Alessandra Ferri
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DANSE Alessandra Ferri 20.15 dimanche 26 octobre 2003 Contact presse : Frédérique Champs / Vanessa Lassaigne - 01 55 00 70 45 / 44 / [email protected] Retrouvez les dossiers de presse en ligne sur www.artepro.com Alessandra Ferri Coproduction : ARTE France, Telmondis (France, 2003 – 25 min) « Elle est ravissante, son sourire est ir résistible. C’est une créature de rêve comme peuvent l’être les italiennes qui ont la grâce et l’élégance des gens du peuple… Quand elle apparaît, elle a ce côté mystérieux et captivant qui nous séduit d’emblée… C’est une danseuse superbe avec des jambes extraordinaires et des pieds magnifiques.» Roland Petit Ballerine italienne, aujourd’hui à l’apogée de son art, Alessandra Ferri « prima ballerina- étoile » de la Scala de Milan, est considérée comme l’une des plus grandes danseuses classiques internationales. Elle interprète les grands chorégraphes tel que George Balanchine, Marius Petipa, Kenneth Mac Millan, Roland Petit. Alessandra Ferri a très vite été sollicitée par les scènes internationales. Elle fait ses débuts de soliste au Royal Ballet de Londres où le chorégraphe Kenneth MacMillan crée pour elle plusieurs rôles (1983-1895), puis elle est invitée par Mikhaïl Baryshnikov – alors directeur de l’American Ballet Theatre à New York (jusqu’en 1990) pour être sa partenaire. Elle poursuit sa carrière de « Guest artist » avec l’American Ballet Theatre, mais aussi avec Roland Petit et le Balletto Argentino de Julio Bocca. 2 Cet hommage à Alessandra Ferri se compose de cinq séquences : trois extraits de ballets filmés (Roméo et Juliette de Kenneth MacMillan, Le Diable amoureux de Roland Petit, La Somnambule de George Balanchine) et deux courts métrages inédits réalisés par Fabrizio Ferri (Ca r m e n de Roland Petit et Pr é l u d e de Heinz Spoerli). Un éventail des qualités d’Alessandra Ferri, danseuse fine, très douée, s’in- vestissant avec sincérité dans le réperto i r e romantique comme dans les créations contemporaines, interprète sensible et expressive, dont le tempérament latin - passionné et retenu à la fois – semble faire oublier une technique classique accomplie. La première séquence est un extrait du Roméo et Juliette de Kenneth MacMillan : le pas de deux « de la chambre » (Acte III - scène 1). Après leur mariage secret dans la chapelle de Frère Laurent, Roméo rej o i n t Juliette dans sa chambre pour leur nuit de noces. Le jour commençant à po i n d r e, Roméo doit s’enfuir, au grand désespoir de Juliette. Kenneth MacMillan qui le prem i e r , sut mettre en valeur le talent de la jeune Alessandra Ferri, engagée au Royal Ballet de Londres, avait créé sa version chorégraphique du drame shakespearien (sur la musique de Pr okofiev) en 1965, pour la compagnie anglaise avec Margot Fonteyn et Rudolf Nouree v , dans les rôles principaux. Dans l’extrait présenté, Alessandra Ferri a pour parte n a i r e Angel Corel l a , danseur espagnol, soliste de l’American Ballet Theatre. Les décors et costumes sont de Nicolas Georgi a d i s . La deuxième séquence propose un extrait d’un ballet de Roland Petit, au t r e chorégraphe de prédilection d’Alessandra Ferri . Dans Le Diable Amoureu x – qu’il réalisa en 1989 - Roland Petit s’inspire d’un récit fantastique du XVIIIe siècle (écrit par Jacques Cazotte, en 1772), dans lequel le Diable – prenant l’apparence d’une jeune fille travestie en garçon – devient l’inséparable compagnon d’un jeune homme qui s’est juré de résister aux diverses tentations qui se présenteraient à lui. Alessandra Ferri danse ici avec Jan Broeckx, soliste du Ballet National de Marseille. Tous deux firent la création, dont la musique fut demandée à Gabriel Yar ed. Laura Spinatelli dessina les co s t u m e s . La troisième séquence montre la pop’ star Sting jouant à la guitare le prélude de la suite N°1 pour cordes de Jean Sébastien Bach sur lequel Alessandra Ferri déroule sa danse, un solo réglé par Heinz Spoerli (l’actuel direc t e u r du Ballet de Zurich). Pr é l u d e , a été tourné dans une usine désaffectée de Milan et filmé par Fabrizio Ferri. Il fait parti e d’un court métrage du réalisateur, présenté à la 55e Mostra de Venise, en 1998. Un extrait de La Somnambule constitue la quatrième séquence. Sur des thèmes musicaux empruntés par Vit t o r i o Rieti à La Sonnambula, l’opéra de Bellini, George Balanchine a chorégraphié – en 1946 – un de ses rares ballets na r ratifs. Il conte l’histoire d’un poète qui, au cours d’un bal masqué, voit surgi r , devant lui, une femme étrange, toute de voiles blancs vêtue et se déplaçant comme un automate, une bougie à la main. Intrigué, le poète s’amuse à pe