Inondation Page 10 Atlas Page 13
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FEVRIER 2008 ---------- PREFECTURE DE LA LOZERE – Service interministériel de défense et de protection civile Sommaire Page 2 Préface Page 3 Préambule Page 4 Risque majeur et information préventive Page 5 Consignes générales de sécurité destinées aux habitants d'une zone à risque Page 7 Les risques naturels Page 8 Bilan général en France Page 9 - inondation Page 10 atlas Page 13 - mouvement de terrain Page 14 atlas Page 17 - feux de forêt Page 18 atlas Page 22 Les risques technologiques Page 23 Généralités Page 24 - industriel Page 25 atlas Page 28 - transport de matière dangereuse (TMD) Page 29 atlas Page 33 - rupture de barrage Page 34 atlas Page 37 Carte des communes à risque du département Page 38 Cartes des populations Page 39 - population sédentaire Page 39 - densité Page 40 2 L'information préventive consiste à renseigner le citoyen sur les risques majeurs, naturels et technologiques prévisibles, susceptibles de se développer sur ses lieux de vie, de travail et de vacances. Ainsi, l’article L. 125-2 du code de l’environnement prévoit-il que " les citoyens ont le droit à l'information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles". En Lozère, un premier dossier départemental des risques majeurs (DDRM) a été élaboré et approuvé en 1995. La version d’octobre 2004 avait pris en compte les nouvelles connaissances en matière de risques majeurs sur le département. L’édition 2008, consultable dans chaque mairie du département, recense 111 communes comprenant au moins un risque prioritaire et 74 autres communes soumises à risque. Les communes concernées par les thèmes présentés sont destinataires de la cartographie existante relative à la définition des zones exposées. Dans l'ensemble que constitue un dispositif de prévention, l'information préventive ne pourra être efficace que si elle est relayée et développée au niveau local par les différents partenaires responsables : en premier lieu les maires, qui ont pour mission d'établir le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), mais également les responsables des établissements recevant du public ou ceux des sites industriels. De plus, la loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile prévoit, notamment dans le cadre de la protection générale de la population, la mise en place par les communes de plans communaux de sauvegarde (PCS). L'article 13 stipule ainsi, que le PCS " détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l'organisation nécessaire à la diffusion de l'alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en oeuvre des mesures d'accompagnement et de soutien de la population ". Je sais pouvoir compter sur l'entière adhésion et la participation active des acteurs concernés pour mettre en œuvre ce dispositif, conformément à la volonté exprimée par le législateur, pour et au service des habitants de la Lozère. La préfète, Françoise DEBAISIEUX 3 Ce dossier présente l'ensemble des risques majeurs, naturels et technologiques, auxquels est exposé le département de la Lozère. Le souci d'exhaustivité et d'objectivité dans la rédaction de ce document justifie quelques avertissements préalables. En premier lieu, le recensement des risques renvoie à la notion de prévention et non à celle de danger. Les textes et cartes présents dans ce dossier ne peuvent donc en aucun cas suggérer que le département de la Lozère serait plus exposé que d'autres parties du territoire national aux catastrophes naturelles ou technologiques. En outre, le fait de dénombrer les risques ne peut porter à considérer que chacun d'eux revêt le même caractère de gravité. L'exhaustivité du recensement a pour effet "d'uniformiser" la présentation et ne rend pas compte de l'extrême diversité des risques quant à leur ampleur, leur permanence ou leur fréquence. Il serait par exemple erroné de penser que les habitants d'une commune présentant cinq risques majeurs encourent un danger grave et imminent ou que leur qualité de vie en est affectée. L'information sur les risques majeurs est une démarche préventive, visant à offrir aux administrés une vision claire et objective des risques auxquels ils peuvent être soumis. Enfin, compte-tenu des remarques exprimées ci-dessus, il convient de souligner que les documents présentés dans le DDRM n'ont pas de caractère réglementaire en matière d'occupation des sols et de contrat d'assurance et ne sont donc, dans ces domaines, d'aucune manière opposables à des tiers . 