Le Développement Économique Local TERRITOIRE, FILIÈRES ET ENTREPRENARIAT

Expériences dans le bassin du fleuve Sénégal (Mauritanie, , Sénégal)

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Migration - Citoyenneté - Développement Ce guide a été élaboré dans le cadre du programme d’appui aux initiatives de développement local et de coopératives territoriales.

Ce programme est mis en œuvre dans le bassin du fleuve Sénégal en partenariat avec des acteurs locaux partenaires associés du projet :

• Pour le Mali, Le Conseil Régional de (CRK);

• Pour le Sénégal, Les Agences Régionales de Développement (ARD) de Matam et de Tambacounda, les GIC de Bakel et du Bosséa ;

• Pour la Mauritanie, L’Association des Maires du Guidimakha (AMaiG) et l’Association des Maires et Parlementaires du 2 Gorgol (AMPG) ;

• Au niveau sous régional, l’association sénégalaise SAANE.

Il a reçu le soutien financier de : l’Union Européenne, l’Agence française de développement, le CCFD- Terre Solidaire, le CFSI, les conseils régionaux (Centre, Ile de France, Nord-pas-de-Calais), la fondation Nicolas Hulot, la fondation Michelham.

Rédaction : Karen Mbomozomo

Comité de relecture : GRDR avec la participation de Jérôme Klefstad Sillonville

Graphisme : Marie Guérin [email protected]

Crédits photos : GRDR (sauf mention spéciale)

© GRDR Février 2014 AVANT-PROPOS

Le GRDR-Migration, Citoyenneté, cours de mise en œuvre, certaines des Développement a, dans sa stratégie de réflexions présentées ici ne sont pas recherche-action, le souci de capitaliser totalement abouties. Ce guide donne ses actions, de tirer des leçons de ses ainsi un aperçu des principaux outils expériences et de les valoriser en savoirs et méthodologies éprouvés tout au partageables. long de l’action (partie II). Il présente Dans le cadre du Programme d’Appui également des pistes de réflexion aux Initiatives de Développement pour des actions futures (partie III), Local (PAIDEL) mis en œuvre depuis construites à partir d’un bilan provisoire plus de 13 ans dans le bassin du fleuve des actions dans le contexte de la Sénégal, cette volonté se traduit par la moyenne vallée du fleuve Sénégal (décrit production de nombreux documents de dans la partie I). capitalisation dont le présent guide. Il illustre l’idée que le développement Ce document est issu d’un travail économique local est un processus long combinant analyse bibliographique et continu, qui demande une parfaite et enquêtes dans les territoires maitrise du contexte dans lequel il concernés. Les partenaires et l’ensemble est pensé, mûri et mis en œuvre. La des salariés rencontrés ont accepté de compréhension des dynamiques des 3 partager leurs expériences et de livrer acteurs, leur implication réelle dans leurs avis et recommandations pour la construction d’un cadre propice l’amélioration des actions. Leurs analyses à l’élaboration d’une vision et d’une pour la promotion des territoires à travers stratégie de développement économique la valorisation des ressources locales, sont les préalables à toute action. contribuent largement à ce travail de Ce document est destiné à tous capitalisation. les acteurs locaux œuvrant pour le Le programme PAIDEL-CT étant en développement de leur territoire.

© Marc Gayot Sommaire CONTEXTE 5 Le bassin du fleuve Sénégal, territoire transfrontalier en devenir 6 L’économie domestique dans le BFS 6 Des économies domestiques reposant sur de multiples activités, et de fortes 6 inégalités socio-économiques Mobilités humaines et développement économique dans le BFS 7 L’importance du secteur informel dans l’économie locale 9 Décentralisation et développement économique local dans le BFS 10 L’Etat et les partenaires au développement : « réduire la pauvreté » 10 Le GRDR et le DEL : accompagner les acteurs à maitriser la décision au niveau local 14 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT D’UN DÉVELOPPEMENT 17 ÉCONOMIQUE LOCAL DURABLE La planification territoriale et concertée du Développement Economique 18 Local (DEL) Le long chemin de la production de connaissances 18 La construction de la vision économique 22 Elaboration de stratégies 24 De la stratégie au plan d’actions 25 Le rôle des différents acteurs à impliquer 27 4 L’appui aux filières agro-pastorales : valorisation d’une ressource locale 31 inter-territoriale Historique de l’approche par filière 31 Etude des potentialités économiques régionales 32 Appui à la valorisation des filières porteuses 35 Structuration des acteurs économiques 38 Accompagner les producteurs pour valoriser au mieux les opportunités offertes pour 38 l’augmentation de la demande urbaine locale : le cas du Réseau des Horticulteurs de la région de Kayes (RHK) Mettre en réseau les acteurs du DEL autour de la valorisation des ressources naturelles 42 : le cas de la réserve naturelle communautaire du Boundou Appui aux initiatives de base 44 Le financement des activités à la base 44 Dispositifs régionaux d’accompagnement des porteurs de projets économiques 51 L’investissement de la diaspora 53 LE BFS FACE À DE NOUVEAUX ENJEUX 54 Les collectivités locales, acteurs incontournables dans le DEL ? 55 Une nécessaire co-construction des outils et dispositifs du DEL 56 L’urbanisation de la région : quelles opportunités ? 56 Où sont les jeunes ? 57 Quelles réalités pour les dynamiques d’économie sociale et solidaire dans le BFS ? 57 5 6 6 6

7 9 10 10 14 17 18 CONTEXTE 18 22 24 25 27 31 5

31 32 35 38 38

42

44 44 51 53 54 55 56 56 57 57 6 CONTEXTE 3,5% de moins 20anset croît annuellement de composée d’unelarge majorité dejeunes Cette population, à plus de 70% rurale, est personnes. de millions 3,5 environ compte Elle Sénégal. fleuve du vallée moyenne la auteurs appellent respond à ce que certains 3 pays (Mali,MauritanieetSénégal)cor duGRDRs’étend sur La zone d’intervention élevés àl’échelledespays. plus les pauvreté de parmi taux des affiche Elle internationale. l’aide par et nationaux car faiblement considérée danslesagendas souvent décrite comme unerégion oubliée est Sénégal fleuve du vallée moyenne La (1)Source : OMVS http://www.omvs.org/fr/fleuve/socio-eco.php : OMVS (1)Source Daka Le bassin du fleuve Sénégal, territoire territoire Sénégal, fleuve du bassin Le 0 137, (1) r . 5 275km Zone d’intervention du GRDR dans le bassin du fleuve Sénégal fleuve du bassin le dans GRDR du d’intervention Zone Nouakchott transfrontalier en devenir transfrontalier Kaédi Bakel GRDR, O Selibaby ct obre 2008 Kayes Bamako - ruminants). centres urbains enbétail(bovinsetpetits les alimenter à contribue région la Enfin, 1990. tation se développe depuis les années (or, marbre, phosphates…) dontl’exploi- minièresressources de regorge région la de sous-sol Le Gleita). Foum de et Félou tion d’énergie (barrages deManantali, d’une agriculture irriguéeetdeproduc- offre dedéveloppement desopportunités Sénégal fleuve le ailleurs, Par l’attestent. en transitant pays. y marchandises de 3 flux Les des capitales les entre terland Cette région apparaît commeunhin- Légende Capitale depay Région d’interventionindirecteduGRDR Région d’interventiondirecteduGRDR Limite derégio Limite depay Fleuve Sénégal Antennes duGRDR s n s niers, peintres,niers, maçons,électriciens, etc.). saison - » bambara (« saisonnière talière région accueilleune migrationtransfron- la outre, En etc.). Italie, Espagne, (France, l’Ouest de d’Europe et etc.) d’Ivoire, Côte cain (République Démocratique duCongo, émigré dans paysdivers du continent afri - de ce territoireressortissants ont ainsi namiques migratoires :des importantes e stain tè dféecés nr fa- entre différenciées très situations des développer.se apparaîtrefont analyses Les pourrait salariat sans Le situation. modifiera cette doute etc.) marbre, (or, mines Le développement del’exploitation des nat (maçonnerie,menuiserie…). - commerce (boutiques devivres) et artisa péri-urbaine notamment, maraîchage), légumineuses, patates douces et, en zone agriculture (pluviale et irriguée : céréales et de la mobilité saisonnière des actifs ruraux), les membres émigrés delafamilleetissus monétairesprincipalement), (via transferts : élevage verses (bovinsetpetitsruminants gion repose surdesactivités etsources di- que l’économie desménagesruraux de la ré- suggèrent disponibles analyses Les (2)Manchuelle, 2004 ; 2004 (2)Manchuelle, GRDR. du -Données ménages des l’économie de -Analyse HEA-Sahel :Etudes (1)Source Sénégal fleuve siècles plusieurs depuis du connait vallée moyenne La D activités es

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dans le BFS le dans m hu (2) des dy- estiques m m

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services sociauxdebase oulasubvention services aux l’accès courante, consommation de sistent leurfamilledansl’achat desbiens ment). En outre, de nombreux émigrés as- médical et enseignant notam- personnel (contributionausalaire du tien deservices de centre de santé, écoles, etc.) et au main- frastructures (réalisation etmaintenance canaux. Elle contribue au financement d’in- différentsgionale etdomestiqueàtravers La diaspora du BFS soutient l’économie ré- urbaine croissante développement dûàlademande portant ture etdumaraîchage connaissent un im - comme à Kayes où le secteur de l’horticul secondaires, saufen région péri urbaine raissent souventdes activités comme L’agriculture irriguée et pluviale appa- domestique. nétaires constituentlesocledel’économie mo- bien descas,l’élevage et lestransferts dans Cependant, familial. revenu du sition à lafoisdansleniveaumilles, etlacompo- tion alimentaire. ou pas) ontcontribuéàaméliorer lasitua- (saisonnière mobilité la de développement etle revenus des diversification de tégies Il faut noter que, surlelongterme, lesstra- et reposant

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7 CONTEXTE 8 CONTEXTE (3) P. Lavigne Delville - La rizière et la valise - Syros Alternatives 1991 Alternatives -Syros valise la et rizière - La P. Delville (3) Lavigne productif (Guptaetal.,2007). récente àréinvestir danslesecteur rural mêmesil’ontransport) note unetendance secteurs (immobilier,chott…) etcertains les zonesurbaines (Kayes, Dakar, Nouak s’est concentré ces dernières décennies sur L’investissement économiquedesémigrés francs Cfa en 2008 (Ministère des Maliens de l’extérieur). de Maliens des (Ministère 2008 en Cfa francs de milliards à120 s’est élevé familles les vers migrants des transferts des montant Le région. la pour importante plus la revenus de source la constituent émigrés des d’argent transferts les Mali du d’émigration région principale la étant Kayes de région La d’infrastructures deproduction Sources : DELSA-OCDE/Migration Policy Institute 2000 Institute Policy :DELSA-OCDE/Migration Sources l’Amerique duNor 0,39 millionvers CAP VERT Migrations ouest-africaine Migrations nord-africaine l’Amerique duNor Océan SENEGA 0,21 millionvers GA d MB OCCIDENT Atlantique Nor GUINEE BISSAU SA CANARIES IE L HA PORTUGAL d RA SIERRA LEONE MA d s s AL GUINEE URITAN LI Mobilités dans le BFS le dans Mobilités (3) BE . RIA IE MA D’IVOIRE CÔTE ESP ROC - intra-régionales MA 7,5 millionsen AGNE BURKINA GHAN FA LI du DEL. restent doncdesacteurs incontournables la coiffure ou l’agriculture. Les « migrants » ture, etc.), la restauration (« dibi Haoussa »), construction (gros œuvre, électricité, pein- savoir-faire dansdessecteurs commela quantàeuxcompétences et apportent Les immigrés présents danslarégion SO intra-régionales TOGO A 1,03 millionen FRAN ALGERIE BE vers l’Europe 3,35 millions NI N CE EQUA GUINEE TO NIGERIA RIALE TUNISIE ITALIE NIGER CA GA MEROUN BO N CONGO © TC LI vers l’Europe BY CSAO-OCDE 2006 CSAO-OCDE 0,77 millio HA E D

n tion, capital et pouvoir de négociation. de pouvoir et capital tion, informa en dotés inégalement d’acteurs ; entrepreneurs les conseiller pour outillés informelles); économiques (les entreprises majoritaires opérateurs des contraintes aux et soins be aux adaptés non financiers produits des proposant Microfinance) de tutions face à plusieurs contraintes : contraintes àplusieurs face depement l’économie locale qui fait l’appuisouhaité renforcer au dévelop a GRDR le que contexte ce dans C’est employés d’actifs.Les majorité une à venus etprocurentune activité importante desre- génèrent certains elles reconnues, légalement pas par sont ne entreprises ces Si ». d’informelles « qualifiées d’entreprises tion secaractérise par laprédominance - Le secteur privé delazoned’interven y y y y y y Des filières agro pastorales composées pastorales agro filières Des techniquesDes services faiblement Insti et (banque financier système Un bâtiment et les travaux publics. travaux les et bâtiment le artisanale, dans la production sont aussi largement représentées Elles tertiaire. et secondaire maire, pri secteurs les dans prédominant rôle un effet en jouent informelles investissements. Les entreprises des cinquième un et emplois des % 90 PIB, du moitié la environ teur informel sénégalais génère Selon la Banque Mondiale, le sec L ’ i m portance dans

