CONTRAT DE DYNAMISATION ET DE COHESION DU TERRITOIRE DE PROJET

ADOUR CHALOSSE TURSAN MARSAN

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Entre

La Région Nouvelle-Aquitaine, représentée par Monsieur Alain ROUSSET, Président du Conseil Régional de la Nouvelle-Aquitaine, ci-après dénommée « la Région »,

Et

Le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural Chalosse Tursan, représenté par M. Robert CABE, son Président, ci-après dénommé « le PETR »,

Et

La Communauté d’agglomération Mont-de-Marsan Agglomération, représentée par M. Charles DAYOT, son Président, ci-après dénommée « l’Agglomération »,

Et

Les EPCI composant le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural Adour Chalosse Tursan :

- La Communauté de communes d’Aire-sur-l’Adour, représentée par Monsieur Robert CABE, son Président,

- La Communauté de communes Chalosse Tursan, représentée par Monsieur Marcel PRUET, son Président,

- La Communauté de communes Coteaux et Vallées des Luys, représentée par Madame Christine FOURNADET, sa Présidente,

- La Communauté de communes du Pays Grenadois, représentée par Monsieur Pierre DUFOURCQ, son président,

- La Communauté de communes du Pays Tarusate, représentée par Monsieur Laurent CIVEL, son Président,

- La Communauté de communes Terres de Chalosse, représentée par Monsieur Vincent LAGROLA, son Président, ci-après dénommés « les EPCI », le PETR, l’Agglomération et les EPCI étant aussi appelés collectivement « le Territoire de projet »,

Vu la délibération du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine en date du 10 avril 2017 approuvant la politique contractuelle de la Nouvelle-Aquitaine;

Vu la délibération du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine en date du 26 mars 2018 approuvant le nouveau cadre d’intervention de la politique contractuelle de la Nouvelle-Aquitaine ;

Vu la délibération du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural Adour Chalosse Tursan en date du … 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération de la Communauté d’agglomération Mont-de-Marsan Agglomération en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération de la Communauté de communes d’Aire-sur-l’Adour en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

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Vu la délibération de la Communauté de communes Chalosse Tursan en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération de la Communauté de communes Coteaux et Vallées des Luys en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération de la Communauté de communes du Pays Grenadois en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération de la Communauté de communes du Pays Tarusate en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération de la Communauté de communes Terres de Chalosse en date du …. 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

Vu la délibération du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine en date du 16 décembre 2019 approuvant le contrat de dynamisation et de cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan et autorisant son Président à le signer ;

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IL EST CONVENU CE QUI SUIT :

PREAMBULE Le cadre régional d’intervention contractuel

Au terme d’un dialogue approfondi avec ses territoires, lors de la séance plénière du 10 avril 2017, la Région Nouvelle-Aquitaine fixait ses objectifs en matière de politique contractuelle :

 Soutenir et développer les atouts de tous les territoires, en faisant en sorte que chacun puisse construire et porter des projets structurants de développement de l’économie, de l’emploi, de la transition énergétique et écologique, des services et équipements indispensables.

 Exprimer la solidarité régionale au bénéfice des territoires les plus vulnérables, qu’ils soient urbains, périurbains ou ruraux, en mobilisant des moyens spécifiques, complémentaires et innovants.

A ces objectifs, s’ajoute celui qui consiste à élargir le champ des missions de l’aménagement du territoire à la prévention et au traitement des mutations économiques et des crises sectorielles qui affectent certains bassins d’activité.

Enfin, la Région a fait du soutien au développement de ses territoires ruraux et à la revitalisation des centres-bourgs et centres villes, une priorité de sa politique d’aménagement du territoire.

Deux types de contrats sont déployés : les contrats d’attractivité (pour les territoires les moins vulnérables) et les contrats de dynamisation et de cohésion (pour les territoires en situation de vulnérabilité forte ou relative).

Le territoire Adour Chalosse Tursan Marsan a manifesté son souhait d’élaborer un contrat de dynamisation et cohésion avec la Région.

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Un Territoire de projet : Adour Chalosse Tursan Marsan

Le territoire de projet Adour Chalosse Tursan Marsan se situe au sud-est du département des Landes, aux frontières des Pyrénées-Atlantiques et du Gers. Il regroupe 158 communes réparties en six communautés de communes et une communauté d’agglomération, représentant près de 141 000 habitants en 2015.

Un vaste territoire multi polarisé

Territoire rétro-littoral comportant une partie urbaine et un large espace rural, le Territoire Adour Chalosse Tursan Marsan est structuré par le grand pôle de Mont-de-Marsan et maillé par 4 pôles secondaires : Tartas, Saint-Sever, Hagetmau et Aire-sur-l’Adour. Il est bordé à l’ouest par le pôle de Dax, dont 2 communes du PETR font partie intégrante, et se trouve également sous l’influence de Pau et Lacq-Orthez au sud. Les 5 pôles internes concentrent 43 % des habitants du territoire et 67% de l’emploi. Cette structuration territoriale fait apparaître une dynamique de « pendularisation » marquée auprès des territoires voisins (notamment Dax et Pau) et un fort niveau d’interaction entre les composantes internes du territoire.

Une dynamique démographique modérée qui s’essouffle

Le territoire connaît une croissance démographique continue depuis 1968, mais globalement modérée. Sa dynamique démographique s’est enclenchée plus tardivement et a été sensiblement moins positive que dans les territoires de comparaison (territoires entourant des pôles de 10 000 à 40 000 emplois). La croissance s’est toutefois accélérée durant les années 2000, mais le dynamisme démographique s’est essoufflé depuis 2010.

Cette trajectoire provient d’un solde migratoire en demi-teinte, systématiquement inférieur à la moyenne des territoires néo-aquitains de même catégorie (excepté pour la période 1999-2010) et d’un solde naturel faible, voire parfois négatif (1975-1982 et 1990-1999). La baisse du solde migratoire sur la période récente traduit une perte d’attractivité et expose le territoire à un ralentissement démographique.

L’attractivité du territoire s’exerce sur des populations plutôt jeunes mais modestes (ouvriers et employés) et plus exposées au chômage. Cette dynamique limite le vieillissement de la population, mais le phénomène pourrait s’inverser dans les années à venir compte tenu de la surreprésentation des populations de 45-59 ans.

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Une situation sociale mitigée

Le niveau de vie de la population est peu inégalitaire et dessine une structure sociale homogène. Plutôt favorables pour les classes sociales défavorisées et modestes, les revenus demeurent inférieurs aux moyennes de comparaison pour les classes moyennes et aisées. Le taux de pauvreté se situe en-dessous des moyennes de comparaison mais n’en reste pas moins relativement élevé, avec un taux de 12,2% des ménages qui vivent sous le seuil de pauvreté. Ces populations semblent néanmoins subir une pauvreté moins intense que d’autres territoires comparables.

Le niveau de chômage demeure quant à lui inférieur aux moyennes de comparaison, mais son intensité reste élevée et a progressé de manière significative entre 2010 et 2015. Cette rapide progression du chômage sur le territoire résulte à la fois de la dégradation du contexte économique et de l’attractivité du territoire sur ce type de public.

Tout en étant inférieur au niveau régional, le niveau de qualification de la population est plutôt favorable, en raison d’une sous représentations des populations sans diplôme et d’une légère surreprésentation des populations dotées d’un diplôme d’études supérieures.

Enfin, la part des actifs en emploi à temps partiel du territoire est modérée et nettement inférieure aux moyennes de comparaison. Mais la proportion d’actifs en contrats instables est supérieure à ce qui s’observe dans l’ensemble des territoires de comparaison, notamment en raison d’un recours important aux CDD.

