Dossier De Presse
WEBSTER DOSSIER DE PRESSE Coyote Records WebsterLS.com QcHistoryXtours.ca LE DEVOIR 21 MARS 2020| MONTRÉAL | PASCALINE DAVID WEBSTER | Maîtriser la langue à travers l’écriture hip-hop S’il se produit en concert, le rappeur québécois Webster parcourt aussi le monde pour offrir des ateliers d’écriture créative en français. Il initie aux différents outils littéraires, comme la rime, la comparaison ou la métaphore, pour démontrer la puissance des mots dans le rap. De son vrai nom Aly Ndiaye, Webster est né et a grandi dans le quartier Limoilou à Québec. En 1995, à l’âge de 15 ans, il fait ses premiers pas dans le monde du rap. « J’aimais la culture hip-hop et la complexité des textes, raconte-t-il. C’était la première fois que je me retrouvais dans une discipline artistique. » Il considère le rap comme un art où l’authenticité est reine, puisque l’artiste doit être fidèle à ce qu’il est et à ce qu’il pense. Si le rap n’a pas toujours bonne presse, il n’est pourtant pas un outil d’expression facile à maîtriser. « C’est l’un des véhicules littéraires les plus denses de notre époque, cela demande beaucoup d’expérience, de pratique et de talent pour être capable de jongler avec les métaphores, les jeux de mots, les comparaisons, les rimes », estime Webster. Transition francophone Pendant huit ans, il utilise la langue de Shakespeare, comme la plupart des autres rappeurs de sa génération. Sa transition vers le français s’est amorcée en même temps que l’éclosion d’une identité québécoise propre au rap, au début des années 2000.
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