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secteur avec lesentreprises informelles. ment del’économielocaledoitcomposer En conséquence,toute actionderenforce- pour l’Etatetlescollectivités. appliqués constituent un manque à gagner revenusLeurs etlestaxes quipeuvent yêtre administrative. clandestinité la et précarité, leur caractère informel les maintient dans la nèrent certes des revenus conséquents mais (Jacquemot etMichailof, 2013) Elles gé- desjeunes emploi àplusdestrois quarts et onestimequ’elles offrent leurpremier dans laformation des jeunes(«apprentis ») Ces entreprises jouentunrôle important aux soins). d’accès facilité aucune ni sociale, sécurité (pas desalaire minimumgaranti,pas de précaires et difficiles conditions des dans évoluant danscesecteur travaillent souvent m ie

locale

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9 CONTEXTE 10 CONTEXTE munauté rurale ; l’équité, la transparence et la justice. la et transparence la l’équité, populaire, participation : la gouvernance ; municipal conseil son de Elle suppose : suppose Elle décision etde gestion auxorganes autonomes locaux. en l’organisation des structures administratives de l’Etat et accorde des pouvoirs de La décentralisation estunprocessus politique, juridique etadministratif. Elleconsiste S’appuyer agir pour la décentralisation sur y y y y y y La mise en œuvre des principes de bonne bonne de principes des œuvre en mise La de chargé L’existence élu d’un organe L’existence territoriale d’une collectivité référence. Ex. : la commune ou la com la ou commune la : Ex. référence. Décentralisation et développement et Décentralisation administration. Ex. : le maire et le le et maire le : Ex. administration. économique local dans le BFS le dans local économique L ’ E tat

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pauvreté tion envigueur. Sur chaque territoire, il existe une législa- territoires enémergence. transférés depuislesannées2000àdes ainsi sont financiers moyens des et pays) Des compétences (propres àchacundes aux collectivités locales. compétences del’Etat férant certaines potentiel deréduire lapauvreté entrans- sentée dansles3pays commeunmoyen La politiquededécentralisationestpré-

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développe » m ent : enjeu de taille. des entraves dansl’exercicedeleurs fonctions. charge deleurpropredéveloppement. actions visentàrenforcer lescapacitésdesacteurslocauxdanslapriseen le bassin du fleuve Sénégal (PERICLES, PADDEL, PASOC, PNDL). Toutes les L F I où, sens le dans multisectoriel caractère s’inspire decette démarche etrevêt un Le développement économique local développement localconcerté. unedémarchecentralisation àtravers de 2000, l’émergence despolitiquesdedé- Le GRDR accompagne depuis les années l existeplusieursprogrammesquiaccompagnent ladécentralisationdans orce estdeconstatersur leterrainque,leséluslocauxsubissentencore e transfert de ressources financières vers les collectivités locales reste un Article 1 Article administrative elleeststrictement En Mauritanie, nomique, éducatif, socialetculturel d’intérêt […]communalourural. tion la programmation et la mise en œuvre des actions de développement éco- 3:Lescollectivités- localesontpour missionlaconcep Titre 1chapitre 1article Au SénégaletauMalielleestcomplète avec lanotiondedéveloppement : ne relèvent pas, de laresponsabilité par del’Etat. leurnature importance, ouleur publics répondant aux besoins de la population locale et qui assure les services 2 Article domaine propre. tences que luiconfère etd’un laLoi,elledispose d’unbudget, d’un personnel compé- l’exercice des Pour financière. l’autonomie de et morale personnalité la (extraits descodes des collectivités locales des différents pays) : er : La commune estchargée: Lacommune delagestiondes intérêts Elle communaux. :Lacommuneestunecollectivité territoriale dedroit public dotée de LA DÉFINITION LÉGALE DE LA LA DE LÉGALE DÉFINITION LA DÉCENTRALISATION DÉCENTRALISATION locale. lavalorisationà travers delaressource collectivité localepourcréer delarichesse Ce groupe d’acteurs est coordonné par la civile. des acteurs publics, privés et de la société sa mise en œuvre implique la mobilisation

11 CONTEXTE 12 CONTEXTE (1) Source :Afristat.org (1) Source situa- tion économique, la Mauritanie, le Mali la de dégradation la enrayer Pour pulations, notamment dans les zones rurales. contribué àaffaiblirleniveau deviedespo- tion, eau,agriculture, etc.). Ces mesures ont dans denombreux secteurs(santé, éduca budgétaires etledésengagement del’Etat 1980 sesonttraduites par des restrictions en œuvre3 pays dansles années depuisles Les politiquesd’ajustement structurel mises Les innovations des DSRP par rapport aux programmes d’ajustement structurel sont : sont structurel d’ajustement programmes aux rapport par DSRP des innovations Les sur le terrain interventions les structurant instruments cadres et les Connaître y y y y y y y y La large consultation populaire consultation large La résultats, des logique àune moyens de d’une logique passage Le projet, l’aide par que plutôt L’appui budgétaire pays, du spécificité la de compte en prise La de la participation et gouvernance la de tionnel et amélioration y y y secteurs productifs secteurs principaux aux appui des infrastructures et base de sociaux services aux l’accès de renforcement et humain y y y Développement Développement institu Développement CSCRP II 2006-2011 2006-2011 II CSCRP CSLP2002-2006/ Mali Mali les axes stratégiques communs sont les suivants : suivants les sont communs stratégiques axes les Dans les 3 pays accompagnés par le GRDR, GRDR, le par accompagnés 3pays les Dans - et la gouvernance bonne capacités y y y tures de et base services sance et de productivité de et sance de crois potentiel leur en valorisant pauvres populations des sphère économique dans la sance infrastruc aux l’accès de renforcement et humain y y y A D R enforcement des ncrage de la crois la de ncrage CSLP III 2011-2015 III CSLP éveloppement CSLP II 2006-2010 II CSLP (1) CSLP I2001-2004 CSLP la croissance la croissance . Mauritanie institutionnelles - pauvres. les conditionsdeviedespopulationsplus nomiques etsocialesàsuivre pouraméliorer éco- orientations les fixent documents Ces teinte desOMD. liés à l’atBanque Mondiale, et fortement par le FondsMonétaire International et la validés CSLP), ou (DSRP pauvreté la contre Documents ouCadres stratégiques delutte et leSénégalontélaboré début 2000des - - - y y y y croissance pro –pauvre risques et catastrophes prévention et gestion des base de sociaux tralisé participatif développement décen y y y y Création de richesse et et richesse de Création sociale, Protection services aux Accès etBonne gouvernance DSRP III 2011-2014DSRP III DSRP II 2006-2010 II DSRP DSRP I2002-2006 DSRP

Sénégal

- - tion delaredistribution des richesses!(DeLeener,2008.) cerbation desinégalités économiquesetsociales.Seposealorslaques - ture des politiques publiquesnationales et régionalesreste déterminante. conditions, se traduireparuneamélioration desconditions de vie,lana- A L C régio SRAT (schéma les régional), ment développe de stratégique (plan PSDR les citer peut On spécificités. ses compte en en décline prennent se qui cadre documents plusieurs DSRP le territoire, le Sur pauvreté. la réduire de essentiel moyen un comme libérale d’inspiration politiques ces par présenté est individuel Le développement de l’entreprenariat pauvreté ? tion delaproductivitéimpliquent-ellesforcément unediminutiondela e paradoxe est qu’on observe dans des pays à forte croissance, l’exa- roissance… productivité… La croissance économique et l’augmenta- insi, siledéveloppement del’entreprenariat peut,dans certaines - - une partie. une est en locale économie L’axe loppement. déve au partenaires des àl’action cadre un proposer de existent, ils quand locales, collectivités aux permettent Ils nationales. orientations les suivent qui local, niveau au d’aide décision àla outils des Ce sont développement).de locaux plans (les PLD les et territoire) du d’aménagement nal - 13 CONTEXTE 14 CONTEXTE ot u œr e ’cin S bsi est, besoin compétencesleurs seront renforcées par Si l’action. de cœur au sont Tous lesacteursdans leDEL impliqués secteurs d’activités. serontréinvestis sur le territoire dans d’autres générés ainsi revenus Les vation. sources inclutnécessairement leurpréser Sur le long terme, l’exploitation des res- tions, est la principale philosophie d’action. peuvent garantir des revenus auxpopula- sources naturellesnon pérennes, qui La gestion raisonnée et intégrée desres- l’action de Le principe richesses. de création àla contribuer et consommer produire, des conditions de vie Elles des sont populations. un moyen pour les de populations travailler, (ou à de à et la nouvelles) création l’amélioration existantes des infrastructures à l’entretien nécessaires revenus des sur les territoires de générer permettent économiques les initiatives DEL avec en que : idée la thématique le investit GRDR une réalité, Pour que cela devienne efforts Les base. soutenus. être de encore doivent sociaux services aux l’accès faciliter pour menées été ont vement) désencla l’eau, à accès d’écoles, santé, de centres de (construction d’actions Beaucoup L e

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décision : : - acco nière participative. d’un plaidoyer construit de ma- porteurs les « ambassadeurs de leur territoire » et Les acteursdeviennent locauxainsioutillés etc.). gnostic, concertation, production de connaissances (ateliers, dia- local, régional (voire sous-régional), à travers la le développement sur réflexion la GRDR accompagne les acteurs et alimente Le sensibilisation. de campagnes des ou des formations, desvoyages d’échange

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- 4. 3. 2. 1. Territoriales estorganisé en4axes complémentaires : Le Programme d’Appui auxInitiatives de Développement Localetde Coopérations spécificités des5 régions d’intervention. place régionaux dedispositifs d’appui audéveloppement local,adaptés aux faire auxcollectivités et aux associationsenlesaccompagnant danslamise en La troisième phase du programme (2010-2014) vise à transférer les savoir- et accompagnées montage de au projets. organisations desolidarité internationale sontrenforcées dans leurstructuration lescollectivités territoriales etlesinitiées. Lesassociationsde ressortissants, Sénégal.C’est ainsique des activités demiseenréseaufleuve sont du bassin les initiatives deco-développement localmenéespar lesressortissants du Le programme mèneparallèlement des actionsenFrancede manière àappuyer paret ausuivide stratégies lescollectivités de développement locales. portées activement à la conception, à la mise en œuvre participent et les ressortissants processus de développement local adaptés, les locaux, acteurs publics et privés décentralisation récentes en Mauritanie, au Mali et au Sénégal. A travers des locaux.L’enjeudes élusetdesacteurs étaitd’accompagner lespolitiquesde conçu par leGRDR audébut répondre des années2000pour sollicitations aux Le Programme d’Appui auxInitiatives deDéveloppement Local(PAIDEL) aété d’initiatives entrepreneuriales transfrontalière etinternationale aux échelleslocales, nationalesetinternationales

LE PAIDEL, SOCLE DE L’ACTION DE SOCLE PAIDEL, LE DANS GRDR DU

Appui aux dynamiques de coopérations territoriales àl’échellelocale, Appuiauxdynamiquesdecoopérationsterritoriales Structuration de services mutualisésd’appuiStructuration deservices audéveloppement local Capitalisation, plaidoyer etdiffusion des outilsetméthodes expérimentés Accompagnement deprocessus dedéveloppement économiquelocalet LE BASSIN DU FLEUVE SÉNÉGAL FLEUVE DU BASSIN LE

15 CONTEXTE 16 CONTEXTE du territoire. du voyages de promotion des potentialités des inter-territoires, échanges des par territoire. le sur investisseurs des culturelles fonctionnelles, peuvent attirer ou sociales physiques, d’infrastructures l’activité économique, l’existence de l’essor d’acteurs, dynamiques les parfois intéressant de perpétuer. est qu’il ressource, la de valorisation de traditionnelles techniques des populations possèdent les effet, En économiques. d’activités création la permettent endogènes savoirs des et connaissances des mobilisation la que ainsi ressources des valorisation la acteurs, des compétences les durable manière territoire. du naturelles ressources de exploitant en Appuyer le DEL contribue à: contribue DEL le Appuyer richesses. de distributrice et naturelles ressources les préservant et valorisant (re)-localisée, d’une économie promotion la de perspective une dans s’inscrivent DEL du champ le dans GRDR du actions Les richesses de économie distributrice Pour une et relocalisée,durable y y y y y y y y Favoriser l’ouverture sur le monde monde le sur l’ouverture Favoriser : territoire du l’attractivité Renforcer les renforçant :en d’emplois création La valorisationLa des ressources locales :

DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT D’UN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LOCAL DURABLE

