Les Cochevelou et la renaissance de la musique celtique

Goulven PÉRON

Etudier la généalogie des Cochevelou de c'est avant tout partir à la rencontre des ancêtres de deux personnages parmi les plus fameux du XX e siècle. Nous voulons parler de Jord Cochevelou, sauveur de la harpe celtique, et de son fils Alan, plus connu sous le nom de scène d'.

La renaissance Gourin, en 1864. Sa mère, Anne-Marie- de la harpe celtique Eulalie Lintan, était, elle, originaire de . Délaissée sur les rochers de la mer, Jord avait épousé, le 12 avril 1933, à elle se taisait la harpe d'or, Colombes, Fanny-Julienne Dobroushkess, son pauvre corps entr'ouvert, et ses petites cordes rompues … originaire des pays baltes d'où son père, chante, ô harpe ! Hain-Woulf Dobroushkess, tailleur de - Les Bretons, hélas ! Ont bien peu de profession, avait émigré. Cette famille allait consolations : payer cher cette naturalisation puisque deux Sonit, télen ! - Ar Vretoned kalz komforz, frères de Fanny allaient mourir à la guerre allaz ! N'hô deûz ked. 14-18. Fanny travaillait au secrétariat de (Auguste Brizeux, La Harpe ) L'Union féminine civique et sociale

(catholicisme social) au 25, rue de Valois. ord « Georges » Cochevelou n'était pas

né à Gourin comme cela est parfois Jord exerçait comme traducteur pour le indiqué mais à , dans le XIV e J Ministère des Finances mais se passionnait arrondissement, le 18 mai 1889. C'est son pour l'ébénisterie et la musique, deux père, François-Pierre-Marie Cochevelou, qui passions qui, combinées, l'amèneront à était né à Nouec Vihan 1, petit hameau de fabriquer des instruments de musique et notamment la fameuse harpe celtique dont il 1 Dans son album E Langonned , Alan Stivell écrivait : relança la mode en Bretagne après des « Bwthyn Fy Nain - (Trad. Gallois) La ferme de ma grand- mère . Cette chanson m'émeut d'autant plus que les ruines de la ferme de ma grand-mère à Noueg-Vihan en Gourin sont tout ce que je connais d'elle. »

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L e s C o c h e v e l o u siècles d'oubli. Son fils Alan se rappelle la création de la harpe fabriquée par son père: « Quand les teintures, les vernis, les cirages furent séchés, lustrés, les chevilles enfoncées, le suspense était à son comble. J'attendais avec émotion le jour où serait tendue la première corde. J'ignorais encore que cela allait déterminer ma vie entière ! Elle fut posée un an après, en avril 1953... » Jord mourut le 20 décembre 1974 à Saint- Mandé, alors que son fils Alan était en pleine gloire.

