INSTITUT .. URD DE PARIS

• Bulletin de liaison et d'information

• I N°198-199 I SEPTEMBRE-OcroBRE 2001 À NOS LECTEURS

Depuis début octobre, un site internet, spécialisé sur le Kurdistan dIrak, est disponible sur www.ikurd.info. Il est réalisé par un groupe de journalist~s indépendants et avec le concours de IInstitut .' ., kurde de Paris. Appelé Le C~urrièrdu Kurdistan d'Irak I Iraqi Kurdistan Dispatch, ce site présente, en français et en anglais, un bulletin d'information hebdomadaire, des articles, des entretiens et un dossier mensuel sur des sujets concernant le Kurdistan dIrak.

Le Courrier du Kurdistan d'Irak propose une approche indépendante et pluraliste de l'actualité kurde irakienne. Afin de faire bénéficier le plus grand nombre de lecteurs des informations du Courrier du Kurdistan d'Irak, une grande partie d'entre elles sera reprise dans le Bulletin de liaison et d'information de IInstitut qui paraît régulièrement depuis juillet 1983.

La publication de ce Bulletin bénéficie de subvention du Fonds d'action sociale (FAS) et du Ministèrefrançais des Affaires étrangères.

Ce bulletin paraît en français et anglais

Prix au numéro: France: 30 FF - Etranger: 35 FF Abonnement annuel (12 numéros) France: 300 FF - Etranger: 350 FF

Périodique mensuel Directeur de la publicatio~ : Mohamad HASSAN ,oj

Numéro de la Commission Paritaire : 659 13 A.S. ISBN 0761 1285

INSTITUT KURDE, 106, rue.La Fayette - 75010 PARIS Tél. : 01- 48 24 64 64 - Fax: 01- 48 24 64 66 www.fikp.org E-mail: [email protected] Sommaire:

• LES RESEAUX BEN LADEN SEVISSENT AUSSI AU KURDISTAN IRAKIEN

• TOUS LES PARTIS KURDES CONDAMNENT LES ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE

• LA TURQUIE S'AMENDE À PETITS PAS

• JOURNEE MONDIALE DE LA PAIX: LA POLICE TURQUE A PROCEDE A L'ARRESTATION DE CENTAINES DE KURDES ET INTERDIT TOUTE MANIFESTATION

• LE PARLEMENT TURC AUTORISE L'ENVOI DES TROUPES EN AFGHANISTAN

• AFFLUX DE REFUGIES KURDES EN ITALIE ET EN GRECE

• SOUS L'EMBARGO, BAGDAD POURSUIT SA POLITIQUE D'ARABISATION

• AINSI QUE ...

• ENTRETIEN DU MOIS: MMENASRINE BERWARI

• LU DANS LA PRESSE TURQUE ...

LES RESEAUX BEN LADEN SEVISSENT AUSSI Le 24 septembre l'Union AU KURDISTAN IRAKIEN patriotique a lancé une contre- offensive qui a lui a permis de 'exceptionnelle période Soldats de Dieu Gund al-) s'emparer le 25 septembre de la de paix que connaît le créée avec le soutien financier et ville martyre de Halabja, située à Kurdistan irakien militaire de Ben Laden. la frontière iranienne et .. depuis l'arrêt des. Attaquant par surprise une unité contrôlée depuis six ans par le affrontements armés militaire de l'UPK, dans le Mouvement de l'unité islamique U (MUI) soutenu par l'Iran. sporadiques entre les forces de village de Kheli Haima, les l'Union patriotique du Kurdistan commandos de Jund al-Islam ont Le 30 septembre, lorsque les (UPK) et celles du Parti des le 23 septembre, tué 37 soldats d' forces de l'UPK se sont travailleurs du Kurdistan (PKK) l'UPK, dont 25 prisonniers qui rapprochées des localités de a été perturbée par des ont été mutilés et décapités avec Biyara et Tamela, situées à opérations sanglantes lancées à une implacable sauvagerie. Les proximité de la frontière de la frontière iranienne par une images macabres de cette tuerie l'Iran, elles ont été confrontées nouvelle organisation islamiste ont été diffusées par la chaîne de aux tirs nourris de l'artillerie radicale qui a pour nom les télévision de l'UPK, KurdSat iranienne. La veille une • .2 • nlll/dlll dt' lit/l~ol1 ('/ d'lIl{twlIln//ol1 n° 19R-199 • Septembre-Octobre 2001

délégation iranienne avait rendu sainte contre les partis kurdes principaux partis poiitiques visite à la direction de l'UPK laïcs (pDK, UPK) qui gouvernent kurdes qui gouvernent 'le pour exiger. que celle-ci restitue le Kurdistan irakien et à Kurdistan irakien. L'assassinat, Halabja à son protégé, le l'assassinat de leurs dirigeants. en février 2001, par des Mouvement de l'unité islamique. Selon la presse kurde irakienne .islamistes du gouverneur Face au refus de l'UPK, Téhéran Ben Laden aurait envoyé u chrétien d'Erbil, François Hariri, a fait-donner son artillerie pour .'message de .félicitations et dirigeant historique et très ~I rappeler sa capacité de nuisance d'encouragement à Jund al-Islam populaire du PDK, avait et de déstabilisation. et lui aurait accordé une aide provoqué une vague Finalement, après de difficiles financière de 300.000dollars. d'indignation au Kurdistan où la pourparlers, les chefs de l'UPK Si l'islam modéré dispose d'une population, dans sa grande et de MUIK ont signé, le 15 certaine base sociale qui s'est majorité, est attachée à la octobre, à Qasri Chirine, au traduit par un score électoral non tolérance religieuse. L'UPK avait Kurdistan iranien, un nouvel négligeable dans les récentes arrêté deux de auteurs de accord sous l'égide de l'Iran. élections municipales, l'attentat tentant de fuir vers Selon United Press International, l'islamisme extrémiste et violent l'Iran et les avait remis au PDK cet accord stipule que le est massivement rejeté par la qui avait beaucoup apprécié ce Mouvement de l'unité islamique population kurde. Ainsi le Fr geste de coopération. A présent, reconnaît. le gouvernement oCtobre 300.000 personnes ont c'est le PDK qui vient en aide à régional dirigé par l'UPK comme manifesté dans les rues de une uPi< confrontée aux la seule autorité de la région Suleimanieh (qui compte près attaques des islamistes. d'un million d'habitants) pour kurde frontalière avec l'Iran et Dans cette.affairele rôle de l'Iran . protester contre Jund -al-Islam. qu'il se soumettra à ses lois. La reste pour le moins équivoque ; Le Parti démocratique du médiation des mouvements . Kurdistan, de M. Barzani a offert officiellement Téhéran récuse islamiques kurdes a aussi abouti à à son rival une aide financière de toute accusation de 'soutien à une hêve dans ~s 1,4 million de dollars ainsi Jund al-Islam et aux autres affrontements armés avec Jund qu'une assistance militaire en groupes islamistes violents. al-Islam. armes. Selon le quotidien Khabat Reste à savoir comment ces Fondée début septembre par la du 13 octobre le président du Arabes" afghans" ont pu venir fusion de trois groupuscules PDK apporte à l'UPK tout son s'installer à sa frontière et islamistes extrémistes Jund al- " soutien politique et moral" pourquoi l'artillerie iranienne Islam compterait environ 400 mais, ajoute-t-il, " nous nous est-ellevenue à leur secours. hommes armés, dont des Arabes n'enverrons pas nos trou pes De son côté l'Irak a toutes les " afghans " qui, selon le dans cette région étant donné raisons de soutenir ces groupes quotidien arabe Al Sharq al- que l'UPK a des forces armées de terroristes qui par leurs actions Awsat du 28 septembre, seraientt taille suffisante pour arrêter ce peuvent déstabiliser le Kurdistan au nombre de 60 et auraient tous groupe". . au moment où les attentats suivi un entraînement militaire La m~nace des actions terroristes ourdis par ses services secrets darts les camps d'Al Qaïda en des groupes islamistes sont de plus en plus déjoués par Afghanistan. . . extrémistes soutenus et les forcesde sécurité kurdes. Une Toute de suite' après sa manipulés par des puissances coopération entre Bagdad et la fondation, Jund al-Islam a émis régionales a contribué à un net multinationale terroriste de Ben un fatwa appelant à la guerre rapprochement de deux Laden semble plus que probable.

;OJ TOUS LES PARTIS KURDES CONDAMNENT LES semble sympathiser avec Ben ATTENTATS DU Il SEPTEMBRE Laden, au Kurdistan la population reste très opposée à Les attentats du 11 compris le PKK que, pourtant, l'usage de la violence au nom de septembre' contre le Washington à la demande l'islam. De ce fait on n'a assisté à World Trade Cen ter de d'Ankara, a longtemps aucune mànifestation de [JNew York et le considéré comme une sympathie ni dans la rue ni dans . Pentagone ont été organisation terroriste. les média kurdes... fermement condamnés par tous Contrairement à de nombreux Au Kurdistan iranien, les crimes les partis politiques kurdes, y pays musulmans où la rue d'Etat et les massacres commis au nom de l'islam politique sont d'avoir toujours été contre cela. Des journalistes et d'autres dans toutes les mémoires et la Bienque nous ayons été victimes personnes nous ont population est vaccinée contre du terrorisme à plusieurs fréquemment demandé si nous ceux qui au nom du Il retour à reprises, notre réaction n'a étions inquiets au sujet des l'âge d'or du Prophète " jamais remis en cause les groupes qui se forment au massacrent allègrement tous grandes valeurs et les principes Kurdistan, comme c'est le cas en ceux qui ne partagent pas leurs moraux propres à l'identité Algérie, et qui commencent à dogmes et leurs visions. kurde et à l'humanité. entreprendre des actes terroristes C'est ce que le PDK d'Iran a Bien souvent, les guerres ont sous couvert de l'islam. Je leur ai rappelé dans un communiqué effectivement lieu entre les pays, toujours dit que nous avions, en condamnant avec force" les les partis, les peuples et les effet, des partis et des actions terroristes gouvernements, mais les guerres organisations islamiques, mais commises contre la population ont leurs règles. Ceux qui ne les qu'ils étaient légitimes. Ils font civile américaine ", exprimant à respectent pas n'ont aucune leur travail dans le cadre de la celle-ci ses condoléances. religion ou valeur humaine. La loi. Nous espérons et nous Rappelant qu'il a toujours recusé mise à mort de femmes et croyons que le Kurdistan ne le terrorisme comme mode d'enfants dans quelque partie du deviendra jamais comme d'action politique, le PDKI monde que ce soit est un crime l'Algérie ou l'Afghanistan. (...) dénonce l'hypocrisie de la qui devrait être condamné et Malheureusement, nous avons République islamique d'Iran qui nous le condamnons. (...) tous vu l'année dernière, qu'un tout en pratiquant le terrorisme Aujourd'hui, personne n'est en groupe de personnes d'Etat veut se racheter une mesure de nous dire que nous infréquentables est apparu à conduite en condamnant les avons à un moment donné été Erbil et a commencé à attaquer et attentats du 11sptembre. les auteurs d'un acte de molester des femmes Au Kurdistan d'Irak, dans un terrorisme. C'est une source de respectables de cette ville. TIs ont discours prononcé, le 21 fierté pour nous. Nous sommes commencé à prononcer des septembre devant l'Assemblée en train de voir les fruits de cette fatwas, comme s'ils agissaient au nationale du Kurdistan, le attitude. Je dois mentionner ici nom de Dieu et du Prophète. Ils président du PDK irakien, M. que tout cela nous le devons à déclarent, comme bon leur Barzani s'est longuement. notre guide, l'immortel semble, n'importe quelle exprimé sur ce sujet. Extraits (Mustafa) Barzani, qui nous a personne de leur choix, apostat, traduits du quotidien kurde indiqué que nous devions et versent son sang. (...) Brayetî (Fraternité) du 21 adopter ce comportement Nous Actuellement, nous avons écho septembre: le ferons toujours. de leur rassemblement dans les

Il Le 11 septembre est devenu De tels actes et de tels crimes régions de Tawêla et de Biyarah une date très importante dans n'ont rien à voir avec l'islam. La [à la frontière iranienne] qui vise l'histoire du monde. Comme religion musulmane ne permet à transformer le Kurdistan en nous avons pu le voir, un pas le meurtre de femmes et une base pour le terrorisme et les événement d'une très grande d'enfants. Ceux qui commettent terroristes. gravité a eu lieu aux Etats-Unis. ces crimes au nom de l'islam Nous voulons annoncer que le C'était un attentat terroriste. Un trahissent l'islam. PDK reste fermement sur sa grand nombre de personnes Je pense qu'il est du devoir des position et que nous ferons notre innocentes sont devenues dignitaires religieux musulmans, possible pour coopérer avec tous victimes de ce crime. Nous des chefs des Etats et partis les partis politiques, notamment exprimons nos condoléances au islamiques, et des figures avec l'Union Patriotique du gouvernement des Etats-Unis et politiques, de protéger Kurdistan, pour empêcher le aux familles des victimes. (...) Le rigoureusement l'islam [en tant Kurdistan de devenir une base PDK s'est toujours positionné que croyance]. Car c'est une pour terroristes, sous tout nom contre le terrorisme. Les Kurdes grande injustice et un grand ou toute couverture, quels qu'ils et le PDK ont été à maintes sacrilège que de faire porter aux soient ". reprises victimes du terrorisme. musulmans l'étiquette de Nous avons eu la chance, nous terroristes, simplement en raison De son côté le chef de l'Union les Kurdes et le PDK -et je peux des crimes de quelques patriotique du Kurdistan (UPK), le dire avec satisfaction--, de terroristes confus qui n'ont J. Talabani, lors d'une réunion n'avoir jamais eu recours à un aucune religion, aucun scrupule avec les notables des environs de quelconque acte terroriste, et et aucune humanité. (...) Halabja, tenue le 21 septembre à .4.1://1/('///1 t!1' /lill:-(J}{ ('/ t!'J///('lïlll1//0}{ . n° 1(1)-199 • Scplclllblc-(lclobrc 2001

Suleimaniya a, selon le condamnant le massacre de islamiste aveugle et barbare !1 quotidien Kurdistani Nuwe, du civils américains à New York et à qui par un effet de boomerang 22 septembre déclaré: Washington, beaucoup de gens frappe maintenant les Etats-

Il ( ••• ) Nous croyons que toute rappellent qu'au moment où le Unis ..Le chef du PKK, du fond personne a le droit d'exprimer régime turc, allié des Etats-Unis, de sa prison d'Imrali, a envoyé librement ses pensées et ses a bombardé et détruit des au quotidien kurde Ozgur croyances. Nous croyons milliers de villages kurdes avec Politika, publié en Allemagne, également en la liberté des avions Made in USA, un texte pour commenter les d'expression des convictions déplacé plus de trois millions de événements du 11 septembre en . religieuses. (.:.) Cependant, le civils kUrdes, les Etats-Unis sont ces termes : 11 Le tisonnier vert groupe (Jund al-Islam], restés étrangement silencieux, brûle maintenant les mains de entreprend ses actions au nom faisant preuve à l'égard de la ses promoteurs américains ". de l'Islam. Mais en réalité, ils Turquie de la même Ocalan rappelle la politique de sont contre l'islam et ne sont pas mainsuétude qu'envers Israël. La 11 ceinture verte" développée liés à l'islam. Une des preuves presse kurde a publié nombre par Washington, dans les pays parmi d'autres est qu'ils d'articles évoquant le silence de musulmans consist.ant à considèrent tous les partis la communauté internationale promouvoir les mouvement politiques laïcs au Kurdistan sur le massacre à l'arme islamistes pour faire barrage aux comme apostats et infidèles chimique de 5000 Kurdes à mouvements nationalistes ou [référence au premier Halabja et les réactions au communistes suspectés d' an ti- communiqué de ce groupe massacre de New York et de . américanisme" . attaquant les partis kurdes laïcs]: Washington, pour déplorer que Les érudits religieux sont ici la vie d'un Kurde, ou d'un Les principales organisations de pour juger que celui qui accuse Rwandais, ne vaut assurément la diaspora kurde ont également les musulmans d'infidèles est pas celle d'un Américain. tenu à condamner les attentats considéré comme apostat lui- du 11 septembre et à exprimer même dans l'islam. Côté politique, les dirigeants du leur rejet du terrorisme et parti pro-kurde Hadep ont présenter leurs condoléances aux ( ... ) Il s'agit d'un groupe des condamné " le terrorisme autorités et au peuple américain. personnes expulsées des grandes et petites villes dans la région entre Erbil et Balakayati, LA TURQUIE S'AMENDE À PETITS PAS qui sont venues prendre position là-bas à Biyarah et à Tawelah e Parlement a, le 3 la Constitution est modifiée pour créer des problèmes poùr octobre, voté par 474 mais, à ma connaissance, il reste le compte des forces étrangères voix. contre 16 en des dispositions contradictoires et d'un groupe de personnes [Jfaveur de 34 dans la loi relative à l'organe de inqualifiables auxquels le monde amendements à la loi contrôle des radios et télévisions entier s'oppose actuellement fondamentale, promulguée en turques (RTUK), qui dispose que [référence à l'organisation 1982 par les militaires après le la langue d'émission est la d'Usama Ben Laden] ". coup d'Etat de 1980. langue turque. Tant que cette Le leader de l'UPK a condamné Même si l'adoption de ces disposition existera, il serait

Il les actions terroristes amendements constitue une inexact de penser que. les perpétrées aux Etats-Unis" et avancée démocratique émissions en kurde sont libres. envoyé son Premier ministre Dr. significative, nombre d'analystes De plus la même restriction Barham Salih à Washington pour se montrent sceptiques sur existe à l'article 42 de la faire le point avec les l'ampleur des changements à Constitution ". Et surtout, responsables' politiques venir. Les Kurdes, s'ils seront l'éducation en kurde reste américains. officiellement autorisés à toujours interdite. Plus de15 Au Kurdistan de Turquie, où le diffuser des. émissions dans leur millions de Kurdes continueront mouvement islamiste Hizbullah, langue, peuventcependantvorr d'être privés du droit de activement soutenue par la celles-ci interdites pour des 11 transmettre leur langue et leur police et la gendarmerie turques raisons de sécurité nationale et culture millénarre à leurs enfants a, de 1992 à 1998, assassiné plus de protection de l'ordre public "., alors que même un pays comme d'un millier de personnalités Interrogé sur la question, le chef l'Algérie qui n'est ni mempre de kurdes laïques, les sentiments d'.état major turc, le général l'OTAN ni candidat à l'Union sont partagés, tout en Huseyin Kivrikoglu, a déclaré 11 européenne s'a pprête à reconnaître le berbère comme sèchement qualifiée de " perte lendemain de renvoyer l'article langue officielle du pays et de temps ", en réclamant une en question pour une " seconde favoriser son enseignement nouvelle loi fondamentale. Alors considération " au Président, au Quant à la peine de mort, elle que le gouvernement avait lieu de réviser l'amendement ou sera limitée aux" actes de largement insisté sur la nécessité encore d'entamer les terrorisme et de trahison". Or, la pour le parlement d'adopter préparations de référendum. majorité des prisonniers se cette réforme rapidement, avant Ainsi, le gouvernement turc a trouvant dans le couloir de la la'publication en novembre du choisi de suspendre mort ont été condamnés pour rapport régulier de la temporairement la publication des crimes en relation avec le Commission européenne sur dans le Journal Officiel des terrorisme. La réforme rend, en l'état d'avancement de la amendements constitutionnels principe, plus difficile la candidature de la Turquie à rUE. approuvés par le Président, bien fermeture des partis politiques, Pour Husnu Ondul, président qu'aucun texte légal ne prévoie supprime certaines limites à la l'Association turque des droits un tel procédé. liberté d'expression, augmente de l'Homme (IHD), la réforme L'article 175 de la Constitution les droits des syndicats et est un " développement élaborée par la junte militaire en associations. Elle ramène de 15 à encourageant", même si elle ne 1982, dispose que le Président a 4 jours maximum la période de va pas assez loin. II a ainsi relevé le pouvoir d'accepter dans sa garde-à-vue. Mais, que l'abolition partielle de la totalité les amendements de la contrairement à ce qu'ils avaient peine de mort "ne correspond Constitution, d'opposer son veto annoncé, les parlementaires pas aux normes de l'Union sur l'ensemble du texte et le n'ont pas voulu modifier la européenne". " Jusqu'à présent, renvoyer au Parlement pour une rigide loi relative à leur les constitutions turques avaient seconde lecture, ou encore immunité parlementaire et ont été rédigées à la suite de coups d'accepter certains articles et même voté une augmentation d'Etat et appliquées par les déclencher un référendum sur le généreuse de leur traitement. Le civils. Cet état de choses est reste du texte. La Constitution Parlement turc a également désormais un événement du n'ouvre la voie qu'à deux écarté l'amendement stipulant la passé", a-t-il cependant fait solutions dans cette situation: supériorité de la loi valoir. Accepter la décision du internationale par rapport à la L'organisation de défense des Président ordonnant au Premier loi nationale en cas de conflits de droits de l'Homme Human ministre la publication dans le lois, alors que cette disposition Rights Watch (HRW) est Journal Officiel des 33 articles est indispensable pour la mise beaucoup plus sévère, estimant approuvés, déclenchant par voie en conformité de la législation que la Turquie a "raté une de conséquence le délai de 120 turque avec celle des grande chance" car" l'ensemble jours réparti pour la tenue d'un démocraties européennes. des réformes va maintenir la référendum pour l'article en En raison de cette restriction, la peine de mort, les restrictions à question, ou encore suspendre la réforme a reçu un accueil tiède, la liberté d'expression et publication pour réajuster tout en étant saluée comme un continuer de priver les détenus l'amendement en question, effort sur la voie d'une adhésion de véritables garde-fous contre invalidant ainsi la requête de de la Turquie à l'Union la torture". référendum du président. européenne. Ellene faisait même Une fois que ces amendements Le gouvernement turc, pas, le lendemain, les gros titres auront été approuvés par le interprétant une clause de la des journaux, qui s'intéressaient président, les parlementaires Constitution, déclare, quant à surtout au rejet d'un devront également modifier les lui, que le président ne peut amendement ayant pour résultat codes civil et pénal, ce qui demander de référendum que de remettre en cause un retour pourrait durer près d'un an ! sur l'ensemble du texte et non durable à la vie politique - Le parcours du combattant a pas pour un seul article. Les contesté légalement - de Recep commencé dès le 16 octobre avec analystes notent cependant Tayyip Erdogan, dirigeant du l'appel du président turc au qu'en suspendant la publication parti islamiste de la Justice et du référendum pour la ratification et en renvoyant pour " une développement (AKP). d'un amendement relatif à seconde considération" l'article Pour les libéraux turcs, elle est l'augmentation des traitements mis en cause, le gouvernement résolument insuffisante. Le des députés. La tension est ne fait que se contredire puisque président de la Cour de montée d'un cran lorsque le si le paquet des amendements cassation, Sami Selcuk, l'avait gouvernement a décidé le constitutionnels est considéré .• 6. Bill/dill de ltn/~(lll ci d'lIIf(JlI1Wt/OIl na 198-199 • Septembre-Octobre 2001

indivisible, il faudrait alors lancer une campagne anti-Sezer blessés parmi les manifestants. demander un référendum sur dans les média turcs acquis à la De même, la police est l'ensemble. coalition. Certains journaux ont massivement intervenue lors L'exécutif turc est en pleine crise commencé à pointer du doigt le d'une manifestation à Siirt, ville depuis l'élection d'Ahmet Nejdet salaire du président. Le toute proche. Quant à Istanbul, Sezer, ancien président de la quotidien turc Hurriyet du 17 quelque 1000 sympathisants, Cour constitutionnelle turque, à octobre écrit donc que M. Sezer a parmi lesquels de hauts la présidence turque. En février " augmenté son salaire de 58 % " responsables du parti, ont été 2001, le président et le Premier d'autres que les députés gagnent incarcérés, selon un porte-parole ministre Bulént Ecevit, s'étaient 3,2 milliards de livres turcs ($ 2 du HADEP. Dans le district de même ouvertement et 000) net alors que le président a Topkapi, à Istanbul, la police publiquement affrontés lors de la augmenté son salaire jusqu'à 6,3 anti-émeutes est intervenue réunion du Conseil national de milliards, sans préciser contre une foule de 350 sécurité (MGK). Le subtilement qu'il s'agit d'un manifestants qui criaient des gouvernement turc. semble déjà salaire brut slogans pro-kurdes et qui .lançaient des pierres contre les forces de l'ordre. Elle a riposté JOURNEE MONDIALE DE LA PAIX: par des jets de gaz lacrymogène LA POLICE TURQUE A PROCEDE A contre les manifestants qui se sont réfugiés dans des rues L'ARRESTATION DE CENTAINES DE KURDES adjacentes. ET INTERDIT TOUTE MANIFESTATION En fin de compte, HADEP, qui revendique des droits culturels La police a arrêté des atteinte directe à leur droit de pour les Kurdes, a dû annuler centaines de personnes libre circulation. son projet de rassemblement en Turquie le samedi Après ces incidents, dans la capitale. Le parti a refusé 1er septembre, lors du d'importantes mesures de d'entreprendre toute action Ilrassemblement annuel sécurité ont été prises le Fr susceptible de mettre en péril la à Ankara du parti pro-kurde de septembre. Selon un quotidien paix civile. la démocratie du peuple turc, cinq mille policiers ont été Les autorités d'Ankara avaient (HADEP), à l'occasion de la déployés à Ankara. Très tôt le rejeté la demande d'autorisation célébration de la journée matin, les bus sur les routes de rassemblement du HADEP, mondiale de la paix. allant à la capitale ont été évoquant les possibilités de La veille, dans tout le pays, des systématiquement contrôlés et sérieux désordres publics, et milliers de Kurdes avaient été les personnes jugées" suspectes" s'appuyant sur l'article 17 de la interpellés, chez eux ou aux ont été mises en garde-à-vue. Les loi relative aux réunions gares routières, afin d'être mêmes contrôles d'identité et publiques. et marches empêchés d'aller à Ankara. Des arrestations ont eu lieu dans les contestataires. affrontements entre membres du rues d'Ankara toute lajournée. Bienque les événements de cette HADEP et forces de l'ordre se Les prisons de la capitale étant journée mondiale de la paix sont produits alors que les très rapidement complètes, les n'aient été que succinctement premiers s'apprêtaient à prendre autorités turques ont dû envoyer relatés dans les principaux l'autobus pour la capitale à les manifestants en état journaux nationaux turcs Diyarbakir et à Istanbul. Selon d'arrestation, dans les (souvent relégués aux dernières un porte-parole du HADEp, les gendarmeries des environs. pages), le bilan est lourd: policiers" ont arrêté les chauffeurs A l'instar d'Ankara et Istanbul, plusieurs blessés et un mort de bus, confisqué les documents des et des villes du Kurdistan ont parmi les mailifestants. Zeynel ~) véhicules et les permis de conduire. également été le. théâtre Durmus, 19 ans, est mort en Ils ont dit aux compagnies d'affrontements entre forces de tombant du 5e étage en tentant d'autobus, avec lesquelles" le police et militants pro-kurdes. À de fuir un raid de la police dans HADEP avait conclu un Batman, la police est intervenue les locaux du HADEP à arrangement pour l'organisation contre les membres du HADEP, Istanbul-- raid qui s'est terininé du voyage de ses membres à en affirmant que la conférence par plusieurs' dizaines Ankara, " qu'ils n'iraient nulle de presse qu'ils avaient prévu de d'arrestations. Par la suite les part ". Le même porte-parole tenir était illégale. L'intervention forces de gendarmerie ont dénonce cet incident cOnlmeune s'est soldée par une vingtaine de perturbé le bon déroulement de l'enterrement de Durmus en décision d'abandonner la lutte turques et le PKK s'est atténué, bloquant le cortège à l'entrée de armée du PKK: en 1999, le chef malgré le fait que la Turquie la ville de Sanliurfa. " Sur les kurde, Ocalan avait donné considère le retrait unilatéral du quelque 500 personnes interpellées l'ordre à ses combattants du PKK comme un complot et à Istanbul, parmi lesquelles tous les PKKde se retirer de la Turquie et refuse tout cessez-le-feu. Le PKK responsables régionaux, 300 d'abandonner l'action armée affirme avoir abandonné le demeurent en garde-à-vue et un de contre les forces de sécurité turcs combat armé pour un Kurdistan nos militants demeure hospitalisé au plus tard le 1er septembre indépendant et revendique dans un état sérieux ", a déclaré 1999.Depuis cette date butoir, le dorénavant des droits culturels Halil Salik, secrétaire régional du combat entre les forces militaires pour les Kurdes de Turquie. HADEP, lors d'une conférence de presse à Istanbul. Dans la seule ville d'Ankara, plus de 2700 avaient LE PARLEMENT TURC AUTORISE L'ENVOI DES été mis en garde-à-vue a précisé TROUPES EN AFGHANISTAN lundi à l'AFP Mehmet Emin Araz, secrétaire régional du HAD EP, et e Parlement turc a communiqué publié à l'issue au moins 3 d'entre eux demeurent approuvé, le 10 d'une réunion de crise quelques sous contrôle de lapolice. octobre, un projet de heures après les frappes. Mais le Interviewé par le quotidien loi autorisant le gouvernement doit aussi Milliyet, Murat Bozlak, Ugouvernement à compter avec la sensibilité Secrétaire Général du HADEp, a envoyer des unités spéciales en nationaliste ou encore le tenu à rappeler, le 3 septembre, Afghanistan dans le cadre de la sentiment d'une solidarité qu'à aucun moment depuis la campagne militaire menée par musulmane d'une partie de sa formation du parti en 1994, les les Etats-Unis dans ce pays. population, même si le régime membres de leur mouvement Malgré une forte opposition de des Taliban n'y jouit guère de politique ne se sont considérés l'opinion publique, le Parlement sympathie. Le dirigeant de l'une comme appartenant à un parti a voté par 319voix contre 101en des deux formations islamistes kurde :" Nous ne sommes pas un faveur de cette mesure. Deux représentées au Parlement, Recai parti nationaliste ethnique. Nous parlementaires se sont abstenus. Kutan (parti du Bonheur, Sp, 48 sommes un parti de Turquie. La Turquie, qui fait partie de députés sur 550), a ainsi mis en HADEP est un jeune parti (oo.) l'OTAN, n'a pas proposé de cause la légitimité des frappes. Lorsque notre parti s'est formé, le troupes de combat, mais les Le dirigeant du parti de la sud-est du pays était en plein autorités ont annoncé que deux Justice et du développement conflit. Nous avons parlé régiments d'unités spéciales (AK, 52 députés), l'autre parti ouvertement des problèmes que nos étaient prêts à partir et à islamiste, qui se veut résolument compatriotes kurdes de la région entraîner des combattants de modéré, est resté plus prudent, rencontraient ","nous ne sommes l'Alliance du Nord, la principale s'abstenant de commenter pas l'extension d'un parti illégal force luttant contre les Talibans directement l'intervention contre (PKK)", "nous sommes pour ['unité en Afghanistan. La Turquie l'Afghanistan. " Nous sommes du pays ". affirme avoir des liens ethniques contre toutes les formes de La journée mondiale de la paix, étroits avec la minorité ouzbèke terrorisme. Nous sommes pour le 1er septembre, est devenue un qui se trouve dans le nord de une lutte internationale contre le jour traditionnel de protestation l'Afghanistan et propose aussi terrorisme ", a déclaré son pour les militants kurdes qui distribuer de l'aide humanitaire président Recep Tayyip Erdogan, réclament des droits culturels, en Afghanistan. ex-maire d'Istanbul. ou l'autonomie, pour les quinze Alliée fidèle de Washington, la Quant aux sentiments de la rue à millions de Kurdes de Turquie. Turquie avait envoyé un Istanbul, ils oscillent entre la Dans l'immédiat, leurs contingent pour la guerre de nécessité d'une intervention demandes incluent l'usage libre Corée, et participé plus contre les Taliban et la crainte de la langue kurde dans le récemment à des opérations d'un élargissement du conflit à système éducatif et les médias militaires en Somalie, en Bosnie des pays voisins de la Turquie, (objectifs sur lesquels l'Union et au Kosovo. Le gouvernement comme l'Irak. Européenne, que la Turquie veut avait exprimé son soutien, en Profitant de la conjoncture, intégrer, est d'accord). terme général, à " la lutte Ankara a demandé des crédits La journée représente également internationale " contre le supplémentaires au Fonds le deuxième anniversaire de la terrorisme, dans un monétaire international (FMI) en • S • Bullclui di' Imiçou cf d'IIIAmIllJ/loII' n° 198-199 • Septembre-Octobre 2001

mettant en avant le fait que sa ralentissement de l'économie manifester aucun problème de participation à la campagne mondiale. Il n'a toutefois pas santé majeur, même si la plupart antiterroriste lancée par l'OTAN, fermé la porte à un nouveau d'entre eux étaient affamés lors dont elle fait partie, allait geste du FMI qui, jusqu'à de leur arrivée en Grèce. Les soumettre ses finances publiques maintenant, a débloqué près de autorités grecques les ont arrêtés à de nouvelles pressions. Le 19 milliards pour la Turquie, et hébergés dans un gymnase de poids de la dette publique est laquelle s'est engagée en échange Mandoudi. Ils y ont reçu les énorme et le gouvernement turc à appliquer de sévères premiers secours et ont été devra consacrer la moitié des programmes de rigueur nourris. Ils ont ensuite été dépenses de son budget 2002 à budgétaire. transféré dans un centre son remboursement, soit 26,5 d'apprentissage du même milliards de dollars. La Turquie Selon le ministre turc de village. garde en. mémoire les l'économie, Kemal Dervis, un Par ailleurs, trois " passeurs " douloureuses conséquences de la éventuel envoi de militaires turcs turcs ont également été arrêtés. guerre du Golfe, où elle s'était en Afghanistan a toutes les Ils ont reconnu avoir "facilité la engagée aux côtés des Forces chances d'aggraver la sévère sortie de ces immigrés " contre alliées contre Bagdad, ce qui lui crise économique que traverse le la somme de 1500 dollars par aurait coûté 50 milliards de pays: " Nous sommes entrés immigré, selon le responsable de dollars, selon son estimation. dans une nouvelle phase de la Marine marchande grecque. Mais comme le rappelle Gulten ralentissement, et nous allons Les autorités portuaires sont Kazgan, professeur d'économie à vivre des temps difficiles ", sans toujours à la recherche d'autres l'Université privée Bilgi compter l'effet que pourrait immigrés, le nombre total des d'Istanbul: " c'est un pari perdu avoir l'engagement de l'armée clandestins, qui auraient été d'avance", assurant que" les turque sur le théâtre des transportés par un bateau turc, Etats-Unis ne récompensent opérations. Officiellement, s'élèverait à 350. Cinq corps ont jamais les services demandés! " aucune demande chiffrée en été trouvés et la crainte de Le Fonds monétaire hommes ou en matériel n'a été découvrir d'autres personnes international (FMI) est resté présentée par les Américains à noyées, augmente. Des prudent, le 17 octobre, sur Ankara, mais la presse turque témoignages contradictoires au l'octroi de nouveaux crédits. à la évoque la participation de sujet de ces cinq cadavres, de la Turquie alors que le pays souffre commandos pour aider les forces part des survivants, ont été de plus en plus du de l'Alliance du Nord. enregistrés par les autorités grecques. Certains affirment que les cinq clandestins sont morts ,AFFLUX DE REFUGIES KURDES de suffocation et que l'équipage EN ITALIE ET EN GREeE les a jetés par-dessus bord. Le19septembre,quatre Kurdesde a capitainerie du port compris à l'intérieur. Cela Turquieont été repêchésmortspar de Crotone a annoncé indiquerait qu'il n'a été utilisé la police italienne après que l'arrivée d'un bateau que pour la dernière partie des quelque 75 Kurdes, victimes des avec, à bord, 292 candidats à l'immigration. mafias turque et albanaise,laissés immigrés clandestins, Le 5 septembre, deux cent à l'abandon en pleine Ilprincipalement des Kurdes, le quinze immigrés clandestins, Méditerranée,ont accostéà Lecce- -1er septembre, vers 05h00 GMT. dont la plupart des Kurdes, mais Bari. Les rescapés ont déclaré: La veille au soir, les autorités aussi des Afghans, ont été " On nous a fait monter dans deux italiennes avaient repéré le récupérés au petit matin, sur une embarcations par groupe de 37 et 38 navire au large des côtes de la plage de l'île d'Eubée ( à l'est personnes alors que leurs capacités Calabre. Ils l'avaient fait escorter d'Athènes). Quant à l'équipage étaient de 20 personnes chacune. Aux jusqu'au port pour y arrêter six du bateau, il a été mis en état alentours de la presqu'île de Vilore, personnes soupçonnées de faire d' arres ta tion, a précisé un l'une d'entre elles a commencé à partle de l'équipage qui a responsable du ministère de la couler. Quatre hommes équipés conduit les immigrés en Italie. marine marchande à l'AFP. d'armes automatiques et de talkie- Après l'inspection du bateau, les Parmi les clandestins débarqués, walkie nous encadraient. Nous responsables italiens ont près de Mandoudi (nord-est de pensons qu'ils étaient' en fait des remarqué que celui-ci était dans l'île), on compte 13 femmes et 12 policiers albanais en civil. Nous nous un excellent état et propre, y enfants. Ils semblent ne sommes approc11ésdu bateau et deux personnes sont montées à bard. Nous La police italienne a remis les droits de l'Homme. Ce avons essayé de sauver les autres, réfugiés kurdes aux autorités mémorandum souligne plus mais ces hommes nous en ont albanaisesqui les renvoient à leur particulièrement la récente empêché. Nous n'avons pu repêcher tour, un par un, en Turquie, alors politique de l'Irak visant à que quatre corps mais sept autres que le réseau mafieux n'est encourager, à l'aide de mesures restent disparus. Les quatre hommes inquiété ni par les autorités financières ou juridiques, les armés ont interdit aux survivants de turques et ni par les autorités Palestiniens à venir s'installer monter à barden criant "ils vont nous albanaises. dans les régions kurdes qu'il faire tomber aussi". contrôle. Un décret, publié le 7 septembre par le Conseil du SOUS L'EMBARGO, BAGDAD POURSUIT commandement de la SA POLITIQUE D'ARABISATION. révolution, la plus haute instance politique en Irak, e gouvernement irakien mi-août 2001, un document, officialise l'incitation pour les poursuit sa politique de émanant du Bureau de la Irakiens non-arabes à changer déplacementdes Kurdes Présidence [irakienne], référencé leur identité ethnique en arabe. et des autres minorités 43107, destiné au Ministre Selon le secrétaire de Unon arabes dans les [irakien] de l'Intérieur qui l'a l'Assemblée nationale du régions kurdes se trouvant sous transmis pour exécution aux Kurdistan irakien, Farast son contrôle.Le journal arabebasé autorités compétentes des villes Ahmad, juriste, cité le 14 octobre à Londres,Al-Zaman,rapporte le4 concernées, demande de faire par le journal arabe publié à octobre, que les autorités pression sur les membres des Londres, AI-Sharq al-Awsat, irakiennes ont averti 400 familles familles qui ont changé leur " bien que le contenu du décret kurdes et turkomanes qu'elles identité ethnique kurde en arabe, fasse allusion au changement feraient l'objet de mesures de et dont les noms sont soit volontaire d'identité nationale, déplacement au cours du mois kurdes, soit font référence à des la réalité de l'Irak s'avère d'octobre. régions ou des montagnes totalement être le contraire. Les Ces trois dernières années, les kurdes , pour qu'ils traduisent autorités entreprennent autorités irakiennes ont leur nom en arabe ou qu'ils se différentes mesures strictes pour intensifié leur politique de trouvent des noms islamiques. " forcer les Irakiens non-arabes à déplacement, dans l'objectif Depuis le dernier recensement, il changer leur identité nationale". d'arabiser les régions kurdes y a quatre ans, les autorités ila ajouté que le nouveau décret qu'elles contrôlent, et plus irakiennes ont distribué aux "portera un grand préjudice aux particulièrement le gouvernorat communautés non arabes des relations fraternelles entre toutes de Kirkouk, riche en pétrole. Des régions kurdes qu'elles les nationalités en Irak". familles arabes du sud de l'Irak contrôlent un formulaire spécial Le Parti communiste d'Irak, qui sont transférées et installées à la intitulé " formulaire de s'oppose à Bagdad, a considéré place des Kurdes expulsés. Le correction de nationalité [origine le décret comme faisant partie quotidien kurde de l'UPK, ethnique] ". Ceux qui refusent de de la politique irakienne actuelle Kurdistani Nuwe, rapporte dans changer leur origine sont qui vise à changer le caractère son édition du 5 septembre que expulsés, tous leurs biens ethnique de la région adjacente à " le gouvernement irakien a confisqués, vers les régions la région autonome du récemment rassemblé 37 familles tenues par les Kurdes ou encore Kurdistan irakien. Dans un d'employés arabes, originaires vers le centre ou le sud de l'Irak. communiqué publié à cette de différentes villes, et les a En août, le Centre pour la occasion, il a dénoncé 11 la transplantées à Kirkouk, avec résistance contre le nettoyage politique [irakienne] de plusieurs privilèges comme la ethnique et les déplacements purification ethnique et de mise à disposition d'une somme forcés, situé à Suleimaniya, a déportation forcée des Kurdes, d'argent, des promotions documenté la politique irakienne des Turcomans et des administratives etc. ". Kurdistani dans un mémorandum qu'il a Assyriens" . Nuwe rapporte également que le adressé au Secrétaire Général Par ailleurs, une source dans le gouvernement irakien a des Nations Unies, au Conseil de gouvernement régional du récemment promulgué de Sécurité de l'ONU, au Président Kurdistan, dirigé par le Parti nouveaux décrets relatifs à cette des Etats-Unis, et à des démocratique du Kurdistan, a politique. Selon le journal: " à la organisations internationales de confirmé au journal, AI-Sharq al- • H). /lul/dul £II' 11I7J>illl 1'1 d';1l/11JïutlfIClI/ : n° 19R-199 • Scptcmbll'-Octobre 2001

Awsat, du 14 octobre, les Hadaddin et les ont installées l'ünion patriotique du rapports selon lesquels des dans le village après avoir Kurdistan, a rapporté le 14 unités de l'armée irakienne ont évacué les habitants kurdes. Elle octobre que les autorités récemment annexé des villages a ajouté que les habitants de sept irakiennes "sont en train de . kurdes qui étaient sous le autres villages kurdes ont été construire 500 maisons dans les contrôle de l'administration avertis par les autorités régions du Kurdistan [qui sont kurde. irakiennes qu'ils devaient sous le contrôle de Bagdad]; 250 La source a indiqué que ces évacuer leur village. D'après Al. maisons dans.le village de unités irakiennes, positionnées Sharq al-Awsat, 30 villages ont Gurgayee et 250 autres dans le sur la ligne de contactqui;sépare été annexés depuis le début de village de Sheikhan et [dans la la région dirigée par les Kurdes l'année. Le processus d'annexion petite ville]] d'Altun Kopri vont du reste de l'lia1<,ont annexé, la. consiste à bombarder les ,être données gratuitement à des semaine dernière, le village de villages, obligeant les habitants à colons arabes. Le plan est Saadawa, situé à 17 km au sud- fuir, et ensuite à les occuper et à d'emmener 2000 familles arabes est d'Arbil. Elle a indiqué que les expulser les habitants qui y de Mossoul à Kirkuk dans le autorités irakiennes ont emmené seraient restés. cadre du plan d'arabisation qui a 30 familles arabes de la tribu des De son côté le site Internet de lieu actuellement.

AINSI QUE pour les organisations l'augmentation des violations internationales; l'ambassadeur depuis les attentats le 11 • LES ETATS-UNIS Richard Hass, assistant au septembre aux Etats-Unis, et a PROMETTENT .DE MAINTENIR secrétaire d'Etat pour la déclaré que" les violations du LA PROTECTION DES planification d'actions droit à la vie, à la sécurité et la KURDES EN IRAK. Lors d'une politiques; Dr. Zalmas Khalilzad, torture augmentaient d'une série de réunions tenues à assistant du Président George manière alarmante". Le rapport . Washington entre une délégation Bush pour les affaires moyen- se présente comme suit: . commune kurde d'Irak et des orientales et John Hanna, - Nombre de " meurtres non représentants américains, ces directeur des affaires du Moyen- élucidés " ou victimes derniers "ont réaffirmé leur Orient au bureau du Vice- d'exécutions extrajudiciaires: 7 promesse de protection de la président. - Nombre de personnes victimes région kurde contre toute La délégation kurde a également des mines: 2 agression, et leur soutien pour discuté des inquiétudes des - Nombre de personnes placées continuer [de consacrer] 13% de Kurdes d'Irak au sujet de la en garde-à-vue : 200 la .part des revenus du situation internationale actuelle, - Nombre de personnes programme pétrole pour en particulier au cas où l'Irak torturées ou sujettes aux nourriture pour la région", selon deviendrait une cible dans le traitements dégr~dants: 37 la lettre d'information cadre de la guerre contre le - Nombre de publications anglophone sur le site internet terrorisme, et de l'émergence du interdites dans la région sous de l'UPK, le 10 octobre. radicalisme islamique au état d'urgence (OHAL): 29 La délégation kurde, dont Kurdistan Irakien, avec les - Nombre de pièces de théâtre faisaient partie le chef du responsables américains. prohibées: 1 gouvernement régional du Kurdistan, basé à Suleimaniya, • LE BILAN DE SEPTEMBRE • POUR LES AUTORITÉS Dr. Barham Sa:lih, et un haut DES VIOLATIONS DES TURQUES LE PROGRAMME représentant du Parti DROITS DE L'HOMME EN DE TRAITEMENT ET DE démocratique du Kurdistan,. M. TURQUIE. La section de RÉHABILITATION DES Hoshyar Zebari, a tenu une série Diyarbakir de l'Association VICTIMES DE LA TORTURE de réunions avec des officiels de turque des droits de l'homme EN TURQUIE EST .UNE la Maison blanche et des (IHD) a, le 15 octobre, rendu /1 ACTIVITÉ ILLÉGALE ". La représentants du Département public son rapport du mois de sectionde la Fondationturque des d'Etat: l'ambassadeur Crocker, septembre relatif aux violations droits de l'homme (IHV) à assistant au secrétaire d'Etat des droits de l'homme en Diyarbakir, spécialisée dans le pour les affaires du Proche- Turquie. L'association par la voix traitement et la réhabilitation des Orient; l' ambassadeur Wood~ de son représentant, Osman victimes de torture en Turquie, a, assistant au secrétaire d'Etat Baydemir, a dénoncé le 9 septembre, été prise d'assaut par la police turque. Le ministre turc du Logement et des victimes du séisme d'aodt 1999- responsable de l'organisation Travaux publics Koray Aydin a, vers la société de carrelage de dénonçant l'illégalité de le 5 septembre, annoncé sa son père. l'opération conduite sans mandat démission, nouvelle étape dans Le parti islamiste du Bonheur de perquisition, les forces de la lutte anti-corruption réclamée (Saadet) avait déposé une l'ordre en ont obtenu un, deux par le Fonds monétaire motion de censure pour le heures après les faits : Le mandat international (FMI) à une destituer. Selon les analystes, la de perquisition délivré par le Turquie en pleine crise crise économique a provoqué un bureau du procureur qualifiait le économique. M. Aydin, du parti changement dans les mœurs traitement des victimes de la de l'Action nationaliste MHP politiques turques, dès lors que torture comme" activités illégales 't. (ultra-nationaliste), membre du par le passé, la démission d'un Violant toutes les règles de secret gouvernement de coalition de ministre était très rare. Le professionnel, tous les documents Bulent Ecevit, a annoncé sa Premier ministre Bulent Ecevit a relatifs aux patients et les démission des postes de ministre salué devant la presse une informations concernant les et de député suite à une vaste "attitude très honorable JI, médecins ont été confisqués à la enquête .policière sur la remerciant son ex-ministre pour demande du procureur. La corruption au sein de son ses "bons travaux". fondation craint que les patients et ministère lancée le 22 aodt le personnel médical puissent être dernier. 11partage ainsi le sort du • UN AN DE GRÈVES DE LA exposés aux risques de ministre de l'Energie, Cumhur FAIM DANS LES PRISONS harcèlement, d'arrestation ou Ersumer, contraint à la TURQUES!. Un an après son encore de torture. La police aurait démission fin avril 2001 après lancement le 20 octobre 2000, le également confisqué certains une enquête similaire et d'Enis mouvement de grèves de la faim journaux interdits, même si la Oksuz et de Yuksel Yalova, de détenus membres détention de ce genre de respectivement ministre des d'organisations de l'extrême documents ne constitue pas en soi Transports et des Privatisations. gauche clandestine turque se un délit en Turquie. M. Aydin est le cinquième poursuit comme si de rien Créée en 1990, la Fondation ministre à quitter le cabinet n'était, malgré un bilan sans conduit depuis ses débuts un depuis la grave crise précédent dans les annales des programme pour le traitement et la économique qui a frappé le pays prisons de la planète: 72 morts. réhabilitation des victimes de la fin février, marquée par une Soixante-douze prisonniers ou torture. En 2000, plus d'un millier dépréciation d'environ 50 % de leurs proches sont décédés de personnes ont eu recours à l'un la livre turque face au dollar et le depuis 2000 une opération des ou l'autre de ses cinq centres de bouleversement des objectifs forces de l'ordre contre 20 traitement existants. La branche de économiques du pays. établissements pénitentiaires, le Diyarbakir, fondée en 1998, joue M. Aydin est éclaboussé par une 19 décembre, au cours de un rôle crucial dans le traitement enquête qui a mené à laquelle 30 détenus --et deux et la réhabilitation des victimes de l'arrestation de nombreuses gendarmes-- avaient été tués. la torture dans le Kurdistan où la personnes, dont un sous- Puis 41 détenus ou leurs proches torture et les mauvais traitements secrétaire d'Etat adjoint de son sont décédés des suites de leur sont particulièrement endémiques. ministère. Un réseau impliqué jeûne prolongé, le dernier ayant En 1998, la Fondation avait reçu le dans des irrégularités en faveur succombé le 18 octobre. Et un Prix européen des droits de de quelque 200 compagnies gréviste de la faim s'est immolé l'homme du Conseil de l'Europe aurait ainsi été démantelé. M. par le feu fin septembre lors pour "son exceptionnelle contribution Aydin est notamment soupçonné d'une intervention de la police à la protection des droits de l'Ilomme d'avoir attribué des appels aux funérailles de l'un d'entre en Turquie" et sa lutte pour d'offres publics à des eux. l'abolition de la torture. Amnesty compagnies qui ne remplissaient Le mouvement visant à protester International a dénoncé Ie's pas les conditions requises. La contre une réforme instituant des poursuites contre la Fondation et presse turque accuse M. Aydin, cellules à isolement de un ou appelé à la mobilisation de ancien entrepreneur, d'avoir reçu trois détenus, dites de " type F ", l'opinion. des commissions dans plusieurs dU lieu des vastes dortoirs appels d'offres et orienté les précédents, a repris de plus belle • DÉMISSION DU MINISTRE gagnants --notamment pour la après leur entrée en service, en TURC DU LOGEMENT ET construction de plusieurs décembre, et semble sans issue. DES TRAVAUX PUBLICS. Le milliers de logements pour les " L'issue, c'est de supprimer les prisons de type F ::, clame d'un semmaire d'éducation (PDK) de. Mesut Barzani Mehmet Bekaroglu, membre de politique destinés aux dirigeants traversent .une période de la commission parlementaire de la branche de la jeunesse du tension~ depuis que le PDK a pour les Droits de l'Homme. Il HADEP.La police n'a pas donné refusé de coopérer avec les suggère, à défaut, /I d'aménager de raison à l'opération. Selon le militaires turcs lors de leur les locaux et les textes juridiques HADEP, parmi les interpellés intervention au Kurdistan d'Irak. pour que les détenus puissent, figurent 30 dirigeants de la Les autorités turques reprochent en nombre réduit et pour une branche des jeunes du HADEP, au PDK son manque de durée limitée, avoir des activités ainsi que d'autres militants pro- coordination qui serait, selon communes ". Mais, sachant kurdes et des invités du Ankara, responsable de la mort, qu'Ankara se refuse à toute séminaire. il y a deux semaines, de trois concession, il s'empresse de Le HADEP est régulièrement en membres des forces spéciales dénoncer un /I Etat obsédé par la butte au harcèlement des turques dans la région de sécurité nationale, et peu autorités qui l'accusent de Berwari par l'explosion d'une soucieux de préserver des vies". collusion avec le Parti des mine. Le PDK, quant à lui, En l'absence de dialogue sur le Travailleurs du Kurdistan (PKK). rétorque qu'il n'y a aucune fond, le ministre de la Justice Le HADEP,qui plaide pour plus raison justifiant des Hikmet Sami Turk ayant martelé de libertés et de droits culturels interventions militaires turques que la réforme serait menée à . pour les Kurdes, rejette cette dans leur région d'autant que la son terme, seul un débat sur la accusation. Il est sous le coup présence du PKK est beaucoup nécessité ou non d'intervenir d'une procédure d'interdiction plus tangible sur la frontière contre les grévistes non-maîtres en justice pour ses liens iranienne où l'armée turque de leurs facultés pour prévenir présumés avec le PKK. n'intervient pas. de nouveaux décès agite la Par ailleurs, trois combattants du communauté médicale. Le Parti des Travailleurs du • LA TURQUIE FERME SA ministère de la Justice a Kurdistan (PKK), dont une FRONTIERE AVEC LE d'ailleurs engagé des poursuites femme, ont été tués et deux KURDIST AN D'IRAK. contre l'Union des Médecins soldats ont été blessés lors d'un L'agence de presse pour. /I non-assistance à affrontement dans la nuit de indépendante, Iraq Press, basée à personnes tentant de se suicider mardi 16 à mercredi 17 octobre à Londres a indiqué le 3 octobre ", et relâché sous condition pour Silvan, dans la province de que les autorités turques ont 6 mois les grévistes de la faim les Diyarbakir. fermé le poste frontalier entre plus incurables. l'Irak et la Turquie, laissant Ils sont près de 300 dans cette • LES AUTORITÉS TURQUES seulement le passage aux situation, selon un décompte de CRAIGNENT UNE ressortissants turcs retournant l'AssoCiation turque des Droits INTERVENTION MILITAIRE dans leur pays. de l'Homme (IHD) qui AMÉRICANO-BRITANNIQUE Depuis la fin de la guerre du dénombre quelque 200 détenus EN IRAK. Intervenant sur la Golfe, le pétrole irakien est en grève de la faim /I à mort" en chaîne américaine d'information. exporté à travers ce poste prison. Vingt-cinq personnes CNN, le Premier ministre turc, frontalier, avec le consentement observent le jeûne à l'extérieur, Bulent Ecevit,s'est, le 16 octobre, officieux du comité de sanctions prisonniers ou parents. déclaré vivement opposé à toute de l'ONU. Situé dans la région intervention contre l'Irak. placée sous l'autorité kurde, ce • INTERPELLATION DE 37 Interviewé par Larry King, B. poste constitue une source

PERSONNES DANS LES Ecevit a indiqué: /I j'espère qu'il financière vitale pour le LOCAUX DU HADEP À IZMIR n'y aura pas d'intervention car fonctionnement du ET TROIS MORTS LORS DES cela déstabiliserait beaucoup gouvernement régional du AFFRONTEMENTS À notre région, le Moyen-Orient, et Kurdistan, dirigé par le Parti SILVAN. La police turque a, le cela pourrait conduire à la Démocratique du Kurdistan, qui 17 octobre, interpellé 37 partition de l'Irak qui pourrait assure les salaires de plusieurs personnes,- la plupart des créer des problèmes pour la dizaines de milliers d'employés membres .du parti de la Turquie'. son indépendance ou et le financement des projets de Démocratie du Peuple (HADEP son intégrité territoriale" . reconstruction et de pro-kurde), lors d'une descente Par ailleurs, les relations entre les développement dans la région. dans des locaux du parti dans la autorités turques et le parti La fermeture de ce poste province d'Izmir, à Cigli lors démocratique du Kurdistan intervient au moment où le 1 : ho, ]\1\1 • ~ l'Il'111111\ ()\ l\d)ll ~Il(ll I} , If l, I Ir I Il! ,l, • l,.

Kurdistan d'Irak doit faire face à cousin de Saddam Hussein, qui l'information du très influent une diminution importante de a fait défection il y a quelques journal américain New York produits pétroliers à la suite mois, a été poignardé et décapité Times, 104tentatives de trafic du d'une décision du gouvernement par les membres de sa tribu à matériel nucléaire à travers la irakien de couper le trafic du son retour en Irak en présence Turquie ont été enregistrées ces pétrole avec la région autonome du Président irakien, d'après le huit dernières années selon un kurde. Selon AI-Zaman, journal journal AI-Zaman, du 11octobre. rapport interne des autorités arabe basé à Londres, et daté du Alaa AI-Majid a fait défection, turques à l'énergie atomique. Le 4 octobre, le prix de l'essence a apparemment pour des raisons New York Times affirme que le quadruplé dans la région kurde, non-politiques,enjuilletdenùe~ trafic d'uranium est passé après la mise en œuvre de la quand il a été envoyé au Maroc d'Europe aux pays de Caucase, décision irakienne, et le prix des pour une mission, mais s'est d'Asie centrale et à la Turquie. biens de premières nécessités arrêté à Amman en Jordanie sur Le quotidien ajoute que risque aussi de connaître une le chemin de retour à Bagdad. Washington répond au problème augmentation. Là-bas, il a annoncé son en envoyant des équipements de La Turquie a pris l'ahbitude de intention de demander l'asile détection d'une valeur de fermer, de temps à autres, ce politique dans un pays arabe. plusieurs millions de dollars à poste comme mesure de pression L'événement a été largement quelques pays de la région. sur le PDK, chaque fois que ce couvert par les médias arabes. Par ailleurs l'Agence dernier prend des dispositions Selon AI-Zaman, AI-Majid a été internationale à l'énergie supplémentaires visant à contacté, alors qu'il était à atomique a, le 7 septembre, consolider le statut autonome du Amman, par le chef des services publié de nouveaux chiffres Kurdistanirakien. de renseignement irakiens, Tahir montrant que le nombre des Selon une source kurde bien Jalil AI-Habush, qui lui a offert affaires confirmées relatives au placée, une des raisons de cette des garanties assurant qu'il ne trafic de matériel nucléaire a mesure des autorités turques peut lui serait pas fait de mal s'il chuté dans le monde sauf en être une rétorsion contre le PDK, retournait dans son pays. Al- Turquie, dans le Caucase et après que ce dernier serait Zaman a ajouté qu'après avoir l'Asie centrale où elles sont en intervenu pour arrêter le trafic de été convaincu, AI-Majid est augmentation visas d'entrée en Turquie,organisé retourné en Irak, en compagnie En septembre 1998, huit entre certainSpartis turcomans et de l'ambassadeur irakien en personnes avaient été arrêtées les responsables turcs, de l'autre Jordanie, Sabah Yasin. pour " trafic de matériel nucléaire ". coté de la frontière, avec qui ces La marchandise provenait de la partis partagent les bénéfices et • APRÈS LE TRAFIC DE Russie et transitait de la Turquie favorisent l'afflux des réfugiés DROGUE,LA TURQUIE TEND pour une destination inconnue. kurdesirakiensversl'Europe. À DEVENIR L'UNE DES La police avait saisi 5 kg PLAQUE TOURN ANTE DU d'uranium-235 et 30 g de mixture • SADDAM ASSISTE A LA TRAFIC DE MATÉRIL de plutonium. En mai 1999, un MISE A MORT, À COUP DE NUCLÉAIRE.Selon le quotidien Turc avait été arrêté à la frontière POIGNARDS,DE L'UN DE SES anglophone Turkish Daily News bulgare avec une petite quantité COUSINS. Alaa AI-Majid, un du 12 septembre qui reprend d'uranium enrichi-235.

ENTRETIEN AVEC MMENASRINE BERWARI, Depuis l'application de la résolution 986 de l'ONU, plus MINISTRE DE LA RECONSTRUCTION connue sous le nom" pétrole ET DU DÉVELOPPEMENT contre nourriture ", par des agences de l'ONU, la situation Madame Nasreen Berwari est humanitaire au Kurdistan irakien humanitaire connaît une ministre de la Reconstruction et et diplômée de l'Université de amélioration significative. Dans du Développement au sein du Harvard en gestion et administra- cet entretien, Madame Sideek Gouvernement Régional du tion publique, elle est responsable relate la processus de Kurdistan, dirigé par le Parti du développement rural, de la reconstruction et du Démocratique du Kurdistan et reconstruction de centaines de développement au Kurdistan qui siège à Arbil. Forte de dix villages et de la réinstallation de irakien. années d'expérience dlaction milliersde familles. Vous avez participé à plusieurs pour une raison très importante. retourner et demeurer dans leur opérations humanitaires au De plus en plus, les Nations villages d'origine. Kurdistan irakien depuis 1991. Unies ne sont pas seulement Le budget annuel de mon Comment évaluez-vous les perçues comme de simples ministère n'est pas fixe, mais, réalisations des ONGs administrateurs du programme depuis ces deux dernières internationales, et quels sont les 986 agissant pour le compte du années, il s'élève à peu près à 60 changements apparus dans gouvernement irakien, mais millions de dinars irakiens, soit leurs actions depuis comme étant au service du approximativement 3,5 millions l'application de la résolution gouvernement irakien, dont les de dollars, par an. Le budget 986 des Nations Unies, à savoir, priorités ne sont pas les couvre: l'application directe des le programme pétrole contre meilleurs intérêts de la projets, les coûts administratifs nourriture en 1996? population. A l'opposé de qui incluent les frais de La présence des ONGs, plus l'ONU, les ONGs internationales fonctionnement et les salaires.de particulièrement. pendant la mettent davantage l'accent sur plus de 1600 employés, période qui s'étend de 1991 la population et moins sur elles- comprenant 300 ingénieurs, 500 jusqu'à la mise en place du mêmes. agents administratifs, 800 programme pétrole contre techniciens, ouvriers et nourriture, a été très appréciable. Quels sont les secteurs couverts conducteurs. Plus de40% de mes Elles nous ont apporté une aide par votre ministère, et quel est effectifsest composé de femmes, efficace, au moment où nous en le pourcentage de projets qui sont ingénieurs, avions le. plus besoin. La financés par le budget de votre informaticiennes, techniciennes présence de l'ONU était alors ministère, comparé à ceux et personnel administratif. très limitée, comparé à financés dans le cadre du Depuis quatre ans, plus de 250 aujourd'hui, où douze de ses programme pétrole contre millions de dollars, soit agences gèrent d'énormes nourriture? approximativement 60 millions . ressources au Kurdistan d'Irak. Mon ministère, le ministère de la de dollars par an ont été alloués Pendant ces quelques sept reconstruction et du pour le secteur de la années où la situation développement, se concentre réimplantation [de la population était moins stable, ce sont les sur la reconstruction et le rurale] dans le cadre du ONGs internationales qui ont eu développement rural. Avec plus programme pétrole contre le mérite de sauver des vies de 4000, sur quelques 5000 nourriture. . grâce à l'assistance alimentaire et villages détruits1 à travers la sanitaire qu'elles ont portée aux région et plus de 23 % de la Votre ministère coopère-t-il groupes les plus vulnérables. Il population toujours déplacés à avec l'administration kurde de est indéniable qu'on leur doit la l'intérieur de cette zone [800000 Suleimaniya? reconstruction de centaines de personnes sur 3,2 millions Nous coopérons de plus en plus villages et la réinstallation de d'habitants sont déplacées selon avec l'administration de millièrs de familles. Les ONGs une étude de HabitatL même Suleimaniya. La semaine internationales ont constitué le avec l'aide et le soutien énormes dernière,par exemple,je suis allée pivot des efforts de secours et de des ONGs internationales qui à Suleimaniya pour participer à réhabilitation avant la mise en ont reconstruit beaucoup de ces une réunion avecnos homologues route du programme pétrole villages [avant l'application du de l'UPK et les représentants de contre nourriture. programme de l'ONU], il reste l'ONU pour discuter des Mais depuis la mise en place de toujours une masse importante possibilités d'améliorer les ce programme, un grand nombre de travail à faire. Le programme capacités de planification pour la d'ONGs internationales ont de pétrole contre nourriture région. C'est un sujet très quitté la région, principalement fournit des dizaines de millions important dans notre programme en raison .de la diminution des de dollars pour construire des et je croisque parvenir ensembleà financements de leurs projets. maisons, des canalisations, des un accordcommun et à une prise Pourtant, il y a des zones écoles, des centres médicaux, des de position unique, en ce qui prioritaires et des activités routes d'accès aux villages isolés, concerne la planification des importantes que le programme des services municipaux, des ressources, et se mettre d'accord pétrole contre nourriture ne canaux d'irrigation, des centres sur une seule ligne de conduite couvre pas, et ily a toujours un vétérinaires et beaucoup d'autres politique quant au programme de rôle vital qu'elles peuvent avoir. activités qui soutiennent les reconstructionet de réhabilitation, Leur présence est essentielle familles, afin qu'elles puissent est très crucial à ce stade. J'étais accompagnéed'un vice-ministreet Comment l'application du cela a contribué de façon il y avait trois ministres concernés programme pétrole contre significative à la réduction des par le secteur de Suleimaniya. nourriture de l'ONU at-il frais de transport et à L'atmosphèreétait très conviviale. contribué à générer un l'augmentation des activités Les deux parties étaient unies face développement économique économiques. à l'ONU,nous avons présenté des dans la région? Néanmoins,les servicespublicsles idées communes sur l'avenir du Le chômagereste à cejour élevé,et plus importants sont fournis par le secteur et un nouveau mécanisme le revenu des ménages demeure personnel du gouvernement d'opération et de gestion a été bas. Mais le programme pétrole [régional] qui reçoit des présenté, là où le rôle des deux contre nourriture a, sans aucun rémunérations inadéquates pour gouvernements seraient plus doute,aidé le combatdésespéréde leurs importants services. Les actifs. beaucoup de familles dans la sourceslimitées de revenus pour le L'équipede Suleimaniyase rendra région pour leur pain quotidien. Gouvernement régional du à Arbil la semaineprochainepour Beaucoupplus de nourriture, plus Kurdistan ne sont ni stables ni continuer les discussions variée et plus importante en suffisantespour rémunérer plus de concernant le nouveau plan et quantité, est produite dans la 100 000 employés d'une façon pour rencontrer l'ONU, à Erbil, région,et les prix sont contrôléset adéquate. En dépit de tentatives cette fois-ci. même réduits. Avant le début du continues pour persuader l'ONU Les projets des Nations-Unies programme pétrole contre de nous proposer de modestes sont-ils réalisés sur la base des nourriture par exemple, le poulet primes sur des fonds prévus par la besoins immédiats ou en co1Î.tait40 dinars au kilo. L'aide résolution 986, cet objectif est fonction d'une planification à apportée aux éleveurs de volaille encoreà atteindre. moyen ou à long terme? dans le cadre du programme de Quel serait l'impact d'une Cela fait presque cinq ans que le l'ONU a eu pour résultat la baisse éventuelle suspension du programme pétrole contre du prix du poulet à 15 dinars au programme des Nations Unies nourriture a commencé et nous kilo,prixbienplus abordable. au Kurdistan d'Irak, sur le travaillons toujours plus en fi y a en cours de très nombreux gouvernement kurde et la fonction des besoins immédiats travaux de construction financés population? que selon une planification à par les fonds issus du programme L'impact d'une éventuelle moyen et à long terme. Mais, en pétrole contre nourriture, et suspension ou annulation du ce moment, il y a un effort pour également avec les ressources du programme pétrole contre se diriger vers une politique de Gouvernement Régional du nourriture, sans des garanties de planification à long terme, qui Kurdistan [de Erbil]. Cela fournit sécurité, et la garantie d'une part viendrait remplacer l'approche, du travail et des revenus juste des revenus irakiens de la actuellement en usage, de la liste substantiels aux ingénieurs. La vente du pétrole [par l'ONU], des courses. L'ONU est plupart des améliorations des serait dévastateur. La peur, que impliquée et soutient ce routes principales et des la croissance et la stabilité que changement, et nous avons hâte installations de central connait actuellement la région d'établir des bases saines sur téléphoniquenumérique viennent soient de courte durée, est une lesquelles nous pourrons nous dl être réaliséesavec les ressources des causes essentielles de appuyer pour avancer et du Gouvernement Régional du l'émigration actuelle depuis la intégrer des activités Kurdistan,et non pas dans le cadre région. répertoriées par secteur. de pétrole contre nourriture. Tout

Etat de Reconstruction des villages dans la région du Kurdistan Projetsfinancés par la Résolution du sous administration kurde depuis 1991 Conseil de Sécurité No. 986, Gouvernorat nombre de villages villages villages pétrole contre nourriture (1997-2001) villages initiaux reconstruits détruits à reconstruire Types de projets Nombre Total Duhok 1123 809 470 339 Unités de maisons 25.500 Arbil 1497 1205 800 405 Ecoles 400 Suleimaniya 2035 1992 1353 640 Centres médicaux 150 Total 4655 4006 2623 1386 Routes en Km 3600 Source: Ministère de la Reconstruction et du Développement Projets hvdrauliques 700 Divers 250 1- La société rurale a été détruite par la campagne menée en 1988 par le gouvernement irakien Valeur Total qui a déplacé et fait disparaître plus de 180 000 civils kurdes et a détruit leurs villages. en dollars US 250.000.000 LU DANS LA PRESSE TURQUE

IMPÉRITIE DU GOUVERNEMENT FACE A LA CRISE qui peut sembler banale pour le . ÉCONOMIQUE EN TURQUIE. . monde civilisé... Ilnur Çevik, l'éditorialiste du Baysal montre que le taux de Pour les gens de ma génération, la .J quotidien turc anglophone suicides a été en progressioti de 70 Constitution n'est autre qu'une

Turkish Daily News, dans son % après les mesures d'austérité sotte de Il costume de bagnard ", article daté du 11 septembre, suivant les crisesde 1980 et 1994 ... " une attestation de dénonce la crise économique qui ..'. Même certains puissants condamnation ". Qu'on nous frappe la Turquie de plein fouet journaux ont commencé à force à porter à coup de chars, de et appelle le gouvernement à abandonner leur politique qui était. balles et de force. " S'il est trop réagir ou sinon à démissionner. d'afficher des images de vie en rose, large ", on n'attend pas que l'on Voici de larges extraits de cet trompant la nation et se sont mis à grandisse mais on se met à le article: décrirela vérité en gras. recoudre : un peu des épaules, un Ce qui est rapporté dessine un peu des bras, on le raccourcit Il Voici quelques scènes de vie en tableau où la colère et l'apathie tellement qu'il dévient tout petit. Turquie: augmentent... l'image d'un échec Si vous demandez à nos enfants Une petite fille blonde, fille d'un total de la coalition " c'est quoi la Constitution, certain Kazim Alci, pleure, car son gouvernementale. Ce qui est comment vous l'écrirez? ", ils 7 père ne trouve pas les millions de vraiment triste est que le vous répondront: Il Il Y a d'abord livres turques [ndIr :34 Frs] pour gouvernement est complètement une grande bagarre, puis certains acheterun livre d'écoled'occasion... . distant et réalise difficilement le viennent ramasser et enfermer les Cinq familles se mettent ensemble désastre que des millions de Turcs bagarreurs, et ensuite on pour aCheter10kg de riz ... traversent. ... rassemble des gens au Parlement Le Pr. Ersan Bocutoglu rapporte Nous ne croyons pas que le pour qu'ils élaborent des choses qu'un professeur décédé à l'hôpital gouvernement sera capablede faire qui facilitent l'arrestation de ces ne pouvait pas être enterré car sa face aux défis ... Tout ce que le bagarreurs ou des gens famille ne pouvait pas couvrir les gouvernement fait maintenant est susceptibles de se battre. Et on dépenses funéraires. Alors d'autres d'agir comme un percepteur de dette appelle donc Constitution cette universitaires ont collecté de du FMI. Ils prennent l'argent du choseécrite" l'argent pour lui... peuple turc et payent leurs prêts. 40 % des petites et moyennes Rien ne reste pour établir la Pourtant à l'instar de l'Occident, entreprises du pays devraient être production et lesexports. les premiè.res Constitutions en fermées à cause de la crise Alors, l'autre alternative pour le Turquie ont également été économique. 7 sur 10 devraient se gouvernement est de démissionner. élaboréespour limiter les pouvoirs réduireet licencier... Et là, vous affrontez les remarques du régime monarchiste et déclarer La crise actuelle a déclenché une du .Premier ministre que ce les droits et libertés. En fait, tous nouvelle vague de suicides. Les gouvernement n'a pas d'alternative les amendements qui ont été suicides liés à des causes et le départ de ce gouvernement adoptés après la Constitution de économiques ont augmenté de 50 % poussera la Turquie dans une 1961 ont limité plutôt les libertés en 2000 par rapport à 1999, et une tourmente et les incertitudes. que les gouvernants. En 1971, un étude dirigée par Dr. Faruk Guclu La réponse à cela est simple : Que char est venu pour ramasser et de l'Université Abant Izzettin peut-l'1y avoIr. de pm..... ? " emporter la plupart des choses . apportées par les chars de 1961. LA CONSTITUTION TURQUE FAffE DES EXCEPTIONS. Et dix ans après ils ont reconduit les chars et ont gommé les libertés Le journaliSte turc Can Dundar n'est pas un coup d'Etat qui restantes. Il nous restait donc '.' dans seScolonnes du Milliyet du foree le cours de l'histoire. plus que la Il Constitution 25 septembre, sur un ton des mais ". Il Tout être jouit du caustique, se réjouit de "le peux mourir tranquille doit à la vie, mais si un prisonnier l'adoption en la forme des maintenant: "Une constitution a tente de s'échapper, il peut perdre amendements constitutionnels . été révisée'par le Parlement par des ce droit ". Il La vie privée est par le Parlement turc, et note à civils". Nous avons mis 40 ans confidentielle, mais en cas de juste titre que pour une fois ee exactement à construire cette phrase poursuite judiciaire on peut perdre cette confidentialité If. " La supériorité de la Constitution face serze de réformes retardées presse est libre, mais si la sécurité aux autres lois (...) A mon avis, commencent enfin à s'appliquer. nationale est en cause, elle devrait l'article le plus important qui a été En plus sans l'intervention des

se taire If. Ces " mais " ont discuté hier au Parlement est la chars et des balles... (...) tellement pris d'importance au disposition: " en cas de conflit cours du temps que la phrase entre la loi nationale et les Ces modifications sont-elles unique relative aux droits et conventions internationales, ce suffisantes? Bien sûr que non ... libertés s'est complètement sont ces dernières qui priment If. (... ) On dit que cette Constitution dissous dans le nombre des Ce qui veut dire que nous cessons à l'instar de la première est exceptions apportées. Ce n'est pas d'être les enfants d'une" loi amendée sous la pression des innocent que face à une situation locale" pour devenir ceux " d'une Occidentaux .... que le MHP ( le on ne peut plus concrète, ma loi mondiale ". Les standards parti de l'action nationaliste- génération n'arrive toujours pas à internationaux sont à nos portes : ultra nationaliste) a vivement prendre de décision ferme et De l'égalité entre les sexes, au résisté... Qu'elle est insuffisante définitive sans rajouter un droit languis tique, de l'abolition et incomplète. Soit, mais j'ai enfin " mais" au bout. de la peine de mort, jusqu'à la pu voir que les " mais " démilitarisation du MGK (conseil commencent à disparaître ... Je A l'école, on nous a appris la national de sécurité), toute une peux enfin mourir tranquille If. Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn ()zeti The Kurdish dream: emigration to Europe

IHs here that they acquire a false pass- it shows a negative as well as a positive port. For none of Kurdistan's 3.6m inhab- side of Europe," said Samar Fawzi, a law Thousands embark itants has a legitimate one. student at Sulaymaniyah University, who As Iraqis they are entitled to one, but tried and failed to get to Britain, "but lots on the perilous they dare not go to Baghdad to get it. see it as a kind of paradise." Saddam Hussein is the reason, above all, And some do make good and return - journeyto the west why they want to leave. on holiday, to buy a house, or' to marry a "We have had 60 or 70 years of war, or local girl - with real money in their David Hirst in Irbil the laws ofwar," said Azar Barwari, a Kur- pockets. n the face of it the Sheikhal- distan Democratic party (KDP) official. But the most impressive evidence that lab bazaar is just the shabby "Saddam was the worst, the summit of the political imperative outweighs the little side street in Irbil chauvinism and brutality. It is enough economic one is that this is a society where you go to change that he is still there, however weakened. where, unusually, the rich emigrate as money. But the whole of We fear another Anfal [the chemical at- ardently as the poor. "liberated"OKurdistan knows that another, tacks in which an estimated 180,000 civil- Hugecost more serious business is being conducted ians died], genocide, liquidation. It is a behind those counters piled high with fear inside every Kurd." The decision to go often involves an enor- debased Iraqi banknotes. There are economic and social reasons mous investment, psychologicallyas well Emigration is the Kurdish national too for wanting to migrate. as economically. Families may sell off obsession, and it is here that the would- Unemployment is highand, for most, most of their possessions to finance it: it be emigrants begin the long, clandestine, salaries very low. The recent coming of costs twice as much to get to Europe as it perilous yet highly organised odyssey in satellite television has greatly enhanced does to build a modest house. containers and ramshackle hulks to the the allure of exile. Partly because of the steadily growing Europe of promise and plenty. "I know that if you really look carefully, web of contacts with the west, "liberated"

1 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti

Kurdistan has become a main source of His companions eventually fetched up Kurdish emigration; more - probably 'More and on a Greek island near the Thrkish coast, 30,000-plus last year - leave here than more Kurds and from there took the regular tourist from Baghdad-controlled territory, where •• -===-JtG __ 6 ferrY to the mainland. conditions are infinitely worse, or from WI U, Vl!;:. - On arrival in Athens they phoned their Iranian Kurdistan., to Europe,' families back home and the $2,000 al- The Kurdish regional, government, if I ready deposited with a third party was , (KRG) tries to discourage emigration, on y handed over to the network. through youth training centres, debates because From Athens the fugitive can take a in parliament, and group marriages, there are plane to western Europe. But that is the and television programmes highlighting deluxe route, only possible with a stolen the miseries of European asylum centres, SO many European passport, whose bearer re- the difficulties of adjustment, and the' already quires no entryvisa; and at $6,000, only , exploitation of and prejudice against there' a tiny handful can afford it. immigrants. ' ,', . The other, normal, route is across the "But you su~ely know .that "not just Adriatic by Albanian fishing boat, or Kurds, halfthe Middle East would emi" secreted inside a long vehicle on a ferry. grate if it could. We can't physically stop Current cost:between $1,000 and $1,200. them," the deputy prime minister Sami The rest, by train, bus or car from Italy to Abdul Rahman said. France, Britain or Germany, is relatively So the KRGtolerates 'the semi-clandes- cheap- $400 - and easy. tine Sheikhallah passport bazaar, where aspirant emigrants publicly loiter, glean- Rejection ing the latest news, gossip and hot tips The greatdrawback now, however, is that from the underground travel circuits. asylum itselfhas become much more dif- Like Europeans planning their summer ficult to acquire as Europe clamps down holidays or stock market investments, on the traffic. There are 9,000 unaccepted they kßow the exact price and risks of , Kurdish asylum seekers in the Nether- every route and destination. lands alone. The passports are smuggled from Bagh- "I hear that in Britain there is now a dad with the help of corrupt officials. The rejection rate of 9096,"the humanitarian current price is $1000 (£700) for a virgin affairs minister, Shafiq Qazzaz, said. one, $400 for a used one that has been "There is more and more talk of 'volun- "cleaned~ ' tary repatriation'. And the point ofview is The passport serves one purpose only: developing that our safe haven is, after all, legal entry into Thrkey. Mer that it is safe." thrOWn away. Thrkey offers the Kurds 40 But the upshot of a recent debate in the visas a day,half ofthem through Massoud Swedish parliament was that, in truth, it Barzani's KDP, which sells them for $90, is not safe. There lies the nub. halfthrough the Thrcoman Front, a Thrk- "In my view more and more Kurds will ish created party ostensibly represeI;lting try to get to Europe, if only because there ''liberated'' Kurdistan's 10,000 Thrco- are so many already there," said Fakhir mans, which sells them for $600. Barzani, ofthe ministry ofhumanitarian The cheap visa means a long wait, the affairs. "The only solution lies here in Kur- expensive one is "express". With a virgin ' distan, and it requires western and UN passport the fugitive stands a much bet- , involvement." ter chance at the frontier than with a used Obliging Baghdad to respect resolution one. But the supply do~ not match de- ' 986 and spend oil-for-food money on mand. The alternative is'to be smuggled development and income support is the ,over the frontier, often th~\Jgh Iran,That, ' lesser part of it, because solid long-term investment will only come when there is is cheaper - $350 - and,quicker but,' political security. And that, Kurds say,can with mines and the Thrkish army, it is only come with the completion of what perilous .. the world left incomplete when, under "Mybrother went that way,"Mahdi Ab- resolution 688 ofApril1991, it created the dul Rahman said. "He only lost his kidney, safe haven and the US and Britain added but ni rie of his companions were killed their no-fly zones.' when a helicopter, thinking they were The world may have largely forgotten PKK guerrillas, attacked them near Van." about 688, a call for the Kurds' "human , The next stop on the standard route is and political rights" to be respected. But Istanbul, where contact is made with a rep- to them it is holy writ, a vital legitimisa- resentative ofthe international smuggling tion oftheir cause which should be built network, almost always a' Kurd, who on until they achieve a secure, legal and arranges the sea or land crossingto Greece. internationally recognised status, either The current cost is $2,000 to $2,200. the independence they dream of or the At tIiis point it is not only those who are federation within a post-Sadd am Iraq captured, drowned, or asphyxiated in they realistically aim for. containers who fail to make it. Some,like Without that, they fear, the worst will Ary Ahmad, an unemployed technician in happen again. "And believe me," Fakhir Sulaymaniyah,just grow too dispirited to ,Barzani said, "next time you could have Continue. ' millions clamouring at the gates of , "Mer five days hiding in a seaside Europe." building site at Bodrum and waiting for a boa.Uhat never came, I called it off," he ~d: "I had a valid passport and Thrkish visa. after al},"

2 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti

HISTOIRE Quand la France redessinait les frontières du • t En 1939, pour convaincre Ankara de s'engager contre Proche-Orien Hitler, le gouvernement français a cédé la région d'Alexandrette à la Turquie, causant l'exode et la mort de milliers d'Arméniens. Un épisode oublié.

