La Bête Du Gévaudan
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1 La Bête du Gévaudan L’animal pluriel (1764 -1767) Laurent Mourlat FRA 4550. Mémoire de Master. Études européennes et américaines, filière France. Institut de littérature, civilisation et langues européennes. Université d’Oslo. Printemps 2016. Directeur du mémoire : Olivier Darrieulat, maître de conférences en civilisation française. 01.05.2016 2 Table des matières REMERCIEMENTS …………………………………………………………………….….……7 INTRODUCTION……………………………………..……………………………………..…...8 Les premières attaques …………………………………………….…………….………..……8 La bête du Gévaudan, un animal original au Siècle des Lumières…………..………..…9 I : Le choix de la méthode…………..………………………………………………..…….. 11 II : Une enquête de terrain………………………………………………….………………11 A : Travail préalable à la recherche « in situ »……………………………………………..………11 B : Stratégie d’approche des habitants……………………………………………………….……12 C : Acquérir la compréhension du territoire de la Bête ……………………………………………12 III : Présentation des sources ………………………………………………...……………14 Les sources primaires………………………………………………………..………………….…14 Les sources secondaires……………………………………………………..………………….…14 Les historiens locaux, les associations……………………………………...………………15 A : Bernard Soulier, un spécialiste de l’histoire locale au centre d’un réseau étendu……….…….15 B : Le Chronodoc, un document indispensable aux recherches consacrées à la Bête…………..…16 C : Jean Richard, l’auteur par lequel l’iconographie de la Bête a été vulgarisée………….………17 D : Le travail d’Alain Parbeau, un expert en poudres et en armes anciennes……………..………18 E : Le point de vue de Patrick Berthelot, un expert des uniformes du XVIIIè siècle.…….…….…18 Les sources secondaires écrites antérieures au XXè siècle………………………………18 A : L’abbé Pourcher, un ecclésiastique qui s’intéresse de près à la superstition. …………………18 B : Thomas Pennant, un naturaliste anglophone………………………………………….….……19 Les sources liées au travail des chercheurs contemporains……………………..……..…19 A : Des travaux d’étudiants : une thèse vétérinaire et deux mémoires de maîtrise ……………..…19 B : Les universitaires, des sources sûres et éprouvées…………………..…...……………………20 1 : Jean-Marc Moriceau, un universitaire spécialiste du loup en France……………….…………20 2 : Michel Meurger, spécialiste de l’histoire des monstres et des félins exotiques…………..……21 3 : Un universitaire anglophone spécialisé dans l’étude de l’histoire des idées…………….…….21 Un « homme des bois »………….…………………………………………………….....……22 IV : Le type d’entretien utilisé, un choix méthodologique……….……………….…22 A : Une interview avec l’ancien maire d’Auvers est programmée …………………………..……22 B : L’entretien structuré, une formule adaptée aux études quantitatives…………….………..……23 3 C : L’entretien semi-directif ou non directif, l’étude de l’individu dans son milieu………………23 D : Les raisons du choix du type de l’entretien……………………………………………….……24 V : Présentation rédigée du plan général de l’étude…………………….……………25 Première partie………………………………………………………………………….…………25 Deuxième partie………………………………………………………………………….…..……26 Troisième partie……………………………………………………………………………….…..26 PARTIE I : LE GEVAUDAN, UNE REGION CONTRASTEE…….……..28 Introduction de la première partie de cette étude…………………………………………..…. 29 CHAPITRE I : Le Gévaudan, territoire de prédation de la Bête…………………30 Introduction………………………………………………………………..…………...………… 30 I : Des attaques qui se concentrent dans des régions pauvres et montagneuses……………………31 II : La vie rurale dans une région ingrate et froide…………………………………………………32 III : La diversification des sources de revenus, un impératif de survie pour les paysans..……….…34 Conclusion…………………………………………………………………………………...……35 CHAPITRE II : Un pays très chrétien……………………………………………….…36 Introduction……………………………………………………………………………..….…….. 36 I : Le Gévaudan, une région qui résiste aux idées nouvelles……….…………………….….……37 II : La Lozère, une région catholique attachée aux sacrements……………..…………….….……38 Conclusion………………………………………………………………………………..….……39 CHAPITRE III : De la prédation du loup au carnage de la Bête……………….…40 Introduction……………………………………………………………………………….……… 40 I : Deux années avant le début du carnage, des attaques en Dauphiné……………………………40 II : 1764 -1767, le carnage trois années durant……………..………………..…………….………41 III : L’échec des chasses et ses conséquences………………..………………………….…………42 Conclusion…………………………………………………………………………….…….…….43 CHAPITRE IV : La presse, un des véhicules du récit surnaturel……………...…44 Introduction……………………………………………………………………………..…...…… 44 I : L’apparition du loup-garou……………………….………………………………………….…44 II : La presse réintègre une bête exotique dans un univers traditionnel…………..……………..…45 Conclusion………………………………………………………………………………..…….…46 4 CHAPITRE V : Un animal hybride, une réalité partagée………………..…………47 Introduction………………………………………………………………………...……..