Une musique nouvelle : le rock celtique

[Le] concert à l' en 1972 est un monument. Je me souviens que lorsque j'étais adolescent, ce n'était peut-être pas l'équivalent de Nirvana mais pour un breton c'était énorme. Voilà un disque que nous connaissons tous par cœur. (Christophe Miossec, Rock & Folk , 1998) CI -DESSUS : Le jeune Alan Cochevelou Alain Cochevelou, dit « Alan Stivell », est né jouant sur la harpe fabriquée le 6 janvier 1944 à Riom, dans le Massif- par Jord, son père. Central où vivait sa famille avant que la fin de la guerre ne les autorise à retourner à CI-CONTRE : Paris. Là, les Cochevelou habitèrent au 20 Jord Cochevelou effectuant Boulevard de Belleville puis au numéro 3 de les derniers réglages de la e harpe qu’il vient de la rue de la Mare, Paris XX . Alan habita construire. ensuite à Vincennes 2. Alan s'initie bientôt à la harpe nouvellement créée, se faisant Photos illustrant les pages remarquer très vite pour son talent naturel au intérieures de l’album cours des différents récitals qu'il donne à Renaissance de la harpe Paris mais aussi en Bretagne (dans la celtique. cathédrale de Vannes notamment). Car durant son enfance parisienne, Alan revient aussi souvent que possible en Bretagne et s'y fait remarquer, à la fin des années 1960, par ses talents de sonneur de biniou et de bombarde, en jouant bien sûr dans les festoù- noz mais aussi en enlevant le championnat de Bretagne des bagadou en 1966 (avec le Bleimor) puis en remportant à trois reprises, en 1966, 1968 et 1969, avec son comparse Youenn Sicard, le championnat de Bretagne des sonneurs à Gourin, sur la terre même de ses ancêtres. Alan remporta aussi, en 1967, toujours avec festival, l'année suivante, avec ce Youenn Sicard, le concours des sonneurs du commentaire du jury : « Couple où l'entente , à , épatant entre les sonneurs se remarque jusque dans le d'ailleurs avec leur danse Plinn un jury plus petit détail ». Personne n'imagine exigeant composé d'Albert Le Faou, de cependant que quatre ans plus tard, le Gérard Guillemot, de Youenn Gwernic et de monde entier dansera au son de cette Polig Monjarret. « Bravo, concluront-ils, musique devenue électrique et rebaptisée aucune critique à formuler si ce n'est, par « Pop Plinn ». moment, quelques hésitations de style dont Parallèlement à la musique bretonne, Stivell [nous n'avons] pas tenu compte ». Le duo s'intéresse à d'autres styles de musique. En remporta encore, grâce en grande partie à 1967, il joue à Benodet sur la terrasse d'un son bal et sa danse Plinn, le premier prix du restaurant. Un serveur s'approche de lui, -

2 Source pour ces localisations : Alan Stivell

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ALBUMS PAGE DE GAUCHE : PAGE DE DROITE : Daltrey, pour ne citer que quelques- ● À l’Olympia – 1972 ● Renaissance de la unes des pointures qui avaient eu cet ● Chemins de terre – 1973 harpe celtique - 1971 honneur dans les mois précédents. ● E Langonnet – 1974 ● Again - 1993 C'est à ce moment, qu'on pourrait juger ● Live in Dublin - 1975 ● mal choisi, qu'Alan décide de venir ● The Mist of Avallon- 1991 s'installer à Kerlazen en Langonnet, dans une ferme du XVIII e siècle non loin Qu'est-ce que tu joues ? Du folk de la rivière Ellé, et de produire, pari ô américain ? - Non, un traditionnel combien risqué ! un album de musique irlandais arrangé par Pete Seeger. Le traditionnelle bretonne qu'il intitule E serveur s'appelle Daniel Le Bras et il Langonnet et sur lequel il invite son joue lui-même de la musique, de la vieux compère Youenn Sicard. L'album, guitare rock. Ils connaîtront la gloire sorti en 