L'espace Ksourien Monographie Du Ksar Echeikh, Ouled Said, (Timimoun)
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République Algérienne Démocratique et populaire Ministère de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique Université Saad Dahlab de Blida 1 Institut d’Architecture et d’Urbanisme Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de Master II en Architecture Option : Architecture et Habitat Thème : L’Espace Ksourien Monographie du Ksar Echeikh, Ouled Said, (Timimoun) Présenté par : Mlle. Sihem ZEBOUDJI Encadré par : Dr. Arch. SAIDI MOHAMED Promotion 2017 - 2018 REMERCIEMENTS Mes vifs remerciements à Monsieur SAIDI pour son encadrement et ses orientations. Que le Dr. Arch. AIT SAADI notre Porteur de Master trouve ici toute ma reconnaissance pour son aide constante et ses conseils précieux. Je tiens à remercier mes amis de Timimoun et de Ouled Said pour leur accueil et leur hospitalité. Je rends hommage à leur grande gentillesse. Une grande reconnaissance à l’Administration du Département d’Architecture de l’université Saad Dahleb,Blida et en l’occurrence le personnel de la bibliothèque. 2 SOMMAIRE REMERCIEMENTS SOMMAIRE RESUME CHAPITRE I : CHAPITRE INTRODUCTIF Introduction I- Présentation de la ville de Ouled Said ………………………….10 II- Problématique spécifique ………………………………………. 11 III- Démarche méthodologique …………………………………..….12 IV- Structure du mémoire ………………………………………..…. 15 CHAPITRE II : ETAT DE LA CONNAISSANCE Introduction II-1- Notions et définitions La crise de la ville……………………………………………….………..17 Le débat sur la ville en Algérie…………………………………………...18 Bilan des instruments d’aménagement et d’urbanisme en Algérie……….18 Critique des instruments d’aménagement et d’urbanisme ………………..8 L’indissociabilité de l’architecture et de la ville……………………….….19 L’espace public composante fondamentale …............................................20 La ville comme structure……………………………………….. ………..21 Les règles d’intervention……………………………………………..……21 Définition des instruments d’analyse de la structure urbain historique…....21 Définition des nouveaux instruments de contrôle morphologique…..........21 Caractéristiques géomorphologique de l’aire d’intervention……………..26 La région du Gourara……………………………………….………….…28 L’histoire du peuplement humain…………………………………………28 Les routes transsahariennes………………………………………………31 Typologies territoriales………………………………………..…………..32 Les foggaras……………………………………………………………...32 II-2- Etat des connaissances Ouvrages…………………………………………………………………..34 Publications récentes………………………………………………………36 Analyse d’exemple……………………………………………………….39 Ksar d’Igli…………………………………………………………39 3 Ksour de Tafilelt…………………………………………………….47 Synthèse…………………………………………………………………….47 Chapitre III : (Le cas d’étude) Introduction I- Présentation de la ville de Ouled Said…………………………….49 II- Situation de la ville …………………………………………………50 III- Cadre physique de la ville……………………………………………51 IV- Analyse diachronique de la ville…………………………………….53 V- Analyse synchronique ………………………………………………57 Synthèse………………………………………………………………..57 VI- Mutations de l’espace ksourien de la ville de Ouled Said……………59 VII- Hypothèse de définition de nouveau POS………………………… …63 VIII- Délimitation de la zone d’intervention……………………………… 63 IX- Définition du Ksar echeikh……………………………………………64 X- Les cartes thématiques………………………………………………….65 Tableau classification typologique………………………………………68 XI- Système constructif……………………………………………………69 XII- Eléments architectonique…………………………………………….71 XIII-Analyse des différentes structures……………………………………73 XIV- Plan invariant…………………………………………………………74 XV- Cartes thématiques……………………………………………………75 XVI- Schéma de structure ………………………………………………….76 XVII- Hypothèses d’interventions…………………………………………..76 XVIII- Situation et thème………………………………………………….77 Synthèse……………………………………………………………………86 XIX- Potentialités de la ville de ouled Said………………………………….87 Conclusion……………………………………………………………………100 Conclusion générale :…………………………………………………………..101 Bibliographie……………………………………………………………………..102 4 RESUME Ce travail se veut un témoignage d’une situation mettant en exergue l’action de l’homme sur son milieu. C’est une monographie qui a pour but de restituer pour nous et pour les générations futures un savoir-faire en matière de construction et d’aménagement du territoire à une époque donnée (transmettre un héritage). C’est pour nous une manière de valorisation du patrimoine architectural que recelé l’Algérie (dans sa partie Sud-Ouest). Elle nous renseigne sur un mode d’établissement humain, l’accès aux ressources naturelles (notamment hydraulique) et aussi les stratégies adoptées par cette population Ksourienne pour résister aux changements (d’ordre climatique et sécuritaire) et l’incorporation de technique à leur propre rationalité. Elle nous renseigne aussi sur des réalités portant à la fois sur le substrat territorial, l’organisation