Les Films 13 présentent Le Genre Humain

UNE TRILOGIE DE

[ première partie ] • Les parisiens •

à Ticky «Pas d’intrigue, pas d’autre nœud qu’un fil, ce fil qui

CE DOSSIER DE PRESSE EST DISPONIBLE s’atténue quelquefois au point de devenir invisible SUR LE SITE OFFICIEL DE LA TRILOGIE www.legenrehumain.com mais qui ne casse jamais, ce fil mystérieux du grand DANS LA RUBRIQUE ESPACE PRESSE labyrinthe humain. Car je considère le genre humain comme un grand individu collectif». Pour accéder à l’espace presse, il vous suffit de rentrer les infos ci-dessous : Login : presse Mot de passe : ag

Vous pouvez y trouver les éléments suivants téléchargeables : Victor HUGO - Une sélection de photos du film libres de droit - Photos de travail «La Légende des siècles» - Portraits d’acteurs - L’affiche du film - La filmographie de Claude Lelouch - Celles des principaux acteurs

Sur le site, vous pouvez : - Visionner les films-annonces (formats : windows media player, real player) - Écouter quelques notes de la musique originale

Vous pourrez aussi avoir accès à de nombreuses autres informations sur les films de Claude Lelouch en liaison avec le site officiel des Films 13 : www.lesfilms13.com

Distribution mondiale presse & communication Les Films 26 Arlette Gordon Jean-Paul de Vidas Assistée de Valérie Taborin Tél. : 01 56 80 26 26 Tél. : 01 44 13 11 13 e-mail : [email protected] [email protected] distribution france Les Films 13 Barbara Schweyer Tél. : 01 44 13 11 13 / 01 44 13 11 40 Fax : 01 44 13 11 47 [email protected] [email protected]

Durée : 1h59 SORTIE LE 15 SEPTEMBRE

¥ page 2 ¥ Note d’intention - LE GENRE HUMAIN • page 07 Synopsis - LES PARISIENS • page 09 Liste artistique • page 11 Une question à Claude Lelouch • page 13 Deux questions à quelques Parisiens • page 15 Tourner sans pellicule • page 39 La musique • page 42 Liste technique • page 46 CD audio • page 51

¥ page 4 ¥ ¥ page 5 ¥ • Le Genre Humain •

Une histoire sans fin

Voici une modeste note d'intention en forme de confession pour un projet immodeste.

J'aime à rappeler cette évidence : "La vie est le plus grand artiste de l'univers". Aucun autre n'a eu autant d'imagination, autant de talent dans l'élaboration des lumières et des décors, autant de génie dans les inventions, autant d'inspiration dans le miracle des caractères. La vie a toujours été et demeure ma référence absolue. Je n'en suis que l'observateur, le serviteur fasciné. C'est ce qui me rend sans doute un peu plus curieux que la moyenne des ours.

Enfant, je trouvais que les personnages que je voyais au cinéma étaient plus attachants que ceux de la réalité : plus courageux, moins lâches, plus fiables ; des gens de la rue mais réussis. En devenant metteur en scène, je n'ai pas eu d'autre ambition que de faire en sorte que mon cinéma ressemble à la vie...

J'ai toujours avec moi un carnet sur lequel je note au vol tous les petits cadeaux que la vie veut bien me faire : les histoires qui m'amusent ou m'émeuvent, et, d'une manière générale, tout ce que je recueille en observant les hommes et les femmes à travers mon petit microscope personnel. Depuis quarante ans les carnets s’accumulent. Depuis longtemps je rêve d’en faire un film-somme… C’est pour cela que j’ai choisi le principe de la trilogie, comme une valse à trois temps sur ce que je connais le mieux : LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE ET LE SPECTACLE DE LA SOCIÉTÉ. Il va de soi que je parlerai encore et toujours de l’amour, de son usure, de son éternel et merveilleux recommencement, de nos rêves, de nos angoisses, de Dieu et de ses absences, bref L’HISTOIRE DE GENS ORDINAIRES À QUI IL ARRIVE DES CHOSES EXTRAORDINAIRES.

¥ page 6 ¥ ¥ page 7 ¥ [ première partie ] • Les parisiens • synopsis

Imaginons un satellite-espion survolant notre globe, flashant sur un échantillon d’individus (et comme une goutte d’eau peut résumer un océan, Paris pourrait symboliser ce monde) des individus aussi humains qu’inhumains : un banquier ruiné, un SDF pour qui la fin est préférable à la faim, le patron d’une brasserie Gare du Nord en quête d’aventure, un commissaire de police fou amoureux de la femme de son collègue, un réalisateur à la recherche d’un sujet, une vendeuse de bijoux… qui n’est en réalité qu’une croqueuse de diamants, un faux chauffeur de taxi mais véritable escroc, un - les parisiens - impresario aussi séduisant que machiavélique, un agent immobilier véreux, une vache folle égarée sur la voie d’un TGV, une prostituée aussi honteuse que maternelle, un restaurant clandestin qu’on ne trouve dans aucun guide, un Christ crucifié devant le Sacré-Cœur, des politiciens mélomanes et échangistes, bref tout un inventaire à la Prévert, tout un échantillon d’hommes et de femmes qui rêvent tous d’être sur le même échelon de ce que nous pourrions appeler l’échelle amoureuse de Richter. Evidence : on est rarement sur le même échelon que l’autre… ET ON EST FIDÈLE TANT QUE L’ON N’A PAS TROUVÉ MIEUX…

