est pas adapté au contexte géologique. Il conviendrait donc de : - Vérifier le dimensionnement de l’ouvrage de pompage et la position des pompes qui doivent être installées suffisamment profond pour permettre de rabaisser le niveau des eaux souterraines sous l’ensemble des bâtiments, - Vérifier la bonne implantation du puits d’infiltration, en réalisant un traçage des eaux réinjectées afin de vérifier que ces dernières sont bien évacuées et ne retournent pas vers les sous-sols, - Définir les caractéristiques hydrodynamiques de ce niveau aquifère qui pourrait être valorisé via l’usage de la géothermie à très basse température si ce dernier est suffisamment productif.

4 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Sommaire

1. Contexte de l’expertise ...... 7

2. Situation du site ...... 7

2.1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ...... 7

2.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE LOCAL ...... 9

2.3 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE LOCAL ...... 10

3. Faits constatés et éléments recueillis...... 10

3.1 DESCRIPTION DU PHENOMENE ...... 10

3.2 HISTORIQUE DU PHENOMENE ...... 14

3.3 INFORMATIONS SUR LA COMMUNE ...... 14

4. Diagnostic du BRGM ...... 16

5. Recommandations du BRGM ...... 17

Table des illustrations

Illustration 1 : Localisation du site sur fond de carte IGN ...... 7 Illustration 2 : Secteur de l’expertise sur photo aérienne ...... 8 Illustration 3 : Carte géologique du secteur ...... 9 Illustration 4 : Puits de pompage des eaux des sous-sols (ruissellement et remontée de nappe) .. 11 Illustration 5 : Remontée des eaux souterraines visible le 16/02/2012 ...... 12 Illustration 6 : Inondation du sous-sol du bâtiment D (Photo J. RICHY) ...... 13 Illustration 7 : Suivi du niveau de la nappe des alluvions du Drac ...... 15

Table des annexes

Annexe 1 : Demande d'appui par le BRGM ...... 19 Annexe 2 : Fiche descriptive de l’entité hydrogéologique 325C...... 20

BRGM-RP-60938-FR 5

Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

1. Contexte de l’expertise

Le soir du 26 janvier 2012, les pompiers d’Echirolles ont été amenés à intervenir dans le cadre de l’inondation du sous-sol du bâtiment D du lotissement les Pléiades sur la commune de St Paul de Varces (38). En effet, suite à un dysfonctionnement d’une des pompes destinées à évacuer les eaux des sous-sols, celui du bâtiment D s’est vu inondé sous 10 cm d’eau. L’origine des eaux serait souterraine. Les habitants ont alors sollicité la commune qui a formulé une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle auprès de la préfecture de l’Isère. Le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile, instruisant le dossier, a donc sollicité le Bureau de Recherches Géologiques et Minières BRGM afin d’obtenir un avis technique sur le phénomène d’inondation par remontée de nappe observé sur ce sous-sol de la commune de St Paul de Varces (38) lors de cet événement (cf. demande d’appui dans les annexes). Le présent rapport rend compte du contexte hydrogéologique local ainsi que des informations recueillies lors de la visite de terrain effectuée sur site en présence du 1er adjoint au maire de la mairie de St Paul de Varces. Le diagnostic tend à apporter des éléments de décision à la préfecture de l’Isère quant à la reconnaissance de la situation de catastrophe naturelle pour ce site et cet événement. Des recommandations sont également formulées à l’usage de la préfecture et de la mairie de St Paul de Varces.

2. Situation du site

2.1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE

Le site d’expertise est situé sur la commune de St Paul de Varces (38), à 1,5 km à l’est du bourg, le long de la route départementale D107, nommée Route du Vercors (cf. Illustration 1).

Illustration 1 : Localisation du site sur fond de carte IGN

BRGM-RP-60938-FR 7 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Ce secteur rural est constitué de parcelles occupées par des maisons d’habitations individuelles regroupées en petits lotissements le long de la route RD107. Le lotissement les Pléiades est situé au cœur de ces constructions. Des champs encadrent les habitations et un cours d’eau, le Lavanchon, draine les eaux superficielles vers le nord-est parallèlement à la route principale. L’Illustration 2 présente plus particulièrement le site concerné par le phénomène d’inondation, objet de ce rapport.

