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Zoologisch-Botanische Datenbank/Zoological-Botanical Database

Digitale Literatur/Digital Literature

Zeitschrift/Journal: Bembix - Zeitschrift für Hymenopterologie

Jahr/Year: 1998

Band/Volume: 10

Autor(en)/Author(s): Patiny Sebastien

Artikel/Article: Description d'un sous-genre nouveau de Melitturga Latreille, 1809 (, Apoidea, ) 29-33 ©Bembix, Christian Schmid-Egger; download unter http://bembix.de oder www.zobodat.at

Dathe, H. H. & H. Donath (1992): Bienen (Apoi- ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ Krieger, R. (1894): Ein Beitrag zur Hymenopteren- Description d’un sous-genre nouveau de Melitturga Latreille, dea). In: Munr (Hrsg.): Rote Liste. Gefährdete fauna des Königreichs Sachsen. Jb. Nicolai- Tiere im Land Brandenburg: 85–96, Potsdam. Gymnasiums Leipzig 1894. 1809 (Hymenoptera, Apoidea, Andrenidae) Dathe, H. H., C. Saure, F. Burger, H.-J. Flügel, S. M. Müller, H. (1944): Beiträge zur Kenntnis der Bie- Blank (1995): Materialien zur Ergänzung der nenfauna Sachsens. Mitt. Dt. ent Ges. 13: 65– Sébastien Patiny Roten Liste der Bienen Brandenburgs (Hy- 108. menoptera: Apidae). Brandenburgische ent. Müller, M. (1918): Über seltene märkische Bienen Nachr. 3 (1995) 1: 53–68. und Wespen in ihren Beziehungen zur heimi- Résumé schiede, die nachfolgend beschrieben Dorn, M. (1997): Briefl. Angaben zur Verbreitung schen Scholle. Dt. Ent. Z. 1918: 113–132. Le genre Melitturga est considéré, actu- werden sollen. Der Autor schlägt vor, in und Häufigkeit von Systropha curvicornis in Saure, C. (1993): Beitrag zur Stechimmenfauna ellement, comme fort homogène; aucun der Gattung die Nominatuntergattung Sachsen-Anhalt; Halle. des ehemaligen Berliner Flugplatzes Johannis- Dorn, M. & K. Bleyl (1993): Rote Liste der Wild- thal (Insecta: Hymenoptera Aculeata). Berl. sous-genre n’a été décrit, pas même par Melitturga Latreille, 1809 (Typusart: M. bienen des Landes Sachsen-Anhalt. Ber. Lan- Naturschutzbl. 37 (4): 144–158; Berlin. Warncke. La révision des espèces d’un clavicornis) und die neue Untergattung desamt Umweltschutz Sachsen-Anhalt (1993) Saure, C. (1996): Aufgegebene Rieselfelder als territoire très étendu (ancien monde) Petrusianna sg. nov. zu unterscheiden. 