On est même tous, par rapport à l’autre, en permanent décalage horaire. C’est bien connu A aime toujours B qui aime C qui lui préfère D… Racine en faisait des tragédies, nous vous proposons, quant à nous, de décliner cette quête d’amour en pure comédie ; on pourrait même dire presque en comédie musicale puisque le fil rouge des PARISIENS est tissé par un couple de chanteurs (Shaa et Massimo) qui commentent en chansons ce microcosme humain.

Ces deux chanteurs vont même devenir peu à peu les personnages principaux de cette aventure, et à eux seuls symboliser quelques unes des joies et des difficultés à vivre dans la ville lumière…

¥ page 8 ¥ ¥ page 9 ¥ • Liste artistique •

LES PARISIENNES Mathilde Seigner Maïwenn Arielle Dombasle Agnès Soral Alessandra Martines

LES PARISIENS Massimo Ranieri Michel Leeb Francis Perrin Pierre Santini GrÉgori Derangère Constantin Alexandrov

Et par ordre alphabétique : Michèle Bernier Thierry Antoine Laurine Bressler Sébastien Bihi Evelyne Buyle Régis Bouquet Cyrielle Clair Frédéric Bouraly Géraldine Danon Axel Brucker Christelle Dominguez Denis Brandon Alexandra Kazan Guillaume Cramoisan Lise Lametrie Xavier Deluc Sachka Lelouch Angelo di Domenico Salomé Lelouch Julien Drach Sarah Lelouch Antoine Duléry Shaya Lelouch André Falcon Sylvie Loeillet Patrick Fierry Sophie Mayer Charles Gérard Nathalie Marshak Richard Gotainer Julie Messean Stéphane Hossein Mélanie Page Patrice Kerbrat Mireille Perrier Didier Lockwood Karine Pinoteau Roland Marchisio Cristiana Réali Jean-Michel Martial Nadia Samir Lionel Ménard Saskia Jean Michel Meunier Catherine Tavernier Olivier Mine Thiam Robert Namias Annabella Vilaseca Fabrice Roux Mathilde Vitry Yannick Soulier Jean-Marie Retby Roger Van Hool Eric Viellard

¥ page 10 ¥ ¥ page 11 ¥ • Une question à Claude Lelouch •

«Les Parisiens» n’est que le premier volet d’une trilogie dont «Le Genre Humain» constitue le titre générique. Faut-il s’attendre à une sorte de concentré de vos quarante films précédents ? Il est évident que chaque film invente celui d’après et crée un nouveau désir. Cela dit, le cerveau d’un réalisateur qui raconte ses propres histoires est un lieu très tortueux. Il m’arrive parfois de découvrir mes films quand ils sont terminés. Ce n’est qu’à ce moment-là que je peux dire ce que je voulais vraiment faire. Je suis comme un type qui rêve de voyage en regardant une carte. Ce n’est qu’au retour qu’il pourra dire si le voyage lui a plu. Au cinéma, le scénario c’est ma carte, c’est ce qui permet d’alimenter mon désir.

Pour cette trilogie, tout a commencé au début des années 80 quand je suis tombé par hasard sur la phrase de Victor Hugo que j’ai mise au début du film et de cette brochure.

Filmer l’invisible, ce fil mystérieux qui nous rattache les uns aux autres et qui ne casse jamais. Des hommes et des femmes lancés dans une folle course de relais pour essayer de côtoyer, de temps en temps, ces fameux parfums de vérité et d’espoir dont nous raffolons.

Après quarante films et près de cinquante ans de cinéma, je dois l’avouer, j’ai vu plus de belles choses que de vilaines. Je serais bien ingrat de ne pas en faire un film. C’est l’un des thèmes principaux de ce premier épisode : l’histoire d’un film et de ceux qui iront le voir à travers l’étonnante compétition que se livrent les bons et les mauvais moments de la vie pour nous séduire. Bref, un “genre humain” que j’ai longtemps hésité à appeler le “genre féminin”.

¥ page 12 ¥ ¥ page 13 ¥ • Ticky Holgado •

… 2 questions à quelques parisiens…

¥ page 14 ¥ ¥ page 15 ¥ • Mathilde Seigner • • Maïwenn •

Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Mathilde seigner : Deux Parisiennes jumelles qui rêvent d’ailleurs. Maïwenn : J’interprète une Parisienne qui galère, qui a des rêves L’une des deux m’échappe complètement et je ne sais pas pourquoi superficiels et éphémères. J’ai l’impression que c’est une partie de et comment je ressemble à l’autre. moi que je n’exploite pas toujours dans la vie. Je pense que chacun de nous possède un côté pervers, fou, déraisonnable… Êtes-vous une parisienne ? Mathilde seigner : Non, je n’aime plus Paris. Êtes-vous une parisienne ? Maïwenn : Moi, une Parisienne ? Je ne peux pas vivre sans Paris. Les vacances m’ennuient la plupart du temps.