D C

D : Bâtiment D

Illustration 2 : Secteur de l’expertise sur photo aérienne

8 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

2.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE LOCAL

Le site étudié est implanté au centre de la plaine alluviale du Lavanchon. Les alluvions modernes (Fz) plutôt argileuses reposent localement sur des éboulis (E) en provenance des coteaux formés par les calcaires du Portlandien (j9) en rive droite du Lavanchon et les marnes et calcaires de l’Hauterivien et de la base de l’Urgonien (n3 et n4). Au droit du site, les alluvions modernes semblent reposer directement sur les calcaires des coteaux. Aucun sondage référencé dans la BSS (Banque de Données du Sous-Sol) ne nous permet d’avoir une coupe lithologique des terrains de ce secteur. Dans la vallée voisine de la Gresse, située juste à l’est, les alluvions peuvent présenter des épaisseurs de plusieurs dizaines de mètres.

Illustration 3 : Carte géologique du secteur

BRGM-RP-60938-FR 9 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

2.3 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE LOCAL

Contrairement aux alluvions du Drac, observables plus à l’est (vers Reymure), qui sont sablo- caillouteuses et fortement aquifères, la vallée du Lavanchon montre des alluvions assez argileuses. Les quantités d’eau mobilisables sont relativement faibles. Au droit du site, une entité hydrogéologique a été identifiée dans le cadre de l’élaboration de la Synthèse Hydrogéologique de Rhône-Alpes, menée par le BRGM et l’Agence de l’Eau Rhône- Méditerranée-Corse. Cette entité est référencée 325C et nommée « alluvions de la vallée du Drac ». La fiche descriptive de cette entité est fournie dans les annexes. Aucune information sur la perméabilité des formations superficielles n’est disponible dans la littérature. En revanche, un puits (07967X0002/P) du Poulat, sur une parcelle voisine du lotissement, nous a permis de mesurer le niveau de la nappe superficielle, qui se trouvait à environ 4 m de profondeur par rapport au terrain naturel le jour de notre visite. Ce puits, de 7 à 8 m de profondeur, présentait un niveau d’eau stabilisé à 6,6 m de profondeur en avril 1965. Plusieurs sources sont connues en BSS ou ont été repérées sur le terrain, tant en rive droite qu’en rive gauche du Lavanchon. Il semblerait que les alluvions de ce cours d’eau soient hétérogènes, de nature limono-argileuse sur les premiers mètres et potentiellement aquifères un peu plus en profondeur. Ainsi, les différentes sources apparaîtraient à la faveur de la mise en charge des eaux souterraines sous la couche superficielle argileuse. Cette « nappe » doit être faiblement productive car peu ou pas exploitée et donc peu connue. Son étendue peut être très réduite et nous parlerons de « niveau aquifère ». Dans le champ situé à proximité du lotissement, une fouille à la pelle mécanique (réalisée par les services communaux fin février 2012) a permis de reconnaitre les premiers mètres des formations superficielles. Ainsi l’eau fut trouvée sous 5 mètres d’une couverture plutôt argileuse. Pendant quelques heures, le niveau de l’eau est remonté dans la fosse pour se stabiliser vers 2 m sous le niveau du terrain naturel, caractérisant ainsi l’existence d’une nappe en charge sous des formations superficielles imperméables. Ces différents éléments corroborent l’existence d’un niveau aquifère local, d’extension inconnue mais présent au droit du lotissement. Ce niveau aquifère est actuellement en charge sous plusieurs mètres d’alluvions argileuses.

3. Faits constatés et éléments recueillis

3.1 DESCRIPTION DU PHENOMENE

Les illustrations suivantes permettent de mieux se représenter le phénomène observé. Le phénomène n’a pas été directement observé dans le cadre de cette expertise mais les faits nous ont été relatés par les services de la mairie de St Paul de Varces et les riverains. Le phénomène qui a été décrit consiste en une inondation très rapide du sous-sol du bâtiment D et C. Une dizaine de centimètres d’eau a été observée dans les sous-sols par les pompiers intervenus sur site afin de pomper l’eau envahissant les garages des habitants. Le jour de notre intervention, les pompes de relevage des eaux des sous-sols (eaux du ruissellement ou eaux souterraines) étaient toujours en fonctionnement afin de tenter de rabattre le niveau des eaux et empêcher une inondation des sous-sols. Les eaux pompées sont rejetées dans un puits d’infiltration situé à une vingtaine de mètres du bâtiment. Cet ouvrage n’a pas été observé lors de notre visite car son emplacement exact n’était pas connu par notre guide.

