Critique(S) D’Art : Nouveaux Corpus, Nouvelles Méthodes Sous La Direction De Marie Gispert Et De Catherine Méneux
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UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON-SORBONNE CENTRE DE RECHERCHE HiCSA (Histoire culturelle et sociale de l’art - EA 4100) HiCSA Éditions en ligne CRITIQUE(S) D’ART : NOUVEAUX CORPUS, NOUVELLES MÉTHODES SOUS LA DIRECTION DE MARIE GISPERT ET DE CATHERINE MÉNEUX Actes du colloque Une nouvelle histoire de la critique d’art à la lumière des humanités numériques ?, Paris, École du Louvre, université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, École nationale des chartes, 17, 18 et 19 mai 2017, organisé par Anne-Sophie Aguilar, Éléonore Challine, Christophe Gauthier, Marie Gispert, Gérald Kembellec, Lucie Lachenal, Éléonore Marantz et Catherine Méneux, et de la Journée d’études Les critiques d’art francophones, des années 1880 à l’entre-deux-guerres, Paris, HiCSA, 25 juin 2015, organisée par Anne- Sophie Aguilar, Éléonore Challine, Christophe Gauthier, Marie Gispert et Catherine Méneux. Pour citer cet ouvrage Marie Gispert et Catherine Méneux (dir.), Critique(s) d’art : nouveaux corpus, nouvelles méthodes, Paris, site de l’HiCSA, mis en ligne en mars 2019 ISBN : 978-2-491040-02-4 SOMMAIRE Remerciements 5 Marie Gispert, Catherine Méneux, Introduction 6-28 DE L’APPROCHE COLLECTIVE À LA PROSOPOGRAPHIE ? Sébastien Charlier, Les expressions de la critique dans les revues d’architecture éditées à Liège dans l’entre-deux-guerres 30-52 Emmanuelle Champomier, Apports, limites et enjeux méthodologiques d’une approche prosopographique de la critique cinématographique 53-65 Claire Dupin de Beyssat, Être critique d’art sous le Second Empire. Parcours et carrières de quelques salonniers entre 1852 et 1870 66-94 APPROCHE GLOBALE, APPROCHE FRAGMENTÉE : JEU(X) D’ÉCHELLE/VARIATIONS SUR LES CORPUS Laure Barbarin, Roger Ballu et La Vie artistique. Nouveau corpus 96-111 Philipp Leu, Notes sur Léon Maillard, un critique « Pour l’art » 112-119 Estelle Thibault, Charles Blanc et l’architecture : « une décoration qui se construit » 120-139 Oriane Marre, Le « chroniqueur épris des dessous d’humanité » : le politique dans la critique de Gustave Geffroy 140-156 Margherita Cavenago, Au-delà des limites géopolitiques et linguistiques : la critique francophone de Vittorio Pica (1862-1930) 157-187 /2 CRITIQUE(S) D’ART : NOUVEAUX CORPUS, NOUVELLES MÉTHODES Davide Lacagnina, Vittorio Pica en ligne : sélectionner, analyser et interroger les données pour donner du sens à la recherche 188-192 Viviana Birolli, Le manifeste au crible de la base de données Manart : un défi critique pour une histoire(s) multiple(s) 193-208 ÉVALUER ET DÉFENDRE Guy Lambert, « Laisser à chacun la liberté d’apprécier suivant ses goûts et ses tendances d’esprit » ? Une critique d’architecture dans un cadre confraternel. Paul Guadet et Henri Prudent à la rédaction de la revue L’Architecte (1906-1914) 210-239 Julien Faure-Conorton, « Pro Domo » : de l’importance de la critique photographique pour le mouvement pictorialiste (1890-1914) 240-256 Chara Kolokytha, Christian Zervos critique d’art : partis-pris, polémiques et débats 257-272 Poppy Sfakianaki, Le critique d’art en tant que médiateur : Tériade et les jeunes artistes espagnols à Paris pendant l’entre-deux-guerres 273-294 Jean-Roch Bouiller, André Lhote, Picasso et la question du cubisme français 295-310 LES –ISMES : DÉFINIR, (DÉ)HIÉRARCHISER, HISTORICISER Tatsuya Saito, Ernest Chesneau, critique de l’impressionnisme 312-334 Olivier Schuwer, L’envers des processus de catégorisation ou l’auto-critique de Gustave Geffroy, Roger Marx et Arsène Alexandre (1886-1892) 335-35 Gwenn Riou, Le réalisme au prisme du communisme. Les écrits sur la peinture de George Besson et Louis Aragon dans Commune et Les Lettres françaises (1936-1954) 355-377 /3 Sommaire GÉNÉTIQUE ET INTERDISCURSIVITÉ Laurent Cazes, L’expérience contre la théorie : situation de Jacques-Émile Blanche critique d’art 379-392 Julie Morisson, Aragon et Les Lettres françaises, pour une numérisation critique 393-407 Rossella Froissart, L’engagement moderniste de Guillaume Janneau 408-417 Éléonore Challine, Christophe Gauthier, La photogénie, pensée magique ? 418-437 Laurent Le Forestier, La critique cinématographique des années 1920-1930 lue par André Bazin, ou l’art d’en découdre en recousant 438-450 INTERDISCURSIVITÉ ET CATÉGORIES Catherine Méneux, Des « Symbolistes » aux « Nabis ». La genèse d’un groupe et d’une catégorie singulière 452-539 Les auteurs 540 Résumés 549 Liste des noms cités 560 Liste des périodiques cités 571 /4 REMERCIEMENTS Un programme tel que Bibliographies de critiques d’art francophones n’a pu voir le jour et se développer que grâce au financement du Labex CAP, d’Hésam Université et de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. De même les mani- festations qui y sont associées et qui sont à l’origine de ce volume n’ont pu se tenir que grâce au soutien de l’HiCSA, de l’École doctorale d’histoire de l’art de Paris 1, de l’École du Louvre, de l’École nationale des chartes et du Dicen IdF. À ces institutions nous adressons