PLU de Tauxigny – Evaluation environnementale

COMMUNE DE TAUXIGNY

ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PLU

THEMA ENVIRONNEMENT 1 mail de la Papoterie 37 170 CHAMBRAY-LES- Septembre 2017

PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

SOMMAIRE 1. REGIME DE L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 7 1.1. CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE DE L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 7 1.2. ARTICULATION DU PLU AVEC LES AUTRES PLANS ET PROGRAMMES ...... 10 2. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 27 2.1. SITUATION DE LA COMMUNE...... 27 2.2. CADRE PHYSIQUE ...... 29 2.2.1. Éléments climatiques ...... 29 2.2.2. Topographie ...... 32 2.2.3. Affleurements géologiques ...... 32 2.2.4. Hydrogéologie ...... 37 2.2.5. Eléments hydrographiques ...... 40 2.3. CADRE BIOLOGIQUE ...... 48 2.3.1. Zonages relatifs aux milieux d’intérêt écologique particulier : le réseau Natura 2000 ...... 48 2.3.2. Autres zonages relatifs aux milieux d’intérêt écologique particulier ...... 53 2.3.3. Données Corine Land Cover ...... 57 2.3.4. Caractérisation des milieux ...... 60 2.3.5. Trame verte et bleue ...... 67 2.4. QUALITÉ ET CADRE DE VIE ...... 74 2.4.1. Cadre paysager ...... 74 2.4.2. Organisation du bâti, morphologie du bâti et paysages urbains ...... 82 2.4.3. Patrimoine culturel ...... 88 2.4.4. Collecte et gestion des déchets ...... 97 2.4.5. Pollutions et nuisances ...... 99 2.5. SÉCURITÉ DES POPULATIONS ...... 106 2.5.1. Risques naturels ...... 106 2.5.2. Risques technologiques ...... 115 2.5.3. Agriculture ...... 116 2.6. RÉSEAUX EXISTANTS ...... 117 2.6.1. Alimentation en eau potable et défense incendie...... 117 2.6.2. Gestion des eaux pluviales ...... 117 2.6.3. Gestion des eaux usées ...... 118 2.7. POTENTIEL ÉNERGÉTIQUE ...... 120 2.7.1. Energie éolienne ...... 120 2.7.2. Energie solaire ...... 120 2.7.3. Energie géothermique ...... 121 2.7.4. Bois énergie ...... 121 3. ANALYSE TRANSVERSALE DES ATOUTS ET CONTRAINTES D’ORDRE ENVIRONNEMENTAL ET PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT ...... 125 4. ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PRÉVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ENVISAGÉES POUR SUPPRIMER, RÉDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 128 4.1. ANALYSE DES INCIDENCES DU PADD...... 128 4.2. ANALYSE DES INCIDENCES SUR LES SITES VOUÉS À L’URBANISATION ET AUX AMÉNAGEMENTS DIVERS 132 AUTRES SITES : EMPLACEMENTS RÉSERVÉS ...... 142 4.3. ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR LES COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES ...... 146 4.4. ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR LE RÉSEAU NATURA 2000 ...... 166 5. ANALYSE DES RÉSULTATS DE L’APPLICATION DU PLU – SUIVI ENVIRONNEMENTAL ...... 170 6. ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES ET DES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES POUR ÉVALUER LES EFFETS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 174 6.1. GÉNÉRALITÉS ...... 174 6.2. ESTIMATION DES IMPACTS ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ...... 175 6.3. CAS DU PLU DE TAUXIGNY ...... 175

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7. PRISE EN COMPTE DE L’AVIS DE LA MRAE ...... 178 8. RÉSUME NON TECHNIQUE ...... 180

FIGURES Figure 1 : Localisation du site au 1/25 000ème ...... 28 Figure 2 : Moyennes des températures 1971-2000 ...... 29 Figure 3 : Moyennes de précipitations 1971-2000 ...... 29 Figure 4 : Moyennes d’ensoleillement (en heures) 1991-2000 ...... 30 Figure 5 : Rose de vents 1981-2000 ...... 30 Figure 6 : Trajectoires de quelques tempêtes ayant touché l’Europe (1950 – 2000) ...... 31 Figure 7 : Contexte topographique ...... 33 Figure 8 : Contexte géologique ...... 34 Figure 9 : Contexte pédologique ...... 36 Figure 10 : Captages AEP ...... 39 Figure 11 : Régime hydraulique de l’Echandon à Saint-Branchs (1967-2015) ...... 42 Figure 12 : Réseau hydrographique ...... 43 Figure 13 : Masses d’eau identifiées sur le territoire de Tauxigny ...... 47 Figure 14: Localisation du site Natura 2000 – ZPS Champeigne ...... 50 Figure 15 : Sites naturels sensibles ...... 55 Figure 16 : Zones humides ...... 56 Figure 17 : Grands types d’occupation du sol ...... 58 Figure 18 : Différentes types de corridors biologiques ...... 68 Figure 19 : Extrait du SRCE Région Centre – Val-de-Loire ...... 71 Figure 20 : Extrait de la trame verte et bleue du Pays Touraine Côté Sud sur le territoire de Tauxigny .. 72 Figure 21 : Continuités écologiques au sein du territoire communal ...... 73 Figure 22 : Extrait de l’Atlas des Paysages d’Indre-et-Loire ...... 74 Figure 23 : Recensement du patrimoine bâti intéressant ...... 95 Figure 24 : Schéma de synthèse de l’organisation de la collecte des déchets ménagers et assimilés sur le territoire de la Communauté de communes ...... 97 Figure 25 : Evolution de la répartition des déchets collectés sur la CCLD entre 2008 et 2014 ...... 98 Figure 26 : Fréquentation annuelle des déchèteries ...... 98 Figure 27 : Tonnages collectés en déchèteries ...... 99 Figure 28 : Inventaire historique de sites industriels, activités de service et ICPE ...... 100 Figure 29 : Echelle de bruit ...... 103 Figure 30 : Classement sonore des infrastructures de transports terrestres ...... 104 Figure 31 : Risque de retrait-gonflement des argiles ...... 107 Figure 32 : Cavités souterraines identifiées par le BRGM ...... 109 Figure 33 : Risque sismique ...... 111 Figure 34 : Risque de remontées de nappes ...... 114 Figure 35 : Localisation de la STEP de Tauxigny ...... 118 Figure 36 : Irradiation globale reçue par des panneaux photovoltaïques optimaux en kWh/m²/an (source : Communauté Européenne) ...... 121 Figure 37 : Caractéristiques géothermiques du meilleur aquifère ...... 123

