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Le Numéro : 1 fr. 3e Année — N" 4 26 Janvier 1920

Hebdcmadaire = Paraît =± == illustré == (jnemagazine le Vendredi PUBLICATION HONORÉE D IX:: SUBVENTION DU MINISTÈRE DES AI'IAIH::S ETRANGÈRES

ÀBÔNNKMtXTS JEAN PASCAL ABONNEMENTS France Un an . . 40 fr. Directeur-Rédacteur en Chef Etranger Un an . . 50 fr. : — Six mois . 22 fr. Sureaux: 3, Hué Itossfni,PAK1S (9'.). Tél. : Gn/fnhrr :î2-32 — Six mois . 28 fr. — Trois mois. 12 fr. — Trois mois 15 fr. Les abonnements partent le 1er de chaque mois Chèque postal N° 309 08 (La publicité est reçue aux Bureaux du Journal) PaitDicDt par ma dit-tarte intèrrfatiuiiàl

^lllilllHIIIMIIMIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIllllllllliniMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIUlIllllllllllllllllllllllL: | -= SOMMA IRE =- | I I ^ Pages E

— Tjx GRAND FILM HISTORIQUE : LA DAMK DE MONSOREAU, par /'. G. Daiwcrs. 13s — E LA DAME DE MONSOREAU : LÉ SCÉNARIO 141 = UNE DÉCLARATION DES DIRECTEURS DU FILM-D'ART, par M. Vandal E et Ch. Dclac ' i46 E E COMMENT J'AI RÉALISÉ « LA DAME DE MONSOREAU ». par René Le Somfitier 150 E E QUELQUES INFIRMES A L'ÉCRAN, par Lucien IVahl 151 E E CINÉMAGAZINË A HOLLYWOOD, par Robert Florcy 15- E E CINÉMAGAZINË A LONDRES, par Maurice Roseli l52 = = DOCUMENTAIRES, par Lionel Landry 154 E 1 MAX LINDER | E LES GRANDS FILMS : LES OPPRIMÉS 1-S5 E E UNE GRANDE FIRME AMÉRICAINE FAIT APPEL AUX COMPOSITEURS CÏNÉGRA- E dans son chef - d'œuvre d'humour : E PHIQUËS FRANÇAIS, par Cari Laemmlc 158 — E UN GRAND FILM SI'ORTIF : Kin ROBËRTS, par A. T. » 159 — = VINGT ANS APRÈS (Scénario dit 6° chapitre) 160 = E CINÉMAGAZINË A NICE, par G. Dambuyant 160 E E LE CARACTÈRE DÉVOII.Î: PAR LA PHYSIONOMIE : GINA PALKKME, E E par Juan Arroy ion s E NOTRE PROCHAIN CONCOURS 160 ~ | L'ÉTROIT MOUSQUETAIRE | = LES FILMS DE LA SEMAINE, par L'Habilité dit Vendredi 161 = ou E LES FILMS QUE L'ON VERRA PROCHAINEMENT, par Lucien Doublon 163 S E CE QUE L'ON DIT, par Lynx 167 E E LE CouRRiiiR DES AMIS, par Iris 168 E E Nos LECTEURS NOUS ÉCRIVENT, ASSOCIATION DES AMIS DO CINÉMA 171 = VINGT ANS AVANT.

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\ et Mme GERMAINE FONTANES HLMS FRKA <3old Jcturel 78bi% Avei>uc de la République PARIS XI Adresse Télégraphique ; DESIMFIED - PARIS Téléphone : ROQUETTE 10-68 - 10-69 v PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA

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Quel est celui nui ne lit pas l'un fie CES Journaux :

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CELUI-LA, SEUL, IGNORE QUE

lie Roi (RAOUL PRAXY) et ses mignons (SAX-JUANA, RALPH ROYCE, JEAN MEHGEY et DRNEYJUEN). UN GRAND FILM HISÏCRIÛDE La Dame de Monsoreau

Splendide réalisation de L'INTERPRÉTATION château de Méridor, l'autre celui de Beau- REX INGRAM gé appartenant au duc d'Anjou. Quant à 'ADAPTATION de ce beau drame d'a- la reconstitution du vieux Paris du XVIE Production " LCEYV-METR© " L mour, de ce roman de cape et d'épée, siècle, elle est des plus heureuses, et fait hon- suit très fidèlement la chronologie des chapi- neur à l'érudition de MM. Vandal et De- tres du célèbre roman d' : lattre qui, d'après les documents de nos ar- sera très prochainement présenté par les et pour tous ceux qui aiment ce genre de chives, ont réédifié l'Abbaye de Sainte-Ge- romans historiques ce sera une nouvelle joie E neviève qui était du XI siècle. d'en relire, images par images, les brillants On ne saurait trop admirer la rigoureuse épisodes fort bien mis à la scène par M. exactitude et la richesse des costumes portés René Le Somptier, lequel n'est certes pas avec élégance et une sûre distinction par tous un romantique. les artistes, et qui furent dessinés par H. G. Une grande part de ce succès revient 16, Rue Grange-Batelière - Téléphone : Gutenberg 30-80 Ibels. aussi à MM. Vandal, Delattre et H. G. Diane de Méridor, c'est Genevière Félix, Ibels et, ne l'oublions pas, à Louis Aubert, Qui pouvait mieux qu'elle incarner le por- qui fut le promoteur et l'animateur de ce trait que nous en a laissé Alexandre Dumas : grand film historique appelé à réjouir les Et encore... peut-il l'ignorer vraiment ? « Diane avait dix-huit ou dix-neuf ans, foules. Le choix des sites, la plantation des c'est-à-dire qu'elle était dans ce premier décors et l'exécution des costumes méritent éclat de la jeunesse et de la beauté qui donne Tout le monde en parle. de retenir l'attention du public, et... des érudits. Quoi de plus esthétique que les son plus pur coloris à la fleur, son plus char- mant velouté au fruit... » deux châteaux admirablement conservés où furent tournées les principales scènes de La Le succès de Geneviève Félix a été très SiMMÏÏNÏÏiii^ Dame de Monsoreau. L'un représente le mérité, et si, au nom de certaines traditions, (jnemagazîne 136 137 Qnémagazine théâtrales, certains eussent préféré que Diane M. Jean d'Yd a interprété le gentil- « Frère Gorenflot pouvait avoir trente- Tel l'a dépeint en son livre Alexandre soit plastiquement représentée par une opu- homme bouffon avec un brio des plus remar- deux ans, et cinq pieds de roi. Ceffe taille, Dumas, tel l'art de composition de M. Car- lente personne, tous furent d'accord pour quables, et il a bien l'allure du sympathique un peu exiguë peut-être, était rachetée par jol nous le fait apparaître à l'écran. La scène l'applaudir, car elle évoque fort bien la personnage que nous dépeint ainsi Alexan- l'admirable harmonie des proportions. Car, du dîner à « La Corne d'Abondance » est dre Dumas : blonde jeune fille un peu provinciale que ce qu'il perdait en hauteur, il le rattrapait en remarquablement interprétée par lui et M. nous a dépeint Alexandre Dumas. « Chicot jouissait à la cour du dernier Va- largeur, comptant près de trois pieds de dia- Jean d'Yd. Pour notre joie ils font assaut Bonne comédienne et très jolie, Mlle lois d'une liberté pareille à celle dont jouis- mètre d'une épaule à l'autre, ce qui, comme d'esprit et de talent. Gina Manès est une délicieuse Mme de St- sait trente ans auparavant Triboulet à la chacun le sait, équivaut à neuf pieds de cir- C'est à M. Rolla Norman qu'est échu r Luc. Nous ne pouvons qu'applaudir l'es- cour de François I' . Chicot n'était pas un conférence. le périlleux honneur de représenter le sei- pièglerie avec laquelle elle interprète la fou ordinaire. Avant de s'appeler Chicot, Au centre de ses omoplates herculéennes gneur de Bussy. scène où, sous l'élégant travesti d'un page, il s'était appelé de Chicot. C'était un gentil- elle est allée rejoindre son mari enfermé homme gascon qui, maltraité par M. de

Gorenflot (GARJOL) et Chicot (JEAN D'YD). au Louvre par la capricieuse humeur Mayenne à la suite d'une rivalité amoureuse, d'Henri III. s'était réfugié près de Henri III, et qui C'est à Mlle Madeleine Erickson qu'est payait en vérités quelquefois cruelles la pro- échu le rôle ingrat et un peu effacé de Ger- tection que lui avait donnée le successeur de trude, la suivante de Diane, « une grande et Charles IX. » vigoureuse fille d'Anjou ». Son interpréta- Bussy (ROLI.A NORMAN) <»( Sainl-Luc (PIERRE ALMÈNE). tion ne mérite que des éloges. Dans le rôle de Dans ce rôle qui conduit toute l'action, et la duchesse de Montpensier, Mme Made- où le bouffon du roi a de nombreux duels, s'emmanchait un large cou sillonné de mus- « C'était un beau cavalier et un parfait leine Rodrigue nous a fait regretter que son M. Jean d'Yd croise le fer en épéiste distin- cles gros comme le pouce, et saillants com- gentilhomme que Louis de Clermont, plus rôle soit si court. gué et redoutable. Son compagnon de beu- me des cordes. Malheureusement le cou, lui connu sous le nom de Bussy d'Amboise; que Au cours des tableaux filmés, le drame veries, son timoré complice, oh ! bien mal- aussi, se trouvait en proportion avec le reste, Brantôme, son cousin, a mis au rang des E d'amour ne fait pas oublier toutes les conspi- gré lui !... Gorenflot, le frère quêteur des^ c'est-à-dire qu'il était gros et court, ce qui, grands capitaines du XVI siècle. Nul hom- rations de la Ligue. Au milieu de ces intri- Génovefains, est interprété par M. Carjoî aux premières émotions un peu fortes me, depuis longtemps, n'avait fait de plus gues sentimentales et politiques, le princi- qui, pour notre joie, s'est fait une tête des qu'éprouvait frère Gorenflot, rendait l'apo- glorieuses conquêtes. Les rois et les princes pal personnage c'est Chicot. plus rabelaisiennes. plexie imminente. » avaient brigué son amitié. Les reines et les Qnémagazine 138 princesses lui avaient envoyé leurs plus doux voir aussi laid qu'il l'était, car la petite vé- sourires. » role avait tellement maltraité le malheureux duc, qu'il semblait avoir deux nez. M. RoMa Norman s'est heureusement Deux rôles particulièrement bien inter- inspiré de la description du romancier, et prétés, ce sont ceux du baron de Méridor tel de Bussy est dépeint, tel il nous est ap- et de Nicolas David, l'avocat dévoué à la paru à l'écran. Félicitons M. Rolla Norman cause des de Guise. Au premier, M. Deneu- d'avoir évité d'interpréter ce rôle en ténor bourg donne une grande noblesse, et, dans d'Opéra. l'autre, M. Guilbert nous prouve qu'il est A côté de Bussy, l'élégant de Saint-Luc un épéiste digne de croiser le fer avec M. est fort bien interprété par M. Pierre Al- Jean d'Yd. mène qui a joué ce rôle avec distinction. La scène de l'hôstellerie du « Cygne de Un autre rôle très important c'est celui la Croix », à Lyon, que nous avons du reste