9: 53–59; Halle. Lebensraum für Bienen, Wespen und Ameisen permet cependant de détecter des va- Melitturga spinosa Morawitz, 1892 wur- Ebmer, A.W. (1988): Kritische Liste der nicht-pa- (Hymenoptera Aculeata): Das Beispiel der Rie- riations morphologiques intéressantes, de als Typusart für die Untergattung rasitischen Halictidae Österreichs mit Berück- selfelder im Forstamtsbereich Berlin-Buch. devant faire l’objet d’une description. Petrusianna festgelegt. sichtigung aller mitteleuropäischen Arten Berl. Naturschutzbl. 40 (2): 495–518; Berlin. (Insecta: Hymenoptera: Apoidea: Halictidae). Saure, C. (1996): Urban habitats for bees: the L’auteur propose la reconnaissance d’un Linzer biol. Beitr. 20: 527–711. example of the city of Berlin. 47–53. In: A. sous-genre nominal: Melitturga Latreille, Summary Flügel, H.-J. (1986): Für die Tierwelt planen. Gar- Matheson, S. L. Buchmann, C. o’Toole, P. 1809 et d’un sous-genre nouveau: Petru- The genus Melitturga has been regarded ten und Landschaft 1986 (5): 25–30. Westrich & I. H. Williams (eds.): The Con- sianna sg. nov. as homogeneous until today. A revision Flügel, H.-J. (1992): Über die Entwicklung des ehe- servation of Bees: 254 S.; London. of the Old World species revealed new maligen Grenzstreifens als Lebensraum für Saure, C. (1997): Bienen, Wespen und Ameisen Wildbienen. Berl. Naturschutzbl. 36:103–107; (Insecta: Hymenoptera) im Großraum Berlin. Zusammenfassung morphological characteristics. The aut- Berlin. Verbreitung, Gefährdung und Lebensräume. Die Gattung Melitturga wurde bisher als hor suggests to distinguish a nominal Friese, H. (1883): Beitrag zur Hymenopterenfau- Berl. Naturschutzbl. 41 (Sonderheft): 90 S. sehr homogen betrachtet, keine Unter- subgenus Melitturga Latreille, 1809 (type na des Saalethals. Zschr. Naturw. 56: 185–218 Schenck, A. (1861): Die nassauischen Bienen. Re- ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ gattung wurde bisher beschrieben. Eine species: M. clavicornis) and a new sub- Friese, H. (1894): Die Bienenfauna Mecklenburgs. vision und Ergänzung der früheren Bearbei- Revision der Arten der Alten Welt führte genus Petrusianna sg. nov. Melitturga Arch. Fr. Naturgesch. Mecklenburg 48: 1–30. tungen. Jb. Ver. Naturk. Nassau, 14 (1859): 1– hingegen zur Entdeckung verschiedener spinosa Morawitz, 1892 was fixed as Friese, H. (1923): Die europäischen Bienen (Api- 414. dae). Das Leben und Wirken unserer Blumen- Schirmer, K. (1912): Beiträge zur Kenntnis der interessanter morphologischer Unter- type species for Petrusianna. wespen. 456 S. und 33 Farbtafeln; Berlin und Hymenopterenfauna der Provinz Branden- Leipzig. burg. Berlin. ent. Z. 56 (1911): 153–171.

