Historiaa Valaisevia Asiakirjoja. Julkaissut

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Historiaa Valaisevia Asiakirjoja. Julkaissut - POHJOISMAIDEN HISTORIAA VALAISEVIA ASIAKIRJOJA. JULKAISSUT SUOMEN HISTORIALLINEN SEURA I DOCUMENTS CONCERNANT L'HISTOIRE DES PAYS DU NORD PUBLIÉS PAR LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE DE FINLANDE I . PAAVINISTUIMEN JA RUOTSIN VÄLISET SUHTEET XVI° VUOSISADAN JÄLKIPUOLISKOLLA OTTEITA JA ASIAKIRJOJA KOONNUT HENRY BIAUDET I ALKUAIKA JA EPÄVIRALLISTEN SUHTEIDEN JAKSO 4570-1576 LE SAINT-SIÈGE ET LA SUÈDE DURANT LA SECONDE MOITIÉ DU XVI' SIÈCLE NOTES ET DOCUMENTS RECUEILLIS ET RÉSUMÉS PAR HENRY BIAUDET I ORIGINES ET PÉRIODE DES RELATIONS NON OFFICIELLES 1570-1576 PARIS HELSINGFORS PLON-NOURRIT ET Cie SOCIÉTÉ D'HISTOIRE 8, rue Garancière DE FINLANDE AVANT-PROPOS La seconde moitié du XVIe siècle est sans contredit une des périodes les moins étudiées de l'histoire de la Suède. Elle présente, cependant, surtout au point de vue des relations diplomatiques, un intérêt tout parti- culier. Parvenue à la position d'État indépendant vers 1520 seulement, la Suède, durant le règne entier de son libérateur Gustaf Vasa, concentre tous ses efforts à l'affermissement de son indépendance ; aussi la poli- tique étrangère ne sort-elle qu'exceptionnellement du cadre des relations de voisinage immédiat avec le Danemark, la Moscovie et la Pologne. Le court règne d'Erik XIV est rempli par la lutte suprême pour l'in- dépendance, et la guerre, coupant toute communication avec l'Europe continentale, entrave les relations diplo- matiques. Tout change avec l'avènement de Jean III et la paix de Stettin (1570), qui sanctionne définitivement l'in- dépendance de la Suède. Ambitieux à l'excès, le nou- veau roi s'engage dès l'abord dans des négociations aussi vastes qu'aventureuses avec tous les grands mo- narques de l'Europe, et nous assistons à la naissance de la diplomatie suédoise. Ses débuts ne furent guère encourageants. Les a AVANT-PROPOS princes d'Allemagne, tout occupés par leurs discordes intestines, apparentés et alliés en partie à l'ennemi héréditaire de la Suède, le roi de Danemark, ne mon- trèrent aucun empressement à entrer en relations avec Jean III. Ses ouvertures aux grands monarques de l'Europe occidentale n'eurent pas meilleur succès et furent poliment éconduites. Quel intérêt pouvait bien avoir, en effet, un Charles IX, un Philippe Il à s'allier à ce « parvenu », roi d'un pays aussi lointain qu'in- connu, et dont la légitimité était fort sujette à caution? Ce n'est que vers l'Orient, auprès de son beau-frère Sigismond II Auguste, roi de Pologne, que le mo- narque suédois trouva un accueil favorable à ses ten- tatives de rapprochement. Jean III, alors encore simple duc de Finlande et dénué de tout espoir de succéder à son frère Erik XIV, avait épousé Catherine Jagellon, son aînée de treize ans, dans l'espoir que Sigismond Auguste l'aiderait à se créer aux dépens soit de la Suède, soit de l'ordre Teu- tonique agonisant, un état indépendant. Ce mariage, dont les conséquences pour la Suède furent incalcu- lables, donnait de plus à l'ambitieux prince des chances à la succession de Sigismond Auguste au trône de Pologne, le jour où le dernier des Jagellons, privé de tout espoir de postérité, descendrait au tombeau. Devenu inopinément roi de Suède, Jean III n'aban- donna pas pour cela ses visées au trône de Pologne. A part l'ambition, des raisons de nature économique jouèrent dans cette question un rôle décisif : Sigismond Auguste avait hérité de sa mère, la reine Bona, fille de Jean Galeazzo Sforza et d'Isabelle de Naples, une fortune absolument inouïe pour l'époque. Lui mort, l'héritage passait à ses trois soeurs : Anna de Pologne, Sophie de AVANT-PROPOS Braunschweig-Wolfenbüttel, et Catherine de Suède. La part qui revenait à cette dernière aurait suffi ample- ment à couvrir l'énorme déficit que sept ans de guerre ininterrompue avaient causé au budget de la Suède. Or, Sigismond Auguste avait engagé à Naples, au sujet de l'héritage, toute une série de procès, plus ou moins absurdes, et dont le seul résultat avait été d'engloutir des sommes considérables, et de retarder la liquidation de l'affaire. A sa mort, en 1572, les causes étaient encore pendantes. Ce que n'avait pu obtenir le puissant roi de Pologne, — une solution favorable de la succession Sforza, — il était fort douteux que ses soeurs pussent l'obtenir, du jour où l'élection au trône de Pologne d'un roi étranger aux Jagellons les rabaisserait au rang de simples parti- culiers. Pour sauver l'héritage, il fallait conserver la couronne dans la famille. Jean III n'hésita pas, et pré- senta sa candidature. C'était le moment où, en Pologne, la réaction catho- lique, magistralement dirigée par les Hosius, les Commendone, triomphait définitivement. Obtenir la cou- ronne