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TABLEAUX Tableau 1 : Objectifs de qualité du milieu récepteur ...... 45 Tableau 2 : Site Natura 2000 présent sur le territoire communal ...... 49 Tableau 3 : Liste des espèces d’oiseaux mentionnées à l’annexe I de la Directive Oiseaux et présentes au sein de la ZPS « Champeigne » ...... 52 Tableau 4 : Liste des espèces migratrices remarquables de l’annexe II de la Directive « Oiseaux » présentes sur la ZPS ...... 52 Tableau 5 : Caractéristiques des modes d’occupation des sols ...... 59 Tableau 6 : Activités BASIAS répertoriées par le BRGM sur le territoire...... 99 Tableau 7 : Evolution des indices ATMO de 1999 à 2014 à Tours ...... 101 Tableau 8 : Répartition annuelle de l’indice ATMO à Tours ...... 102 Tableau 9 : Influence sonore des voies en fonction des catégories d’infrastructures ...... 103 Tableau 10 : Catégories de bâtiments concernés par des règles parasismiques ...... 110 Tableau 11 : Liste des arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ...... 112 Tableau 12 : Liste des ICPE répertoriées sur le territoire ...... 115

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REGIME DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

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1. REGIME DE L’ÉVALUATI ON ENVIRONNEMENTALE

1.1. CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE DE L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

La directive européenne n° 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement a été transposée dans le droit français par l’ordonnance n° 2004- 489 du 3 juin 2004. La démarche d’évaluation environnementale vise à identifier les incidences d’un plan ou programme sur l’environnement et à l’adapter en conséquence, de façon à en supprimer, réduire ou à défaut compenser les impacts dommageables.

Dans cet objectif, la directive prévoit : . la réalisation, sous la responsabilité du maître d’ouvrage, d’une « évaluation environnementale » du plan ou du programme, qui donne lieu à la rédaction d’un rapport environnemental ; . la consultation d’une « autorité environnementale », d’une part, à la libre initiative du maître d’ouvrage, en amont de la démarche (cadrage préalable), et d’autre part, de façon obligatoire à l’aval, pour exprimer un avis sur la qualité du rapport environnemental et sur la manière dont le plan ou programme a pris en compte l’environnement ; cet avis est rendu public ; . l’information et la consultation du public ; . une information par le maître d’ouvrage sur la manière dont il a été tenu compte des résultats de la consultation du public et de l’avis de l’autorité environnementale.

Le décret n° 2005-608 du 27 mai 2005, relatif à l’évaluation des incidences des documents d’urbanisme sur l’environnement, intégré au code de l’urbanisme, précise les conditions de réalisation par le maître d’ouvrage et de validation par le Préfet de département. Le décret n° 2012-995 du 23 août 2012 relatif à l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme est venu amender le décret précédent, de même que le décret n°2016-1110 du 11 août 2016.

Le contenu de l’évaluation environnementale

Extrait de l’article R. 122-20 du code de l’Environnement

I. - L'évaluation environnementale est proportionnée à l'importance du plan, schéma, programme et autre document de planification, aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu'aux enjeux environnementaux de la zone considérée.

II. - Le rapport environnemental, qui rend compte de la démarche d'évaluation environnementale, comprend un résumé non technique des informations prévues ci-dessous :

1° Une présentation générale indiquant, de manière résumée, les objectifs du plan, schéma, programme ou document de planification et son contenu, son articulation avec d'autres plans, schémas, programmes ou documents de planification et, le cas échéant, si ces derniers ont fait, feront ou pourront eux-mêmes faire l'objet d'une évaluation environnementale ; 7 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2° Une description de l'état initial de l'environnement sur le territoire concerné, les perspectives de son évolution probable si le plan, schéma, programme ou document de planification n'est pas mis en œuvre, les principaux enjeux environnementaux de la zone dans laquelle s'appliquera le plan, schéma, programme ou document de planification et les caractéristiques environnementales des zones qui sont susceptibles d'être touchées par la mise en œuvre du plan, schéma, programme ou document de planification. Lorsque l'échelle du plan, schéma, programme ou document de planification le permet, les zonages environnementaux existants sont identifiés ;

3° Les solutions de substitution raisonnables permettant de répondre à l'objet du plan, schéma, programme ou document de planification dans son champ d'application territorial. Chaque hypothèse fait mention des avantages et inconvénients qu'elle présente, notamment au regard des 1° et 2° ;

4° L'exposé des motifs pour lesquels le projet de plan, schéma, programme ou document de planification a été retenu notamment au regard des objectifs de protection de l'environnement ;

5° L'exposé : a) Des effets notables probables de la mise en œuvre du plan, schéma, programme ou autre document de planification sur l'environnement, et notamment, s'il y a lieu, sur la santé humaine, la population, la diversité biologique, la faune, la flore, les sols, les eaux, l'air, le bruit, le climat, le patrimoine culturel architectural et archéologique et les paysages.

Les effets notables probables sur l'environnement sont regardés en fonction de leur caractère positif ou négatif, direct ou indirect, temporaire ou permanent, à court, moyen ou long terme ou encore en fonction de l'incidence née du cumul de ces effets. Ils prennent en compte les effets cumulés du plan, schéma, programme avec d'autres plans, schémas, programmes ou documents de planification ou projets de plans, schémas, programmes ou documents de planification connus ; b) De l'évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l'article L. 414-4 ;

6° La présentation successive des mesures prises pour : a) Eviter les incidences négatives sur l'environnement du plan, schéma, programme ou autre document de planification sur l'environnement et la santé humaine ; b) Réduire l'impact des incidences mentionnées au a ci-dessus n'ayant pu être évitées ; c) Compenser, lorsque cela est possible, les incidences négatives notables du plan, schéma, programme ou document de planification sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, la personne publique responsable justifie cette impossibilité.

Les mesures prises au titre du b du 5° sont identifiées de manière particulière.

7° La présentation des critères, indicateurs et modalités-y compris les échéances-retenus : a) Pour vérifier, après l'adoption du plan, schéma, programme ou document de planification, la correcte appréciation des effets défavorables identifiés au 5° et le caractère adéquat des mesures prises au titre du 6° ;

8 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale b) Pour identifier, après l'adoption du plan, schéma, programme ou document de planification, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et permettre, si nécessaire, l'intervention de mesures appropriées ;

8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir le rapport sur les incidences environnementales et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;

9° Un résumé non technique des informations prévues ci-dessus ;

10° Le cas échéant, l'avis émis par l'Etat membre de l'Union européenne consulté conformément aux dispositions de l'article L. 122-9 du présent code.

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1.2. ARTICULATION DU PLU AVEC LES AUTRES PLANS ET PROGRAMMES

Le code de l’urbanisme introduit une hiérarchie entre les différents documents d’urbanisme, plans et programmes et un rapport de compatibilité entre certains d’entre eux. Le rapport de compatibilité exige que les dispositions d’un document ne fassent pas obstacle à l’application des dispositions du document de rang supérieur. En complément des documents pour lesquels un rapport de compatibilité est exigé, le code de l’urbanisme prévoit que les documents d’urbanisme prennent en compte un certain nombre d’autres plans et programmes. Cette notion est moins stricte que la compatibilité puisqu’elle implique de ne pas ignorer les objectifs généraux d’un autre document. En effet, l’article R.123-2-1 du code de l’urbanisme mentionne que le rapport de présentation du plan local d’urbanisme soumis à évaluation environnementale « décrit l’articulation du plan avec les autres documents d’urbanisme et les plans et programmes mentionnés à l’article L.122-4 du code de l’environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu’il doit prendre en considération ».