Bussy, Diane et le Baron de Méridor (IJENEUIIOURG). de Bryan de Monsoreau. M. V. Vina a été vu tourner l'été dernier, est parfaitement in- très heureusement choisi, et lui aussi il nous terprétée. évoque avec talent le rude homme qu'était MM. Sar-Juana, Jean Mercay, Deney- le grand veneur du Roi. rien et Ralph Royce ont tenu, avec élégance et distinction, les rôles de Quélus, d'Esper- « C'était un homme de trente-cinq ans en- non, de Schomberg et de Maugiron. viron, de haute taille... M. de Monsoreau La célèbre famille dès de Guise, est elle pouvait paraître un terrible seigneur, mais ce aussi bien représentée par M. Finaly, le n'était certainement pas un beau gentil- duc de Mayenne, et Lagrange, le grand homme. » capitaine qu'était Henri I, duc de Guise, dit, lui aussi, le Balafré, et qu'Henri II devait M. Raoul Praxy a fait une bonne créa- faire assassiner au château de Blois. tion du rôle difficile d'Henri III, et M. Phi- N'appartenant pas à l'Histoire on n'a lippe Richaud, à qui était échu le rôle in- pas mentionné dans la distribution, le rôle grat et antipathique du duc d'Anjou, a eu de ribaude, fort bien interprété chorégraphi- la bonne inspiration de ne pas nous le faire quement, par .Zoula de Boncza qui, toute (jnemagazine liO 141 (pmagazine rencontrèrent Diane de Méridor, fille du ba- fille de Bohême qu'elle nous apparaît, au 1 mélodrame d'Alexandre Dumas ne pouvait LE SCÉNARIO ron de Méridor. Ils furent tous deux pro- cours d'un divertissement, n'en est pas moins que plaire à deux enfants, ma petite et le fondément émus par la beauté de la jeune reine de beauté. vieux romantique impénitent que je suis. DISTRIBUTION fille ; le duc d'Anjou résolut d'en faire sa On peut médire du ciné-roman, on ne Tous les deux nous ay»ns passé une ex- Mraes maîtresse et le comte de Monsoreau d'en pourra médire de La Dame de Monsoreau, cellente après-midi, et Mlle Danvers (!) Diane de Méridor Geneviève FÉLIX ... faire sa femme. » qui est un fort beau spectacle, des plus m'a fait de petites réflexions qui m'ont Giua MANÈS Mme de Saint-Lac Madeleine ERICKSON Gertrude Diane de Méridor détestait Monsoreau agréables à suivre, et dont la parfaite mise Duchesse de Montpcnsier prouvé qu'à son école on lui avait fort bien Madeleine RODRIGUE. qu'elle avait vu tuer sa biche favorite et son en scène évoque toute une époque de notre enseigné l'Histoire de France. MM. : Bussy père ne voulut pas la contrarier en lui par- Histoire. Pendant l'entr'acte, elle m'a dit : llOLLA-NORMAN Jean d'YD Chicot lant des projets de mariage du comte. Vous me direz que la part du roman est —- Dis donc, papa, c'est-il maintenant Raoul PRAXY Henri 111 Baron de Méridor Le duc d'Anjou, qui ignorait l'amour de considérable. C'est entendu. Mais ce drame que l'on va voir assassiner le duc de Guise ? OENEUBOURG I.AGRANGE Duc de Guise Monsoreau pour Diane, l'avait chargé d'être d'amour, placé en cette époque, nous fait — Ça, lui ai-je répondu, c'est dans un GULLBERT Nicolas David Quélus ambassadeur d'amour auprès de la jeune connaître les petits côtés de l'Histoire autre film qui est considéré comme un chef- SAN-JUANA Jean MERCAY D'Espernon fille et lui avait promis de faire de lui le qu'Alexandre Dumas et ses collaborateurs d'œuvre. Victor VINA Monsoreau Pierre ALMÈNE De Saint-Luc Grand Veneur de France. Philippe RICHARD ... Duc d'Anjou Le comte de Monsoreau vint un jour FINAL Y Duc de Mayenne THIRARD Rémy le H'ardouin trouver le baron de Méridor et lui conseilla UENEYRIEN Schomberg de faire quitter le château à sa fille que le Ralph ROYCE. .. Mcugiron et CARJOL dans le rôle de Gorenflot duc d'Anjou voulait enlever et, le soir même, Diane accompagnée de Gertrude

N 1578, Henri III était roi de France. quittait en litière le château de Méridor pour E Ses favoris, qu'on appelait les Mignons, aller chez sa tante la comtesse de Lude. étaient ses compagnons habituels de plaisirs Dans la r.uit les deux femmes furent at- et ses mauvais conseillers. Ils l'entraînaient à taquées par des hommes masqués qui les mille folies tandis que Chicot, son fou, l'homme le plus sage du royaume, défendait le roi contre ses enne- mis qui tramaient de nombreux complots et avaient à leur tête son frère le duc d'Anjou et son cousin le duc de Guise. Le duc d'Anjou était un prince lâche et fourbe, mais son ami, le comte de Bus- sy, était le plus noble et le plus brave gentil- homme de France. Le duc de Guise scène tragique entre Monsoreau et Diane. était l'âme de la Ligue qui réunissait contre les avaient l'incontestable talent d'évoquer pour ■— U n'est pas mieux que celui-là ? protestants des milliers le public, quoiqu'en pensent certains esprits — Non, pas mieux. d e catholiques. L e chagrins, aimera toujours les romans de cape En effet La Dame de Monsoreau, dv comte de Monsoreau, e! ,^ épée. Et Pu's il y a des époques pri- René Le Somptier, est digne d'être com- membre le plus influent vilégiées pour ce genre de récits. L'époque paré à L'Assassinai du Duc de Cuise, in- de la Ligue, comp- des Valois est bien de celles-là. Des cen- terprété par M. Le Bargy et qui est jus- tait parmi les veneurs seurs désabusés s'efforceront de nous dire tement considéré comme une des plus belles les plus réputés des que c'est vieillot, désuet : Je ne les crois fresques de l'art cinématographique. Du Provinces Françaises, Diane et Monsoreau pas. En tous cas c'est, au cinéma, un genre reste il fut, lui aussi, tourné au « Film et vivait en Anjou, que l'on peut voir en famille. d'Art ». chassant le cerf et la Aussi, à la présentation, j'avais amené biche. C'est pendant une chasse qu'il donnait conduisirent jusqu'au château entouré d'eau avec moi ma fillette, car j'étais certain qu'un V. GUILLAUME DANVERS. au duc d'Anjou que le frère du roi et lui que Gertrude reconnaissait pour être celui (jnémagazine - 142

de Beaugé et appartenant au duc d'Anjou. Le duc d'Anjou crut, en effet, au suicide Les deux femmes étaient désespérées, mais de Diane de Méridor. le lendemain, dans le pain que leur apporta Quelque temps après Diane était à Paris deux laquais, elles trouvèrent un billet d'un et avait épousé le comte de Monsoreau, sans ami mystérieux leur promettant leur déli- avoir revu son père : « Ce mariage est né- vrance pour ce même soir. cessaire, avait dit le comte, pour éviter l'ar- A six heures, en effet, l'ami arrivait en restation de votre père » et Diane avait ac- barque : c'était le comte de Monsoreau ; il cepté en répondant : « Je vous épouse, mais présenta à Diane une lettre du baron de je ne serai réellement votre femme que le Méridor qui suppliait sa fille de suivre Mon- jour où j'aurai revu le baron de Méridor. » Saint-Luc, un des Mignons du roi, avait épousé, malgré le roi, la demoiselle de Cos- sé-Brissac. Le jour de ses noces, le roi le fit enlever et l'enfer- ma au Louvre. Ce même soir, les autres Mignons livrèrent un terrible combat à Bussy et ce dernier ne dut son salut qu'à une porte qui s'ouvrit providentiellement derrière lui. Cette porte était celle de la petite maison qu'habitait Diane avec Gertru- de, et avait été entre- baillée un peu avant l'attaque, par le duc d'Anjou ac- compagné de son ami d'Auriily. Le duc d'Anjou avait, en ef- fet, la veille, rencon- tré Diane sortant de cette maison, et, la prenant pour celle . qu'il avait aimée et qu'il croyait morte, il voulait s'introduire chez elles, mais avait été dérangé dans ses Monsorcau a réussi à épouser Diane malgré la haine qu'elle éprouve pour lui projets par l'arrivée des Mignons. Diane a soigné et soreau et lui conseillait d'épouser l'homme sauvé Bussy, auquel elle a raconté son qui la sauvait. étrange mariage avec Monsoreau, et Bussy Diane accepta à la condition que le ma- lui promit de partir immédiatement en Anjou riage aurait lieu en présence de son père et et de lui donner des nouvelles de son père. qu'elle voyagerait seule jusqu'à Paris. En Quelques jours après, Chicot, le fou du s'enfuyant Diane laissa tomber son voile roi, se promenant le soir, aperçut de nom- dans l'eau et Monsoreau lui suggéra de le breux moines sortant de chez les de Guise et Le Duc d'Anjou, croyant â la mort 'laisser pour faire croire à un suicide. se rendant au cloître Sainte-Geneviève. Il ne de Monsoreau, se rend à Méridor. 145 (pmapzine

douta pas un instant que ces moines ne fus- même Madame de Monsoreau. La Méridor deux ombres qu'il prend pour cel- sent des conjurés et il alla chez le moine, présentation au Louvre a lieu quelque les du frère du roi et de Diane, mais qui son ami, Gorenflot, réussit à s'emparer de sa temps plus tard, et le duc d'Anjou n'a pas sont, en réalité, celles de Bussy et de Mme robe de bure et du signe spécial pour entrer quitté Diane. Monsoreau, jaloux, exile de Monsoreau. au cloître Sainte-Geneviève. Et Chicot vit sa femme à Méridor. Bussy qui était devenu Blessé en duel par Saint-Luc, Monso- alors les ligueurs réunis autour du duc de follement amoureux de Diane s'enfuit ; reau emmène Diane à Paris pour la sous- Guise et de ses frères, le Cardinal de Lor- Diane de son côté n'avait plus devant les traire aux poursuites du duc d'Anjou. Un raine et le duc de Mayenne, sacrer roi le duc yeux que l'image de ce brave et loyal nouveau complot est alors tramé par de d'Anjou, sous le nom de François III ; mais gentilhomme. Guise. à peine tous les moines étaient-ils sortis que Le duc de Guise, voulant accroître sa Le jour de la Fête-Dieu le roi entre en revinrent dans l'Eglise, de Guise et ses popularité, avait organisé une journée de la pénitent à Sainte-Geneviève et il trouve fières. Ligue. Tout le peuple de Paris était dans Gorenflot qui lui conseille d'abdiquer. Tan- Un certain Nicolas David leur parle les rues acclamant le duc d'Anjou et le dis que tous les autres ligueurs attendent d'une généalogie prouvant que le duc de duc de Guise. Conseillé par Chicot lé roi à la porte, le roi accepte et signe son acte Guise avait droit à la couronne de France, résolut de faire arrêter le duc d'Anjou, d'abdication. De Guise était triomphant, quand une voix nasillarde cria : « Au nom du roi, ouvrez. » Cette voix était celle d'Henri III; les ligueurs s'éclipsèrent. Alors le pénitent qui avait signé l'acte d'abdication relève son capuchon et se met à rire aux éclats : c'était Chicot. Tous les jours, grâce à la complicité de Gertrude, Bussy venait voir Diane chez elle. Le duc d'Anjou qui avait appris ces amours en avertit Monsoreau. Le comte de Monsoreau aidé d'une quinzaine de truands, vint surprendre Bussy et Diane. Une ba- taille terrible s'engagea et Bussy allait suc- comber, mais Chicot et de Saint-Luc arri- vèrent et dégagèrent Bussy et celui-ci, quoi- que blessé, voulut combattre seul le comte de Monsoreau et le tua. Les jours passèrent, Diane et Bussy qui s'aimaient tendrement vécurent heureux sous Diane et Bussij. la douceur du ciel angevin.