1974, est une réussite musicale ensemble. Alain Cochevelou prendra le indéniable et reste une référence pour nom de Stivell, « la source », et Daniel de nombreux amateurs de folk breton. deviendra son « lieutenant » sous le Le plus étonnant c'est que la sortie de E nom de . Le guitariste Langonnet , difficile d'accès pour un quimpérois suivra alors une véritable non-initié, sera saluée par la plupart initiation celtique qui le conduira bien des revues Rock de , de plus tard, dans les années 90, à créer Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ce son célèbre spectacle de l'Héritage des qui en dit long sur la renommée du Celtes et à représenter la France à personnage. l'Eurovision avec une chanson en breton. L'année suivante sort le Live in Dublin Dans les années 1970, Alan et Dan qui est un retour au Stivell électrique. seront rejoints par , Gabriel Yacoub n'est plus là, il avait pour faire du « Alan Stivell Group » quitté le groupe dès 1973 pour fonder l'un des groupes phares de la planète Malicorne, le pendant francophone du folk-rock, attirant ainsi l'attention du Stivell Group ; ce sera bientôt au tour monde entier sur la langue et la de Dan ar Braz de partir. Il rejoindra musique bretonne 3. Fairport Convention outre-Manche, avant de sortir ses propres albums. 1972 est l'année du Live à l'Olympia et par là même la date de naissance La fin des années 70 se traduit aussi du rock celtique. Les envolées par une baisse d'intérêt pour la « hendrixiennes » de Dan Ar Braz, musique d'Alan Stivell. On a parlé pour reprendre l'expression de Jacques d'effet de mode. Alan Stivell accusera Vassal, journaliste à Rock & Folk, les les médias de l'avoir boycotté suite au voix de Yacoub et Stivell, les sonorités Live in Dublin à cause des paroles, en rares des harpes, binious, bombardes français, de Délivrance 4. Il faut vont créer un engouement rarement vu néanmoins reconnaître que les albums dans le monde musical. L'année qui suivirent ( Vers l'île, Before Landing, suivante voit la sortie de l'album Une journée à la maison, Terre des Chemin de terre qui est tout aussi Vivants , etc.), s'ils ont tous une certaine remarqué. Le chiffre des ventes magie, n'avaient sans doute pas la d'albums en France parle de lui même : qualité nécessaire pour maintenir en mai 1973, Chemins de Terre qui l'enthousiasme phénoménal provoqué vient de sortir est classé premier et le par les albums du lustre glorieux, ceux Live à l'Olympia, déjà vendu à produits entre 1971 et 1975. 150000 exemplaires, se maintient à la huitième place. La renommée du groupe est telle qu'Alan Stivell reçoit 4 « Voici venu le temps de délivrance Loin de nous toute idée de vengeance des invitations pour les plus grands Nous garderons notre amitié avec le peuple de festivals du monde et fait la couverture France du magazine Best plus habitué à Mais nous abattrons les murailles honteuses mettre en Une des photos des Beatles, qui nous empêchent de regarder la mer Les miradors qui nous interdisent nos plus proches de Chuck Berry, Joe Cocker, David frères de Galles, d'Ecosse, d'Irlande Bowie, Jeff Beck ou autre Roger Et nous, dont le nom est connu des goélands et des cormorans, fut banni de tous les langages humains, de toutes les bibliothèques, de toutes les cartes 3 Avec souvent des confusions remarquables. Ainsi terrestres bien des Américains sont persuadés qu'Alan Stivell Nous ouvrirons nos cœurs chante toutes ses chansons en français. D'autres le de paysans et de marins pêcheurs à tous les peuples prennent pour un Irlandais chantant en gaëlique... de la planète Terre. » ( Délivrance )