Concernant la commune de Tauxigny, ces plans et/ou programmes sont les suivants :

DOCUMENTS RELATIFS À L’URBANISME

LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DÉVELOPPEMENT

Le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de communes Loches Développement a été approuvé par délibération du Conseil Communautaire le 14 octobre 2004. Les axes stratégiques retenus pour le territoire répondent à trois principes fondamentaux :

. Affirmer une solidarité forte entre les communes par une politique volontaire

B de maintien des équilibres démographiques sociologiques et économiques sur l’ensemble du territoire,

B de préservation d’une égalité d’accès aux équipements et aux services

B d’animation de l’ensemble du territoire.

. Renforcer l’attractivité des pôles de services publics et privés pour conforter la dynamique démographique et soutenir la politique de développement économique. . Préserver les ressources, le patrimoine et les valeurs environnementales et paysagères pour assurer un développement durable du territoire. Ces axes stratégiques sont traduits par différentes orientations précisées dans le Document d’orientation du SCoT.

Les orientations du SCoT Appropriation dans le PADD de Tauxigny Protéger les espaces et sites naturels et urbains Assurer la reconquête et la mise en valeur du site urbain Axe 1 : Un patrimoine naturel, paysager et de Loches architectural riche à remettre au cœur du Préserver les sites diffus monuments et abords projet de développement communal : Protéger et restaurer les équilibres des vallées principales « Objectif 1 : Un développement urbain à 10 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

et secondaires insérer au sein de paysages sensibles » Protéger les espaces forestiers (publics ou privés) et « Objectif 2 : Des composantes urbaines et préserver leur diversité architecturales identitaires à préserver car à Préserver les milieux naturels sensibles l’origine de l’attractivité résidentielle de la commune » « Objectif 3 : Protéger la trame verte et bleue de la commune » Les grands équilibres entre les espaces urbains et les espaces naturels Définir des extensions adaptées pour les villages et Axe 4 : Une vocation économique à hameaux revendiquer : Réduire le mitage pénalisant l’activité agricole « Objectif 4 : Préserver la vocation agricole de Améliorer le lien entre agriculture et environnement la commune et permettre le développement des exploitations » Ajuster l’offre d’habitat aux perspectives de développement de chaque secteur Conforter la ville centre de Loches Axe 2 : Répondre de manière qualitative et Valoriser les capacités d’accueil des coteaux déjà organisée à une pression foncière soutenue urbanisés en mettant un frein à l’étalement et en « Objectif 1 : Maintenir une croissance préservant les sites sensibles démographique soutenue pour faire tourner Répondre de manière maîtrisée à la pression de les équipements et apporter les conditions l’urbanisation au Nord en l’orientant sur les principaux favorables à une redynamisation du centre- bourgs équipés bourg » Préserver les équilibres du territoire en permettant le « Objectif 2 : Réduire la consommation développement des communes rurales du Sud autour des foncière en proposant des opérations plus bourgs et villages denses et plus qualitatives » Rééquilibrer le parc locatif social « Objectif 3 : Donner la priorité à la Aménager des aires d’accueil des gens du voyage densification des espaces encore disponibles conformément au schéma retenu par la Communauté de au cœur de l’agglomération » communes Répondre aux besoins de déplacements dans une perspective de développement durable en assurant une égalité d’accès à la mobilité Renforcer la cohérence entre l’urbanisation et les Axe 3 : Accompagner l’accueil d’une dessertes par les transports en commun population nouvelle par des actions visant à Améliorer la couverture du territoire par une adaptation de améliorer le fonctionnement urbain et adapter l’offre en transports en commun du réseau départemental l’offre en équipements Améliorer les liaisons ferroviaires entre Tours et Loches « Objectif 2 : Améliorer la mobilité » Mettre en place un réseau deux roues et piétons cohérent Poursuivre l’action engagée de mise en valeur des espaces publics Affirmer deux liaisons structurantes la RN43 et la RD31 Poursuivre la modernisation du réseau routier Renforcer la structure viaire de l’agglomération Consolider les pôles d’équipements et de services existants en renforçant leur attractivité. Maintenir un maillage dense Renforcer l’attractivité et l’accessibilité de Loches Axe 3 : Accompagner l’accueil d’une Confirmer les trois pôles commerciaux et de services sur population nouvelle par des actions visant à l’agglomération de Loches améliorer le fonctionnement urbain et adapter Renforcer et moderniser les deux pôles d’équipements l’offre en équipements sportifs et de loisirs « Objectif 1 : Adapter l’offre en équipements Consolider les pôles secondaires et conforter la vocation touristique et de loisirs Permettre l’accueil de services et d’équipements de la commune » commerciaux sur le Node Park Mettre en place un dispositif d’accueil d’activités cohérent, attractif et équilibré Affirmer un axe majeur nord-sud le long de la voie ferrée Axe 4 : Une vocation économique à et de la RN143 revendiquer Conforter le rôle stratégique du Node Park « Objectif 1 : Contribuer à la poursuite du Conforter le pôle d’emplois de Loches développement du Node Park, tête de pont du Préserver les possibilités de développement du site de développement économique intercommunal » Reignac « Objectif 2 : Maintenir un tissu d’artisans sur 11 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Confirmer le site des Marcosses à Perrusson la commune » Prévoir les possibilités d’extension de la ZA des Boires à Bridoré Confirmer les sites d’activités intermédiaires en permettant leur extension mesurée Maîtriser les implantations ponctuelles le long des axes routiers et plus particulièrement de la RN143 Assurer le maintien d’activités artisanales et de services dans les villages et les écarts Permettre l’accueil d’activités à risques Préserver et mettre en valeur les sites à vocation touristiques et de loisirs Affirmer une « diagonale » des grands sites touristiques Axe 3 : Accompagner l’accueil d’une Poursuivre la mise en valeur du « binôme » Loches – population nouvelle par des actions visant à Beaulieu lès Loches améliorer le fonctionnement urbain et adapter Aménager un pôle naturel de loisirs dans la vallée de l’offre en équipements l’Indre au niveau de l’agglomération en préservant son « Objectif 1 : Adapter l’offre en équipements caractère naturel et conforter la vocation touristique et de loisirs Mettre en valeur la présence des cours d’eau de la commune » Constituer des pôles d’animation thématiques Préserver la possibilité d’aménager un espace de loisirs sur le site du Frétay à Loches Valoriser sur le plan du tourisme et des loisirs le potentiel des forêts Conduire une politique de requalification des bourgs et du patrimoine diffus Organiser un réseau de chemins de randonnée Préserver les grandes valeurs patrimoniales, paysagères et environnementales, éléments d’identité du territoire Mettre en œuvre une politique de développement Axe 1 : Un patrimoine naturel, paysager et économique respectueuse de la qualité du paysage et de architectural riche à remettre au cœur du l’environnement projet de développement communal : Mener une politique adaptée vis-à-vis de l’architecture et « Objectif 1 : Un développement urbain à des constructions neuves insérer au sein de paysages sensibles » Continuer la reconquête des cœurs de villages et du petit « Objectif 2 : Des composantes urbaines et patrimoine architecturales identitaires à préserver car à Reconquérir les espaces altérés l’origine de l’attractivité résidentielle de la Elaborer une politique paysagère le long des routes commune » Préserver les images fortes du territoire par une maîtrise des abords et la préservation des cônes de vues Préserver les espaces forestiers et la qualité de leur lisière. Etoffer la trame végétale. Conduire une politique qualitative des entrées de ville Maîtriser l’impact des grandes opérations d’aménagement Prendre en compte les risques naturels et technologiques et préserver les ressources naturelles Maîtrise le développement de l’urbanisation dans les Absence d’appropriation spécifique dans le secteurs affectés par un risque inondation PADD Améliorer la connaissance des risques liés aux cavités souterraines pour définir les conditions de l’urbanisation Prendre en compte les périmètres de danger dans la définition des zones d’activités économiques