TIlE INDEPENDENT (extraits) L.... ranclen sandjak d'AIeilandleIt8 rattacIlt. la TurquIe en 1939 (aujounI'IluI pnMnc:e d'IIatIy). • Protectorat D'AN]AR (UBAN) IURQUII •• -f- " AprM .. PremI&re ille de souffrance, Anjar et ...... 1IbInIII de GuerN lIOIIlIIIIe et [2 400 habitants, tous ...... 1936 arméniens] est fleurie par .. cIIute de l'EIIIpInI les roses. Depuis les bas- ottDlUn, .. SocWtj Il'''' en ce .... V .... nations • conft6 n'ant ...... '" côtés de la route jusqu'aux portes, l'ItItIés, et leideux i ..FrInce, en elles s'étendent, ruissellement de rose ,.,. lOIIt deI8nuI et de pourpre qui semble tourner en 1920, un MIIldIt InlNpendInts dérision les malheurs des Arméniens llIl' le libin et .. pendInt .. Seconde qui ont bâti cette ville sur les marais SyrIe,dInI Guene ...... paludéens de l'est du Liban il y a l'...... de lei AuJounI'lluIIllCON, soixante et un ans. Ce sont des gens pr6pInri .. SyrIe ...... fiers, aujourd'hui détenteurs de pas- l'InlNpendInce. lei seports libanais, mais aussi de l'un trIItjs frIncHyrIen tauJoun le ...... d'AIelllIndIett8. des secrets les plus sombres de l'his- de aeptenIbre 1936 toire arménienne: car ils ont été "net- toyés" de leur terre deux fois au siècle passé, en 1915, puis en 1939. S'ils "La région était sauvage, infestée de reprochent cette double éviction aux moustiques, se souvient le père Kara- Turcs, ils rejettent aussi la respon- kachian. Les Français avaient donné sabilité sur les Français. Et sur Hit- à chaque homme 25 livres libanaises pour ler. Mais surtout sur les Français. qu'ils cassent des cailloux et se construi- Viktoria avait tout juste 10ans en sent leurs propres maisons. Mais beau- 1939. "[}arméefrançaise nous a escor- coup ont attrapé le paludisme et en sont tés tout du long, raconte-t-elle. Mais morts." Pendant les deux premières certains mouraient en chemin. Mon frère années de leur martyre, alors que l'en- Jklruja". n'avait que 1 ou 2 ans,je l'ai semble de l'Europe sombrait dans la vu mourir dans /es bras de ma mère, dans guerre, le paludisme emporta un mil- le camion. Comme beaucoup d'entre lier d'Arméniens et d'Arméniennes nous, il avait le paludisme. Apparem- d'An jar. On peut encore voir leurs guerre français et britanniques, les ment, les Français ne savaient pas quoi tombes en ruine au nord de la ville. Arméniens de Mousa Dagh furent faire de nous. Ils nous ont d'abord lais- L'abandon honteux du sandjak transférés en Egypte, puis renvoyés séspendant quarante jours près du cap d'Alexandrette et de Mousa Dagh par chez eux avec l'armée française une Al Basit, en Syrie. Puis ils nous ont la France fait partie de l'histoire secrète fois la Première Guerre mondiale ter- de la Seconde Guerre mondiale. Crai- embarqués sur des bateaux pendant sept minée. Ils y vécurent, dépendant gnant que laTurquie ne se rallie à l'Al- jours. Nous avons débarqué à Tripoli administrativement du protectorat lemagne comme en 1914-1918, la (Liban] et /es Français nous ont mis dans français de Syrie, jusqu'en 1939. France accepta qu'un référendum soit des wagons à bestiaux en direction de tenu à Alexandrette pour permettre Rayak. De Rayak, ils nous ont dépla- LE SACRII'ICE D'ALEXANDRETTE aux habitants arméniens et turcs de cés à Anjar, et nous y sommes restés." A tTt VAIN choisir leur nationalité. LesTurcs firent Comme la plupart des Arméniens A cette date, le gouvernement fran- alors venir à cette occasion des dizaines d'An jar, le père Karakachian et sa çais, cherchant désespérément à per- de milliers de personnes par camions sœur sont nés dans la région de suader la Turquie de se joindre aux dans le sandjak, et le "peuple" décida Mousa Dagh [la "montagne de Alliéscontre Hitler, "redonna" Mousa bien sûr de faire partie de laTurquie. Moise"], qui forme un ensemble de Dagh et la grande ville d'Alexandrette Ironie du sort, la Turquie finit par six villages arméniens fortifiés, située aux Turcs [l"'Accord général des entrer dans le camp des Alliés, mais . dans ce qui est aujourd'hui le sud-est états-majors turc et français relatif au seulement dans les derniers jours du '4e la Turquie. En 1915, pendant le sandjak d'Alexandrette", resté secret, . conflit, alors qu'Hitler était sur le point génocide arménien, les villages ré- a en fait été signé dès le 3 juillet de se suicider dans son bunker de Ber- sistèrent quarante jours durant aux 1938]. Mais leurs maux ne cessèrent lin et quand ilfut certain que les Alliés troupes turques malgré l'écrasante pas avec leur arrivée à Anjar, alors avaient bel et bien gagné la guerre. Le supériorité numérique de ces der- intégrée au mandat français du saaifice d'Alexandrette avait été vain. nières. Evacués par des bâtiments de "Grand Liban"...... FIlII

COURRIER INTERNATIONAL N" 565 DU 30 AOÛT AU 5 SEPTEMBRE 2001

3 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka. Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti

As police investigate daims that millions of pounds raisedby Lord Archer for the KurdS ,x/ent missing, his blundering visit to the region to

see for himself is recalled .0 Behindthe lineswith Jeff Free andBean

Kurd ofsnow. native carrying Kalashnikovs, and a very "Jeff Free" as he had become known to beautiful PhD student studying Kurdish his Kurdish hosts leapt out and took com- oral traditions. They were all unsure what mand. "Men, I want no slackers. Come on, w3.5going on. Guardian. You, too. On, Kurds, on! Away What happened to the cash was not on with all icet.What we need h~e is some the Kurds' minds either. Their agenda was Guards' officers. They'll sort this lot out." to tell the world what was happening. "This lot" was riot altogethe~ impressed. They wanted official western aid, and a 1\venty-five fighters dropped their rifles, signal that they had not been forgotten by John Vidal . machine guns and small arms in the the international community . snow. "Wait for it," cried Mr Free. "One, Their situation was desperate. There anuary1992. Four thousand five two, three - .pu;;h!" The wheels of the. were food riots, the price of staple foods hundred feet up in the snow- wagon spun in one direction, the pesh- had risen 2,000%, there was no fuel, peo- bound mountains of northern . mergas shoved hopelessly in the other. ple were not being paid. It was the worst Iraq, and the thought of what "Jeff Free duf nabee?" muttered a driver, winter in years, and the human suffering had happened to the reputed which translated roughly as "Why cannot from Saddam Hussein's blockade was ter- £57mJcollected in Britain from concerts rible and widespread. Archer's trip cost a Mr Archer bog off?"

for the Kurds was not on the mind of Jef- Archer's trip to Kurdistan to find out fortune to organise, money some. felt 0 frey Archer. what had happened to the cash was could have been better spent on relieving The convoy of 12 personnel carriers doomed from the start. His self-selected the misery. 0 • bristling with gun-toting moustachioed investigative team consisted of a distin- But Archer, the only man thought ever .0 Kurdish peshmergas had weaved a way guished Georgian archaeologist who to have entered Kurdistan in winter in a through othe wrecked lines of broken-' wanted to study ancient funerary tran- suit and tie and with a letter from John down trucks, bemused passers-by, and scriptions, "Bean Kurd" and "Lemon Major in his pocket, was also seen as a po- goatherds, dodged the Iraqi army and was Kurd", two young Kurds educated at Eng- Iiti.cal godsend, to his great credit the only . now stuck on a mountain pass in four feet lish public school who were rapidly going westerner of any significance to have .

Jeffrey Archer at a rally In northern Iraq. At one point he had to beat a hasty retreat after mistakenly insulting a crowd of Kurds In their own language

~.

4 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basln Öuti

bothered to visit the scenes of some of the waving their gunSt firing volleys atId he was genuinely moved when greeted by worst massacres and destitution since dancing. 5,000 women all ofwhom had had their Saddam Hussein launched his offensive Unfortunately Archer became overcon- husbànds or sons murdered by Saddam on the Kurds. fident and in one town told a crowd of Hussein. But the situation suited Archer, too.The 5,000 heavily armed peshmergas: "Biji, So what happened to the money raised deputy Tory party chiarman had always biji Kurdistan~ which translates as "Dev- at the Simple Truth concert at Wembley? longed to be a soldier and a politician. ilish, devilish Kurdistan~ The crowd went The mission came away none the wiser, Here in the mountains, with what he silent, youcould hear the guns being Archer limiting himselfto hand shaking, called "the tribes~ he could be bOth of cocked and Archer had to beat a hasty re- meeting Kurdish leaders, accepting gifta, these and be treated like royalty. He was treat as a riot practically broke out. and making powerful enemies. tickled pink to act as a general but wor- While he genuinely liked the Kurds, he Having struggled up one mountain to ,ried ~rribly abo~t his image, delegating never ceased to miss the point they were greet Masso,ud Barzani, one of the most Béan Kurd -laterto buy for him the con- trying to make. "These people are re- powerfiut tturdisli téaders, in his moun- troversial shares in Anglia, the company markable. Look at their initiative, their tain hideout, he declined an invitation to in which his wife was a director - to spy drive. It's a lesson for us all,"he said, look- a long-prepared welcoming feast and to on myself and the only other journalist to Ing round one hospital. "They are a de- spend the night, making his excuses and find out what we were writing. cent, middle-class. work-ethically moti- saying he wanted an early start from hi8 Clearly no British or any other money vated, self-sufficient people who, given a hotel down in the valley the next morning. had got through to the villages but it did chance of autonomy, would make a real Mr Barzani was visibly furious, and not stop huge crowds coming out to greet go of il This hospital,look at its technol- Archer's party was deeplyembarrassed. By him. "WelcomeLord Arser,"read one ban- ogy, its operating theatre. It's as good as the time it reached the town 10miles awa-y, ner. Archer had the same short theatrical anything inthe west. It would be a credit Mr Barzani had got a message down the speech prepared for the vast crowds that to the NHS. Brilliant doctors, the Kurds." mountain and instructed the Kurds to eut assembled wherever he went. It always The Kurds showing him round were offelectricity to his - and only his - botel. ended: "I say in my language 'Long live perplexed and one had,to put his arm Kurdistan'. Repeat after me" and the round Archer. "Er, this Hospital, Mr Jeff Speclel report on crowd would cheer wildly. The speech Free, in one month's time it will have no gurdlan.co.uk/II'CMr would go on: "And so I say in your lan- nee4J~, no omen, nO anaestJ,1etic. no guage 'Beje, Beje Kurdistan, [Long llve li'äÜOOllefll'.1thâS'Ifô électricity örWa.tët." Kurdistan)~ The crowd would go mad, It took Archer a while to comprehend, but

Several detained al Turkilh police clash with Kurdish protestors ANKARA, Sept 2 (AFP) - Riot police moved in on Kurdish protestors in Istanbul on Sunday, detaining several of them as they gathered to mourn a supporter of the country's main Kurdish party who died fleeing police, a spokeswoman for the People's Democracy Party (HADEP) said.

The incidents broke out when police told the moumers in front of the HADEP office in Zeytinburnu district, on the city's European side, that they could not hold a ceremony for Zeynel Durmus and asked them to disperse, local media reports said.

Durmus, 19, fell to his death down a ventilation shaft on Friday as he was running away from police on the roof of the party building in Zeytinbumu.

When the crowd stood its ground and began chanting slogans in favour of Abdullah Ocalan, the leader of the outlawed Kurdistan Workers' Party (PI

The protestors retaliated by throwing stones and attacking officers with sticks, while police used tear gas and water cannon against the group.

The scuffles lasted up to an hour with the protestors fleeing into side streets and police chasing them, the reports said. "Wehave no definite figure, but most of our supporters were detained," the HADEP spokeswoman said.

She added that police had taken into custody the head of HADEP's Zeytinbumu office, Dogan Erbas, who is also a lawyer for Ocalan, and three other party members prior to the mourning ceremony.

Following the violence, police launched raids on HADEP offices in Istanbul to carry out a search, the spokes- woman said. Police also broke up a second demonstration in Silivri district, also in the European quarter, and detained dozens of protestors, the Anatolia news agency reported, without giving further d~taiIs.

Ina written statement received here HADEP heavily condemned the clampdown, during which he said "many party supporters were injured".

"Our humanitarian duty towards a martyr of peace and democracy has met with inhumane treatment," the sta- tement said. Sunday's clashes came a day after police detained ~undreds of people across Thrkey in a clamp- down on HADEP supporters who gathered to mark world peace day, September 1.

Some 200 people were taken in in Istanbul as they clashed with police following their celebrations, while Ankara police detained some 700 people amid strict security measures to prevent unwanted incidents. Meanwhile, Istanbul police announced Sunday that they had detained 21 PKK members who have allegedly killed ten mem- bers of the security forces in clashes in the past years and who were preparing to carry out violent attacks in Istanbul

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TURQUIE .1 Se tourner ven. l'Europe ou suivre ~ le modèle irakien La'qu~S~io,nku~de et ~am~ntée de l'islamisme ont ~ ' ' . octroye a I armee un role pivOt. Le moment est venu, ~ estime l'édi~orialiste de Cumhuriyet, de remettre en cause l'Etat sécuritaire et ses excès. CUMHURIYET société. La Turquie souhaite se mettle en :J 1staIII~ Ce besoiD de sécurité a progres- conformité avec les normes des démo- -< sivement créé sa propre économie. La craties occidentales. Or ceux qui • Constitution ' " I- e général Evren, l'auteur Thrquie a consaaé ses ressources à la détiennent le pouvoir en vertu du o Le o ,du coup d'Etat militaire défense et son économie à la sécurité. concept de sécurité nationale voient "ce-Premler -< ~tun:Mesut du 12 septembre 1980, ' La "guerre de b8sse intensité" (contre une contradiction entre ces normes YIImu. évoqu6 lei o 'le PKK) dans le Sud-Est [Kurdistan avait lancé le concept de ...... de CIIlIe '" L turc] a conféré un fondement légal et leur pouvoir. Car, dans un pays qui "sécurité nationale", qui devait deve- .. runIon à cette stratégie. La situation actuelle aurait adopté les critères de l'Union nir l'élément moteur,des politiques europ6une Il Il , est la conséquence inévitable de ce européenne, le ministre de la Justice turques. Travaillant à la rédaction de ,ConstIIutIon n'est processus. Elle ne pouvait être autre ne chercherait pas à entamer des la Constitution de 1982, il avait pas UIIIId6e. puisque la Constitution de 1982 n'a poursuites contre une députée qui déclaré que "tout était pour la sécurité Le pn&mement . nationale" et que le développement jamais été remplacée ou amendée. combat la torture* . a .... lU point UD Z Aujourd'h':1Ï, on se retrouve avec un Malgré tous ces obstacles, ilest ..I économique et la démocratie étaient projet de tute, lIIIIs -< des objectifs secondaires. Cette vision important que le débat sur la sécurité Z Etat sécuritaire, mais les éléments qui nationale demeure OtM:rt, car laThr- B est COIIt8sté par ,0 des choses a inspiré les fondements plusieurs mInIItnIs. politiques de laThrquie pendant vingt ~oumiss~ent ~ .alibi psy~ologique quie cherche à sortir de l'impasse. Au lII8lllI : "abaOIIoII ~ , ans. La question kurde et la montée a ce régun~ n exJst~t pratiquement Dans ces conditions, soit elle se Z t de Ilpeine de lIIlIIt ~' , plus: le clImat de VIolence dans le tourne définitivem l'O'd de l'islam politique ont contribué à S d Est [à .. 'kurd]' &. " ,en vers cc ent Ul u - ,maJ?nt,~ e s.~t ~or- . en adoptant ses critères, soit elle s'en- - sauf paur les I- renforcer cette stratégie de s,écurité. tement attenue ; 11S~~ politique a fonce dans un système de type baa- tImIrIstIIS -, ainsi 2: La formule "Si on ne fait rien, lapairie per~u ses chan~es d e~e ~e al.ter- siste, comme en Syrie ou en que IlpossIbIDt8 ~ va nous glisser entre les doigts" est deve- Ir8k. (.Lt native au POUVOIr. A fornon, la raISon ' Oral CaIIsIar d'utiliser Il ..... ;:2 ~ nue le slogan politique le plus popu- fondamentale que l'on évoquait pour lmnIe da..'lS les :J laire. C'est ce même état d'esprit qui justifier la doctrine de la sécurité na- * Sema Piskinsut, ex-présidente d'une lIIlkIIas. commission parlementaire sur les droits de o a porté au pouvoir le MHP (parti tionale - la "menace communiste" - ü l'homme, a publié un rappon sur la 'pratique a disparu. Toutefois, le mal est fait. Le d'extrême droite, partenaire de la c0a- de la torture en Turquie. Un procureur a I lition gouvernementale] en 1999'. Et pays, qui a investi dans l'armement et récemment demandé la levée de son c'est encore la même obsession de la la sécurité et a instauré un régime des- immunité parlementaire. sécurité qui a fait de l'armée l'insti- potique, se trouve. en situation de tution la plus fiable aux yeux de,la faillite complète.

IRAK

chinois de télécommunications d'Etat américain Colin Powell Feu vert de WaslIington , pour un total de 80 millions de de distinguer une liste de four- dollars. nitures à usage double, civil et au contrat Aleatel à Bagdad . A l'époque. Washington et militaire, restant à exclure, tout Londres faisaient le forcing en« libérant» une autre liste américaine dans l'application pour lin allégement des sanc- de produits commerciaux purs. New York: du programme « pétrole contre tions. L'ONU fait face à l'hosti- Washington .avait ~esoin de de notre correspondant nourriture et fournitures à lité grandissartte de l'opinion l'appui chinois. Il lui a été Jean-Louis ThrUn usage civil » : le champ des té- . internationale qui tend à la donné ... parlillèlement au dé- ...... ~ . lécomrnunications était impé- rendre responsable des souf- gel des contrats de télécommu- nétrable aux accords commer- frances' des' ~e~,alors que nications entre Pékin et Bag- ,Le!j"Etats-Unis "ont levé ciaux en raison des possibles dans le mêtne' temps, les dad. Les Américains se 'sont' , mardi leur opposition, dans le détournements à usage mili- ven~s de pétrole r:jlmplissent défendus de tout marchandage cadre du CORsailde sécUrité de taire, selon Washington. Do- leseoffres,deSaddäm.lls!agis- mais n'ont convaincu per- l'ONU,'à un contrat d'Alcatel maine ultrasensible : celui des, sait doné d'aniéliorer le méca- sonne. chiffré à 75 millions de dollars fibres optiques dont Améri- . nisme « pétrole contre nourri- La France a dès lors réclamé pour la reconstruction de cen- cains et Anglais redoutent. ture », qui a abouti au blocage, . une égalité de traitement, d'au- n:aux téléphoniqUes à Bagdad qu'elles rendent plus perfor- au sein du ConSeil de sécurité, tant que le contrat d'Alœtel ne et dans le sud de l'Irak. mantes les batteries antiaé- des denrées et marchandises portait que sur du matériel té- Sollicitée depuis plus de trois riennes de Saddam Hussein. jugées suspectes. Q~elque léphonique. Elle a finalement ans pàd'Irak comme d'autres A la surprise des Français, 3,4 milliards de qollars de obtenu gain de cause à Wa- grands équipementiers télé- . les Etats-Unis avaient fait en- ' contrats sont aujoUrd'hui en shington. Ce feu vert confirme .souffrance. ' la volonté américaine de faire .phoniques, la. firme française torse à leurs principes en juin, se heurtait à l'intransigeance en « dégelant» des contrats D'où l'idée du secrétaire évoluer le dossier irakien.

6 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Ozeti Turquie: incertitude économique et instabilité politique o Frappée de plein fouet par une crise économique et "nanc/ère qui s'est aggravée en février avec la -o N dévalutftlon brutale de la livre, la Turquie conna1f un regain d'agitation sociale Illustré par de violentes IMn#festlltlons en avril. Depuis l'arrestlltlon d'Oca/an en 1999, les rebelles kurdes ont rellché leur pres- W sion, et le gouvernement de coalition ne peut plus compter sur les vertus consensuelles du nationalis- II: ID me, certes exacerbé par la question lancinante de la reconnaissance Internationale du génocide des 2 .4rménlens, qui a provoqué une tension diplomatique avec la France, pour endiguer la vague de mécon- ....w tentement. Tributaire de l'aide de la communauté Internationale et de l'UE, qui en attend toujours des A. réformes concrètes dans le domaine économique mals aussi en matière de démocratisation, mise il rude W tn épreuve par une grève de la faim meurtrière dans les prisons, le gouvernement tente d'apporter des ~ponses ponctuelles aux problèmes de la société turque tout en cherchant il emplcher une remise en cause du statu quo politique. Le partllslsmlque de la Vertu est ainsi Interdit en Juin, mals sur ses ruines, naif un parti plus modéré qui pourrait bien fédérer les mécontents et se poser comme une force d'alter- native.

Le 11 avril, des dizaines de milliers de personnes Ocalan ne fait plus guère parler de lui ; la prison sur l'îlot de manifestent à Ankara et dans d'autres grandes villes de la mer de Marmara dont il est le seul occupant intéresse en Turquie, appelant à la démission du Premier ministre Bulent tout cas moins les media et l'opinion que ces prisons surpeu- Ecevit, qui cristallise la colère et les frustrations de la popula- plées contre lesquelles le pouvoir avait lancé en décembre tion face à l'inaction d'une classe politique incapable de 2000 une série de raids paramilitaires pour permettre le répondre à la crise économique et financière frappant le transfert des détenus vers des pénitenciers modernes. La pays depuis novembre 2000. Les manifestations dégénèrent brutalité de l'assaut, qui avait fait 30 morts, a aggravé la en émeutes dans la capitale, où les affrontements particuliè- situation, en radicalisant la grève de la faim, intermittente ou rement violents entre les forces de l'ordre et les protesta- non, poursuivie par des centaines de détenus et par leurs taires, au nombre de 70 000, font plus de 200 blessés. C'est proches, en signe de protestation contre ce transfert pro- dire l'ampleur du mécontentement dans un pays où la grève grammé, qui viserait à renforcer le contrôle des autorités sur générale est encore considérée comme un crime et la des prisonniers contraints d'abandonner leurs cellules-dor- moindre manifestation est perçue comme une attaque contre toirs pour d'autres où ils sont isolés et plus vulnérables, sous l'État. Quelques semaines auparavant, c'est avec les encou- prétexte d'améliorer les conditions carcérales et de lutter ragements du pouvoir que les foules turques avaient mani- contre la criminalité dans les prisons. Cette grève de la faim festé contre la France et le vote par son Parlement d'un faisait son 25e mort en juillet, ajoutant au discrédit du gou- texte de loi reconnaissant le génocide des Arméniens. Mais vernement de M. Ecevit, dont la politique en matière de alors que le pays s'enfonce dans une crise qui s'aggrave en droits de l'homme est suivie avec vigilance par la commu- février avec la dévaluation de 50% de la livre face au dollar, nauté internationale et surtout par l'UE, qui a ratifié le parte- le nationalisme fait moins recette dans une population en nariat d'adhésion avec la Turquie au sommet de Nice en proie à des licenciements massifs et à une baisse brutale de décembre 2000. Les autorités feront face aux pressions de son niveau de vie. Et le gouvemement de centre-gauche, qui l'opinion en prenant une série de mesures pour atténuer les a pourtant fait du nationalisme l'essentiel de son fonds de effets du flottement de la monnaie turque sur une économie commerce en s'alliant au parti d'extrême droite MHP depuis fortement "dollarisée" ; pour éviter de nouveaux troubles les législatives d'avril 1999, ne peut plus jouer cette seule sociaux, le gouvernement a ainsi apaisé commerçants et carte pour endiguer la vague de mécontentement perceptible artisans en revenant sur sa décision de leur réclamer le rem- dans une société en voie d'appauvrissement. D'autant que boursement des prêts à taux bonifiés, et a consenti des aug- les séparatistes kurdes du PKK ont relâché la pression dans mentations de salaires aux employés du secteur public aux- les provinces du Sud-Est, même si le couvre-feu y est tou- quels le Parlement déniait par ailleurs le droit de grève par jours en vigueur, depuis l'arrestation en janvier 1999 de leur une loi controversée le 25 juin. Mais pour sortir de la crise, la leader Abdullah Ocalan, qui les a appelés à une trêve unila- Turquie a besoin d'une aide extérieure que le nouveau térale depuis la prison d'Imrali où il attend d'être fixé sur son ministre de "économie, Kemal Dervis, estimait en avril de 10 sort. \ à 12 milliards de dollars, et ces mesures cosmétiques entrent parfois en contradiction avec les exigences de la Condamné à mort par la justice turque, qui a passé le communauté internationale, qui attend d'Ankara des preuves relais à la cour de justice européenne, dans le souci de diffé- concrètes d'une volonté de réformes du système financier et rer l'exécution d'une sentence qui contredit les engagements politique, et plus précisément du FMI, avec lequel Ankara abolitionnistes auxquels à souscrit la Turquie en intégrant le concluait un accord le 15 mai concemant la mise en ouvre Conseil de l'Europe et en se portant candidate à l'UE, d'un programme de redressement économique.

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Les hausses salariales vont bien au-delà des taux parti islamiste de la vertu (Fazilet), principale force d'opposi- concédés par le FMI, de même d'ailleurs que le prix officiel tion au Parlement, devait rappeler qu'il n'existe pas d'alterna- fixé par le gouvernement turc pour le blé. Quant à l'engage- tive politique. et au-delà, empêcher que le mécontentement ment à lutter contre le mal chronique de la corruption, consi- populaire ne profite une fois encore aux islamistes. Mais une déré par les institutions internationales comme une des décision de justice, fût-elle indirectement cautionnée par la causes principales dés crises financières, il est sujet à cau- Cour européenne des droits de l'homme qui, dans un verdict tion' depuis que le très populaire ministre de l'intérieur rendu le 1er août, jugeait nécessaire à la "protection de la Saadettin Tantan, en pointe dans le combat contre les société démocratique" l'interdiction en janvier 1998 du pre- fraudes, a été relégué à la direction des douanes pour avoir mier avatar de la formation islamiste, le Parti de la prospéri- eu l'audace de commanditer une enquête sur des faits de té, ne suffira pas à éradiquer cette composante de la vie corruption au ministère de l'énergie. Et le projet inscrit dans politique turque qùi renaît une fois encore de ses cendres. le programme économique du FMI, visant à couper les liens Une faction traditionaliste, proche de l'ex-premier ministre 'j entre la classe politique et le monde des affaires turcs, illus- Erbakan, fondé le parti de la félicité, mais c'est l'ancien et trés par le système des "donations" des entreprises aux par- toujours populaire maire d'Istanbul, Recap Tayyip Erdogan, tis politiques dans les contrats publics, rencontre une forte qui rassemble depuis le 14 août la majorité des députés du opposition. Fazilet dissout, dans un groupe rival de "modernistes", le parti de la Justice et du développement (AK), fort de 51 Le maintien de telles pratiques ne contribue pas.à députés au Parlement. Ayant v.ocationà devenir un parti de réconcilier la société turque avec une classe politique que le centre-droit classique, l'AK pourrait bien inquiéter les partis gouvernement de coalition prétend pourtant incarner, dans au pouvoir, et singulièrement le MHP, en jouant la carte d'un une démarche consensuelle associant, outre le parti de islamisme modéré et moderne. centre-gauche de M.Ecevit et le MHP, le parti conservateur (ANAP, mère patrie) à l'exercice du pouvoir. L'interdiction le G.ULUBEYAN 22 juin par la justice turque, soutenue par les militaires, du L'Irakexpulse La justice syrienne confirme ~ cinq employés de l'ONU o o N l'arrestation de l'opposant M. Turk NEWYORK (Nations unies). L'Irak a expulsé cinq employés de l'ONU w a: - .quatre Nigérians et un Bosnlaque - pour « atteinte à la sécl,Iriténatio- CD DAMAS.La justice a confinné, mardi 4 septembre, l'arrestation same- nale », ont indiqué les Nations unies mardi 4 septembre. Dans une ~ di de l'opposant syrien RiyadTurk, «conformément à la loi syrienne .», a w note adressée dimanche à l'ONU,le ministère irakiendes affairesétran- t- « a.. rapporté l'agence officielle SANA(Le Monde du 4 septembre). ~lYad gères fait savoir que les cinq employés sont «persona non grata» et w Turk a été arrêté et traduit enjustice en vertu du code pénal et l'affaire est In doivent quitter le pays dans les soixante-douze heures. Les Nations .0 actuellement aux mains du pouvoir judiciaire concerné et qui appliquera unies se conformeront à l'injonction irakienne par souci de la sécurité Ö la loi », a indiqué une «source ojficiellejudiciaire» à SANA,sans autre de ses employés. Selon la note de Bagdad,les employés ne sont plus en ::::> précision. La France a exprimé, mardi, sa «préoccupation» à la suite w droit de séjourner.sur le territoire irakien parce qu'ils ont mené «des -...... de cette arrestation. «Nous suivons cette affaire avec attention etfor- activités portant atteinte à la sécurité nationale de la République d'Irak, w mons le vœu qu'elle trouve rapidement une issue positive », a déclaré l.e o qui sont incompatibles avec leurs responsabilités ». Ils sont tous mem- z porte-parole du ministère français des affaires étrangères, FrançOIs bres de la commission chargée de l'application du programme dit o Rivasseau. « La France a-t-il encore dit, a exprimé en de nombreuses « pétrole contre nourriture ». Benon Sevan, sous-secrétaire général ~ occasions au cours de; derniers mois, et notamment lors de la visite w chargé dudit programme a fait valoir,dans une réponse écrite, que Bag- -' d'Etat, fin juin à Paris, du président syrien Bachar al-Assad, son espoir de dad n'a fourni ni précisions ni éléments de nature à prouver ses accusa. voir la Syrie s'engager résolument sur la voie des réformes. » tions contre les cinq employés. Il ajoute que cette décision contrevient aux accords internationaux. - (Reuters.)

. . . U.S. Accepts Sale of Phone Equipment to Baghdad By Colum Lynch ordinary Iraqis, diplomats said. The 'U.S. proposal for "smart sanc- Washington Post Serl'ice "It's safe to assume that virtually any tions," which would end most restric- improvement in communications is go- tions on civilian imports while tight- UNITED NATIONS, New York - ing to help the regime and the security ening control over military sales to Iraq, The has approved Iraq's forces of the regime," said Charles was blocked this summer by Russia. But purchase of nearly $75 million in tele- Duelfer, a former UN weapons inspector China agreed in June to back a key communications equipment from the who is now at the Center for Strategic and element of the American sanctions French company A1catel to repair the International Studies in Washington. policy - a ••goods review list" of dual- çountry's war-battered public telephone "On the other hand," he added, "if use items that would require Security n~twork, according to U.S. and UN dip- you're going tosay 'no' for that reason, Council approval before they could be lomats. then you're also going to inhibit Iraq's delivered to Iraq - after the United. For more than two years, the United commercial development. It's the c1as- States unfroze more than $80 million in ~tates prevented Iraq from obtaining sic dilemma with these types of '(jual Chinese telecommunications contracts. .such communications equipment be- use' sanctions." The deal included a $28 million Iraqi . calise of concern it would be used to Washington has relaxed its proce- contract to buy mobile telephone equip- . upgrade weapons systems. But the dures for approving' 'dual use" goods to ment from Huawei Technologies Co., a United States dropped its opposition in help win support in the UN Security. Chinese company previously accused by the face of international pressure to Councilfor a U.S. effort to revise the 10- thePentagon of violating the sanctions de'monstrate that it was doing everything year-old international sanctions on by providing fiber-optic cable for Iraq to '1ossible to improve living conditions for Iraq. .upgrade its anti~aircraft batteries.

8 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti Lapol~miquefranco-britannique sur Sangatte relance le débat. I:Europe, terre d'asile incohérente .. .. Faœaux~Luxdecandidat3auötatutderébu8ié, Leö m.ernbre6 de ['Union

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III Union europeenne: 389590 demandeurs d'asile en 2000 t- A. III .Ift

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9 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê.:.RivistaStampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

statut de réfugié, quand il est diées quand ilsvien.ilent depays deurs d'asile, en quête des sur une procédure commune accordé; donne accès aux dits «sûrs». , meilleures conditions d'ac- et un statut uniforme pour,les mêmes droits sociaux que les De plus,. des Etats européens, cueil offertes dans lesdifférentS réfugiés reconnus victimes de nationaux. dohtIa Fraiice, ont créé des sta- pays. de l'Union européenne, persécutions dans leur pays Cependant, depuis lestraitésdt. tuts secündaiœs qui peuvent. est bien run~4es h~,.tises des d'origine. Les critères d'octroi Schengen et de Dublii1, lapor~ contribuer à affaiblir la protec~ miilistres dé. l'Iiltéiieur des de l'asile et les motifs de rejet tée de la Convention de Genève tioIi absolue iniaginée à Genè-. Quinze. Mais ce n'est dépendent toujours semble amoindrie. Nombre ye. Selon les gouvernements que fin 1999, au som- ; de l'histoire et de la d'observateurs regretteht la européens, le droit d'asile subit ~et deTampere (Fin- Depuis 1989, culture de chaque mUltiplication des obstacles sur ,bien souvent des tentàtives de lande), que lès. chefs plus de capitale. Les taux de le chemin des demandeurs coritoum~ment. Des mig!."aDts d'Etan~t de gouverne- 5millionsde «réussite» de la de- d'asile, depuis leur pay'Sd'origk économiques utilisent lespro~ personnes out ment de l'Union ont demand6 asile mande d'asile varient ne jusqu'à l'accès aux procé- cédures de l'asile pour s~intro- pris la décision d'es- ainsi beaucoup d'un .nEurope. " dures dans le pays d'açcueil. Les duire sur le.territoire national sayer de' mettre sur Le pluspos Etat à l'autre et d'une demandeurs d'asile ont de plus de leur choix et y séjourner. pied un régime euro- continpnt , année sur l'autre (en en plus ,de mal à quitter leur Même si tous les clandestins ne' ~n en matière d' asile '.61ait issu de 1999, à peine 2,5 % des. l'IlI-YOUIO$IniI. pays; une fois sur le territoire de demandent pas l'asile. . . et d~immigration(1ire' demandes étaient sa- l'Unioll, i1s,peuvent être refou- . page4). tJrieœuvre dè tisfaites aux Pays-Bas, léSVers,un pays tiers par lequèl Une Eur9pe~nco.re:loin .longue haleine - inscrite dans contre 11% à 12% en Alle-. ils ont transité; et.lews deman" deJ,harmome '. le traité d'Amsterdam - qui va magne et au Royaume-UIii,' des sont sommairement étu- Le «shopping)~ desdeman- supposer de se mettre d'accord 20% en France et plus de 400/0 Ruud Lubber6, haut-commiMairepourle6 rébuBiéö:-' -.

«Hfaut une générosité organisée». . uud Lubbers estle haut-politique et rendre disponible défend mieux les réfugiés qu'on ne ferait commissaire des Na- deS fonds. Nous avons besoin dans le cadre d'une harmonisation euro- tions unies pour les Ré- d'une aide financière pour éla- péenne. Alors que la réalité est différente. R fugiés. Economiste borer des solutions dans les. En même temps, vous Soulignez que spécialiste de la mondi31isation, pays de départ, pour créer des danscertainspayseuropéeos,œmmele et ancien Premier ministre des . institutions notamment en Royaume-Uni.lecWbàtau.ourdCl'asile Pays-Bas, ildétaille pour Libéra- . Europe centrale, pour mener est utilisé à des fins éledoralei Cette tionles menaces qui planent sur une action préventive. Cela' «rhétorique»qJ1evousdéplorezjettela ledroitd'asileenEuropeetplai- .. pourrait revenir à unecontri- suspidonsurles~Andeursd'8SUeen de pour plus de générosité dé Ia < bution d'un euro par citoye~, général... . . part des Etats de IUnion. ,,~ce n'est pas grand-chose. Oui. Les vraies victimes sont victimisées Pourquoi êtes-vous inquiet &onf~ Cette5'!llllline,Uyaencoreeu deux fois. D'abOl:d dans une dictature ou dusortdes~d'asile deux 6;0l4. D'abord un mort à Sangatte, fauché pendant une guerre civile,puis, à nouveau, en Europe? damunedielature sur la J'Oute. Que montre la en arrivant ici. Même si seulement 10 0/0 Actuèllement,en Europe, nous ou pendanfune situation de ces étrangers qui .des demandeursd';tsile sont vraiment des n'avons pas seulement dés de- guerTe~, pui& mettent leurvie en péril pour réfugiés, ce n'est pas juste, je érois. Ce n'est mandeurs d'asile tradition- à nDIm!aU, passer en Grande-Bretagne? pas acceptable que, pour des raisons élec- nels, cadrant avecIa définition en arritmItlei." Cela montre la nécessité d' avoir torales, ou pour être populaire dans les ca- du réfugié qui fuît la persécution et la . un système européen harmonisé. Nous fés, on fasse des généralisations. Aujour- guerre à cause de l'app;utenance à un avons un espäce pour la monnaie, pour le d'hui, les deux principaux groupes de groupe ou à une race. Beaucoup de gens commerce. De ce point de vue, nous demandeurs d'.asileproviennent d'Afgha- très pauvres, et qui,pour cette raison, vou- sommes en train d'intégrer l'Europe. La nistan et d'Irak, deux pays soumis à des draient immigrer vers un autre pays, utili- question des réfugiés doit, elle aussi, reœ- sanctions internationales. Ces demandeurs sent la possibilité de demander l'asile. Là, voir une réponse européenne. rUE pour-d'asile peuvent-ils si facilement être SUS" je suis inquiet car il ne faut pas que les rait être plus efficace. Mais cela demande pectésd'être de faux demandeurs d'asile? hommes politiques européens utilisent ce une générosité organisée.. Le HCRrédame que le droit d'asile soit problème,commecelaarrive,pouraffir- . Ne craignez-vous pas que les procé- appliqué de façon «juste» et «efficace». mer que toutes les demandes d'asile sont cbn'esd'harmoDisationdudroitd'asile, Commentf'airet frauduleuses. Ce qu'il faut donc, en au niveau européen, ne s'alignent sur Améliorer le droit d'asile pays par pays, Europe, c'est un système d'immigration les pays qui offrentles œilditions d'ac- c'est bien. Mais ce n'est pas suffisant. TIfaut .' cOntrôl~~. En Allemagne, aux Pays- Bas, cueDles plus dégradées? un double effort: par pays, par exemple, en un peu en Grande-Bretagne, on étudie ces TIyatoujoursunproblèmequandonhar- donnant de~ réponses aux dèmandes questions. Je.ne dis pas que la solution monise les systèmes en Europe, on risque d'asile le plus vite possible, et au niveau de c'est d'ouvrir la porte en grand mais, en d'harmoniser au plus baS. Les hommes l'Union. TIest important de réussir à sépa- tout cas, il faut donner des alternatives lé- politiques défendent des systèmes de va- rer les canaux de l'asile et ceux des flux gales. Parce que, quand on manque de so- leurs et de lois de leurs pays. Les Français ' économiques. Et être clair: il faut dire ce lutions légales, ily a davantage d'illégalité. sont certains que les lois françaises sont qui est possible, autorisé, et ce qui ne l'est Voùs voulez, cinquante ans après.la supérieur~ à celles des Allemands,de mê- pas. rabsence d'une politique cohérente convention de Genève, remettre les me, pour les Allemands et les Britan- combinée à un manque de générosité re- Etats face àleursresponsabllitésvis-à- niques. C'est un peu curieux que je ren- vient dans les faits à aider le trafic des mi- vis des réfugiés. contre des hommes, politiques qui grants, et fa\'Orisela criminalité • Les gouvernements doivent faire un effort m'expliquent que leur système national Re cueilli p. r C. R.

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enAutriche). tion par rapport à 1999. Le LaGrande-Bretalne, langue anglaise parl~ par la Cequi continue aussi à être dif~ groupe le plus important res- plupart des demandeurs, attire fûent. ce sOnt les conditions tait celui des candidats en pro- uneldorado'--- les r~ de l'autre coté de la d' aCcueil: I~ montant et la vawlcede Yougoslavie (RFY), Ministres français comme ta~ Manche. Beaucoup, comme les forme de l'aide financière - bimque leur contingent soit en bloïds britanniques accusent la Sri Lankais, anglophones, ou environ 1800 F (274 euros) forte baisse (-(;3 %), suivi par Grande-Bretagne d'être deve- les Afghans, se fondent dans les par mois. en France, par les Irakiens, les Afghans; les nue l'eldorado des demandeurs communautés originaires de exemple -, les conditions Thn:s et les Iraniens. Fait riou- d'asile, lé maillon faible de. Ja l'Asie du Sud déjà exÏ5tantes. d'hébergem.ent.Ie droitounon veau, qui explique l'hypersen- furteresseEurope.I.es~et Des réseaux existent pour &ci- de travaiIIer, l'accès aux soins sibilité britannique à cesujet.Ie plusieurs études rnont:iènt une liter leur passage. De plus, au médicaux. à l'école ou à des Royaume-Uni a détrôné l'an réaIitépluscon~Ii'e$tvtai bout de six mois, tout deman- formations sont autant de dernier l'Allemagne, pays le que, randernier"~ aYet-'P1'è$de' deur peut légalement travailler, que les Quinze se proposent plus recherché depuis plus de 80000demandesd'asn~seIon dans un pays pratiquement d'harmoniser, avec' l'espoir dix ans. Mais cette tendance le m,inistère de 1:Int'é'ftèui &ri:. sans chÔmage. Toute une éc0- -de mettre fin aux désé~ s'Î11va'sera peut~ cette an- tannique .. et~e. prèS de nomie «grise», en marge de la quilibres de la pression née: sur le premier semestre 100000 seIOnle HCR.le RoYau~ légalité mais tolérée par le gou- inigratoire. , -- 2001, les derniers chiffres du me-Uni devançait tous eee vernement, entretient ces fluX. HeR montrent que l'Alle- eee les pays européens. Mais Enfin, r absence de carte Les nouveailiflUX: magne (40786 demandes) dé- comme le montre un rapport d'identit~ et de contrôles, dé- Afghans et-Irakiens passe à nouveau le RQyaume- du professeur Bill Jordan de noncée par les conservateurs, Depuis 1989,plusde 5 millions Uni (33285 demandes). Au l'université d'Exeter, cité par la assure une tranquillité de fait de personnes ont demandé asi- total, sur les six premiers mois BBCIes chi1fres, rapportés à la aux ~angers. Qui, une fois le en Europe. Après le pic du de 2001.196447 personnes ont -population totale du pays, pia- installés, ne courent presque débutdesann~90 p~ rempli des demandes d'asile cent la Grande-Bretagne der- aucun risque d'être renvoyés. notamment par la guerre en dans23 pays européens (+ 4 % rière la Belgique, les Pays-Bas Nombre d'entre eux réussis- ex-Yougoslavie (un record de par rapport à la même période ou l'Irlande. sent et rejoignent la cohorte près de 700000 demandes dé- de 2(00). Fuyant les séche- Les allocations offertes à tout des r~fugiés célèbres qui, de posées en 1992), la pression resses,les combats etla&im. les demandeur-environ 57 euros Marx à Rushdie, ont fait la s'est progressivement réduite, Afghans (24280) et les Irakiens par semaine, dont une large Grande-Bretagne e sous l'effet de législations de (21145) constituentdaormais part en bons de nourriture- ne NATHALIE DU.OIS, plus en plus restrictives des les plus gros bataillons de de- suffisent pas à expliquer l'affiux CHA.LOTTI .OTMAN pays européens. r:an dernier, mandeurs d'asile. loin devant des réfugiés. Selon l'étude du .t •• ANÇOIS SI •• INT ils n'étaient ainsi plus que les Thrcs (13890, en grande professeur Jordan, un en- 390000 à frapper à laporte des majorité kurdes). semble de motivations, dont la Quinze, un chiffre en~- Istanbul Suicide Bomb

Kills 2 and Wounds 20 heading home for the day. The explosion scattered body parts across a wide area in front of the armored police vehicle. Sev- Woman Detonates Blast in Busy City Center eral people staggered away from the scene with wounds. leftist group, but they did not identify' . ElifTokman was at her desk in a bank By Douglas Frantz any organization specifically. N("/<' York Times Sen'ice across the street when she heard the blast A Western diplomat said the Turkish and ran to the window. "I saw someone ISTANBUL - Two policemen were police suspected the explosion was lying on the ground in full blood," she killed and at least 20 people were linked to a Marxist organization called said. "Blood was everywhere. It was wounded Monday when an apparent sui- Revblutionary People's Liberation horrible. " cide bomber set off a powerful explosion Army-Front, which has been linked ta Dozens of emergency vehicles de- in Istanbul's busy Taksim Square dis- assassinations of Turkish officials and scended on the bomb scene, followed by trict. attacks on U.S. military and diplomatic Wib1esses sÏrid that a woman ap- missions in the past. senior security officials. The area was proached a group of police officers The diplomat said the explosion cordoned . off. Technicians combed standing near an armored police vehicle might have been related to a lO-month through the scene under the guard of and detonated explosives wrapped hunger strike against conditions in Turk- heavily armed policemen. around her body. ish prisons. Most of the hunger strikers The explosion occurred about 200 The bomber was killed along with the are membets of the Marxist group. meters from the Gennan consulate. two police officers. , The 33d victim died Priday in Istan- Armored police vehicles are not un-. Several other police officers were bul. common Istanbul streets. The one that among the wounded, all of whom were Prison inmates started the hunger was attacked had been deployed there as rushed to nearby hospitals irî private cars strike last year to protest plans to move a security measure for several weeks. and ambulances. them to new prisons with single-person Earlier this year, the police chief in the The police said an Australian tourist and three-person cells. Most Turkish southeastern city of Diyarbakir and five lost an arm. ' prisons house inmates in large dormi- of his bodyguards were killed in an No one immediately claimed respon- tories. attack blamed on another leftist group. sibility for the bombing. The Turkish The blast occurred at 5:37 p.m. in the Late last year two policemen were authorities said that there were indi- heart of one of the city's main shopping killed in an ambush in Istanbul that was cations the blast had been the work of a and tourist districts. Office workers were also blamed on leftist ...

11 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basrn Özeti Attentats anti-américains: "fruit des crimes -,- américains" (Bagdad) -- BAGDAD, U sept (AFP) -L'Irak a estimé que les attentats perpétrés mardi à New York et Washington sont "le fruit des crimes américains commis contre l'humanité", dans un commentaire diffusé par la télévision d'Etat irakienne.

"Les cow-boys américains récoltent les fruits'de leurs crimes commis contre l'humanité et (ces attentats) sont une gifle douloureuse donnée aux politiciens américains", a estimé le commentateur de la télévision.

Les Etats-Unis et l'Irak sont des ennemis jurés depuis la guerre du Golfe, en 1991, lorsqu'une coalition 'f multinationale dirigée par Washington avait bouté les troupes irakiennes du Koweit après sept mois d'occupation ..

"C'est un jour noir dans l'histoire des Etats-Unis, qui goûtent la pire des défaites pour leurs crimes et leur mépris à l'égard de la volonté des peuples qui aspirent à une vie lIbre et honnête", a poursuivi la télévision irakienne.

Le commentateur irakien a estimé que "les explosions dans les centres du pouvoir des Etats-Unis, notamment le Pentagone, constituent une gifle douloureuse donnée aux politiciens américains pour les amener à mettre fin à leur hé~émonie illégitime et à leurs tentatives d'imposer leur protectorat aux peuples".

"Ce n'est pas'une coïncidence de voir le World Trade Center (à New York) détruit dans une attaque sliicide, impliquant deux avions qui ont réussi à franclili les barrières de sécurité pour exécuter l'opération du siècle et exprimer le rejet de la politique téméraire américaine", a ajouté la télévision d'Etat

"La destruction des centres de pouvoir américain est la destruction de la politique américaine qui a dévié des valeurs, humaines pour se ranger du côté du monde sioniste, continuer à massacrer le peuple palestinien et appliquer les plans américains poUr dominer le monde sous la couverture du soit disant +nouvel ordre mondial+", a poursuivi la télévision. ,

"C'est le fruit du nouvel ordre américain", a conclu la télévision.

Les Etats-Unis accusent l'Irak dé constituer une menace croissante pour les pays de la régions.

Dimanche, secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld avait assUré que l'Irakdevenait une menace de plus er. plus dangereuse, son régime persistant dans le développement d'armes de destruction massive sans surveillance internationale.

Bagdad accuse systématiquement Washington et Londres, dont les avions effectuent presque quotidiennement des raids sur l'Irak, d"'inventer de tels prétextes" pour perpétuer l'embargo, qui lui est imposé par l'ONU depuis son invasion du Koweit en 1990.

.Ocalan rejette les accusations dans un second -- procès à son encontre JfA'=- ANKARA, 13 sept (AFP)- 15h27 - Le chef rebelle kurde Abdullah Ocalan a rejeté en bloc les accusations portée contre lui au cours d'un second procès à son encontre à Ankara, dans sa défense communiquée au tribunal, rapporte jeudi l'agence Anatolie. ' '

"Je n'ai 'jamais tué personne, je n'ai jamais participé à un tel crime, je n'ai pas volé", a-t-il déclaré à des . procureurs, assisté de ses'avocats, sur l'île d'Imrali, en mer de Marmara (ouest), où ~ est détenu, précise l'agence. .

Le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), 52 ans, et cent de se!; proches - son ex-épouse Kesire,'ses adjoints Cemil Bayik et Murat Karayilan notamment- sont jugés par une Cour de sûreté , de l'Etat, la plupart par contumace, pour des faits antérieurs au coup d'Etat militaire de septembre

Le vaste dossier comprend plusieurs chefs d'accusation, dont "activités séparatistes", pour lequel les accusés risquent la peine de mort.

"Je n'ai pris part à aucun des actes figurant dans l'acte d'accusation, mais je reconnais avoir fondé et

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dirigé l'organisation (ndlr: le PKI<)Nous avions à l'époque des activités purement théoriques" a dit notamment le chef rebelle. '

naffirme en outre que des membrès de son organisation ont tué des enfants dans des villages qu'ils ~:>nta~qués en dépit de son opposition. "Tétais en désaccord avec l'organisation à ce sujet. n m'est unposslble d'accepter ces choses-là", dit Ocalan, selon Anatolie.

I;e président de la Cour a ajourné le procès, qui s'est ouvert en 1999, à une date ultérieure dans 1attente de nouveaux documents dans l'affaire.

Ocalan.est détenu à Imrali depuis sa condamnation à mort, le 29 juin 1999, pour trahison et séparatisme pour les 15 ans de lutte armée de son organisation en faveur de la création d'un Etat kurde dans le Sud-Est à majorité kurde du pays.

Son exécution a été suspendue en janvier 2000 par Ankara dans l'attente d'une décision de la Cour européenne des droits de l'homme. .

~ PI?< a été fondé ,en 1978 et a lancé en 1984 sa rébellion armée, qui a fait quelque 36.500 victimes Jusqu à !a capture d Ocalan en février 1999 et l'annonce du dépôt des armes par le PI

DECLARATION COMMUNE DES BUREAUX POLITIQUES DU PUK ET DU KDP CONCERNANT LES RECENTES ATTAQUES TERRORISTES CONTRE DES OBJECTIFS AMERICAINS

Salahuddien, Kurdistan d1Iraq 15 septembre 2001 Les bureaux politiques du KDP (Kurdistan Democratie Party) et du PUK (Patriotic Union of Kurdistan) se sont rencontrés aujöurd1hui pour discuter des récents développements survenus aux Etats Unis à la suite de la tragédie du 11 septembre 2001. Les deux partis ont analysé la situation et ses conséquences pour la région. Ils sont tombé accord sur les points suivants:

1. Les deux partis condamnent le terrorisme sous toutes ses formes, sur le plan international aussi bien que national. Ils condamnent avec force les récentes attaques terroristes, qui sont une atteinte à llhumanité et à la civilisation. Ils expriment leur condoléance et leurs sentiments de profonde tristesse aux familles des victimes et au peuple américain tout entier. Les deux partis rappellent que, malgré toute la souffrance et toute lloppression dont le peuple kurde a été victime et qui peuvent être considérées comme relevant dlactes de génocide, le mouvent de libération kurde nIa jamais eu recours au terrorisme, mais qulil a toujours fait usage de méthodes démocratiques dans sa lutte pour la liberté, la démocratie ~t les droits légitimes du peuple.

2. Les deux partis sont dlaccord pour étendre et renforcer la collaboration bilatérale et pour adopter une position commune impliquant également toutes les autres forces politiques dans la région kurde. Ils mettent llaccent sur la nécessité dIentretenir les relations réciproques, de serrer les rangs et dladopter une position commune en ce qui concerne tous les développements prévus, afin de préserver les droits du peuple au Kurdistan d1Iraq, not~ent en accélérant le rythme du processus de paix et en adoptant une position commune par rapport à toutes sortes dI actions terroristes et subversives au Kurdistan dI Iraq.

13 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti Pour Téhéran, Washington n'est plus le.Grand Satan

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==CQ ~ w Eo-< 'Q.., w CJ:l \0..... W ::c Des religieux iraniens prient bier à la mémoire des victimes américaines. L'Iran tente de se rapprocher des Etats-Unis, ~ les deux pays ay~t dans la région un certain nombre d'ennemis communs. (Photo Behrouz ~ehrilAFP.) is Serg~ Michel que le monde s'unisse pour' analystes est qu'il y a là, à la d'un nouvel allié. Le Pakistan, lutter contre le. terrorisme. fois pour les Iraniens et les sur leqùelles Etats-Unis ont . Une prière du vendredi à . Mais s'adresser au « peuple . Américains, un coup à jouer. misé depuis l'invasion de l'Af- Téhéran qui se termine sans américain » en ignorant ses Car au-delà des querelle~ ghanistan par l'Union sovié- que la foule crie « Mort à dirigeants, voilà une tournure ayant suivi la prise d'otages de tique en 1979, Se révèle am- l'Amérique ». cela ne s'était rhétorique déjà utilisée depuis J'ambassade américaine à Té- bigu et se fait lui-même peu à pas entendu depuis la révolu- quatre ans par le président. . héran en '1979 et la rupture peu «talibaniser » par des tion. Deux cents jeunes qui Pour l'occasion, il fallait aller desrelatio~ diplomatiques,les .groupes islamistes. manifestent, bougie en main, plus loin. deux pays ont dans la région La dernière année" de son leur solidariié avec les vic- « La nation iranienne. un certain nombre d'ennemis mandat, J'ancien président times américaines des atten- parce qu'elle a été la cible du communs qui en font des « al- américain Bill Clinton s'était tats devant un escadron de terrorisme (allusion aux atten- liés naturels ». Il Y a J'Irak, qUi . d'ailleurs employé à séduire policiers également attristés, tats des Moudjahidine du a livré entre 1980 et 1988 une Téhéran, accumulant pêle- c'est tout aussi inouï. Le Peuple) comprend ce que la guerre dévastatrice contre mêle lettre personnelle et se- drame américairi laissé J'Iran nation américàine ressent. ces l'Iran avant de récidiver en en- crète au président Khatami, re- perplexe et pourrait changer jours », a déclaré dans la . vahissant le Koweïten 1990. Il grets historiques d'avoir radicalement les relations presse locale Jamileh Kadivar, . y a sùÎ10ut les talibaÏi, extré- interféré dans la politique ira- entre les deux pays. voire bou- députée réformatrice au Par- mistes sunnites et à ce titre en- nienne avec le coup d'Etat de leverser les alliances régio- lement. « Cela rapproche les nemis j\!l"ésde l'Iran chilte, qui . 1953 et mesures d'allègement nales. deux peuples. J'espère que soutient militairement les de l'embargo économique. Ces Le preII1ierà réagir, au soir cela conduira aussi à une forces du commandant Mas- efforts étaient restés vains, du drame, fut le président ré- amélioration des relations soud. sans doute en raison de J'inca- . formateur Mohammad Kha- entre l'Iran et les Etats- Du côté américain, J'intérêt pacité iranienne d'y répondre. . tami. il a témoigné sa « pro- Unis.» semble évident Confrontéà un Comme un rapprochement fonde sympathie» au peuple Le mot 'est lâché. Le senti- « bloc hostile » de Bagdad à avec les Etats-Unis garantirait américain tout en souhaitant mentqui domine donc chezles Kaboul, Washington a besoin une immense et durable popu-

14 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm ()zeti larité, les deux factions fra- tur8 (1'armes a l'Iran durant la ton lorsqu'ils luttaient contre tisseurs que retiennent les niennes qui se disputent le guerre contre l'Irak, avant que les Soviétiques, se trouvent dé- mauvaises relations entre Té- pouvoir s'empêchent mutuelle- ces transactions, qui passaient sonnais en Iran. Et parmi les héran et Washington. Parmi ment de faire un pas dans cette par IsraëL n'éclatent au grand dizaines de milliers de réfugiés eux, ce million de pro~pères direction. jour sous le nom d'Irangate. afghans qui passent chaque exilés iraniens en Californie, L'administration Bush s'est L'enquête sur les attentats année la frontière iranienne, il qui attendent un rétablisse- montrée sur l'Iran moins fou- de mardi à New York et Wa- en est beaucoup qui ont des té- ment des relations avant d'in- gueuse que la précédente, se shington pourrait ainsi fournir moignages de première main à vestir le premier dollar dans contentant de reconduire en un prétexte spectaculaire à un offrir sur le régime taliban. leur pays d'origine. Mais ily a ao(lt les sanctions dites éventuel ra,Pprochement entre Du côté iranien, l'intérêt aussi les dossiers régionaux. d'Amato, punissant théorique- l'Iran et les Etats-Unis. Sur d'un rapprochement avec les L'Iran se trouve bien seul. au ment les compagnies pétro- l'Afghanistan voisin, Téhéran Etats-Unis est aussi évident. moment, par exemple, de par- Le pays, malgré un discours lières investissant en Iran. dispose d'un réseau exception- tager avec les autres riverains nel d'informations. D'innom- officiel toujours très sûr de lui, les ressources de la Cas- Mais dans les années 80, c'est souffre de son isolement. Ily a une autre administration répu- brables seigneurs de guerre pienne. afghans, les fameux moudjahi- l'économie léthargique, qui a blicaine, celle de Ronald Rea- cruellement besoin des inves- gan, qui a organisé la fourni- dine, qu!l. soutenait Washing-

Saddam Hussein, fausse note du monde arabe

drame de Manhattan. les ré- gimes arabes, de l'Egypte à ...... Oaude Lorieux l'Arabie Saoudite, n'ont pas forcément envie de ses conseils. Quant'à leurs popula- Les Arabes aiment l'Irak plus tions, elles ne prêtent sans qu'ils n'admirent Saddam Hus- doute plus la même attention sein. Ils regrettent l'effacement aux gesticulations verbales diplomatique de Bagdad da- d'un raïs qui rêvait d'être le Sa- 'vantage que la faiblesse du pré- ladin du XX' siècle. Que son Sident irakien. portrait apparaisse encore lors Dans ce contexte, les der- de manifestations palesti- nières vaticinations du maître niennes ne doit pas faire illu- de Bagdad et les tirades anti- américaines des éditorialistes sion. « Il n'a jamais eu grand irakiens n'ont pas forcément prestige en tant que personne l'impact qu'eUes auraient eu ily mais comme président de a dix ans, quand « Saddam » l'Irak », témoigne un observa- bravait la formidable coalition teur de la scène libano-palesti- des alliés de l'Amérique. nienne. ßt puis, il n'est plus Contrairement aux dirigeants « seul » à occuper la scène du iraniens. qui ont condamné les nationalisme arabe. Avec l'inti- attentats de New Yon et même fada et grâce aux méthodes toléré de discrètes manifesta- d'Ariel Sharon, Yasser Arafat a tions de deuil, les autorités ira- regagné son prestige d'avant kiennes ont mis en exergue « la les accords d'Oslo. Reste que 1'« Irak de Saddam leçon » que les terroristes ont. Les Arabes regrettent plus l'effacement diplomatique de Bag- Hussein » Oes deux restant in- infligé à 1'« arrogante» Amé- dad que l'affaibUssement de Saddam Hussein. (Phœl Mo/1amn1e(VAP.) dissociables malgré dix ans d'embargo) a fait son retour rique. « La grande puissance sur l'échiquier du Proche- qui a semé la te"eur dans le Levant. Cette réalité ,a pesé Cette consolidation des monde a été terrifiée, affolée, Orient. L'action de ses mi- nistres a marqué les récents sur la décision du président rangs arabes a ses limites. S'il humiliée », claironne le jourrial Bachar el Assad de sunnonter envoya son premier ministre, Al Irak. Recevant Habib Ben sommets arabes du Caire et d'Amman. Il est sorti vainqueur un contentieux hérité de son Mohammad Miro. à Bagdad, Yahia, le ministre tunisien des père Hafez el Assad. qui se le président Bachar el Assad Affaires étrangères, le prési- du sommet islamique du Qatar, en novembre denier. Les trouva deux fois dans le camp se rendit personnellement au dent donne une leçon aux Etats des ennemis de Saddam Hus- Koweït, un Etat qu'en janvier arabes : « Ceux qui sont liés 56 Etats membres ont dénoncé les zones d'exclusion aérienne sein, lors de la guerre lrak- dernier Oudai, le fils aîné de aux Etats-Unis risquent de Iran et lors de la guerre du Saddam Hussein, recomman- tomber dans le même piège que et autorisé les vols civils en di- rection de Bagdad. Golfe. Pas plus que la Jorda- dait encore d'inclure sur la les alliés de l'URSS quand ce nie et la Turquie, la Syrie ne carte du « Grand Irak ». La pays s'est effondré.» L'Irak est l'hinterland éco- peut se passer du pétrole ira- méfiance persiste. Deux remarques : après le nomique naturel des pays du kien.

15 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-!Jentro de la Prensa-Baszn Özeti Les partis kurdes irakiens condamnent -- les attentats aux Etats-Unis ~i5:5-- DUBAI, 17 sept (AFP) -15h46- Les deux principaux partis kUrdes irakiens ont condamné les attentats du 11 septembre à New Yor.k et Washington, rappelant leur opposition au recours au terrorisme, indique un communiqué diffusé lundi.

Lors d'une réunion conjointe d~ leurs bureaux politiques à Saleheddine, dans le nord de l'Irak, le Parti démocratique du Kurdistan ~DK de Massoud Barzani) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK de Jalal Talabani) "ont vigoureusement condamné les attenta~s terronstes contre des objectifs. civils et présenté leurs condoléances aux familles des victimes et au peuple américain", selon un commurnqué du PDK parvenu à l'AFP à Dubaï.. . ., Le texte souligne que "malgré la répression, qui a atteint un degré d'extermination, dont est victime le peuple kurde, le mouvem~t de libération kurde n'a pas eu recours au terrorisme mais aux moyens démocratiques et campagnes populaires dans sa lutte pour réaliser ses droits nationaux légitimes".

Le PDK et l'UPK se disputent le contrôle du nord de l'Irak, qui échappe totalement à Bagdad depuis la fin de la guerre du Golfe en 1991.

Le Kurdistan irakien s'était soulevé contre le régime au pouvoir à Bagdad dans la foulée de la défaite de ce régime en 1991.

Trois avions de ligne ont été détournés le 11 septembre par des kamikazes qui les ont fait s'écraser dans les tours jumelles du World Trade Center à New York et sur le Pentagone à Washington. Un quatrième appareil s'est écrasé en Pennsylvanie. -

Ces attaques ont fait des milliers de victimes, selon les responsables américains.

42 clandestins Afghans et Kurdes irakiens arrêtés - NP.=:::::- à Chios et Samos (est) -- ATHENES, 17 sept (AFP) -17h10 - Les autorités maritimes grecques ont arrêté lundi 23 immigrés clandestins Afghans près de Chios et 19 Kurdes irakiens près de Samos, à l'est de la Mer Egée, a indiqué le ministère de la Marine marchande.

Les ïnuiugrés Afgh8nsproveriaient de Cesme en Turquie, très proche des côtes orientales de Chios.

fis sont parvenus dans la région d'Agios Ermionis à bord de canots gonflables qu'ils ont ensuite détruits et jetés à la mer, a indiqué un communiqué du ministère. .

Dans la région Vathéos de Samos, les gard(H:ôtes ont arrêté 19 clandestins Kurdes irakiens -12 hommes, quatre femmes et trois enfants-- qui ont été transportés sur l'île à bord d'une vedette rapide turque. Le pilote de la vedette a pris1a fuite vers les côtes turques, a par ailleurs indiqué le ministère.

Lesdandestins, qui doivent être déférés devant un procureur de Samos, ont indiqués que de nombreux compatriotes attendaient sur la côte turque de passer en Grèce.

Les autorités grecques ont renforcé leurs mesures de protection des frontières maritimeS après les derniers évmements survenus aux Etats-Unis, a précisé le ministère.. . .- Trois rebelles kurdes tués dans l'est de la.Turquie 'AAJ~-- DIYARBAKIR (Turquie), 19 sept (AFP) -17h12 - Trois rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués lors -- d'affrontements dans l'est du pays et d'importantes caches d'armes ont été découvertes dans diverses opérations; a-toOn indiqué mercredi de source officielle.

Les rebelles ont été tués dans un affrontement qui s'est produit dans la province de Tunceli, précise un communiqué des autorités responsables de l'état d'urgence à Diyarbakir.

De nombreuses armes, dont des lance-roquettes, ont été découvertes dans plusieurs caches, ajoute le document.

Le PKK a mené pendant quinze ans une lutte armée contre l'Etat turc pour créer un Etat kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie.

Mais il a annoncé l'arrêt des combats et son retrait de Turquie en 1999, à l'appel de son chef Abdullah cka1an, condainné à mort pour trahison et séparatisme. .

. . Depuis, les affrontements dans la région, qui ont fait quelque 36.500 morts, selon un bilan officiel, ont considérablement diminué.

Mais l'armée a rejeté les appels à la paix du PKK et a juré de poursuivre les rebelles jusqu'au dernier. La plupart se sont réfugiés dans le nord de l'Irak contrôlé par deux factions kurdes irakiE!l'}Iles.

16 Revue de Presse-Press Review-Berhevokil Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti

SYRIE "AvecBachar el-Assad, la nature répressive du régime reste inchangée" Le journaliste Nizar Nayyouf, devenu l'emblème de la lutte pour la démocratie en Syrie, est actuellement soigné en France, après avoir passé neuf ans dans les geôles syriennes. Il attribue la responsabilité des tortures et des meurtres de détenus à des proches du défunt président Hafez el,Assad .

LA REPUBBLICA (extraits) ... Nizar Nayyouf, Rille le 15juiJkt 2001, à l'aéroport d'Orly. NIZAR NAYYOUF Le jour de mon arrestation, le 2 janvier 1992, j'étais sur le point de publier la vérité sur le versant le plus atroce du régime • Ubérallsatlon? et RIad Self. lInII que le ...... syrien: des dizaines de milliers de Les ...... COIlIIIIUIIIIte RIad civilset de prisonnierspolitiquesmas- ...... préwaIent Turk. LI ...... sacrés et jetés dans des fosses com- la fwlnIbn de la de D..- .. lICCae munes. J'avais recueilli des informa- trIItIment célèbre de ... ..,."..,. tions détaillées sur les massacres qui ...... de ...... ,... lIrf8tacuIée des ont lieu quotidiennement dans la pri- lIIllOIlC8 L'OrIent. son militaire de Palmyre [au centre Le loIIt. Puurtant, """"1NIIuCfoa.",..,...... de la Syrie] et sur les corps jetés dans ...... envoyés Par llIIeurs, la fossecommune toute proche. Nous PlI' ..... depuis 216 IntlllecIueII avons estimé qu'entre 13 000 et IR! mois contredisent syrie viennent 17 000 corps y ont été ensevelis. cette Information. de .... Vous parlez de la découverte de HuIt llOlMlIUI pétition réclament crânes écrasés dans les fosses oppounb lU ré&Ime ;:) la UbénltIon communes de la prison de Pal- ont iN Incan:énis, Cl dei prisonniers myre. Connaissez-vous les causes dont .. députés politiques. de cet acte ? ~ MaIloun aJ.HomsI Dans la prison militaire de Palmyre, où j'ai été incarcéré, l'une des pra- sacres des détenus? A qui in- des services secrets militaires pour tiques les plus courantes consiste à combe la responsabilité des fosses leur pratique de la torture'. C'est la lancer, du haut des bâtiments, des communes? première fois de toute l'histoire blocs de ciment sur les détenus qui Ce sont les plus éminents dirigeants syrienne moderne qu'une telle prennent l'air dans la cour. Les mal- des services secrets militaires, bras action est intentée contre le sommet heureux qui sont touchés meurent droit du régime d'Hafez el-Assad. des services secrets militaires. Mais sur l'instant, le crâne broyé. Mais la Le général Ali Douba, qui a dirigé ça ne s'arrête pas là. Je retourne- grande majorité des corps jetés dans la vie politique intérieure syrienne rai en Syrie après m'être fait soigner les fosses communes sont ceux des de 1974 à janvier 2000, et le géné- ici, en France, et je commencerai détenus qui succombent jour après ral Hassan Khalil, l'actuel chef des une grève de la faim jusqu'à ce jour à la torture. services secrets militaires, ont per- qu'on me rende mes droits civiques Existe-t-il d'autres fosses com- sonnellement dirigé mon interroga- et politiques. munes en Syrie? toire, puis ma torture. Le général L'arrivée du jeune président Outre Palmyre, nous en avons loca- Douba, l'homme sans visage du Bachar el-Assad a-t-elle ch~gé lisé plusieurs autres: à Hama, à la régime - aucune photo de lui n'a quelque chose? périphérie d'Alep, près du village jamais circulé -, exigeait que je signe Après son arrivée au pouvoir, il de fausses allégations contre un de Jdaidet, au cimetière Dahdah de y a eu un léger changement. Le groupe de personnalités et d'intel- Damas et d'autres encore dans le problème, c'est qu'il n'a pas de pro- lectuels qu'on voulait accuser d'avoir nord-ouest du pays, où ont été jetés gramme de réformes démocratiques développé des liens avec un Etat les corps de centaines de civilsassas- pour le pays et qu'il se contente étranger. Après qu'ils eurent com- sinés par les forces d'élite du régime. d'interventions qui ressemblent à mencé à me torturer sur une "chaise Mais, en ce moment, les services de une opération de chirurgie esthé- allemande" [une espèce de plate- sécurité syriens cherchent à effacer tique, tandis que la nature répres- forme métallique qui plie la colonne les traces des fosses communes en sive du régime reste inchangée. Les . vertébrale jusqu'à ce qu'elle se transférant les corps dans des zones quelque 600 prisonniers politiques brise], je me suis évanoui et j'ai été reculées et secrètes dans le désert. qui ont été relaxés avaient en fait .transféré à l'hôpital militaire. Quand C'est précisément le jour où ilsm'ont purgé leur peine ; il reste encore je me suis réveillé, j'étais à moitié autorisé à partir pour la France, entre 1 700 prisonniers politiques dans paralysé des membres supérieurs le 15 et le 16 juillet dernier, qu'ils ont les geôles. et inférieurs. envoyé à Palmyre des pelleteuses et Propos recueilli per Ma&dI Allam des camions pour mener à bien cette Que comptez-vous faire à pré- entreprise. sent? Le 12 mars 2000, j'ai mis en cause Qui sont les responsables des tor- les généraux Ali Douba, Hassan tures, des meurtres et des mas- Khalil et quinze autres membres

17 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Téhéran s.e, àécouvre 18 SEPTEM8RE 2001 des intérêts communs avec Washington -, L'Iran ferme safrontière avecl'Afghanm:an DES RElATIONS conflictuelles avec les talibans, le trafic de dro- LES• EXds .. DESTAUBANS talibans à l'opposition afghane gue, un flux quasi mcontrôlable de Les raisons qui opposent le régi- elles soutiennent cette dernière, e~ réfugiés afghans;le soucide se blan- ~e iranien aux maîtres de l'Mgha- particulier le Hezb-i-Wahdat chiite. chir de toute ~ccusation de terrons- mstan et à leur hôte d'origine saou- dienne sont nombreuses. Ce n'est UN MIWON ET DEMI DE R~FUGI~S ANALYSE __ .....;.._ pas tant le sunnisme des talibans L'Irana par ailleurstoujours affir- Malgré les convergences qui en fait les ennemis de l'Iran chü- mé que la solution au problème te. Après tout, Téhéran a réussi ces afghan passe par la formation d'un actuelles, le chemin dernières années à améliorer. ses gouvernement largement représen- d'une réconciliation relations avec les monarchies ara- tatif de tous les groupes ethniques est encore long bes voisines du Golfe, toutes sunni- du pays. La chute, en aoQt 1998,de tes. Ce sont ses intérêts géopoliti- la ville de Mazar-i-Sharif, principal ques et stratégiques qui ont dressé bastion. de l'opposition et du me et le souhait d'une amélioration la République islamique contre les Hezb-i-Wahdat, n'a fait que creu- de ses relations avec les Etats-Unis « étudiants en religion» afghans. ser les divergences entre Téhéran - même si ce n'est pas à n'importe L'Iran partage avec l'Mghanistan .et Kaboul, d'autant qu'une dizaine quel prix : tous les éléments sont 900 kilomètres de frontières diffici- de diplomates qui se trouvaient réunis pour que la RépUbliqueisla- lement contrÔlables - elles ont été alors dans la villeavaient été tués. mique d'Iran se range « dans le bon fermées samedi - et. perméables à 'Cette affaire a entraîné une forte camp» dans l'affaire des attentats . . toutes les influences, d'autant qu'il bremne entre. flra'ß:et; le.Pakistan , anti-américains. D'où la modéra- existe des liens tribaux. et ethni- qui, sollicité pour la libération des .tion de la réaction de Téhéran. ques entre les populations iranien- diplomates iraniens, n'a rien fait ou Cela ne veut pas dire pour autant nes des régions frontalières et rien pu fake pour satisfaire cette que l'Iran pourrait s'associer, les demande. La. perpétuation du con- yeux fermés, à une coalition multi- d'autres afghanes et pakistanaises, rappelle Farhad Khosrokhavar, flit interafghan a enfin poussé vers nationale anti-talibans et anti-Qus- le territoire iranien plus d'un mil- sama Ben Laden. Entre la position diI:ecteur de recherches à l'Ecole des hautes études en sciencessocia- lion et demi de réfugiés,dont Téhé- de principe et un brusque retourne- ran n'arrive plus à supporter le far- ment de situation, qui fait coinci- les (EHESS). L'Iran craint une influence indirecte talibane sur sa deau et qu'il souhaite voir rentrer der les intérêts américains et ira- chez eux. niens d'une part, et une réconcilia- minorité sunnite, non pas tant sous la forme d'une vague d'extrémisme Amorcé avecl'arrivée au pouvoir tion inconditionnelle irano-améri- du président Mohammad Khatami caine d'autre part, le chemin est reli~eux à la manière talibane, malS plutôt sous la forme d'un en 1997,l'apaisement irano-améri- néanmoins encore long, et aucune cain n'a pas franchement évolué en des deux parties n'est encore dispo- encouragement à la contestation, par les Iraniens sunnites, de la cinq ans. Les Etats-Unis ont, tout sée à le parcourir. récemment encore, reconduit les. Vendredi 14 septembre,l'Améri- volonté centralisatrice du pouvoir de Téhéran, ajoute ce spécialiste de sanctions imposées à l'Iran depuis que n'a pas été' vouée aux gémo- 1995et le maintiennent sur la liste nies dans les prêches des mosquées l'Iran. Dès la prise du pouvoir à Kaboul des pays soutenant le terrorisme, à Téhéran. La veille, la police avait même si Washington n~yest plus fermé l'œil sur un rassemblement par lès talibans, l'Iran a dénoncé les excès auxquels ils se sont livrés au - depuis longtemps déjà - qualifié de .jeunes, cierges à la main, sur de «Grand Satan» et si le.débat une place de Téhéran, en mémoire nom de la religion, qui reflètent un cliché «défiguré» de l'islam Intérieur dans le pays est engagé des victimes de New York et Wash- sur les conditions d'une réconcilia- ington. Quelques heures plus tôt,. - selon Téhéran. Lesautorités ira- niennes ne se sont pas non plus pri- tion avec l'Amérique. iln'y a dpnc une minute de silence avait été pas de miracle à attendre de la con- observée au stade Azadi avant le vées de rappeler que les talibans ont été soutenus par les Etats-Unis vergence d'intérêts actuelle. Une match ir~Bahrein.comp'tant pour hirondelle ne fait pas le printemps. les qualifications pour la'G:oupedu. qui les accablent, elles, d'invectives pour leur prétendu rigorisme isla- mondet\de.')fo0tbalb.Ul7.président MounaNaïm réformateur Mohammad Khatarni miste. Elles réclament depuis des avait lui-même donné le « la » quel- années une lutte contre le trafic de ques heures après le drame, en con- drogue à la racine, c'est-à-dire, damnant les attentats et en prégen- entre autres, chez le voisin afghan. tant ses condoléances au peuple Et, dans le conflit qui oppose les améticajn.

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TURQUIE L'honneur perdu de la livre turque En une année, la livre turque a perdu 55 % de sa valeur face au billet vert. Du coup, les campagnes nationales de soutien à la monnaie nationale paraissent bien dérisoires ...