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Alan Stivell, légende vivante années plus tard alors que la chanteuse préparait son album The Mon grand-grand-grand père Sensual World . Et, dixit , la Est venu de la Bretagne, chanteuse pensait justement que la Le sang de ma famille harpe de Stivell serait parfaite pour Est mouillé l’Acadie. cet album lorsqu'elle reçut son courrier. Et là les maudits viennent Alan participera ainsi, en 1989, à Nous chasser comme des bêtes, Détruire les familles, l'album The Sensual World (il joue sur Nous jeter tous au vent. deux morceaux) qui rentrera d'ailleurs Zachary Richard, Réveille dans le Top 10 des charts en Angleterre. Deux ans plus tard, The Mist of Avalon , où figurent plusieurs Dans les années 1980, Alan Stivell peut musiciens de Kate Bush, est un album néanmoins se consoler de la baisse annonciateur qui va mettre la machine d'intérêt que suscitent ses albums en en route. Ainsi lorsque sort Again , France, car, Outre-Atlantique, on auquel participent d'ailleurs Kate Bush redécouvre l'étonnant musicien. En et ses musiciens, tout le monde sent que 1983, le magazine américain Rolling la vague celtique est en train de Stone classe l'album du Live à renaître. Ce sera le retour alors de l'Olympia parmi les trente meilleurs Dan Ar Braz, des et autres... albums mondiaux 5 pour l'année 1972, tous genres confondus, lui attribuant la L'influence d'Alan Stivell est, nous note maximale de « cinq étoiles ». l'avons dit, remarquable. Sa musique a C'est aussi pour l'année 1983 qu'Alan influencé, outre Dan Ar Braz, Gabriel Stivell est nominé aux Grammy Awards Yacoub ou Kate Bush, des musiciens et dans la catégorie « Traditional Folk » chanteurs comme Van Morrison qui a un pour un album sorti lui aussi plusieurs moment de sa vie n'écoutait quasiment années auparavant : Renaissance de la plus que du Stivell, mais aussi Angelo Harpe Celtique (1971). Presque en Branduardi qui l'a qualifié de même temps que son tonitruant album « modèle »6, Loreena McKennit qui est rock, Stivell avait en effet produit cet venue à la harpe en écoutant en boucle album intimiste où la guitare de Dan ar l'album Renaissance de la Harpe Braz adoptait la sensibilité d'un Celtique , ou encore Idir 7. Sa musique a harpiste. Renaissance de la harpe aussi inspiré à l'Acadien Zachary celtique fut considéré, surtout dans le Richard sa célèbre chanson Réveille . monde anglo-saxon, comme un Stivell a aussi influencé des groupes de véritable OVNI musical. On peut même Folk (de Malicorne à Ar Re Yaouank...), dire que Renaissance aurait largement de Rock, de Rap (citons ), et suffi à asseoir la renommée du même de Heavy Metal... Il a aussi harpiste. L'album a en effet entraîné un grandement participé à la diffusion engouement, non seulement pour la des traditionnels bretons dans le harpe celtique, mais pour tous les types monde au point que certaines chansons de harpes, et fait de Stivell l'un des bretonnes sont depuis devenues tradi- musiciens phares du mouvement musical tionnelles dans d'autres pays 8. New-Age au point que Renaissance est parfois présenté comme l'acte de Pour en savoir plus naissance de ce type de musique. et écouter quelques extraits musicaux : http://www.alan-stivell.com/