Un tissu économique qui peine à se relever de la crise

Le tissu économique local a profondément évolué depuis les années 70, en affirmant son orientation présentielle de manière plus prononcée qu’en moyenne dans les territoires de comparaison. Cette évolution résulte à la fois d’une progression très rapide des emplois de la sphère présentielle et de la baisse intense, mais conforme aux moyennes, des emplois de la sphère productive concurrentielle sur la période (-17,9 %). Le dynamisme des emplois présentiels a cependant permis au territoire d’absorber le déclin des emplois productifs et d’enregistrer une progression rapide de ses emplois sur longue période.

La période récente a été nettement moins favorable. Le territoire a été particulièrement exposé à la « Grande récession » entamée en 2008. Fortement exposé au premier choc récessif de 2008- 2009, il a ensuite fait preuve d’une faible capacité de rebond lors des phases de reprise de 2009- 2011 (période durant laquelle il a même enregistré une baisse rapide de ses emplois) et 2014- 2017. Au global, le territoire a enregistré entre 2008 et 2017 une réduction significative de ses effectifs salariés privés alors qu’il tendait à croître un peu partout ailleurs.

Un territoire dépendant aux mécanismes de socialisation

Le territoire affiche un modèle de développement de type « productif-public-social-retraite » qui traduit sa dépendance de plus en plus aiguë aux mécanismes de socialisation et un déséquilibre fonctionnel qui l’inscrivent dans une trajectoire défavorable.

Symptomatique d’un mouvement de long terme d’affaiblissement des forces productives concurrentielles, ce mouvement générateur de difficultés sociales est à l’origine de la montée en puissance des transferts sociaux.

S’y ajoute une forte dépendance aux pensions de retraite. Cette dimension retraitée apparaît en creux, et traduit plutôt la défaillance des autres moteurs de développement compte tenu de la structure démographique de la population locale, plutôt « jeune » au regard des territoires néo- aquitains de même catégorie.

Enfin, la composante publique est la traduction du rôle encore majeur que joue l’économie publique dans le territoire (outre la présence militaire, le Centre hospitalier de Mont-de-Marsan, le département des Landes et la communauté d’agglomération font partie des 4 plus gros employeurs du territoire).

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A contrario, ce modèle interpelle sur le déficit de captation en matière de dépenses touristiques, qui révèle un fort déficit d’attractivité touristique.

Ce modèle de développement déséquilibré induit globalement une captation de richesse par habitant limitée, nettement inférieure à la moyenne des territoires de même catégorie. Ce déficit semble cependant atténué par une propension à consommer localement plutôt bonne qui montre que les centralités du territoire, et particulièrement la communauté d’agglomération de Mont-de- Marsan, assument une réelle fonction de pôle de consommation.

La propension à consommer localement ne semble toutefois pas suffisante pour compenser le fort déficit de captation de richesses et stimuler le dynamisme de l’économie présentielle à un niveau conforme aux observations constatées dans les territoires de comparaison.

Des enjeux de développement

Le modèle de développement semble inscrire le territoire dans une trajectoire peu porteuse sur un plan économique et social.

Les difficultés de long terme enregistrées par le tissu productif concurrentiel, la dynamique économique généralisée atone impulsée par la « Grande récession » depuis 2008, l’attractivité résidentielle –et surtout touristique– mitigée du territoire, le rendent de plus en plus dépendant de l’économie publique, des transferts sociaux et des pensions de retraite, alors même que le vieillissement de la population n’apparaît pas avoir encore atteint son pic. Le territoire Adour Chalosse Tursan Marsan semble ainsi comme amputé de sa capacité à générer son propre développement du fait de sa dépendance accrue aux mécanismes de socialisation.

L’articulation croissante du territoire aux grands pôles urbains voisins (Dax et Pau) révèle l’émergence d’une dynamique de « pendularisation ». Cependant, cette dynamique ne permettra sans doute pas de compenser les difficultés du territoire et menacent plus encore le capital environnemental du territoire, déjà entamé par l’étalement urbain. Une augmentation non raisonnée et non régulée des migrations pendulaires, avec son lot de nuisances notamment du point de vue des émissions de GES, pourrait s’avérer totalement contre-productif et rentrer en contradiction avec un impératif de lutte contre le changement climatique.

Une ambition principale serait ainsi d’enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de développement, dans une perspective de développement plus vertueux. L’atteinte de cette ambition passera par 4 grands types d’enjeux :

- Consolider la dynamique productive concurrentielle du territoire en favorisant la constitution d’un véritable écosystème territorial visant à sortir les entreprises de leur isolement, pérennisant l’implantation des grandes entreprises, encourageant le renouvellement du tissu économique local et accompagnant la mutation de l’agriculture ;

- Réguler et diversifier le dynamisme de l’économie résidentielle en veillant à préserver les atouts environnementaux du territoire, en stimulant son activité résidentielle, en stabilisant le volume de mouvements pendulaires et en stimulant de manière durable l’attractivité touristique sur un modèle raisonné ;

- Renforcer la consommation sur le territoire pour pérenniser le dynamisme de l’économie présentielle et en renforçant et organisant les centralités du territoire pour contenir le phénomène d’évasion commerciale ;

- Développer des coopérations interterritoriales avec les agglomérations de Dax et de Pau pour réguler la dynamique de « pendularisation » du territoire et stimuler son développement économique et touristique.

1. La situation de vulnérabilité d’Adour Chalosse Tursan Marsan

La nouvelle politique contractuelle de la Région apporte un soutien différencié en fonction du degré de vulnérabilité du territoire. Quatre domaines de vulnérabilité ont été définis au regard des

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compétences principales et ambitions régionales pour caractériser la situation relative des territoires :

- le revenu des ménages,

- l’emploi et le marché du travail,

- le niveau de formation de la population,

- la démographie et l’accessibilité aux services de la vie courante.

Trois niveaux de vulnérabilité ont été retenus : moins vulnérable, intermédiaire, plus vulnérable.

Un indicateur synthétique calculé en fonction du nombre de domaines pour lesquels l’EPCI présente une vulnérabilité a classé les EPCI du territoire Adour Chalosse Tursan Marsan de la façon suivante :

- La CA Mont de Marsan Agglomération en moins vulnérable ;

- Les CC Chalosse Tursan, Coteaux et Vallées des Luys, du Pays Grenadois, du Pays Tarusate et Terres de Chalosse en moins vulnérables ;

- La CC d’Aire-sur-l’Adour en vulnérabilité intermédiaire.

2. La stratégie de développement d’Adour Chalosse Tursan Marsan

A partir du diagnostic produit par le cabinet Olivier Portier Conseil et la Direction Observation et Prospective de la DATAR, et suite à la méthodologie de travail mise en place avec les acteurs du territoire durant les comités techniques, de pilotage et le premier atelier participatif, cinq enjeux majeurs se sont dégagés :

Enjeu 1 : Comment réaliser une transition agricole vertueuse en articulant circuits longs et courts et en tissant des liens avec d’autres activités du territoire (tourisme, énergies renouvelables, restauration collective, commerce de proximité…) ?

Enjeu 2 : Comment accompagner le territoire dans sa transition énergétique et climatique et réduire son empreinte carbone ?

Enjeu 3 : Comment favoriser l’innovation pour stimuler l’économie résidentielle et présentielle (services, commerces, tourisme, mobilité) à partir des initiatives locales) ?

Enjeu 4 : Comment lever les obstacles relatifs à l’accès à l’emploi, à l’activité, à l’orientation et à la formation, pour fluidifier le marché du travail sur le territoire et renforcer sa cohésion sociale et territoriale ?