¥ page 16 ¥ ¥ page 17 ¥ • Arielle Dombasle • • Agnès Soral •

Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Arielle Dombasle : Une Parisienne isolée dans son château à la AGNès soral : Une Parisienne qui se hâte vers ce qu’elle veut de la campagne. Une Parisienne à la curiosité aiguisée par la présence vie, un peu d’humour pour maquiller l’angoisse et du désir pour d’un nouvel homme dans sa vie, une Parisienne qui s’amuse du que cela bouge ! spectacle de la nuit et qui se laisse emporter dans de nouveaux Elle est comédienne, s’habille comme moi et m’emprunte quelques voyages citadins de la ruée vers les plaisirs... une Parisienne aux uns de mes mots. aguets... une Parisienne survoltée. Êtes-vous une parisienne ? Êtes-vous une parisienne ? AGNès soral : Si être parisienne, c’est connaître de Paris son mode Arielle Dombasle : Paris est inconnu comme les poètes célèbres... d’emploi pour en choisir les bons moments, les bons endroits, alors J’invente une ville et c’est à Paris que je la trouve. Des villes et des oui j’en suis une ! Je l’explore pour son côté villages. Paris petit, villages s’y cachent, cherchez-les... disait Cocteau. Oui, Paris est mais aussi Paris grand, où la foule parfois vous efface pour ma ville, elle l’est devenue. Américaine immigrée. J’aime me sentir vous laisser à votre intimité, même si la notoriété fait perdre ce parisienne, un peu... beaucoup... passionnément. privilège. Je suis une Parisienne avec plus de sourires.

¥ page 18 ¥ ¥ page 19 ¥ • Alessandra Martines • • Michèle Bernier •

Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Alessandra martines : La plus italienne des Parisiennes ! Et c’est la Michèle Bernier : C’est une Parisienne qui travaille dans un club. première fois que je n’interprète pas un rôle de composition. Elle est très amoureuse de son patron, qui lui, ne veut pas d’elle. Elle me ressemble dans la mesure où mes histoires d’amour, sur Êtes-vous une parisienne ? l’échelle de Richter de l’amour, ne sont jamais sur le bon niveau. Alessandra martines : Je suis une vraie Parisienne quand je vais à J’essaie de lui donner un peu de ce que j’ai moi. Rome et une vraie Romaine lorsque je suis à Paris. Êtes-vous une parisienne ? Michèle Bernier : Ah oui, de souche. Je suis née à Paris, c’est ma vie. Il n’y a que là où j’aime être, il n’y a aucun autre endroit au monde où je me sens heureuse.

¥ page 20 ¥ ¥ page 21 ¥ • Cyrielle Clair • • Mathilde Vitry •

Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Quel genre de parisienne interprétez-vous ? Cyrielle Clair : Elle est chic, amoureuse et peureuse, plutôt Mathilde Vitry : Une opportuniste. Comme dit Claude, on est fidèle conservatrice, sûre de sa position sociale et de son bon goût, à tant quand on n’a pas trouvé mieux, je n’hésite pas à tromper mon l’affût de la nouveauté, avec l’angoisse de rater quelque chose, et mari pour trouver mieux, quelqu’un qui va faire avancer ma finalement assez préoccupée du regard des autres, tout en étant carrière. prompte à la critique. Êtes-vous une parisienne ? êtes-vous une parisienne ? Mathilde Vitry : Ah oui ! Une pure Parisienne. Même à St-Rémy- Cyrielle Clair : Absolument ! Toujours pressée, voir stressée ; un de-Provence ou aux Portes-en-Ré, je cherche toujours un peu de brin frivole, et ne supportant pas le carcan de la vie provinciale Paris. (du moins ce que l’on peut imaginer).

¥ page 22 ¥ ¥ page 23 ¥ • Michel Leeb • • Massimo Ranieri •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Michel Leeb : Un Parisien issu d’une famille d’émigrés russes, Massimo Ranieri : J'interprète un Italien qui n’a rien à voir avec un autodidacte et bosseur surbooké. Bref, c’est un aventurier. Parisien, mais qui a beaucoup à voir avec Paris. Je crois que mon personnage cherche comme moi à faire son métier êtes-vous un parisien ? avec dignité et honnêteté. Michel Leeb : Non. êtes-vous un parisien ? Massimo Ranieri : Je suis napolitain et nous avons eu des Françaises dans notre famille, donc j’ai quelque chose de parisien dans le sang.