17 18 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT orpis opèe. e eecc s’est exercice Cet complètes. nographies mo de disposer de collectivités de taine tren d’une plus à permis donc a PAIDEL du phase de la première en œuvre mise La http://developpementlocal-sahel.org : voir outils les sur plus savoir en Pour ; priorisées développement ; local développement de animateurs des par animées concertation de ; financières et techniques pacités ca leurs de renforcement le et réseau en phase étaient : cette de principes les mémoire Pour PAIDEL. 1du phase la de cadre le dans menées actions des partie, en fruit, le est Ce travail Le diagnostics. nombreux de territoire. réalisé a GRDR dudit potentialités des et maîtrise de l’histoire, des transformations une nécessite territoire le sur Toute action : donc tient sou il faire se Pour territoire. du acteurs les tous mobilisant en et locale ressource la valorisant en richesses de création la sur DEL au appui son axe GRDR le BFS, le Dans y y y y y pour le ; économique développement y y y y y stratégies de stratégies des Concevoir instances des place en Mettre monographies; des Réaliser mise leur par acteurs des structuration la la définition des L e

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production - - - - disposent disposent aujourd’hui d’une monographie. d’intervention zone la de locales lectivités col 80 de plus total, Au collectivités. velles nou de 2avec phase la durant poursuivi de chaque territoire. chaque de environnementales et sociales juridiques, spécificités des compte tient processus Ce territoires. les sur DEL au d’appui cohérent permettent de schématiser un processus terrain et l’analyse des expériences menées le sur collectés témoignages différents Les ; revenus de trices y y y y l’appui aux l’appui le développement d‘activités généra

de porteurs de projet. de porteurs

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- - - inter-territoires etgagneraitàtoutmomentêtreactualisé. complété paruneanalysefinedeladynamiquedesacteurs,relations opportunités et les menaces des territoires d’intervention. Ce savoir est histoire et de ses spécificités ». spécificités ses de et histoire des investisseurs informations sur aux notamment proposent Ils territoires. des une connaissance à contribue meilleure d’eux chacun et locaux, acteurs les avec testés été ont outils Plusieurs L « Les dynamiques économiques préexistent sur le territoire, il faut une meilleure analyse analyse meilleure une faut il sur territoire, le préexistent économiques dynamiques « Les SWOT)/ Diagnostic économique Diagnostic SWOT)/ ou (FFOM Menaces Opportunités y y y y e GRDRpossèdeunsavoirimportantsurlesforces,faiblesses, termes financiers et de mobilisation de laressourcemais aussi humaine, et financiers termes La limiteen est soncoût de outil cet données deréférence. aide àlacollectede à ladiffusion et participative.Elle de démocratie tiques locale etàpromouvoirnance lespra- à dynamiser l’appartecontribuant - territorialeanimation une pose sur L’élaborationde la monographiere - MONOGRAPHIE LA Ces outils peuvent préexister dans la documentation nationale ou locale. locale. ou nationale documentation la dans préexister peuvent outils Ces des créneaux porteurs pour sortir de l’appui aux éternelles activités maraichères et et maraichères activités éternelles aux l’appui de sortir pour porteurs créneaux des y y y y Récits de vie de Récits Atlas économique territoire du ou terroir du Cartes Diagnostic Forces Faiblesses Quelques outils à utiliser pour un bon diagnostic : diagnostic bon un pour àutiliser outils Quelques « ce qu’il est possible de faire sur le territoire en fonction de son son de fonction en territoire le sur faire de possible est qu’il « ce C.D, élu, Kaédi, juillet 2013 juillet Kaédi, élu, »C.D, artisanales

http://developpementlocal-sahel.org monographie sur: Pour voir Guide plusd’information gies dedéveloppement. d’inclure straté dansles - important est profondesdes mutations bissent qu’il Les territoiresactualisation. duBFS su le travail deveilleque nécessite son thématiques y y y y y y y y Visites de terrains Visites Etudes de faisabilité, études Forum économies locales acteurs les avec Entretiens - 19 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 20 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT

La démarche aété lasuivante : économiques…). niques, acteurs tech- sensibilisation auprès concernés(services etdes des acteurs populations une revue documentaire surlacommuneetunecampagne d’information etde Avant lamiseen œuvre des actions,leséquipes duGRDRetde l’AMPG ontréalisé Commune Urbaine de Kaédi (CUK). des Maires etParlementaires du Gorgol (AMPG),lediagnostic économiquede la de ladécision localeetdel’action, leGRDR aanimésurdemande de l’Association Dans lecadre du renforcement descapacités etde l’appui desacteurs àlamaîtrise

Dans ledocumentfinal,on retrouve : développement dans larégion du Gorgol. du planification la de l’histoire dans première une C’est trés). déconcen - municipaux, (société civile,élus locaux,conseillers personnes services Ce travail anécessité près de20réunions amobilisé plus suruneannée, de70 COMMUNAUTÉ URBAINE DE KAÉDI (MAURITANIE) KAÉDI DE URBAINE COMMUNAUTÉ d’appui, V. IV. III. II. I. 9. 8. 7. 6. 5. 4. 3. 2. 1. LE DIAGNOSTIC ÉCONOMIQUE DE LA Lecontexte Restitution publique des résultats Elaboration d’un plan d’action stratégique Miseenplaced’un comité technique de 7personnes L’historique économique de lacommune Recrutement pour lacollecte de 10enquêteurs desdonnées Lediagnostic financier (banques etlesIMF) Réalisation d’enquêtes Atelier de pré-diagnostic Analysesdes données Validation des données par lacommune Définition d’un plan detravail plan d’un Définition activités, (acteurs, structures Les acteurs impliqués Lesacteurs L’analyse desactivités économiquesde lacommune cohérence avec lespolitiques nationales) P des documentsfinauxincombeaux sances sontpartagéesetlavalidation territoire. Poursefaire,lesconnais- de socleàtouteinterventionsurle différents diagnosticsdoiventservir c’est mieux.Lesanalysesissuesdes utilisable parleplusgrandnombre, bien, maislarendreaccessibleet « Pour la première fois, un diagnostic a été réalisé sur la vie économique de la ville de ville la de économique vie sur la réalisé aété diagnostic un fois, première la «Pour Kaédi. Tous les secteurs ont été consultés et ce diagnostic a abouti à l’élaboration d’un d’un àl’élaboration aabouti ce diagnostic et consultés été ont TousKaédi. secteurs les roduire delaconnaissancec’est du territoire.du l’élaboration de projets conformesauxbesoinsdedéveloppement économique techniques déconcentrés pourrait favoriser ONG, lasociété civileetlesservices La miseenplaced’un système de coaching par entrepreneurial certaines porté soutenues àl’Appui àl’entreprenariat par lecoaching entrepreneurial. de projet. recommandent Lespartenaires des actionsadaptés auxporteurs techniques d’appui et financiers moyens de manque du pâtit développement En résumé, onnote que laCUKaunpotentiel économique réel maisson plan de développement économique utilisé par des ONG» des par utilisé économique développement de plan A.C. élu, Kaédi juillet 2013. juillet Kaédi élu, A.C. son territoire. mée detouteslesactionsmenéessur son territoire.Elledoitdoncêtreinfor- ce qu’elle fait et de ce qui est fait sur mune est tenue de rendre compte de munication delacommune.Lacom- économiques aux séances de com- l’importance d’associerlesacteurs élus. Unacteurrencontrésoulignait

21 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 22 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT concertation communal» ou d’«association concertation «cadre«comité de développement», de le nom de «comitéparfois d’orientation», Le regroupement a pris de ces personnes autour dudéveloppement desterritoires. réflexion la d’alimenter capables sources GRDR s’est entouré res depersonnes - Bien avant la prospective territoriale, le or efcie Cte prto nécessite opération Cette effective. jours rationnelle au niveau local n’est pas tou- nationale, cependant leur déclinaisonopé- Ces documentssontélaborés àl’échelle l’action despartenaires audéveloppement. de orientations les fixent qui pauvreté la de documentsstratégie deréduction de de l’action, nousavons soulignél’existence introductiveDans lapartie surlecontexte «Pour travailler sur le DEL, il faut d’abord une vision construite en concertation avec les avec concertation en construite vision une d’abord faut il sur DEL, le travailler «Pour « le PAIDEL a fourni un travail de fond qui a permis de comprendre l’intérêt du dialogue dialogue du l’intérêt comprendre de apermis qui fond de travail un afourni PAIDEL « le acteurs locaux car peu d’activités ont un réel impact sur la population » population sur la impact réel un ont d’activités car peu locaux acteurs avec la région pour construire les solutions avec les territoires » territoires les avec solutions les construire pour région la avec L a

construction F.S.Kayes fonctionnaire régional, Août 2013 Août régional, fonctionnaire F.S.Kayes C.D. élu ; Kaédi, juillet 2013 juillet ;Kaédi, élu C.D.

de

la penser ensemblel’avenir du territoire. prenantes du développement local pour Ces espaces regroupent souvent les parties populations dubassin dufleuve Sénégal. d’amélioration des conditions de vie des pistes de l’identification à concourent non, ou abouties réflexions les dont débats de espace un créer de L’enjeumaires».est de loppement régional dansles3pays. favorisé laconstruction devisionsdéve- l’animation a deréunions deconcertation tive territoriale de2009, conduitsàpartir Ainsi, danslecadre d’ateliers deprospec- au niveau national. pour une compréhension des enjeuxvisés acteurs locaux (formation, sensibilisation) un accompagnement deproximité des

vision c’est développer et construire et Anticiper et Anticiper

écono demain ! planifier planifier m ique

zone etlaprise encompte sensibilités desdifférentes duterritoire. chaque de représentation la pas garantit ne régionale l’échelle à directement laprospective qu’aborder montre en œuvre Sa mise à appréhender. difficile Bien qu’on puisse decet saisir outil,surleterrain ilestencore l’importance Exemple :ladémarche prospective enrégion deKayes souhaité etdeconstruire unplaidoyer pour ledéveloppement territorial. L’exercice permet de prendre les décisions qui permettront Pourquoi laprospective ? dans unespritde développement durable. devenir de leurterritoire, de manière participative, etd’en dessiner latrajectoire collectivités La prospective territoriale est un outil d’aide à la décision qui permet aux Concept et méthodologie de la prospective la de méthodologie et Concept Formation acteurs des 36 variables définies et regroupées en 6 composantes regroupées et définies variables 36 clés variables des Identification et aux acteurs régionauxet auxacteurs d’imaginer unfutur(vision)choisidu Des fiches variables remplies à la suite des ateliers de ateliers des la suite réflexion à remplies variables fiches Des Collecte d’information sur variables les LA PROSPECTIVE TERRITORIALE LA Des scénarios de futurs possibles sont identifiés pour pour identifiés sont composante chaque possibles futurs de scénarios Des des choix et «futurs souhaitables» possibles» «futurs des Identification Une vision sera définie sera vision Une développement du stratégie la de Choix d’atteindre le futur 23 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 24 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT fixant des objectifs à atteindre à court ou court à atteindre à objectifs des fixant se en diagnostic, du lors identifiés enjeux cer lecheminàsuivre poursatisfaire les d’un choixpolitiquecarils’agit detra- donc relève stratégies des L’élaboration les ciblesàaccompagner. possibles, les axesscénarii prioritaires, effectue deschoixentre lesdifférents action :cela implique que la collectivité son de positionnement le clarifier de tant problèmes soulevés. il Dès est lors, impor borer desstratégies pourrépondre aux et àlavisionduterritoire, permet d’éla- aux besoinsexpriméspar lespopulations couplée potentialités, des L’identification E laboration -

de compte lesaspirationsdelapopulation. en qui prenne stratégie d’une définition la dynamiquedesacteurs sontlacléde L’importance dudialogueterritorial etde tales etphysiquesduterritoire). sociales, économiques,environnemen- toriel (tenir compte descaractéristiques tique desélus dans uncontexte multisec- plique decomposeravec lavolonté poli- sur ledéveloppement économiqueim- Travailleretc.). civile, société privés, (élus, prenantes avec lesparties concertation seront retenues grâce à unexercice de orientations Les ans). (5-6 terme moyen

stratégies de développement développement de économique local Stratégies Stratégies © Marc Gayot © Marc

social et économique, économique, et social Développement, de Local PLD :Plan ou communal, l’élaboration de ces documents. dans collectivités les accompagné alongtemps GRDR Le territoire. le sur action toute avant existe) (s’il territoriale planification de tégique T planification territoriale la : à d’aide outils ces pour noms plusieurs retrouvera on GRDR, du suivi-évaluation).et Dansla bibliographie responsabilité, moyens attendus, résultats (Objectifs, d’actions priorisation la à lieu L’opérationnalisation donne desstratégies y y y y y y y y y y PDI : Plan de développement intégré. intégré. développement de :Plan PDI développement de PDSEC :Plan Local développement de :plan PDL développement de :Plan PDC prioritaires, PAP d’actions :plan out acteur de développement doit consulter au moins un outil stra outil un moins au consulter doit développement de acteur out Objectif général Objectif leurs moyens de production de moyens leurs communes des que populations des revenus les tant d’améliorer vue en collectives y spécifiques Objectifs plois par le locales biais de la valorisation des ressources Promouvoir le développement de l’entreprenariat rural et la création d’em y y y y y Renforcer leurs capacités techniques, humaines et financières financières et humaines techniques, capacités leurs Renforcer de l’amélioration pour projet de porteur au financement au l’accès Faciliter et individuelles entrepreneuriales initiatives les soutenir et Favoriser Exemple : éléments de stratégie dans le Gorgol de stratégie : éléments Exemple D e