MlLUYET ~ Dessin paru dans lstaIMI The Economist, Lundm. 'autre soir, j'attendais à un feu rouge dans ma voiture quand mon regard fut attiré .Bourse par une pancarte. On pou- Les lÖlIIItItI vaitLy lire : "La monnaie nationale est ton ...... honneur. Protège-la l" Et puis une n'ont palllllelllent autre un peu plus loin : "La monnaie entrIWla nationale est le symbole de notre indé- ...... de WIll pendance. Quel bonheur pour celui qui 5treIt il NMrlllltl : se sert de la livre turqUe / ••• " Je me suis IlBou d'lltInbul tout de suite senti submergé de bon- I dO IUIII, heur, moi, salarié rémunéré en livres f8rmer III portes turques, mais qui doit régler son loyer JMlUI' prMnIr en dollars 1... J'étais fier, j'en avais tDut lllOIMIllIIIIt presque les larmes aux yeux ... Au même moment, j'écoutais les de ...... lUI' .. nlIlVha, l'Ipporte le informations de la BBC. La radio bri- tannique nous apprenait que le prési- TIIrtIIII Delly NewI. dent de la Banque centrale euro- Ces pr6cautlons péenne (BCE) avait présenté les billets n'ont pa ...... de banque de la nouvelle monnaie, qui une cIIutIl de plus doit entrer en vigueur au début de de 25 % Ion de la niolmN1u .. l'année 2002. "Dans quatre mois, douze membres de l'Union européenne aban- de IlBou ..... donneront leurs monnaies na#onaJes pour le 17 septembre. 250 dollars, alors qu'une famille passer aux transactions en euros." Les Depuis dix Ins, turque ne pourra jamais se les payer Européens qui se rendront aux gui- II turquie I perdu avec un mois de salaire en livres, et si, chets automatiques au début de l'an- envi"", 35 milliards dans ce pays qui vit la crise la plus née prochaine pourront donc retirer de doliirs ilcause grave de son histoire, le gouvernement o de l'argent en euros. Les distributeurs de la .... ,.. prélève une taxe en dollars sur chaque o du Golfe. en 1991. N de billets de train dans les gares ou citoyen qui se rend à l'étranger, com- UJ A présent, plUlleurs D::: dans les stations de métro. ne fonc- ment peut-on sauver le prestige de la cc tionneront qu'avec des euros. Les vire- volx récllment monnaie nationale avec des slogans ::2: UJ ments bancaires entre ces douze pays une Iide t1nanclkl vantant "le bonheur d'utiliser la livre f- préallble, lU CIS c... s'effectueront également en euros. Les turque" t UJ touristes n'auront plus à changer des où Il turquie devllt ''protéger la livre turque", (f) Pour on >Q devises dans chaque pays différent. On itre Impllqu6e n'a rien trouvé de mieux que de N ne pourra plus faire des profits en ven- dins une perre demander aux imams d'inciter les dant et en achetant des devises. contre le tenorIInIe. gens, dans leurs prêches du vendredi, Moi, je soutiens du fond du cœur telle amertume, il n'y a pas longtemps, à "utiliser la monnaie nationale". Un la campagne pour la livre turque. J'ai lorsque j'apprenais le calcul à mon gouvernement qui cherche l'honneur hâte d'accrocher l'affiche qui pro- fils: j'ai sorti de ma poche un billet des jeunes filles entre leurs jambes clame fièrement "La livre turque est de I million de livres turques [voir CI nO 561, du 2 août 2001J et notre honneur" sur le chantier de mon [0,82 euro] pour lui expliquer com- l'honneur de l'économie dans des futur logement, où je ne peux toujours bien de zéros contenait ce chiffre. billets de banque nationaux ne. peut pas emménager. Je la porterai à l'at- Mais il a tourné la tête en riant : évidemment pas comprendre que tention de mon cher promoteur "Enjin,papa / On n'a même pas un l'honneur et le prestige véritables pas- immobilier qui ne termine pas les tra- paquet de chewing-gums awe ce billet ... " sent par une monnaie avec un réel vaux car le prix convenu sur la base y a-t-il une seule mopnaie nationale pouvoir d'achat, par une industrie qui du dollar se trouve doublé à chaque sur la Terre, hormis la livre turque, produit, par des politiciens intègres et fois juste au moment où je crois avoir pour laquelle ilfaille un million cinq par un Etat capable de donner aux réuni son équivalent en livres turques cent mille unités pour obtenir un dol- citoyens une éducation, des services (à cause de la dépréciation rapide de lar ?Et si cette monnaie a perdu 55 % de santé et une sécurité sociale? Ne celle-ci). Mais j'ai peur qu'il me de sa valeur par rapport au billet vert serait-il pas mieux pour nous de réci- ter la prière des morts pour ces billets réplique par une phrase du style: "La en une seule année, si les touristes que de commandre des prêches du livre turqUe est notre honneur, mais k dol- étrangers les plus fauchés peuvent vendredi à leur gloire ? lar est ce qu'il Y a sur votre facture." venir passer des vacances à Antalya favais déjà fait l'expérience d'une [la Riviera turque] avec seulement

19 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-B~szn Özeti

IRAK Un écrivain est né : Saddam Hussein Un roman attribué au président irakien est devenu l'événement culturel majeur à Bagdad. THE INDEPENDENT Ion les agents de la CIA qui ont lon- Plus tard, on apprit que le livre Londres guement étudié le livre, l'interpréta- allait être adapté pour la télévision. Ce tion de cette allégorie est plutôt chose 'abord le livre, puis la série feuilleton en vingt épisodes sera sans aisée : Zabiba est violée le 17 janvier aucun doute diffusé dans son intégra- télévisée et maintenant la 1991, le jour où les alli~ de la guerre comédie musicale. Où s'ar- lité, comme la saga sur la guerre du D Golfe montrée à la télévision vingt- rêtra donc la créativité débordante du du Golfe lancent leur attaque sur l'Irak. président irakien ? Ce ne sont pas les Le bon roi la sauve 'et meurt au ser- quatre heures d'affilée. Récemment, le journalistes étrangers qui vont s'en vice de son pays. Il avait eu lé temps rez-de-chaussée du ministère de l'In- plaindre. Vous avez peut-être enten- de lui ouvrir son cœur, lui confiant ses formation (où se retrouve la poignée . du parler de ce roman à clé : Zabiba doutes sur sa manière de gouverner. de correspondants étrangers en mis- wal Malik (Zabiba et le roi) ? Il raconte "Lepeuple a-t-il besoin d'un leader sévè- sion à Bagdad) a laissé filtrer cette l'histoire de la belle Zabiba (toutes les re ?"lui demande-t-il. "Oui voZre Ma- information : Zabiba wal Malik va femmes), de son mari cruel (l'Occi- jesté, lui répond-elle. Le peuple a besoin devenir une comédie musicale [la fille dent satanique) et du roi réservé et mal de mesures sévères afin de se sentir pro- . de Saddam Hussein devrait tenir le rôle dans sa peau (le président irakien). Se- tégépar cette sévérité." de Zabiba], et les répétitions ont déjà commencé auThéâtre national irakien. Prenez l'un des escalators bondés QOUSAi HUSSEIN jusqu'aù cinquième étage du minis- tère, et déjà l'idée que le Président doit Sera-t-i11e successeur avoir des aspirations culturelles semble de Saddam? moins étrange. Dans un couloir est installée une table couverte de livres, addam Hussein, tous du même auteur. Les titres Squi aime à se annoncent la coUleur: Femme et révo- comparer à Nabucho- lution en Irak, par Saddam Hussein ; donosor, va-toitinstal- R faut se battre conrre/es lmes, par Sad- ler un pouvoir dynas- dam Hussein; et, mon préféré, Une ou tique en Irak ?", deux tTanchées ? - discours des plus s'interroge le Financial • Honneur? charmant sur "l'expérience révolu- rnnes. Le dictateur ira- Oudaï Saddam tionnaire" et sur les méthodes à uti- S'! kien aurait décidé d'of- Hussein aurait, liser pour écraser les Kurdes. On vou- selon drait nous faire croire que derrière frir le trône à Qousai, son plus jeune fils. Agé J1Je Independent,un de 35 ans, Qousai serait déjà à la tête des fort appétit sexuel. l'uniforme militaire et les costumes services de renseignements d'unités d'élites et Une lraldenne, dont Armani se cache le cœur d'un homme de l'année. Il vient d'être élu au sein du com- la fille aurait ,té cultivé, un amoureux de la peinture, mandement régional du parti Baas. Cette ¥lole par Oudaï, comme en témoignent les centaines et annonce a fait naître dans la presse arabe serait aillie se milliers de portraits aux couleurs des rumeurs de retraite anticipée pour Sad- plaindre auprès de criardes à son effigie parsemés dans dam Hussein. Agé de 64 ans, le dirigeant ira- la mère du violeur. tout le pays. Les anciennes merveilles kien aurait des problèmes de santé. "Saddam Laquelle lui aurait comme Babylone et Hatra ont été fait tout son possible pour qu'un grand répondu reconstruites (au grand dam de l'UNESCO), et Saddam a érigé une nombre d'affaires passent par son fils et que sèchement: "C'est un grand honneur plaque à son nom et à celui de Nabu- .ses amis obtiennent des postes clés", afflnne chodonosor. La parution du roman un diplomate occidental. Diplômé en droit et pour ta fille d'avoIr connu'e lit Zabiha a fait suite à une déclaration du dépourvu d'expérience politique, Qousai a la d'Ourlai." Président concernant les films et les . réputation d'être le plus réfléchi des fils de pièces de théâtre. Il voulait abandon- Saddam. Autrefois pressenti pour remplacer ner les thèmes légers et distrayants en son père, le frère aîné Oudaï a w ses chances vogue depuis le début des sanctions, considérablement réduites depuis l'attentat en 1991, au profit de sujets plus graves de 1996, quil'.a laissé hémiplégique. Oudai destinés à exalter le patriotisme. volt d'un assez mauvais œil la montée en puis- Rose George sance de son cadet. Autre ombre au tableau, souligne le Financial Times: "Les hauts gra- dés de l'armée et des dirigeants des services de sécurité po.urralent avoir de fortes ambi- tions. Et se dresser sur la route de Qousaï." DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2001

20 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Ozeti

David Butter, rédacteur en chef du « Middle EastEconomic Digest » « Il n'y a jamais eu de lien entre l'Irak et le mouvement de Ben laden»

LONDRES devenir unegiande puissance mill- diaux en trempant dans les atten- de notre correspondant Jaifè régionale. On est loin des tats äriti-américains. David Butter, rédacteur en chef objectifs prêtés aux islamistes. - D'un c~té, les dirigeants Ira- de la revue londonienne Middle » En outre, de tels mouvements kiens ont refusé de condamner East Economic Digest et spécialiste - comme l'organisation de Ben les attentats, de l'autre Ils ont de l'Irak, répond aux questions du Laden AIQaida - tiennent à proté- exprimé, par la voix du vice-prési- Monde. :' ger au maximum leur clandestinité, dent Tarek Azlz, la sympathie de «Les dirigeants irakiens ont, leur «machine» secrète. On les leur pays aux familles des victi- sans surprise, démenti toute voit mal prendre le risque d'être mes. S'agit-II du double langage ImpUcation dans les récents « contaminés» par l'interférence habituel de Saddam Hussein, ou attentats terroristes antl-amérl- d'autre chose ? calns. Faut-il les croire? d'un quelconque Etat. Mais, bien - Ils ont en tout cas évité d'ap- - Je le pense. Je ne crois pas sOr, on ne peut pas écarter l'idée plaudir l'événement. C'est peut- qu'ils aient trempé dans ces atten- que certains de ces groupes aient être un signal. tats, encore moins qu'ils les aient été contactés par les services de - Craignent-lIs une attaque guidés. L'Irak agit principalement renseignement irakiens. Ces servi- américaine ? ces sont efficaces. n est très possi-, en fonction de ses intérêts natio- - ns envisagent certainement cet- naux ou de sa conception du natio- ble qu'ils aient cherché à en savoir te possibilité. Plusieurs dirigeants nalisme arabe. n ne pourrait soute- plus sur ce que les islamistes'prépa- américains ont évoqué l'éventuali- nir des attentats terroristes contre raient, et même qu'ils aient caressé té d'un renversement du régime ira- les Etats-Unis que dans l'espoir l'idée de les manipuler. Mais ce kien. Mais on ne voit pas bien com- n'est, de ma part, qu'une spécula- d'obtenir quelque chose en échan- ment. Le régime est solidement en tion. Nous en saurons peut-être ge. Or je vois mal Bagdad s'asso- place. cier à une opération de ce type plus assez vite. - Certains dirigeants améri- dont les buts sont mal définis. - N'y a-t-Il Jamais eu aucun cains sont-Ils tentés de profiter - Certains analystes améri- lien, dans le passé, entre l'Irak et de l'occasion pour essayer de cains, comme laurie Mylrole le mouvement de Ben Laden? finir le travail Inachevé en 1991 - Pas à ma connaissance, ni avec (analyste à l'American Enterpri- en tentant de renverser Saddam se Institute de Washington et Ben Laden ni avec aucun autre Hussein ? auteur d'un ouvrage sur Saddam mouvement islamiste. Il y a vingt - Non, je ne pense pas. Personne Hussein, Study of Revenge: SlId- ans, lorsque l'armée syrienne écra- ne songe sérieusement à Washing- dam Hussein's Unfinished War sa la rébellion des Frères musul- ton à remonter le cours du temps, Against America), estiment que mans, l'Irak aurait eu beau jeu de quels que soient les regrets des uns profiter de l'aubaine et d'aider ces l'Irak a des liens avec le réseau ou des autres. » Ben Laden, et même qu'il a trem- derniers pour mettre en difficulté pé dans l'attentat de 1993 contre le régime rival et hai de Damas. n Propos recueillis par Ie World Trade Center. ne l'a pas fait. lean-Pierre LangeUier - Jene suispas convaincupar cet- - Mals n'est-II pas dans l'Inté- rêt national de l'Irak de tout faire fe théorie. En matière de terroris- pour affalbUr leur ennemi princI- me, les preuves de telle ou telle pal, les Etats-Unis? complicité sont bien sm toujours - Regardons ce que sont les prio- difficilesà établir. S'agissantde l'at- rités de l'Irak. Assurer sa survie, tentat de 1993,la «connexion ira- préparer peut-être à plus long ter- kienne » n'est pas prouvée. Le régi- me la'succession de Saddam Hus- me irakien est musulman, mais, on sein. On ne peut pas écarter que rem'Rit le sait, il n'est en rien islamiste. n l'Irak souhaite surtout redevenir 21 SEPTEMBRE 2001 est même « laïc». n n'a jamais exis- un pays « normal », à même d'ex- té aucun lien entre la politique de ploiter son grand potentiel écono- l'Irak et l'idéologie des mouve- mique. Peut-être suis-je naïf de ments islamistes" Lorsque l'Irak a penser qu'il n'a plus pour unique objectif de se doter à nouveau d'une énorme puissance de destruc- « Le régime irakien tion, ou de provoquer un vaste con- flit au Moyen-Orient. Mais je crois est musulman, que les dirigeants de Bagdad ont surtout en tête des buts plus mais, on le sait,, modestes: recouvrer leur intégrité il n'est en rien territoriale, gagner « la bataille des sanctions» dans laquelle ils se sont islamiste» très bien débrouillés depuis deux ~s. Je sais que Saddam Hussein a 'toUjourstendance à se croire plus tenté de se doter d'une force de fort qu'il ne l'est, mais je trouverais destruction massive, c'était dans étrange qu'il ait pris le risque de une optique nationaliste, afin de mettre en péril ses objectifsprimor-

21 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm ()zeti Iraqi Kurdistan: .. .. Barzani condemns attacks on USA, vows to combat fundamentalists 20 September 2001

The .Kurdistan National Assembly in Erbil, Iraqi Kurdistan, opened its second session for the year today in the presence of the KDP [Kurdistan Democratic Party] President Mastid Barzani. At. the opening, President Barzani delivered a speech on the latest developments in the worId and their impact on the people of Kurdistan. Following is the complete text of his speech, translated to English . from Kurdish:

[translated from Kurdish]

On the occasion of the second session of the tenth year of the Kurdistan National Assèmbly l wish you success and hope that you will continue your servi~e to the people and to the country.

The world is he'ading towards a new era. September 11 is a historic day for the Kurds. It is the day in 1961 when the Baghdad regime attacked Kurdistan with its aircraft and bombed villages. The Kurdish people were forced to carry arms, defend themselves, and start the September revolution. On this occasion, I express my warmest greetings to you and to the Kurdish nation.

September 11 has also become a very important day in the history of the world. As we saw, a very grave event that nobody but terrorists could have imagined took place in the USA. It was a terrorist act. A large humber of innocent people became the victims of this crime. We express our condolences to the United States Government and to the families of the victims.

This is not a new position we are adopting. The KDP has always been against terrorism. The Kurds. and the KOP were many times victims of terrorism.

All of us 1q10wthat the USA entered World War II afterthe attack on Pearl Harbor, which is located thousands of kilometers away from the US capital.

The USA also entered war in many other parts of the world when its interests, came under threat. But this time, the attack was in the heart and capital of the USA. That is why a very strong US reaction is expected.

It is of utmost necessity that all of us follow the events very carefully and wait and see how the situation develops. ,As with ,the aftermath of the Gulf War, l believe that a new situation will emerge ..

Fortunately - and l can say this with som~ satisfaction - we, the Kurds and the KDP,have never ever resorted to any act of terrorism. We have .always been against it. Although we have been victims of terrorism so many.times, our reaction never undermined the high values and morals of Kurdishness and humanity.

22 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti Quite often, wars do take place between countries, parties, people and governments. But wars have their rules. Those who do not observe these rules have no religious or human values. The killing of women and children anywhere in the world is a crime that should be condemned, and we condemn it.

We are proud of the noble manners of our leadership during the revolution. Nobody today can tell us that we have ever carried out a terrorist act. This is a source of pride for us. We are seeing the fruits of this noble behavior. I have to mention here that it was in the upbringing of the immortal Mustafa Barzani, who told us that we have to behave in this way. We will always uphold this behavior.

It is obvious that the majority of the Kurdish nation are Muslims and we are proud of our religion. We know that the Islamic religion is distant from such acts and crimes. Islam does not allow the killing of women and children. Those who carry out these acts under the pretext of Islam betray Islam.

I think that a great duty is placed on the shoulders of Islamic clerics, the heads of the Islamic states, and parties and political figures to defend Islam. It is a great injustice and sacrilege to label Muslims as terrorists just because of the crimes of some confused people who come from Islamic societies who do not have any religion, scruples or humanity. We urge that Islam should not be linked to terrorism. They are two completely different things.

You all know that we have frequently been asked by journalists and other people whether we have been worried about groups trying to emerge in Kurdistan, similar to those in Algeria, who carry out terrorist acts under the veil of Islam? I always explained that we do have Islamic parties and organizations, but they are legitimate ones. They carry out their work within the framework of the law. We hope and believe that Kurdistan will never become Algeria or Afghanistan or other places with situations we are all well aware of.

I hope that these [Islamist] parties carry out their duties before the others. Alas, we all saw last year that a group of confused people emerged in Erbil, the capital of Kurdistan. They bombed places and humiliated dignified women of this city. They started issuing fatwas as if they were acting on behalf of God and the Prophet. They declared whoever they wanted as apostates and shed their blood. At a time when it'is not known what religion they themselves follow, the only clear thing is that they are blood thirsty killers.

In this respect, the KDP has taken necessary measures. As you know, the KDP has sacrificed. They martyred our friend and colleague Kak Franso [Hariri, assassinated February 2001], whose presence is missed today, especially in this Assembly. Now we hear they are gathering in the areas of Tawela and Biyarah [near Halabja] in order to turn Kurdistan into a base for terrorism and terrorists.

We want to announce that the KDP insists that we will do our utmost to cooperate with all parties of Iraqi Kurdistan, especially with the Patriotic Union of Kurdistan [PUK], to prevent Kurdistan from becoming a base for terrorists

23 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Pfensa-Basm (jzeti

. under any name or Cover.

Freedom is everyone's right, but there are laws that we should all observe. Freedom does nofmean that you impose your view on others. Tnis is . dictatorship and violates the rights of others. The people of Kurdistan should be free. We know there are limits beyond which we should not venture. We are proud of our traditions and culture.

The behavior ofthese groups who act against freedom in the name of Islam is tantamount to a relapse to the dark ages. This is not Islam. No religion can accept this. .

It is not the duty of the KDP alone. It is the sacred duty of everyone in Kurdistan. We must maintain our values and at the sametime build barriers against terrorism and terrorists. It is impossible for the.Kurdish nation to reach its goals by terrorism. We can never gain anything by terrorism. We would lose all that we have. For this reason, we believe the Kurds and Kurdistan are above what a group of confused people do or say.

Kurdistan needs to be safeguarded, ahd this is not the duty of one party alone. We reaffirm here that the KDP will be at the forefront in fighting terrorists and terrorism. ' .

I call on the competent bodies of the Kurdistan Regional Government, especially the police and security [Assayish] to believe in themselves, uphold the law, and provide security for the people of Kurdistan.I also urge all the parties in Kurdistan to support these government organizations. I am ready to personally do whatever I can to support these two institutions in order t6 ensure peace and security for .Kurdistan. .

The people of Kurdistan deserve to live freely in their cowi.try. No one has the right tö infringe on someone else's freedom. This goes back to the upbringing of .every family. They have the choice to live the way they want to..Veiled, unveiled, etc. This is a matter of choice fot every family and no orte has the right to interfere with that choice.

There is another very-important point. The law on firearmswas passed by this parliament a long time ago. I urge the Kurdistan Regional Government to_ implementthe.Jaw. Those who are not supposed to carry arms should not do so. There are people, some tribes, who have firearms. For this reason, there should be a program. I think these weapons should be possessed legally under a police license or they should sell them to the government in order to be kept in depots to be used by variouslegal organizations like the police, security, and the army.

It should be illegal to possess weapons without a license. There should come a time when whoever is caught with weapons in his possession without a license should be punished and the weapons confiscated. I think that the weapons should be bought from the people during a specified period of time so that .people will not sustain loss. As for the parties, their héadquarters should be guarded by legal means, by the

24 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basln Ozeti police. I do not want to name any~ody, but I want to direct this to everybody. After a specified period the police and security would be free to close down any party headquarters and arrest anybody who possesses weapons illegally.

The parties will be responsible to comply, no matter where they came from or the party they belong to. Because we want to create a demilitarized Kurdistan that is free of terrorism, I call on all parties to be cooperative on this issue.

Whenever firearms are there, people are killed over small issues and disputes. Those who are not supposed to carry arms should not have them. We need to move towards civilization. It is not an easy task. But if we do not work for it, we will remain the same, without change.

The other point that I want to mention is the peace process. I want to reaffirm our commitment to the Washington Agreement. Once again, I want to say that it is the best agreement. Fortunately, we have made good progress with the PUI< and we have taken many positive steps. Proper grounds are there. Trust is being restored to a great extent and this is vital for the peace process to succeed.

I hope and I am optimistic that obstacles in the peace process will disappear. I am confident that we will not lose what wehave gained. We should make p.rogress. Both sides are cooperative. Inso far as they were concerned, we also thank other parties who were cooperative and supportive of the peace process.

Undoubtedly, peace is the only so.1utionfor our problems. War was never a way to solve any problems. I reassure the Kurdish nation that we are determined to implement the Washington Agreement. We have made great progress with the PUK. We are both determined to establish an everlasting peace.

At the end, I wish you all the success.

Secret talks with Jund AI-Islam 18/09/2001 KurdishMedia.com Sulemani (KurdishMedia.com) 16:30; Islamic factions in Kurdistan are not concealing their sympathy to "Jund Al-Islam" fundamentalist militia and support their extremist attitude.

Cadres and members of the Kurdistan Islamic Union (KlU), led by Salahadin Muhamed Bahadin, which they consider themselves as a moderate Islamic group, have recently expressed openly their sympathy and support to Bin Laden and his terrorist acts.

Islamic f".ctions are in contact with the fundamentalist group Jund Al-Islam, although it is not an officially recognized party in Kurdistan. Today, two different Islamic factions, the Kurdistan Islamic Union (KlU), led by Salahadin Muhamed Bahadin, and the Islamc Movement inKurdistan (IMK), led by Mula Ali Abdulaziz, met separately with the Jund Al-Islam.

Preliminary reports indicate that the KlU has delivered a verbal message to Jund Al-Islam in which they warned them that the PUK's final decision is to launch military strikes against Jund Al-Islam. It is also reported to KurdishMedia.com that with the aid of a third party, representatives from the Patriotic Union of Kurdistan (PUK) and Jund Al-Islam may sit together soon.

25 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivlsta Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Qzeti Bin Laden'sPlan to'Destabilize Kurdistan Kurdistan NewslLl1eSpeci~l Report, September 19,2001

"Your brothers and colleagues for many years are busy with preparing themselves for Jihad (Holy War) in this area both monetarily and morally. We have achieved this task byopening training camps, Islamic education camps, and the preparation of necessary weapons and for this Holy purpose. After the people realize the area needs protection and the preservation of Islam, we must make a tough and holy stand against the blasphemous secularist political, social and cultural institutions. They seeking to conquer and exploit the Muslims of Kurdistan, thus the dirty Jews and Christians seek the destruction of Islam in Kurdistan.â .. Jund Al Islam Newsletter, September I, 2001 , - - - - There are ~minous signs_th~t O~a~ bin Ladenâ ™Sterrorist n~twork is targeting Iraqi Kurdistan to be infiltrated and use it as another base för operation for his terrorist organization Al Qaeda (The Base), which is a conglomerate of quasi-independent Islamic zealots. A group, under the nameof Jund Al Islam (Soldiers of Islam), of bin Laden mercenaries has appeared in recent months under the command of a self-styled Amir of Islam qy the name of Abu Abdullah Al Shafiâ ™i who is art Afghan Arab, rumöred to be of Egyptian or Syrian origin. The modus operandi of the group and their destructive doctrines they preach, plJlSbeilig flush with funds and weapons, have all the hallmarks6f a bin Laden:operation. Analysts in Kurdistan are convinced that the groupâ ™Sreal agenda is to destabilize the Kurdistan region through terror andcoercion in order to undermine the regional authorities:artd the standing of the secular parties as well as that of the mainstream Islamic orgariizations. Furthermore, they are convinced the group is playing the role of fifth column on behalf of the Baghdad regime in its disruptive activities. What is Jund Al Islam? - -- The group consists of 400~500armed followers led by Al Shafiâ ™i and a core of Afghan Arabs who handle terrorist training, finance and militant propaganda behind the scene. The Afghani Arabsâ ™ mission is to hire,train and control motivated Islamic mercenaries and teach themthe terrorist craft ' ,learnt from Usama bin Ladenâ ™S camps in Kandahar, Afghanistan. Most of the followers have been recruited from the ranks of the other Islamic groups such as-the Kurdophobic Muslim Brotherhood and the Kurdistan Islamic Movement based in Halabja and led by Sheikh Ali Abdul Aziz. The group is organized on cell basis who are divided into six military Katibas (Regiments). The headquarters are in: Biyara, Hawniman area near Halabja. The leadership of Jund Al Islam consists of: Mulla Zan~, Mulla Abdulla Khalifan, Amir Abu Baldr, Omar Baziani, Mulla Mohammad Rashid and Hawleri Ayoub Afghani. Their arsenal of weaponry- includes: 34 Russian-made Katyusha rockets '(surface to surface missile); four 106-shell artillery, anti tank/ aircraft guns; sniper rifles and BKC machine guns and mortars. They use -afleet of slick Toyota Land Cruisers for their transportation. It is reported that 'the group has received $600,000from bin Laden network recently to finance their terror campaign. Agenda and Slogans: " Ten Minutes to Heaven" _ Jund Al Islam professes a strain ofS\J.ßnÏ Islam similar to the Wahhabi Islam (pertaining to Mohammad Abdul Wahhab of Saudi Arabia). Their message is a mish-mash of medievalist and xenophobic precepts advocating a pure and uncompromising form of Islamic state and a permanent â -jihadâ ™ (holy war) against the infidelS and all manifestations of religious and social freedoms. Like all religious fanatics and charlatans the group promises their m~mbers instant ascension to heaven in case they are â -martyred~ ..in course.of performing their assigned duties. ln-a recent Friday Khutba (sermon) their leader Al Shafiâ ™i stated that, â œThose young men who are martyred at the hands of the infidels and enemies of Islam, shall be taken up to the gatesof Heaven by two angels sent down by Allah, the Most GraciQus, the Most Merciful, within ten minutes of their martyrdo~ and defense of Islam." . However these disturbing teaching are alien to Kurdistan society, the group is trying the centuries~ld tactics of using Islamic cover to smother the natural national,and cultural attributes of diversity and tolerance in Kurdistan. As the open preaching of chauviniStic Arab nationalisticgoalS is not an easily accepted in Kurdistan, the best alternative is to camouflage it unqer the banner of â noly Islamâ TM. It is an easièr sell. , . ln the short period june AUslàm has beenoperating, it has been frantically engaging in sabotage and criminal activities. It has openly declared that it is planning to defy, challenge and paralyze the two major political parties, Patriotic Union of Kurdistan' and Kurdistan Democratic Party, as well as the mainstream Islamic organizations. It does not recognize the legitimacy and jurisdiction of the Kurdistan region:al administration, nor the authorityof PE;SHMERGAforces. Following are soine o~the policies it wants to impose by force on the people of Kurdistan:

A universal decree for women to wear veil

26 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basln Ozeti

A total ban on playing any kind of music in public

A total ban on mixing of sexes on any occasion

A total ban on all display of still photographs, satellite receivers and industrial photographs

Forcing shop and office staff to dose their premises during prayer time (a la Saudi Arabiaâ ™s fierce and corrupt Al Mutawiâ ™S vigilantes who enforce this by beating people with sticks if they are tardy in closing their shops and offices) In February this year members of the group assassinated in Hawler (Arbil) Faranso Hariri, a high ranking leader of Kurdistan Democratic Party. The group has been sabotaging the field work of the United Nations Agencies to rehabilitate and develop Kurdistan. Its members were responsible for damaging power transmission lines and demolishing power pylons for extending electricity to the villages. The Jund Al Islam detained a well-known Kurdish singer, Arjumand Howrami, during his visit to his family to Howraman, early September. It is feared that the group might have executed him on the charge of being a blasphemer against Islam. In August, the groupâ ™s militia desecrated thè reverE~d shrine of a Kurdish Islamic figure, Sheik Osman Biyara, on the pretext that making a pilgrimage to such site is an act of polytheism. The group also has been trying to terrorize the Kakayee Sufi community into abandoning their centuries-old religious and cultural traditions. Furthermore, the groupâ ™S vigilantes have been harassing women in their area to conform to their edicts. In May this year the group murdered a Kurdistan writer who authored a scholarly and dispassionate book under the title, II Mirov U Quran" ( Humans and Quran) in Kurdish. Warning and Challenge The emergence of the June al Islam and their destructive behavior poses a real challenge to the Kurdistan region and the major political parties and the regional administration. So far they have not responded vigorously to the dangerous threat posed by this alien group and philosophy to the body politic of Kurdistan society. There have been some close consultations among the major political parties, namely Patriotic Union of Kurdistan and Kurdistan Democratic Party. ( Ref. Kurdistan Newsline Sept. 10) But analysts who have been watching the growth of the group are greatly alarmed by the situation and they feel that if the group is not dealt with now and is allowed to expand urthindered, it will develop into a major threat to the future of Kurdistan region. They are urging a concerted effort to agree on a strategy to deal with this threat and implement it expeditiously. A campaign to expose the evil nature of the groupâ ™S agenda and behavior is a top priority. The peaceful and mainstream Islamic elements are called upon to step up in the mosques and other public forums to denounce the group and give the lie to the fanaticsâ ™ perversion of Islamic faith. Open and specific refutation of the groupâ ™S preaching of extremism and intolerance would begin to plant the seeds of doubt in the misled minds of some within their ranks. At the same time PUK and KOP must not be squeamish in dealing with this threat. They should mobilize the PESHMERGA forces to disarm the group once and for all. The Afghan Arabs should be apprehended and deported from the region. As we have seen durin~ recent tragic events in America bin Laden groups are lethal in their approach and unless checked they cause real carnage whenever given an opportunity. Trojan Horse The most serious potential threat from the Jund of Islam. group is its designation as a fifth column for the Iraqi regime in its plan to regain control over the liberated region. According to intercepted intelligence in Kurdistan bin Ladenâ ™S surrogate group is operating in concert with Iraqi intelligence services- Mukhabarat.There is an established history of cooperation and coordination between the two. According to the daily Arabic newspaper Al Zaman the former Iraqi Ambassador in Turkey, Faruk Hijazi, a high ranking officer in the Iraqi Mukhabarat spent six months in Kandahar, Afghanistan in 1997 as the chief liaison link with Usama bin Laden and his organization Al Qaeda. There have been numerous intelligence reports in Europe and America to suggesting close ties between bin Laden and the Iraqi Mukhabarat. According to an essay, by the Middle Eastern expert Laurie Mylroie (1995/1996 Public Interest The World Trade Center Bomb: Who is Ramzi Yousif?) conclusive evidence exists to show that the chief mastermind behind the 1993 World Trade Center, Ramzi Yousif is in £act a well-trained Iraqi intelligence officer whose mission was to undertake â -projectsâ TM in collaboration Usama bin Laden. There is little doubt about the motivation and sinister intentions of the Jund Al Islam group. Therefore it incumbent on all political forces and authorities in Kurdistan region to counter their destructive plans through an extensive public information campaign to expose their evil theology and terrorist activities, in addition not allowing them to proceed with their scheme to subvert Kurdistan region on behalf of the tyrannical adversaries.

27 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa:"Dentro de la Prensa-Bastn (juti

Turkey kills three Kurdish rebels in eastern region

DIYARBAKIR, Turkey, Sept 19 (ArP) TUrkish security forces have killed Û\reê Kurdish rebels in Tunceli provL."1ce in the country's east, security officials here said Thursday.

Fighting broke out on rural ground i,n the mainly Kurdish province between a group of KurdiStan Workers' Party (PKK) rebels and soldiers carrying out security operations in the region, said a statement from the emergency rule ~ headquarters in the southeastern city of Diyarbakir.

It did not mention any losses on the military's side.

The statement added that security forces had uncovered large caches of arms and ammunition - buried in the ground or in what it described as PKK hide-outs - in Diyarbakir, the southeastern provinces of Siirt~Hakkari and Simak'as well as Van province in the east. The PKK took up arms against Ankara on August 15, 1984, starting 15 years of bloody clashes which killed more than 36,000 people, mo~t of them Kurdish rebels. .

In September 1999, the group said it would stop fighting Ankara and withdraw from Turkish territory to seek a peaceful resolution to the Kurdish problem. }he statement followed a peace appeal from PKK leader Abdullah Ocalan, who is on death row in a Turkish jail.

Since then fighting has subsided and several thousand rebels are believed to have moved into northern Iraq, an area outside Baghdad's control since the 1991 Gulf war.

But the powerful Turkish military haS played down the peace bid as a ploy, calling on the rebels to unconditio- nally surrender or face army guns.

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September 23, 2001 Iraq Considers Itself a U.S. Target By SAMEER N.YACOUB Associated Press

BAGHDAD, Iraq (AP) - Despite denying any link to recent terror attacks in the United States, Iraq considers itself a possible target in the American campaign against terrorism. Iraqi Vice President Taha Yassin Ramadan on Saturday told reporters that Iraq had nothing to do with the Sept. 11 attacks on the World Trade Center and the Pentagon (news - web sites).

But when asked if the United States would attack Iraq, he replied that "Everything is possible. Yet this is not a new matter to Iraq, which faced ... a more stronger campaign led by the United States 11 years ago."

. ' InJordan, Arab League Secretary-General Amr Moussa said Arab countries were opposed to any strikes against Iraq. He said such an attack would "topple the balance of power" in the region, and that the U.S. quest to combat terrorism had to be céUTÎed oùt in consultation with Arab countries.

Washington is strengthening its already formidable Gulf arsenal, sending more than 100 aircraft, positioning naval ships and calling up thousands of troops for an imminent strike against those it considers responsible for the recent terror attacks in the United States that left thousands dead or missing.

Since 1991, U.S. and British planes have patrolled Iraqi skies to enforce no-fly zones, using bases in the Gulf and Turkey to launch sorties against Iraqi military installations. Those bases are expected to figure in a likely U.S. cam- paign against Taliban-controlled Afghanistan (news - web sites), which harbors exiled Saudi dissident and prime suspect in the attacks against the United' States, Osama bin Laden. The United States considers Iraq, which remains shackled by ec,?nomic sanctions 11 years after the Gulf War, a statesponsor of terrorism.

"We are confident that America is heading to its end," Ramadan said. Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti

23 September, 2001 BBC Israel denies Iraqi terror attack link

Fearful Israelis have been rushing to collect gas masks Israel's chief of military intelligence has said in an interview that Iraq was not involved with the 11 September terror attacks in the United States.

"I don't see a direct link between Iraq and the hijackings and terror attacks in the United States," Major-General Amos MaIka said in Israel's Yedioth Ahronoth newspaper on Sunday.

Some analysts have suggested that the scale of the attacks on the World Trade Center and Pentagon meant that a state must have been involved, with Iraq a likely suspect.

"I know many people are wondering whether this kind of attack could be carried out without the help of a coun- try and they immediately point at Iraq or Iran," Mr Maika said.

"But as far as intelligence is concerned, I cannot point at the moment to a connection. There is no Iraqi angle or infrastructure that we can point to at this stage," he added. US intelligence officials say they have found little evi- dence linking Iraq to the attacks.

Iraqi support

US President George W Bush has named Saudi-born dissident Osama bin Laden as the prime suspect in the attacks and has insisted that the US wants him "dead or alive."

On Thursday Jane's Security, a London-based publication specialising in defence and military information, repor- ted that Israeli intelligence suspected Iraq of financing the attacks. It identified !mad Mughniyeh, believed to be the head of overseas operations for the Lebanese group Hezbollah, and Egyptian Dr Ayman al-Zawahiri, a sus- pected member of Bin Laden's Al-Qaeda network as the organisers of the attacks.

And it alleged that they were financed and supported by Iraqi intelligence services.

Retaliation fears

Since the attacks Israelis have been bracing themselves for a US retaliation against Iraq.

There has been speculation that if Baghdad came under fire Iraqi President Saddam Hussein would respond by firing Scud missiles on Israel, as happened during the 1991 Gulf War. The Israeli army has reported an increase in demand for gas masks at distribution centres throughout the country.

But in the interview Mr Maika said there was no reason for Israelis to panic.

He predicted that Iraq would only target Israel as a last resort. "If Saddam Hussein does not feel personally threa- tened, he won't use the secret weapons he has been struggling to conceal," Mr MaIka said.

* * * * * PUK delegation visits Iran September 18, 2001 KurdishMedia.com

Sulemani A Delegation of the Patriotic Union of Kurdistan (PUK) is currently visiting Iran. The Delegation which comprises Imad Ahmed and Azad Jundiani, members of the PUK leadership and a number of other members have arrived Iran on 16 September 2001. The visit aims at discussing with the officials in the Islamic Republic of Iran the tense situation in Sharazur and Hawraman, particularly to get the view of the Islamic Republic on "Jund Al- Islam" militia.

Observers believe that the PUK delegation wants to inform Iran about the situation in the Sharazur and

29 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Ozeti

Hawraman provinces; and also convince Iran to refrain £rom providing resources, logistic and moral support to Jund Al-Islam militia. It is also expectedthat .the PUK .delegation would seek Iran's assistance to facilitate movement of PUK peshmargas to take positions behirid Biara, the stronghold of Jund Al.,Islam.

,. ,. ,. ,. ,.

Baghdad places Kirkuk on military High-Alert 'J'

September 23, 2001 KurdishMedia.com'

Sulemani-: Kirkuk, the oil-rich city of Iraqi-Kurdistan, often the hotbed of Kurdish-Arab conflicts, and the focal point of Saddam Hussein's systematic Arabization process, is now on the highest Iraqi military alert.

Eyewitnesses traveling to the region have informed KurdishMedia.com, that the city is in disarray, the military, Secret Police, Military Police and Military Intelligence are on Alert ']'.

The Northern Intelligence Section 5 of the Baa'th party have mobilized the National Guard, Regular units and the Iraqi Republican Guards throughout various streets, roads and highlands. Heavy-Duty military vehicles mounted with heavy Russian made Doshka Anti-Air and Personnel Machine guns and BKe patrol civilian quarters.

Sensitive Intelligence buildfugs have been moved to unknown location, schools and religious building now house SAM-Anti-Aircraft missiles. The Iraqi mobilization seems to stem from fear of a US military attack on sensitive Iraqi military and government institutions. An Iraqi-check point guard told one traveller coming back £rom Baghdad towards Sulemani, that th~ border between Chamchamal and Kirkuk could close at any given minute.

Patriotic Union of Kurdistan officialsrefused to comment on the military status of alert in their region, in response to the heavy Iraqi mobilization. ,. ,. ,. ,. ,. Kurdistan Demo.cratic Party's Rizgary Army in Saidsadiq?

September 23, 2001 KurdishMedia.com

Sulemani-Unconfirmed reports are mounting on the reports that Kurdistan Democratic Party's Rizgary Army, with its 7 Divisions and weaponry have joined forces with the Patriotic Union of Kurdistan's Fermandi Geshti Army Divisions in Saidsadiq.

If these reports are found to be accurate it would mean the turning point of the Kurdistan Democratic Party and the Patriotic Union of Kurdistan'srelations that went sour in May of 1994.

The joint armies are bound to confront the growing menace of Jund Al Islam.

Both Mr. Barzani of the KDP and Mr. Talabani of the PUK have promised closer cooperation in battling these menaces. The PUK and KDP have already cooperated in the exchange of Intelligence and information of suspected terrorists linked to Jund Al Islam. Relations between the political parties started warming up after the historic Washington Accord signed in the presence of former .US.Secretary of State, Madeline Albright.

Confidence between both Mr. Barzani and Mr. Talabani reached an all time high when Mr. Talabani ordered an all _. out search-and-find mission to capture the assassins of Mr. Franso Hariri, the slain Kurdistan Democratic Party Polit Bureau member, and a long time f~y friend of both the hate Mullah Mustafa Barzani and his succeeding sons.

The Kurdistan Regional Government-Sulémani Administration's Asayish Internal Security eventually found some of the culprits and handed them over to Mr. Barzani. So, it would not be a surprise if the reports of KDP military personnel present in Saidsadiq turn out to be true. ,. ,. ,. ,. ,.

30 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti

Jund AI-Islam attack PUK positions and Kill Prisoners In Sharezur area

September 24, 2001 KurdishMedia.com - Kurdistan News Network

Slemani - Kurdistan (Kurdistan News Network) 24 September '2001 - 18:02:37 GMT: A Patrfiotic Union of Kurdistan Military Offical told KurdNewsNet that Jund Al-Islam militia attacked Patriotic Union of Kurdistan (PUK) posi- tions in the areas between "Sirwan" and "Halabja" near "Tapa Drama" village.

KurdNewsNet Correspondent visited the frontline today and reported that yesterday 23 Septerßber 2001, Jund Al-Islam militants planted explosives on the main road between "Sirwan" and "Halabja" and triggered them as a number of PUK vehicles were passing by. As a result of this incident, several PUK Peshmergas were injured. The PUK troops stationed in the area responded by firing back the areas around and forced Jund Al-Islam militants to escape who left behind the detonators.

On the same day, at 13:30 GMT, three divisions of the Jund Al-Islam militants could infiltrate to the areas under PUK"s control and attacked PUK troops stationed in "Awayi Kheli Hama" village. Jund Al-Islam militants were able to go behind the PUK troops and put them under siege and subsequently attacked and as as'result a number of PUK Peshmergas were killed and more than 20 others were captured.

A close source to the Islamic militias told KurdNewsNet that the captured PUK Peshmergas were told by Jund Al- Islam they since they do not have shelter and food for them, they better be killed and therefore the captured PUK Peshmergaes were killed on the spot.

Later on, Jund Al-Islam militia stationed in "Tapa Droma" village which is a strategic location and overlooks the main road between Slemani and Halabja and was earlier under the control of Islamic Union Movement (!UM) troops.

* * * * * Was bin Laden working with Iraq?

Boston Globe September 25, 2001 By Laurie Mylroie

AS THE UNITED STATESprepares to fight Osama bin Laden, the enemy in this new war against terrorism is disturbingly ill-defined. Above all, a critical question has not been addressed: Was bin Laden alone responsible for the carnage that occurred on Sept. 11, or was he working with an enemy state, namely Iraq?

As Rafael Eitan, former head of Israel's Mossad, stated, "I have no doubt whatsoever that the mastermind of this atrocity is none other than the Iraqi dictator." Former CIA director Jim Woolsey has also fingered Iraq, and senior officials in the Pentagon agree.

Yet the Bush administration has adopted the position that it is not necessary to address that issue now. It will take care of bin Laden in the first phase of this war and deal with the possibility of state involvement later.

That could be quite dangerous, however. This month's terrible assault should have made clear that the United States faces a resourceful and ingenious foe. We have to be equally clever. And we do not know if those behind the earlier terrorism intend more. Authorities are jittery. Most ominously, one airplane hijacker and a number of unidentified Middle Eastern men visited airfields over the past months asking questions about crop dusters. The planes could be used to disseminate biological agents and produce casualties on a far greater scale than the hor- rific attacks we have already seen.

ilIraq was involved in this month's terrorist assaults, might Saddam actually want the United States to fight bin Laden? Once the battle in Afghanistan commences, and if another terrible terrorist assault occurs, won't we interpret it in that context? Aren't we then likely to redouble our campaign against bin Laden and forget ever more about Saddam? Won't he then have license to kill even more Americans, because each time an attack occurs, we blame it on bin Laden and his ilk?

31 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Indeed, the war we are about to fight contradicts the principles under which the United States .fought the Gulf War a decade ago. Then, there was great emphasis on being clear in our objectives and in the means to achieve tl:-.em.Pre"'..ently, it is the opposite: Let's get bin Laden, and then we'll worry about what comes next."

Military commanders have to make decisions on the basis of imperfect "knowledge. To wait for certainty about a situation may be to invite defeat. That is also relevant to responding to the recent terrorism. A widespread misun- derstanding exlsts about the FBI investigation and the evidence it will produce atthis early stage of the inquiry. Investigations into major terrorist attacks are invariably long, tedious affairs. It took two years to determine that Libya was behind the 1988 bombing of" Pam Am 103.

If Iraq was involved in the receI\t assaults, the FBI is not likely to have evidence for a iong time. Should we then do nothing?

A decade ago, we wouldhave recognized that a state was behind the latest assaults, even if that state might work with a "group" to provide deniability. The dominant understanding then was that only ~tates had the capability to carry out major terrorist attacks. Following any such attack, the experts would speculate about which terrorist state was most ~ely to have been responsible. That speculation was based on an understanding of current politics, not on the FBI investigation, which does not produce results quickly enough to inform the conduct of national securi- ty affairs.

Yet this view was lost during the Clinton years. Bill Clinton treated terrorism as a law enforcement problem, with the emphasis on arresting perpetrators and bringing them to justice. The role of states was virtually ignored.

If we could recover our understanding of a decade ago, we would recognize that only a state had the ability to organize, plan, and provide the intelligence and logistics to carry out the most devastating terrorist assault in his- tory. Then we would ask which state might have done it, and only one would come to mind: Iraq.

The United States is still at war with Iraq. We bomb Iraq on a regular basis and maintain an economic siege that is itself the product of a war. Saddam attacks us through terrorism, thinly veiling Iraq's role by working with others. The Clinton administration, however, did not want to recognize that, and this month's events were the tragic conse- quence.

Laurie My1roie, who was an adviser on Iraq to the 1992 Clinton presidential campaign, is author of "Study of Revenge: Saddam Hussein's unfinished war against America." - Iraq warns US against a 'suicidal war sans limits' September24,2001AJr.P

Baghdad Iraqi newspapers warned the United States on Monday against pitching itself and the rest of the world into a suicidal war "without limits" that will have serious socio-economic consequences. .

"Everything indicates that America, with its eyes shut, is heading towards the unknown by launching itself into a suicidal war without limits," said Ath-Thawra, mouthpiece of the ruling Baath party.

"It seems Washington has nervously ~d hysterically fallen into the trap set for it by succumbing to internal and forei- gn pressures pushing it to involve itself in conflicts and confrontations without limits with several parties," Ath- Thawra said. Babel, run by President Saddam Hussein's elder son, Uday, said the "Americans, and behind them, the Zionists, are working with all their might to transform this defeat (the attacks) into a victory, without considering the serious consequences of its action."

"These criminals resort to the language of blood, murder and terrorism while trying to make the world believe that they want to fight these methods," it charged.

"It is not in the. interests of any of the world's countries, with the exception of the Zionist entity, to join up with a hateful and racist US camp and blow up the world. * * * * *

32 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti

Administration splits over whether to attack Iraq

By Jonathan Weisman 21 Sep 2001 USA TODAY

WASHINGTON - Advisers to President Bush are heatedly debating whether to widen the war on terrorism to include an old nemesis of the Bush family: Iraqi President Saddam Hussein.

Conservatives inside the administration are pressing Bush to consider strikes on the Iraqi capital of Baghdad with the aim of toppling Saddam's regime.

But State Department diplomats warn that an attack on Iraq could fracture the delicate coalition of Muslim nations that Bush is trying to assemble to combat Osama bin Laden's terrorist network.

The split largely divides senior officials at the Pentagon and the State Department. DeputY, Secretary of Defense Paul Wolfowitz and Undersecretary of Defense Douglas Feith - bé!.cked by Vice President Cheney - favor targeting Iraq, administration sources say. They declined to say what military action might be taken.

Their case was bolstered this week when U.S. intelligence officials revealed that a hijacker aboard one of the jetliners that crashed into the World Trade Center, Mohanuned Atta, met earlier this year in Europe with an Iraqi intelligence agent.

Career diplomats say, however, that a wider war on states that sponsor terrorism would make it impossible to get the international cooperation needed to root out bin Laden's entire network of cells, which sprawls across as many as 60 countries. Already, U.S. diplomats have reached out to the six of the seven nations the State Department identifies as terrorist sponsors: Sudan, Cuba, Syria, North Korea, Iran and Libya. Iraq is the seventh. 'This coalition thing is going to be huge, bigger than during the Gulf War," says Kenneth Pollack, a Persian Gulf specialist in President Clinton's National Security Council. "We need each of those 60 countries to go in and clean out those cells."

The dispute has spilled into view as the administration vacillates between threatening nations that back terrorism and courting them for the coalition. On Tuesday, Defense Secretary Donald Rumsfeld was hinting that the Sept. Il attacks were state supported even as Secretary of State Colin Powell was calling the foreign minister of alleged terrorist-sponsor Sudan.

Richard Perle, assistant Defense secretary in the Reagan administration and now a consultant to the Pentagon, says no campaign against terrorism can succeed while Saddam remains in power. Such criticism has been leveled ever since ~e first President Bush ended the 1991 Gulf War without toppling Saddam.

The Iraqi leader in past years has boasted of supporting terrorists and has promised to compensate the families of suicide bombers.

If the coalition fragments over a wider war, Perle says, so be it. "If the price you pay for a coalition is that you can't fight the war, what's the point of the coalition?"

Former GA director James Woolsey says strong evidence links Iraq to the 1993 bombing of the World Trade Center. That connection alone warrants a serious look at whether Iraq should be targeted, he says. But Martin Indyk, a National Security Council official at the time of the 1993 bomb41g, says no such link could be found then, despite strenuous attempts to finger Iraq. Moreover, a senior U.S. official says no evidence has surfaced to link Iraq to last week's attack. Intelligence officials are examining

Atta's meeting with Iraqi intelligence, but the U.S. official cautioned against drawing any conclusions.

Iraqi officials denied Wednesday any involvement in the Sept. 11 terrorist attacks on the World Trade Center and the Pentagon, and said their intelligence agents had no contact with Atta.

"Iraq ha:>ab~lut~ly no.link ~i~ what ~p~ed or with the groups the United States accuses of being responsIble, Ira~l1.For~gn, Minis~r Na)I S~bn told A~ence France-Presse. Iraq ultimately may be the least of the adm.in.istrati~ s wornes, a semor Republican congressional aide suggested. Syria and Iran also ~arbor terronsts. Gomg after them would be far more difficult. Syria could inflame the Arab-Israeli conflict, and Iran sits astride the oU-rich Persian Gulf.

For now, Pollack ~ys, any public divisions within the administration serve a useful purpose. The message to terronst sponsors from Rumsfeld has been: Oean up your act or we'll clean it up for you. The message from Powell has been complimentary: We'll help you clean up your act.

33 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti Th:e Ultimate Enemy

New York Times WILLIAM SAFIRE September 24, 2001'

. . WA~HINCTON their offices, anticipating an allied' "We're looking for links" l)ctween strike. Barzani and Talabani are iden. Osama bin ~!lden's Al Qaeda terrÇlr- tifylng and isolating Saddam's fifth ist group and Iraq's Sadd am Hus. columniSts. The Kurds awail word ., sein, said Côlin Powell yesterday. So (rom Washington about when lo move far, our see;retary of state can see on Afghan terroriStS in their midst. "no clear link" between bin Laden's and eagerly look forward to joining an forces in Afthanistan and the Amer- allied assault on Baghdad. ica.hater publicly laughing at our That brings us to the strategic deci- grief in Baghdad. sion now being debated in President Powell does not want to acknowl- Bush's war counci). edge any evi14ence of sponsorship of 00 we respond to our initial, cata- bin Laden by Iraq because that would strophic defeat in a wholly multilater. demand a àöshing blow at an Arab al way'! That would mean s~king state. It might limit the diplomatic intelligence crumbs from Saudi aqsl convoy of consensus he is assembling, ,which will fravel at the rate of its most grudging member. ' The clear link between the terrorist in hiding and' the terrorist in power . Iraq's Saddam can be found lri Kurdistan, that north~ em portion ôf Iraq protected by U.S. at root of evil. and British aircraft from Sad(jam's , savagery. , Kurdish s6urces teU me (and any- one else who:w.llllisten) that the Iraqi Egyptian potentates, negotiating cau- dictator has.,,armed and financed a tious U,N. resolutions, hunkering down fifth 'column :of Al Qaeda mullahs and to limit the damage of suicide bomb- terrorists thatcalls itself the Jund al ers, and beginning' a phased air and Islam ("Soldiers of Islam"). Its pur- ground assault on bin Laden's "baset', poses are to assassinate tlie leaders of in Afghanistan to be followed up with free Kurdistan, to sabotage the relief joint police work for years around ~~ efforts of thc!: U.N. and to whip up world. It would fight yesterday's ter. religious fe~r in that free Muslim rorist war. . region. That ~ how S,addam plans to Or do we recognize now the greater reconquer thtl. no-flight zone that has (janger of germ warfare or nuclea'r been a thorn.'in his side for a decade. attack from a proven terrorist nation, Aecordin&~~oa key member ot the and couple expected retribution fQr Kurdish resis~ance reached by cell. this month's attack with a strategy'Of phone In Stileymaniyah, some 400 pre-emptive retaliation? Such use of "Arab Afgh-.o" mercenaries armed our superpOwer need not require our with Katyusna rockets transported by "going it alone"; civilized nations un- Toyota Land:Cruisers, have been Infil- afraid of internal revolt will under.. trated Into t~e liberated region by stl,;Jldthe threat to their citizens 84141 Saddam's s~çret intelligence force, stand with \1$. . the Mukhabafat. They have already Suicidal fanatics have proved t!\ey murdercd,a '.nigh Kurdish official as can kill'by the thousands, and In tim..~ well as a MusUm scholar who dared to our commandos and bombers - per- interpret the;¥coran humanely. ' haps Joined by a Muslim brigade Öj- This current, direct threat by Mus~ eluding Afghans. Turks and Kurds - !im fanatics ~Cling Saddam's bidding will penetrate their cells and obliter- . is uniting th~ :two squabbling demo- ate their camps and firebomb thel,. cratic parties': in the free zone. Some caves. But Iraqi sclenUsts today work. 75,000 Kurdish warriors, protected ing feverishly in hiddenbiologicallab- from air attaek byour fighter patrols, oratories and, underground nuclear fa. are headed by longtime rivals Mas- eiUties would, If undisturbed, enab~ saud Barzan!' and Jalal Tll1abani. the hate-d'riven, power-crazed Sa9- These Kurds.,'are not Arabs or anti. (jam to kill millions. That capability Turkish terrorists. Nor are they pseu- would transform him from a boxed.i.h do-religious '~xtremists hurnlllating bully into.8 rampant world power. women and moderates; on the con. (t's troubling when Powell says that trary, the M~slim faith practiced in President Bush "has not worked out northern IraQ:has long been marked what he might do in later stages." by ~olerance.:, Now is the time to wOI'kout how to AS Kurds get reports from compa- strike down terrorism's boss of all triots in Bag~dad that Saddam's secu • bosses. "later" may be a stage t90 .rhy services are h~l!i;tUymovÎJlgOI.It or lare. 'Cl

34 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Ozeti LaTurquie craint une déstabilisation de la région ISTANBUL ment direct de la Turquie. Certains groupes radicaux denouecorrespondanre marginaux tels que le DHKP-C qui a revendiqué un Dès les premiers jours de la crise, la Turquie, pays attentat-suicide à la bombe contre un poste de police qui g musulman membre de l'OTAN et allié loyal des Etats- a fait trois morts le 10 septembre à Istanbul, au nom de N la lutte contre « les serviteurs qui exécutent et torturent au w Unis a clairement annoncé qu'elle soutiendrait la lutte Œ: profit du FMI », sont ouvertement antlamérlcalns. CIl des Ètats-Unis contre le terrorisme international. Mals ::t ceinturée au sud par l'Irak, l'Iran et la Syrie, qui ont tous Les autorités turques, qui volent un parallèle direct w entre les attaques-suicides contre les Etats-Unis et le t: été à un moment ou à un autre, accusés par Washington w de 'soutenir des groupes terroristes, la Turquie est conflit que ses forces ont mené pendant quinze ans con- consciente qu'un conflit de longue durée à ses frontières tre les séparatistes kurdes du PKK, sont outrées par la '"N N pourrait avoir des conséquences sérieuses pour son ave- « duplicité,. des Européens, qui se mobilisent aujour- Ci d'hui contre le terrorisme international. Le premier w nir. Les diplomates turcs craignent notamment des atta- ::t ques contre l'Irak, qui pourraient déstabiliser la région. ministre, BüIent Ecevit, a attaqué ses alliés européens « L'armée demeure cependant en état d'alerte et «prête à qui, a-t-Il affirmé, ont pendant des anné.es critiqué I~s toutes les éventualités ». Une activité intense règne à Incir- violations des droits de l'homme en TurqUIe tout enabn- '"w -o Iik la base aérienne où sont installés les avions britanni- tant des groupes kurdes, gauchistes ou islamistes, actifli z dans ce pays. « La plupart des attaques terroristes con~e o qu~s et américains. qui patrouillent régulièrement la ::t zone d'exclusion au nord de l'Irak, et où les vols se sont la Turquie sont planifiées dans ces pays. j'espère que main- tenant ils vont se libérer de cette honte », a déclaré le pre- w~ multipliés ces derniers jours. . . . . Un sondage d'opinion publié dans le quotidien Mllbyet mier ministre. L'impact des attentats aux Etats-Unis s'est indique que les sentiments de la population turque par pour l'Instant surtout fait sentir sur ('économie. Le minis- rapport à la réaction des Américains sont complexes: tre de l'économie, Kemal Dervis, a annoncé qu'Ankara bien qu'horrifiées par les attentats du 11 septembre, retarderait vraisemblablement le remboursement de 74,3 % des personnes interrogées estimaient que 5 mllIiards de dollars au FMI, prévu pour 2002. Washington n'aurait pas da « déclarer la guerre» et 61,9 % ont déclaré qu'elles ne souhaitaient pas d'engage- Nicole Pope

tence. L'Iran, de son côté, exige américain. Colin Powell. Cette une levée complète des sanc- visite, organi.'iée des deux !~ôtés' Téhéran courtisé tions économiques et la libéra- tion des capitaux iraniens gelés sur les chapeaux de roue, lilit aux Etats-Unis depuis 22 ans. suite à la conversation télépho- par le « Grand Satan » Beaucoup d'experts estiment nique qu'ont eue jeudi dernier le que le seul moyen pour sortir premier ministre britannique, de l'impasse est une crise ma- Tony Blair, et le président ira- jeure, comme celle qui fait suite nien, Mohammad Khatami. Téhéran : aux attentats du 11 septembre. A peine Jack Straw sera-t-il Serge Michel Pour preuve que quelque chose reparti que devrait atterrir à est en train de bouger sur le ter- Téhéran unp « troïka lO euro- rain des relations irano-améri- péenne menée par le chef de la Une lettre de Washington diplomatie belge, Louis Michel. caines, l'ambassadeur de adressée à Téhéran! Il Ya seu- 11sera question des suites de lement quelques semaines, cela Suisse à Téhéran, Tim Guldi- l'attentat, mais aussi du conflit aurait fait les gros titres de la mann, s'est envolé hier pour israélo-palestinien. Car (est presse iranienne et internatio- Washington, où ildoit avoir des bien là le sujet qui pourrait faire entretiens au secrétariat d'Etat. nale. Mais aujourd'hui que échouer tout rapprochement l'Iran est au cœur d'un impres- L'homme est un spécialiste de entre l'Iran et l'Occident Téhé- sionnant ballet diplomatique, la résolution de conflits, ayant ran, qui a fait de la question pa- courtisé par J'Europe et par le notamment fait ses preuves lestinienne la pierre angulaire dans le Caucase. « Grand Satan lO en personne de sa politique étrangère, s'op- dans la perspective d'une coali- La seconde lettre doit arriver pose à tout processus de paix et aujourd'hui dans les valises de tion mondiale contre le terro- demande que les juifs qui sont risme, la missive est passée Jack Straw, le ministre britan- arrivés en Palestil}e après 1948 presque inaperçue. Et de fait, Jack Straw. C'est la première nique des Affaires étrangères. rentrent chez eux. Le ministre on en annonce déjà une se- fois qu'un ministre La visite est historique : c'est la des Affaires étrangères, Kamal conde ... de Sa Ml\Ïesté remet le pied à première fois qu'un ministre de Kharazi, a confirmé cette posi- La première a été envoyée la Téhéran depuis la révolution. Sa Majesté remet le pied à Téhé- tion très dure de l'Iran dans un semaine dernière par le canal (Photo Yves Herman/Reuters.) ran depuis la révolution, et sur- entretien paru aujourd'hui de l'ambassade de Suisse, qui tout depuis la rupture des rela- dans l'hebdomadaire allemand représente les intérêts améri- rIran au soir des attentats. tions diplomatiques, en 1989, Spiege~ où ilrefuse de qualifi!1r cains à Téhéran depuis la rup- Le dialogue entre les deux suite à la fatwa contre Salman de terrorisme les attentats me- ture des relations diploma- pays est au point mort depuis Rushdie. Il a fallu attendre l'été nés 'par des Palestiniens PonIs- tiques, en 1980. De premières des années, chacun ayant posé 1999 pour que les deux capitales raël. informations émanant du mi- pour une éventuelle réconcilia- échangent de nouveau des am- Cette déclaration peut aussi nistère iranien des Affaires tion des conditions que l'autre bassadeurs. De source bien in- être interprétée en politique in- étrangères indiquaient qu'elle ne saurait accepter. Les Etats- formée, on raconte que Jack térieure ira- abordait la question des rela- Unis demandent à l'Iran de ces- Straw vient chercher à Téhéran nienne : il tions irano-américaines. Le mi- ser de soutenir des mouve- un soutien à des frappes limitées s'agirait de nistère a ensuite corrigé le tir, ments « terroristes lO, comme le sur J'Afghanistan. C'est sans rassurer les déclarant qu'en vérité cette Hezbollah au Liban, ou de re- doute également le contenu de la conserva- lettre ne consignait que les re- noncer à des programmes lettre américaine dont il sera teurs, qui merciements américains pour d'armes de destruction mas- porteur, et dont l'existence a été commencent la sympathie exprimée par sive, dont Téhéran nie l'exis- révélée par le secrétaire d'Etat à paniquer devant un éven-

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tuelle et soudaine' ouverture di- chef. Hossein Shariatmadari régime sioniste (Israël), les plomatique. Car c'est bien dans que « le soi-disant combat Américains (. ..) sont indénia- les affaires étrangères que leur contre le te"orisme n'est en vé- blement en tête du terrorisme adversaire, le président réfor- rité qu'une manière de légali- international. » '. mateur Mûhanunad. Khata..rni. ser les massacres de aue"e » s:est montré le plus efficace du- Et plus loin : « En appuyant l~ Onze ans après l'Irak, l'introuvable coalition lui qui est devenu l'« ennemi nu- en sait davantage sur Oussama dix ans. Pour Washington, où les soupçons concernant les activi- Pierre Rousselin méro un» de l'Occident n'a pas '. ben Laden et sur son réseau Al cessé, depuis le conflit du Golfe, . Qaida qu'il n'a bien voulu le dire. tés de Saddam Hussein restent de dénoncer la présence armée. La fuite ne pouvait être plus nombreux, l'Irak aurait l'avan- des « infidèles »(quelque claire, venant lejour où le prince Il y a onze ans, le père de tage d'offrir des cibles plus « vi- 5 000 soldats .américains) en Saud el ~ayçal,.chef de la diplo- . George W. Bush avait pu sans sibles » que l'Afghanistan. Arabie Saoudite. Autre cheval matie saoudienne, était reçu à la mal aligner les pays arabes dans C'est aussi un terrain d'opéra- de bataille de ses' partisans: Maison-Blanche. .une large coalition. A l'époque, tion que connaissent bien les l'usage quotidien, encore au- Si une coopération discrète en de nombreux soldats musul- deux principaux membres de la jourd'hui, des bases de la pénin- matière de renseignement reste mans, Saoudiens, Koweïtiens, coalition militaire qui est en sule par les aviations américaine possible, Riad ne semble pas Egyptiens, Syriens, Jordaniens ... ;!;l'élin de se mettre en place, les et britannique, qui vont bombar- prêt à laisser Washington utili- avaient combattu aux côtés des Américains et les Britanniques. der le sud de l'Irak. ser, pour une riposte éventuelle, Américains et de leurs alliés oc- . Mais.les pays de la région re- Dans un pays fermé au le nouveau centre de comman- cidentaux. Mais il s'agissait de li- . doutent les effets d'une nouvelle monde extérieut, très religieux dement de la base Prince Sultan, bérer un pays arabe, le Koweït, guerre contre l'Irak sur leur po- et très conservateur, ces slogans dans la région de KhaJj (à 80 km que Saddam. Hussein venait pulation. C'est notamment le ont un écho certain. Fragilisée au sud de Riad), qui sert aux d'envahir. cas de la Jordanie et de la Syrie par ses rivalités internes et par opérations en Irak. Depuis Cette fois, pour combattre le dont l'éconotnie dépend large- la réduction, il y a quelques an- quelque temps déjà, la commis- terrorisme international, les . ment du pétrole fourni par Bag- Etats-Unis ont le plus grand mal nées, des recettes pétrolières, la.' sion militaire conjointe améri- famille régnante Ibn Saoud, gar- cano-saoudienne a été gelée par dad. . à mobiliser leurs amis au Tous les regards se tournènt dienne des Lieux saints de l'is- le prince héritier Abdallah, que Proche-Orient. Même s'ils ont bien sûr vers le conflit israélo- lam, est contestée par les fonda- l'on ditfort Irrité par l'attitude de reçu, après le carnage du arabe, car c'est de là que peut ri1entalistes. Les attentats contre Washington à l'égard du conflit 11 septembre, des manifesta- venir une déstabilisation régio- tions de sympathie de la part de les forces américaines à Riad, en israélo-arabe. nale. . novembre 1995, et à Dhahran, tous, à l'exception notable de Contrairement à la guerre du en juin 1996, ont tiré la sonnette Il Y a onze ans, lé père de l'Irak. " Golfe, lorsque les Saoudiens George W. Bush avait réussi à d'alarme. . L'Afghanistan, un pays mu- ; étaient en première ligne, leur rallier le monde arabe derrière Avec les Etats-Uills, une mini- sulman, est dans la ligne de contribution militaire à la coali- la bannière étoilée parce qu'il .' mire: c'est le repaire d'Oussama crise couvait depuis quelques mois,' après le refus de Riad, en tion antiterroriste sera minu- avait promis, après la libération . ben Laden, présenté comme le . tieusement comptée. du Koweït, de consacrer tous commanditaire des attentats. juin, d'extrader 13 Saoudiens accusés de l'attentat de Dhah- D'autres pays sont dans une ses efforts au processuS de paix. Aucun Etat de la région ne sacri- Cela avait conduit à la confé- ran, qui avait tué 19 soldats position délicate. C'est le cas du fiera ses intérêts pour la défense Yémen, encore sous le coup de rence de Madrid, en octobre américains. En 1995, cinq Saou- du régime intégriste des taliban. l'attentat contre l'USS Cole, en 1991, puis en septembre 1993 diens, reconnus coupables du Mais, militairement, rares sont aux accords d'Oslo, aujourd'hui précédent attentat, avaient été octobre 2000. Ou même du Ko- ceux qui sont prêts à prêter weït, où la famille régnante des réduits à néant par la nouvelle main forte aux Américains. Et, décapités avant que Washington n'ait pu réclamer leur extradi- Al-Sabah pourrait êtr~contestée flambée de violence: pourtant, il suffit de regarder la Les alliés des Etats-Unis dans .tion. si elle s'associait trop ouverte- carte pour voir tout l'intérêt stra- ment à une campagne contre les la région avaient fait confiance à ilsemble que le FBI et la CIA tegique que les Etats-Uru.s au- . islamistes. Bush père. ils estiment avoir été aient du mal à obtenir toute la . raient à pouvoir s'appuyer sans Les Etats- trompés, et se méfient de son collaboration qu'ils souhaitent réserves sur les monarchies du Unis avaient de leurs homologues saoudiens, filS. Golfe. anticipé cette Plaque tournante de la' coali- qui, dans un passé encore ré- évolution. tioh contre Saddam Hussein, cent, ri'ont !las manqué d'avoir . C'est pourquoi l'Arabie Saoudite, principal al- des liens étroits avec les taliban. ils se cher- lié des Etats-Unis et leur pre- Les informations sur les flux fi- chent des ap- LE FIGARO mier fournisseur de pétrole, est nanciers qui aboutissent aux or- puis de re- très réservée:. Plus que celles ganisations terroristes sont évi- change à 24 SEPTEMBRE 2001 d'aucun autre pays, les hésita- demment l'un des soucis Djibouti, "Inais tions du royaume wahhabite majeurs des enquêteurs aux aussi en ,Asie illustrent l'~inbivalence géné- Etats-Unis. centrale et au Pakistan . .rale. Selon des hauts respollsables L'attitude américaine à Il y a d'abord les origines américains, cités la semaine l'égard de l'Irak suscite des in- sapudiennes de Ben Laden, dernière par le New York Times, quiétudes supplémentaires. Cer- même s'il a été déchu de sa na- les agences de renseignements tains craignent que George W. tionalité. Ancien allié de la CIA américaines sont convaincues Bush ne profite de la crise pour du temps de la guerre contre les que le gouvérnemlmt saoudien attaquer Bagdad, et« finir le tra- Soviétiques. en Afghanistan, ce- yail» entamé par son père.il y a.' 36~------Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm ()zeti

Talabani takes Halabja Monday night, Barzani sends message to Ankara Northern Iraq heats up, Baghdad threat feared SAADETORUC

While the United States and Britain step up military activity at Turkey's Incirlik air base, a move regarded as preparations for a possible operation against Saddam Hussein, the situation in Kurdish-controlled northern Iraq is heating up as locals fear an imminent attack from Baghdad.

Iraq has already served notice in its daily Babil newspaper that it will "re-take" northern Iraq from the Kurds if it is attacked by the Western powers.

Meanwhile, Iraqi Kurdish leaders have set up a joint front to combat Islamic radicals in their region, who are suspected of collaborating with Osama Bin Laden.

The Turkish Daily News was told that Jalal Talabani of the Patriotic Union of Kurdistan and Massoud Barzani, the leader of the Kurdistan Democratic Party had agreed to fight rising Islamic extremism in their region even before the Sept. 11 attacks in New York and Washington.

As a part of this campaign, Talabani's forces launched an all out attack and took over the Halabjah city in northern Iraq, which was controlled by the militants of Jund-ul Islam on Monday night, northern Iraqi officials said.

Further remarks made by the northern Iraqi officials, on the other hand, confirmed the activities of fundamentalist groups in the region, which had links with the Saudi terrorist bin Laden.

The fighting at the Bayana and Tawalla districts, at the southern parts of Halabja, which erupted on Sept. 23, between Talabani and the fundamentalists in the region is still continuing, sources stated.

Talabani's taking Halabjah may cause a new tension between Iran and the Iraqi Kurds, observers say.

"Iran had mediated between the Islamic Movement of Kurdistan (IMK) and the Patriotic Union of Kurdistan (PUK). Tehran has been demanding the PΠnot to have an eye on Halabjah. Now, a crisis may explode between Tehran and the PUK," they commented.

Jund-ul Islam and Osama bin Laden

According to the sources briefing the TON, Jund-ul Islam, the Arab-Afghan origin group, was formed when three groups, Tevhid (which was responsible for the assassination against the governor of Arbil, Francois Hariri in March 2001), Jihad-i Islami, which was active in Halabja region and Soran Peshmerga Force united their forces.

The total number of militants of Jund-ul Islam is nearly 300-400.

The political message given by Jund-ul Islam. was commented to be quite similar to the policies of bin Laden, regional sources commented.

The militants of these groups were trained in bin Laden's camps in Afghanistan and were attacking women who were without headscarf and are also against shops selling alcoholic drinks in northern Iraqi cities.

Defining the leading two Iraqi Kurdish parties as infidel and secular groups, Jund-ul Islam targets these parties as well, official sources stated.

Iraq reported to be trying to destabilize the North

Babil newspaper commented in a recent article that in case of a U.S. attack against Iraq, Baghdad may attack the north to retake control of the Kurdish-administred region.

"This is one of the options," says a northern Iraqi official.

"Iraq is trying to destabilize the north," Iraqi Kurdish sources say.

PUl< & KDP work closely: Banani sends envoy to Ankara The arising threat against the Iraqi Kurdish groups led to broad cooperation between the two rival Kurdish parties.

37 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Before the clashes, sending an envoy to Talabani on Sept. 9, Massoud Barzani, the leader of the KDP proposed cooperation, defining the acts of fundamentalists as a serious threat.

Barz~'s close aide Hoshyar Zebari was in Ankara on Tuesday and had a broad evaluation at the Foreign Ministry.

The main message of Barzani to Ankara was to increase cooperation on security, sources said.

Zebari had talks with officials from the Middle Eastern department of the Turkish Foreign Ministry on the shifting regional balances in the aftermath of the Sept. 11 attacks.

Another KDP official was in Tehran to evaluate the political environment in the region, while Zebari was meeting with Turkish officials in Ankara.

Amid the thunder of the changing facts of northern Iraq, Turkey is reported to be getting more involved in the region, as the Iraqi Kurds demand a broadening of cooperation in all fields, especially concerning security matters.

Ankara - Turkish Daily News

ftmonat 26 SEPTEMBRE 2001 La Syrie et l'Iran contre le terrorisme om, le terrorisme aveugle dont gateur de l'attentat qui, en juin Nations unies d'une façon restricti- la «présence» américaine à leurs les Etats-Unis ont été la cible est 1996, avait entraîné la mort de ve, sans tenir compte des intérêts frontières. ConselVateurs et réforma- condamnable et inacceptable, mais vingt-trois soldats .américains, à des gouvernements et des peuples teurs ont condamné sans réselVeles . ce n'est pas une raison suffisante Dhahran, en Arabie saoudite - accu- de la région. La Syrie et l'Iran, au dia- attentats antiaméricains. En la matiè- pour se rallier à toute décision ou ini- . sation maintes fois démentie par pason de la quasi-totalité des Etats re, il n'y a pas de différence entre le tiative .que prendraient les Etats- Téhéran aussi bien que par Riyad. du Proche-Orient, sont par ailleurs guide de la République, c'est-à-dire Unis pour riposter aux terroristes: La Syrie pour sa part se voit réguliè- outrés de la manière dont les Etats- son autorité suprême, l'ayatollah Ali telle est la position de la Syrie et de rement reprocher son soutien aux Unis se sont quasiment «appro- Khameneï, figure de proue des pre- l'Iran, que Washington continue de organisations de l'opposition pales- priés» la recherche d'une solution miers, et le président de la Républi- classer dans la catégorie des pays qui tinienne et au Hezbollah libanais, au conflit israélo-arabe et par leur ali- que, Mohammad Khatami, porte- soutiennent le terrorisme, mais dont que les Etats-Unis tiennent pour gnement sur l'Etat juif. drapeau des seconds. Tous deux ne l'attitude rejoint celle de l'ensemble des mouvements terroristes. veulent pas d'une riposte qui pénali- des pays arabes et musulmans. Déjà, « Terrorisme» et « lutte de libéra- SIMILITUDE DE VUES serait des populations entières, a for- en aoftt 1990, lors de l'invasion du tion nationale» sont deux choses dis- Certains pensent que, s'ils tiori s'il s'agit de l'Afghanistan voisin Koweit par l'Irak, Damas et Téhéran tinctes, n'ont cessé de clamer n'étaient poussés par leurs opinions sur lequel les regards se portent. Ils avaient déjà choisi le même camp. n Damas et Téhéran au cours des der- publiques, les gouvernants de ces n'ont aucune sympathie, et c'est peu y va aujourd'hui, comme alors, de niers jours. pays s'accommoderaient d'une dire, pour le régime des talibans, leurs propres intérêts. Le président syrien Bachar El action punitive américaine ou multi- mais ils craignent une onde de choc Aucun gouvernement arabe, Assad l'a rapp~lé à l'occasion d'une nationale contre des populations sur leur propre territoire, ne rot-ce musulman ou autre ne pouvait tournée expresse au Yémen, en Ara- musulmanes, du comportement d1s- que par un nouvel afflux de réfugiés approuver l'offensive terroriste dont bie saoudite et en Egypte. Et, à Téhé- raël envers les Palestiniens, ou enco- qui viendrait grossir le million et les Etats-Unis ont été la cible, quels ran, le ministre des affaires étrangè- re de la politique américaine concer- demi déjà existant que soient ses griefs contre Washing- . res, Kamal Kharrazi, a pris l'initiative nant l'Irak. Mais ils savent surtöut Cette similitude de vues n'en ton. Seull'lrak de Saddam Hussein a - assez rare, sinon inédite .- de join- qu'un blanc-seing accordé à l'Etat cache pas moins des nuances au sein estimé que les Américains avaient ce dre certains de ses homologues occi- juif en Palestine, outre qu'il léserait du pouvoir iranien. La presse conser- qu'ils méritaient. dentaux pour leur dire la même cho- les droits du peuple palestinien, crée- vatrice a vu dans les attentats la Surtout, les moyens mis en. se. Mais tous deux ont surtout souli- rait un précédent qui les menacerait confirmation de la vulnérabilité des œuvre par leurs auteurs ont mon- gné qu'une riposte aux terroristes eux-mêmes. Etats-Unis, indique Morteza Mar- tré qu'aucun pays n'était à l'abri. doit être « ciblée» et se faire sous la Pour.l'Iran, le maintien, pour cau- diha, professeur de sciences politi- Cette perception d'un danger les coordination des Nations unies. se de «danger» irakien, d'une pré- ques à Téhéran, tandis que les jour- C'est que la Syrie comme l'Iran esti- sence militaire américaine massive naux réformateurs en soulignaient menaçant eux aussi avait déjà été, ~\ en 1990, l'une des. raisons qui ment .avoirbien des raisons de se gar- dans le Golfe n'a rien de rassurant. le caractère injustifiable, mais néan- avaient porté la Syrie et l'Iran à der d'un leadership américain. De fait, les Etats-Unis y sont tou- moins explicable par la marginalisa- dénoncer Bagdad et à se joindre, La première tient à 1'« expérien- jours suspectés de chercher à encer- tion dont sont victimes des peuples politiquement mais non militaire- ce » irakienne: la coalition multina- cler la République islamique, dont entiers dans un mouvement de mon- . ment, à la coalition multinationale tionale constituée en 1990-1991 con- un autre voisin, la Turquie, est mem- dialisation fondé sur un libéralisme anti-irakienne. tre Bagdad à l'initiative des Etats- bre de l'OTAN, tandis que se sauvage. Toujours d'après M. Mar- L'autre raison est que ces deux Unis et dirigée par eux a, certes, per- déploient les «manœuvres pétroliè- diha, les amis de M. Khatami esti- pays, désireux de s'ouvrir au mon- mis de libérer le Koweït, mais, res» américaines autour des projets ment que, si à quelque chose mal- de, même si ce n'est pas à n'impor- depuis, estiment Damas et Téhéran, d'oléoducs destinés à acheminer le heur devait être bon, les Américains te quelle condition, souhaitent en Washington se comporte en terrain pétrole de la mer Caspienne, pourraient prendre conscience de finir avec les accusations de terroris- conquis, maintient des sanctions manœuvres dont l'un des buts, cette injustice. me. En aoftt, l'Iran était encore dont la seule victime est le peuple ira- disent les dirigeants iraniens, est accusé par Washington d'être l'in~- kien et interprète les résolutions des d'ostraciser leur pays et de renforcer MounaNaïm

38 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Bastn Ozeti

Piskinsut Resigns From DSP Anatolia September 26, 2001

ANKARA - Sema Piskinsut, a deputy of the Democratic Left Party (DSP) from Aydin province, resigned from her party on Wednesday.

Meanwhile, Mahmut Bozkurt, an independent deputy from Adiyaman province, joined the True Path Party (DYP).

Following resignation of Piskinsut, number of DSP deputies decreased to 131 while number of DYP deputies increased to 80 after Bozkurt joined the DYP.

Current distribution of seats at the parliament is as follows:

Democratic Left Party (DSP) 131 Nationalist Movement Party (MHP) 126 Motherland Party (ANAP) 86 True Path Party (DYP) 80 Justice and Development Party (AI< Party) 82 Felicity Party (SP) 48 Independent 18 Vacant 9 TOTAL 550

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Green light for Kurdish broadcasting Turkish Daily News September 27, 2001

Parliament, which is reviewing the most radical amendment package to the 1982 Constitution yet seen, is accepting the articles with overwhelming votes and with surprising speed. Parliament had intended to see only six of the 37 articles in the package on the first day of voting; It actually passed nine articles and completed a review of a tenth on the first day.

While the provisions banning broadcasting in Kurdish are lifted, so the period a suspect can be kept in deten- tion has been shortened. The articles in the package are being passed with votes of 400 plus, although this amount of support was not seen when it came to Articles 26 and 28 of the Constitution concerning broadcas- ting in Kurdish. All the same, the voting to get these articles passed still managed to secure more than the 367 minimum required by the Constitution.

A total of 429 deputies took part in the vote on Article 26, which was the ninth article in the package. It was passed with 397 votes. There were 29 votes against, one abstention, one empty ballot paper and one invalid. Thus the provision, "No language prohibited by law shall be used in the expression and dissemination of thought," has been lifted from Article 26. The voting for article 28 saw 421 deputies take part. It was passed with 391 votes for, 25 against, 2 abstentions and three empty. The provision, "Publication shall not be made in any language prohibited by law," has been removed.

Furthermore, a provision stating that the freedoms contained within the article "shall not be used against national security, public order, public security, the founding principles of the republic or the indivisible unity of the nation and state of the country,"

Detention period reduced

The fourth proposal in the amendment package making changes to Article 19 of the Constitution was also accepted. A total of 464 deputies took part in the vote with 440 voting for, 15 against, four abstentions, four empty and one invalid voting slip.

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The amendmentintroduces new assuran,ces to Article 19, which covers personalliberty and security. Accordingly, persons detained on suspicion of committing one crime can be held in custody for 48 hours, while this period is extended to four days for crimes committed collectively. These periods had been 48 hours and 15 days respectively. 'The earlier talks at the Constitutional Commission had reduced the latter period to seven days, However, all six parties agreed between them to reduce this to four days. The proposal to further amend the amendment proposai was voted on by 482 deputies, with 455 voting for, 21 against, five abstentions and one empty voting slip. The sentence in question now reads, "The person arrested or detained shall be brought befo- re a judge within 48 hours and within four days at the most for crimes committed collectively, excluding the ~ time taken to send him to the court nearest the place of arrest." This complies with European Human Rights Convention.