¥ page 24 ¥ ¥ page 25 ¥ • Régis Bouquet • • Francis Perrin •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Régis bouquet : Un SDF qui croit avoir rencontré Dieu. Francis perrin : J’interprète le directeur de la boîte de jazz de l’hôtel Méridien à Paris. êtes-vous un parisien ? Régis bouquet : Pas du tout. Je vis à la campagne, avec mes êtes-vous un parisien ? chevaux et quelques proches. Francis perrin : Oui, je suis profondément un Parisien ; un Parisien amoureux de sa ville.

¥ page 26 ¥ ¥ page 27 ¥ • Pierre Santini • • Grégori Derangère •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Pierre santini : Un Parisien un peu particulier, comme tous les GrÉgori Derangère : Un Parisien qui arnaque d’autres Parisiens. Parisiens d’ailleurs, un homme d’affaires juif, qui a d’énormes Ceux qui ont même les moyens d’habiter de beaux appartements problèmes d’argent dans son business et dans sa vie privée. dans cette ville. Il prend l’argent là où il est.

êtes-vous un parisien ? êtes-vous un parisien ? Pierre santini : J’adore Paris. Paris est une ville terrible, une ville GrÉgori Derangère : Non. (et… oui) difficile à conquérir, difficile à assumer, je ne sais pas… mais Paris est ma ville.

¥ page 28 ¥ ¥ page 29 ¥ • Constantin Alexandrov • • Xavier Deluc •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Constantin Alexandrov : Complexe, comme tout Parisien. XAVIER DELUC : Un flic qui a une dizaine d'années de métier, mais qui se passionne pour la peinture. Bref, c'est un Parisien de comptoir, êtes-vous un parisien ? un héros affaibli par les "apéros" en trop et les clopes qui ne cessent Constantin Alexandrov : De temps en temps. d'enfumer son moral. Il n'est plus qu'un alibi de lui-même.

êtes-vous un parisien ? XAVIER DELUC : Non. Je suis normand, mais Parisien d'adoption depuis 25 ans.

¥ page 30 ¥ ¥ page 31 ¥ • Patrick Fierry • • Robert Namias •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Patrick fierry : Un crooner, cachetonneur, butineur, lâche que c’en Robert namias : Je joue le rôle d'un patron de groupe de presse, très est un bonheur ! ! puissant ou plutôt qui croit l'être… Il est à l'image de beaucoup de ces Parisiens de pouvoir que l'on peut trouver dans l'univers de la êtes-vous un parisien ? politique, de la presse, du spectacle et même de la culture. Patrick fierry : Avec un peu de terre sous la semelle. êtes-vous un parisien ? Robert namias : Je suis parisien, né à Paris, de parents parisiens, petits-fils d'émigrés juifs grecs et j'ai une véritable passion pour cette ville. J'aime le Paris multiculturel, tolérant, ouvert, et surtout pas le Paris des snobinards et des faux-penseurs.

¥ page 32 ¥ ¥ page 33 ¥ • Richard Gotainer • • Yannick Soulier •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Richard gotainer : Un patron de brasserie. Yannick SOULIER : C’est un jeune type doué pour tout, un touche à tout de génie mais qui au final ne fait rien de sa vie... presque SDF, êtes-vous un parisien ? émouvant, paradoxal, capable du meilleur comme du pire, Richard gotainer : À mort ! forcément dangereux.

êtes-vous un parisien ? Yannick SOULIER : J’ai toujours eu une relation un peu violente avec cette ville, attraction-répulsion, désir-rejet, envie-éloignement, mais j’ai un vrai besoin d’air, d’espace, de lumière, de vent, de chahut, de tempête, de mer... alors à quand Paris au bord de l’Atlantique ?

¥ page 34 ¥ ¥ page 35 ¥ • Antoine Duléry • • Guillaume Cramoisan •

Quel genre de parisien interprétez-vous ? Quel genre de parisien interprétez-vous ? Antoine duléry : Je crois que j’interprète un restaurateur qui a une Guillaume cramoisan : Un auteur-compositeur qui écrit pour de vie mystérieuse autour de lui. jeunes chanteurs sous contrat avec un gros impresario parisien.

êtes-vous un parisien ? êtes-vous un parisien ? Antoine duléry : Oui. Je suis un parisien du 5ème, né à Paris, "un Guillaume cramoisan : J’aime Paris mais je viens de la banlieue. flâneur de la rive gauche". Je me déplace beaucoup à pieds. C’est J’avais juré de ne jamais y habiter, mais maintenant je ne pourrai une ville qu’on aime quand on la voit de loin. C’est un peu comme jamais retourner en banlieue. une belle femme qu’on abandonne pour mieux la retrouver.

¥ page 36 ¥ ¥ page 37 ¥ • Tourner sans pellicule • Par Gérard de battista

Est-ce que vous pouvez nous dire simplement qu’est-ce que la HD ? La HD c’est la télévision haute définition. Comme en film il y a plusieurs formats. Le DV, le mini DV, le format numérique standard de la télévision et puis la haute définition, la HD. La haute définition est surtout intéressante pour un très grand écran puisque le rapport d’agrandissement est plus petit. Si on transfert de la HD sur de la pellicule pour projeter sur un grand écran cinéma, on a une qualité de projection qui est quasiment équivalente à une image 35mm.