la

stratégie

au local duterritoire. DEL, concourent aussiaudéveloppement en mises œuvre pourl’atteinte seront desobjectifsdu qui actions Les tielle. Et leDELenestunecomposante essen- gré duterritoire. dont l’objectif estledéveloppement localinté- importante plus d’actions sphère nomique local,ilfauts’inscrire dansune éco- développement le sur travailler Pour

plan Choisir c’estChoisir

d renoncer ’ actions - - 25 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 26 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT e RR cptls s dmrh déaoain e pas e développement de plans communaux (voir www.grdr.org). y sont de DEL incluses. Les actions des d’élaboration démarche sa capitalisé a GRDR Le pement. dévelop au partenaires et acteurs les tous de disposition la à mis est PLD le adopté, fois (sous-préfet). Une l’Etat de l’avis à représentant du soumis ensuite est Il l’adopte. qui local conseil du délibération la à soumis est élaboré PLD Le et dynamiques sociales) culturels, associatifsetinstitutionnels,potentialités enplace etfaiblesses, acteurs La situation de la collectivité locale (aspects physiques, sociaux,économiques, Que doit-on trouver dansledocumentduPLD lation etdes autres dans lacollectivité. acteurs se faitselonunedémarche participative de quiimplique lapopu- laconsultation et l’Agence (ARD) appuyée par Développement est de planification régionale La de de planification. lacommission par lacollectivité localesouslasupervision mation du développement duterritoire pourunepériode de sixans.Ilestréalisé Le PLDestunguide, uninstrumentstratégique pourl’organisation etlaprogram- y aux infrastructures, dynamiques actionsde communication,soutienaux sociales…) y lisables dansdes délais raisonnables y y y y y y y y y y La stratégie desuivietd’évaluation Les programmes et activités àmettre enœuvre (renforcement des capacités, accès Les orientationsetobjectifsde développement ainsiquelesobjectifsprécis réa- Les moyens, ressources etpotentiels àmobiliser locauxdedéveloppementLes enjeux L’avenir immédiatde lacollectivité territoriale LE PLAN LOCAL DE DÉVELOPPEMENT (PLD) DÉVELOPPEMENT DE LOCAL PLAN LE AU SÉNÉGAL AU Note de l’ARD de Matam

- un objectif de maximisation du rendement du capital financier investi ; investi financier capital du rendement du maximisation de objectif un commerce,…). bâtiment, (transport, économiques des secteurs évoluent Ils dans souvent peuvent développer une activité d’entrepreneurs (exemple de « paysan-menuisier »…) ; familiale l’exploitation de membres des où mesure la ;dans pertinente toujours n’est pas familiales agricoles exploitations et individuels entrepreneurs entre distinction la BFS, le dans que relever faut Il risques. les limiter de et l’activité dans investie familiale travail de leurs choix dans font un de objectif de maximisation familiales de la la productivité terre et/ou exploitations de Les la force diverses. activités des sur repose économie leur BFS, le L L L L L ; territoire du DEL le dans réinvesties seront qui ressources des générer peut l’exploitation dont culturelles sociales, énergie), réalisation d’infrastructures la de physiques (routes, responsables réseaux ainsi eau sont assainissement, marchés,collectivités garesLes routières, fonds. de un bailleurs ou des travers auprès financiers, et à techniques moyens faire de se transfert le pour peut l’état de Cela auprès fort richesses. plaidoyer de création la à favorable l’environnement créer de mesure en être doivent ils publics, pouvoirs les avec collaborant En territoriale. L du DEL le dans jouer à rôle un territoire a : Chacun entrepreneurs. les (OCB), Base de Commu nautaires Organisations les (OSC), Civile Société la de Organisations les techniciens, les élus, les citer peut On territoire. le sur intervenants plusieurs mobilise DEL du champ Le en mise La citoyen. acteurs. contrôle un et population la de entre mobilisation la implique DEL de d’actions œuvre dynamiques les sur renseignent diagnostic du résultats Les l’action mais aussi pour des conseils et formations des opérateurs économiques ; économiques opérateurs des formations et conseils des pour aussi mais l’action de règlementaires cadres des respect le dans notamment appui un apporter peuvent ils rôle de facilitateur du dialogue social et politique sur le territoire. territoire. le sur politique et social dialogue du un facilitateur de rôle donc auront civile société la de organisations Les publique. chose la de gestion la à Leur implication contribue à l’essor du DEL ; DEL du àl’essor contribue implication Leur territoire. le sur réinvestis majorité en sont activités leurs de revenus Les DEL. stratégies les dans compte en pris être doivent besoins leurs titre, à ce et, BFS, le dans DEL du sur la communs Ils base aux de importants comptent parmi membres. les services acteurs constitués groupements des que développement de d’un projet œuvre en mise àla liées comme assez hétérogène. Il comprend aussi bien des coopératives nées des opportunités a sociétécivile : es collectifsàviséeéconomique(GIE,OCB…): es exploitationsagricolesfamiliales: es entrepreneurs individuels : es techniciens: es élus: ils assurent le portage institutionnel de l’action et animent la dynamique dynamique la animent et l’action de institutionnel portage le assurent ils L e

rôle représentant les services déconcentrés de l’Etat dans les collectivités, collectivités, les dans l’Etat de déconcentrés services les représentant encourage le partage du pouvoir et la participation de la population population la de participation la et pouvoir du partage le encourage

des

di ff érents il s’agit d’acteurs privés investissant dans l’ensemble l’ensemble dans investissant privés s’agit il d’acteurs

opérateurs économiques dans majoritaires opérateurs acteurs ce groupe apparaît, dans les faits, faits, les dans apparaît, groupe ce

à

i m pliquer - 27 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 28 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT projets économiques portés parprojets les asso- économiques portés concentrée surl’accompagnement des s’estl’action France, En base. de nautaires concentré sur lesorganisations commu - Le renforcement des capacités s’est d’abord leur «échelle»d’intervention. pacités desacteurs locaux quelle que soit Le GRDR a fait le choix de renforcer les ca- Tambacounda-Septembre 2010. et Bakel de région la de économiques acteurs des Répertoire :voir DEL teurs économiques, d’analyser leurs dynamiques et leurs participations au S E PME de services...) ». confondusteurs (agriculture, élevage, de transformation, unités sec tous locale, économique dynamique àla informelle, ou melle femmes, organisations de groupements artisans, (privés, collectif ou individuel à titre ur le terrain les diagnostics ont permis d’élaborer des répertoires d’ac répertoires des d’élaborer permis ont diagnostics les terrain le ur st st c onsidérée comme acteur économique « toute personne qui, p aysannes, etc.) des collectivités locales(élus). orienté lerenforcement vers decapacités à lacommune) etl’accompagnement s’est a évolué (du village l’échelle d’intervention Avec ladécentralisationdes années2000, mêmes. migrants eux- ciations demigrantsoules , participe, de, façon participe, for - - -

avis assez partagés quant au niveau et aux types d’acteurs à privilégier : àprivilégier d’acteurs types aux et niveau au quant partagés assez avis des obtenu avons nous terrain le sur acteurs les avec entretiens des Lors « Pour que le DEL réussisse, il faut accompagner les porteurs de projet individuel car on individuel projet de porteurs les accompagner faut il réussisse, DEL le que « Pour constate que les appuis aux coopératives féminines sont un échec. Tout fonctionne tant Tout fonctionne échec. un sont féminines coopératives aux appuis les que constate « La commune doit rester maître d’ouvrage du DEL sur son territoire… le GRDR ne doit doit ne GRDR le territoire… sur son DEL du d’ouvrage maître rester doit commune « La que le partenaire au développement est présent. Les populations s’inscrivent dans une dans s’inscrivent populations Les présent. est développement au partenaire le que sur leur territoire, mais les CL sont faibles et n’ont pas de moyens. Ce qui handicape Ce handicape qui n’ont moyens. de et pas faibles sont CL les mais territoire, sur leur « Les collectivités locales (CL) doivent donner leur avis sur tout projet qui intervient intervient qui projet sur tout avis leur donner doivent (CL) locales collectivités « Les implique les groupements féminins groupements les implique s’adresse principalement élus aux le principe demeure l’existence d’une synergie entre les acteurs: les entre synergie d’une l’existence demeure principe le mais œuvre, en mettre à stratégie la de fonction en choisie est cible La élus. les et migrants les le féminines, fait organisations les a prioritairement GRDR d’accompagner choix le terrain, le sur œuvre en mis été ont DEL de projets Plusieurs y y y retrouve les différentes catégories d’acteurs. catégories différentes les retrouve de pilotage de son action, composé de personnes ressources du territoire. On y d’un comité place en mise la toujours recherche GRDR le récurrente, manière De jeunes les ciblant en locaux entrepreneurs et migrants aux s’intéresse on y y y L’appui aux porteurs de projets : projets de L’appui porteurs aux : revenus de génératrices d‘activités développement Le pour territoriales le développement économique : stratégies de définition La « Pour le DEL, il faudrait travailler avec des privés déjà en activité. » activité. en déjà privés des avec travailler faudrait il DEL, le « Pour « Les migrants continuent à investir sans études préalables. » préalables. études sans àinvestir continuent migrants « Les en aucun cas se substituer à la commune. » commune. àla cas aucun se substituer en fortement leur rôle d’animateur du DEL. » DEL. du d’animateur rôle leur fortement logique attentiste. » attentiste. logique

© Marc Gayot © Marc

29 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 30 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT les «agriculteurs du Guidimakha ». poursuit son objectifd’appuyerlespopulations lesplusdémunies àsavoir son activitéd’octroi decréditmatériel auxpaysansenmilieu rural.L’ONG E la communication entre l’ONG et les les et l’ONG entre communication la assure et d’identité pièce sa fournit responsable Ce recouvrement. et suivi de aspects les pour Doulos de relais le est groupe ce de responsable Le place. en mis est solidarité de groupe Un semoirsbrouettes, etc). (machines, matériel crédit en culines) mas 3 coopératives (dont pératives à 15 l’appui coo à travers rural milieu en activités des sur uniquement porte l’action que ainsi C’est crédits. des tion d’attribu critères les revoir de et tion d’interven zone sa réduire de 2008 en décide Doulos crédits, des ment rembourse non de taux fort au Face agricole… matériel de don caisse, de gestion en mation for :crédit, multiples sont actions Les coopératives). (agriculteurs, rural qu’en milieu revendeurs) artisans, (commerçants, urbain milieu en bien aussi entrepreneurs des a accompagné débuts, ses dans qui, finance micro de structure une 1999. C’est depuis tanien dans le mauri Guidimakha intervient qui américaine ONG une est Doulos n redéfinissantlaciblede sonaction,Doulosestsatisfaitdesrésultatsde Exemple : Doulos l’accompagnementExemple et du paysan en milieu rural : rural milieu en ------pour répondre à ses propres besoins ». besoins propres ses à répondre pour besoins, debout mettre leurs se qu’elle devrait alors à répondre doivent internationales que les organisations pense elle émigrés… des trop dépend population «la ». Cependant, ments engage leurs plus respectent ils mais les plus pauvres sont certes villageois « les que note bénéficiaire, B., Mme 270€). 1 (soit UM 000 500 de est recouvrement de retard le 71 000€), (soit d’UM lions 28 mil de encours un sur effet, En fonctionner. bien semblent confiance la et sociale pression La bénéficiaires. - - spécialisés. eux-mêmes étant derniers ces conseil, et crédit de organismes distributeurs, transformateurs, producteurs, regroupant a conduit à l’émergence d’interprofessions blé. le ou lait le : produit un 75%, sur de à plus souvent repose parisien…). (bassin producteurs nombreux de revenu le Ainsi, » cultures grandes France « de celles de »(nord-ouest) d’élevage En «régions les distingue on exemple, par régionales. spécialisations de promotion la pour opté ont qui pays certains de l’expérience de issue largement assez est » filière L’approche « ajoutée. valeur faible une ainsi présentent et commercialisation, àla production la de passent qui courts plus circuits des proposent agricoles, générale en filières, les terrain, Sur le sation. commerciali conservation, Les clés étapes d’une sonttransformation, filière :production, fini. produit du àl’obtention première matière la de production la de fonctionnement son comprendre de implique Cela DEL. au buer contri pour stratégique un choix être peut d’une filière développement le Accompagner L’appui aux filières agro-pastorales : valorisation d’une ressource locale locale ressource d’une valorisation H istorique inter-territoriale Cette situation situation Cette

de

l ’ approche d’adaptation. l’objet faire raison cette pour doit ailleurs développée que telle filière L’approche spécialisés. peu sont crédit…) de organismes (transporteurs, filière la de aval en opérateurs les même, De maraîchère. production en spécialisés sont se producteurs certains où Kayes de exceptions près, par exemple en périphérie (stratégie diversifiée à certaines risques), des réduction de très reste rurales familles des plupart la de l’économie Sénégal, du fleuve vallée la moyenne Dans

par

f ilière

- - 31 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 32 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT auprès de différents delafilière acteurs ; soins du territoire ; qui garantitlaprise encompte des be- 4. 3 2. 1. Pour réaliser cesétudeslaméthodologieéprouvée surleterrain estlasuivante : œuvre. de fragilité desondéveloppement etlesdifférentes mesures correctives àmettre en de produire un document cadre qui renseigne surlesdynamiquesdesacteurs, les points étudier. à zone la et filière la selon long L’objectifmoins ou plus être est travailpeut Ce sources duterritoire; nées disponiblessurlesfilières ;

actions « prioritaires et réalistes et « prioritaires actions pour des définir experts) d’avoir déconcentrés, un (ONG, Services œil extérieur nécessaire souvent est qu’il tête en garder faut il Néanmoins thématiques. les toutes sur interviennent qui concertation de cadres des change outil Cet économique de leur commune ! développement du service au expériences leurs de acquis les d’avoir apporté » et compris été « avoir d’ sentiment le ont Ils activités. leurs avec rapport en et pertinentes précises, étaient contributions leurs car outil cet ont apprécié participants Les agricole. filière même une sur intervenant acteurs les tous regroupant dialogue de espace d’un s’agit Il filière. concertation de cadre le le GRDR a expérimenté Kaédi, de urbaine commune la de diagnostic le Durant filière concertation Le de cadre . Mise en place d’un comité de pilotage Recherche bibliographique des don- Conception etréalisation d’enquêtes Entretien avec res des personnes - E tude « C’est de loin le meilleur outil car tous les acteurs de la filière filière la de acteurs les car tous outil meilleur le loin de « C’est

des A. T, acteur de la société civile, Kaédi, juillet 2013 juillet Kaédi, civile, société T, la de acteur A. sont impliqués et tout le monde s’y retrouve » retrouve s’y monde le tout et impliqués sont

potentialités » pour le territoire. le »pour

écono par lecomité de pilotage. 8. 7. 6. 5. tion ; formation, stockage, etcommercialisa- sion (fiche de synthèse, cartes) ; sion (fiche de synthèse,cartes)

