La Peinture Canadienne D'hier Dans Les Collections Du Musée Des Beaux-Arts

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La Peinture Canadienne D'hier Dans Les Collections Du Musée Des Beaux-Arts Document generated on 09/25/2021 9:17 p.m. Vie des arts La peinture canadienne d’hier dans les collections du musée des beaux-arts de montréal Pre-Contemporary Canadian Painting in the Collections of the Montreal Museum of Fine Arts Paul Dumas Volume 20, Number 82, Spring 1976 URI: https://id.erudit.org/iderudit/55030ac See table of contents Publisher(s) La Société La Vie des Arts ISSN 0042-5435 (print) 1923-3183 (digital) Explore this journal Cite this article Dumas, P. (1976). La peinture canadienne d’hier dans les collections du musée des beaux-arts de montréal / Pre-Contemporary Canadian Painting in the Collections of the Montreal Museum of Fine Arts. Vie des arts, 20(82), 31–90. Tous droits réservés © La Société La Vie des Arts, 1976 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ L'événement La peinture canadienne d'hier dans les collections du musée des beaux-arts de montréal Paul Dumas ! vu.TTUfVW^ 31 L'événement Institué en 1860, sous le nom de Montreal vent affligé certains Anglo-Canadiens, ils aient Art Association, le Musée des Beaux-Arts de été portés à négliger les peintres canadien- Montréal a été constitué en musée semi-public français. Fort heureusement, la politique d'ac­ en 1948.C'est donc à la fois une fort ancienne quisition du Musée a bien changé depuis vingt institution et un très jeune musée. Cette dualité ans et a sensiblement corrigé cet état de cho­ de nature nous autorise à y admirer, comme il ses. Il persiste encore, cependant, des insuffi­ se doit, les toiles de qualité que contient la sances. Parmi les peintres du passé, d'aucuns collection de peintures canadiennes antérieu­ brillent encore par leur absence, comme Za- res à 1940 et à accepter ses lacunes avec in­ charie Vincent — il est vrai qu'il a assez peu dulgence. produit —, Napoléon Bourassa, Charles Huot, Une des principales missions d'un musée, Ludger Larose, Henri Beau, Joseph Saint-Char­ c'est de présenter au public un ensemble, le les et, plus près de nous, Randolph Hewton et plus représentatif possible, de l'art créé dans Alexandre Bercovitch. Le Musée ne possède un lieu donné, ainsi que des échantillons, les qu'une huile d'Henri Julien, de Georges Del- meilleurs que l'on soit en mesure d'acquérir, fosse et de Marc-Aurèle Fortin, et il nous sem­ de l'art universel. Situé dans la plus grande ville ble que les groupes de Suzor-Coté — peintre du Canada, le Musée des Beaux-Arts de Mont­ des Bois-Francs qui a fait carrière à Montréal réal se devait de grouper des œuvres suffisan­ — et de Clarence Gagnon — peintre de Mont­ tes en nombre et en qualité pour permettre au réal qui a fait carrière à Paris — pourraient visiteur d'ici ou d'ailleurs d'obtenir une notion être plus étoffés. Autant, en tous cas, que ceux exacte de l'art et de la peinture au Canada. Il de William Brymner et de Maurice Cullen dont s'en faut de très peu qu'il ait encore atteint par­ le Musée possède quantité importante de fort faitement cet objectif. Sa collection d'art tra­ bons ouvrages. Enfin, le Musée ne contient que ditionnel ancien du Canada français est, par deux Homer Watson et trois Horatio Walker, exemple, moins considérable que celle du Mu­ tous bien caractéristiques toutefois de la ma­ sée du Québec, tandis que la peinture cana­ nière de ces peintres. Toutes ces lacunes, es­ dienne y est, somme toute, moins abondam­ pérons-le, seront sans doute corrigées avec ment illustrée qu'à la Galerie Nationale du le temps. Canada, à Ottawa. Nous venons de signaler les coins d'ombre, il Une collection publique se construit au ha­ nous reste à souligner maintenant les points sard des dons et des achats. Elle obéit de ce forts de la collection de peinture canadienne fait aux fluctuations du goût et aux disponibi­ d'hier. lités du marché. Elle présuppose surtout un Mises à part les quelques faiblesses ci-rele­ plan d'acquisition bien déterminé qui vise à vées, l'on peut affirmer que, tout compte fait, réunir des exemples typiques des divers as­ le visiteur du Musée peut y acquérir une con­ pects du talent des artistes les plus importants naissance satisfaisante touchant l'évolution de de chaque période et à combler les vides qui la peinture au Canada, pourvu, bien entendu, peuvent exister dans cet ensemble. On pour­ que les toiles soient accrochées aux cimaises, suit fort bien une telle politique au Musée de comme ce ne fut