Louis de Funès

Pour les articles homonymes, voir Funès. 1.1 Enfance et formation Louis de Funès Article connexe : Famille de Funès. Louis de Funès sur le tournage du film Le Gendarme et les Extra-terrestres, en 1978. Issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane[3], Louis de Funès est le troisième enfant de Carlos Luis de Funes Louis de Funès (de son nom complet Louis Germain de Galarza (1871 - Malaga, 19 mai 1934[4]) et Leonor So- David de Funès de Galarza) est un acteur français né le to Reguera (Ortigueira, 21 janvier 1878 - Montmorency, 31 juillet 1914 à Courbevoie (Seine) et mort le 27 janvier 25 octobre 1957[n 2]), arrivés d’Espagne en 1904 après 1983 à Nantes (Loire-Atlantique)[n 1]. que son père eut enlevé sa mère, la famille de la grande Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l'un des bourgeoisie de celle-ci (le père de Leonor est un grand acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de avocat de Madrid) s’opposant tout d'abord à leur union la seconde moitié du XXe siècle et le champion incontes- puis acceptant finalement de la doter confortablement[5]. té du box-office français des années 1960 jusqu'au début Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Mar- des années 1980 : il attire plus de 270 millions de specta- garita), née à Courbevoie le 20 juillet 1907 et morte à teurs dans les salles[1]. C'est également le champion des le 28 octobre 1993, mariée en secondes noces avec audiences télévisées, avec un cumul de plus de 400 mil- le réalisateur François Gir, et Charles (Carlos Teolindo lions de téléspectateurs en , avec la rediffusion de Javier), né à Courbevoie le 12 septembre 1908 et « mort ses 90 films les plus célèbres. pour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devant 152e régiment d'infanterie), « fauché par une mitrailleuse les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose allemande[4] ». son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au Personnage un peu fantasque[n 3], son père, qui ne peut franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbi- plus exercer sa profession d’avocat depuis son installa- gérations muettes. C'est dans les années 1950 qu'il s’est tion en France, s’improvise diamantaire avant de partir fait connaître du public avec les films Ah ! les belles bac- plusieurs années au Venezuela, « dans l'espoir de faire chantes (1954), La Traversée de Paris (1956) et Comme prospérer ses affaires[6] », d'où il revient rongé par la un cheveu sur la soupe (1957). tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa Dans les deux décennies qui suivent, on le retrouvera mère, en revanche, est le premier professeur de comédie dans une suite de succès populaires, parmi lesquels : de Louis : Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) et ses suites, la trilogie Fantômas (1964), Le Corniaud « Il arrivait à ma mère de me courser autour (1965), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand Restau- de la table en criant « Yé vais té touer ». Dans rant (1966), Oscar (1967), Les Grandes Vacances (1967), sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le Le Petit Baigneur (1967), Hibernatus (1969), Jo (1971), savoir, le génie des planches[7].» La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Ja- cob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976), La Zizanie (1977) — Louis de Funès et La Soupe aux choux (1981). Il a également adapté quelques scénarios et coréalisé avec L'Avare Elle lui donne également ses premières leçons de en 1980. à l’âge de 5 ans[8]. Le jeune Louis passe toute son en- fance à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), où il fré- Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un quente l'école Jules-Ferry. grand succès dans divers pays européens, et notamment en Russie, du temps de l'URSS[2] ; sa popularité mettra En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennes quelques années avant de traverser l'Atlantique. au lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, deve- nu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle de la fourrure, située près de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut[6]. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents mé- 1 Biographie tiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par las- situde de ses frasques professionnelles, ses parents l’ins-

1 2 1 BIOGRAPHIE

crivent en 1932 à l’École technique de photographie et de Dans le petit rôle du portier du cabaret Le Paradis, il pro- cinéma, située à deux pas de son domicile, où il choisit la nonce sa première réplique à l'écran en voyant un client section cinéma[9]. Dans les cours, il a notamment pour (interprété par Pierre Larquey) qui essaye de passer à tra- condisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeur vers une porte fermée : « Ben, il a son compte celui-là, au- de la photographie sur plusieurs de ses films. jourd’hui ! » L'acteur enchaîne dès lors silhouettes, figu- rations et petits rôles. Quelquefois, il incarne même plu- « Louis de Funès était quelqu'un qui n'était sieurs personnages dans un même film, comme pour Du pas expansif à la ville. Chaque fois que nous Guesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour à nous rencontrions pour un nouveau film, il me tour les rôles de mendiant, de chef de bande, d'astrologue [18] redisait quelques formules chimiques apprises et de seigneur . En 1949, il joue dans Pas de week-end à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en pour notre amour, une comédie conçue autour du ténor- 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hur- vedette de l'époque, Luis Mariano ; de Funès y tient le rôle ler de rire, « hyposulfide de soude ». Ceci en secondaire du domestique-pianiste du baron (joué par imitant le professeur strict qui nous en enseigna Jules Berry), ce qui lui permet d'accompagner à l'écran les propriétés... C'était comme une connivence des airs d'opérettes et autres morceaux de facture clas- [n 4] entre nous[10] !» sique, mais également de jazz .

— Henri Decaë 1.3 L'ascension Finalement, il est renvoyé pour incendie volontaire[11]. Commence alors un cycle de périodes de chômage et En 1950, il est pianiste-comédien dans la troupe Les d’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer[12]. Burlesques de Paris de Max Révol lorsque Sacha Gui- « Après avoir abandonné ses études secondaires, mon try lui confie plusieurs petits rôles, notamment dans La père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me Poison (1951), Je l'ai été trois fois (1952), Si Paris nous demande s’il ne les enjolivait pas un peu dans ses inter- était conté (1955) et surtout La Vie d'un honnête homme views car à la maison il n'en parlait jamais », expliquera (1953), où il a un rôle un peu plus consistant de valet son fils Olivier de Funès[12]. de chambre « obséquieux et fourbe, presque inquiétant l'espace d'un plan[19] ». Dans ce film, son personnage s’af- fine un peu plus — « il apparaît « au naturel », sans gri- 1.2 Premiers pas sur scène mace ni moustache[19] » — et il est associé pour la pre- mière fois à . En 1952, il rejoint la troupe En 1942, à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien, des Branquignols dirigée par Robert Dhéry, bien que les et s’inscrit au cours Simon, réussissant son concours d’en- circonstances de la rencontre entre de Funès et Dhéry va- trée grâce à une interprétation d’une scène des Fourberies rient considérablement en fonction des auteurs. Il débute de Scapin, de Molière[13]. Même s’il n’y fait qu’un court d’abord dans la revue Bouboute et Sélection. passage[14], il croise dans le cours d'autres apprentis co- médiens, comme Daniel Gélin, qui lui permet de débuter « En 1952, mon père jouait La Puce à plus tard dans la pièce L'Amant de paille de Marc-Gilbert l'oreille de Feydeau [...]. À la fin de la représen- Sauvajon. tation, mon père courait au petit théâtre Vernet [...] pour apparaître dans le premier sketch de Bouboute et Sélection [...] puis, il reprenait le « Un hasard prodigieux. Je descendais d’un métro pour rejoindre le cabaret où il incarnait wagon de première dans le métro et Daniel Gé- un clochard[20] » lin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu’il me crie : « Téléphone-moi — Olivier de Funès demain. J’ai un petit rôle pour toi[13] ». » Puis il officie dans Ah ! les belles bacchantes en 1953. Cette revue obtient un grand succès[21] – deux années de — Louis de Funès représentations – et contribue à le faire connaître[22]. De plus, intégré dans une troupe dédiée au comique, l’acteur Daniel Gélin donnera cependant une version un peu dif- va perfectionner sa technique. Il tourne ses premiers films férente de leur rencontre sur le quai de métro dans son [15] en couleurs l’année suivante dans l’adaptation à l’écran du autobiographie . À côté de quelques petites figurations spectacle par Jean Loubignac, mais aussi dans La Reine théâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce à Margot de Jean Dréville, tourné avant, mais sorti en salles ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour, [16] après. Cette même année, il joue face à Fernandel dans Le puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne . Mouton à cinq pattes d’ et pour la première En 1945, toujours grâce à Daniel Gélin, que de Funès sur- fois face à Bourvil dans Poisson d’avril de Gilles Gran- nommait « Ma Chance » lorsqu’il le croisait[17], il débute gier. Jean-Paul Le Chanois, après lui avoir confié deux au cinéma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli. petits rôles dans Sans laisser d'adresse (1951) et Agence 1.5 La consécration 3