r turber la marche implacable de la mystérieuse créature et en tombe amoureu x . Cette œuvre, au réperto i r e de l’American Ballet Theatre, est interprétée ici par Alessandra Ferri et Mikhaïl Barys h n i k o v , alors directeur de la compagnie américaine (filmé en 1988 ) La dernière séquence est un court-métrage, réalisé en 2000 par Fabrizio Ferri sur les pas de deux de Ca r m e n , au t r e ballet de Roland Petit, et filmé au plus près des interprètes, dans la vérité crue d’une répétition sous la coupole du Tea t r o Massimo de Palerme : Alessandra Ferri et Laurent Hilaire (Danseur étoile de l’Opéra de Paris) s’y affro n t e n t avec intensité. Ce film a été primé par Dance Screen au Monaco Dance Forum, en décembre 2002. 3 Alessandra Ferri Née à Milan le 6 mai 1963, Alessandra Ferri commence ses études à l’école de danse du Teatro alla Scala. À quinze ans, elle reçoit la première des bourses attribuées à une danseuse classique par le British Council of Arts, qui lui permet de se perfectionner à la Royal Ballet School de Londres (1979). Lauréate en 1980 du Prix de Lausanne (concours international Jeunes Danseurs), elle est engagée la même année dans la compagnie du Royal Ballet de Londres. La carrière d’Alessandra Ferri prend son élan quand, en 1983 elle y est nommée « principal » à 19 ans. Sir Kenneth MacMillan lui confie d’emblée les rôles principaux dans ses ballets Roméo et Juliette, Manon et Mayerling, puis il crée spécialement à son intention les choré- graphies de A different Drummer et Valley of Shadows. Couronnée par la plus importante des récompenses décernées en Grande-Bretagne, le prix Sir Lawrence Olivier, elle est élue meilleure Danseuse de l’année par le magazine Dance and Dancers et le New York Times. En 1985, Alessandra Ferri est invitée par Mikhaïl Baryshnikov à se joindre à l’American Ballet Theatre de New York, et elle accompagne la troupe dans ses tournées internationales. En 1986, elle partage la vedette avec Mikhaïl Baryshnikov dans la version cinématographique de Giselle, avec l’American Ballet Theatre : Dancers(film de Herbert Ross). Au sein de l’American Ballet Theatre, elle interprète les principaux rôles de Roméo et Juliette, Giselle, Manon, Don Quichotte, La Bayadère, Casse-noisette, La Somnambule, La Sylphide, Le Lac des cygnes, Les Sylphides, Fall River Legend, Other Dances, La Veuve joyeuse et Anastasia. À partir de 1990, Alessandra Ferri se produit en « Guest artist » avec les principales troupes de ballet et d’opéra à Londres, New York, Toronto, Marseille, Buenos Aires, Sydney, Berlin, Hambourg, Amsterdam, Paris, Moscou, Tokyo, Nagoya, Osaka, Athènes, Cuba, Nancy, Lausanne, Séoul, Monaco, Milan, Florence, Rome, Naples, Palerme et Stuttgart. Roland Petit lui offre Coppélia, Le Jeune Homme et la mort, et crée pour elle Le Diable amoureux (1989) et La Chambre (1994). En 1992, elle sera demandée par Roland Petit pour danser Carmen avec le Ballet de l’Opéra de Paris. Cette Même année elle tourne un film de danse réalisé pour la télévision, La Luna incantata (primé par la Caméra d’or au Festival audiovisuel de Cannes). En 1993 à Paris encore, elle tient le rôle principal de L’Ombre, un ballet romantique que Pierre Lacotte a reconstitué d’après Filippo Taglioni pour le Ballet National de Money , et elle inter- prète pour la première fois la Mégère apprivoisée de John Cranko avec le Ballet de Stuttgart. En 1994, au Teatro alla Scala, elle incarne Tatiana dans Onegin de Cranko, rôle qu’elle reprendra à Buenos Aires, puis à l’Opéra de Rome et au Teatro San Carlo de Naples. En mai 1995, elle danse Juliette (dans la version de MacMillan) lors d’une soirée organisée en son honneur à New York pour le dixième anniversaire de son engagement avec l’American Ballet Theatre. 4 Alessandra Ferri n’a cessé d’entretenir parallèlement des liens étroits avec le Teatro alla Scala et en est actuellement la « prima ballerina étoile » : elle y a dansé notamment La Bayadère, Manon, Oneguine, Roméo et Juliette, La Belle au bois dormant, Le Baiser de la fée, sous la baguette de Riccardo Muti, Notre-Dame de Paris, Giselle, La Strada, ainsi que Quartet, spécialement créé à son intention par William Forsythe (1997). En 1996, elle incarne Esméralda dans Notre-Dame de Paris à l’Opéra de Paris. Le 7 décembre, elle donne au Teatro alla Scala sa première représentation d’Armide de Gluck dans la chorégraphie de Heinz Spoerli, sous la direction de Riccardo Muti. En 1998, elle est la vedette, avec Sting, de Prélude, un court métrage réalisé par Fabrizio Ferri (primé au Festival du film de Venise). En 1999, elle remporte le Benois de la danse (Moscou) pour son interprétation d’Anastasia de MacMillan à New York.