Motherland Party (ANAP)'s Ekrem Pakdemirli said that these periods had resulted in the European Court of Human Rights seeing 320 cases against Turkey and therefore it would be right to reduce them in line with European standards. In addition, a provision stating that the next of kin of the detained person should be imme- diately informed of what has happened has been added. The provision currently reads, 'Notification of the situa- tion of the person arrested or detained shall be made to the next. of kin, except in cases of definite necessity per- taining to the risks of revealing the scope and subject of the investigation compelling otherwise."

Another amendment to Article 19 introduced a provision stating that the compensation to be paid by the state to the suspect should they be hurt in any way be determined by law. "Damages suffered by persons subjected to treatment contrary to the above provisions shall be compensated by the state in accordance with the general prin- ciples of compensation law."

Private life and inviolability of domicile

By means of an amendment made to Article 20 of the Constitution, which covers the secrecy of private life, no person shall be subjected to a physical search nor their private papers or belongings searched or seized without a court verdict or approval of the relevant authority. This article complies with the European Human Rights Convention and states that the search'order passed shall be approved by a judge within 24 hours. A further pro- vision stating that judge's decision has to be announced within 48 hours of the belongings being seized, failing which the seizure becomes invalid.

A total of 450 deputies voted on this the fifth item on the agenda and it was passed with 437 votes. There were five against, two abstentions, three empty and one invalid voting slip.

Similar amendments were made to Article 21, which covers the inviolability of the domicile. A warrant is requi- red in order for a suspect's house to be entered. The judge has to disclose the decision. within 48 hours of the sear- ch being made.

This 'vote on the sixth article in the amendment package was voted on by 408 deputies. There were 397 votes for, five against, three abstentions, two empty and one invalid paper.

Restrictions to telephone tapping

By means of an amendment made to Article 21 of the Constitution, which governs freedom of communication, the all too frequent occurrence of illegal phone tapping is being targeted. Accordingly, a warrant is required to bug somebody's telephone. Exceptions are to be determined bythe Law on Public Bodies and Institutions.

This seventh article in the amendments package saw 425 deputies vote with 415 voting for. There were eight votes against, one abstention and one invalid.

Freedom of residence and movement "

By means of an amendment made to Article 22, which governs freedom of residence and movement, the pro- vision, A citizen's freedom to leave the country may be restricted on account of the "national economic situation" has been lifted.

This eighth proposal was voted on by 442 deputies, of whom 430 voted for, eight against with three abstentions and one empty.

40 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti

The amendment package's 11th article on Article 31 of the Constitution, which governs the right to use mass media other than the press owned by public corporations, was passed with 422 out of 461. There were 14 against, two abstentions and three empty. In accordance with the European Human Rights Convention, no obstruction shall be made to the public's obtaining information except for reasons of national security, public order, gene- ral morality and preservation of health.

Rights of associations and foundations

An amendment made to Article 33 of the Constitution, which governs freedom of association, has expanded the rights of all persons including legal entities. Accordingly, restrictions can be placed on the freedom to found an association only on account of national security, public disorder, crime prevention, general health and mora- lity and the preservation of the rights of others. These arrangements will also be made by law. Associations may only be closed down on the order of a judge. The order must be announced within 48 hours or it becomes invalid.

This twelfth proposaI was voted on by 462 deputies of whom 447 voted for, nine against with one abstention, four empty and one invalid paper.

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GLOBAL BEAT: CENTER FOR WAR, PEACE AND THE NEWS MEDIA New York University lHE IRAQ FACTOR: IT'S lHERE ... AND IT ISN'T. YET. By Jeff Stein Sept. 26, 2001

WASHINGTON - Much has been made of Osama Bin Laden's suspected connections with Iraq in the two weeks since suicide pilots flew passenger planes into the World Trade Center and Pentagon. They rest primarily on repor- ted meetings here and there between Iraqi agents and bin Laden's operatives - important evidence, but hardly conclusive.

Having recently authored a book with the chief designer of Saddam's nuclear bomb, however, and having repor- ted on this and related issues for a number of years, I think I can add a few more clues to the growing pile.

First of all, Saddam is a master of indirection. He will rarely make a mistake that might threaten his own survival. He demurred from putting chemical or biological warheads on the missiles he hurled at Israel during Desert Storm, certain that he'd get a nuclear response. Likewise he heeded Washington's warning in 1991 not to use wea- pons of mass destruction on Allied troops.

And he would avoid being directly involved in a terrorism spectacular on American soil that would ensure a devastating response from President Bush. Thus, barring disclosures from another defector from Saddam's inner circle in coming weeks, it's unlikely that proof of direct Iraqi ties to the plot will soon be found.

On the other hand, there's a natural synergy between Saddam and bin Laden. The Saudi terrorist provides a handy cat's paw for Saddam to wreak havoc against the U.S. without directly challenging Washington, while bin Laden can exploit Iraq's long experience with clandestine operations for his own anti-American goals.

One of the ways Saddam and bin Laden could work together is in organizing an attack against the United States using chemical or biological weapons. New revelations about a secret operation in Iraq by Khidhir Hamza, the chief of Saddam's nuclear weapon's program who defected to the United States in 1994, may provide yet another clue to Saddam's ties to bin Laden, as well as bin Laden's need for Saddam.

Hamza, whose memoirs I co-authored, says that as part of his plan to defect, he had bought a country house about 40 miles north of Baghdad, along the road leading to the No-Fly Zone enforced by U.S. and British warplanes.

Hamza says that one day a man in his mid-30s came by an introduced himself. It turned out he was a Palestinian in charge of a commando training camp. Abu-Khalid, as he called himself, confided to Hamza that he was sending bis budding commandos into Kuwait and Saudi Arabia on training missions - with mock chemical and biological weapons.

41 Revue dé Presse-Press Reviiw-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Pre'nsa-Basm Ozeti

According to Hamza, Abu-Khalid told him that each trainee carried adevice which they were required to plant at their targets, including !!major water reservoirs and food stûrage cu""'ea5."He added that "on some missions, we eVer\ wear gas masks and special protective suits." .

Hamza says Abu-Khalid was coy about divulging further details, beyond saying the trainees were required to bring back a picture of the device on the target with "a special camera." But Hamza says Abu-Khalid clearly meant to imply that his commandos were training to plant chemical or biological weapons abroad.

Over the months, Hamza says, Abu-Khalid led him to believe there were many groups like his. A constant stream of recruits passed through his camp en route to tactical training camps elsewhere, he said. There they fired weapons and ate only what they could forage or capture.

It was classic commando training, but for what?

Hamza, keeping a low profile for his own escape, had no way to judge Abu-Khalid's story, nor interest in asking questions that would arouse suspicion.

But developments in the wake of the Sept. 11 terrorist attacks raise the possibility that training camps in Iraq had designs whose outlines we may be discovering only now.

The first was news that Arab operatives here had looked into learning how to fly crop dusters. Since none of the sus- pects are farni.ers, they could hàve had only one other purpose in mind: a chemical or biological attack on a U.S. tar- get.

The second unnerving news was that two Iraqi operatives had been arrested in Kuwait last Sunday. It's tempting to draw a 1ix:1ebetween that and Abu Khalid's commando training camp, which could only operate under Saddam's per- sonal purview. Intelligence operations are his obsession.

Another dotted line between Saddam and Osama bin Laden can be drawn from the fact that Iraq is the only Arab regime that has used chemical and biological weapons on humans - and not just on a battlefield.

The tests began in 1984, when about 100 Shiite prisoners were shipped to a West German-built pesticide factory at Samara and subjected to chemical agents, according to Dr. Hamza. None returned.

In 1985, another group of about 50 prisoners was taken to a major weapons facility at Salmon Pak for biological expe- riments. None returned from there, either.

Prisoners in other experiments were given vaccines upon release and were monitored as they fell with flu-like symp- toms and eventually died. Other Shiite prisoners were trucked to trenches where Iraqi aircraft dropped chemical canisters on them.

Chemical weapons were then deemed ready for use on Iranian human-wave assaults in the waning months of the Iran-Iraq War.

In March 1988, Saddam dropped nerve gas on the Kurdish village of Halabjah, a name that became as infainous as Guernica and My Lai when pictures of some 5,000 corpses, some of them of mothers holding their infants, were published in the West.

Less well known is that Saddam tested biological weapons on Kurdish villagers. In 1987 typhoid spores were dum- ped into the water supplies of villages around the city of Sulimaniya, in the remotest part of the Kurdish region of northern Iraq. Deaths were estimated to number between 100 and 400 people, calculated from the testimony of vic- tims who showed up at Turkish hospitals with a particular strain.of the disease.

In the same year, a gas attack was unleashed on Kurdish villages near Arbil, capital of the Kurdish north. This time survivors were gunned down by Iraqi troops.

The point here is that not just anyone can mix up a batch of chemical or biological weapons, much less employ them efficiently on a target. That takes a reliable supplier, at least one skilled scientist, and practice - preferably on living

42 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn ()zeti subjects in well-hidden, wide open spaces - especially if one's target is an American town or city.

Do the Taliban have all these? Not likely. Does Osama Bin Laden? Also not likely. The best suspect to have them all is Iraq.

Jeff Stein is a special correspondent on terrorism for the San Francisco Ou-onicle. He has written frequently on national security issues for a wide range of publications, including the Washington Post, the New York TImes, GQ, Esquire, Talk and Salon. Last year, he coauthored Saddam's Bombmaker with Khidhir Hamza, father of the Iraqi nuclear program, which has just been issued in a new paperback by Touchstone/Simon & Schuster.

* * * * * The Sun (Bal tirnore) Eyes turn to Iraq in attack on U.S. By Dan Fesperman and Michael James September 27, 2001

As the United States builds its case and its battle plan against the nomadic Osama bin Laden, a small but influen- tial core of policy-makers and analysts is pointing toward a second potential suspect in the Sept. 11 terrorist attacks - Saddam Hussein of Iraq.

The group, which includes Deputy Defense Secretary Paul D. Wolfowitz and former CIA Director R. James Woolsey, bases its suspicions partly on the work of Middle East scholar Laurie My1roie, whose painstaking inves- tigation of trial evidence in the 1993 bombing of the World Trade Center concluded that the plot's mastermind, Ramzi Yousef, was an Iraqi intelligence agent.

Such findings, while disputed, have been augmented in recent days by tantalizing clues in the current case - a reported meeting several months ago in Europe between hijacker Mohamed Atta and an Iraqi intelligence agent, for example. Proponents of pursuing the Iraqi connection sayit is naive to believe that bin Ladim's loose network of trainees could have carried out such a sophisticated plan without support from intelligence professionals.

"I basically think it's a strong possibility that has to be put at the top of the list to investigate," Woolsey said.

"It should be pursued without any further delay," said Richard Perle, a former assistant secretary of defense for international security policy. "And if Iraq was indeed involved in 1993, then it is another piece of circumstantial evidence to link them to this attack."

The Iraq connection

The calls for a closer look at Hussein, one of the few world leaders not to offer condolences since Sept. 11, have not gone unheeded. "There are bits and pieces of information that point in the direction of possible Iraqi involvement, and they are being pursued," said a U.S. official involved with the case. "It is pretty much a certainty that there was a meeting [between Atta and Iraqi intelligence]. Did it have a bearing on these attacks? The bottom line is, we don't know yet."

Even without discovery of a strong link, the recent attack's echoes of the 1993 bombing and other plots have been striking to Mylroie and Woolsey. To them, the four simultaneous hijackings and attacks on the World Trade Center and Pentagon represent the next logical escalation in the plans of Yousef, the terrorist who directed the 1993 bom- bing and is now imprisoned.

Yousefs intent in 1993, My1roie said, was to send one tower toppling into the other, collapsing both in a poisonous haze of cyanide gas that would kill thousands more. The collapse did not occur, and the cyanide burned up in the heat of the explosion, but Yousef wasn't done. He planned another ambitious attack for early 1995 that never mate- rialized - the simultaneous bombing of 11 U.S. commercial airliners while crashing another plane into CIA head- quarters in Northern Vuginia.

Yousef was not just any operative. Mylroie argues in a detailed chronology of curious events that he was actually an Iraqi intelligence agent operating under a stolen identity - a "legend" created for him during Iraq's military occu- pation of Kuwait.

43 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-BasznÖzeti

But addressing Iraq's possible links to the Sept. n attacks will be more complicated than simply pursuing leads, mostly because the Bush administration is trying to build support in the Arab and Muslim world for an anti-terro- rism coalition. Tne populations of many Arab nations sympathize wi'".h Iraq, believing that the Urlited States has bul- lied the country with economic sanctions and periodic airstrikes since the end of the Persian Gulf war in 1991.

Mylroie argues that Iraq has never stopped fighting the war and that Hussein's chief means of striking back has been terrorism ..The foundation of that contention isspelled out in her year~ld book Study of Revenge.

Mylroie dug through government evidence from the trials in the 1993 bombing case, including much that was never presented in court. She established a trail of phone records and false identities that she says leads directly to Baghdad.

She says that one of the men indicted in the 1993 bombing plot, Abdul Rahman Yasin, who fled after the explosion and is still at large, is believed to be living in .Baghdad and is an employee of the Iraqi government. She notes that the date of the attack, Feb. 26, was the second anniversary of the end of the gulf war.

But perhaps her most intriguing information concerns the mastermind Yousef. Known in New York Islamic circles as "Ramzi the Iraqi," Yousef left the United States shortly after the bombing, traveling on a Pakistani passport under the name Abdul Basit Karim, with an address in Kuwait.

Karim was a real person, Mylroie concluQed, with a file at Kuwait's Ministry of the Interior. But she said his file had been tampered \Vith, citing a notation from Aug. 26, 1990, which stated that he and his family had left the country for Pakistani Baluchistan, via Iraq and Iran.

The date of the notation was during Iraq's occupation of Kuwait. Friends of Karim's described him as being shorter and thinner, and with different facial features, yet the fingerprints contained in the file matched Yousefs.

Mylroie concludes that Iraqi authorities killed. Karim during their occupation of Kuwait, then doctored his file in order to steal his identity for their agent, to hide his Iraqi ties. Yousef, who waS later captured in Pakistan and convic- ted for his role, is now in federal prison, where he has reportedly said little to authorities since Sept. n.

Missing the big picture

The FBI never looked into Yousefs possible connections to Iraq, despite early suspicions of Iraqi involvement by the bureau's initial chief investigator, the late James Fox. Mylroie said the Justice Department was more interested in obtaining enough evidence to secure convictions of those indicted in the case.

Paul Bracken, a terrorism expert and a professor at Yale University's School of Management and Political Science, said that is the typical course, and because of that, U.S. anti-terrorist investigations have historically "missed the big picture."

"A foreign PQlicy motive is not high on prosecutors' lists," Bracken said.

The FBI compounded the error by not sharing its findings with U.S. intelligence services, Mylroie said.

That, too, is a common occurrence when government agencies .are operating on the same turf, according to Andrew C. White, a former assistant U.S. attorney in Baltimore. And no agency guards its findings more closely than the FBI, said White, who handled several international cases.

"They're the big boys on the block and they got that way by not sharing anything," White said. "They feel they have the breadth of experience to carry out any investigation, including one involving national security, by themselves."

. , As a result, Woolsey said, "There's only one person who went down into the courthouse basement and read through all that [evidence], and it was Laurie."

Her work was enough to convince him, Wolfowitz and others of possible Iraqi complicity in 1993 - and, by exten- sion, in the current case. Others remain skeptical.

Vmcent M. Cannistraro, a former counterterrorism chief of the CIA, publicly praised Mylroie's work with a comment

44 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti printed on the jacket of her book. But he calls her premise of creating a false identity for Yousef "speculative," saying: "It assumes Iraqi intelligence had the foresight to plant a sleeper agent and falsify documents during its short-term occupation of Kuwait I just don't think they were that on the balL"

Since the attack two weeks ago, a handful of clues has trickled out, such as the report of Atta's meeting, which sug- gest involvement either by Iraq or some other hostile nation.

"One of the things I've found most interesting is that some of the hijackers seem to have taken other people's iden- tities," Mylroie said. "That's what intelligence services do," said Woolsey, who ran one. "You really have to be naive to say, Well, he may have stolen the identity, but he stole it on his own.'"

In addition, news accounts describing several of the hijackers' drinking and gambling habits don't square with the usual abstemious lifestyle of a fundamentalist Muslim, the sort that supposedly dominates bin Laden's far-flung networks. Yousef, too, was noted for having a taste for the nightlife while he lived in the Philippines shortly befo- re the 1995 attack.

Intriguing reports

This week, Richard Miniter of The Journal Europe offered a compilation of recent news reports of fur- ther intriguing tidbits - a London Daily Telegraph report of warnings relayed to the United States in August by Israeli intelligence of an imminent large-scale attack with "strong grounds for suspecting Iraqi involvement"; a report in Canada's National Post that bin Laden had set up training camps in Iraq in 1997; a report in London's The Guardian that Farouk Hijazi, a senior Iraqi intelligence officer, had met in December 1998 with bin Laden, pos- sibly offering him asylum; and a Washington Post report citing U.S. intelligence sources, who said Iraqi intelli- gence agents had been in contact with bin Laden in the days leading up to Sept 11.

For such reasons, Mylroie said, she was disappointed when President Bush did not single out Iraq in his address to the nation last Thursday night.

"I wasn't very impressed," she said. "It was all about 'groups,' and al-Qaida. Even üyou do make the connection to bin Laden, you're still stuck with the case o( why he couldn't have done any of this without state support."

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The Wall Street Journal Europe September 26, 2001 Saddam Was Involved by.AsIa Aydintasbas

As it debates how to respond to the Sept. 11 attacks, the U.S. government has roughly divided between those who favor a limited strike directed at Osama bin Laden and his Afghan hosts and a camp that wants to hit other tar- gets as well. This second group, led by Secretary of Defense Donald Rumsfeld, wants to include Iraq in a broader campaign against terror. This isn't about settling old scores. It seems increasingly clear that übin Laden was invol- ved in the attacks, so was Saddam Hussein.

The U.S. is stilllooking for evidence linking the attacks to states that support terrorism. What there is so far leads directly to Baghdad. One of the terrorist hijackers, Mohamed Atta, met Iraqi agents in Prague in June 2000, accor- ding to Iraqi opposition sources who reported the meeting to U.S. authorities. At the time he and two fellow hijac- kers lived in Hamburg, where they reported their Egyptian passports stolen two years ago. 'They presumably wanted to get rid of visa entries from Iraq and Afghanistan to make it easier to travel to the United States," a German Interior Ministry spokesman told the German daily Bild last week.

There are other pieces of the puzzle. A high-Ievellraqi representative met bin Laden in December 1998 near Kandahar. Saddam's envoy was none other than F~q al-Hijazi, Iraq's current ambassador to Turkey, who was deputy head of military intelligence at the time. Long regarded as the "mastermind" of Iraq's military intelligence, Hijazi today sits in Ankara, from where he conveniently directs Iraq's financial and intelligence operations in Europe.

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Asylum and Resources

The Kandahar meêi:Ïng with bin Lâ.den marked the begiP.ning of a new era of cooperation between Baghdad and the Saudi exile. Saddam offered bin Laden asylum and resources for his next moves, a former senior U.S. official told me.

Were U.S. authorities unaware of the connection between bin Laden and the Iraqi regime? Not at all. News of such cooperation surfaced in U.S. circles very soon after the secret rendezvous based on information provided by dissi- dent groups and informants. The meeting has since been reported on.

Nor were the Turkish authorities entirely ignorant of Hijazi's role in enforcing Iraq's regime of fear inside and outsi- de the country, having be~ told by ames that 'the spy-m~ster had a long career as Saddam's top military-intelligen- ce operative. liijazi was ev~ rejected by Canada as ambassador. His appointmènt had in fact caused an internal rift within the Turkish goveriunent in 1999, pitting former President Suleyman Demirel, who was unwilling to accept the shady spychief, agairist Prime Minister Bulent Ecevit, who advocated improving ties with Baghdad. In the end, and after a personal plea by Tariq Aziz, Iraq's deputy prime minister, Mr. Ecevit got his way.

Similar decisioris and other seemingly small acts of appeasement have repeatedly been taken by other states in the region.and Europe, as well as United States itself. American authorities dismissed links between Iraqi agents and Ramzi Yousef, the prime suspect in the 1993 bombing and a shrewd identity-card thief according to Middle East scholar Laurie Mylroie. Former President Billl Clinton was criticized by the law-enforcement community, and repor- tedly the former FBI chief Louis Freeh, for intentionally turning a blind eye to suggestions of lraniéU\ involvement in the Khobar Towers bombing in Saudi Arabia in 1996, which left 19 Americans dead. In countless other examples, the international community has let terrorists and collaborators of rogue states slip by, even seep into innocent commu- nities, thus progressively weakening the international resolve that stood up to Iraqi belligerence during the Gulf War.

In fact, until slapped with unspeakable aggression this month, the U.S. and its allies have collectively refused to face up to the terror network woven in the dark and bright comers around the globe. Enough soul-searching has been taking place in the court of public opinion since last Tuesday about the costs of American inability to deal with "unsa- vory characters" and make hard choices with huge political consequences. In the case of Turkey, turning away an Iraqi ambassador would have meant losing inillions of dollars in Iraqi oil money.

In the case of United States, finding Iraqi fingerprints behind terrorist acts in the 1990s would have forced the Clinton administration to take direct and lasting action against the regime of Saddam Hussein, perhaps even toppling him. Fears of regional instability or damage to U.S. image in the Muslim world have led to emphatic denials of Saddam Hussein's capacity for cunning.

Everyone hence avoided confrontation for so long that it became a destiny.

Today, Washington once again is split between those who want to pursue the Iraqi connection and the nay~sayers who call for caution. But as former CIA chief James Woolsey says "whether perpetrated by bin Laden and his asso- ciates or by others, [the attacks] were sponsored, supported, and perhaps even ordered by Saddam Hussein." Settling Old Scores. Those who have spent the last week trying to dispel the notion that Iraq might be behind the attacks argue thata rush to persecute Baghdad might destabilize the region and damage U.S. credibility in the Middle East by appearing to be settling old scores.

Long destabilized by lack of democracy arid violence stretching from West Bank to Yemen, however, the Middle East can only benefit from settling old scores. As Washington tries to rally allies around an international military coalition to root out terror, a policy of zero-tolerance towards terrorism will inevitably touch upon Saddam's links with outsi- de groups. and bin Laden. The question thus is not "Are you with us?" as President George W. Bush is asking, but "Will you go all the way?"

And it should be asked not just in international capitals but in Washington itself. Global spectators of televised wars have seen enough Tomahawk shows in Middle Eastern skies over the last decade. None however have got to the root of international terrorism. Over the next few days, the United States should make clear to allies its commitment to pursue possible state links wherever they go. On this path, opening the files from 1993 and asking Ambassador Hijazi about his meeting with bin Laden would be a good start. Ms. Aydintasbas is a Turkish journalist based in New York.

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46 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Ozeti au Proche-Orient afin d'obtenir l'approbation de tous les pays de la région au plan américain de coalition contre le terrorisme Téhéran se demande de quel côté pencher l'agression amériMtne -1, .Sera- risques de troublt!s majeurs, voire de coup d'Etat, si le pré- pour les victimes (violemment t-i! possible de. rester neutre Téhéran: alors que les Etats-Unis ne sident s'engage trop loin ? Serge Michel dispersées par la police).Mais distin,guent plus désormais En dépit de sa complexité, ...... la véritable position de l'Iran que des « amis » et des « ter- le système iranien va devoir est en train de se décider en roristes » ? Pourra-t-on co- accoucher au plus vite de ré- Vingt personnes. C'est tout coulisses, où règne la plus to- opérer secrètement avec l'Oc- ponses cohérentes à ces ques- ce qu'un diplomate a pu aper- tale agitation. Pour l'Iran, tions. Car la rencontre avec cevoir, hier vers midi, de sa cident tout en continuant c'est bel et bien l'heure du Jack Straw snra déterminante. fenêtre de l'ambassade du d'afficher une hostilité de fa- choix. çade aux frappes C'est sans doute dans les mois Royaume-Uni à Téhéran. à venir la seule occasion pour Vingt personnes alors que des Faut-i! réintégrer la com- américaines ? Si oui, l'Iran munauté internationale au obtiendra-toi! en contrepartie les hautes sphères iraniennes tracts conservateurs appe- d'avoir un contact sûr et di- laient à manifester Gontrel'ar- nom de la lutte éontre le terro- la levée des sanctions écono- risme ? Ou tenter de prendre miques comme l'Inde et le Pa- rect avec un homme proche rivée dans la soirée du mi- du cœur décisionnel améri- nistre britannique des Affaires la tête d'un mouvement mu- kistan ? sulman qui protesterait contre cain. Le reste des messages étrangères, Jack Straw, qui ef- Et aussi : le président réfor- mateur MohammM Khatami devra être acheminé par le ca- fectue dans un climat tendu la nal de l'ambassade de Suisse première visite de ce niveau à a-t-il une marge de manœuvre suffisante pour s'engager au- à Téhéran, qui représente les Téhéran depuis la révolution. intérêt'> américains depuis la En soi, ce petit nombre de Faut-il réintégrer près de l'émissaire britan- nique ? Est-il soutenu par le révolution, ou par d'autres ca- manifestants pourrait indi- la communauté naux qui comportent des quer que les choses changent. guide suprême Ali Khamenei ? Y a-t-il des risques de fuite comme cela a Déjà, le président a condamné internationale été le cas en 1999 pour la les attaques de New York et au nom de la lutte contre lettre confidentielle de Bill de Washington. Déjà, la rue a Clinton à Khatami, qui a fini manifesté sa sympathie en or- le terrorisme ? dans les mains des conserva- ganisant deux cérémonies teurs. Pour l'heure, la position que l'Iran décline sur tous les tons, c'est qu'il est prêt à participer pleinement à une coalition anti-terroriste, à condition que cela se déroule sous l'égide des Nations unies. Même s'il est désormais évident que les Etats-Unis vont se passer des Nations unies. Un premier analyste, qui préfère rester anonyme, voit là le danger d'être condamné à rester neutre, comme lors de la se- conde guerre du Golfe (1991). « Cette attitude n'avait ap- porté au pays aucun avan- tage substantiel et l'avait re- légué au rôle de simple spectateur des événements majeurs de la région », dit-il. Un autre observateur poli- tique est plus optimiste. « C'est évident qu'on ne peut pas se ranger d'un coup sous le drapeau américain après lui avoir mis le feu durant Manifestation de soutien aux victimes des attentat'> du World Trade Center, dans une rue de Téhéran. vingt ans, dit-il. Mais cela le 18 septembre. (PhotoBehrouz MehrVAFP.) laisse d'importantes possibili-

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liste des pays soutenant le ter- pement économique. Les réfor- . avec les Etats-Unis. ' tés de coopération secrète, mateurs sont plutôt de ce côté, rorisme. » Des analystes, qui ont lu et notamment dans le domaine Les conservateurs, eux, ne bien que certains souffrent relu entre les lignes le dernier '(les échanges d'information. » s'en laissent pas conter. A d'anti-américanisme sincère et discours du guide suprême Ali On affirme que Jack Straw va l'instar de leur quotidien Kay- ont parfois participé à la mise Khamenei, estiment au'il notamment demander de han. ils tirent à boulets rouges en 'place de mouvements penche plutôt du côté de 'l'in- l'aide sur Imad Mughniyeh, sur la visite de Jack Straw. comme le Hezbollah libanais. térêt national. « Mais cela ,un terroriste très dans les actif La seconde approche privilégie peut changer très vite si le années 80 au Uban et spécia- ; « On nous donne une corde' anglaisè pour descendre dans la fraternité religieuse, qui ne guide sent que la légitimité liste des détournements un puits américain », estimait peut cautionner ~es attaques ' religieuse lui échappe au bé- d'avion. Des journaux euro- hier ce journal, avant d'accu- contre d~s populations musul- néfice d'un ayatollah rival », péens croient savoir que ser à mots couverts le prési- manes. Les conservateurs s'en estime l'un d'eux. Ces der- Mughniyeh se trouve dans la dent Khatami de trahison. réclament, mais c'est surtout . niers temps, l'ayatollah tradi- ' ville sainte de Qom (150 km Dans un premier temps, la une attitude. tactique, ces aer- , tionaliste Nasser Makorem au sud de Té~éran) et a eu de -, position iranienne va dépendre niers rêvant depuis longtemps, Chirazi fait une percée très re- récents contacts avec dés lieu- surtout dans les milieux du ba- marquée .. tenants d 'Oussama ben La- de la douceur avec laquelle zar, de négociations secrètes den. Si c'est le cas, le person- Américains et Britanniques nage bénéficie de protections vont présenter les choses. Il est chez les ultraconservateurs et évident que Jack Straw n'est Khatami va pouvoir immédia- pas. venu parler de « dialogue tement tester sa marge de ma- , entre les civilisations », ce Une attaque contre nœuvre. thème si cher au président Kha- Un troisième avis va encore tarni. Mais les Iraniens, qui exa- les Afghans « inacceptable » plus loin. «Les réformateW'S ne gèrent souvent leur propre im- se tiennent plus de joie, estime portance, risquent d'être, Le chef de la justice iranienne, que « pour juger les terro- ce consultant pour compagnies choqués si le ministre britan- l'ayatollah Mahmoud Chah- ristes ilfaut. outre une défini- étrangères. Ils voient dans cette nique les place en face d'une roudi. a affirmé hier qu'une tion claire du terrorisme, affaire un moyen de marquer liste sèche de revendications. attaque contre le peuple af- avoir des preuves concrètes ». ghan serait « inacceptable », des points face aux conserva- Cela dépendra aussi de la préci- M. Chahroudi a également de- teurs et sont prêts à signer , sion des frappes américaines : a rapporté l'agence officielle mandü que « la sanction soit Ima. M. Chahroudi, qui a sou- proportionnelle au frime ». Il n'importe quoi avec Jack plus cette guerre sera propre, Straw. Ils ne réalisent pas que, ligné la nécessité de la lutte a par ailleurs estimtl que « la plus l'Iran pourra s'y associer. contre le terrorisme, a estimé main du sionisme et de ses al- . au-dele,. d'une connivence avec A moyen terme, ce sont deux l'administration Bush pressée qu'« il est inacceptable d'atta- liés est derrière tOlltes les at- visions du monde qui s'affron- quer les gens opprimés et in- taques terroristes ». de trouver des soutiens en terre tent à Téhéran. La première d'Islam, le Congrès américain nocents et d'envoyer des L'Iran, qui n'entretient pas de va tout reprendre' dans privilégie « l'intérêt national », troupes vers des pays avant relations diplomatiques avec quelques mois. Et, si l7ran n'a une approche non idéologique d'a voir identifié » le respo n: les Etal<;-Uniset qui a pas fait le nécessaire concer- qui va tenter d'obtenir par des sable. condamné les attentats. est nant son soutien aux groupes concessions raisonnables le « Ilfaut lutter intelligemment opposé à une riposte militaire en lutte contre Israël, il sera plus possible en termes d'in- contre ce phénomène (le terro- contré \'AfghanL~tan. durablement reconduit sur la fluence régionale et de dévelop- risme) », a-t-il dit, ajoutant (AFP.)'

. . . , . .", . - Indirectly, U.S. Tries to Recruit Iran as an Anti-TerrorAlly

By Alan Sipress and Steven Mufson Tehran moved to the brink of war with tacks on the World Trade Center and the Was/ling/on Pas/ Serl'ice Kabul three years ago, massing 200,000 troops Pentagon. In response, the administration sent on the Afghan border after Taliban forces the Iranian leadership a message through the WASHINGTON - The Bush administra- stormed the northern Afghan city of Mazar-i- Swiss government, which represents U.S. in- tion is delicately exploring whether Iran could Sharif and massacred Iran 's co-religionist terests in Tehran, according to sources fa- be brought into a coalition against terrorism, a Shiite Muslims: Nine Iranians were killed miliar with the communication. development that could significantly boost the when their diplomatic mission was overrun. The messagenot only thanked Iran for its U.S. campaign against Osama bin Laden and . U.S. officials hope to convert Iran's an': condolences but also asked it to join the drive his Afghan backers but prove highly divisive tipathy to the Taliban into il wider campaign against terrorism. Mote specifically, U.S. of- in both the United States and Iran. against militant groups. Some analysts say ficials asked if Iran would share information After the Iranian government issued a these indirect contacts could usher in a new about Mr. bin Laden and the Taliban. . strong statement 9f condemnation foUoWiilg era of U.S.-Iranian relations, which were Iran monitors developments in Afghanis- the terrorist attacks on New York and Wash- severed after the 1979 Islamic revolution and tan, supports several opposition factions bat- irigton,' U.S. officials set out' to determine, the storming of the U.S. Embassy in Tehran. tling the Taliban and is home to an estimated through. indirect channels what kind of in- Despite this optimism, significant 1.5 million Afghan refugees, some of whom telligence and other assistance Iran could obstacles remain to any genuine improvement may have valuable intelligence, according to provide, particularly on Mr. bin Laden's in U.S.-Iranian ties, among them Iran's al- U.S. experts on Iran. whereabouts. ' leged involvement in the 1996 Khobar Although Iran has been deemed by the State Towers bombing in Saudi Arabia in which 19 • U.K. Visitor Reports Tehran Accord Department to be a state sponsor of terrorism U.S. airmen died and its suspected connection Describing. his visit to Iran as "historic,'-' for supporting Hezbollah in Lebanon and oth- to the 1992 bombing of the Israeli Embassy in Foreign Secretary Jack Straw of Britain 'said er militant groups, it has opposed the Taliban, Buenos Aires, which killed 22 people. Tuesday that the two countries were in agree- which rule most of Afghamstan and provides Even so, Bush administration officials took ment in opposing terrorism, The Associated a haven to Mr. bin Laden and his followers. note when Iran's leaders condemned the at- Press reported from Tehran. Mr. Straw, the

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countries. . the people of Iràn as well." highest-raQkin& Brinslf otficj81 ~ vis!t Iran Upon his arri.YàJ.Mr. Stt1lwalso said that he Iran supports Afghanistan's Northern Al- since the 1979'ls1amic revolution, said at a was not c~Utg a 1iessà~e from Washington liance, which has been fighting the Taliban press conf~~ that "w~ s(and together in to Tehran. and trying to tale sirategic areas north of the opposing ~àrisli1 pf triat kirid. " . . "What is cIei;uI.,''- he-said,' "is that Ws of capital, KabuL HoWever, Iran has maintained . Mr. Straw, à,*Ontpanléd bJ ~~ senior Brit.- profound iinpcjrtah* thaiihere is.a change in that the United Nations should lead any al- ish diplomats pJi .~~C!~~y visit t~ Tehran, the govemÎU1cebf A.fgh~ni;ltan.1he brutality liance against tètrotism. also said that; 1111 tnlSJ.IOO' was dIrected at of.that regime fuiscaused hage hardship inside .s!rengthenlng baqeti;tallding between the two Afghanistan and akQ.l4eadful problems for

Ayatollah Sayed Ali Khamenei, speaking Wednesday, denounced ter- rorism but said Iran would not join any retaliation action with America. Ayatollah Bars Role With U.S.

New York Times Service "How can America, who has TEHRAN - Iran's supreme religious tampered with Iran's interests, demand leader, Ayatollah Sayed Ali Khamenei, help from Iran to attack the suffering, branding the United States as arrogant, oppressed and Muslim nation of Af- declared Wednesday that his country ghanistan?" he continued. would not take part in any measure that "It is true that America's dignity has was led by the United States. been badly damaged, but that does not The ayatollah said at a meeting with mean that it can make an arrogant face soldiers and families of men who died in and force other countries to give in to its the eight-year war with Iraq in the 1980s demands." that Iran did not consider the U.S. claim "It is wrong to say that those who are in its fight against terrorism as "sin- not with us are with the terrorists," the cere" and thus "Islamic Iran will not Islamic leader declared. participate in any measure that is led by Ayatollah Khamenei said there were the United States." countries like Israel, side-by-side with He condemned terrorism in general the United States, whose leaders com- and called the world struggle against mited terrorist acts against Palestinians. terrorism "a holy war." "No, we are not with you and we are Yet, he accused the United States of not terrorists," he said to a crowd chant- trying to gain a foothold in Central Asia ing, "Death to America!" for the first and also to take revenge on people who time in public since the Sept. Il terrorist supported the Palestinians against Is- attacks against New York and Wash- rael. ington.

49 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti ...... -' . -' . .. -' L'Europe deroutee par les amblguItes • •• Téhéran: le notre envoyé spécial . IranIennes s~~~..~~~ . ftent une opportunité pour re- panse globale. ToUs les pays di.t pelle Mohammad KhatanÏi. considérer nos relations, sortir monde devraient faire partie de , En Iran, les meilleures inten- Nous vous mettons de nouveau (fun certain nombre de diver- la coalition. » en garde aujourd'hui: s'il vous tibns peuvent buter sur des pro- üflnces et nous concentrer sur Tous? fi en est pourtant que 61èmes de définition et de plaît, pas d'action militaire Ws convergences », estime-t-il. l'Iran voue aux gémonies. -, if.ouble langage. C'est ce qui contre le peuple afghan. » A l'évidence, la délégation «Nous condamnons l'agression $r-estproduit hier lors de la visite Dans la limite de ses pou- Ignore encore que le président israélienne (contre lesPaiesti- . ~flair effectuée par la « troika» ~ohammad Khatami vient de nieris. NDLR), mais nous nefai- voirs, le ni!nistre des Affaires &propéenne à Téhéran. ~~noncer « l'arrogance» des sons pas l'amalgame avec le étrangères promet de ratifier et .. A les voir ensemble. les deux ;E"tats-Uniset que l'ayatollah Ali terrorisme », nuance l'habile de mettre en œuvre les conven- p.~rties semblent avoir trouvé f(;hamenei, « guide suprême » chef de l'Etat. Kamal Kharrazi tions de l'ONU contre le terro- fu1large terrain d'entente. JI~la révolution islamique, a dé- est plus direct: « L 'UEdoit user risme et son financement. En {t,Nous affirmons notre entière ;èî,dé d'exclure « toute aide de de son influence pour stopper retour, l'Europe n'annonce pas 'i(isposition à coopérer sous -t'Iran aux Américains et à leurs les çhars israéliens, et se gar- d'aide immédiate, mais elle ~'égide de l'ONU. pour lutter de 'if!liés ». Pour la première fois der de confondre la lutte anti- s'engage à accélérer la conclu- iqçon sérieuse contre le terro- a.~puis les attentats du 11 sep- terroriste avec la situation au sion d'un accord commercial et fitsme », déclare Kamal Khar- Proche-Orient. Sinon, le fossé de coopération « incluant une t.~, le ministre iranien des M- tembre; on laisse les fidèles' entre l'Est et l'Ouest se creu- clause sur les droits de f;fues étrangères. d'une mosquée de Téhéran sera.» l'homme ». En attendant, «nous Conscient de son « rôle au scander «Mort aux USA ». La ligne présentée par les mo- avons du mal à moderniser ~~îndu monde musulman », Au même moment, dans une . dérés tient en trois souhaits : notre aviation de chasse », !~ran est même prêt à déployer ambivalence apparemment in- que le maximum de moyens lé- glisse le président iranien à ses ~,;tous ses efforts pour éviter hérente à la politique iranienne, gaux soit utilisé dans la riposte ; hôtes. Reste les ambiguïtés qui Une confrontation avec le l'audience accordée par le pré- que le plus grand nombre de 1[londeoccidental ». sident Khatami aux visiteurs eu- pourraient être la source de dé- pays participent « si possible» convenues futures. Quand on .Ces paroles sont une douce ropéens tourne à l'opération de sous mandat de l'ONU ; et que ~usique aux oreilles de Louis charme: «Nous devons trouver parle de terrorisme avec les Ira- les conséquences pour le peuple' niens, désigne-t-on la même. ~ichel, le chef de diplomatie un consensus international et afghan ne soient pas négligées. :ç.elgequi préside l'Union euro- transformer l'amertume en ac- chose ? Pour eux, le Hezbollah , «Nous avions alerté la commu- libanais. le Hamas et le Djihad v.éenne jusqu'à la fin de tion, leur déclare-t-il. Ce pro- . nauté internationale sur, la', ~~née : «Les circonstances of- blème gl9bal appelle une ré- islamique palestiniens sont des vraiè nature.çl~~ taUb(ln, rap-: mouvements de résistance légi-

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Javier Solana, le haut-représentant de l'Union européenne pour la politique extérieure (à gauche), et Louis Michel, le ministre belge des Affaires étrangères, ont rencontré hier à Téhéran le prési~ent Mohammad Khatami. (Photo Beno~ Doppagne/Reuter.)

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time à m occupant A l'inverse, qui menacent le Proche-Orient rait être interprété comme un atrocités» de New York et Wa- les Moudjahidin du peuple mé- et l'A~e centrale. « Il faut agir appel à former une coalition shington. « Ensuite, nous élar- ritent d'être bombardés jusque dans le cadre de l'ONU afin onusienne. girons le combat contre le sur lems bases retranchées en d'avoir une approche globale et Mais Chris Patten, le com- meurtre d'innocents, qui n'est Irak. une définition commune claire missaire européen aux Rela- jamais défendable. » Et c'est là Face à l'imminence d'une du terrorisme », plaide Kamal ti.ons extérieures, rappelle qu'Il faudra s'accorder sur me riposte américaine, Téhéran Kharrazi. Vu sous cet angle, le l'ordre des priorités : « La pre- définition universelle du terro- scande lenom des Nations unies refus d'entrer dans me coalition mière ezigence est de pour- risme : le débat, dit Patten, colllJJle m /Pltidote aux périls dirigée par les Etats-Unis pour- chasser les responsables des «promet d'être uif».

GUERRE CONTRE LE TERRORISME Alors qu'il venait de recevoir la troïka européenne, le président Khatami a dénoncé « l'arrogance» de George Bush Téhéran dit« non» à l'Amérique ------parlant de « croisade ». «Com- distinguer entre lès bons et ItJS dOnneront pas. » Téhéran: Serge Michel ment sefait-Uqu'un responsable . méchants? », a déclaré le prési- A défaut de prendre la direc- ...... aussi important du pays ne dent, ajoutant en substance que tion d'une réconciliation avec contrôle pas ce qu'U dit ? », se pareil manichéisme allait mener l'Amérique, l'Iran tente de se Cette fois, la ligne est donnée. demande Ali Khamenei. Globa- à« la guerre entre civili- profiler en leader du monde mu- Elle est dure, antiaméricaine, et lernent, la réaction des Amé- sation.~ » au lieu du « dialogue;' sulman. Le président Khatami a ramène l'Iran à des années-lu- entre civi!isations » que doivent eu ces derniers jours d'impor- ricains après le 11 septembre est ébaucher les intellectuels de mière de tout rapprochement tants entretiens téléphoniques jugée « arrogante »et toûs ies pays. avec le président syrien, Bacher avec le Grand Satan à la faveur «égoïste », à vouloir mobiliser la La ligne dure, qui a probable- des événements tragiques du Al-Assad, et le président égyp- terre entière pour se laver de ment été décidée lors de la ré- 11 septembre. tien, Osny Moubarak. C'est peut- l'humiliation subie par la des- union de mardi du Conseil natia- être l'embryon d'un front mu- ,« L 1ran ne participera à au- tructi.on du World Trade Center cune mobilisation américaine sulman du refus. « Nous ne et d'me partie du Pentagone. naI de sécUrité, coupe court à sommes pas seuls, a affirmé le contre le terrorisme. (oo.) Pen- « Cette idée que C8U% qui ne tous les espoirs de détente expri- dant vingt-trois ans, vous avez guide suprême Ali Khamenei. sont pas auec nous sont des ter- més dans la presse iranienne. Vous auez vu dans combien de constamment nui aw: intérêts spectre roristes est totalementfausse. Il Un large politique, allant pays on brûle le drapeau améri- iraniens. Comment osez-vous a des qui alliés de la gauche réformiste à la y pays sont des cain? » demander notre aide pour atta- américains et qui sont plus dan- droite conservatrice et mar- quer l'Afghanis tan, un pays gerew: que tous les terroristesdu. chande, avait exprimé m désir musulman et opprimé qui est monde (allusion à Israël). Leurs de changement au nom de «l'in- notre vo~in ? », a lancé, hier. le gouvernants ont ew:-mêmes or- térêt national ». guide suprême Ali Khamenei, donné ou participé au plus sau- Cette notion exprime pudique- !!uccesseur de l'ayatollah Kho- vage des actes de terrorisme(al- ment le besoin d'oublier l'idéolo- meyni et véritable clé de voûte lusion à Ariel Sharon et aw: gie quand Ils'agit de relationsin- d~régime. massacres de Sabra et Chatila). ternationales, c'est-à-dire « Mort à l'Amérique! » a Le plus viciew:des terroristesest renouer avec les Etats-Unis. têpondu la foule, comme à aujourd'hui votre allié », a lancé Pour de nombreux observateurs, chaque fois depuis vingt-deux le guide iranien à l'adresse des sortir de l'isolement est me né- ans. Durant deux semaines, Américains. « Mort à l'Amé- cessité pour l'économie ira- l'Iran a soumé le chaud et le rique », a répondu la foule. nienne moribonde, incapable de froid, condamnant les attentats, A la probable intervention freiner me fuite des cerveaux s'abstenant justement de crier américaine, le guide ne voit phénoménale (200 000 diplô- « mort à l'Amérique» à la prière qu'une raison: « Ils veulent, més se sont exilés l'an dernier) du vendredi, accp.elllant les délé- . ainsi qu'me nécessité politique, comme ils l'ont fait pendant la si l'Iran veut avoir son mot à dire . gations occidentales tout en évi- guerre du. Golfepersique, profi- dans la région (partage des res- tant toute position claire. ter d'étendre leur présence et sources de la Caspienne, nou- Or, mercredi IqIrès-midi, à pénétrer enAsie centrale.» veau régime à Kaboul, question peine la troika européenne avait- Quelques heures avant la dif- elle tourné les talons en espérant fusion des propos du guide, le kurde au nord de l'Irak, etc.). avoir trouvé un terrain d'entente président Mohammad Khatami « Quand une chance se pré- avec l'Iran, que la télévision dif- a montré qu'Il était sur la même sente, eUene dure pas éterneUe- fusait le discours tenu par le longueur d'onde. Dans m dis- ment. écrivait ainsi, ltmdi, Jafar guide suprême devant me as- cours aux étudiants pour la nou- Golabi dans le quotidien Aftab-e semblée de vieux combattants et velle année universitaire, le ré- yazd. Si nous ruinons cette oe- de familles des martyrs de la formateur iranien s'en est pris caSionavec de view: clichés, des guerre contre l'Irak (1980-1988). nommément à George W. Bush. slogans et de lafrime proréuolu- L'Iran n'a pas apprécié le « Comment un homme puissant tionnaire, les générations fu- dérapage de George W. Bush peut-il être arrogant au point de tures de l1ran ne nous !e par-

51 Revue de Presse-Press Reviéw-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti

Du 27 septèmbre OBfëivateur au 3 octobre 2001

-,

Les .naufragés de Sangatte

Afghans, kurdes, iraniens ou irakiens, ils ont parcouru des milliers de kilomètres pour gagner l'Angleterre. Bloqués dans le centre de Sangatte, ils sont prêts à tout pour traverser la Manche

1) Quelles sont les répercussions de centre de Sangatte en rendant encore plus diffi- Royaume-Uni, où 75 000 personnes ont de- la crise pour les réfugiés 1 . cile le passage vers l'Angleterre et plus musclés mandé l'asile en 2000, ce qui le place en tête Les réfugiés passent de longues heures de- les contrôles policiers. des pays européens. Pour les Britanniques, vant la télévision. Comme le monde entier, ils c'est une (I invasion f). L'Immigration Act voté ont vu les Twin Towers s'effondrer. Quelques. 2) Pourquoi est-il urgent de résoudre en 1999 inflige aux transporteurs aériens et heures plus tard, les Afghans du centre ont pu- le problème de Sangatte 1 maritimes une amende de 2 000 livres par pas- blié un communiqué. Ils y dénoncent le terro- sager clandestin. Environ 20 000 francs ! risme islamiste et rendent hommage au Le 16 septembre, 1 110 personnes exaspé- Conséquence logique: c'est vers le tunnel commandant Massoud. Ils y expriment leur rées par «l'invasion de Sangatte» ont signé une sous la Manche que convergent les tentatives. crainte: « Nous ne voudrions pas qu'à cause d'une pétition «pour la fermeture du centre de réfugiés I). Des gens s'accrochent aux wagons, sautent sur poignée de terroristes notre pays soit anéanti et notre Le chiffre est important pour un village qui ne leurs toits ou se glissent sous les rames. En peuple massacré. » Et rappellent qu'ils ont fui leur compte que 800 habitants. « VEtat ne contrôle juillet, Eurotunnel publie ses résultats et im- pays « à cause de la guerre et du terrorisme ». rien, on crée un ghetto au nom de la bonne pute aux irréguliers les retards pris par les Victimes, ces Afghans à qui on jette des pierres conscience », dit un médecin porte-parole du trains. Le coût annoncé est de 150 millions de s~r la route du village de Sangatte? Ou sus- Collectif de Sangatte. Ouvert en septembre francs. La société décrète la tolérance zéro. pects ? Au ministère de l'Intérieur, on affirme 1999 pour abriter les Kosovars qui squattaient D'autant que le gouvernement de Tony Blair qu' « il est peu probable que des terroristes utilisent par dizaines dans Calais, le centre, géré par la brandit une menace : étendre à Eurotunnel ces réseaux pour entrer en Europe », et on envisage Croix-Rouge sur fonds publics, a une vocation l'amende pour passager clandestin. 60 vigiles - en cas d'afflux d'exilés afghans - «des procé- humanitaire. Situé à 2 kilomètres de l'entrée du sont embauchés pour épauler la. quarantaine dures temporaires d'accueil au niveau européen, tunnel sous la Manche et à une dizaine de kilo- déjà en poste et les contrôles sont renforcés: avec des compensations financières pour les Etats .. mètres du port de Calais, Sangatte est vite de- outre les barbelés concertina armés de lames accueillants Il. En attendant, il a été décidé de venu une destination courue des candidats à tranchantes, 200 caméras vidéo, des sondes de renforcer les contrôles aux frontières de l'es- l'outre-Manche. Les passeurs « vendent f) sou- contrôle du gaz carbonique et des caméras à pace Schengen pour décourager les Afghans de vent la halte à Sangatte dans leur « package f) au ondes millimétriques scrutènt les 500 hectares tenter leur chance en Europe. Plus prosaïque- départ de Kaboul ou du Kurdistan. Plus de du site. 30 millions de francs ont été dépensés ment, le plan Vigipirate renforcé devrait méca- 35 000 personnes, venues du monde entier, y pour ne plus laisser passer ces réfugiés dont niquement accentuer l'encombrement au seraient passées. Avec un seul but en tête: le personne ne veut. ,..

52 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn ()zeti .

.. Ceux-là, justement, ne quittent pas pour 4) Pourquoi les réfugiés veulent-ils sera faite à destination des migrants pour les in- autant Sangatte. Par un effet mathématique - absolument se rendre en Angleterre 7 citer à demander l'asile dans le pays par lequel moins nombreux à passer, plus nombreux à at- ils sont entrés dans l'Union européenne. tendre -, le « stock. augmente dans le camp. Sur près de 40 000 étrangers passés par le Jusqu'à dépasser la limite du supportable: centre de Sangatte depuis son ouverture, à 5) Quelles sont les solutions 7 prévu pour 700 personnes, il en , accueillait. peine une centaine ont demandé l'asile à la ces dernières semaines jusqu'à plus de I 600 ! France. Leur voyage doit les conduire en An- Le principe du droit d'asile, défini en 1951 Depuis l'été, des dizaines de réfugiés tentent de gleterre, peut-être pour rejoindre le Canada. par la convention de Genève, voudrait que les traverser à pied par le tunnel. Au début du Venus principalement d'Afghanistan et du demandes de candidats à l'exil soient exami- mois - c'est le cinquième décès depuis le début Kurdistan, la plupart d'entre eux sont anglo- nées avec attention par les Etats sans autre de l'année -, l'un d'entre eux est mort, renversé phones et comptent sur des communautés ins- considération que la situation individuelle. par une voiture. L'hôpital de Calais voit défiler tallées au Royaume-Uni pour s'intégrer plus Mais dans les faits, au niveau européen, l'asile les blessés, victimes d'accident lors de leur ten- facilement. Longtemps, la législation britan- - demandé par 500 000 personnes - n'est ac- tative de passage ou de rixes. nique était objectivement favorable aux deman- cordé que dans 10% des cas. Sans que les 90% Entre bagarres quasi quotidiennes et pro- deurs d'asile. Mais l'Immigration Act de 1999 restants soient effectivement reconduits aux blèmes sanitaires (on parle de gale), certaines change la donne: l'allocation aux demandeurs frontières.• Uu asile au rabais, estime Catherine familles envisageraient de passer les nuits ... d'asile a été remplacée par un système de bons de Wenden, du CNRS; uue hypocrisie qui fa- dehors. D'où l'éventualité d'un désengorge- d'achat, pour un total de 1 100 francs par mois, bn'que des sans-papiers. • ment vers d'autres centres envisagé par le sur lesquels les commerçants ne peuvent L'Union européenne avait cru pouvoir s'en ministère des Affaires sociales, mais que dé- rendre la monnaie. Les réfugiés se voient aussi protéger avec l'entrée en vigueur en 1997 de la ment fermement l'Intérieur. Mais le camp reste recevoir 440 francs par mois d', argent de convention de Dublin. Celle-ci avait pour but ouvert; le Il septembre, la justice a débouté poche. (1). Mais les déclarations de fermeté ne d'éviter l'. asylum shoppi7lg J, ce marché de l'asile Eurotunnel qui réclamait la fin de la réquisition suffisent pas à tarir le flux. Le Royaume-Uni sur lequel surferaient les réfugiés, tentant leur de son hangar. reste le seul pays d'Europe à ne pas avoir de . chance dans plusieurs pays. Elle définit un prin- cipe simple : le premier 3) Que font la police . Etat où entre le migrant et la justice ? est responsable de son sort, de l'examen de sa Le camp de la Croix- situation à son éventuel Rouge est un lieu d'héberge- éloignement. Mais un ment. Les réfugiés qui s'y rapport d'évaluation ef- trouvent sont donc libres de fectué en juin par la leurs mouvements. Des CRS Commission euro- sont bien postés sur le par- péenne pointe que le king, mais juste pour inter- faible succès de la venir en cas de bagarre et convention, en termes surveiller les entrées dans le de contrôle migratoire, centre. Des compagnies de tient à la difficultéde sa- sécurité privées veillent sur voir par quel pays est le port et le tunnel sans avoir entré un réfugié. Quand de pouvoirs de police. un Kurde débarque sur Presque chaque nuit, des une plage italienne avec groupes d'hommes jouent l'intention d'aller en An- au chat et à la souris avecces gleterre, il va rarement agents. Un vigile de la signaler sa présence aux SNCF a été mis en examen forcesde l'ordre locales... début septembre pour' vio- La solution passe lence 'VOlontaire avec arme», accusé d'avoir tiré carte d'identité, donc très peu de contrôle. Un donc, disent les gouvernements, par l'harmoni- sur un réfugié. pays également où le demandeur d'asile a le sation des politiques migratoires. Avec le risque Depuis le début de l'année, les policiers droit de travailler au bout de six mois de de s'aligner sur le moins accueillant des sys- contrôlant l'accès au tunnel ont effectué présence, où l'employeur au noir n'encourt tèmes. Et pour les Britanniques, de se voir im- 55 000 interpellations. Mais la plupart d'entre aucune amende et où seulement 1 immigré sur poser des cartes d'identité et des contrôles ellesne donnent pas lieu à des poursuites judi- 40 est expulsé. policiers. Pour l'heure, les Européens s'enten- ciaires. De quoi désarçonner certains Sangat- C'est sur ces bases culturelles et juridiques dent pour renforcer les contrôles aux frontières tais, surpris de voir ces migrants raccompagnés que les deux pays se renvoient la balle. D'un externes de l'espace Schengen, réfléchir à un au centre par les forces de l'ordre après avoir côté, les Britanniques accusent les Français fichier européen des empreintes digitales des tenté en vain de passer en Angleterre. En théo- d'encourager des hordes de migrants à tenter la étrangers et améliorer les coopérations poli- rie, ils pourraient être renvoyés soit chez eux, traversée, trop contents de ne pas avoir à les cières. Consolider en somme la forteresse soit dans le premier pays d'Europe où ils ont prendre en charge. De l'autre, les Français ont Europe. En priant pour qu', ils» tentent leur posé le pied. Mais dans les deux cas les autori- beau jeu de souligner la législation et les pra- chance ailleurs.• On Ile s'entetld que sur les ourils tés françaises sont confrontées à un problème : tiques , particulièrement attractives pour tous les répressifs, déplore Nathalie Ferré, présidente du comment prouver que des gens qui, par défini- candidats à l'immigration, de la Grande-Bre- Gisri (Groupe d'Information et de Soutien des tion, voyagent clandestinement sont passés par tagne. Le 12 septembre, les ministres de l'Inté- Immigrés). On pourrait réfléchir à une gestion de tel ou tel pays européen? Comment ensuite rieur des deux PllYS se sont rencontrés à Paris. la libre circulatio7l, )' compris pou/' les étra7lgers, à renvoyer en Afghanistan ou au Kurdistan ira- Pour calmer les tensions et annoncer que des l'intérieur de {'espace européell. Pour que les fro7l- kién un individu qui jure y craindre pour sa fonctionnairesdes deux paysdevraient se rendre tières inrer1les à l'Union soient effecti'Vemem abolies vie? Le procureur de Boulogne a choisi : pas à Sangatte pour informer et ,dissuader celLY qui et que Saugatte ne soit plus la 'Vitrine des i7lcohé- de poursuite pour infraction au séjour. Le sort chereheIlt à immigrer pour des raisons écono- rences européennes.. ISABELLE MONNIN miques t. La réservé aux passeurs est différent. Plusieurs sécurité sera renforcée au terminal (1) A rirre de comparaison, Ull demalldeurd.asile ell condamnations à de la prison ferme ont été français du tunnel, avecl'aide de fonctionnaires France r(lllche 1 700 fr'anes par Illois ptndam !/II al/ (même prononcées, sans jamaistarir le • marché ~local britanniques, qui interviennent déjà gare du si l'exaillen du dossier prelld pillS de remps) er Il'a pas le du trafic d'hommes. Nord au départ des Eurostar. Une information droir de rravail/cr.

53 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti Combats entre islamistes et facHon kurde - NP.==:- au .nord de l'Irak, 30 morts -- ANKARA, 26 sept (AFP) - 14h03 - Des combats entre un groupuscule islamiste proche des taIiban et une des factions kurdes contrôlant le nord de l'Irak, l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), ont fait plus de 30 morts dimanche du côté de l'UPK, a affirmé mercredi à l'AFP son représentant à Ankara.

Aucune confirmation indépendante n'a pu être obtenue. Le nord de l'Irak est contrôlé depuis la fin de la guerre du Golfe en 1991 par deux factions kurdes: l'UPK de Ja4ù Talabani et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani.

Selon Bahros Galali, des militants du groupe extrémiste Jund al Islam (les guerriers de l'Islam), installés à Biyara, près de la frontière avec l'Iran, ont attaqué dimanche sans préavis le village de Hell Hama, en ont fait sortir 30 à 40 peshmergas de l'UPK, qui contrôle cette région, et les ont tous massacrés.

Le jour suivant, des troupes de l'UPK envoyées en renfort à Halabja ont été attaquées en chemin par les combattants d'un autre groupe islamiste, le Parti islamique du Kurdistan, dirigé par le mollah Ali Abdelaziz, selon M. Galali.

n n'a pas été en mesure de donner un bilan pour cette attaque.

n a affirmé que l'UPK avait repris le contrôle d'Halabja et que les islamistes s'étaient repliés à Biyara et dans les montagnes environnantes.

M. Galali a affirmé que les militants du Jund al Islam -entre 250 et 300 selon lui- avaient été entraînés et soutenus par l'Afghanistan. "Ils ont des contacts avec Al Qaida (le réseau du milliardaire saoudien Oussama ben Laden, tenù pour responsable des attentats terroristes aux Etats-Unis le 11 septembre)", a-t-il affirmé." .

Selon lui, ils ont fait dissidence il y a quelques mois du Parti islamique du Kurdistan, à l'issue d'un congrès, et sont hostiles aussi bien à l'UPK qu'au PDK, qui contrôle le nord de l'Irak frontalier avec la Turquie. .

"Ils disent que l'UPK et le PDK ne sont pas de vrais croyants", a+il dit. .

Le Jund Al-islam pratique à Biyara la même pOlitique que les taliban, à-t-il précisé, interdisant par exemple aux femmes d'aller à l'école.

M. Barzani a de son côté proposé d'aider l'UPK .dans la lutte contre les "extrémistes islamistes", a indiqué à l'AFP Dilshad Niran, un responsable du PDK à Londres contacté par téléphone à Ankara. .

Le responsable a indiqué avoir entendu parler de ces incidents dans la zone contrôlée par l'UPK, "avec lequel nous nous efforçons de normaliser nos rèlations". .

"Nous leur avons proposé toutes sortes d'aides possibles", a-t-il souiigné, précisant que dans la zone contrôlée par lé PDK, des "mouvements radicaux" s'étaient engagés dans le pasSé dans des actes terroristes, citant notamment parmi eux l'assassinat du gouverneur d'Arbil, François Hariri, en mars denùer. '.

"Ces mouvements mènent aussi une campagne d'intimidation envers les femmes qui ne respectent pas le code vestimentaire islamique", a-t-il ajouté.

.- Le parlement adopte tin amendement prévoyant - la large utilisation du kurde NP~-- ANKARA, 26 sept (AFP) - 9h36 - Les députés turcs ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi un amendement constitutionnel qui ouvrirait la voie à une plus large utilisation du kurde dans le cadre d'une série de réformes visant à rapprocher le pays des normes européennes, a-t-on indiqué de source parlementaire.

Un deuxième vote est cependant nécessaire pour modifier la loi fondamentale.

L'amendement, adopté par la grande majorité des voix de 397 députés contre 28, prévoit la levée de l'interdiction d'utiliser "des langues interdites" dans l'expression et la diffusion de la pensée.

Mais "l'utilisation de ce droit pourra être limité pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public et l'unité du pays", selon le projet.

Le kurde est largement utilisé dans la vie privée en Turquie mais est interdit dans la vie publique. Les autorités avaient toléré jusqu'à présent des publications et des enregistrements de cassettes audio et vidéo en kurde. .

Cet amendement fait partie d'un vaste projet de 37 amendements à la Constitution, dont 9 ont été rapidement adoptés depuis lundi grâce à un consensus des six partis représentés au parlement qui avaient décidé d'interrompre les vacances parlementaires.

TIvise à rapprocher la Turquie des normes de l'Union européenne (DE).

54 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti

La Turquie, candidate à rUE depuis 1999,s'est engagée à mieux respecter les droits de l'Homme et les principes de la démocratie pour pouvoir ouvrir des négociations d'adhésion.

Le gouvernement tripartite du Premier ministre Bulent Ecevit veut faire voter le projet avant un rapport de la Commission européenne qui doit en novembre évaluer les progrès d'Ankara.

Parmi les autres amendements figure l'abolition de la peine capitale sauf en temps de guerre et pour crimes terroristes, ce qui exclut le chef rebelle kurde Abdullah Ocalan, condamné à mort pour trahison et séparatisme. n rend la fermeture des partis politiques plus difficile et augmente le nombre de civils au sein du Conseil national de sécurité, organe dominé par l'armée et qui trace les grandes lignes de la vie politique.

D'autres dispositions améliorent la liberté d'expression.

La constitution a été rédigée en 1982 sous l'influence des militaires, auteurs en 1980 d'un coup d'Etat.

Un vote final sur le projet devrait intervenir début octobre.

Iran and Britain Ambiguity, at best

TEHRAN No certainty about the way Iran would respond to an attack on Afghanistan ACK STRAW, the most senior British Iran, as Mr Straw seductively recalled, minister to have visited Iran since the has an interest in a "change in governance" J1979 Islamic revolution, praised Iran's in Afghanistan. Nothing would please Iran leaders for their prompt condemnation of more than to see a new regime, particu- the September uth attacks. But in his talks larly one whose composition it could with President Khatami and influence. It calculates that it would then Kamal Kharrazi, Iran's foreign minister, in be able to negotiate the return of the more Tehran on September 25th, Britain's for- than L5m Afghan refugees it currently eign secretary did not get what he had lodges at heavy social and financial cost. It come for: Iran's private acquiescence to a might also be able to staunch the supply of retaliatory offensive against Afghanistan. cheap opium and heroin that has made ad- Much as it loathes the Sunni Muslim Tali- dicts of more than 2m Iranians. By godfa- ban, Iran's Shia Muslim republic could thering Afghanistan's Shia minority, hardly team up with America, an old foe it which the Thliban have treated horribly, it accuses of sponsoring Israeli "terrorism" might counter the influence that Russia against Palestinians, to take Muslim lives. and Pakistan will hope to exert. There were, however, some encourag- For all that, if an attack comes, Iran ing signs. Until Mr Straw's visit, Iranian could well respond with two voices. Se- leaders had demanded that such an offen- nior conservatives have already said that sive should be run by the United Nations, they oppose American retaliatory action. and not the United States. Athis press con- In particular, they would like to scotch re- ference on 1\1esday, Mr Kharrazi helpfully formist hopes that co-operation might dodged a question about the need for in- bring collateral advantage in the form of creased UN involvement. Instead, with an improvement in relations with Amer- studied ambiguity, he called for an "inter- ica. Whatever the mutual goodwill, Mr national consensus". Ayatollah Ali Kha- Straw may well have left Tehran unsure menei, Iran's fiercely anti-American su- whether Iran will greet an attack with preme leader, decreed this week that obliging silence, or a denunciation that America's war on terrorism was not "sin- dents the coalition's fragile ecurnenism .• cere".

55 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti URGENT ACTION

PUBLIC AI Index: MOE 13/033/2001 , - , EXTRA 62101 Imminent execU1lon 6 September 2001

IRAN Samad Eftekharl lm) Mahmoud Jalehdoust 1m) Abdorrahlm Moallem lm)

Amnesty Intérnational Is gravely concerned that the three men named above are at imminent risk of execution after their convictions were upheld by the Supreme Court following their appeals.

According to reports in today's Jomhuri-ye Islami, Samad Eftekhari, Mahmoud Jalehdoust and Abdorrahim Moallem have had their sentences for "economic sabotage - forming a group to take bribes" upheld by the Supreme Court. They were reportedly found guilty of providing "false assessments" for money during their. employment as customs officials checking carpets at Iran's Mehrabad airport. The death sentences can now only be commuted by the Supreme Leader, Ayatollah Ali Khamenei. A fourth man employed with them, Mohammad Taqi-Amini, was recently hanged for the same offence.

BACKGROUND INFORMATION

Amnesty International has recorded 105 executions as having been carried out so far this year in Iran. 28 have taken place in August alone, although the true figure may be much higher.

On 17 August. the. organisation issued a public statement in which it expressed its grave concern over the dramatic increase in executions and urged the authorities to urgently consider a moratorium on executions as called for by the UN Commission on Human Rights in 2000 and 2001.

Amnesty International opposes thedeath penalty as the ultimate cruel. inhuman and degrading punishment. in violation of the Universal Declaration of Human Rights and the International Covenant on Civil and Political Rights, to which Iran is a state party. Article 6 of the ICCPR states "In countries which have not abolished the death penalty, sentence of death may be imposed only for the most serious crimes". As there were no lethal consequences in this case and no violence was used. the death sentences should be commuted immediately.

RECOMMENDED ACTION: P1eue send appeals to arrive as quickly as possible, in English, Farsi o~your own language: - expressing grave concern that the death sentences against Samad Eftekhari, Mahmoud Jalehdoust and Abdorrahim Moallem have been'upheld, and urging that they be commuted by the Supreme Leader. Ayatollah Ali Khamenei; -asking to know thé details of their trial proceedings, including specific charges, and details of whether they have been allowed to appeal against their convictions and sentences. as guaranteed by Article 6 of the ICCPR;

APPEALSTO:

~ 2!~ ~ Reoublic 2!!wl His Excellency Ayatollah Sayed Ali Khamenei cIo The Presidency, Palestine Avenue, Azerbaijan Intersection, Tehran, Islamic Republic of Iran Telegrams: Ayatollah KhameneJ, Tehran, Islamic Republic of Iran Salutation: Your Excellency

President His Excellency Hojjatoleslam Sayed Mohammad Kliatami The Presidency, Palestine Avenue. Azerbaijan Intersection, Tehran, Islamic Republic of Iran Telégrarns: President Khatami, Tehran, lalamlc Republic of Iran Faxes: + 9821 6495880 E-mllils: [email protected] SlIlutatlon: Your Excellency

56 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basln ()zeti

!::IDst 2f 1M Judiciarv His Excellency Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahrudi Ministry of Justice Park-e Shahr Tehran Islamic Republic of Iran Telegram.: Heed of Judiciary, Tehran, Islamic Republc of Iran Fax.. : + 98 21 537 8827 {number may be unreliable. A recorded menage, In Engll.h, willlndlcate when to send fex - ple.. e nnd before it gives you the tone to leave a volee menage) Salutation: Your Excellency

COPIESTO:

Director. Oraanisation!2!: Defendina ~ 2f Violence PO Box 16765-911, Tehran, Iran Faxe.: + 98 21 653 091 E-mat1:[email protected]

and to diplomatic representatives of Iran accredited to your country.

PLEASESEND APPEALS IMMEDIATELY. Check with the International Secretariat, or your section office, if sending appeals after 4 October 2001.

__AMNESTY l2i!!Ilii!I

AMNISTiA ~ INTERNACIONAl II-: URGENT AMNISTIE 'ftt INTERNATIONALE :Ir ~ fJ'Jl AMHMC1WI M ~J'" jW w.. ,. ACTION

PUBLIC AI Index: MDE 13/036/2001

11 September 2001

Further Information on UA 182/00 (MDE 13/13/00, 27 June 2000) and follow-up (MDE 13/027/00, 6 September 2000; MDE 13/007/2001, 1 March 2001; MDE 13/021/2001, 27 June 2001) - fui: of III-treatment/Drisoners of conscience

IRAN Ezzatollah Sahabi (m), aged 70, journalist Khalil Rostamkhanl (m), aged 47, translator

On 27 August the Supreme Court upheld the sentence of prisoner of conscience Khalil Rostamkhani. He has been arrested and imprisoned for eight years in connection with a conference debating political and social reform held in Berlin in April 2000. According to the verdict, Khalil Rostamkhani's sentence is due in part to his "bad political record".

Although the court ruled that he must serve his sentence ,in the city of Bandar Abbas, in the south of Iran, he was taken from his house to Tehran's Evin prison immediately after the verdict was announced and it is not known how long he will be required to stay there.

The Supreme Court reduced Khalil Rostamkhani's prison sentence from nine to eight years but on the same day upheld the 10-year prison sentence of another translator involved in the conference, Said Sadr. His sentence is to be served in the town of Birjand. At the moment Khalil Rostamkhani and Said Sadr are sharing a cell. Both men are reportedly seeking a re-trial.

Ezzatollah Sahabi, who was re-arrested in December 2000, remains in prison, although he was allowed to meet his family at his father's hausa on 15 July. Despite official statements to the contrary and family pleas, Ezzatollah Sahabi reportedly remains in solitary confinement.

Following the trial concerning his participation at the Berlin conference, a lower court sentenced Ezzatollah Sahabi to four and a half years' imprisonment for "Propaganda against the Islamic system by implying the existence in Iran of an atmosphere of suppression and censorship".

BACKGROUND INFORMATION Many participants in the Berlin conference remain in prison following unfair trials while others wait for their trials or appeal hearings. All those detained in connection with the conference are considered to be prisoners of conscience by Amnesty International (see EXTRA 43/00, MDE 13/003/2001).

Their arrest and imprisonment forms part of an ongoing clampdown on freedom of expression in Iran by the judiciary.

57 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Many thank. to all those who •• nt app..... Amne8ty Intemlltlonal will continue to work on thase eas.s 'uslng other campaigning methods. Pleases.nd • final round of app.... to .mve as quickly as possible. In English. French or your own language: - urging that prison::rs of conscience Kh!!!i! Rostamkhf!!'\I, Euatollah Sahabi and Said Sadr ba released immediately and unconditionally, and that all others Imprisoned solely for the peaceful expression of their conscientiously held beliefs also be released; . - seeking guarantees that Ezzatollah Sahabi will be treated humanely In detention. in accordance with international human right!! commitml!nts and Iranian law; - reminding the authorities of their obligations as a state party to the International Covenant on Civil and Political Rights. notably Article 9. which states that -No one shall be subjected to arbitrary arrest or detention" •

APPEALSTO: leader of the Islamic ReDublic His Excellency Ayatollah Sayed •Ali Khamenel. The Presidency. Palestine Avenue. Azerbaijan Intersection, Tehran. Islamic Republic of Iran Telegrams: Ayatollah Khamenel. Tehran. Iran Salutation: Your Excellency

President His Excellency Hojjatoleslam Sayed Mohammad Khataml The Presidency. Pelestine Avenue. Azerbaijan Intersection, Tehran. Islamic Republic of Iran Telegrams: President Khataml. Tehr.n. IlIamic Republic of Iran . Faxas: :...9821 6495880 E-mails:[email protected] Salutation: Your Excallancy

Head of the Judiciarv His Excellency Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahrudl. Ministry of Justice, Park-e Shahr. Tehran. Islamic Republic of Iran Tel,egrams: Head of Judiciary. Tehran. Islamic Republic of Iran Faxes: + 9821 5378827 (number may be unreliable. A'recorded m.... ge. in English.will indicate when to send fax - ple.sa sand before It gives you the tone to leave a voice message) Salutation: Your Excellency

COPIESTO: Minister of Foreian Affairs His Excellency Kamal Kharrazi.Ministry of ForeignAffairs, Sheikh Abdolmajid Kashk,e Masri Avenue,Tehran, Islamic Republic of Iran Fax.s: + 9821 390 1999 (Human Rights Dapartment) E-mail: [email protected] (p1H.e •• k to, the m~. to be 'DIWen/ed to the HumBn Rights Deplll'tment) Salutation: Your Excellency

Parliamentarv Committee Mohsen Mirdamadl Najaf8'Jadi.Article 90 Commission (Komisyon-e Asl-e Navad) Majles-e Shura-ye Eslami.lmam Khomeini Avenue. Tehran, Islamic Republic of Iran Telex: 21 42 32 ICAIIR Faxes: + 98 21 646 1746

and to diplomatic representatives 0:' Iran accredited to your country.

PLEASESENDAPPEALSIMMEDIATELy. Check with the International Secretariat. or your section office, if sending appeals after 15 October 2001 •.

Amnesty International, International Secretariat, I Easton Street, London WCIX ODW,United Kingdom Tel: (44) (020) 7413 5500 Fax: (44) (020) 7956 1157 Telegrams: Amnesty London WCI Web: http://www.amnesty.org E-mail: [email protected]

58 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti Belgium to put PKK on trial

• Aim to sow Europe true face of PKK terrorism A five-year enquiry into the activities of the Kurdistan Workers Party (PKK) in Belgium has come to an end 17 PKK members are going to be put on trial, the Anatolia news agency reported yesterday. The prosecutor running the enquiry Jeroen Burm was reportedly given permission by Turkey to question PKK chieftain Abdullah Ocalan at Imrali island prison. In the light of this enquiry and the information supplied by Ocalan another prosecutor Dirk Merck has initiated proceedings to have 17 PKK terrorists put on trial.

Criminal experts say the 17 people in question used to make programs for Medya TV but are no longer in Belgium. They also say that the aim of the prosecution and the enquiry was to show to Europe the true face of PKK terrorism.

Meanwhile, one of Belgium's highest selling newspapers La Dernier Heure said the PKK was not targeting simply Turkey's interests. "The Belgian prosecution service really is doing something no other country has dared to. It is investigating the financing of an organization that extorts protection money. We can talk about Medya TV's earnings, protection rackets, arms smuggling and drug pushing," it said. "The trial will be symbolic because the 17 suspects are no longer in Belgium. However, in principle the fact that Belgian Justice has ruled against the PKK is important. The methods used by this organization are difficult to accept in European democracies."

Un député kurde s'apprête à publier un recueil -- AFP~ de poèmes en kurde -- ANKARA, 28 sept (AFP) - 14h56- Un député turc d'origine kurde va publier un recueil de poèmes en kurde une fois que le parlement aura adopté un projet de réforme constitutionnelle qui autorise une utilisation plus large du kurde, a rapporté vendredi le journal Hurriyet.

Sebgetullah Seydaoglu, député de Diyarbakir (chef-lieu du sud-est anatolien à majorité kurde) du parti de la Mère patrie (Anap, centre-droit), a indiqué au quotidien que son recueil, intitulé "L'Euphrate et le Tigre" a déjà été publié en turc il y a deux semaines. il a souligné que 10.000exemplaires en kurde avaient été imprimés et attendaient d'être publiés après l'adoption, probablement la semaine prochaine, d'un vaste projet d'amendements constitutionnels dont l'un ouvre la voie à une plus large utilisation du kurde.

"J'ai décidé de reporter la publication car mettre un ouvrage contenant des poèmes en kurde sur l'étagère avant la réforme aurait pu créer des problèmes", a-t-il dit. il a ajouté qu'il mettait la dernière touche à un autre ouvrage, "Mésopotamie", sur le conflit kurde dans le sud-est anatolien, qui serait publié en turc et en kurde.

Le kurde est utilisé dans la vie privée en Turquie mais interdit dans la vie publique. Les autorités avaient toutefois toléré jusqu'à présent des publications et des enregistrements de cassettes audio et vidéo en kurde.

L'amendement à la constitution légalise cette situation mais précise que "l'utilisation de ce droit pourra être limité pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public et l'unité du pays". Les avocats d'Ocalan ont dépo~é leurs observations AFP~ à la Cour europeenne ~ STRASBOURG,28 sept (AFP) -17h37- Les défenseurs du chef kurde Abdullah Ocalan, condamné à mort en Turquie, ont déposé vendredi à Strasbourg leurs observations à la Cour européenne des droits de l'Homme, a-t-on appris auprès de la Cour.

Environ 150Kurdes, selon la police, ont manifesté dans l'après-midi à Strasbourg leur soutien en faveur du chef de la rébellion kurde avec des danses, des chants, des slogans demandant la libération d'Ocalan. A Marseille (sud), une manifestation similaire a rassemblé quelque 400 personnes.

Selon le porte-parole de la Cour, "plusieurs cartons de documents sont arrivés aujourd'hui au palais des droits de l'Homme, dernier jour du délai fixé par la Cour, mais nous n'avons pas pu encore prendre connaissance du contenu".

La Cour a demandé beaucoup d'informations aux défenseurs d'Ocalan, notamment concernant le droit international, a indiqué le porte-parole. Le gouvernement turc était tenu de déposer ses observations dans le même délai.

Selon les avocats d'Ocalan, les cartons contiennent notamment un document rédigé par le chef kurde lui-même où il se plaint de ses conditions de détention.

59 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti

Les ju~es de la Cour de Strasbour~ qui repré~ntent les 43 pars du Conseil de l'Europe, ont déclaré recevables, le 15 décembre 2000,la plupart des gnefs du leader du PKK (Parti des travailleurs du KurdIStan, séparatiste). L'arrêt est attendu dans plusieurs mois.

Les ~efs d'Ocalan, condamné à mort en j~ 1999pour. "tr~ et séparatisme", concernent son arrestation par un commando à Nairobi en fév~~ 19?9, so,n~èvem~t ~ers la Turqwe, sa d~~ention en lSolement, assimilée à des mauvais traitements, l'équité de son procès (avec la par~ClpatiO~ d un Juge rmlit~e, pendant la prermere phase) et sa condamnation à mort, qui viole, selon ses avocats, le droit fondamental à la vie garanti par la Convention européenne des droits de l'Homme.

Arrivée dans le sud de l'Italie d'un navire avec -- plus de 450 clandestins - - .. , ROME, 29 sept (AFP) - 20h13- Une navire transportant 463 immigrés clandestins, en majorité des Kurdes, s'est échoué samedi après-midi sur une plage à proximité de Catanzaro, en Calabre, dans l'extrême-sud de l'Italie, a-t-on appris auprès des autorités locales.

Le bateau, d'une longueur de 35 mètres et qui pourrait être d'origine turque, selon les autorités italiennes, a été contraint de s'échouer sur une plage en raison d'une fuite d'eau qui menaçait de couler l'embarcation avant qu'elle n'arrive au port.

Parmi ces immigrés clandestins, 68 sont des femmes et 140des enfants, selon la même source.

Six hommes, soupçonnés d'être l'équipage du navire, ont été arrêtés par la police et sont actuellement interrogés.

Les autres immigrés ont été conduits dans des centres d'accueil de la région. Selon les premiers témoignages, ils ont payé 3.000marks allemands (environ 1.500euros) par personne pour ce voyage qui a duré neuf jours.