matrimoniale (1952), lui offre le second rôle de M. Calo- bute les répétitions d'Oscar, une pièce de Claude Ma- mel dans la comédie populaire à succès Papa, maman, la gnier créée à Paris l'année précédente avec Pierre Mon- bonne et moi (1954) et sa suite Papa, maman, ma femme dy et Jean-Paul Belmondo. À partir du 1er octobre, com- et moi (1956). Courant les cachets, il tourne en 1954 pas mencent les cent jours d’une tournée en province et en moins de dix-huit films dans lesquels il n'obtient que des Afrique du Nord. Le succès est tel qu'on lui propose de seconds rôles[23]. reprendre la pièce à Paris en janvier 1961. D’abord hé- [31] En 1956, il obtient un début de reconnaissance[24] au ci- sitant, il accepte finalement . La pièce est un énorme néma dans La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, succès, et sur scène, il multiplie les improvisations et les prouesses physiques : où il joue l’épicier Jambier. Il s’impose avec force face à et Bourvil, dans une prestation de quelques minutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorte « Louis [de Funès] était carrément génial son futur personnage[25] : lâche devant « le fort » (Jean dans Oscar. Génial d'invention, de burlesque. Gabin) et colérique devant « le faible » (Bourvil). Même Il avait amélioré le rôle[32].» si le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte, il connaît à sa sortie un succès public pour son « dis- — , créateur du rôle repris par de Funès. cours continûment ambivalent[26] ». Dès l’année suivante, L’acteur reprendra « ce rôle fétiche » dans l’adaptation Maurice Regamey lui offre son premier rôle principal cinématographique de la pièce réalisée par Édouard Mo- dans Comme un cheveu sur la soupe. Son interprétation linaro en 1967, puis à nouveau sur scène au début des d'un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand Prix années 1970 dans une mise en scène de Pierre Mondy. du rire 1957, sa première récompense et le film, « petite production sans prétention, qui aurait dû passer inaper- En parallèle, il continue à tourner au cinéma comme en çue, [...] tient l'affiche de très longues semaines[27]. » Tou- 1961 dans un petit rôle de barman dans Le crime ne paie jours en 1957, il est la tête d’affiche de Ni vu, ni connu, pas, le troisième film réalisé par Gérard Oury. Lors du d’, dans le rôle du braconnier Blaireau. Ac- tournage, alors qu'il tient le seul rôle comique du film, de compagné de son chien Fous le camp, cet « avatar rural de Funès essaie de convaincre le réalisateur qu'il est fait pour Guignol[28] » brave toutes les formes d'autorité et finit tou- tourner des films comiques : « Quant à toi, tu es un auteur jours par échapper au garde-chasse. Le film est un beau comique, et tu ne parviendras à t'exprimer vraiment que succès à sa sortie et vaut à l'acteur quelques articles lauda- lorsque tu auras admis cette vérité-là[33]. » La même an- teurs dans la presse, à l'instar de l'hebdomadaire France née, il tient le double rôle des jumeaux Viralot, l'un chef Dimanche, qui, dans son numéro du 20 septembre 1957, du personnel et l'autre commissaire, dans La belle amé- titre à la une : ricaine de Robert Dhéry. L'année suivante, il incarne un restaurateur colérique et cupide face à Jean Gabin dans « Louis de Funès, l'acteur le plus drôle de Le Gentleman d’Epsom de . En 1963, il France[29] » retrouve la tête d’affiche avec Jacqueline Maillan dans Pouic-Pouic, l’adaptation par Jean Girault de la pièce de boulevard Sans cérémonie, qu’il avait écrite avec Jacques — France Dimanche Vilfrid. De Funès avait participé à la création de la pièce Il tient encore un rôle principal en 1958 dans Taxi, Rou- en 1952 — il tenait le rôle du maître d’hôtel incarné par lotte et Corrida, d’André Hunebelle, tourné en Espagne, Christian Marin dans le film — mais la pièce n’avait pas qui connaît un certain succès avec 2,542 millions d’en- connu le succès. Finalement, malgré cet insuccès et les trées. Pourtant, la progression de sa carrière au cinéma difficultés rencontrées par le réalisateur auprès des pro- marque une pause, et l’acteur va retourner à des films ou ducteurs pour monter le projet autour de l'acteur[34], ce des rôles moins importants pour quelque temps. film lui permet de retrouver un large public et marque le départ de la seconde partie de sa carrière qui ne verra plus sa popularité fléchir. 1.4 Deux rôles décisifs Dans Oscar comme dans Pouic-Pouic, de Funès incarne C’est d’abord au théâtre que la carrière du comédien un homme aisé et irascible, ayant des difficultés avec sa progéniture : il décline son « personnage fétiche inspiré du va connaître une nouvelle accélération. Depuis ses dé- [35] buts, l’acteur ne s’est jamais éloigné des planches et il Pantalon » de la commedia dell'arte . Il a alors créé son reprend notamment, en 1957, aux côtés de Danielle Dar- personnage comique : colérique, autoritaire, grimaçant, tout en énergie et « a gommé certaines outrances qui le rieux et , le rôle créé par dans [36] Faisons un rêve de Sacha Guitry. Le biographe de l’auteur, parasitaient dans les années 1950 .» Jacques Lorcey, note : « Ce sera la dernière grande joie de notre Sacha [Guitry]. [...] Ce succès, obtenu par des 1.5 La consécration vedettes tellement différentes des créateurs lui apporte la [30] certitude que son théâtre lui survivra .» Pouic-Pouic où de Funès incarne un boursicoteur harcelé En septembre 1959 pour les tournées Karsenty, il dé- par les histoires de famille et les péripéties domestiques, 4 1 BIOGRAPHIE

marque aussi le début de sa collaboration avec le réali- partir de mars 1973, il s’investit énormément dans le tour- sateur Jean Girault, également musicien[37], qui le fera nage des Aventures de Rabbi Jacob qui sort le 18 octobre jouer dans douze films : Pouic-Pouic (1963), Faites sau- de la même année, en acceptant de danser le célèbre bal- ter la banque ! (1964), la série des Gendarme (six films let hassidique[44]. C'est un nouveau triomphe avec plus de entre 1964 et 1982), Les Grandes Vacances (1967), Jo sept millions de spectateurs. Le lendemain, le comédien (1971), L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981). est à nouveau sur les planches à la comédie des Champs- Malgré les réticences des producteurs qui auraient pré- Élysées, pour ce qui fut sa dernière apparition au théâtre. féré Darry Cowl ou Francis Blanche[38], Girault impose Jusqu’au 25 avril 1974, il joue presque deux cents fois la de Funès dans le rôle de Ludovic Cruchot, le héros du pièce de Jean Anouilh, La Valse des toréadors[45]. Gendarme de Saint-Tropez. Le film rencontre un succès considérable et installe l’acteur en haut du box-office pour la première fois. À peine deux mois plus tard, de Funès triomphe à nouveau dans le rôle du commissaire Juve de Fantômas. Dans ce film, construit sur la double composi- tion (Fantômas/Fandor) de dans le premier rôle, de Funès transfigure son personnage[n 5] et éclipse ses partenaires[39]. Pendant que les succès populaires s’ac- cumulent, il tourne Le Corniaud, réalisé par Gérard Oury, et où il partage l’affiche avec Bourvil. La sortie du film en mars 1965 est un nouveau triomphe (près de douze mil- lions de spectateurs). En 1966, il joue le rôle d'un direc- teur de restaurant dans Le Grand Restaurant, puis d'un chef d'orchestre tyrannique de la France occupée dans La Grande Vadrouille, de nouveau avec Bourvil comme partenaire et Oury comme réalisateur. Le film connaît un Le château de Clermont, acquis par le couple de Funès en succès colossal et a longtemps détenu le record du plus 1967[46]. grand nombre de places de cinéma vendues en France[n 6] (plus de 17 millions de spectateurs). À partir de là, il se repose au château de Clermont où le couple de Funès est souvent allé en vacances, car il était S'appuyant sur sa nouvelle popularité, certains de ses films la propriété de Charles Nau de Maupassant[n 7], époux ressortent sous de nouveaux titres. Ainsi, en janvier 1969, [40] d'une tante paternelle de Jeanne de Funès, qui à la mort ressortent Les Bons Vivants de Gilles Grangier (1965) de celle-ci en 1963 hérite de la moitié du château. Après sous le titre Un grand seigneur, Certains l'aiment froide de négociations avec les cohéritiers, le couple peut acqué- Jean Bastia (1959) sous le titre Les râleurs font leur beurre [46] [41] rir en 1967 le château inhabité depuis six ans , situé au et Dans l'eau qui fait des bulles de Cellier en Loire-Atlantique ; il jardine beaucoup et refuse (1961) sous le titre Le garde-champêtre mène l'enquête. d’entreprendre quoi que ce soit en prévision du tournage La Folie des grandeurs de Gérard Oury doit marquer les très physique du prochain film de Gérard Oury, qui doit retrouvailles de de Funès et Bourvil, mais la mort de s’intituler Le Crocodile. Dans ce film, dont le premier tour ce dernier interrompt le projet. Simone Signoret suggère de manivelle est prévu pour mai 1975, et où il prévoit de alors le nom de Yves Montand à Oury[42], qui perçoit le donner la réplique à Régine Crespin, Aldo Maccione et potentiel du duo : Charles Gérard, Louis de Funès doit jouer le rôle d’un dictateur sud-américain, « un petit colonel cupide, tei- « J'avais conçu pour Bourvil un rôle de va- gneux, couard avec des faiblesses : le fric, sa femme, son [47] let de comédie genre Sganarelle. Montand sera fils ». plus proche de Scapin[43].» 1.7 Une santé fragile — Gérard Oury Le tournage démarre après quelques modifications du Le 21 mars 1975, alors que de Funès joue sur scène La scénario, et le film est un grand succès avec plus de 5,5 Valse des toréadors, il ressent une douleur dans le bras. Il millions d'entrées à sa sortie en 1971. a alors une tension artérielle qui préoccupe ses proches. Le 30 mars, après avoir ressenti quelques jours avant une douleur à la poitrine, il est admis à l'hôpital Necker, où 1.6 Retour au théâtre les douleurs reprennent. Les médecins diagnostiquent à ce moment un infarctus, ce qui l'oblige à arrêter les re- Fin novembre 1971, au théâtre du Palais-Royal, il reprend présentations de la pièce et la pré-production du film Le Oscar, qu’il joue presque chaque soir, avec son fils Oli- Crocodile, déjà très avancée[48],[49]. Victime d'un second vier, jusqu’à septembre 1972 avec une interruption pen- infarctus, il reste plus de deux mois à l'hôpital[50]. Il doit dant l’été (Oscar est jouée plus de quatre cents fois). À alors suivre un régime alimentaire adapté, sans boisson al- 1.8 Décès 5

coolisée ou caféinée et s’abstenir de consommer des plats des extraits de L'Avare, et dix fables de Jean de La Fon- énergétiques ce qui explique son amaigrissement et son taine). Cette même année 1980, il reçoit cependant un état diminué à partir de L'Aile ou la Cuisse[51]. Il doit ra- César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, des mains lentir son rythme de travail et renonce définitivement à sa de Jerry Lewis. Plus tard, un de ses fils lui conseille de carrière théâtrale, incompatible avec son état[52]. lire un roman de René Fallet intitulé La Soupe aux choux Sa carrière au cinéma est aussi compromise car, outre sa qui, selon lui, a le potentiel pour pouvoir « faire un bon condition physique amoindrie, les risques de rechute font film ». Une adaptation au cinéma est tournée en compa- que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le gnie de et de , qui connaîtra un beau succès au box-office (3 093 319 entrées[55]). couvrir pour un film. Déterminé, le producteur réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de deux semaines et prend le risque de pro- duire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une petite partie 1.8 Décès du tournage assurée[8]. Pour le grand retour de Louis de Funès, Christian Fechner souhaite attribuer le rôle de son fils Gérard, le partenaire principal, au nouveau comique Le Gendarme et les Gendarmettes est son dernier film. En montant du cinéma français : . Ce dernier décembre 1982, il part en famille quelques jours à la mon- va revenir sur son accord après avoir lu le scénario. Il ex- tagne, mais l'altitude le fatigue beaucoup et il doit retour- pliquera par la suite que son rôle ne lui plaisait pas et que ner au Cellier. Dans la soirée du 27 janvier 1983, il part le scénario dans son ensemble ne l’avait pas convaincu[53]. se coucher car il se dit très fatigué. En réalité victime d'un Ce sera donc qui partagera l'affiche avec de Fu- nouvel infarctus, il est emmené d'urgence en ambulance nès. Lorsque le film sort le 27 octobre 1976, le public au Centre hospitalier universitaire de Nantes où il décède français plébiscite son retour – presque six millions d’en- à vingt heures trente. Tous les médias ont fait leur une sur [56] trées. ce qui est vécu comme un drame national .