Friese, H. (1926): Die Bienen, Wespen, Grab- und Schmid-Egger, C., S. Risch & O. Niehuis (1995): Introduction ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ teur a pu percevoir la coexistence, au Goldwespen. In: Schröder, C. (Hrsg.), Die In- Die Wildbienen und Wespen in Rheinland- sein du genre, de deux groupes d’espè- sekten Mitteleuropas insbesondere Deutsch- Pfalz (Hymenoptera, Aculeata). Verbreitung, lands, I. Hymenopteren, 1. Teil: 192 S., Stutt- Ökologie und Gefährdungssituation. Fauna u. a littérature sur les Melitturga est ces fort distincts. K. Warncke (1972, gart. Flora in Rhld.-Pfalz, Beiheft 16: 296 S. Lquasiment inexistante. Les espèces 1987), le dernier a avoir étudié le genre Funk, M. (1864): Die Bienen und Wespen der Um- Stoeckhert, F. K. (1933): Die Bienen Frankens de ce genre ont été, le plus souvent, en détail, n’a pas remarqué cette varia- gebung Bambergs. Ber. Naturf. Ges. Bamberg (Hym. Apid.). Eine ökologisch-tiergeographi- traitées par les auteurs à l’occasion de tion morphologique. En 1972, il n’avait 7: 143–155. sche Untersuchung. Beiheft d. Dt. Ent. Zeit- publications générales. Aucun entomo- probablement pas examiné les structu- Gerstäcker, A. (1872): Hymenopterologische Bei- schrift, Jg. 1932: 294 S.; Berlin. logiste n’a entrepris, à ce jour, la révision res génitales de ces espèces, comme träge. Ent. Zeit. Stettin 33: 250–308. Westrich, P. (1989): Die Wildbienen Baden-Würt- Hedicke, H. (1922): Die Hymenopterenfauna des tembergs. 2 Bände: 972 S.; Stuttgart. de ce sous-genre si particulier. semble l’indiquer la position sub- Groß-Machnower Weinbergs bei Mittenwalde. Westrich, P. & H. H. Dathe (1997): Die Bienenarten Suite à l’étude du matériel nécessaire spécifique qu’il a accordée à Melitturga Dt. Ent. Z. 1922: 249–287. Deutschlands (Hymenoptera, Apidae). Ein ak- à la réalisation de cette synthèse, l’au- taurica Friese, 1922. Ceci pourrait expli- Horn, W., I. Kahle, G. Friese & R. Gaedike (1990): tualisiertes Verzeichnis mit kritischen Anmer- quer que les différences subgénériques Collectiones entomologicae. Ein Kompendium kungen. Mitt. ent. V. Stuttgart 32: 3–34. bembiX 10 (1998): 29–33; Bielefeld. n’aient pas été perçues. En 1987, par über den Verbleib entomologischer Sammlun- Winter, R. (1994): Rote Liste der Wildbienen (Hy- contre, il semble qu’il se soit intéressé à gen der Welt bis 1960. 1.Aufl., 573 S., Berlin menoptera: Apoidea) Thüringens. Land- Anschrift des Autors: Sébastien Patiny, FuSAGx, Korsinski, H (1997): Briefl. Angaben zu J. F. W. schaftspflege u. Naturschutz Thüringens 31: Unité de Zoologie générale et appliquée, Passage la structure des genitalia, ce qui expli- Konow. – Stadtarchivar in Fürstenberg 86–90. des déportés 2, 5030 Gembloux, Belgique. querait son changement de position vis-

