Christoph Willibald Gluck 1774-1779

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Christoph Willibald Gluck 1774-1779 Christoph Willibald Gluck 1774-1779 : vers un style universel ? : Contribution `al'analyse d'Iphig´enieen Aulide, Armide, Iphig´enieen Tauride, Echo et Narcisse Julien Garde To cite this version: Julien Garde. Christoph Willibald Gluck 1774-1779 : vers un style universel ? : Contribution `al'analyse d'Iphig´enieen Aulide, Armide, Iphig´enieen Tauride, Echo et Narcisse. Musique, musicologie et arts de la sc`ene.Universit´eJean Monnet - Saint-Etienne, 2013. Fran¸cais. <NNT : 2013STET2186>. <tel-01059088> HAL Id: tel-01059088 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01059088 Submitted on 29 Aug 2014 HAL is a multi-disciplinary open access L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destin´eeau d´ep^otet `ala diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publi´esou non, lished or not. 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Alban RAMAUT Professeur, Université de Saint-Étienne M. Emmanuel REIBEL Maître de conférences HDR, Université de Paris Ouest Nanterre la Défense M. Julian RUSHTON Professeur Émérite, Université de Leeds CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK 1774-1779 : VERS UN STYLE UNIVERSEL ? CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK 1774-1779 : VERS UN STYLE UNIVERSEL ? CONTRIBUTION À L’ANALYSE D’IPHIGÉNIE EN AULIDE, ARMIDE, IPHIGÉNIE EN TAURIDE, ÉCHO ET NARCISSE 3 Remerciements Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu tout au long de la préparation de la thèse. Que ce travail soit l’expression de mes plus sincères remerciements. Je souhaite tout d’abord remercier mon directeur de thèse, Alban Ramaut, pour son indéfectible soutien, sa présence constante, ses conseils précieux et sa lecture attentive. Je souhaiterais également remercier les membres du jury qui ont accepté de me consacrer de leur temps et de leur savoir. Je leur sais gré également d’avoir aiguillé mon travail et d’avoir permis d’approfondir certains points de mes recherches. Je tiens à remercier les bibliothécaires du CNSMD de Lyon pour leur accueil et l’attention favorable portée à mes demandes. Je remercie tout particulièrement Pernette Boutte pour ses talents informatiques, Raphaël Brouallier-Chavassieux et Cédric Garde pour leurs lectures attentives et leur soutien moral. Je remercie enfin tous ceux qui ont accepté de relire mon travail, de m’épauler lors des traductions ou tout simplement de me soutenir lors de ces cinq années de recherche. 4 Introduction « Un art à ce point confondu avec sa propre théorie ne pouvait se soustraire à l’influence de la pensée politique et didactique : la musique de Gluck est tout aussi marquée par les idées dont le plus grand porte-parole est Rousseau que par un renouveau d’intérêt pour les vertus classiques. Ce rapport strict entre musique et sentiment assujettissait la musique d’opéra aux paroles au moment précis où Mozart allait l’émanciper en faisant de la musique moins l’expression du texte (bien que cet aspect des choses ait subsisté chez lui partiellement) que son équivalent pour l’action dramatique1.» On ne peut reprocher à Charles Rosen de vouloir rapprocher la démarche de Christoph Willibald Gluck des questions esthétiques mises en avant par les hommes de lettres de son temps. Cependant, il semble réducteur d’envisager les relations que la « réforme » entretient avec les débats théoriques de l’époque comme l’élément responsable des limites de l’opéra gluckiste. Il nous semble même erroné de percevoir la « réforme » à travers un raccourci qui relierait la démarche esthétique, pour ne pas dire intellectuelle, de Gluck avec l’émergence d’une pensée dramatique sévère, voire anti-musicale, si ce n’est stérile. L’éternelle comparaison avec l’opéra mozartien employée par Rosen comme un coup de grâce porté à l’opéra gluckiste ne sert qu’à opposer le génie classique au compositeur besogneux, et l’intuition musicale à l’asservissement théorique. Pourtant, nous avions envisagé dans un premier temps d’observer ce que communément nous nommons la « réforme » de Gluck à travers la question du « style classique ». La première école de Vienne et l’opéra gluckiste partagent le même besoin de construire leur langage à partir d’un rassemblement des styles. Il apparaissait donc intéressant de confronter l’opéra « réformé » à l’écriture de Joseph Haydn et de Wolfgang Amadeus Mozart. Cependant, la réunion des styles de ces derniers relevant de problématiques et de dynamiques différentes, il aurait été inapproprié, voire injuste, de travailler sur cette première hypothèse. En revanche, l’idée de départ qui cherche à observer la manière avec laquelle Gluck travaille sur un principe de rassemblement demeure cohérente. Ce principe d’unification trouve ses origines dans une connaissance fine des patrimoines musicaux européens, dans le désir de concevoir la musique à partir d’une réflexion plus artistique que technique, et surtout dans le besoin d’accéder à une expression capable de toucher tous les 1 ROSEN, Charles, Le Style classique, trad. de l’anglais par Marc Vignal et Jean-Pierre Cerquant, Paris : Gallimard, 2000 (éd. orig. 1971), p. 221. 