Chaque année, à la Fête Dieu, le Iîoi se re dail à l'Eglise faire une pieuse retraite. et le duc de Guise charge David d'aller à d'exiler le duc de Guise et de se nommer Lyon chercher cette généalogie auprès du lui-même chef de la Ligue. légat du pape. Chicot, qui voulait amener Bussy à être Le fou du roi s'est promis d'empêcher des amis du roi, se charge de son ordre Nicolas David d'accomplir sa mission. d'arrestation et se précipite chez lui pour Quelques jours après son départ, Bussy lui dire de fuir en Anjou où se trouve revenait à Paris avec le baron de Méridor, Diane. Bussy part immédiatement, le soir et promettait à Diane et à son père de faire même, tandis que le duc d'Anjou était en- annuler le mariage. fermé. Bussy a retrouvé Diane en Anjou, Quand le duc d'Anjou sut qu'il avait été et M. et Mme de Saint-Luc qui l'avaient trahi par Monsoreau il jura de se venger, aidée à s'enfuir du Louvre pour se réfugier mais Monsoreau le menaça de dévoiler au dans sa province. Quand il apprend cela, roi les secrets de Sainte-Geneviève et le duc Monsoreau jaloux, accourt en Anjou et, en d'Anjou doit alors accepter de présenter lui- arrivant, vit dans le parc du château de Un beau duel : Saint-Luc et Monsoreau (jnémagazine 146 UNE DÉCLARATION pouvoirs, et ce nous est agréable de les remercier ici de leur dévouement. DES DIRECTEURS DU FILM D'ART Pendant trois mois avant de tourner le premier mètre de film, tout le « Film C'est au commencement de l'année der- d'Art » a travaillé avec acharnement : ma- nière que, au cours d'une conversation avec quettes des décors, choix des sites exté- notre ami Aubert, ce dernier nous a pro- rieurs, création des accessoires de l'épo- posé de tourner La Dame Je Monsoreau. que, selleries, voitures, etc., tout fut éta- L'idée nous a paru d'autant plus sé- bli avec soin. Le choix des interprètes retint duisante, que l'un de nous avait déjà réalisé naturellement toute notre attention. Si j'en pour la première fois à l'écran l'œuvre de juge par l'accueil qui leur a été réservé à la Dumas, il y a une dizaine d'années, alors présentation, je crois que notre choix a été qu'il était à la tête de l'Eclair. Nous con- bien inspiré. Faut-il dire que nous ne nous naissions donc les possibilités que pouvait sommes pas attachés uniquement à la répu-

MM. VANDAL et CH. DELAC, les sympathiques directeurs du Film d'Art. donner la réalisation parfaite de ce sujet. tation établie, mais surtout aux qualités que Le film fut, à l'époque, tourné en 2.000 nous sentions particulièrement propres à cha- mètres — longueur absolument inusitée — cun des artistes pour leur faire réellement et, du reste, parfaitement accueilli. incarner nos héros. Tous, Henri III, Bussy, Delac et moi nous acceptions donc d'en- les Mignons, etc., laissaient croître barbe thousiasme la proposition d*Aubert, et nous et moustache, tandis que Gorenflot poussait nous mettions immédiatement à l'ouvrage. l'héroïque conscience jusqu'à sacrifier sa Suivant la méthode que nous avions chevelure. adoptée, nous demandions à chacun de nos A la présentation de notre film, les éloges collaborateurs de se plonger éperdument ne nous furent pas ménagés. J'espère que dans l'étude de La Dame de Monsoreau. le Grand public, notre maître à tous, rati- Le Somptier pour la mise en scène, H. J. fiera ce jugement. Ibels pour les costumes, F. Delattre pour les décors, nous ont secondés de tous leurs M. VANDAL et CH. DELAC. Mardi matin. —- Après un travail acharne de tonte lu nuit, an tourne dans les dveors terminés.

Qntfmagazine*"^— 151 HAAAMAAAAAMMAMNWMMMM^^WVMA/W (jnemagazine COMMENT l'Ai RÉALISÉ courageux Bussy me passionnaient à tel point que je n'entendis pas le (( pion » qu'on avait QUELQUES INFIRMES surnommé le « Crapaud Vert » venir vers moi ; mais tout à coup il bondit sur le A L'ECRAN La Dame de Monsoreau livre du père Dumas et me gratifia d'une par consigne pour le dimanche suivant avec RENÉ LE SOMPTIER ordre de copier tous les verbes irréguliers E vieux mélodrame et la chanson lar- présente le vieillard aveugle, mais le type grecs. L moyante ont abusé des misères phy- de l'épileptique grimaçant est parfaitement siques. Pour obtenir le succès, des auteurs, admissible. ANDIS que devant le public de la pré- Le censeur me fit appeler le lendemain et de tout temps, ont voulu forcer la pitié sentation, qui fit un accueil chaleureux Dans Salan, le principal personnage n'est T j avalais les yeux baissés ses amères repro- du spectateur qui se sent un brave homme pas imaginé non plus pour nous faire pitié, au film La Dame de Monsoreau, se dérou- ches et son grave discours qui se termina par dans un fauteuil, car les pires canailles du moins tout d'abord, car il fait souffrir laient les aventures de Diane de Méridor, de ces mots : « Si vous croyez que c'est en elles-mêmes s'émeuvent au spectacle théâ- autrui. Pourtant nous apprenons ensuite que Bussy, et de Chicot, j'évoquais une scène lisant des livres comme ceux-là que vous ar- tral d'infortunes imméritées. Je crois même son infirmité n'est pas étrangère aux défauts dont je fus le héros malheureux et qui se riverez à faire quelque chose dans la vie... que les crapules y sont fort sensibles, leur d'un caractère et, ce qui nous réconcilie un passa il y a un quart de siècle environ, dans vous vous trompez. » émotion les élève dans leur propre estime. peu avec lui, c'est cette scène magnifique où Prédestiné ? Mais il ne faut pas déduire de cette la musique exerce une influence bienfaisante. Peut-être, mais en tout cas quand Louis simple constatation que des écrivains ont Dans Les Yeux blessés, comme dans la Aubert me dit un jour : « Lisez immédia- toujours mis en lumière des infirmités, sim- Chanson des Ames, une jolie aveugle est tement La Dame de Monsoreau, je dois plement par subterfuge. Œdipe roi, par opposée à un homme difforme ou très laid. vous présenter à M. Vandal ; nous vous exemple, a un bien autre objet que celui La situation elle-même n'offre rien que d'or- avons choisi pour réaliser un film d'après de nous apitoyer sur une cécité. Au cinéma, dinaire, mais ce qui l'élève, c'est, dans l'œuvre de Dumas, j'eus, pendant une se- nous devons tenir exactement le même rai- les deux cas, ce qui suit. Dans Les Yeux conde, la peur atroce d'avoir encore une fois sonnement. Il y a le film pleurnichard où blessés, l'homme se fait passer, vis-à-vis à suivre dans leurs capricieux aoristes les l'auteur a voulu nous émouvoir malgré son de l'aveugle, pour un beau garçon alors que, verbes lambano et consorto. absence de talent. Il y a le film qui pré- dans la Chanson des Ames, la pauvre fille J'ai réalisé La Dame de Monsoreau, et sente une situation curieuse et dont la sin- sait que son mari est laid, mais celui-ci ce fut un succès, mais avouez qu'elle me cérité n'est point douteuse. a peur de la guérison de sa femme, il ex- devait bien cela. Je sais tel film français où une malade prime hautement cette crainte si bien que de la poitrine est montrée uniquement pour la malheureuse, après avoir recouvré la vue, Comme tous les films heureux, La Dame réussit à la reperdre afin de ne pas s'ef- de Monsoreau n'a pas d'histoire, il se con- forcer la pitié et où pas une minute le spec- frayer de la figure de l'époux. De la sorte, tente de discrètes historiettes. tateur ne perçoit la vérité ou la franchise. Certain film italien exhibe, lui, un brave elle sera plus sûre de continuer à l'aimer. Le travail était faci'e puisque j'étais au bossu (au cinéma presque tous les bossus Ainsi, la fin du film compense-t-elle large- « Film d'Art » où MM. Vandal et Delac sont très gentils) qui souffre de n'être pas ment la banalité de son point de départ. ont créé toute une organisation qui simpli- aimé et, là encore, aucune scène, aucun trait Voici maintenant les Deux Orphelines. fie d'une façon considérable la tâche du n'est juste; Le drame de Cormon et d'Ennery est par- metteur en scène et où ils ont pris comme col- Si les scénaristes sans scrupules et sans mi les plus puérils que l'époque du mélo laborateurs le maître-décorateur Delattre et tempérament n'avaient (ce « n'avaient » me triomphant nous ait laissés. Une aveugle l'habile Joubert, qui rendit des services si- plaît en l'occurrence), si donc ils n'avaient, martyrisée et que défend un jeune garçon gnalés à beaucoup d'entre nous. pour être certains du succès « mondial », mal bâti, c'est là, en somme, le principal Aujourd'hui, j'ai oublié que la mise au qu'à imaginer des histoires d'infirmes pitoya- de la pièce. Or, Griffith a trouvé le moyen point des batailles avec des épées oui bles, nous verrions bientôt à l'écran des im- d'émouvoir, même en dehors de l'excellente

RENÉ LE SÔMFTIER, n'étaient pas truquées fut hérissée de diffi- bécillités navrantes (ce ne seraient pas les transposition dans le cadre de la Révolu- cultés, je ne me rappelle plus si je n'ai pas premières). tion ; ce qu'au théâtre il n'aurait pu ne pas un jour maudit la cavalerie devant l'entê- Mais il y a de la sincérité quelquefois, obtenir, il l'a réalisé au cinéma par les ex- un : petite salle d'études d'un grand lycée de tement des superbes coursiers qui n'avaient alors nous la devons saluer au passage. Rap- pressions, dans un décor déterminé, de Li- Province. aucun souci du prix de" la pellicule, je me pelons-nous Le Miracle où nous trouvons ban et Dorothy Gish et celles de Schild- Ayant établi, avec des dictionnaires de souviens seulement que les fiançailles de La comme une Cour des Miracles. Le vieillard kraut. C'est qu'au cinéma, un artiste sauve Quicherat, une forteresse contre le regard in- Dame de Monsoreau avec le public, furent plein de foi, qui est aveugle et guérit les un rôle beaucoup mieux que sur la scène. discret du pion je délaissais avec mépris un brillantes, et j'en remercie les Amis du Ci- autres, n'est pas placé là pour nous émou- Quelques films présentent des infirmités thème grec pour lire La Dame de Mon- néma qui souhaitèrent bonne chance au film voir par son infirmité. Il est plutôt destiné destinées à faire rire et Ben Turpin, par soreau, qu'un camarade avait chipé dans la le onze novembre dernier. à nous toucher par sa force de persuasion, exemple, qui joue dans les comédies Mac bibliothèque de son père. par la puissance qu'il dégage. Mais il y Sennett, louche des deux yeux, mais je ne Le lutte de Virgile et Théocrite contre le Et maintenant au revoir, je vais terminer mon thème grec. a, auprès de lui, les faux infirmes et surtout sais pas du tout si son strabisme est la cause père Dumas est prodigieusement dispropor- le personnage si brillamment incarné par unique de son comique. tionnée quand l'arbitre a quinze ans. Lon Chaney. Je ne crois pas à la sincérité Aussi les amours de la Diane jolie et du RENE LE SOMPTIER. de l'auteur ou j'y crois mal lorsqu'il nous LUCIEN WAHL. onsr S'A.M;XJSE A. HOLLYWOOD ! (Beniagazine 152 — Rodolph Valentino a perdu son procès contre la « Famous-Players ». Il ne pourra CINÉMAGAZINË A HOLLYWOOD pas travailler jusqu'en 1924 à moins qu'il ne consente à retourner pour les mêmes appointe- ments avec la « Paramount » et c'est proba- — Maë Murray a terminé o Coronalion ». blement ce qu'il fera s'il est raisonnable... Elle a commence la réalisation de « La Pou- — Charles Ray, après deux mois de repos, pée » d'après la célèbre opérette française. durant lesquels il parut dans plusieurs thé- Naturellement, la jolie Maë interprète la âtres, vient de recommencer à tourner. « Poupée » à sa façon et récran nous ré- — Les détectives Me Cauley et Pierce ont vélera, lorsque nous verrons ce film, sa sculp- arrêté le 15 décembre M. Jack Crâne pour le turale beauté. délit de « vol et larcin » sur la plainte de Après « La Poupée » miss Murray tournera la star bien connue Dorothy Wallace. « Mademoiselle Minuit » dont l'action est si- Dorothy Wallace avait constaté la dispari- tuée à Montmartre et à Monte-Carlo. Elle tion, lors d'une soirée qui eut lieu le 1" oc- tournera les extérieurs en France. tobre dernier, d'une barrette de 12 diamants de très grande valeur. Or, Jack Crâne qui — Gloria Swanson vient d'acheter une nou- assistait a la soirée s'est présenté cette se- velle maison pour la coquette somme de maine chez un bijoutier pour lui vendre les .'100.000 dollars. Elle y a donné, à l'occasion diamants. Comme la disriarition de la broche des fêtes de Noël, une grande fête pour avait été signalée chez" tous les bijoutiers, servir d'inauguration. celui chez qui Crâne se présenta se hâta d'aver- i; IT! ~ r; x - - . tir la police et Jack Crâne, fut arrêté, au 517 —■ Le sympathique star français Gaston South Main Street à Los Angeles. Glass a signé un brillant contrat de deux ans Ajoutons que Jack Crâne (alias Cortez) vient avec les « Schulberg-Maier Studios » où il de signer cette semaine un important contrat travaillera sous la direction des metteurs en de 5 ans avec la « Famous-Players Lasky » scène Fred Niblo, Louis Gasnier, Tom For- en qualité de star ! ! ! C'est gai pour elle ! man, etc.. Les deux derniers films de Gaston Il est probable que Dorothy Wallace retirera Glass « Gimme » (Goldwyn-Erka) et