10 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Bâtiment D Bâtiment C

Illustration 4 : Puits de pompage des eaux des sous-sols (ruissellement et remontée de nappe)

BRGM-RP-60938-FR 11 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Illustration 5 : Remontée des eaux souterraines visible le 16/02/2012

12 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Illustration 6 : Inondation du sous-sol du bâtiment D (Photo J. RICHY)

BRGM-RP-60938-FR 13 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

3.2 HISTORIQUE DU PHENOMENE

L’événement étudié a été précédé de quelques journées pluvieuses. Le 26 janvier 2012 à 20h39, les pompiers d’Echirolles ont été appelés pour intervenir dans le cadre de l’inondation du sous-sol du bâtiment D. A leur arrivée, ces derniers ont pu constater la présence de 10 cm d’eau dans les sous-sols. La montée des eaux a été très rapide, en partie à cause du dysfonctionnement d’une des 2 pompes de relevage des eaux des sous-sols. Les pompiers ont donc mis en place leur pompe afin d’abaisser le niveau de l’eau dans le sous- sol. A leur départ, d’autres pompes plus petites ont été maintenues en fonctionnement afin d’éviter toute remontée des eaux. Les eaux s’infiltraient par les jonctions des dalles bétons constituant l’infrastructure de l’immeuble ainsi que par la rampe d’accès des véhicules. Lors de la visite du site, soit 3 semaines après le début de l’évènement, les pompes étaient toujours en fonctionnement et de l’eau continuait à affluer régulièrement par les jonctions des dalles de voirie comme le montre l’Illustration 5. Notons que la présence d’algues filamenteuses bien développées à l’aval de cette jonction de dalles tend à témoigner d’un phénomène récurrent d’arrivée d’eau. Il est donc probable que lors de périodes de hautes eaux ou tout simplement pluvieuses, de l’eau suinte par ces jonctions. Pour informations, Mme RICHY nous a informés, lors de cette visite, que le sous-sol du bâtiment C avait également été inondé le 18 janvier 2012. A ce jour, les pompes fonctionnent toujours en continu afin de maintenir un niveau des eaux souterraines suffisamment bas pour se prémunir d’une nouvelle inondation.

3.3 INFORMATIONS SUR LA COMMUNE

La commune dispose d’un réseau séparatif de gestion de ses eaux. Les eaux pluviales sont majoritairement gérées à la parcelle par infiltration dans des puits perdus ou rejet superficiel dans des fossés. Le lotissement les Pléiades dispose ainsi de son propre réseau d’eaux pluviales, constitué notamment d’un puits d’exhaure équipé de 2 pompes prévues pour évacuer les eaux pluviales ruissellant à proximité immédiate des bâtiments comportant des sous-sols (C et D). Ces eaux empruntent la voie d’accès aux sous-sols, sont captées par des avaloirs placés au niveau du seuil des bâtiments, puis sont dirigées vers le puits d’exhaure. Le BRGM suit depuis plusieurs années, en temps réel, les variations du niveau de la nappe des alluvions du Drac, décrit dans la fiche de l’entité hydrogéologique 325C fournie dans les annexes. L’ouvrage de suivi est le piézomètre référencé en BSS sous le numéro 07968X0186/RE11. Il est implanté à l’est de la commune de St Paul de Varces, dans le hameau de Reymure. L’Illustration 7 met en évidence le niveau relativement haut de cet aquifère depuis le début de l’année 2012. Cette illustration présente la chronique du niveau sur les 5 dernières années ainsi qu’un graphe présentant les statistiques réalisées sur les précédentes observations. La durée de suivi n’est pas encore assez longue pour permettre de définir une période de retour quelconque pour cet évènement. Néanmoins, ces graphes permettent de mettre en évidence que ce début d’année représente les plus hauts niveaux observés sur cet ouvrage et donc potentiellement sur les autres niveaux aquifères environnants. Le lotissement étant très récent, il est fort probable que le réseau de drainage, intégrant le puits d’exhaure, n’est jamais été sollicité de la sorte.