Enjeu 5 : Comment mieux coopérer pour faire face aux mutations du territoire (démographique, économique, climatique, sociologique…) ?

La combinaison des chantiers identifiés et travaillés lors du second atelier participatif, ainsi que les échanges lors des comités techniques et de pilotage, ont permis de définir les enjeux du territoire répondant à une stratégie concertée de développement qui se décline autour de trois axes structurants :

Axe 1 – Faire d’Adour-Chalosse-Tursan-Marsan un espace se saisissant des opportunités du défi du développement durable

Le territoire subit des mutations démographiques, économiques, climatiques et sociologiques qui interrogent son modèle de développement et l’incitent à adopter un modèle plus vertueux.

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La transition vers une agriculture de proximité qui adapte ses pratiques aux enjeux climatiques et à la demande sociétale, la recherche de solutions de mobilité alternative pour contenir les importantes migrations pendulaires, et la valorisation de ressources locales autour du développement de nouvelles filières économiques dans le domaine de la croissance verte et de l’économie circulaire, engageront le territoire plus avant dans le défi du développement durable.

Axe 1.1 : Faciliter le développement d’une agriculture durable de proximité Axe 1.2 : Expérimenter le développement de mobilités alternatives Axe 1.3 : S’inscrire dans une démarche de valorisation des ressources du territoire

Projets clés :

- Modernisation de l’abattoir d’Hagetmau - Elaboration d’un plan alimentaire territorial - Création d’une légumerie / ferme urbaine à Mont-de-Marsan - Création d’une plateforme de mobilité à Mont-de-Marsan - Tiers-lieu « le 9 » à St-Sever

Axe 2 – Faire d’Adour-Chalosse-Tursan-Marsan un territoire plus agile et novateur pour dynamiser son économie

Le territoire est confronté à plusieurs mutations socioéconomiques pour lesquelles l’adoption de pratiques nouvelles de coopération et l’acquisition d’une certaine agilité sont des impératifs. Cette approche, mobilisant plusieurs échelles de projet et mettant en synergie différentes communautés d’acteurs, en particulier ceux de l’économie sociale et solidaire, doit permettre au territoire de développer ses capacités d’adaptation aux changements qui s’imposent à lui, de faire éclore ses potentiels d’innovation et de stimuler son économie et son marché de l’emploi.

Axe 2.1 : Valoriser le capital humain Axe 2.2 : Mettre en synergie l’emploi, la formation et les activités économiques Axe 2.3 : Stimuler les potentiels d’innovation du territoire

Projets clés :

- Développement de l’économie du territoire par l’économie sociale et solidaire (ESS) - Création d’un centre de ressources cyber sécurité - Formation / sensibilisation des entreprises à la nouvelle production de micro-algues et aux nouvelles filières de valorisation des co-produits

Axe 3 – Faire d’Adour-Chalosse-Tursan-Marsan un territoire attractif en phase avec les nouvelles aspirations des populations

Le territoire est confronté à un enjeu de cohésion sociale et territoriale autour de ses différentes centralités. L’articulation entre l’agglomération de Mont-de-Marsan et ses pôles secondaires périphériques d’une part, et les pôles secondaires structurants (Aire-sur-l’Adour, Tartas, Saint- Sever, Hagetmau) et leur périphérie d’autre part, doit permettre de renforcer l’équilibre du territoire en le rendant compatible aux nouvelles aspirations des populations (et aux impératifs du développement durable) et d’améliorer ses capacités de captation de revenus présentiels et résidentiels. Cela suppose d’améliorer et d’adapter l’offre de services (marchands et non marchands), de soutenir la consommation locale, et de stimuler le moteur touristique.

Axe 3.1 : Affirmer le rôle polarisant des centralités et renforcer le maillage des services et des équipements du territoire Axe 3.2 : Renforcer la mise en valeur touristique du territoire Axe 3.3 : Développer les services favorisant le « vivre ensemble »

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Projets clés :

- Construction d'un hébergement adapté pour des équipes sportives en stage à la "Cité verte" d'Hagetmau - Maisons de santé pluriprofessionnelles d’Aire-sur-l’Adour et de Meilhan - Création d’un café associatif / tiers-lieu à Toulouzette - Création d’un centre d’interprétation de la course landaise à Bascons

Enfin, il est important de souligner que le territoire Adour Chalosse Tursan (périmètre du seul PETR) bénéficie d’un programme LEADER 2014-2020 dont l’enveloppe FEADER est de 1 620 000 €.

Article 1 : OBJET DU CONTRAT

Le présent contrat de dynamisation et de cohésion a pour objet de préciser les modalités du partenariat entre la Région, la Communauté d’Agglomération Mont de Marsan Agglomération, le PETR Adour Chalosse Tursan et les EPCI le composant en vue de la mise en œuvre du programme d’actions pluriannuel sur la période de contractualisation avec l’appui de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Il rappelle les principaux objectifs et priorités poursuivis par le Territoire de projet, et soutenus par la Région.

Il identifie les opérations nécessaires à la réalisation de ces objectifs.

Il fixe les conditions de mise en œuvre des opérations identifiées dans un plan d’actions pluriannuel, élaboré conjointement entre la Région et le Territoire de projet.

Il prend en compte les actions conduites par la Région, dans l’exercice de ses domaines de compétences, et présentant un impact direct sur le développement du Territoire de projet.

Il offre à l’ensemble des contractants une visibilité financière sur plusieurs exercices budgétaires pour mener à bien la stratégie de développement et d’attractivité du Territoire de projet.

Le Territoire de projet s’engage à poursuivre les objectifs décrits dans sa stratégie territoriale, et à mettre en œuvre pour ce faire les opérations décrites dans le plan d’actions.

La Région s’engage à soutenir les opérations inscrites dans le plan d’actions pluriannuel à travers la mobilisation de ses politiques sectorielles et contractuelles, dans la limite de ses disponibilités budgétaires fixées annuellement.

L’appui régional concerne :

- le programme d’actions pluriannuel du territoire, relevant des domaines de compétences régionales, qui sera accompagné par les politiques sectorielles ainsi que par des dispositifs d’appui spécifiques afin de renforcer le tissu économique local et favoriser l’accès des habitants à un maillage de services de proximité ;

- l’ingénierie du territoire : la mobilisation d’une ingénierie performante est indispensable pour favoriser le développement des territoires. L’enjeu et de recréer, sur les territoires vulnérables, de la valeur ajoutée par le développement de l’innovation, des compétences et de l’entrepreneuriat. Les modalités du soutien de la Région à l’ingénierie du territoire feront l’objet d’une convention ad hoc et d’un dialogue de gestion annualisé.

Les actions contractualisées s’inscrivent dans les axes stratégiques identifiés. Ces actions prévisionnelles seront soutenues financièrement par la Région sous réserve :

- qu’elles s’inscrivent dans les compétences reconnues à la Région,

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- qu’elles remplissent les conditions définies dans les règlements régionaux, les Appels à Projets, les Appels à Manifestations d’Intérêt,

- des capacités de financement autorisées par le budget annuel de la Région.

S’agissant des opérations pour lesquelles des aides sont sollicitées au titre des programmes européens dont la Région est autorité de gestion, les montants inscrits dans le contrat ne sont qu’indicatifs et ne seront réputés définitifs qu’à l’issue du processus d'instruction et de sélection. L’éventuel refus de mobilisation des crédits européens n’entraîne aucune compensation par des crédits régionaux.

Article 2 : DUREE DU CONTRAT

Le présent contrat est conclu pour une durée de trois ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2022.

Les opérations du territoire identifiées devront faire l’objet d’un début d’exécution, dans l’année qui suit la décision d’intervention, et d’un engagement financier de la Région avant la fin du contrat.