……… 47 I : La Bête du Gévaudan, un animal victime de l’imaginaire chrétien…………….………………47 II : L’imaginaire de la bête, une réalité contextuelle………………………………………….……48 III : La Bête du Gévaudan, un hybride cautionné par la science…………………………….….…49 Conclusion………………………………………………………………………………..….……50 CHAPITRE VI : De l’exotisme à l’ordinaire, la normalisation du monde……..51 Introduction………………………………………………………………………………….…… 51 I : La mutation du cadre et des normes de l’Ancien régime…………………….…………………51 II : Du monstre mythologique à l’animal de foire…………………………………………...…… 51 Conclusion……………………………………………………………………………….………..52 CHAPITRE VII : L’évolution asymétrique de la croyance……...…………….……53 Introduction…………………………………………………………………………..…….…….. 53 I : A l’inverse de la Science, l’Eglise se réfugie dans la mythologie chrétienne………………..…53 II : La bête du Gévaudan, une conséquence du péché…………………………………………..…54 Conclusion de la première partie de cette étude.…………………………………………….….55 PARTIE II : LA GENESE DE LA CROYANCE…………………..…………....57 Introduction de la deuxième partie de ce mémoire. ………………………………….……….. 58 CHAPITRE VIII : Le processus de création d’un prédateur exotique…………..60 Introduction……………………………………………………………………………..……..…. 60 I : La structuration du récit du prédateur exotique…………………………………………..…..…60 II : Le rôle de la culture……………………………………………………………………...….…61 Conclusion…………………………………………………………………………………..….…61 CHAPITRE IX : Une nouvelle Bête en Gévaudan……………………………………..…….62 Introduction……………………………………………………………………………….……… 62 I : Un puma en Margeride……………………………………………………………………….…62 II : La presse s’intéresse à l’histoire du puma…………………………………………………..… 63 Conclusion…………………………………………………………………………………..….…64 5 CHAPITRE X : L’importance de la culture vernaculaire.........................................65 Introduction…………………………………………………………………………...………..… 65 I : Une arrivée mouvementée………………………………………………………………...……65 II : La localisation d’un animal non officiel…………………………………………………….…66 III : Un nouveau récit, le savoir vernaculaire à l’épreuve du cadre de la modernité………………66 Conclusion de la deuxième partie de ce mémoire…………………………………….……..….68 PARTIE III : LA BÊTE, UNE ENTITE MULTIPLE……………………..……69 Introduction de la troisième partie de cette étude.………………………................................. 70 CHAPITRE XI : La manifestation d’une culture et d’intérêts particuliers….…71 Introduction…………………………………………………………………………………….… 71 I : Du bannissement aux dettes, le déshonneur et la prison…………….……………………….…71 II : L’appât du gain et la réparation de l’honneur des Morangiés……………………………….….73 III : Un concurrent issu de la roture aspire à devenir quelqu’un………..…………………….....…75 IV : De la roture à la noblesse, un honneur bafoué et des actions dictées par l’intérêt……………77 V : La noblesse fortunée et titrée privilégie l’hypothèse du loup en bonne et due forme……..…..79 Conclusion…………………………………………………………………………………..…….83 CHAPITRE XII : D’un imaginaire chrétien aux figures de la Bête. ………….….84 Introduction………………………………………………………………………………….…… 84 I : Le prêtre, trait d’union entre les habitants et le clergé……………………………………….…84 II : Le mandement de l’évêque de Mende, la retranscription religieuse d’une calamité……….…86 III : La traduction du mandement, une interprétation personnelle du prêtre………………….……87 IV : Les figures de la Bête du Gévaudan, une dichotomie archétypale……………………………88 V : La presse, une force à la base d’une incertitude interprétative additionnelle………….………91 VI : Les représentations zoomorphiques de la Bête du Gévaudan, l’animal pluriel………..…..…92 VII : Un hybride du Moyen Âge………………………………………………………...………...95 VIII : Les représentations anthropomorphiques du monstre, une Bête qui marche…………...…..97 Conclusion…………………………………………………………………………………….…100 6 CHAPITRE XIII : La métamorphose, un concept honni par la théologie...….102 Introduction ..…………………………………………………………………………………….102 I : Saint-Augustin et la permanence de l’œuvre de Dieu……….……………………………..….103 II : Jean Bodin, un théoricien qui accepte la réalité de la métamorphose…………………….…...104 III : Les croyances attachées à la Bête du Gévaudan au XVIIIè siècle………………………...…105 A : Les créatures anthropomorphiques…………………………………………………..…….…106 1 : La sorcière……………………………………………………………………………..…...…106 2 : Le loup-garou……………………………………………………………………………....…109 2a : Un témoignage aux références multiples……………………………………………………109 3 : Le diable…………………………………………………………………………………...….111 B : Une créature zoomorphe, l’hybride.……………………………………………………....….114 Conclusion de la troisième partie……………………………….……………………………...116 CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….…..…..117 I : Les figures de la Bête, un ensemble issu d’un processus social et historique………………....117 II : La Bête du Gévaudan, un indice de la dichotomie sociale présente sous l’Ancien régime…..119 III : Un nouveau monstre