nos remerciements, remerciements d’autant plus chaleureux que, plus que des simples financeurs, ce sont aujourd’hui de véritables partenaires qui contribuent par leurs chercheurs, leurs étudiants, leurs doctorants, à ce réseau qui se construit. Fruit d’un travail d’équipe, Bibliographies de critiques d’art francophones existe grâce aux chercheurs qui ont accepté de verser les bibliographies constituées dans le cadre de leurs travaux, ainsi qu’aux nombreux étudiants, mastérants et doctorants, qui ont participé au programme de recherche. Les grandes lignes en ont été fixées lors des discussions et des travaux qui ont réuni les membres du comité d’organisation (Anne-Sophie Aguilar, Eléonore Challine, Christophe Gauthier, Marie Gispert, Gérald Kembellec, Lucie Lachenal, Eléonore Marantz, Catherine Méneux). Ce groupe a également pu s’appuyer sur la collaboration et/ou les conseils précieux et avisés des membres du comité scientifique que nous remercions : Jean-Paul Bouillon, Sylvia Bozan, Yves Chevrefils Desbiolles, Agnès Callu, Franck Delorme, Jean Philippe Garric, Thierry Laugée, Nicolas Liucci-Goutnikov, Sophie Mouquin, Natacha Pernac, Michel Poivert, Nolwenn Rannou, Stéphanie Rivoire, Didier Schulmann, Claude Schvalberg et Pierre Wat. Nos remerciements s’adressent également à Zinaïda Polimenova, Jeanne- Marie Portevin, Antoine Scotto et Clélia Simon pour leurs soutiens. /5 INTRODUCTION MARIE GISPERT, CATHERINE MÉNEUX « Je voudrais comprendre exactement ce que vous souhaitez et à quelles fins vous voudriez établir cette bibliographie complète de tout ce que j’ai écrit en ma longue vie si diversement occupée. Il y a, dans cette diversité, des articles d’occasion et de circonstance, des préfaces à des expositions plus ou moins importantes, des choses écrites par complaisance ou amitié ou obligation : professionnelle, etc. Il y a des articles critiques, des notes pour la NRF ou d’autres revues, toutes sortes de menues choses épisodiques, fortuites, qui ne sont que du moment, de l’instant, et par conséquent sont essentiellement journalistiques. Il est d’autant d’articles politiques, d’articles publiés dans les remous du Front Populaire ou de la guerre d’Espagne. Et sans doute y a-t-il, dans tout cela, les écrits auxquels je tiens et qui ont représenté un moment important de ma vie active, de ma vie publique, des écrits qui expriment pleinement mon opinion à tel ou tel sujet, sur tel ou tel problème. […] La lettre que je vous écris en ce moment n’est pas une page de littérature. Elle est simplement du ressort de la vie quotidienne. J’admets tout juste, et rien que pour me mettre au ton de votre propos, que dans 50 ou 100 ans, un étudiant faisant une thèse la retrouvera dans les archives de votre maison et en tirera parti. Mais c’est une hypothèse bien complaisante et tout à fait saugrenue 1. » Dans cette lettre envoyée en 1976 à Franz Larese, directeur de la galerie Erker à Saint Gall, en Suisse, Jean Cassou (1897-1986) répond à sa demande d’une bibliographie pour accompagner une édition bilingue de sa poésie. Elle semble s’adresser directement aux chercheurs parvenus aujourd’hui presque au terme des cinquante ans évoqués par l’homme de lettres et conservateur français pour qui souhaiterait se pencher sur sa bibliographie 2. Aussi « saugrenue » que cette hypothèse puisse paraître, ce sont bien ces « bibliographie[s] complète[s] » que souhaite mettre en avant le programme de recherches Bibliographies de 1 Lettre de Jean Cassou à Franz Larese, 7 novembre 1976, St Gallen, Kantonsbibliothek Vadiana, Erker-Autographen Sammlung, VNL : 54 : 27A : 26. 2 La bibliographie de Jean Cassou est disponible dans la base de données du dispositif Bibliographies de critiques d’art francophones. /6 Marie Gispert, Catherine Méneux critiques d’art francophones à l’origine du colloque dont sont ici proposés les actes. Prenant en compte la grande « divers[ité] » des écrits des auteurs ayant pratiqué la critique d’art, dépassant le simple cadre « journalistique », insérant les « menues choses périodiques » publiées dans le temps long d’une vie, ce programme de recherches débuté en 2014 se propose en effet de mettre à disposition de la communauté scientifique et d’un public plus large un corpus cohérent de références bibliographiques fiables. Bibliographies de critiques d’art francophones offre ainsi un dispositif en ligne proposant les bibliographies primaires, secondaires et le référencement des fonds d’archives disponibles de 39 auteurs ayant pratiqué la critique d’art du milieu du xixe siècle à l’entre-deux- guerres 3. Il met également à disposition du public une base de données de plus de 25 000 références comprenant l’ensemble des ouvrages, parties d’ouvrages et articles des bibliographies primaires des auteurs. Fruit de la formidable évolution épistémologique de ces dernières années, ce programme vise en premier lieu à valoriser la recherche sur ces auteurs, à la rendre accessible et partageable pour tous. De fait, la critique s’impose comme un patrimoine imprimé étroitement lié à la production culturelle de la période contemporaine et indispensable pour le chercheur qui a l’ambition d’en rédiger une histoire.