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : A une échelle locale, les OAP prévoient des mesures visant la cohérence des formes urbaines et la densification du bâti, l’intégration des impératifs de déplacements, la gestion de l’espace public et la mise en œuvre d’aménagements paysagers, la prise en compte de l’environnement, de l’énergie

12 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale et des réseaux. Une OAP propre au volet biodiversité préconise les principes à mettre en œuvre pour assurer la préservation des milieux naturels. De fait, le traitement des OAP balaye de nombreux sujets abordés par les orientations du SCoT, en en proposant une traduction localisée. Ces différentes OAP répondent globalement à la nécessité mise en exergue par le SCoT de « Répondre de manière maîtrisée à la pression de l’urbanisation au Nord en l’orientant sur les principaux bourgs équipés ».

 Règlement : Les dispositions applicables aux différentes zones du PLU de Tauxigny prévoient les conditions réglementaires des aménagements envisagés dans le cadre des OAP, et les modalités de mise en œuvre dans les divers articles du règlement.

LE SCHÉMA RÉGIONAL D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION CENTRE VAL DE LOIRE : LE SRADDT

Ce schéma doit fixer « les orientations fondamentales, à moyen terme, du développement durable du territoire régional ». Il a été approuvé par les élus régionaux lors de l’assemblée plénière du 15 décembre 2011.

Le SRADDT est élaboré par la collectivité régionale. Il constitue un guide pour les grandes contractualisations entre l’Europe, l’Etat, la région, les départements, les agglomérations et les territoires. Les élus ont souhaité que le Plan Climat Energie Régional y soit intégré.

Les priorités du SRADDT Région Centre Val de Appropriation dans le PADD de Tauxigny Loire Une société de la connaissance porteuse d’emplois : Devenir la première région de tourisme à vélo Absence d’appropriation spécifique

Promouvoir une production agricole Axe 4 : Une vocation économique à revendiquer : respectueuse de la nature et créatrice de valeur « Objectif 4 : Préserver la vocation agricole de la ajoutée commune et permettre le développement des exploitations » Axe 3 : Accompagner l’accueil d’une population nouvelle par des actions visant à améliorer le fonctionnement urbain et adapter l’offre en équipements « Objectif 1 : Adapter l’offre en équipements et conforter la vocation touristique et de loisirs de la commune » Des territoires attractifs organisés en réseau : Construire 130 000 logements d’ici 2020 Axe 2 : Répondre de manière qualitative et organisée à une pression foncière soutenue « Objectif 1 : Maintenir une croissance démographique soutenue pour faire tourner les équipements et apporter les conditions favorables à une redynamisation du centre-bourg » Conforter les services et les emplois en milieu Axe 4 : Une vocation économique à revendiquer rural « Objectif 2 : Maintenir un tissu d’artisans sur la commune » « Objectif 3 : Redynamiser le commerce en centre- bourg » Une mobilité et une accessibilité favorisée : 13 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Soutenir le choix des mobilités douces et Axe 3 : Accompagner l’accueil d’une population économes d’énergies nouvelle par des actions visant à améliorer le fonctionnement urbain et adapter l’offre en équipements « Objectif 2 : Améliorer la mobilité » Améliorer la sécurité routière et diminuer les Absence d’appropriation spécifique nuisances Le Très Haut Débit pour 70% de la population Absence d’appropriation spécifique et l’internet rapide pour tous

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : Concernant la sécurité routière : Certaines OAP prévoient des mesures qui participeront à l’amélioration de la sécurité routière (interdiction de certains accès automobiles, réaménagement de voirie afin de réduire la vitesse des véhicules) La création de places / placettes au sein des opérations d’aménagement peut également être une solution pour améliorer la sécurité routière au sein de ces secteurs.

Concernant les mobilités douces et les économies d’énergie : Sur le secteur du Node Park, l’OAP prévoit la création d’un axe nord-sur structurant en termes paysager et de liaisons douces et préconise la mise à profit des surfaces de toitures d’activités pour envisager la pose de panneaux solaires.

 Règlement : Les articles 3 des différentes zones du règlement imposent que les accès aux voies publiques et privées soient aménagés de façon à ne pas entraîner de risques pour la sécurité des usagers des voies publiques ou pour celle des personnes utilisant cet accès.

Les articles 11 volet « Lucarnes, châssis de toiture, panneaux solaires ou photovoltaïques » des zones UA / UB / 1AUh / A / N précisent les conditions d’implantation des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques.

Les articles 16 des différentes zones du règlement imposent que dans le cas de constructions nouvelles ou de création de voirie, l’arrivée de la fibre optique ou technologie équivalente soit anticipée avec la mise en place, lors de la construction ou de l’aménagement, de fourreaux en attente.

PLANS DE GESTION DES DÉCHETS

PROGRAMME NATIONAL DE PRÉVENTION DES DÉCHETS 2014 – 2020 : PRÉVU À L’ARTICLE L.541-11 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

La réalisation de programmes nationaux de prévention des déchets est une obligation selon l’article 29 de la directive-cadre de 2008 sur les déchets (directive 2008/98/CE). Elle a été transposée dans le droit français par l’ordonnance n° 2010-1579 du 17 décembre 2010.