que différentes choses les en empêchent. 'TpouT le monde des sports, du cinéma et du lieux de boxe. Managers, boxeurs, salles d'en- Cet article, écrit par M. Cari Laemmle, traînement, réunions sportives ont' été l'objet Ceux-là aussi ont des idées, et tout comme *■ théâtre se pressait dans la vaste salle du Président de /'Universal Pictures Corpora- Gaumont-Palace, où Universal-Film présentait d'une observation aigùe. celles de leurs collègues plus fortunés, elles ûon,vient de nous arriver et nous nous fai- un des derniers et un des plus curieux films Du sentiment, de l'émotion, de la comédie sons un grand plaisir de répondre au vœu méritent, si elles sont bonnes, d'être déve- venus d'Amérique : Kid Roberts, Gentleman du et du drame intense, composent le scénario très de notre éminenl correspondant en Is loppées. ring, réalisé en six rounds de trente minutes. complet. D'un bout à l'autre, c'est de la vérité, publiant. C'est à ces hommes-là que je m'adresse Mon incompétence en la matière m'interdit de la vie. L'ambition est naturelle à l'homme. spécialement, et avec qui je voudrais en- de parler et de juger cette production au point Les textes de M. Faivre sont toujours dans la note du film. Le plus souvent rédigés dans Tous ou presque tous, nous possédons une trer en relations. Je pense que nous pourrons de vue sportif, mais les applaudissements du sympathique Criqui, à côté duquel je me trou- le plus pur argot sportif, ils sont originalement ambition secrète que nous aimerions réali- travailler ensemble, pour notre bien commun. vais et qui marquait les jolis coups pendant les illustrés d'amusants dessins de Sach. Ces des- Ma proposition est très sérieuse, et je ser dans le courant de notre vie, hélas ! trop combats sur le ring, me prouvaient que Kid sins sont pour les sous-titres et pour le film, courte. m'y tiendrai. D'ailleurs, la Compagnie Roberts, parfait artiste, était également, sans de prestigieux commentaires humoristiques. Ceux qui n'en possèdent point, sont vrai- Universal Pictures Corporation que j'ai doute, excellent boxeur. ment à plaindre et très malheureux. l'honneur de présider, est assez connue et Nous avons assisté, en six rounds, c'est-à- Voici donc mon idée et où je veux en assez bien cotée sur le marché mondial, dire en six épisodes, à la vie, à l'ascension d'un venir. Les metteurs en scène américains la pour que je puisse vous apporter toutes les boxeur, Kid Roberts, que son manager, Joe Murphy, entra ne, surveille et conduit à la vic- connaissent déjà pour l'avoir lue dans les meilleures garanties. Donc aussitôt que vous serez touchés toire. principaux magazines cinématographiques Pourquoi Kam Halliday, parfait gentleman, des Etats-Unis qui me firent l'honneur de la par cet article, vous, les metteurs en scène d'une famille très cotée, s'est décidé à se faire publier. Mais j'aimerais tout spécialement qui avez de bonnes idées à mettre en pra- boxeur ? La ruine de son père, et l'amour qu'il la faire connaître aux directeurs français, tique, et qui avez besoin d'aide, mettez- éprouve pour Miss Irène Gresham, sa fiancée, que j'apprécie hautement, et qui, je l'espère, vous de suite en rapport avec moi. De l'ont poussé à tenter la fortune par ce procédé s'y intéresseront. cette façon peut-être, pourrez-vous un jour, pour le moins moderne. ainsi que vous l'avez toujours désiré, monter Au cours de sa carrière de boxeur, Kid et M'y voici. Ayant toujours vécu en son manager se trouveront toujours en butte à votre film, gagner la fortune et la gloire en contact avec les metteurs en scène, il m'a l'hostilité de Jimmy Warney, brute stupide, été facile de les étudier et de connaître travaillant de concert avec la Compagnie mais roublard, auquel tous les procédés, mêmes leurs idées et leurs rêves. Aussi, de bonne Universal Pictures Corporation. grâce, je me propose de les aider dans la Je crois fermement que nous pouvons mesure du possible et de leur bon vouloir. trouver de tels hommes et, si nous tombons J'ai la certitude que chaque metteur en d'accord avec eux sur leurs idées, certaine- scène a en tête l'idée d'un grand film qu'il ment, nous serons capables de produire les Réginal Denny, dans son rôle de Kid Ro- aimerait produire avec toutes les chances meilleures superproductions, mieux' que berts, fut très souvent applaudi, tant pour ses prouesses sportives et sa science de pugiliste n'importe quelle autre compagnie. d'une bonne réalisation. Chacun d'eux at- que pour l'extériorisation de ses divers états tend le moment propice, c'est-à-dire une Le directeur ou metteur en scène qui d'âme et son jeu sincère. occasion de pouvoir mettre en œuvre son est sérieux au sujet du film qu'il désire Hayden Stevenson, le manager Joe Murphy, plus cher désir. produire tout spécialement, trouvera en nous sympathique et loyal, sut rendre exactement la Ils n'y parviennent que bien rarement, une bonne coopération ; et je suis certain mentalité du parfait conducteur de champions, à moins qu'ils ne fondent leur propre com- que nous pourrons très bien nous entendre du directeur de conscience, de « la bonne nour- pagnie. Dans ce cas ils sont libres de pro- sur une base qui sera profitable pour Je rice » comme le dit un amusant sous-titre. metteur en scène aussi bien que pour nous. En résumé, ce spectacle qui plaira considé- duire ce qu'ils veulent. rablement aux sportifs, plaira aussi à tous ceux Mais ce n'est pas tout, il faut aussi A bon entendeur, salut ! comme dit le qui ont été souvent sévères envers les gens du penser à ceux qui n'ont pas la possibilité proverbe. malhonnêtes, seront bons pour essayer de faire Ring. Ici, on nous présente très franchement le de pouvoir monter leur compagnie, parce CARL LAEMMLE. « tomber » le sympathique champion. bon grain et l'ivraie, mais le bon grain est si De charmantes intrigues sentimentales élégant, si gentleman, que la cause de ce film égaient la vie rude et toute de travail du jeune est gagnée d'avance auprès du public, d'autant iiiiiigiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiii poulain qui parviendra enfin, après mille péri- plus que les interprètes féminins sont toutes péties, et en évitant mille embûches, à devenir jolies, gracieuses et bonnes comédiennes, que le rôle principal du Kid est tenu par un jeune pre- _ est mis,en vente partout par les soins des Messageries champion d'Angleterre. n 7|n Tant par sa conception que par son inter- mier éminemment sympathique et les rôles se- (BmPmayaZIIl t Hachette, 111, Rue Réanmur. En Belgique, la diffu- prétation et la façon dont sont traitées cer- condaires admirablement typés par des artistes taines scènes, ce film, dont en quelques mots choisis avec le goût le plus sûr. sion est assurée par les Messageries Dechepne, 20, Rue du Persil, et, je viens de vous donner les grandes lignes, est Ajoutons enfin, que Kid Roberts, Gentleman vraiment le premier du genre qu'il nous ait été du Ring sera publié en feuilleton dans pour la Suisse, par la Maiscp Naville, 5, Rue Lévrier à Genève. donné de voir jusqu'à ce jour. « L'Auto ». en une adaptation de Marcel C'est une étude fouillée, approfondie des mi- Allain, un maître du genre. A. T. Qnémagazine 160 161 (jjtémagazine VINGT MIS APRÈS Le Caractère dévoilé par la Physionomie LES FILMS DE LA SEMAINE VI. — DAMS LES CAMPS OPPOSÉS GirîA PALERME . 'AI eu bien du mal à vous réserver un stra- projets, mais la Vierge sans doute veille sur la pontin, me dit l'ouvreuse qui chaque se- 'ARTAGNAN et , ayant retrou- J jeune fille, qui pourra un jour, au bras de ES YEUX expriment la séduction. Une maine me place, alors que je suivais le sillage Pastorel, aller remercier Notre-Damc- vé Mordaunt, s'embarquent pour D L nature passionnée, volontaire, entêtée, lumineux ce sa petite lampe. Nous avons ce d'Amour qui aura exaucé sa prière. l'Angleterre. La lutte commence entre capricieuse, voulant commander. Un être soir un monde fou ! » J'ai beaucoup apprécié les jolis coins de Ca- Notre-Dame-d'Amour, réalisé par M. André Paris et la Cour. On masse des troupes extraordinairemenl sensible. margue où ont été tournés les extérieurs. C'est autour de la capitale, tandis que le Parle- Hugon, avait, en effet, attiré la foule des spec- LE NEZ, aux narines très mobiles, mar- vraiment là un des grands privilèges du cinéma ment met Mazarin hors la loi, que le duc tateurs qui avaient gardé du Roi de Camargue, que de nous révéler les belles contrées de que l'indépendance d'action, l'insouciance de et de son interprétation, un excellent souvenir. de Beaufort rentré à Paris tient de longs France que sans lui nous ignorerions souvent, l'opinion publique et la confiance en soi Je ne peux savoir l'impression que fit ce film conseils avec Gondi, Broussel et les autres et de nous faire connaître, comme dans cette Un tempérament qui ne peut pas supporter sur le public, puisque que contrairement au bande, les mœurs et les coutumes de ses grands Frondeurs, et que Planchet, monté que les autres se mêlent dé ses affaires, théâtre où- chacun à son gré exprime sa satis- habitants. en grade, commande les milices bourgeoises. comptant sur son tact et sa diplomatie pour faction et prodigue ses encouragements, l'usage La photographie de toutes les scènes est ex- En Angleterre, l'armée de Cromwell et er remporter la victoire. celle de Charles I , sont sur le point de LA BOUCHE révèle une nature impulsiJ se battre. Mordaunt négocie avec leurs ve, impétueuse, ainsi qu'une vive imagina- chefs la trahison des Ecossais, alliés de er tion. Charles I , qui lui vendent le roy. Le LE MENTON JOLI, annonce la suscep- marché est surpris par et , tibilité ainsi qu'un caractère changeant mais trop tard pour que le roy puisse fuir. « comme le Vent ». La face au complet, L'armée de Cromwell avance sans rencon- le jeu de tous les traits de la physionomie trer de résistance. exprimant une émotion gaie, indiquent la jeu- er Charles I est surpris par eux et fait nesse de caractère, la gaieté. Ils expriment prisonnier, tandis que de Winter est tué aussi l'acuité du sens de l'observation et la d'un coup de pistolet par Mordaunt ; bon sens. Nous trouvons dans tous les char- d'Artagnan et Porthos font Athos et Ara- mes de ce physique parfait, l'indication mis prisonniers et les emmènent dans une d'un naturel sentimental et artiste. petite maison de Newcastle. LA TÊTE. Remarquez son assise par- Cromwell accorde à Mordaunt la tête faite qui dénote l'habileté artistique, ainsi des deux prisonniers, mais d'Artagnan et qu'un désir de conquête. Porthos refusent de les lui livrer et se sau- LE TEMPÉRAMENT. Révèle une accu- vent avec eux. lis échappent à Mordaunt mulation de forces nerveuses, grande force à travers un bois et rejoignent l'escorte du physique et mentale. Ce type est générale- roy. ment satisfait de la vie, et n'en voit que les Les quatre amis préparent avec soin un bons côtés. coup de force, mais au dernier moment, la JUAN ARROY. porte s'ouvre et Mordaunt paraît. Les quatre amis s'enfuient encore, gagnent IIIIIHIIHHHHItHHHHIHIHHIHHIHtHHHtniHH Londres, se déguisent en puritains, et at- CLAUDE MÉRELLE, CHARLES DE ROCHEFORT et JEAN TOULOU tendent l'arrivée du roy. Notre prochain Concours UT dans « Notre-Dame d'Amour ». I II 11 11 1111111 II II I II II [III111 il II111 i 11 II IIII El IIIIIIIII) Mous avons donné dans notre numéro du veut qu'au cinéma, bons films et navets soient, cellente, et je me réjouis de voir que depuis 19 janvier le titre de notre prochain après la projection, l'objet d'un mutisme indif- quelque temps cette qualité, primordiale à mon (Binémag-azine à Jtfiae concours. férent. Je sais seulement que j'ai passé une ex- avis, n'est plus l'apanage des films américains. LE PUZZLE CINÉMATOGRAPHIQUE cellente _ soirée, et que cela m'est toujours un Mme Claude Mérelle a trouvé là un de ses — A l'As-Ciné, M. Duvivier a succédé à qui commencera dans noire prochain numéro. grand réconfort de relever dans une production meilleurs rôles ; elle est haïssable à souhait M. Keppens dans le studio de Saint-Laurent- Dans notre collection de photographies française toutes les qualités qui font les