Samedi plus tôt dans la journée, les forces de l'ordre italiennes avaient déjà interpellé plus d'une centaine d'immigrés clandestins dans plusieurs opérations de ratissage des côtes, dont une cinquantaine d'Albanais.

il Ya deux jours, un navire avec 200 immigrés clandestins avait déjà accosté dans le sud de la Sicile. Six députés kurdes iraniens affirment ne pas être -- AR'':::::::: consultés par le gouvernement -- TEHERAN, 30 sept (AFP) _15h38- Six parlementaires iraniens, représentants de la province du Kurdistan (nord-ouest), ont affirmé que le gouverneur de leur province avait été désigné sans qu'ils soient consultés et ont présenté en vain leurs démissions, a rapporté dimanche l'agence officielle IRNA. Les députés kurdes ont présenté jeudi dans une lettre au président du Majlis (parlement), Mehdi Kar~ubi, leurs d~~ssions "c~ ~e gouvernement ne tient pas compte de leurs avis", notamment dans le choix la veille du gouverneur malSleurs démiSSIOnsont éte Jugées "inacceptables" dimanche par la présidence du Parlement, selon l'agence.

L'un d'entre eux, Bahaeddine Adab, cité par !RNA, a affirmé que "le ministère de l'Intérieur a fait mercredi ce qu'il voulait et n'a prêté aucune attention à la requête des députés". Cité par IRNA, le vice-président du Majlis, Mohammad-Reza Khatami, a déclaré que "selon les règlements de l'Assemblée, nous n'al-eptons pas de démissions collectives", avant d'ajouter "mais ils peuvent démissionner un par un". . Un acteur d'origine kurde interpellé en raison de -- AFP.:::::: "son aspect physique" -- SAINT-SEBASTIEN (Espagne), 30 sept (AFP) -10h56 - Un acteur d'origine kurde Duzgun Ayahan, primé par le Festival de cinéma de Saint-Sébastien (nord) qui s'est achevé samedi, a été retenu vendredi pendant une heure à l'aéroport de Bilbao "en raison de son aspect physique", a affirmé le directeur du Festival, Mikel Olaciregui.

oj Ce comédien, qui réside habituellement en Suisse, a refusé d'assister à la cérémonie de clôture du Festival où il devait recevoir La Concha de Plata au meilleur acteur, arguant qu'il était déprimé par son interpellation sans motif apparent, a dit M. Olaciregui cité dimanche par la presse.

Mikel Olaciregui a affirmé qu'il ferait parvenir à Duzgun Ayahan un message de solidarité au nom du Festival, le plus important d'Espagne.

Selon la presse, cet incident s'inscrit dans le cadre de la situation créée après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis à l'origine de l'absence, pour le Festival de Saint-Sébastien, de la quasi-totalité des artistes américains qui y avaient été invités.

La Concha de plata du meilleur acteur a été attribuée à Duzgun Ayahan pour son travail, dans "Escape to paradise", où il incarne un immigré kurde arrivant en Suisse et qui va rapidement être confronté aux problèmes de l'immigration.

60 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Go After the Taliban and Proceed All the Way

to Baghdad By Charles KrauthA1I1111er

ASHINGTON - Yes, waiting to see whether they suaded to abandon them. W America needs to get really are. Overthrowing the We know this. For years, Da- Osama bin Laden. Yes, it needs Taliban would reverse the his- to bring down the terrorist nel. torical tide and profoundly af- mascus harbored Abdullah works. But the overriding aim fect the psychological balance Ocalan, leader of the PKK of the war on terrorism is chan- of-power. (Kurdish Workers' Party), ging regimes, and it starts with This step is so obvious and which was fighting the govern- the Taliban .. necessary that it is deeply trou- ment in Turkey. Turkey re- Searching Afghan caves for peatedly demanded that Syria bling to see the secretary of state turn him over. Syria refused. Mr. bin Laden is precisely the begin to wobble. If the Taliban trap he would wish us to fall Until October 1998, when Tur- give tq) b~n Laden and Qaida, key massed troops on its Syrian into. Terrorists cannot operate ' pis .terrorist network, said Colin without the succor and protec- border, threatening military ac- l>owell on Tuesday, "we tion. Mr. Ocalan was shortly tion of governments. The planet wouldn 't be worrying about is divided into countries. Unless expelled from Damascus. He whether they are the regime in now sits in a Turkish jail. terrorists want to camp in Ant- power or not." He then offered arctica, they must live in sov- Syria is terrorist. But Syria is carrots ("significant benefits ... pliable. It is a low-hanging fruit. ereigns~. a better relationship with the The objeaive of this war must After Afghanistan, we turn to West") and even hinted at Damascus. What then? be to make it impossible or in- American aid. tolerable for any ._ to harbor, Stage three is Iraq and Iran, Carrots? Aid? After Sept. obviously the most difficult and protect or abet IIIIIOrists. 1be Il? The Taliban share respon- point is not to swat every mos- dangerous. Which is why it sibility for the worst mass would be foolish to take them quito but to dnlin theswamp; murder in American history. on right away. Changing re- The war begins in Afghan- For that they must be made to gimes in Kabul and changing istan. The first objective is to pay, or whât meaning is there to policy in Damascus, however, destroy the Taliban regime. In- the president's pledge that would already have radically deed, to make an example of the "justice will be done"? changed the regional dynamic Taliban, to show the world - If the administration goes by demonstrating American and especially regimes eng~ged wobbly on the Taliban, it might power in a region where power, in terrorism - that President as weU give up the war on ter- above aU, commands respect. George W. Bush was serious rorism before it starts. The In Iran, where the conserva- when he told the nation that Taliban are dripping blood. tive clerics are unpopular and a America makes no distinction They are totaUy isolated. They large Westernized middle class between the terrorists and the are militarily vulnerable. On the is already straining for a free governments that harbor them. ground they face a fierce armed society, change might come The take-home lesson must opposition, the Northern Alli- from within. In Iraq, although be: Harbor terrorists - and ance, that is ready and eager to Saddam is detested, internal re- your regime dies. take Kabul. volt is less likely. Saddam will Remember the context Rad- It may not be easy and it may make his stand and we will have iCal I~lam is riding .a wave of not be quick, but a signal vic- to confront the most dangerous victones: the bombmg of the tory is essential. terrorist regime in the world. U.S. Marine barracks in 1983 The campaign, however, can- The war on terrorism will that drove the United States out not stop there. Nor with Osama conclude in Baghdad. How? No of Lebanon, the killing o~ 18 bin Laden. (Although when the one knows. AU we do know is American soldiers in Mogad~qu Taliban government falls, find- that history, cunning and cruel, in 1993 that drove ~e Umt~ ing him and his associates will will demand that if this pres- States out of Somalia, and, m be that much easier.) Afghan- ident wants victory in the war between, the war that drove ~e istan is just stage one. he has declared, he will have other superpower, ~e Soviet A logical stage two is Syria. to achieve it on the very spot Union, out of Afghalristan.. It harbors a myriad of terrorist where his own father, 10 years And now Sept. II, whIch groups, but the regime is as ra- ago, let victory slip away. sent America into shoc~ and tional as it is cynical. Syria has Wa.fhill~'oll PO,f' Wri,,.,.,,Gmu,.. leaves it deep in fear. Vlct~ry no ideological affmity with the breeds victory. The terrc;>~sts terrorists it supports. It uses feel invincible, and tho~ Slttmg them to advance geopolitical on the fence in the regIon are aims. It can therefore be per-

INTERNATIONAL HERALDTRIBUNE, SATURDAY.SUNDAY, SEPTEMBER 29.30, 2001

61 Revue de Presse-Press Revie:w-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa~Dentro de la Prensa-Basm Özeti

LE MONDE DIPLOMATIQUE ilmanifesto - SETTEMBRE 2001 - IL RISVEGLIODIUN P.OPOLO 'OIMENTICATO Fragileprimaveraper ikurdi

iracheni .ln maneanza un'intesa sullesamioui «intelligent!.contro l'Iraq, all'inizio di luglio ilConsiglio di sicurezza delle Nazioni unite ha proro- gato di cinque mesi l'accordo «9il for food» (Petrolio contro cibo) di Dieci anni or sono, le potenze occiden- cui beneficia il territorio kurdo dell'Iraq sotto protezione militare in- tali, appoggiandosi alla risoluzione 688 ternazionale. Gli Stati uniti tentano di controbattere alle critiche susci- del Consiglio di sic.urezza dell'Onu sull' ingerenza umanitaria, adottata tate dal mantenimento di un embargo che danneggia molto.più la po- nell' aprile 1991 su iniziativa fnincese, de- polazione irachena che il regime. Ma come mobilitare contro Saddam cisero di creare una «zona di protezione». Hussein i paesi vicini all'Iraq, quando l'opinione pubblica araba è esa- che consentisse il ritomo ai loro villaggi a sperata dall'otcupazione israeliana in Palestina? circa due milioni di kurdi fuggitiverso l'Iran e la Thrchia per sottrarsi alla mas-. siccia offensiva delle truppe irachene. La. di KENDAL NEZAN* protezione di questo territorio dÎ,circa 40mila chilometri quadrati, in cui vivono 3,5 milioni di kurdi, è garantita da una for- za aerea multinazionale di stanza in .Thr- chia, che fino al dicembre 1995 compreh- deva anche una squadriglia area francese.

Come obiettivo iniziale, gli occidentali puntavano a rnigliorare la situazionè dei loro alleati turchi, messi a d~ra prova da1l' afflusso destabilizzante di centinaia di migliaia di rifugiati kurdi iracheni verso le già turbolente province del Kurdistan tur- co. Sopraggiunta tre niesi dopo la fine del- la guerra del Golfo, tale iniziativa non in- contrO la minima resistenza da parte di Ba- ghdad, che fin dall'ottobre 1991 ritiro la sua amministrazione civile dai tre gover- natorati della zona protetta - Duhok, Erbil e Suleymaniyah - e sospese il pagamento delle remunerazioni e delle pensioni ai funzionari che avevano deciso di rimaner- vi. Tuttavia, sensibili aIle pressioni di Ankara, che temeva la nascita di uno stato autonomo kurdo, gli occidentali non han- no voluto né farsi carico di queste popola- zioni creando una amministrazione speci- fica 0 una sorta di <

II messaggio era esplicito: tomando nei loro villaggi, i kurdi sarebbero stati protet- ti dagli attacchi daU'esercito iracheno, ma avrebbero dovuto cavarsela da soli nella gestione dei loro affari e nella ricostruzio- KURDISTAN ne delloro paese devastato. Già molto IRACHENO Un guenigllero provati da trent'anni di guerra, i kurdi si. alla periCeria di trovavano cosi di fronte ad una temibile Suleymaniyab sfida: amministrare un paese. vasto quanto la Svizzera, in cui il90% dei 5.000 villag- gi e una ventina di città erano stati rasi al ne, 1 contadini dispersi. La disoccupazio- In questo contesto caotico, i kurdi si so- suolo, le infrastrutture economiche di- ne colpiva quasi l' 80% della popolazione no visti costretti ad improvvisare e a dar strutte, le terre coltivate disseminate di mi- attiva. Per giunta, Baghdad aveva escluso prova di immaginazione e tenacia. In una il territorio kurdo dalla rete elettrica nazio- fase iniziale, il Fronte unito deI Kurdistan, nale e imposto l'embargo sul carburante ~ che riuniva gli otto partiti politici locali, ha • Presidente dell'Ystituto-kurdo di Parigi labenzina . assunto il potere regionale e preparato le

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elezioni per l'insediamento di un parla- maggio 1994, degenero in seorîtri annati e delle conseguenze istituzionali concer- mento deI Kurdistan. Elezioni che si sono fra il Pdk e l'Upk. I paesi vicini gettarono nenn la formazione di un govemo di tran- svolte il18 maggio 1992: due partiti, il olio sul fuoco. G1i scontri continuarono fi- sizione che avrebbe dovuto indire nuove Pdk (Partito democratico deI Kurdistan) no all997, con un bi1ancio di quasi tremi- elezioni. Da parte sua, Talabani ottenne di Massoud Barzani, e l'Upk (Unione pa- la morti e decine di migliaia di sfollati. In- l'impegno che una parte degli introiti do- triottica del Kurdistan) di Jalal Talabani fine, Ie due fazioni in guerra si resero con- ganali sarebbe stara versata alla sua orga- banno ottenuto rispettivamente 51 e 49 to che nessuna di loro poteva eliminare nizzaiione. Da allora, in una sessantina di seggi, mentre la minoranza assiro-caldea militannente l'altra e che il rapporto di riunioni congi.unte si sono riuscite a smus- (cristiana), cbe conta 30mila anime, ha forze fra le potenze regionali (Iran, Tur- sare le difficoltà e ad avvicinare i punti di eleUo 5 deputali. Gli altri partiti - comuni- chia, Iraq) non consentiva l'egemonia di vista del Pdk e dell'Upk. sta, socialista, islamista, ecc. - non sono un'unica fona politica, quand' anche vit- riusciti a superare 10sbarramento del5% toriosa sul piano militare. Nel novembre Addolorati, i kurdi iracheni hanno av- dei voti espressi e non hanno quindi eletto 1997 fu concordato un cessate il fuoco; viato 10m malgrado un esperimento di de- alcun parlamentare, ma sono stati comun- nel settembre 1998, un accordo firmato a centramento anuninistrativo. TIterritorio que associati al govemo di unità nazionale Washington sotto l' egida di Madeleine protetto dalle forze occidentali, diviso in costituito nelluglio 1992. Albright, segretario di stato americano, due, nord e sud, è governato da due ammi~ dai due leader kurdi Massoud Barzani e nistrazioni costrette alla reciproca emula- I leader kurdi speravano che queste isti- Jalal Talabani, ha sancito la cessazione zione. Nella regione del nord - molto più tuzioni democratiche avrebbero ottenuto delle ostilità e creato Ie premesse per una prospera e meglio amministrata da un go- in tempi brevi ilriconoscimento delle po- tra$tiva di pace. verno di coalizione con sede a Erbil, gui- lenze occidentali e beneficiato del10m ap- dato dal Pdk ma con oltre un terzo di poggio economico. Invece, il governo re- In base a tale accordo, Barzani ottenne esponenti dei partiti minori, di minoranze gionale kurdo è stato ignorato. Agitando ilriconoscimento della vittoria riportata (assiro-caldea e yezidi) e di «indipenden- 10spettro della creazione di uno stato kur- nelle e1ezioni legislative del maggio 1992 ti» - è stato possibile ricostruire circa il do, Ankara, Damasco e Tehran, divise pe- 70% delle città e dei villaggi distrutti dalla raltro fra 10m da una lunga serie di dispu- guerra. Sono state ripristinate e rnigliorate te, organizzarono incontri trimestrali dei sia le infrastrutture stradali che le comuni- rispettivi ministri degli esteri per «tenere cazioni; i servizi tecnici (sanità, scuola, sotto controllo la situaûone nel nord trasporti, energia) delle due amministra- dell' Iraq». Per non suscitare malcontenti zioni deI nord e deI sud hanno stabilito un fra gli alleati turchi, gli Stati uniti, e sulla rapporto di cooperazione. 10m scia i paesi europei, hanno evitato di fornire ilbenché minimo appoggio alla Praticamente tutti i ragazzi del nord so- giovane esperienza democratica kurda no scolarizzati, grazie alle 1950 seuole ele- mentari e alle varieseuole secondarie della Soffocata dal duplice embargo, irache- regione. Ci sono anche due università no ed internazionale, priva dei mem es- (Duhok e Erbil), in cui 12.500 studenti fre- senziali di funzionamento, questa prima quentano i corsi di lettere, seienze esatte, esperienza si concluse quindi con un dolo- medicina e giurisprudenza. A seconda del- roso insuccesso (1). Un contrasto sulla . le materie, le lezioni si svolgono in kurdo, spartizione dei IDaWi introiti doganali, nel arabo 0 inglese, mentre J'insegnamento nelle scuole elementari e medie avviene esclusivamente illingua kurda G1i studen- ti dispongono di residenze universitarie decorose, i professori percepiseono una re- tribuzione di 140 dollari al mese (sètte vol- te di più dei loTOcolleghi iracheni) e bene- ficiano di appositi alIoggi di fuozione.

Nel sud, anche il governo guidato dall'Upk comprende rappresentanti dei Nero partiti minori e «indipendentλ. All'uni- versità di Suleymaniyah sono iseritti 3.500 studenti, mentre 367.755 alunni frequenta- no le 1677 seuole primarie e secondarie. A differenza di quanto avviene al nord, non vige ancora l'obbligo della seuola elemen- ~~ TURKMENISTAN tare per tutti, ragazzi e ragazze. Casplo Lasanità costituisce l'altra priorità del- le autorità locali, che hanno decretato la ~ .'N:-'~-"~--':>- gratuità dei servizi pubblici. Inoltre, han- Masliado no ricostruito gli ospedali e creato nuovi Ténran ." ~ . _ Zone abi1aIe da kurd centri sanitari dotati di apparecchiature modeme, spesso acquistate sul mercato o Contini del Kurdslan autonomo nero per via dell'embargo. Sempre l'em- Check point Ira bargo è responsabile non tanto della ca- t ü Kurdistan aulonomo e il reslo deI'lraq renza, quanto piuttosto della scadente 1'. qualità dei medicinali che arrivano in Kur- Zone emmlnlslr8te del partl1l kurdl distan attraverso l'Iraq 0 la Turchia. ru Pd< (Partito democra1ico del Kurdistan) La sicurezza nelle città è garanti ta da 1ïI Up!< (Unione patriottice del Kurdistan) agenti addestrati nelle due accademie di polizia, mentre altri due centri preparano PHILIPPE REKACEWICZ gli ufficiali che hanno il compito di dare

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.un inquadtaniento e'una formazione pro- tanti della regione le stesse razioni alimen- La riconciliazione fra i due principali fessionale alle forze annate provenienti ~ ~spo~bili nel resta dell'Iraq. L'am- partiti kurdi non è ancora completa; la col- .dalla guerriglia (peskPT'.erga) ..TI ~-1"!a.'llen- !mmS~7.!One kurda c.ontribuisce $llI'ela- laboraziône attuaIe non Iipûne aücûra al ta kurdo ha sede a Ebril, dove risiede an- borazione dei progetti, garantisce la sÏcu- riparo da brosche sterzate che potrebbero che la corte d'appello deI Kurdistan. rezza delle agenzie dell'Onu, mette gra- risvegliare vecchi incubi. D'altea parte, tuitamente a loro disposizionei rnagazziiù nanostante le numerose prove di buon vi- Questo rinnovamento kurdo si manife- e i mezzi tecnici necessari. Le agenzie cinato e di cooperazione economica loro sta con un vigore ancora maggiore sui pia- dell'Onu finanziano e realizzano «in no- fomite, gli stati limitrofi, in presenza di no culturale. Dopo lunghi anni di silenzio me dei governo iracheno», assente dalla forti comunità kurde sulloro territorio, forzato, là poPolazione cerca con entusia- regione, i progetti che hanna ricevuto il continuano ad agire per la destabilizzazio- sma di J;"ecuperare il tempo perduto. Tre be~estare di Baghdad. Le pi:ocedure sono ne deI Kurdistan autonomo. Quest'ultimo quotidiani ed altre 130 settimanali e riviste ancora lunghe è laboriose: spesso ci vuole quindi non puo sopravvivere senza la pro- tentano di appagare lasete di informazioni più di un anno perché un progetto riceva tezione aerea anglo-americana e senza . .'e,di conoscenza dei cittadini, affrontando tutte le debite autorizzazioni di finanzia- quel13% degli introiti assegnatogli dalla agni argomento;~dalla letteratura al cine- mento, e alcuni progetti vengono bocciati ma, dalla storia a1l'informatica Una doz- senza spiegazione. risOluz\one 986 dell'Onu. Ogni politica di zina di reti televisive propongono alutti revisione delle sanzioi1i nei confronti . progranuni molto diversificati, due reti tra- A partire dall997, sono stati assegnati dell'.Iraq dovrà quindi comprendere ga- smettono via satellite e sono captate da tut- alla regione autQnoma kurda 4,9 miliardi ranzte a tutela dei kurdi, abbinate a mezzi te le comunità kurde dei Medioriente e . di dollari, di cui è stato possibile utilizzare finanziari adeguati, onde evitare di inne- scare una nuova catasteofe umanitaria. E dell'Europa. ~ antenne paraboliche che tre miliardi, mentre il resta sam sbloccato .permettono di captarè i can.ali intemazio- soltanto dopo l'approvazione dei progetti di far sfiorire anzitempo questa luminosa nall, vietate sia wIraq che in Iran, sono li- . presentati. Questa autentica ~anna, grazie primavera kurda. bere nel Kurdistan, dove pera1tro si molti- alla spirito di iniziativa dei kurdi e ad una plicano gli Internet café. Sono liberamente amministrazione efficiente, comincia a (l) Si legga Kendal Nezan, «Kurdi, ingiuslizia è falla», Le Monde diplomatiqlle/il mamifiesta marzo in vendita i giomali di agni tendenza, ivi dare i primi frutti. fi paese siè trasformato 1999. ' compresi quelli dei regime di Baghdad. Le in un grande cantiere in cui si costruisco- no strade, scuole, biblioteche, alloggi so- (2) Si legga Alain Gresh, «L'Iraq pagheià!», Le piccole minoranze assiro-caldea e turco- Monde dip/omatiqlle/i/ manifesto, ottobre 2000. manna dispongono rispettivamente di ciali, stadi, parehi, fabbriche, con un note- (Tradu::ione diR.l) quattordici e di nove Scuole nelle loro lin- vole rniglioramento delle condizioni di vi- ta della popolazione. gue, di pubblicazioni e trasmissioni l'adio e televisive, mentre i kurdi di confessione yezidi, tradizionali vittime di vessazioni da L'amministrazione kurda si finanzia es- parte dei vicini musulmani e accusati in- senziaImente cori gli introiti doganall deri- .giustamente di essere «adoratori deldiav0- vanti dalle imposte sugli automezzi pe- lo», sono bberi di praticare la loro religio- santi che dalla Thrchia e dall'Iran sono di- ne, e i loro luoghi di cuita sono protetti. retti in Iraq trasportando merci di agni ge- nere. Producono anche valuta pregiata la L'emergere di una società civile in cui protezione dell'oleodotto Kirkouk- Yu- mur- Talik e il commercia transfrontaliero Ie donne sana in prima linea, in particola- soprattutto del petrolia. Per rilanciar~ re nel denunciare le estorsioni dei gruppi l'economia locale, Ie autorità hanna tra- islamici sostenuti dall'Iran e gli arcaismi sformato illoro territorio in una sorte di culturali (i cosiddetti «omicidi d'onore» delle donne aduItere), favorisce il gradua- «~na franca» per la fomitura di prodotti van, soprattutto sigarette, destinati ai mer- le sviluppo di nuovi spazi di libertà. Spin- to da questi fattori intemi e contempora- cati iracheno ed Ïraniano. Questi proventi neamelite dal desiderio di accattivarsi le hanna garantito all' amministrazione - che simpatie dell'opinione pubblica occiden- conta un organico di altre 250rnila civili e tale, il sistema politico kurdo, iniziaImen- circa 30rnila addetti alla sicurezza - un bi- te ispirato al modelIo deI partito-stato pre- lancio annuo dell' ordine di 230 milioni di valente nella regione, si va evolvendo ver- dollari. La Banca centrale deI Kurdistan . so una democ[azia pluralista, anche se i vigila sulla solidità dei dinara kurdo, che leader storici della resistenza annata sono rimane stabile nei confronti del dollaro (1 ancora tutt'altro che propensi a conside- doUaro equivale a 18 dinari kurdi), e at- tualmente vale 100 volte di più del dinaro rars~ co~uni cittadini 0 rappresentanti iracheno! elettJ.con un mandata ben circoscritto. .fiKurdistan autonomo gode di una rela- Per la prima volta dopo altre un secolo, tiva prosperità, che in massima parte, è ikurdi amministrano una parte delloro dovuta alle risorse derivanti dall'applica- territorio storico per un perioda di tempo zione della risoluzione 986 dell'Onu, det- cosi prolungato. E, tutto sommato, se la ta «Oil for food» (2), che assegna ij 13% cavano. Questa primavera kurda des ta' degli introiti della vendita del petrolia ai grandi speranze nei 25-30 milioni dikurdi tee govematorati della zona kurda sotta che vivono sparsi fra l'Iran, la Turchia e la protezione internazianale. I proventi sana Siria. Ma è una primavera ancora molto gestiti da nove agenzie specializzate fragile. I distretti di Kirkouk, Sinjar e dell'Onu presenti in Kurdistan, cheidenti- Khanaqin, ricchi di petrolia, abitati da cir- ficano e finanziano i progetti nei settori ca due milioni di kurdi, vivono ancora sot- della scuola, della sanità, degli alloggi, del ta il giogo dei regime iracheno, esposti ad ripristino delle infrastrutture e delle fomi- una politica di arabizzazione incessante ture idriche per le popolazioni sfollate. Un in èondizioni di povertà che alimentan~ programma alimentare assicura agli abi- l'esodo kurdo verso l'Europa.

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LE MONDE diplomatique Kl'P1UKÔUKn 30 I£meIlßp(ou 2001

ANArENNI-ŒH ENO~AAOY EUOQŒvotll XOVQôtXll aVOtsll oto IQax o apXlKOl: otoxoç tWV ôuu- Kci>vfuav va avQKO\J«lioouv m 0 ~VP.POuMo AmpaÂ.£La; t(J)\' 1I:QOO'1I:a90Uvva MaV11l0'0vv O'tl,Ç £11:1.- oi>ppax6 tO\JÇToupKia n onoia avtlpetCÏ>mze mv aoOota&po- HV(J)p.£v(J)\' E8vmv, aq>ou ö£v v- XQw£1,Ç 1I:0V1I:QOXaÂ.£L1) ÖI.Œt1lV1JO"IJ tOV T OOlnUKn empon E:KatOVtaÔlùV 1I:1}QÇ£ovp.cpœv£a '}'Ultl,Ç Â.£Yop.£V£; «i- £p.1I:civ"fxo, to 011:0(0 1I:Â.lltnL 1I:0Â.u11:£- xlÀlIi&>v 1pQKIWV Koi>p&>v ;V1I:VE;» xVQCOO'el.;£vavdov tOV IVax, V1.0'0'01£V0 tOV LQaXLvO Â.CIo, 1I:UVa to opootoßoUÀia, nou vaV11. tQO8nKE:tpell: pow!: peta ßplOtou 1991, aOÉou- Tou KENDAL NEZAN* pe mv OOÀltlKO 610iKnon tWV tplCÏ>V enapxlCÏ>v -NtOuXÖK, EPPoiÀ, EouÀeïpaviYla- m!: plV ÔÉKaXPOVla, 01ÔUtl~ pe npwtoßo\JÀia m!; l'allia!;, npootao~ amou tO\J eBa- npoototeoopevnl: ZCÏ>vns KaI KÉ!; Ô\Jvapel!;, omplZO- ano«lÖ.Oloav va 6nplouPyn- «lO\JÇnepmo\J tEtpa- H 40.000 otapamoe mv nÀnp6>po twv peve!; omv anovnnpootamal:», YWVIKCÏ>VXIÀlOPÉtp6)V, pe ßÀn- plo8CÏ>vKaI tWV ouvtl1&ewv tlùV n CÏ>01:eva emtpbpo\Jv oe nepi- 6oopo 3,5 eKatOppupla Koup- 688 tOUEupßoooO\J Aomotl- ÔOU!;, e~aO«laÀiz£tal ano pla OOqlélOloov va napapeivo\lV e- Kn napÉpßaon, n onoia m08e- nOÀueflVIKn aepoooplKn Buva- Bo\Jl: nou eixav V6lMipewv, va ~avaY\Jpi- ve, pexPl to AeKépßPIO tou tOO otO napiOl. oouv ota Oiliua tO\JÇ. 1995, Kal £Va yalllKo opnvo!:. OOtOoo, mtw ano mv niEon ms AYKUPOS,n onoio «lOß6tav mv awôuon ev6!; am6vopou KOupôlKOU xpato\)s, 01 6mlKOi Bev 6ÉÀnoav OUlE va avaÀl1- ßouv 01 iÔIOl m vtwV nÀn600pci>v, ÔnplOUP- yCÏ>vta!:pla elôlKÏ1 ôloiKnon Ï1 Eva ei~ «OPOt£Ktop{ltOU» tou OHE, OOWSÉKavav to 1999 Oto K60oßo, oUle va euvoiloouv mv eyK06iôpoon eKel plQS OpaypatlKÏ1S OEpICjl£pt:laKÏ1S KO\l.PÔlKÏ1SKUߣpvnonS. o pDvupé1 to"!: otav OOq>£S: T emotpÉ«lOvta!; ous eoties to,,!:, 01 KoÜp601 aa ßpoota- teuOvtav an£vavu OU!; em6É- Oel!; toU IpaKlVOU OtpCltoU 0,\- Àél aa Énpeoe va patOU!:. 01 KOup601, ÉXOVtoS uno- OIei m BoKlpaoln tpll'1vta xp6- vwv noAépou, ßpt8nKOV, elOl, popoota Of; Éva «lOßepo np6-

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BAnpa: va BIOlKI'100UV plO xci>- f,iliÉ.av Bou.\eutÉ\;, a.\M pnn- . pa, nepinou ion oe Quaon pe Kav omv KuBÉpvnon EBvlKil!; mv Elilleüa, m!; onoia!; to EVOmm!; nou oxnpaüomKE 90% uilv5.000 XCilplci>vK01plO . .- . toy looMO toU 1992. elKooaBa nOhel!; eixav 100ne- 1 nyÉte!; i1.\mzav OU amoi BCilBei, m!; onoia!; eixe Kata- 001ônpOKpatlKOiBeopoiBa otparpei n OlKOVOPlKil unoBo- " avayvCilplOtoUV ypilyopa ano pil, Ol aypotJKÉ:~ £KtaOel!; iltav ... U!; ÔUHKÉ!; Ô]JVapel!; K01 BaE- vapKoBempE:Ve!;Kal 0 'aypqu-' . f,aoqlQXioouv mv OiKOVOPlKil KO!; KOOPO!; !)ICioKopmopÉvo!;. 'ùnOOtilplf,il.u:iu!;: ,: ' H avepyia aYYlZe nepinou to OpCil!;, n KOUPÔIKil nEplrpE- 80% toU evepyou nA.i1Buopou. pEIOKil KuBÉpvnon ayvoilBn- Emn.\éov, n Bày5é.m eixe 0,- Ke. H AYKupa; n AapaOKO!; K01 nOKoqTel to KoupBIK6. ÉBapl- ano to eBvlKo nll.eKtPlKo ôi-;; zay pla "OElpa ôiarpopÉç, ocio- KruO KaI eixe emBahel epnäp- ~a\; to rpaopa m\; ônploupyia\; YKO oto netpû01o. EVO\;KOUPÔIKOUKPatoU\;, npay- ~, auto'to xaOUKO nAaimo, pmonoinoav tplpepei!; ouvo- ~ Ol KOUPÔOl avaYKaom- ÔOU\; tCilY unoupyci>v Ef,CiltePI- Kav va amooxeÔlaoouv, va 0,- Kci>V YlO va < to- OUVÉXElO, Ol cupCilnaÏKÉ!; -xci>' EX£X£lQ£tŒ .ME novo KQ1napa in Bé.\n- mKa nOMuKli KOppata, avûa- PE\;, rppovüzovm!;:va}ln ôuoa- on IOU!;, OllpaKlVoi Koup- Be uiv neplrpepelOKil e{;ouoia pEoHl00UV m ouppaxo IOU\; TEAIKa, 01 Buo' napma{;ÉI\; BOI j;eKivnoav mv npwIOrpavn . K01 nponoipaoe U!; eKAoYÉ!; ToupKiri, anEixav uno KoBE U- nou BpioKovmv OE no.\epo ou- epnelpia pla!; poprpn!; BIOlKn- YlO mv f;YKaBiBpuon evo!; KOl- nOOtilplf,n om vEapn KOUPÔl- vEIBmonoinoav OU Kapla ÔEV" HKn\; anoKÉVtpCilOn!;. To npo- VOBOUAiou tou KOUPÔIOtaV. Ki!. BnpOKpaUKn ep~Elpia. pnopouoE va E{;oVIci>aEI mpa- otmeuopevo ano H!; ÔUUKÉ!; 1 £KAOYÉ!; ÉYlvav OU!; 18 atCil ano mv aorpUKtlKn niE- UCiltlKa mv aAAn, OU n.loop-, BUVapel\; ÉBarpo\;, IO onoio XCil- O Maïou 1992. Auo oxnpau- Kon tou ômAou epUapyKO, 1- ponia BUVaPECilVavapEoa au!; piomKe Ota Buo, ßopelO KaI O}loi, to AnpoKPaUKO Koppa POKIVOU,Kal ÔlEBvou!;, XCilpi\; ta nEplcpÈpElaKÉ!; Buva~El\; (lpav, vouo, KuBepvaÜll ano Buo BI- tou KOUpôlOtaV (DPK) toU Ma- '4e:nt:OO.fffù"'l,lëöii')Œî{ö'ôpyiaç;'uu- ToupKia, IpaK) ôev Enétpene: OlKnOel\; uou EiVQ1 unoxpeCil- OOUVI Mnapzavi K01 n IIatPlCil- tn n upci>m Epn£lpia 'Kai:ûnf,E mv nyepovia pla\; pOVO nOAI- pÉve\; va apLUci>VtQ1 n pia uKil EVCilon' toU KoupBlOtaV OC pla oBuvnpn anomxia (1). tlKn!; napamÉ.n!;, aKopn KaI (PUK) toU TzaMA Ta.\a}lßavi, MlO aUYKpouon Yla m {llavo- av nmv vlKnrpopa ano. otpa- mv aAAn. EWI, omv neploxn Katé.\aßav, OvtIOtoixCil!;, 51 K01 pÏl tCilV lOXVci>VnopCilv auo ta UCilUKi!. anoqTn. IOU Hoppa, nou eivQ1 nOAù IIIO , 'teAwveia KmÛn{;E, to MalO IOU H eKExelpia ouprpCilvnBnKE nAoùma Km BIOlKeÜQ1 KaAUte- 49 Éôpe!;, evci>n aooupoxall.ôQÏ- 1994, cic ÉvonÀ£!; ouyxpoûOel\; , to NOÉpBplO tou 1997. pa, ano KuBÉpvnon ouvaoIII- Kil (xplOUavlKil) pelOVotma, n .avap.eoci mo' AnpoKpauKo o EetitÉ~BpiO IOU 1998, .pla opou, pe Éôpa IO EppniA, KQ1 onoia apl8}lei 30.000 qTuXÉ!;, e- 'KOppaK01 mv IImplCiluKil oup.cpCilvla nou unEyparpn eIIIKerpall.n\; IO AnpoKpauKo {;ili{;e nÉVIe BOUAEutÉ!;. T 'EVCilan. 01 yeitovlKÉ\; Xci>pE!;É- omv Ouav MavtAiv OApnpan, ava- upoÉpxovtm ano PlKP'OÙ\; oAaplOUKO K.An.-, enElôil B£v 1997. Ynnp{;av nEpinou 3.000 pEoa OIOU!; ÔUOKoupBou!; n~- oxnpauopoù\; tCilV pelOVOtntCilV KatarpEpav va 6enEpaoouv to vEKPoi Kai BEKà.ôE!; X1AlaÔE!; te\;, toV Maooùvt Mnapzavi (aooupoxaABaÏKn KaI yezl- OpIO tou 5 % tCilVqTilrpCilV,ôev e- Ôlwyp.ÉVO~ano ta oniua WU\;. K01 tov TZa.\Ç1A }:'aAapnavi~ E- tci>v) KaI ano «aveÉ.aptmou!;», monponoinoE; IOV teppauopo nepinou IO' 70% 'tCilV Kate~ tCilV ExBponpaÉ.lci>v K01 ÉBEOE mpappÉvCilv XCilplci>VKeu nOAe-, U!; BaOel!; Yla pla elpnvlKn CilVavolKoBopnBnKav. ôlanpaypateuon. oBIKn unoBopn anOKata- ,ME Baon IOU!;, OPOU!; autn!; HmaBnKE K01 avani:uxBn- m!; ouprpwvia!;, 0 Mnapzavi KE, evci>anoKmaotaBnKav KQ1 nÉmxe mv avayvci>plan m!; vi- Ol emKOlVWvie!;. 01 tEXVlKÉ:\; u- Kn\; tou OU!; BOU.\eutlKÉ\; EKAO- nnpeOiE\; (uyeia,'elSnaiôEuon, ,\TÉ!;IOU Maïou 1992 K01 tCilV Be- pemrpopÉ\;, eVÉpYEIÇl) tCilV Boo 'BloIKnoECilv, r(m Hoppa Km WU OP~Kci>vOUVEUElci>vnou nnya- , Nowu, ouvEpyazOVl:al. zay ano .autn,ylO t.o oxnpm.l-, . '. Emy npéiÉ.n, :oM tQ nalBla lie:taßai:lKii!; KuBÉpvnon!;, ' opo wu BOPl:ia cponoùv OE''1.950 n onola ntav Emrpopuopevn BnpouKa OXOAeicÎ K01 aÊ 'OPI- va opyavci>OEl vÉe!; EKAOYÉ!;. opÉva yupv9,0la ;'Km AUKElU :'. 0' Tall.apuavi, àno mv n.\eu-, m\; Il;Eploxn!i. Ynapxouv, mi- po. IOP, EÉ.aOrpaAIOEm BÉ' onç, Buo' naVEIIlOtnpla (Nwu- opEuon. m!; napoxiJ.\; omv op- XOK.Km Eppni.\) ta onoia npo- yaVCilOn:IOU £VO!;tpnpmo!; tCilV orpÉpouv OE nEpinou 12.500 EooôCily'anö ta t~CilvEia. Ano, V emompci>v, ImpIKÎ1\; oUVaVtnOEI\; en~tpEqTaV va E- K01 BiKaiou. É.aAElrpBouv 01 B\JoKoAie!; KaI ~ uprpCilva pe: ta upoypappa- va npooEyyiaouv Ol. anOqTEI\; .... m, ta pQ.Biipam yivovHil IOU .AnpoKpaUKÖù KOPP:OIO\; ~mv KoupBlKÎ1, uiv apaßlKÎ1 n

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mv ayyAntil, £VCÎ) Olnv npw- yopia tOU KOlVOU. E- to.6ci6plo KQI ô£utepo8ciBplo vôoo OUO CIUtÔ. £K- £KmiÔ£UOJ1 Otnv KOOpÖ1KÎI. népnouv péoo ôo- 01 C{)9um£!: Om8ttooV o6w- pucp6pou KOI pno- iI.P£II£it ßQV£mOtnplOKOUt poW va ta 6Aénouv . Kolt6M:!:, 01 xoßnynŒ!: opoi- OÀ£!; 01. KOUpô1Ké!; 60vttll pe 140 6oMp1O to pilva KOIVOtme!; m!; Mé- (£UtQ cpopt!: neploo6tepo ouo on!; AvatOÀÏl!; KOl tn!; Euixilnn\: • . tout JpOIUVOUt ouv06éÀqlOut 1 napa6oÀ1Ké\: lŒpaie\: emtpénouv va Aop- tout) KQI énClllpeAoUvtOl ouo O 8civovta1 ta ôl£8vn ôiKtoo to anoia eiVtll 0- tnv npoVtou Ka&:ottoç tn!; Ba- upoOlÏ>nou!: tCllV pJ.KpC.ilVKOp- yôlim!:. nCilAoUvtal £À£OOepa. 01 puq>é!; pelO- pcitCllV_ To novemotnplo mt VÖtntE\: tCilV AooupoxnAôaic.>v KOl tou ToupKo- EouÀeïpaviYla ÔÉ:XEtol 3.500 pélVCilVôlO8étouv, avtlOlOÎXCll\:. 14 KOl9 0X0À£ia IpOltntÉ:t. EV367.755 paBntÉ:t Oll!; yAoo£ç tout. £K66o£l!:. ~ KOl pal)lO- lpOltOUVoe 1.677 oxoÀ£ia. Avti- lpCilv1Ké\: KOl tnÀ£olltlKé!: £Knopné!;. EV01 8Eta pe to Bappci. EÔto ôn- KoUpOO1 tn!; Y£ZltlKn!; mom!;, nou YIO xpOVla pOtlKO oxoA.t:io Oev £ivai aK6- tOUeIVvovrav ana tout poUOOUÀpllVOut yeito- W!; tout Kai xapaKmpizovrav eOV onou 01 Kvapxv01 onoie!: 8tomoav yuvailŒt naizouv npCilteuOvra pOAo, lôlaitEpa tn ÔPEelvnepi801.wn Otl!: On- OtnV Katayywa tCilV ßlalOtntCilV nou ÔIOUpQt. pOOle!; unnpeoie!;. MOKatÉ:- touV IOÀO.plOUKÉ:çopélôe!; nou unoompizOVtol otnoav ta VOOOKOp£ia Kai Ka- ana to !Pelv. KaOO!; KOl otnV KataYY£Àia nOÀItl- tOOlŒUaoav vta Ktvtpa uy£ia!;. otlKv apxaïopv (01 À£yOpEV01cp6v01 «Upn!:» pe oüyxpov.o e60ßÀlop6 0 0- tCilV p01XOÀiÔCilv YUVOIKV).euvo£i tnV npoo- noio!;. ouxvn. eGOOlpOÀiOtnKe 5eUUKn avcimuGn WCilV xpwv £À£uBepia!;. Otn paupn ayopci, ÀiJyCI) tou e- eltCil ana m o~vôoooPév? eniôpaon autv pmipyKO. To epna.P'{KO £ivai tCllV EOCiltEplKCilVnapayoVtCilV Kai YlO va Enion!; uneu8uvo Oxl YIO tnv K npoo£ÀKuoel m oupnél8ela m!; Ô\)UKn!; K01VnÇ éÀÀ£npn o1.M Yla tnv KOKn yvpnç. to KOUpôlKO nOÀItlKO ouotnpa. to 0- nOlotnto tCllV lpappélKCIlV nou noio omv apxn £iXE oxeôlaot£i nélvCil ow po- lptcivouv Oto Koupôlot6.v. péoCll vtéÀO to\) K6ppatOç tOU lpäK 1'1 tn!; TOUpKia!;. - Kplito\)!; no\) £ivai aOlpciÀ£la OUt n6À£l!; E6a- Kupiapxo omv nE- oqKlÀiZ£tal ano À£ItOUP- H PlOXn. E6EÀioOEtai YOUt nou KataptiOtnKOV oe npoç pla nÀOUpo1.1- ÔUOaotUVOp1Két o.KOÔnpie!;. e- OUKn ônpoKpOtia, v ôuo aÀÀa KéVtpa £Knal- tOtCil Kai av 01 IOtO- ôeuouv tOut aGICIlpatlKOUt no\) plKOi nyétEç mç t- npoopizovtal va evtax80uv vonAnç ovüotaonç KOl va KatootnOO\)V enayy£À- KelBE ciÀÀO napéJ. t- pauKÉ:t U!; évonÀ£!; Ô\)vciPEI!; xouv OKopn anolpa- nou npoi1A8ov ano to avtapu- moo va yivouv KO- KO (to\)!; II£Ojl£pyxo). To VOVIKoi nOÀit£t 1'1 E- KOUpôlKO KOlvo601iA10 É:XEItnv KÀ£YptVOl. pE p6vn éOpa tou OtO EppmÀ to onoio e6000ia tnv EvtOÀÏl IpIÀ06EVEi, Eniont. to Elpet£io to\) KO\)pôlotav. nou tout É:XEIôo8ei. \)tn n KOUpôlKn ovovÉ:CI)v ana tnv nÀn- npoona80~ va oßnoouv tn ôhpa Yla IIÀ11po- on tou nEtp£AaiDu nou avtÀ£ital OU!; tpEIÇ E- cp6pnon Kai yvon tCilVnOÀ1tv.Ayyizouv MO napxiE~ tn~ KOUpô1KÏ1~zWVDÇn onoia 6piOKE- ta 8tpata. ano tn. ÀOyotEXVia Cil!;tOY KlVIlpato- tOI KeltCllana ôl£8vn npooraoin. ypciqlO. ouo tnv 1- a éooôo ôlOXEipizovral EVVÉ:ae6EIÔllŒupÉ:- atapia CIl!;tnV nAn- T VOl opyavlopoi IOU OHE nou £ÎVtlI nap6vte~ POl{lOPlKn. Oto KOUpôIOlelv. 01 onoiDl npooôlopizouv Kai in ÔCùÔ£Kel6a xpnpatoôotoUv npoypcippara Otout topei~ tn\: MtnÀ£onUKel 5i- £KDQiÔEuon~. m~ uyeia!:. m~ Kato1Kia~. m~ a- KtOO npOOlptpouv nOKatelOloon!: tCilV unoôopv, m\: uôpoô6mon!; no1KiAa npoypéJ.p- tCilVIIÀ118uopv nou éxouv ôwx8£i OUA to om- para YlO KelBEKatn- ua tOut. Eva ÔIOtpOq)lKO np6ypappo eGOOlpQÀi-

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zel atouç KatoiKouç m!: neplOxn!: n!: iÔle!: pepiôe!: ÔIaIpoq111!:, nA.oü01e!:oe neqiéA.ma, nou KatOlKOÜVtalano nepinou 660 e- ôniùs iWl YUi iû ün6Aomo lpGK. o Katopp6pia Koüpôou!:, napapévouv KàtCl)ano mv e£;ôuoiu IOU KOUPÔUUl ôlOiKncm oupßéJ.ÀÀ£lomv £DE~epyaoia tCl)Vnpo- IpaKIV06 Ka8eotcilw!:, uqliotavtal pm nOA.1tlKna61àKonou e- HypapplitwV, qlpovtizel VIa tnV ampé1À£IatCùVunnpe01ci>vwu ~apaßlopOÜ Km zouv oe plà aflAIOtma n onoia Ipoql06otei mv OHE, taU!: npooq>épel ÔwCùon avàpeoa ota 660 KuplOtepa Koup6IKà Koppa- «ara övopam~ lpaK1V1i~ Kv.8épvnon~» n onoia anou01élzEl a- Hta 6ev eival nA.npn!:. H ouvepyaoia tou!: 6ev npootatE6e- no tnV ueplOXil, ta npoypcippata nou éxouv ~aaqlQÀioEl tnv é- tal ano napeKKÀioel!; nou pnopoüv va ~unvnoouv IOU!:naAI- ylq)ton m!: Bayôcim!:. AÀM n ö1QÔlKamanou xpnolllonOleÜal 06!: ôai¥ove!:. EmnAéov, napà tl!: evyuiloel!: KaÀ.i1!:venovia!: eivtll paKpé1l«U nEpinAnKn. Eva npoypappa xpeWEtal, ouxVli Kal OlKOVOPlKil!;ouvepvaoia!: nou npooq>ép8nKav Ota Venovl- navw ano éva xp6vo, nplV ~OOqléù..Aa,anAci>!:,anoppinovtal. ouvexizouv va ôpouv Via mv anoota8eponoinon tou amovo- 'no to 1997, ô68mmv omv autovopn Kriup61Kn nEplOxn4,9 pou Kouplhotciv. ElOI, auto 6ev pnopei va emßlci>oel xCI)pi!: A Ôlo£Katopp6pla ôoM.pla, ano ta onoia 3 ôloeKaWpp6pIa mv ayVAoapeplKavlKil aeponoplKil npootaoia Kal XCùpi!;to pnopeoav vtl xpnoiponomfl06v, EVci>w ulIOhomo ôev fla ano- 13 % tCl)VeooôCl)vnou wu an06i60vtal, pe ßcion mv anoq>aon ôeop£utei, napci OEouvàpmon pE mv éVXPlOn tCl)Vnpovpap- 986 wu OHE. Kà8e naÀ.luKil ava8ecilpnon tCl)VKupci>OECI)VKa- pàtCùVnou napoumàatmmv. Auto w pélva, OEOUVÔUoopopE w tà wu IpàK fla npenel, A.omov, va nepIAapßàvel eyyuiloel!: eDlXEipnpat1KÖ nV£6p.a tCl)VKoüp6C1)vKai pe pIa anotEÀEopa- npootama!; tCl)VK06p6CùV01 onoie!: va ouvoôe60Vtai ano ta tlKn ôloiKnon, apXizel va qlépVElanoteh£opata. KatàAA.nAa xpnpawolKovOPlKà péoa, aAA.lci>!;fla npoKA.n8ei Hxcilpu éVlVEéva tEpciOtlOEpyotà~lO onou KatOOK£Uàzovtm pia véa avflpCl)mOtlKil KataoIpoq>il. Kal 8a teflei npoCl)pa te- ÔPOpOl, oxoAeia, ß1ßAroflnK£!:, ÀaÏKé!; KatOlKiE!;,Otàôla, nàp- A.o!;OEautil mv A.apnpil KoupôiKil àVOl~n.. Ka, epyaat1'lpla K.An. 01 ouv81'uœ!; zoon!:wu nAnfluopoü ߣÀ- nci>vOvtal noAD al08mà. (1) BA£m: Kendal Nezan, «U OOuoa nou mpi01ovtOl Ol Koupl)Ol», «Le Monde diplomatique-K.E.», 7-3-1999. HKoup61Ki1ôlOtKnon xpnpatOÔOteüal, KupicO!:,ano tou!: ôa- (2) BA£m: Alain Gresh, «Ta IpaK Ba nÀIlpciJO€l», «Le Monde opoü!: tCùVt£Àwv£iCùVOl onoiOl elonpcinOvtal ano ta pEvàA.a diplomatique K.E,», 12'11-2000. qlOpmyél nou petaqlépouv, ~eKIVci>vta~ano mv ToupKia Kai to Ipciv, lai6e eiôoU!: epnopel>pata npo!; w IpciK. npootQoia tau netp£Àamywvoü K1pKo6K - rlOupOÜp - Ta- H AiK Kai to ÖlOOUVOPlaKOepnoplO, lômüepa tou netpEAai- ou, anOqlËpouv Enion!; éo06a. rm va aVQZCI)ovovnOOUVmv to- n1Ki1 olKOVopia, o~apxé!: pEtéIpe'l'av mv neplOxn oe éva E~- ÖO!;«EÀEü6epn!; zcilvnÇ»ano mv anoia n IPaKlVn KallpavlKn avopà npopn6Eüovtal nOlKiÀa npoïovta, KupiCl)!:t01vâ.pa. A1>tcita éo06a e~aoqlciÀlOav om ôloiKnon -n anoia anaoxo-

M:i ouvaAlKà ncivCl)ano 250.000 naAitE!; Km nepinou 30.000 e- 0 vonAnu!: eß1qlopnopéva pe mv aoqlàM:m- évav etn010 npoi)- naAoVlopo nepinou 230 £KatoppupiCl)v ôaAapiCl)v.H KEvtp1Ki1 Tpàneza tOUKoup61atciv qlpovtizel Vm to KoUp6lKOônvàplo, to onoio napapével ataflepo anévavn Oto ôOA.â.plO(évtl ôoh.à- pio'=1B Koup61Kà ônVlii:!la) Kai n a~ia tou eival, onpepa, nà- V~;c;UIo£Kato qlopé!: n a~ia tou IpaKIV06 6nvapiou! ß;~npcilm qlopâ, eöcil~üIiivCl) ano évav alci>va, Ol Koüp60l I~:6iolKOÜV, Via pla tooo.paxpà nepi060, éva tpnpa wu 10to- plltoÜ eôàqlou!;;tou!:. Kal;ÖUVaAlKà, ta Kataqlépvouv KaÀà. .Au- t6 vevvà naAAé!: £Àniôe!: ota 25 éCl)!:30 £Katopp6pIa Koüp60u!; nou ZOuv ÔlOOKOPß1opévOlomv ToupKia, ow Ipàv Kai m l;u-

pia. AAM to péAAov napapével aßéßalo. 0 01 enapxie!: tou KlpKOÜK, tou l;lVtzàp Kal toU XavaKiv,

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'~J~.} ~;SJI ~j.t.1 ~J [1]

Kendal Nezan. "L'Injustice faite aux l;-JI [2] Kurdes" , Le Monde diplomatique. mars, 1999

Alain Gresh, "L'Irak paiera!". Le 1~1 [3] Monde diplomatique. octobre 2000 .

69 ...... <:)

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Propos recueillis à Washington par Jean-Jacques Mével Quel est le lien entre qui vont défiler dans son bu- l'Irak et l'attentat de reau pour la lui infliger. 1993 ? « Pour espionner, LEFIGARO.- Pourquoi les Le problème des États-Unis La question centrale, c'est ilfaut mettre les mains' n'est pas d'ignorer les réseaux États-Unis sont-ils restés l'identité de Ramzi Yousef, le si longtemps aveugles à d'Oussama ben Laden. Il est cerveau de l'attentat (2). Est-il, dans le cambouis» d'avoir rejeté l'idée que des l'incrustation de réseaux comme la justice américaine et terroristes sur leur propre I opérations terroristes 'sophisti- la Maison-Blanche ont bien sol? qui allait être incarnée un ou quées puissent être le fait d'un voulu le croire, un étudiant pa- deux ans plus tard par Ous- État et de ses services de ren- R. James WOOLSEY. - kistanais séduit par l'extré- J'aborde le problème différem- sarna ben Laden. seignements. Je crois que l'Irak ment. Je dirais plutôt que nous misme ? Ou bien est-il, au Pourquoi? est le candidat le plus évident. avons fermé les yeux sur la contraire, un authentique Il y a les éléments que le FBI Je crois aussi que l'attaque du menace, depuis 1993 précisé- agent irakien ? Ce que l'on sait avait rassemblés à l'époque. Il Il septembre le confirme, de ment. II existe une sérieuse aujourd'hui me conduit à pen- y avait aussi le souci de la Mai- façon indi- possibilitéque l'Irak et ses ser- ser que la seconde interpréta- son-Blanche de ne pas se heur- recte. vices de renseignements aient tion est la bonne. C'était aussi ter de front à l'Irak, d'éviter un Pourquoi, été derrière le premier attentat le sentiment de James Fox, le nouveau conflit ouvert avec lors de la contre Ie World Trade Center, . premier magistrat qui a dirigé Saddam Hussein. Ensuite, cela première en- il y a sept ans (1). Et, si c'est le l'enquête du FBI. Il a été mis s'est passé comme dans toute quête, le FBI, cas, cela augmente, bien sûr, la en retraite en 1994. L'adminis- organisation bureaucratique : la justice probabilité que les mêmes trati,on Clinton s'est alors ap- si le patron juge que la vérité américaine aient remis le paquet le Il sep- puyee sur la première théorie, n'est pas bonne à entendre, ce et finalement l'équipe tembre. celle des réseaux extrémistes, ne sont pas les subordonnés Clinton se seraient-ils

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aussi lourdement ristes responsables des at- il me semble que les États-Unis terrorisme, à l'étranger trompés ? taques du 11 septembre me- - .et les services alliés - de- du moins. L'enquête s'est faite selon la naient mie existence tout à fait vraient réorienter leurs re- L'attentat de 1993 à New York procédure du « grand jlLry ». paisible et souvent légale. Le cherches et éplucher toutes les me suffit pour répondre à la c'est::a..dire sous le secret ab- FBI n'avait pas beaucoup de. . opérations conduites par les question. Cest le précurseur . solu de l'instruction. Dans le prise sur eux. fi n'est donc pas Irakiens depuis la guerre du du 11 septembre. Si Saddam système américain, cela veut très honnête de le blâmer. Cela Golfe et tout au long des an- Hussein a fait le coup, il ne fal- dire qu'aucune agence gouver- dit, les États-Unis vont devoir nées 1990. Qui sont leurs lait pas le laisser passer. nementale, ni la CIA, ni le apprendre à mieux surveiller contacts? leurs réseaux? leurs Et s'il a refait le coup il y a Conseil national de sécurité, ni les étrangers sur leur territoire. liaisons ? Croyez-moi, si trois semaines ? même la Maison-Blanche n'ont Où voyez-vous la main de M. Ben Laden fait tant parier Encore une fois, l'attentat de' pu avoir accès aux pièces du l'Irak dans les attaques du de lui, c'est avant tout pour dé- 1993 suffit. n faudrait liquider dossier avant la fin des procès, 11 septembre ? tourner l'attention de son le régime de Saddam Hussein, en 1997. Je ne fais de reproche Il y a d'abord des analogies maître. avec tous les moyens néces- .à personne, mais un magistrat, frappantes. L'attaque aérienne saires. Nous savons que l'Irak contre les tours jumelles de Existe-t-il des contacts travaille à la. productjon aussi compétent soit-il, n'est connus entre Bagdad et pas outillé pour enquêter sur le . Manhattan est la synthèse de d'armes biologiques, chi- deux scénarios connus et éta- Oussama ben Laden? miques et nucléaires. Nous sa-.' terrorisme d'État. C'est comme fi y a d'abord le rendez-vous si vous demandiez à un capi- blis par la même personne : . vans qu'il fabrique des mis- dont tout le monde parle, entre siles. J'ai aussi la conviction taine sur le front de pondre un Ramzi Yousef, encore lui ! Le Mohammed Atta (l'un des pi- rapport sur la situation poli- . premier, c'est l'attentat à la . que Saddam Hussein est impli- lotes kamikazes du Ward qué dans de nombreuses opé- tico-militaire dans la capitale bombe réussi contre le Worid Trade Center, NDLH) et des .ennemie. Trade Center, en 1993. Le se- rations terroristes. y compris. agents irakiens, à Prague, en contre les États-Unis. . Huit ans plus tard, pour- . cond, c'est le projet.'Jretrouvé juin 2000, si l'on en croit l'op- quoi la CIA n'a-t-eße rien dans son ordinateur, de dé- Les États-Unis ont-ils position irakienne. Un autre changé depuis le 11 sep- vu venir de la double at- tourner douze avions de ligne personnage important et bien taque du 11 septembre ? américains. Onze devaient tembre? connu est Farouk al-Hijazi, an- Cette date s'inscrira c~mme le L'explication ? C'est que s'écraser dans le Pacifique, cien cerveau du renseignement l'agence s'est magistralement avec. tous leurs passagers. Le point final des années 1990, militaire à Bagdad et actuel dans les livres d'histoire. C'est tiré dans le pied, ces dernières dernier devait s'abattre sur ambassadeur de J'Irak en Tur- années. Le problème remonte l'immeuble de la CIA, à Lan- comme la fin des années 1920, quie. Celui-là aussi a eu des aux États-Unis et en Europe. à 1995, juste après que je l'ai gley. Ramzi Yousefy travaillait, rencontres des plus intéres- quittée. Une directive, passée Jusqu'ici, nous étions persuadés lorsqu'il a été débusqué aux sante~ ! (Il aurait longuement par mon successeur, interdit Philippines en 1994, juste que nous avions gagné la aux agents de la CIA de recru- avant de prendre la fuite pour rencontré Oussama ben Laden guerre froide et que c'était la ter, à l'étranger, des informa- le Pakistan. à Kandahar, en 1998, selon « der des der », Wall Street était teurs ou des espions qui pour- Il y a un soupçon, mais Asia Aydintasbas, journaliste euphorique et la démocratie raient avoir un passé personne n'a pu prouver . turc basé à New York, NDLR). triomphait partout, à Moscou « violent ». C'est le résultat que Ramzi Yousef, c'est Jusqu'ici, la thèse était . hier comme à d'un pataquès au Congrès. Saddam Hussein I plutôt que l'Irak laïc et le Weimar avant- C'est aussi le triomphe du L'autre dimension, c'est la terrorisme islamique ne hier. Personne politiquement correct I complexité, la coordination, la se mélangent pas plus que n'avait vu venir C'est surtout comme si on obli- sophistication du complot. Ces . l'eau et le feu. le péril. Le fas~ geait la police à pénétrer la terroristes étaient des gens C'est la thèse du n'importe cisme pour nos mafia sans recruter de gang- bien entraînés.' Certains, instal- quoi, J'argument de ceux qui grands- pères. sters. Dans une. organisation .lés aux États-Unis depuis des ne sont pas sortis depuis Le terrorisme terroriste, il n'y a pas de démo- années, étaient des agents « en quinze ans. Saddam Hussein pour nous. crates ou de pacifistes refoulés. sommeil» ; ils attendaient n'hésite pas à passer le drap Tout a basculé fi n'y que des terroristes et les d'être réactivés. Beaucoup dis- blanc des pèlerins de la le 11 septembre. Le parallèle terroristes sont par définition posaient de vrais-faux papiers Mecque. C'est lui aussi qui a vaut aussi pour la suite. Les violents. Je n'aurai pas signé d'identité. Pour le profession- fait ajouter la formule Allah-o- États-Unis peuvent mettre des cette directive. Pour espionner, nel que je suis, c'est la signa- Akbar sur le drapeau irakien, années à se réveiller. Mais leur il faut mettre les mains dans le ture d'un ou plusieurs services dans sa propre calligraphie. A colère est sans pitié. Le moment l'intérieur du monde musul- venu, j'espère que nos alliés cambouis. Cette affaire a dé- .de renseignements et non pas . man, la haine religieuse peut sauront le comprendre. moralisé toute la maison. Elle a le travail d'un chef de bande, aussi accéléré la dérive de res- .. voir d'un illuminé. Aussi riche être mortelle. comme entre chiites et sunnites. Le maître (1) Attentat aucamionpIégé,quifit pionnage américain vers le que soit Oussama ben Laden, il de Bagdad, lui, est assez cy- 6 morts et plus de 1000 blessés, tout-technologie. n'a pas pu diriger tout cela de- nique pour s'acoquiner avec le 26 février 1993, deux ans Le FBI n'a rien vu venir puis une tente sans téléphone, les terroristes de tout bord. exactement après l'armistice non plus, Ses policiers au milieu de nulle part, en Af- L'lUltrè "dogœe, "«réilfql1tf signé avec "Irak, au bout de la ont-ils manqué de clair- ghanistan. . . Bagdad ne pratique pas le guerreduGolfe. voyance ? Peut-être me trompai-je, mais A proprement parler, le FBI est (2) Arrêté au Pakistan en 1995, une police judiciaire. La sûreté puis condamné à la prison à fédérale n'a pas le droit de sur- « Les États-Unis vont perpétuité aux ~tats'Unls, en veiller les individus, sauf si 1997. c'est dans le cadre d'une en- devoir apprendre à mieux . quête criminelle et si elle dis- pose d'un mandat précis. Il surveiller les étrangers n'existe pas de police « natio- nale » aux États-Unis, à la dif- sur leur territoire» férence de la France. Les terro-

72 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Ozeti

30 September, 2001 BBC Iran Kurds quit parliament: Khatami accused of ignoring the demands of Kurds ByJim Muir

All six members of parliament frOIn Iran's Kurdish minority have resigned in protest at what they regard as neglect and discrimination by the government.

They said they had not been consulted over the appointment of a new provincial governor.

The move underlines the sensitive issue of Iran's ethnic and religious minorities. The deputies from the north-wes- tern province of Kurdistan presented a joint letter of resignation from the Iranian parliament (Majlls).

It accused President Mohammed Khatami's reformist government and its interior ministry of ignoring the demands and rights of Iran's Kurdish population. Earlier, they had made it clear they were angry at not being consulted over the ministry's appointment of a new regional governor.

Most of Iran's Kurds are Sunni Muslims, while the majority of other Iranians are Shia Muslims. The deputies said they had put forward the name of two Sunni candidates, but had been ignored.

Difficult development

Many Kurds voted for President Khatami and the reformists in recent presidential and parliamentary elections because of their slogan "Iran for all Iranians" and their stated support for minority rights. Now they are accusing the government of behaving undemocratically and ignoring the will of the people.

It is an embarrassing and difficult development for the government and is bound to focus attention on the Kurds' demands. The immediate reaction of the parliamentary authorities was to rebuff the resignations, saying the Majlis statutes made no legal provision for a collective resignation.

If the Kurdish deputies insist, they will have to resign one by one.

* * * * * Iran parliament rejects collective resignation of Kurdish MPs

TEHRAN, Sept 30 (AFP) - Iran's reform-majority parliament has refused to accept the resignation of six members representing the nation's Kurdish minority in parliament, the state IRNA news agency reported Sunday.

It said the six MPs announced their resignation in a letter to parliament speaker Mehdi Karubi because "the government has not taken their opinion on the election of a governor for the Kurdistan province" in northwestern Iran into consideration. The six men handed in their resignations Thursday after a new governor to the Kurdistan province was designated without prior consultation with them, !RNA said, adding that Karubi rejected them as "unacceptable."

"According to the chamber's regulations, we do not accept collective resignations. Your resignations have not been accepted," Mohammad-Reza Khatami, deputy speaker of the chamber and President Mohammad Khatami's bro- ther said Sunday.

"But they can resign one by one," he added.

Sunni Kurdish MPs have frequently accused the Islamic state of ignoring their rights. Reformist Kurdish MP Jalal Jalalizadeh in November alleged in parliament a campaign of repression and serial killings against the six-million- strong Kurdish minority in Iran.

This included prohibition of religious freedom for the Sunni Muslim Kurds, in a country that has a Shiite Muslim majority, he said.

73 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basln Özeti

Although Shüte Islam has been the state religion since the 17th century, the Sunnis account for about eight million of Iran's roughly 65 million people. Iran's Democratic Kurdistan-Party was officially banned following the 1979 Islamic revolutionwhich toppled the shah and bröught the Stillte clerg-f tû power, and the pa..'i';'s leader was assas- sinated in Vienna in 1989.

Different Kurdish factions rebelled against the clergy after the revolution, prompting Islamic Iran's founder, the late Ayatollah Ruhollah Khomeini, to put the revolt down by force. * * * * *

Editorial: III-advised Resignations at Time of Crisis Iran News October 2, 2001

Six Majlls deputies from across Kurdestan Province handed in their resignation on Sunday. The vice parliament speaker rejected the mass resignations since there was no precedence for the mass exodus in Parliamentary proce- dure and each of the resignations must be reviewed individually by the Majlls. The Kurdestan deputies alleged that the indiscriminate appointment of the governor general was not their only grievance but a number of issues in the country led to their decision.

Kurdestan is one of the most neglected regions in Iran. The signs of deprivation and backwardness are prevalent in the province which features at the bottom of any development chart for the whole country.

Repeated governments have been ostracized in recent years for the uneven distribution of wealth and prosperity across our provinces, regardless of their merit or true potential. Our chief source of revenue is oil which brings petro-dollars and provide capital investment across the nation. Yet, each of our senior managers favours his own region and birthplace which is accorded top priority for the flow of funds and future development, however unwar- ranted or inappropriate.

Kurdestan was at the forefront of the Eight Year Imposed War with Iraq and deprived of capital investment for its infrastructure. The region also suffered setbacks due to local unrest for two years starting in February 1979 up to the outbreak of the Sacred Defence. In the aftermath of the war, Kurdestan was not allocated its fair share of hard currency or localliquidity funds so that runaway unemployment in Kurdestan is well above the national average. Expansion and development programs are also scarce and far in between in the region.

_The representatives of the pro~ince felt that it was their 'inalienable nght to be corisulted on the appointment of the governor general, but as the law stands, the final decision rests with the interior ministry.

The mass resignations were ill-timed since we are in the grips of a perilous cycle in the region. We are facing com- plex issues and a major calamity may erupt. The ethnic issue of the Kurds is a volatile topic for -the international media and the hasty mass resignations may have be -ill-advised. If only the President_ had consulted with the depu- ties and solved their problems, we would have been spared the current embarrassment in the aftermath of their rash decision.

* * * * * Iraqi Kurds fear new Islamist group 2 October, 2001 BBC, by Hiwa: Osman

Before its daily newscast on 26 September, KurdSat TV warned the audience that it would show "horrific pictures of victims of a massacre carried out by Jund al-Islam". -

The Unprecedented broadcast showed chilling images of roughly 20 mutilated bodies, somewith their throats slit, others completely decapitated. The corpses were loosely laid out on the floor of a gloomy room. "They used swords and machetes. They were speaking Arabic and Persian," said a woman from the village to a KurdSat reporter.

This took place during clashes on 23 Septemberbetween the Patriotic Union of Kurdistan (PUK) and Jund al-Islam in a village near the city of Halabjah.

74 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti

The victims "were taken by surprise by the militias of Jund al-Islam" said Adel Murad, a member of PUK leader- ship.

'Soldiers of Islam'

Established on 1 September 2001, Jund al-Islam is the result of a merger between a number of splinter groups that broke away, at various times, from the Islamic Unity Movement of Kurdistan (IUMK), an armed group that controlled Halabjah near the Iranian border.

Jund al-Islam declared their jihad against the "secular and apostate forces that are waiting for an opportunity to overpower Islam and the Muslims of Kurdistan; and waiting to implement the sinister plans of the Jewish, Christian and all other apostate leaders". The two main parties that control the Kurdish region, the PUl< and the Kurdistan Democratic Party, outlawed the groups that merged into Jund ai-Islam after a series of assassinations and acts of sabotage in the main cities over the past two years.

The IUMK, which is believed to have backing from Iran, was engaged in armed clashes with the PUl< during the 19905.After Iranian intervention, an agreement was signed in Tehran between the two sides.

After their formation, Jund ai-Islam seized the villages of Tawela and Biyara near the Iranian border and intro- duced TaIeban-style Islamic rule in the areas under their control.

Bin Laden link?

PUl< leader Dr Barham Salih, who is on his way to Washington, said that the group is funded by aI-Qaeda, the organisation led by Osama Bin Laden, and that 34 Kurds in the group are believed to have received training in aI- Qaeda bases in Afghanistan. Abu Abdel Rahman, a Syrian who had been in Afghanistan for many years, is said to be Osama Bin Laden's personaI representative to the leadership of the group, according to Barham Salih.

Jund ai-Islam said in their manifesto that they had been preparing themselves, in the past few years, "to carry out the sacred duty of jihad by attending military and religious training camps and stockpiling arms and ammuni- tion". The statement also said that they were busy building strong relations with Muslim campaigners and cler- gymen abroad by asking them for advice and guidance and making use of their experiences.

The PUl< released a list of names of Arab Afghans. It described them as leading figures of the group who train their members in assassination,in the use of explosives and other acts of sabotage.

Iranian role

After the attack 23 September, the PUl< seized the the IUMK-controlled town of HaIabjah, but did not oust Jund ai-Islam from the villages of Tawela and Biyarah. Sources close to the PUK told the BBC that during the clashes Iran provided Jund ai-Islam with logistic support. "The PUl< can't oust them from the area," said the source. "They would go to Iran if they were attacked and the PUl< can't pursue them there."

The JUMK's London representative, Ihsan Ali Abdalaziz, said that Iran is currently mediating between their group and the PUl< in order for them to return to Halabjah, as is specified under the agreement reached in Tehran.

"Jund ai-Islam and other groups were originally members of our movement," AbdaIaziz said. "The PUK encoura- ged the various splits and breakaway groups and they are reaping what they sowed." He added: "If the PUl< stops interfering in our internal affairs, Jund ai-Islam will be easily contained and peace will return to the area."

Commenting on the pictures shown on KurdSat Tv, Abdalaziz said: "The images of the bodies were fabricated. No reaI Muslim would do such things".

He aIso ruled out any links between the group and Osama Bin Laden. ,. ,. ,. ,. ,.

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Crimes de guerre: le Danemark poursuit en justice NP.=::-- un ex-général irakien - COPENHAGUE, 3 oct (AFP) - 15h29 - le Danemar1< va entamer des poursuites judiciaires contre un ex-général irakien,-actuellement sur son territoire et soupçonné d'avoir commandé les troupes de Saddam Hussein lors de destructions de villages kurdes qui ont fait des milliers de morts en 1988, a rapporté mercredi l'agence danoise Ritzau.

le Ministère public s'est dit prêt à poursuivre l'officier, dont l'identité n'a pas été révélée, conformément à la loi danoise, pour violation des droits de l'Homme et de la Convention de Genève sur la protection des populations civiles en temps de guerre, a précisé Ritzau.

le général, commandant en chef des armées irakiennes jusqu'en 1990, serait responsable de la destruction de "plusieurs milliers de villages kurdes dans le nord de l'Irak" en recourant notamment à des gaz neurotoxiques et au gaz moutarde, apprend-on de même source.

Un réfugié irakien, cité par le journal lV-Avisen, dit l'avoir reconnu en le rencontrant dans une rue de Copenhague et l'accuse d'être responsable de la mort de 5.000 Kurdes lors de la seule attaque du village de Haladja.

l'officier irakien avait été débouté en juillet de sa demande d'asile par les autorités danoises en raison des soupçons pesant sur sa personnalité. Il n'avait cependant pas fait l'objet d'une mesure d'expulsion dans la mesure où il encourt la peine de mort s'il retourne en Irak. . .

.- Pas de preuve dlun lien islamistes kurdes irakiens - NP.=:: et Taliban(Ankara) -- ANKARA, 3 oct (AFP) - 14h37 - la Turquie a déclaré mercredi ne pas détenir de preuves d'un lien entre les groupes islamistes extrémistes actifs dans le nord kurde de l'Irak et les Taliban au pouvoir à Kaboul.

"II y à des allégations selon lesquelles certains de ces groupes utilisent les croyances religieuses de la population mais il n'y a pas de preuve qu'ils soient liés à une organisation spécifique telle que les Taliban", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Huseyin Dirioz à la presse.

M. Dirioz a confirmé la récente visite à Ankara d'un haut responsable de l'Union patriotique du Kurdistan (PUK), l'une des factions kurdes contrôlant le nord de l'Irak.

Selon la presse, Barham $alih a remis à Ankara un rapport sur le groupe islamiste Jund al-Islam (les guerriers de l'Islam) et ses liens avec la milice des Taliban. .

Un hauts responsable turc a précisé à l'AFP sous couvert de l'anonymat qu'Ankara pensait que l'UPK "exagère et essaie de saisir l'occasion de créer une atmosphère anti-Saddam".

Jund al-Islam, groupe dissident du Pari islamique du Kurdistan, basé dans un village proche de la frontière iranienne, est sèlon l'UPK à l'origine d'une récente attaque contre ses forces à Heli Hama au cours de laquelle 30 de ses combattants avaient été tués;

En représailles, l'UPK a chassé d'Halabja les militants islamistes et lancé une opération dans la région.

Selon l'UPK, Jund al-Islam compte entre 250 et 300 membres entraînés en Afghanistan, liés avec al-Qaida, le réseau d'Oussama ben laden, commanditaire présumé ~es attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.

le nord de l'Irak est contrOlé par l'UPK et la Parti démocratique du Kurdistan (PDK) depuis la fin de la guerre du Golfe en 1991. les deux factions ont récemment lancé unè série de mesures de confiance pour mettre fin à leur sanglante rivalité.

la Turquie est très proche du PDK, qui contrOle le territoire irakien à sa frontière. Elle lance régulièrement des opérations transfrontalières pour pourchasser l~~ rebelles kurdes turcs qui ont trouvé refuge dans le nord de l'Irak.

Près de 100 clandestins débarquent en Calabre

CROTONE (Itfllie), 2 oct (AFP) - 10h36 - Une centaine d'immigrés clandestins, tous des hommes, vraisemblablement d'origine kurde, sont arrivés mardi matin dans le port de Crotone, en Calabre (sud de l'Italie), a indiqué la marine militaire italienne.

l'embarcation, à bord de,laquelle ils voyageaient, a été repérée lundi soir par un avion de la marine. U~e vedette des garde-côtes et un navire militaire se sont immédiatement portés à sa rencontre au large de la commune d'Isola Capo RIZZUtO,au sud de Crotone.

Peu après minuit, la vedette des garde-cOtes a secouru un clandestin qui était tombé à l'eau. Il a été transporté dans un hôpital de Crotone.

l'embarcation des clandestins a été escortée jusqu'au port de Crotone où elle est arrivée mardi à l'aube. les réfugiés, qui semblent très éprouvés, ont été transférés vers un centre d'accueil.

Samedi, un autre bateau, transportant 463 immigrés clandestins, en majorité des Kurdes, s'était échoué sur une plage à proximité de Catanzaro, également en Calabre.

76 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm n l'ordre public et la sOreté,les princi- beaucoup comme un instrument européenne, à laquelle la Turqlùe pes fondamentaux de la République répressiffaisant obstacle à la démo- aspire à adhérer, doit publier pro- et l'unité indivisible de l'Etat et de la cratisation du pays. Après des chainement son rapport annuel !.ur nation ». Ce toilettage ne résoudra

"The notion that you are either with the U.S. or with the terrorists is prob- Iran Says Terror Fight lematic. People are not in line to jOln the coalition. There is no queue. " "In the Iranian psyche, we do not consider the United States the center' of Must Be Led by the UN the world. So it would be advisable if the Americans look at themselves from the perspective of otherS." Envoy Calls It a 'Global' Job, Not America's HIS remarks offer the fullest expla- nation to date of Iran' s position and bring Nations. "Everybody has to be in," he into sharp focus the psychological divide By Elaine Sciolino said. "You can't pick and choose the that still separates the two countries after Nnv York Times Service members. ' , two decades without diplomatic rela- WASHINGTON - Iran believes that Mr. Zarif extended his country's con- tions, which were broken after the 1979 the terrorists behind the Sept. Il suicide dolences to the American people. Islamic revolution and the hostage-talc- airliner attacks in the United States must "The magnitude of this attack has ing at the American Embassy in Tehran. be brought to justice and that the Taliban been unprecedented," he said. "It is Iran is listed by the State Department goverrunent in Afghanistan must be re- difficult for the world to comprehend as the world's most active state sponsor placed, according to a senior Iranian that in a few seconds so many people of terrorism, largely because of its sup- diplomat. have been lost. Certainly in Iran we port for anti-Israeli groups, particularly But the diplomat, Mohammed lavad understand the trauma that the American the Lebanese Hezbollah. Zarif, who is deputy foreign minister, people are suffering and will continue to Administration officials said Secre- also said that Iran opposed an American- suffer for many years to come. ' , tary Powell' s comments were intended led military strike against Afghanistan, Mr. Zarif is one of Iran's most ex- to be conciliatory. and he warned the United States against perienced diplomats. A fluent English- The Islamic Republic of Iran con- waging a new Cold War against nations speaker who studied in the United siders the Taliban an extremist move- that declined to join its coalition against States, he is said to be trusted by both ment that gives Islam a bad name. Iran terrorism. reformists and conservatives in the Ira- has supplied anti-Taliban guerrillas in "No single nation can talce up this nian leadership. the north with weapons, logistical help fight:' Mr. Zarif said in a telephone While expr,essing sympathy for the . and other support. interview from New York, where he is "We have il very fundamental ideo- taking part in a UN forum on terrorism. victims of the attacks~ Mr. Zarif crit- logical problem with these people," Mr. "This is a global fight. And a cold icized statements by Secretary of State Zarif said, referring to the Taliban. warrior mentality against the global Çolin Powell about Ir~'s possible in- "Long before the attaaks against the menace of terrorislll is not going to pro- clusion in an American-led coalition. United States, we believed that there duce the results necessary to eradicate "For Secretary Powell to state that we should be a broad-based representative terrorism. " may be considering whether Iran can be goverrunent in Afghanistan which should part of the coalition but that Iran has to II r' al d ethni He said a coalition must be both in- behave and clean up its act is considered represent a po ItiC an c groups clusive and authorized by the United an insult. not a favor," he said. both inside and outside the country."

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Turkish Parliament Passes Reforms, Education in Kurdish will remain banned Associated Press Oct 3, 2001

ANKARA, Turkey (AP) - Turkey's parliament passed a sweeping series of constitutional amendments Wednesday that would limit the death penalty and allow Kurdish broadcasts, moves aimed at bolstering the country's drive to .join the European Union.

Parliament voted 474-16 in favor of 34changes to the constitution, whichwas drafted by the military after a 1980 coup. The amendments require presidential approval. After that, lawmakers must amend Turkey's civil and penal codes to reflect the changes. That process could take up to a year.

The amendments are among reforms the EU called on Turkey to make.

Although the amendments are a major step, many analysts were skeptical that the amended constitution would lead to dramati~ changes. .

For example, Kurds would no longer be barred from broadcasting in Kurdish, but authorities can still ban Kurdish broadcasts for reasons of national security and public safety. Education in Kurdish will remain banned. The government does not recognize the country's 12 million Kurds as a minority. "The Turkish parliament turned what could have been a defining moment of change into just another lost opportunity," said Elizabeth Andersen, executive director of the Europe and Central Asia Division ofHuman Rights Watch by telephone from Washington. "It was an opportunity to embrace European norms and Turkey missed it." '

"We are very disappointed," Andersen said.

The death penalty will now be limited to acts of terrorism and treason, but almost all the prisoners on Turkey's death row were convicted of crimes related to terrorism. Fighting for a Kurdish state is considered an act of terro- rism in Turkey. "The amendments will only partially satisfy the EU," said Oya Akgonenc, a lawmaker from pro- Islamic Felicity Party. "They are cosmetic changes and won't fool anyone." The amendments also include removing legal barriers to public rallies, requiring court orders for searches of private property and making it more difficult to shut down political parties.

Freedom of expression would be increased by the amendments. Under current laws, dozens of writers, intellec- tuals and human rights activists have been jailed for speaking out against the state or its fight against Kurdish rebels. The new amendments say that anti-state activities are a crime, but not statements.

The amendments also aimed to reduce the influence of the military in the National Security Council, which groups the country's top military and civilian leaders and is the most powerful bpdy in Turkey.

The amendments would increase the number of Civilians on the council from five to ru.ne, while the number of generals will remain at five. The EU had repeatedly criticized the council, saying it is military-dominated and has too much influence on the government.

Deputies rejected an amendment aimed at speeding up the process of lifting the legal immunity of lawmakers accused of crimes such as graft.