Article 3 : MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT

Les opérations concourant au développement et à l’attractivité du territoire de projet et sollicitant une aide régionale ont vocation à figurer dans le plan d’actions pluriannuel du présent Contrat. Les montants inscrits dans le plan d’actions sont donnés à titre estimatif et prévisionnel.

Pour chaque opération, il appartiendra au maître d’ouvrage bénéficiaire d’adresser un dossier de demande de subvention aux services concernés de la Région.

Les décisions de financement des actions retenues seront prises, après instruction par la Région, par la Commission permanente, conformément aux procédures et règlements d’intervention en vigueur et sous réserve des disponibilités financières régionales.

Chaque opération financée fera l’objet d’une convention d’application ou d’un arrêté conclu entre la Région et le maître d’ouvrage bénéficiaire de l’aide régionale.

Article 4 : GOUVERNANCE DU CONTRAT

La gouvernance du présent Contrat sera assurée par un comité de pilotage co-présidé par le Président de la Région (ou son représentant) et les représentants élus du Territoire de projet. Ce comité sera mis en place dès la signature du contrat.

Le Comité de pilotage a vocation à se réunir au moins deux fois par an, pour piloter et suivre l’exécution du contrat, en assurer le suivi et l’évaluation. Espace de dialogue entre la Région et les acteurs du territoire, le comité de pilotage actualise de façon annuelle la liste des opérations prévues au Contrat et anticipe les évolutions de tous ordres du territoire de projet.

La composition de ce comité recherche une mixité de représentation élus/socio-professionnels et femmes/hommes. La Région sera attentive à la diversité et représentativité des acteurs selon la stratégie du contrat. La composition du Comité de pilotage pourra évoluer au gré des besoins identifiés au fil de l’eau.

Il sera proposé au CESER de désigner un(e) représentant(e) pour associer la société civile régionale à cette démarche contractuelle.

Article 5 : COMMUNICATION AUTOUR DU CONTRAT

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Le Territoire de projet et les maîtres d’ouvrage bénéficiaires s’engagent à assurer la publicité de la participation financière de la Région pour chacune des opérations soutenues.

Les modalités de communication seront définies pour chaque opération dans le cadre de la convention d’application financière idoine.

Le Territoire de projet s’engage également à informer régulièrement les habitants de leur territoire via leurs supports d’informations (bulletins, site internet, réseaux sociaux…) des grands projets et des principales actions de la Région (TER, Très haut débit, festivals,..) dont les informations seront fournies par la Région.

Dans le cadre de la démarche de marketing territorial que porte la région nouvelle-Aquitaine, le territoire Adour Chalosse Tursan Marsan pourra contribuer au projet d’attractivité régionale en s’inspirant des recommandations stratégiques qui pourront lui être proposées. Selon les besoins, ces recommandations pourront être intégrées dans les différents supports de communication en lien avec l’attractivité que le territoire pourra mettre en œuvre. Des projets collectifs pourront également être élaborés afin de favoriser le rayonnement de la Nouvelle-Aquitaine. En cas de lancement d’une démarche de marketing territorial sur son territoire, le territoire Adour Chalosse Tursan Marsan prendra contact avec l’équipe dédiée du Conseil Régional.

Article 6 : MODIFICATION DU CONTRAT

Pour permettre aux signataires du présent contrat de disposer d’une vision programmatique et budgétaire stable pendant la durée de la contractualisation, le plan d’actions pluriannuel du territoire présenté en annexe pourra faire l’objet d’une actualisation par le Comité de pilotage, sous réserve de s’inscrire en cohérence avec la présente stratégie.

Dans l’hypothèse où des changements seraient apportés au statut juridique des signataires de la présente convention (fusion d’EPCI…), la nouvelle entité juridique sera substituée de plein droit à l’ancienne structure signataire. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale par la nouvelle entité juridique.

Article 7 : RESILIATION DU CONTRAT ET LITIGES

En cas de non-respect par l’une des parties des termes du présent contrat, celui-ci peut être résilié par la partie la plus diligente, à l’expiration d’un délai de 3 mois suivant l’envoi par cette dernière à la partie défaillante, d’une lettre exposant ses griefs, adressée en recommandé avec accusé réception valant mise en demeure.

En cas de contestation sur l'interprétation ou l'application de la présente convention, les parties s'engagent, préalablement à tout recours contentieux, à tenter de régler leur différend par voie de conciliation. Si dans le délai de trois mois à compter de l'envoi par la partie la plus diligente des motifs de la contestation aucun accord n'est trouvé, les parties ont la faculté de saisir le Tribunal administratif de Bordeaux de l'objet de leurs litiges.

Article 8 : EVALUATION ET BILAN DEFINITIF DU CONTRAT

Les modalités d’évaluation du Contrat seront proposées par la Région dans le cadre de la gouvernance du Contrat.

Les modalités d’évaluation de chaque opération seront définies dans le cadre de la convention d’application financière idoine.

A l’issue du Contrat, il est prévu d’effectuer un bilan quantitatif et qualitatif, s’inscrivant dans une démarche plus globale d’évaluation de la politique contractuelle territoriale.

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Le travail afférent à ce bilan définitif sera à la charge des services de la Région pour les actions conduites directement par la collectivité au bénéfice du territoire, et au Territoire de projet pour les opérations conduites par des maîtres d’ouvrages locaux.

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Fait en 11 exemplaires

A ……………….., le …………………….. A ……………….., le ……………………..

Le Président Le Président du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine, de la Communauté d’agglomération Mont- de-Marsan Agglomération

Alain ROUSSET Charles DAYOT

A ……………….., le …………………….. A ……………….., le ……………………..

Le Président Le Président du PETR Adour Chalosse Tursan de la Communauté de communes d’Aire- sur-l’Adour

Robert CABE Robert CABE

A ……………….., le …………………….. A ……………….., le ……………………..

Le Président La Présidente de la Communauté de communes Chalosse de la Communauté de communes Coteaux Tursan et Vallées des Luys

Marcel PRUET Christine FOURNADET

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A ……………….., le …………………….. A ……………….., le ……………………..

Le Président Le Président de la Communauté de communes du Pays de la Communauté de communes du Pays Grenadois Tarusate

Pierre DUFOURCQ Laurent CIVEL

A ……………….., le ……………………..

Le Président de la Communauté de communes Terres de Chalosse

Vincent LAGROLA

Liste des annexes

Annexe 1 : Synthèse du diagnostic, des enjeux et de la stratégie de développement du territoire

Annexe 2 : Plan d’actions pluriannuel prévisionnel du territoire

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OCTOBRE 2019

SYNTHESE DE L’ANALYSE SOCIO-ÉCONOMIQUE

DU TERRITOIRE ADOUR CHALOSSE TURSAN - MARSAN AGGLOMÉRATION Une analyse par les moteurs du développement

Enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de

développement dans une perspective de préservation de l’environnement

Un territoire structuré par le pôle de Mont-de-Marsan et quatre pôles secondaires interconnectés Le territoire Adour Chalosse Tursan - Marsan (ACTM) est situé dans le quart sud-ouest du département des Landes. Il se compose de 7 intercommunalités : la communauté d’agglomération de Mont-de-Marsan et 6 communautés de communes qui appartiennent au PETR Adour Chalosse Tursan. Il s’agit des communautés de communes du Pays Tarusate, Terres de Chalosse, Coteaux et Vallées des Luys, Chalosse Tursan, du Pays Grenadois et d’Aire-sur-l’Adour. Territoire de faible densité, au profil majoritairement rural, il se compose de 158 communes et compte un peu moins de 141 000 habitants en 2015. Le territoire est structuré autour du pôle de Mont-de-Marsan (26 500 emplois) et de quatre pôles secondaires, Aire-sur-l’Adour (à cheval entre le territoire et le département du Gers), Saint-Sever, Hagetmau et Tartas (1 900 à 4 000 emplois chacun). Il est aussi sous l’influence du pôle de Dax sur sa frange ouest et sous celle de Pau et Orthez au sud. L’organisation polycentrique du territoire engendre des flux domicile-travail nourris entre les EPCI du territoire et avec les pôles extérieurs. Adour Chalosse Tursan - Marsan est desservi à moyenne et longue distance par des infrastructures de transport structurantes qui l’entourent. Sur sa frange est, l’autoroute A65 met Mont-de-Marsan à 1h10 de Pau et à 1h30 de Bordeaux, l’A63 à l’ouest et l’A64 au sud offrent des liaisons nord-sud et est-ouest à proximité de deux lignes ferroviaires structurantes (axe Bordeaux-Hendaye et axe -Pau). Le territoire est par ailleurs traversé par la D824, 2x2 voies qui relie Mont- de-Marsan à Dax, et bénéficie d’une ligne TER Mont-de-Marsan – Morcenx – Bordeaux. Il bénéficie de la proximité du port de Bayonne et de l’aéroport de Biarritz Pays Basque qui l’ouvre vers diverses destinations intérieures et d’Europe du Nord. Il bénéficie également d’un maillage serré de pôles d’équipements, à la fois répartis géographiquement et relativement diversifiés, même s’il reste légèrement déficitaire en commerces et équipements de proximité. Une dépendance accrue et problématique aux mécanismes de socialisation Le territoire ACTM dispose d’un modèle de développement de type « productif-public-social-retraite » mis en évidence par une surreprésentation des revenus productifs, des revenus publics, des transferts sociaux et des pensions de retraite dans son processus de captation de revenus en provenance de l’extérieur. Il traduit une dépendance du territoire de plus en plus aiguë aux mécanismes de socialisation (au sens large) et un profond déséquilibre fonctionnel qui l’inscrivent dans une trajectoire défavorable. Trois tendances sont en effet à l’œuvre. Un mouvement continu et de long terme d’affaiblissement de ses forces productives concurrentielles. Ce mouvement est générateur de difficultés sociales et à l’origine de la montée en puissance des transferts sociaux. S’y ajoute une forte dépendance aux pensions de retraite dont la surreprésentation dans le modèle apparaît, en creux, bien plus liée à la défaillance des autres moteurs qu’à un vieillissement particulier de la population locale, en réalité plutôt « jeune » au regard des territoires néo-aquitains de même catégorie. Enfin, sa composante publique est la traduction du rôle encore majeur que joue l’économie publique dans le territoire (outre la présence militaire, le Centre hospitalier de Mont-de- Marsan, le département des Landes et la communauté d’agglomération font partie des 4 plus gros employeurs du territoire). Ce modèle interpelle sur le déficit de captation de revenus touristiques, révélant un fort déficit d’attractivité dans ce domaine. Les revenus « pendulaires », importés par les actifs qui résident sur le territoire et travaillent hors de son périmètre, se révèlent avoir moins de poids que dans les territoires structurés autour d’un pôle de 10 000 à 40 000 emplois, ce qui demeure plutôt contre-intuitif compte tenu de la proximité des pôles d’emploi de Dax et dans une moindre mesure de l’agglomération de Pau et du pôle Lacq- Orthez. Le territoire prélève d’importants volumes de revenus en provenance de la CA du Grand Dax, mais des revenus en provenance de la CA de Pau et de la CC de Lacq-Orthez guère plus élevés qu’en provenance de pôles plus distants tel que Bordeaux Métropole. Ce modèle de développement est non seulement déséquilibré mais induit globalement une captation de richesse par habitant très sensiblement inférieure à la moyenne des territoires de même catégorie. Ce déficit semble cependant atténué par une propension à consommer localement plutôt bonne est suggère que les centralités du territoire, et particulièrement les pôles de Mont-de-Marsan et Aire-sur-Adour, assument une réelle fonction de pôle de consommation. Cette configuration stimule l’économie présentielle, au service de la population résidente et des touristes, au point que la densité d’emplois présentiels approche le niveau que l’on observe en moyenne dans les territoires de la région de même catégorie. 1

Enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de développement dans une perspective de préservation de l’environnement

Un tissu économique qui peine à se relever de la crise Le tissu économique local a profondément évolué depuis les années 70. Il a affirmé son orientation présentielle de manière encore plus prononcée qu’en moyenne dans les territoires néo-aquitains de même catégorie, dans la région et en province. Cette évolution est le produit d’une très rapide progression des emplois de la sphère présentielle et d’un affaiblissement marqué mais néanmoins assez conforme aux tendances de comparaison des emplois productifs concurrentiels. Ces dynamiques se caractérisent par des spécificités propres au territoire. La faible spécialisation du tissu économique local dans les fonctions Services de proximité et Distribution, la densité en emplois présentiels privés mesurée suggèrent que la progression de la sphère présentielle a bien plus été portée par le dynamisme du secteur public que les seules forces de la consommation locale. Le repli de la sphère productive résulte du déclin des emplois agricoles tandis que, à rebours de la tendance générale, les emplois industriels ont légèrement progressé. Le dynamisme des emplois présentiels a permis au territoire d’absorber le déclin de la sphère productive et d’enregistrer une progression rapide de ses emplois sur longue période. La période récente a en revanche été nettement moins favorable. Le territoire a été particulièrement exposé à la « Grande récession », premier choc récessif de 2008-2009, et a présenté une faible capacité de rebond lors des phases de reprise macro-économique de 2009-2011 (période qui a vu la fermeture d’entreprises industrielles d’ameublement dans le bassin d’Hagetmau et durant laquelle il a enregistré une baisse rapide de ses emplois). Malgré une relative insensibilité au second choc récessif de 2011-2014, le territoire peine à rebondir, enregistrant une timide croissance sur la période de reprise macroéconomique 2014-2017. Au global, le territoire a enregistré entre 2008 et 2017 une réduction significative de ses effectifs salariés privés alors qu’ils tendent à croître dans les territoires de même catégorie, en région et en France. Les raisons de ces piètres performances sont à rechercher à la fois du côté de l’orientation économique de son tissu productif, très clairement défavorable et du côté d’un « effet local » lui aussi négatif. Si chacun des secteurs d’activité qui composent le tissu économique local avait évolué comme au niveau national, le territoire ACTM aurait en effet enregistré une baisse de l’emploi salarié de -2,1% contre -2,8% dans la réalité. L’effet local, qui explique la différence, est probablement révélateur des difficultés du territoire à mobiliser ses capacités propres, ses ressources spécifiques, pour provoquer un rebond de sa dynamique économique. Le tissu économique est spécialisé dans des activités présentielles à forte composante publique, administration publique, santé, mais aussi dans diverses activités productives : agriculture (élevage de volailles, culture du maïs) et filière de transformation agroalimentaire, industrie du bois-papier, production et distribution d’eau-assainissement-gestion des déchets. L’état des performances économiques du territoire tant sur le long terme que sur le court terme sont bien la preuve d’une véritable érosion de ses forces productives concurrentielles, et, sur la période récente, d’une certaine atonie économique générale, également liée à un tassement de la progression de la consommation locale. La dynamique du tissu d’entreprises renforce ce constat d’atonie. Tout en bénéficiant de l’implantation de grandes entreprises et en ayant un tissu d’établissements modérément atomisé (les TPE ne pèsent pas davantage dans l’emploi salarié que la moyenne régionale, contrairement aux territoires de même catégorie), le territoire pâtit d’un taux de création d’établissement limité et surtout de l’ancienneté de ses entreprises qui traduisent une faible capacité de renouvellement.