Analyse des données ; Restitution etvalidation desrésultats Elaboration d’outils d’aide à la déci- Visite desites de production, trans- m iques

régionales

Les critères desélectionétaientlessuivants : pement) aété accompagnée danslapriorisationdesfilières. déconcentrésdévelopau des partenaires de l’Etat, - paysannes,tions desservices organisa- des issus membres 26 de (composée régional conseil du filière mission Un pré-diagnostic a permis d’identifier une dizaine de filières. Par la suite, la com- potentialités économiquesdelarégion. deKayesété (RHK)ont mandatés pourréaliserles sur desétudes des Horticulteurs régionde Kayes pôle dedéveloppement un le Réseaule GRDRet économique, régionalla demandeconseil duA de Kayes, paranimé lavolonté defaire dela http://developpementlocal-sahel.org/Atlas-economique-de-Kayes Pour l’atlas économique delarégion deKayes voir : son actualisation. de Kayes. Pour uneveille doitêtre plusdepertinence, organisée pourfavoriser base pourlaproduction d’autres outilscomme l’atlas économique de delarégion sert Il concernés. acteurs les avec participative manière de validé filière, la Toutes ces sont informations consignées dansundocumentderéférence pour

tant enexergue : Viande, Oignon-Echalote. Ellesontfaitl’objet dediagnosticsapprofondis met Suivant ces critères, 5 filières ont été choisies : Bambou, Banane, Baobab, Bétail-

y y y y y y y y y y et d’emploi, E. D. C. B. A. Les actionscorrectives àmettre enœuvre. Les forces etlesfaiblesses, commercialisation, etde de production,Les lieux detransformation,conservation Les acteurs et leurs dynamiques, etleurs Les acteurs L’histoire de cette filière ainsi que ses dynamiques géographiques et géographiques ses dynamiques économiques, que ainsi filière cette de L’histoire LA DÉMARCHE FILIÈRE À KAYES (MALI) ÀKAYES FILIÈRE DÉMARCHE LA

Lacompétitivité intérieure etextérieure, Lenombre d’acteurs impliqués etleniveau deproduction, L’aptitude àdynamiser l’économiede larégion entermes de croissance L’indépendance delafilière vis-à-visdel’extérieur. L’aptitude àgénérer de lavaleur ajoutée,

-

33 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 34 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT ont faitl’objet d’étudesapprofondies : filières de vingtaine d’une plus GRDR, du l’ensembleSur d’intervention zone la de Cacheu Sedhiou Ziguinchor Matam Bakel Guidimakha Gorgol Kayes Maraichage Aubergine Tomates Choux Aubergine Tomate Banane Oignon-échalote Horticulture Maraîchage Riz Riz Jujube baobab) du (fruit Buy Patates douces Sorgho Baobab terre de Pomme Arboriculture Agriculture mangrove de Apiculture Porcs Lait Aviculture Lait Bétail-viande Elevage les capacités des acteurs de la filière. Ces Ces filière. la de acteurs des capacités les améliorer pour s’appuyer faut il lesquels sur spécifiques leviers des l’ensemble fient identi multi-acteurs et des concertations diagnostics ces de issus d’actions plans Les sur la production de banane de production la sur producteurs 4. 3. 2. 1. chaîne du froid d’une équipé àKayes légumes et fruits de marché un place en :mettre sation

F Réaliser des infrastructures de stockage / conservation et de commerciali de et /conservation stockage de infrastructures des Réaliser Soutenir orientés l’aménagement irrigués villageois, périmètres des petits Renforcer les capacités techniques de production et d’organisation des des d’organisation et production de techniques capacités les Renforcer aciliter l’accès des producteurs aux équipements aux producteurs des l’accès aciliter • Améliorer l’accès aux intrants agricoles intrants aux l’accès • Améliorer agricoles réalités aux adaptées crédit de offres des • Développer A ppui

à

la sur la filière banane à Kayes : àKayes banane filière la sur

Exemple de plan d’actionsExemple valorisation - commercialisation de la production. la de commercialisation la ou stockage le financement, de d’outils place en mise la production, de outils leurs de sécurisation la acteurs, des turation struc la sur souvent très portent leviers

des

f ilières

porteuses

- - 35 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 36 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT demande des mais consommateurs aussi la à répondre de permet Cela cialisation. les maillons et de de production commer renforcant en filière la fessionnaliser pro de est L’objectif programme ce de Kayes. de région en cours en est banane filière la de d’amélioration programme Un familiaux Pr Fournisseurs Grossistes Orpailleurs Revendeuses Les acteurs oducteurs oducteurs (matériels et intrants) et (matériels Organisation de la filière banane et stratégie des acteurs des stratégie et banane filière la de Organisation Fournisseurs moindre coût moindre à possible mieux le Produire auprès des producteurs des auprès matériels leurs Placer stock de bananes gros plus le Constituer Ravitailler le site des usines des site le Ravitailler possible bananes de plus le Vendre Leurs objectifs Consommateur Revendeuse Grossistes - - cation des besoins d’appui. d’appui. besoins des cation l’identifi et production de zones des tion l’identifica dynamiques, leurs de et filière la de (échantillon) acteurs des diagnostic le sur porté ont actions premières Les local. produit un proposant en d’ivoire) Côte et (Sénégal importations les concurrencer de Producteurs les cultures et associer la production Améliorer les demandes toutes à répondre de afin différentes du et matériel des intrants de qualités producteurs des àdisposition Mettre avec sa récolte de banane de récolte sa avec paiera qui producteur au crédit faire matériel, collecteurs et mûrisseurs) et de (fournisseurs rôles les Cumuler éviter les intermédiaires les éviter pour champs de bordure en Acheter la des demande consommateurs lerépondre plus longtemps possible à et prix meilleur le obtenir pour champ au directement S’approvisionner Leurs stratégies Leurs Orpailleurs - - Donnée deproduction :Diagnosticdesfilièresen201 Limites administratives :LoiN96.O56,potrantdécoupage térritorialauMali. Sources : © GRDRKayes, du Sénégal République Fleuve Sénégal Limites communes Limites cercles Samé Sadiol Karakoro Cartographie de la production de la banane la de production la de Cartographie Kayes a Août 2011 Sitakily Logo Faléa Kéniéba Kéniéba Dabi Séro République IslamiquedeMauritani a 90 Production delabanan Koundian Bafoulabé Mahina Diafounou Ségal Production Insignifiante Zones defaibleexploitation Zones degrandeexploitation Guidmé Bafoulabé 45 Echelle :1:2400000 Bamafél o de Guinée République Légend Sandar é 0 Dialla Séféto Bougarybay Gadougou 1 parlaprogramme P Nior n T é oukot e e Nioro ville o o 1 a e Gadougou Kita Founi Benkadi Guémoukour Diém 90 Km Diém en 2008-2009parcercl Quantité produite Gogui a a Madina 2 ASH duGRDRKayes. a Lakamané Koréra Groumér 756 900 1 1350

a 150 (en tonne) de Koulkoro Région e N 37 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 38 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT nouveaux étaient exprimés : exprimés étaient nouveaux besoins des »car paysanne l’irrigation de «viabilisation de phase la dans inéluctable devenue est d’horticulteurs d’un réseau L’émergence ans). (3 recherche-action de phase une dans d’abord œuvre en mises agricole production de techniques les sur Les appuis étaient essentiellement basés 1980. années les depuis Kayes en de région irrigués périmètres petits des ment Le GRDR a accompagné le développe intrants) ils sont qu’ils rencontrent, aux accès tion, terre, la produc la de écoulement à accès droits, leurs de défenseurs ments, aux similaires difficultés (accèsaux finance face effet, En activités. leurs de loppement déve au frein un souvent est économiques acteurs des d’organisation degré faible Le le production. production. y y y la maitrise d’ouvrage sur le secteur horticole. secteur le sur d’ouvrage maitrise la A y y y 2003-2007 2003-2007 1997-2003 2007-2010

cas cco

les du m pagner

des acteurs économiques acteurs des R opportunités : Appui technique, recherche action et sécurisation des outils de outils des sécurisation et action recherche technique, :Appui : innovations technologiques et appui aux filières porteuses. filières aux appui et technologiques : innovations : mise en place d’une organisation socio-professionnelle assurant assurant socio-professionnelle d’une organisation place en : mise éseau Différentes phases d’accompagnementDifférentes de

des les la - du secteur horticole àKayes horticole secteur du « »

Structuration Structuration de H producteurs L’union fait orticulteurs m

o ande la force ff ertes - - -

urbaine sentiel de constituer des groupes d’acteurs d’acteurs groupes des constituer de sentiel es donc est Il territoire. du économique d’acteur rôle leur assumer conséquent par et réponses, des ytrouver pour outillés peu nique ; ; tants) habi 000 (200 àKayes particulièrement horticoles, en produits consommateurs fléchir aux orientations de la filière. filière. la de orientations aux fléchir ducteurs y y y y

y y y y

pour eon ’n copgeet tech accompagnement d’un Besoin des croissante demande àla face Faire Structurer le secteur horticole et ré et horticole secteur le Structurer unApporter appui-conseil aux pro

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logue. dia le ré-équilibrer ainsi, et influents collectifs des ger communs pour faire- émer intérêts des partageant m

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------le domainehorticole. structure professionnelle officiellement enregistréeetco-décisionnairedans horticulteurs. Onestpassé d’uneorganisationinformelleconsultative,àune mation des leaders) des mation for et Sud/nord et nord/Sud mission d’échanges, voyages financière, et nistrative nement, tenue du secrétariat, communication autour tenue du du secrétariat, nement, réseau) fonction de règles des et juridiques textes des élaboration constitutive, générale horticoles) questions les sur focal point le deviennent qui l’action) A L : suivante démarche la de travers au horticoles producteurs aux appui un apporté de la le région, socio-économique GRDR a au Pour développement réellement contribuer y y y y y y obligations dechaque partenaire danslamise enplace du réseau. de partenariat aétésignéeentreleGRDR etleRHK.Ellefixe lerôleetles y y y y y y Recherche de financements (montage de projets, recherche de partenaires) de recherche projets, de (montage financements de Recherche Elaboration d’un plan d’actions stratégiques Renforcement l’assemblée de l’organisation dans (accompagnement réseau du place en Mise ressources personnes de (regroupement d’orientation d’un conseil place en Mise de institutionnel portage le pour d’information (séances élus des Sensibilisation e conseild’orientation s’est transforméaufildesansenréseau fin defixerles termesdel’accompagnement d des capacités des leaders des capacités Etape 1:Emergence réseau du Etape (formation en plaidoyer, admi gestion u réseau,uneconvention - - - 39 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 40 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT d’oignons, l’insecticide naturelle à base de neem) de àbase naturelle l’insecticide d’oignons, financement) un demander achats, les anticiper groupés achats acheteurs, et fournisseurs des relation en mise intrants, les sur motopompes) des entretien et gestion naturels, d’insecticides fabrication Djombougou de zone la dans Sénégal pour l’horticulture) pour spéciale ligne une créant en crédit de et d’épargne locales caisses des auprès fonds ont été réalisées : réalisées été ont kayes, de région en l’horticulture de développement le comprendre et connaître pour études plusieurs local, niveau au décision la de maîtrise la faciliter Pour y y y y y y y y y y y y y y y y y y Introduction de technologies nouvelles (goutte à goutte, case de conservation (goutte nouvelles àde de conservation goutte, case technologies Introduction d’exploitation, compte un (réaliser l’exploitation de gestion en Formation (information intrants en groupé d’approvisionnement d’un système place en Mise Amélioration compostage, (formations de la parcellaire, production en pépinière, Kéniéba de cercle du horticoles potentialités les sur Etude horticoles producteurs les par suivies stratégies les et typologie la sur Etude naturelles ressources des gestion et surface de eaux des d’aménagement Etude fleuve du berges des restauration de et protection de possibilités les sur Etude Financement de nouveaux projets en priorisant les femmes (mise en place de de place en (mise femmes les priorisant en projets nouveaux de Financement Etape 3 : Appui à la production horticole horticole àlaproduction 3 : Appui Etape Etape 2 : Production de connaissance de 2:Production Etape et gestion de l’exploitation de gestion et

