Notices D'oeuvres 2012 Artotheque La Rochelle
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Communiqué de l’Espace d’Arts du LYCÉE VALIN EXPOSER L’ARTOTHÈQUE II - Carte blanche aux lycéens Exposition visible du 20/11 au 19/12/2012 vernissage et présentation : jeudi 22 nov à 11h15 • carte blanche L’Artothèque de la Médiathèque Michel Crépeau donne carte blanche aux élèves du Lycée Valin afin de concevoir pour la seconde fois une exposition d’œuvres choisies dans son fonds d’estampes. Du choix à l’accrochage en passant par l’écriture des notices d’œuvres, et l’invention des affiches les lycéens de 1ereL Arts Plastiques se sont transformés en commissaires d’exposition. • Les artistes L’exposition EXPOSER L’ARTOTHÈQUE II regroupera plusieurs œuvres de : • Jean Michel ALBEROLA • EQUIPO CRONICA • Ernest PIGNON ERNEST • Fabrice HYBER • Tony SOULIÉ visible à l’ESPACE D’ARTS du LYCÉE VALIN Rue Barbusse 17023 LA ROCHELLE, du 20/11 au 19/12/2012 • Quels procédés pour quel sens ? De ces œuvres très variées, peuvent se dégager plusieurs pistes d’exploitation pédagogique : • L’œuvre et le lieu : (Alberola, Pignon-Ernest, Soulié) quel est le contexte de réalisation, de monstration, de prise de vue ? Que fait-on d’un lieu photographié ? • L’œuvre composite :(Alberola, Equipo Cronica, Hyber) des œuvres faites de fragments, dessinés, découpé, regroupés , que l’on peut rapprocher de certaines formes de collages. visites sur rendez-vous > contact : [email protected] POUR ALLER PLUS LOIN … Sitographie des artistes présentés • Ernest Pignon-Ernest: http://www.pignon-ernest.com/ • Equipo Cronica: http://crdp.ac-bordeaux.fr/cddp33/art/arts_a_pattes/Equipo%20Cronica%20M1.pdf • Jean-Michel Alberola: http://www.bnf.fr/documents/dp_alberola.pdf http://www.agence-saltimbanque.com/index.php?/jean-michel-alberola/ • Tony Soulié: http://www.lesoleilsurlaplace.com/artistes/tony_soulie-31.php • fabrice Hyber: http://hyber.tv/ Espace d’Arts Lycée Valin – La Rochelle 20/11>20/12/2012 EXPOSER L’ARTOTHÈQUE II o Tony Soulié , New-York II, 2006, Aquatinte sur papier vélin. o Tony Soulié, Route 66 , 2008, Lithographie,(série : 3/4) o Jean-Michel ALBEROLA, The little utopian house (2002/2003) Lithographies couleurs sur support papier (67 x 54 cm). (2 œuvres + 2 cadres contextualisant les œuvres) § IV : Extension de lA vision lAtérAle § VII : Aérer l’âge d’or o Fabrice HYBER, Je s'aime, 2011, 16 carrés de 20x20cm et une feutrine, livre d’artiste. o ALBEROLA Jean-Michel, Il voit, 1992 , pointe sèche et aquatinte, 66x78 cm o Ernest Pignon-Ernest, La porte de Demeter, 1992 Dessin fait à partir de croquis de « drapés» de Léonard de Vinci o Ernest Pignon-Ernest, Sans titre, (Naples), 1991 Dessin fait à partir des tableaux des scènes de « flagellation » par Caravage. o Equipo Crónica, GuArdiA Civil , non daté, 56 X 90cm, sérigraphie sur papier épais Les notices d’œuvres présentées ici ont été écrites par les élèves de première littéraire, option arts plastiques de spécialité du lycée Valin. (professeurs impliqués: Laurence Saint-Martin en Arts plastiques, Katia Laplace-Claverie en Lettres). Les traductions ont été réalisées par les élèves d’option anglais de spécialité et de Littérature en langue étrangère (espagnol et allemand), aidés de leurs professeurs, Isabelle Menon, Cynthia Niquet et Mélanie Loubet. NOTICE D’ŒUVRE par Paul Coiffard-Dulac, Marcos Garau, Sasha David Tony Soulié – (1955) Route 66 – Lithographie, 2008, ¾. Dimensions 58x76 cm, Artothèque de la Médiathèque Michel Crépeau, La Rochelle. Exposée à la Galerie du Lycée Valin du 15 novembre au 20 décembre 2012. Technique Il y a une constante dans les matériaux employés par Soulié dans sa peinture. L'usage de vernis et de poudre de carborundum ajouté à la peinture acrylique est devenu caractéristique de son art depuis 1992 avec ses premières photographies peintes sur l’Afrique. Ces matériaux, originellement non destinés aux beaux-arts, ont été adoptés par Soulié à l’époque où son atelier se trouvait dans le quartier de la Bastille alors dominé par l’activité artisanale liée à la manufacture de mobilier. L’usage du carborundum dans sa peinture est aussi en lien direct avec ses installations sur les volcans : le composé de silicium ne se trouve à l’état pur dans la nature que dans les exhalations volcaniques. La technique de photographie peinte, ou « photo-peinture » comme il la nomme, est basée sur des tirages grand format en noir et blanc des photographies prises lors de ses nombreux voyages à travers le monde, qu’il recouvre d’encre, d’acrylique, de vernis et de carborundum. Les thèmes explorés touchent des sujets différents comme les mégalopoles captées dans ses photographies lors de ses voyages dans les plus grands villes du monde, mais aussi les fleurs ou les dream-catchers (capteurs de rêves). Influences (contexte politique, social, artistes, mouvements artistiques…) Tony Soulié explique, lors