Le Livre De La Prière Commune
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Le Livre de la Prière Commune de l’Administration des Sacrements et des autres rites et cérémonies de l’Eglise avec le Psautier, ou les Psaumes de David selon l’usage de l’Eglise Episcopale Church Publishing Incorporated, New York Approbation Après l’avoir fait examiner conformément au canon II 3.5, je certifie que cette édition du Livre de la Prière Commune a été comparée avec l’original officiel du Book of Common Prayer comme le demande le dit canon, et qu’elle y est conforme. Juan Oliver Conservateur du Book of Common Prayer Mars 2016 Copyright © 1983 by the Church Pension Fund Tous droits réservés. Tout enregistrement, toute représentation, reproduction intégrale ou partielle de ce livre faits sans le consentement du Church Pension Fund est illicite. Psautier Œcuménique, Texte officiel © A.E.L.F., Paris, 1977. Citations scripturaires tirées de la Traduction Œcuménique de la Bible, © Editions du Cerf, Paris, 1972, 1975. Table des matières Ratification du Livre de la Prière Commune 8 Préface de 1789 9 Directives générales 12 Calendrier liturgique 14 Office quotidien Prière du matin 35 Office du milieu du jour 65 Office du lucernaire 71 Prière du soir 77 Complies 90 Prières quotidiennes personnelles et familiales 98 Tableau des Cantiques bibliques 106 Litanic majeure 110 Collectes Année liturgique 121 Propre des Fêtes 146 Fêtes civiles 155 Commun des Saints 156 Diverses circonstances 160 Liturgies particulières Mercredi des cendres 172 Dimanche des Rameaux 178 Jeudi Saint 182 Vendredi Saint 184 Samedi Saint 191 La grande Vigile de Pâques 193 Célébration du Baptême 207 Sainte Eucharistie Exhortation 224 Rite pénitentiel I 227 Sainte Eucharistie: Rite I 231 Rite pénitentiel II 253 Sainte Eucharistie: Rite II 257 Prière des fidèles 284 Communion en des circonstances particulières 297 Ordre pour la célébration de la Sainte Eucharistie 301 Rites pastoraux Confirmation 313 Rite d’engagement au service du Christ 320 Célébration et bénédiction d’un mariage 323 Bénédiction d’un mariage civil 333 Ordre pour la célébration du mariage 335 Rite d’Action de grâce pour la naissance ou l’adoption d’un enfant 338 Réconciliation d’un pénitent 347 Ministère auprès des malades 352 A l’heure de la mort 361 Célébration des funérailles 369 Ordre pour la célébration des funérailles 386 Rites pontificaux Ordination d’un évêque 392 Ordination d’un prêtre 405 Ordination d’un diacre 417 Litanie d’ordination 427 Célébration d’un nouveau ministère 433 Dédicace et consécration d’une église 443 Le Psautier, ou les Psaumes de David 460 Prières et Actions de grâce 660 Exposé de la foi: Catéchisme 693 Documents historiques de l’Eglise 714 (y compris les Articles de Religion) Tableaux des fêtes mobiles 730 Ratification du Livre de la Prière Commune (1789) Par les évêques, le clergé et les laïcs de l’Eglise Protestante Episcopale aux Etats-Unis d’Amérique, réunis en assemblée ce seizième jour d’octobre de l’an de grâce mil sept cent quatre- vingt-neuf. Cette assemblée ayant, au cours de sa présente session, publié un Livre de la Prière Commune, de l’administration des Sacrements, et des autres rites et cérémonies de l’Eglise, confirme le dit livre par ces présentes; elle l’établit comme la liturgie de cette Eglise et enjoint à tous ses membres de le recevoir comme tel. Ce livre entrera en usage à partir du premier jour d’octobre de l’an de grâce mil sept cent quatre-vingt-dix. 8 Ratification Préface de 1789 L’une des plus belles acquisitions de cette sainte «liberté que le Christ a acquise pour nous» est de permettre dans le culte qu’on lui rend des formes et des usages différents, pourvu que la substance même de la foi demeure intacte; et dans chaque Eglise de rapporter à la discipline tout ce qui n’est pas clairement déterminé comme appartenant à la doctrine. En conséquence, il est permis d’un commun accord et par l’autorité légitime de faire les adaptations, les ajouts, les modifications et les coupures que l’on juge les plus capables de contribuer à l’édification des fidèles «selon les exigences diverses des temps et des circonstances». L’Eglise d’Angleterre, à qui, après Dieu, l’Eglise Protestante Episcopale de ces Etats est redevable de sa fondation première et d’une longue continuité de soutien et de protection, a dans la préface du Livre de la Prière Commune établi comme règle que «les formes particulières du Culte divin et les rites et les cérémonies qui y sont pratiqués étant par nature indifférents et altérables, et reconnus comme tels, il est raisonnable de permettre à ceux qui sont revêtus de l’autorité d’y faire de temps en temps, après de sérieuses et d’importantes considérations, tous les changements qu’ils