) acteurs yontjouéunrôleimportant. L’amélioration destechniquesdeproductionetlaprofessionnalisation nette améliorationdeleurproductionetuneaugmentationrevenus. Les surfacesemblavéesontaugmentéetleshorticulteursobserventune et savoir-faire locaux savoir-faire et et qualité) leur disponibilité leur intrants, des prix les sur membres aux informations membres, nouveaux de géographique dans du d’autres réseau cercles etc.). communication, de fiches terrain, de visites discours, du L y y y y y y y y régionales ou sous-régionales régionales foires de Organisation (encourager pour radiophoniques la du promotion réseau l’adhésionEmissions Mise en place d’un pôle de réflexionsur l’écoulement des produits, l’extension Plaidoyer pour la PDSEC en les dans prise compte de l’horticulture (construction e maraîchagedecontresaisonchaudeestpossibleàKayessur4mois. Etape 4 : Communication Etape de promotion des produits produits des promotion de 41 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 42 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT capacités estencoursdepuisplusde30ans. des potentialitésdeleurterritoire.Ceprocessusrenforcement permet unappuiefficacedesacteurséconomiquesdanslapromotion associés del’actiono la recherchedespartenairestechniquesetfinanciers.Les : l’améliorationdelaproduction,structurationdesacteursenréseau, du secteurhorticoleenrégiondeKayes.Lesactionsmisesœuvresont villages et 12 000 hectares de forêt. de hectares 000 12 et villages 22 : concernés Sont raisonnée. ploitation d’ex activités à des réserve la de servation pré de activités des coupler donc fallait Il serve. l’exploitation de la ré de vivre de objectif Boundou avec comme du (RNC) munautaire serve Naturelle Com Naturelle serve Ré la créé ont intercommunalité cette de habitants Les intercommunalité. une créer pour regroupées sont se rurales nautés commu quatre Sénégal, au de Tambacounda région la et Isère région la entre lisée décentra coopération la de cadre le Dans L Témoignages d’acteurs : « Le rôle d’accompagnement du GRDR dans la structuration du réseau est reconnu. La reconnu. est réseau du structuration la dans GRDR du d’accompagnement rôle « Le le e GRDRacontribuéaurenforcementdesacteursetàlastructuration « Trouver des légumes à Kayes est aujourd’hui une réalité, contrairement à 2008 !» à2008 contrairement réalité, une aujourd’hui àKayes« Trouver est légumes des « Les deux structures (GRDR-RHK) n’ont pas su exploiter leur complémentarité. La complémentarité. leur n’ont su exploiter pas (GRDR-RHK) structures deux « Les

cas M

ettre de production de connaissances à travers les études, fiches techniques techniques fiches études, les àtravers connaissances de production

la valorisation

réserve première phase du projet n’ayant pas été capitalisée, n’ayant capitalisée, été pas projet du phase première en

- - réseau et les diagnostics filière est appréciée. » appréciée. est filière diagnostics les et il n y a pas eu de perspectives claires. » claires. perspectives de eu nyapas il « ce qui est surveillé » surveillé « ce est qui

nt unebonneconnaissancedecesecteur;qui réserve

les des KO-REENA en poulaar en

naturelle

acteurs

ressources - - - - - counda. Tamba de (ARD) Développement de nale l’Agence Régio de l’appui avec Boundou), du naturelle réserve la de (conservatoire CORENA le réserve la de gestion de gane préconisent « l’accompagnement des po préser de plan Le vation et le plan de développement local populations. des besoins intercommunautaire pour répondre aux d’un cadre création à la conduit ont taux Les enjeux économiques et environnemen

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autour cadre est animé par l’or par animé est cadre Ce ». populations les par valorisables créneaux de l’identification et nus reve de génératrices tés activi les dans pulations

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------durable, enlimitant lapression surlesressources naturelles de filièresporteuses, s’inscritdans lapromotiond’undéveloppement L’appui audéveloppement d’activités économiques,àtravers lapromotion de laprésenced’unagent dedéveloppementlocalauseinduCORENA. de gestionconcertée.De plus,l’animationdecettedynamiqueprofitera territoriale, derecherche definancementetmiseenplaced’organes 10 ansenapportantson savoirenmatièredediagnostic,planification L Témoignages d’acteurs : RNC la de population la que afin , gneux non-li à valoriser forestiers les produits », vise Ecocitoyenneté et durable mique Le projet DEDE, « écono Développement RNC. la de développement de local plan aux initiatives conforme économiques, au d’appui d’un fond place en mise la dans et de cueillette) fruits (apiculture, aviculture, porteuses filières des l’identification dans deloppement la son appui zone, apporte déve au partenaire que tant en GRDR, Le plusieurs acteurs qui opérationnalisent l’engagement des élus auprès des populations. populations. des auprès élus des l’engagement opérationnalisent qui acteurs plusieurs « Ce projet est un exemple de réussite de mutualisation des énergies et des actions de actions des et énergies des mutualisation de réussite de exemple un est « Ce projet e GRDRcontribueàune dynamique territorialeencoursdepuisplusde C’est un bel exemple de partenariat public-privé, en effet les communautés rurales rurales communautés les effet en public-privé, partenariat de exemple bel un C’est contribueront au financement du projet en plus de plus en projet du financement au contribueront la mise à disposition de leurs compétences. » compétences. leurs de àdisposition mise la - - - ment et l’avenir des générations futures. générations l’avenir des et ment renouvelle leur d’assurer afin ressources, » ces « durablement d’exploiter nécessaire il d’autant apparaît environnement, plus populations étant dépendantes de leur préservation des ressources naturelles. Ces àla et l’environnement, de protection la jet qui entend sensibiliser la population à pro ce de réussite àla indispensable raît appa » écocitoyenneté « volet Le réserve. la de ressources des davantage bénéficie

- - - 43 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 44 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT Afin de faciliter le développement des des développement des organisations communauactivités le faciliter de Afin développement. du incontournables trices ac des ce sont Cependant limités. duction pro de moyens de l’utilisation de et caux lo financiers d’outils manque du fait du limitées d’action capacités des avec rées, nombreuses, jeunes, faiblement structu sont Gorgol du féminines coopératives Les projets de porteurs de subvention Le : cas FAIB du Gorgol le dans vent orientées vers le renforcement de sou sont DEL au participation leur ser naires pour au favori développement, parte les par œuvre en mises Lesactions suventions. de forme sous ments finance de souvent bénéficient rural en milieu féminines coopératives Les tenaires au développement. développement. au tenaires par CAT des le l’appui par avec place en mis sont projets des sélection de critères Des tionnement. fonc de règles des par régi est comité Ce œuvre. en mise la de suivi-contrôle le que ainsi subvention la de octroi et dossiers des technique : étude sont missions les dont région) la de ressources personnes de tué comité d’attribution technique (CAT, : consti d’un place en mise la à travers subvention la de citoyenne gestion une était principe Le à2010. 2007 de Gorgol le dans place en mis aété qui souple fond un est base) de initiatives aux d’appui (Fonds FAIB Le Appui aux initiatives de base de initiatives aux Appui L e

f inance m ent

des ------

activités en milieu rural. milieu en pour faciliter l’investissement productif sont souvent les actions privilégiées spécifiques crédits de lignes de place en mise la ou financement, de souples fonds de constitution La financières. et organisationnelles capacités leurs et réalisé par et pour elles-mêmes. elles-mêmes. pour et par réalisé et un projetœuvre de développement conçu en àmettre accompagnant les en sations, organi des d’ouvrage maîtrise de pacités ca les renforcer de L’objectif est fond du place. en aété mis des microprojets de co-financement fond un locales), ONG unions, tions, associa (coopératives, base de taires - - -

à

la

base - - - le développement de la région du Gorgol. dans impliqués civile société la de locaux comité d’attribution composé de représentants le par effectués sont cofinancés microprojets L’examen des choix le et objectifs. ses à atteindre Accompagner l’organisation afinde l’aider : projet besoins. ses de l’analyse de partir l’organisation communautaire de base à de émane cofinancement de demande La crite dans un cahier de procédure chaque étape permet d’accéder à permet chaque étape la suivante. de respect Le procédures. de cahier le dans décrites sont microprojet le œuvre en mettre obtenirpourcofinancementétapesle Les et y y y y y y y y Un comité d’attribution (CAT) Un appui de au technique porteur Une demande endogène Une méthodologie progressive dé Les principes de fonctionnement du fonds : fonds du fonctionnement de principes Les - code de financement du FAIB. financement de code du àpartir déterminée est participation Sa nature. en et espèce en microprojet du financement du partie une apporter doit L’organisation communautaire de base terne claire. terne in organisation une et communautaire d’activités réalisation la définis, objectifs :des viabilité de minimum un présenter doit dernière Cette base. de munautaire de l’organisationet des objectifs com desregard de priorités développement La demande doit être pertinente, au projet de œuvre. en mise la de long au tout central l’acteur reste en elle et jet micropro du àl’origine L’organisation est projet de porteur y y y y y y Un cofinancement du projet du cofinancement Un Evaluation du des capacités porteur le par assurée d’ouvrage maîtrise La - - - 45 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 46 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT territoire régional commercialisation nationaux et transfrontaliers bénéficiaires les pour l’épargne de aussi mais roulement de Témoignages d’acteurs : outil cet de autour engouement un yaeu qu’il dire de permet projet du bilan Le l’action Le de bilan U y y y y y y de foirespourpermettrelepartageconnaissances. production, engestionfinancièremaisaussidevoyagesd’échanges,et financier, deformationsdansleurdomained’activité,engestionla comité d’attribution. Les coopérativesont bénéficié au-delà de l’appui d’entreprise. Cependant le processus d’attribution présentait des critères de sélection pas sélection de critères des présentait d’attribution processus le Cependant d’entreprise. « Le FAIB est une très bonne initiative qui a su répondre aux problèmes des coopératives coopératives des problèmes aux asu qui répondre initiative bonne très une est FAIB « Le « Le FAIB n’a pas eu le temps d’identifier les vraies coopératives capables de mener une mener de capables coopératives vraies les d’identifier n’a FAIB « Le temps le eu pas y y y y y y « Le financement du FAIB nous a permis d’augmenter notre fond de roulement, quice roulement, de fond notre d’augmenter permis a nous du FAIB financement « Le « Le FAIB est un très bon outil car il s’est intéressé aux coopératives les plus sinistrées. sinistrées. plus les coopératives aux intéressé s’est car il outil bon très un est FAIB « Le les plus sincères. L’impact est réel puisque certaines coopératives accompagnées sont accompagnées coopératives certaines puisque réel L’impact est sincères. plus les Meilleure connaissance des savoir-faire du du savoir-faire des connaissance Meilleure de deDéveloppement réseaux Les revenus de l’activité constituent le fond euros) 000 (80 investis d’UM 25 de millions Plus financés 119 projets enregistrés projets de demandes 700 Cependant l’enveloppe par projet était trop faible pour solutionner durablement les durablement solutionner pour faible trop était projet par l’enveloppe Cependant « Le FAIB était un outil simple et concret qui a permis l’émergence de femmes chef chef femmes de l’émergence apermis qui concret et simple outil un était FAIB «Le toujours objectifs face à la très grande sollicitation. »Un agent de développement sollicitation. grande très àla face objectifs toujours ne convention de financement est signéeentre la coopérativeetle activité économique. Il s’est contenté d’appuyer les circuits traditionnels, traditionnels, circuits les d’appuyer contenté s’est Il économique. activité nous a permis de construire une boutique avec les revenus de l’activité. l’activité. de revenus les avec boutique une construire de apermis nous problèmes des coopératives. L’outil » temps. n’a le dans duré pas coopératives. des problèmes Coopérative de teinturières de »Coopérative donné. aété nous terrain Le sans innovation ni réellement de création d’emplois. » d’emplois. création de niréellement innovation sans Elu, Kaédi Juillet 2013 Juillet Kaédi Elu, encore en activité. » activité. en encore

financier àdesopérateurs économiques individuels deplus grandeenvergure. bénéficiaires. Cetteoptionauraitpu être revuepourapporter unsoutien toutefois difficilementévaluable. d’ouvrage descoopératives. L’impactdudispositifauplanéconomiquereste on encompte3000.Les demandes d’appuisontplusimportantes. L L E modification dumodification dossier possibilité de repasser e CATaopté pournefinancerquedes OCBetmaximiserle nombre de e FAIB est un outil concret et simple qui permet de renforcer la maîtrise n 2007,onrecensaitenviron1000coopérativesdans leGorgol,aujourd’hui Dossier ajourné : ajourné Dossier en CAT, en après Suivi technique du projet projet du technique Suivi Formation Formation Circuit d’une demande de financement