La deuxième vague celtique fut aussi liée en grande partie à Alan Stivell et 6 Au Grand Echiquier de Jacques Chancel, 31 à son album Again . En décembre mars 1982 7 « Je me rappelle, j'étais dans une caserne en 1980, la célèbre chanteuse Kate Bush Algérie où j'effectuais mon service national. Nous évoquait son grand amour pour la étions à six ou sept dans la chambrée et nous musique d'Alan Stivell à BBC Radio écoutions la radio. Soudain, nous avons tous bondi One. Son frère John était en effet un de nos lits quand a été retransmis le premier « big fan of Alan Stivell » et c'est ainsi concert d'Alan Stivell à l'Olympia : qui était ce Kabyle qui n'est pas Kabyle, mais qui chantait qu'elle avait pu entendre la musique du d'une manière qui nous était tellement familière ?», musicien breton. Sachant peut-être Idir dans Ouest France , 7 août 2008, propos cela, Alan Stivell lui écrivit quelques recueillis par Jérôme Gazeau. 8 C'est le cas de la chanson du cidre et de An Alarc’h. Cf KAIER n° 25 – Juin 2009, p. 60 et 5 Le monde vu de l'Amérique bien sûr... suivantes.

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Acte de naissance de Georges La généalogie d'Alan Stivell 19- Marie-Catherine Pasquet (+ 15/11/1848 COCHEVELOU, père d’Alan, le à Noueg Vihan) 18/05/1889 à Paris XIV e. et Jord Cochevelou Génération 4 : 32- Pierre Cochevelou (°Gourin, + 8 messidor 1- Alan « Stivell » Cochevelou (°6 janvier an 9) x (12/1/1780 Gourin) 1944) est le fils de Georges Cochevelou 33- Thérèse Couteller (°Gourin, + > 1813) (°18/5/1889 Paris XIV e - + 20/12/1974 St- 34- Guillaume Pensec (+ 11 avril 1792 à Mandé) et de Fanny-Julienne Dobroushkess Gourin) x 1776 Gourin 2- Georges « Jord » Cochevelou est le fils de 35- Marie Ursule Enet Francois-Pierre-Marie Cochevelou, « profession 36- Vincent Coroller (°Gourin vers 1775) d'employé demeurant à Gourin » en 1888, 37- Marie-Josephe Le Roux (°vers 1775) employé des chemins de fer en 1889 38- Louis Pasquet (29 avril 1783 Le Saint) x (°29/9/1864 Nouec Vihan - + 7/11/1888) et (24 janvier 1809) de 39- Catherine Poulichet (20 mars 1787 Gourin) 3- Anne-Marie-Eulalie Lintanff (°25 mars Génération 5 : 1869). Ses parents s'étaient mariés le 64- Hiacinthe Cochevelou x 18/8/1888 à Pontivy. Anne-Marie est fille de 65- Catherine Le Merdy François-Marie Lintanff, employé, et d'Eleonore- 66- Jean Couteller x Marie Schütz (vivent à Pontivy, mariage le 25 67- Claire Le Borgne juillet 1865) 9. 68- Jean Pensec x 4- Francois Cochevelou (°1864) est le fils de 69- Jacquette Guillerm autre François Cochevelou (°22/5/1818 - ?) x 70- Guillaume Enet x (26/11/1857 Gourin) Marie Anne Coroller 71- Catherine Thomas (°25/2/1832 Gourin, + après 1888, signe 72- Jean Coroller 12 (°Le Saint) l'acte de mariage de son fils à Pontivy en 73- Marie-Helene Le Clech 13 (°Gourin) 1888) 74- Michel Roux x 75- Marie-Suzanne Le Meur Les ancêtres de François Cochevelou (grand- 76- Daniel Pasquet x père d'Alan Stivell) : 77- Jeanne Le Josse (+ 10 septembre 1807, vit Génération 1 : à Cranpipidic, Gourin) 4- François Cochevelou (°1864) 78- Jean Poulichet x (vivent à Landévec, Génération 2 : Gourin) 8- François Cochevelou (°1818) 79- Catherine Le Jacq 9- Anne Coroller (°1832) Génération 3 : Sur Hyacinthe Cochevelou 16- Francois Cochevelou (°15/11/1785 Nos recherches actuelles ne nous ont pas permis Treogan 10 , + 3 mai 1857 Gourin) x (Gourin 24 d'aller plus loin que ce Hyacinthe Cochevelou . août 1813 11 ) Il était peut-être né vers 1700 car on trouve le 17- Marie-Ursule Le Pensec (°9 mars 1783 à décès d'un Hyacinthe Cochevelou en 1762, à Gourin, + 9/2/1853 Gourin) l'âge 62 ans. Ce qui est sûr c'est qu'il avait 18- Maurice Coroller, vit à Noueg Vihan épousé Catherine Le Merdy et avaient eu (°1805 - 20 floreal 13) plusieurs enfants dont : - 22/11/1727 Anne-Cecile Cochevelou, Tevenou (Gourin), p : François Barguil, m : Louise 9 Ce Francois-Marie est fils de Francois Lintanff et de Derien, +27/6/1729 14 Suzanne Boscher, qui vivent à Mûr (22). Eléonore est fille de Hippolyte Schütz décédé à le 16 aout 1860 et de Francoise Le Denmat décédé à (?) le 30 décembre 1849. 12 Jean fils de Vincent Coroller x Francois Le Roux 10 Son acte de mariage donne le 15 janvier 1781 pour sa 13 Marie-Helene fille de Maurice Cleach et Yvonne Le naissance. Il est indiqué comme vivant à Kerouec à son Floch – Jean x Marie-Helene (7 février 1774 – le même mariage. jour un frère de Jean, nommé Vincent, épouse Anne Le 11 Les témoins au mariage sont Jean Couteller, cousin, de Cleach soeur de Marie-Helene) Penanvern, et Guillaume Bedeau, beau-frère de François, 14 Il meurt à l'âge de 20 mois. Les témoins au décès sont 32 ans. les père et mère, ainsi que Joseph Cochevelou.