14 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Illustration 7 : Suivi du niveau de la nappe des alluvions du Drac

BRGM-RP-60938-FR 15 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

4. Diagnostic du BRGM

Même si dans ce secteur aucune nappe superficielle de grande extension n’est clairement identifiée, cette partie de St Paul de Varces repose sur les alluvions modernes du Lavanchon qui peuvent localement être aquifères comme le laisse supposer l’existence d’un puits à proximité immédiate du lotissement (cf. Illustration 3). Le niveau piézométrique y a, en effet, été mesuré à faible profondeur. Le niveau statique de la nappe y est de l’ordre de 4 m sous le terrain naturel. Or cet ouvrage de 7 m de profondeur, est situé à une cinquantaine de mètres au sud, et à l’amont hydraulique du secteur du lotissement, sur une parcelle située légèrement au-dessus de celle du lotissement. Il est donc probable de trouver un horizon aquifère saturé aux environs de 3 m de profondeur au droit du lotissement. Ce niveau correspondrait globalement au niveau des sous- sols, expliquant ainsi les inondations observées. De plus, une fouille, réalisée dernièrement à la pelle mécanique par les employés municipaux dans le champ proche du lotissement, a révélé la présence d’eau dans le sol. Cette eau est captive sous 5 m de formations argileuses imperméables. Une fois la formation imperméable traversée, le niveau se stabilise en quelques heures à 2 m de profondeur, illustrant bien la mise en charge de ce niveau aquifère. En complément de ces observations et des descriptions fournies par les témoins, des mesures de conductivité électrique de différentes eaux ont été effectuées. Ainsi, nous pouvons identifier 3 gammes de valeurs, associées chacune à une origine de l’eau différente : - Les eaux superficielles courantes, telles que le Lavanchon, présentent des valeurs de conductivité électrique proches de 200 µS/cm. - L’eau potable distribuée par le réseau communale présente des valeurs proches de 125 µS/cm. Les mesures ont été effectuées à la boulangerie et dans le bâtiment C. - Les eaux souterraines sont caractérisées par des valeurs plus importantes, autour de 330 µS/cm. La fontaine de Meinget, tout comme les eaux pompées dans le sous-sol, sont dans cette gamme de valeur. Ces éléments nous permettent d’écarter l’hypothèse d’une inondation des sous-sols suite à une rupture de canalisation du réseau communal d’adduction de l’eau potable. Ainsi, l’origine des eaux pompées dans les sous-sols semblent bien être souterraine. Enfin, l’analyse de la chronique piézométrique d’un ouvrage captant l’aquifère principal plus à l’aval (07968X0186/RE11) montre que les niveaux observés au cours de ce mois de janvier sont parmi les plus hauts observés depuis le début des mesures en 2007. Même si ces 2 niveaux aquifères ne communiquent pas directement et peuvent présenter des conditions d’alimentations différentes, ces éléments peuvent nous laisser supposer que le niveau des eaux souterraines, dans ce secteur, est globalement plus haut que le niveau fréquemment observé à cette période. Au terme de cette expertise, et en considérant les éléments en notre possession à ce jour, nous pouvons conclure à un phénomène d’inondation par remontée des eaux souterraines, communément appelé « remontée de nappe ». L’évènement expertisé perdure jusqu’à ce jour, soit depuis plus d’un mois. Le système de drainage des eaux des sous-sols pourrait ne pas être optimisé et fait l’objet d’une recommandation particulière.