De Funès lors du tournage du film Le Gendarme et les Extra- terrestres.

L'acteur continue à tourner, mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à ses débuts, avec La Zizanie avec Annie Girardot en 1978 ou Le Gendarme et les Extra- terrestres en 1979. Il appréhende son comique d'une nou- velle manière, parce que, reconnaît-il : La tombe de Louis de Funès au Cellier.

« [...] je ne peux plus faire de la bruta- Bien que les obsèques soient prévues « dans la stricte lité. Cette brutalité, cette colère est un pro- intimité », plus de 3 000 personnes sont présentes dans duit que j'avais fabriqué pour un rôle et tous l'église Saint-Martin du Cellier, bondée, dont certains les metteurs en scène m'ont demandé ce pro- compagnons de jeu comme Jean Carmet ou Michel Ga- me duit [...] Désormais, ce comique ne m'intéresse labru, mais également des personnalités comme M plus[54].» Giscard d'Estaing, la femme de l'ancien président de la République[57]. Il est inhumé au cimetière du Cellier le 29 janvier 1983. — Louis de Funès Louis de Funès travaillait à cette époque sur le projet de Son médecin est toujours sur le plateau, ainsi qu’une am- film Papy fait de la résistance, qui lui sera dédié[58]. Il de- bulance devant les studios. vait en effet en incarner le rôle de Ludwig Von Apfelstru- En 1980, le comédien réalise un vieux rêve : adapter au del mais à la suite de son décès, c’est Jacques Villeret qui cinéma une pièce de Molière et en réaliser une version obtient le rôle. En hommage au comique, de nombreux à son image. C’est ainsi que L’Avare est présenté sur les comédiens ayant tourné avec lui, notamment Jacqueline écrans de cinéma, mais ne rencontre qu’un modeste suc- Maillan, Jacques Villeret, Jean-Claude Brialy, Jean Car- cès auprès du public (en 1964 déjà, il avait enregistré sur met, Jacques François et Julien Guiomar, font une appa- un disque 33 tours six textes de pièces de Molière, dont rition dans le film. 6 2 RESSORTS HUMORISTIQUES

1.9 Vie privée toujours [eu] la main heureuse dans le choix de [ses] met- teurs en scène »[56]. Pierre Bouteiller, critique sur France Le 27 avril 1936, il épouse à Saint-Étienne sa première Inter, relativise cela en rappelant qu'« on allait voir un femme, Germaine-Louise-Élodie Carroyer (Paris, 7 mars film de de Funès, on n'allait pas voir un film avec de 1915 - Clermont, 28 septembre 2011). Un enfant naît Funès[56] ». de cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis, Louis De Funès à su marier dans son jeu cinq formes co- mais le couple se sépare au bout de trois ans, le divorce miques qui on fait sont succès[réf. nécessaire] : n’est prononcé que le 13 novembre 1942[59]. Pendant l'Occupation, il enchaîne les petits boulots (étalagiste, ci- reur et gratteur de parquets…)[60]. Bientôt, Louis se fait • le comique de gestes ; engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Bar- • le comique de situation ; clay[n 8] : « Louis de Funès, comme moi, ne déchiffrait pas la musique. Il avait de l'oreille. C'était un excellent • le comique de langage ; musicien. Il ne parlait pas un jour d'être comédien[61].» Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaî- • le comique de caractère ; nant des soirées de douze heures, payé à la coupelle ou touchant un cachet de misère[62]. • le comique de répétition.

« Je l'ai rencontré en 1942 lorsqu'il était Les capacités du comédien à mimer et à faire des gri- pianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Baga- maces sont les principaux aspects de son humour. Le telle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsque mime est pour lui essentiel pour ponctuer ses mots : ce dernier jouait seul, de Funès montait sur le « Quand on décrit une forme de bouteille avec ses deux piano et chantait. » mains, expliquait-il en joignant le geste à la parole, la bou- teille est là, on la voit. Elle flotte un instant dans l’espace, — Le cinéaste se souvient[63]. même quand le geste est terminé. »[66] Il joue aussi beau- Il se servira de cette capacité dans certains de ses films, coup sur la répétition dans une scène de ses gestes ou pa- tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sans roles. De plus, le ressort de son humour est aussi capté loi, Frou-Frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le dans le caractère excessif des sentiments et émotions qu’il Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre. exprime, que ce soit la peur ou le désespoir – feint ou réel – de son personnage. Il excelle en particulier dans l’ex- e Il se remarie dans le 9 arrondissement de Paris, le 20 pression de la colère : grognements, bruits de la bouche, avril 1943, avec Jeanne Augustine Barthélemy, (Nancy, gifles répétitives sur les autres personnages, grands gestes, er 1 février 1914 - Ballainvilliers, 7 mars 2015). Le couple etc. Ses rôles se prêtaient volontiers à ce jeu : ses person- habite alors un petit deux-pièces (au 42, rue de Mau- nages sont souvent hypocrites, antipathiques, sans être, la beuge). En 1944, il a un deuxième fils, Patrick, et en 1949 plupart du temps, méchants ou incapables de rédemption. un troisième, Olivier, qui tiendra six rôles au côté de son De Funès disait que rien ne le faisait plus rire, dans la vie père au cinéma, dont Fantômas se déchaîne, Les Grandes courante, qu’une personne en engueulant une autre, sans Vacances, L'Homme orchestre et un rôle au théâtre dans que cette dernière puisse répliquer. Il évitait les ressorts Oscar. sentimentaux. Ainsi il n'a donné que trois baisers de ciné- ma de toute sa carrière : le premier dans le film le Dortoir des grandes d’Henri Decoin où il embrasse l'actrice Line 2 Ressorts humoristiques Noro sur la bouche[67],[n 9] ; le deuxième dans Comme un cheveu sur la soupe dans la scène finale où il demande à 2.1 Un art du comique Noëlle Adam qui l'a embrassé sur la joue de l'embrasser sur la bouche ; enfin dans La Zizanie, où de Funès et An- Selon le comédien Dominique Zardi, le « roi des troi- nie Girardot se font un bref baiser. sièmes couteaux »[64] avec plus de cinq cents films à son Sa petite taille (1,64 m)[68] contrastait avec celle de ses actif dont une dizaine aux côtés de Louis de Funès, ce partenaires plus grands (par exemple Bourvil avec 1,70 dernier était un acteur déjà très perfectionniste à ses dé- m, dans la moyenne nationale, et Yves Montand qui s’ap- buts. Il déclare à son sujet que « c'est d'ailleurs pour ça prochait des 1,85 m) et ajoutait un autre élément comique que beaucoup de gens l'ont considéré comme un voleur au personnage. de rôles car dès qu'il apparaissait à l'écran, c'était fini, il emportait tout et on ne voyait que lui[65]. » Les critiques de cinéma sont partagés sur son talent, certains louent le 2.2 Un art du déguisement « comique complexe » du numéro 1 du « comique à la française »[56], même si d'autres considèrent très domma- Même s’il n’a pas souvent eu l’occasion d’y recourir dans geable que, comme d'autres grandes vedettes françaises, les nombreux films auxquels il a participé, de Funès por- hormis pour quelques films comme L'Avare, il n'ait « pas tait volontiers des déguisements pour accentuer, parfois 2.3 Des duos célèbres 7

jusqu’à l'outrance, les situations comiques dans lesquelles il faisait évoluer ses personnages[69]. On peut retenir parmi tous ces déguisements et carica- tures : son déguisement en poète maniéré portant une per- ruque dans Le Grand Restaurant, en femme voilée, en gé- néral et en Thierry la fronde dans Le Gendarme de Saint- Tropez, en Chinois et en policier américain dans Le Gen- darme à New York, en marin, en buisson et en hippie dans Le Gendarme en balade, en religieuse dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, en gendarmette dans Le Gendarme et les Gendarmettes, en pirate, en évêque et en colonel de l'armée italienne dans Fantômas se déchaîne, en Écos- sais portant le kilt et en fantôme dans Fantômas contre Scotland Yard, en marin belge[n 10] dans Les Grandes Va- cances, en kayakiste dans Le Petit Baigneur sans oublier les costumes de la Belle Époque dans Hibernatus, en mé- canicien dans Le Corniaud, en soldat allemand au casque trop grand dans La Grande Vadrouille, en dame de la cour dans La Folie des grandeurs, en rabbin hassidique dans Les Aventures de Rabbi Jacob, en vieille femme, en Américain et en chauffeur dans L'Aile ou la Cuisse, en Harpagon dans L'Avare mais on retiendra avant tout son déguisement de gendarme dans la série du Gendarme.