d’éligibilité : établissement d’un dossier La demande répond à tous les critères critères les àtous répond demande La Demande du porteur auprès du FAIB du auprès porteur du Demande financement et déblocage de la 1ère la de 1ère déblocage et financement Vérification des critères d’éligibilité critères des Vérification CAT présentation en avec Passage Signature de la convention de de convention la de Signature tranche du cofinancement du tranche Clôture du microprojet du Clôture la quote-part par par quote-part la Dossier accepté : accepté Dossier mobilisation de de son dossier l’organisation de demande Déblocage 2ème tranche tranche 2ème Déblocage Suivi financier du projet projet du financier Suivi rejet de la demande la de rejet critères d’éligibilité : d’éligibilité critères Dossier rejeté Dossier répond pas aux La demande ne ne demande La 47 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 48 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT du FAIB pour faire du petit commerce et et commerce petit du faire pour FAIB du FCFA 000 840 de subvention d’une ficié abéné Bakel) Matam, zone la de taires communau des organisations ensemble - Fouta réseau du membre et 1988 en (créée Mbaybé Bokke de coopérative La haut plus dispositif). du (cf. descriptif un pour zone la de coopératives de unions les et coopératives les pagner accom pour FAIB un place en mettre de décide il 1995, En Boundou. le et Fouta dans le organisationnelle dynamique une rencontre il (Sénégal), Matam de région la dans intervient GRDR le Quand (Sénégal) de Bokké femmes des multifonctionnelle la plateforme de génératrices revenus : Financement activités des chargent, se qui femmes de associations les sont Ce femmes. aux individuels dits cré et communautaires boutiques chers, sui maraî périmètres de activités installation : vantes des financement le pour femmes de associations aux crédits des octroie CAMIDE le FAIB, du différence A la femmes. de associations aux l’appui dans spécialisé est rencontré avons nous Le pôle développement économique que économique. développement et nance microfi : pôles deux de création la vers l’a conduite L’évolution structure la de projets. leurs de suivi le et nancement fi le par espace, double le sur preneurs COFIDES) pour accompagner CAMIDE, une centaine d’entre SIAD, (Projet ment descadre migration projets développe le dans 1998 en créée a été Camide Le associations de femmes crédit de auxLe cas Camide àKayes :octroi du ------em et a l d dvlpeet du ». rable développement du clé la est femme interlocuteurs nos selon car crédits de l’octroi a choisi Camide Le femmes. aux octroyés crédits les recouvrer de elles-mêmes chargent se qui associations des sein au Tout passe se individuels. crédits les redistribuer de suite, la par souhait souhait femmes de la coopérative expriment le les et réalisé est diagnostic un En 2006, (1996). céréales de banque une place en mettre forme, recrutement du meunier, etc. meunier, du recrutement forme, plate la de gestion la dans technique appui gestion, en capacités de cement matériel (décortiqueuse, moulin), renfor de :don menées sont actions plusieurs 2007, qu’en » (PAIF) féminines initiatives aux d’appui «projet du cadre le C’est dans aux ». soudure de période la pendant céréales accès d’avoir et quotidiennes tivités dêr suaés as er ac leurs dans soulagées d’être « latnmsto d la de l’autonomisation «

- - - - du village en ustensiles de cuisine pour les les pour cuisine de ustensiles en village du la boutique communautaire, équipement d’une boulangerie, approvisionnement de place (mise en communautaires besoins des satisfaction la c’est coopérative, la pour important plus le que montre l’activité de gains des L’analyse redistribution la de : développer se de coopérative la à permis ont plateforme de l’activité de revenus les stimulateur, un comme Agissant y y y y y y Internationale)- y y y y y y Contribution au financement de l’association villageoise de développement de villageoise l’association de financement au Contribution d’un et gérant d’un meunier Recrutement euros) FCFA (2 290 000 à1500 d’un moulin Achat Nationale (Solidarité SNI la de auprès d’emprunt capacité de Développement deApprovisionnement la boutique communautaire propres fonds sur d’une boulangerie place en Mise 900 000 FCFA (1 370 euros) 000 900 (couture, broderie, teinture). quotidienne dépense à la contribuent nus reve les dont activités d’autres d’initier permet leur qui ce temps, en gagné ont femmes Les populations. des vie de tions condi les améliorer pour réinvestis sont gains Les communautaires). évènements - - 49 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 50 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT Dans le cadre de cet accompagnement, accompagnement, cet de cadre le Dans quotidienne. vie leur et proches leurs soulagent qui économiques elles sont d’initiatives porteuses socio- Aujourd’hui, PAIF. du et FAIB du cadre le su dans ont reçu ont qu’elles l’appui démultiplier femmes Les fonctionnelle. jour ce à reste Bokké de femmes des plateforme La « Le GRDR commence par le renforcement des capacités et fait du suivi de la mise en mise la de suivi du fait et capacités des renforcement le par commence GRDR « Le œuvre. A chaque fois le GRDR innove et à chaque fois tu as à apprendre » asàapprendre tu fois àchaque et innove GRDR le fois Achaque œuvre. MYS. Ancien président de communauté rurale Bokké , juillet 2013 ,juillet Bokké rurale communauté de président Ancien MYS. velles compétences. volonté d’apprendre de et développer de nou acquis.certains Les femmes montrent une réelle (réguliersuivi de préférence) de permet fixer qu’un note On base. de associations les ment activités) profite à leur famille et au territoire. au et famille àleur profite activités) temps de travail développement et de nouvelles (réduction des charges de déplacement, du L’ L’ amélioration de leurs capacités financières approche d’appuyer était de départ directe A retenir : A retenir cipent ainsi au mieux vivre ensemble. vivre mieux au ainsi cipent parti elles village, le dans rencontrés problèmes aux solutions des trouvant en : sociale» cohésion de «pourvoyeuses des comme pas économiques maisdes comme acteurs définissent se ne femmes les effet, En activités. des économiques gains les sur prime sociale cohésion la - -

-

collectivités territoriales de niveau supérieur ; ; ville àla partenant ap commerciaux ou industriels meubles ; usagers les et et sur des les taxes entreprises foncière tenir les projets productifs au niveau local. local. niveau au productifs projets les tenir sou de et d’entreprise création la mouvoir fi pro de est l’objectif dont régionale et technique portée de outil un (DATF) est nancier d’appui dispositif Le y y y y y y à des filières porteuses et à conduit à: conduit et à porteuses filières à des l’appui dans largement s’inscrit œuvre enonsa Mais note quemise Sénégal. fleuve du vallée moyenne la dans expérimentale phase sa dans encore est dispositif Ce Il peut être alimenté par les ressources suivantes : suivantes ressources les par alimenté être peut Il y y y y y y Définir les étapes les Définir institutionnel montage le Définir d’appui processus le Définir des par ou l’État par accordées Subventions im ou terrains de location Vente ou taxe la de venant municipales Recettes tion du local et fourniture d’équipements fourniture et local du tion laitières ments test d’appuyer des micro-projets des filières lait, patates douce et élevage. 3 : financés été ont élevage. projets et douce patates lait, filières des micro-projets des d’appuyer test phase la dans achoisi dispositif le Gorgol, du maires des l’association par Animé Kaédi de (DATF) Financier et Technique d’Appui Dispositif Le y y y y y y Mise en place d’une unité de transformation de la patate douce :réhabilita douce patate la de transformation de d’une unité place en Mise 14 vaches pour d’une étable : construction laitières vaches des Stabulation Mise en place d’une unité de transformation de lait : fourniture des équipe des :fourniture lait de transformation de d’une unité place en Mise D ispositi des

porteurs f s

régionaux

de

projets - - - - -

bution ; sociétés de investissements ou tions ; internationaux teurs y y y y y y y miques locales. locales. miques écono initiatives des financement du lité fragi la à concrète réponse une comme présenté est dispositif ce local, pement dévelop au d’appui service au Couplé d y y y y y y y Définir les modalités et critères d’attri critères et modalités les Définir . bilatérales Agences ;Fondations contribu que tels privés Financements dona des par accordés prêts et Dons Expérimenter l’outil de mise en œuvre procédures de manuel le Elaborer ’ acco

écono m pagne m iques m ent

------51 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT 52 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT à privilégier Témoignages d’acteurs : large. plus devient territoire le complique, se l’action de institutionnel portage le collectivités), inter (intercommunalités, interviennent échelles d’autres que lors Dès territoires. leurs sur soutenues maîtrise activités des nature la la de décider et assurer d’ouvrage à continuer veulent communes Les territoires. des vo la politique de lonté relève DAFT du l’effectivité que partenaires les avec l’entretien de ressort Il : niveaux àplusieurs accompagnés sont projets de porteurs Les y y (production-transformation-conservation-commercialisation) et pas seulement(production-transformation-conservation-commercialisation) travailler microfinance (IMF) microfinance y y Appui à la formulation du projet du formulation àla Appui secteurs les sur conseils et Information Comité de « Si on veut réellement travailler sur la filière, il faut l’accompagner dans sa totalité sa dans l’accompagner faut il filière, sur la travailler réellement veut « Si on pilotage Institutions deInstitutions « C’est un outil lourd, ambitieux et élitiste, dont la faiblesse des financements ne financements des faiblesse la dont élitiste, et ambitieux lourd, outil un « C’est Dispositif d’appui aux porteurs de projets économique /Kayes économique projets de porteurs aux d’appui Dispositif « Il n y a pas de réelle appropriation du DATF du » commune. la niveau de au appropriation réelle de nyapas « Il sur un maillon. Cela reviendrait à consentir des efforts pour rien. » rien. pour efforts des à consentir reviendrait Cela sur maillon. un (2) (6) Exemple : schéma du DATF Kayes du de :schéma région en Exemple (4) Intercommunalités / Intercommunalités Porteurs de projets projets de Porteurs Conseil Régional Régional Conseil de Kayes (CRK) Kayes de économique collectivités permettra pas d’atteindre les objectifs. » objectifs. les d’atteindre pas permettra (3) des intercommunalités/ des Capacités techniques techniques Capacités (Services techniques techniques (Services collectivités, etc.) collectivités,

(5) (7) (1) y y y y Appui à la recherche de financement de recherche àla Appui Suivi de la mise en œuvre du projet du œuvre en mise la de Suivi GRDR (1) (7) (6) (5) (4) (3) (2)

dispositif justification et fonds de transfert appui technique, et recouvrement projets tion des projets sélec àla participation Appui au pilotage du du pilotage au Appui Financement de projets de projets Financement Partenariat financier et financier Partenariat Conventionnement : Orientation et suivi et Orientation Suivi technique des des technique Suivi Suivi technique - - Appui technique et financier en France en financier et technique Appui : par passe Cela productifs. investissements des àréaliser les encourager pour menées sont actions des Aujourd’hui avéré. est territoire leur de local dévelop le pement dans investissement Leur DEL. du importants acteurs des sont émigrés Les y y y des animations thématiques, afin de diffu- de afin thématiques, animations des des espaces derencontres multi-acteurs et (opérateurs, réseaux), d’animerquartiers existant dans les les dispositifs décrypter de fois la à s’agit Il socioprofessionnelle. dans uneoptiqued’insertion quartiers, teurs de projets économiquesdansles tise qui permet d’accompagner les por années uneexper loppé depuisplusieurs en FranceontdéveLes équipesduGRDR - y y y Un appui dans la recherche de financements de recherche la dans appui Un projet leur de formulation la dans technique appui Un expatriation en acquises compétences des mobilisation La la transformer enMutuelle d’épargnela transformer et de crédit (MEC). est banque aujourd’hui surliquide et la nouvelle préconise règlementation de de l’UEMOA, Cette locaux. projets de financement de banque une aujourd’hui mis enplace uneCaisselocaled’épargne etdecrédit (CLEC).Cette caisseest coopératives etdes OCB)alimenté par lesJardins de Cocagne, lesmigrants ont des activités les financer pour (fonds souple fonds du financement un à Grâce banque decéréales alimentée par lesdons alimentaires. une créer pour coopération la de français ministère du aide d’une bénéficié a chronique danslazone.Ainsi,l’association duBoundou desressortissants une réponse à l’insécuritéplace de Banque de Céréales alimentaire pour apporter cycledu de projet. projets Leurs s’orientaient leplus souvent vers lamiseen leGRDR aaccompagné lesassociationsde migrantsdans lagestionAu départ, (échanges Tambancounda, avec B.S. Août 2013) LE PORTEUR DE PROJET EXPATRIÉ PROJET DE PORTEUR LE L ’ investisse m ent - -

de mations ciblées. un appui-conseil de proximité et des for d’assurer commun, droit de financements de structures des auprès ingénierie cette valoriser de enfin s’agit Il personne). la à tronomie, nouvelles technologies, services poras (commerce équitable, tourisme, gas- dias- les par portés projets des spécificités ser lesbonnespratiques et desoulignerles

la

diaspora

- - 53 DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT CONCLUSION : LE BASSIN DU FLEUVE DU SÉNÉGAL FACE À DE NOUVEAUX ENJEUX