Et on est donc toujours obligé d’avoir du film en projection ? Pour le moment oui. Il n’y a pas d’exploitation à grande échelle en numérique donc on est obligé pour utiliser le parc de salles existant de transférer sur pellicule 35mm.

¥ page 38 ¥ ¥ page 39 ¥ • Tourner sans pellicule • • Tourner sans pellicule •

Pourquoi y a -t-il de plus en plus de films en HD ? De quoi profitait-il le plus ? Le matériel commence à être au point, il est pratique, pas De tout. Ne pas recharger tout le temps, pouvoir tourner quarante encombrant. En 35mm avec une caméra lourde on arrive à faire un minutes, pouvoir tourner pratiquement partout, sans avoir à maximum de 8 minutes, alors qu’en HD avec une caméra plus beaucoup changer la lumière, aller encore plus dans le sens du film légère et portable on fait 40/45 minutes. Deuxièmement l’intérêt c’est à dire la réalité, le vrai. Le fait d’avoir une caméra libre avec des c’est la manière dont les caméras HD répondent dans les très basses zooms dont on a pas d’équivalent en 35mm lui a permis de faire des lumières. On peut tourner la nuit dans les rues des villes sans scènes impensables en film. Une caméra au métro Georges V et les rajouter de lumière. De même on peut filmer en numérique des acteurs dans la foule au métro Franklin Roosvelt, avec de très longues gens éclairés à la bougie, des gens éclairés avec une lampe à pétrole focales, et la nuit ! Et aussi l’aspect économique car plus de pellicule. etc. Et pour en revenir au genre humain, à la lumière est-ce qu’on peut Tourner sans pellicule ne veut pas dire tourner sans lumière, on parler de la lumière «des parisiens» ? reste, avec un travail de lumière ? Ce que demandait Claude c’était qu’on y croie, qu’on soit avec les Absolument. La lumière qui existe dans les rues, qui existe partout gens dans la vie au niveau de la lumière au niveau des cadres et des n’est pas forcément la lumière qui à le sens qu’on a envie de donner places des caméras. Qu’on ait l’impression que les acteurs sortent par rapport au film qu’on fait. On travaille avec un metteur en de la foule, d’où les utilisations de très longues focales qui, encore scène dans une direction artistique. Le fait d’impressionner l’image une fois, n’existent qu’en numérique d’une manière légère et de n’est pas suffisante. jour comme de nuit. Quant à la lumière elle-même c’était une lumière qui respectait la réalité des endroits, des cafés, des Comment ça s’est passé avec Claude Lelouch dans sa décision de lumières de voitures, la nuit etc. L’interprétation un peu artistique passer au numérique ? qu’on a fait de temps en temps fut de rajouter des petits contre- Je crois qu’il en avait envie depuis quelque temps. Il a vu LA jours, de manière à emmener la vraie lumière dans notre sens. PETITE LILI de Claude Miller qui a été tourné en HD ça lui a plu, et c’est à la suite de ça qu’il m’a appelé. Après cela on a fait des chez les acteurs est-ce qu’il y avait un comportement différent essais comparatifs en 35 et HD en allant jusqu’au bout de la chaîne par rapport au numérique ? c’est-à-dire pas seulement en montrant le confort de tournage mais Un comportement différent fondamentalement non. Certains étaient aussi le résultat une fois transféré en 35mm. On a vu ça en étonnés de ne pas savoir où commençait et où finissait le plateau. projection et c’est à la suite de ça qu’il a pris la décision. En sortant Traditionnellement un plateau de cinéma est suréclairé par rapport à de la projection il a dit avec un grand enthousiasme : c’est la notre univers de tous les jours. On sait quand on est dans le champ à caméra dont je rêvais depuis toujours. cause de la lumière. En numérique entre le champ et le hors champ il y a très peu de différences au niveau de la lumière.

¥ page 40 ¥ ¥ page 41 ¥ [ la musique ] [ la musique ]