Ainsi, un plan national de prévention des déchets est établi par le ministre chargé de l’environnement. Il comprend : - Les objectifs nationaux et les orientations des politiques de prévention des déchets ; - L’inventaire des mesures de prévention mises en œuvre ;

14 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

- Une évaluation de l’impact de ces mesures sur la conception, la production et la distribution de produits générateurs de déchets, ainsi que sur la consommation et l’utilisation de ces produits ; - L’énoncé des mesures de prévention qui doivent être poursuivies et des mesures nouvelles à mettre en œuvre ; - La détermination des situations de référence, des indicateurs associés aux mesures de prévention des déchets et la méthode d’évaluation utilisée.

Mesures nationales du Programme National de Appropriation dans le PADD de Tauxigny Prévention des Déchets 2014 - 2020 Mobiliser les filières Responsabilité Elargie au Absence d’appropriation spécifique dans le Producteur au service de la prévention des déchets PADD Augmenter la durée de vie des produits et lutter contre l’obsolescence programmée Prévention des déchets des entreprises Prévention des déchets du BTP Réemploi, réparation et réutilisation Poursuivre et renforcer la prévention des déchets verts et la gestion de proximité des biodéchets Lutte contre le gaspillage alimentaire Poursuivre et renforcer des actions sectorielles en faveur d’une consommation responsable Sensibiliser les acteurs et favoriser la visibilité de leurs efforts en faveur de la prévention des déchets Déployer la prévention dans les territoires par la planification et l’action locales Des administrations publiques exemplaires en matière de prévention des déchets Contribuer à la démarche de réduction des déchets marins

Appropriation dans le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

PLAN RÉGIONAL D’ELIMINATION DES DÉCHETS DANGEREUX : LE PREDD DE LA RÉGION CENTRE VAL DE LOIRE

L’article L. 541-13 du code de l’environnement prévoit que chaque région soit couverte par un plan régional d’élimination des déchets dangereux. La région Centre Val de Loire a adopté le PREDD le 4 décembre 2009. C’est un document de planification qui permet de définir les installations nécessaires au traitement des déchets dangereux et de coordonner les actions qui seront entreprises dans les dix ans par les pouvoirs publics et les organismes privés.

Les enjeux qui ressortent de ce document sont : - Améliorer la gestion des déchets dangereux diffus, présentant un tonnage faible mais une forte dangerosité pour l’environnement dans le cas d’une gestion non conforme ; - Réduire le tonnage global des déchets dangereux produits ; - Favoriser le traitement des déchets dangereux de la région dans des installations régionales, réduire autant que possible le transport vers les régions voisines ; - Mener des actions de communication afin de sensibiliser les différents producteurs et éliminateurs de déchets dangereux.

15 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Pour cela, six orientations, déclinées en recommandations à mettre en œuvre (par cible et typologie de déchet) ont été définies :

Orientations générales du PREDD Centre Appropriation dans le PADD de Tauxigny Agir pour une meilleure prévention de la Absence d’appropriation spécifique dans le PADD production des déchets dangereux et la réduction à la source Agir pour une meilleure collecte et un tri efficace des déchets dangereux diffus Prendre en compte le principe de proximité Privilégier le transport alternatif Optimiser le réseau d’installations en région Communiquer, sensibiliser et éduquer

Appropriation dans le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

LE PLAN DE PRÉVENTION ET DE GESTION DES DÉCHETS NON DANGEREUX D’INDRE-ET-LOIRE : LE PPGDND

L’ordonnance du 17 décembre 2010 et le décret n° 2011-828 du 11 juillet 2011 ont modifié la réglementation relative à la planification des déchets : le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) devient le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND). Ce plan révisé a été approuvé le 13 décembre 2013.

Ce plan départemental vise à orienter et à coordonner l’ensemble des actions à mener par les pouvoirs publics et les organismes privés, notamment en matière de : - Prévention et réduction de la production et de la nocivité des déchets ; - Mise en œuvre d’une hiérarchie des modes de traitement privilégiant d’abord la réutilisation, puis le recyclage, les autres valorisations et enfin l’élimination ; - Gestion sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à l’environnement ; - D’organisation des transports de déchets (limiter les distances et les volumes) ; - D’information du public sur les effets pour l’environnement et la santé publique.

Appropriation dans le PADD de Tauxigny et le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

DOCUMENTS RELATIFS AU CLIMAT ET À L’ÉNERGIE

SCHÉMA RÉGIONAL DU CLIMAT, DE L’AIR ET DE L’ENERGIE : LE SRCAE DU CENTRE VAL DE LOIRE

Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) a été institué par l’article 68 de la loi Grenelle 2. Il s’agit d’un cadre stratégique élaboré conjointement par l’Etat et la région. Ce schéma pour la région Centre Val de Loire a été adopté par arrêté préfectoral le 28 juin 2012.

Les SRCAE ont vocation à identifier au sein d’un même document et à l’échelle régionale, les potentiels et les orientations/objectifs permettant de contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux, européens et mondiaux en termes de réduction de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre associées, de production d’énergie renouvelable, de qualité de l’air et d’adaptation au changement climatique.

16 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Le SRCAE définit aux horizons 2020 et 2050, des orientations et des objectifs quantitatifs et qualitatifs concernant : - La lutte contre la pollution atmosphérique ; - La maîtrise de la demande énergétique ; - Le développement des énergies renouvelables ; - La réduction des émissions de gaz à effet de serre ; - L’adaptation aux changements climatiques.

Le SRCAE intègre également en annexe le Schéma Régional Eolien qui identifie les parties du territoire favorables au développement de l’énergie éolienne, et où devront être situées les propositions de zones de développement de l’éolien. D’autre part, le SRCAE, à compter de son approbation, se substitue au Plan Régional de la Qualité de l’Air.

Orientations du SRCAE Centre Val de Loire Appropriation dans le PADD de Tauxigny Maîtriser les consommations et améliorer les Axe 2 : Répondre de manière qualitative et organisée performances énergétiques à une pression foncière soutenue Promouvoir un aménagement du territoire « Objectif 2 : Réduire la consommation foncière en concourant à la réduction des émissions de proposant des opérations plus denses et plus qualitatives » gaz à effet de serre Un développement des énergies Absence d’appropriation spécifique dans le PADD renouvelables ambitieux et respectueux des enjeux environnementaux Un développement de projets visant à Absence d’appropriation spécifique dans le PADD améliorer la qualité de l’air Informer le public, faire évoluer les Absence d’appropriation spécifique dans le PADD comportements Promouvoir l’innovation, la recherche et le Absence d’appropriation spécifique dans le PADD développement de produits, matériaux, procédés et techniques propres et économes en ressources et en énergie Des filières performantes, des professionnels Absence d’appropriation spécifique dans le PADD compétents

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : L’OAP du site du Coudray prévoit la nécessité de veiller aux ombres portées dans le cadre des aménagements, afin de ne pas remettre en cause les possibilités d’apport solaire passif pour les habitations situées au nord.

 Règlement : Les articles 11 volet « Lucarnes, châssis de toiture, panneaux solaires ou photovoltaïques » des zones UA / UB / 1AUh / A / N précisent les conditions d’implantation des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques.