* * * * * .J 'Constitutional amendments, limited comprehension of democracy' Turkish Daily News October S, 2001

Human Rights Foundation of Turkey (HRFT) Chairman Yavuz Onen called the recent constitutional amendments the outcome of a limited comprehension of democracy. Onen publicized the "Human Rights in Turkey, July- September 2001 Assessment Report" at his press meeting in the HRFT Headquarters. '

Onen said the terrorist attacks in the United States shouldn't be used as a casus belli, and militaryoperations that

78 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti will obviously cost further losses should be avoided. Onen also agreed with Sami Se1cuk, the head of Court of Cassation, by recommending a brand new constitution, and followed:

"This amendment is limited to 37 articles. It is an important step to opt for changing the constitution. However, the discussion among just the five political parties within parliament is a defect.

"We think the structure limiting human rights must be altered. The current amendments have been drafted with a limited comprehension of democracy. There are some points worthwhile in some amendments, however, the media tended to exaggerate this amendment series."

Onen also thanked Human Rights Minister Nejat Arseven, because of his positive attitude concerning human rights, and the foundation in particular. * * * * * Warnings from General l(ivrikoglu Milliyet October 3, 2001 by Fikret Bila

TGNA Speaker Omer Izgi's reception for the opening of the legislative session was a reception at which Chief of Staff Gen. Huseyin Kivrikoglu and the commanders stayed longest. The commanders talked at length with guests from all segments of society. And they were among the last to leave.

Naturally, the reporters watched the commanders most closely throughout the reception. General Kivrikoglu responded openly to all our colleagues' questions.

Turkey is Model

During these question and answer sessions, General Staff Chief General Kivrikoglu had important warnings for the West, especially Europe, about the new trends in terrorism and the battle against terrorism. General Kivrikoglu, in evaluating the solution of the complex problem in Afghanistan, referred to Ataturk's ideals:

"The scenario that has emerged following the attack in the United States has updated Ataturk's ideals, bringing them into the 21st century."

The message in General Kivrikoglu's comments is that the secular Republic of Turkey that Ataturk founded at the beginning of the century has become a model for the 21st century, that it is, in a sense, the way to solve the problems linked to the Islamic world.

Don't Be Two-Faced

Most of the questions Chief of Staff General Kivrikoglu was asked had to do with the methods the United States will use to intervene in Afghanistan and to fight terrorism. General Kivrikoglu had this warning for the West, especially Germany and Greece:

"We are the most experienced in the struggle with terrorism. We developed a national security strategy against terrorism during this time. Now the world is struggling with this concept. However, it is necessary that the world not be two-faced in the struggle with terrorism. The definition of terrorism is very important. This defi- nition must not set a double standard."

After giving this warning the TGS chief gave the following examples:

"It is not enough to struggle with the terrorists alone. It is necessary to struggle with the elements that sup- port them as well. For example, associations. There are hundreds of associations in Germany today that are known to be PI

79 Revue de Presse-Press' Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti.

Who permitted him to enter their country? Which,embassy inKenya allowed him to stay in the residence? ,These are known facts."

General Kivrikoglu then offered the following evaluation:

"Certainly, we must fight terrorism. But the struggle must be conducted also with states that use terror and ter- roris~ organizations to achieve certain goals. And states that do will wind up in the same ~ituation as the terrorists. , We kno~ examples of this." Chief of Staff General Kivrikoglu said that certain groups are tryng to take advantage of recent events to denigrate northern Iraq. He said there is an effort to include northern Iraq in the scope of the intervention the United States will carry out, and it is being done intentionally.

Kurdish-Language Broadcasts

General Kivrikoglu said, in answer to questions about the consitutional amendments, that he does not share the view that the amendments will permit Kurdish-language broadcasts. He said:

"The Constitution is changing, but I believe' tlps i~eél.is plocked by provisions of the RTUK Law. The RTUK Law states that the broadcast language is Turkish. It would be wrong to think that Kurdish broadcasts would be per- mitted as long as these provisions exist. There is also a provision in article 42 of the Constitution."

So the results that emerged from General Kivrikoglu's and th~ commanders' comme~ts is that a double standard should not be applied in thé world-wide struggle against terroriSm and. that Turkey's expertise and sugge,stions should be heeded. .. * * * * * Iraq: Kurdistan Developing Attributes Of Statehood Radio Free Europe/Radio Liberty October 1, 2001 By Charles RecknagellKamran AI-Karadaghi .

Prague - Radio Free Iraq Service Deputy Director Kamran Al-Karadaghi asked Hirst what he'sees as the most remarkable aspect of northern Iraq, which is mostly populated by ethnic Kurds and has been outside of Baghdad's control since the end of the 1991 Gulf War.

Hirst said he is most struck by the ways in which northern Iraq, or Iraqi Kurdistan, is developing functioning political institutions to address its own regional needs and problems:

"Kurdistan, to my mind, is developing the attributes of statehood. This is entirely to be expected in the condi- tions which we have in Iraq. After all, it's now 10 years [since] this entity came into being, this enlarged safe haven, which was really the fruit of a sort of cataclysmic accident, namely [Iraqi President Saddam Hussein's] folly and stupidity in invading Kuwait and the consequences which that had."

He continues:

"[And] being an accident, it was also supposed to have been provisional. Theoretically, the Kurds are still wed- ded to the notionaf rejoining Iraq and the federal regime, but it is clear . that the longer this situation goes on, the more the Kurds build, physically, psychologically, culturally, educationally, and I think the more difficult it is going to be for this. entity to be re-integrated into [a] reconstructed Iraq."

Hirst observes that Iraqi Kurd leaders and ordinary people universally say that they are not aiming to esta- blish a state. But at the same time, they say a state is their right and historical dream, and that oneday they.may accomplish it.

He says that on a recent visit he saw many signs of an increasing sense of self-sufficiency in the region. He cites the exampl~ of an oil refinery he visited near Sulaymaniyah:

"I visited an oil refinery there which had been constructed entirely by Kurdish technicians without any outsi- de support or help, entirely from ingredients which were taken from non-:oil installations, like a sugar factory, a Coca-Cola factory, a cement factory, things which the Iranians had left behind from the [1980-88 Iraq-Iran] war

80 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Bastn Özeti years, even the Iraqi mine fields, where they constructed bombs to blow up and perforate exploration wells." He said he ~ was struck by a graduation ceremony for university graduates in Argil. And, in that same city, he observed that there was not a single Arabic-language sign. He says that all these suggested to him that a sense of national identity is being consolidated.

Al-Karadaghi asked Hirst if he also detected any insecurity among the Kurds over the fact that, despite their increasing self-sufficiency, their situation could change at a moment's notice should they be returned under Baghdad's control. That could happen either forcefully by Saddam's regime or through some larger political settlement to the Iraq crisis. Hirst replied:

"Yes,this is a very important factor in Kurdish psychology, the deep sense of insecurity which co-exists with what is an improved [economic] situation, compared with [10] years ago. But this sense of existential insecuri- ty is deep-rooted and it focuses mainly on Saddam, of course, but not entirely, because Saddam is only the most obvious and most brutal and most dangerous enemy. All the regional states are in a way complicit with Saddam, not least, of course, Turkey, the most important one. Kurdish feelings of hostility toward Turkey run very deep, theyare very suspicious."

Our correspondent also asked Hirst how he regards the rivalry between the two Iraqi-Kurd factions that control northern Iraq. The two factions, the Patriotic Union of Kurdistan (PUK) and the Kurdish Democratic Party (KDP), have frequently fought but in recent years have improved ties. Hirst said that - apart from the military conflicts - the competition between the two rivals may have brought some beneficial economic and political results:

"I heard [it] said a number of times, that in a curious way this separation of administrations has been bene- ficial. It's made each administration more efficient, more honest than it would otherwise have been. And they compete for public support. [For] example, they recently had municipal elections which people on both sides said were elections which were honest and fair."

But Hirst says there is also a great danger for the Kurds in the factions' political division, and that is disu- nity. "If there ever comes a situation where the Iraqi Kurds have to fight for their place in a post-Saddam order, they must be in as strong a position as possible to do so. And if they are divided when that moment comes it will gravely weaken their bargaining power vis-a-vis Iraq and the rest of the world."

As a final question, our correspondent asked what relations Hirst observed between the two Kurdish fac- tions and Iraqi Arab groups that are in opposition to Saddam's regime. Hirst said:

"I think that both Kurdish [faction] leaderships are insistent that while they want to overthrow Saddam and still see their future as one within a re-constituted Iraq, they are not prepared to go along with any enterprise with other opposition groups. And that inevitably means, in fact, not just Iraqi opposition groups but the inter- national community and particularly the United States."

He continues:

"They are not prepared to go along with that unless they have more-or-Iess cast-iron guarantees that it will come to a definitive conclusion, the overthrow of Saddam. And also unless they have guarantees about their future in this newly constituted Iraq. The result of that is that at the moment they are not ready to do anything because they don't see any convincing guarantees that any such enterprise is really even seriously underway, let alone any guarantees about its outcome. So, they are wedded to the status quo for the time being and the foreseeablefuture."

Veteran Mideast correspondent David Hirst, who reports for the British newspaper "The Guardian," has been a frequent visitor to northern Iraq. He recently came to Radio Free Europe/Radio Liberty in Prague to share some of his impressions of that region.

Deputy Director of RFE/RL's Radio Free Iraq Service Kamran Al-Karadaghi interviewed Hirst and asked his assessment of northern Iraq's economy, politics, and future. * * * * *

81 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê~Rivista S"tampa-Dentro de la.Pren$à-Basm Özeti Les ambiguïtés du soutien turc à l'Amérique

Istanbul : . troupes, Turkmènes et Ouz- poid's, . deux délégation à Washington. de notre correspOndant beks, parlent des langues mesures» en Celle-ci est censée attirer l'at- Éric Biegala . : proches du turc. Selon un ob- matière de ter- tention sur la présence dans le

0. servateur de la région, les ser- rorisme. Kurdistan irakien d'une force vices secrets turcs seraient Durant une session de l'As- fondamentaliste de quelques « Si les États-Unis sont implantés dans le nord du semblée des parlementaires centaines d'hommes. Baptisée du Conseil européen le convaincus [de la culpabilité pays. Mais le principal soutien Jund-ul Islam, ell~ serait com- 26 septembre dernier, les dé- d'Oussama ben Laden], alors posée de militants liés à Ous- que propose la Turquie est bel putés turcs ont ainsi rappelé je le suis également », s'est sama ben Laden, affirment les et bien d'ordre psychologique. que le PKK {Parti des tra- exclamé mardi le premier'mi- Kurdes ~rakiens qui les au- nistre Billent Ecevit au sortir Seul pays musulman de vailleurs du Kurdistan) était l'Otan, Ankara met en avant « responsable de la mort de . raient affrontés courant sep- d'une réunion avec l'ambassa- . tembre. La TUrquie considère sa laïcité, en fait une mise .35 '000 personnes e~ deur .américain. A Ankara, le que ces allégations visent à sous tutelle de la religion et Turquie» et que « les pays eu- soutien aux États-Unis se veut provoquer une action améri- sans réserves. Seul pays mu- promet de faire du zèle. ropéens n'ont pas aidé [la sulman de l'Alliance atlan- Lundi, un homonyme d'un Turquie], certains ouvrant caine et a averti les Kurdes tique, la Turquie a clairement des 57 frères d'Oussama ben même leurs portes aux terro-. d'Irak qu'elle « n'autoriserait choisi son camp, fustigeant au Laden était ainsi appréhendé .ristes ». Des organisations pas de tels stratagèmes dans passage le laxisme européen à à l'aéroport d'Istanbul à grand kurdes très proches du PKK la région ». Ankara craint de l'endroit du « terrorisme anti- renfort de publicité. ont effectivement pignon sur voir se constituer un Kurdis- turc ». Mais le soutien d'An- Le pays étant à plus de rue en Europe. Sur les tan indépendant en Irak du 90 % musulman, la presse kara .pourrait vite s'effilocher 35 000 victimes effectives du Nord et a prévenu qu'il s'agi- spécule sur la réalité d'un conflit entre les rebelles rait pour eUe d'un casus belli. si la « campagne mondiale « choc des civilisations» entre kurdes et l'armee d'Ankara, contre le terrorisme » devait islam et chrétienté occiden- plus des deux tiers sont toute- également s'orienter vers tale. Bien sûr, incroyable 1'« fois imputables aux forces ar- l'Irak. Concrètement, l'appui gaffe » de Silvio Berlusconi, mées turques. Il n'en demeure de la Turquie reste pour le comme l'a caractérisé le quo- pas moins que d'autres moment limité. Ankara a tidienHürriyet, a auslii été dé- donné son feu vert à l'emploi groupes violemment opposés noncée par la presse islamiste LEnGARO. . de son espace aérien. Les aé- au régime d'Ankara comme le comme un clair signe de la roports sont également deve~ . Parti Front de libération du « sauvagerie» et du « fas- JEUDI 4 OCTOBRE 2001 nus disponibles pour l'US Air peuple révolutionnaire cisme des Américains et des Force. Les Américains sont (DHKP-C extrême gauche) ou pays européens ». Le chef du déjà présents dans le sud-est' les islamistes de Metin Kaplan gouvernement italien avait es- du pays où sont basés une sont ouvertement installés timé que la civilisation chré- cinquantaine d'avions. Ils sur- respectivement en Belgique et . tienne était veillent et le cas échéant bom- en Allemagne. En fait, la cam- « supérieure » bardent la zone d'exclusion pagne contre le terrorisme à la civilisation aérienne au nord de l'Irak. conforte aujourd'hui le régime 111usulmane. Concernant l'Afghanistan, dans ses réflexes les plus ré- Mais le senti- la Turquie a mis en avant son pressifs. Les ONG, telle l'Asso- ment anti-eu- exp.ertise en matière de ren- ciation des droits de l'homme . ropéen est éga- seignement. Ankara soutient (IHD) dénonce le fait que « le lement nourri en effet l'opposition armée de danger d'une guerre globale de l'impression Rachid Dosturn dont les. donne des ailes a ceux qui d'un « deux violent les droits fondamen- taux ». Selon l'IHD, deux « terroristes» récemment « Le soutien d'Ankara abattus par l'armée dans le Kurdistan étaient de simples pourrait vite s'effilocher réfugiés. Le seul facteur qui pourrait si la « campagne mondiale obliger la Turquie à revoir son soutien inconditionnel à Wa- contre le terrorisme» shington serait une attaque devait également s'orienter américaine sur l'Irak. Les Kurdes d'Irak du Nord, indé- vers l'Irak» pendants de Bagdad depuis 1991, viennent d'envoyer une

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TURQUIE Ankara espère monnayer son soutien aux

Américains Pour se joindre à la "gue~re contre le terrorisme", le gouvernement turc entend bénéficier d'une aide économique et avoir les mains plus libres dans sa lutte contre ses opposants kurdes et islamistes.

AL MUSTAQBAL ~ Dessin de Suve ..,.... Fricker paru dans The Daily es attentats ont eu des retom- Telegraph, Londres. bées extramement positives Lpour Ankara. Ainsi, le directeur du Fonds monétaire international (FMI), Hont Koehler, vient de dé- clarer que la Thrquie et le Pakistan, qui sont des acteurs importants de la "guerre contre le terrorisme", seraient soutenus par le FMI. D voulait sans doute rassurer les Thrcs, qui, au len- demain de la guerre du Golfe, avaient été quelque peu oubliés par les grandes institutions internationales. La Turquie entend également pr0- fiter de la situation pour enaranger des bénéfices politiques. Ankara est ainsi en passe d'obtenir qu'une répression • Précisions plus sévèn: soit exercée sur les mitihmlll La TurquIe ne kurdes et sur les islamistes turcs ins- donnenI pu de tallés en Europe et au Proche-Orient. _ue en b1lnc LaTurquie vient de demander à Damas conviction en déclarant sur la chaîne même fait entendre: celle du président pour toute lCtIon l'extradition de Cemil Bayik, l'un des de télévision CNN- Türk que la Tur- de la République, qui, réagissant aux mUltII.. lmérlcllne propos de George W Bush sur la "croi- principaux chm militaires du Parti des quie connaissait très bien l'Afghanis- 1ft AfaMnlstln 0\1 travailleurs du Kurdistan (PKK). Par tan et en particulier le nord de ce pays. sade œntre k terrorisme", a mis en garde .. M...-GrIent. ailleurs, le président de laRépublique, . Les Turcs estiment ainsi qu'il serait l'Occident contre l'éventualité d'un Pour Ie JIriIsh Dally Ahmet Necdet Sezer, a déclaré qu'il préférable, plutôt qu'ait lieu une inter- "choc des civilisations". Enfin, cette crise News, IlTurquie, qui convenait de profiter de l'esprit de vention militaire américaine directe, a été aussi l'occasion pour le vieux lea- ¥IUt IIIlplcher que coopération régnant au sein de l'OTAN de soutenir l'opposition afghane siwée der islamiste Neçmettin Erbakan de le conftlt I"", ne depuis que l'article 5 de la 01arte atlan- dans le Nord et de lui donner les faire sa réapparition. Ce dernier a .'''''' dl.... appelé à serrer les rangs pour défendre tique - qui considère qu'une menace moyens de renverser les talibans. NaIon, IUI'lIlt cIloIII pesant sur l'un des Etats membres La Turquie craint toutefois que les droits de l'homme dans le monde d'offItr un lOUtIen concerne tous les autres - a été adopté. cette guerre contre le terrorisme puisse musulman, jugeant ''injustifiée'' l'action tlIcIInIque et Le ministre des Affaires étrangères, être dirigée ensuite contre l'Irak. L'em- que prépare Washington. Il a ensuite paIItIque, et l'ilde affirmé que les responsables des atten- Ismail Cern, et celui de la Justice, bargo contre l'Irak s'est en effet tra- de III lIrVIceI duit par beaucoup de penes sur le plan tats étaient des membres d'une "secte 1ICl'itI. PIf 1111eurs, Hikmet Sarni Türk, sont alon passés chrétienne amérit:aine". Entre les mises à l'offensive, demandant aux Etats matériel et commercial pour la Ankere ¥IUt en garde de Sezer et les accusations .... RtI .. membres de l'OTAN de resserrer l'étau Turquie. "Les Etats-Unis se préparent d'Erbakan,la Turquie va inexorable- opposants. à une guerre de longru haleine contre k .'IlnpI!quer dl.. le sur tous ces ment vers une participation active à terrOrisme", écrit le journaliste Meh- pnICeIIUI de plix la guerre américaine, elle, qui depuis UNI: BONNI: CONNAlIIAlfCI: met Ali Birand. "Dès lors, il ne ...... pllestlnlen. serait pas un demi-siècle, est habituée à s'en- DI: L'AI'8HANI'TAIf ...... position logique que la Turquie ne soit pas un des gager dans la guerre des autres contre Dès le début de la crise, laTurquie a surtOUt turque quant aJJiés les plus actifs de cette guerre, les autres. Moha ...... NounddIne exprimé, par la voix de son Premier si celle-ci doit déboucher sur la chute de • une lÀtenentIon ministre, Billent Ecevit, sa solidarité Saddam Hussein", conclut-il à ce pro- ...... en lrek complète avec les Etats-Unis. Les pos. Cette vision est relayée par le très ...... -.- Américains sont persuadés que l'état- médiatique ministre d'Etat chargé de 1Ilconnue. major de l'armée et les services secrets l'Economie, Kemal Dervish, qui a turcs possèdent des informations de déclaré: "La 1ùrquie doit accepter sans première importance sur l'Afghanis- conditions les demandes américaines." tan. Bülent Ecevit a renforcé cette Une voix disco~te s'est tout de

DU " AU 10 OCTOBRE 2001

83 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basin Özeti

Insistant sur les risques pour les civils ,-LIran--' condamne.;.'..,,' des trappes «macceptanleS»• : " , . 1 1

quelle la République islamique n'étant pas encore tout à fait une ~ontestation de la légalité Téhél'all : Serge Michel , serait disposéeà participer sous convaincueque, cettefois,l'Iran internationale de la riposte certaines conditions.Cité par le n'est pas une cible. « Pourvu américaine. L'Iran, qui est la quotidien Hayat-é-No. le mi- que ce soit chirurgical», dit un victimefréquente d'attentats re- Sans surprise, l'Iran a nistre des Renseignements, Ali diplomate européen, songeant vendiqués par les Moudjahidin condamné hier soir la première Yunessi, a précisé ces, condi- aux pays musulmans que l'Iran du peuple, mouvement classé vague d'attaques américaines tions : « Si une définition cor- cherche à fédérer autour de terroriste y compris par la Mai- sur l'Afghanistan. Le porte-pa- recte, juste et légalement ac- leur opposition à une guerre son-Blanche, a en effet à plu- role du ministère des Affaires ceptable du terrorisme est menée par les États-Unis. sieurs reprises riposté par des étrangères, Halnid-Reza Asseffi, formulée, alors la République Jusqu'où ira l'Iran dans son tirs de missilessur lesbases ira- a exprimé «Sa pÙJ1J grande pré- islamique d7ran est prête à objection ? Les observateurs kiennes de Ce mouvement, qui ocr:upàtion» sur l'étendue de participer à une campagne s',accordentà dire que ce pays et participa à la révolution isla- l'opération con1lel'Afghanistan, contre le terrorisme ». Une défi- les États-Unis Qntà propos de mique en 1979 avant de perdre disant que ces attaques ont été nition du terrorisme qui « ne' l'Afghanistan de nombreuses tout soutien dans la population, menées sanS considérationpour serait, pas forcément celle ,que 'préoccupations qommunes : le iranienne pour s'être allié aveç l'opinionmondialeet en particu-' proposent les Américains ».' départ des taliban,la stabilité QU Saddam Hussein en pleine lier pour les pays islamiques, D8J)Sla journée d'hier,le p~ futur gouvernement, la lutte guerre con1lel'Irak. qu'ellesvont nuire au peuple af- sident Khatami avait une fois con1lele trafic de drogueou en- Lors d'une ,conférence de ghan et qu'« elles ne sont pas encore mis en gaIde contre lliS, core le retour des millionsde ré- presse à l'occasionde la visiteà .(zcceptab'les ». Il a averti Jes retomb~ pour les Afghans de fugiés éparpillés en Iran et en Téhéran de la troika européenne États-Unis de « ne pas violer représaill~ américaines con1le Afghanistan. « L'Afghanistan le 26 septembre, à une question l'espace aérien et maritùne de le régime de Kaboul.«R nèfaut est le seul sujet de, dise régio- du Figaro à propos du parallèle la République, islamique, pas que les attentats contre les nale sur lequel les Iraniens et entre les attentats de New York d1ran ». La télévisioniranienne' Etats-Unis aboutissent à l'op- , les Américains discutent, et de- et ceux commispar les Moudja- rapporte que six missiles ont' pression du peuple innocent», puis des années », dans le cadre hidin du peuple, le minis1re des ' frappé l'aéroport de Zaranj, à a-t-il déclaré lors d'Une ren- , du groupe dit « 6+2 » aes six Affaires étrangères Kamal Kha- une dizaine,de kilomètres de la contre avec.le'premier II1injstre voisinsde rAfghanistan, plus les razi.avait répondu : « S'ils aes frontière avec l'Ifan. libanais ~c Hariri. Étàts~Uniset la Russie),institué Américains) peuvent prouver , Depuis le 11 septembre, T~ ' , La nouvelle d~ l'attaqué n'a. par; l'ONU, souligne Un diplo- qu'un certain groupe dans un héran plaide pour une acti,on surpris personne, si une cer- mate occidentalcitépar l'AFP. pays a perpétré l'attaque, cer- antiterroriste menée sous taine inquiétude était percep- De plus, iIserait hasardeux tainement les États-Unis ont le l'égide des Natiops unies, ~ la- tible dans les rues, la population pour l'Iran de se l_r d,lUls droitd l'autodéfense.»

the congregat.ionchànted in reply. government and the harsh denunciation Iran's Leader Elsewhere in IrlÙl;among the people by the religious hierarchy reflects how different Iran is from most Muslims and the politicians, the response to the countr,ies In the region. U.S. military strikes againstAfghanistan ,Assa,ilsU .S. on was relatively restrained. Foreign Min- In many Middle Eastern Islamic na- ' ister Kamal Khamizi carefully avoided tions, particularly the Arab states, po~ ,condemning the military campaign, say- litically moderate leaders allied with the ing instead that it was "unacceptable" United States are grappling with wide Civilian Plight' because it was open-ende<;l,had no clear citizen outrage at U.S. policies and urpose, and would cause civilian cas- muscle-flexing in the region. P In Iran, on theother hand, the state is ByJohn Ward Anderson lialties. ' , t' A . th "th 1 "Washington Post Sen';ce Asked at a news conference whether more an 1- mencan an. e peop e, .-4.' TEHRAN - Iran's top political he thought the Sunday riight attacks were who generally want warmer relations g arid the "hasty" and "indiscriminate" mil- with 'the United States, despite the de- C'I religious figure and sUPreme leader, itary campaign that Iran had counseled cades-long demoni1;ing of the United =\.' Ayatollah Ali Khamenei, condemned on against, Mr. Kharrazi said, "This attack, States by Iran's hard-line clergy. Monday the U.SAedmilitary attacks on " == of course, was not that hasty? It cO\ild Some Iraniàns even supported the ~ neighboring Afghanistan, saying they 1 d B U.S. military action. ' ~ would lead to widespread suffering of' have taken place in the ear y ays. ut "The U.S. attack againstAfghanistan ' E-l imiocent civilians. ' our hope was that the objective of the attack would be clear and reasonable and was completely correct," said Simin ~ "We condemn the attacks:~ the logical, and there would'be no collateral, Azimi, 19.,' 'The Taliban are the worst ayatollah tol~ clerics at a gathering in the civilian damage." type. They think they can rule over ,prayer hall of hiS'Tehran home, as shown, ,"An operation that will harm civilian, everyone and they 'are making their on state television., "How is this op- opulations - is this the way to go to 'biggest campaign against their own pression justltied?H6w can you allow, P people." . innocent civilians to be killed or injured fight terrorism?" he asked. and many more to be forced to leave , The difference between the muted re- At the same time, no matter what their actions of the public -: no large demon- political or religious stripes, there is im their homes to take refuge in the wil- across-the-board concern here about the derness, starving without food?" , strations, were reported in Tehran on risk of civilian casualties., ' ,,"Death to America! Death to Israel!" Monday - the restrained reaction of the

84 Revue de Presse-Press Revieu;-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti Liberating Oppressed Iraqis Ought to Be Among the WarAims

os ANGELES -" Amer- By William Satire these groups that suicide- Lica is full of fear, " crowed bomb Israelis, General Powell a jubilant Osama bin Laden in hopes to build bridges to Da- mascus and Tehran. his taJ,>ed message anticipating and with mainstream Muslims Amenca' s response to his mas- everywhere. We will destroy That isolates and under- sacre of the six thousand. the Taliban radio towers broad- mines Israel. It was combined "They cry for their children. " casting hate and step up our with the leak of a plan to re- In a gleeful expression of local-language broadcasts of ward the Arab violence by pre- pride in his guilt of mass anti-fanatic truths. maturely recognizing a Pales- murder, the fanatic promised That liberation counter- tinian state, thereby conferring that "nobody in the U.S. will strategy makes sense. "Don't the sovereignty that would al- feel safe" unless America get mad, get even" is not the low the import of arms and withdraws from Arab lands. furious Western reaction that attract fleeing fanatics. He then identified his terms the fanatics expected. Cool, Small wonder that Ariel for U.S. surrender: removal of calm killing is not our way, but Sharon objected to a double Jews from Palestine and the adapt we must to accommo- standard that refuses U.S. ne- end of America's interference date an unnatural enemy who gotiations with bin Laden's with Iraq. welcomes death. terrorists but demands Israel's That brings a note of clarity Another part of the strategy, negotiations with Yasser Ara- to the basis for Sunday's open- however, does not make sense. fat' s terrorists. ing proceedings. No longer can By failing to listen to and take Anotber reason for not nar- any nervous Arab ruler pretend seriously bin Laden's open rowing the target was just given to doubt bin Laden' s direct cul- message stating his purpose, we by bin Laden on his provocative pability for the hijack attacks. act like those in the past century tape: Americans will "not feel And because the interests of who failed to read or take se- safe" while his ally, Saddam, is Middle Eastern terrorists are riously "Mein Kampf." in power, gaining strength. clearly the same, no longer can The stated purposes of the As the allies liberate long- the world separate his Qaida terror network are (I) to drive ravaged Afghans, let us be cult, the terrorists of Hamas any manifestation of demo- equally "relentless" and Hezbollah and the PLO cracy and human rights, such George W. Bush's word - in warring on Israel, and the cen- aslsrael, out of the Middle East liberating oppressed Iraqis. It's ter of world terror in Baghdad the same fight against the same run by Saddam Hussein. and (2) to free the avatar of mortal enemy. The strategy of world ter- totalitarian savagery, Saddam The New Yod Times, rorism was to provoke the Hussein, from Western sanc- West into an outraged invasion tions. These are not mere and bombardment of Afghan- street-acclaimed goals adopted istan. This would then be in- to gain fundamentalist adher- terpreted by radical mullahs ents; these are steps to gain as a new crusade against Islam weapons of mass destruction by the- infidels, allowing the by which to intimidate and Arab streets to become the cor- dominate the world. ridors of power. The troubling part of U.S. TUESDAY, OCTOBER 9, 2001 The United States did not strategy is its blinkered tidi- fall for that. Mindful of the ness: We seem to be going defeat of Soviet troops by bru- ~fter one terrorist group at a talized Afghans in the 1980s, time. Thus we leave Hamas America and Britain, leaders ~d Hezboll~, with their Syr- of the civilized world, aremak- Ian and ~raman sponsorship, ing this a war of Muslim lib- off the lIst of groups whose eration. assets we freeze. The allies will go to great Secretary of State Colin lengths to divide and arrange Powell dismisses this with for the conquest of the fanatics. "They're on another list" Bombs on the bad will alternate which is true but disingenuo~s. with food drops on the good. The new restrictions are more All rhetoric will be to side with severe; by pointedly excluding the oppressed Afghan people the ••charities" supporting

85 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Bureau du PDKI pour les Relations Internationales

10 OCTOBRE 2001 Démission de six députés kurdes du Parlement iranien,

Le 30 septembre 2001, six députés de province du Kurdistan ont adressé une lettre au président du parlement islamique d'Iran pour lui soumettre leur démission. Dans cette lettre, rendue publique par la presse iranienne, les députés expliquent ainsi les raisOn1'de leur démission : « conformément à l'article 92 de la réglementation intérieure de parlement et pour les raisons suiventes nous démissionnons de notre mandat de député: non prise en considération par le gouvernement de M. Khatami, notamment par son ministère de l'intérieur des revendications légitimes de la population du Kurdistan ,; non application des articles 15 et 19 de la Constitution; non respect des droits égaux pour les kurdes, notamment pour les kurdes d'obédience sunite ; l'inadvertance du Président de la République dans l'application de l'article 121 de la constitution, qui charge le Président à faire régner la justice et à défendre les droits de la population, et enfin le manque de volonté du gouvernement de résoudre le problème légitime de la population kurde ». Cette lettre est signée par: M. Baha-addine ADAB(député de Sanandaj), M. Djalal DJALALIZADEH (député de Sanandaj ), M. Sayed Massoud HOSSEINI (député de Ghorveh), M. Mohammad MOHAMMAD REZAÏ (député de Bijar), M. Abdullah SOHRABI (député de Marivan), et de M. Salah-addine ALAI (député de Saghez et Baneh). Les différents responsables gouvernementaux, à savoir : le Président de la République, le Président de l'Assemblée islamique, le Ministre de l'intérieur, au lieu de prendre en compte les raisons de la démission de ces députés, se sont limités à chercher des voies« légales» pour empêcher leur démission. Et, finalement, la réponse est venue de M. Mohammad Reza Khatami (frère du président Khatami), en tant que premier vice-président de l'Assemblée islamique : « conformément à la réglementation intérieure de l'assemblée islamique, il ne peut y avoir de démision collective de députés. C'est pourquoi la démission de ces députés n'est pas acceptable ». C'est toute la réponse que le gouvernement dit réformateur de M. Khatami a su donner à la démission en bloc de six députés kurdes de la province du Kurdistan. Le gouvernement de M. Khatami a peut-être réussi provisoirement à faire taire quelques députés, mais la question de plus de dix millions de kurdes privés de leurs droits les plus élémentaires et viCtimes de multiples discriminations, reste entière. Tant que les kurdes ainsi que les autres nationalités non persan du pays tel: Azeris, Baloutches, Turkmènes, Arabes seront considérés comme les citoyens de deuxième rang, l'Iran ne pourra prétendre à la démocratie, à la stabilité, à la paix. Pour mieux comprendre l'essence de la lettre de démission de six députés kurdes, ilsuffit de eiter quelques discriminations dont les kurdes sont victimes: la langue kurde reste interdite dans l'enseignement; la quasi totalité des fonctionnaires de haut rang dans les quatre

provinces habitées par les kurdes, à savoir: l'Azerbaïdjan occidental, le Kurdistan (la seule " province reconnu par l'Etat iranien comme pays kurde en Iran), le Kirmanchah et l'Ham, sont désignés par Téhéran et parmi les non autochtones. La région habitée par les kurdes constitue l'une des régions les plus sous-développées de pays. Le taux de chômage y atteint plus de SOï. de la population active. Pour plus d'information sur la démission de ces députés, nous reproduisons ci-dessous la déclaration du Bureau politique de PDKI.

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The Declaration of the Political Bureau of PDKI On the Resignation of the Kurdistan Province MPs from the Iranian Maj/is

10 October 2001 In the last few months the rumors of repositioning Ramazan-zadeh as the Governor-general of the Kurdistan province spread in the region. These rumors turned into reality in the last week of September, when on Wednesday, September 19, the Interior Ministry introduced the new Governor-general of Kurdistan province to the Cabinet. . This initiative taken by the Ministry led a handful of government officials and administrators in the province to express outrage at the appointment of the new Governor-general, and requested the continuation of Ramazan-zadeh as the province's Governor-general. The Ministry rejected the request; however, the appointment of the new Governor-general was postponed for further consultation. In this regard, six Islamic Council's Parliament (Maj/is) MPs representing the ridings within the Kurdistan province consisting of Baha-adin Adab, Jalal Jalali-zadeh (MPs from the city of Sanandaj), Abdullai Bahrami (representing the city of Mariwan), Salahdin Alai (representative of the cities of Saghiz and Bana), Massoud Housieni (Ghorweh MP), and Mohammad Mohammad-Rezai (Bijar MP) resigned collectively from their post in the Maj/is, expressing their opposition to the Ministry's unilateral decision to appoint the new Governor-general for the Province, and also neglecting the opinions of the representatives of the Province by the regime. No doubt, the MPs' protesting initiative opposing the uncalculated policies of the government can be efficient and to some extent effective in any condition for the fulfillment of constituents' demands. In essence, these protests and opposition intended to accommodate the people's demands is one of the primary responsibilities of the representatives in the Maj/is. We must also take into consideration the reality that each province in the country posses particular problems and inadequacies that is also the duty of the honourable representatives of the provinces to work hard for their eradication; however, the honourable representatives of the Kurdistan Province know well that Ramazan- zadeh in his tenure of office as the Governor-general of the Kurdistan Province has not presented any noticeable service to the people of Kurdistan Province that his removal should cause worries in the discontinuation of those services. Furthermore, realistically, what disruption will the removal of a piece of pawn in the region in any post or position such as the governorship of the Kurdistan Province -- who are in essence the administrators of suppressive government policies in the region -- bring about in serving the people, so the people of Kurdistan cry in tears for the departure of one and lay red carpet for the appointment of the other. Also the honourable representatives of all the people of Kurdistan in Maj/is know well and are fully aware that the demands of the people in all the Kurdish provinces are not only limited to the appointment or the methods utilized to appoint the Governor-general or any other officials from any post so as to compel the representatives of each of these Kurdish provinces to take steps or express their opposition by themselves and in a very narrow framework; rather, the Kurdish people in all the Kurdish provinces of the country, despite the existence of common issues and problems have a primary collective and common demands and needs that they have struggled for years and made valuable sacrifices for their attainment. Therefore, the proposition of common demands and other fundamental demands of all the Kurdish people in all the

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Kurdish province can both lead to the increasing gratification of the people in all the Kurdish provinces, and develop the basis for the expression of these demands within the framework of the Kurdish Representatives' Fraction il1 Maj/is. To achieve such objective instead of the resignation of the representatives of one of the Kurdish provinces, a common voice, union and harmony among the representatives of the people of Kurdistan in all the Kurdish provinces is essential and of vital importance; thus, adopting any appropriate measures in regards to the government's negligence to the fundamental demands of the people of Kurdistan as collective and on behalf of the Kurdish fraction in Maj/is seems both effective arid logical. We hope that the attempt of the honourable representatives of Maj/is for the realization of the fundamental demands of the people of Kurdistan can become successful and lead to the endorsement of all the people of Kurdistan.

------LE MONDE I MERCREDI10 OCTOBRE 2001 ------Mohame.d Atta aurait .rencontré . . . un agent irakien à Prague en juin 2000 Lesservices tchèques cherchent à savoir si d'autres terroristes identifiés auraient séjourné dans le pays

PRAGUE appris de source diplomatique merait que certains terroristes du Orient, mais aussi un lieu où cer- de notre correspondant tchèque. Il septembre ont eu des contacts tains ont reçu diverses formations Le terroriste Mohamed Atta, qui Selon le chef de la police natio- avec l'Irak, une hypothèse que les militaires. se trouvait selon toute nale, Jiri Kolar, Atta avait passé quel- services occidentaux ont soulevé Le terroriste Carlos a ainsi séjour- vraisemblance aux commandes de ques heures en transit à l'aéroport dès le début de l'enquête sans pou- né à quelques reprises à Prague . l'avion ayant percuté la tour nord de Prague, entre l'atterrissage de voir l'étayer. avec la bénédiction des dirigeants du World Trade Center, le Il sep- son avion en provenance de Ham- La teneur des échanges entre ce prosoviétiques. La Tchécoslovaquie tembre, aurait rencontré à Prague, bourg, où il étudiait à l'université diplomate espion irakien - il a été fut aussi un fournisseur d'armes et l'an dernier, un agent des services technique, et le vol de la comp8gnie expulsé de République tchèque en d'explosifs à des régimes aujour- secrets de Saddam Hussein, Ahmed tchèque CSA en partance pour avril 2001 pour « activités contraires d'hui inscrits sur la liste américaine Khalil Ibrahim Samir Ani, ancien Newark dans le New Jersey (Etats- .à son statut» - et l'un des princi- des Etats qui soutiennent le terro- consul et second secrétaire de l'am- Unis). Il n'avait pas quitté la zone paux acteurs des attentats contre risme. La connaissance du terrain bassade d'Irak en République internationale de l'aérogare faute New York et Washington demeure tchèque que peuvent avoir certains tchèque. de visa d'entrée sur le territoire toutefois inconnu. Il est peu proba- terroristes inquiète les dirigeants Selon des sources proches du gou- tchèque. ble que M. Ibrahim Samir Ani, pragois, d'autant que la capitale vernement tchèque, l'entretien Selon d'autres sources proches. rentré à Bagdad, se confie de sitôt tchèque abrite une cible de choix : aurait eu lieu en juin 2000 à l'aéro- des enquêteurs, Atta aurait en fait aux enquêteurs tchèques ou améri- la radio Europe 'libre dont les émis- port ou près de l'aéroport de la capi- été en possession d'un visa délivré cains. Officiellement, le régime sions en arabe et en perse, en parti- tale tchèque, le jour où Atta a quitté en Allemagne et serait venu en irakien a nié toute participation culier à destination de l'Irak et l'Europe pour les Etats-Unis à bord voiture de location à Prague où il dans les attentats du mois de sep- l'Iran, ne sont pas du goßt des auto- d'un avion de la compagnie Czech aurait rencontré M. Ani avant de . tembre et l'ambassade irakienne à rités visées mais aussi des mouvan- Airlines. D'après une information s'enregistrer et d'embarquer à bord Prague a démenti toute rencontre ces islamistes. Situé en plein cœur du contre-espionnage tchèque du Boeing de CSA à destination de entre ses diplomates et le terroriste de la ville, le bâtiment qui abrite (BIS) publiée, vendredi Soctobre, Newark. Selon les sources du BIS islamiste. Radio Free Europe a été transformé dans le quotidien tchèque Dnes, la citées par le quotidien pragois, en place forte, ceinte d'un muret en rencontre aurait .eu lieu lors d'un Mohamed Atta serait revenu une UN AUTRE DES DIX.NEUF PIRATES béton haut d'un mètre et gardé par second séjour à Prague, entre juin seconde fois à Prague, quelques Les services tchèques tentent des policiers et militaires d'élite 2000 et début 2001. mois plus tard. actuellement de savoir si Atta ou assistés par quatre blindés. Interrogé par Le Monde, le minis- Son séjour n'aurait pas duré plus d'autres parmi les terroristes identi- Prague, forte de l'approbation tre tchèque.de l'Intérieur, Stanislas d'une journée. et il aurait utilisé de fiés ne se seraient pas rendus égale- des trois quarts des Tchèques, sou- Gross, a affirmé « ne pouvoir confir- nouveau l'aéroport de Prague pour ment en République tchèque, en tient sans condition Washington et mer qu'une rencontre entre Atta et se rendre aux Etats-Unis. Les diver- particulier au cours des tout der- a proposé, dans le cadre de l'activa- un agent ou des agents irakiens a eu gences entre les versions présentées niers mois. Selon certaines sources, tion de l'article 5 de la Charte de lieu» à un moment ou un autre trahissent les tensions entre les dif- il serait établi qu'au moins un autre l'Atlantique nord, plusieurs de ses dans le pays. M. Gross a néanmoins férents services chargés de la lutte des dix-neuf pirates kamikazes unités pour soutenir l'opération indiqué que l'Egyptien Mohamed contre le terrorisme, particulière- aurait séjourné en République amériqûne « Liberté ». Son régi- Atta « a effectué un séjour de moins ment sensibles depuis les tragiques' tchèque, mais son identité n'a pas ment de lutte anti-NBC (nucléaire- de vingt-quatre heures à Prague en attentats de septembre. été révélée. bactériOlOgique-chimique), qui juin 2000 ». S'il s'avérait exact que Mohamed Depuis le drame' du Il septem- avait participé à la guerre du Golfe Le ministre tchèque des affaires Atta a rencontré l'un des responsa- bre, les autorités tchèques et leurs dix ans plus tôt, son hôpital de cam- étrangères, Jan Kavan, en visite aux bles des espions irakiens en EÙfope services spéciaux sont sur les dents. pagne déploYé au Kosovo en 1999 Etats-Unis la semaine dernière, a centrale - l'entretien n'a pas été Le pays fut, à l'époque du commu- et son unité de commandos d'élite informé son homologue américain enregistré par le BIS et son exis- nisme, un sanctuaire pour toutes ont été pressentis. Colin Powell des indices récoltés tence repose sur le témoignage sortes d'extrémistes et de terro- par les services de son pays, a-t-on d'une tierce personne 'c, éela confir- . ristes, en particulier. du Proche- Martin Plichta

88 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm ()zeti L'engagement militaire de la Turquie ~---- risque d'aggraver la crise économique --- jeudi 11 octobre 2001, ISTANBUL, Il oct (AFP) - Un éventuel envoi de militaires turcs en Afghanistan, approuvé mercredi par le parlement, a toutes l~ chances d'aggraver la sévère crise économique que traverse le pays alors que le ministre de l'Economie Kemal Dervis tire la sonnette d'alanne.

''Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de ralentissement, et nous allons vivre des temps difficiles", a prévenu MDervis mercredi soir lors d'une intervention au parlement, sans même évoquer l'effet que pourrait avoir l'engagement de l'année turque sur le théâtre des opérations.

Officiellement, aucune demande chiffrée en hommes ou en matériel n'a été présentée par les Américains à Ankara, mais la presse turque évoque la participation de commandos pour aider les forces de l'Alliance du Nord.

"La confÏnnation de cette éventualité ne ferait que rendre catastrophique une situation économique déjà très mauvaise", indique à l'AFP Gulten Kazgan, professeur d'économie à l'Université privée Bilgi d'Istanbul.

''Les investissements étrangers pour les privatisations sont très compromis, et les rentrées espérées du tourisme vont poser de sérieux problèmes", constatait le ministre de l'Economie.

Dans le même temps, M. Dervis écartait toute possibilité de recourir à de nouveaux empnmts intérieurs ou extérieurs, ou de reculer le paiement de la dette.

Déjà, le Fonds Monétaire International traîne des pieds pour verser une tranche de 3 milliards de dollars de prêt à la Turquie, dans l'attente de la présentation d'un budget confonne à ses attentes. Cette tranche fait partie d'un programme d'aide de près de 19 milliards mis en place depuis novembre 2000.

"Avant les attentats de septembre, on pouvait espérer quelques signes positifs pour l'économie turque, mais on ne peut plus compter aujourd'hui que la consommation ou le retour des capitaux aide à redresser la situation COllUDece fut le cas dans les crises passées", constate un analyste économique étranger. "Il n'y a guère d'autre solution que de compter sur 13 à 14 milliards de dollars de rentrées pour le début 2002", selon lui.

"Les deux piliers sur lesquels reposait le pian de relance de l'économie se sont dérobés sous nos pieds, à savoir le boom des exportations reposant sur une monnaie faible, dévaluée de plus de 55% face au dollar, et l'apport de capitaux étrangers grâce au tourisme", s'inquiète Mme Kazgan.

"Ce n'est guère le moment d'augmenter les dépenses de l'Etat, alors que le budget est déjà restreint et le déficit maximum!", ajoute-t~lle.

Elle rappelle que, comme dans toute guerre, la participation de la Turquie à ce conflit "augmenterait les craintes, ralentirait la consommation et ferait flamber les taux de change. Les prévisions doivent tabler sur les pires scénarios désonnais".

LaIe Sariibrahimoglu, journaliste spécialiste des questions de défense au Turkish Daily News, fait exception dans la presse turque, majoritairement favorable à un engagement turc, en évoquant, "outre le risque stratégique, le coût financier de cette décision" alors que le pays traverse sa plus profonde crise économique depuis la seconde guerre mondiale.

"La Turquie mise sur une rente géopolitique", estime l'alalyste économique, et sa concrétisation dépend beaucoup de la fonne que prendra le conflit, difficile à entrevoir."

"Un pari perdu d'avance, prévient Mme Kazgan, assurant que "les Etats-Unis ne récompensent jamais les services demandés!"

La Turquie garde en mémoire les douloureuses conséquences de la guerre du Golfe, où elle s'était engagée aux côtés des Forces alliées contre Bagdad, ce qui lui a coûté 50 milliards de dollars, selon son estimation

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War on bin Laden renews debate on targeting Saddam Hussein By Neil King Jr. October 10, 2001 THE WALL S1REET JOURNAL.

WASHINGTON, - While American planes zero in on Afghanistan, a nagging question lingers: What to do about Iraq? From the time the airliners struck the World Trade Center towers, Iraq has been a silent presence in the background. Could An1erica's foremost national enemy have been involved? Reports of unusual cases of anthrax in Florida have highlighted the question because of Iraq's experiments with chemical and biological agents. All this has turned up the heat on a simmering debate within the Bush administration over whether any "war" on terrorism can be complete without a strike at Iraq.

so FAR, THERE are no conclusive signs of Iraqi llwolvement in the terror attacks. Indeed, Iraqi leader Saddam Hussein has looked askance at cooperating with such independent operators as terrorist leader Osama bin Laden. Last month, Suleiman abu Gheith, a spokesman for bin Laden's al-Qaida organization, was quoted in a Kuwaiti newspaper as saying the Iraqi strongman is a "false God" who should be "punished."

But the two leaders have clear reasons to seek an alliance, and their underlings have had some contact in the past. Evidence uncovered in recent weeks by Czech authorities shows that suspected hijacker Mohamed Atta met with an Iraqi intelligence agent last year in Prague, immediately before entering the U.S. to begin flight lessons.

Iraq has tools and weapons to offer, ranging from advanced intelligence and logistics to access to chemical and bio- logical agents. Without referring specifically to Iraq, Defense Secretary Donald Rumsfeld noted Tuesday that "terro- rist networks have had relationships with a handful of countries ... that have active chemical and biological pro- grams. Among those countries are nations that have tested the weaponization of chemical and biological agents."

Those who regard Iraq as an undeniable threat argue that the Bush administration must look beyond the events of Sept. 11. With Iraq's longstanding efforts to develop nuclear and biological weapons, they say, the U.S. can't afford to ignore a threat potentially greater than last month's attack.

In recent weeks, Deputy Defense Secretary Paul Wolfowitz and others in the Pentagon have argued strenuously against ruling out too early a possible Iraq tie to the plot. Others continue to insist that once the Afghan phase of the terrorism war calms down, the U.S. must decide whether it will broaden the campaign to target other terrorist threats, above all Iraq.

President Bush, in announcing the start of the air war against the Taliban on Sunday, again underscored the messa- ge that "any government that sponsors the outlaws and killers of innocents" could face similar attacks. And in a let- ter to the United Nations Security Council, the administration said it reserved the right to take "further actions with respect to other organizations and other states."

But right now, in the grips of an unprecedented antiterror effort, the administration shows no sign of wanting to take the battle to Baghdad. And senior officials say it will be tough to go after any state without clear evidence that it was involved in the September attacks. Indeed, to do so might undermine the very international support Bush has so painstakingly built.

So the immediate question remains whether a link between Iraq and the al-Qaida terror network can be found. Until recently, Saddam Hussein showed little interest in backing the sort of free-lance terrorism favored by bin Laden and others within his far-flung network. The U.S. has had Iraq on its list of state sponsors of terrorism since 1991, but mainly for its history of providing refuge, and in some cases training facilities, for Palestinian groups targeting Israel, and for Iranians fighting against the government next door in Tehran.

Several current and former US. officials argue strenuously that even now, the deeply secular and heavy-handed Saddam Hussein would have ample reason to keep his distanc~ from bin Laden. He's hardly the kind of pious Islamic ruler bin Laden envisions for the Muslim world; in fact, he has much in common with the leaders of Egypt and Saudi Arabia that bin Laden so frequently criticizes.

The Iraqi leader has a long history of cracking down on the Islamic clergy in Iraq, and since 1995 has meticulously inserted his own men into the top clerical positions in both the Sunni and Shia faiths. He also has no patience for dis- sent or independent thought. Anyone, even within his own family, who has tried to go his own way has faced tor- ture or execution.

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In addition, Iraq has some tactical reasons not to rock the international boat right now. Its economic situation is improving as it sells more oil through the United Nations and on the black market, and the U.N. weapons inspec- tors he has expelled are making no serious effort to return. The Iraqi leader's regional respectability has been on the upswing.

Yet Saddam Hussein has shown an ability to find temporary friends where and when he needs them. Even the U.S. was an ally that provided aid and battlefield intelligence during Iraq's war with Iran in the 1980s. So some Iraq experts insist that at least a tactical alliance with al-Qaida would suit Iraq's interests right now. And Iraq and bin Laden share enmity toward Iran, a Shiite Islamic regime that has distanced itself from bin Laden's radical Sunni Muslim recipe for running the Islamic world.

"They need each other badly," says Khidir Hamza, a top official in Iraq's nuclear program until he fled the coun- try in 1994. "This is the perfect meeting of minds and abilities. Osama could provide the troops, while Saddam pro- vides the money, the expertise, the leverage of a state actor, and all that he has built up in his arsenal."

Most crucially for Iraq, Hamza argues, a pact with terrorists could help Iraq attack the U.S. while conveniently hiding its tracks. "An alliance with Osama would allow perfect deniability," he says.

And there is some evidence of contacts between Iraq and al-Qaida. Former U.S. intelligence officials say that Iraq first made contact with bin Laden in the early 1990s in Khartoum, the capital of Sudan, at a time when the Saudi millionaire had found refuge there and was turning increasingly toward international terrorism. Khartoum was then a major center for Iraqi intelligence.

The next encounters took place soon after bin Laden fled to Afghanistan in 1996. On at least two occasions, former intelligence officials say, Iraq sent agents to meet with bin Laden deputies in Afghanistan. The most notable mee- ting came in December 1998, just months after the East Africa embassy bombings, when a senior Iraqi intelligen- ce official, Farouk Hijazi, went to the Afghan city of Kandahar to meet with al-Qaida. It remains uncertain whe- ther Hijazi met with bin Laden himself.

In addition, there was the apparent meeting between the Sept. 11 hijacker, Atta, and Iraqi agents in Prague. One U.S. intelligence official says that there is also an indication that Atta, a key figure in the September plot, may have met again this year with another Iraqi agent, also in Prague.

Iraq insists its agents have had nothing to do with the hijackers. "These are false charges," said Iraqi Foreign Minster Naji Sabri, shortly after exiting a three-hour meeting of Arab foreign ministers in Doha, Qatar, Tuesday night. "They cook up charges as an excuse to bombard us."

Still, the reports of meetings raise the question of whether there was any cooperation between the worlds of Saddam Hussein and Osama bin Laden. Now, with questions about anthrax in Florida, there's an additional ques- tion about whether Iraq has done anything to spread the chemical and biological threat beyond its borders.

Despite its deep animosity toward the U.S., Iraq lacks the traditional military means to confront the U.S. and sur- vive a devastating retaliation. Iraq's military took a huge hit during the Gulf War and during the harshest of the U.N. sanctions, when Iraq was unable to export oil. Since the late 1990s, renewed oil riches and the increasingly loose-knit import controls have allowed Saddam Hussein to beef up what remains one of the largest military forces in the Arab world. Still, his troops must rely on aging jets, tanks and antiaircraft guns, the youngest of which are at least a decade old.

To address such shortcomings, Saddam Hussein has devoted huge amounts of money and scientific brainpower going back to the late 1970s to develop just the sort of biological, chemical and nuclear weapons that can cause maximum effect with minimal means.

U.N. inspectors who moved into Iraq after the Gulf War uncovered a vast infrastructure for building chemical and biological arms, including stockpiles of poisonous gases sarin and VX and experimentation with anthrax and other deadly agents. In some cases, Iraq had made important progress in making usable weapons of anthrax and other deadly agents, a task seen as beyond the ability of most terrorist groups

The U.N. inspectors did a lot to disrupt Iraq's chemical and biological programs, but pulled out of the country

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altogether in late 1999. Experts say that much of the infrastructure still exists, and that Iraq would have little trouble amassing troves of deadly chemicals or biological agents as it pleased. There is also little doubt that Iraq has the expertise to develop at least medium-range missiles equipped with biological or chemical warheads.

Saddam Hussein has also shown scant compunction in using chemical agents against Iraq's minority population in the largely Kurdish areas of the north. In August 1988, his air force dropped dozens of chemical bombs on villages in the north, most notoriously on the town of Halabja, near the Iranian border, in what was essentially an Iraqi mili- tary experiInent. That bombing killed an estimated 5,000 people. He' also used similar nonconventional weapons against Iranian forces during Iraq's bloody, eight-year war with Iran, which ended in 1988.

Such abilities would dovetail neatly with bin Laden's own stated desires to acquire chemical and biological weapons. One of al-Qaida's principal training camps, the Darunta complex outside' ]alalabad, specialized in training recruits to use chemical weapons, but U.S. intelligence officials say it's unclear whether bin Laden has ever acquired such weapons.

Bin Laden would have some reasons of his own to ally with Saddam Hussein, terrorism experts acknowledge. Beyond access to lethal germs or chemicals, Iraq could also provide al-Qaida with a world-wide intelligence network as well as access to forged documents and disguised identities. One theory, that Iraq was behind the first World Trade Center bombing in 1993, is based on evidence that the man convicted of masterminding the bombing, Ramzi Yousef, was in fact an Iraqi agent operating under a false identity created when Iraqi forces removed passport documents from Kuwait after invading it in 1990.

Bin Laden has also shown a willingness to associate with elements that might otherwise appear inimical to his cause. In Somalia and Saudi Arabia, for instance, he has forged at least temporary alliances with some Shiite groups to plot attacks on U.S. targets. A fervent Sunni, bin Laden has otherwise steered clear of linking up with radical Shiites such as Hezbollah in Lebanon.

In speeches and interviews over the years, bin Laden has also expressed deep sympathies for the plight of the Iraqi people and has never publicly criticized Saddam Hussein. It was the stationing of U.S. troops fi Saudi Arabia to fight the Gulf War that originally led him to turn against the U.S.

Hugh Pope in Istanbul and Daniel Pearl in Doha, Qatar, contributed to this article. * * * * *

RFE/RL IRAQ REPORT Vol. 4, No. 33, 12 October 2001 BAGHDAD PAPER SAYS TURKMEN GROUP IS TURKISH SPY FRONT.

The Baghdad newspaper "AI-Iraq", which is aimed at the Kurdish population remaining under Baghdad éontrol, on 3 October claimed that a Turkmen society in Irbil, in the KDP-control1ed Kurdistan Regional Government (KRG), is according' to "sources ...familiar with Turkish activity and attempts to turn the Turkmen against the Kurds in Irbil points to the formation of a so-called 'Iraqi Turks Cultural and Solidarity Society' known as 'Darnak'" is actually a front for Turkish intelligence activity.

"Al-Iraq" claims the "plan" was discovered when "Darnak" issued an appeal saying, "Turkmens were an active ele- ment in the region, but they were exposed to injustice on several occasions by their Kurdish brethren through armed -l attacks on their bases in 1966, 1998, and 2000." The Baghdad newspaper says that the purpose of the appeal is to provoke differences between Kurds and Turkmens in Irbil "which is the aim of Turkish intelligence."

While conflicts between the Kurds and the Turkmens have occurred at specified by "AI-Iraq," they have been worked out between the parties concerned. What the Turkish objective would be behind such provocations is unclear. (David Nissman) * * * * *

92 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti u.s. Cautions Saddam Not to 'Take Advantage' of the Conflict

By Serge Schmemann rather, was a deterrent against Mr. Sad- • U.S. Drone Plane Missing New York Times SeTl'ice dam's tendency to undertake hostile ac- tions when the United States is "dis- An urimanned U.S. reconnaissance UNITED NATIONS, New York - tracted, " the official said. plane was missing over southern Iraq on The U.S. ambassador to the United Na- In 1980, Iraq attacked Iran; in 1990, it Wednesday, Agence France-Presse re- tions relayed a warning to Iraq this week invaded Kuwait, and when the United ported from Washington. not to "take advantage" of the suicide States and its allies went to war against "We do have a Predator missing," air attacks on New York and Wash- him, he fued Scud missiles at Israel. said a Pentagon official, who spoke on ington by stirring up trouble, according Iraq has been under UN sanctions .condition of anonymity. The Predator is to U.S. officials. since the Gulf War, and has been an unmanned aircraft that is used for The envoy, John Negroponte, met the bombed frequently by the United States aerial reconnaissance under remote con- Iraqi ambassador to the United Nations, since 1998 to maintain no-flight zones. trol. • Mohammed Aldouri, on Sunday, and Iraq is among the few countries that Iraqi state television said that a U.S. Mr. Aldouri returned on Monday with a have not publicly condemned the Sept. reconnaissance plane flying out of reply. Il attacks on the United States. Kuwait had been shot down by Iraqi Neither the United States nor the Iraqi Mr. Aldouri told the UN General As- anti-aircraft fue over the country's mission had any comment about the ex- sembly last week that Iraq had sent mes- southern region. change, and other diplomats said they sages of condolence to individuals in the were not familiar with the content of the United States, but that it would have U.S. warning. been hypocritical to condemn the bo!"b- A U.S. official, however, said the ings, given the sanctions and bombmgs message basically advised the Iraqi lead- against Iraq. er, Saddam Hussein, not to harm his own Some officials in Washington have people or his neighbors because Amer- urged military action against Iraq as p~ ica is watching. of the carnpaign against Osama bm The official said the warning was not a Laden and his Qaida terrorist network, precursor to any further military action contending that the Baghdad govern- against Iraq, nor was it a response to any ment is another seat of terrorism. special activity in Iraq. The messa~e,

"'..run ~.Ihih/\;':l'W j' Fralll l.-Pn .....!. Iraqis marched in the streets of Baghdad on Wednesday to protest the U.S.-led air campaign in Afghanistan.

93 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn qzeti No Evidence Indicates Saddam Link Int~'lige.nceAgents FromSeveral Countries Say Qaida Is on.Jts Own By Raymond Bonner nqtfound any evidence of an Iraqi role in "I am sure Saddarri Hlisseinis very New York Times Service , thé àttacks, èither. ' happy, but not more than that," was hG';' The Jordanian official said Jordanian he summed up the findings of the Israeli AMMAN, Jordan - The attacks on 'age~ts had succeeded~, in infiltrating intelligence. the World Trade Center and the Pen- 'some Qaida cells and had even sent men The United States has been looking tagon brought immediate accusations, to Mr. bin Laden's training camps in hard for Iraqi links to Mr.bin Laden not only against Osama bin Laden,. but Afghanistan. . " , ' ,since the attack on the World Trade againstS~4dam Hussein of Iraq as his Tranks to that inteI.Iigence, Jordan Center in 1993 and pursued them even likely partner in crime. thwarted a plot to assassinate King Ab- harder after the embassy bombings. A terrorist assault of this magnitude dullah while he was on pis yacht in the "We would have loved to have found couldnothavebeencarriedoutwithouta Mediterranean last summer, the official an Iraqi connection," said a former se- state sgonsor, the argument went, and said. The plan called for a boat to ram the nior Clinton administration official. But what state had greater loathing for the king's yacht and for a missile to be fIred none was found. "The FBI was very United States than Iraq? at it from a Greek island, the official clear that the trail didn't lead that way," This theory gained a following after said. , the official said. reports that Mohamed Atta, believed to The king cut his vacation short and That is what is the most frightening, have been one of the masterminds of the returned home. he and others said: Mr. bin Laden seems operation, had met with Iraqi intelli- Just a few months ago, the Jordanians not to need a state sponsor to carry out gence officers in Prague. uncovered a plan to attack American and his terrorist attacks. "He is his own state, But intelligence agencies from a num- Israeli tourists in Jordan and to blow up a global state," said an intelligence of- ber of countries, including some with a bridges between the countries, the of- ficial in the Middle East. strong desire to see Mr. Saddam fall, ficial said. This, too, was the work of What Mr~ bin Laden needs from a have concluded that Iraq was not in- organizations linked to Mr. bin Laden, state is a safe haven and a place for volved in the attacks, nor has it provided he said. ' training camps, and until now that has -sanctuary or other aid to AI Qaida, Mr. Israeli officials confirmed both of the been Afghanistan. bin Laden's organization. foiled plots. If he loses Afghanistan as a result of "I wish we could find a connection, One of the first things Israeli cabinet the current military campaign, he will but we haven 't," said a senior official in ministers and military commanders move his operations to another lawless, Jordan, which, like Israel, considers Iraq asked of the intelligence community area, perhaps Chechnya, officials in the a deadly threat to regional peace. "Not after the September attacks was whether region said. that Iraq doesn 't support terrorism, but Mr. Saddam had been behind them. Mr. bin Laden has a close relationship not Osama bin Laden," the official The answer was a resounding no, said with the commanders of the Chechen said. an Israeli intelligence expert who has rébels, and they offer him the infra- Israeli intelligence officials told their close ties to the Israeli intelligence com- structure and operational capabilities American counterparts that they have munity. that he needs.

tion." Hé said the admfuistration was Team of Defense Experts watching Mr. Saddam "very carefully." , '00 Sept. 19 and 20., the Defense' Policy Board, a prestigious bipartisan board of national security experts that ' Maps Ouster of Saddam . advises.the Pentagon, met for 19 hours to discuss the ramifications of the attacks of Sept. il.' , , ByEÎain~ Sciolino oil to finance the Iraqi opposition in the south and the Kurds in the north, a senior The members of the group agreed on , anô Patrick E. l'Ylet: official said. •'The takeover would not the need 't9 turn to Iraq as soon as the New York:r;II}8~ ¥1V~ce ' bedissimilar to t}learea we occupied in iiiitial phase of the war against Afghan- W~SHlNGTON ~ A'tighHriit group , the Gu1fWar," the official said. ' istan and Mi. bm Laden' s organizatiori is of P~gon officials !lnd defense experts ~~ group is building its case despi~e ,over, people familiar with the meetings outside the U.S. govetnnlent isworkin~ to " PresIdent George W. Bush's declaration said. Both Defense Secretary Donald mobilize support'for a rnUitaryoperilbon that, the war agaiDstAfgha:nistati and. Rumsfeld and Mr. Wolfowitz took part to oust President Saddam HuSsein of Iraq Osama bin Laden's terrorist network ,in the meetings for part ofboth days., , as the next 'phase of the war against"ter- ,ID:ustbef,?ught first. Thë idea is to prepare ,But whilethe group agreed on the goal roris~ according.to senior Bush admin- for what Its members see as' the coming of ousting Mr. Saddam, it included a istration officialsanddefe~ experts. de};lateover the next phase of the war. di~cussion of the many politica~ and The group; which soine inthe State 'The group has largely excluded the 'diplomatic obstacles to military action. Department and on Capitol HiUrefer to State Department, ~hére Secretary of •'If we don 't use this as the moment to as the "WoIfowitz cabal" after the Statç Colin Powell has adamantly ar- replace Mr. Saddam after we replace the Taliban, we are setting the stage for deputy secretarY. I of' defense,' Paul gued ~at such an attack would destroy WoIfowitz, is lâY.ïn,ç,~egroun~w~rk f~r the international coalition Mr. Bush has disaster," Newt Gingrich, the former a 'strategy thatenvIslons th~ use of aIr assembled. ' ' speaker of ~e ~ous~ and ~ mem.ber of , supPcirt and the 'ocëupation'of southern "Our fqcus'Is on Afghanistan and the the ~ÇlUp, SaId In.an In~ervlew. , Iraq with Amèrican 'groùnd troops' to terrorist network hidi,rig iri Afghanistan R,ichliid Perle, who, shares Mr. install an Iraqi oppositiongroup based in ' right now," Mr. Bush said Thursday W9lfowitz's view that the Iraqi regime ,Londonat the hew,' df a new govern- 'night at his news conference. But he ' srIaq.l<;lbe overthrown quickly with miI- ment, the officiais and experts said. , ,called Mr. Saddam "an evil man;" itàry force, said: "This has never been a Under, this notion, American troops "After all, he gassed his own people," fringe issue. " would also ,seize the dil' fields around Mr. Bush added. "We know he's been Neither Mr. Gingrich nor Mr. Perle :Basra; in southeastern Iraq',,and sell the developing 'wea.ponjl of maSs destruc-' discussed ,the substance of the meeting. ---,-- 94 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn ()zeti \

Other members of the group ex- 'sarlor John Ne~oponte, chief U.S. en- don lastmonth on a government plane, pressed concém that they might be voy -to the Umted Nations, to the Se- accompanied by Justice and Defense . pawns in what had become a bureau- curity Councillast Sunday, senior ad- Department officials, on a mission to cratic battle. "Both Pentagon and State ministration officials said.. gather evidence linking Mr. Saddam to are probably using us to continue to "Powell was sqrprlsed to fmd out the Sqn. Il attacks. support their arguments," said a ~em- about it and he was quite distressed," a The State Department was unaware of ber of the group. . . senior administration official said. the trip but later confmned that it did The 18-member board includes Harold The State Departmentdetermined that take place, a senior State Department Brown, President Jimmy Carter's Oe~ Stephen Hadley, the deputy national se- official said. fense secretary; fonner Secretary of State curity adviser, inserted the sentence, and In a conversation Wednesday, Mr. Henry Kissinger; James Woolsey, direc- that Mr. Negroponte and at least two Woolsey suggested that he was building tor of central intelligenCe in the Clinton senior officials in the State Department a legal case against Iraq. "The fll'Stthing administration; Admiral David Jeremiah, saw the fmal version of the letter but did we have to do' is develop some con- the fonner deputy chairman of the Joint not change it, officials said. fidence that Iraq is involved in terrorist Chiefs of Staff; fonner Vice President The letter put the Security Council on incidents against us, not meaning Sept. Dan Quayle, and James Schlesinger, a notice that the United States might have 11," he said. . fonner defense and energy secretary. to retaliate against other state sponsors of Mr. Woolsey cited Iraq's alleged in- The State Department, including of- terrorism if it turned up new evidence, volvement in the assassination attempt ficials who work on Iraq policy, was not stating: "We may fmd that our self-de- against former President George Bush m briefed on the two-day meeting. fense requires further action with respecl the spring of 1993, together with its work There are other signs of bureaucratic to'other organizations and other states. " to develop weapons of mass destruction disarray with relation to setting policy In another develop~ent, the Knighl as terrorist acts that madè them" a prime regarding the war on terrorism. Ridder newspaper group reported candidate for regime replacement. " The White House inserted a far-reach- Thursday that senior Pentagon officials ing sentence into.a Jetter from Ambas- authorized Mr. Woolsey to fly to Lon- The Saddam Connection: Time for a Closer Look at the Evidence By Jim Hoagland

ASHINGTON - Eight quickly. understood their mis- role in sponsoring the devel- More surprising: An Iraqi ex- W years have passed since take in letting him go. They got opment on its soil of weapons intelligence officer who has Abdul Rahman Yasin bade a his brother ,to telephone Yasin and techniques for internation- told the Iraqi National Congress hasty farewell to New York and in Baghdad repeatedly to ask al terrorism. of specific sightings of "lslam- flew to Baghdad. There he him to come back for more Exploring this "rolewas given icists" training on a Boeing 707 found a niche in Saddam Hus- questioning. Guess what? low priority by U.S. agents as it parked in Salman Pak as re- sein's police state and bas ap- Yasin sent his regrets. became clear the Clinton White cently as September 2000 says parently lived a quiet, secluded In 1998 then-FBI Director House did not want to hear he was treated dismissively by life ever since. Louis Freeh said publicly that about or deal seriously with CIA officers in Ankara this If President George W. Bush the fugitive was "hiding in his ~. Defectors ranging from week. is serious about the war he has native Iraq." The Iraqi National Khidhir Hamza, one of Sad- They reportedly showed no declared on terrorists and those Congress, the leading anti-Sad- dam's chief nuclear scientists, interest in pursuing a possible who harbor them, that must dam movement, earlier ob- to lowly intelligence officers Iraq connection to Sept. 11. change. The fate of Abdul Rah- tained aJ'hotograph of Yasin in have been met with a cold Neither defector presented a man Yasin - and his Iraqi Baghda and provided it to shoulder and reluctance by the smoking gun tying Iraq to the sponsors - becomes a key Washington. Every indication FBI and CIA, to listen to, assess Qaida terror assault. And measure of this White House's points to Yasin's nothaving left and then share the information neither is an angel who should commitment to stamping out Iraq since then, a senior U.S. about terrorism the defectors be believed automatically. terrorism with a global.reach. official tells me. possess. , Moreover, focusing on Qaida The visibility that Mr. Bush Take Sabah Kliälifa Khodada and Afghanistan now is the Mr. Bush o~ Wednesday Alami, a 47-year-old former right immediate priority for Mr. named Yasin as one of the has focused on Yasin stands in Iraqi army captain who defected Bush. world's 22 most wanted terror- welcome contrast to the' quiet neglect and bungling that in 1999. Mr. Alami guardedly But the mounting evidence of ists for his role in the 1993 outlined to me here Wednesday Iraqi involvement in the brand bombing of the World Trade marked the handling of this case by the FBI and CIA during the details of the training given for of terror practiced by Qaida can Center. Mr. Busb's list is headed airliner hijacking and assassi- no longer be swept under the by Osama bin Laden and his Clinton years. But publicity is only a first nations iD the Salman Pak' area rug or minimized. cohorts in Qaida, the terror group Abdul Rahman Yasin's pres- accused of fmishing the destruc- step. Tom Ridge, the homeland 'JfBaghdad while he was there. ence in Baghdad makes Iraq tion of the New Yorle landmark defense chief, must break Discussing Iraq's links to ter- down the bureaucratic walls rorism with an American was a part and parcel of this war on begun by Yasin and othen. killers and their protectors. It is There is no doubt about and defensive reactions that novel experience, Mr. Alami have crippled what should be a said. The-Immigration and Nat- time for Washington to act on Yasin's wbereabouts after the knowledge postponed but now 1993 outrage. The FBI agents key component of the U.S. uralization Service official who inescapable. who perfunctorily questioned anti-terror campaign: a thor- interviewed him in Turkey for Yasin in New York and were ough examination of the ac- his refugee visa did not probe ThE' Wa.fhil/gtOlI Post. conned by his pleasant manner cumulating evidence of Iraq's his military specialties.

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INTERVIEW: Dizayee says no Kurdish state, federal solution sought KDP: Disintegration of Iraq to the detriment of Kurds IInur Cevik

The Kurds of Iraq say they want to strengthen and guarantee the unity of Iraq and declare that the disintegration of this country would only be to the detriment of their people.

Speaking to the Turkish Daily News in an exclusive interview KDP Ankara Representative Safeen Dizayee said the speculations that the Kurds would proclaim a state in northern Iraq if the war against terrorism spread into Iraq was provocative and an insult to the Iraqi people as a whole and the Kurds in particular.

Dizayee explained that the KDP, in its 55 years of existence, "has followed a realistic policy within the Republic of Iraq and it has struggled politically and militarily to achieve the rights of over,five million Kurds living in Iraq." .

Dizayee said that the KDP led by Masoud Barzani believes in the unity and territorial integrity of Iraq. "Within a united and democratic Iraq, the KDP seeks a federal solution to the existing Kurdish problem. At the same time we wish to see the rights of every individual in future Iraq to be guaranteed; our Arab, Assyrian, Chaldean, and Turkoman brothers alike. Other Kurdish groups have adopted similar policies." The KDP representative stressed: "The disintegration of Iraq will be to the detriment of the Kurds before Arabs and other ethnic groups. Therefore we in the KDP have adopted a policy which will not only preserve the unity of Iraq but will strengthen and guarantee it."

Dizayee said he is aware that there are concerns voiced in the Turkish press and among analysts that the Kurds may proclaim a separate state in northern Iraq if the war against terrorism engulfs this country and that the Turks vehemently oppose this and may regard it as a cause ofwar. "

''These concerns and wild scenarios are unnecessary at a time when the public has better things to preoccupy themselves with like the struggle to survive the harsh and unfortunate economic crisis. Such accusations are provocative and an insult to the Iraqi people as a whole and the Kurds in particular," he concluded.

Dizayee's comment came amid reports last week that the United States would turn its attention to Iraq and attack this country for harboring terrorists. Turkish analysts felt that if the attack against Iraq topples the Saddam regime and the country is plunged into . chaos the Kurds would opt to set up their separate state.

The United States has given assurances to Turkey that Iraq will not be the next target after Afghanistan, and the British have said they have found no links between Baghdad . and the groups linked to Osama bin Laden who allegedly attacked the United States .c.. en on Sept. 11 . "C o..>- o Interviewed on eNN's "Larry King Live," Ecevit said an attack on Iraq o .... would risk partitioning of the country which would destabilize the o o Middle East region and threaten Turkey's stability N ~... .0a Ecevit strongly opposes Iraq attack o(,) ....CIO Turkish Prime Minister Bulent Ecevit spoke out stronglyon Tuesday against any attack on Iraq in the present war on global terrorism.

Interviewed on eNN's "Larry King Live," Ecevit said an attack on Iraq would risk partitioning of the country which would destabilize the Middle East region and threaten

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Turkey's stability.

Asked if he feared a U.S. led attack on Iraq, Ecevit replied: "I hope not because that would destabilize our region, the Middle East, very much, and it could lead to the partitioning of Iraq which in the meantime could create problems for Turkey, for Turkey's independence or territorial integrity."

Media reports have said some harcl-line members of President George W. Bush's administration have recommended Iraq should be attacked like Afghanistan because they believe Baghdad is linked to the present wave of global terrorism.

"We don't see any reason for attacking Iraq at all," Ecevit said. "It is in a sense under full control."

Washington. Reute...

Un ex-général irakien accusé de massacres avait 141P..:::::::-- appelé à la chute du régime ~

AMMAN, 18 oct (AFP) • 17h21 - Un ancien g4néraIlraklen réfugié au Danemark, oil U est Intenogi par la police lUI" son Impbcatlon présumée dans des massacres de Kurdes, avait appeW en 1996 l Amman l renvener le praldent Saddam Hussein.

Nlzar al-Khazrajl avait fait défection en avril 1996 en Jordanie, où U avait accordé ll'AFP une interview, dans IaqueUe U appelait à la chute du régime Irakien.

Chef d'état-major de Juillet 1987 à septembre 1990, Uavait estimé que "l'armée était seule capable d'opérer un changement de régime en Irak".

M. Khazrajl avait afflnné awlr quitté l'Irak "en raison de l'ImpossibUlté d'oeuvrer pour un changement de régime de l'intérieur, oilla surveUlance des IndMdus est permanente et tout contact considéré suspect".

Le transfuge n'avait pas ménagé ses c:rItIqua contre le président Hussein et de famille.

"C'est une cnque de voleurs et d'assassins qui vit dans des paradis artificiels sans ménager les sentiments du peuple", avalt-U déclaré.

Il avait afflnné avoir été relevé de ses fonctions et nommé conseiller lia praldence pour avoir exprimé des réticences face à l'invasion Irakienne du Kowelt le 2 aoOt 1990.

En 1999, à l'Instar de plusieurs opposants Irakiens Installés en Jordanie, l'ancien officier avait quitté ce pays ob U ne se sentait plus en sécurité en raison de l'Influence Irakienne.

M. Khazrajl s'était rendu au Danemark, où Ua demandé l'ude politique en juin 1999. et obtenu une "autorisation de séjour toWré", car Il risquait une condamnation à mort dans IOn pays.

Agé aujourd'hui de 62 ans, Il a été accusé par des réfugiés kurdes au Danemark d'être responsable des bombardements à l'arme chimique des villes et villages kurdes du nord de l'Irak qui ont fait 5.000 morts.

Le procureur du Danemark a ordonné une enquête sur les agissements de l'ex-offlcler de 198611990 avant une éventuelle Inculpation pour crimes contre l'humanité.

M. KhazraJI a nié ces accusations, affirmant qu'II n'avait "rien à voir avec ces massacres".

Interpellation de 37 militants de la mouvance pro-kurde -- ~ --- ANKARA, 18 oct (AFP) - 12h15 - La ponce turque a InterpelW 37 personnes, la plupart membres du parti pnHturde de la Démocratie du Peuple (HADEP), lors d'une descente dans des locaux du parti dans la province d'izmir (ouelt), a annonœ le HADEP jeudi.

L'opération s'est déroulée men:redI à Clgn lors d'un séminaire d'éducation politique destinés aux dirigeants de la branche de la jeunesse du HADEP. a précisé un conuramlqué.

La ponce n'a pas donné de raison ll'opératlon. Parmi les Interpellés figurent 30 dirigeants de la branche des jeunes du HADEP ainsi que d'autres mUltants pro-kurdes et des invités du séminaire, selon le HADEP.

"Nous condamnons fermement ce raid (...) et demandons la nbératlon immédiate de nos amis", souligne le COI1II'JaIniqué.

Le HADEP est régulièrement en butte au harcèlement des autorités qui l'accusent de collusion avec le Parti des TravaUleun du Kurdistan (PKK). la rébellion armée qui s'est battue pendant 15 ans pour une autonomie kurde dans le sud-est anatolien l majorité kurde.

Le HADEP, qui plaide pour plus de bbertés et de droits cuhurels pour les Kurdes, rejette cette accusation.

Il est sous le coup d'une procédure d'interdiction en justice pour ses hens présumés avec le PKK.

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Three Turkish special forces members lost their lives, stepping on landmines, during an uninformed operation in Northern Iraq, regional sources say Disagreement escalates between Turkish military and KDP

SAADETORUC

Military ties between Turkey and the Massoud Barzani-Ied Kurdistan Democratic Party (KDP) forces ln northern Iraq, which was initially.established in 1992, is passing through a period of mutual disagreement, since the KDP refused to cooperate with the Turkish military in new cross border raids in northern Iraq .. . .= -Cl The lack of coordination betwe~n the Turkish military and .the KDP resultedwith the . oE: death of three members of Turkish Special Forces, two weeks ago, when a group of e.:0- o 200 special forces members, who were trying to enter northern Iraq, crossed an area o riddled with land mines close to the Berwari region, regional sources told the Turkish o.... Daily News. . .. . o N.. GI .c Two soldiers were injured during the same incident. .s ou 0) As a result of the above mentioned incident, Turkish Armed Forces (TSK) pülled back .... the 200 special forces units and only a liaison official was left in the region .

However, TSK deployed land forces on the Turkish side of the border, replacing gendarmerie units, sources say.

Aksam Daily carried out a report on Monday stating that a unit from TSK with expertise in fighting terrorism, was sent to Silopi and partial alert was initiated by the army.

TSK has a colonel stationed in Northern Iraq.

Reportedly, since the beginning of the year 2000, TSK have been planning a cross-border operation in Northern Iraq, for which the KDP was seen to be reluctant.

.Claiming that there was no need for a crossborder move in the area, the KDP was drawing attention to the PKK presence in Iran and the PUK region, which was reportedly much more than the PKK elements in the KDP controlled area.

Between Sept. 20-22, the Turkish commander based in Silopi visited Massoud Barzani in Salahattin and there has been broad contacts, where the Turkish commander was informed about developments in the region .

. Back to the year 1992

For the first time in 1992, which was recorded as the period with intensive fighting against the PKK; TSK established links with the KDP.

In Aug. 1995, during PKK clashes with the KDP, TSK reportedly refrained from supporting the Iraqi Kurds, according to regional sources.

But, ties were refreshed in 1996, which have lasted for three years. .

The opposition by KDP to frequent demands from TSK to launch crossborder raids in the region opened the first crash in the strong cooperation between the Turkish Army and KDP.