• • Boris Bergman •

Voilà presque quarante ans, Pierre Barouh me présentait un jeune Tout d’abord Claude te raconte le film… non il te le montre… Juste assez réalisateur qui allait marquer le cinéma français : Claude Lelouch. Cette pour que le parolier puisse visualiser : un plan général du chanteur des rencontre fut décisive pour la suite de ma carrière. La musique a toujours rues faisant le Père Noël… le gros plan d’une chanteuse en vogue. eu une importance fondamentale dans les films de Claude. Il fit le pari de Claude énumère les 5 thèmes qu’il souhaite… et quelquefois c’est son me confier la musique d’un film qui deviendra mythique : UN HOMME découpage qui définit la structure et la longueur du texte. ET UNE FEMME. La musique et les chansons dont les textes étaient de Certains thèmes reviendront sous des formes différentes (le genre Pierre Barouh furent enregistrées avant le tournage du film. Notre humain). Comme la chanson de cette Joséphine Baker reprise par une interprète était Nicole Croisille. Cette méthode de travail se pérennisera chanteuse de cabaret avec quelques variations dans la langue de jusqu’à aujourd’hui FASSBINDER pour un parterre d’officiers allemands. Son nouveau film LE GENRE HUMAIN ne dérogera pas à cette règle. Lors … En effet ce jeu de pistes ressemble à celui que Claude avait initié d’une première rencontre Claude me raconta l’Histoire de sa trilogie : dans ou la chanson avait déjà son nous nous retrouvâmes une seconde fois, Claude, Boris Bergman et moi, importance… pour LE GENRE HUMAIN elle est, dans ce film, son (normal pour une trilogie) pour écouter les premières ébauches des attribut incontournable… chansons car Boris, qui écrit à la vitesse de la lumière, m’avait déjà envoyé deux textes sur lesquels j’avais cherché quelques départs (il fallait suivre...). Claude avait déjà une idée précise de l’univers musical dont il rêvait : un univers très jazz, déclinable en chanson puis en symphonique (pas • • facile…). Voilà donc posées les bases de la musique du film LES Pierre Barouh PARISIENS premier du triptyque LE GENRE HUMAIN, très proche d’une comédie musicale. Pour Claude, Nous avons enregistré les huit chansons, cinq avec des textes de Boris Plus ou moins conscient de la "Pensée Oulipienne" évoquant le fait que la contrainte sollicite l'imagination, Claude Lelouch, lors de notre Bergman, et trois avec des textes de Pierre Barouh. Ce fut une joie de nous rencontre provoquée par Gérard Sire, m'a emporté dans le tourbillon retrouver pour cette nouvelle aventure. de sa disponibilité et sa volonté d'apprivoiser les impondérables... C’est toujours comme cela que nous procédons : Claude a besoin de Contrainte : les modestes moyens de nos premières expériences s’imprégner de l’ambiance musicale. Il écoute les thèmes sans arrêt communes , UN HOMME ET UNE FEMME. pendant le tournage : sur le plateau, avant, pendant et après une prise, Disponibilité : la rencontre d'un jeune compositeur-accordéoniste seul dans sa voiture… niçois, Francis Lai avec qui, depuis des années je partageais une Quel plaisir aussi pour moi qu’il engage Massimo Ranieri que je connais amitié (qui se prolonge) et une passion d'artisans pour "la chanson". depuis longtemps, c’est un "artiste multiple",qui sait tout faire, chanter, Rencontre engendrant l'impondérable : la présence de chansons s'inté- danser, jouer la comédie, une véritable star en Italie. Ecrire pour lui était grant au propos imagé inaugurant ainsi une écriture que le temps relativement plus aisé grâce à ses possibilités vocales sans limite. ratifie car, sans jouer aux historiens, si ces deux modes d'expression Avec Maïwenn, c’était un peu différent, elle chante pour la première fois : populaire se sont toujours cotoyés la chanson apparaissait alors soit en sa fragilité vocale nous donne avec Massimo des duos très émouvants. situation*, dans les comédies musicales ou à l'origine du récit*. Pour les enregistrements nous avons associés les meilleurs musiciens Claude Lelouch, illustrant la pensée de Vinicius de Moraès : "La vie français : Laurent Couson pour sa culture jazz et son talent d’arrangeur, c'est l'art des rencontres", a intégré à ses histoires des chansons Didier Lockwood violoniste virtuose que l’on ne présente plus, Roland existantes* et provoqué l'écriture de chansons nouvelles. C'est à Romanelli qui donne si bien cette couleur "Paris" avec son accordéon, le nouveau le cas pour LE GENRE HUMAIN et je suis très heureux que quartet (Piano, Basse, Batterie, Guitare) formé des meilleurs jazzmen nous nous retrouvions avec Francis, Claude et LES PARISIENS pour actuels, l’orchestre symphonique. cette nouvelle aventure "du genre humain". Merci à tous du plaisir qu’ils m’ont procuré. Pierre Barouh Francis Lai * Charlot LES TEMPS MODERNES - Jean Gabin LA BELLE ÉQUIPE. * LES PARAPLUIES DE CHERBOURG * SAMBA SARAVAH - PLUS FORT QUE NOUS - UN HOMME ET UNE FEMME. DES RONDS DANS L'EAU - VIVRE POUR VIVRE.