de l’espace et les pratique culturelles qui sont une constante chez les populations ksouriennes. Une architecture exceptionnelle, que forment les Ksour du Tout et du Gourara. La ville d’Ouled Said qui se trouve à 18km du chef-lieu de Daira de Timimoun aurait été fondée au 8éme siècle. Les ruines de ses vieux Ksar témoignent du caractère ancien de cette ville. Ksar Echeikh est l’un des douze ksour que compte la ville de Ouled Said. Durant ces dernières décennies et malgré les distances, les villes du Sud n’ont pas échappé au chaos de l’urbanisme, en effet on assiste aux mêmes problèmes des villes du Nord. Mais la fragilité du site fait que les erreurs sont tellement flagrantes et apparentes qu’on s’est proposé à engager une réflexion sur une nouvelle vision de l’urbanisation dans des milieux aussi sensibles, ne serait-ce que pour la définition des vrais problèmes auxquels ces régions sont soumises et à sensibiliser toutes interventions d’aménagement ou de développement à l’ampleur des erreurs dans ces sites fragiles. A travers cette modeste investigation et on appliquant la méthode typo morphologique, nous avons essayé de présenter et de mettre en exergue un patrimoine matériel et immatériel de la ville. Ouled Said, ville –oasis ; fondée sur le triptyque : eau – ksar- palmeraie forme un tout indissociable qui se caractérise par une cohérence et l’autosuffisance. « Un système qui n’admet pas la décomposition. » 5 Une fois préservé, la persistance de ce système constitue un atout et une réserve patrimoniale très importante et peut être un attrait Touristique nourrit par des coutumes et des savoir-faire bien spécifique à la région. Ce travail a un double objectif ; conserver un patrimoine bâti et le diffuser pour le mettre en valeur et aussi une manière de contribuer au développement durable du secteur du Tourisme dans les villes du Sud Algérien. Notre recherche se veut une première rencontre entre le visiteur et le ksar pour vivre une expérience personnelle, l’aider à former son regard, lui transmettre des savoirs et rendre sa visite autonome. 6 Chapitre Premier Chapitre Introductif 7 Chapitre I : Chapitre Introductif Introduction : De nos jours les pays en voie de développement manifestent une prise de conscience de la valeur de leur patrimoine historique en faveur d’une opinion assez ouverte sur l’importance du legs civilisationnel, historique et architectural. Cette prise de conscience pourra évoluer dans un sens qualitatif et quantitatif permettant de porter un intérêt particulier aux formes potentielles de patrimoine qui nécessite un effort particulier d’identification. Et pourra alors amorcer un comportement nouveau vis avis des établissements humains portant « témoignage d’une civilisation particulier ou d’une évolution significative » (1) . Les territoires sahariens ont connus ces dernières années un élan démographique important du aux efforts de développement des secteurs de l’administration et le secteur du tertiaire. Ce développement n’est pas sans conséquences sur les structures anciennes qui conditionnent l’espace oasien. Cela se traduit par la prolifération de nouvelles formes d’équilibre qui prend comme base le modèle de développement des villes du Nord. En urbanisme c’est le développement de la périphérie aux dépens des tissus anciens et des palmeraies provoquant ainsi l’altération parfois même profonde de « ces structures traditionnelles qui conditionnaient la vie oasienne, alors qu’elles ont été pendant des siècles le principal indicateur de cette civilisation du désert(2) . Ces établissements du Sud risquent de disparaitre sans laisser de traces. Outre son aspect saharien, la région du Sud-Ouest de l’atlas saharien à l’instar de la quasi- totalité des territoires du sud commence à subir les contre effets du développement. Cela rend plus que nécessaire la réflexion sur les modes de pondération de ce développement mais aussi sur les mesures de reconnaissance et de sauvegarde d’un patrimoine qui, faute d’usage risque d’être voué à l’abondons. (1) Charte de Venise ; définition du monument. (2) MONTAGNE Robert, « la civilisation du désert, série Nomades d’orient et d’Afrique », Hachette, Paris,1947. L’auteur fait noter que « peut-être n’est-il pas dans l’histoire du monde de plus bel exemple d’adaptation aux conditions de vie dans un univers hostile que celui de ces nomades livrés à une nature inclémente, impitoyable même……, or ils ont réussi non seulement à durer, mais encore à croitre. Ils ont consolidé un systhéme de vie sociale auquel nous ne pouvons ici refuser le nom civilisation de désert. Page11 8 Chapitre I : Chapitre Introductif La genèse des villes dans le territoire Sud-Ouest de l’Algérie, notamment sur l’ensemble Touat –Gourara - Tidikelt présente une bonne épaisseur historique. Du 8 éme au 18 éme siècle, elle a marqué son territoire aux grés