ENERGIES RENOUVELABLES : S3RENR – LES SCHÉMAS RÉGIONAUX DE RACCORDEMENT AU RÉSEAU DES ENERGIES RENOUVELABLES

La loi Grenelle 2 a institué les Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables. Ces schémas sont définis par l’article L. 321-7 du Code de l’Energie et s’appuient sur les objectifs fixés par les SRCAE. Ces documents doivent être élaborés par le Réseau de 17 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Transport d’Electricité en accord avec les gestionnaires des réseaux publics de distribution d’électricité concernés.

Ce schéma définit les ouvrages électriques à créer ou à renforcer Ce schéma a été arrêté par le préfet de région le 20 juin 2013. La dernière version approuvée date d’août 2015.

L’objectif régional affiché par le S3REnR est d’atteindre à l’horizon 2020 une puissance de 3 070 MW pour l’ensemble des installations de production d’électricité à partir des sources d’énergie renouvelable (éolien, solaire photovoltaïque, biogaz, biomasse et hydraulique).

Appropriation dans le PADD de Tauxigny : absence d’appropriation spécifique. En effet, aucun nouvel équipement n’est prévu par ce schéma sur le territoire.

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : Absence d’appropriation spécifique.

 Règlement : Absence d’appropriation spécifique. Néanmoins, différentes dispositions du règlement s’inscrivent favorablement vis-à-vis de l’implantation de dispositifs d’énergies renouvelables.

DOCUMENTS RELATIFS À LA SANTÉ HUMAINE

LE PLAN NATIONAL SANTÉ ENVIRONNEMENT 2015 -2019

Ce troisième plan a pour ambition d’établir une feuille de route gouvernementale pour réduire l’impact des altérations de l’environnement sur la santé humaine. Cette thématique est l’une des préoccupations majeures de santé publique et un thème écologique central. Les grands enjeux de ce plan sont : - Répondre aux enjeux de santé posés par les pathologies en lien avec l’environnement ; - Les enjeux de connaissance des expositions, de leurs effets et les leviers d’action ; - La recherche en santé environnement ; - Renforcer la dynamique santé environnement dans les territoires, l’information, la communication et la formation.

Appropriation dans le PADD de Tauxigny : absence d’appropriation spécifique.

Appropriation dans le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

LE PLAN RÉGIONAL SANTÉ ENVIRONNEMENT : CENTRE VAL DE LOIRE

L’article L.1311-7 du code de la santé publique prévoit la déclinaison régionale du Plan National Santé Environnement. En région Centre Val de Loire, le pilotage, l’élaboration et la mise en œuvre de ce plan est assuré par l’Agence régionale de santé, la Direction régionale de l’environnement, l’aménagement et du logement et le Conseil régional en lien avec le Secrétaire général pour les affaires régionales.

18 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Le 2ème plan a été adopté par arrêté préfectoral le 24 décembre 2010. Le PRSE 3 devra s’inscrire dans la continuité du PRSE 2 et reprendre les orientations du 3ème plan national santé environnement. Les travaux des groupes de travail ont débuté en février 2016. Le 3ème plan régional devrait être arrêté en fin d’année 2016 par le Préfet de région.

Appropriation dans le PADD de Tauxigny et le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

DOCUMENTS RELATIFS À LA GESTION DE LA RESSOURCE EN EAU

LE SCHÉMA DIRECTEUR DE GESTION ET D’AMÉNAGEMENT DES EAUX : LE SDAGE LOIRE-BRETAGNE 2016- 2021

Le SDAGE du bassin Loire-Bretagne est un document de planification dans le domaine de l’eau qui définit « les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux ». Cette « gestion vise la préservation des milieux aquatiques, la protection du patrimoine piscicole et prend en compte les adaptations aux changements climatiques ». Ce document fixe à la fois les objectifs environnementaux, mais également les orientations de travail et les dispositions à prendre pour atteindre une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau.

Ce document a été adopté le 4 novembre 2015 par le Comité de Bassin. Les programmes et les décisions administratives dans le domaine de l’eau doivent être compatibles ou rendus compatibles avec les dispositions du SDAGE. L’objectif est d’atteindre sur l’ensemble du bassin un bon (voire très bon) état des eaux. Ainsi, il vise à prévenir et réduire la pollution de l’eau, à préserver et améliorer les écosystèmes, à atténuer les effets des inondations et des sécheresses, ainsi que promouvoir une utilisation durable de l’eau. Pour une meilleure organisation et une meilleure lisibilité de ce document, les enjeux sont traduits sous forme de défis et de leviers transversaux. Il s’agit des orientations fondamentales permettant d’atteindre les objectifs fondamentaux. Ces orientations ci-dessous sont ensuite déclinées en dispositions.

Orientations fondamentales du SDAGE Appropriation dans le PADD de Tauxigny Loire-Bretagne 2016-2021 Repenser les aménagements de cours d’eau Absence d’appropriation spécifique dans le PADD Réduire la pollution par les nitrates Réduire la pollution organique et bactériologique Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses Protéger la santé en protégeant la ressource en eau Maîtriser les prélèvements d’eau Préserver les zones humides Axe 1 : Un patrimoine naturel, paysager et architectural Préserver la biodiversité aquatique riche à remettre au cœur d’un projet de développement communal « Objectif 3 : Protéger la trame verte et bleue de la commune » Préserver le littoral Absence d’appropriation spécifique dans le PADD Préserver les têtes de bassin versant 19 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques Mettre en place des outils réglementaires et financiers Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : L’OAP Biodiversité « Vallée de l’Echandon et secteur des Quatre Noyers », par ses objectifs de préservation des milieux naturels (et notamment des milieux aquatiques / humides) et ses préconisations, constitue pour partie une appropriation des objectifs du SDAGE Loire-Bretagne.

Les différentes OAP sectorielles prévoient quant à elle les grands principes de gestion des eaux pluviales au sein des opérations.

 Règlement Le règlement identifie par le zonage Nb les espaces à forte biodiversité (vallée de l’Echandon notamment) nécessitant une attention particulière avec la mise en place d’une OAP. Il participe en ces sens aux impératifs de préservation des milieux humides et aquatiques mis en évidence par le SDAGE Loire-Bretagne.

Les articles 4 des différentes zones du règlement prévoient les modalités de gestion des eaux usées et des pluviales sur le territoire de Tauxigny.

LE PLAN DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION 2016 – 2021 : LE PGRI DU BASSIN LOIRE-BRETAGNE

Le PGRI concrétise la mise en œuvre de la directive européenne du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation, dite directive inondation. Elle a été transposée en droit français par la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite Grenelle 2. Elle s’accompagne d’une stratégie nationale de gestion du risque inondation (SNGRI) déclinée à l’échelle de chaque grand bassin hydrographique par le PGRI.