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• Laurent Couson • ¥ Musiques Originales : Francis LAI ¥ Paroles : Boris BERGMAN & Pierre BAROUH 20 février 2004, 8h30 du matin, dernier jour de tournage, me voici chez Claude en train d’enregistrer les thèmes du film du genre humain sur un piano ¥ Arrangements et Direction Musicale : Laurent COUSON mécanique, qui va rejouer comme un fantôme les mélodies du genre humain. Un fantôme, la musique en est bien un qui plane en permanence sur ce film. Pour un musicien passionné de cinéma, travailler sur un film de Claude Lelouch semble une place idéale et rêvée. D’abord il y a le bonheur de travailler avec cet homme merveilleux de talent et d’humilité qu’est Francis Lai. Par sa sensibilité, il a su trouver pour ce film quelques-unes de ses plus belles mélodies et chacune semble une évidence, une description musicale du genre humain. Mon travail a consisté à construire avec Francis et Claude, chaque morceau comme une histoire à part entière, un moment de vie, en lui donnant la couleur orchestrale de chaque scène, le tout dans une ambiance de jazz mélancolique. Le challenge était d’autant plus intéressant qu’il s’agissait de chansons interprétées par les acteurs mêmes du film, et qu’il fallait trouver l’espace musical pour qu’ils puissent exprimer leurs émotions de comédiens, tout en sublimant la mélodie.

Pour aller au bout de cette idée, Claude a demandé à tous ceux qui ont participé à l’enregistrement de la musique de jouer dans le film, ainsi ce sont les mêmes musiciens qui interprètent toutes les scènes musicales du film. Je ne m’attendais pas à jouer mon propre rôle et à me retrouver sur le plateau de tournage pendant plusieurs jours. Ce fût une des expériences les plus intéressantes qui soit, car la musique est véritablement l’un des personnages du film et je pouvais poursuivre mon travail en direct avec les musiciens et les ¥ Musiciens Jazz-Club comédiens sur le tournage. Frédéric Delestré - Batterie. Éric Jacquot - Contrebasse. Jean-Marie Ecay - Guitare. Fait rarissime au cinéma, et certainement inédit en France, Claude veut que la Laurent Couson - Piano. Didier Lockwood - Violon première chose enregistrée pour le film soit la musique. Nous avions donc ¥ Musiciens Palais des Congrès avant le premier jour de tournage définit toutes les scènes musicales et Guillaume Becker, Anne-Sophie Boissenin, Bénachir Boukhaten, Maryse Castello, Jean- enregistrées toutes les musiques du film. De plus, j’ai joui des libertés les plus Pierre Como, Sigfried Courteau, Laurent Couson, Robin De Fives, Frédéric Delestré, totales pour la réalisation de la musique : un orchestre symphonique, Jean-Marie Écay, Éric du Faÿ, André Feydys, Christophe Gavrier, Stéphane Guieux, évidemment, le plus beau studio de Paris, tout de suite, faire venir les meilleurs Frédéric Haffner, Éric Jacquot, Paul Lepicard, Tiana Alsina Meritxell, Cyril Normand, musiciens de jazz du moment, sans hésitation ! Ainsi nous pouvons entendre Jan Orawiec, Lise Pathé, Michel Perrin, Élodie Peudepièce, Alexandre Piquion, Thomas tout au long du film les solos de Didier Lockwood, André Ceccarelli, Jean Marie Petiron, Magda Rebacz, Jean (Joan) Rouaud, Nadine Schneider, Vimala Sitthsack, Zorica Stanojevic, Faustine Tremblay. Ecay ou Eric Legnini... En ne commençant son tournage qu’avec l’intégralité des musiques, Claude réalise en fonction d’elle, créant ainsi une véritable ¥ Enregistrement : Studio Guillaume Tell osmose ; l’utilisant comme direction d’acteurs, elle met les comédiens dans une Arrangements et Direction Musicale : Laurent Couson : situation de vérité absolue, emportés par l’état musical. Copiste Muriel Varandas Régie : Nolwenn Bertholet Booking Orchestre : Pascale Olivier-Lagier Ce qui m’a frappé dans ce travail avec Claude, c’est la parfaite connaissance Chant : Anne-Laure Savigny qu’il a de la musique, et la visualisation immédiate qu’il en a avec ses images. Musiciens : Marie Belin, Philippe Bernhard, Anne-Sophie Boissenin, Bénachir De ce fait le travail d’arrangement devient très précis, dirigé comme un acteur, Boukhaten, Laurent Camatte, Maryse Castello, Julia Collin, Laurent Couson, Sigfried il n’y a plus qu’à «jouer». Il a voulu particulièrement sur ce film que la musique Courteau, Anne-Sophie Courderot, Robin De Fives, Éric du Faÿ, Christophe Gavrier, Raphaël Gouthière, Stéphane Guieux, Harold Hirtz, Diego Imbert, Éric Jacquot, soit un personnage du genre humain, et que chacune des chansons soit une Manoubia Kéfi, Vahé Kirakusia, Dominique Lemonnier, Laurent Marfaing, Tiana Alsina étape de la vie des personnages, en suivant son humeur et ses émotions. Il en Meritxell, Nathalie Meseguer, Cyril Normand, Jan Orawiec, Lise Pathé, Michel Perrin, ressort une de mes plus merveilleuses aventures humaine. Olivier Perrin, Élodie Peudepièce, Alexandre Piquion, Thomas Petiron, Magda Rebacz, Laurent Couson Lætitia Ringeval, Peter Ruzicka, Vimala Sitthsack, Zorica Stanojevic, Emmanuelle Touly, Faustine Tremblay, Dragan Ulric, Christophe Voituron.