Michel Galabru (ici en 1999), un des partenaires réguliers de Louis de Funès. 2.3 Des duos célèbres

Le talent du comédien fonctionnait bien dans le cadre de Hibernatus. D'autres acteurs ont joué plusieurs fois avec duos réguliers ou occasionnels avec des acteurs très di- lui, comme (Les Hussards, Jo et Le Grand vers. Claude Gensac, connue pour le surnom que Cruchot Restaurant), Jean Gabin (Le Tatoué, La Traversée de Pa- lui donne dans la série des Gendarmes : « Ma biche », fut ris et Le Gentleman d'Epsom), Jean Marais (Le Capitaine la complice féminine des personnages de de Funès ; elle a Fracasse, Fantômas, Fantômas se déchaîne et Fantômas souvent joué sa femme à l’écran, à tel point que beaucoup contre Scotland Yard), Maurice Risch (Les Grandes Va- de Français croyaient (et croient encore) que Claude Gen- [70] cances, Le Grand Restaurant, La Zizanie et certains épi- sac était aussi sa femme dans la vie . Elle a en fait joué sodes du Gendarme de Saint-Tropez), Michel Simon (La avec lui dans onze films répartis sur une période de trente Vie d'un honnête homme)… Il fut également aux côtés de ans. Ils font connaissance au début de l'année 1952 lors- Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes, Mam'zelle Ni- qu'elle est encore fiancée à Pierre Mondy, le partenaire touche et Boniface somnambule au cinéma[n 11], ainsi que de de Funès dans la pièce La Puce à l'oreille. Lors de leur sur disque dans Un client sérieux de Georges Courteline première rencontre effective au cinéma (fin 1952 dans La en 1954. Il a également joué avec le duo Guy Grosso et Vie d'un honnête homme, un mois après leur confrontation dans La série des Gendarmes ou encore Le théâtrale dans Sans cérémonie), et alors qu'ils forment un Grand Restaurant et aussi dans des films où les deux ac- duo de serviteurs, elle apparaît à demi dénudée sous la teurs jouent des rôles secondaires comme Le Corniaud, main baladeuse de Michel Simon. La Grande Vadrouille, L'Avare, etc. L'acteur a aussi beaucoup joué avec , son Outre les acteurs, Louis de Funès a régulièrement colla- supérieur dans la série des Gendarmes, en lui servant de boré avec les mêmes réalisateurs et scénaristes, et parti- faire-valoir burlesque. Plusieurs scènes de La Folie des culièrement Jean Girault, qui le laissait libre dans son jeu grandeurs sont restées célèbres, comme le réveil avec les [71],[72],[73] et dans ses improvisations. Les deux hommes ont travaillé rimes en « or » ou le nettoyage des oreilles , sur douze films : Pouic-Pouic, Faites sauter la banque !, la et font tout de suite penser à Yves Montand. Louis de série des Gendarmes, Les Grandes Vacances, Jo, L'Avare Funès a aussi joué de célèbres scènes avec Coluche dans et La Soupe aux choux. Ils ont même réalisé L'Avare en- L'Aile ou la Cuisse. Mais son duo le plus marquant est ce- semble. À part ce film et La Soupe aux choux, les films lui formé avec Bourvil dans Le Corniaud et surtout dans [74] réalisés par Jean Girault ont été écrits avec Jacques Vil- La Grande Vadrouille . frid. L'acteur a également collaboré à quatre reprises avec Il a aussi joué avec son fils, Olivier de Funès, dans Les Gérard Oury, qui lui a offert ses plus grands succès : Le Grandes Vacances, L'Homme orchestre, Le Grand Res- Corniaud, La Grande Vadrouille, La Folie des grandeurs taurant, Sur un arbre perché, Fantômas se déchaîne et et Les Aventures de Rabbi Jacob. Une cinquième colla- 8 2 RESSORTS HUMORISTIQUES

boration a même été envisagée : Le Crocodile. Mais le • Jean Lefebvre : La Belle Américaine, Les Veinards, double infarctus de Louis de Funès a fait tomber le pro- Faites sauter la banque !, Le Gendarme de Saint- jet à l'eau. Jean Halain est l'auteur de nombreux scéna- Tropez, Une souris chez les hommes, Le Gendarme rios de films mettant en vedette Louis de Funès : la trilo- à New-York, Les Bons Vivants, Le gendarme se ma- gie des Fantômas, Le Grand Restaurant, Oscar, Hiberna- rie et Le Gendarme en balade tus, L'Homme orchestre, Sur un arbre perché et L'Avare. • Jacqueline Maillan : Pouic-Pouic, Ah ! les belles bac- L'acteur a également prononcé les mots de Michel Au- chantes et Les Veinards diard dans Les dents longues, Le Gentleman d'Epsom, Des pissenlits par la racine, Une souris chez les hommes et Les • Jean Marais : la trilogie des Fantômas, Le Capitaine Bons Vivants. Fracasse et Dortoir des grandes • Jean-Pierre Marielle : Faites sauter la banque ! 2.3.1 Partenaires • Yves Montand : La Folie des grandeurs

Ses partenaires principaux incluent : • Claude Piéplu : La Belle Américaine, Faites sauter la banque !, Une souris chez les hommes, Le Gen- darme de Saint-Tropez, Hibernatus et Les Aventures • Bernard Blier : Agence matrimoniale, Les Hussards, de Rabbi Jacob Le Grand Restaurant et Jo • Paul Préboist : Oscar, Hibernatus, Le Gendarme en • Bourvil : La Traversée de Paris, Poisson d'avril, Les balade, Sur un arbre perché, La Folie des grandeurs, Hussards, Le Corniaud et La Grande Vadrouille Jo, L'Homme orchestre, La Grande Vadrouille, Le Grand restaurant et Le capitaine Fracasse. • Brosset : Ah ! les belles bacchantes, La Belle Américaine, La Grande Vadrouille et Le Petit Bai- • : Les Bons Vivants, Les Tortillards, gneur Certains l'aiment froide, Courte Tête, Mon pote le gi- tan et Candide ou l'Optimisme au XXe siècle • Jean Carmet : Le Diable et les Dix Commandements, • La Soupe aux choux France Rumilly : Les Veinards, la série des Gen- darmes et Le Grand Restaurant • Coluche : L'Aile ou la Cuisse • : Carambolages, Nous irons à Deau- ville, Ah ! les belles bacchantes, La Belle Américaine • : Les Bons Vivants, Pouic-Pouic et Des et Des pissenlits par la racine pissenlits par la racine • Mylène Demongeot : Frou-Frou et la trilogie des 2.4 Un sens artistique et musical Fantômas [75] • Robert Dhéry : Ah ! les belles bacchantes, La Belle Selon Colette Brosset , Louis de Funès avait « la mu- Américaine et Le Petit Baigneur sique et la danse dans la peau ». Sa capacité à assimi- ler et à servir une chorégraphie était étonnante[76]. Ses • Jacques François : Les Aventures de Rabbi Jacob, arabesques font merveille[77] dans les films comme Ah ! La Zizanie, Le Gendarme et les Extra-terrestres et Le les belles bacchantes, Le Grand Restaurant, L’Homme or- Gendarme et les Gendarmettes chestre ou Les Aventures de Rabbi Jacob. Perfectionniste, il indiquera par rapport à sa célèbre prestation de danse • Jean Gabin : La Traversée de Paris, Le Gentleman hassidique : d'Epsom et Le Tatoué « Il faut que je danse aussi bien que les dan- • Michel Galabru : Nous irons à Deauville, la série des seurs juifs. L'effet comique ne vient pas du ri- Gendarmes, Jo, Le Petit Baigneur et L'Avare dicule, au contraire[78] !»

• Claude Gensac : La Vie d'un honnête homme, Les — Louis de Funès Grandes Vacances, Oscar, Hibernatus, Jo, Le gen- darme se marie, Le Gendarme en balade, L'Aile ou Ses talents de pianiste apparaissent également dans les la Cuisse, L'Avare, La Soupe aux choux et Le Gen- films suivants : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice darme et les Gendarmettes Regamey, Je n’aime que toi, de Pierre Montazel, Frou- Frou, d'Augusto Genina, ou encore Ah ! les belles bac- • Annie Girardot : La Zizanie chantes, de Jean Loubignac (avec Francis Blanche au chant, dans Chanter sous le soleil, des célèbres Bouvart • Robert Lamoureux : Papa, maman, la bonne et moi, et Ratinet). Travailleur acharné, par respect pour les ar- Si Paris nous était conté et Papa, maman, ma femme tistes professionnels, il préfère éviter paradoxalement le et moi piano loisirs[79]. 3.3 Distinctions 9

3 Succès et reconnaissance années 1960 par le célèbre acteur tchèque František Filipovský[n 12], dont de Funès déclara à son sujet Louis de Funès est l’acteur français ayant attiré le plus qu'il fut son meilleur doubleur, certains fans tchèques grand nombre de spectateurs dans les salles : environ 273 n'hésitant pas à préférer sa voix à l'original. Encore au- millions entre 1947 et 1982[80]. jourd'hui, la série des Gendarmes reste populaire pour les Tchèques[84]. Entre 1964 et 1979, huit de ses films sont no 1 au box- office français (en 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, Malgré son succès européen, de Funès reste relative- 1973 et 1979). Ce sont les années de la consécration : ment inconnu aux États-Unis jusqu'en 1973-1974 et ses fameuses Aventures de Rabbi Jacob, nommées pour un Golden Globe du meilleur film étranger en 1975. • En 1964, 2 de ses films sont parmi les 4 premiers au Box-office : no 1 avec Le Gendarme de Saint-Tropez et no 4 avec Fantômas. 3.3 Distinctions • En 1965, il récidive avec 3 de ses films classés dans Louis de Funès, comparé aux autres artistes de son les 6 premiers : no 1 avec Le Corniaud, no 4 avec époque et au nombre de films qu'il a tournés, n'a pas reçu Le Gendarme à New York et no 6 avec Fantômas se un nombre très important de récompenses. déchaîne. En 1957, il reçoit le premier prix de sa carrière, le Grand • En 1966, c'est l'année du record de la La Grande Prix du rire, pour son rôle dans Comme un cheveu sur Vadrouille, no 1 de ses films, et Le Grand Restaurant la soupe de Maurice Regamey[85]. Huit ans plus tard, se classe no 8. lors de la 20e nuit du cinéma au théâtre Marigny, fin octobre 1965, Gina Lollobrigida lui remet une Victoire • En 1967, de Funès a joué dans 3 des 5 films les du cinéma pour son rôle dans Le Gendarme de Saint- mieux classés : no 1 avec Les Grandes Vacances, no Tropez[86]. En 1967, il reçoit le prix Courteline pour son 2 avec Oscar, et no 5 avec Fantômas contre Scotland rôle dans le film Les Grandes Vacances[87]. Le 15 mars Yard. 1973, il est fait chevalier de l'Ordre national de la Légion [45] • Et en 1968, se classe no 1, Le d'honneur et début 1980, il reçoit un César d'honneur [88] Petit Baigneur est no 3, et Le Tatoué est no 8. pour l'ensemble de sa carrière, remis par Jerry Lewis . Le prix Jean-Gabin, décerné de 1981 à 2008, a été créé à son initiative[89]. Enfin, de façon posthume, Louis de Fu- À ce jour, La Grande Vadrouille est no 3 au box-office nès sera classé 17e des 100 plus grands Français de tous général des films français, et c’est le 5e film ayant cumu- les temps, classement établi en mars 2005 pour la chaîne lé le plus d’entrées en France dans l’histoire du cinéma, de télévision France 2. derrière Titanic (1998) de James Cameron, Bienvenue chez les Ch'tis (2008) de Dany Boon, Intouchables (2011) D'autre part, le 7 décembre 1967, il est reçu par le général d'Olivier Nakache et Éric Toledano, et Blanche-Neige et de Gaulle au palais de l'Élysée pour un dîner officiel, en les Sept Nains (1938) de . compagnie de son épouse et d'autres grandes personnali- tés de la culture[n 13],[90]. En mars 2015, un sondage classe Louis de Funès comme acteur préféré des Français avec 24,80%. 3.4 Postérité dans la culture populaire