16 BRGM-RP-60938-FR Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

5. Recommandations du BRGM

Compte tenu des observations réalisées sur le site et afin d’éviter un renouvellement trop fréquent de l’inondation des sous-sols, il est recommandé de faire une analyse détaillée du mode de gestion des eaux pluviales du lotissement. Plusieurs points peuvent en effet être étudiés : - Le dimensionnement du puits d’exhaure : il serait bon de s’assurer que ce puits est suffisamment profond pour permettre d’installer les pompes d’exhaure suffisamment bas dans l’ouvrage pour pouvoir rabattre la nappe sous toute la surface des bâtiments édifiés sur sous-sols. - Les caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère supposé : si une nappe existe de manière pérenne au droit du lotissement, il serait bon d’en connaître les caractéristiques générales, a minima les paramètres courants tels que la perméabilité, la transmissivité et le coefficient d’emmagasinement. Ces éléments pourraient en permettre sa valorisation, notamment par l’usage de la géothermie très basse température comme moyen de chauffage avec la mise en place de pompes à chaleur (la température de l’eau pompée dans le sous-sol est de l’ordre de 11°C). Un pompage d’essai pourrait être réalisé. - L’implantation du puits d’infiltration : cet ouvrage peut se révéler être trop près du puits de pompage. Il y a de fortes chances que les eaux réinfiltrées contribuent à la réalimentation immédiate des formations aquifères locales. Le rendement des pompages en serait considérablement réduit. Une opération de traçage des eaux réinjectées pourrait être réalisée pour confirmer cette réalimentation. Cette opération pourrait tout à fait être réalisée en injectant une importante quantité de sel dans le puits d’infiltration et en suivant la conductivité des eaux pompées dans le puits d’exhaure. Une réalimentation de cet ouvrage sera marquée par le passage du sel et donc par la mesure d’un pic de conductivité électrique. Un traceur coloré peut également être utilisé. Dans tous les cas, il faudra veiller à injecter une quantité suffisante de traceur de manière à s’assurer d’un résultat franc. Il pourrait donc être intéressant de suivre régulièrement le niveau des eaux souterraines au droit du site. Si ce dernier devait régulièrement atteindre les sous-sols, d’autres puits de pompage pourraient devoir être mis en place afin de permettre un rabattement suffisant du niveau de l’eau.

BRGM-RP-60938-FR 17

Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Annexe 1 : Demande d'appui par le BRGM

BRGM-RP-60938-FR 19 Avis sur l'état de catastrophe naturelle liée à une remontée de nappe sur la commune de St Paul de Varces (38) du 26 au 29 janvier 2012

Annexe 2 : Fiche descriptive de l’entité hydrogéologique 325C

20 BRGM-RP-60938-FR

325C – ALLUVIONS DE LA VALLEE DU DRAC

CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET GEOMORPHOLOGIQUE INFORMATIONS PRINCIPALES

Nature : Système aquifère Cette entité est un complexe aquifère formé par la plaine alluviale des confluences Romanche-Drac et Drac-Isère. Elle s’étend de au nord à Notre-Dame-de-Commiers au sud. Elle est limitée géographiquement à l’ouest puis au nord par les massifs subalpins du Vercors (158) et de Chartreuse Thème : Alluvial (E16A), à l’est par les formations sédimentaires du bassin versant du Drac (E17B). Le bassin versant drainé présente une superficie totale de 3 554 km² et une altitude moyenne de 1 610 mètres. Type : Poreux

