accueils durabilité attractivité économie résidentielle

Expérimenter de nouvelles pratiques de l’accueil

l’économie résidentielle durable, enjeu de l’attractivité du territoire

G.A.L Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 1 Sommaire

Chapitre 1 : Quel territoire et quelle stratégie ? 3

A- La présentation et le diagnostic du Pays...... 4 B- La stratégie du GAL ...... 29

Chapitre 2 : Le processus d'implication des acteurs 48

A- L’élaboration de la candidature ...... 49 B- La mise en œuvre et le suivi du projet ...... 51 C- Le comité de programmation...... 53 D- Les échanges et les transferts ...... 54

Chapitre 3 : Le plan de développement 55

A- Présentation du programme dans son ensemble ...... 56 B- Préfiguration de la mise en œuvre des axes ...... 57 C- Présentation des fiches dispositif ...... 62 D- La maquette financière ...... 69

Chapitre 4 : Le pilotage du projet 71

A- L’organisation et l’animation du GAL...... 72 B- Le suivi et l’évaluation ...... 73 C- La capitalisation et la diffusion...... 74

Conclusion 75

Annexes 78

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 2

Chapitre 1 –

Quel territoire

&

quelle stratégie ?

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 3

A- La présentation et le diagnostic du Pays

A.1 La présentation du Pays Adour Chalosse Tursan

A.1.1 - La situation du Pays dans l’espace aquitain

Situé au sud de l’Aquitaine et au sud-est du département des Landes (au confluent du Béarn, du Gers, du Marsan et de l’Armagnac), le Pays Adour Chalosse Tursan se compose de 10 cantons (Amou, Aire-sur-l’Adour, Geaune, Hagetmau, Grenade-sur-l’Adour, Mugron, Montfort, Saint-Sever, Tartas-Ouest et Tartas-Est). Il s’étend sur plus de 2000 Km² pour une population totale de 75 000 habitants.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 4 L’ensemble du territoire est entouré par : - deux axes majeurs RN134 - RN 124 et deux axes secondaires D924 - D933. Le Pays reste toutefois à l’écart des grandes infrastructures routières. La future Bordeaux-Pau constituera une opportunité pour désenclaver et rééquilibrer ce territoire. - une seule ligne ferroviaire de grande importance (Paris-Bordeaux-Hendaye) située au nord-ouest du Pays. - trois aéroports -Bordeaux, Biarritz, Pau - (dont ce dernier à moins d’1 heure du centre du Pays).

Situé à proximité des villes de Dax et de Mont-de-Marsan, le Pays subit leur influence ainsi que celle de Pau mais il ne dispose pas de ville susceptible d’impulser une dynamique urbaine. Néanmoins, il présente un maillage urbain organisé en trois niveaux : - les communes d’Aire-sur-l’Adour, Hagetmau, Saint-Sever disposent de tous les services nécessaires. - les communes de taille intermédiaire telles qu’Amou, , Grenade-sur-l’Adour, Samadet, Tartas, Pontonx-sur-l’Adour, Montfort-en-Chalosse qui jouent un rôle non négligeable en tant que bassin de vie et bassin d’activité, - un maillage de petites communes attirées par leur chef-lieu de canton.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 5 A.1.2 Un Pays à l’identité marquée

Le Pays Adour Chalosse Tursan présente une identité marquée autour d’un patrimoine naturel et culturel très spécifique.

Le patrimoine naturel et bâti :

Le Pays se caractérise par un paysage particulier qui le différencie nettement des territoires voisins. L’aspect vallonné du relief est souvent opposé aux vastes plaines du Nord des Landes. Les habitants identifient le Pays à ses coteaux et ses éléments naturels distinctifs (feuillus, climat, verdure, reliefs, cours d’eau). Le territoire est ainsi organisé autour de trois unités paysagères cohérentes : - les plaines alluviales, couvertes de cultures traditionnelles ou intensives à dominante maïscole, - les vallées étroites du , du Louts, des de France et du Béarn, de la Midouze), - les collines, qui ont une orientation dominante sud-est nord-ouest et s’abaissent lentement pour s’effacer dans les plaines de l’Adour. L’altitude moyenne de 150 à 200 m pour les crêtes confère à cet ensemble un aspect de collines assez hautes, surtout au sud dans le secteur du Tursan.

L’Adour est le lien fort unissant l’ensemble du territoire d’est en ouest. Elle se nourrit d’un réseau dense de ruisseaux et de rivières : le Bahus, le Gabas, le Louts et les Luys sur la rive gauche, la Midouze sur la rive droite.

L’habitat traditionnel du Pays est principalement composé de fermes isolées dans les champs et disposant toutes d’une cour assez grande. Toutefois, alors que l’argile tient une place particulière dans la construction des maisons paysannes de Chalosse, ce sont des matériaux durs tels que la brique, la pierre, voire même la maçonnerie de galets qui dominent dans les maisons de style bourgeois présentes en Tursan. Les constructions subissent également les influences voisines notamment béarnaises et armagnacaises.

Le Pays présente un patrimoine culturel très riche du fait de traditions encore aujourd’hui largement présentes et que les anciens s’attachent à transmettre. La culture du territoire renforce le désir des jeunes de rester vivre au Pays et s’oriente autour de plusieurs points spécifiques (langue, sport, fête, chasse, gastronomie).

La gastronomie est l’un des éléments identitaires les plus forts de la Chalosse et du Tursan. Le Pays est avant tout perçu comme une terre de production. Le canard gras, le bœuf, le maïs, le vin définissent ce territoire.

Dans la vie locale, le sport et la fête constituent des vecteurs de cohésion sociale forts. Ainsi la plupart des villages possèdent une équipe de basket. Le rugby est également pratiqué dans les villes-centres du Pays à un niveau national. La course landaise, enfin, est le sport le plus typique de ce territoire. Elle est profondément ancrée dans l'histoire du Pays et liée à des traditions festives très importantes dans les villes comme dans chacun des petits villages. Les arènes sont un symbole fort permettant au grand public d’identifier le territoire.

De plus, le Pays est un territoire sur lequel se pratiquent des traditions ancestrales de chasse, notamment.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 6 A.1.3 Un espace récemment structuré

L’organisation et le fonctionnement du Pays - un conseil de développement représentant la société civile, présidé par Jacques Castaing - un groupement d’intérêt public d’aménagement et de développement territorial (GIP - ADT) représentant les élus du territoire, présidé par Jean-Louis Carrère

Le Pays Adour Chalosse Tursan les dates clés : - juillet 2002 : création de la structure juridique du Pays (GIP-ADT) et du Conseil de Développement, - septembre 2003 : validation de la charte du Pays 2003-2015 (orientations stratégiques), - décembre 2004 : validation programme du d’actions(2004-2006) - mai 2005 : mise en place d’un Pôle Touristique Rural (2005-2007)

Le territoire est composé de neuf établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre : - Communauté de Communes du canton d’Aire-sur-l’Adour, - Communauté de Communes du Cap de Gascogne, - Hagetmau Communes Unies, - Communauté de communes du canton de Montfort-en-Chalosse, - Communauté de Communes du canton de Mugron, - Communauté de Communes du Pays Grenadois, - Communauté de Communes du Pays Tarusate, - Communauté de Communes du Tursan, - Communauté de Communes du Côteaux des Luys.

A ce jour, deux communes du Pays ne sont membres d’aucun EPCI : Bordères-et-Lamensans (il est prévu que cette commune intègre en 2008 la Communauté de Communes du Pays Grenadois) et Pécorade.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 7 A.2 Le diagnostic des dynamiques du Pays Adour Chalosse Tursan

A.2.1 - La dynamique démographique

Le recensement de la population entre 1990 et 1999 faisait apparaître une évolution de la population proche de 0 sur l’ensemble du Pays avec une évolution positive sur les communautés de communes de Montfort-en-Chalosse et de Grenade-sur-l’Adour.

Le recensement général de la population étant prévu pour 2009, cette étude s’est basée sur les données issues des recensements intermédiaires effectués par l’INSEE en 2004, 2005 et 2006. Les communes où le recensement intermédiaire n’a pas été encore effectué sont représentées par un zonage blanc sur la carte.

La majorité des communes (ayant effectué un recensement intermédiaire de leurs habitants) du Pays connaît un accroissement annuel moyen relativement élevé de la population de 1999 à 2006 . Les Communautés de Communes situées au sud (Hagetmau et Communes Unies, Tursan et Coteaux et Vallées des Luys) et au nord est (Pays Grenadois) du Pays sont affectées par une baisse de leur population.

Une population vieillissante

A l’échelle du Pays : Plus de 2/3 des communes recensées sont marquées par une évolution importante du nombre de retraités et préretraités entre 1999 et 2007. Cette situation était déjà la même lors du dernier recensement.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 8 A l’échelle du département : Les estimations de l’INSEE prévoient un accroissement du taux des plus de 60 ans dans la population qui passerait de 26,1% en 2004 à 31,7% en 2015 . Il en va de même pour le taux des plus de 75 ans dans la population qui passerait de 10,2% en 2004 à 12,4% en 2015 .

Ces constats permettent de prévoir une forte demande (déjà existante) en matière de structures d’accueil (maisons de retraite, etc.) et de prestations sociales (aide au maintien à domicile, santé, etc.).

Une évolution importante des jeunes de moins de 17 ans

Depuis 2001, il y a eu une évolution du nombre de jeunes de moins de 17 ans très significative sur l’ensemble du Pays sauf pour les Communautés de Communes d’Aire-sur- l’Adour et du Tursan. Parmi cette catégorie d’âge, la part des enfants âgés de 6 à 11ans constitue la part majoritaire (4467 enfants). Les conséquences de cette évolution se traduisent par une demande importante en matière de structures d’accueil (centres de loisirs, etc.), de places à prévoir dans les établissements d’enseignement , etc.

Une évolution très contrastée des enfants de moins de 5 ans

Depuis 2001, l’ensemble des communes du Pays connaît une évolution importante du nombre d’enfants de moins de 5 ans. A l’opposé, les Communautés de Communes d’Aire-sur- l’Adour et du Pays Grenadois sont marquées par une évolution négative de cette population.

A.2.2 - Les services à la population

Petite enfance, enfance et jeunesse

Le Pays regroupe 5 structures multi-accueil / crèche , dont 4 sont localisées dans la Communauté de Communes du Pays Tarusate.

Ces structures sont implantées dans les Communautés de Communes ( Pays Tarusate et Cap de Gascogne ) qui détiennent le plus d’enfants âgés de moins de 5 ans. Cette implantation témoigne donc d’une certaine cohérence entre l’offre et la demande en matière de structures d’accueil collectif.

Néanmoins, cette offre ne paraît pas satisfaisante si l’on tient compte de l’évolution spectaculaire (7 à 13 %) du nombre d’enfants de moins de 5 ans depuis 2001 dans les Communautés de Communes de Montfort-en-Chalosse, Coteaux et Vallées des Luys et Cap de Gascogne.

De la même façon, cette offre n’apparaît pas satisfaisante dans les Communauté de Communes d’Aire-sur-l’Adour et du Pays Grenadois qui sont marquées par un taux d’évolution d’enfants de moins de 5 ans en forte baisse. Malgré cette évolution, ces Communautés de Communes rassemblent plus de 400 enfants de moins de 5 ans, soit un nombre important à prendre en compte.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 9

Estimation du besoin de garde potentiel des enfants âgés de 0 à 2 ans dont les parents sont actifs

A l’échelle du Pays, près de la moitié (46,4%) du nombre d’enfants de 0 à 2 ans dont les parents sont actifs ne bénéficient d’aucune prestation de mode de garde individuelle connue par la CAF.

Dans deux Communautés de Communes du Pays Tarusate et du Cap de Gascogne, ce nombre représente plus de la moitié des enfants de moins de 3 ans dont les parents sont actifs.

Les accueils périscolaires conventionnés par la CAF

L’accueil périscolaire est un service proposé aux familles en lien avec l’école maternelle et primaire, et qui a pour but notamment l’aide aux devoirs, ou la garderie des enfants dont les parents travaillent tard.

Dans le Pays Adour Chalosse Tursan, la majorité des Communautés de Communes est relativement bien dotée en matière d’accueil périscolaire. En effet, les Communautés de Communes détenant plus de 700 enfants âgés de 3 à 11 ans possèdent au moins 3 accueils périscolaires conventionnés.

Seules les Communautés de Communes du canton de Mugron et d’Aire-sur-l’Adour, dont le nombre d’enfants âgés de 3 à 11 ans est supérieur à 300, ne possèdent peu ou pas d’accueil périscolaire conventionné.

Il existe une adéquation entre le nombre d’enfants âgés de 3 à 11 ans et le nombre de centres de loisirs dans le Pays. En effet, les Communautés de Communes rassemblant plus de 1200 enfants de 3 à 11 ans (Pays Tarusate, Montfort-en-Chalosse, Cap de Gascogne et Hagetmau et Communes Unies) sont dotées de plusieurs centres de loisirs .

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 10 Les Centres de Loisirs Sans Hébergement (CLSH) Les CLSH diffèrent selon leur mode de fonctionnement (périodes d’ouverture, etc.) et leur mode de gestion (associative, communale ou intercommunale). Certains CLSH ont une organisation particulière. C’est par exemple le cas du CLSH géré par la Communauté de Communes de Montfort-en-Chalosse qui est réparti sur quatre sites : Montfort-en- Chalosse, Hinx, Sort-en-Chalosse et Cassen. Cette répartition s’accompagne d’une différence en terme de période d’ouverture, ce qui permet d’obtenir une complémentarité entre les quatre CLSH.

Les structures et les prestations sociales destinées aux personnes âgées

Les conséquences du vieillissement de la population se traduisent en partie par une demande accrue en matière de structures d’accueil des personnes âgées.

La prise en compte de cette demande par les Communautés de Communes s’est concrétisée par des travaux d’extension de ces structures pour accroître leur capacité d’accueil ou de changement dans leur gestion .

Les Etablissements d’Hébergement pour les Personnes Agées Dépendantes Dans le Pays, la moitié des structures d’accueil des personnes âgées sont des EHPAD. La plupart d’entre eux ont été créés récemment et font l’objet de travaux pour accroître leur capacité d’accueil.

Les structures destinées à l’emploi, l’insertion professionnelle et les prestations familiales

Les services liés à l’emploi, l’insertion professionnelle et les prestations sociales ou familiales sont relativement bien implantés dans le territoire du Pays.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 11 Les divers équipements culturels du Pays

L’ensemble des Communautés de Communes apparaît bien pourvu en équipements culturels et de loisirs.

Enjeux

L’offre des services public et au public apparaît globalement satisfaisante mais pour renforcer l’attractivité du territoire et tenir compte de l’arrivée de nouvelles populations, il convient : - de repenser l’offre en matière de structures d’accueil collectif et de mode de garde individuel (assistantes maternelles notamment) destinés à l’enfance, - de clarifier et rendre plus lisible les champs et les territoires d’intervention des structures offrant des prestations sociales (ADMR, CIAS, CCAS, Centre médico-social…), - d’améliorer la qualité des équipements publics en terme de bâti (vétusté, rénovation, développement durable.), - de traiter la mobilité des personnes notamment à travers le transport.

A.2.3 - Le logement et le bâti

On relève deux grandes entités patrimoniales en matière de bâti

le bâti traditionnel de la Chalosse est composé dans les villages rues : des maisons de bourg datant du XVIIIème et du XIX ème siècle avec des toits à 2 ou 4 pentes et en milieu rural : de nombreuses fermes isolées. Entre Luys et Adour, on trouve des habitations distinctes des bâtiments d’exploitation et au Sud des Luys : des bâtiments abritant population, bétail et récoltes de nombreuses maisons bourgeoises (maison carrée ou rectangulaire avec un toit à 4 pentes) bâties au cours du XIX ème et lors de la première moitié du XX ème siècle.

le bâti traditionnel du Tursan est composé de nombreuses maisons bourgeoises en pierre, en galets ou en briques et de nombreuses fermes isolées aux grandes cours.

Les caractéristiques du parc de logement une augmentation du parc de logement au profit des résidences principales - 32 380 logements en 1999 dont 28 656 résidences principales et 1 716 résidences secondaires, - Une augmentation (+7,75%) du nombre de logement au cours de la dernière période intercensitaire moindre qu’à l’échelle du département (+12,15%), - Peu de résidences secondaires (5,3%) au regard du Département (21,6%). un bâti individuel largement majoritaire : près de 90% de logement individuel un parc de logements anciens : 41,5% des logements ont été construits avant 1949, contre 27,6% dans le département majoritairement des propriétaires occupants : 67% des occupants sont propriétaires de leur logement contre 62% pour le département

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 12 une faible vacance : 1 833 logements vacants soit 5,7% de logements vacants Hagetmau, Tartas et St-Sever : des villes attractives où les prix de l’immobilier augmentent

788 logement H.L.M.

- Les opérateurs : ODHLM, Clairsienne (34 logements à Hagetmau), pas de logements de la SA HLM sur le territoire

- Le parc HLM : o une sous représentation des logements H.L.M. hormis pour les cantons de Aire-sur- l’Adour et de Saint-Sever o une quasi absence de logements H.L.M. dans les communes rurales

- la demande HLM : o des demandes HLM diverses selon les communes de destination o demande supérieure à l’offre pour les communes de Grenade-sur-l’Adour, Montfort- en-chalosse, Mugron et Samadet o une demande très inférieure à l’offre pour les communes de Aire-sur-l’Adour et de Vielle-Tursan o des demandes très locales (population déjà logée dans les Landes), hormis pour les communes de Geaune (27% de la demande), de Tartas (26%) et d’Aire-sur-l’Adour (25% de la demande, dû à la proximité du Gers) principalement des ménages composés de 1 et de 2 personnes, respectivement 38% et 27% de la demande.