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Enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de

développement dans une perspective de préservation de l’environnement

Une dynamique démographique modérée et qui s’essouffle La dynamique démographique du territoire demeure positive mais globalement modérée. En progression lente entre les années 60 et la fin des années 90, elle s’est accélérée au début des années 2000 et décélère depuis 2010 davantage que dans les territoires de comparaison. En cause, la modicité du solde migratoire (excepté pour la période 1999-2010) que le léger excédent naturel enregistré depuis le début des années 2000 ne suffit pas à compenser. Mesurée, l’attractivité du territoire s’exerce certes sur des populations plutôt jeunes mais aussi modestes (ouvriers et employés sont surreprésentés, contrairement aux cadres supérieurs plus nombreux à quitter le territoire qu’à s’y installer) et plus exposées au chômage. Les nouveaux arrivants sont sans doute attirés par la faiblesse du coût du foncier et de l’immobilier local. Cette dynamique limite le vieillissement de la population. Mais le vieillissement pourrait s’accélérer dans les années à venir compte tenu de la nette surreprésentation des populations de 45-59 ans. Le territoire doit aussi veiller aux conditions tant environnementales que sociales de l’attractivité du territoire. Elle s’accompagne d’une forte consommation d’espace. Entre 2009 et 2015 la consommation foncière s’élève à 0,20 hectare par habitant supplémentaire contre 0,14 ha dans la région, l’urbanisation se faisant surtout au détriment des espaces naturels et forestiers. Le profil modeste des populations attirées peut être source de difficultés sociales à venir : outre leur confrontation à des situations de chômage, les distances à parcourir pour aller travailler (cf. l’intensité des flux domicile-travail internes et externes) peut être source de précarité énergétique. Une situation sociale mitigée Le fonctionnement socio-économique général du territoire, synthétisé par son modèle de développement, et sa dynamique économique sont aujourd’hui vecteurs d’un niveau de cohésion sociale que l’on peut qualifier de mitigé. Point positif, le niveau de qualification de la population demeure plus favorable qu’en moyenne dans les territoires de même catégorie, en raison d’une sous-représentation des populations sans diplôme et d’une légère surreprésentation de celles dotées d’un diplôme d’études supérieures. Les jeunes résidents, aussi souvent titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur que la moyenne régionale et plus souvent titulaires d’un baccalauréat, constituent un atout. L’intensité du chômage reste relativement contenue. Le niveau de précarité de l’emploi est contrasté. Les contrats instables (notamment CDD) sont répandus, contrairement à la pratique du temps partiel. Enfin, le niveau de vie de la population apparaît ambivalent. Plutôt favorable pour les classes sociales défavorisées et modestes, il demeure inférieur aux moyennes de comparaison pour les classes moyennes et aisées. La répartition des revenus dessine au global une structure sociale très homogène, c’est-à-dire peu inégalitaire. Quant au taux de pauvreté, s’il demeure inférieur aux moyennes de comparaison, il n’en reste pas moins encore relativement élevé : 12,2 % des ménages du territoire vivent sous le seuil de pauvreté. Fait positif, les populations vivant sous le seuil de pauvreté semblent néanmoins confrontées à une pauvreté moins intense.

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Enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de développement dans une perspective de préservation de l’environnement

Quatre grands enjeux au service d’une idée force : enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de développement dans une perspective de préservation de l’environnement Le modèle de développement semble inscrire le territoire dans une trajectoire peu porteuse sur un plan économique et social. Les difficultés de long terme enregistrées par le tissu productif concurrentiel, la dynamique économique atone impulsée par la « Grande récession » depuis 2008, l’attractivité résidentielle (et surtout touristique) mitigée du territoire le rendent de plus en plus dépendant d’une économie publique dont la stabilité n’est plus du tout assurée, de transferts sociaux bien plus symptomatiques de difficultés sociales aiguës que véritables leviers de développement. La surreprésentation des pensions de retraite dans le processus de captation de revenus extérieurs, alors même que le vieillissement de la population reste limité révèle, en creux, la faiblesse des autres moteurs, y compris des revenus productifs exportateurs. Le territoire Adour Chalosse Tursan Marsan Agglomération semble ainsi comme amputé de sa capacité à générer son propre développement du fait de sa dépendance accrue aux mécanismes de socialisation. Pour cette raison, les risques qui pèsent sur le territoire sont grands. La perpétuation des difficultés enregistrées par le tissu productif (agricole et industriel) conjuguée à la raréfaction des deniers publics pourrait favoriser l’enfermement du territoire dans une pure logique de socialisation tout à fait préjudiciable. La dynamique de « pendularisation » qui semble émerger, liée à l’articulation croissante du territoire aux pôles urbains voisins (notamment Dax, et Pau), ne permettra sans doute pas de la compenser. Ce d’autant plus qu’avec une consommation foncière supérieure à la moyenne, le territoire semble déjà avoir porté atteinte à son capital environnemental. Une augmentation non raisonnée et non régulée des migrations pendulaires, avec son lot de nuisances sociales et environnementales (notamment du point de vue de la précarité énergétique comme des émissions de CO²), pourrait s’avérer totalement contre-productif et rentrer en contradiction avec un impératif de préservation de l’environnement qui semble constituer ici un enjeu véritablement central. Une ambition principale s’extrait ainsi de ces éléments d’analyse : enrayer le processus de socialisation du territoire par une diversification du modèle de développement dans une perspective de préservation de l’environnement. L’atteinte de cette ambition passera nécessairement par la réponse à quatre grands types d’enjeux, qui tous doivent s’articuler impérativement à l’objectif de préservation de l’environnement : - Consolider la dynamique productive concurrentielle du territoire en favorisant la constitution d’un véritable écosystème territorial visant à sortir les entreprises de leur isolement, pérennisant l’implantation des grandes entreprises, encourageant le renouvellement du tissu économique local et accompagnant la mutation de l’agriculture, très gourmande en ressources et fortement émettrice de GES ;

- Réguler et diversifier le dynamisme de l’économie résidentielle en veillant à préserver les atouts environnementaux du territoire : o en stimulant son attractivité résidentielle, tout en maîtrisant la consommation d’espace. L’attractivité mériterait d’être davantage ciblée sur certains types de public (cadres supérieurs notamment) pour contribuer au redressement du tissu économique ; o en stabilisant le volume de mouvements pendulaires et favorisant l’émergence de solutions de mobilité alternatives décarbonées ; o en stimulant de manière durable l’attractivité touristique sur un modèle raisonné et en tirant partie des espaces naturels et forestiers ;

- Renforcer la consommation sur le territoire pour pérenniser le dynamisme de l’économie présentielle en renforçant et organisant les centralités du territoire et en contenant le phénomène d’évasion commerciale

- Développer des coopérations interterritoriales avec les agglomérations de Dax et de Pau pour réguler la dynamique de « pendularisation » du territoire et stimuler son développement économique et touristique.

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Contrat de Dynamisation et de Cohésion Adour Chalosse Tursan Marsan

COFINANCEMENT THEMATIQUES, POLITIQUES N° INTITULE DE L'OPERATION MAÎTRE D'OUVRAGE COUT ESTIMATIF (€) OBSERVATIONS REGIONAL ESTIME (€) REGIONALES

Axe 1 : Faire d'Adour-Chalosse-Tursan-Marsan un espace se saisissant des opportunités du défi du développement durable

Le territoire subit des mutations démographiques, économiques, climatiques et sociologiques qui interrogent son modèle de développement et l’incitent à adopter un modèle plus vertueux. La transition vers une agriculture de proximité qui adapte ses pratiques aux enjeux climatiques et à la demande sociétale, la recherche de solutions de mobilité alternative pour contenir les importantes migrations pendulaires, et la valorisation de ressources locales autour du développement de nouvelles filières économiques dans le domaine de la croissance verte et de l’économie circulaire, engageront le territoire plus avant dans le défi du développement durable.