Superficie totale : 89 km2

GEOLOGIE HYDROGEOLOGIE

En aval de Notre-Dame-de-Commiers, l’entité s’écoule entre les Les alluvions torrentielles de cet aquifère sont très diverses en perméabilité et en épaisseur : calcaires (Jurassique Supérieur et Crétacé) du Vercors en rive gauche et la  Dans la plaine du Drac actuel, à l’amont du Pont-de-Claix, la partie inférieure est constituée de sables argileux lacustres, la partie supérieure d’alluvions grossières montagne du Connex (Trias formé de tufs, dolomies et marnes gypseuses) torrentielles à perméabilité comprise entre 2.10-2 et 5.10-3 m/s. L’épaisseur du niveau aquifère est comprise entre 40 mètres à l’amont et 20 mètres à l’aval, puis le massif cristallin de Belledonne en rive droite. Elle repose dans une vallée glaciaire, formée lors des avancées et des reculs du glacier.  Dans la plaine de Reymure (ancien cours du Drac), le remplissage est de même type, la puissance de l’aquifère atteint localement 70 mètres,  Entre Varces et Vif (vallée de la Gresse), les galets torrentiels sont recouverts par une dizaine de mètres d’argiles légèrement sableuses caractérisant un épisode La dépression est remplie à la base de sédiments lacustres lacustre. La perméabilité de cette formation est de l’ordre de 1.10-6 m/s. La nappe de la Gresse n’a que peu d’influence sur la nappe de la plaine, d’épaisseurs très variables (> 400 mètres d’épaisseur au forage de -3 Beauvert) et ensuite d’alluvions torrentielles (> 70 mètres d’épaisseur au  A l’est de la Gresse jusqu’aux collines liasiques, les alluvions ont une bonne perméabilité (K = 10 à 5. 10 m/s). Cette plaine est le siège du cours d’eau actuel du niveau de Reymure). Drac à l’est de Reymure et de l ‘ancien lit du Drac à l’ouest. Une grande partie de l’écoulement de la nappe court-circuite le trajet actuel du Drac et passe par son ancien lit doté d’une forte perméabilité et d’une grande épaisseur, Au niveau de ce système, plusieurs rivières confluent avec le Drac, la  La vallée du Lavanchon est remplie par d’anciennes alluvions sableuses du Drac, perméables, recouvertes par des niveaux argileux épais de 10 mètres environ. Romanche en rive droite, la Gresse et le Lavanchon en rive gauche. La nappe captive devient artésienne dans la région de Claix. La perméabilité de ces sables est de l’ordre de 10-3 m/s, Les vallées de ces deux dernières rivières sont séparées de celle du  A l’aval du Pont-de-Claix, les formations torrentielles (épaisses de 15 à 22 mètres avec des intercalations moins perméables à Beauvert) se prolongent jusque Drac par des barres calcaires du Lias et Jurassique moyen à supérieur, sous Grenoble où elles s’entrecroisent avec des alluvions plus fines de l’Isère, affectées par des cluses (Varces, Reymure, Saut-du-Moine), anciens lieux  La ville de Grenoble est construite sur le cône de déjection du Drac. Le remplissage alluvial est tributaire des deux rivières. A l’est prédominent les alluvions de de passage du Drac à la faveur de fracture NW/SE. l’Isère (K = 1.10-3 m/s) avec une épaisseur mouillée de l’ordre d’une dizaine de mètres, à l’ouest, les alluvions du Drac (K = 5.10-3 m/s) de 40 mètres de puissance, L’aquifère qui repose sur un substratum calcaire et marneux (série  Immédiatement à l’aval du Pont de la Rivoire, l’écoulement souterrain se fait suivant l’axe de la vallée et la nappe est alimentée par le Drac. Une partie de mésozoïque), est constitué : l’écoulement emprunte la trouée de Reymure en direction de la vallée de la Gresse vers l’ouest. Ensuite, dans la plaine de Reymure, les lignes de courant - de dépôts fluvio-glaciaires argileux anciens (base de l’aquifère), s’orientent vers le nord suivant un ancien cours du Drac qui rejoint la vallée actuelle au niveau de la confluence de la Gresse. Dans le secteur de Fontagneux et - d’alluvions anciennes, peu argileuses, dont l’épaisseur excède en Rochefort, la piézométrie est fortement influencée par les pompages de la ville de Grenoble et par des canaux de réalimentation artificielle implantés entre le Drac général 60 mètres, et les captages. L’autre branche de la nappe emprunte l’actuelle vallée du Drac. Dans ce couloir alluvial, la piézométrie est fortement marquée par les échanges - d’alluvions modernes, en couches de 25 à 30 mètres d’épaisseur, (drainage puis alimentation) de la nappe avec le canal de fuite de l’aménagement hydroélectrique de Champ II. A , les pompages industriels provoquent une décroissant progressivement vers le nord, forte dépression piézométrique. Au niveau de la cluse du Saut-du-Moine, l’écoulement s’oriente vers l’ouest en direction de la plaine de . - d’une couche superficielle de limons plus ou moins imperméables,

dont l’épaisseur varie de 1 à 5 mètres. Cette couche est souvent placée au-dessus du toit de la nappe.