- Les caractères de la demande HLM : o 24% des ménages demandeurs sont des familles monoparentales o les motifs évoqués lors de la demande d’un logement HLM sont, par ordre d’importance, le logement inadapté pour 28%, une séparation pour 13% des situations et un loyer trop élevé pour 12% des cas. o Principalement des logements de type 3 (46%) et 4 (30%) demandés o une moyenne de 1 229,12€ de revenus mensuels par ménage demandeur

Des politiques à reconduire

La réhabilitation de logements communaux et les OPAH (Opérations Programmées pour l’Amélioration de l’Habitat) menées sur le territoire ont permis une amélioration de la situation en termes qualitatif (remise en état) et quantitatif (augmentation de l’offre de logements), ceci demeure cependant insuffisant.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 13 A.2.4 – Les activités économiques

Une agriculture performante

Le Pays joue un rôle majeur dans l'agriculture départementale : - il concentre 47% de la SAU départementale, - il dispose de plus de la moitié des exploitations agricoles landaises.

La production est spécialisée en maïs élevage. Le Pays regroupe plus de 50 % des surfaces du département sur lesquelles sont produits les trois types de maïs (grain, semences, doux). Le territoire prend donc une part importante dans la position dominante du département en France.

La particularité du Pays est la part prépondérante qu'occupe la production avicole (volailles grasses et maigres). Le secteur agricole s’appuie sur une puissante organisation du territoire en industries agroalimentaires.

Trois pôles industriels récemment fragilisés

Saint-Sever occupe une place significative dans la production agro-alimentaire notamment grâce à la transformation de volailles grasses et maigres. Le groupe régional “ Maïsadour ” joue un rôle fédérateur.

La ville de Hagetmau, « capitale européenne du siège », a une vocation industrielle liée à la chaise mais aujourd’hui ce secteur rencontre de nombreuses difficultés est en pleine restructuration.

Le Pays Tarusate (cantons de Tartas-est et Tartas-ouest) constitue un pôle industriel du bois et du papier : on y comptabilise une dizaine d’entreprises qui emploient près de 600 personnes.

Des activités artisanales et commerciales notables mais demeurant fragiles

Le Pays concentre moins de 20% de commerces landais alors que sa population représente 23% de la population landaise. Cette situation s’explique notamment par l’absence d’un pôle urbain important et le relatif faible rayonnement de son appareil commercial.

Avec 1282 établissements employant plus de 3 000 salariés, l'activité artisanale participe à l'aménagement du territoire, offrant, avec le commerce et les services, un réseau de proximité particulièrement performant. Elle affiche une densité de 58 habitants pour un artisan contre 55 pour le département. Elle apparaît essentielle à l'équilibre économique du Pays.

L’activité artisanale et commerciale tend à diminuer sur le Pays avec une baisse régulière du nombre d’entreprises, il s’agit globalement d’une perte de dynamisme. De plus, le Pays est un territoire qui se caractérise par une présence relativement limitée du secteur des services par rapport à la moyenne départementale.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 14 Adour Chalosse Tursan une destination touristique en devenir

Un pays reconnu comme un territoire de production (agroalimentaire, bois notamment)

Une décision des élus du territoire d’envisager un nouvel axe de développement et de diversification : le tourisme ,

Le secteur touristique se caractérise par : - Une succession d’initiatives et de projets, - Un déficit d’image, - Une offre touristique réelle mais sans effet d’appel et pas assez organisée, - Une identité forte mais valorisée, - Des sites thermaux offrant un potentiel à développer, - Une absence de lieux touristiques à caractère exceptionnel, - Une organisation des acteurs du tourisme à renforcer, - Une stratégie de promotion et de communication à construire.

Des actions à une échelle plus large pour : - un développement touristique cohérent, - une valorisation du territoire, - une amélioration de notre attractivité, - un travail en réseau (Offices de tourisme, acteurs touristiques), - être mieux vus et identifiés par les clientèles touristiques, - Augmenter la fréquentation, - Initier le travail en réseau (offices de tourisme, acteurs touristiques).

La stratégie touristique retenue du Pays Adour Chalosse Tursan : devenir une destination touristique de séjours pour fédérer l’offre touristique actuelle parfois insuffisante sur certains secteurs, pour la rendre globale en vue de valoriser et mieux promouvoir la destination et donner ainsi un attrait suffisant à notre territoire pour que des séjours puissent s’y organiser.

Le tourisme en Adour Chalosse Tursan : quelques repères chiffrés (source cdt) : Un réseau d’accueil touristique : 9 Offices de tourisme d’échelle communautaire Un atout essentiel, le thermalisme : + de 9000 curistes en 2006 (chiffres CDT 40) Eugénie- les-Bains : 7020, Préchacq les Bains 2126 12 252 lits touristiques dont 5774 lits touristiques marchands et 6778 en non-marchands soit 3,21 % des hébergements touristiques des Landes - répartition :

1%

2% 3% 1% 8% 9% Centre de vacances Hotels Chambres d'hotes Meublés de tourisme Hébergement Jacquaire Hotellerie de plein air

76% Air de camping car

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 15 une clientèle 40-65 ans prédominante : - originaire principalement d’Ile de France et de l’Aquitaine - 49% des clients de l’intérieur viennent en famille et 37% en couple - le touriste de l’intérieur des Landes dépense en moyenne 37€ par jour et par personne

Une offre touristique à valoriser : - Des atouts patrimoniaux, - Des savoir-faire et traditions culturelles, - Des paysages / sites naturels, - Des Espaces découverte et animalier, - De la gastronomie, - Des activités et de loisirs.

Au total, l’économie du Pays oscille entre force et fragilité :

- les différentes potentialités du territoire, liées notamment à la présence d’entreprises de taille importante doivent permettre de travailler sur la notion d’attractivité du territoire. La stratégie du Pays doit être tournée vers l’encouragement à la création d’entreprises nouvelles, la recherche de niches économiques, la volonté d’attirer des entreprises et de présenter une offre qualitative en espaces d’activités.

- toutefois, la fragilité du tissu économique, son manque de dynamisme et son faible renouvellement doivent conduire le territoire à mener une politique plus défensive, orientée vers la préoccupation de maintien du tissu existant, préalable essentiel à toute ambition.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 16 A.3 Le bilan des démarches engagées par le Pays

A.3.1 – La création d’une charte paysagère

Pour affirmer sa spécificité, le Pays a misé sur l’innovation et a proposé une charte paysagère. C’est un projet collectif indissociable du projet de développement du pays, mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat étroit entre le Pays et le CAUE des Landes mais aussi avec les élus, les professionnels, les membres du Conseil de Développement du territoire.

Son ambition n’est pas seulement de réintégrer la réflexion et l’équilibre dans la construction des paysages, là où l’homme agit toujours trop vite et trop fort. La charte s’efforce aussi de concilier la notion d’identité locale avec la liberté d’expression nécessaire pour les projets contemporains : habitat, espaces publics, patrimoine de demain...

La mutation accélérée du paysage impose d’anticiper sur les transformations économiques, sociales et culturelles à venir. C’est pourquoi, au-delà des déclarations d’intentions qu’elle suscite, la charte donne les premières clés d’une action volontariste.

La phase de définition de la charte a d’abord permis d’esquisser un ensemble de références communes aux acteurs de l’aménagement. Partant d’un regard partagé sur les réalités de terrain, un corps d’exigences qualitatives a été validé par des groupes de travail thématiques, puis par les 9 intercommunalités du Pays.

Ces objectifs d’intérêt général sont déclinés en forme de code de bonne conduite, dans 6 articles symboliquement proposés à la signature des acteurs.

Cette démarche est quasiment unique en Aquitaine car elle ne se contente pas d’établir un document ou des outils de communication, il s’agit de poursuivre la réflexion (pendant 2 ou 3 ans) à travers une animation de la charte qui traiterait sur d’autres aspects du paysage, sur des projets pilotes… tout en continuant à associer les forces vives du Pays (élus, citoyen, société civile…) c’est un projet sur le long terme qui doit être partagé par tous…

Les enjeux territoriaux - Transmettre l’héritage, le paysage-patrimoine, - Préserver la diversité des paysages agro-sylvicoles, - Améliorer la lecture et la compréhension des paysages, - Bâtir, par la démarche de projet, l’identité du territoire.

Les objectifs opérationnels de la charte précisés via la concertation - Centrer le contenu de la Charte sur un nombre limité de priorités, - Fixer des objectifs concrets et réalistes, - Intervenir tant au niveau des démarches que par la création d’outils qualitatifs mis à disposition des acteurs, - Créer les conditions d’une appropriation et d’un suivi-ajustement de la charte.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 17 Phase 1 : L’élaboration de la charte

Aménagement urbain La charte suscite des changements d’attitudes de la part des maîtres d’ouvrages, des maîtres d’oeuvres et des divers intervenants. Elle invite à systématiser les réflexions préalables et la concertation, avant tout projet d’aménagement. Espace rural La charte sensibilise un lien nécessaire entre la qualité des productions agricoles et l’image architecturale et paysagère des exploitations. Par ailleurs elle facilite l’identification des micro-paysages d’intérêt identitaire et donne au principe de leur protection une valeur formelle et morale.

Patrimoine et identité La charte, à travers le petit patrimoine, initie une reconnaissance du patrimoine de proximité. Elle sert aussi à la préservation de l’habitat paysan.

Phase 2 : Les outils de communication

La démarche de charte se veut pratique et fédératrice. C’est pourquoi plusieurs supports de communication sont mis à disposition des acteurs : - une affiche sur l’identité paysagère et architecturale du territoire (les couleurs du pays), - un dépliant de sensibilisation pour les particuliers-constructeurs et les nouveaux habitants du pays, avec fiche de recensement du patrimoine local, - un Vade-mecum (les bonnes pratiques d’aménagement) destiné aux élus et partenaires de la maîtrise d’ouvrage, - un dépliant de conseil spécifique pour l’insertion paysagère des bâtiments agricoles, - des fiches-guides pour mettre en oeuvre la charte.

La charte Paysagère du Pays Adour Chalosse Tursan a fait l’objet d’une présentation officielle et d’une signature avec l’ensemble des différents partenaires le 15 juin 2005 à Saint-Sever .

Phase 3 : Le suivi animation de la charte en 2005 à 2007

Année 2005-2006 - Elaboration de fiches conseil destinées au public et aux acteurs du Paysage : l’habitat traditionnel et les lotissements, - Présentation de la charte et sensibilisation des élus du Pays : de février à mai 2006, neuf réunions de présentation auprès des intercommunalités du Pays. - Rencontres avec les professionnels o réunion sur les lotissements avec la participation de concepteurs de lotissements : géomètres, architectes et paysagistes, o réunion sur la construction et l’identité locale avec la participation d’architectes et constructeurs de maisons individuelles. - Réunions du comité de pilotage pour fixer les orientations de la charte et évaluer les différentes réunions, - Conseil aux communes : accompagnement du CAUE pour des projets communaux avec des opérateurs privés et /ou publics : Saint-Loubouer, Saint-Yaguen, Vielle Tursan, Renung, Montfort…, - Recensement du petit patrimoine : à partir d’un questionnaire envoyé aux communes du Pays : création d’un fichier numérique des éléments non protégés du patrimoine architectural et paysager.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 18 Année 2006-2007 - Réunion du groupe de pilotage de la charte paysagère o 3 octobre 2006 - Bilan de la 1 ère année, programme de la 2 ème année du suivi- animation. o 29 janvier 2007 - Réunion de présentation au groupe de pilotage de la Charte des premiers résultats quantitatifs du recensement du petit patrimoine. - Rencontres avec les professionnels o 2 avril 2007 à 18h30 : Une réunion de rencontre avec les élus membres du groupe de pilotage de la charte, les partenaires institutionnels, les représentants des chambres consulaires des artisans du bâtiment (CAPEB, chambre des métiers), les artisans du comité de développement du Pays, o Présentation de la Charte, son application, quelle implication pour les professionnels. - Recensement du petit patrimoine o Suite de la saisie informatique des réponses par le CAUE pour la création d’un fichier numérique de ces éléments non protégés du patrimoine architectural et paysager, o Prés de 600 fiches ont été traitées. - Réunions de travail avec le Pays, (10.06 et 11.06, le 17.04.07) pour définir l’action à entreprendre. - Conseil aux communes : à Donzacq, à Banos, à Saint –Yaguen, à Bordères-et- Lamensans, à Bas-Mauco, à Beylongue, à Hinx.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 19 A.3.2 – La création d’une charte de l’habitat

Articulation entre la dimension spatiale du territoire et sa composante sociale, l’habitat constitue un enjeu important de la démarche Pays.

L’objectif a été de définir la politique habitat que le territoire va mener pour les cinq années à venir. La préoccupation des élus locaux a été de répondre de façon globale et cohérente aux préoccupations et aux besoins de la population en matière de logement. Nous avons défini une politique locale de construction, de réhabilitation et de gestion de l’habitat en engageant un processus de concertation et de décision, avec tous les partenaires concernés. Les principaux enjeux territoriaux : - Lutter contre toutes les formes de ségrégation urbaine et sociale, - Assurer la satisfaction des besoins en logements de toutes les catégories de population, - Promouvoir un développement urbain équilibré, grâce à la mixité des fonctions urbaines et à la diversité de l’offre d’habitat, - Garantir dans la production de logements la diversité des statuts d’occupation, des formes urbaines et une répartition spatiale harmonieuse afin de permettre à chacun de se loger librement selon son choix. - Assurer le renouvellement urbain en proposant des outils opérationnels adaptés, sur tous les tissus urbains, et sur tous types de parc, - Maîtriser le développement de la construction neuve, qu’il s’agisse du parc locatif social ou de l’accession à la propriété. L’action foncière sera alors au cœur de la politique, ainsi que l’adaptation des documents d’urbanisme réglementaire, - Répondre aux principes du développement durable (respect des grands équilibres territoriaux Urbain / Naturel ; mixité sociale et fonctionnelle ; respect de l'environnement et prise en compte des risques naturels).

Phase 1 : l’élaboration de la charte

Le temps du diagnostic - 18 entretiens réalisés avec les partenaires et les professionnels de l’immobilier, - Actualisation d’analyses statistiques et de données, - 10 locataires enquêtés.

Le temps de la concertation via 3 réunions thématiques et 1 réunion plénière en juin et juillet 2004 : Production de logements ; Politique foncière Besoins spécifiques

Le programme d’actions - actions 1 : produire des logements, - actions 2 : élaboration des documents d’urbanisme, - actions 3 : mettre en œuvre une politique foncière, - actions 4 : créer des logements pour les saisonniers, - actions 5 : créer des logements pour els personnes âgées.

Phase 2 : les réalisations - un programme local de l’habitat pour la communauté de communes du Pays Tarusate, - un programme local de l’habitat pour la communauté de communes du côteaux des Luys, - des opérations programmées pour l’amélioration de l’habitat pour les cantons de Mugron, Montfort-en-Chalosse, Grenade et Saint-Sever, - la production d’une vingtaine de logements communaux.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 20 A.3.3 – L’élaboration d’un schéma santé

La commission « aménagement et services à la population du conseil de développement», s’est emparée de la problématique de la permanence des soins en zone rurale, la baisse du nombre de médecins est devenue une préoccupation importante pour les habitants du Pays. En effet, les évolutions en cours et à venir de la démographique de la population landaise d’ici 2015 (+7,4%) conjuguée avec celle du vieillissement de la population vont entraîner un accroissement attendu de la demande de soins. Parallèlement, on constate un risque de diminution de l’offre de soins compte tenu de la désaffection observée de la profession de médecin généraliste (surtout en zone rurale) et des nouvelles exigences de vie et de travail souhaitées par les praticiens (vie de famille, loisirs, peur de l’isolement). Les enjeux territoriaux Aujourd’hui, un des enjeux du territoire est de pérenniser une offre de soins de proximité pour les patients du Pays, de répondre à une situation géographique préoccupante dans un contexte national rationné et déséquilibré. La question s’est posée « comment rendre le territoire plus attractif pour attirer une nouvelle population médicale et para-médicale et le type d’organisation médicale à privilégier » ?

Le projet L’inquiétude manifestée par les élus et les médecins du Pays a amené la réalisation d’une étude « santé » dont les objectifs sont de permettre l’amélioration la qualité de l’exercice médical pour les futurs médecins, de renforcer l’attractivité du territoire et d’apporter des réponses à partir des propositions élaborées par les professionnels de santé. Aussi, une ingénierie de santé est une étude-action centrée sur deux axes : - une analyse quantitative des besoins sanitaires du territoire, - une analyse qualitative du vécu des acteurs en priorité des médecins généralistes.

L’élaboration du schéma au fil de la concertation Afin de permettre un maximum de médecins de chaque micro-territoire d’y participer, ces réunions ont été organisées en soirée (20h30-22h30) Les objectifs de ces réunions étaient de : - identifier les mises en relations entre le Pays et les futurs médecins, - faire connaître les réponses du Pays aux enjeux démographiques, - améliorer le séjour des jeunes médecins, - définir à plus ou moins long terme un projet sanitaire fédérateur pour le Pays.

Chaque réunion sectorielle a aboutit à des échanges fructueux et à des projets territoriaux quasiment différents pour chaque micro-territoire : - sur le canton de Geaune : la reconnaissance d’une logique bipolaire Geaune/Samadet et une mise en réseau informationnel, - des regroupements médicaux sur Hagetmau et Tartas.