bons films. dans son acharnement à faire le mal. Ses mines du-Var. d'étoiles, nous avons pris 10 portraits des provocantes ou sournoises me la feraient dé- Il tourne « Le Reflet de Claude Mercœur », Le scénario tiré du roman de Jean Aicard, d'après le roman de Frédéric Boutet, Gaston artistes les plus connus du public. tester, si sa beauté toutefois, ne plaidait pour Jacquet, qui tient le double rôle de Claude Mer- Chacun de ces portraits a été découpé en est très intéressant. Emouvant même, sans ja- elle l'indulgence. cœur et son sosie (Le Reflet) tire un effet poi- plusieurs morceaux et tous ces morceaux mais se départir de beaucoup de simplicité. La touchante Zanette ne pouvait trouver, gnant de la scène où il tombe dans le pétrole L'histoire de Zanette qui aime en silence le enflammé et a tout le visage brûlé et ravagé. ont été mélangés. pour pleurer, de plus beaux yeux que ceux de — M. Keppens continue de tourner les exté- Mous publierons chaque semaine la photo- beau Pastorel, et qui confie à la Vierge son Mlle Irène Sabel. Cette jeune débutante dut rieurs des « Deux Calvaires » en attendant que graphie de plusieurs de ces morceaux. — pur amour en même temps qu'elle lui demande être très bien dirigée, car elle sut rendre, avec le studio qu'occupe en ce momont M. Duvivier te grâce d'être aimée elle aussi, est d'un charme soit libre. Gardez-les précieusement. — II vous suffira baucoup de charme, toute la douceur, toute — Marcel Lcvesque est venu jouer en chair de reconstituer ces 10 portraits pour gagner réel. Les « mauvais », en l'occurence la brute l'ingénuité qu'exigeait son rôle. et en os sur une grande scène de Nice où il un des nombreux prix dont nous dotons ce Martegas et la facile Rosseline, essaient bien à J'ai revu avec le plus grand plaisir Jean fut très applaudi. plusieurs reprises de faire échouer ses beaux G. DAMBTJYANT. concours amusant et facile. Toulout dont les créations m'ont toujours- (înemagazine- 162 (Tncmagazlne vivement intéressé. Je l'ai retrouvé égal Tragique, film tiré du roman de Paul Bourget. à lui-même, parfait dans sa composition de Il est des auteurs dont les œuvres semblent, Martégas la brute mauvaise et malfaisante. à première'vue, impropres à l'adaptation. Paul Les Films que l'on verra prochainement Quant à Rochefort, excellent cavalier, il est Bourget est parmi eux, ses romans étant faits toujours bien'dans des'rôles dé ce genre. Il presque uniquement'de psychologie et d'obser- rend ave exactitude la violence et la brutalité vation. et lui confie le commandement d'un chalutier, des fils de la Camargue, meneurs de grands Le travail de l'adaptateur d'Idylle Tragique PATHÉ-CONSORTIUM pour un voyage, après quoi il l'emploiera dans troupeaux. était donc particulièrement difficile, et je dois ses bureaux. La pêche est abondante, mais un De l'embouchure du Rhône aux vastes pâtu- reconnaître qu'il réussit à réaliser un drame malheur survient : le mousse, grand admira- émouvant. Les conflits de sentiments et de pas- WENT-DEBOUT. —René Leprince est as- teur de Jacques, est victime d'un accident et, rages, me voici subitement transporté en v Ecosse, dans un très vieux château où la belle sions sont d'une réelle intènsité, mais c'est sur- surément l'un de nos meilleurs animateurs. en mourant, demande à être enterré. On dé- comtesse.de Kingshall, sous l'emprise .d'un tout, et je le'rêpète à dessein, à la magnifique' Son dernier film : Vent-Debout, le prouvera. barque l'enfant sur la terre d'Islande, et Jac- fascinant fakir, assiste impassible à la mort de interprétation de Mme Marowska que je dois Et d'abord il faut le féliciter d'avoir fait d'un ques apprend que c'est là, précisément que se roman une véritable « comédie cinégraphi- son troisième mari. l'émotion qui, dans certaines scènes, ' m'a trouvent les fameux terrains. Il se rend sur les Tel est, en effet, le début des Yeux de Ra- étreint profondément. que », ensuite de cette comédie une action lieux pour examiner lui-même les rochers, et dium, film dont le scénario, très américain, ■ Un; ah ! de satisfaction s'éleva lorsque sous donne lieu à des scènes assez troublantes. lettre du film que l'on allait projeter, le nom Fred Kelly, qu'attire le mystère dont s'en- de la vedette : Wallace Reid parut. Il y avait toure cette femme, ne devra qu'à l'amour dont maintes jeunes filles dans la salle, et Wal- lace Reid n'est-il pas le fa- vori de beaucoup d'entre elles ? La Drague Infernale cbt un roman d'amour, et dé haine, dans le Grand-Ouest farouche, au pays des pépi; tes. Des montagnes à pic, des torrents bondissants, des plaines sans fin servent de . cadres aux péripéties dont le sympathique Wallie est le héros. J'ai beaucoup goûté ce film d'une bonne photogra- phie et d'une très adroite mise en scène. J'ai beau- coup aimé aussi Lois Wil- son toute de charme et de grâce, et j'ai quitté la salle très ému, non par le scé- nario qui naturellement se termine par une mariage, mais par les dernières nou- velles d'Hollywood que je LÉON MATHOT et MADELEINE RENAUD dans « Vent debout ». WALLACE RF.ID et Lois WII.SON dans « La Drague infernale venais de lire dans « Ci- némagazine », et qui rela- il est l'objet; de ne pas subir le sort de ses taient l'état de santé inquiétant de Wallace mouvementée, intéressante et qui saura, d'un d'abord, tout comme les experts, il croit avoir prédécesseurs dont la cervelle fut rongée, la Reid, dont le sourire et la force saine venaient bout à l'autre, captiver le public : trouvé le merveilleux fi!on. nuit, par des yeux de radium. Le château est une heure durant de me tenir sous le charme. Jacques Averil, yachtman heureux et for- De retour à Paimpol il se hâte de prendre le truqué, la comtesse et son sympathique ami J'aurai certainement gardé de deux amusants tuné, apprend soudain la mort de son père, train pour Paris ; un de ses fidèles amis l'ai- tombent dans une cage de fer qui lentement comiques : Billy viatique de cran, et La riche banquier, en même temps que sa ruine. dera à racheter les obligations tombées, et c'est descend au-dessus d'un brasier ardent. Tout 300 H. P. de Boby, un excellent souvenir, si L'achat de terrains, en Islande, que des ex- ainsi que Jacques retrouvera la fille d'un des serait perdu si... Mais pourquoi vous raconter je n'avais vu depuis la prodigieuse réalisation perts avaient certifié contenir des sulfates et actionnaires ruinés dans la mignonne dactylo la suite. Vous serez comme moi intéressé far de Max Linder : L'Etroit Mousquetaire. qui. en réalité n'en recélaient qu'une miantité dont il est amoureux. toutes ces péripéties plus ou moins invrai- L'établissement qui passe ce film en exclusivité très négligeable, a causé ctte ruine et Jacques Puis un nouveau voyage en Islande met fin semblables il est vrai, mais qui par leur variété pourrait faire une économie en supprimant l'or- abandonne aux actionnaires la fortune qu'il à son rêve de fortune : décidément les terrains et leur mouvement précipité ne manquent pas chestre, dont les sons, d'un bout à l'autre de tient de sa mère. Puis, sur les conseils d'un ne va'ent rien ; mais les coquins qui avaient d'attrait. la projection sont couverts par les éclats de armateur, ami de son père, il s'embarque com- causé la banqueroute Averil se sont émus de Je n'avais jamais vu Mme Marowska, je rire. Je me suis follement amus-\ et je vous me matelot et part en Islande. D'abord il lui voir le jeune homme racheter les obligations me devais donc d'aller me rendre compte si assure que je n'étais pas le seul. Voilà enfin faut mâter une brute, à bord, et cela donne lieu tombées : eux-mêmes les recherchent et c'est tout le bien que l'on m'avait dit d'elle était de la franche et saine gaieté que vous ne man- à un combat, fort bien réglé, disons-le en pas- pour la Petite Marie la vraie fortune, car, à mon avis justifié. querez pas, j'en suis sûr, d'aller apprécier sant. grâce à Jacques. e!le profite de leur erreur Je dois à la beauté, à la grâce et à la grande comme il convient. Puis c'est le retour et la déchéance forcée et vend ses titres pour un bon prix. sensibilité de cette artiste, la plus grande part dans ce milieu grossier de matelots en bordée. Désespéré, Jacques est rentré à Paimpol : du plaisir que j'ai éprouvé à la vision de Idylle L'HABITUE DU VENDREDI. L'armateur ne veut pas voir Jacques s'abrutir il va reprendre le collier de misère. Mais la (ïïicmagazine 164 165 WWWWlflftlVWWft^W^WAMIVWWWWWVVVWV (pmagazine jeune fille a su que c'est à lui qu'elle 'doit d'être | 'HOMME INUSABLE. — Sur un scéna- tueras point, et peut-être vous apparaîtra-t-il loup qu'il a amené .dans sa cabane à l'intention riche à présent, et comme elle aussi l'adore, *-' rio de son père, Raymond Bernard a mis plus impressionnant encore, quoique cette fois de Benson, mais dont l'enfant a failli être elle vient tout tranquillement le demander en en scène une comédie comique qu'interprète un 0 naturel » sans effet à la Grand Guignol. victime. Ce combat est très anxieusement mis mariage. autre Bernard, Armand, auquel le peuple de Parvenir à empoigner ainsi les foules, avec en scène. On voit luire dans l'obscurité, les Et c'est gentil comme tout ce mariage final. France a conservé le surnom de « Planchet » des moyens aussi simples, c'est prouver que yeux du loup... On le voit, le sujet est bien cinéma et permet depuis Les Trois Mousquetaires. l'on est un grand artiste. Provoquer à ce point Et puis c'est le pardon... et les deux adver- les plus belle images. Les scènes qui se dérou- De tous les films tournés à ce jour par l'émotion, l'angoisse, souffrir aussi « visible- saires se réconcilient. lent à bord sont remarquablement mises en Planchet, celui-là est de beaucoup le plus ment » tient du prodige. scène. drôle. Il est gai, spirituel, bien « de chez Le scénario est d'ailleurs par lui-même fort En ce qui concerne l'interprétation, elle ne nous ». bien imaginé et remarquablement construit. YITAGRAPH manque pas de valeur puisqu'elle a, à sa tête, La mise en scène de Raymond Bernard, Jugez-en 1 Léon Mathot, qui possède sur le public une pour un film de 800 mètres, comme pour un Gaspard en veut à Benson, qui lui a pris action certaine. Un Léon Mathot nouvelle ma- grand film, d'ailleurs, est parfaite. Nous sa- une mine d'or et sa fiancée. Le précepte divin VTOX FEMINA. —-Drame, ou plutôt corné- nière, vif, gai, batailleur, une révélation ! — ei: vons maintenant que nous possédons un met- dit : Tu ne tueras pas. Il respecte sa vie, mais " die dramatique curieusement présentée, Mlle Madeleine Renaud dont on appréciera la teur en scène d'avenir, avec lequel il faudra le poursuit de sa haine, si bien que par sa luxueusement mise en scène et toute emplie simplicité et le charme qui font les grandes compter. Quant à son âge, on a donné des fauté, au cours d'une querelle, Benson a tué. v d'effets » d'une recherche digne de louanges. vedettes. Madeleine Renaud, qui appartient à la preuves semblables, on peut espérer beaucoup. Il est envoyé au bagne. La femme de Benson Une joie pour les yeux. Comédie Française peut prendre, si elle le Quant au scénario, il est tout à fait nouveau. meurt, et leur enfant reste seul. Le scénario original ne manque pas de pro- veut, si « on » l'y aide, l'une des toutes pre- On ne peut pas dire que c'est du déjà vu,. Il est confié à Gaspard, dont la haine n'est fondeur puisqu'il traite de l'assujettissement de mières places à l'Ecran. Non. C'est franchement drôle et ça ne se Il serait injuste de ne pas citer aussi Ca- raconte pa9, il faut le voir et le revoir. mille Bert, qui a composé un admirable type de Quant à Armand Bernard, très amusant, il brute maritime, Tourneur très élégant et racé, prend chaque jour à l'écran une place de plus Maud Tiller tout à fait charmante. en plus intéressante. Qu'il ne la lâche pas. Vcnl-Dcbout connaîtra le grand succès. Cela dit, qu'il me soit permis d'adresser une prière à l'auteur ou au metteur en scène : que l'on change la fin du film. Faites-nous rire encore, ne crevez pas votre increvable ou sans cela chacun regrettera d'avoir ri. Agence Générale Cinématographique j