4 - Définition du risque majeur - Évènement potentiellement dangereux – ALEA – (figure 1) ne devient – RISQUE MAJEUR – (figure 3) que s’il s’applique à une zone où des - ENJEUX – humains, économiques, ou environnementaux (figure 2) sont présents. Le risque majeur a deux caractéristiques essentielles : - sa gravité , si lourde à supporter par les populations, voire les États. - sa fréquence , si faible qu’on pourrait être tenté de l’oublier et de ne pas se préparer à sa survenue. - L’information préventive - Placée sous la double responsabilité du préfet et du maire, l’information préventive consiste à renseigner le citoyen sur les risques majeurs susceptibles de se développer sur ses lieux de vie, de travail ou de vacances. L’information préventive est faite en priorité dans les communes où il y a des enjeux humains et donc un risque de victimes. Elle portera donc d’abord sur les communes où les enjeux humains sont les plus importants et les protections les plus fragiles (exemple : campings). - Le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) - Le DDRM est un document départemental d’information et de sensibilisation sur les risques majeurs naturels et technologiques. Il mobilise les élus sur les enjeux des risques dans leur département et leur commune. Il comprend l’ atlas départemental sur les risques majeurs ( ADRM ). L’objectif est de déterminer, dans chaque département, les lieux où doit être organisée l’information préventive . Il comprend deux volets : - l’un explique les différents risques présents sur le département, - l’autre, sous forme de cartes, représente les communes concernées par le ou les risques (atlas). - Le dossier information communal sur les risques majeurs (DICRIM) - Le DICRIM est établi par le maire : il reprend les informations transmises par le préfet, il indique les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde répondant aux risques majeurs susceptibles d'affecter la commune. Ces mesures comprennent, en tant que de besoin, les consignes de sécurité devant être mises en oeuvre en cas de réalisation du risque. 5 - Cadre juridique - L’article L. 125-2 du code de l’environnement dispose que les citoyens ont droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis et les mesures de sauvegarde qui les concernent. Il précise notamment que “dans les communes sur le territoire desquelles a été prescrit ou approuvé un plan de prévention des risques naturels prévisibles, le maire informe la population au moins une fois tous les deux ans, par des réunions publiques communales ou tout autre moyen approprié, sur les caractéristiques du ou des risques naturels connus dans la commune, les mesures de prévention et de sauvegarde possibles, les dispositions du plan, les modalités d’alerte, l’organisation des secours, les mesures prises par la commune pour gérer le risque”. La loi N° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile dont l'article 13 institue le plan communal de sauvegarde (PCS) contribuant à l'information préventive et à la protection des populations. Le décret n° 90-918 du 11 octobre 1990, modifié , précise le contenu et la forme de cette information. Elle comprend la description des risques et de leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement, ainsi que l’exposé des mesures de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets. - Quelques évènements majeurs - - en Lozère - - inondations de septembre 1866 à Mende ; - inondations de septembre 1980 à Langogne ; - inondations de septembre et novembre 1994 dans l'ensemble du département ; - tempêtes de décembre 1999 ; - feux de forêts de juillet et août 2003 ; - inondations de novembre et décembre 2003 (135 communes reconnues en état de catastrophe naturelle). - sur le territoire national - - ruptures de barrages à Bouzet en 1895 (100 morts) et à Malpasset en 1959 (421 morts) ; - explosion de sphères de propane à Feyzin en 1966 (17 sauveteurs morts, 84 blessés) ; - coulée de débris rocheux à Praz-Coutant en avril 1970 (71 morts) ; - inondations d’octobre 1988 à Nimes (10 morts, 3,3 milliards de francs de dégâts) ; - incendie d’un convoi de wagons d’hydrocarbures à Chavanay (destruction partielle du village) ; - inondations de septembre 1992 à Vaison-la-Romaine ; - explosion d’un silo à grain en août 1997 à Blaye (11 morts) ; - incendie du tunnel du Mont Blanc en mars 1999 (39 morts) ; - inondations d’octobre 1999 dans l’Aude ; - tempêtes de décembre 1999 (92 morts) ; - inondations d’octobre 2000 dans le Gard ; - explosion de l’usine AZF à Toulouse en septembre 2001 (30 morts, plus de 2500 blessés) ; - inondations de septembre 2002 dans le Gard ; - phénomènes pluvio-orageux et inondations dans le Sud-Est de la France de décembre 2003 (7 morts dans le Gard, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône). 6 S'informer sur le risque, sa fréquence, son importance et sur les mesures mises en place (mairie, préfecture, services de l'État) : - signal d’alerte et consignes de sécurité (évacuation ou confinement, itinéraires et lieux d'accueil), - liste des numéros utiles : services d’urgence et de secours, mairie, services de l’Etat, compagnie d’assurance, numéros qui pourraient figurer dans le document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) et le plan communal de sauvegarde (PCS) établis par la mairie.