3.1 Box-office France Louis de Funès a marqué le cinéma comique français du XXe siècle. Outre les hommages honorifiques clas- Liste des 86 films avec Louis de Funès ayant attiré au siques tels que l'entreprise horticole Meilland qui décide, moins 1 million de spectateurs en France. en 1984, de nommer un cultivar de rose en son hommage Sources : Filmographie de Louis de Funès pour le nombre — la magnifique rose Louis de Funès —, ou encore la d'entrées de chaque film et jpbox-office.com, Bilan annuel poste française qui l'honore d'un timbre postal à son effi- pour le no 1 du box-office annuel. gie édité en 1998 dans le cadre d’une série consacrée aux acteurs du cinéma français, il a inspiré nombres d'artistes. 3.2 Rayonnement international Ainsi, on peut observer ses traits dans l’album de Lucky Luke intitulé Le bandit manchot où un personnage inspi- ré de lui est l’un des joueurs de cartes professionnels de Outre la France, les films de Louis de Funès ont [91] connu une grande popularité dans divers pays européens, Poker Gulch, une ville placée sous le signe du jeu . Il comme l'Italie, le Royaume-Uni[81] et l'Allemagne, mais est affublé d’un subalterne, un petit malfrat du nom de également l'URSS et sa zone d'influence d'Europe Double-six, inspiré de l’acteur Patrick Préjean. de l'Est[82]. Il est ainsi particulièrement célèbre en Dans un autre genre, Valère Novarina a publié aux édi- République tchèque[83], où il fut doublé au début des tions Actes Sud en 1986 un éloge, Pour Louis de Funès : 10 4 CARRIÈRE

« Il n’était pas de bon ton de l’apprécier. Ce n’était pas as- • 1949 : Le Journal de Jules Renard, sketchs inspi- sez chic. Alors que c’était un très grand acteur de théâtre. rés de l'œuvre de Jules Renard créés en septembre J’ai fait parler Louis de Funès comme quelqu’un d'autre a 1949 au cabaret La Tomate, puis repris à la radio, fait parler Zarathoustra. »[92]. Ce texte sur Louis de Fu- avec Raymond Souplex, Robert Rocca, Pierre Still, nès a donné lieu à plusieurs versions pour la scène, notam- Francine Darbois, Michel Méry, Jean Carmet ment celle créée au Théâtre d’Angoulême par Dominique • Pinon le 4 décembre 1998, dans une mise en scène de Re- 1949 : Un tramway nommé Désir de Tennessee naud Cojo. De son côté, Marcel Gotlib utilisera sa plume Williams, mise en scène Raymond Rouleau, avec agile dans le tome III de sa Rubrique-à-brac où il affuble Arletty, Yves Vincent, Héléna Bossis, Daniel Iver- de Funès d'une perruque, pour y supplanter Bourvil dans nel, Maurice Regamey, théâtre Édouard VII : Pablo Le Rectangle vert, librement inspiré du Cercle rouge de (15 octobre). Jean-Pierre Melville. • 1950 : Le Fils du rémouleur de Max Révol, sur une Plus récemment, dans les années 2000, Alexandre As- mise en scène de l'auteur, avec Darry Cowl, Jean- tier, véritable admirateur[93], lui dédiera sa série télévi- Marc Thibault, Jean Richard, Max Révol, théâtre du sée Kaamelott. On peut d'ailleurs entendre dans la scène Chapiteau. finale du dernier épisode de la série, Dies Irae, le thème • 1951 : Vache de mouche de Michel Emer, sur une principal de Jo pendant que la phrase de dédicace appa- mise en scène de l'auteur, avec Jack Ary, Micheline raît à l'écran. Dax, Jean Carmet, Christian Duvaleix En 2013, le journal Télérama lui consacre un numéro spé- • cial hors-série. 1951 : Dominique et Dominique de Jean Davray, mise en scène Raymond Rouleau, avec Lucien Nat, Jacques François, théâtre Michel : M. Ernest (18 4 Carrière janvier) • 1952 : La Puce à l'oreille de , mise en scène Georges Vitaly, avec Pierre Mondy, 4.1 Théâtre Marthe Mercadier, , théâtre Mont- parnasse : Augustin Ferraillon • 1926 : Le Royal Dindon de Bodèse[n 14] • 1952 : La Peur des coups de Georges Courteline, • 1944 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon, avec Colette Brosset avec Meg Lemonnier, Jean-Pierre Aumont, Bernard Blier, mise en scène Jean Wall, théâtre Michel : fi- • 1952 : Bouboute et Sélection ou Café liégrois de guration Robert Dhéry, sur une mise en scène de l'auteur, avec Dhéry, Colette Brosset, Roger Saget, Albert • 1945 : Image anglaise de Jacques Armand, mise en Rémy, Mondy, Gérard Calvi, René Dupuy, théâtre scène Pierre Henry, studio des Champs-Élysées : un Vernet : l’adjudant de pompiers client • 1952 : Sans cérémonie de Jacques Vilfrid et Jean • 1945 : La Maison de Bernarda Alba de Federico Girault, avec Albert Préjean, Claude Gensac, Ma- García Lorca, mise en scène Maurice Jacquemont, ria Mascelli, Jean Paqui, théâtre Daunou : le maître avec Germaine Kerjean, Marthe Mellot, Silvia Mon- d’hôtel (23 septembre-9 novembre[94]) fort, studio des Champs-Élysées : figurant (28 dé- • 1953 : Ah ! les belles bacchantes de Dhéry, Francis cembre) Blanche et Calvi, mise en scène de Dhéry, avec • 1946 : Winterset de Maxwell Anderson, mise en Jacqueline Maillan, Jacques Legras, théâtre Daunou scène André Certes, avec Renaud Mary, Yves (16 juin) Vincent, Marie Carlot, Jean-Roger Caussimon, • 1953 : Le Journal de Jules renard adaptation de Léon Arvel, Daniel Gélin, théâtre des Carrefours : Robert Rocca et Simone Rouziéde, avec Rocca, le clochard (27 janvier). Carmet, René Berthier, cabaret la Tomate • 1946 : L'Île grande de Henriette Valet, mise en scène • 1955 : Ornifle ou le Courant d'air de Jean Anouilh, de Teddy Bilis, avec Louis Arbessier, Jacques Sar- avec Pierre Brasseur, Jacqueline Maillan, mise en thou et Jeanne Stora, théâtre de l'Œuvre (1er sep- scène Jean Anouilh et Roland Piétri, comédie des tembre) Champs-Élysées : Machetu (3 novembre) • 1948 : Thermidor de Claude Vermorel, sur une mise • 1955 : Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mise en en scène de l'auteur, avec Claire Mafféi, Gisèle scène Jean Meyer, avec Michel Vitold, Jean Paré- Grandpré, Claude Ferna, Gérard Oury, théâtre Pi- dès, Roland Armontel - de Funès a été renvoyé par galle : Hanriot (24 mars). le metteur en scène durant les répétitions 4.3 Musique / Discographie 11

• 1955 : Poppi de Georges Sonnier, mise en scène • Hibernatus d’Édouard Molinaro Pierre Valde, avec Maryse Paillet, Maurice Vallier, • théâtre des Arts : Poppi (5 mars) Jo de Jean Girault • • 1957 : Faisons un rêve de Sacha Guitry, mise en Oscar d’Édouard Molinaro scène de l’auteur, théâtre des Variétés (30 mars) • Le Petit Baigneur de Robert Dhéry • 1959 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène • Pouic-Pouic de Jean Girault Jacques Mauclair, tournée Karsenty • La Soupe aux choux de Jean Girault • 1961 : Oscar de Magnier, mise en scène Mauclair, comédie des Champs-Élysées (21 janvier-1er juillet) • La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara

• 1962 : La Grosse Valse de Robert Dhéry, sur une • La Zizanie de mise en scène de l’auteur, avec Robert Dhéry, Colette Brosset, Liliane Montevecchi, Jacques Le- On peut également noter que Papy fait de la résistance, de gras, Janine de Waleyne, , Françoise Jean-Marie Poiré, projet dans lequel il devait initialement Moncey, Michèle Frascoli, Guy Grosso, Michel Mo- jouer, lui sera dédié[95]. do, théâtre des Variétés : le douanier Roussel