¥ page 44 ¥ ¥ page 45 ¥ • Liste technique • • Liste technique •

PRODUCTION-RÉGIE COSTUMES Producteur délégué : Jean-Paul de VIDAS Chef costumière : Arine SERRANO Scénario original : Claude LELOUCH Habilleuse : Joana GEORGE-ROSSI Adaptation et dialogues : Claude LELOUCH & Pierre UYTTERHOEVEN Stagiaire aux costumes : Mattia BALLERINI Directeur administratif et financier : Anne-Simone DIEP Directeur de production : Rémi BERGMAN MAQUILLAGE COIFFURE Gestion des contrats : Tia SACKDA Chef maquilleuse : Michèle CONSTANTINIDES Administrateur : Mathilde UMHAUËR Coiffeuse : Catherine CRASSAC Régisseur général : Philippe LENFANT Régisseurs stagiaires : Rodolphe VIÉMONT, Vincent LEFEUVRE, Logan LELIÈVRE MACHINERIE ÉLECTRICITÉ Chauffeur de production : Francis BRUNEL Stagiaire production : Lucy HAWKES Chef machiniste : Thierry CANU Loges : Kémal GUKLI, Jérôme TOMAT, Pascal ROUVRAIS, Patrick NINET Machinistes : Philippe CANU, Gilles HUSSON Chef électricien : Pascal LOMBARDO post-PRODUCTION Électriciens : Roland DONDIN, Marc MULERO Chef monteur image : Stéphane MAZALAIGUE CONSEILLERS SPÉCIALISÉS Assistante monteuse image : Charlotte LECŒUR Chant : Ahmed LARINOUNA Chef opérateur son auditorium : Jean-Charles MARTEL Rollers : Tanao TERRA, Xavier "Pikachu" DEROIN, Emmanuel MAIRESSE Assistant opérateur son auditorium : François HORS Chef monteur son : Jean GARGONNE Assistant chef monteur son : Benoit GARGONNE CASCADEURS Bruiteur : Pascal CHAUVIN Réglages bagarres : Jean-Louis AIROLA, Gilles CAPPELLETTO (voiture travelling), Assistant bruiteur : Franck CEVEN Niels DELAGARDE (Voiture travelling), Alain BARBIER, Patrick MÉDIONI, Perchman post-production : Martin BOISSAU Francis AUGUY, Loïc SAINTILAN, François HULLARD Chef opérateur son musique : Bernard MOULINIER Traduction anglaise : Eric COLLINS CONSTRUCTION Traduction italienne : Giacinto PIZZUTI Chef machiniste : Joël NICOLAS Machiniste : Frédéric MARTIN PRESSE COMMUNICATION Peintre : Patrice FASOLA Directrice de la communication : Arlette GORDON Webmaster : Carol ORIOT TECHNICIENS RENFORTS Régie : Jonathan VIÉNOT, Sandra MARTHON, Dominique Lionel GRANDIN MISE EN SCÈNE Caméra : Jean LEGRAND, Raphaël BAUCHE er Son chef opérateur essais : Harrik MAURY 1 assistant : Do COMBE Décoration : Anthony LAVENANT Assisté de Christophe VALLÉE, Vania PEIRANI-VIGNES, Stanislas GRAZIANI, Katia DEVIDAS, Marion PIN Maquillage : Annouchka Odile FOURQUIN, Catherine GEORGES, Véronique JONIN, Laurence GROSJEAN Casting figuration : Célina BLANC & Alain ASTRESSE Coiffure : Charlotte ARGUILLIÈRE, Jeanne MILON, Olivia LEQUIMENER Machinerie : Antoine HUSSON IMAGE Électricité : Frédéric THUROT Chef opérateur image : Gérard de BATTISTA A.F.C. Conducteurs de groupe : Bernard CAROFF, Patrice BIRZIN, Christian THUROT, Serge THUROT Cadreur steadicam : Didier FRÉMONT 1er assistants opérateur : Stéphane DEGNIAU, Luis-Armando ARTÉAGA ÉQUIPE VAR ème 2 assistants opérateurs : Philippe de VAUCELLE, Mathilde PERREAU Régisseur général : Gaelle CAYATTE Photographe de plateau : Éric CARO Régisseur stagiaires : Raphaël CAPOTORTO, Sébastien CHARRIÈRE, Hugo RICHAUD Conducteur de groupe : Pascal VILLANUEVA SON Ingénieur du son : Harald MAURY, Jean-Charles MARTEL Assistant son : Philippe BOUCHEZ MAKING OF CCC-Isabelle CLARKE & Daniel COSTELLE DÉCORATION Chef décorateur : François CHAUVAUD Régisseur d'extérieurs : Jean-Marie LHOMME Accessoiriste : Jean-Laurent AGRINIER www.legenrehumain.com Stagiaire décoration : Romain SANDERE Rippers : Frédéric Le GAVRIAN, Stéphane LEROY www.lesfilms13.com

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