Ankara. Turkish Daily News

98 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti Washington enquête sur un possible lien entre l'anthrax et l'Irak Saddam Hussein, le suspect habituel

premiers, autour du secrétaire Bagdad. L'hypothèse préoc- taurs de l'ONU. « Cela nous d'atat Colin Powell, veulent cupe les voisins de l'Irak. inquiète », a-t-elle dit ...... concentrer la riposte sur « Nous ne voulons pas que Les atats-Unis laissent la Oussama ben Laden et l'Af- cette opération s'étende à porte ouverte à une frappe de Parmi les suspects habi- ghanistan. Les seconds, em- l'Irak. Mais une teUeéventua- l'Irak dans une étape ulté- tuels, il occupe une place de menés par le numéro deux du lité niste », a admis le vice- rieure. Ils ont déjà prévenu. choix. Saddam Hussein, le Pentagone, Paul Wolfowitz, premier ministre turc Mesut par lettre, le Conseil de sécu. président irakien, a-t-Il un lien souhaitent étendre les frappes YIlmaz. rité de l'ONU : « Nous pour- avec les cas de contamination militaires à l'Irak. Pour en Pour l'instant, la Maison- rions arriver à la conclusion à la maladie du charbon ? Un finir une fois pour toutes avec Blanche garde le dossier sous que notre autodéfense néces- haut responsable américain a le coude. Elle a site une action supplémen- indiqué que les atats-Unis en- été incapable taire visant d'autres organi- quêtaient Il est vrai qu'on ne Le soutien fragile apporté d'établir un lien sations ou États. » prête qu'aux riches. Saddam entre Bagdad et La Grande-Bretagne, qui Hussein a déjà utilisé des par les pays musulmans les attaques du participe avec les Etats-Unis aux raids quasi quotidiens armes chimiques contre ses au président américain 11 sept~mbre. propres citoyens, en gazant Les semces de pour faire respecter les zones des Kurdes en 1988 à pourrait s'effondrer renseignement d'exclusion aérienne dans le Halabja. L'Irak dispose de " , • américains di- nord et le sud de l'Irak, com- stocks d'anthrax. En 1995, Il a szles Etats-Unzs frappazent sent avoir eu mence à prendre conscience reconnu en avoir produit des Bagdad vent de deux de l'impact désastreux de quantités importantes, à rencontres cette politique dans le monde l'aide, d'ailleurs, de cultures entre un agent arabe. Elle engage les atats- obtenues tout à fait légale- Saddam Hussein, qui nargue irakien et l'agyptien Moham- Unis à la modération. ment, dans les années 80, aux les atats-Unis depuis la fin de med Atta, l'un des exécutants « Nous n'avons aucun pro- atats-Unis. la guerre du Golfeen 1991. des attentats, en juin 2000 et jet d'attaquer quelque pays Rien, à ce stade, ne vient Le président irakien est le avril 2001 à Prague. Mais cela que ce soit, hormis l'Afghanis- étayer une piste irakienne. seul dirigeant arabe à avoir n'implique pas forcément tan », a déclaré hier le Pourtant, dans les cercles refusé de condamner les l'Irak. secrétaire au Foreign Office, dirigeants de Washington, attentats qui ont fait plus de La conseillère du président Jack Straw. Il a reconnu que certains sont tentés d'impli- 5 500 tués à New York et américain pour la sécurité na- « certaines personnes au% quer le maître de Bagdad. His- Washington. George W. Bush tionale, Condoleeza Rice, a in- marges de l'administration toire de profiter de la cam- l'a qualifié d'« homme diabo- diqué hier que les atats-Unis (américaine) en parlent », pagne antiterroriste en cours lique ». se contentaient pour le mo- mais Il a observé « qu'aucune pour l'éliminer. Cependant, le soutien fra- ment de « surveiller l'IraJc». preuve de culpabilité (de Une guerre de tranchées gile apporté par les pays Elle a accusé Saddam Hussein l'Irak) dans les événements du oppose depuis les attentats du musulmans à la croisade de reconstituer ses stocks 11 septembre n'a été appor- 11 septembre les modérés et antitaliban du président amé- d'armes de destruction mas- tée ». Saddam Hussein peut les faucons au sein de l'admi- ricain pourrait s'effondrer si sive, depuis qu'il a expulsé encore dormir sur ses deux nistration américaine. Les les atats-Unis frappaient d'Irak, fin 1998, les inspec- oreilles.

La "commission de réconciliation arméno-turque" a bien été financée par le Département 0 -0 N dlÉtat américain

W La rumeur courait depuis quelques temps, soupçonnant le Département d'É- a: tat américain d'avoir financé la .commission de réconciliation arméno-turque" m créée en juillet dernier à Genève, dont les six membres turcs et les quatre 0 t- membres arméniens prétendent promouvoir, à titre privé, le dialogue entre la ~ o Turquie et l'Arménie jusqu'à les engager sur la voie d'une réconciliation. Elle avait 0 été régulièrement démentie par le Département d'État, jusqu'à ce qu'un rapport ..... d'une commission parlementaire américaine, rendu public samedi dernier, ne lui - donne un troublant air de vérité. Le rapport de quatre pages, préparé en réponse à une enquête du Congrès par son Service de recherches (Congressional Research Service, CRS), intitulé "La commission de réconciliation turco-armé- nienne et le rôle des États-Unis", constate notamment què la réaction turque à la ~réation de ladite commission avait été "généralement positive" alors que la réac- tion arménienne était "bien plus négative que positive". Quant à la question du

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financement de la commission par des fonds du Département d'État américain, le rapport dtJ CRS est très clair: il indique que le "Département a offert son assistan- ce financière pour soutenir les activités de la Commission comme il dit le faire pour soutenir d'autres initiatives visant à encourager le dialpgüe aü. sein de la société ou entre les peuples". Ce financement aurait pris la forme d'une "aide accordée à l'Université américaine dans le cadre d'un programme pour le résolu- tion de conflits qui soutient les activités de la commission".

Ce rapport vient donc démentir les assurances pourtant prodiguées par des représentants de l'administration américaine à l'Armenian National Committee (COCA des États-Unis) selon lesquelles elle n'aurait eu aucun rÔle ni dans la création ni dans les activités de la commission. Ces représentants auraient par ailleurs admis qu'ils considéraient cette instance comme un instrument en vue d'éviter que la question de la reconnaissance ne soit à nouveau débattue au Congrès des États-Unis. Cette commission semble avoir manifesté d'ailleurs une capacité de nuisance au-delà des États-Unis, puisqu'elle a été mise en avant par le dernier rapport du Parlement européen sur les "progrès réalisés par la Turquie sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne", préparé par Alain Lamassoure, pour se substituer à l'appel lancé à la Turquie à reconnaître le génocide des Arméniens contenu dans le précédent rapport. Les députés européens doivent se prononcer le 24 octobre prochain sur ce rapport qui a été approuvé en l'état par la Commission parlementaire européenne concernée, et ce financement par le Département d'État ne devrait pas manquer de les intéresser avant le vote final.

Les membres de la prétendue commission de réconciliation ont de leur côté nié lundi avoir connaissance d'un tel financement, tout en admettant ne pas avoir été surpris par les conclusions du rapport du CRS, eu égard au soutien ~iffichépar les autorités américaines à cette initiative controversée.

. Les chaînes turques retransmettaient le drame en direct. Dans le café, les consomma- TURQUIE La bordure teurs suivaient les images avec un étonnement distancié. Surpris, mais pas abattus. Un instant, ~ . ~ • Amertume j'ai failli me lever pour leur dire : "J'ai vécu au -Je ne reconnais milieu de ces immeubles, je me suis promené sans meprlsee plus le lIIOIIde le sou le long de ces rues." Mais, comme dans un arabe-, constate . rêve, j'ai été incapable d'émettre un seul son. Edward Walker, N'en pouvant plus, je suis sorti. Dans la foule ancien secrétaire qui attendait près de l'embarcadère des vapeurs d'Etat adjoint municipaux, une femme pleurait. A l'humeur de l'Occident américaIn pour de cette femme, aux regards de ceux qui l'en- le PnIcIle-Orient, touraient, j'ai immédiatement su qu'elle ne pleu- Sur le port d'Istanbul, legrand écrivain turc . dans une lettre 0IMII'te parue après rait pas parce qu'elle connaissait quelqu'un à Orhan Pamuk a entendu, le Il septembre, la voix . les attentats Manhattan, mais parce que la fin du monde était des humiliés de ce moride. Aucun d'entre eux .cÎÙ 11 septembre proche. Quand j'étais enfant, alors que la crise .. dans AI Hayat. des missiles à Cuba semblait devoir déclencher n'avait de sympathie pour l'Amérique blessée. -Nous réJouissons- la Troisième Guerre mondiale, j'avais vu pleu- .nous dans les rues rer des femmes .en proie au même. désespoir SÜDDEUTSCHE ZEITUNG Iotsque des drfIs pendant que les petits-bourgèoïS stambou!iotes Munich palestiniens stockaient des nouilles dans leurs garde-manger. ou arabes se font hez l'homme, me semble-t-il, les catas-. tuer ? Non, bien Silt. Plus tard, dans la rue, j'ai rencontré l'un de trophes renforcent le sentimenf d'ap- .Vous pouwz . mes voisins. "Orhan Bey, tu as vu, ils ont lancé 0- 0 c;rttIquer notre une bombe sur l'Amérique", me dit-il, avant N partenance commune. Après le grand l.L1 incendie qui a tavagé Istanbul, pendant jIoIltlque tant que d'ajouter avec rage: "Et ils ont bien fait /" Ce ., co: WlUS WlUIez. Mals a:l mon enfance, ou après le tremblement vieil homme, loin d'être un fervent musulman, 0 ces manifestations f0- de terre d'il y a deux ans, je me suis aus- s'efforce de survivre en effectuant de petites U chOquantes sitôt senti poussé partager le désastre, en par- réparations et des travaux de jardinage. Le soir, 0 à à de soIIdatfté ~ ler aveC d'autres. Cette fois, tandis que les tours après un verre, il rentre chez lui et se dispute N lIWlC les femJIfstes :J. jumelles de New York s'abîmaient dans les troublent. avec s.a femme. Il n'avait même pas vu les ter- -< flammes, je me trouvais dans un café stambou- le sentiment ribles images à la télévision. Tout ce qu'il savait, CIO liote plein de co~ers de fiacre, de tulJerculeux, d'humanisme c'est que quelqu'un avait fait du mal auxAmé- :J- . commun quI demit Cl de dockers, et, ià, deVant la télévision, je me Suis ricains. Par la suite, j'ai assisté à bien d'autres nous unI,: senti affreusement seul: éclats de colère, comme celui du vieil homme

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qui, sans nul doute, l'a regretté dès le lende- Cependant, ceux qui approuvent aujour- Aujourd'hui, le problème de l'Occident n'est main. Entendons-nous bien: comme ailleurs, d'hui des opérations militaires qui font avant pas tant de SlM>ir sous quelle tente, dans quelle tous en 'Ibrquie affirment à quel point cette ter- tout la démonstration de la puissance guerrière ruelle de quelle ville lointaine quel terroriste reur est barbare, à quel point ces actes sont des Etats-Unis et SQIltcensées «donner une kçon" prépare sa prochaine bombe, pour pouvoir l'ar- répugnants et horribles. Mais, une fois ces mots aux terroristes, ceux qui discutent à la télévision roser de bombes à son tour; le problème de exprimés, ces mots qui condamnent l'assassi- des cibles des bombardements américains en l'Occident, en fait, est de comprendre les états nat d'innocents, on ajoute, sur un ton honteux s'en délectant comme d'un jeu vidéo, ceux-là d'âme de cette majorité pauvre, rabaissée et ou au contraire emporté, des critiques qui corn- doivent savoir que des mesures militaires irré- constamment dans le "non-droit" - cette majo- mencent par un "mais" et prennent pour CIble fléchies ne feront que favoriser l'hostilité res- rité qui ne vit pas dans le monde occidental. le rôle politique et économique de l'Amérique sentie envers l'Occident par des millions d'ha- Les discours belliqueux et les opérations -dans le monde. bitants des pays musulmans et des régions les militaires montées à la bite ne peuvent avoir que Chacun le sait : quand l'armée américaine plus pauvres du globe, qu'elles ne feront qu'ac- l'effet contraire. Nouvelles mesures pour l'ob- bombarde l'Afghanistan pour calmer sa propre croître leur sentiment d'infériorité et d'impuis- tention des visas, dispositifs policiers qui visent population, cela ne fait qu'envenimer le conflit sance. Le terrorisme, mélange de barbarie his- à gêner le déplacement des ressortissants des factice entre "Orient" et "Occident", et cela sert torique et de créativité monstrueuse, ce ne sont pays pauvres, méfiance vis-à-vis de tout ce qui précisément ce terrorisme que l'on prétend ni l'islam ni la pauvreté qui le nourrissent, mais est musulman, slogans agressifs qui mettent à punir. TIest moralement inacceptable de vou- ce sentiment d'impuissance, d'infériorité qui la mSlne enseigne civilisation islamique, terreur loir remettre en question la domination améri- s'est répandu comme un cancer dans les pays et fanatisme: tout cela éloigne chaque jour caine en assassinant sans pitié des innocents; du tiers-monde. _davantage la planète de la paix. Quand un pauvre mais ilnous appartient de nous interroger pour Jamais, dans toute l'histoire de l'humanité, vieillard d'Istanbul, ne SCl'8Ît-<:e que dans un ins- savoir pourquoi, parmi les populations dému- la diffërence entre riches et pauvres n'a été aussi tant de colère, se félicite des attentats à New nies de la p~ète, parmi les nations défavori- marquée. On peut dire, bien sûr, que la richesse York, quand un jeune Palestinien victime de sées qui ne peuvent prendre en charge leur des pays industrialisés est le fruit de leur réussite la pression israélienne se laisse emporter par son propre histoire, des millions de gens détestent et n'est en rien liée aux pauvres de ce monde. admiration pour les talibans et défigure des à ce point l'Amérique et pourquoi cette haine Mais, autrefois, la vie des riches n'était pas à femmes à l'acide, tout cela n'a rien à voir avec est à ce point aveugle. ce point étalée sous les yeux des pauvres, comme la civilisation musulmane, ni avec l'absurdité D est vrai que, dans nombre de pays du tiers- aujourd'hui avec la télévision et le cinéma. Un que l'on présente comme un conflit entre Orient monde et du monde musulman, on a recours à citoym moyen d'un pays musulman pauvre sans et Occident, ni même avec la pauvreté, mais avec l'antiaméricanisme pour détourner les popu- démoaatie, un func::tionnaire dans un quelcooque le sentiment d'être dans une voie sans issue, lations de l'échec de la démocratie et renfor- pays du tiers-monde qui peine à joindre les deux d'être humilié, de ne pas être écouté. cer le pouvoir des dictateurs locaux. Qui lutte bouts ne sait qu'une chose: ilne profite prati- De la même façon, les riches modernistes pour imposer une démocratie laique dans les quement pas de la richesse du monde et ilest qui ont fondé la République turque ont réagi pays musulmans ne peut que se sentir décou- condamné à mener une vie qui, comparée à celle à la résistance des régions pauvres et arriérées -ragé quand l'Amérique entretient des liens étroits ~e "l'Occident", est infiniment plus dure et plus non pas en essayant de comprendre, mais en avec des sociétés fermées qui, comme l'Arabie courte. D ne lui vient évidemment pas à l'idée de déployant la police et l'armée. La modernisa- Saoudite, se comportent comme si elles s'étaient se dire que sa misère est due à sa propre faute tion incomplète a accouché en Turquie d'une juré de démontrer au reste du monde qu'is- ou à celle de son père et de son grand-père. démocratie où règne l'incompréhension. lam et démocratie sont incompatibles. Tout "J'AI ... I Quand partout naît l'impression que le . . . PEVa DEL'aH .IIE 'A'I'I'I'AIT . comme un anttaméricamsme de surface - en ET PIIAU.IEN DE L'OVE.T" monde entter est appelé à une guerre entre 1Urquie, par exemple - permet de faire oublier Orient et Occident, j'ai peur que la planète ne que les gouvernants gaspillent par fraude et L'Occident n'a hélas guère conscience de ce soit à terme régie, comme la Turquie, par un incompétence l'argent qu'ils reçoivent des orp- sentiment d'humiliation dans lequel vit la état d'waence perpétuel. rai peur que l'égoïsme nismes de financement internationaux et que la grande majorité de la population du monde satisfait et pharisien de l'Occident n'oblige le fracture entre riches et pauvres a atteint des pro- et qu'elle doit maîtriser, au risque de perdre reste du monde à se dire, comme le personnage portions insupportables. l'esprit ou de basculer dans le terrorisme, le de Dostoïevski dans le souterrain, que deux radicalisme nationaliste ou le fondamentalisme. et deux font cinq. ~ P...... k

kala La Turquie est prête à envoyer ses soldats en Afghanistan Pans les années 90, l'etron- .... dreplent de l'URSS et la nais- 8 sarice des républiques d'Asie N ~ centrale redonne de l'élan à =: Le soutien d'Ankara l'idéal pan-touranien. Missions CCI commen:la.les, diplomatiques et militaires se succèdent auprès ~au général Dostum deli pays turcophones, particu- liètement l'Ouzbékistan. Depuis un.an, des accords de sécurité pays musulman le plus en longue date en Asie centrale. lient les deux pays et Ankara I~ pointe dans son soutien à Wa- Dès 1919, Je roi Amânollâh fait livœ à Tachkent du matériel mi- ~ ~.:..~~_ ..._..- shiDgton Une délégationd'offi- appel à des offiders turcs pour : litaire pour l'aider à lutter ciers turcs est en mission au QG moderniser l'arm~e afghane. contre l'opposition armée du Q Aiderl'Alliancedu Nord et, le de_.Tampaen Floride ; ils sont L'iDtluence d'Ankata se délite o ~ échéant, participer à une les seuls officiers musubnans à ap~ la chute du souverain ré- MoUvement islamique ouzbèke. En Afgbanistan. la diplomatie N fo~ de maintien de la paix : y avoir été invités, rappelait formateur mais elle reprend de tur.que dispose d'un envoyé ë te~ sont les deux axes suivis mercredi le premier ministre plus beIJe en 1980 : les réfugiés spécial pennanent auprès des ~ par Ankara dans le cadre de Billent Ecevit Les services de Afghans d'ethnie turkmène ou forces de l'Alliance du Nord ~_ l'opération « Liberté renseignements partagent jeW'S ouibèke turcophone fuyant les m~is Ankara a depuis long- CI) iminuable ». Membre de l'Otan sources avec la CIA. av~cées soviétiques sont ac- temps fait de Rachid Dostum. le la Turquie demeure de loin l~ La Turquie est présente de cueillis à bras ouverts par An-

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50 à 800 hommes pourrait' leader ouzbèke de Mazar-e région: « Debout la TUJ'quie!», prévenu qu'il ne s'agissait en être envoyé pour former les Charif,son favori.C'est en Tur- enjoignaitjeudi le quotidien Or- aucune manière de s'engager combattants de l'Alliance. Le quie qu'il viendra se réfugier tadogu.. proche de l'extrême dans le conflit S'adressant aux ,ministre des Affaires étran- lorsque les taliban lui prentLront droite gauyernemimtaie... Et ie membres, de son groupe parie- gères Ismail Cern s'est déclaré le principal bastion du Turkes- journal d'expliquer qu'« avec la mentaire jeudi, le premier mi- favorable à l'envoi de soldats tan afghan en 1997-1998. An- gue"e en Afghanistan l'Occi- , nistre Billent Ecevit a déclaré turcs en Afghanistan dans le kara apporte une aide logistique dent a lancé une offensive di- que les opérations au sol des cadre d'une force de maintieh et financière au chef de guerre plomatique dans la région alors forces étrangères seront diffi- de la paix « musulmane ». dont les troupes seraient les qu'Ankara oublie les répu- : elles en Afghanistan mais que « Nous pou"ions envoyer une' mieux équipées et les mieux en- bliques turques ». De l'autre celles « des forces de l'opposi- mission dans les régions de traînées de l'Alliance du Nord. côté du spectre politique, l'édi- tion [afghane] l'Afghanistan qui sont en paix Jusqu'à une date récente la torialiste Mehmet Ali Birand po~aient être et y concentrer notre aide de Turquie était également pré- questionnait le bien fondé des couronnées de manière à ce qu'elle serve sente en territoire sous contrôle dépenses militairesturques, de- succès », le d'exemple », expliquait-il au, taJ!ban,notamment grâce à une mandant si celles-cine devaient chef du gouver- sortir de ses entretiens avec demi-dizaine d'écoles et de ly- servir qu'à « ajuster les équi- nement esti- Jack Straw, le ministre britan-' cées financés par des milieux libres politiques internes ou à mant que la nique des Affaires étrangères proches de la secte« Nur». Ces nous protéger du te"orisme, en Turquie doit en visite à Ankara. Un soutien établissements ont été fermés Turquie comme à l'étranger ». jouer un rôle de limité, dans un premier en mai dernier, les taliban leur Du côté des gouvernants, les . médiateur temps, à quelques zones du reprochant de distillerune pro- « colombes» semblent pourtant , entre les,différentes factions. territoire afghan possède ses" pagande nationaliste pan- l'emporter. Le Parlement a ré- Ankara plaide donc pour un partisans à Washington. Les ' turque. soutien accru à l'Alliance du adversaires d'une telle straté- Certains en Turquie estiment cemment entériné un décret Nord et se propose comme in- gie estiment au contraire que les opérations américano- permettant d'envoyer les termédiaire. La presse turque qu'elle accélérerait la partition britanniques sont l'occasion rê- troupes turques à l'étranger a spéculé qu'tJi1contingent de du pays. vße de reprendre j!ied dans la" ,mais le ministre de la Défensea

Advance the Story About How Saddam's Men Help the Terr.orists ASHINGTON - Veter~ By William Satire ,' W. an reporters and creak- " I,Ilg commentators' have a 1'""1 single goal in writing about mil~ "-now in the Vnited ' name Iraqi dictator' reciptoc- contaéts uf Qilida's'suicide-hi- => great events Adv' h Stat~ who recounted the hi-' ated' ~y promising secure jacker Mohammed Atta with ~ ' ry. Unearth :facts ~~~ ~~li~~= jacking and assassination r~fuge1D;IraqforbinLadenand Iraqi spies under diplomatic M makers do not want to ,know. training carried out in the Sal- his key lieutenants if they were cover in Prague. A pattern' ~ , Foryears, V.S. cifficialskept ~an ~ak su?urb of Baghdad. for~ to flee Afghanistan., manifest,>itself. mum about th d r't f' This was mdependently con- B~nLaden sent a delegation =: of Does this web of eaves- ~ saudi.~biainfina:~~~~-, firmed by an Iraqi ex-inteUi- his top Qaida terrorists to dropped-upon communication o V.S. mCltement. But because gence officer now ID Turkey Baghd~d on Apri1.2~~1998; to provide proof positive of Sad- b The New Yorker's Seymour who reported "Islamicists" ,attend the ..grand celebration dam' s participation in the S~pt. o Hersh, the oldestiimisti$ative training on a Boeing 707 in that week of 8addam's birth~ Il attack? No indisputable ~ reporter alive, held his ear Salman Pak only a year ago. day. It was then that Saddam' s' smoking gun mllY ever be -< trumpet to America's ultra- Both sources were unsought bloody-minded son Vday ~ound.But it is absl1rdto claim, , ~ secret Big Ear, we now have' or dismissed byCIA and FBI agreed td receive several hun- 10 the face of what we already ~ ' tel~phone intercepts between officials aware of topside re- ,dred Qaida recruits for terrorist know, that Iraq is not an active ~ Prince Bandar, the Saudi am- sistance to evidence of Sad- ~g in techniques unavail- collaborator with, harborer of E-t, b~ssador in Washington; and,; dam-bin Laden connections. ' able 10 Afghanistan. " , an~ .source of sophisticated ~ hIS father, the defense minis- Allow another journa-geez- ,That Baghdad' birthday trammg ,and unconventional Z ter. The Saudis never have er to dodder in with a few more '~;~cc

102 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn ()zeti link ne s'arrêtent pas à une Cets sont particulièrement dé- preuve montrant que l'Irak les é1iments pour composer une possible production de lama- vastateurs. Côté bombe ato- disposait de l'arme nucléaire». arme nucléaire, excepté l'ura- ladie du charbon. Les Etats- mique, les questions restent Mais dans un 1'3pport publié nium pour l'alimenter». Mise Unis n'ont jamais pu c:léterrni- également nombreuses. En en mai,leWJSCODSin Projecton sur pied en l'an 2000, laCoco- Der si Bagdad pouvait avoir 1998, l'Agence internationale Nuclear Arms Control, un viou, lacommission qui a suc- recours à la toxine du bacille de l'énergie atomique (AlEA) groupe indépendant basé à cédé à l'Unscom, n'a toujours botulique ou encore au gaz avait rapporté aux Nations Washington, estime que Bag- pas mis les pieds à Bagdad • neurotoxique vx, dont les ef- unies qù«il n'existait aucune dad «possède aujourd'hui tous 'ABRICE ROUSSELOT

3/2001 CENTRE to CENTRE Newsletter of the Writers in l'rlson Committee of International PEN

his career. His articles chiefly appear in not comment on Ocalan himself, but is papers that are left-leaning or sympathetic polemical in his description of what he to the plight of the Kurds: for instance, he terms Turkey's "lynching machine". He was an enthusiastic contributor to the pro- warned the Turkish government that their Kurdish Özgur Gündem, before its closure: past methods of dealing with the Kurdish a task not to be undertaken faint-heartedly, minority would not work. "Much time has seeing as many of its other contributors passed. The Kurds are not a rural society were murdered. any more, they have been urbanized. A In 1991, Baskaya published Westerniza- .widespread Kurdish intelligentsia has come tion, Modernization and Development: The into existence. Thus they are already at the Bankruptcy of the Paradigm. He described level offorming politicalleadership. This is the book as "an instruction manual for the the critical point that the leaders ofTurkey criticism of official ideology" where the do not and would not wish to know. Ifthis is Kurds as a case study. In it he criticises so, 'solving the problem' by silencing or Atatürk - who many hail as the founder of destroying the leadership of the movement modern Turkey. The latter's so-called is no longer possible." "national struggle" is dismissed as false His arguments were deemed "separatist Fikret Baskaya photo: Eugene Shoulgin rhetoric constructed to camouflage a propaganda" by the state and a long court morally bankrupt policy of repressing the case was opened against him. Itculminated TURKEY: country's ethnic minorities. Baskaya's in a verdict of "guilty" by a court of appeal analysis aims to unravel the nationalistic on 26 January 2001. He was given his Fikret Baskaya rhetoric from the economic and practical sixteen-month sentence and told that he hardships encountered by many of Turkey's must begin serving it on June 29 this year. Turkish writer and professor, Fikret inhabitants. Not surprisingly, the book was Human rights organisations such as PEN Baskaya, has been sent to jail to serve a 16- banned and a court case initiated against and Amnesty International regard his month term under Article 8 of Turkey's Baskaya. As a result, from March1994 to imprisonment as a violation ofhis interna- Anti-Terror legislation. Aged 61, Baskaya July ofthe followingyear he was jailed. tionally recognised right to freedom of is 8 graduate in economicsfrom the Univer- His time in jail did not silence him, expression. sity of Ankara. He continued his studies in however. On his release he resumed his France, analysing political transitions at professorial and writing activities, Please write polite letters universities in both Paris and Poitier. He especially his pieces for the more radical appealing for the release of emerged with a doctorate, and a suite of papers. He emerged as an important Fikret Baskaya to:. theories regarding imperialism, socialism contributor to the theoretical underpinning and capitalism; his various books and for an evolvingKurdish politicalleadership. Prime Minister Bulent Ecevit articles broach these subjects from a spring- His views culminated in a forceful article Is BasbakanIik, Cankaya board of economic theory. He was made a This a "Historical Trial.~ published in the Ankara, TURKEY professor of the Economy of Development now-defunctOzgür Bakis in June 1999. The and International Economic Relations in trial referred to was that of the notorious Fil][: + 90 312 417 0476 Bolu, where he has since worked for most of PKK leader Abdullah Dealan. Baskaya does

PLU lES D E S A I SON N o 3 I 2 0 0

Depuis, plus de 180 auteurs ont inscrit leur mlot.l( mots russts, kur- des, hébreux, an- &wOK1 glais, français, italiens, espa- Rebwar est peintre. Né au Kurdistan, il vit aujourd'hui à Londres. Notre asso- gnols, néerlan- ciation lui doit son nom, .la Pluie d'Oiseaux., un nom poéti- dais, allemands, que issu d'une tragédie : le bombardement de son village polonais, hindis, avec des gaz mortels. chinois, suédois .... Fin 1998, il nous avait fait part de son souhait de propo- Sur les dessins de str à des poètes et des écrivains, à travers le monde, d'utiliser Rebwar, donnant ses dessins comme point de départ à la création d'un écrit et naissance à 300 comme support physique de celui-ci. dessins-pœmes. Aussitôt, nous nous sommes engagés dans ce projet en Et ce n'est contactant des écrivains, en concevant la présentation de pas fini! Colour And Word l'exposition et en stra à Grande-Synthe en décembre et à Hénin-Beaumont en la diffusant Janvier (vo;r R~nd~z-vous).

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Turkish society and foreignpoUcy in troubled times RAÀi) Worksbop 20 October 2001, by Ian O. Lesser, Rapporteur

Introduction in total debt, ov~r sixty percent of which is in the public sector. It suggests the need for a total overhaul, not only of the Turkish economy, In 1999, at the previous RAND-GCSP workshop in Geneva, participants but also Turkish politics and society. Reducing the role of the state means took up the topic of NATO and Middle Eastern security. With changes in eliminating the power base of the existing political class, and there are Europe, the Gulf and the Middle East peace process, Turkeyis pivotal role few credible successors waiting in the wings with a different approach. At in relation to both European and Middle Eastern security emerged as a base, the economic crisiS is really a political crisis. Turkish reformers. the consistent theme. The workshop organizers came away from that meeting EU, and Washington all seem agreed on the need for Turkeyis lobsolete. convinced of the need to consider Turkeyis regional role in more detail. inept and corruptî political class to go. In this environment. two figures The April 2001 workshop on Turkey was the result. In the months before have acquired enormous popularity in Turkey. President Ahmet Necdet the meeting, the importance of Turkeyis future was underscored by a . Sezer appears to embody a respect for the rule of law, decency and the series of financial crises, posing formidable economic and political struggle against corruption ..He is in many ways the antithesis of his challenges for Turks, and for Turkeyis partners in the West. There is a predecessor, Suleiman Demirel, who embodied the traditional order. Sezer strong sense among observers in Turkey, in Europe and in the United is reported to enjoy the support of 70-75 percent of the Turkish public, States, that Turkey has reached a critical crossroads, and that decisions despite the fact that he probably bears some responsibility for the current taken in the next months will shape the countryis future for decades to come. crisis. The other very popular"figure is Kemal Dervish, a technocratic outsider, brought in as an leconomic czan and the focal point of popular Against this background a group of some twenty experts from Turkey, Turkish hopes for an end to the financial troubles. Ifhe succeeds, he could Europe and the U.S. camt; together for an informal discussion organized well end up as Prime Minister. around four broad themes: . The economic crisis has brought T~rkey to a cross roads: coÙ~pseor 1) Turkish society and politics; renewal? The paths are stark. Turkey could embark on reforms necessary 2) Turkey in the international context; to recover from the economic crisis, which would facilitate movement on 3) Turkeyis regional relations; and further economic and political reform that would modernize Turkish society 4) Turkey, the EU and NATO. and move it closer to Europe. This is the most optimistic scenario. Alternatively, Turkey may fail to reform, fail to adjust, and descend into Not surprisingly, Turkeyis economic and political travails and the chaos. In this second scenario, the existing cleavages in Turkish society, implications of the current financial crisis were important themes in our between Kurds and Turks, Islamists and secularists, Sunnis and Alevis, debate. The following summary reflects the rapporteuris sense of the and between haves and have-nots, will become sharper. The result could discussion, which was conducted entirely on a not-for-attribution basis: be turmoil and, possibly, military intervention, with obvious implications for Turkeyis European aspirations. In fact, the most likely path is reformist, at Turkey? Politics and Society Under Strain least to some degree. Notably. Turkeyis Islamists are not well positioned today. They have been in retreat since 1997 and are hobbled by legal Debate over the current crisis and possible solutions is in no sense a scrutiny and internal divisions. Their disarray, together with the clear conceptual exercise for Turks, including participants in our workshop. prospect of international opposition, make military intervention unlikely Everyday lives have been disrupted at alllevels of society. Analysts, too, barring serious social unrest. Several participants noted the importance of find it difficult to think in strategic terms, and the focus is very much on Turkeyis political culture in understanding the current crisis and reactions short-term questions. Thinking is measured in days, rather than weeks. In to it. A key element here is the traditional respect for hierarchy, within this sense the crisis has been dramatic and unifying. But it has also institutions such as the military and political parties, and in society as a pushed issues that have been central to Turkeyis recent political whole. One consequence of this is an apparent passivity on the part of discourse into the background. The Kurdish question, Islam and the Turkish public, even under. secularism, and civil-military relations? all central questions for the future ? have been relegated to secondary status. That said, failure to overcome Conditions of strain? or at least, a high threshold for protest the countryis immediate economic and political challenges could deepen and exacerbate cleavages within Turkish society in the years ahead. Defensiveness regarding external criticism and a pervasive fear of national dismemberment are also legacies of Turkeyis historical Although many were aware of troubles in the banking sector, whe~ethe experience, and these elements continue to affect Turkish perceptions of crisis began, the extent of the financial turmoil and, above all, the h~ks to international relations (and the role of international institutions in the the international financial system, have taken many Turks by surpnse. countryis financial crisis). This, in turn, has stimulatedan active, and sometimes very critical debate overiglobaIizationî. It is adebate that touches on long-cherished notions The image of Turkey lat a cross roadsî is appealing and has much validity, of the role of the state and national sovereignty in Turkey. The dynamics but Turkey might stillimuddie throughî without fundamental change. of change are no longer limited to those that have been present in ~e Experience of economic crises elsewhere, in Latin America or even Europe traditional debate. The EUis offer of candidacy status to Turkey at Its and North America in the inter-war years. points to a wide range of December 1999 summit in Helsinki occupies a central place here. Helsinki possible outcomes. The link between economic crisis and political change gave Turkey a strategic objective, and introduced a new set of is not so Clearor predictable. For Turks today, the key'complaints involve terminology into the Turkish discourse. The EUis ICopenhagen criteriaî, economic mismanagement, corruption, and above all, the lack of setting standards for democracy, the rule oflaw, human rights, the leadership at the national level. The ossified nature of Turkish politics. market economy, and the lprotection of minoritiesî, have bëcome a focal with its powerful system of patronage and an antiquated party system, point for Kurds, IiberaIs, Islamists and others seeking reform in Turkey. strongly inhibits the emergence of a modem political elite. The participants in Turkish politics now position themselves according to where they stand on these criteria. Many"are aware that Turkeyis recently Is the Turkish glass half full, or half empty? At least one participant announced lnational programî, the formal response to the EUis accession expressed the idea that the glass was actually half empty, with the role of partnership document, is a less than ambitious effort. The forces of the the Turkish state at the core of the problem. EU candidacy (which. it was status quo are powerful, entrenched and loathe to relinquish traditional stated. would not have been achieved without German support at approaches based on.Kemalist ideology, and which also constitute Helsinki) can push Turkey in the right direction, but the conditions inside sources of political patronage. The early post-Helsinki optimism about Turkey do not encourage this. The defenders of the strong state, Europe has waned. The financial crisis emerged just before the especially the military, show little sign of pulling back from their traditional announcement of the national program, and has changed perceptions on role? and the question of religion in Turkey remains unresolved.1 In all sides. Europe, it was suggested, even social democrats like Helmut Schmidt are skeptical. With ambivalence on all sides, Turkeyis EU candidacy may well Turkey is now mired in a seemingly incurable debt trap? some $160 billion prove hollow. In any case, the preoccupation with economic recovery

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could leave little energy for EÛ-related political refonns or efforts tô resolve practice, as the on-going dispute over Turkeyfs role in new European the problems of Cyprus and the Aegean. defense initiatives makes clear.

Turkeyfs search for a new political class is, of course, not unique. It has ~ore fundam~ntally, these dive~ foreign policy interests impose quite been a refrain in recent years across the developed and the developing dIfferent requI,re":1ents, for adaptaUon and refonn within Turkish society. world, and has been particularly evident elsewhere in southern Europe, The post-Helsmki envIronment and Turkeyfs EU candidacy imply the including Italy. Turkeyfs debate about transparency and the problem of ~Iearest. need for chan~e. ~ut more generally, Turkey faces challenges of the ldeep statei also has parallels elsewhere. The economic crisis has !nt~grauon and g1~lzauon that threaten state sovereignty, and conflict spurred this debate in Turkey, but it probably started in earnest with the 10 Important ways WI~, the

Western observers are often at a loss to understand the social, political For Turkeyfs Western partners, these wrenching processes of change will and economic dynamics inside Turkey? a longstanding ally. In many require ~nsid~rable patience. Ultimately, decisions regarding the fuUJre respects, the attempt to understand contemporary Turkey is akin to the of Turkish socIety can only be made by Turks, although international lKremlinologyi of the Cold War years. It is an equally confusing exercise partners may still exert some influence. In this context, non-governmental for the Turks themselves. Paradoxes abound, and many (e.g., tradition organizations with links to various sectors inside Turkey? and the alongside refonn) date to Ottoman times. It is even unclear to what !lon-state sector within Turkey itself? are likely to play increasingly extent it still makes sense to speak of a lTurkishi view of domestic or Important roles. The prospect of closer integration with Europe, and regional issues. Social cleavages and regionalization have encouraged ulu,mately, EU mem~rship prov~de key incentives for change But is Europe different economic and political cultures in Istanbul, Ankara, and Anatolia senous about the notton ofTurkish membership? For Turkish and Western Turkey faces the task of making itself more irecognizablei and less observers alike, this remains an open question. In the words of one mystifying to the outside world? and to its own citizens. parti~ipant, it.is lunc!ear w~er the EU Council ~~ision [~garding Tu~sh candl~acy] 10 l-!~lsmki was European decISIon-making at its best, Turkey in the International Context or at Its WOrst.1The decISIon cannot be reversed, but Turkeyfs candidacy could languish and lose momentum, perhaps pennanently. Many It has become commonplace to note Turkeyfs geographic position astride European l~rships are clearly uncomfortable with the idea of Turkey in Europe, Eurasia and the Middle East, and the countryfs growing regional Europe~ and this could produce a lhollowi candidacy and disillusionment role. Looking ahead, this role will be shaped as much by the nature of the on all SIdeS. At the. end of the ,day, the EU is not going to join Turkey, but Turkish lprojectî ? developments inside the country? and evolving Turkey has the optton of moving toward Europe. Given the uncertainties attitudes toward globalization, national sovereignty, and the emergence regarding Turkeyfs ~U,prospec!S, convergence and integration may prove of an international civil society. Turkey is not alone in facing these more useful and realIStIC obJccuves than membership per se. dilemmas. Turkey possesses important assets, including its geography, natural resources, a large population, and skilled elites. The country!s Turkey and Regional Relations imperial past encourages Turks to think in expansive tenns. In some respects, Turkey is already regionally dominant, although its policies have As Turkish. foreign policy has become more complex and active, the task of not been oriented toward power projection - with some notable unders~mg the dynamics ofTurkish policymaking has also become exceptions such as Cyprus in 1974 and more recent policy toward Syria more difficult. The current scene is a blend oftraditional and relatively and northern Iraq. Kemalism has given the country a useful political !'CCent.factors. Some.key drivers of Turkish policy can be identified, profil~, allowing it to straddle differing ideological tendencies in Europe, Including the Kemahst emphasis on a Western orientation, and the EuraSIa and the Middle East (in general, Ankara is inot unacceptableî to tendency to hold the non-secular Arab and Muslim worlds at arms length others). But Turkeyalso suffers from some limitations. At around $200 (Turkeyf~ Islamist and and pan-Turkist counter-elites have, of course, billion per year (prior to the financial crises of 20001200 1) its economy is taken a dIfferent approach, but their influence has been limited). Turkeyfs not that large; lying somewhere between Denmark and Switzerland. ~urity conscio~sness, ~th intern~ and ~xternal, also exerts a strong Kemalism and the character of the Turkish state have also had an mfluence on regIOnal pohcy, especIally With regard to the Middle East. The isolating effect on relations with the Arab world, and arguably with Europe. tendency to view regional relations through a security lens has historically tx:en coupled with a degree of sensitivity and suspicion, even in relations Turkey has had an embarrassment of strategic choices. On the whole, the With Western allies. This can be seen in the persistence of the iSevres country has opted for prudence and restraint, from Ankarafs careful syndromeî frequently cited by Turkish analysts, attitudes toward neutrality in World War II, to its Western orientation during the Cold War. Annenian and Kurdish irridentism, and perceptions of the EU. iBehind With the exception ofCyprus in 1974 (and perhaps the cross-border Helsinki lies Luxembourgî. interventions in northern Iraq), Turkey has not been involved in armed conflict, apart from peacekeeping operations, since the 1920s, The Ins~i~utional and personal factors have also left a mark in recent years. country has maintained a balanced approach to the Middle East, Pohucal weakness, and the departure of President Demirel have notwithstanding a close relationship with Israel. In the Balkans, Turkey weakened Cabinet involvement in foreign policy and reinforced the has been a model of moderation and multilateralism, and relations with already pow~t1U.l role o~ the ":1i1itary and the National Security Council. ~ussia and the Caucasus have been relatively low-profile given the Bulent Ecevlt1s lOterest 10 ThIrd World causes and his fixation on the Interests at stake. But prudence does not necessarily imply political Cyprus issue (where the military!s prestige is also heavily invested) has acumen, and difficult relationships abound on Turkeyfs borders. influ~nced ~licy in ,i~portan~ ways. By contrast, figures such as Kemal DervlS ? a nsmg pohucal star m the context of Turkeyfs financial crisis? What is ~e organizing principle for Turkish strategy? Ataturkls famous embody a more cosmopolitan and multilateral outlook. This outlook is fonnulauon ipeace at home, peace abroadi is fine, but limited. ~eneral.ly sh~ by Turkey~s private ~or eli~s, who have played an Main~nin~ order at home may well conflict with international objectives, mcreasmgly Important part 10 TurkeYls mternatlonal engagement. Their as eVIdent m A~s stance on the Kurdish issue and religious politics. future I?le, howe~er, is likely to turn substantiallyon the prospects for In these cases, consIderations of domestic order will be difficult to TurkeYls economic recovery. Indeed, Turkey!s more ambitious regional reconcile with, for example, the EVls Copenhagen Criteria In regional schemes, including Black Sea cooperation and efforts in Central Asia and tenns, as well, ~urkey. is at peace, but it is a rather cool peace with the Caucasus, have been hindered by Ankarafs limited ability to fund Greece" AnneOla, Syna, I~ ~nd Iran. The key dimensions ofTurkish policy sweeping geopolitical projects. Even in the defense realm, Turkey!s are a mIxture of longstanding mterests and more recent objectives: Links traditio~all~ high level of military spending, including large-scale to N~TO and ~ U.S.; closer integration with the EU; support for the modermzauon plans, face an uncertain future, with implications for }Turkish Repubhc of Northern Cyprusî; engagement in the Caucasus and regional balances. Turkish policy has been affected to some extent by the Central Asia; coexistence with Russia; and closer relations with Israel. emergence of ethnic lobbies inside the country in recent years. These Clearly, not all ofth~ J?Olicies are ~aturally compatible, and pose have been quite active in relation to Balkan crises, especially challenges of reconclhauon. Ankarws Cyprus pohcy complicates relations with both Washington and Brussels. And Turkey!s stakes in NATO and EU Bosnia, on Azerbaijan and Chechnya, and of course, on Cyprus, But the approaches to European security have proven difficult to reconcile in effectiveness ofthese lobbies is variable and often limited. As an example,

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it was suggested that if the Chechen lobby was so significant, actions like developments in the Arab-Israeli contlict, could complicate Turkeyis hostage takings on ferries and in hotels would be unnecessary. Bosnia, regional relationships and might encourage new insurgencies threatening however, offered a quite different example, with a well-placed Bosnian Turkish sec\lrity. Whither Russia? Reform and a cooperative relationship i10bbyî augmented by the strong support of Turkish public opinion. An with the West.would produce a more benign security environment, but additional and important theme concerns Turkeyfs historical mIe ûn û'ïe might also increase ta'ïeattractiveness of Russian energy routes and periphery of several regional systems? European, Eurasian and Middle reduce Western interest in Turkey. More competitive scenarios here would Eastern. The problem ofbeing on the periphery, aspiring to full focus additional attention on Turkey, but at considerable risk. Turkeyis participation, especially in Europe, continues to exert a powerful intluence relationship with the West is also in flux, with the uncertain outlook for on Turkish thinking. The fear of marginalization is evident in the Turkish Turkish-EU relations as a critical variable. At least one participant was . foreign and security policy establishmentfs approach to relations with the sceptical of the consensus on Turkey as a pivotal, positive regional actor, European Union, including the current dispute over Turkeyfs place in asserting that Turkey might actually be tpart of the problemî in regional emerging European security and defensè arrangements. Many observers security terms. have noted the growing activism of Turkish foreign policy in recent years- an activism that has taken quite different forms in different areas. In the Growing activism in Turkeyfs extemal policy should not obscure the Middle East, Turkey has shown itself willing to use or threaten the use of . impressive degree of continuity in Turkeyfs post-Cold War objectives? the '~ force in addressing problems in Northern Iraq, as well as with Syria and management of regional disputes, the maintenance of national unity in Iran. The close connection to Kurdish separatism and the PKK insurgency the face oflterrorism and secessionismî, a normative attachment to the West, and the promotion of economic interests in the Middle East, has given these policies a particularly hard edge. The emergence of a Eurasia. and not least. in Europe. close, strategic relationship with Israel represents another kind of activism, one in which defense and defense industrial collaboration has formed the core. On the whole, and with the exception of the Israeli link, Turkey, the EU and NATO Turks have tended to see the Middle East as a region of security challenges rather than opportunities. In the Balkans, by contrast, Ankara Turkey has long been part of the European tsystemî even if underlying . has pursued a consciously cautious and multilateral set of policies. In the issues of identity remain unresolved. In an a narrower sense, Turkey has Aegean, and in the overall relationship with Greece, there has been a also had a history of agreements with the ECIEU, beginning with the notable improvement, driven by the political interests ofboth sides? an associa?onagreement of 1963, anticipating closer Turkish integration. equation in which the EU looms large. But Cyprus remains a difficult issue That sllId"there has been a growing gap between Turkey and the rest of for Turkish nationalists, and looming EU decisions on Cypriot membt:rship Southern E.orope in terms of European integration and the could lead to renewed friction in Ankarafs relations with Greece, and with tEuropelÙlizaùonî of internal and'external policy. The Copénhagen criteria the EU as a whole. established in 1993, and setting the conditions for EU membership, changed the rules of the game for Turkey among others. The offer of Finally, relations with Russia exhibit a marked tdualismî. Historically, and candidacy status at the Helsinki summit reversed a period of Turkish perhaps in the longer-term, the management of relations with Russia is disillusionment about Europe stemming from the 1997 Luxembourg the leading security issue for Turkey. But the magnitude of summit, which even the most pro-European Turks interpreted as a snub. Turkish-Russian trade (including large-scale energy imports) and,the need The Helsinki outcome can be explained in terms of several factors, for coexistence at the politicallevel work against more competitive including a change in the German position on Turkish candidacy, a chanae policies. Nonetheless, the Turkish and Russian tnear abroadsî overlap in in the Greek position, pressure from Washington, and a recognition that e areas such as the Caucasus and Central Asia, and some,degree of the EU had badly mishandled the Turkish case in Luxembourg. Broadly, geopolitical competition may be inevitable. Turkeyfs recent activism in the ~wing. European interest in developing a common foreign and Eurasia is real, but fragile. Black Sea Economic Cooperation (BSEC) and secunty pohcy may also have played a role by encouraging European the Caucasus Stability Pact are centerpieces of Turkish policy, but they policymakers to take a more strategic view of relations with Ankara. suffer from politicallimitations (e.g., the lack of relations between Turkey P

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(European Security and Defense Policy) is at the center of the Turkish Concluding Observations debate over Europe. Turkeyfs foreign and security policy elites tend to see EU decisions in this area as a test case regarding Europefs longer-tenn The woritshop did not attempt to offer finn conclusions about the future of interest in Turkish membership. Ankara argues that European security is Turkey as a society and its international role. The diversity of views indivisible, and that the bulk of future EU defense contingencies are likely among the participants would certainly have made this a difficult task. to arise on or near Turiteyfs borders. This is equally true for NATO. where Nonetheless, a number of broad themes did emerge from the discussion. the majority of the canonical contingencies touch directly on Turkish The following obs.ervations give a sense of the issues central to the security. Europe, for its part, is more inclined to see defense missions as current debate about Turkey, and likely to persist for the foreseeable linked to questions of membership and even identity (lwho and what are future. we defending?i), with Turitey held at arms length in tenns of commitments and decision-making. At some point, however, Turiteyfs willingness to First, the question of identity remains critical for Turitey and in Turkeyfs block transatlantic consensus on European defense arrangements will relations with Europe and the West It is far from a settled question and, begin to impose higher political costs. It wiIl also conflict with Turkeyfs to an important extent, remains open within Turkish society and overarching stake (with the U.S.) in seeing new EU defense initiatives elsewhere. The debate about Turkey in Europe, in particular, has placed develop to the greatest extent possible in a NATO framework. Ankara the issue ofivaluesî at center stage, and values now playa key role in would like to see the sort of early participation in EU defense shaping the perception of Turkish interests. The tunnoil in Turkeyfs decision-making that Turkey was accorded as an associate member of the economy and politics has had the effect of sharpening the debate about Western European Union. It is a difficult problem, apparently technical, but values and identity, as Turkish society confronts stark choices about ultimately highly political in the sense that it is seen as a measure of liberalization, security and refonn. European iseriousness i with regard to Turkey. Second, the evolution ofTurkish society and politics in the coming years will be the leading variable in detennining where Turitey fits in the But what kind of Europe and what kind of West will Turkey face? It was international system. Europe may be highly ambivalent about Turkish suggested that however substantial the variables on the Turkish side, membership in the EU. but the Helsinki summit has opened a path that much could change in Europe and in transatlantic relations in the coming Turitey can pursue with greater or lesser vigor. Turkeyfs own ambivalence years, with great meaning for Turkeyfs role. The economic crisis and the need not prevent closer convergence with European nonns and policies, international response has, for example, stimulated an active debate in with or without the prospect of membership. Internal change will also be Turkey on the question of globalization and where Turkey ifitsî in an a key enabling element in closer relations between Turkey and the V.S., evolving international system. The EU, for its part, may look quite different and will influence the character of Turkeyis regional engagement. Third, in ten or fifte.en years time, and could develop new patterns of Turkeyfs foreign and security policies have become more active and memberslùP and association with meaning for the Turkish position. As the complex in recent years. The countryfs policy horizons have expanded, European forl1go and security policy evolves, will Europe want to have with a recognition of new risks and new opportunities. Overall, Ankara borders with Iran, Iraq and Syria? remains a conservative actor on the international scene, but the persistence of regional flashpoints such as Cyprus, and longer-tenn In a transatlantic setting, it is similarly uncertain that the V.S. will retain geopolitical frictions in Eurasia and the Middle East give Turkeyfs policies a its traditional degree of involvement in regions of keen interest to Turitey. security-conscious flavor. Key external issues such as policy toward Iraq A reduction in American engagement would call into question basic and the EV are viewed, above all, in light of their implications for the elements of the Turkish security calculus, without any guarantee of an internal stability and direction of the country. The internal scene. in turn, acceptable Turkish position in European institutions. Even if the V.S. influences the strength ofTurkish nationalism, a leading force in remains fully engaged in European and Middle Eastern affairs, Turkish-V.S. contemporary Turkey. Observers may differ on whether Turkey is ipart of relations may not evolve smoothly. Here, the elements of potential friction the problemî, or Ipart of the solutionî in regional security tenns. But by include nationalism and sovereignty concerns on the Turkish side, any definition, Turkey is a pivotal actor across multiple regions and in together with Washingtonis tendency to take for granted Turkeyfs relation to many prominent policy challenges. from proliferation to willingness to act as a regional security partner (e.g., in the containment migration. of Iraq and Iran). In this regard, it was suggested that much of the problem stems from a perceived lack of consultation. Finally, the current crisis is as much political as economic, and its significance cannot be overestimated. Turkey is truly at a cross roads. Turks will seek a sense of responsiveness to Turiteyfs own regional There is the potential for fundamental refonn and the emergence of new interests and security concerns (lV.S.-Turkish relations are 80% politicalleadership that will facilitate Turkeyfs modernization and presentationalî). A decline in American attention to European security Europeanization. There is also the potential for stagnation. tunnoi!. a could also cause Washington to value Turkey more for its Middle Eastern nationalist reaction. and the emergence of a more inward-looking policy. connections, however complicated these may be. Turkeyfs .partners in the West have a keen stake in fostering movement along the first path. but ultimately the critical choices will be made in Turkey, by Turks.

JIA:!--- Bagdad déaoace une 'Dv.moD" du Kurclistaa IraIdeD par l'armée turque - BAGDAD, 25 oct (AFP) • 11h19 - L'Irak a dénoncé jeudi une "lnvuIon" du nord de son territoire par l'année turque qui, selon lui, y fortifie ses positions après avoir introduit début octobre des dizaines de chars et transports de troupes.

"(La Turquie) est appelée à caser son agresalon et à retirer sans délai ses troupes d'invasion", écrit le représentant de l'Irak à l'ONU Mohamed Al-Douri au secrétaire général de l'ONU Koft Annan, dans \.Dl message pubBé à Bagdad.

Des troupes turques, appuyées d'au moins une trentaine de chars, ont été Introduites dans le Kurdistan Irakien en plusieurs phases depuis le 5 octobre et "procèdent actuellement à des fortifications pour pérenniser leur nouvelle invasion", indique M. Dourl dans son message cité par la presse.

Dénonçant "une violation de la souveraineté de l'Irak", le diplomate invite l'ONU à "assumer ses responsabUltés" et à agir pour "mettre fin immédiatement à l'agression militaire turque" tout en afftrmant que Bagdad "se réserve le droit d'assurer sa défense".

L'année turque lance fréquemment des opérations contre les rebeDes du Parti des TravalDeurs du Kurdistan (PK)() dans le nord de l'Irak, qui utilisent cette région comme base-arrlère depuis la fin de la guerre du Golfe en 1991.

Deux formations kurdes rivales -le Parti Démocratique du Kurdistan de Massoud Barzanl et l'Union patriotique du Kurdistan de JaJaI Talabanl- se partagent le contrôle du Kurdistan, que Bagdad n'adminJstre plus depuis l'insurrection kurde consécutive à la guerre du Golfe.

"La sauvegarde cie Ja sécurité à la frontière turque passe par Ja fin cie Ja situation anormale prévalant dans le nord de l'Irak et par le respect de Ja souveraineté et l'Intégrité territoriale de l'Irak", souligne M. Dourl.

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TheIraqi connection Prime suspect

WASHINGTON, DC América islooking for a master poisoner. Enter Saddam . T' ' 'HERE'îsno eviden~elinking Iraq to al-Qaeda's attacks on September . 11th.That was the message from the ad- ,ministration after the assaults on the . Pentagon and the World lIad~ Centre. I But American politicians have been : much quicker to point to shreds of cir- cumstantialevidence that may link Sad- : dam Hussein to the anthrax attacks. The most important is the nature of the anthrax spores found at Senator Tom i Dàschle's office in Washington. They , were described by the FBI as "highly po- . tent",'even "weapons grade". That has since been questioned, but processing anthrax is technically demanding. For the anthrax to infect a victim, the spores .must be light enough to be breathed in, but large enough to lodge in the lungs. Oops. Sorry . The tolerances involved are just a few microns. ) , claims there is a credible report that Iraq . Such a process could not,be carried may have given anthrax to the terrorists . . out in a cave, ora :Floridahotel rooin. Lastly, there is a pattern of behaviour , Only a few coÙfitries have the capacity that may link Mr Hussein to al-Qaeda in- to weaponise anthrax. Iraq's'stockpiles directly, through Iraq's links with Sudan, are known from reports by United Na- once Osama bin Laden's base. In "Study tions weapons inspectors,just before of Revenge" (American Enterprise Insti- "they were t~own out of the country. tute, 2000), Laurie Mylroie claims that . The linkbetween Iraq and al-Qaeda preparàtions for the bombings on the . is more tenuous. Last year, one of the hi- Amerièan embassies in East Africa .jackérs of September 11th,Muhammad moved in.virtuallockstep with Iraq's ef- : Atta, had two secret meetings in Prague forts to throw Mr Butler and the weap- with an Iraqi intelligence agent, Ahmed ons inspectors out of the country. Mr : Sarnir Ahani. American intelligence offi- Butler left on August 4th 199~,just three , dais think that at one Of the meetings; days before the embassy bombings. , Mr Allani gave Mr Atta a package. Mr Hardly proof of guilt. But this week , Aha~ was thrown out of the Czech Re- George Bush wrote to Mr Hussein. "Your _ public for "activities incompàtible with country," the letter runs, "will paya ter- i his diplomatiestatus". A former chief of rible price if you order unconscionable : the UN arms ~sJlectors, Ri~har~ Butler, ' acts."

Iran and Afghanistan Protest gathers on the border

ZAHEDAN The anger of Baluchi tribesmen and Afghan refugees at the bombing NEW flashpoint is Iran's frontier with A Afghanistan. Security in south-east Iran is tight, but the bombing of Afghani- stan has aroused the anger both .of local tribes in sympathy with the Taliban, and of refugees already inIran. Officials sug- gest that the security forces could have trouble controlling the region. Zahedan, the capital of Sistan-Baluch- estan province, is just 20 miles (32 kilo- metres) from the Afghan border. Residents are fearful that civil unrest .will grow as militants from the Baluchi tribe, which straddles Iran's frontier with Afghanistan and Pakistan, express their anger 'at the American military strike~. After Friday Remember the quiet times, before the war on terrorism? prayers, on October.12th, the regime, for

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the first time, allowed protesters a fairly free rein. But the upsurge of fury in Zahe- dan took the security forces by surprise. oerOBER 22, 2001 Crowds of young men, Baluchi and Af- ghan, yelled in anger. Their first target was TERROR ARSENAL the Pakiseani consulate, which they bom- barded with a hail of stones and abuse. "Musharraf is a traitor," they shouted. "Hang him!" Many proclaimed their will- What Does Saddam Have? ingness to fight the Americans. "If the fthere'sanything even halfway estimated several hundred tons of the raw ulema (clerics) give us the order for jihad, reassuring about the anthrax materials required to make sarin and we will take up arms against the enemy," scare, It's that tiny doses sent mustard gas. After years of denylngthat It said a volunteer mosque worker in Zahe- I, through the mail can cause only even had a biological-weaponS program, dan. The police fired live rounds to dis- Isolated outbreaks. Bloterrorism Iraq admitted in 1995 that Ithad produced perse the protesters, killing one of them. . "experts agree that the kind of 8,500 liters of concentrated anthrax and By noon, a crowd of some 20,000 had catastrophic damage haunting our 19,000 liters of undiluted botulinum toxin. gathered at the ]ameh Maqqi mosque, the collective psyche requires the UNSCOM destroyed most ofthose largest Sunni mosque in town. They read resources and weaponry of a supplies, but officiais believe that Iraq hid from a leaflet which accused "the uncivi- sovereign state. Which is why Iraq, four times as much anthrax and twice as lised and barbaric Europeans" of "looting the Middle East's dormant volcano, much botulinum as was discovered.lraq suddenly appears to be smoking at still has the best biological expertise in the the Muslim world". Fired by an inflamma- thesummlt. reglo~thanks In part to the efforts of tory sermon, the crowd mobbed a handful Casting a cold eye on Iraq, which Rlhab Taha, 48, a British-educated of western journalists, chanting the man- . experts believe has stockpiled as biochemist known as Dr. Germ-and tras of the 1979 Islamic revolution: "Marg much anthrax as any other nation on experts agree that since UNSCOM feft, bar Amrika! Marg bar Israel!" (Death to Earth-except possibly Russia-Is Saddam has been aggressively stockpiling ; America. Death to Israel). Only the inter- not merely an automatic response to materials and converting production vention of the security police, who waded threatening times. Intelligence facilities for bloterror use. into the crowds with batons and shields, Chemical and biological agents are saved the foreigners from injury. hazardous, but to cause mass annihilation they need to be made into weapons.-a Even before the Afghan crisis, Sistan- process that entails producingthe material i Baluchestan was the most sensitive of In large quantities, turning It Into a powder Iran's difficult border regions. Militant and placing It In a delivery systèm such as Sunni extremists, accused by officials of or- a warhead, bomb or aerosol diffuser. All chestrating bomb attacks on Shia Muslim but two of Iraq's Soviet-made Scud targets, often clashed with the armed missiles were accounted for after the Gulf forces. The province is host to hundreds of War, but last year Iraq began testing short- thousands of Afghan refugees who have range ballistic missiles, which could lived here for up to 20 years. Some 40% of potentially be loaded with viroses or gases Zahedan's 500,000 people have come and fired as far as 150 km away. U.S. from across the border in Afghanistan. defense experts were quick to ridicule the In addition, Baluchi drug traffickers, Iraqi efforts as unsophisticated, but they who transport opium, heroin and hashish missed the point: Iraq Is back in business through Iran to Europe, fight frequent :l as a threat. pitched battles with the army in the deso- ~ Can Saddam be contained? Any late stretches of desert surrounding Zahe- ~ diplomatic scenario depends heaVily on dan. Iran says that some 2,700 soldiers and ::I Russia. Not only are rogue elements policemen have died fighting the traffick- 1 within Russia the likeliest source of ers in the past two decades. ~ fissionable material for Iraq's nuclear- Over the past month, Iran has drafted ~ weapons program, but the Kremlin has been Saddam's strongest ally in rejecting in )0,000 extra police and soldiers to its ä UNSCOM Inspections. Since the Sept. 11 eastern provinces to help seal the border ~ attacks, Colln Powell has pressured against the expected flood of new refugees ~ Russia to change its stance, but so far he (see box). But in places such as Zahedan, U reports indicate that an Iraqi agent has met with resistance. Within the the riot police and Revolutionary Guards has met with an associate of Osama Administration, a battle Is raging are now deployed as much to maintain do- bin Laden. Also, Mohamed Atta, the between Powell and Deputy Secretary of mestic security as to guard against a refu- Sept. 11 hijacker, reportedly had a Defense Paul Wolfowitz, who proposes gee invasion from the east. • June 2000 encounter with an Iraqi bombing Iraq for harborlngterrorists. operative in Prague. There is as yet no Dick Cheney is said to have sided with evidence linking Iraq to the World Powell, though that could change if new Trade Center and Pentagon attacks, evidence points to an Iraqi role In the but with four verified exposures to events of Sept. 11. anthrax in the U.S. and a highly WoIfowltz has asked former CIA unstable situation in the Middle East, director R. James Woolsey to look for that getting a precise inventory of evidence. lf he finds It, one scenario has Saddam's arsenal is a top priority. the U.S. goingto allied Arab governments Before U.N. Special Commission and presenting them with a clear (UNSCOM) weapons inspectors were operational pian for taking out Saddam. forced to pull out of Iraq in December "They would basically be asked to salute, " 1998, the world knew what Iraq had. says a U.S. officiaI. "What the U.S. would At least four tons of VX gas.-a have to guarantee is that It be over quick sulfurous compound that is among and that Itwould work." """'-By loaIt ~ the mosttoxic chemical agents- WRIt reporfIng'" HelM GIJson/LOadon...... were unaccounted for, as well as an Sc:oft Macleod/MIddle East

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Khidhir Hatn~a : Saddam Hussein and the Iraqi weapons program CNN. Com, Octobter 22,2001 Dr. Khidhir Hamza was educated in the United States, then was deceptively persuaded to return to Iraq by Saddam tNN: You were in Iraq for 24 years. Describe personal encounters with Hussein. Hussein, where for over 20 years he was forced to work at developing an atomic weapon. In 1994, he defected to the U.S. Embassy in Hungary. Dr. l-IAMZA: I met him a few times, and he is not what he seems on TV. In private, he Harnza now works as a consultant to the U.S. Department of Energy, and is js an abrupt, overbearing bully. There is not much nice about him in private. All you the author of "Saddam's Bomb Maker: The Terrifying Inside Story of the see is the arrogance of power, in the true sense. He knows that you have to do Iraqi Nuclear and Biological Weapons Agenda. n Hamza joined the CNN.com everything he says, and he's not nice about it So, one limits encounters, usually ..I chat room to discuss the Iraqi weapons program and Saddam Hussein used to deal with him through his son-in-law, mostly, though despite his reputatIon of a bloody butcher, he was much nicer to work with in person. He was my boss. .", CNN: As a nuclear scientist educated at MIT, how did you end up returning to Iraq i[Saddam Hussein] is really the sole dictator, the ultimate power. He's under and working for Saddam Hussein? !oressure, he's tired, edgy, nervous. Meeting him is not a pleasure in any sense of ~e ~orld. He keeps his smiles for TV appearances, and there is nothing nice about hIm HAMZA: I was teaching at Aorida State University in 1969 when I was contacted iin private. by one of his pointmen here who was enrolled as a student, although he was too old to be a student. He told me that if I don't go back, there could be problems for my !CHAT PARTICIPANT: If America couldjust do one thing in Iraq,what would you family. I was enticed to ~o bliCkthis w~y. 'like see happen? . CNN: How did Hussein intend to use the weapon, once it was completed? HAMZA: I would like to see the Iraqi opposition better trained, some two or three thousand persons, trained and sent back into south Iraq, and supported by U.S. Air HAMZA: Saddam has a whole range of weapons of mass destruction, nuclear, Force, no U.S. troops, just Air Force, doing what it is doing now, but a little more biological and chemical. The nuclear program is his primary weapon, and that intensely. By watching Saddam's troop movement and making them stay in their would give him the ability to use the biological and chemical better. According to box, is all that's required right now. Just send the Iraqi opposition trained militia, ane German intelligence estimates, we expect him to have three nuclear weapons by support them there. That's the only thing we need now. That's the official position 2005. So, the window (actually, he's being careful right now), will close by 2005, right now of the Iraqi opposition, they want to be supported this way, with some and we expect him then to be a lot more aggressive with his neighbors and resources provided, say food and some equipment. Minimal cost opposition. Much encouraging terrorism, and using biological weapons. Now he's using them through less than is being done in Afghanistan right now, for instance. This way, the U.S. surrogates like al Qaeda. but we expect he'l use them more aggressively then. There would eliminate the major terrorist government in the Middle East right now, could also be the angle of him using nuclear weapons through surrogates also, if he probably the world. can achieve it. CHAT PARTICIPANT: Who is Saddam's successor? CHAT PARTICIPANT: Is it possible that Saddam or Iraq is supplying the terrorist . with.the biological agents that are being found in different parts of our country as ' HAMZA: Saddam's successor right now is designated to be his younger son, well as the world? Qussay. His oldest son, Uday, has been put aside and relegated to the control of the media. He controls the Iraqi media. He has a newspaper, magazine, and a TV HAMZA: I believe he [could be]. There are several points that indicate that the channel. He speaks in the name of the govemment. Actual control of the special biological agents used are of the more sophisticated kind, and that a state is behind security organization, Saddam's body guards, is now headed by Qussay. Through it The states that produce anthrax and the required specs that can be used to spread this, he controls all Iraqi military and intelligence services, and the military industry. the disease widely, say in the powder form, very few states can do that. The others So he's in control of the nuclear, biological and chemical weapons programs. He is are not U.S. antagonists, like Russia, some of the European countries, and the U.S. as vicious as his father, even more if that's possible. He's been doing the actual So it could only be that Iraq is the state behind supplying that expertise, whiCh is the killing when he goes out on forays against rebellious areas. He surrounds towns, same thing as producing the anthrax spores. There are also many biologists that kills everybody. He's been experimenting with all kinds of control mechanisms, such inspected the Iraq programs, like Dr. Richard Spertzel, including Richard Butler, the as blockading areas from getting food and suppli~s. He's doing the real dirty work head of ANSCAM. There are several experts, not just me, who have detailed for the government right now, and it's his government. He's the heir to the throne in knowledge, who are pointing fingers toward Iraq, too:. Iraq. It's a monarchy of some sort ..in reality.

CHAT PARTICIPANT: How many Iraqis support Saddam Hussein? CNN: Do you believe there is any link between Osama bin Laden and Saddam Hussein? If so, should the U.S. resume attacks on Iraq in the name of stopping HAMZA: I don't believe many. I think most Iraqis have suffered so long under terrorism? . Saddam, that if there is a supported opposition that can go into Iraq, they will defect . to it and go against the regime. That happened in 1991, when Saddam lost 14 of 18 HAMZA: I think there are severallinks between Osama and Saddam. The Iraqi provinces in Iraq. Only the lack of support to the insurrection or rebellion helped ambassador in Turkey, Hajazi, visited Afghanistan, and met with Osama and his Saddam to crush it with his tanks, and the U.S. allowed him to fly military associates. He's a powerful figure in Iraq. There are several reported meetings helicopters to crush the insurrection, and he used that opportunity to crush his between him and Osama's associates. Osama was sighted in an Iraqi hotel in 1996, enemies. We believe now that the situation js even worse, and that Saddam has cut by the lawyer for Arkan, the Serbian leader. [Regarding] the reported sighting by the food rations to the north and south. In the north, the UN.took over, and started Czech. intelligence of Mohammed Alta, and the Iraqi intelligence agent -- to do this supplying the Kurds with part of the money generated by the oil for food program, meeting, Alta had to drive from Germany and Czechoslovakia, a long drive, meet so the Kurdish region is a little better off, because of the UN and U.S. assistance. him, and go back. Which means it was an important meeting for supplies, coordination. It couldn't have been by accident. However, there is no such program in the south, which is the majority of the population, and Saddam already cut rations in the south, especially the rural areas. Many other meetings were reported between Osama associates and Iraqi The Iraqi opposition believes that any small nucleus of army, U.S. trained, will be intelligence. There are reports by Iraqi defectors of bin Laden's people being.trained able to take over in the south, because they're already in a desperate situation. All it in Iraqi terrorist camps. They are credible stories, because they don't contradict needs is U.S. air support to prevent what happened in 1991, and that is Iraqi tanks, each other. They confirm each other intypes of training, places, the people trained. Saddam's tanks, and heavy artillery, bombarding the areas of the rebels. In a covert operation like this, you don't expect much more information. There will be no smoking. gun. All sightings confirm a multi-layered coordination between CHAT PARTICIPANT: Did the U.S. succeed in getting rid ofmany ofhis weapons' Saddam and bin Laden, in terms of training, support, and supplies. That could have over the years the teams were there? included anthrax.

HAMZA: This is a false security. The security of taking a number of equipment CNN: Do you have any closing comments to share with us? from a state and destroying them, leaving the total infrastructure, the knowledge base, the scientist, the military structure intact, only means that the state will just HAMZA: Just that this is the new probably type of war the U.S. will be waging. The rejuvenate its program, especially a state with huge resources, like Iraq. The whole. U.S. is too powerful to fight directly by terrorists like Saddam. [They] tried once structure of the biological program is there. What the U.S. destroyed is some of the and failed miserably, in the Gulf War. So the efforts and energies of people like produCt, biological agents, some fermenters, and some dryers, which can be Saddam will be channeled to these types of dirty terrorist acts. We believe that the replaced very easily, and most of them actually through local engineering capability. best way to deal with it is eliminating the source, not chasing after the foot soldiers, but not just limited to chasing soldiers. Go to the source. Even in Afghanistan, the Much of the precision machinery, computer-controlled machines that can machine U.S. goal should be to remove the Taliban group that supported bin Laden, and get a anything you want. are already there. They were not delivered to the inspectors, so new government, and notleave the situation unresolved. Iraq.can easily, and probably already did, remake the destroyed equipment and put them in place, but in different locations than those the inspectors knew. So, we CNN: Thank you for joining us today believe it was a false security to just destroy a few pieces of equipment, and take away some of the weaponized agents, and believe that's it The scientists are there, HAMZA: Thank you very much. the agents are there, and most of the infrastructure is there in addition to Saddam's network of purchasing agents and front companies that can smuggle back into Iraq Khidhir Hamza joined the chat room via telephone from Virginia and CNN.com the needed critical parts. provided a typist The above is an edited transcript of the interview on Monday, October 22, 2001 at 1 p.m. EDT.

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ttudiant.l ImnJ .... à Qom. l.. oO<1ob.... Uurpay • .. uhaile lachultdu rt'gtmr 4unnitt ~ d.Kaboul .. Les paysqui comptenttirer bénéfice du conflit L'opportul'iMme aöouventdicté leurpœition prooméricaine.

La Syrie, qui fiétait montrée, fin mismes wahhabites. au «Grand Satan». Téhéran,qui ~ septembre, très hostile à des Mais le pouvoir chiite soutient l'opposition antitali- frappes, filt -ce sous l'égide de iranien a beaucoup bans,veut, en outre, un droit de Enfinir avec l'ONU, a tempéré son attitude. plus à gagner que la regard sur la «Stabilité régiona- Damas voulait assurer ainsi chute des talibans sun- le» et donc le devenir de l'Af- les accusations son élection de membre non nites de Kaboul, qui ghanistan. Les Iraniens insistent La République islamique com- pen,nanent au Conseil de sécu- demeurent sa hantise. d'autant plus sur ce point qùils me la Syrie ont fermement rité, à laquelle les Etats-Unis L'Iran espère en profi- perçoivent la présence améri- condamné les attentats. Toutes n'ont pas opposé leur veto ter pour reprendre langue avec caine massive dans le Golfe et deux ont le même souci: ne comme ils l'avaient fait pour le les Etats-Unis et favoriser la si- les projets d'oléoduc destinés à plus figurer sur la liste du dé- Soudan. Les Syriens entendent, gnature d'un accord commer- transporter le pétrole de lamer partement d'Etat des pays qui en outre, obtenir des Améri- cial et de coopération avec Caspienne comme des «ma- soutiennent le terrorisme. cains qu'ils poussent à un «rè- l'Union européenne. nœuvres» de Washington visant C'est la raison pour laquelle glementglobaJ», c'est-à-dire in- Plusieurs raisons conduisent à les encercler et les isoler. Damas (qui appuie le Hezbol- cluant le plateau du Golan, du toutefois les mollahs à se mon- Toutes ces raisons ont amené la lah libanais et les organisations conflit israélo-arabe. trer prudents et à exiger des République islamique à s'op- . palestiniennes radicales) et Té- L'Iran, quant à lui, a vu d'un opérations «ciblées» et sous poser aux frappes. D' autantque héran (proche aussi du Hez- bon œilles attentats casser l'axe l'égide de l'ONU: la difficulté de leur poursuite risque d'entrai- bollah) ne cessent de répéter Afghanistan- Pakistan-Arabie se rapprocher de «l'Amérique» ner un nouvel afBuxde réfugiés que «terrorisme» et «lutte de li- Saoudite qui commençait à aux dépens d'un autre pays afghans, alors qu'elle en ac- bération» ne peuvent être mis prendre l'allure d'une musulman, alors qu'ils ont for- cueille déjà près de deux mil- JUI' le même plan. alliance entre extré- gé leur opinion dans l'hostilité lions. Ce durcissement semble

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avant tout verbal: l'Iran aurait d'IncirIik sert aux missions de autorités, en premier lieu l'ar- promis de porter secours à des ~ survol et de bombardement de mée dont le rôle de tuteur po- militaires américains en détres- l'Irak. Cette fois, le rôle de ce fi- litique est institutionnalisé à se après des missions enAfgha- La rente dèlE'----:l!1ip-- tiE'-- W:lJ:hinot{)n.._--~o--~.....~pr"-..- travers le Conseil national de nistan, tandis que Washington géostratégique moins direct; ilservira notam- sécurité, comptent profiter de lui a promis de respecter son es- ment d'interface avec les répu~ la situation pour avoir les . pace aérien. Une stratégie qui a Dès le Il septembre, Ankara a bliques turcophones d'Asie maills libres face aux islamistes déjà produit des dividendes: le affiché son «soutien total» aux centrale et offrira des tàdités ou aux Kurdes accusés de «sé- Hezbollah ne figure pas sur la Etats- Unis 'dans leur lutte militaires aux Amériçains, voi- paratisme». La répression se liste américaine des 27 organi- contre le terrorisme. Pilier du re ses troupes si besoin. L£5 dé- durcit contre les publications sations «terroristes», tandis que flanc sud-est de l'Otan, au car- putés ont voté le 10 octobre à suspectes ou qui critiquent celle du département d'Etat in- refour des trois principaux une large majorité un teÀie l'armée. Les réformes constitu- ., elut toujours l~ Moudjahidin . foyers de crise du Vieux Monde d'appui concret à «"Liberté Im- tionnelles (notammenrsur la du peuple iraniens. . (Proche-Orient, Caucase-Asie muable" et ce qui s'en suil'ra». peine de mort et le rôle de l'ar- J.G. centrale, Balkans), la Turquie Malgré l'hostilité d'W1Cpartie mée) votées ily a un mois par compte tirer partie de ce que de l'opinion du pays, à 90 % le Parlement on t été jugées ti- nombre d'analystes appellent musulman, Ankara espère mides par les Européens. Mais sa «rente géostratégique». Pen- ajouter des aides économiques Washington les a saluées com- dant la guerre du Golfe, elle aux 19 ri1ilIiards de dollars dé- me un «jalon majeun •• joua une fonction essentielle et jà accordés par le FMI pour af~ MARC'SE,MO aujourd'hui encore, la base fronter sa crise fin.mcière. Les

femonde MERCREDI 24 OCTOBRE 2001 Au Kurdistan turc, arrestations et cas de torture se sont multipliés

DIYARBAKIR (Kurdistan de Turquie) multipliés. «Depuis le début de l'ari- cette année, deux responsables du de notre envoyée spéciale née, il y a plus d'opérations militaires parti pro-kurde Hadep ont disparu; Dans les rues de'Oiyarbakir, la,capi- _et les autorités ont durci leur posi- tion », affinne Osman Baydemir. il peu après s'être rendus à une con- tale du Kurdistan turc, 'la population vocation au poste de gendarmerie vaque à son train-train quotidien. cite pour exemple la mort récente de Halit et Ebuzeyt AsIan, âgés respecti- local. En septembre, une bombe a Pourtant, d'après les représentants explosé dans les locaux du parti à locaux des organisations des droits vement de 62 et 42 ans, tués dans un champ dans Ja proVince de Sima!<. Cizre. Dans la ville d'Izmir, 37 per- ,de l'homme, les autorités main-, sonnes ont .été interpellées dans les 'tiennent la pression. «Malheureuse- Les forces de sécurité, 'pour qui les' locaux du parti le 18 octobre. ment,'l'approche des autorités turques victimes étaient des militants. du Le Parlement turc a récemment face awe Kurdes demeure inquiétante, PKK, ont refusé de rendre les corps approuvé une, série d'amende- explique l'avocat Osman Baydemir, aux familles. ' ments constitutionnels, notam- qui dirige l'association locale des Sezgin Tanrikulu, qui représente la ment un artiCle qui lève théorique- droits de l'homme. « D~puis le 1.1 sep~ Fondation des droits de l'homme, ment J'interdiction de publier en tembre,je crains que le gouvernement estime, lui aussi, qU,e« le climat risque langue kurde: «Ces changements n'agisse en prenant la sécurité globale de s'alourdir à Diyarbakir ». Au début sont positifs, mais insuffisants. Nous, pour prétexte. » du mois de septembre, les autorités voulons que l'existence des Kurdes Analysant les attaques du Il sep- ont effectué une descente - «sans soit reconnue et acceptée », expli- tembre à l'aune de sa propre lutte mandat de perquisition », précise Sez- que Osman Baydemir. . contre les militants armés du Parti gin - dans les locaux du centre de des travailleurs du Kurdistan (PKK), réhabilitation pour les victimes de la .Nicole Pope Ankara s'est alors plaint de ce que torture, dirigé par la Fondation. Les les Européens n'aient pas soutenu dossiers médicaux de 360 patients ses efforts contre le PKKet les grou- ont été saisis. Une procédure judiciai- pes islamistes radicaux. «La plupart, re a été ouverte contre la Fondation, des attaques terroristes contre la Thr- qui risque 'la 'fermeture. «Après cet quie ~nt été planifiées à partir de ces incident, aucune victime de tortures ,pays [européens J, avait déclaré le pre- n'est venue s'inscrire. Nous avons dépo- mier ministre, BüIent Ecevit. j'espère, sé une plainte auprès du procureur. » qu'ils vont maintenant mettre un ter- me, à cette honte. » Depuis l'arresta- u CHANGEMENTS INSUFFISANTS J) tion, en février 1999, de son' diri- Craignant des troubles en Irak, geant Abdullah öcalan, le PKK a les autorités ont renforcé les bar- cessé ses opérations, et les affronte~ rages près de la frontière. De nom- ments armés contre les forces gau. breux incidents ont été rapportés vemementales turques sont rares. dans la région frontalière de Sima!<, Après une accalmie, les arrestations" une des quatre provinces encore et cas de torture se sont à nouveau. ,sous, état d'urgence. Au début de

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faprès-taliban. Après avoir dénoncé lesfrappes américaines. Téhéran fait preuve de pragmatisme L'Iran veut en finir avec les taliban

Hier, c'était au tour d'un en- d'entretiens, qui auraient tous trer sur les orientations modé- Téhéran: voyé britannique, Robert Cup- été dominés par la question du rées du ministère des A/faiTes de notre comwpOndant per, conseiller spécial de Tony futur gouvernement afghan. De étrangères et de ne pas se lais- Serge Mlchel Blair pour l'Afghanistan, de sourœ diplomatique, on indique ser impressionner par les dis- ...... s'entretenir avec de hauts res- que les Européens avanœnt le coW'S très anti-américains du ponsables des Afl'aires étran- projet d'une sorte de' « gouver- Guide suprême Ali Khamenei. Téhéran a rarement vu au- gères. Au même moment, l'émir norat lt des Nations, unies sur qui sont plutôt destinés à rassu- tant de délégations diploma- du Qatar, Qatar Hamad Ben l'Mghanistan, auquel l'Iran, rer les conservateurs ». estime tiques frapper à sa porte et le Khalifa al-Than1. est lui aussi ar- qualifié de «pôle de stabilUé ré- un observateur. ' ministère des Aft'aires étran- rivé à Téhéran pour se rendre gio1UJle », répond très positive- Du coup, œ sont les réforma- gères déployer une telle activité. directement au palais présiden- ment De fait. dlls le lendemain teurs proches du président Kha- On vient de partout, à la fois tiel de Mohammad Khatami .. des attaques terroristes sur New tami qui ont aitiqué ladiploma- pour reconnaître le rôle modé- Dans la soirée est encore anivé York et Wasbington,l'Iran a de- tie iranienne. «Nous aurions pu rateur que joue l'Iran dans la JosChka Fischer,. le ministre al- mandé que l'ONU prenne latAte deoentr le centre de la diploma- crise actuelle et pour s'assurer lemand des AfI'aires étrangères. des opérations. tie monditJJe et jouer Un rôle de de sa coopération dans l'établis- Le chancelier autrichien, Wo)f'- Depuis lors, la position de premier plan en AfgIrDnistan ». sement d'un gouvernement af- gang Scblüssel, est attendu au- l'Iran n'a cessé d'évoluer, dans regrette le député Haklar Ibra- ghan post-taJiban. jourd'hui. , un sens que les Occidentaux ju- him RaiulAml, rapporteur de la Jeudi dernier, le ministre Ka- Peu d'informations ont filtré gent très posit\! « Les chanœl- commission spéciale pour l'Af- mal Kharazi recevait le Dr Ab- de cette impressionnante série lerlss ont décidé de se concen- ghanistan. A l'en croire, les dullah Abdullah, responsable des Affaires étrangères de l'~ lianœ du Nord. Le mouvement de résis~ce aux taliban est venu resseITlll' les liens avec son plus proche allié, qui le soutient Une défaite sportive enflamme la rue sans faute depu;iS six ans. L'en- thousiasme dont a fait preuve fi suflisalt de gagner. Dimanche soir, ilne man- reçu l'autorisation de gagner. Le régime a trop l'Allianœ du Nord face à l'inter- quait à l'équipe nationale iranienne qu'une vic- peur des troubles qus cela aurait prouoqués », af- vention américaine a fait tousser toire sur Bahrein pour être qualifiée pour ~ Coupe fume unjeune TéhéraDals adepte comme beau- Téhéran. du monde de football2002 en Corée et au Japon. coup des théories de laconspiration. Trente-deux Le lendemaln,1e ministre ira- D'ailleurs. tout était prêt pour lavictoire. Les Té- banqUes ~ ont été attaquéeB, des voitures nien s'envolait pour Dou- héranals, pressés de se trouver en face de leur té- ont brû1é et plus de 700 personnes ont été arrê- chanbé, au Tadjikistan. afin de léviseur, ont créé d'énormes embouteillages dans tées. L'Agence Franoe Presse rapporte que lafoule s'entretenir avec le président lamétropole. Leurs enfants avaient tait le plein de a crié « mort auz mollahs ». E[Domali Rakhmonov. Di- drapeaux. de trompettes, de pétards. La nuit suivante, les troubles ont repris en plu- manche, alors que le président La poliœ s'était déployée dans toute la ville. Ces sieurs points de la cap;.ta1e ainsi qu'en province. vénézuélien Hugo Chavez ter- derniers temps. chaque victoire provoquait en Cette fois, la poliœ est intervenue avec l'appui de minait sa visite centrée sur les ville des troubles plus importants. Le 12 octobre, forces spéciales. Un nombre important de jeunes questions pétrolières, les ad- quand l'Irak fut battu 2 à 1, des jeunes fiIIes ont ont à nouveau été arrêtés. joints du chef de la diplomatie dansé sans foulard, à même la roe, dans les quar- A Ispahan. des témoins racontent que plus de iranienne recevaient à Téhéran tiers chies du nord de la capi1ale. Alors que ~ le 1 500 étudiants ontmanlfesté dans le œntre-viIle, un envoyé spécial du Quai d'Or- sud populeux. de graves affrontements ont eu lieu criant des slogans contre le régime et contre le say, Pierre Lafrance, en mission entre les jeunes et les mIIiœs lsIamiques. se sol- guide suprême Ali Khllll'lenei, qui devait juste- d'information dans larégion: dant par 400 arrestations. Dimanche, la poliœ ment efh::tuer mardi une visite dans l'andenne Lundi, Kamal Kharazi avait avait prévu d'amadouer la foule en distribuant capi1ale de Perse. La visite a été annulée, officielle- rendez-vous avec Renato Rug- deux tonnes de gâteaux. ment pour raisons de santé. Le climat semble être giero, le ministre italien des Af- Sauf que l'Iran a perdu : 3 à 1 pour le Bahrein. encore très lourd : pour empêcher tout rassemble- faires étrangères et, le soir, il Tout a été lamentable chez les Iraniens : les at- ment, les forces de l'ordre ont pris position sur recevait un appel du président taques sans imagination, la défense en passoire, le l'immense plaœ de l'Imam. au cœur de la vil1e afghan en exil, Burhanuddin gardien maladroit historique. Depuis une semaine, la plupart des Rabbani, qui lui rendait Du coup, au lieu des gâteaux. œ ~t les gaz Ia- 1YUIglLCJÏnl; ont été fermés sur ordre de lapoJiœ, compte des ses récentes dis- crymogènes.La foule est desœndue dans laroe des mesures qui viennent d'être prolongées d'une cussions avec les présidents pour crier sa colère, accusant le régime d:&treres- semaine. rossé et tadtik. ponsable de ladéfaite. «Notre..équipe n'a,pas s,M.