A l’issue de ces réunions, la finalité a été d’élaborer des consensus sur des actions et de déterminer le champ du possible nécessaire à leur mise en œuvre en réponse à l’enjeu de pérennisation de l’offre de soins.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 21 A.3.4 – La conduite des actions économiques

La charte d’aménagement des zones d’activités

Les élus du Pays ont engagé une réflexion sur le développement économique de leur territoire, retranscrite dans un document intitulé «schéma de développement économique». L’objectif est d’inscrire le Pays dans une dynamique de développement économique et de solidarité nationale en respectant les composantes et les caractéristiques locales et en le positionnant comme le fédérateur des énergies et le catalyseur des initiatives économiques. Ainsi, son rôle est de définir et superviser la prospective, fixer des règles du jeu et des principes de professionnalisme, cohérence, ambition, qualité et non concurrence validés et acceptés par tous. Cela se traduit par la mise en place d’un outil de partenariat et de prospective dont la charte territoriale d’aménagement qualitatif des espaces d’activités économiques. Elle prévoit le paysagement et l’organisation des Z.A.E., en améliorant la signalétique et l'information, en travaillant sur la notion de "label environnemental" (insertion paysagère, immobilier d'entreprise qualitatif, gestion des déchets et des effluents…). La réalisation des aménagements sera portée par les EPCI. Les Z.A.E. recevraient le "Label Pays" et pourraient ainsi bénéficier d'un "bonus" en termes d'accompagnement financier et marketing.

Objectifs :

Le PACT « territoire pilote » en Aquitaine vise « l’excellence économique ». Il offre des sites d’implantations adaptés aux besoins des entreprises afin de les attirer à venir s’installer sur le territoire et propose une offre différenciée et complémentaire afin de répondre à une large gamme de besoins. En fonction du potentiel propre de chaque site, des investissements complémentaires concernant par exemple les paysages, la signalisation, les services présentent un intérêt certain pour les zones d’activités existantes. Le développement de la coopération intercommunale à l’échelle du Pays doit, par ailleurs, tendre vers une promotion concertée de l’ensemble des zones d’activités économiques (ZAE).

C’est une démarche « qualité » territoriale qui est : - Globale ( parcs d’activités et villages artisanaux sur tout le territoire ), - Transversale (cf. Charte Paysagère, ) - Labellisée ( un «modèle P.A.C.T »).

Le projet : La « charte qualité ZAE » offre un cadre de travail souple, des orientations et des préconisations, des incitations et des aides, un « référentiel » territorial, une démarche « interne » (la qualité) et « externe » (la compétitivité). Ce projet exprime les principes d'organisation et d'équipement des ZAE du PACT : le réaménagement des ZAE existantes et l’équipement des futures en prenant en compte, la signalisation, le paysagement, le verdissement, l'éclairage, la gestion des déchets, l'équipement informatique, le haut débit et le respect de l'environnement.

Des « sites d’applications » du Pays ( minimum 8/10 hectares) - CC Saint-Sever : Escalès et Haut-Mauco - CC Tartas : Laluque - CC Aire/Adour : Les Peyres (2e tranche) - CC Hagetmau

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 22 Les « Villages artisanaux » ou ZAE locales ( de 1 à 5/6 hect.) - Geaune - Hinx - Mugron (Larouanne ) - Montaut - Canton d’Amou

Des « aménagements/requalifications » à concevoir : - Péré (Saint Sever) - Les Peyres (A/A- tranche 1) - Hagetmau (balisage des ZAE)

L’opération territoriale de transmission des entreprises artisanales L’idée d’une opération territorialisée en faveur de la transmission d’entreprises sur le Pays Adour Chalosse Tursan avait été évoquée dans le cadre des travaux du groupe “leader artisanat” (groupe artisanat du Pays) lors de l’élaboration de la charte de Pays.

L’enjeu Sur le territoire du Pays, 1 314 entreprises artisanales exercent dans les secteurs de l’alimentation, de la production, du bâtiment et des services. Parmi elles, 500 (1 200 emplois) sont dirigées par un chef d’entreprise de plus de 50 ans, voire de plus de 55 ans, soit un pourcentage 39% supérieur à la moyenne départementale. La moyenne d’âge des dirigeants du Pays (48 ans) est également légèrement supérieure à la moyenne départementale. Assurer la transmission dans les meilleures conditions est alors un enjeu central pour maintenir l’activité, l’emploi et les savoir-faire locaux.

Le projet Un questionnaire a été envoyé aux chefs d’entreprise de plus de 50 ans pour connaître leurs préoccupations et leurs attentes : soutien à l’investissement (rénovation, modernisation de l’appareil de production, mise aux normes…), mise en relation avec des repreneurs potentiels, diagnostic et évaluation de leur entreprise…Les retours de ce questionnaire ont permis d’envisager une trenatine de dossiers sur le Pays Adour Chalosse Tursan.

Les entreprises retenues ont été accompagnées en fonction de leurs besoins et ont pu bénéficier de 20 à 30% de subventions publiques.

Ces deux actions menées ont été présentées aux acteurs économiques du territoire lors des Rendez-Vous de l’économie du Pays » en février 2007, à Aire sur l’Adour

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 23 A.3.5 – L’animation de la démarche de Pôle Touristique Rural

Le Pays a souhaité créer une véritable économie touristique au travers de la mise en œuvre de la procédure territoriale « Pôle touristique rural ».

Un tel objectif a nécessité le renforcement de l’organisation touristique : - Professionnaliser et homogénéiser les missions d’accueils et d’informations des offices de tourisme, - Mise en œuvre optimale des missions «développement» légitimes à l’échelle «Pays» (communication, valorisation des savoirs faire-locaux, formation des personnels…).

Afin de pouvoir mettre en œuvre un certain nombre d’actions, le Pays a recruté une chargée de mission tourisme.

1. Démarrage de la réflexion sur l’hébergement touristique –

Objectif : lancer la réflexion visant à consolider l’offre existante, à trouver des solutions permettant d’améliorer l’offre d’hébergement.

Principe : - Instaurer un dialogue avec les acteurs qui exploitent les lits touristiques, - Identifier alors les structures porteuses de marge de progression ou à l’inverse les lits présentant des risques de dévalorisation.

Phase 1 : évaluer les potentiels du parc d’hébergement - Recensement des différents types d’hébergement touristique sur le Pays, - Constitution d’une base de données, - Présentation devant un groupe de travail représentatif des différents lieux d’hébergement afin de réfléchir et d’identifier les priorités en terme d’actions.

Phase 2 : engager la qualification des lits performants

2. Communication touristique du Pays

Objectif : mettre en place une communication Pays

- Création d’une carte touristique Pays, outils d’aide au séjour et d’une charte graphique pour les documents touristiques des OTSI, - Diffusion cartes et supports sur le réseau des OTSI, - Réflexion puis création d’outils de communication : affiches « Pays », kakémonos, - Réflexion création site portail tourisme Adour Chalosse Tursan.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 24 3. Valorisation des savoir-faire

Objectif : valoriser des offres porteuses d’identité pour augmenter l’offre d’animation pour les publics séjournants (cf partenariat) : - Participation à la procédure « destination vignoble », - Accompagnement du Syndicat des Vins du Tursan pour une valorisation de l’oenotourisme autour de la création de circuits et produits thématiques.

4. Valorisation du petit patrimoine

Objectif : créer une véritable politique de valorisation patrimoniale, pérenne et commune aux dix cantons du Pays Adour Chalosse Tursan visant à prendre en compte les éléments patrimoniaux existants à sauvegarder ou à réhabiliter en les associant en priorité à une valorisation économique. - Lancement d’un recensement du petit patrimoine auprès des communes afin d’engager une réflexion pour préciser les axes d’actions prioritaires en terme de valorisation. Thèmes : Sacré, eau, identité gasconne, arbres et plantations remarquables. 556 fiches saisies par le CAUE et 79 communes ayant répondues soit 56 %.

5- Soutien aux porteurs de projets touristiques

6. Développement de partenariats

- Participation aux projets touristiques portés par les E.P.C.I, - Participation aux études, aux enquêtes et aux actions menées par le Comité Départemental de Tourusme, - Participation aux Conseils d’Administration et aux assemblées Générales des OTSI, - Rencontres des partenaires (chambre d’agriculture, qualité Landes), - Participation au réseau régional MOPA et FRPAT, - Réflexion / valorisation petit patrimoine avec le CAUE des Landes.

7. Suivi et conseil auprès des organisations touristiques

- Intervention auprès des EPCI / OTSI : convention d’objectifs, fiche de poste, suivi DLA auprès des OTSI,

8. Professionnalisation des acteurs touristiques

Objectif : Créer un réseau d’accueil et d’information homogène à travers la formation des personnels des Offices de tourisme.

Temps 1 / ingénierie de formation : définition d’un plan de formation triennal dans le cadre du Plan Régional de Formation à partir d’ateliers de travail avec les personnels et administrateurs des OTSI.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 25 Temps 2 / mise en place des modules de formation pour 2008/2010 : - Module connaissance du territoire : mieux connaître l’offre touristique de l’ensemble du territoire, afin d’identifier les atouts pour mieux conseiller les clientèles, - Module production touristique : acquérir une méthodologie de travail pour la conception de produits, - Module fonctionnement en réseau : mise en place d’outils commun sur chaque Office de tourisme, création d’un référentiel fonctionnement en réseau, - Module approche des clientèles : adapter les discours et comportements aux différentes clientèles potentiels ou présentes sur le territoire.

Le Pays a organisé ses premiers Rendez-Vous du tourisme le 29 novembre 2007 à Montfort- en-Chalosse où l’ensemble des acteurs touristiques du territoire a été convié. Cette rencontre a permis de valider avec les acteurs présents la nécessité de travailler collectivement à la construction d’une destination touristique Adour Chalosse Tursan.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 26

l’accueil l’accueil par le GAL par le aux services aux services Enjeux portés portés Enjeux opérationnel pour pour opérationnel maîtres d’ouvrage d’ouvrage maîtres Mener une politique politique une Mener attraits du territoire. du territoire. attraits Valoriser la politique politique la Valoriser et les opérations des des opérations les et Valoriser et maîtriser maîtriser et Valoriser Mettre en œuvre cette cette œuvre en Mettre tourisme et loisirs, aux aux loisirs, et tourisme Intégrer dans une offre offre une dans Intégrer Intégrer dans une offre offre une dans Intégrer Intégrer dans une offre offre une dans Intégrer politique de l’habitat en en l’habitat de politique d’accueil comme support support comme d’accueil d’accueil volontaire ciblant ciblant volontaire d’accueil l’accessibilité au service de de service au l’accessibilité aux caractères du territoire aux caractères dynamiser le tissu artisanal artisanal tissu le dynamiser les équilibres de population population de équilibres les coordonnant les démarches démarches les coordonnant d’accueil qualifiée, un accès accès un qualifiée, d’accueil accès un qualifiée, d’accueil accès un qualifiée, d’accueil

de transport. transport. de

27 l’accessibilité externe externe l’accessibilité

Confirmer la dynamique dynamique la Confirmer • traiter sur le territoire territoire le traiter sur d’intégrer l’accélération des des l’accélération d’intégrer processus de développement développement de processus dans une démarche collective collective démarche une dans Conforter et clarifier l’offre de de l’offre clarifier et Conforter d’union sur l’ensemble du Pays du l’ensemble sur d’union Valoriser les éléments naturels, naturels, éléments les Valoriser offre de séjours et courts séjours séjours courts et séjours de offre Impliquer la diversité des acteurs acteurs des diversité la Impliquer sur la dynamique départementale départementale dynamique la sur Inscrire les entreprises artisanales artisanales entreprises les Inscrire démographique du Pays, en appui appui en Pays, du démographique Enjeux développement local à local à développement Enjeux indispensable à la production d’une d’une production la à indispensable dans un environnement permettant permettant environnement un dans culturels et identitaires qui font trait trait font qui identitaires et culturels la perspective d’un renforcement de de renforcement d’un perspective la Maintenir les équilibres de fond dans dans fond de équilibres les Maintenir services familiaux et sociaux et l’offre l’offre et sociaux et familiaux services Satisfaire Satisfaire la diversité des besoins en logements, via la diversité de l’offre d’habitat, des statuts d’occupation, des formes harmonieuse. spatiale répartition urbaines et à une

e Tursan Tursan e Faiblesses Faiblesses du territoire du territoire qui relativisent l’unité l’unité relativisent qui offres et les demandes demandes les et offres fragilités économiques. économiques. fragilités capacité d’impulser une une d’impulser capacité démarches individuelles. individuelles. démarches Une offre riche et diffuse diffuse et riche offre Une En absence de pôle urbain urbain pôle de En absence progression quantitative et et quantitative progression dynamique urbaine interne interne urbaine dynamique qualitative inscrite dans les les dans inscrite qualitative majeur, le tissu artisanal et et artisanal tissu le majeur, Un parc HLM modeste et une une et modeste HLM parc Un Un territoire étendu Est Ouest Ouest Est étendu territoire Un une forte évolution des jeunes jeunes des évolution forte une commercial présente certaines certaines présente commercial sur le marché dans le cadre de de cadre le dans marché le sur sillonné par des axes Nord Sud Sud Nord axes des par sillonné Un maillage urbain sans ville en en ville sans urbain maillage Un Une part importante des plus de de plus des part importante Une Des acteurs touristiques agissant agissant touristiques acteurs Des Une adéquation inégale entre les les entre inégale adéquation Une 60 ans à l’image des Landes mais mais Landes des l’image à ans 60 opérations OPAH, PLH à conforter à PLH OPAH, opérations Une partie de l’offre hébergement hébergement l’offre de partie Une se place hors attentes du marché. du attentes hors place se

mme LEADER – Janvier 2008 2008 – Janvier LEADER mme pôles : bois papier, s’affirme s’affirme du territoire du territoire Une croissance croissance Une l’activité et l’image l’image et l’activité transport majeures majeures transport résidences principales principales résidences autour d’un patrimoine patrimoine d’un autour touristique du territoire du territoire touristique Une offre qui se déploie déploie se qui offre Une quelques prestataires de de prestataires quelques référence qui structurent structurent qui référence par des infrastructures de de infrastructures des par de logement au profit des des profit au logement de aux familles et à l’enfance l’enfance à et aux familles Des stations thermales et et thermales stations Des naturel, culturel spécifique spécifique culturel naturel, Une augmentation du parc parc du augmentation Une une identité marquée axée axée marquée identité une Un environnement marqué marqué environnement Un notamment sur les services services les sur notamment démographique modérée qui qui modérée démographique des des exploitations landaises agricoles industriels clés et agro-alimentaire mobilier, 3

Le Le Pays représente + de 1/2 Démo Démo Services Services Habitat Habitat graphie graphie spatiale spatiale Thèmes Thèmes Forces Tourisme Tourisme Economie Economie caractères caractères Identité et et Identité Organisation Organisation A.4 Adour duPays Chaloss Lediagnosticterritorial progra au – Candidature Tursan Chalosse Adour G.A.L

B- La stratégie du GAL

B1- La stratégie du développement rural en Aquitaine

B.1.1 Les dynamiques du développement rural en Aquitaine

Les espaces ruraux qui composent la région Aquitaine peuvent se prévaloir d’une attractivité particulière.

Elle repose à la fois : - Sur la diversité et la qualité des espaces - Sur la présence d’activités économiques, en grande partie liées à l’utilisation de ces espaces. L’agriculture et la forêt, dans une grande variété de paysages, se partagent à parts égales les neuf dixièmes de l’espace régional. - Sur la diversité et le caractère remarquable du patrimoine naturel et du patrimoine culturel qui participent notamment à fournir des piliers tangibles à une activité touristique propre, complémentaire à celle relevée sur le littoral ou les Pyrénées. - Sur la capacité de maillage du territoire qui participe au maintien d’une offre de services diversifiés.

Il en résulte : - Un attachement identitaire fort des populations à leur territoire de vie. L’armature urbaine et le maillage des petites villes moyennes participent à la bonne accessibilité des services et à la reconnaissance d’une qualité de vie. - Une capacité d’attraction forte auprès de nouvelles populations qui viennent y résider de manière permanente ou saisonnière, pour concilier qualité de vie et accessibilité forte sur l’extérieur. L’attractivité démographique de la région ne se traduit pas seulement par l’afflux de population dans les agglomérations ; elle concerne également le littoral et de nombreux territoires intérieurs. Contrairement à une idée trop souvent avancée, l’Aquitaine n’attire pas prioritairement des retraités et de nombreux jeunes actifs, souhaitant vivre « à la campagne ». - Une capacité de séduction particulière auprès des touristes. Une récente enquête du Comité Régional du Tourisme pointe que l’espace rural motive autant de séjours de la part de clients étrangers que l’espace littoral.

Cette capacité à articuler différentes populations, au gré de différents schémas de vie et rapports au territoire, constitue une clé de voûte déterminante pour maintenir et développer une dynamique locale sur les territoires ruraux. Les fréquentations se combinent pour alimenter une activité économique, sociale et culturelle à l’année et cultiver un creuset d’attractivité.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 29 B.1.2 Les imbrications avec les autres dynamiques du développement territorial.

L’espace aquitain est composé d’espaces ruraux, urbains, littoraux et de montagne qui présentent des dynamiques de développement propres.

Bien entendu, ces dynamiques respectives viennent s’interpénétrer de différentes manières et constituer les fondements .

Il convient de souligner :

L’attrait croissant du littoral : a noter que le processus d’accueil de nouveaux arrivants en espace littoral ne concerne pas seulement les communes situées en bord de côte. En effet, les communes de l’arrière pays littoral qui présentent des caractères ruraux sont également concernées et connaissent un accroissement démographique grâce à un solde migratoire positif.

L’étalement urbain : De 1990 à 1999, l’espace urbain aquitain s’est étendu sur 246 communes à dominante rurale. Outre les dégradations environnementales, la consommation d’espace entraîne un allongement des distances domicile-travail et peut générer des ségrégations sociales et spatiales.

L’accentuation des partitions territoriales : - la partition Nord/Sud entre les grands ensembles urbains de Bordeaux d’une part, de Pau et de -Anglet-Biarritz (BAB) d’autre part, matérialisée par la présence de la forêt des Landes de Gascogne. - la partition Ouest/Est entre le littoral attractif et urbain, autour de Bordeaux et du BAB notamment, et les espaces ruraux de l’intérieur et de l’est de l’Aquitaine.

B.1.3 Les grands axes du développement de l’espace rural.

Un premier axe vise à préserver et valoriser les ressources premières de l’attractivité des territoires ruraux ; les ressources naturelles, les paysages, les productions locales.