54 Durant ces dix dernières années, le GRDR a concentré son appui sur les éléments suivants : suivants éléments les sur appui son concentré a GRDR le années, dernières dix ces Durant financier à travers des formations en gestion, en planification, des voyages d’échanges voyages des planification, en gestion, en formations des à travers vement de l’impôt et la redistribution des des redistribution la et l’impôt de vement prélè le taxes, de mobilisation la base, de d’infrastructures réalisation la avec prises aux encore sont locales collectivités Ces Mali… au l’expectative dans est et sation) décentrali la 3 de (acte Sénégal au ments remanie des subit elle Mauritanie, en tente la est Elle effective. est décentralisation la quand à dire mot a son locale collectivité La ? limitées d’actions techniques) financières, maines, toujours des capacités (ressources hu ont qu’elles sait on quand DEL du œuvre en mise la dans partition leur jouer elles peuvent- locales collectivités les Comment futur. le pour perspectives de ou intermédiaires conclusions de autant comme présenter l’on que peut questions plusieurs soulevé ont cument do ce de lecture de comité du membres les et BFS le dans rencontrés acteurs Les nementales et physiques du territoire. sur le DEL pertinente manière qu’en environ sociales, caractéristiques les considérant de travailler peut ne :on systémique approche une développer de nécessité la et DEL du multisectorielle dimension la bien révèle d’intervention d’axes multiplicité Cette de subventions développement local identification des créneaux et filières porteurs porteurs filières et créneaux des identification y y y y y y y y y y Le soutien à l’entreprenariat : àl’entreprenariat soutien Le : d’investissement outils Les Les ressources humaines : L’aménagement du territoire : : territoire du promotion La « Au lieu de donner du poisson à ton voisin tous les jours, apprends-lui à pêcher ». àpêcher apprends-lui jours, les tous voisin àton poisson du donner de lieu « Au acteurs incontournables dans le DEL ? DEL le dans incontournables acteurs Les collectivités locales, locales, collectivités Les S.S. Sélibaby, Juillet 2013 Juillet Sélibaby, S.S. renforcement fonds souple, mise en place ou soutien de dispositif dispositif de soutien ou place en mise souple, fonds diagnostics, foires, construction de partenariat, partenariat, de construction foires, diagnostics, la création d’entreprises, l’octroi de bourses, octroi octroi bourses, de l’octroi d’entreprises, création la mise en place de service d’appui au DEL et au au et DEL au d’appui service de place en mise - - - - - sur le territoire ? ? territoire le sur réel impact un obtenir pour régional niveau au de mutualiserplus les efforts opportun pas Ne serait-il territoriaux. échelons sieurs plu parfois et secteurs plusieurs acteurs, plusieurs mobilisent DEL de actions les effet, En DEL. du financement le dans prié appro plus L’échelon » semble « régional torat. l’élec de satisfaction àla œuvre, en mettre à prioritaires actions des choix le souvent conditionne communes des financement de et d’investissement capacités des blesse fai la plus, De insurmontable. semble leur A tel richesses. point dans qu’investir le DEL acteurs des structuration et capacités des

------55 CONCLUSION 56 CONCLUSION (1) locale. agro-pastorale production développement de débouchés pour la le d’envisager permet Cela état. bon en bitumées routes des par Dakar) et chott (Bamako,rejoindre les capitales Nouak de possible désormais est Il succès. avec de désenclavement ont été entrepris chantiers des que outre en constate On assainissement, commerce…). loppement de (logement, services santé, déve nécessaire le ou urbains des tation l’alimen de celui comme région la pour counda fait émerger de nouveaux enjeux Tamba ou Kayes comme villes de sion OMVS). : L’expan (source fleuve du bords aux 85% vivent dont personnes 000 3 500 d’environ population une compte BFS Le de méthodes les adapter pour consentis être doivent importants efforts Des autre. àun d’un territoire et d’un outil variable fortement est plication d’im niveau ce que constater de est Force construction. leur dans DEL du acteurs des plication d’im degré au corrélée est soutenues initiatives des réussite la que apparait Il test. de cours en ou testés dispositifs et outils breux nom de état fait document présent Le marché du travail et au crédit financier crédit au et travail du marché promouvoir l’emploi des jeunes en milieu rural ou urbain, de favoriser l’accès des jeunes maliens au

L’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes est l’établissement public malien chargé de chargé malien public l’établissement est Jeunes des l’Emploi de Promotion la L’Agencepour du développement économique local Une nécessaire co-construction co-construction nécessaire Une L’urbanisation de la région : L’urbanisation région la de des outils et dispositifs dispositifs et outils des quelles opportunités ? opportunités quelles ------réalière dans la région. région. la dans réalière cé production àla l’intérêt de redonner pourraient internationaux marchés les sur de prix relativement élevés des céréales maintien le et régionale sous à l’échelle (FARM, 2008). L’expansion de urbaine la demande exploité partiellement très que n’est potentiel le »dont agricoles « terres présentent l’une des principale de réserve re Sénégal fleuve du abords les l’Ouest, de qu’en Afrique outre en apparaît Il sociale. et solidaire plus économie d’une promotion la pour certaine tunité marchés urbains constituent une oppor les »sur local «consommer du promotion la et BFS du produits des valorisation La actions. des l’impact de analyse co- et outils des co-construction réelle une garantir à manière de local contexte au l’écrit/oral…) de poids (langue, travail - - - ritoire, sance, la confianceet l’ancrage dans le ter Essentiellement fondée sur l’interconnais remarquable. giques de redistribution et immatérielles) et des lo garantissent qui tiatives entrepreneuriales à petite échelle ini à des grâce informel, secteur le dans qui même pullule Celle-là préoccupations. social ternative au qui changement participe cette C’est Sénégal. fleuve du bassin le dans bien et bel existe (ESS) Solidaire et Sociale l’Economie discours, les dans présente peu qu’elle soit Bien groupe ce de intérêts des compte en prise la chômage), du réduction la pour tions d’ac plan jeunes, des l’insertion et nelle forum surteurs, la formation profession économique (étude sur les créneaux por jeunes au processus de développement les associer pour œuvre en mises été ont actions plusieurs Si jeunes. des l’emploi et formation àla DEL le lier de important donc semble Il responsabilité. leur de est demain de DEL le Pourtant très jeunes. de a peu y il rencontrés, acteurs les Parmi famille », de « rencontres et d’échanges » d’échanges et », «rencontres de famille àla », «soutien de «solidarité de termes par exemple, communiquent plus en femmes, de groupements Les vie. de tions condi leurs d’améliorer vue en risques les aussi mais savoirs leurs compétences, leurs populations mutualisent leurs ressources, Les communs. enjeux des identifient qui ceux pour et ceux par créées sont GRDR le rités d’économie sociale et solidaire dans le BFS ? BFS le dans solidaire d’économie et sociale produisent des richesses (matérielles richesses des produisent ; les coopératives accompagnées par par accompagnées coopératives ; les en mettant l’humain au centre des des centre au l’humain mettant en cette approche active les solida Quelles réalités pour les dynamiques Où sont les jeunes ? jeunes les sont Où économie al ------

envisageable à court terme. àcourt envisageable est minier secteur du développement le par jeunes les pour offertes opportunités les approfondir souhaite CRK qui au pui des jeunes au Mali Mali au jeunes des l’agence pour la promotion de l’emploi que telles structures des avec mutualisés être nécessairement devront efforts Les d’attention. tage davan de l’objet faire devra graphique- aude plan population démo –majoritaire concertation, logiques équilibrées de les - par qui et environnement, leur de et hommes des et femmes des durable, respectueuse final, Au territoire). du ressources des et savoir-faire des et niques d’actions méca des et décision de processus des pro cœur au sont l’ESS de des acteurs Les duits… qualité la et d’accès proximité une faibles, coûts des garantit et diaires intermé les limite qui animale) d’origine de avec de organique l’engrais panier légumes/fruits d’un achat ex. (par » mateurs consom et «producteurs entre troc de un et système de l’économie relocalisation une sur » repose « contrat-panier de tiative clef de en Ainsi, de région l’ESS. Kayes l’ini créativité la et novation l’in également L’action favorise GRDR du ». d’emplois « création de »ou «rentabilité de qu’en termes ration - soit fortement re-distributrice fortement - soit économie économie une promeut GRDR le de de partenariat (valorisation des savoirs (1) . Par exemple, un ap un exemple, Par . , une dimension dimension , une et de de et coopé . ------

57 CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE

Association pour le Développement en Réseau des Territoires et des Services (ADRETS)-Développe- ment économique et territoires ruraux - Guide repères, Février 2013.

Banque africaine de développement République du Mali, Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté, 2006.

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De Leener P. - Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté. Un instrument au service de qui et de quoi ? Note d’appui à la réflexion à l’usage des étudiants (UCL) 2008.

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Fontan J-M. et Lévesque A. - Initiation au développement économique local et au développement économique communautaire : Expériences pertinentes et études de cas - Institut de formation en développement économique communautaire (IFDÉC) Montréal, 1992. 58 Gallese E et Lecoq Y pour le GRDR - Atlas du sud-est mauritanien : des dynamiques rurales, 2011 GRDR - Répertoire des acteurs économiques de la région de Bakel et Tambacounda, Septembre 2010

Gupta S., Pattillo C. et Wagh S. (2007) « Impact of remittances on poverty and financial development in sub-Saharan Africa » - Document de travail WP/07/38 - Washington - Fonds monétaire interna- tional

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Lavigne Delville P.- La rizière et la valise irrigation, migrations et stratégies paysannes dans la vallée du fleuve Sénégal - édition Syros, 1991.

Manchuelle F. - Les diaporas des travailleurs soninké (1848-1960) - Editions Kathala, 2004

Ndao B.-Plans locaux de développement : expérience de lutte contre la pauvreté en milieu rural dans le bassin arachidier, Fév. 2008.

PSCC/APP 2010/Guide de clarification thématique : développement économique local et promotion de l’emploi des jeunes au Bénin.

Swinburn G, Goga S et Murphy F, pour la Banque mondiale - Développement économique local : manuel pour l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies et des plans d’action.

et une bibliographie non exhaustive à consulter sur : www.grdr.org et http://developpementlocal-sahel.org/ SIGLES ET ABBREVIATIONS

A MPG : Association des maires et des parlementaires du Gorgol

BFS : Bassin du fleuve Sénégal

CL : Collectivités locales

CRK : Conseil régional de Kayes

CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté

DEL : Développement économique local

DL : Développement local

DSRP : Document de stratégie de réduction de la pauvreté

FAIB : Fonds d’appui aux initiatives de base

GRDR : Groupe de recherche et de réalisations pour le développement rural 59 OCB : Organisation communautaire de base

OMD : Objectif du millénaire pour le développement

OSC : Organisation de la société civile

OSCB : Organisation socio communautaire de Base

PADDEL : Programme d’appui à la décentralisation et au développement local

PAIDEL : Programme d’appui aux initiatives de développement local

PASOC : Programme d’appui à la société civile

PERICLES : Programme Européen de Renforcement des Institutions des Collectivités Locales et de leurs Services

PNDL : Programme national de développement local

RHK : Réseau des horticulteurs de la région de Kayes A travers une intervention territoriale transversale (région, départe- ment, intercommunalité, commune, village) le Groupe de Recherche et de Réalisations pour le Développement Rural poursuit des enjeux de valorisation de la ressource locale pour créer et redistribuer la richesse à travers un soutien fort à l’entreprenariat essentiellement féminin et au développement de filières agricoles porteuses.

Comment s’y prend t-il? En vulgarisant les connaissances (diagnos- tics, études, plans d’actions...), le GRDR accompagne les collectivi- tés locales dans la maîtrise de la décision et de l’action ; elles sont les premières responsables du développement de leur territoire. En effet, les collectivités doivent mettre en place un cadre politique et environnemental qui promeut le développement économique local.

Pour répondre aux besoins exprimés par les populations, plusieurs actions sont mises en œuvre : production de connaissances, renfor- cement des capacités des acteurs, formation et sensibilisation, mise en place d’outil financier, soutien aux initiatives d’entreprenariat féminin, formation des jeunes, bourses à la création d’entreprise, appui aux filières, partenariat public-privé, etc.

Ces actions donnent lieu à la formulation de programmes ou projets et à la recherche de financement (réponses aux appels à projets, collecte de fonds, mobilisation des migrants….). La mise en œuvre et le suivi évaluation sont soumis au contrôle citoyen.

Le GRDR capitalise dans ce guide un processus mis en place dans ses zones d’intervention depuis plusieurs décennies.

Migration - Citoyenneté - Développement

GRDR - Migration-Citoyenneté-Développement - Association loi 1901 – Siège social - France 66/72, rue Marceau 93558 Montreuil Cedex Tél. : 00 33 (0) 1 48 57 75 80 - Fax : 00 33 (0) 1 48 57 59 75 - Courriel : [email protected] - Site : www.grdr.org Conception graphique : Marie Guérin - [email protected] ICO-Imprimerie 17-19, rue des Corroyeurs 21000 Dijon © GRDR. Tous droits réservés - Achevé d’imprimer en février 2014