• 1971-1973 : Oscar de Magnier, avec Maria Pacôme, 4.3 Musique / Discographie Olivier de Funès, Mario David, Corinne Le Poulain, mise en scène de Mondy, théâtre du Palais-Royal : Louis de Funès a interprété de nombreuses chansons sur Bertrand Barnier (30 novembre-21 mai 1972/19 scène, à l'écran ou au disque, parmi lesquelles[96] : septembre-7 janvier 1973)

• 1973 : La Valse des toréadors de Jean Anouilh, sur • 1962 : Pour toi, Dans mes godasses, C'est défendu et une mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, avec Comme la douane dans La Grosse Valse de Robert Sabine Azéma, comédie des Champs-Élysées : le Dhéry, musique Gérard Calvi, avec Guy Grosso, Général (19 octobre), 198 représentations. Michel Modo, Pierre Tornade et Jacques Legras • 1967 : Ferme tes yeux mon bébé, mélodie et paroles 4.2 Filmographie de « mémé Fourchaume » dans Le Petit Baigneur • 1970 : Les Poupons (ou Quand tu fais « La la la - Article détaillé : Filmographie de Louis de Funès. la la »), musique François de Roubaix, paroles Jean Halain et Remo Forlani, dans L'Homme orchestre Louis de Funès a été très prolifique. Ayant donné la avec son fils Olivier réplique à plusieurs centaines d'acteurs, dirigé par plus • d'une quarantaine de réalisateurs, outre une décennie où il 1981 (24 décembre) : Le Divin Enfant sur le plateau s’essaya à différentes activités (une demi-douzaine de sé- du Grand Anniversaire, émission de variétés de FR3 ries télévisées, une douzaine de doublages, une dizaine de animée ce soir-là par Guy Béart. courts métrages) tout en tournant dans les années 1950, il a plus de cent quarante longs métrages à son actif au Il a également enregistré des fables, des pièces de théâtre cours de ses presque quarante années de carrière. et des histoires pour enfants (Les Aristochats) sur micro- sillons[97]. Quelques films majeurs par ordre alphabétique • 1953 : La Tomate présente le Journal de Jules Renard • L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi (33T - Phillips - Ref : N 76007R) • • L’Avare de Jean Girault et Louis de Funès 1958 : Le Bœuf et l’Âne de la crèche avec Louis de Funès (l’âne) et Jacques Fabbri (le bœuf) (33T - Era- • Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury to - ref : LDEV 3097)

• Le Corniaud de Gérard Oury • 1958 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, inter- prété entre autres par Louis de Funès et Bernard • La trilogie Fantômas d'André Hunebelle Blier (16T - Contrepoint - ref : V 16.25005.30) puis • La Folie des grandeurs de Gérard Oury en 33T - Vogue - N° COF.11 (1972) • • La série du Gendarme, de Jean Girault 1959 : Les Fourberies de Scapin de Molière (16T - Contrepoint) puis en 33T - Vogue - N° COF.12 • La Grande Vadrouille de Gérard Oury (1972) 12 5 HOMMAGES

• 1960 : La Grosse Valse (33T - ref : LD 593 30) 4.3.1 Bandes originales de films

• 1964 : Louis de Funès joue avec les classiques (4 × 4.4 Radio 45T). • 1968 : Le Gendarme de Bethléem. Louis de Funès a • Volume 1 (Vogue, EPL 8259) enregistré pour Europe 1 un conte de Noël de 45 mi- • Jean de La Fontaine : Le Corbeau et le Re- nutes revisitant la Nativité, en compagnie de Michel nard, Le Loup et l'Agneau, Le Coche et la Galabru, Élisabeth Wiener et Pierre Tornade. Une Mouche adaptation à la télévision en a été faite, avec Michel Serrault. • Jean de La Bruyère : Des biens de fortune, Giton et Phédon, De l'Homme : Gnathon • Volume 2 (Vogue, EPL 8260) 5 Hommages • Jean de La Fontaine : La Cigale et la Four- mi, Le Petit Poisson et le Pêcheur, Le Lion et le Moucheron • Jean Racine : Les plaideurs • Volume 3 (Vogue, EPL 8261) • Jean de La Fontaine : La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, La Montagne qui accouche, Le Chat, la belette et le petit Lapin • Nicolas Boileau : Les Embarras de Paris • Volume 4 (Vogue, EPL 8262) • Jean de La Fontaine : Le Savetier et le Fi- nancier • Molière : Monologue de l'avare • Pierre Corneille : Stances à Marquise • Voltaire : La Vanité, Les oui et les non, Rose Louis de Funès. Épigramme imitée de l'anthologie

• 1964 : Louis de Funès joue Molière (L'Avare, Les • En 1984, une variété de rose est créée par la socié- Fourberies de Scapin, Le Bourgeois gentilhomme), La té horticole Meilland en son honneur, la rose Louis Fontaine (Fable) (33T - Vogue) de Funès[98]. Cette plante fait partie des nombreux cultivars de roses portant des noms de célébrités. • 1969 : Un client sérieux une comédie de Georges Courteline avec Fernandel (33T - Ref : DECA FM • En juillet 2013, a été ouvert dans la commune du − 133522) . Louis de Funès y tient le rôle du substi- Cellier, où l'acteur résida à partir de 1967, un musée tut. baptisé le « Musée de Louis », créé par l'association du même nom, constituée en janvier 2013 avec le • 1979 : Le Double Disque d'or des enfants collectif soutien de la commune et du conseil général de la dont Louis de Funès (33T - ref : Vg304) Loire-Atlantique[99]. Le musée a déménagé fin avril 2014 dans l'orangerie du château de Clermont, an- • 1980 : Louis de Funès raconte les Aristochats (33T - cienne propriété de l'acteur. Disneyland Records - ref : ST-3890 F) • • 1981 : Pour le mercredi de vos enfants avec Bernard En 2014, une nouvelle voie du quartier rénové de la e Blier, , Danièle Gilbert, Louis de Fu- ZAC Beaujon (8 arrondissement de Paris) est bap- [100] nès, Jean Chevrier, Pierre Tchernia, Pierre Perret. tisée « allée Louis-de-Funès » . (33T - Vogue Clvlx 665) Louis de Funès y récite Le Corbeau et le Renard et Le Loup et l’Agneau. • En 2015, dans le film d'animation Pourquoi j'ai pas mangé mon père réalisé par Jamel Debbouze, le per- • Hommage à Louis de Funès (2 × 33T - Vogue - ref: sonnage de Vladimir est basé sur Louis de Funès, les 426010) animateurs ayant utilisé des images de ses films[101]. 6.2 Références 13

6 Notes et références [10] Il est écrit « Antwerpen » (Anvers) sur son pull [11] De Funès et Fernandel ne firent que se croiser dans La Vie 6.1 Notes à deux, et dans deux sketchs différents du film à sketchs Le Diable et les Dix Commandements [1] Extrait du registre d'état civil de la ville de Nantes (1983) : « Le vingt-sept janvier mil neuf cent quatre-vingt-trois à [12] František Filipovský (1907-1993) a été un acteur tchèque vingt heures trente minutes, est décédé place Alexis Ri- renommé. Il obtint en 1954 le titre soviétique d'Artiste cordeau, Louis Germain David de Funès de Galarza, ac- émérite et fut désigné Artiste du Peuple en 1984. De- teur, né à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le trente et un puis 1995, il existe un Ceny Františka Filipovského (« Prix juillet mil neuf cent quatorze, domicilié au Cellier (Loire- František Filipovský ») récompensant tous les ans le Atlantique) château de Clermont, fils de Carlos Louis de meilleur doubleur du pays. Funès de Galarza et de Leonor Soto Reguera, époux de [13] Complétaient ce dîner officiel : André Malraux, Jane Jeanne Augustine Barthelemy. Dressé le vingt-huit janvier Sourza, Tino Rossi, Raymond Devos, Jean Piat, Michèle mil-neuf-cent-quatre-vingt-trois à quatorze heures qua- Morgan, Gérard Oury, Fernandel, . rante minutes, sur la déclaration de Alain Menanteau, vingt-neuf ans, vaguemestre, domicilié à Gétigné (Loire- [14] Conformément à l'usage couramment répandu (cf. par Atlantique) rue de la Chénaie, neuf, non parent du défunt exemple le site officiel), la « théâtrographie » de l'acteur qui, lecture faite, et invité à lire l'acte, a signé avec nous, débute par cette piécette jouée en amateur au collège. Annie Potrel épouse Bourgeois commis adjoint en cette Mairie, officier de l'état civil par délégation du Maire. [Si- gnatures]. » 6.2 Références [2] Extrait du registre d'état civil pour l'année 1957 de la ville [1] Voir la section « Un champion du box-office français ». de Montmorency (Val-d'Oise) : « Le vingt-cinq octobre mil-neuf-cent-cinquante-sept, à seize heures, est décédée [2] Jean-François Sirinelli, Georges-Henri Soutou, Françoise 6, rue Le Laboureur, Léonor Soto y Réguéra, domici- Thom, Catherine Horel, Culture et Guerre froide, Presses e liée 14, rue Germain Pilon à Paris, 18 arrondissement, universitaires de la Sorbonne, 2008, page 166 née à Ortiguera (Espagne), le vingt et un janvier mil- huit-cent-soixante-dix-huit, sans profession, fille de père [3] Loubier 1991, p. 19 et mère décédés dont les noms sont inconnus du déclarant, veuve de de Funès, prénoms également inconnus. Dres- [4] de Funès et de Funès 2005, p. 25 sé le vingt-huit octobre mil-neuf-cent-cinquante-sept, dix [5] de Funès et de Funès 2005, p. 19 heures trente minutes, sur la déclaration de Georges Oli- veres, quarante et un ans, employé, domicilié à Montmo- [6] de Funès et de Funès 2005, p. 20 rency, 5 rue Grétry, qui lecture faite a signé avec nous, Armand Piednoir, adjoint au Maire de Montmorency, of- [7] de Funès et de Funès 2005, p. 38. ficier de l’état civil par délégation. [Signatures]. » [8] « Louis de Funès, la comédie humaine », de Philippe [3] Louis de Funès : « Ah, papa, c'était un artiste ! [...] il Azoulay, 27 janvier 2003 [présentation en ligne] avait beaucoup d'humour, mais le quotidien ne l'intéressait pas[6].» [9] Dicale 2009, p. 14