325C – ALLUVIONS DE LA VALLEE DU DRAC

DESCRIPTION DE L’ENTITE HYDROGEOLOGIQUE

Généralités : Nappe contenue majoritairement dans les alluvions sableuses et caillouteuses du Drac. Limites de l’entité : Les limites avec les formations sédimentaires du bas bassin versant de l'Isère (E13B), du bassin versant de la Romanche (E14B) et du bassin versant du Drac (E17B) sont étanches. En effet, ces domaines hydrogéologiques de montagne sont considérés comme peu aquifères. Le domaine karstique du Vercors (158) pourrait alimenter les alluvions de l’Isère et les limites sont donc à affluence faible. Enfin, au nord, l’entité est en continuité hydraulique avec les alluvions de l'Isère entre et Grenoble (325B) qui l’alimente et en aval de Grenoble (325D) qui la draine. Cependant lorsque l’entité est séparée des alluvions de l’Isère (325B et 325D) par le cours d’eau drainant, la limite est de type drainage. Substratum : Marnes et marno-calcaires mésozoïques (E17B). Lithologie/Stratigraphie du réservoir : Alluvions. État de la nappe : Libre. Type de la nappe : Monocouche. Caractéristiques : Non renseignées dans la bibliographie. Prélèvements connus (données Agence de l’eau 2006) : AEP de Varces Allières et Risset (15 596,7 Mm3/an). Utilisation de la ressource : A l’amont, la nappe contenue dans la plaine de Reymure (vallée de la Gresse), constitue la réserve en eau potable de la ville de Grenoble ; elle est exploitée par forages ou captages de sources dans les secteurs des Mollots, Rochefort, Fontagneux. A l’aval, depuis Jarrie jusqu’à Grenoble, elle est essentiellement exploitée pour des usages industriels (14 405,2 Mm3/an). Les prélèvements sont très importants dans ce secteur fortement industrialisé et urbanisé, mais ils ont tendance à baisser ces dernières années. En 1999, les prélèvements étaient supérieurs à 500 000 m3/an. Alimentation naturelle de la nappe : Apports souterrains du Drac en amont, et infiltration des eaux de ce cours d’eau dans la partie perméable du lit majeur. La part des précipitations infiltrées au niveau de l’impluvium est négligeable. Qualité : On observe une minéralisation croissante d’amont en aval. Dans le secteur amont, les eaux sont d’excellente qualité. En revanche, certaines zones sont polluées, en particulier à l’aval des usines pétrochimiques de l’agglomération grenobloise. A Jarrie, les eaux sont localement contaminées par le chlorure de sodium et le mercure mais ces éléments ne se retrouvent plus à l’aval du Saut du Moine. Vulnérabilité : Forte vulnérabilité : la protection de surface est peu épaisse et relativement perméable. Les risques de pollution depuis les écoulements de surface amont restent faibles de part la faible urbanisation et industrialisation de cette zone (ainsi qu’un bénéfice d’une protection de la zone par de vastes périmètres réglementaires). En revanche, à l’aval, de nombreuses industries chimiques entraînent une forte pollution (chlorures, sulfates, phénols…). Bilan : Ce système aquifère présente une grande importance pour l’agglomération grenobloise. Il est donc nécessaire de tout mettre en œuvre pour qu’il garde sa qualité de l’amont jusqu’à l’aval. Cependant, la capacité naturelle d’exploitation de cet aquifère n’est pas atteinte sachant que les possibilités d’alimentation induites en bordure du Drac sont importantes et devraient permettre une exploitation supplémentaire. Principales problématiques : Extractions de graviers, qualité des eaux du Drac.

BIBLIOGRAPHIE PRINCIPALE CARTES GEOLOGIQUES CONCERNEES :

Direction Régionale de l’environnement Rhône-Alpes, 1999 Synthèse Institut Dolomieu, 1993 Étude de la nappe alluviale du Drac, 15 p. 1/250 000 LYON N°29 hydrogéologique départementale - département de l’Isère, 134 p. Document D16330. 1/50 000 GRENOBLE N°772 Institut Dolomieu, 1990 Étude de la nappe alluviale du Drac, 26 p. Ref. Société des eaux de Grenoble - Institut Dolomieu, 2000 Etude de la nappe 1/50 000 VIF N°796 D14008. alluviale du Drac, 24 p. Document D24100. 1/50 000 N°797 Institut Dolomieu, 1991 Étude de la nappe alluviale du Drac, 64 p. SOGREAH, 2006 – Etudes des conditions d'écoulement de la nappe du Drac Document D14849. et du décrochage de la nappe en amont de la plaine de Reymure CARTES HYDROGEOLOGIQUES CONCERNEES : Institut Dolomieu, 1992 Étude de la nappe alluviale du Drac. Document SOGREAH Ingénierie / SIBENSON Environnement, Bassin Versant du Drac D15485. – Etude préalable à une gestion intégrée – Annexe 1, 113 p. 1/50 000 – Cartes de vulnérabilité à la pollution des nappes d’eau souterraine : GRENOBLE, VIF 1/50 000 – Carte hydrogéologique – GRENOBLE

325C – ALLUVIONS DE LA VALLEE DU DRAC

Coupe N°37

Coupe N°161

Centre scientifique et technique Service Géologique Régional Rhône-Alpes 3, avenue Claude-Guillemin 151, boulevard Stalingrad BP 36009 - 45060 Orléans Cedex 2 - 69626 Villeurbanne Cedex – France Tel. 02 38 64 34 34 Tél. : 04.72.82.11.50