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- 11/06/1730 Janne-Marie, Tevenou, p : future épouse de Hiacinthe. Plusieurs enfants Le Carte de Cassini annotée des Joseph Cochevelou, m : Janne Le Bedeo Merdy naissent au village entre 1691 et 1709, villages nommés dans cet article. - 11/09/1732 Marguerite, Tevenou, p : et l'on voit de nombreux notaires comme Jacques Le Dilaouen m : Marguerite parrains. Cochevelou - 16/02/1735 Pierre , né au lieu-dit Tevenou en Pierre Cochevelou et Thérèse Couteller vivent à Gourin, p : Pierre Pengrech m : Marie Claude Tevenou puis à Tréogan. Leur fille Claire naît le Caurant 21 avril 1782 à Tevenou mais leur fils Francois - 31/01/1737 Anne, Tevenou, p : Gregoire naît le 15 novembre 1785 à Tréogan au lieu- Corvelec m : Anne L'Allouer +01/04/1739 15 dit Gouloudic. Joachim Cochevelou, fils de Pierre Cochevelou Une fille du couple Cochevelou/Le Merdy, et Marie-Anne Barguillier, se marie d'ailleurs à nommée Marie-Hyacinthe, épouse Jean Tréogan 19 le 4 février 1787. Il épouse Marie Marchadour le 9 février 1752 à Gourin. Elle Barguillier, veuve de Paul Loheac. décède en novembre 1768. Un autre enfant de Thomas Cochevelou, autre fils de Pierre et ce couple, Thomas Cochevelou, épouse Marie Marie-Anne Barguillier, épouse Marie-Anne Barguiller (fille de Jean et Isabelle Canaff) le Auffret (née à Tréogan), veuve de Jean Guillou 10 février 1755 à Gourin. Pierre, né en 1735, (ce couple Cochevelou-Auffret aura des enfants avait aussi épousé une Barguillier en la qui naissent à Plévin). personne de Marie-Anne Barguiller (fille elle aussi 16 de Jean et Isabelle Canaff). Le mariage Le Francois Cochevelou, né en 1785, épouse avait eu lieu le 16 février 1756 à Gourin. Le Marie-Ursule Le Pensec et a plusieurs enfants 12 janvier 1780, Pierre Cochevelou, veuf de dont : Marie-Anne Barguillier, épouse Thérèse - Marie-Louise Cochevelou, née à Kerouec, Couteller. Ce sont les ancêtres d'Alan et Gourin, le 30/06/1814 Georges Cochevelou. - Francois o 22/05/1818 à Kerouec - Louis Cochevelou o 18/6/1819 Kerouec Les Le Merdy vivaient au village de Tevenou 17 à la fin du XVII e siècle. On voit notamment la Francois Cochevelou, né en 1818, épouse naissance de Catherine Le Merdy dans ce Marie-Anne Coroller et a au moins un enfant : village le 2 mai 1697. Elle était la fille de Francois-Pierre-Marie Cochevelou né en 1864, Michel Le Merdy et d'Agnès Provost. Son père de Jord Cochevelou et grand-père d'Alan parrain était Alain Cochevelou du village voisin Stivell ■ de Kernaoun 18 . Cette Catherine est peut-être la Goulven PÉRON

15 Les témoins au décès sont les parents et Jacques dont Marguerite, baptisée le 24 février 1712 et qui a pour Cochevelou parrain Hyacinthe Cochevelou. En 1704, Guillaume- 16 S'agit-il d'une sœur ou de la veuve de Thomas Jacques du Couedic de Kerbleizec (fils de Nicolas et frère Cochevelou ? de François, exécuté avec le marquis de Pontcallec en 1720 17 Aujourd'hui Thevenou, à trois kilomètres de la chapelle à ) est parrain de Jacques Cochevelou né à Saint-Hervé. Au Thevenou vivait aussi une famille Kernaoun, fils d'Alain et de Marie Auffret. La famille Barguiller. Cochevelou vit à Kergrist à partir de 1717. 18 Alain Cochevelou de Kernaoun (né semble-t-il à 19 En 1691, à Gourin, Messire Joseph Barguiller, recteur Langonnet, + 20/1/1722 Gourin) x 18/2/1697 Marie Auffret de la paroisse de Tréogan, est parrain d'un enfant de Michel (fille de Louis) ont plusieurs enfants entre 1698 et 1719 Le Merdy et de Agnès Le Provost, né à Tevenou.

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