[4] On peut l'écouter au piano à la 35e ou à la 40e minute du [10] Kernel 2004, p. 184. film par exemple, ou encore à la 75e minute où il effectue [11] Jelot-Blanc 1993, p. 24 un remplacement au pied levé. [12] de Funès et de Funès 2005, p. 44 [5] Dans toutes les précédentes adaptations de Fantômas fi- dèles à l'œuvre originale, le commissaire Juve n'avait ja- [13] Jelot-Blanc 1993, p. 33 mais été un personnage comique. [14] Dicale 2009, p. 19 [6] La Grande Vadrouille restera pendant plus de trente ans à la tête du box-office du cinéma en France, devancé par [15] Daniel Gélin, Deux ou trois vies qui sont les miennes, le Titanic de 1997 seulement, et il faudra attendre encore 1978 onze ans de plus pour qu'un autre film français le dépasse [16] Dicale 2009, p. 19-20 (Bienvenue chez les Ch'tis, en 2008). [17] Bonnotte 2003, p. 43 [7] Charles Nau de Maupassant, malgré son homonymie, n'a aucun lien de parenté avec l'écrivain Guy de Maupassant. [18] Du Guesclin (1949), sur l'IMDb

[8] Cette période varie selon les sources, la famille de Funès [19] Aknin 2005, p. 6 affirme qu'elle débute en 1936, mais on trouve des dates postérieures dans certaines biographies. [20] Aknin 2005, p. 44.

[9] Un an auparavant, il n'embrasse Juliette que sur la joue [21] avec plus de 800 représentations à guichets fermés, dans Elle et moi Loubier 2014, ch. 4. 14 6 NOTES ET RÉFÉRENCES

[22] « Du jour au lendemain, Paris l'a découvert. Le métier, le [52] Mongin 2002, p. 154 public l'ont lancé » commentera Virlogeux, Loubier 2014, ch. 4. [53] « Saga Louis de Funès - 4 Le Retour au Som- met(1975/1982) : L'Aile ou la Cuisse » (consulté le 17 [23] Dicale 2009, p. 34 décembre 2012)

[24] Anthony Palou, « Louis de Funès, classe tout rire », Le [54] « Louis de Funès, la comédie humaine », de Philippe Figaro, 12 juin 2009 (lire en ligne) Azoulay, 27 janvier 2003 [présentation en ligne].

[25] Basile de Koch, « De Funès et les corniauds », Valeurs [55] « La Soupe aux choux », Fiches de film, sur Allociné actuelles, 28 avril 2014 (lire en ligne) (consulté le 19 janvier 2013)

[26] François Bédarida, Histoire, critique et responsabili- [56] Pierre Bouteiller, Odile Grand, Gérard Lefort, Georges té : Histoire du temps présent, Éditions Complexe, coll. Charensol et Michel Ciment, « hommage à l'acteur, Louis « Histoire du temps présent », 2003, 357 p. (ISBN de Funès qui vient de décéder », Le Masque et la Plume, 9782870279823, présentation en ligne), p. 174 sur Institut national de l'audiovisuel, France Inter, 30 jan- vier 1983 (consulté le 8 août 2014), à partir de 2 min 30 [27] Aknin 2005, p. 106 s

[28] Aknin 2005, p. 10 [57] Christine Ockrent, « Obsèques de Louis de Funès », Journal télévisé, sur INA, Antenne 2, 29 janvier 1983 [29] Jelot-Blanc 1993, p. 109. [58] « Papy fait de la résistance (1983) », sur Internet Movie [30] Jelot-Blanc 1993, p. 107 Database [31] de Funès et de Funès 2005, p. 75 [59] « Louis de Funès », sur cinememorial.com [32] Jelot-Blanc 1993, p. 123 [60] Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites et grandes va- [33] Oury 1989, p. 214 drouilles, Robert Laffont, 2014, p. 47

[34] Jelot-Blanc 1993, p. 136 [61] Kernel 2004, p. 77

[35] Aknin 2005, p. 20 [62] « Louis de Funès à propos de sa carrière de musicien de jazz », sur Institut national de l'audiovisuel (consulté le 17 [36] Aknin 2005, p. 24 décembre 2011).

[37] « Jean Girault », sur Ciné-ressources (consulté le 16 mai [63] Interview de Georges Lautner, sur autourdelouisde- 2009) funes.fr, 19 janvier 2008.

[38] Loubier 1991, p. 115 [64] « indispensabl[e] troisièm[e] coutea[u] du cinéma fran- çais », Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible, Archi- [39] Fantomas - Box Office Louis de Funès 1964, publié le 15 poche, 2010, 300 p. (ISBN 9782352871972), « La bande août 2010. à Bébel ».

[40] Leguèbe 2003, p. 106. [65] Interview de Dominique Zardi sur autourdelouisde- funes.fr, 25 juin 2007. [41] Louis de Funès : une légende, p. 113. [66] Jean-Loup Chifflet, Dictionnaire amoureux de l'Humour, [42] Oury 1989, p. 250 Plon, 2012, 465 p. (ISBN 9782259219556), « Funès, [43] Dictionnaire du cinéma populaire français, p. 363 Louis de (1914-1983) ».

[44] Dicale 2009, p. 429 [67] Leguèbe 2003, p. 51.

[45] Djemaa et Di Falco 2008, p. 136 [68] Louis de Funès : Une légende, p. 25.

[46] de Funès et de Funès 2005 [69] La Revue du cinéma n°353, Ligue Française de l'Enseignement et de l'Éducation Permanente, septembre [47] Oury 1989, p. 282 1980, 143 p., p. 98

[48] de Funès et de Funès 2005, p. du chapitre 20 [70] Claude Gensac, Ma biche... c'est vite dit !, Michel Lafon, 2005, 236 p. (ISBN 2749902282 et 9782749902289) [49] Jelot-Blanc et de Funès 2011, p. 228 [71] Monnaie et cinéma : « Il est l'or de se réveiller »…, 15 [50] Loubier 2014, « J'ai passé deux mois et demi à l'hôpital. janvier 2008. J'ai découvert un monde fantastique de gentillesse : des médecins et des infirmières en or. » [72] « Ruy Blas » de Victor Hugo revisité par Gérard Oury, 21 mai 2010 [51] Jean-Jacques Beineix, Les Chantiers de la gloire, Fayard, 2006, 835 p. (ISBN 9782213665030). [73] Bonnotte 2003, p. 195 15

[74] Christian Plume et Xavier Pasquini, Bourvil, Bréa 7 Annexes Éditions, 1983, 189 p. (ISBN 2903198322 et 9782903198329), p. 64 7.1 Bibliographie [75] Voir ses commentaires dans les suppléments du DVD du Grand Restaurant. : document utilisé comme source pour la rédaction [76] « pour les autres il a fallu quinze jours de répétitions. Pour de cet article. lui, trois. » Dicale 2009 [77] de Funès et de Funès 2005, p. 1861-1862 7.1.1 Biographies

[78] de Funès et de Funès 2005, p. 1822 • Robert Chazal, De Funès, Paris, Édition PAC, coll. [79] de Funès et de Funès 2005, p. 1748 « Têtes d'affiche », 1979, 180 p. (ISBN 2-85336-101- 2) [80] Box-office de Louis de Funès entre 1947 et 1982 sur jpbox-office.com • Jean-Marc Loubier, Louis de Funès, le berger des [81] Nicole Beaurain, Le Cinéma populaire et ses idéologies, roses, Paris, Ramsay, coll. « Ramsay Cinéma », L'Harmattan, 2005, page 49 1991, 273 p. (ISBN 2-85956-922-7) ; réédition [82] Marie-Pierre Rey, La Tentation du rapprochement France Ramsay, coll. « Ramsay poche cinéma » numéro et URSS à l'heure de la détente (1964-1974), Publications 114, Paris, 1993, 273 p. (ISBN 2-841140-03-2) de la Sorbonne, 1995, page 199 • Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, une lé- [83] (en)Dubbing has its drawbacks but children knowing Alain (ISBN 2- Delon is cool, non ?, Radio.cz, 2010 gende, Paris, Anne Carrière, 1993, 345 p. 910188-07-8) [84] Extrait d'une vidéo d'un spectacle d'écoliers à Prachatice en 2009. • Christelle Laffin, Louis de Funès, au nom de la [85] Bonnotte 2003, p. 225 rose, Paris, Albin Michel, 2002, 104 p. (ISBN 2-226- 13517-0) [86] Djemaa et Di Falco 2008, p. 110 [87] Chazal 1979, p. 81 • Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : Jusqu'au bout du rire, Paris, Michel Lafon, 2003, 255 p. (ISBN [88] Laffin 2002, p. 93 2-84098-908-5) ; réédition Librairie générale [89] Florence Moncorgé-Gabin, Quitte à avoir un père, autant française, coll. « le Livre de Poche » numéro 30 444, qu'il s’appelle Gabin…, Le Cherche-midi, 2003, p. 206 Paris, 2005, 254 p. (ISBN 2-253-11497-9) [90] « Réception des artistes à l'Elysée », sur INA • Éric Leguèbe, Louis de Funès, roi du rire, Paris, [91] Paul Bleton, Western, France : la place de l'Ouest dans Dualpha éditions, 2003, 255 p. (ISBN 2-912476-36- l'imaginaire français, Belles Lettres, 2002, 319 p. (ISBN 4) 2251741143 et 9782251741147), p. 126