Le PGRI 2016 - 2021 du bassin Loire Bretagne vise à mieux assurer la sécurité des populations, à réduire les dommages individuels et les coûts collectifs, et à permettre le redémarrage des territoires après la survenue d’une inondation. Il a été adopté le 23 novembre 2015 par le préfet coordonnateur de bassin. Il est applicable sur tout le district hydrographique du bassin Loire Bretagne.

Les Plans de Prévention des Risques Inondation et les Plans de Prévention des Risques Littoraux approuvés après l’approbation du PGRI devront être compatibles avec les objectifs et les dispositions du PGRI.

Les Objectifs du Plan de Gestion des Risques Appropriation dans le PADD de Tauxigny d’Inondation Loire-Bretagne 2016 - 2021 Préserver les capacités d’écoulement des crues Axe 1 : Un patrimoine naturel, paysager et ainsi que les zones d’expansion des crues et architectural à remettre au cœur du projet de les capacités de ralentissement des développement communal submersions marine. « Objectif 1 : Un développement urbain à insérer au 20 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Planifier l’organisation et l’aménagement du sein de paysages sensibles » territoire en tenant compte du risque Réduire les dommages aux personnes et aux Absence d’appropriation spécifique biens implantés en zone inondable Intégrer les ouvrages de protection contre les inondations dans une approche globale Améliorer la connaissance et la conscience du risque d’inondation Se préparer à la crise et favoriser le retour à la normale

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : Absence d’appropriation spécifique.

 Règlement : Absence d’appropriation spécifique (en l’absence d’un Plan de Prévention de l’Inondation s’appliquant sur le territoire).

PROGRAMME D’ACTION NATIONAL ET RÉGIONAL POUR LA PROTECTION DES EAUX CONTRE LA POLLUTION PAR LES NITRATES D’ORIGINE AGRICOLE

La protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole s’appuie sur la directive « nitrates ». Depuis 2010, la France a réformé son dispositif réglementaire. Auparavant étaient mis en place des programmes d’actions départementaux. Maintenant est élaboré un programme d’actions national applicable sur l’ensemble des zones vulnérables françaises. Celui-ci est complété par des programmes d’actions régionaux qui précisent les renforcements et actions complémentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs de reconquête et de préservation de la qualité des eaux.

La liste des zones vulnérables du bassin Loire Bretagne a été mise à jour par les arrêtés de désignation et de délimitation de ces zones. Ils ont été signés par le préfet coordonnateur de bassin le 13 mars 2015. Il s’agit d’un zonage où les eaux sont polluées ou susceptibles d’être polluées par les nitrates d’origine agricole.

Suite à ce classement, des dispositions spécifiques doivent être respectées : - Respect de l’équilibre de la fertilisation azotée par les exploitants de parcelles agricoles. La dose prévisionnelle d’azote doit correspondre à la différence entre les besoins de la culture et la fourniture d’azote par le milieu ; - Période d’interdiction d’apport des fertilisants azotés (selon le type de fertilisant et l’occupation du sol) ; - Couverture végétale des sols pour limiter les fuites d’azote au cours des périodes pluvieuses : nouvelles dispositions en matière de couverture végétale des sols en période pluvieuse ; - L’azote issu des effluents d’élevage : des prescriptions sont fixées en matière de calcul de la quantité maximale d’azote contenue dans les effluents d’élevage pouvant être épandues annuellement par chaque exploitation (inférieur ou égal à 170 kg d’azote/ha).

Appropriation dans le PADD de Tauxigny et le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

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DOCUMENTS RELATIFS À LA PROTECTION DES MILIEUX NATURELS

DOCUMENT CADRE : ORIENTATIONS NATIONALES POUR LA PRÉSERVATION ET LA REMISE EN BON ÉTAT DES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES

En application des dispositions de l’article L.371-2 du code de l’environnement, ce document cadre a été élaboré à partir des travaux du comité opérationnel « Trame Verte et Bleue ». Les orientations nationales ont été adoptées par décret en Conseil d’Etat le 20 janvier 2014.

Les enjeux du document-cadre orientations Appropriation dans le PADD de Tauxigny nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques Enjeux relatifs à certains espaces protégés ou Axe 1 : Un patrimoine naturel, paysager et inventoriés architectural riche à remettre au cœur du projet de Enjeux relatifs à certaines espèces développement communal « Objectif 1 : Un développement urbain à insérer au Enjeux relatifs à certains habitats sein de paysages sensibles » Les continuités écologiques d’importance « Objectif 3 : Protéger la trame verte et bleue de la nationale commune »

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : L’OAP Biodiversité « Vallée de l’Echandon et secteur des Quatre Noyers », par ses objectifs de préservation des milieux naturels et ses principes de gestion, s’inscrit pleinement dans le cadre des orientations nationales pour la préservation et la remise en état des continuités écologiques.

 Règlement : Le règlement identifie par le zonage Nb les espaces à forte biodiversité (vallée de l’Echandon notamment) nécessitant une attention particulière avec la mise en place d’une OAP. Il répond en ces sens aux impératifs de préservation des milieux naturels.

LE SCHÉMA RÉGIONAL DE COHÉRENCE ECOLOGIQUE

Les Schémas Régionaux de Cohérence Ecologique précisent, selon la loi Grenelle 2, « les mesures permettant d’éviter, de réduire et, si besoin, de compenser les atteintes aux continuités écologiques que la mise en œuvre de ces documents, projets ou infrastructures linéaires sont susceptibles d’entraîner » grâce à une identification des trames vertes et bleues du territoire régional.

Ce document a été co-élaboré par l’Etat et le conseil régional et a été adopté par arrêté du préfet de région le 16 janvier 2015 (après son approbation par le Conseil régional par délibération en séance du 18 décembre 2014). Il s’agit du volet régional de la trame verte et bleue. Il a pour objet la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

Il définit la TVB à l’échelle régionale et assure ainsi la cohérence régionale et interrégionale du réseau écologique. Les documents d’urbanisme doivent reprendre les éléments du SRCE en les adaptant et en les précisant localement. Ils le complètent en identifiant les continuités écologiques d’enjeu plus local ne figurant pas dans le SRCE.1 La prise en compte du SRCE par les documents de planification est une obligation réglementaire. 2 Il s’agit d’un document cadre qui oriente les stratégies et les projets de l’Etat et des collectivités territoriales.

1 Prise en compte : « obligation de compatibilité sous réserve de possibilité de dérogation pour des motifs déterminés » 2 Extrait des orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques adoptées par décret n° 2014-45 du 20 janvier 2014 22 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Le SRCE est le volet régional de la trame verte et bleue. A ce titre, il doit : - Identifier les composantes de la trame verte et bleue (réservoirs de biodiversité, corridors, cours d’eau et canaux, obstacles au fonctionnement des continuités écologiques) ; - Identifier les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques, et définir les priorités régionales à travers un plan d’action stratégique ; - Proposer les outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan d’action pour la préservation et la restauration des continuités écologiques.