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à-vis de taurica. Cependant, l’étude de la ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ ternes des yeux composés (dans la partie Tableau comparatif des caractères discriminants des sous-genres Melitturga Latreille, 1809 seule faune iranienne ne pouvait lui dorsale après le point d’inflexion) et Petrusianna sg.nov. permettre de détecter aisément l’exis- fortement convergents, le vertex très tence de deux sous-genres distincts. étroit. Thorax : pronotum noir, le bord sg. Melitturga sg. Petrusianna Pour cette étude, l’auteur a revu le antérieur généralement liseré de cuti- espèce type : M. clavicornis espèce type : M. spinosa matériel disponible dans différentes cule jaune ou claire; le bord postérieur institutions: FuSAGx (Gembloux), NHM parfois porteur de marques latérales — Lamelle labrale courte, généralement — Lamelle labrale longue généralement (London), NNHM (Leiden) et UMH (Mons). claires (variable selon les spécimens). d’une longueur <0,5 fois la largeur plus longue que 0,5 fois la largeur Ces spécimens proviennent de toutes les Nota et pleures sans structure fortement basale. basale. régions d’Europe et comprennent l’en- différente du sous-genre nominal. Pilo- semble des espèces décrites à l’excep- sité généralement abondante; absente, — Galea fortement et brièvement échan- — Galea avec une longue échancrure tion de M.rubricata Morice, 1916. La chez certaines espèces, de la partie crées à l’apex. apicale peu accusée. plupart des descriptions originales ont médiane des nota. Gastre : entièrement — Apex des galea fort arrondi, non an- — Apex des galea acuminé, anguleux, également été rassemblées par l’auteur noir chez toutes les espèces. Dépression guleux. assez aigu. (Lepeletier, 1841; Morawitz, 1892; Mori- apicale des tergites décolorée, testacée, ce, 1916; Pérez, 1895) et les articles de jamais jaune. Chez les mâles, T7 large, — Yeux composés des mâles peu con- — Yeux composés des mâles fortement synthèse (Osytshnjuk, 1977; Warncke, caréné latéralement, la dépression api- vergents après le point d’inflexion du convergents après le point d’inflexion 1972, 1987) ont également été con- cale large et écailleuse. Sternite 6 fai- bord interne. Vertex large. du bord interne. Vertex étroit. sidérés. blement retroussé au niveau médio-api- — Sternite 6 des mâles fortement re- — St6 moins fortement recourbé; quand cal. Cette carène peu accusée; lorsqu’elle courbé; ce processus transversal per- le processus transversal est de grande Description de Petrusianna sg.nov. est très forte, le tergite est terminé par pendiculaire, chez certaines espèces taille, il est surmonté d’un autre très un court processus subtriangulaire. (Melitturga Latreille, 1809), à une carè- court. Etymologie du nom: le premier spécimen Apex du St7 formant deux pavillons con- ne longitudinale. ayant éveillé l’attention de l’auteur est un caves symétriques. Devant ces pavillons, individu mâle de M.spinosa capturé en Turquie ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ une courte lamelle cuticulaire peut être — Apex du St7 terminé en quatre lobes — Apex du St7 terminé en quatre lobes par Anne et Pierre Rasmont. La dénomination du se faisant face 2 à 2. Lobes postérieurs sous-genre découle d’une combinaison latine de observée. St8 simple, non élargi à l’apex, se faisant face 2 à 2. Lobes posté- leurs deux prénoms. formant un bâtonnet souvent assez anguleux à l’apex, assez étroits; lobes rieurs larges et concaves en pavillon. Espèce type : Melitturga spinosa Morawitz, massif. Genitalia: gonocoxites plus antérieurs en ergots. Lobes antérieurs en ergots. 1892 (Berlin). courts ou d’une longueur comparable — St8 élargi à l’apex. — St8 en bâtonnet, non élargi à l’apex; Face: lamelle labrale allongée, le aux gonostyli. Apex des gonocoxites souvent assez robuste et busqué. rapport de la longueur médiane par la avec une gouttière distincte le long du largeur basale égal ou supérieur à 0,5. tiers apical externe de la face dorsale. — Gonocoxites simples, plus longs que — Gonocoxites avec une gouttière api- Apex de la lamelle labrale profondément Gonostyli lamellaires, étirés en fer de les gonostyli. cale, plus courts que les gonostyli. échancré chez plusieurs espèces. Glossa lance ou en un long effilement. Sagittae — Gonostyli simples, lamellaires ou en — Gonostyli lamellaires élargis en fer de plus longue que la face. Galea longues, très longues et effilées, généralement bâtonnets. aussi étroits (ou plus) à lance. Quand ils sont très longs, ils acuminées à l’apex. Echancrure latérale munies, sur la face dorsale, d’une courte l’apex qu’à la base. sont également fort effilés. des galea très étendue (non brusque). épine orientée vers la base des genitalia. Deuxième segment des palpes labiaux — Sagittae courtes et lamellaires, briève- — Sagittae longues et effilées, souvent très long, S2/S1 supérieur ou égal à 0,45. Melitturga albescens Pérez, 1895 et ment torsadées. pourvues d’une courte griffe sur leur Clypéus proéminent. Celui des femelles Melitturga rubricata Morice, 1916 n’ont face dorsale. souvent noir ou juste un peu décoloré à pu être bien revues par l’auteur; leur — Genitalia courts, d’allure assez sim- — Genitalia longs, d’allure complexe. l’apex; jaune chez peu d’espèces. Foveae attribution à l’un ou l’autre sous-genre ple. absentes. Premier segment du funicule sera donc précisée à l’occasion d’une antennaire d’une longueur comparable à publication ultérieure. celle du scape. Chez les mâles, bords in-