Un deuxième axe d’action tient à animer la valorisation des atouts particuliers que l’espace rural aquitain peut présenter au service de l’accueil. Il s’agit d’optimiser la capacité de ces territoires à accueillir des populations et des activités nouvelles et de contribuer à transformer un creuset favorable de développement en cercle vertueux et maîtrisé de développement.

Un troisième axe consiste à agir pour renforcer et équilibrer les liens économiques, sociaux et culturels entre les espaces urbains et ruraux et entre les résidents urbains et ruraux. Les caractéristiques de l’armature urbaine et le maillage des petites villes moyennes spécifiques de l’Aquitaine fournissent une base déterminante sur laquelle conforter une relation d’équilibre entre les développements des espaces urbains et des espaces ruraux.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 30 B2- La stratégie du Pays

B.2.1 La stratégie initiale du Pays : la charte 2003-2013

Le Pays présente un modèle de développement marqué par :

Une dynamique spatiale interne relative : - Le Pays est entouré par des axes de circulation à caractère structurant qui peu ou prou le desservent et aussi le contournent. - Il se situe sous l’influence des villes de Dax, Mont de Marsan et de Pau à proximité. - Il présente un maillage urbain régulier et efficace mais aucun de ses pôles n’est en situation d’impulser une dynamique urbaine.

Des productions locales bénéficiant d’une diffusion et d’une reconnaissance majeure de savoir faire larges : produits agricoles, agro-alimentaires, industriels …

Son assise sociale et économique se fonde d’abord sur la production sur place des produits locaux largement exportés : valorisation de la ressource naturelle, capitalisation autour de savoir faire, cohésion autour d’une identité, attachement particulier à un cadre de vie et à une qualité de vie.

Dans sa charte, le Pays détermine son projet de développement autour de trois points qui s’articulent pour fixer les contours des développements à viser, maîtriser et anticiper.

Un 1 er axe visant à organiser un espace développeur d’activités raisonnées. L’aménagement et la valorisation de l’espace dans une logique de développement durable forment un préalable indispensable à tout essor économique : - Aménager et protéger l’espace pour un développement économique durable - Conforter les secteurs clés et favoriser l’émergence de nouvelles activités - Former les hommes du Pays et les mobiliser pour l’emploi

Un 2 nd axe consistant à préserver et valoriser les caractères internes du Pays comme signes de reconnaissance et de différenciation Caractérisé par un certain art de vivre (traditions locales très présentes, gastronomie…), un environnement préservé, un bon maillage des services, le Pays présente des atouts importants dès lors que la qualité de vie se positionne comme l’un des atouts majeurs pour le maintien et pour l’attrait de populations. - Développer une politique de l’habitat adapté et durable - Préserver et améliorer les services à la population - Préserver et valoriser l’identité spécifique du Pays Adour Chalosse Tursan

Un développement exogène à anticiper et valoriser en imbrication avec les deux axes évoqués ci-avant. Doté d’un espace naturel important mais mal desservi en terme d’infrastructures de communication, le Pays Adour Chalosse Tursan est un territoire charnière à organiser, notamment en appui sur les opportunités que peuvent constituer des infrastructures de desserte telle que la liaison rapide Bordeaux-Pau

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 31 B.1.2 La concrétisation des dynamiques exogènes à anticiper

La période à venir s’annonce comme jalonnée par une série de développements des infrastructures et des services de circulation et de transport à proximité.

Les conditions d’accès et de circulation proposées par le Pays sont appelées à évoluer de façon significative : - L’amélioration de la desserte routière entre Mont de Marsan et Orthez et l’ouverture de la future liaison autoroutière entre Bordeaux et Pau, - L’optimisation de la liaison ferroviaire entre Bordeaux et Mont de Marsan, via le renforcement du cadencement des Trains Express Régionaux, - Les projets de prolongement du réseau TGV vers l’Espagne et vers Toulouse qui, s’appuieront sur des gares dans les zones de Dax (trafic TGV existant aujourd’hui à vitesse normale) et de Mont de Marsan (principe d’intermodalité avec l’autoroute), - Le développement du trafic sur l’aéroport de Pau.

Evolution des

Leur combinaison est appelée à faire évoluer en profondeur, le cadre du développement territorial du Pays.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 32 La capacité particulière du département des Landes à attirer des nouveaux résidents se confirme.

En Aquitaine, la croissance démographique moyenne s’établit à 0,7 % par an depuis 1998, alors qu’elle était de 0,4 % de 1990 à 1998. La croissance démographique est due à plus de 90% à un fort excédent migratoire. L’Aquitaine est la 3ème région métropolitaine en matière de taux de migration nette des ménages.

La plus forte progression démographique s’observe dans les Landes qui polarise 24% de l’apport migratoire régional alors qu’elle ne représente que 11 % de sa population. Les nouveaux aquitains sont principalement des actifs de 30 à 39 ans, éventuellement avec leurs jeunes enfants, ainsi que des nouveaux retraités de 55 à 64 ans.

Source Insee – janvier 2007

De plus en plus, ces flux migratoires se déploient sur des espaces intérieurs qui peuvent argumenter une accessibilité particulière.

Les évolutions démographiques constatées au cours des recensements partiels menés depuis 2004 mettent en exergue des dynamiques hétérogènes.

Entre 1990 et 1999, la démographie du Pays présentait un taux de variation à peine positif et le nombre total d’habitants présentait une croissance de 123 personnes.

Entre 1999 et 2007, 83 communes des 141 ont été recensées en 2004-2005 ou 2006. Ces 83 communes représentent 54 % de la population du Pays en 1 999. Elles présentent un taux annuel de variation se rapprochant de 1%.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 33 B3- La stratégie du GAL

La réflexion engagée au sein du GAL pointe : - la conjonction de ces deux facteurs d’évolution comme une opportunité majeure pour conforter la dynamique d’accueil du territoire, - la nécessité pour le territoire de l’approprier et de l’animer pour qu’elle se concrétise dans le respect et au service de la stratégie de développement durable du Pays et de son tissu socio-économique.

B.3.1 La lecture des opportunités et des enjeux

Cette évolution des termes d’accessibilité au territoire est appréhendée comme une opportunité, à différents titres : - Mobiliser des nouveaux résidents avec des enfants et contrecarrer la tendance au vieillissement de la population, - Donner un contexte porteur à l’économie résidentielle dont le dynamisme restera une condition indispensable à tout développement profond, - Privilégier l’implantation de nouveaux acteurs économiques pour diversifier ou compléter les filières de production en place. L’enjeu est d’autant plus prégnant que certaines filières particulièrement exposées à la concurrence internationale, peuvent présenter des signes de vieillissement, à l’exemple de l’industrie du siège, - Proposer un environnement porteur au développement d’activités qui présentent aujourd’hui le statut d’activités complémentaires à l’exemple du tourisme qui amorce une indispensable phase d’organisation et de structuration.

Elle renvoie à une série d’enjeux de développement déterminants pour l’ensemble des acteurs du territoire : collectivités territoriales, acteurs économiques des secteurs agricoles, artisanaux, commerciaux et touristiques, opérateurs de services publics et marchands, acteurs culturels et résidents.

Intégrer cette dynamique dans le respect du cadre de vie du Pays : - Développer une offre d’accueil qui respecte les caractères paysagers, environnementaux et architecturaux du territoire. - Animer une pratique de l’accueil qui contribue à la vie socio-culturelle du territoire pour le bénéfice à la fois des accueillis et du territoire. - Animer une relation vertueuse entre qualités territoriales, attractivité du territoire et accueil de populations et d’activités nouvelles qui sont imbriqués par nature.

Articuler développement de l’accueil et respect des pratiques de développement durable : - Eviter la dispersion de la pratique de l’accueil en considérant un modèle économique qui prenne en compte l’ensemble des coûts et des impacts liés aux usages générés sur le territoire, notamment les consommations d’énergie, les déplacements des individus et encore la diffusion des services publics et commerciaux. - induits au-delà du coût direct de la mobilisation du foncier et du bâti : coûts d’accès au territoire, aux services tant pour l’accueilli que pour la collectivité. - Concilier cette dynamique de l’accueil avec les principes du développement durable invitant notamment à réduire la dépendance au déplacement automobile.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 34

Déployer l’offre des services au profit des résidents et des acteurs de services sur le territoire : - Qualifier l’accueil pour l’usager, ne pas le réduire à de la seule disponibilité de foncier et/ou de logement, - Accompagner l’évolution des comportements et des attentes qui peut résulter d’une recomposition socio-économique du territoire, - Inscrire la dynamique d’accueil comme support de développement de l’économie résidentielle interne au territoire.

Amener plus globalement le tissu productif local à valoriser cette dynamique en terme de développement économique. - Amener le tissu artisanal du Pays à traduire cette dynamique d’accueil en débouchés directs et en supports de développement à moyen et long terme, - Valoriser cette dynamique pour élargir des débouchés aux services et aux produits notamment agricoles inscrits dans des circuits courts de commercialisation, - Décliner cette dynamisation de l’accueil sur le champ particulier de l’activité touristique.

Maîtriser les nouvelles relations entre le pays et les pôles urbains voisins induites par l’amélioration des conditions d’accessibilité : - Valoriser le nouvel atout de cadre de vie que permet l’amélioration des conditions d’accès aux pôles régionaux et nationaux pour dynamiser l’accueil, - Maîtriser les impacts et effets induits : maîtriser les modalités des déplacements pendulaires, optimiser les articulations entre les accessibilités vers le territoire et les possibilités internes au Pays.

Au global, l’enjeu pour le Pays consiste à valoriser et s’approprier cette évolution des facteurs d’accessibilité et d’attractivité périphériques pour dynamiser et maîtriser l’accueil sur le territoire :

- Animer les pratiques de l’accueil pour en faire un élément de développement territorial concernant l’ensemble des acteurs du territoire,

- Les valoriser dans le respect des caractères du territoire et des impératifs du développement durable,

- Les intégrer en tant que levier de développement pour l’ensemble de son tissu socio- économique,

- Les faire approprier par l’ensemble des usagers du territoire, résidents permanents anciens et nouveaux, comme respectueuse et enrichissant le cadre de vie.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 35

voisins voisins urbains urbains les pôles pôles les Maîtriser les les Maîtriser relations avec avec relations

Aquitaine Aquitaine du du Pays respect du respect cadre de vie vie de cadre Jouer dans le le dans Jouer

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37

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ar le GAL et la stratégie de développement rural en rural développement de la stratégie et GAL ar le

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nouveaux acteurs nouveaux d’accueil

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du GAL du Stratégie Stratégie

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2008 – Janvier LEADER mme nouveaux nouveaux Conforter la dynamique la Conforter des enfants enfants des Mobiliser des des Mobiliser résidents avec avec résidents

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Charte de Pays de Charte Axe 1 Axe 2 Axe B.3.3 B.3.3 p relevés enjeux les entre articulations Les l’espace durable éco développt pour Conforter les clés, favoriser l’émergence un secteurs activités nouvelles de Former les ho l’emploi pour mobiliser Développer une politique durable l’habitat de Préserver et améliorer les population la à services Préserver et l’identité spécifique valoriser Pays du Aménager Aménager protéger progra au – Candidature Tursan Chalosse Adour G.A.L B.3.4 La stratégie du GAL

A travers le programme LEADER, le GAL envisage de construire et de partager la culture, la stratégie, les recommandations, les outils et les actions permettant de : - Engager le territoire dans une valorisation maîtrisée de son attractivité confortée, - Valoriser cette attractivité au service de l’accueil de nouvelles populations et de nouvelles activités, - Inscrire cette politique de l’accueil dans le développement durable du territoire : mobiliser des nouvelles populations et des nouvelles activités et aussi les imbriquer dans le tissu socio-économique du territoire pour qu’elles s’intègrent au mieux, qu’elles fassent levier sur les activités en place et qu’elles respectent les équilibres sociaux et environnementaux du territoire.

Ce sont de nouvelles façons de valoriser l’espace, ses caractères et son tissu économique, son mode de vie qu’il est question de mettre en place.

Cette perspective de développer de nouveaux modes de valorisation de l’espace est une problématique qui concerne notamment les espaces urbains et espaces littoraux qui ont à intégrer de nouveaux équilibres démographiques et environnementaux. Dans le cas présent, il s’agit de l’envisager sur un espace rural avec un objectif d’accueil raisonné de nouvelles populations et de nouvelles activités.

La démarche suppose de penser l’accueil au travers de principes, des calculs économiques et des méthodes du développement durable. Dynamiser l’accueil de nouveaux résidents et de nouvelles activités ne s’entend plus ici comme un processus de mise à disposition du territoire régulé mécaniquement par les disponibilités et les coûts directs du foncier et du bâti. - Il s’agit de considérer la totalité des coûts, des retombées et des impacts liés aux usages pour déterminer une offre d’accueil véritablement attractive tant pour les usagers que pour les acteurs du territoire : les coûts d’usage pour l’usager, coût de l’apport des services pour la collectivité, les impacts sur les qualités et les caractères du territoire, les connexions avec les ressorts de la vie économique, sociale et culturelle du territoire.

La démarche fédère les acteurs moteurs du territoire :

Elus et techniciens des collectivités, organismes contribuant à qualifier les conditions d’accueil du territoire souhaitent être les garants de cette nouvelle approche de l’accueil, au fil de leurs différentes initiatives.

Acteurs économiques des secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, du tourisme, des services commerciaux, des services publics et des services socio-culturels animant l’économie résidentielle du Pays s’engagent pour l’accompagner et pour en faire un levier de développement.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 39 Dès lors, la stratégie du GAL se déploie autour de 5 axes :

Axe 1 : Partager des recommandations stratégiques et coordonner des expérimentations en matière d’accueil.

Les différentes collectivités et les différents organismes qui contribuent à qualifier les conditions d’accueil du territoire en apportant des services, restent pilote de leurs compétences et de leurs interventions en matière d’accueil.

La démarche n’entend pas générer des outils de planification qui viendraient s’imposer à tous

Le parti pris est de partager des réflexions stratégiques pour poser un socle de recommandations stratégiques qui prenne en compte les différentes logiques des acteurs et qui détermine un accueil respectueux des principes du développement durable

Il s’agit ensuite de : - Passer d’un socle de recommandations stratégiques en un fond d’ingénierie opérationnelle commun autour de la question de l’accueil, - Coordonner les expérimentations opérationnelles et capitaliser les enseignements sur un mode partagé, - Construire une cohérence d’action au fil des expérimentations sur le territoire sans tomber dans la standardisation des résultats, - Partager une logique d’anticipation autour des questions de la maîtrise du foncier, de la localisation des opérations d’accueil, du développement des formes d’accueil.

Axe 2 : Conforter l’offre de services pour contribuer à une offre d’accueil qualifiée et faisant levier sur l’économie résidentielle du territoire.

L’offre de services est le fait d’opérateurs publics et privés engagés dans des modèles économiques souvent rendus délicats en espace rural, par la dispersion des débouchés.

Le déploiement de la gamme des services repose sur une démarche d’innovation et d’expérimentation qui porte autant sur le service lui-même que sur les modalités de mise en œuvre et les modalités de diffusion et de mise en marché.

Il s’agit d’accompagner le développement de l’offre de services proposée : - Des services participant à raisonner les usages du territoire : régulation des circulations individuelles, déploiement des solutions alternatives,… - Des services confortant la qualité du cadre de vie et la dynamique sociale du territoire, - Des services intégrés à des projets consistant à installer de nouveaux schémas d’accueil et de vie sur le territoire.

Il s’agit d’accompagner les démarches des opérateurs de service et de conforter les outils et les conditions de leur démarches permettant de : - Améliorer les termes sociaux et économiques de mise en oeuvre des services en place, - Conduire l’extension de la gamme des services, en accompagnant les pistes d’innovation, - Explorer des modalités alternatives à la mise en œuvre de services : logique collaborative, schéma de l’économie solidaire…, - Optimiser l’identification des besoins et des offres et faciliter leur mise en relation.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 40 Axe 3 : Accompagner le tissu artisanal dans la maîtrise des cadres techniques et professionnels ouverts par les nouvelles pratiques d’accueil

La capacité de la démarche à faire levier sur l’économie résidentielle suppose que le tissu productif s’y prépare et se l’approprie : - De façon immédiate, valoriser des débouchés économiques locales - Valoriser ces chantiers pour faire évoluer les pratiques professionnelles et les savoir faire au moment où les normes se succèdent à un rythme accéléré, - S’appuyer sur ce contexte porteur pour aborder des mutations structurelles : organisation collective des entreprises, animation des processus de reprise des entreprises.

Un premier objectif opérationnel consiste à générer une culture, un langage, des ressources et des pratiques communes entre maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre autour : - Des orientations et des principes établis en matière d’accueil (axe 1), - Des normes de construction à la fois respectueuses des caractères du territoire, de ses paysages et de ses bâtis et des normes du développement durable et de la qualité environnementale.

Un second objectif tient dans l’accompagnement des évolutions nécessaires du tissu artisanal local : - Qualifier les pratiques, les techniques et les savoir faire via la formation, l’information, - Développer des solutions techniques permettant de concilier des impératifs : respect des caractères identitaires et maîtrise énergétique…

L’accompagnement doit être mené jusqu’à animer des évolutions structurelles : - Développer des positions d’entreprise spécifiques et innovantes : positions de niche autour de savoir faire, de techniques, de qualifications, - Animer l’organisation collective des professionnels : coopératives, groupements pour aborder les marchés, - Activer des processus de reprise des entreprises, notamment émanant de salariés.

Globalement, il s’agit de veiller à ce que le tissu productif local contribue à part entière à la bonne conduite des expérimentations engagées en matière d’accueil, et en tire le meilleur parti économique, au bénéfice de l’économie locale.

Axe 4 : Accompagner les opérateurs des secteurs agricoles et forestiers, dans l’engagement de nouvelles pratiques énergétiques

Cet axe cible prioritairement les entreprises des secteurs agricoles et agro-alimentaires, forestiers et dérivés. Il s’entend comme une implication de ces entreprises dans la démarche projet : - Contribuer à qualifier le territoire d’accueil, - Faire levier sur la performance économique, via l’amélioration des termes d’exploitation.