n'était possible qu'à condition de s'acquérir les bonnes grâces du parti catholique, fortement organisé et discipliné. De là, nécessité d'entrer en négociations avec Rome. D'un autre côté, la solution du procès de Naples dépendait en dernier ressort du bon vouloir de Phi- lippe II. Or, auprès du fidèle allié du Saint-Siège, du « Roi Catholique » par excellence, aucun argument ne valait une recommandation du Pape. Ceci était parti- culièrement vrai dans le cas présent : le Saint-Père n'était-il pas, nominalement du moins, suzerain du royaume de Naples ? AVANT-PROPOS Telles sont les raisons qui poussèrent Jean III dans la voie d'un rapprochement avec Rome. Que des vues plus idéalistes, des tendances à une réconciliation en matière religieuse, soient venues sous l'influence de son épouse, fervente catholique, s'ajouter aux raisons purement utilitaires, soit; il n'en est pas moins certain que ce furent ces dernières qui jouèrent le rôle pré- pondérant. C'est du jour où meurt Sigismond Auguste, c'est-à-dire du jour où Catherine de Suède acquiert des droits à l'héritage Sforza, que Jean III s'engage résolument dans la voie des pourparlers avec Rome, tout en gardant vis-à-vis de son peuple protestant le secret le plus absolu sur ces négociations. La mort de Sophie de Braunschweig (1575) et le mariage d'Anna de Pologne avec un prince prétendu hérétique (1576), événements qui semblent un moment rendre la reine de Suède seule en droit de prétendre au gigantesque héritage, font perdre à Jean III toute retenue : un am- bassadeur suédois est officiellement envoyé à Rome, les jésuites font leur entrée à la cour de Stockholm, et l'éducation du prince héritier leur est ouvertement confiée. Enfin les relations avec Rome sont rompues brusquement et définitivement le jour où la mort de Catherine Jagellon enlève à Jean III tout droit à la for- tune des Sforza. L'opportunisme utilitaire de Jean III eut cependant les conséquences les plus graves : l'héritier du trône, le prince Sigismond, resta acquis au catholicisme. Et chez lui le catholicisme ne fut pas comme chez son père une manoeuvre, ce fut une conviction profonde et sin- cère. Cette conviction, qui lui valut, en 1587, la cou- ronne de Pologne, devait lui faire perdre six ans plus tard, à la mort de Jean Ill, le gouvernement de la Suède, - IV - AVANT-PROPOS qu'usurpa son oncle paternel le duc Charles de Söder- manland, homme énergique et rusé qui, à l'instar de son frère, avait su faire de la religion le marchepied de ses ambitions dynastiques. Cette usurpation eut pour effet de brouiller à tout jamais la Pologne et la Suède et de les jeter l'une et l'autre dans les fractions extrêmes des deux partis entre lesquels l'Europe des dernières années du XVIe siècle commençait à se partager. Accompagné du légat pontifical Malaspina, Sigismond Vasa se présenta à Stockholm et réussit même à se faire couronner, mais à peine eut-il quitté la Suède que le duc Charles re- conquit toute son influence. Une seconde tentative de Sigismond de soumettre le royaume paternel, cette fois-ci par les armes, eut un résultat tout aussi négatif, par suite de la méfiance des Polonais, lesquels, redoutant une répétition de l'aventure d'Henri d'Anjou, ne sou- tinrent le roi que mollement et à contre-coeur. Sigis- mond comprit qu'il ne pouvait compter sur eux seuls. Une ligue qui, par sa conception grandiose, ne cédait guère le pas à la grande Ligue contre les Turcs fut projetée. Les forces réunies du Pape, de l'Empereur, de l'Espagne et de la Pologne seraient concentrées contre la Suède rebelle et hérétique et contre son alliée du moment le Danemark, Sigismond recouvrerait le trône de ses pères, et la Réforme, prise entre deux feux, serait définitivement écrasée. Les événements de l'Europe continentale vinrent empêcher l'exécution du projet, et retarder—jusqu'en 1618 — l'explosion de la lutte suprême. Ce ne furent pas les affaires de Suède qui donnèrent le signal de la guerre de Trente ans. Mais si, un quart de siècle plus tard, nous voyons le fils du duc Charles de Söderman- AVANT-PROPOS land, Gustaf Adolphe, et les Suédois à la tête des ré- formés allemands, c'est moins l'effet d'un enthou- siasme idéaliste pour la cause de Luther que la consé- quence logique et nécessaire du terrible antagonisme entre la Pologne et la Suède, entre la branche catho- lique et la branche réformée des Vasa. Cet antagonisme, c'est dans la politique de Jean III utilitaire, égoïste et contraire aux intérêts réels de la Suède, qu'il faut en rechercher la cause première. C'est là ce qui donne aux relations entre le Saint- Siège et la Suède, durant la seconde moitié du XVIe siècle, leur vraie signification, une importance générale, une portée européenne. ~ >C * La marche d'ensemble de ces négociations est fort peu connue.
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