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Composition spécifique des deux sous-genres reconnus Remerciements ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ Morawitz, F. (1892): Hymenoptera Aculeata rossi- ca nova. Hor. Soc. Ent. Ros. 14: 83–112. L’auteur adresse ses plus vifs remerciements Morice, F.D. (1916): List of some Hymenoptera Melitturga Petrusianna au Dr. L. Tarel (NHM, London), au Prof. P. Ras- from Algeria and the M’Zab country. Novitates (Latreille, 1806) Melitturga caudata Pérez, 1879 mont (UMH) et au Dr. C. van Achterberg (NNHM, Zoologicae. 23: 241–246. Melitturga praestans Giraud, 1861 Melitturga oraniensis Lepeletier, 1841 Leiden) pour le prêt du matériel nécessaire à Osytschnjuk, A.Z. (1977): Fauna Ukrainy, Tom 12, Melitturga pictipes Morawitz, 1892 Melitturga spinosa Morawitz, 1892 cette étude. A juste titre, M.R. Wahis (FuSAGx) Apoidea, Bienen, Teil 5, Andrenidae. Akade- Melitturga taurica Friese, 1922 doit être également remercié; l’idée originale du mia Nauk Ukrainskoj RSR, Kiev «Naukova nom donné au sous-genre (Petrusianna) lui re- Dumka» (en ukrainien). 328 pp. vient. M. Ch. Wonville (FuSAGx) a corrigé ce texte Pérez, M. J. (1895): Espèces nouvelles de melli- et le Dr. Ch. Schmid-Egger a bien voulu traduire fères de Barbarie (diagnoses préliminaires). le résumé, l’auteur les en remercie vivement. Les Gounouilhou éd. Bordeaux. 65 pp. ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ Discussion l’est du bassin méditerranéen et s’éten- spécimens maghrebins de la collection UMH ont Rasmont, P. & A., Adamski (1996): Les Bourdons dent vers l’est et l’ouest. été collectés lors des missions «Calypso», les de la Corse (Hymenoptera, Apoidea, Bombi- La forte ressemblance entre les deux Cette observation ne peut être faite spécimens turcs, à l’occasion de mission finan- nae). Faculté des Sciences Agronomiques de groupes d’espèces décrits incline à les sans rappeler que les Andrenidae con- cées par l’OTAN. Les recherches entreprises par Gembloux. Notes Fauniques de Gembloux. 31: l’auteur bénéficient du soutien financier du FRIA. 87 pp. considérer comme des sous-genres d’un naissent deux centres de dispersion Warncke, K. (1972): Westpaläarktische Bienen même genre. Il est possible (l’auteur le pour la région ouest-paléarctique: la der Unterfamilie (Hym., Apidae). réalisera à l’occasion de publications zone ibéro-maghrebine et la région si- Bibliographie Pszczoly z podrodziny Panurginae (Hym., Api- ultérieures) de placer les différentes tuée à l’est de la Turquie et à l’ouest de dae) w zachodniej Palearktyce. Polskie pismo espèces et les différentes formes des l’Iran. Toutes deux sont, en fait, proches De Lattin, G. (1967): Grundriss der Zoogeogra- Entomologiczne. Wroclaw. 52 (1): 53–108. phie. Gustav Fischer Verlag. 602 pp. Warncke, K. (1987): Ergänzende Untersuchungen caractères envisagés dans une logique des refuges glaciaires au départ des- Lang, G. (1994): Quartäre Vegetationsgeschichte an Bienen der Gattungen Panurgus und phylogénétique; ces taxons répondent quels les espèces se sont redistribuées Europas. Gustav Fischer Verlag. 462 pp. Melitturga/Andrenidae, Apidae, vor allem aus donc bien à la notion de division sub- dans la région ouest-paléarctique après Lepeletier, A. (1841): Histoire Naturelle des Insec- dem türkischen Raum. Bollettino del Museo générique (genre «naissant»). De sur- le recul des contingences climatiques tes – Hyménoptères, tome II. Librairie Encyclo- civico di Storia naturale de Venezia 34: 75– croît, contrairement à l’évocation de (De Lattin 1967; Lang 1994). L’étude de pédique de Roret. Paris. 679 pp. 107. simples groupes d’espèces, leur des- M.albescens et de M.rubricata pourrait cription selon les principes du Code de confirmer partiellement ou infirmer cet- nomenclature permet d’éviter d’éven- te hypothèse. Dans l’état actuel de ses tuelles interprétations erronées. connaissances, l’auteur est toutefois Une simple observation biogéogra- enclin à penser que la divergence sub- phique permet d’étayer la proposition générique est le résultat actuel d’une de la reconnaissance de sous-genres allopatrie glaciaire; ce qui rapproche ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ différents, plutôt que d’éventuelles con- temporellement ce phénomène de son vergences évolutives. En effet, si on se homologue chez le genre Bombus (Ras- reporte à la ventilation de la composi- mont 1996 & al., comm.pers.). tion spécifique, on se rend compte que On notera encore que M. spinosa (l’es- les Petrusianna (caudata, oraniensis et pèce désignée comme le type de Petru- spinosa) sont des espèces dont la dis- sianna) montre une très forte accen- tribution est centrée sur l’ouest du tuation des caractères morphologiques bassin méditerranéen. Cette distribution du sous-genre. Or, elle est l’espèce la s’étend vers l’est en Europe ou en Afri- plus éloignée de la région maghrebine que du nord (selon les espèces); M. (que l’on est tenté de considérer comme spinosa est une espèce perso-turque, la le centre de dispersion de ce sous-gen- plus orientale du sous-genre. Les Melit- re); ceci pourrait illustrer une dérive turga (clavicornis, heinrichi, praestans et morphologique postglaciaire. taurica), par contre, sont centrées sur

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