Il s’inscrit en résonance à une réflexion départementale qui consiste à baliser les opportunités et les conditions du développement des énergies renouvelables.

Il consiste à accompagner l’engagement effectif des entreprises vers de nouvelles pratiques énergétiques.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 41 Le territoire présente une position majeure dans l’activité rurale du département, sur des productions emblématiques : canard, poulet, bois. Il s’agit de décliner des démarches pionnières sur ces secteurs particuliers de production.

L’animation de ces démarches vise deux objectifs : - L’engagement des entreprises dans des processus de production à la consommation d’énergie maîtrisée, - L’engagement des entreprises dans des démarches collectives de valorisation ou de production d’énergies renouvelables.

Elle se déploie sur quatre orientations : - Sensibiliser les opérateurs à la problématique, leur fournir les informations leur permettant de se positionner, de s’engager dans une démarche volontaire, - Accompagner des démarches de réduction de la consommation d’énergie, au profit d’une efficacité économique accrue et d’impacts maîtrisés sur l’environnement, le cadre de vie, - Explorer les opportunités et les termes de faisabilité de démarches collectives visant la production d’énergies renouvelables : procédés collectifs de méthanisation, valorisation des dérivés des processus de production : déchets du bois, eau chaude… - Vérifier notamment la mobilisation collective des acteurs dans la collecte de la ressource à l’origine de la production d’énergie renouvelable et dans la proposition de débouchés immédiats avec de faibles coûts de transport.

Axe 5 : Animer la valorisation raisonnée des attraits naturels et identitaires du territoire.

Cet axe implique maîtres d’ouvrage publics et privés porteurs de projets inscrivant patrimoines naturels et qualités identitaires du Pays au cœur d’usages raisonnés, valorisants.

Le parti pris est d’éviter tout phénomène de sanctuarisation qui reviendrait à opposer qualités environnementales et identitaires d’une part et pratiques et usages de l’autre. A contrario, il s’agit d’accompagner des projets de valorisation d’espaces et de sites qui articulent valorisation des caractères et développement des usages raisonnés.

Le déploiement de cet axe signifie : - Contribuer à développer un accueil qualifié sur le territoire, intégrant l’accès à ses richesses et à ses caractères, - Contribuer à enrichir un accueil touristique durable, générateur de retombées économiques pour un vaste ensemble d’opérateurs touristiques et économiques.

Il concerne : - La mise en œuvre de programmes coordonnés de valorisation des patrimoines naturels et culturels et des activités tourisme et loisirs qui jalonnent la fréquentation et la découverte attentive du territoire : autour de l’Adour et des cours d’eau notamment, qui proposent une véritable colonne vertébrale géographique et identitaire du Pays, - Le développement des projets qui articulent développement touristique et qualité environnementale, - Le développement des projets qui organisent une valorisation « tourisme et loisirs » raisonnée de sites répondant d’un enjeu environnemental et identitaire particulier.

La considération des usages loisirs des résidents constitue une voie de sensibilisation de l’ensemble des résidents du territoire autour de la stratégie portée par le GAL.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 42 B.3.5 Les objectifs et les effets leviers attendus

Au travers de sa charte établie en 2003 et de son action engagée depuis, le Pays : - revendique le parti-pris de « s’affirmer comme le pôle de développement équilibré du Sud Aquitaine » - pointe l’évolution des infrastructures de desserte, à travers notamment l’ouverture de la liaison Bordeaux-Pau, comme un des éléments clés permettant de concrétiser ce positionnement.

Aujourd’hui, l’évolution des infrastructures et des services de desserte est appelée à prochainement s’engager. Jalonnée par différents grandes réalisations, elle est appelée à prendre les traits d’une dynamique de fond, multi-formes et de long terme. Elle est appelée à révolutionner les façons de percevoir le territoire depuis l’extérieur et de le vivre en interne.

Comme tout équipement ou dynamique à caractère structurant, la réalité des impacts et des retombées dépend de comment le territoire s’y prépare et comment il s’y engage.

Aucun effet structurant n’est donnée d’avance. La réalité s’observe à la croisée des effets structurants potentiels du projet et de la capacité du territoire à les intégrer, les concrétiser, les canaliser et les valoriser.

Dire que ces évolutions permettront au territoire d’être bénéficiaire d’un processus de rééquilibrage territorial, grâce à un accès rapide vers l’Espagne, le pôle toulousain et la capitale régionale est un effet potentiel et souhaité.

Le concrétiser supposera de mettre le territoire, son tissu humain et économique en situation de l’approprier, le maîtriser et le valoriser.

A ce jour, le territoire a engagé une série de démarches stratégiques sectorielles , sur les thèmes des paysages, de l’habitat, des services, du tissu économique et de l’activité touristique. Ces démarches fortement ancrées dans la concertation ont permis de fixer des caps de développement, de déterminer un ensemble d’objectifs opérationnels et d’enclencher des premières séries d’actions.

La période à venir signe une seconde étape dans la mise en œuvre de la démarche Pays : - La dynamique de développement des services et des infrastructures de desserte est appelée à prochainement s’amorcer. - Le Pays doit conforter la coordination des différentes démarches sectorielles engagées à ce jour pour conduire une démarche d’ensemble axée sur la bonne intégration de l’évolution de son environnement, au service de son développement durable et de la concrétisation de son positionnement objectif de territoire d’équilibre.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 43

des Termes Termes du tissu du tissu artisanal artisanal Dynamique Dynamique résidentielle résidentielle résidentielle exploitations exploitations économiques économiques de l’économie de l’économie de l’économie Développement Développement Développement

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44

    Axe 2Axe 5Axe Axe 1Axe et loisirs des services

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raisonnées. raisonnées. Valoriser les caractères internes du Pays Pays du internes caractères les Valoriser organiser un espace développeur d’activités d’activités développeur espace un organiser pôle de développement équilibré du Sud Aquitain Aquitain du Sud équilibré développement de pôle prendre les traits d’une dynamique de fond, et de et de fond, de dynamique d’une traits les prendre long terme, Jalonnée par de grandes réalisations. réalisations. grandes par de Jalonnée terme, long L’évolution des termes d’accessibilité est appelée appelée est d’accessibilité termes des L’évolution Schéma des dynamiques et des effets leviers attendu leviers effets et des dynamiques des Schéma Engager le territoire dans une pratique de l’accuei qui lui permette de tenir son cap stratégique dans le contexte d’une évolution d’accessibilité majeure et des termes de majeur l’intégrer pour comme le développement un résidentielle de levier son économie LEADER Programme progra au – Candidature Tursan Chalosse Adour G.A.L Le GAL situe les effets leviers attendus de l’engagement d’un programme LEADER sur la mise en situation du Pays pour engager cette nouvelle étape de son action.

Ainsi, le programme LEADER vise à mettre en place les fondements d’une politique offensive en matière d’accueil répondant d’un certain nombre de principes : - Respecter les principes du développement durable qui fondent l’action du Pays. - Respecter et valoriser les caractères et les équilibres humains et sociaux au cœur de la qualité de vie que le Pays propose. - Valoriser les passerelles permettant de dynamiser l’économie résidentielle du territoire.

Les effets attendus de LEADER se situent sur le fond.

Il s’agit de formuler , de partager et de décliner dans les pratiques opérationnelles des différents acteurs opérant sur l’accueil, un modèle durable de la politique d’animation de l’accueil .

Le parti pris initial est d’engager une politique d’animation de l’accueil du territoire qui intègre les principes, les calculs économiques et les méthodes du développement durable.

Dynamiser l’accueil de nouveaux résidents et de nouvelles activités ne s’entend plus ici comme un processus de mise à disposition du territoire régulé mécaniquement par les seuls coûts directs du foncier et du bâti. Il s’agit de considérer la totalité des coûts, des retombées et des impacts liés aux usages pour déterminer une offre d’accueil : - Véritablement attractive tant pour les usagers que pour les acteurs du territoire, - Aux relations maîtrisées avec les qualités fondamentales du territoire, ses caractères, sa dynamique socio-culturelle, son cadre de vie, - Aux dimensions économiques valorisées par le tissu productif du territoire.

La mise en œuvre du modèle suppose de conduire des démarches : - d’expérimentation et d’innovation sur le développement de solutions d’accueil nouvelles, matérialisant de nouvelles logiques, intégrant notamment la question des services. - d’appropriation et de valorisation de la dynamique par le tissu économique local, pour faire levier sur son propre développement et pour relayer une dynamique d’origine externe par une dynamique interne

L’engagement de ces démarches d’expérimentation supposera que les acteurs puissent baliser au mieux le terrain de l’expérimentation, de lever ou pour le moins d’éclairer un maximum d’inconnus. LEADER doit permettre d’accompagner ce processus d’expérimentation.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 45 Les effets attendus de LEADER se situent également sur la méthode.

Une telle démarche ne peut s’engager de façon profitable que : − Si l’ensemble des acteurs agissant directement sur les conditions d’accueil s’y implique dans l’idée de partager des orientations stratégiques, de coordonner des actions opérationnelles car leurs décisions sont interdépendantes, − Si l’ensemble des acteurs économiques sont mobilisés pour valoriser les effets leviers de la politique d’accueil sur la croissance et le renouvellement du tissu productif local, − Si l’ensemble des résidents et des structures relais dans la vie sociale du territoire s’approprie la démarche.

La réussite sur ce plan passe par la capacité des actions à instaurer des préconisations, des outils et des méthodes qui fédèrent les acteurs et coordonnent les actions. Il s’agit également d’animer les indispensables interdépendances entre les acteurs qui fondent l’économie résidentielle : − L’implication des acteurs agricoles ou industriels dans la valorisation des déchets sous forme d’énergie renouvelable ne trouve sa viabilité que s’ils peuvent trouver sur le territoire, des débouchés adaptés, − L’implication des collectivités dans la mise en œuvre de nouveaux schémas d’accueil a d’autant plus de sens que le tissu productif local est en situation de les concrétiser. − …

Il y a là, une question déterminante d’animation et de pilotage.

L’engagement de la démarche suppose d’articuler des outils à la fois classiques et déterminants : la formation, l’accompagnement, l’animation et l’évaluation qui elle, doit permettre d’orienter et d’alimenter les autres outils.

La forte implication attendue des acteurs sera animée aux différents niveaux de la démarche, depuis celui du pilotage.

La forte implication attendue des acteurs sera structurée par la mise en place d’outils fédérateurs : Logique de centre de ressources permettant d’alimenter les réflexions individuelles et collectives. Logique de coopération, d’échanges et de transferts à même d’impliquer les différents acteurs, au-delà des techniciens animant la démarche.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 46 B4 Les ambitions du territoire en termes de coopération

La réflexion engagée avec les acteurs du territoire pour élaborer ce programme s’est rapidement structuré autour de deux points fixes :

L’objectif du territoire de se positionner comme un territoire d’équilibre dans le Sud Aquitain, aux côtés des territoires voisins du Béarn, du Pays Basque, du Pays Adour Landes Océanes, dans la perspective de jouer contre l’accentuation des partitions territoriales Nord Sud et Est Ouest constatées sur le territoire régional.

La démarche visée consiste à instaurer une politique d’accueil qui contribue aux équilibres du Pays et qui implique l’ensemble de son économie résidentielle, dans un contexte particulier ; la perspective d’une évolution continue des termes de l’accessibilité du territoire.

Ces deux points sous-tendent la stratégie de coopération envisagée par le GAL et qu’il s’agira de proposer à la réflexion partagée avec les autres GAL :

A une échelle de coopération nationale, le GAL envisage de proposer aux GAL voisins de partager des réflexions et de coordonner des actions à même de valoriser des synergies et des effets leviers entre elles.

L’objectif visé est d’aboutir à une série de concrétisations à même de donner une réalité vécue et perceptible à ce concept de territoire d’équilibre dans le Sud Aquitain. L’engagement d’un programme coordonné de valorisation des patrimoines naturels et culturels et des activités touristiques qui jalonnent la vallée de l’Adour, inscrit comme domaine de concrétisation clé de l’axe 5 peut constituer un support de cette coopération.

A une échelle de coopération nationale et transnationale, le GAL envisage d’animer des démarches de coopération avec des GAL présentant des projets comparables sur un plan global ou sur un plan particulier de la straégie.

Le parti pris est de conduire un processus d’enclenchement et d’expérimentation de l’accueil en capitalisant les réflexions et les expériences de différents territoires sur un mode partagé : − conduite d’expériences innovante en matière d’accueil − développement de l’économie résidentielle.

Un repérage de partenaires potentiels est d’ores et déjà en cours auprès d’une association regroupant une quarantaine de Gals espagnols et Portugais.

Le parti-pris de ciblage de GALs espagnols et portugais tient à ce que la coopération puisse s’initier sur des relations de proximité, sur le plan des problématiques de développement et aussi sur le plan pratique et matériel L’objectif est d’aboutir à ce que la coopération puisse être mise en place et valorisée au plus tôt, au bénéfice de la stratégie des différents GAL concernés.

Ce 1er socle de coopération permettra d’animer des échanges fructueux avec d’autres GAL.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 47

Chapitre 2 –

Processus

d’implication

des acteurs

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 48 A- L’élaboration de la candidature

Le Pays Adour Chalosse Tursan mène un processus d’implication des acteurs publics/privés depuis sa création en 2002. Les membres du Conseil de développement représentant la société civile se sont fortement impliqués à l’élaboration du contrat de Pays. Certains d’entre-eux vont participer au comité de programmation du GAL.

Le parti pris de concertation retenu pour élaborer et conduire les actions a permis de conforter l’implication des acteurs, depuis la réflexion stratégique jusqu’au suivi de la mise en œuvre des actions, sur un certain nombre d’actions clés : - la charte paysagère, - la charte habitat, - les actions tourisme, - le projet santé, - le schéma de développement économique. Cf volet diagnostic / chapitre 1 / A.3 Le bilan des démarches engagées par le Pays

La définition du nouveau contrat de pays et la présente candidature au programme LEADER se fondent également sur un certain nombre de rendez-vous thématiques organisés pour faire le bilan de l’action engagée et projeter l’action future : − les assises du Pays le 14 septembre 2006, − les Rendez Vous de l’économie le 15 février 2007, − les Rendez vous du tourisme le 29 novembre 2007, − les assises de la santé doivent prolonger cette ligne de concertation en 2008.

En appui sur ces acquis, le processus d’élaboration spécifique au contenu de la candidature a pu être amorcé par une première réunion auprès des techniciens des EPCI organisée le 25 septembre 2007. Cette 1 ère réunion a permis de préciser la priorité ciblée et conductrice de l’ensemble du dossier de candidature

Le mois d’octobre 2007 a été mis à profit par les techniciens des EPCI pour mobiliser les acteurs de leurs territoires, faire remonter les dynamiques et les projets en cours.

Un Comité Technique représentatif des acteurs publics et privés concernés par la priorité ciblée et préfigurant le GAL a été réuni régulièrement pour piloter, alimenter et suivre l’élaboration du dossier de candidature : - le 06 novembre 2007, - le 13 novembre 2007, - le 27 novembre 2007, - le 05 décembre 2007.

Ces réunions ont été suivies de plusieurs entretiens entre les différents acteurs privés et publics et le GIP-ADT, et le consultant qui accompagne le GIP-ADT dans la démarche. Ces entretiens ont permis de mobiliser les éléments tangibles supports de la réflexion.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 49

ielles ielles e Pays. e Pays. Rendez-vous de de Rendez-vous Action économique économique Action l’économie en 2007 2007 en l’économie

tourisme 2007 2007 tourisme 50 Rendez vous du du vous Rendez

Stratégie Tourisme Stratégie

lissement du bilan de l’action Pays Pays l’action de du bilan lissement ure par un Comité Technique préfigurant le GAL le préfigurant Technique Comité un par ure éfinition de la priorité priorité la de éfinition ets par les EPCI EPCI les par ets jusque l’élaboration de la candidature candidature de la jusquel’élaboration

ration, mise en œuvre et suivi de politiques sector politiques de et suivi œuvre en mise ration, ublics/privés autour de l’élaboration du contrat d contrat du l’élaboration de autour ublics/privés Schéma santé santé Schéma prévues en 2008 en prévues Assises de la santé la santé de Assises

2006 : Assises du Pays Pays du Assises : 2006

et projection de l’action future l’action de et projection

Elaboration du futur Contrat de Pays Pays de Contrat futur du Elaboration Elaboration de la candidature LEADER LEADER candidature la de Elaboration

mme LEADER – Janvier 2008 2008 – Janvier LEADER mme Charte de l’habitat de Charte

Septembre 2007 : Collaboration GIP Pays / EPCI : d EPCI Pays / GIP Collaboration : 2007 Septembre proj des et acteurs des : Mobilisation 2007 Octobre candidat la de Pilotage : 2007 décembre et Novembre De 2006 à 2008 : Dispositif de concertation / étab / concertation de Dispositif : 2008 à 2006 De

De 2004 à 2007 : Dispositif de concertation / élabo / concertation de Dispositif : 2007 à 2004 De 2002 - 2003 : processus d’implication des acteurs p acteurs des d’implication processus : 2003 - 2002 Charte paysagère paysagère Charte Présentation du processus d’implication desacteurs duprocessusd’implication Présentation progra au – Candidature Tursan Chalosse Adour G.A.L B- La mise en œuvre et le suivi du projet

Les membres du comité de Programmation et les techniciens impliqués dans l’animation du programme LEADER sont garants du respect des principes de fond qui déterminent son élaboration et son engagement :

- Le programme LEADER cible la mise en œuvre des opérations et des volets d’opérations présentant une capacité à répondre aux besoins d’expérimentation, d’innovation de progression ou d’anticipation identifiés par le collectif des acteurs.