I 'IDEE DE FRANÇOISE. — Puisque l'on ^ s'obstine à porter à l'écran tous les vieux mélos que l'Ambigu n'ose même plus repré- senter, pourquoi n'y porterait-on pas les co- médies qui eurent leur heure de succès ?... Cela ou l'adaptation des romans célèbres, c'est à quoi tend, semble-t-il, à peu d'exceptions près, toute l'ambition de nos metteurs en scène... Donc voici L'Idée de Françoise, de M. Paul Gavault, adaptée à l'écran par Saidreau. Vous la connaissez ? Oui. Non ? Alors vous la con- naîtrez sous peu, et elle vous fera sourire, peut-être même rire. Il est .vrai qu'elle est drôle, et que ses interprètes choisis sont excel- lents : il y a une Gina Palerme, qui est jolie, et qui a beaucoup de talent, M. Etchepare qui a une tête, Mme Thérèse Cernay, qui est ex- quise, M. André Dubosc, et Mlle Dollie Davis qui est une délicieuse ingénue.

DOROTUY PHILIPPS et JAMES KIRWOOD dans « Vox Femina ». i Universal-^ilm pas éteinte... Sur l'enfant encore, il veut l'as- la femme à travers les siècles et de son effort souvir. Mais le petit se plaint si doucement de continuel pour se libérer de la domination mas- U NE TUERAS POINT... — Je pense n'être pas aimé que le cœur gonflé se détend : culine. Le tout est traité avec beaucoup de tact. T que pas un amateur de cinéma n'a oublié Gaspard l'aime. Très belles et très touchantes ■ Certaines scènes, somptueusement réalisées, la terrifiante figure qu'avait campée dans scènes, fort bien amenées. Quand l'enfant dit : nous révèlent l'existence sauvage des femmes Salan cet extraordinaire acteur qui a nom Lon Tu ne m'embrasses jamais... les larmes sont dans les cavernes, les orgies de Rome, pendant Chaney. Pousser à un plus haut degré l'art du proches des yeux. la décadence. maquillage et de la déformation, parut alors Mais Benson revient, et Gaspard s'affole à Film américain, qui a cet avantage d'avoir presque impossible. Vous reverrez cependant l'idée de rendre l'enfant. Des scènes drama- pour protagoniste Mlle Dorothy Philipps qui ARMAND BERNARD dans « L'Homme inusable Lon Chaney dans cette « tragédie » Tu ne tiques se déroulent. Gaspard se bat avec un est une comédienne de tout premier ordre — Qnemagazine- 166 167 Qncmagazine et fort jolie — et même fort belle dans cha- Candé, Hermann. et Mme France Dhélia, dont La côte d'Adam chaque création marque un progrès sensible. cune de ses incarnations. James Kirwood, son — « Adam's Rib » (La côte d'Adam), pro- partenaire porte fort heureusement les cos- Ce 9ue l o duction de Cecil B. De Mille est une étude sur tumés des différents personnages qu'il doit re- T E TAXI 313-X-7. — Cette formule est le la jeune fille moderne. Milton Sills, Elliot Dexter, Théodore Kosloif, Anna Nilsson et Pau- présenter. titre d'une comédie plaisante, tirée d'une line Garon sont les interprètes de ce film cu- D'un bout à l'autre la photographie est su- nouvelle humoristique de M. Gerbidon, et réa- rieux qui a nécessité la reconstitution d'un perbe et contribuera elle aussi au succès certain lisée très adroitement par M. Pierre Colombier. muséum de Paléontologie avec ses squelettes de monstres antédiluviens. de ce film. Voilà du bon comique. Certaines situations ■ . La Côte d'A dem évoque aussi la vie de neuves m'ont beaucoup amusé. La bouffon- l'homme préhistorique. Nous verrons bientôt nerie de Saint-Granier a pu, dans ce film, se LIBRES-PROPOS Milton Sills dans « L'Heure suprême ». GAUMONT donner libre cours. Il y est accompagné de Sculpture Mlle Madys, qui est exquise. I 'ART muet, je pense, rendra service aux mé- Bull Montana, ex-boxeur„ venu depuis quel- que temps au studio, a ce qu'il api>elle lui- dccins... et aux malades. Les films du doc- même une face à cauchemar. Comme il enten-' T 'INSIGNE MYSTERIEUX. — Autre teur Comândon instruisent sur les microbes, dait parler récemment d'un sculpteur, qui mit film français. Nous en avons quelques-uns vous le savez. D'autres exemples seraient à ci- cinq ans à faire un buste de Lincolm, il s'é- (Binématogpaplies ffarry cria : Ce n'est que cela, regardez ma face cette semaine, et c'est tant mieux. Celui-ci est ter, mais je veux parler soins et guérison, non à moi ; deux sculpteurs ont travaillé quinze tiré d'un récit de G. Lenôtre. C'est dire qu'il pas enseignement. J'espère qu'un savant inven- an^ pour la faire telle qu'elle est aujour- est « historique ». M. Henri Desfontaines a T A GOSSE DE WHITECHAPEL. — J'ai tera bientôt la cinémato'graphie et que des prati- d'hui. » — Des sculpteurs, Bull ? lui de- manda-t-on. Se sont-ils servi d'un marteau ou su en tirer le maximum d'intérêt. L'intrigue se déjà dit à maintes reprises l'estime en ciens l'exerceront. Il leur faudra connaître beau- d'un ciseau l — Certainement, répondit-il, passe sous Louis XVII qui poursuit les of- laquelle tiens Miss Betty Balfour, déli- coup de films et recommander les plus effi- mais ils avaient mis ces outils-là dans leurs cieuse incarnation de la caces à leurs clients. Un drame de i.2oo mètres gants de boxe. petite fille du peuple lon- vu trois fois de suite devra aider au relève- Échos donhien. Dans ses précé- ment d'un moral ou au calme des nerfs. Un — Mlle Francine Mussey que l'on applaudira dents films, elle fut ado- spécialiste dira : « Une demi-heure avant les prochainement dans /.« Maison du Mgstère vient de signer un engagement avec «. L'In- rable. Vous la retrou- principaux repas, vous ires voir tel film de victa-films ». La charmante artiste partira verez aussi charmante, Chariot, deux jours de suite. » Bien entendu, sous peu au Portugal où elle tournera deux aussi naturelle dans celui - il y aura des maisons de santé où l'on pourra films dans lesquels elle interprétera le rôle « avaler du film ». Les gens riches, qui au- d'une jeune fille pauvre. ci qui est une des étu- — Nous apprenons que Jacques Kamins- des de moeurs dans les- ront fait installer un cinéma chez eux, se soi- ky, grâce à une organisation qu'il vient de quelles les Anglais, ex- gneront plus facilement encore. Et moi, qui ne créer, se trouve en mesure de toucher directe- cellent incontestablement. suis pas médecin, je pourrai, s'ils souffrent ment les principaux marchés étrangers. Inutile d'ajouter que les productions françaises trou- Car le pittoresque, j'allais d'insomnie, leur signaler des films qui les en- veront aux « Films Kaminsky » l'accueil le dire le charme, de ces co- dormiront très vite. Je ferai peut-être enlever plus attentif. médies qu'interprète Bet- quelques sous-titres qui, rigolos quoique sé- — MM. Vandal et Delac préparent la réali- rieux, pourraient les tenir en éveil. Et voilà sation de La Porteuse de Pain, d'après le célè- ty.Balfour, c'est de 'aisser roman de Xavier de Montépin et Donnay. au décor même un vérita- tout. M. Le Somptier sera chargé de la mise en scène ble rôle. Les dessous de LUCIEN WAHL. et l'on parle de l'engagement de Mme Suzanne Després et de M. H. Baudin comme protago- la vie faubourienne de nistes de cette nouvelle reuvre. Londres nous appa- Un concours original A leur dernier passage en Angleterre, Norma — Le bruit courait depuis quelque temps que raissent aussi vibrants et Constance Talmadge ont ouvert un concours M Manuel Caméré devait partir en Amérique que ses héros quoti- destiné à découvrir une future star, qu'elles afin de tourner pour une grande firme d'outre- diens, que sa petite hé- emmèneraient en Amérique, afin de lui révé- Atlantique. ler la technique du métier. Cette information est inexacte, M. Caméré roïne... D'Angleterre, d'Ecosse, d'Irlande, 70.000 que l'on verra bientôt dans La Brèche d'en- candidates surgirent. Cent furent retenues et fer reste en France, et continue à tourner En outrt% les sujets pour des firmes françaises. traités sont toujours défilèrent devant l'appareil de prises de vue. Mlle Margaret Leahy, l'élu de ce singulier Mort de Wallace Reid infiniment public, et ceci combat s'est embarquée avec les deux sœurs est très important. Talmadge sur le Mauritania, et a commencé Au moment de mettre sous presse, un cable déjà à tourner. de notre correspondant spécial à Hollywood Chacun prendra donc nous informe de la mort de Wallace Reid. " Sarati-le-Terrible " Le sympathique jeune premier ne devait pas un nouveau plaisir à con- se remettre de la cruelle maladie qui depuis naître les aventures de la Voici la distribution des deux films de quelque temps le tenait éloigné du studio. petite Mélie qui, née dans Mercanton et Hervil qui seront prochainement présentés par les Etablissements Louis Au- Erratum un taudis de Whitechapel, bert : Sarati-le-Terrible : Sarati, Henri Bau- Dans la biographie consacrée à Gina Palerme, n'a de bonheur qu'auprès din, Gilbert de Kèradec, André Féramus, Rose, une ligne a sauté au début de l'article qu'il de ses petites compagnes Ginette Maddie, Hélène de Lizenac, A. Mar- convient de rétablir ainsi : « Gina, c'est une chai, Rémédios, Mme Pâquerette. Aux Jardins fille brune, dansant la tarentelle sur les pentes et de son ami Dick Bar- de Murcie : Xavier, Pierre Blanchar, Poncho, den. Pierre Daltour, Doming, Maxudian, Jusepico, du Vésuve.. » Francis Simonin, Mariadel Carmen, Mlle A. LYNX. Jetée en prison pour M. CANDÉ dans une scène de c L'Insigne mystérieux Marchai, Fiensantica, Mlle Ginette Maddie, IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH un vol qu'elle n'a pas Conception, Mère de Maria, Mme Pâquerette. ficiers demeurés fidèles à l'Empereur. Vous commis, elle reste toujours fidèle à ses vieilles Aux Films Jupiter amitiés et à Dick. Ce dernier devenu boxeur, LE LIVRE D'OR voyez d'ici les uniformes, les complots, les Les admirateurs de Richard Barthelmess, le émeutes, les barricades, et l'inévitable aventure et... champion du monde, retrouvera enfin sa triomphateur de Wag down East et de Gladys de la Cinématographie de France amoureuse qui traverse tout le fi'.m. petite amie qu'il finira, après quelques péripé- Hulett, interprète de La merveileuse idée de Prix: 8 francs M. Hopkings, seront heureux de revoir pro- Je reconnais du reste que ledit film est bien ties pncore, par épouser. chainement ces deux sympathiques artistes En vente à " HEBDO-FILM " mis en scène, habilement mené, fort émouvant dans Le Cœur sur la main que présentera la 23, Boulevard Bonne-Nouvelle. 