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membres du Parlement n'ex- . deux termes très en vogUe ac- s'aventurer si loin. Pour autant, tique. Les délégatIons euro- cluent pas une intégration .des tuellement à Téhéran : « l'inté- elles oi1tf~t preuve de beau- péennes auraient demandé à . taJi:ban « modérés» dans un fu- rêt national» qui, dans l'esprit coup de pragmatisme : après Téhéran la mise à l'écart de tur l!ouverneinent à Kaboul, de ceux qui le prônent, com- avoir~.gUa.lifiéles attaques amé- Rabbani au profit d'un « gou- : . n'oDt pas de proplètries avec manderait un rétablissement au ricaines d'« inacceptables ».les vernorat » des Nations unies. " l'ex-roi Zahér Shah et prônent . moins partiel des relations avec .collaborateurs de Kamal Kha- Un poste pour lequel est pres~ . des discussions dirEictes avec les . les Etats-Unis et la « sécurité razi deinandent maintenant senti l'ancien chef de la diplo- Etats-Unis. . nOtionalé» qUe menace l'anar- . aux Etats-UÎ1is dé « finir le tra- matie algédenne, Lakhdar . . C'est donc une réVision radi- chie régn&.I).tdepuis deS annéeS .vail », c'est-à-dire ~,renverser Brahimi; représentant. spécial cale de la politiqué étrangèré. en Afghanisti.n: les'taliban pour réil.l.blir'lepresi- des Nations unies pour l'Af: iraQienne que réclament les Les Affaires étrangères, aux- dent Rabbà.ni dans ses fonc- ghanistan. fi est justement at- . parlementaires, au nom d'une quelless'intér!lsse de près le .tions. tendu ,à Téhéran.à !il fin de, la crise « qui n'a rien à voir avec Guide suprême Ali Khamenéi, . Et là encore, la position .ira- semaine.' ce que le monde (lwnnu ». et de ne peuvAnt évidemment pas nienne n'a .rien.d~ dogma-

Ankara se pose en médiateur

Mais c'est l'organisation en Istanbul: . Turquie d'une sorte d'assem- de notre correspondant blée générale de l'opposition af- Éric Biegala ghane qui devrait offrir à An- kara le rôle de médiateur auquel elle prétend. Préparée Présence militaire envisagée dans la discrétion, cette réunion en Afghanistan, assaùts diplo- prévue pour ce week-end ou au matiques en Europe ou en Asie début de la semaine prochaine, centrale et accueil programmé devrait réunir 120 délégués af- d'une première réunion de l'op- ghans sous la présidence du roi position afghane sur son sol: en en exil Zaher Shah. ' ..... une semaine, Ankara a singu- Les représentantS des diffé- o o lièrement étoffé son rôle auprès rentes factions de l'Alliance du N des États-Unis. Nord et les délégiIés choisis par ~ Seul membre musulman de Cl:: le roi devront théoriquement CQ T Alliance atlantique, la Turquie étudier les modalités de la tenue o Eo-< a,. depuis le début de la crise, d'une « Loya Jirga », assemblée o.U apporté un soutien sans failles traditionnelle de représentants U"l à Washington, même si l'opi- des différentes régions af- N ni,bn publique demeure plus ghanes. Diplomates, observa- Cl que réservée sur les bombarde- teurs et sources afghanes s'ac- :::l~ ments américains et franche- cordent pour estimer qUe cette ..., ment hostile à toute implication Loya Jirga ne' poUrrait être .ré- dans la campagne militaire elle- unie qu'en Afghanistan même. même. . Le « Conseil des 120» d'Istan- Ankara a déjà fait savoir bul devrait servir à organiser la qu'elle partage,ait ses sources Le ministre des Aft'aires étrangères turc Ismaü Cem (à droite), sécurité d'une telle assemblée et de renseignement avec les qui multiplie les rencontres en Europe et en Asie. a reçu mardi certains de supputer que. ce se- Nnéricains,la présence turque .àAnkara son homologue italien. Renato Ruggiero. (Photo AP.) rait là une bonne occasion pour en Afghanistan ne datant pas les soldats turcs d'entrer dans la d'hier. Jusqu'à la fin des an- . taire à l'Alliance et n'exclut pas ceux de l'Organisation de la dansé. ' nées soixante, ce sont des mili- l'envoi dè forces spéciales pour conférence islamique à laquelle «Ilfaudra aussi intégrer dès taire~ turcs en effet qui enca-' former les soldats afghans. la Turquie appartient. Proposi- Pachtouns dans le conSeil des draient et formaj.ent les futurs Ankara a également répondu tion qui semble avoir été reçue 120. Le problème, c'est que les olllciers afghans. « Nous nous favorablement à l'idée de favorablement en Europe. Pakistanais veulent voir des ta- sommes retirés à la demande troupes turques investies d'une Dans la foulée. le chef de la Liban« modérés» dans lefutur . du Pakistan qui soupçonnait le . mission de maintien de la paix. diplomatie turque s'est envolé gouvernement afghan. c'est-à. régime afghan de visées irré- « Idéalement. les unités dé- pour l'Asie centrale où il a ren- dire des amis de leurs services dentistes », rappelle une source ployées pour entraîner les sol- contré sùccessivement les chefs secrets ». explique un diplo- . proche de l'état-major. . . dats de l'Alliance pourraient d'État d'Azerbaïdjan, du Turk- mate.Le président turc Ahniet Àujourd'hui, Ankara appuie devenir des forces de paix ». ménistan et d'Ouzbékistan, Necdet Sezer vient de 's'envoler les forces ouzbekes et turco- espère un diplomate. trois pays turcophones. Ses pour Islamabad afin d'y ren- phones du général Rachid Dos- Côté diplomatie, la Turquie propositions visant à organiser contrer son homologue pakista- turn, l'un des principaux chefs n'est pas non plus restée les l'acheminement d'aide hurna- nais Pervez Musharraf. L'entre- de guerre de l'Alliance du Nord. . bras croisés. Lors de son pas~ nitaire des~ée à l'Afghanistan vue est destinée à rassurer le Ankara assure un s'outien logis- sage à Bruxelles la semaine semblent toutefois avoir été re- Pakistan quant auX dessein's .tique et financier au général dernière, le ministre des Af- çues fraîchement, notamment furcs en Afghanistan. La Tur- dont la famille réside en Tur- faires étrangères Ismail Cern il au Turkménistan où le prési- quie avait été l'un des premiers quie. Le gouvernement turc proposé un sommet entre pays dent Saparmurat Niazov lui a pays à reconnaître le régime du plaide d'ailleurs pour un ren- de l'Union européenne (Ankara reproché d'être à la remorque général Musharraf après son forcement de l'assistance mili- est candidate à l'intégration) et de l'Europe. coup d'État militaire de 1999.

114 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Ozeti - Quatre rebeDes kurdes tués dans l'est et le sud-est AFP-

DIYARBAKIR (Turquie), 23 oct (AFP) - 8h50 - Quatre rebeUes du Parti des TravaUieurs du Kurdistan (PKK). ont été tués par l'armée-dans deux opérations dans l'est et le sud-est anatoliens, a-t-on Indiqué mardi de source off1c1eUe. lei rebelles ont été tués dans deux affrontements qui se sont produits dans les provinces de Van (est) et de S1mak. à la frontière avec l'Irak. dans le sud-est du pays. précise un c:ommunlqué des autorités responsables de l'état d'urgence à DIyarbakir. chef-lieu du sud-est à majorité kurde.

Le PKK a mené pendant quinze ans une lutte armée contre l'Etat turc pour créer un Etat kurde Indépendant dans le sud-est à majorité kurde de Turquie.

Mals d a annoncé l'arrêt des combats et son retrait de Turquie en 1999. à l'appel de son chef Abc:IuUah0caIan. condamné à mort pour trahison et séparatlame.

Depuis. les affrontements dans la région, qui ont fait quelque 36.500 morts. selon un bUan officiel. ont considérablement diminué.

Mals l'armée a rejeté les appels à la paix du PKK et a Juré de poursuivre les rebeUes jusqu'au dernier. La plupart se sont réfugiés dans le nord de l'Irak contrôlé par deux factions kurdes Irakiennes.

Turks question role as Muslim go-between for U.S. Christian Science Monitor October 19, 2001 By NICOLE !TANO

ISTANBUL - As the war in Afghanistan intensifies, Turkey is beginning to feel the pressure of its hybrid identity as a bridge between Europe and Asia.

Nearly 99 percent of Turks are Muslim, yet the country is a member of NATO. While Turkey's government is firm- ly with America in the war against terrorism, the people of Turkeyare less certain that their interests lie with the West.

In the wake of the Sept. 11 terrorist attacks, Turkey quickly offered its condolences and aid. It opened its airspace and bases to U.S. forces the same day America requested them, and last week it sent a team of counterterrorism advisers to the command center in Tampa, Fla. The Turkish parliament also authorized Prime Minister Bulent Ecevit to deploy Turkish troops.

While there is little of the virulent anti-American sentiment here that has been seen in other Muslim countries, many Turks say they believe the war against Afghanistan is unjust. They add that their country gained little the last time it helped the United States, during the Persian Gulf War. Even young Sinem Demiray and her friends, who are part of Turkey's cosmopolitan youth, say they are against the bombings. "Nobody wants war," says Demiray's young friend, Pori Altinbascan. "Afghanistan shouldn't be harboring terrorists, but America is killing lots of innocent people."

While these students are part of a highly Westernized younger generation, Islam in Turkey has long been of a mil- der breed. The establishment of the Turkish republic in 1923 placed strict controls on religion and created a secu- lar state.

Since the U.S. strikes began, imams - who are appointed by the state - have preached more about how killing is against Islam than calling for jihad. "The Turkish people are very supportive of the Afghan people, but that doesn't mean they are supportive of the Taliban administration," says Semih Gemalmaz, a professor of law at the University of Istanbul. "People here have a secular understanding of Islam. It's not the same as if you go to Iran or Syria or Saudi Arabia."

Most Turks say they were stunned by the Sept. 11attacks and that such acts are not condoned by Islam. After a 15- year domestic-terrorist war against the Kurdistan Workers' Party that claimed the lives of nearly 40,000 people, there is little sympathy for terrorism here.

The greatest fear for most Turks is that a continued conflict in Afghanistan will further damage an already fragile domestic economy.

"The Turkish people and Turkish government suffered because of the Iraqi war, and they will suffer because of the current situation," says Rassoul Raouf, a suited businessman.

115 Revue de Presse-Press Review-Berhevokà Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basm Özeti

Iraq had been .one of Turkeis major trade partners~ and most Iraqi oil passed through Turkey on 'its way to interna- tional m~kets. The loss of oil revenues alone cost about $400 million a year, and conservative estimates put the cost of the war on the Turkish economy at about $9 billion. In the months and years after the war, the country also absor- bed an estimated half a million to 700,000 Kurdish refugees.

The recent downturn in the world economy has already hit Turkey haret The lira has shrunk more than 60 percent against the dollar, and inflation is expected to top more than 70 percent.

The government, however, believes that participation in the war against Afghanistan will gamer more economic aid from the developed world.

Turkish Defense Minister Sabahattin Cakmakoglu says his country's aid in the war against Afghanistan could lead to a greater respect for the Turkish role in European stability and more generous donations for its allies.

"This shows how much importance Turkey has for durable peace and securityin the world, particularly in Europe, the Middle East and Central Asia," he told the Agence France Presse.

"To say 'you need me now, then give me money' is not our character. But I believe our allies will see this (economic) aspect as well," he said. * * * * *

TON Press Scanner, October 23, 2001 Those who miss the opportunity are going to regret it! Oct. 22,2001 Sabah by Sukru Elekdag (former Turkish ambassador to the United States)

Ankara is seriously worried about the possibility that a military operation will be staged against Iraq in the course of the process of waging war on terrorism in the wake of Sept. 11. On CNN's Larry King Live program last week Prime Minister Bulent Ecevit stressed that if that happened Iraq would be split up, and that this would create pro- blems for Turkey's independence and territorial integrity.

Ecevit's remarks require that we ask the following questions and analyze the relevant issues:

Is it definite that a Kurdish state will be founded in Northern Iraq if Saddam gets overthrown? How would Turkey be affected by the establishment of an independent Kurdish state? Is.the United States supporting establishment of a Kurdish state? What kind of strategy should Turkey have?

Iraq would be split up if Saddam is overthrown

Ankara's view.on the first question is quite clear. Ankara believes that Iraq's unity can be preserved only with an authoritarian rule; and that if Saddam gets overthrown Iraq will be split up. During the Ottoman era Iraq was gover- ned as three separate provinces or states: The Baghdad province was predominantly Sunni-Arab, Basra Shiite-Arab and Mosul Kurdish and Turcoman. Ankara thinks that such a state would forge alliances with some of Turkey's neighbors as well as with.theoutlawed Kurdistan Workers' Party (PKK) to make territorial demands on Turkey, adhering to the "Greater Kurdistan" cause and fueling Kurdish nationalism.

These worries are not groundless, considering that in the aftermath of 1991 the U.S. policy has favored the esta- blishment of a Kurdish state.

Indeed, it was only with Washington's support that a parliamentary election could be held in Northern Iraq in May 1992 and a Kurdish government could be formed.

And the "Kurdistan Federated State" was proclaimed on Oct. 4, 1992 in the wake of the visit [Northern Iraqi Kurdish leaders] Massoud Barzani and Jalal Talabani paid to the United States. During the Gulf crisis, Turgut Ozal, the pre- sident at the time, maintained elbow contact with U.S. President George Bush of how to split up Iraq. Ozal's "vision" was as follows: First a Kurdish state would be established in Northern Iraq and then ensure that it joins Turkey as a "Kurdish federated state." Thus, a "Turkish-Kurdish Federal State" would be created.

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Turkey's being plunged on such a dangerous path was prevented thanks to Gen. Necip Torumtay to resigned as chief of staff when Ozal gave him instructions to "occupy" Iraq's Mosul and Kirkuk regions.

Kurdish state and US interests

Yet, the "Iraqi Federated State" proved short-lived because the tribal system that prevails in the region is hardly suitable for creation of a state. It is a fact that at a certain point the United States' Northern Iraq policy took a path hazardous to Turkey, and that was due to a great extent to the erroneous reasoning of Ozal.

Under the current international conditions, on the other hand, the United States should well be aware that it would go against American interests if the United States conducted the kind of policies that would result in the esta- blishment of a Kurdish state in Northern Iraq.

If the United States did create a landlocked Kurdish state surrounded by hostile countries on all sides, a state which.wotIld be dependent on the United States in all aspects, Washington would, whether it liked it or not, have to "index" its Middle East policy to the safeguarding of that state. That would cause Iraq, Syria and Iran, countries who have a Kurdish minority of their own, would be inclined to resolve the differences among them and to crea- te a bloc against America and Israel.

In other words, the consequences of such a policy could undermine the U.S. interests in the region.

Itis a very strong possibility that the moment they decide that the United States has - relatively -- attained its goals in Afghanistan, the "hawks" in Washington will push for the opening of a second front and succeed in initiating a military operation against Iraq. Turkey must be prepared for such developments. Turkey must not let Massoud Barzani and Jalal Talabani to have a clear field in Northern Iraq.

Otherwise, Turkey will not have a say in the restructuring of Iraq in the post-Saddam period. * * * * * KDP reiterates pledge for the unity of Iraq in Ankara Turkish Daily News October 23, 2001 by SAADET ORUe

Massoud Barzani-Ied Kurdistan Democratic Party (KDP) reiterated its commitment to the territorial integrity of Iraq in Ankara, demanding Turkey "to stop using the Habour border gate as a red card" against themselves, a leading official of the Iraqi Kurdish party said on Monday.

In an exclusive interview with the Turkish Daily News on Monday in Ankara, Nechirvan Barzani, head of the local government in Northern Iraqstated that they felt that there was a misunderstanding among Turkish offi- cials about the KOP. "Perhaps, there was false information from whatever circles, maybe from the region," Barzani told TON.

Turkey has been declaring its concerns regarding the possibility of the establishment of an independent Kurdish state in northern Iraq and repeated remarks came from Prime Minister Bulent Ecevit that any development concer- ning northern Iraq will negatively affect Ankara. Stopping in Ankara on his way to Europe, Barzani met with senior officials from the Middle East Department of the Turkish Foreign Ministry and tried to ease Turkey's concerns which were strongly expressed by Turkish officials.

Barzani was received by Ministry Undersecretary Ugur Ziyal.

Three key messages given by KOP to Turkish officials are as follows: Iraqi Kurdish problem should be solved inside a united Iraq, The KOP had no evidence proving the claim that the Jund-ul Islam group was being direc- ted by Osama Bin Laden, Ankara uses Habour border gate as a red card against the KOP.

Technical experts to meet for Habour

Turkish officials and the KDP decided to meet with technical experts for solving the deadlock concerning trade

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through the Hilhour border gate. Dies~l trade through the Habour border gate stopped recently and I

Position on PI

Barzani told TON that their position on the PI

However, the rejection of I

Nechirvan Barzani Reaffirms Commitment to Iraq Terrltorlallntegrlty Anatolia October 22,1001

ANKARA - Kurdistan Democratic Party (KDP) leader's nephew andregional director general of the party Necirvan Barzani met with Foreign Ministry Undersecretary Ugur Ziyal on Monday.

Responding to questions of journalists after the half an hour meeting, Barzani said that there are certain misun- derstandings about the situation of I

Barzani said that he found necessary to hold contacts in Ankara while going to Europe, and noted that they will continue to have consultations to clarify the issue. Barzani said that he concluded his contacts in Ankara with reci- procal understanding. When asked if there is any threat from Iraq to the region, Barzani said that the situation in the region is nonnal and there was no threat from Iraq.

"Do you expect the Turkish military power to continue operations?" asked another journalist to Barzani who said that "we didn't take up the issue in details:' ,. ,. ,. ,. ,.

(courtesy of Kurdistan Observer) Turkish Minister Insults Kurdish Cause and KDP on TV October 22, 2001 Gulan Media (I

In a 'IV-interview in October 10, Turkish Interior Minister, Abdulqadir Chai, describes the Kurdistan Democratic Party's forces as a group of "bandits", and makes rude remarks on Kurd's struggle for self-determination.

In his written statement, an unnamed spokesman for I

In a new era in the world's history where democracy and dialogue seem to have the last words, it is sad that a neigh- boring Turkish Minister would hurt the feelings of millions of people in Kurdistan by offending them and their struggle, the spokesman writes in his written statement. ,. ,. ,. ,. ,.

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Turkey's Kurdish Phobia is mounting KurdishMedia.com By Eamad Mazouri 23 October 2001

Regardless of the nature of the struggle the Kurds are leading, and despite the repeated assurances by the Kurdish leadership in Southern Kurdistan that the Kurds are not seeking an independent Kurdish State which is within their natural national rights according to the UN Charter and the Universal Declaration of Human Rights and every internationallaw, treaty, and convention. The Kurdish leadership, far from any ambiguity has been very clear about its current objective in its struggle to secure Federalism for the Kurdish people. This, despite the fact that the majority of the Kurdish people if given the freedom of choice and by their free will, they certainly will pre- fer an independent Kurdish State on any other choice.

Ever since the September 11th terrorist attack on New York and Washington allegedly by Islamic fundamentalists linked to the terrorist group Al-Qaeda led by terrorist Osama bin Laden, some U.S. Officials and Media sources have revealed the possibility of Hussein's involvement with the attack, therefore, Iraq also might become a U.S. and British target in their war against terrorism. The sheer idea of the Iraqi involvement in the terrorist attack of September 11th, and the possibility of attacking Hussein's regime to remove him from power has terrified Turkish Officials. Not because of their concern about the future of Iraq and Iraqi people and its sovereignty which they have overrated it long time ago. But because of the possibility that Kurds might take the advantage of circum- stances and declare their own independent state. This has been a nightmare for the Turkish government officials who are against anything Kurdish and perceive Kurds as inferior creatures not human beings who deserve to have basic human rights. Unfortunately, their concern does not stop at their official borders, but it goes far beyond that to reach every part of occupied Kurdistan and every Kurdish community in any part of the world.

While the Turkish government is refusing adamantly to admit to the fact that there are Kurds living on their own land within the Turkish Republic and denies them their basic human rights despite the tremendous pressure from the European Union and other Western countries, it refuses to accept the fact that Kurds in other parts of Kurdistan might gain some recognition and some national rights such as federalism in Southern Kurdistan.

A few days ago, in a TV interview, the Turkish Interior Minister Abdulqadir Chai describes the Kurdistan Democratic Party (KDP) led by Mr. Masoud Barzani as a group of bandits, at the same time make some insulting remarks about the Kurdish struggle and right for self-determination. This is not the first time and it will not be the last remark from Turkish officials about the Kurds.

Kurdish struggle has been long and bloody and full of sacrifices. There is no nation on the face of earth who has been committed and loyal to its cause throughout the history as the Kurdish people fighting their way to freedom and self-determination against all the odds. Turkey better recognize that. There is no doubt that Kurdish people will take advantage of every opportunity to gain their national rights, including the establishment of an indepen- dent Kurdish State. It is not a crime for a divided nation to aspire for freedom and independence in the 21st cen- tury.Turkey is the only country in the whole world that is still is guided by the 14th and 15th century Ottoman mentality. Turkish officials should recognize the fact that world has witnessed great changes on human rights and nation's right to free itself from foreign occupation. Today we live in civilized global community brought together by technological advances. Crimes against Kurdish people can not kept away from the scrutiny of the non-govern- mental human rights organizations and civilized Western countries.

The Turkish Officials as a result of almost a century of cheap and unsubstantiated propaganda among the Turkish public have created Hatred, detestation, and revulsion among the Turks towards the Kurds and anything Kurdish.The current Turkish official civilian and military are no exception. They also were raised under Kemalism philosophy which despised the Kurds following the establishment of the Turkish Republic in the aftermath of the 1st World War.

The idea was to assimilate the Kurdish people into melting pot of Turkishism. Now the liberal elements of the Turkish society who are willing to accept the Kurds as such, are complaining that the Turkish people are not ready yet for any radical change in their view to accept the Kurdish national rights even though these rights have been downscaled to the mere some pity cultural rights. Of course you can not wipe out in a few years the poisonous propaganda that was systematically fed to the public by the Turkish government for over a whole century. This process requires a huge load of work of an organized effort by the government to right the wrong. It ironic that Turkey differs in this regard from the rest of the countries that are occupying parts of Kurdistan. In Iraq, Syria, and Iran despite the differences between the Kurds and the dominant nationality, ordinary Arabs and

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Persian treat the ordinary Kurds with respect in any normal course of their daily life. However, in these countries they lack a liberated intelleginsia that sympathise with the Kurdish people and their just cause. In Turkey the whole frûng is reversed. The Tmkish public despise KUïds, while ll~eir intellectuals and free thinkers nût ûrJy sympathise with the Kurdish cause, but also risk their life on that road. Many famous Turkish figures have spent many long years of their life in prison because they have said or published something in the defence of the Kurdish people and their plight.

Now it is obvious for the Kurdish people that Turkey single handedly is the major obstacle in the way of their struggle to freedom, independencd, prosperity and decent living. Turkey will have to overcome its Kurdish phobia and accept the fact that Kurdish people like any other nation have to be recognized on their own ancestral land as a nation who have been deprived from its basic human rights. Turkey has to recognize that Kurds have the right to obtain their national rights including the liberation of entire Kurdistan from the foreign occupation and the creation of a strong unified independent Kurdistan. They have to realize that when that day comes they will be the next door neighbor to Turkey.

* * * * * 24 October, 2001 BBC 350 Mainly Kurdish Refugees Drown: Indonesia police 'aided smugglers'

A senior United Nations official has called on the Indonesian Government to look into allegations that police forced asylum seekers onto a boat that sank, killing more than 350 people. Some of the 44 survivors have accused Indonesian police of threatening to kill them if they did not board the boat.

The police have denied the allegations, and other survivors have said no-one forced them onto the boat, which was headed for Australia. The heavily overloaded 19-metre boat sank last week when a worn-out water pump broke down in the Indian Ocean. One survivor, an Iraqi, said on Wednesday that about 30 police officers armed with pis- tols and automatic weapons forced passengers onto the wooden boat, even though several did not want to go after seeing its poor condition. "They said they were willing to kill us," said Achmad Hussein Ali, speaking through a translator. "The police even beat two refugees with their riflebutts." He said a police boat then escorted the asylum- seekers' boat out of the port. .

'Grave concern'

Indonesian national deputy police spokesman Lt Col Prasetyo denied the allegations. "The accusations are not true," he said. "It is our duty to protect the refugees." A Jakarta spokesman for the United Nations' refugee agency (UNHCR) Raymond Hall, said the authorities must carry out a "really serious investigation" into the claims.

"If there was any complicity from the local authorities ... in actually forcing people to get on the vessel that would be a source of ... grave concern," he said. Another survivor, Ali Ahmmad, a Kurdish refugee from Iraq, said the police were working with three people-smugglers who were also armed.

International talks

Australia on Wednesday named one of those men and asked Indonesia to extradite him. "We know who the person was who arranged this particular package of travellers," he said. "He put 400 people on a boat 19 metres long that could only take 150 people." He said the man, who he described as of Egyptian origin, had been behind other people-

smuggling operations. He said Australia had passed information on him to Indonesia on several occasions. Oô

Indonesia announced on Wednesday it will host international talks on people-smuggling next month.

Foreign Minister Hasan Wrrayuda said the issue was becoming urgent, with the expected arrival of more Afghan asy- lum-seekers because of the US air strikes. Australia has taken a hard line against asylum seekers trying to enter the countryby sea since late August, when it refused entry to a boatload of mainly Afghan refugees rescued at sea by a Norwegian ,freighter. It has since turned away about 1,500 asylum seekers, sending the majority to other countries including Nauru, New Zealand and Papua New Guinea for processing. * * * * *

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LE DOSSIER 0 L'lnkapràf "fsJ-a.t..tr Depaisle IIeeptembre,an ...... Mbetiat OUftl'taux~Unisllll'aneéftatuelle Il J liudiea_ftPaede .... Soupçom _.ae.I..,.-. I.Oâ ~de BeoLerleapoarf ati8Ddes l ...... a -oabdJ'l"-a .....des bedIles . dedl.noa.DellOlDbftaxiDdiœa i~. ."'SMIfaisteBœdelleasadre ôurL']rak ~etmembresd'Al-QeedLLa .. ~.qairtftdediDirle ...... iluJdaeftea 1991•....,uBeca I.t\SdIoos. UDe8lllre pertledef_ ..II ....abhwetlepraideatGeorp lv.B1IIb o teatmtacoatrairede -s-rlesa&no ... àcluJrwepoarniter o an~-.ntde .... œaJltlll ~~. CIl

III I: • o «Finir letravail» t- U o 'lilt duconflit duGolfe? CIl L'adminßtmtionBwhdivMée~àSaddam

w...... t .. avait envoyé un e-mail après le kiens qu'eUe a tués». Mais à lui, à blicité autour d'un courrier de notre eornapondant rI septembre pour le supplier Christopher Love, «citoyen de «privé» s'explique: Bagdad OUS avez du cour- de coopérer «contre leterroris- l'humanitb, iladresse sa sym- craint d'être la«seconde cible» « der»... Lorsque me, lafaim, laguerre». Saddam pathie pour les victimes d'at- de lacampagne engagée par les Christopher Love, Hussein lui a répondu par une tentats qu'il condamne. Etats-Unis contre le terrorisme. V 43 ans, un informa- lettre de 10 pages, dans laquelle Inspections. Lundi, à Bagdad, Depuis le Il septembre, Sad- ticien de la banlieue de Phila- il lui explique que «l'adminis- le ministère de l'Information a ~ Hussein est en effet au delphie a consulté ce week-end tration américaine nemérite pas diffusé cette lettre, qui repré- cœur des débats des stratèges ses e- mails il est resté bouche de condolhlnas tant qu'elle sente les premières condo- américains, qui se demandent bée. Un message de ... Saddam n'dura pas exprimé les siennes léances exprimées par Saddam si la principale racine du terro- H~in! Christopher Love lui pour le million et demi d'Ira- depuis les attentats. Cette pu- risme ne se trouve pas à Bag- dad l'affairedes lettres piégées au bacille du charbon n'a fait que redoubler l'attention qu'on lui porte à Washington: Saddarn n'a-t-il pas tout fait pour se soustraire auxinspec- tions de l'ONU sur son pro- gramme d'armes biologiques? Le gouvernement américain semble embarrassé par ce dé- bat public. Soucieux de ne pas se mettre à dos les pays arabes, qui le soutiennent déjà du bout des lèvres, il évite d'accuser di- rectement Bagdad et semble plutôt chercher à calmer les es- prits. «Jenepense pas qu'il y ait actuellement un lien direct et clair (entre l'Irak et la maladie du char- bon)>>,a déclaré lundi Philip Reeker, porte-

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parole du départe- de saVoircequi sepasse dèrrière pendant la dernière présiden- . tout travaillé sur un bacille ap- ment d'Etat. le rideau». A la différence de tielle.«.TantqueSaddamesten .peléVollum, dont ilavait ache- L'administration est l'équipe Clinton, cellede Bush place, l'Irak ne sera pas pour té la souche à un laboratoire en fait divisée: le nu- parvient à cacher ses querelles. nous qu'une source d'irritation, privé de la banlieue de Wa- méro deux du dépar- Denombreuxcommentateurs .maisunemenaœsurnosVÎes»,a. shington. Or, le bacille des tement de la Défense, proches des républicains plai-. déclaré il ya quelques jours le . lettres serait issu d'une souche Paul Wolfowitz, a plai- dent pour une offensive rapide sénateutdu Connecticut, ajou- différente ... Reste que chaque dé ouvertement pour un eÎaI- contre l'Irak. Les plusva-t-en-. tant ceweek-end que, selon lui, rév6ation liant Saddarn à Ben gissement de la campagne à guerre sont les «néoconserva..: le bacille du charbon qui a tué Laden (lire page suivante) ren- l'Irak. Contre l'avis de Colin teurs»(reaganiens) et les mi- en Floride et à Washington n'a . force les «faucons» de réquipe Powell,le secrétaire d'Etat. Bu- .lieux pro-israéliens. L'ex-chef pas été fabriqué «par deux types Bush. Aucun expert n'exclut sh a tranché en faveur du se- de la CIA, James Woolsey, dans une cuisine». que tout cela sefinisse, une fois cond ... pour le moment. Nul proche.deWolfowitz,apublié . «Flammes de la peUh. ~ la campagne afghaneterminée, ne sait ce que le Président a en llIllong article dans le Wall ex-inspecteurs de l'ONU, par une offensive contre Bag- tête. Personne ~ oublie q\1e Street Journal dans lequel ilex_quant ~ eux, se déchirent: Ri..: .dad «Si Bush décide d'y aller, il Saddarn Hussein a tenté d'as- pliquait pourquoi ilfallait «finir chard Butler,!' ex-responsable aura un large soutien dans l'opi- sassiner 'Sonpère, le président ~.travail» entrepris pendant la de l'équipe chargée de sur- nion», prédit Tom Done11y.TIy Bush, lors d'une visite de ce guerre du Golfe, mais inter- veiller l'Irak, a laissé entendre a quelques jours, cependant, le dernier au Koweït, au prin~ . rompu selon lui à lasuite d'une que lamaladie du charbon ve- spécialiste militaire de laBro, regrette du:'Powell (chef d'Etat major «Ceux qUIsuggèrent-que le ba- risque que l'Irak utilise des Tom Donne1y,du (très des armées pendant la guerre cille utilisé dans les récentes at- armes chimiques ou biologiques reaganien) centre de du Golfe) est le Halifax des tCltJ~ provient d'Irak, y com- ou procure cesarmes àAl-Qae- recherches Project for temps modernes ... Autre in- . pnsRidrardButler[ ... j,nefrmt da.» On comprend mieux, en a New American Cen- tervention remarquée, cellede que soufJlersur ~ flammes de la l'écoutant, que Bush n'insiste tury. Donnelyconstate Joe Lieberman, colistier du peuretdelapamque»,a-~-ilré- pas enoore trop sur la «piste ira- cependant qu'avec cette admi- torqué dans The Guardian de kienne». PASCAL RICHt. nistration, «i'-~ assez difficile candidat démocrate AI Gore Londres. Selon lui,l'Iraka sur- Contacts répétés avec la nébuleuse o o Ben Laden MuM rien ne prouve une impUcation C\I deL'Irak dam Le

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me à laCIA, affirme q1ien décembre 1998Al-Hijazi identité fabriquée par les services irakiens quand ils se serait rendu en Afghanistan pour offrir à Ben La- ont fait main basse sur l'état civil koweïtien lors de den et à son organisation des aides logistiques et un l'invasion de 1990.Un autre des suspects mis'en cau- refuge peqnanent. ~nrefusa à l'époque ear il ne vou- se dans I>enquête,Abdoul Rahman Yasin,a réussi à lait pas..devenir &me marionnette de ~'Irak», ~e fuir et selon Louis Freeh, ex-responsable du FBI, il a Cannistraro riexduant pas néanmoms que, depws, trouvé refuge dans son Iraknatal. Ben Laden ait pu changer d'avis et accepter des sou- MARC SEMO tiens de Bagdad. D'autres experts américains, sefon- dant notamment sur un rapport des services koweï- tiens, affirment que des officiers irakiens seraient venus dans un des camps d'Al-Qaeda pour former ' seshommes à l'emploi d'armes chimiques ou bacté- riologiques. trAnbes ...... Un capitaine irakien déserteur, Sabah Khalifa Khodada Alami, 47 ans, instructeur militaire de la brigade d'élite «lescombattants de Sad- dam», réfugié en 1999en Turquie, puis «débriefé»par les services américains, affirme avoir assistéà des en- ,trainements pour des détournements d'avion, no- tamment des Boeing, dans Ie camp de Salman Pak , près de Bagdad Aen croirecetex-officier cité par plu- sieurs journaux américains, certains 4e ceshommes auraient été des «Arabes afghans d'Al-Qaeda». Au moins deux autres témoignages similaires de déSer- teurs irakiens de haut niveau «ontfoumi des informa- tions montrant de possibles liens entre l'Irak et lesat- taques du Il septembre», selon les propos tenus au quotidien italien Repubblica par Nabeel Musawi, un des représentants de l'Irak National Congress,le re- groupement en exil de l'opposition irakienne non chüte soutenue financièrement par Washington. On ne peut exclure que ces transfuges en aient rajouté pour plaire à leurs interlocuteurs. Identité fabriquée. Nombre d'experts américains sont d'autant plus durs dans leurs accusations queles ).. services irakiens ont été déjà mis en cause dans rat -,~ tentat de 1993 contre IeWorld Trade Center. R.am1i: ~r;\J . Youssef,considéré comme le maitre d'œuvre, arrête! et extradé du Pakistan deux ans plus tard, pui~ condamné aux Etats-Unis à 249 ans de prison, étai~ lié à Ben Laden mais aussi au régime de Bagdad na affirmé s'appeler Abdoul Basit, pakistanais de 27 ans, originaire du Koweït. LaCIA estime qu'il s'~td'une'

dans plusieurs têtes de missile, transformer le bacille sans les avoir jamais utilisées. sous sa forme liquide 400000 litres de Selon l'Irak, la bactérie sous sa en poudre, plus facile forme liquide a été enfouie à utiliseretàdissémi- dans le sol après la guerre du ner,notamment à tra- Golfe. I.esenquêteursdel'Uns- vers des systèmes de o bacille du charbon corn ne découvrent rien qui ventilation. Lors de o leur dernier rapport, les ex- permette de contredire ces af- N firmations. perts de l'Unscom ont révélé VentlI8tIon. Aujourd'hui, tou- avoir découvert que l'Irak avait perdus de vue acheté «l'appareillage nécessai- III tefois, l'Irak est une nouvelle GI: foismontré du doigt conune la reà cette manipulation». Selon L1hMcom, qJ1i ~tcharYée du Nucléaire. L'Unscom évoque ID source posSIbledu bacilleplacé les pistes qui montrent que o dé6armementen Irrik, BMcûid a kM dans plusieurs lettres aux Etats- l'Irak a acquis plusieurs TnOyetM deproduire de tapoudre. Unis. Tous les spécialistes de souches de bacille auprès de t- U N•• York de notre correapondant Hussein avait toujours J:lJIscOm l'armement irakien estiment différents laboratoires aux 'est seulement en 1995 nié leur existence. Cet- IMquI que Bagdad a en fait possédé Etats-Unis, mais aussi en Fran- o que les représentants te fois,lesautorités ira- Ils pistISqui jusqùà 400 000 litreSde bacille ce,auprès de l'Institut Pasteur. Cde l'Unscom, l'ancienne kiennes reconnaissent lIIOIIb1IIque du charbon liqnide, et recon- «Nous savons que ces transac- conunission de l'ONU chargée avoir fabriqué jusqu'à rll'lkl.lCquis naissent ne pas savoir ce que tions ont bien eu lieu et cebacille du désarmement en Irak, ont 85000 litres de la forme plllSllll1 Saddam Hussein en a fait. Se- n'a jamais été retrouvé, com- pu visiter pour lapremière fois 'liquide de la maladie so:r~ lon Richard Butler, ancien mente un expert qui a travaillé plusieurs usines destinées à la du charbon à la fin des Ilbond11im patron de l'Unscom qui a été ~c l'Unscom, cela soulève pas production d'armes biolo- années 80. Bagdad ad- llII EIIts-Unis interdit de territoire mal d'interrogations par rap- giques dans les environs de met avoir placé une et IIIFI"IIlC8. irakien en 199~,Bag- port à ce qui se passe aujour- Bagdad Jusque-là, Saddam partie de ce stock. du bac& dad a la capacité de d'hui.» Les inQuiétudes sur

123 Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Baszn Özeti Irak :un arsenal inquiétant artirde î983,pendant la l'opération «Tempête du désert ». servé ou reconstit.iéÙIie vilLie de guerre contre l'II'an,l'Irak Le récent rapport parlementaire ses capaCltés nucll.s. a eu recours aux armes fra.l1.çaissur les armes de destruction . Certains sites de:.l:Oduction chi- Nhlmtques . En 1987 et massive rappelle quelques chiffres: mique et blologlq~~rit ~té détruits 1988, l'armée de Saddam Hussein 11131 obus chJrn1queset 1 005 ton- pendant l'opéra11-Op.:• .-temp!!tedu les emploie dans la campagne . nes de gaz Innervant, 6 920roquet- désert» en 1991; .d,':a\ltresl'ont été contre les Kurdesd'Irak. Cette utlli- tes chargées de gaz sarin, 200 bom- après, sous conti~:'de.l'Unscom. ., satlonmasslve par Saddam Hussein bes DB-Z au sarin, 75tonnes de Maisl'Irak n'a jamais cessé de pr!!- provoquera à la foisune forte proli- sarin, 2 500têtes de missiles au ter leflancaux accusationsde dupli- fération des armes chlmtques dans sarin, 150tonnes de tabun et citéenversl'ONUcbaigéede contrô- la région et unemob1l1satlon de la 280tonnes de gaz'moutarde. . ler le désarmement dans ces deux communauté internationale, qui Les experts de l'ONU ont, par domaines, et cela jusqu'à la crise débouchera, en 1993, sur un traité' ailleUrs,estimé qu'avant 1991 l'Irak ouverte de 1998. Depuis,plus aucu- d'Interdiction totale. avait à sa disposition 20 000litres ne inspectionn'a euUeu,ce qui ren- Pendant la guerre du Golfe, en de toxines botulln1ques,8 500 litres, force les soupçons sur la reconstitu- revanche, contrairement aux crain- de bactlle du charbon et 2 200 litres tion ou la capacitéde reconstitution tes des armées de la coalition et des d'autres produits biologiques. Bag- des arsenaux chlmtques et biologi- Israéliens visés par les missiles dad avait mis au point, notam- ques, notammerit d.e' production Scud,Saddam Hussein n'a pas utlli- ment, un dispOSitifde largage. de clandestine de Bacillus anthracis. sé les armes chlmtques,démontrant ' produits biologiques par aérosols à Dans un rapport de 2001sur la par là même leur faible utllité mill- partir de quatre Mirage FI achetés prolifération, ,le 'département taire contre des populations aver- à la France dans les années 1980. d'Etat américain .l!crit notam- ties' et protégées. Le chef de l'Etat Les experts de l'ONU avaient aussi ment: «Depuis fa'guerre du Golfe, l1'iUdenn'a pas utllisénon plus, dans affirmé avoir détecté des traces l'Irak a reconstruitde.s parties impor- aucun de cescontllts,d'armes biolo- d'un agent neurotoxlque extr!!me- tantes de ses i11fraStrîlcturesde pro- giques. Un Important programme ment virulent qui peut être dérivé duction chimique ....Certaines peu- biologique avait cependant été d'lnsectlddes ou d'engrais, sur des vent très rapidf!me}rtitre transfor- développé par Bagdad à partir de ' t!!tesde missiles Scud; l'Irak a con- mées pour la prodùètfon d'agents 1985 et jusqu'à la guerre du Golfe. testé cette affirmation. chimiques militÇir~. (...) L'Irak a La résolution 687de l'ONU, qui, En matière nucléaire, les Inspec- produit, avant l'opértJt;on"Tempete en aVril1991, conclut la guerre du tions de l'AlEA (Agence interna- du désert", d'imp6Ï'tQ!1tesquantités Golfe, Impose à l'Irak la destruction tionale pour l'énergie atomique) d'agents biologi.qu'~sJitiUtc;rires.n l'a de toutes ses armes de destruction ont révélé les ambitions qui admis en 1995, àptt$l'9vdir niépe~- ~ o mässlve et soumet le pays aux ins- étalent celles de Saddam Hussein dant quatre ans, etti1'rltendu avoir o pections d'une mission d'experts avant 1991, et le chemin qu'Il tout détruit. Aucurl~preuve crédible N w (l'Unscom)chargée de s'assurer que avait déjà parcouru vers l'arme n'a cependant été jl)ui'nie; » Dans . a:: eeUbject1f est atteint. . nucléaire, en particulier sa capaci- son dernier rapport, I!UtlStomindi- 'ID quait notamment :avolr découvert :~ ." ~s quantités déclarées par Sad- té de production d'uranium enri- v daIÏ1 Hus~1n en vertu de cette réso- chI. L'Agence a déclaré fln que l'Irak s'était pr~uré le maté- o lut:l.6nrévèlentun arsenal chlmtque 1998 que toutes les installations riel nécessaire po~ ~ansformer le en .bleb s\Îpérieurauxestimations oect. connues avalent été détruites, charbon liquide,~ilôudre. . N a dentales, malgré les destructions mais certains experts n'en esti- ~ z par .Favlatlon ocddentale pendant ment pas moins que l'Irak a pré- Claire Tréan ~ ::> .: ...J o llO Treize ans après, le calvaire des Kurdes f!tN~ ~

.gazés par Bagdad .0 E 17 mars 1988, les avions les de Bagdad. TIeize ans après, times de ces attaques à l'arme blo- ,Sans dévOller les chlffr.es .de .' beaucoup continuent d'en souf- logique, et leurs descendants. J'étud~ à paraitre, les médecIns de Saddam Hussein déver- saient un déluge de bom- frIr et d'en mourir. Depuis deux ans, l'HM! a étudié français confir;nent la fréquence bes chimiques et biologi- , C'est ce qu'a pu constater une environ 2000 famllles dans les vil- .élevée de Cé.Cltés,de ca~cers et L équipe de médecins français qui les de Dohuk, Arbil, Souleymania autre~ maladies graves qUI~esont ques sur Halabja, une ville de 80000 habitants située au Kurdis- ,s'est rendue dans la région, l'été et Halabja. Des équipes ont inter- ,:parfOl~révélés plus de ~~x an,s tan irakien. Ce jour-là, et dans les dernier, sous l'égide de l'ONG viewé' quelque 10000 personnes 'dprès l,attaque. «Le ~auxd.mfertl- Human Rights Alliance pour dans les vlllages alentour. Lespre- ,/lté est Important, écnvent-~s dans semaines qui suivirent, près de , , _,' .,' , ~eurrapport. Et sur 367 naIssances 7 000 habitants' d'Halabja sont «identifier les conséquences à long miers résultats de cette ét dé' d' 'à terme de l'utilisation d'armes chimi-' u e Pl-en IX mOIs Halabja, douze nou- morts de suffocation et de bIillu- démI~logique de gr,ande amp!eur ~veau-nésprésentaient une malfor- res. A l'époque, de rares Images ques et biologiques ». Ils ont devraIent !!tre publIés prochaIne- 'mation.» Ils citent le cas d'une .., de cadavres recroquevillés ont notamment pu s'appuyer sur les ment. Mais, dès 1998, sur les ~eune femme de vingt ans «qui témoigné de l'agonie atroce de ,travaux de médecins kurdes, 700 patients examinés par Christi- 'souffre de séquelles douloureuses ces civils gazés chez eux, dans les regroupés au sein de l'Halabja ne Gosden, des taux anormale- de bralures de laface et a déjà pré- rues, sur le pas de leur porte. Le Medical Post-graduate' Institute ment élevés. de cancers, de faus-senté trois avortements ». Le can- bombardement d'Halabja n'était (HMI), une structure de soins et . h d alti ' d d'études créée en 1999 avec la cau- ses couc es, e m ormatio~s, ,e 'cerdu côlon touchant une popula- que le point d'orgue d'une longue désordres neuropsychlatn- ,tion jeune serait quatre fois plus campagne contre les populations tion scientifique du docteur Chris- ques, et.c., avaient été const~tés. '!levé que dans la population non ,du nord du pays. D'avril 1987 à tine Gosden, professeur de génétl- La moitIé de la population d Ha- ~xposée aux armes chimiques et juin 1988, on estime à plus de que médicale à Liverpool. Jusque- labja, par exemple, souffrirait d'at. ,biOlogiques.Certains cas laissent 150000 le nombre de'Kurdes expo- là, on ne savait rien ou presque teintes pulmonaires, 7 % de mal, perplexe : «On observe des sés aux armes'non conventionnel- des séquelles endurées par les vic- formations cardiaques. tableaux cliniques. mal expliqués

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pletsfdute de mol/cules disponibles sont pas toujours fadles à établir, Ivoquant ta~ik ou des dys- et il n'y a aucune possibilit/ de crophies musculaires et pouvant surtout dans le domaine psychia- radioth/rapie du fait de l'embar- ttre" secondaires il l'utilisation trique, car les effets à lema terme go _, explique un médecin de la d'Qltnts neurotoJdques.» de telles armes administrées en mission, qui souhalte conserver En falt, on sait peu de choses coclttafi sont encore mal connus. l'anonymat pour pouvoir conti- sur 'le contenu 'exact des bombes Comment tralter les cancen nuer à aller travatller en Irak avec dtiusies par Saddam Hussein con- rares, notamment OIU., apparem- sonONG. trela population civUe du Kurdis- ment tns fréquents dans la région Dans cette région tns pauvre, tan, faute d'avoir pu faire des pré- ou les troubles neuropsychlques les besoins sont Immenses, notam- l~ements à l'époque. selon cer- liés aux substances neurotold- ment en chirurgie plastique et tains témoignages, Ill.plupart des ques? Dans son état actuel, la réparatrice (brQIures), en ophtal- victimes survivantes avalent été science est souvent impuissante. mologie (greffes de cornées), e.n parquées par l'armée Irakienne, Que dire alon des conditions réparation des cardiopathies qui empêchalt les médecins kur- dans lesquelles les médecins kur- congénitales, en neurochirurgie, des de les soigner. Les scientifi- des s'efforcent de soigner les victi- etc. Après trente ans d'isolement, mes? Leurs confr~res françals ont ques penchent aujourd'hui pour les spécialistes kurdes n'ont pu la constaté la pauvreté des infras- des comportant du formation nécessaire. Ils viennent «cocktails» tructures et des moyens médicaux gaz moutarde et des agents neuro- de solliciter un partenariat chirur- - médicaments pérlmh ou toxiques comme lè sarin ou le gical aupr~s de Médecins du mon- Impurs, absence d'oxy~ne au tabun, voire le VX et l'aflatoxine de. bloc opératoire, etc. « biologiques. Les liens entre ces us protoco- armes et les séquelles actuelles ne les de chimioth/rapie sont incom- Jean-Jacques Bozonnn

Mohammed Alta a bien rencontré un espion

8- N W irakien àPrague, selon lesautorités tchèques Il:: al o PRAGUE tenu de l'entretien» entre Moham- tion devait encore être confirmée. t de notre correspondant med Atta (mort dans l'un des « La police a des doutes sur l'identité o Ce que la rumeur pragoise et les avions lancés contre le World Trade de la personne », a-t-il ajouté, en en fuites organisées dans la presse lais- Center) et M. Samir Ani (vraisem- indiquant qu'il ne pe~t «pour l'ins- N saient entendre depuis trois semai- blablement réfugié en Irak). tant, corifirmerd'autres séjours, car Ö Z nes a finalement reçu, vendredi des vérificationssont en cours. » :J véRIFICATIONS EN COURS -I 26 octobre, son sceau officiel: le Enfin, le ministre a reconnu ne ministre tchèque de l'intérieur, Sta- Dfunent informé des « qualités» disposer d'aucune information sur al N nislas Gross, a indiqué que Moham- de l'espion en chef par des services d'éventuels contacts de Moham- W med Atta, considéré comme le chef occidentaux, le contre-espionnage med Atta avec des Irakiens pendant :I: V opérationnel du groupe d'islamis- tchèque surveillait à l'époque ce les quelques heures passées sur le «Z tes responsables des attentats du diplomate d'un genre particulier. territoire tchèque entre le 2 et ~ Il septembre aux Etats-Unis, avait Mais les services tchèques n'ont 3juin, pas plus que sur d'hypothéti- Ö rencontré, au printemps 2001 à Pra- pas semblé accorder une attention ques activités commerciales de l'in- gue, un agent des services secrets particulière à la rencontre avec téressé dans le pays. Irakiens. Leterroriste s'était entrete- Mohammed Atta et encore moins L'ancien étudiant originaire . nu avec le consul et deuxième secré- enregistré les conversations entre d'Egypte est soupçonné d'avoir taire de l'ambassade d'Irak à Pra- les deux hommes. Leurs entretiens créé au moins une société en Répu- gue, Ahmed ChaIil Ibrahim Samir ont eu lieu lors d'un deuxième blique tchèque, sous un pseudony- Ani, «quelques semaines avant le séjour en République tchèque de me qu'il a utilisé également aux 22 avril 2001». A cette dernière Mohammed Atta, qui a obtenu un Etats-Unis, selon le FBI.Cette socié- date, le responsable Irakien avait visa en bonne et due forme dans un té, Electric Construction Company, été expulsé de la République tchè- consulat tchèque pour chacune de ouverte au nom de Mohammed que pour «activité incompatible ses visites dans ce pays; Sayed Ahmed, résidant au Caire, avecsonstatut de diplomate », a rap- Le futur kamikaze de New York figure en effet dans le registre du pelé M. Gross, en reprenant le lan- s'était déjà rendu à Prague en juin commerce tchèque. La SARL est gage diplomatique utilisé pour évo- 2000, en provenance d'Allemagne domiciliée à Prague, dans un quer l'espionnage. où il étudiait depuis plusieurs immeuble sans téléphone où aucu- Selon des sources diplomatiques années à l'université technique de ne société de ce nom n'est connue occidentales, M. Samir Ani était en Hambourg. Le 2 juin, il avait utilisé des riverains. Prudent, M. Gross n'a effet un «gros poisson» à la tête un autocar de ligne régulière pour écarté aucune hypothèse sur des espions irakiens en Europe cen- se rendre dans la capitale tchèque d'autres agissements éventuels de trale qui préparaient des opéra- d'où il s'était, le lendemain, envolé Mohammed Atta en République tions contre les Etats-Unis ou qui pour les Etats-Unis. Le ministre de tchèque, en particulier sous des visaient à contrecarrer les projets l'intérieur a égaiement indiqué que noms d'emprunt. américains contre l'Irak. Le minis- Mohammed Atta «aurait pu aussi tre tchèque a précisé que « l'enquê- se trouver en République tch~que le Martin Plichta te se poursuit pour connaffre le con- 31 mai 2000 », mals que l'informa-

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'tiME, oerOBER 29,20(11

.SUPPORT Firsthand Experience Turkey's struggle with Kurdish rebels could make them invaluable to U.S;-led ground forces

.STOP: Polls show that half of all Turks, like By ANDREW PURVIS have suffered from terrprism. This struggle is ours as well." those above, oppose the U.S. bombing HE INTERNATIONAL WAR ON TEIlROR The "terrorists" in Turkish parlance similar role in Mghanistan, or perhaps has attracted no shortage of allies in are the Kurdistan Workers' party (P.K.K.), train and supply opposition fighters from the past month, but few are likely to and the country's experience fighting the Northern Alliance. Ankara already Tprove more useful than Turkey. them. in the caves and high mountains ,has strong ties with General Abdul NATO'Sonly Muslim member not only has . along the Iraqi border over the pastdecade Rashid Dostumand his largely Uzbek historical roots in Central Asia and close underscores both the pitfalls and opportu- supporters. The least politically sensitive ties to the region today, but also happens nities of an Mghan ground campaign. Ten job would be to head up, along with oth- to be the only country with recent experi-, years.ago, the lessons were mostly nega- er moderate Mushm countries like Jor-' ence in the kind of combat the U.S.-led. tive. TUrkey was locked in a "dirty war" dan,.a peacekeeping'force in the event coalition will face in the months ahead. with the Kurds that had left thousands of the Taliban are driven from power. Starting in the mid-1990s, clandestine civilians, militants and Turkish soldiers Further engagement, however, will Turkish special forces waged a successful dead and a growing number of people call for careful management at home. Re- counterinsurgency campaign along the sympathizing with the rebel cause. Then in cent polls show up to 75% of Turks are country's rugged southeastern frontier 1995 the top brass decided to try some- against the deployment of troops and half against a foe- Kurdish rebels-that bears a thing new. Teams oflightly armed special are opposed even to the U.S.bombing. Is- notable resemblance to the enemy in forces were dispatched along the frontier lamic solidarity, never far below the sur- Afghanistan. .and into Iraq itself, denying thep.K.K. face, is on the rise. "It has been reduced to Turkey is also ready, more or less, to their traditional strongholds and forcing us or them," complained Cuneyt Ulsever, serve. Two weeks ago, the country's frac- them to fight even in winter. In a tactic a liberal columnist. Even politicalleaders tious coalition government overwhelm- called the tiger hunt, commandos worked have qualms; especially about the ingly approved the deployment of troops in tightening concentric circles to trap prospect of targeting Iraq: Toppling Sad- to Mghanistan, should the call come. The their prey. "If you see five P.K.K.S,send in dam Hussein, they believe, would trigger Incirlik air base is already refueling allied 100 troops," was the motto. At the same the establishment of a separate Kurdish bombers and fighter jets. And last, week time, the government launched a "hearts state in northern Iraq and spawn similar' Turkey emerged as a potentialleader of a and minds" campaign and an amnesty to separatist ambitions in Turkey. post-Taliban peacekeeping force; fighters willing to come out of the hills. By Still, the country has good reasons for The support comes with reservations, the late 1990s the "dirty war" was largely helping out. Spurning. the U.S. now however. Domestic opposition to Turkish over imd the rebellion quelled, though the would isolate Ankara even as it is seeking involvement is growing, and' even politi~ . 1999 capture of P.K.K.leader Abdullah $9 billion in debt relief to help tackle the cians who back the effort are desperately Ocalan in Kenya doubtless helped. worst financial crisis in decades. The vote worried that a widening war will target Turkish special forces could play a to commit troops to Mghanistan took Iraq, which woUld destabilize Turkey's' place just one day before the World Bank eastern frontier. But the was scheduled to announce a bailout, lure of closer ties with which it subsequently did. In fact, West- the West at a time ern leaders have been remarkably sensi- when the country's tive to Turkey's delicate position, says economy is in desperate need Cern. "There has been no attempt offoreign aid has gained the upper to impose a moral obligation." hand, for now. "Turkey doesn't see Rather, he said, discussions this as just the Americans' fight," , have focused on how friends Foreign Minister Ismail Cern can help each other in a time told TIME ~l week. "We too of need. Sentiment aside, it REACTION: Turkish and U.S. appears that both sides have soldiers train together in a NATO something to give. -Report- exercise in northwestemTurkey ed by Andrew Finkel/Istanbul

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EATH BEFORE DISHONOUR • Inside Turkishprisons, more than 200 people are on hunger strike protesting their incarceration in F-type (high security) jails. Outside small groups are starving themselves to death as an act of solidarity. Unlesstheir protest is brought to a swift end thesepeople will die. But exactly who benefitsfrom thisfatal extremism is lesscertain. Chris Kutschera reportsfrom Turkey

he place is beautiful- overlooking since last October. The hunger strikers are A red ribbon around her forehead, pale the Bosphorus, it is surely one of protest against their transfer to F-type (high and emaciated, Zehra Kulaksiz, a student in the most beautiful panoramas in security) prisons. In Kuchukarmudu their economics, whom we met a few short weeks the world. But it is not for the six supporters follow the same regime - "a before her death, after 223 days of fasting, was scenery that people come to death fast" as they describe it. Already, four born in 1979 in Rize, on the Black Sea. She TKuchukarmudu, a gecekondu (shanty town) looked like one of those virgins of the Middle built above the village of Arnavutkoy by a Death is inevitable Zehra Ages, portrayed by painters through the cen- group of sympathisers of DHKP-C, an died after 223 days of fasting turies, smiling serenely while mounting their extremist organisation of the Turkish Left own funeral pyre. Weak with the effects of close to Dev-Sol. It is immediately obvious have died in this house: Gusulman Donmez food deprivation, Zehra could hardly walk that this is no ordinary township: all the (38), Djanan Kulaksiz (19), Senay Hanoglu and barely moved from her bed in the room street walls are painted with revolutionary (30) and Zehra Kulaksiz (22). Senay, the she shared with Hulya Simsek (38), another slogans, with DHKP-C's emblem, and with owner of the house, died after 160 days of faster. Remembering her younger sister, inscriptions like "Long live the resistance of fasting. Her husband, sentenced to three Djanan, who died on 15 April after 137 days the death fast", or "Heroes do not die and years and eight months in jail, is also on of fasting, Zehra was determined to go on Peoples do not loose". hunger strike in his jail, while their daughter, fasting until the end - smiling. It,is in one of these houses that half a Pinar, aged Il, wanders through the corri- "Why should I stop", she told TME, I dozen women and men are showing their dors of the home she once shared with her am happy, I do not want to give up... I will solidarity with the 200 or so political pris- parents. A home now converted in to a keep smiling, despite the enemy, despite the oners on hunger strike inside Turkish prisons makeshift revolutionary chapel of rest. oligarchy". Didn't she think that her sister's

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death was enough, that he~ family had con- e Metis, claims this crisis also rèflecrs "the dif- i:ïibuted enûugh? "The pr~b~em is no.t liké ~ Ferenceof thinking betweenTurkish society as this, she explained patiently. Families do not ~ a whole and the Turkish Left, and also make lists, it is the enemy who decides.' Pres- ~ between the Turkish Left and DHKP-C ... It is 1: sure is increasing so we l).aveto pay and we fi a problem of factions".Out of 80,000 prison- have to die". But isn't there another way to ers detained in Turkish jails, a little less than struggle? we asked this young girl. She shook 12,000 are political prisoners. If one excludes her head. "In our country a big struggle is some 10,000 prisoners who belong to the going on, in the schools, in the factories and PKK, who are not involved in the hunger in the mountains. The struggle here is only a strike, there remain about 2,000 political pris- small pan of something much bigger". oners belonging to a wide variety of small Alone in another room of this house, groups representing Turkey's extreme Left, Rechit Sari, 42, a former sailor who now runs including DHKP-C, TIKKO, TKV, and a tourism agency, is also determined to fast other small revolutionary communist groups unta death. He explai~s the regime they all which frequently change their name. Some of follow, which allows them to survive much these groups formulate specific demands con- longer than usual: they drink water, tea, and cerning the daily life of the prisoners, the first a special drink "fishek", developed by prison- three groups are asking for very ambitious ers during a previous hunger strike in 1996, reforms, virtually impossible to implement, it is a mixture of water, lemon juice, salt, and like the destruction of the F-typeprisons and vitamin BI. Of course, while it prolongs life, the suppression of the State security courts. death is inevitable: Zehra died after 223 days .~ of fasting; more recently, inside prison Ali Zehra Kulaksir. (top) and Rechit Sari: prepare" to ilie We have no sympathy for their Koc, died after fasting for 251 days. for their cause but public opinion Tet1Ul;ru inJiffermt exaltation. They are fabricating martyrs to use their pictures Dursun Karatas, who lives of up to nine prisoners, to meet inside the in exile in Europe, rejected jails. According to various sources, represen- It is obvious Turkish intellectuals and the compromise tatives of several concerned organisations NGO officials have little sympathy for had accepted this proposal, when everything DHKP-C and its leader, Dursun Karatas: This movement, which started last Octo- broke down after an order came from - "They are offered luxury cells, they made ber, has already claimed 30 victims, Excluding Dursun Karatas, the leader of DHKP-C - their choice - the wrong one - it is their the 32 victims of the "Operation Return to who lives in exile in Europe, not to accept problem", says a liberal minded professor. Life" (see TME March 2001). But strangely the compromise. Since then Turkish public "We have no sympathy for their exaltation. enough, it raisesfew questions in Turkish soci- opinion has apparently been indifferent to They are fabricating martyrs to use their pic- ety. In fact, Turkish public opinion switched the plight of the hunger strikers. Eren tures later," he added. "For this particular sidesafter the failuceof mediation attempts by Keskin, secretary general of Istanbul-based party, there is only one way, its own way. a delegation including Metin Balkaci, vice- IHD (Human Rights Association) observed: Everything else is hell", remarks Ruchen president of the Doctor's Association, Yucel "Without public opinion, we can do noth- Chaker. "These organisations have nothing Sayman, president of Istanbul's Bar Associa- ing. Most people see the prisoners as terrorists to do with socialism", concludes Fikret tion, Mehmet Bakeroglu,vice-president of the because the only information they get comes Baskaya, a Turkish progressive intellectual (now disbanded)Virrue Party (Islamist), and a from the Turkish media which is manipulated who has just been sentenced to 16 months journalist. A second delegation, made up of by the State". For Eren Keskin it is clear there imprisonment for writing an article on the three writers,YacharKemal, Orhan Pamuk and is nothing to expect from the government: trial of Abdullah Ocalan. "These are political Zulfi Livaneli,who successfullymediatedduring "The minister of justice cannot do anything: sects which do not understand what is going the 1996hunger strikewas also unsuccessful. he is an executive who implements the deci- on in their society and in the world: the The mediators asked the prisoners to sus- sions of the National Security Council... he is leader of each group decides everything, con- pend their hunger strike, a parrot. Tuckey is still run siders himself the leader of the Revolution,

telling them that In by a constitution written and treats his members like soldiers". But exchange for their coopera- by the military 20 years however spurious their cause, the fact tion the authorities were ago. But if we try to discuss remains that in the coming weeks more than going to postpone the trans- anything with the military, 150 hunger strikers will reach a critical stage fer of the prisoners in F-rype they say, 'We are not and die. As Eren Keskin describes it, ,"the '. jails; amend article 16 of the responsible, we are not prioners who are on hunger strike, and those anti-terrorist law (which writing the laws'." who do it outside the jails, are all Turkish cit- controls the daily life of the Ruchen Chaker, a izens. We must discuss matters with them prisoners sentenced for ter- journalist and editor of Eren Keski .. of the [HD expects ..othi ..g and find a solution". Otherwise their lives rorism); and allow groups from the go"enzment the publishing company will be lost - and for what? _

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ornin 1950 Ahmet Altan had a slow lW't in his studies at Istanbul univer- sity. KMy daughter got her certificate from the elementary school before I graduated from the faculty of eco- Bnomics; he confesses with a laugh. But today he is one ofTurkey's brightest writers with six novels and two essays to his credit, his work has brought him fame and independence. Lilt~Il 5worJi WOund, published in 1998, sold 150,000 copies, Dllng~rous 5tori~s,pub- lished in 1995, achieved sales of 250,000. Set in the last days of Sultan Abdul Hamid's reign. when the Young Turks of the Committee for Union and Progress (CUP) were organising their revolution, Lilt~ Il 5worJi WOund, beauti- fully translated into French. is a complex love story with a tragic end - on the last page of the book. Hikmet bey. the hero, shoots himsel£ His most recent book, Lov~in th~DilYS of Rek//ion. is also a love story set in an historical frame. The insurrection of 31 March 1909 was. explains Ahmet Altan. a popular rebellion insti- gated by reactionary people who wanted to return to the days of the sultan's absolute power. The CUP's Young Turks willingly let the rebellion expand. and then brought the third army from Salonica to crush it and overthrow the Sultan. I do not consider myself a historian, I am a novelist

"It is from these times the connection between power and the armed forces was estab- lished," says Ahmet Altan. "If the ruling power joins forces with the military. to remain in power or to have an appearance oflegitimacy, it must create an enemy. From the early 1900s successive powers in Turkey have associated themselves with the military, assuming there would be a rebellion. The scheme has not changed, the relation between politics and religion, between the mili- tary and religion continues today, nothing has changed". The son of a former member of the central committee of the Workers Party of Turkey (TIP), and the grandson of a pasha - a high official at the sultan's court - Ahmet Altan lives in a flat full of memorabilia of the Ottoman Empire. Beautiful handwritten fir- mans (decrees) signed by the last sultans, his By Chris Kutschera grand father's diploma from the Ottoman fac- • ulty of law, old photographs of his family dur- ing the last days of the empire line the walls. human beings. Individuals, their feelings and considered shameful". But Ahmet Altan daims he is not a histo- reactions interest me. I am interested in the way Ahmet Altan introduces some old and rian. "I do not consider myself a historian, I am love develops between people of very different some new characters in Love in the Days of a novelist. What I like to do in my books, he backgrounds, in people who have travelled in Rebellion - including new types of women, explains, is to tell the history of individuals, not Europe, who have visited France or , or the "feminists" of the Ottoman era, and a slave. the history of the time at which they lived. in people who have never left Turkey. He also brings back some characters from his Why? Because literature is the art which most "Love has something special in the Orient: previous book Like a Sword's Wound - includ- efficiently penetrates the deepest feelings of women are not supposed to have pleasure, it is ing Ragip bey, Osman and Hikmet bey.

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e they continue to lie", answers Ahmet Altan. "I ! have been in this job for 27 years? I started S from the bottom and climbed to the 'top. I can ~ tell you the Turkish press is cowardly.- lé col- ~ ludes with those who wish to hide the truth". o And the men of law? "The lawyers and the judges should have rebelled and told the people the truth. Turkish law is full of articles which contravene international law." They decided to collect all the copies of my book and to burn them. It became a best seller

Despite his strong feelings on the matter Ahmet Altan is careful not to let his political ideas dominate his novels ".because it would rel- egate the literaty aspect of my work to the back- ground". He remembers that it happened with a book, Sudaki Iz, he wrote in 1985. The book describes leftist terrorists in Turkey at the end of the 1960s and the beginning of the 1970s. "All the discussions about the book focused on poli- tics, he remembers, any literary achievement was completely ignored. The Leftists were against it because my characters had all the weaknesses of ordinary human beings. And the "But the reader closed the earlier book tence was suspended leaving him free from jail State sent me to court for its content. They believing Hikmet bey had committed suicide." - unless he commits any new "offence" decided' to collect all the copies of my book and "Me too," says Ahmet Altan, laughing. "Buc withinfive years. to burn them. My novel was not that excellent, I decided he missed himself and survived". But, he insists, he will never stop speaking but that hurt me. Although, he adds, it was a The son ,?f il well known leftist politician, or writing his thoughts. Clearly very bitter good advertising, the book became a best seller" Ahmet Altan is also quite progressive, and fre- about his treatment at the hands of the justice With few newspapers to publish his arti- quently persecuced by his country's justice sys- system and the press of his country, Ahmet cles, Ahmet Altan has decided to concentrate tem for articles published in the Turkish press; Altan says; "Three corporations are betraying .on his books. His next novel, Betray,' is the "I have plenty of trials pending", he says, "they their vocation: the journalists, the historians story of a woman who is unfaithful to her hus- are opening four new cases against me. . and the men of law. If they did not behave the band. Does it happen? "Yes," he answers laugh- way they did, Turkey would be in a different ingly, "it happened to me". More seriously, he This political fiction was situation. " explains how his new novel, set in a contempo- considered a blasphemy and "Why the historians?" I asked. "Because the rary time-frame, tells how "sometimes there is a Ahmet Altan was sentenced State is founded on a lie. We are told lies abouc vacuum in our life, and we are unaware of it the foundation of the Republic, abouc Mustafa until somebody arrives and fills the vacuum. If to prison Keinal, abouc the Turks, the Kurds, the Armeni- this' person leaves, then we face a new vacuum, If I write about the relations berween the ans and it is forbidden to debate these matters". one of the worst things in life is when we face military and politics they open a case against And the journalists? "They have lied and this particular vacuum". me. But isn't this the most important topic"? al Questioned about how he works, Ahmet Ahmet Altan now faces problems publishing ~ Altan takes me to an office where he is working his views. With the exception of the weekly ~:ö on a computer. On a book shelf is a large pho- Aktuel, most publications have stopped print- ~ tograph of Balzac, the 'famous French 19th ing his articles, including all the Turkish dailies century writer. "I had the idea of Like a Sword's since he wrote in Mi/Hyet an article entitled Wound several years ago and had written 100 Atakurd - in which he discussed how the pages and then stopped. I could not continue. Turkish people might react if they were living Then I went to Paris with a woman I loved in a country called "Kurdey" and ruled by the who spoke German. During the trip she found dogmas of a founding father called Atakurd. A a copy of Stefan Zweig's biography of Balzac, society which prohibitited the use of the Turk- and started reading me chapters of this book. It ish language and repressed all attempts at Turk- gave me the inspiration and strength to begin ish separatism, burning the houses of the Turk- writing again and after three months I had fin- ish peàsants and torturing the Turkish "terror- ished my book. Since then, I speak to him - ists". This piece of political fiction was consid- Balza'c - regularly. I am like a botrle of ered a blasphemy and Ahmet Altan was sen- Ahmet A/tan has difficulty reaching a Turkish audience ketchup, when you pour it nothing comes out tenced to serve 18 months in prison. The sen- since most newspapers refuse to pub/ish his articles and all of a sudden, it explodes." _

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Le Point de la session PARLEMENT EUROPEEN Odobre II - 2001

LAMASSOURE (PPE-DE, F) sur les progrès AFFAIRES ETRANGERES réalisés par la Turquie sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne. Aide financière de .. Le Parlement se félicite des changements préadhésion en faveur de la politiques et économiques positifs et de Turquie grande ampleur opérés récemment dans le pays : notamment le programme national Alain LAMASSOURE (PPE-DE, F) pour la reprise de l'acquis communautaire Proposition de règlement du Conseil concernant adopté en mars dernier, qui envisage une l'aide fmancière de préadhésion en faveur de la série de réformes nécessaires pour satisfaire Turquie aux critères politiques, institutionnels, Doc.: A5-0338/2001 économiques et sociaux de Copenhague, Procédure: consultation critères que le Parle1l1entinvite la Turquie à Débat: 24.10.2001 respecter au plus vite. Vote: 25.10.2001 Des progrès non négligeables ont été accomplis sur la voie d'un respect accru des Le Parlement a adopté à une très large droits de l'homme, mais il reste néanmoins majorité (1 voix contre) le rapport de M beaucoup de chemin à parcourir. Tout en Alain LAMASSOURE (PPE-DE, F), prenant acte de ces réformes, le Parlement concernant l'aide financière de préadhésion exhorte la Turquie à respecter les principes en faveur de la Turquie. Le texte insiste pour énoncés dans la charte européenne des droits que l'assistance financière octroyée à la fondamentaux, à intensifier Sf''; efforts pour Turquie soit axée prioritaire ment sur l~s un meilleur traitement des prisonniers et réformes politiques et institutionnelles. Mals l'élimination totale de la torture, à veiller au il est nécessaire que la Turquie confirme son respect de la liberté d'expression et des évolution vers un état de droit. principes démocratiques, notamment lors de manifestations ou dans le cadre des activités L'aide de préadhésion ayant été doublée pour des partis politiques et des élus, et à mettre en les pays candidats dans le cadre des oeuvre l'amnistie politique la plus étendue perspectives financières 2000-2006, elle possible. Le rapport prend note des progrès devrait être également révisée pour la accomplis dans la réforme du code pénal, Turquie, à condition que ce pays confirme mais exhorte les autorités turques à aligner son orientation vers un Etat de droit. leur code de procédure pénale sur les normes de l'Union européenne. Progrès réalisés par la En ce qui concerne les questions de politique Turquie sur la voie de intérieure, le rapport encourage les autorités l'adhésion (2000) turques à aborder le problème des minorités nationales - les Kurdes notamment - dans un Alain LAMASSOURE (PPE-DE, F) esprit de dialogue et d'ouverture. En outre, le • Rapport régulier 2000 de la Commission sur les rapport soutient pleinement l'initiative civile progrès réalisés par la Turquie sur la voie de engagée en faveur d'une reprise constructive l'adhésion du dialogue avec l'Arménie. Quant au cas de Doc.: A5-0343/2001 Chypre, le Parlement insiste sur la nécessité Procédure: consultation d'une reprise des négociations de proximité Débat: 24.10.2001 par la partie chypriote turque dans Vote: 25.10.2001 l'élaboration d'une solution globale avant l'adhésion. Le Parlement a adopté à une très large majorité, le rapport de MAlain Enfin, le rapport invite la Turquie à

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intensifier ses efforts dans la lutte contre la Os invitent, de plus, les autorités turques à corruption, ainsi que dans ses ajustements garantir pleinement la liberté d'association et macro-économiques. Le Parlement s'inquiète d'expression et à respecter les prinçipes de la des répercussions possibles .d'une crise Charte des droits fondamentaux de l'Union économique et financière prolongée et plaide dans le cadre de ses actions d'amélioration de pour une aide accrue de l'Union européenne la situation des droits de l'homme. dans l'accompagnement des réformes. Os réitèrent leur demande relative à Le Parlement demande aux autorités turques l'abolition immédiate de la peine capitale d'adopter une attitudeconstfuctive et d'user sans restriction ni exclusion et demandent de leur influence décisive pour soutenir instamment aux autorités turques d'assurer efficacement le Secrétaire général de l'ONU, en invitant la partie chypriote turque à l'appliëation vigoureuse des dispositions de la reprendre. les négociations de proximité, loi à l'effet de traduire devant 'les tribunaux devant' aboutir à des négociations directes et toutes les personnes responsables de violation substantielles, afin qu'une solution globale des droits de l'homme, y compris celles qui puisse intervenir avant l'adhésion, les ont ordonnées. conformément aux conclusions du Sommet d'Helsinki. Pour plus d'informations: Alexandre Stutzmann (St:t:asbourg) Tél. :(33) 3 881 74005 Les députés souhaitènt que soit abolie, tant (Bruxelles) Tél. :(32-2) 28 43439 dans le droit que dans la pratique, la e-mail: . foreign~ , détention au secret, étant donné qu'il s'agit là prè[email protected] d'une mesure clé pour mettre fin à la torture en Turquie.

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