- La réalisation d’une opération à caractère innovant ou expérimental est décidée par le porteur de projet qui doit pouvoir la positionner dans sa stratégie. L’animation du programme LEADER vient coordonner la mise en œuvre de ces différentes opérations autour de deux objectifs : o Veiller à ce que l’opération soit engagée dans les meilleures conditions de pertinence et d’efficacité. o Veiller à une valorisation active de la dimension expérimentale auprès de l’ensemble des acteurs du territoire : diffusion d’une part auprès des acteurs susceptibles de porter des actions peu ou prou de nature comparable, activation des synergies et des effets leviers potentiels auprès des autres acteurs.

- L’engagement d’une expérimentation n’a de portée que si elle fait l’objet d’une démarche de capitalisation partagée et de diffusion, de manière à ce que leurs enseignements puissent être valorisés dans les pratiques ultérieures.

Le respect de ces principes vise : - le ciblage des moyens dans une recherche d’efficacité optimale, à l’échelle de chaque opération et à l’échelle collective de conception du programme d’ensemble. - la bonne lisibilité et l’appropriation du programme par les acteurs et par les résidents

De manière à tenir ce cadre, le GAL retient un mode d’organisation particulier et un fil conducteur méthodologique :

Le mode d’organisation et d’animation L’animation de la mise en œuvre de chaque axe est travaillée dans le cadre d’une commission technique qui lui est spécifique. Les Commissions techniques sont installées par le Comité de Programmation qui assure la vision globale et transversale du programme. Le Comité de Programmation leur fixe une feuille de route et les Commissions restituent leurs actions auprès de lui. Les commissions sont des émanations à caractère opérationnel. Elles sont structurées de manière à fédérer des acteurs concernés par la conduite de l’axe, dans le respect de la diversité du Comité de Programmation. Elles peuvent mobiliser l’intervention et les contributions d’experts extérieurs Les travaux des Commissions sont animées par le technicien en charge d’animer le programme LEADER. Il est le garant du respect de la feuille de route fixée par le Comité de Programmation

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 51 L’animation générale du programme s’envisage autour d’un parti pris méthodologique de fond qui transcende la mise en oeuvre de chacun des axes (cf chapitre 3 / volet B : préfiguration de la mise en œuvre des axes).

Une phase de sensibilisation permettant de se doter d’une ressource commune et dans certains cas de constituer un socle stratégique commun. L’animation de cette phase est envisagée au gré d’outils et d’actions permettant d’instaurer une assise pratique et partagée à l’implication des acteurs : formation, information, réunions techniques, voyages d’études.

Une démarche d’identification coordonnée des actions exemplaires de par leurs dimensions innovantes ou expérimentales. La logique de coordination vise en premier lieu à définir les points d’innovation et d’expérimentation à baliser au vu de la réflexion conduite en amont. Il s’agit ensuite de retenir pour chacun des points, l’opération la plus pertinente pour instaurer l’expérimentation. Un critère d’identification des expérimentations pertinentes constitue l’assise de l’opération dans le projet de son porteur.

En contrepartie de l’appui apporté par LEADER, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des opérations exemplaires s’engagent au cours de la mise en œuvre, dans une démarche d’implication dans le pilotage du programme et dans la capitalisation partagée des enseignements qui résultent des opérations, tant en termes de résultats que de méthodes. Cela suppose de prolonger les réunions techniques instaurées en amont pour fonder le socle stratégique. Le parti pris est également de constituer des outils qui ont pour vocation à être utilisés sur un mode partagé : centres de ressources, référentiels, guides des bonnes pratiques … . Ces outils ont pour capacité d’être partagés avec de nouveaux opérateurs au fur et à mesure de leur implication et développés sur le long terme.

Toujours en contrepartie de l’appui apporté par LEADER, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des opérations exemplaires s’engagent en aval de la réalisation, dans une disponibilité pour présenter les opérations conduites, diffuser les enseignements , auprès des acteurs du territoire souhaitant engager de nouvelles opérations qui valorisent l’expérience acquise.

Une démarche de communication qui s’attache à décliner les messages selon différentes cibles ; communication institutionnelle, communication professionnelle et communication grand public. Il s’agit de compter sur des effets croisés entre les différentes démarches de communication et d’activer ainsi les meilleurs effets leviers sur la mobilisation et l’implication de tous les acteurs du territoire.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 52 C- Le comité de programmation

La mise en place du comité de programmation du GAL (cf. annexe pour liste complète des membres du GAL)

Le comité de programmation mis en place respectera la parité : 50 % d’acteurs privés et 50% d’acteurs publics (qui seront les élus du GIP-ADT).

En ce qui concerne la présence des acteurs privés, pour la plus part d’entre –eux, ils sont membres du Conseil de développement du Pays, ils ont participé à l’élaboration du projet de territoire du Pays et donc la concertation n’est pas un élément nouveau.

Le GAL est composé des membres privés représentant tous les secteurs d’activités concernés par la mise en oeuvre du projet : - dans le domaine de l’accueil et de l’habitat : la présence du PACT des Landes et d’une personne qualifiée en urbanisme, - dans le domaine de services : l’ADMR, l’UDAF, l’association « les FRANCAS », une association intermédiaire… - dans le domaine culturel : une association culturelle du territoire « Entracte ». - dans le domaine économique : la chambre des métiers des Landes - dans le domaine agricole la présence de la chambre d’agriculture des Landes et d’une personne qualifiée dans l’agroalimentaire, le Président d’un syndicat des vins, - dans le domaine du tourisme et des loisirs : la présence de 3 offices de tourisme,

Le GAL est ainsi composé : d’acteurs intervenant à l’échelle de l’ensemble de l’espace rural du département et notamment de l’ensemble du territoire du Pays. D’acteurs ayant une vision globale du Pays et de sa stratégie de par leur implication au sein de son Conseil de Développement

Le Comité de Programmation est dépositaire de trois rôles complémentaires au regard de la mise en œuvre du programme LEADER : - Un rôle de programmation consistant à décider notamment des actions à mener et à financer. Il suppose la tenue de réunions spécifiques à un rythme trimestriel. - Un rôle de suivi des réalisations et d’ évaluation de la réalisation des objectifs attendus - Un rôle de pilotage et d’ animation de la stratégie qui préside au programme et à sa mise en œuvre.

Pour tenir ces rôles, le Comité de Programmation s’appuie sur les Commissions Techniques installées en relais pour animer l’action sur chacun des axes.

Au fur et à mesure de l’avancement du programme, le rôle de pilotage et d’animation de la stratégie : - intègre les données d’évaluation et s’attache à adapter la mise en œuvre, à considérer les éventuels écarts entre les projections de départ et les réalisations, les besoins de compenser ces écarts. - développe un regard prospectif sur la mise en œuvre du programme : les prolongations à donner, les connexions avec le contrat de pays…

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 53 D- Les échanges et les transferts

Les principes stratégiques et méthodologiques retenus par le GAL intègrent dès l’origine, les impératifs et les opportunités de l’animation des échanges et des transferts auprès de la totalité des acteurs du territoire

Le programme LEADER établi par le GAL conditionne l’intégration des actions et des projets, à l’engagement d’une implication active dans un effort de capitalisation, de diffusion et d’échanges

- Le programme LEADER cible des opérations d’expérimentation et des actions permettant aux opérateurs d’anticiper des évolutions / adaptations à prendre. Elles se caractérisent par leurs potentiels en matière de pilotage partagé, d’échanges, de transferts

- Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre d’opérations et d’actions ayant bénéficié du soutien de LEADER s’engagent dans une démarche de capitalisation et de diffusion . Il s’agit de capitaliser sur un mode partagé et de diffuser les enseignements des opérations, au cours de la mise en oeuvre Il s’agit, en aval de la mise en œuvre, de faire preuve de disponibilité pour assurer la diffusion des résultats et des enseignements relevés au cours des opérations.

- Les démarches de mobilisation des acteurs et de constitution de socles stratégiques se concrétisent par la mise en place d’outils et de supports ; référentiels, centres de ressources, guides de bonnes pratiques ; dédiés au partage, à la diffusion et à la pérennisation / actualisation des ressources, des expériences et des réflexions. Ces outils et supports sont placés au cœur des opérations de communication. Ils sont bâtis et développés dans le but d’une mise à disposition maximale en direction des acteurs du territoire qu’ils concernent.

Le GAL envisage la coopération avec les autres territoires en considérant le critère d’échanges fructueux, opérationnels et particulièrement lisibles pour l’ensemble des acteurs.

Travailler avec les territoires voisins à coordonner des réflexions et des opérations portant sur un thème fédérateur ; à l’exemple d’une valorisation coordonnée des patrimoines et des activités qui jalonnent la vallée de l’Adour ; est à même de fournir un terrain d’échanges et de transferts particulièrement attractif et concret pour une grande diversité d’acteurs.

De même, le parti pris de conduire des échanges autour des thématiques de l’accueil en privilégiant d’abord des GALs localisés en péninsule ibérique proche, vise : - à ce que les échanges de la coopération puissent concerner la totalité des acteurs, sans obstacle pratique et logistique démesuré - à ce que ces échanges puissent se concrétiser dès l’origine du programme LEADER L’objectif est d’aboutir à ce que la coopération puisse être mise en place et valorisée au plus tôt, au bénéfice de la stratégie des différents GAL concernés. Il s’agira pour le GAL d’ouvrir les passerelles aux outils et supports mis en place en direction des acteurs du territoire.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 54

Chapitre 3 –

Le plan de

développement

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 55 A- Présentation du programme dans son ensemble

Axes et dispositifs Actions et domaines d’application Croiser les ap proches et les stratégies des différents acteurs et constituer un fond d’ingénierie opérationnelle commun 1.1 autour de la question de l’accueil. Partager des Définir un socle stratégique commun pour articuler l’accueil recommandations avec le respect des principes du développement durable. stratégiques et Coordonner les expérimentations opérationnelles et capitaliser 1 coordonner des les enseignements sur un mode partagé. expérimentations 1.2 Construire une cohérence d’action au fil des expérimentations en matière sur le territoire sans tomber dans la standardisation. d’accueil. Partager une logiqu e d’anticipation autour des questions de la 1.3 maîtrise du foncier, de la localisation des opérations d’accueil, du développement des formes d’accueil. Conduire l’extension de la gamme des services proposés sur le Conforter l’offre de 2.1 territoire. services pour Améliorer les termes de mise en oeuvre et de diffusion des contribuer à une 2.2 services développés sur le territoire, pour optimiser leur offre d’accueil 2 viabilité économique. qualifiée et faisant Faire émerger et installer de nouveaux services présentant a levier 2.3 priori des phases de montée en régime relativement longues. sur l’économie Explorer des modalités alternatives à la mise en œuvre de résidentielle. 2.4 services, entre services publics et services marchands. Accompagner le Qualifier les pratiques, les techniques et les savoir faire via la 3.1 tissu artisanal formation, l’information. dans la maîtrise Développer des positions d’e ntreprise spécifiques et 3.2 des cadres innovantes. 3 techniques et Animer l’organisation collective des professionnels : professionnels 3.3 coopératives, groupements permettant de traiter des ouverts par les commandes. nouvelles Activer des processus de reprise des entreprises, notamment 3.4 pratiques d’accueil émanant de salariés. Acco mpagner les Impliquer les entreprises des secteurs agricoles, agro- opérateurs des 4.1 alimentaires dans un rapport maîtrisé à la consommation secteurs agricoles d’énergies. et forestiers, dans Mettre en œuvre un effort collectif de réduction des 4 4.2 l’engagement de consommations d’énergie. nouvelles Accompagner les opérations pionnières et exemplaires visant pratiques 4.3 à installer la valorisation des sources d’énergies renouvelables. énergétiques Engager un programme coordonné de valorisation des 5.1 patrimoines naturels et culturels et des activités touristiques Animer la qui jalonnent la vallée de l’Adour et des autres cours d’eau. valorisation Accompagner le développement de s équipements, des raisonnée des 5.2 démarches et des activités touristiques qui articulent 5 attraits nat urels et développement touristique et qualité environnementale. identitaires du Accompagner le développement des équipements, des territoire. démarches et des activités qui organisent une valorisation 5.3 « tourisme et loisirs » raisonnée de sites naturels et de sites répondant d’un enjeu environnemental particulier.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 56 B- Préfiguration de la mise en œuvre des axes

B1 Démarche et moyens de mise en œuvre de l’axe 1

Constituer un socle stratégique à l’engagement d’une action coordonnée et axée sur l’anticipation (1.1 et 1.3)

Animer séminaires et réunions techniques rassemblant les responsables et techniciens des organismes participant à l’offre d’accueil pour construire et développer une plate forme stratégique commune.

Concevoir et mettre en œuvre des programmes de formation et d’information, participation des voyages d’étude et à des manifestations extérieures, missions d’ingénierie permettant d’alimenter la plate forme stratégique, de passer du modèle stratégique aux modalités opérationnelles de mise en œuvre.

Animer séminaires et réunions techniques rassemblant les responsables et techniciens des organismes participant à l’offre d’accueil pour valoriser la plate forme stratégique constituée et engager les démarches de mise en œuvre dans une logique de coordination : - Déterminer les opérations innovantes à mettre en œuvre, - Suivre la mise en œuvre de ces opérations, - Capitaliser et diffuser les enseignements de ces opérations.

Créer et alimenter des outils et des dispositifs de capitalisation et de partage des ressources et des enseignements ; centres de ressources via TIC, d’intégration aux dispositifs SIG en place ; permettant de passer à une politique d’anticipation de l’accueil : définition et programmation de scénarios, identification des plans d’action associés.

Contribuer à la maîtrise d’opérations innovantes (1.2)

Concevoir et mettre en œuvre des programmes de formation et d’information permettant aux responsables et techniciens des organismes participant à l’offre d’accueil de maîtriser le management de projets complexes et d’opérations innovantes.

Mener des missions d’ingénierie permettant de baliser les volets innovants de certaines opérations, d’optimiser la maîtrise de leur mise en œuvre, de sécuriser leur efficience.

Conduire actions et outils de communication permettant de mobiliser les usagers et les opérateurs dans la mise en œuvre des opérations d’accueil à dimension innovante.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 57 B2 Démarche et moyens de mise en œuvre de l’axe 2

Finaliser le schéma des services et animer une dynamique collective des opérateurs de service (2.1 à 2.4)

Animer séminaires et réunions techniques, conduire les missions d’ingénierie permettant de passer de l’inventaire actuel des services à un schéma pointant les priorités et les modes opératoires.

Animer séminaires et réunions techniques permettant de croiser la réflexion sur le schéma des services avec la réflexion plus globale sur l’accueil, pour identifier les points de connexion entre les stratégies.

Concevoir et mettre en œuvre des programmes de formation et d’information, participation des voyages d’étude et à des manifestations extérieures, missions d’ingénierie permettant de dynamiser les démarches des opérateurs de service ; à la lumière d’expérimentations menées par ailleurs

Mettre en place des outils et de services, notamment via les TIC, permettant de contrecarrer le caractère diffus du territoire et d’optimiser l’identification des besoins de services, des offres de services et la mise en relation des offres et des besoins, à l’échelle du Pays.

Accompagner les démarches et les projets des opérateurs de service. (2.2, 2.3 et 2.4).

Conduire les missions d’ingénierie ; diagnostic, expertise et accompagnement ; permettant aux opérateurs de service d’optimiser les termes économiques de leurs activités, d’étendre la gamme des services proposés dans un objectif de meilleur service rendu au public et de meilleure viabilité économique.

Conduire les missions d’ingénierie ; diagnostic, expertise et accompagnement ; permettant aux opérateurs souhaitant explorer des schémas alternatifs de mise en œuvre des services : économie solidaire, systèmes collaboratifs….

Apporter appui aux investissements permettant de déployer de nouveaux services.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 58 B3 Démarche et moyens de mise en œuvre de l’axe 3

Animer une dynamique collective des opérateurs de l’artisanat autour de la stratégie d’accueil (3.1)

Concevoir et mettre en œuvre des programmes de formation et d’information, séminaires et réunions techniques, participation des voyages d’étude et à des manifestations extérieures, missions d’ingénierie technique permettant d’accompagner un processus de qualification des techniques et pratiques professionnelles en résonance avec la stratégie d’accueil portée par le territoire.

Alimenter une plate forme technique interface entre les attentes des maîtres d’ouvrage en matière d’accueil et les impératifs des normes techniques sur les pratiques environnementales et énergétiques.

Accompagner les démarches et projets des opérateurs de l’artisanat. (3.2 à 3.4)

Conduire les missions d’ingénierie ; diagnostic, expertise et accompagnement ; permettant aux opérateurs de l’artisanat d’optimiser les positions commerciales et les termes économiques de leurs activités, en appui sur des savoir faire techniques redéployés.

Conduire les missions d’accompagnement et mettre en place les outils supports ; visant la constitution et l’animation des démarches collectives autour des procédés de production et des démarches commerciales permettant de tirer le meilleur parti des dynamiques de professionnalisation engagées en résonance avec la stratégie d’accueil portée par le territoire.

Conduire les missions d’ingénierie ; diagnostic, expertise et accompagnement ; permettant aux opérateurs de l’artisanat de mettre en œuvre les procédés de reprise des entreprises, dans la perspective de pérennisation et de développement des emplois et des savoir-faire.

Apporter appui aux investissements permettant aux opérateurs de l’artisanat de développer les nouvelles positions en matière de production et de commercialisation

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 59 B4 Démarche et moyens de mise en œuvre de l’axe 4

Animer une dynamique collective des opérateurs de l’artisanat autour de l’objectif de la consommation énergétique maîtrisée (4.1)

Concevoir et mettre en œuvre séminaires et réunions techniques, participation des voyages d’étude et à des manifestations extérieures permettant de sensibiliser les exploitants agricoles et les opérateurs de l’agro-alimentaire à la thématique de l’énergie.

Conduire les missions de diagnostic technique permettant de mettre en place un référentiel pertinent des consommations et un guide des bonnes pratiques en rapport avec les pratiques agricoles et agro-alimentaires en vigueur sur le territoire.