23 -:- PARIS par endroits et très bien interprété par MM. LUCIEN DOUBLON. firme française Jupiter. (jnemagazine 168 169 ^■"^^■(jémagazine Bicard. — 1° Mlle Pierrette Madd, 1, rue Ami 1695. — J'ai parcouru votre scénario Beaujon. Son âge 1 Mais celui qu'elle paraît qui m'a semblé intéressant, dès que j'aurai un LE COURRIER DES "AMIS" dans les deux films dont vous me parlez et moment je le lirai avec plus d'attention et vous Exclusivement réservé à nos abonnés et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma ». où elle est en effet très bien ; 2» La mise on donnerai mon avis sincère. Chaque correspondant ne peut poser plus de J questions par semaine. scène de Jean d'Agrève a été, en effet, très bien Mignapour. — 1» Un tout petit rôle ; 2" Je réalisée par René Lepriuce. Vous êtes tout à ne connais pas cet artiste ; 3° Visages voi- fait aimable « ami » Bicard, et je vous re- lés... unies closes, composé et réalisé par Henry A loua les « amis », à tous mes correspon- August'lne. — Merci pour votre abonnement. mercie de vos bonnes amitiés. Roussell, interprété par Emmv Lynn (Gisèle de dants. — Voire amabilité à tous, chers corres- 1° Jaque Catelain a tourné : Le Torrent, Rose Rosier grimpant. — 1» Vous pouvez vous Chamblis) ; Marcel Vibcrt (Le Caïd Hadid) ; Bo- pondants, me permet de vous présenter une France, Prométhée banquier, Eldorado, Don abonner pour six mois, prix : 22 francs ; 2° gaërt (capitaine Pérignon) ; Alice Feeld (la 2" requête. Votre nombre croissant, en même Juan et Faust, et Kœniysmark ainsi que Le Cî film est en effet ancien, il a été édité pour femme de Hadid; Albert Bras (de Chamblis temps qu'il me comble de joie, comble aussi Marchand de Plaisir, qui sortiront prochaine- la première fois il y a plusieurs années ; 3° père). Je suis le premier à aimer et à défen- ta chemise où chaque jour s'entassent vos let- ment ; 2» 27 ou 28 ans. Vous ne n'importunez pas moindrement, j'au- dre les films français, mais vous avoue ne pas tres. Mais, il y a un mais ! puisque vous me té- Admirateur. — Tout d'abord bienvenue 1 rai toujours grand plaisir à vous répondre. comprendre votre ostracisme à l'égard des moignez tous une charmante sollicitude, per- et merci pour votre abonnement. Puisqu'aima- Verde 1921. —■ Je peux vous lire cm italien, films américains, il en est de fort bien ! Il mettez-moi d'attirer votre attention sur la pa- blement vous me demandez conseil, je vais mais ne connais pas assez votre langue pour est inutile de se faire inscrire pour les confé- rution de 1' « Almanach du Cinéma ». Vous vous répondre franchement. J'aurais à votre l'échange de correspondance que vous me pro- rences ou visites aux studios, votre carte d'A. trouverez dans cet ouvrage toutes les adresses place très peur de partir en Amérique sans posez si gentiment. C'est donc ici que vous A. C. vous en donne l'accès. françaises ou étrangères que vous me deman- situation sûre, uniquement pour étudier. Dé- dez souvent, et vous m'éviterez ainsi un tra- trouverez mes réponses. Mon meilleur souvenir. Noris. — 1° Dans La Loupiote, vous avez pu buter est au moins aussi difficile là-bas qu'en Amie 1384. — 1° Le partenaire de Kathleen voir : José Davert, Lucien Dalsace, Mme Car- vail inutile. Ces recherches évitées, j'aurai France, car si l'on tourne davantage, il y a plus de loisir pour répondre plus longue- O'Connor dans Le Fauve de la Sierra est Jack lotta Conti, Mlle Doudjam et la petite Régine ment à toutes les autres demandes que vous aussi beaucoup plus d'artistes et d'aspirants Perrin ; 2° Barbara Bedford : 5269 de Long- Dumien ; 2° Le film dont vous me parlez pourrez me faire et auxquelles je répondrai artistes. New-York ou Hollywood, comme vous pré avenue, Hollywood. tourne en effet un peu court, mais... il fallait toujours avec le plus grand plaisir. Lisez éga- voudrez, ce sont deux centres cinématogra- Petit Prince amoureux. — De qui ? d'une finir, et bien finir, c'est pourquoi l'action du lement attentivement les précédents courriers, phiques, mais tout de même plutôt Hollywood. étoile ? Jérusalem délivrée est un film ancien scénario ne suit pas le roman. Mon bon sou- vous y trouverez souvent ce que vous désirez Si vous êtes tout à fait décidé, partez," quitte interprété par Edith Darclla. Je trouve très venir. savoir. à accepter là-bas n'importe quel emploi en bien ces films à grande figuration qui témoi- Arbet Croix-Rousse. — Merci pour vos aima- attendant la chance. Je vous souhaite vivement gnent de grandes qualités de la part des met- bles vœux. 1° La Nuit du 11 septembre est C. /. A. — Que je vous fasse d'abord tous de réussir, mais lisez les débuts de Valentino 1 teurs en scène, mais combien je leur préfère interprétée par Séverin-Mars (Jean Malory), mes compliments pour la conscience que vous et vous verrez que cela donne à réfléchir. une comédie dramatique à 4 ou 5 personnages, Vermoyal (Ivan Goubine), Mme Boldireff (Com- apportez dans la composition de vos program- Louis Ducret. — 1° Les principaux inter- où il est beaucoup plus facile de suivre le tesse de Maldrée), Svoboda (Daniel de Maldrée), mes. Ne donner à votre clientèle enfantine prètes des Quatre Cavaliers de fApocalypse jeu des interprètes, et qui sont, je trouve, en Karally (Renée de Brucourt) ; 2° L'Homme qu'un choix sélectionné de films moraux, sont : R. Valentino {Julio Desnoyers) ; Joseph général, beaucoup plus émouvants. Votre choix qui pleure : André Nox ; 3° Non, il n'y a pas c'est une très bonne œuvre. Je ne vous con- Swickard {Marcel Desnoyers) ; Alice Terry d'artistes hommes est excellent, quant aux fem-, ici la grève des imprimeurs, Cinémagazine seille pas le film ù épisodes dont vous me par- (Marguerite Laurier) ; Pomeroy Camion (Mada- mes je fais dans la liste que vous me donnez paraît très régulièrement et vous devez, en in- lez, d'abord parce qu'il contient, je crois, riaga) ; John Sainpolis (Laurier) ; 2° Sandra deux ou trois réserves. sistant, le trouver chaque semaine chez votre quelques situations qui pourraient ne pas vous MilowanofT ne sera pas du prochain film de Lunette. — Vous êtes inscrite au nombre des libraire. Prenez-le de préférence toujours chez convenir, et aussi parce que ce n'est pas un Feuiilade. Cette artiste est engagée par J. de « amis », et devez être en possession de votre le même marchand, et demandez-lui de vous le très bon film. Très bien Le Dieu du Hasard. Baroncelli pour interpréter le principal rôle carte. 1° Nous organiserons prochainement sans réserver chaque vendredi. Lise Nirrip. — 1° Pour la visite aux stu- de son prochain film : La Légende de Bèatrix. doute, une deuxième visite au studio ; 2° Ro- Honneur aux vedettes. — 1° Cela n'a, en ef- dios la carte d'ami ou la bande d'abonne- Manonchha. — 1° Fritzzi Brunette : Holly- bin des Bois passera certainement à Paris, fet, pas grande importance ; 2° Chut ! c'est ment suffit ; 2° Paul Escoffier a toujours fait wood ; 2° Le rôle principal de La Lanterne quand ? Personne ne le sait encore ; 3° Vous un secret et une surprise que mon directeur beaucoup plus de théâtre que de cinéma et Rouge est interprété par Alla Nazimova ; 3» n'ignorez pas que R. Cresté est mort. Je ne ne me permet pas de dévoiler ; 3° Le direc- ne tourne pas en ce moment à ma connais- je ne sais et rechercherai. Merci pour vos ai- peux vous dire si l'on rééditera Judex, mais teur de cet établissement ne nous a pas encore sance ; 3° Moi aussi ! le travesti est toujours mables vœux, prenez une grande part de ceux je sais qu'il existe de cet artiste un film inédit répondu, nous lui écrirons à nouveau dans très difficile à porter. Vous aurez bientôt, en que j'ai formés pour tous mes correspondants. Le Remords imaginé, dont on dit grand bien quelque temps. Mon bon souvenir. effet, la biographie de Thomas Meighan, qui Pearl While. — J'ai tremblé en reconnais- et qui ne peut manquer d'être prochainement Senor Alvarez de Fez. — Merci pour les in- nous a été souvent demandée. Mes compliments sant votre écriture ! et j'ai eu raison car je édité. Mon bon souvenir. téressantes coupures de journaux que vous pour votre choix d'artistes, il prouve un goût dois maintenant m'enterrer dans mes paperas- I boule en G 11. — Bigre ! quel calembour ! m'avez envoyées. Un opérateur de prises de averti dont je vous félicite. ses pour vous donner satisfaction. Dès que Avons reçu votre cotisation et vous en remer- vues gagné en général suffisamment pour vi- Helios. ■— 1° Dans Stella Lucente la parte- j'aurai ces renseignements je vous les commu- cions. Le commencement de l'année a amené vre. Ses frais de déplacements lui sont natu- naire de Claude Mérelle est Madeleine Lyrisse ; niquerai, mais de grâce, prenez patience ! Bon- une recrudescence de nouvelles adhésions ; je rellement payé"s à part. L'adaptation au ciné- 2" Dans Les Trois Mousquetaires, version nes amitiés. suis dans la joie de voir s'accroître toujours le ma, des romans de Jules Verne demanderait américaine, la Reine : Mary Mac Laren ; 3° Miss Sparklet. — 1° Lyda Gys : Via Vo- nombre de mes correspondants. une mise en scène trop considérable. Merci Rachel Devirys, très jeune encore, est plus mero Naples ; 2° Nous avons à Berk de nom- Guite. — Pour les questions que vous avez aussi pour votre aimable propagande et ne grande que l'artiste dont vous me parlez ; 4° breux lecteurs et abonnés. C'est avec plaisir à me poser, écrivez à Cinémagazine, 3, rue croyez rien aux bruits pessimistes qui sont ar- Jeanne Desclos ? oui à peu près cela. Bon sou- que nous faisons le nécessaire auprès du nou- Rossini. rivés jusqu'à nous. venir à ma sympathique correspondante. veau directeur de lTmpératrice-Cinéma. Mon Molly. — Il n'est jamais trop tard..., aussi Iris au berceau. — Victor M. C, mieux que Heine Mab. — 1° Robin des Bols sortira en meilleur souvenir. vos vœux sont-ils les bienvenus ; 1° Leprieur, moi, doit pouvoir vous dire sous quel numéro exclusivité dans une grande salle des Boule- Salut Oscar. — 1" Paul Duc, l'interprète 15, rue de la Prévoyance, Le Plant Cnampi- il est matriculé ; 2° Cette artiste ne tourne vards le 16 février prochain ; 2" A. Tallier : de Champ! Tortu habite 13, faub. St-Martin ; gny ; 2° On parle beaucoup des gens qui tra- pas en ce moment ; 3° 40 ans environ. Et 8, rue des Cloys prolongée. Myrga: Studio Gau- 2° Nous avons encore tous les emboîtages des- vaillent, quel intérêt y aurait-il à parler de croyez que même au lendemain de fêtes nous mont, rue des Alouettes ; 3° Sans doute cette tinés à relier Cinémagazine. Chaque emboîtage ceux qui ne font rien ? 3° Non, Jane Rollette sommes pleins de courage et irresponsables correspondante demande-t-ellc votre adresse pouvant contenir un trimestre complet de notre n'est pas mariée. Vous vous faites bien rare, du retard de Cinémagazine qui paraît très ré- pour correspondre avec vous ; vos questions revue est envoyé avec les titres et la table des Mlle Molly. Pourquoi 7 gulièrement. l'ont sans doute éclairée sur vos goûts qui sont matières contre la somme de 3 fr. 50 franco. Hélène. — Nous tenons à la disposition de R. Noël. — 1° Les maisons d'édition, seules, d'accord avec les siens 1 Votre dévoué servi- Vous aurez ainsi de très jolis livres que vous tous nos lecteurs la pochette Paramount : 12 peuvent vous fournir des buots de films ; 2° feuilletercz toujours avec joie. Salut ! Oscar 1 portraits héliogravure, prix 2,50. Filmland paraîtra prochainement, nous averti- teur, Reine Mab. rons nos lecteurs aussitôt. Les « Amis » ne me Heureuse Irisette. — N'êtes-vous pas un peu (IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII I1III1IIIIII1IIII1I1I1IIIIIII1IIII1I1IIIIIIIIIIIIIIIIIJII1 « cramponnent » jamais surtout lorsqu'ils ne coquette que vous me faites sans cesse répéter me posent que des questions raisonnables. Ras- que cela ne m'ennuie pas du tout de lire vos surez-vous donc, et à bientôt. lettres, et d'y répondre? 1° Je regrette beaucoup Sapho. — Cinquante numéros de Cinémaga- Pour paraître incessamment moins que vous le départ de cet artiste que je LES ARTISTES zine ont été édités en 1921, 52 en 1922. Cette n'ai jamais beaucoup aimé, sauf dans des rô- collection prend naturellement de la valeur en les très spéciaux ; 2° .Iran Toulout est, en vieillissant car le stock de nos numéros s'é- effet, très bien dans tous ses films, et s'il in- de "Vi»£t Ans après" puis. Il y a à Paris de nombreux costumiers carne à merveille les rôles antipathiques soyez dont vous trouverez l'adresse dans 1' « Alma- FIMLAND persuadée qu'à la ville il est le plus charmant nach du Cinéma ». des camarades ; 3° Non, dans Le Comte de Ballet Egyptien. — Nous pouvons, sur votre par Robert FLORE Y Monte-Cristo ce n'est pas C. Bert, mais Colas DEUX demande, vous adresser les statuts de l'Asso- qui interprète le rôle du Baron Danglas. ciation des « Amis du Cinéma ». La cotisa- le premier ouvrage publié sur la Jean-Yvonne. — Vous me permettez, n'est- Pochettes de 10 Photos tion anuelle est de 1A francs avec facilité de capitale mondiale du Film ce pas de supprimer la suite de votre pseu- vous en acquitter par trimestre de 3 francs. Sur donyme ? Nous avons répondu directement à simple présentation de votre carte, l'accès à CINÉMACAZINE-ÉD1TION votre lettre et ferons le nécessaire auprès des Chaque : Franco 4 francs toutes nos conférences ou visites au studio vous directeurs de Roubaix. sera donné. 170