5 hommes. En d’autres termes, la « réforme » de Gluck tente de faire de l’écriture lyrique un langage « universel ». En inscrivant sa démarche d’unification dans le dépassement des particularités et des codes au profit des éléments récurrents entre les différents styles, et par-là même naturels et communs à toutes les nations, Gluck fait de la « réforme » un produit des Lumières. Le compositeur ne se contente pas pour autant de s’aligner sur l’énergie de son temps. Il utilise l’effervescence des Lumières comme la possibilité de faire émerger une pensée dramatique neuve, bien plus vivante et opulente qu’austère et asservie. Parcours universel « Il est à supposer qu’en tant que musicien proprement dit, il devait, dès sa jeunesse, porter en lui les germes qui, plus tard, s’épanouirent en superbes floraisons dans ses cinq derniers ouvrages, et que, mis au premier rang par ses succès, et célèbre, à trente ans jusqu’en Angleterre, où il fut appelé en 1745, sa réputation reposait sur quelque chose. Les trois phases qu’on distingue dans la vie de Gluck se différencient surtout par la relation de plus en plus serrée qui s’établit dans sa pensée entre le drame et la musique. Mais son imagination de musicien dut être, indépendamment de ce rapport, toujours riche et féconde, et si la direction qu’il lui imprima dans son âge mûr lui fit produire les résultats les plus inattendus et les plus complets, ce fut par suite de préoccupations étrangères, en principe, aux dons spéciaux du compositeur. Tout en reconnaissant que ces dons furent singulièrement fortifiés par les méditations théoriques de leur possesseur et que la personnalité de Gluck se dégagea définitivement par leur application consciente, il nous est donc d’autant plus loisible de penser qu’ils ne furent pas le fruit de spéculations tardives, que Gluck fit, à la fin de sa vie, de nombreux emprunts aux partitions de sa jeunesse. Il considérait ainsi, dans la pleine possession de lui-même, que la pensée musicale pouvait avoir en soi une certaine valeur et vivre de sa vie propre. Il avouait de même, en puisant dans ses anciens ouvrages, ne pouvoir donner une expression musicale plus achevée de certains sentiments que celle qui s’y trouvait incluse par instants2.» Paul Dukas porte un coup à la conception théorique de la « réforme ». En reliant chacune des périodes compositionnelles de Gluck autour d’un même génie, Dukas fait de la « réforme » non pas une démarche conçue a priori, mais une rencontre entre le génie de Gluck et la pratique assidue de la composition d’opéra. Dukas rétablit toute l’étendue musicale et toute la spontanéité qu’il convient de redonner à l’opéra gluckiste. Nous souhaitons observer l’aspect universel de la « réforme » sous cet angle, c’est-à-dire comme le besoin de construire un drame unique à partir d’expériences musicales, artistiques et intellectuelles multiples. La théorisation qui accompagne la démarche gluckiste – les écrits du 2 DUKAS, Paul, « Théâtre de l’Opéra-Comique : Orphée, opéra en trois actes de Gluck », La Revue hebdomadaire, 5ème année, mars 1896, tome 46, p. 621-629, p. 623-624. 6 compositeur, ceux de ses librettistes tout autant que les commentaires incités par ses œuvres – symboliserait dès lors l’état d’accomplissement, ou tout au moins de maîtrise, de la « réforme ». Elle marquerait non pas l’origine du drame « réformé », ni même la rupture avec les travaux antérieurs, mais la faculté à conceptualiser une réalisation musicale aboutie. L’œuvre « réformée » de Gluck demeure avant tout le résultat d’une pratique du drame lyrique. La partie de la carrière de Gluck qui précède la « réforme » s’apparente à un voyage initiatique. Chacune de ses expériences favorise une connaissance quasi exhaustive du drame lyrique en Europe, et permet au compositeur de saisir le fossé qui sépare l’état actuel du genre sérieux de l’opéra avec les nouvelles attentes du public, des artistes et des hommes de lettres.
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