Prolonger le dispositif de séminaires et réunions techniques, pour capitaliser sur un mode partagé, les enseignements des opérations conduites par les exploitants agricoles et les opérateurs de l’agro-alimentaire.

Mettre en place les outils et les actions de communication permettant en premier lieu de diffuser le référentiel et le guide des bonnes pratiques puis les enseignements issus des opérations engagées.

Accompagner les démarches et projets des opérateurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire visant un rapport. (4.2 et 4.3)

Accompagner les opérateurs dans la mise en œuvre de diagnostics énergétiques et de plan d’actions visant à instaurer des bonnes pratiques et à corriger les pratiques en position d’écart vis à vis du référentiel.

Accompagner la mise en œuvre des projets visant la valorisation des énergies renouvelables

Concevoir et mettre en œuvre des missions d’ingénierie permettant de baliser l’engagement de projets « énergies renouvelables » : installer les schémas de collecte de la source d’énergie, valider les débouché de proximité pour valoriser l’énergie renouvelable.

Porter appui aux investissements permettant de concrétiser une valorisation locale de l’énergie renouvelable générée.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 60 B5 Démarche et moyens de mise en œuvre de l’axe 5

Animer une dynamique collective d’intégration des impératifs de la qualité environnementale dans la conduite des opérations de valorisation des patrimoines naturels et culturels (5.1)

Concevoir et mettre en œuvre séminaires et réunions techniques, participation des voyages d’étude et à des manifestations extérieures permettant de : - Sensibiliser les propriétaires, les gestionnaires de sites et d’espaces à valeur patrimoniale ainsi que les opérateurs intervenant sur ces sites et espaces, - Définir un socle d’objectifs et de pratiques en matière de préservation et de valorisation des patrimoines et de valorisation des dimensions environnementales, - Déterminer un programme coordonné de mise en œuvre d’opérations exemplaires.

Prolonger le dispositif de séminaires et réunions techniques, pour capitaliser sur un mode partagé, les enseignements des opérations exemplaires conduites et de diffuser les bonnes pratiques.

Mettre en place les outils et les actions de communication permettant de valoriser les opérations engagées, d’installer des règles de bonne pratique sur ces sites, d’animer le principe de conjuguer la qualification de ces sites et le développement de leur fréquentation.

Accompagner la mise en œuvre des projets et des opérations exemplaires sur l’articulation préservation de la valeur environnementale et valorisation (5.2 et 5.3)

Mettre en œuvre d’un programme coordonné d’opérations répondant aux mêmes principes stratégiques et sur une même famille d’espaces, à partir de maîtrises d’ouvrage distinctes : cahier de recommandations, suivi partagé des projets, missions d’ingénierie, mise en œuvre des aménagements et des équipements porteurs des bonnes pratiques environnementales.

Mettre en œuvre des opérations exemplaires à même d’être diffusées : substitution de signalétique matérielle par la signalisation – information embarquée via GPS, intégration des procédés à faible consommation énergétique sur l’éclairage public de sites, ….

Mettre en œuvre des projets particuliers à caractère exemplaire sur l’articulation entre les impératifs environnementaux de sites et la valorisation économique et touristique de ces sites : - Requalification des qualités environnementales et renouvellement des vocations d’espaces et de sites ayant été support d’activités de production : gravières, carrières, - Développement des supports et outils de fréquentation respectueuse sur des sites présentant des qualités environnementales majeures : classement Natura 2000.

Accompagner l’engagement des opérateurs tourisme et loisirs dans l’intégration des impératifs de la qualité environnementale : Conduite de diagnostics, élaboration et mise en œuvre de projets, mise en œuvre des investissements supports des bonnes pratiques en matière de qualité environnementale.

Mettre en œuvre les actions et supports de communication permettant de promouvoir la fréquentation de ces sites et les bonnes pratiques associées.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 61 C- Présentation des fiches dispositif

Fiche action n°1

Partager les ressources, les préconisations et les expérimentations en matière Dispositif d’accueil Rattachement Axe 1 : Partager des recommandations stratégiques et coordonner des à l’axe expérimentations en matière d’accueil. Référence au 341 B, dispositif PDRH 331 Amener les différents acteurs agissant en matière d’accueil à développer une stratégie commune, fondée sur une approche durable des coûts, des impacts. Objectifs Fédérer les pratiques et les initiatives autour de recommandations, de opérationnels et ressources, de référentiels et d’outils partagés d’animation et d’observation. stratégiques Permettre l’émergence coordonnée d’opérations innovantes et d’expérimentations en matière d’accueil des populations et des entreprises. Sensibiliser les acteurs des collectivités aux enjeux de l’accueil durable et de l’économie résidentielle : observations de terrain, voyages d’étude et pratiques de veille. Animer les réflexions partagées pour construire des stratégies communes. Mener des travaux techniques permettant de se doter de référentiels techniques et économiques communs. Description Mettre en place un programme de formation appliquée axé sur la conduite de projets complexes et innovants sur le thème de l’accueil de populations. Identifier des outils pour observer et animer la politique d’accueil sur le territoire, coordonner les démarches, diffuser les expériences. Accompagner l’engagement d’opérations pilotes : appui méthodologique, études et tests de faisabilité permettant de sécuriser l’expérimentation, de maîtriser les bases des volets innovants. Constituer une culture et un référentiel communs au niveau des décideurs et techniciens Effets attendus Renforcer la capacité des collectivités d’optimiser une économie résidentielle sur le territoire Favoriser les échanges avec des opérateurs économiques sur des bases communes Bénéficiaires EPCI, Pays, visés Organismes consulaires, Opérateurs territoriaux, Groupements professionnels Animation de séminaires, de réunions techniques, de voyages d’étude, d’observation terrain, de travaux de veille Dépenses Missions d’ingénierie : études techniques, accompagnement méthodologique, éligibles études et de tests de faisabilité, de formation Programmes de formation Actions, supports et outils de communication Intensité de l’aide 100 % de dépenses publiques, 80% d’aide publique (55% de FEADER et 25% Financement autres) FEADER prévu Indicateurs de réalisation : Nombre d’actions de sensibilisation, formation, accompagnement Suivi et Nombre de participants aux actions indicateurs Nombre d’opérations innovantes menées via un accompagnement méthodologique Nombre d’outils réalisés Enveloppe budgétaire globale : 400 000 € Hors Taxes Budget et Contribution FEADER : 220 000 € financement Autres contributions : 100 000 €

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 62 Fiche action n°2

Dispositif Optimiser la viabilité des services proposés à la population Rattachement Axe 2 : Conforter l’offre de services pour contribuer à une offre d’accueil qualifiée à l’axe et faisant levier sur l’économie résidentielle du territoire. Référence au 321, dispositif PDRH 331 Identifier et analyser l’offre de service territoriale actuelle et vérifier son adéquation avec les besoins des consommateurs Objectifs Organiser l’offre de services et l’accès aux services dans le respect du schéma opérationnels et de services établi. stratégiques Accompagner le déploiement d’une économie résidentielle viable et efficace dans les conditions d’un territoire diffus. Conforter la viabilité des opérateurs de service Constituer un groupe de travail et de suivi technique pour identifier les services marchands ou non marchands prioritaires Finaliser le schéma des services en cours Accompagner les études techniques et économiques permettant de programmer l’adaptation et l’évolution des schémas de mise en œuvre : mutualiser les moyens techniques, humains et logistiques, partager les ressources et les démarches commerciales. Description Mettre en place des solutions techniques et logistiques permettant de mutualiser des actions dans le cadre du schéma, d’optimiser la rencontre offre et demande de services, notamment via les TIC Décliner le schéma de services en un dispositif de formation (ingénierie de formation) et d’accompagnement expert auprès des opérateurs de service pour optimiser la diffusion des services, rationaliser les termes de mise en œuvre. Mettre en œuvre les investissements préconisés par le schéma de services Les différents opérateurs des services s’investissent dans une dynamique forte de développement et de viabilisation de leurs activités. Effets attendus En lien avec la fiche 1, ce dispositif doit permettre d’intégrer l’accès aux sur le territoire services comme argument d’attractivité du territoire Le Pays articule à la qualité de son cadre de vie, la dynamique de son économie résidentielle. Les opérateurs privés et publics porteurs de services marchands et non marchands. Bénéficiaires Les collectivités, les organismes consulaires, artisans du secteur des services et visés artisans-commerçants de proximité, Groupements et associations de professionnels Missions d’accompagnement et d’expertises. Missions d’études et d’ingénierie de formation Dépenses Animation de travaux communs et programmes de formation éligibles Actions, équipements, supports et outils liés à la mise en œuvre des solutions techniques, logistiques et commerciales. Investissements matériels Si le maître d’ouvrage est public : 60 à 80 % d’aide publique pour les dépenses Intensité de matérielles et immatérielles. l’aide En matière de formation, le taux est compris entre 70% à 100% Financement FEADER prévu Si le maître d’ouvrage est privé : 30 à 40 % d’aide publique pour des dépenses matérielles et jusqu’à 80% d’aide publique pour des dépenses immatérielles. Indicateurs de réalisation : Suivi et Nombre d’actions de, formation, d’accompagnement indicateurs Nombre de participants au groupe de travail et aux formations Nombre d’opérations menées via un accompagnement méthodologique Enveloppe budgétaire globale : 700 000 € Hors Taxes Budget et Contribution FEADER : 280 000 € financement Autres contributions : 189 000 €

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 63 Fiche action n°3

Dispositif Accompagner les adaptations du tissu artisanal. Rattachement Axe 3 : Accompagner le tissu artisanal dans la maîtrise des cadres techniques et à l’axe professionnels ouverts par les nouvelles pratiques d’accueil. Référence au 331, dispositif PDRH 312 Accompagner l’artisanat local dans le développement de sa capacité à répondre aux volets intégration architecturale, intégration paysagère, passivité énergétique, développement durable appelés à qualifier les différents projets Objectifs de développement de l’accueil sur le territoire. opérationnels et Valoriser cette dynamique comme support à l’accompagnement de la filière : stratégiques développement de l’activité, modernisation des structures de production, animation de la reprise des entreprises, organisation collective des entreprises. Articuler cette opération dans le cadre de dispositif transmission/reprise Identifier les publics entreprises artisanales, chefs d’entreprise et salariés sur la base des fichiers consulaires. Développer (ingénierie) et mettre en œuvre un programme de formation et d’information professionnelle à caractère technique Co-construire une plate forme de ressources communes capitalisant les acquis Description de la formation, facilitant leur mise à disposition. Accompagner les démarches collectives permettant de capitaliser les enseignements dans l’organisation de la filière, des entreprises Accompagner les publics (entreprises) ayant suivi les formations dans le cadre d’investissements matériels en lien avec les champs couverts par la formation. L’appropriation opérationnelle des dimensions techniques de la stratégie Effets attendus d’accueil par le tissu artisanal du Pays sur le territoire La valorisation par le tissu productif local des débouchés économiques et des perspectives d’évolution induites par la stratégie. Les fonds d’assurance formation, les Organismes paritaires collecteurs, les Bénéficiaires organismes consulaires, les organismes de formation professionnelle, les visés entreprises engagées dans l’opération collective, les groupements d’artisans constructeurs présents sur le Pays Frais liés à la mobilisation des acteurs : animation, sensibilisation. Missions de montage de l’ingénierie de formation Programme de formation et d’information technique et professionnel : référentiels, techniques, matériaux, méthodes… Dépenses Outils et supports permettant la capitalisation et la diffusion des contenus de la éligibles formation : centre de ressources, supports valorisant les ressources Missions d’animation et d’accompagnement auprès des acteurs pour engager les évolutions structurantes induites Investissements matériels de modernisation dans l’entreprise Intensité de En matière de formation 80% d’aide publique, dont 55% de FEADER et 25% l’aide autres. Financement En matière d’investissements matériels, maximum 25% d’aide publique d’une FEADER prévu dépen se comprise entre 6 000 et 36 000 euros Hors Taxes Indicateurs de réalisation : Mobilisation des acteurs dans le programme de formation information Suivi et Assiduité dans le suivi des formations, le recours au centre de ressources indicateurs Implication des acteurs dans le cadre des accompagnements aux évolutions Nombre d’entreprises engagées dans des processus de modernisation Enveloppe budgétaire globale : 300 000 € Hors Taxes Budget et Contribution FEADER : 110 000 € financement Autres contributions publiques : 90 000 €

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 64 Fiche action n°4

Dispositif Accompagner l’évolution des pratiques énergétiques Rattachement Axe 4 : Accompagner les opérateurs des secteurs agricoles et forestiers, dans à l’axe l’engagement de nouvelles pratiques énergétiques. Référence au dispositif PDRH 121 C1 Fournir aux agriculteurs les informations leur permettant de s’engager dans Objectifs une consommation raisonnée des énergies, en toute connaissance de cause. opérationnels et Impliquer les opérateurs de production dans l’effort collectif de réduction des stratégiques consommations d’énergie et de valorisation des opportunités de production d’énergies renouvelables Valoriser les premiers diagnostics énergétiques réalisés et mener une série complémentaire de diagnostics pour constituer, enrichir et qualifier un référentiel de consommation énergétique lié aux activités agricoles spécifiques au territoire : canard, poulet et pour repérer des bonnes pratiques. Mettre en place une campagne de sensibilisation et d’information auprès des agriculteurs autour des questions énergétiques, à partir des données ainsi mobilisées et valorisées. Description Accompagner les investissements matériels et immatériels liés à la mise en place de plans d’actions axés sur la réduction de la consommation des énergies d’équipements au sein des exploitations agricoles. Mettre en place les études opérationnelles permettant d’engager des solutions de production d’énergies renouvelables sur le territoire : optimisation de la collecte de la ressource initiale, identification et activation des débouchés locaux à l’énergie créée L’effet levier sur l’implication des agriculteurs dans des démarches de consommation maîtrisée d’énergie et d’optimisation des termes économiques d’exploitation des entreprises agricoles Effets attendus La diffusion de la dynamique de réduction de la consommation d’énergie dans sur le territoire l’ensemble du tissu productif du territoire. La valorisation des opportunités de produire de l’énergie renouvelable, en tant que produits dérivés des systèmes de production Les exploitants agricoles et les exploitations forestières Bénéficiaires Les entreprises de la transformation du bois et de l’agro-alimentaire, y compris TPE visés Les organismes de traitement des déchets Réalisation de diagnostics énergétiques complémentaires. Réalisation d’études de programmation technique des systèmes de collecte et de distribution des énergies renouvelables Dépenses Expertises associées à la construction des référentiels et des guides pratiques éligibles Coûts de mise en place de actions de sensibilisation et d’information : actions, supports et outils d’information. Investissements liés à la mise en place de programmes de réduction des consommations énergétiques ou de production d’énergies renouvelables Intensité de 40 % d’aides publiques et 55 % de FEADER sur le cofinancement l’aide Financement FEADER prévu Indicateurs de réalisation : Suivi et Réalisation d’un référentiel commun indicateurs Nombre de diagnostics réalisés Nombre d’investissements réalisés par les exploitations suite aux diagnostics. Enveloppe budgétaire globale : 300 000 € Hors Taxes Budget et Contribution FEADER : 66 000 € financement Autres contributions publiques : 54 000 €

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 65 Fiche action n°5

Dispositif Valoriser les patrimoines et leurs usages tourisme et loisirs raisonnés. Rattachement Axe 5 : Animer la valorisation raisonnée des attraits naturels et identitaires du à l’axe territoire. Référence au 313 dispositif PDRH 323 C et 323 D Optimiser la conjonction entre valorisation touristique du territoire et préservation du patrimoine. Objectifs Conforter les accès des clientèles touristiques aux éléments clés qui signent le opérationnels et cadre de vie du territoire. stratégiques Intégrer dans les opérations d’aménagements les acquis qualitatifs des fiches précédentes Concevoir et développer un programme coordonné de valorisation touristique des patrimoines naturels et culturels qui jalonnent les vallées dont l’Adour . Engager des programmes d’aménagement et de valorisation articulant qualité environnementale et attractivité touristique. Mettre en œuvre des structures d’accueil et d’hébergement dédiées à la Description clientèle touristique et intégrant les référentiels du développement durable. Concevoir et mettre en œuvre des programmes d’équipement permettant de réduire l’impact environnemental de l’usage touristique : signalétique,… Conduire les démarches d’information et de promotion des offres générées Mener des démarches de mobilisation des acteurs touristiques permettant l’appropriation de cette offre L’appropriation et la valorisation des atouts patrimoniaux du territoire au cœur de l’activité touristique. Effets attendus L’ouverture d’une voie supplémentaire de valorisation économique raisonnée sur le territoire des efforts conduits pour qualifier les attraits du territoire. Le déploiement de nouvelles pratiques touristiques sur le territoire Bénéficiaires Les opérateurs touristiques privés, les collectivités et organismes publics visés compétents en matière de développement touristique, les organismes consulaires Etudes de conception et de faisabilité. Dépenses Mise en œuvre de programmes d’aménagement et d’équipement éligibles Conduite d’actions de promotion, d’information Conduite d’actions d’animation des professionnels Si le maître d’ouvrage est public : - 50 à 60 % d’aide publique pour les équipements générant des recettes - 40 à 80% d’aide publique pour les équipements offrant un service public et Intensité de entrant dans le domaine public de la collectivité, l’aide Si le maître d’ouvrage est privé (entreprise, association…) : Financement - dans le cadre d’une activité commerciale : application des encadrements sur les FEADER prévu aides aux entreprises, - dans le cadre de missions non commerciales, lorsqu’elles entrent dans le champ d’une convention de service public avec une collectivité compétente : 40 à 80% d’aide publique pour la mise en œuvre de services. Indicateurs de réalisation : Nombre d’acteurs impliqués Nombre de projets Suivi et Taux de concrétisation des projets indicateurs Indicateurs de résultats : Niveau de fréquentation des offres générées Evolution de l’image Enveloppe budgétaire globale : 1 000 000 euros HT Budget et Contribution FEADER : 455 000 euros financement Autres contributions publiques : 245 000 euros

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 66 Fiche action n°6

Dispositif Valoriser les champs de la coopération Rattachement Ensemble du programme à l’axe Enveloppe budgétaire globale : 120 000 euros Hors Taxes Budget et Contribution FEADER : 66 000 euros financement Autres contributions publiques : 30 000 euros Le territoire souhaite engager 2 opérations :

Une coopération de coopération inter-territoriale notamment avec les autres Gal d’Aquitaine à travers un projet commun qui reste à définir, autour de la valorisation des patrimoines et des sites naturels de l’Adour .