d'une interview, que lorsqu'il prend une photo il pense déjà à la peinture qu'il va utiliser sur l’œuvre. Soulié recadre la photo comme s’il dessinait. Il précise aussi que chaque voyage qu'il a pu faire impose sa couleur, sa matière. Il confie que « la peinture a un très grand rôle sur la photo, sûrement le plus grand, et que le support importe peu pour la peinture ». Soulié déclare que la peinture qu'il réalise sur ses photos le fait « voyager » sur place.1 Description de l'oeuvre et interprétation: L’œuvre étudiée comporte exclusivement des nuances chaudes, allant du rouge pourpre au jaune or. La scène prend place dans le désert américain, sur la route 66. La route et le chemin de fer forment deux lignes directrices de l’image, horizontales. Cela donne un sens de lecture à l’image, de gauche à droite. Cette lecture définit donc également une certaine perspective. Les poteaux électriques bordant la voie et le train rompent l’aspect longitudinal par un rythme saccadé qui dirige le regard vers un point sur la ligne d’horizon. Le haut des ces mêmes poteaux ainsi que la locomotive marchande sont une sorte de délimitation entre le ciel et la terre, le jaune du rouge. Sur le thème de l’Amérique, vue de la célèbre route 66 coupant le désert en deux, plusieurs références littéraire ou cinématographique en lien avec les Road Movies apparaissent dans ce tableau : « Luky Luke » de René Goscinny, « Trafic », 2001, de Steven Soderbergh (couleur, ambiance), « Forrest Gump », 1994, Robert Zemeckis. Lorsque Forrest court à travers l’Amérique, via la 66, « Kill Bill », 2003, de Quentin Tarantino. 1 Propos recueillis par Christian Gattinoni à Paris, mars 2005. Interview partiellement parue dans area revues (n°8) Définitions : Lithographie : Procédé de reproduction qui consiste à imprimer sur papier à l'aide d'une presse, un écrit, un dessin, tracé à l'encre grasse, au crayon gras sur une pierre calcaire, afin de produire des œuvres en multiples. Estampe : Unique procédé de reproduction mécanique des images avant l’invention de la photographie, le rôle premier de l’estampe a donc été la multiplication et la diffusion de celles-ci à une échelle inédite Installation d’œuvres : dans l’art contemporain, le mot « installation » désigne des œuvres conçues pour un lieu donné, ou adaptées à ce lieu. Multiples : est dit multiple une œuvre originale issue d’un tirage par un procédé de reproduction numéroté. Bibliographie, sitographie - Wikipédia - Dictionnaire Robert 1 - www.allociné.com (réf. des films) - Albums de Lucky Luke - http://www.tonysoulie.com/ - http://www.castangalerie.com/index.php/artistes/tony-soulie - http://www.nathaliebereau.com/spip.php?article45 Notice d’œuvre Par Ophélie Daugé, Chloé Sallafranque, Camille fayot, Clémence St-Arnould Tony Soulié - New York II Tony Soulié (né en 1955 à Paris) New-York II 2005 Aquatinte sur Papier Vélin. Aquatinte2 de 47 x 47 cm sur un papier Vélin3 de 77 x 57 cm. Elle est conservée à l’Artothèque de la Médiathèque Michel Crépeau, La Rochelle. Exposée à la Galerie du Lycée Valin du 15 novembre au 20 décembre 2012. Contexte de création : Pour expliquer la thématique de cette œuvre, on sait que Tony Soulié a commencé à photographier des mégalopoles tout au long de ses voyages. Ensuite, il en fait des grands tirages en noir et blanc, il invente des formes qui occupent l’espace qu’il recouvre souvent d’une peinture transparente et colorée qu’il préfère appeler «photo-peintures». Pour ses «photo-peintures» généralement floutées ou altérées, il utilise pour les recouvrir de l’acrylique, des pigments, de la poudre de métal, du vernis, de l’encre et du carborundum. Selon le contexte historique qui entoure cette œuvre, on peut penser que cette vision de Big Apple tel que la montre l’artiste pourrait peut-être, faire référence à la grève des transports qui a paralysé New-York du 20 au 23 décembre 2005. Les plus anciennes grèves dataient de 1966 et 1980. Il n’y en avait pas eu depuis. Tony Soulié prélève une écaille de temps, qui donne une photographie. Son travail est une suite de lectures : le paysage, la silhouette et la masse construite. C’est là, sur une surface, qu’il compose. L’œuvre devient la trace de lui-même ; tous les éléments primordiaux (eau, air, terre, espace, feu) sont concernés, sur cette œuvre c’est l’aspect concret, solide de l’espace qui est en jeu. Il nous fait ressentir à travers ses œuvres notre histoire, les combats singuliers de la vie. Description : Sur cette œuvre, New-York II, nous avons une vue sur l’une des rues de cette mégapole depuis l’intérieur d’un véhicule, que l’on peut deviner grâce à l’indice d’un rétroviseur. On peut également voir des bâtiments sur les côtés et un cycliste. Cette œuvre, qui est une photographie, est couverte à l’exception du centre, d’une matière rouge transparente, laissant juste une fente en noir et blanc ; attirant l’œil du spectateur.