[92] Valère Novarina, citée dans le portrait que lui consacre le • Brigitte Kernel, Louis de Funès, Paris, Éd. du Ro- site Lire cher, 2004, 213 p. (ISBN 2-268-05133-1) [93] « Si Louis de Funès avait été encore en vie, je pense que je n'aurais rien fait d'autre que d'écrire un film pour lui », • Laurent Aknin, Louis de Funès, Paris, Nouveau Interview vidéo sur Kaamelott, L'Internaute, 21 décembre Monde éditions, coll. « Les petits illustrés », 2005, 2009 34 p. (ISBN 2-84736-089-1, présentation en ligne) [94] Leguèbe 2003, p. 68. • Olivier de Funès et Patrick de Funès, Louis de Fu- [95] Dicale 2009 nès : « Ne parlez pas trop de moi, les enfants ! », [96] Discographie complète et illustrée sur Louisdefunes.org. Paris, Le Cherche Midi, coll. « Collection Docu- ments », 2005, 304 p. (ISBN 2-7491-0372-X) [97] Les Aristochats racontés par Louis de Funes, mars 2011 [98] La rose Louis de Funès sur le site www.meilland.com - • Christian Dureau, Louis de Funès, le génie du rire, consulté le 12 février 2015. Paris, Éditions Didier Carpentier, coll. « Stars de [99] Site officiel du Musée de Louis l'écran », 2008, 125 p. (ISBN 2-8416-7586-6)

e [100] Annonce dans le bulletin municipal du 8 arrondissement, • Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimace et janvier 2014. gloire, Paris, Grasset, 10 juin 2009, 528 p. (ISBN [101] « Secrets de tournage », Allociné. 2246636612, présentation en ligne) 16 7 ANNEXES

• Marc Lemonier, L'Intégrale de Funès, Paris, Hors 7.2 Documentaires collection, 21 octobre 2010, 21 cm × 27 cm, 296 p. (ISBN 2-258-08333-8) • 2002 : Philippe Azoulay, Louis de Funès : La Comédie humaine, Rosebud et Studio Canal, 83 • Jean-Jacques Jelot-Blanc et Daniel de Funès, Louis minutes de Funès : L'Oscar du cinéma, Paris, Flammarion, Narration : Jean-Pierre Marielle. Intervenants : coll. « Arts et Culture », 2011 (ISBN 2081244462) Sabine Azéma, Colette Brosset, , Denys de La Patellière, Christian Fechner, Michel Galabru, Daniel Gélin, Claude Gensac, Annie • Bertrand Dicale, Louis de Funès, de A à Z, Paris, Girardot, Michel Modo, Édouard Molinaro, Gérard Tana (Editis), 2012, 456 p. (ISBN 2845677855). Oury, .

• Sophie Adriansen, Louis de Funès, Regardez-moi là, vous !, Paris, Éditions Premium, 2013, 304 p. (ISBN • 2003 : Éric Delacour, Louis de Funès ou le Pouvoir 978-2-35636-118-9) de faire rire, Arte, France 5 et TV5 Monde, 51 • Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites et minutes grandes vadrouilles, Paris, Robert Laffont, 2014, Narration : Gilles Verlant. Intervenants : Christian 564 p. (ISBN 2-221-11576-7) Fechner, Michel Galabru, Claude Gensac, Henri Guybet, Georges Lautner, Michel Modo, Pierre Mondy, Bernard Murat, Michel Pascal, Maurice 7.1.2 Bibliographie complémentaire Risch.

• Pascal Djemaa et Di Falco (contrib.), Louis de Fu- nès : le sublime antihéros du cinéma, Autres temps, • 2004 : Emmanuelle Daude, Légende : Louis de coll. « Temps mémoire », 2008, 171 p. Funès, France 3, 52 minutes • Olivier Mongin, Éclats de rire : Variations sur le Narration : Philippe Labro. Intervenants Macha corps comique, Seuil, coll. « Coul.Idees », 2002, Béranger, Michel Modo, Pierre Mondy, Danièle 343 p. (ISBN 978-2020517003) Thompson.

• Valère Novarina, Pour Louis de Funès, Paris, Actes Sud, 1986, 79 p. (ISBN 2-86869-330-X) • 2004 : Laurent Boyer, Le grand classement : les 20 films cultes de Louis de Funès sur M6 • Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, Paris, Presses Pocket, 1989, poche, 346 p. (ISBN 2-266-03063-9) Intervenants : Jacques Villeret, Christian Fechner, Michel Modo, Christian Marin, Maurice Risch, Patrick Préjean, Anne Roumanoff, Jean-Marie Poiré, Dany Boon • Larry Portis, « L'État dans la tête et les pieds dans le plat. Hiérarchie et autorité dans les films de Louis de Funès », L'Homme et la Société, no 154, 2004, p. • 2007 : Serge Korber, De Funès intime, M6 Vidéo, 31-50 (ISSN 2747583651, lire en ligne) 105 minutes Narration : Daniel Russo. Intervenants : Patrick de Funès, Jeanne de Funès, Daniel Gélin (images 7.1.3 Autour des films d'archives), Pierre Mondy, Benoît Duteurtre, Olivier de Funès, Colette Brosset (images d'archives et • Vincent Chapeau, Sur la route de la Grande Va- interview récent), Edouard de Funès (neveu de drouille : Les Coulisses du tournage, Paris, Hors col- Louis), Daniel Russo, Laurent Gerra, Dominique lection, 2004, 105 p. (ISBN 2-258-06383-3) de Funès (épouse d'Olivier), Julia de Funès-Coudry (fille d'Olivier), Mohamed Ben Moussa (cuisinier • Pierre-Jean Lancry, Pleins feux sur... La Grande Va- au Château de Clermont) drouille, Paris, Horizon illimité, coll. « Pleins feux sur... », 2004, 136 p. (ISBN 2847870938)

• Marc Lemonier, Sur la piste de Fantômas, Paris, • 2007 : Gilles Penso, On a tous grandi avec Louis de Édition Hors Collection/Gaumont, 2005, 127 p. Funès, La Boîte 2 Prod et France Télévisions, 115 (ISBN 2-258-06852-5) minutes Intervenants : Arthur, Didier Bénureau, Richard • Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez : Berry, , Vladimir Cosma, François- Louis de Funès, histoire d'une saga, Paris, Flamma- Xavier Demaison, Pascal Elbé, Pauline Ester, Julie rion, 2007, 175 p. (ISBN 2081203278) Ferrier, , Pascal Légitimus, Kad 7.4 Liens externes 17

Merad, Isabelle Nanty, Manu Payet, Dominique 7.4 Liens externes Pinon, Denis Podalydès, Smaïn. • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système univer- • 2010 : Jérôme Revon et Stéphane Gateau, Nous nous sitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès sommes tant aimés : Louis de Funès, France 3 • Gemeinsame Normdatei • WorldCat • • 2012 : Serge Khalfon et Florence Troqueneau, Un (en) Louis de Funès sur l’Internet Movie Database jour, un destin : Louis de Funès, France 2 • Louis de Funès sur Allociné • Catégorie Louis de Funès de l’annuaire DMOZ • 2013 : Mathieu Allard, Il était une fois… Louis de Funès, TMC • Émission hommage à Louis de Funès sur le site de Radio France • 2013 : Gregory Monro et Catherine Benazeth, Mon- • Journal de 20h d'Antenne 2 du vendredi 28 janvier sieur de Funès, Tangaro, Arte, France Télévisions 1983, consacré en grande partie à la mort de Louis 82 minutes de Funès Intervenants : Alexandre Astier, Guillaume Gal- lienne, Jamel Debbouze, Mylène Demongeot, Valère Novarina, Bertrand Dicale (biographe), Jean • Portail du cinéma français Baptiste Thoret (historien du cinéma), Claude Zidi, Danièle Thompson, Michel Galabru, Serge Korber, • Roger Van Hool, Bernard Alane, ses fils Patrick de Portail de l’humour Funès et Olivier de Funès, Dominique Besnehard, Pascal Thomas, Eric Toledano, Olivier Nakache, • Portail du théâtre Marcel Rufo. • Portail de la réalisation audiovisuelle

• 2013 : Stéphane Bonnotte, Louis De Funès, • Portail de la radio l'Irrésistible, diffusé sur le bouquet de chaînes ciné- ma Ciné+. • Portail des Hauts-de-Seine

• 2014 : Matthieu Allard, De Funès : 100 ans de rire, D8 Intervenants : Guillaume Gallienne, Jamel Deb- bouze, Bertrand Dicale (biographe), Claude Zidi, Danièle Thompson, Michel Galabru, Serge Korber, Olivier de Funès, Marcel Rufo.

• 2014 : Jérôme Wybon, Louis de Funès et les gendarmes, Paris Première Intervenants : Bertrand Dicale (biographe), Sylvain Raggianti (biographe), Richard Balducci, Michel Galabru, Nicaise Jean-Louis, Rémy Julienne, Patrice Laffont, Maurice Risch Interview d'archives : Louis de Funès, Michel Modo, Raymond Lefèvre

7.3 Articles connexes

• Château de Clermont

• Rose Louis de Funès 18 8 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

8 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

8.1 Texte • Louis de Funès Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Fun%C3%A8s?oldid=118009341 Contributeurs : Shaihulud, FvdP, Tar- quin~frwiki, Ryo, Nataraja, Looxix, David Latapie, Orthogaffe, Céréales Killer, Treanna, Delorme, Bob kennedy, Howard Drake, Moala, HasharBot, Abrahami, Maggic, P-e, Cham, LeYaYa, Sebjarod, ZeroJanvier, Webkid~frwiki, Jerotito, THA-Zp, Fafnir, Spooky, Gali- chonj, Phe, Marc Mongenet, MedBot, Sam Hocevar, Alain Schneider, Mercator, Siren, Oblic, Phe-bot, Bibi Saint-Pol, Baril, ~Pyb, Ol- lamh, Weft, Hégésippe Cormier, Tarap, Pclent, Alexh, Romary, HaguardDuNord, Carlb, Jef-Infojef, Muijz, Darkoneko, Bradipus, Clio64, Doch54, Oxag, Yopohari, PieRRoMaN, Poleta33, Schwarzer Stern, Korrika, Jmc1939, Leag, Delio, Mmenal, Bob08, Ork, Fourvin, Poulos, Caerbannog, Sherbrooke, Padawane, Chris93, Delsaut, Neptune, Laurent Jerry, Xtof, DocteurCosmos, Washington~frwiki, ChrisB~frwiki, Gede, Elg, Angeldream, Stéphane33, Peter17, Ayack, Gribeco, Seb35, RobotE, 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8.3 Licence du contenu

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