1.1 Faciliter le développement d'une agriculture durable de proximité

Projets structurants ESS : financement à hauteur de 1 050 000€ Maxi 50 000€ pour le l'apport des sociétaires de la SCIC Abattoir public d'Hagetmau (création d'une SCIC et (capital SCIC : 50 000€ capital plafonné à 50 000€ 1 CC Chalosse Tursan AGRICULTURE / ESS travaux d'adaptation et de remises aux normes) rachat : 500 000€ A préciser pour les Agriculture : avis d'opportunité travaux : 500 000€) travaux favorable sur les investissements

AGRICULTURE / Etude d'accompagnement à l'installation de Contrepartie LEADER sous réserve de 2 CC Chalosse Tursan 20 000 € AMENAGEMENT DU maraîchers programmation par le GAL TERRITOIRE

Projets en amorçage

> Projet alimentaire territorial AGRICULTURE > Construction d'une légumerie - ferme urbaine à Mont de Marsan

1.2 Expérimenter le développement de mobilités alternatives

Projets structurants

3 Tiers-lieu "le 9" Commune de St-Sever 200 254 € 60 000 € CP du 01/04/2019 NUMERIQUE

CP du 01/04/2019 (50% du coût du service dans la limite de 50 000€/an, 4 Transport à la demande CC Pays Tarusate Maxi 50 000€ TRANSPORT après déduction des recettes générées par le service) Projets en amorçage

> Soutien aux déplacements propres à Mont-de-Marsan : Mise en place de stations GNV (AAP Mobilité BioGNV) ENERGIE CLIMAT / > Création de tiers-lieux dans la continuité du projet "Le Marsan entreprendre" NUMERIQUE / POLITIQUE DE > Création d'une plateforme de mobilité à Mont-de-Marsan LA VILLE / MOBILITE

1.3 S'inscrire dans une démarche de valorisation des ressources du territoire

Projets en amorçage

> Etude collecte et traitement des déchets du bâtiment > Accompagnement à la transition écologique et à la transformation numérique des entreprises à Mont-de-Marsan ECONOMIE / ENERGIE > Actions relatives à la stratégie de séquestration carbone et de développement des énergies renouvelables du Marsan CLIMAT / ENVIRONNEMENT > Production électrique photovoltaïque pour autoconsommation du bâtiment de restauration de l'ALSH d'Aire-sur-l'Adour (si projet supérieur à 100 kWc) COFINANCEMENT THEMATIQUES, POLITIQUES N° INTITULE DE L'OPERATION MAÎTRE D'OUVRAGE COUT ESTIMATIF (€) OBSERVATIONS REGIONAL ESTIME (€) REGIONALES

Axe 2 : Faire d'Adour-Chalosse-Tursan-Marsan un territoire plus agile et novateur pour dynamiser son économie

Le territoire est confronté à plusieurs mutations socioéconomiques pour lesquelles l'adoption de pratiques nouvelles de coopération et l'acquisition d'une certaine agilité sont des impératifs. Cette approche, mobilisant plusieurs échelles de projet et mettant en synergie différentes communautés d'acteurs, en particulier ceux de l'économie sociale et solidaire, doit permettre au territoire de développer ses capacités d'adaptation aux changements qui s'imposent à lui, de faire éclore ses potentiels d'innovation et de stimuler son économie et son marché de l'emploi.

2.1 Valoriser le capital humain

Projet structuran

Association landaise Insertion professionnelle et développement social - pour le 5 Formation au permis de conduire pour les jeunes 91 520 € 15 000 € CP du 08/07/2019 POLITIQUE DE LA VILLE perfectionnement des de 16 à 25 ans des QPV conducteurs débutants

Projets en amorçage

> Renouveler le potentiel humain agricole AGRICULTURE / ESS > Développer l'économie du territoire en investissant le champ de l'économie sociale et solidaire (ESS)

2.2 Mettre en synergie l'emploi, la formation et les activités économiques

Projets structurants Schéma local de l'enseignement supérieur, de la CA Mont-de-Marsan Etude à ouvrir au périmètre Adour AMENAGEMENT DU 6 50 000 € 12 500 € recherche et de l'innovation Agglomération Chalosse Tursan Marsan TERRITOIRE Projets en amorçage

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR > Ouverture d'un établissement public local d'enseignement international (EPLEI) / AMENAGEMENT DU > Mettre en adéquation besoin des entreprises et compétences locales TERRITOIRE / EMPLOI > Mise en œuvre d'une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) FORMATION

2.3 Stimuler les potentiels d'innovation du territoire

Projets structurants NUMERIQUE / CA Mont-de-Marsan ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 7 Centre de ressources cyber sécurité 508 000 € Projet de filière à approfondir Agglomération / PERFORMANCE INDUSTRIELLE / FILIERES Formation auprès des entreprises (gestion raisonnée de l'eau, nouvelle production de micro- Contrepartie LEADER sous réserve de AMENAGEMENT DU 8 GIP Agrolandes 20 000 € algues, nouvelles filières de valorisation des co- programmation par le GAL TERRITOIRE produits) Projets en amorçage

ECONOMIE / NUMERIQUE / > Smart City à Mont-de-Marsan POLITIQUE DE LA VILLE / > "Le Marsan Entreprendre" : stimuler l'entrepreneuriat dans les quartiers de la politique de la ville AMENAGEMENT DU > Actions de marketing territorial à Mont-de-Marsan, notamment à l'attention des professionnels de santé TERRITOIRE / SANTE COFINANCEMENT THEMATIQUES, POLITIQUES N° INTITULE DE L'OPERATION MAÎTRE D'OUVRAGE COUT ESTIMATIF (€) OBSERVATIONS REGIONAL ESTIME (€) REGIONALES

Axe 3 : Faire d'Adour-Chalosse-Tursan-Marsan un territoire attractif en phase avec les nouvelles aspirations des populations

Le territoire est confronté à un enjeu de cohésion sociale et territoriale autour de ses différentes centralités. L’articulation entre l’agglomération de Mont-de-Marsan et ses pôles secondaires périphériques d’une part, et les pôles secondaires structurants (Aire-sur-l’Adour, Tartas, Saint-Sever, Hagetmau) et leur périphérie d’autre part, doit permettre de renforcer l’équilibre du territoire en le rendant compatible aux nouvelles aspirations des populations et d’améliorer ses capacités de captation de revenus présentiels et résidentiels. Cela suppose d’améliorer et d’adapter l’offre de services (marchands et non marchands), de soutenir la consommation locale, et de stimuler le moteur touristique.