Charlotte Toulcourt. — Votre charmant envoi Ours Russe du Vésuve. — Avons -inscrit avec 171 qui garnit mon bureau est arrivé avant votre plaisir votre abonnement. Cinémagazine vous -(pïïiagazine lettre et m'a beaucoup intrigué. Merci mille parviendra ainsi très régulièrement. Je ne suis fois pour votre aimable attention qui m'a fait pas du tout de votre avis pour Mademoiselle « Il va donc falloir recommencer la lutte grand plaisir. J'espère, moi aussi, que vous de la Seiglière. Je n'ai rien trouvé à redire à contre une institution désuète, qui use et continuerez à être une de mes fidèles corres- la mise en scène de ce film. Merci pour vos NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT abuse de ses droits à tort el à travers !!! pondantes et forme les meilleurs vœux pour-que renseignements, et à bientôt. « Il est certain que la Tunisie vit, politique- cette année, si mal commencée pour vous, se Tsiouze. — J'avoue ne rien comprendre à ment, sous un autre régime que la Métropole, continue plus gaiement. votre lettre. Pourquoi un mauvais accueil t « Monsieur, mais de même que, dans la métropole même, Jeune Henri. — Vous avez dans ce numéro A-. ,M. R. — Oui c'est bien M. Dumien le ri- •< Je me fais un plaisir de vous envoyer le la censure prend des décisions différentes sui- la photo qui fut prise lors de la visite au chissime bookmaker qui est propriétaire dé prix d'une année d'abonnement à Cinémagazine vant la latitude, il est incontestable que des er- studio. Le bout de film qui a été pris ce plusieurs établissements dont le Ciné-Opéra où car je trouve qu'aucune revue de cinéma n'est rements Se produisent actuellement pour celte jour-là sera, je crois, projeté lors d'une de passent les filins allemands qui vous plaisent aussi complète, ni aussi intéressante. Je vous nouvelle interdiction ! nos prochaines réunions. Vous ne manquerez tant. remercie des bons moments qu'elle me fait « N'y aurait-il pas moyen, une fois pour pas, j'espère, de venir le voir I Valentino. — Vous êtes inscrite maintenant, passer et je i'ais des vœux pour que le succès toutes, 'd'obtenir la revision des règlements Jeanne de Gravonne. — Singulier pseudo- et je vous souhaite la bienvenue. 1° Creighton de cette sympathique revue soit toujours qui permettent au pouvoir central d'accorder nyme orné d'ailleurs d'une ■ faute, il ne faut Haie : 18 Windsor Haie, Great Neck-New- grandissant. » ou de refuser ses faveurs à certaines œuvres V qu'un N à de Gravonne. 2° J'avoue n'avoir ja- York ; 2° Demandez-lui sa photo, il est en Alice DANTIAC, « Pourquoi ces œuvres, bonnes là-bas, mau- mais vu, je crois, cet artiste américain et j'en général fort aimable et vous l'enverra proba- St-Jean-de-lAii (Bassès-Pyrénées). maiscs ici ? Puisqu'il existe une Commission suis fort confus. Malhon Hamilton est né à Bal- blement ; 3" Dans Fascination, le rôle du parlementaire cinématographique, il nous faut timore, a les yeux bleus et les cheveux blond toréador Carrita est tenu par Robert W. Frezer. « Veuillez m'envoyer la première année de insister pour qu'elle prenne sérieusement en clair. Vous pouvez lui écrire tout le bien que A. L. V. — Je ne sais pas au juste, mais Cinémagazine, les quatre trimestres eh quatre main, définitivement, les intérêts de la cinéma- vous pensez de lui : Co Brentwood Film Cor- plus de 20 certainement. volumes l'cliés. tographic. poration, Hollywood, mais mes notes men- Chouchou. — 1° J'ai déjà donné ici mon « Par la même occasion permettez-moi de SLOUMA ÂRERRAZAK, Tunis. » tionnent : Ne comprends pas le français ! avis sur ce film, très bien mis en scène, mais- vous adresser ces quelques lignes au sujet du « petit rouge » : Sans doute le Gouvernement général de Tu- M. R. Paris. — Vous êtes tout à fait aimable, interprété par des interprètes indiscutablement nisie a-t-il craint que la projection de Visages et j'aurais grand plaisir à lire voire roman si trop froids ; 2° Je ne préfère pas une artiste, « Fidèle lecteur de votre revue, je m'y suis tout de suite intéressé. On y trouve tout ce qui voilés... Ames closes, ne provoque de la .part j'avais plus de temps à moi. Je craindrais en j'aime plusieurs artistes soit pour leur beauté, des indigènes quelque manifestation. Ce film vous le demandant de le garder trop long- soit pour leur talent ; il est parmi elles des concerne l'art cinégraphique. Le jour où j'ai dé- couvert votre revue, -j'ai complètement aban- met, en effet, en présence les deux civilisations temps. Françaises, et aussi des étrangères ; 3° Her- d'Orient et d'Occident et conclut à leur incon- Ami 1855. — Aimé Simon-Girard : 167, boul. mann vient de terminer un film mis en scène donné les autres journaux pour me lier à Ci- némagazine. ciabilité. Haussmann. Mary Pickford : Mary Pickford par M. Desfontaines : L'Insigne Mystérieux. Je Mais on eut tort sans doute, et noire abon- vous excuse de grand cœur de tout... sauf de •« Aussi je souhaite vivement qu'il se ré- Studios, Hollywood. pande davantage encore pour l'aire connaître né le prouve, en se faisant Je porte-parole de Mouche. — Nous n'avons pas de scénario, votre écriture. Mon bon souvenir. tous les Tunisiens, qui désirent voir a l'écran, Gabriel Ferrièrcs. — 1° La liste des films Part admirable qu'est le cinéma. même vieux, à vous céder. En vous faisant très « Recevez, Monsieur... un film dont on parla beaucoup et qui fut aimable, peut-être un metteur en scène décou- que vous me donnez est excellente, mais où tourné dans leur joli pays. vrira-t-il dans un de ses tiroirs ce que vous prenez-vous que Docteur Jekyll et M. Kyde HENRI RADOUX, à Yverdan {Suisse). désirez. Les mêmes metteurs en scène et les es! un film allemand. Cette production est amé- — J'ai lu récemment dans Cinémagazine maisons de production sont seuls susceptibles ricaine (Paramount) et est interprétée par John l'annonce de la grande médaille d'or du Ci- de s'intéresser à un scénario. M. Pascal man- Barrymore ; 2° Lya de Putti est beaucoup plus néma. que de temps, quant à moi je craindrai d'être allemande que polonaise I Essayez de lui écrire « J'approuve pleinement cette idée que je ASSOCIATION incompétent pour vous donner un juste avis. à la seconde adresse, je n'en possède pas d'au- trouve excellente. Je ne suis qu'un abonné, Cependant je lirai avec plaisir un résumé de tre ; 2° Jocelyn est, en effet, un excellent film mais cependant je me permettrai de vous sou- votre ouvrage et vous dirai ce que je pense. à tous points de vue et qui obtient partout mettre une idée. Nous pourrions peut-être, PES " AMIS PU ÇlflÉMft " Mon bon souvenir. un énorme succès. nous autres, contribuer pour une petite part Une Maman. — Très sensible à vos aimables IRIS. à cette récompense ? L'objet de l'Association est de con- compliments. Pour votre fille, trop jeune encore, « Si vous permettez aux simples abonnés de je vous conseille Mon Ciné, 3, rue de Rocroy, vei ser leur obole dans ce but, n'oubliez pas courir à l'avancement de la Cinéma- qui l'amusera. de m'en avertir. j_Jtoi^^ \ PERCENEIGE (Mme C. G.). tographie en général et particulière- iriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiii! André Liebert et Blanche Garnier, 32, rue L'intérêt, qu'en chaque occasion nos lecteurs ment de faire connaître les ressources Garibaldi, Saint-Ouen, remercie leurs nom- veulent bien nous témoigner nous est toujours breux correspondants et s'excusent de ne pou- un grand réconfort et un -encouragement. La que l'on peut attendre du Cinémato- INSTITUT CINEGRAPHIQUE voir répondre à tous. proposition de « Perceneigc » ne pouvait que graphe dans toutes les branches de 18 et 20, Faub. du Temple. - Tél. : Roquette 85-65 nous séduire. La caisse de l'A. A. C. n'est, iiimiiiiiimimiiiimiimiiiiiimiiiiiiiiiimmii en effet, pas assez riche pour se priver tics l'activité sociale. Cour» et leçons particulières par metteurs concours aussi aimablement offerts. La mé- en seène con nus. - Prix m odérés daille d'or n'aura-t-clle pas, en outre, plus de L'Association a été fondée le 30 avril vialeur si elle est offerte en partie par les 1921, entre les rédacteurs el les lecteurs CHIENS plus fervents admirateurs du lauréat ? Nous TOUTES RACES accepterons donc avec plaisir tous les dons de Cinémagazine. (de police, de luxe, de chasse, etc). qui nous parviendront a cet effet et publie- Les Amis du Cinéma peuvent corres- rons la liste des généreux souscripteurs. pondre entre eux et-avec Iris au moyen du kibotofleniqt/