hélas! pas toujours le cas Montréal depuis vingt ans, et cela nous a déjà dans le passé. Une promenade au Musée Mc­ valu une ample et fructueuse moisson. Il n'en Cord, avec lequel le M.B.A.M. a conclu une a pas toujours été ainsi, malheureusement, et, entente amicale, permettra à l'amateur de com­ à venir jusqu'à une époque toute récente, le pléter dans une large mesure l'information déjà Musée s'en rapportait presque exclusivement recueillie au Musée. Ce dernier possède peu à la générosité de ses mécènes pour accroître d'exemplaires de nos tout premiers peintres, son fonds1. Ceci explique l'allure capricieuse à qui se cantonnèrent surtout dans le tableau laquelle s'est constituée la collection de pein­ d'église. Un don récent de M. Maurice Corbeil a ture canadienne d'hier au Musée. Un inventaire fait entrer au Musée deux effigies historiques sommaire du catalogue de cette dernière nous peintes par François Malepart de Beaucourt, et conduit à certaines constatations. on y avait acquis, il y a cinq ans, une rare natu­ Tout d'abord — comme dans tous les mu­ re morte de William von Moll Berczy. Paul sées du monde — on note la présence au fi­ Kane, l'iconographe par excellence des Indiens chier d'un certain nombre de tableaux médio­ du Canada, triomphe surtout au R.O.M.A. de cres, fort prisés dans leur temps mais que la Toronto et au Musée National, à Ottawa; le postérité n'a pas retenus, œuvres démodées et M.B.A.M. possède de lui deux tableaux qui sont désuètes, maintenant réléguées aux oubliettes de tout premier ordre. Cornelius Krieghoff, d'où on en exhumera rarement quelqu'une à peintre habile et artificiel qui demeure depuis l'occasion d'une exposition sur l'évolution de des décades le préféré des encanteurs et des la mode. Laissons ces gloires déchues à leur financiers anglo-canadiens, figure en bonne repos obscur et soyons assurés d'ailleurs que place avec onze toiles où s'étalent sa dextérité maints artistes contemporains, et non des et son pittoresque de pacotille, tandis que son moindres, iront peut-être les y rejoindre un contemporain William Raphael se défend fort jour. bien et moins bruyamment avec deux ouvrages En second lieu, le choix d'œuvres de chaque caractéristiques. Jean-Baptiste Roy-Audy est peintre est variable et inégal en nombre et en bien représenté par trois portraits solennels et qualité, la plupart n'étant représentés que par guindés et les trois peintres de Québec, Joseph un ou deux ouvrages. La collection comporte Légaré, Antoine Plamondon et Théophile Ha­ des vides, en particulier du côté des peintres mel le sont également, le premier par une com­ canadien-français. Il ne faut pas oublier position curieuse, le second par des portraits et que jusqu'à tout récemment le Musée était des tableaux religieux, fragments d'un chemin le fief quasi exclusif de la gentry anglo-saxonne de croix, et le troisième par deux solides por­ de Montréal et que ses membres en étaient traits. Les petits paysagistes canadiens du 19e à peu près les seuls donateurs. On com­ siècle sont nombreux aux cimaises, avec leurs prend qu'ils aient accordé leur préférence à vues panoramiques dénuées de prétentions leurs compatriotes et que, peut-être desservis autres que descriptives. par cet isolationnisme culturel qui a trop sou­ Mais c'est avec la peinture canadienne du 32 L'événement 20e siècle que le M.B.A.M. conquiert une gran­ de richesse documentaire. Nous avons noté au passage l'excellence des ensembles de William Brymner et de Maurice Cullen, tout en déplo­ rant le nombre insuffisant des Suzor-Coté et des Clarence Gagnon. A peu près tous les peintres valables de l'époque précontemporai­ ne sont représentés dignement ici, et presque toujours par des tableaux de qualité. Trois Ozias Leduc, d'acquisition plus ou moins ré­ cente, dont son fameux L'Heure mauve, illus­ trent à merveille, bien qu'incomplètement, le talent particulier de ce grand solitaire, tandis que John Lyman tient un rang honorable avec sept huiles lumineuses. Un savoureux Adrien Hébert, acheté depuis peu, Le Magasin de ta­ bac Hyman, vient de s'ajouter à sa claire perspective de la place Jacques-Cartier. La réunion de toiles et de croquis des peintres du Groupe des Sept et de leurs épigones, Albert Robinson, David Milne, Lionel LeMoine FitzGe­ rald et Emily Carr est parfaitement représentatif — bien qu'en nombre succinct — de cette école de peinture torontoise dont tous ne raffo­ lent pas, il est vrai, mais qui a néanmoins joué un rôle important dans l'histoire de l'art cana­ 1.
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