3.1 Affirmer le rôle polarisant des centralités et renforcer le maillage des services et des équipements du territoire

Projets structurants

CA Mont de Marsan 9 Rénovation du Café Music 3 600 000 € Maxi 20% En fonction du projet culturel CULTURE Agglomération

Maison de santé pluriprofessionnelle et multi-sites AMENAGEMENT DU 10 CC Aire-sur-l'Adour 1 200 000 € 200 000 € CP du 18/11/2019 d'Aire-sur-l'Adour et d'Eugénie-les-Bains TERRITOIRE / SANTE Maison de santé pluridisciplinaire multi-sites AMENAGEMENT DU 11 CC Pays Tarusate 1 125 000 € 200 000 € Maxi 20% plafonné à 200 000€ Meilhan-Campagne TERRITOIRE / SANTE Etude diagnostic et organisationnelle sur les CA Mont-de-Marsan AMENAGEMENT DU 12 services sanitaires et médico-sociaux du territoire 40 000 € 20 000 € Maxi 50% plafonné à 25 000€ Agglomération TERRITOIRE / SANTE Mont de Marsan Agglomération Construction d'un restaurant "multi moment" à St- Commune de St Martin AMENAGEMENT DU 13 700 000 € Maxi 50 000 € AAP Ruralité 2019-2020 Martin-d'Oney d'Oney TERRITOIRE 4 988 € sur études de Projet fléché sur l'AAP "Rénovation Etude sur la rénovation énergétique de logements 14 CC Chalosse Tursan 17 200 € faisabilité thermiques énergétique des logements sociaux ENERGIE CLIMAT communaux 8 055 € sur AMO communaux" Construction d'un hébergement adapté pour des SPORT / AMENAGEMENT DU 15 équipes sportives en stage à la "Cité verte" Commune d'Hagetmau 3 000 000 € Maxi 20% TERRITOIRE d'Hagetmau AAP Ruralité 2019 AMENAGEMENT DU 16 Rénovation thermique de logements communaux Commune de Monget 22 103 € 13 262 € CP du 18/11/2019 TERRITOIRE Commune de Bretagne- AAP Ruralité 2019 AMENAGEMENT DU 17 Création d'un logement locatif T3 131 578 € 25 000 € de-Marsan CP du 18/11/2019 TERRITOIRE Commune de Grenade- AAP Ruralité 2019 AMENAGEMENT DU 18 Plan de référence 38 333 € 11 500 € sur-l'Adour CP du 18/11/2019 TERRITOIRE Projets en amorçage > Création d'un musée numérique Micro-Folies à Mont-de-Marsan > Action Collective de Proximité (ACP) au bénéfice des artisans et commerçants > Actions issues de démarches de revitalisation (commune de St-Sever, commune d'Aire-sur-l'Adour) > Création de logements dédiés aux activités économiques (saisonniers, apprentis) à Rion-des-Landes > Création d'espaces multiservices (commune de , commune de Souprosse) > Mise en oeuvre d'un plan de lutte contre la vacance et la précarité énergétique des logements sur la CC du Pays Grenadois > Développement de l'offre de logements (CC Terres de Chalosse, commune de Montsoué, commune d'Artassenx...) AMENAGEMENT DU > Réhabilitation de bâtiments à finalités sociales (logements, restos du coeur) à Amou TERRITOIRE / LOGEMENT / > Etude santé sur le territoire Terres de Chalosse SPORT / CULTURE / SANTE > Création d'une annexe à la Maison de santé du Pays Grenadois à Cazères > Création de terrains synthétiques de football à Tartas et à Hagetmau (AAP "terrain synthétique" / 1 seul projet aidé par département) > Médiathèque-ludothèque Chalosse Tursan à St-Sever > Restructuration du musée Despiau Wlérick à Mont de Marsan > Pôle culturel de Mugron > Réhabilitation de la friche industrielle Palmi Découpe à St-Aubin

3.2 Renforcer la mise en valeur touristique du territoire

Projets structurants Mise en valeur du site archéologique des grottes CC Coteaux et Vallées 19 520 260 € Maxi 100 000€ TOURISME du Pape (Musée de Brassempouy) des Luys Création d'un centre d'interprétation de la course 20 CC Pays Grenadois 785 000 € Maxi 100 000€ TOURISME landaise

Restauration intérieure de l'église Saint-Pierre et Commune de Grenade- 25% de l'opération 21 320 000 € 80 000 € PATRIMOINE Saint-Paul du Marsan sur-l'Adour (travaux+honoraires) Création d'une résidence d'hébergement 22 Commune de St-Sever 400 000 € Maxi 80 000€ TOURISME / LOGEMENT touristique à caractère social et jeunesse Modernisation du musée des Jacobins (phase 2) - 23 Commune de St-Sever 800 000 € CULTURE Rachat par le musée de la Maison Sentex COFINANCEMENT THEMATIQUES, POLITIQUES N° INTITULE DE L'OPERATION MAÎTRE D'OUVRAGE COUT ESTIMATIF (€) OBSERVATIONS REGIONAL ESTIME (€) REGIONALES

Projets en amorçage

> Valorisation de la motte féodale de Pé de Peyran > Création d'un espace mémoriel en centre-ville de Mont de Marsan > Création d'un équipement d'hébergement de plein air à St Pierre du Mont > Réaménagement des halles de Nahuques pour disposer d'un équipement moderne sur le marché du tourisme d'affaires > Réaménagement de l'office de tourisme Chalosse Tursan à la Maison Darqué à St-Sever (AAP NOTT) CULTURE / PATRIMOINE / > Construction d'hébergements collectifs pour l'organisation de stages, l'accueil de pélerins et de groupes à Aire sur l'Adour (si gîte de grande capacité) TOURISME > Création d'un site panoramique à Castelner > Refonte des espaces muséographiques de la Maison de la Dame à Brassempouy > Aménagement du chemin de halage à Mont de Marsan > Projets artistiques et culturels dans les espaces publics du cœur de ville de Mont de Marsan

3.3 Développer les services favorisant le "vivre ensemble"

Projets structurants

Commune de Campet et AMENAGEMENT DU 24 Maison des associations à Campet et Lamolère 110 000 € Maxi 50 000€ AAP Ruralité Lamolère TERRITOIRE

LOGEMENT / AAP Ruralité 25 Habitat alternatif Commune de Le Vignau 491 456 € 40 000 € AMENAGEMENT DU CP du 18/11/2019 TERRITOIRE AMI tiers-lieux NUMERIQUE / Commune de 26 Création d'un café associatif / tiers-lieu 167 600 € 40 000 € AAP Ruralité AMENAGEMENT DU Toulouzette CP du 18/11/2019 TERRITOIRE 10 000 € en Développement d'animations pour le public fonctionnement AAP Ruralité AMENAGEMENT DU 27 "jeunes" et leur famille : ludothèque, bouquinerie, Association ACLET 68 501 € 10 000 € en CP du 18/11/2019 TERRITOIRE boutique solidaire, animations sportives… investissement Projet en amorçage

LOGEMENT / > Création d'une résidence partagée à St-Sever JEUNESSE

Ingénierie du contrat : Pour mettre en œuvre ce plan d'actions, la Région cofinancera une ingénierie généraliste (chef de projet territorial - animation du contrat) et thématique, en particulier en support des chantiers clés identifiés en matière de développement économique et d'attractivité. Ce cofinancement tiendra compte de la vulnérabilité du territoire et fera l'objet d'un dialogue de gestion annuel.

PETR Adour Chalosse Maxi : 12 500 €/an Chef de projet territorial - animation du contrat 0,5 ETP CP du 18/11/2019 Tursan pour 1/2 ETP PETR Adour Chalosse Maxi : 25 000 €/an AMENAGEMENT DU Chef de projet économie-emploi-formation 1 ETP CP du 18/11/2019 Tursan pour 1 ETP TERRITOIRE / INGENIERIE Chargés de mission thématiques préférentielles du Maxi : 37 500 €/an 1,5 ETP contrat pour 1,5 ETP

LEADER PETR Adour Chalosse AMENAGEMENT DU Chargée de mission LEADER 1 ETP Maxi : 10 000€/an Tursan TERRITOIRE / LEADER Soutien aux projets retenus en comité de programmation LEADER et AMENAGEMENT DU LEADER - Contrepartie régionale Engagement des opérations en CP répondant aux priorités régionales TERRITOIRE / LEADER