Description Une coopération transnationale : sur le thème de l’économie résidentielle : quels outils d’accompagnement des porteurs de projet en matière de services, quels outils favorisant l’accès des publics. Quels dispositifs renforçant la viabilité économique des structures ? Un partenariat avec des GALS espagnols et portugais est envisageable. Les dossiers Leader IV ne seront déposés qu’en juin 2008 dans ces deux Pays, il est pour l’instant difficile de formaliser un partenariat et un contenu. Dynamiser la mise en œuvre du programme Effets attendus Apporter de l’innovation dans la méthode et dans les opérations sur le territoire Conforter les réseau d’acteurs et renforcer les partenariats Bénéficiaires GAL visés Edition et diffusion de supports d’information Dépenses Animation de travaux collectifs éligibles Animation des relations avec techniciens territoriaux et structures professionnelles

Intensité de l’aide Financement 55 % du coût total FEADER prévu

Suivi et Un rapport d’activité sera réalisé chaque année indicateurs Enveloppe budgétaire globale : 120 000 euros Hors Taxes Budget et Contribution FEADER : 66 000 euros financement Autres contributions publiques : 30 000 euros

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 67 Fiche action n°7

Dispositif Animer la mise en œuvre du programme Rattachement Ensemble du programme à l’axe Référence au 511 dispositif PDRH Animation du GAL et du projet Leader Objectifs Gestion administrative et financière opérationnels et Veiller à la transversalité et à la mutualisation des outils stratégiques Articulation avec le réseau régional dans un soucis de capitalisation Articulation leader / projet de Pays La mutualisation des informations stratégiques et de leur exploitation L’animation d’un dispositif de veille L’exploitation et l’analyse des informations pour animer les réflexions collectives autour du programme L’exploitation et l’analyse des informations pour assurer une information permanente auprès des acteurs Description Accueil de porteurs de projets Animation du Comité de programmation Evaluation Travail commun avec le dispositif d’animation projet de Pays Communication globale autour du projet Leader IV Gestion financière : montage financier, remonter de dépenses … . Assurer une transversalité de la démarche et des outils existant et/ou mis en œuvre Effets attendus Apporter de l’innovation dans la méthode et dans les opérations sur le territoire Informer en permanence les acteurs Conforter les réseau d’acteurs et renforcer les partenariats Articuler les projets et les financements Bénéficiaires GAL visés Personnel d’animation (Un temps plein) et gestion administrative (1/2 temps plein) Edition et diffusion de supports d’information Dépenses Animation de travaux collectifs éligibles Animation des relations avec techniciens territoriaux et structures professionnelles Opérations d’évaluation des actions et du programme Petits investissements (ordinateurs, fournitures)

Intensité de l’aide Financement 55 % du coût total FEADER prévu

Suivi et Un rapport d’activité sera réalisé chaque année indicateurs Enveloppe budgétaire globale : 450 000 € Budget et Contribution FEADER : 247 500 euros financement Autres contributions publiques : 112 500 euros

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 68

0 0 privée privée 180 000 000 180 éventuelle éventuelle Contribution Contribution Chiffres en euros 000 100 0 0 00 462 5 000 150 dépense publique totale totale publique dépense FEADER par rapport à la la à rapport par FEADER La maquette financière Lamaquette La maquette financière financière La maquette Lamaquette Taux de co-financement du co-financement de Taux - La maquette financière -Lamaquette -- D D-DD

69

• totales totales Dépenses publiques publiques Dépenses FEADER FEADER

Chiffres en eurosChiffres 0€

mme LEADER – Janvier 2008 2008 – Janvier LEADER mme françaises françaises Contributions publiques publiques Contributions Région Région Département TOTAL 500 411 000 409 500 444 1 000 265 2 64 20 476 Axe Axe Dispositif

Coopération 000 15 000 15 000 66 000 96 69 Total des investissements publics/privés : 3370 des investissementspublics/privés : 00Total Axe 1 Axe 1 1 Dispositif Axe 2 2 Dispositif 000 65 Axe 3 3 Dispositif 250 47 Axe 4 000 35 4 Dispositif 000 54 Axe 5 750 141 5 Dispositif 000 27 000 220 000 36 000 147 000 280 Animation 000 27 000 110 000 320 000 98 000 469 000 66 000 455 000 200 250 56 000 120 250 56 000 700 69 247500 6 progra au – Candidature Tursan Chalosse Adour G.A.L 55 000 360 55 6 69

Chapitre 4 –

Le pilotage

du projet

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 71 A- L’organisation et l’animation du GAL

L’équipe technique du Pays assurera l’animation et le suivi du projet : - le chef du projet sera la directrice, elle aura en charge le suivi global du projet et coordonnera la mise en place des différentes commissions du GAL. - un (e) chargé (e) de mission sera recruté(e) spécifiquement pour animer la mise en œuvre du projet. Il (elle) appuiera son action en interne, sur les personnels internes au GIP-ADT, en fonction de leurs domaines de compétence et d’intervention

Le (la) chargé (e) de mission pilotera également la gestion du projet. Sur le plan pratique, il (elle) mobilisera le personnel administratif du GIP-ADT pour mettre en œuvre les aspects pratiques de la gestion.

Le (la) chargé (e) de mission conduira son action en comptant sur deux types de relais complémentaires :

- Des commissions techniques installées par le GAL pour animer des démarches engagées sur chacun des axes du programme. Les commissions assurent le pilotage opérationnel de chacun des axes. Le GAL pilote les commissions techniques et les commissions techniques restituent auprès du GAL

- Les techniciens des Etablissements Publics de Coopération intercommunale en tant qu’acteurs impliqués dans la démarche LEADER et en tant que relais de mobilisation des acteurs de leur collectivité et territoire. Les techniciens des Etablissements Publics de Coopération intercommunale sont d’ores et déjà impliqués dans l’animation et le suivi des politiques développées à l’échelle du Pays. Les Présidents des Etablissements Publics de Coopération intercommunale sont les membres du Conseil des Elus pilotant le GIP-ADT portant la présente candidature.

Le (la) chargé(e) de mission recruté(e) spécifiquement pour animer la mise en œuvre du projet pourra s’appuyer sur l’animation d’un centre de ressources stratégiques partagé via internet. L’ensemble des partenaires territoriaux identifiés du programme (porteurs de projets, membres du Conseil de Développement, experts, institutions …) auront accès à ce centre de ressources. Ils seront sollicités pour y apporter leur contribution mais ils en seront également utilisateurs. Des informations sur le programme et les opérations y seront mutualisées.

Le (la) chargé(e) de mission recruté(e) spécifiquement aura par ailleurs en charge l’animation du réseau des différents acteurs impliqués autour du programme, en tant que relais. Il s’agira de coordonner leurs actions et de pratiquer des échanges d’informations, de méthodes et d’expériences. Ce réseau se matérialisera par des réunions communes et une communication par le biais du centre de ressources et la création d'outils communs de suivi du programme.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 72 B- Le suivi et l’évaluation

B1 Suivi quantitatif

Un dispositif permanent de suivi quantitatif sera instauré tant sur la globalité du programme que sur la réalisation des différentes opérations.

Il reprendra les critères de suivi de mise en œuvre des dispositifs indiqués dans ce dossier de candidature : suivi du nombre des opérations réalisés, des critères de réalisation, de la consommation des moyens financiers, des objectifs visés et des effets attendus.

Les partenaires du programme pourront également être sollicités pour identifier et/ou cibler des critères particuliers de suivi quantitatif, dans l’objectif d’instaurer un suivi partagé.

Il permettra d’établir un tableau de bord consultable par tous qui posera la conduite du programme LEADER comme un enjeu partagé.

Ce dispositif de suivi quantitatif permettra d’alimenter des bilans réguliers et une analyse fine lors de l’évaluation intermédiaire en cours de programme et lors de l’évaluation finale.

B2 Suivi qualitatif

Le Comité de Programmation s’attachera à porter un bilan qualitatif de l’action mise en oeuvre. Il pourra s’appuyer sur l’engagement des commissions thématiques et sur la mobilisation d’experts pour enrichir sa démarche de bilan.

Le Comité de Programmation pourra retenir de porter un focus sur certaines opérations structurantes ayant une vocation particulière : - Actions fondatrices pour la mise en œuvre des axes de la stratégie, - Actions jouant un rôle particulier dans les articulations entre les axes de la stratégie.

Dans le prolongement des pratiques développées sur le Pays, un dispositif de « Rendez- vous » pourra être instauré pour impliquer un maximum d’acteurs dans une démarche d’évaluation, à mi-parcours et en fin de programme.

Ces deux dispositifs de focus et de « rendez-vous » auront pour vocation d’alimenter la réflexion du Comité de programmation sur les besoins d’adaptation de la stratégie et de mise en œuvre d’actions correctives.

B3 Restitution et diffusion

Les évaluations donneront lieu à des rapports susceptibles d’être diffusés dans la lettre d’information du Pays, sur le site web du territoire ou lors de réunions publiques d’information. L’évaluation sera ainsi valorisée pour rendre compte de l’avancement du programme aux acteurs locaux et aux partenaires. Elle contribuera à l’appropriation de la démarche par le territoire.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 73 C- La capitalisation et la diffusion

C1 Diffusion des informations de gestion du programme

Le G.A.L. et le Comité de Programmation tiendront à disposition des organismes de contrôle tous les éléments en leur possession liés au programme : instruction des dossiers, décisions attributives de subvention, notifications, suivi, renseignement d’Osiris, respect des délais.

Le GIP-ADT garant de la bonne gestion de l’enveloppe sera en mesure de répondre, en lien avec le Trésor Public, à toute demande d’ordre financier : notifications, conventions d’engagement, ordres de paiement

C2 Capitalisation et diffusion des expériences au sein du réseau

Le GAL compte procéder à des échanges d’expériences avec d’autres GAL, à l’échelle régionale, nationale et transnationale. Il envisage de proposer à ces GAL partenaires de partager et de mener en partenariat certaines actions stratégiques et prospectives. - A une échelle de coopération nationale, le GAL envisage de proposer aux GAL voisins de partager des réflexions et de coordonner des actions à même de valoriser des synergies et des effets leviers entre elles. - A une échelle de coopération nationale et transnationale, le GAL envisage d’animer des démarches de coopération avec des GAL présentant des projets comparables sur un plan global ou sur un plan particulier de la stratégie.

Dans le 1 er cas , il s’agira de mener les partenariats dans l’objectif de coordonner la mise en œuvre actions pour valoriser des synergies au stade de la mise en oeuvre. La logique de coopération pourra alors être à décliner jusque sur le plan des outils, des recommandations relevant de l’opérationnel. La proximité, les relations de travail déjà développées directement ou encore via la structure Pays et Quartiers d’Aquitaine, constitueront un creuset favorable à l’animation de ce travail.

Dans le 2 nd cas , il s’agira de décliner la logique d’échanges et de transferts au stade de l’information stratégique et opérationnelle, autour de dispositifs d’expérimentation. Le centre de ressource envisagé pour piloter le projet pourra constituer un support pratique à la mise en œuvre des échanges et des transferts ; Il s’agira d’ouvrir les accès aux GALs partenaires. Le parti pris de constituer un premier socle de coopération avec des GALs espagnols et portugais doit par ailleurs être mis à profit pour développer des formes d’échanges et de transferts directs, au gré d’u n programme régulier de rencontres et de voyages d’études… Par ailleurs, cette proximité permettra d’envisager le processus d’échanges et de transfert en élargissant la palette des personnes impliquées. L’animation des échanges et des transferts ne doit pas seulement porter sur des éléments techniques et concerner des techniciens. Elle doit également être l’affaire de l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme. Les échanges et transferts s’en trouveront positionnés au cœur de la démarche, fortement appropriés et fortement enrichis.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 74

Conclusion –

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 75 Le Pays affirme sa stratégie autour du principe de s’affirmer comme un pôle de développement équilibré du Sud Aquitaine , aux côtés de ses pays voisins. Son action se structure autour de deux axes majeurs : organiser un espace développeur d’activités raisonnées, préserver et valoriser les caractères internes du Pays comme signes de reconnaissance et de différenciation.

Cette stratégie Pays rencontre l’enjeu régional de contrecarrer les dynamiques de partitions territoriales : - la partition Nord/Sud entre les grands ensembles urbains de Bordeaux d’une part, de Pau et de Bayonne-Anglet-Biarritz (BAB) d’autre part, - la partition Ouest/Est entre le littoral attractif et urbain, autour de Bordeaux et du BAB notamment, et les espaces ruraux de l’intérieur et de l’est de l’Aquitaine.

Depuis 2003, l’optimisation des conditions d’accès et de circulation proposées par le Pays est programmée et pointée comme une opportunité de développement.

Cette évolution des infrastructures et services est appelée à s’amorcer sur La période à venir et à se concrétiser sur le long terme, au gré d’une série d’opérations.

Elle est appelée à révolutionner les façons de percevoir le territoire depuis l’extérieur et de le vivre en interne.

Dans le droit fil de la stratégie, les acteurs du Pays souhaitent que ces évolutions permettent d’être bénéficiaire d’un processus de rééquilibrage territorial, grâce à un accès rapide vers l’Espagne, le pôle toulousain et la capitale régionale est un effet potentiel et souhaité.

Ils portent également l’attention sur les nécessités de maîtriser les dynamiques d’attractivité et d’accueil que ces évolutions peuvent générer. Il s’agit de préserver et de conforter les logiques d’activités raisonnées et de valorisation des caractères internes du Pays au cœur de la stratégie du Pays.

Les acteurs du Pays sont appelés à piloter et animer une configuration toute particulière pour valoriser les atouts de leur espace rural au service de l’accueil, pour renforcer et équilibrer les liens avec les espaces urbains et ruraux voisins.

Au global, les acteurs du Pays ont à valoriser et s’approprier cette évolution des facteurs d’accessibilité et d’attractivité périphériques pour dynamiser et maîtriser l’accueil sur le territoire et pour en faire un creuset de développement endogène. - Intégrer cette dynamique dans le respect du cadre de vie du Pays,

- Articuler développement de l’accueil et respect des pratiques de développement durable, - Déployer l’offre des services au profit pour produire un accueil qualifiant tant pour les bénéficiaires que pour le territoire, - Amener plus globalement le tissu productif local à valoriser cette dynamique en terme de développement économique.

G.A.L Adour Chalosse Tursan – Candidature au programme LEADER – Janvier 2008 • 76 S’engager dans cette démarche suppose de coordonner les démarches d’une grande diversité d’acteurs, autour de recommandations stratégiques partagées : - Animer les pratiques de l’accueil pour en faire un élément de développement territorial concernant l’ensemble des acteurs du territoire, - Les valoriser dans le respect des caractères du territoire et des impératifs du développement durable, - Les intégrer en tant que levier de développement pour l’ensemble de son tissu socio- économique, - Les faire approprier par l’ensemble des usagers du territoire, résidents permanents anciens et nouveaux, comme respectueuse et enrichissant le cadre de vie.

Le besoin d’une telle logique de coordination se fait jour au moment ou le Pays entreprend une deuxième étape dans la mise en œuvre de son action. A ce jour, le territoire a engagé une série de démarches stratégiques sectorielles, sur les thèmes des paysages, de l’habitat, des services, du tissu économique et de l’activité touristique. Ces démarches fortement ancrées dans la concertation ont permis de fixer des caps de développement, de déterminer un ensemble d’objectifs opérationnels et d’enclencher des premières séries d’actions. Il s’agit aujourd’hui de conforter la coordination des différentes démarches sectorielles engagées à ce jour pour conduire une démarche d’ensemble axée sur la bonne intégration de l’évolution de son environnement en matière d’accueil, au service de son développement durable et de la concrétisation de son positionnement objectif de territoire d’équilibre.

Les acteurs du Pays envisagent la candidature au programme LEADER avec l’objectif d’animer et d’accompagner cette phase d’évolution des pratiques de développement les impliquant dans leur diversité.

Il s’agit d’installer, partager et décliner un modèle durable de la politique d’animation de l’accueil, dans les pratiques opérationnelles des différents acteurs opérants. Dynamiser l’accueil de nouveaux résidents et de nouvelles activités ne s’entend plus ici comme un processus de mise à disposition du territoire régulé mécaniquement par les seuls coûts directs du foncier et du bâti. Il s’agit de considérer la totalité des coûts, des retombées et des impacts liés aux usages pour déterminer une offre d’accueil véritablement attractive tant pour les usagers que pour les acteurs du territoire.

La mise en œuvre du modèle suppose de conduire des démarches d’expérimentation et d’innovation sur le développement de solutions d’accueil nouvelles, matérialisant de nouvelles logiques, intégrant notamment la question des services, des patrimoines.

L’engagement de ces démarches d’expérimentation supposera que les acteurs puissent : - Baliser au mieux le terrain de l’expérimentation, lever ou pour le moins éclairer un maximum d’inconnus, - Engager les adaptations structurantes de leurs pratiques et de leurs organisations, - S’approprier et valoriser la dynamique pour faire levier sur le développement de leurs activités et au globale sur le dynamisme de l’économie résidentielle, - Partager et diffuser la capitalisation des expérimentations et les enseignements en interne et en interaction avec d’autres territoires ruraux engagés dans des démarches comparables ou présentant des compléments d’enseignement.

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