jugent nécessaires ou utiles». Ce n’est pas seulement dans cette préface que l’Eglise d’Angleterre a reconnu la nécessité et l’avantage de faire à l’occasion des changements et des amendements dans les formes de son culte public, elle l’a aussi déclaré dans ses Articles de foi et dans ses Homélies. Nous voyons qu’elle a tâché de tenir un juste milieu entre trop de rigueur à refuser des changements dans des choses sagement instituées autrefois et trop de libéralité à les permettre. Sous le règne de plusieurs princes, depuis la rédaction de sa Liturgie sous Edouard VI, de justes et d’importantes considérations l’ont amenée à consentir à ce que l’on fît sur des points particuliers les Préface 9 changements demandés par le temps; l’essentiel cependant (tant dans ses éléments constitutifs que dans sa structure et son organisation) est demeuré stable et intact. Le but principal de ces différentes révisions et de ces changements était, comme l’Eglise d’Angleterre le déclare dans la même préface, de faire ce qu’elle croyait le plus capable de maintenir la paix et l’unité, d’inciter au respect, d’inspirer la piété et la dévotion dans le culte divin, et enfin de ne point donner lieu à ceux qui en cherchaient l’occasion de blâmer à tort sa liturgie. Et quoique, comme elle le déclare, cette liturgie ne contienne rien qui soit contraire à la Parole de Dieu, ou à la saine doctrine, rien dont un homme pieux ne puisse faire usage en toute conscience et à quoi il ne puisse se soumettre, rien qu’on ne puisse défendre avec impartialité pourvu qu’on lui donne une interprétation juste et favorable, telle que celle que conformément à l’équité on doit accorder à tous les écrits humains, on doit bien penser d’après les principes déjà exposés, que les temps demanderaient de nouveaux changements. On nomma pour cela en 1689 une commission de révision de la liturgie, mais ce grand et salutaire ouvrage ne fut point achevé alors, et depuis l’Autorité civile n’a pas jugé à propos d’en nommer d’autre. Mais lorsque selon les desseins de la Providence, ces Etats Américains se furent rendus indépendants quant au gouvernement civil, leur autonomie ecclésiastique s’en suivit nécessairement, et les différentes confessions chrétiennes de ces Etats eurent l’entière liberté d’organiser leurs Eglises respectives et d’établir les formes de culte et la discipline de la manière jugée la plus apte à favoriser leur prospérité future en conformité avec la Constitution et les lois de leur patrie. Les premiers changements dont s’occupa notre Eglise furent ceux que la Révolution avait rendus indispensables dans les prières que l’on faisait pour les gouvernants civils. Et son premier soin à cet égard fut de les faire conformément à la fin propre de ces prières, c’est-à-dire que les gouvernants «recoivent la grâce, la sagesse et l’intelligence pour exercer la justice et maintenir la vérité» et que le peuple «mène une vie calme et paisible dans la piété et la vertu.» Mais pendant que l’assemblée de l’Eglise s’occupait de revoir ces corrections, elle ne put s’empêcher, exprimant à Dieu sa reconnaissance, de saisir l’heureuse occasion qui lui était offerte (puisque elle était dégagée de toute influence et contrainte de la part 10 Préface des autorités séculières) et d’aller plus loin dans la révision de sa liturgie en faisant les modifications et les adaptations qu’elle jugeait nécessaires. Il paraît inutile de détailler tous ces changements, la comparaison de ce livre avec le Livre de la Prière Commune de l’Eglise d’Angleterre les fera apparaître, ainsi, on l’espère, que les raisons qui les ont fait adopter. On verra de même que l’Eglise Protestante Episcopale ne cherche point à s’écarter des points essentiels de doctrine, de discipline ou de culte de l’Eglise d’Angleterre et qu’elle ne s’en éloigne qu’autant que les circonstances locales l’exigent. A présent que cet important ouvrage est achevé, il faut espérer qu’il sera reçu et examiné par tout membre de notre Eglise et tout chrétien sincère, avec douceur, honnêteté et charité, sans préjugés ni prévention, en considérant sérieusement ce qu’est le Christianisme et ce que sont les vérités de l’Evangile, et en suppliant sincèrement le Dieu tout-puissant de bénir tout effort pour les faire connaître à l’humanité de la manière la plus claire, la plus simple, la plus persuasive et la plus imposante, pour l’amour de Jésus Christ, notre Sauveur. Philadelphie, octobre 1789. Préface 11 Directives générales La Sainte Eucharistie, acte principal du culte chrétien le jour du Seigneur et aux autres fêtes majeures, et la Prière du matin et du soir de l’Office quotidien, telles qu’elles sont ici présentées, sont les célébrations régulières de l’Eglise Episcopale dans son culte public.