Sur la base de ces enjeux, des orientations stratégiques ont été proposées : Les orientations stratégiques du SRCE Centre Appropriation dans le PADD de Tauxigny Val de Loire Préserver la fonctionnalité écologique du Axe 1 : Un patrimoine naturel, paysager et territoire architectural riche à remettre au cœur du projet de développement communal « Objectif 1 : Un développement urbain à insérer au sein de paysages sensibles » « Objectif 3 : Protéger la trame verte et bleue de la commune » Restaurer la fonctionnalité écologique dans les Absence d’appropriation spécifique dans le secteurs dégradés PADD Développer et structurer une connaissance opérationnelle Susciter l’adhésion et impliquer le plus grand nombre

Appropriation dans le volet réglementaire :

 Orientations d’Aménagement et de Programmation : Comme évoqué précédemment, l’OAP Biodiversité « Vallée de l’Echandon et secteur des Quatre Noyers », par ses objectifs de préservation des milieux naturels et ses principes de gestion, s’inscrit pleinement dans les orientations du SRCE Centre Val de Loire.

Certaines OAP prévoient également des mesures afin d’assurer le traitement paysager des opérations, mais également la fonctionnalité écologique du territoire au sein de la trame urbaine, notamment à travers la préservation d’arbres d’intérêt, la plantation ou le confortement de haies mixtes.

 Règlement Le règlement identifie par le zonage Nb les espaces à forte biodiversité (vallée de l’Echandon notamment) nécessitant une attention particulière avec la mise en place d’une OAP. Il répond en ces sens aux impératifs de préservation des milieux naturels.

Le zonage An met en exergue le secteur au sein duquel les éoliennes de grande hauteur ne sont pas autorisées du fait des enjeux environnementaux liés à Natura 2000.

Les articles 13 des différentes zones du règlement imposent le traitement paysager des espaces libres de construction. Pour les nouvelles plantations, les essences locales sont à privilégier. De plus, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en limitant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères…) à quelques sujets. La préservation de la biodiversité doit être recherchée en évitant les plantations d’essences dites « invasives » telles que l’ambroisie, l’herbe de la pampa, le laurier-palme, les renouées, le robinier faux-acacia, la vigne vierge…

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DOCUMENTS RELATIFS AUX MILIEUX FORESTIERS

LE PLAN PLURIANNUEL RÉGIONAL DE DÉVELOPPEMENT FORESTIER : LE PPRDF CENTRE VAL DE LOIRE 2012- 2016

Afin d’améliorer la mobilisation et la valorisation économique des bois tout en respectant les conditions d’une gestion durable des forêts, la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010 a instauré l’élaboration dans chaque région d’un Plan Pluriannuel Régional de Développement Forestier. Ce document a une validité de 5 ans.

En région Centre Val de Loire ce document a été construit en complémentarité du projet stratégique régional de la filière forêt-bois. Il a été approuvé par arrêté préfectoral le 18 décembre 2012.

Il est constitué de 12 actions stratégiques visant à offrir des débouchés rémunérateurs pour les bois régionaux ; et à faciliter la mobilisation des bois en réponse à la demande de transformation des bois régionaux.

Les objectifs du PPRDF Centre Val de Loire 2012 Appropriation dans le PADD de Tauxigny - 2016 Créer un observatoire économique au service du Absence d’appropriation spécifique dans le PADD développement de la filière Développer une filière forêt-bois intégrée sur des territoires pilotes Accueillir l’innovation dans la filière Augmenter l’offre de bois régionaux éco-certifiés Structurer l’offre de plaquettes forestières Identifier les points de blocage des acheteurs pour mobiliser du bois Mobiliser les propriétaires pour mobiliser du bois Promouvoir le renouvellement des peuplements Garantir les équilibres biologiques et sylvo- cynégétiques3 en forêt de production Diminuer le coût de la mobilisation des bois par l’amélioration de la logistique Développer leur compétence et leur efficacité économique Organiser un suivi régulier des plans d’actions

Appropriation dans le PADD de Tauxigny et le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique.

3 Rendre compatible la présence durable d’une faune sauvage riche et variée et la pérennité et la rentabilité économique des activités sylvicoles. 24 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

DOCUMENTS RELATIFS AUX CARRIÈRES

SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DES CARRIÈRES DE L’INDRE-ET-LOIRE

La loi du 4 janvier 1993 relative aux carrières impose qu’un schéma départemental des carrières soit élaboré et mis en œuvre dans chaque département. Ces schémas définissent les conditions générales d’implantation des carrières dans le département. Ils prennent en compte l’intérêt économique national, les ressources et besoins en matériaux, la protection des paysages, des sites et milieux naturels sensibles, une gestion équilibrée de l’espace et une utilisation économe des matières. De plus, les autorisations d’exploitation des carrières doivent être compatibles avec les orientations et objectifs de ces schémas. Ce document a été approuvé le 28 avril 2002. Il s’agit d’un document de planification applicable aux carrières prévu en application de l’article L515-3 du code de l’environnement. Il constitue un outil d’aide à la décision du préfet lorsque celui-ci autorise les exploitations de carrières.

Les objectifs du schéma départemental des carrières de l’Indre-et-Loire sont les suivants : - Encourager toute tentative de tri et de valorisation des matériaux de recyclage et des mâchefers, - Mettre en place les filières permettant de réutiliser ces ressources sans être obligé d’y apporter un surcoût trop important, - Pour les donneurs d’ordres, rédaction des appels d’offres de façon à encourager l’utilisation de matériaux de substitution et l’économie des matériaux alluvionnaires, - Définir au niveau du département les utilisations prévisibles et souhaitables des matériaux extraits, - Encourager l’utilisation des matériaux recyclés et de substitution, - Interdire l’utilisation de matériaux alluvionnaires pour la réalisation de remblais, - Mise en place d’une « Commission d’application du schéma » pour émettre tout avis sur l’utilisation des matériaux alluvionnaires.

Appropriation dans le PADD de Tauxigny et le volet réglementaire : absence d’appropriation spécifique

25 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

26 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

2.1. SITUATION DE LA COMMUNE

La commune de Tauxigny, territoire d’environ 36,8 km², est une commune d’Indre-et-Loire située au cœur de la Champeigne tourangelle. Elle est limitrophe des territoires communaux de au nord, de Courçay, Reignac-sur-Indre et Dolus-le-Sec à l’est, de Saint-Bauld et le Louroux au sud, et de Louans et Saint-Branchs à l’ouest.

27 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Figure 1 : Localisation du site au 1/25 000ème

28 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2.2. CADRE PHYSIQUE

2.2.1. Éléments climatiques

Source : Météo France

Les données statistiques sur la climatologie au niveau du secteur d’étude proviennent de la station Météo-France de Parçay-Meslay au nord de Tours. Cette station se situe à environ 25 km au nord- ouest de Tauxigny.

L’agglomération de Tours bénéficie d’un climat tempéré océanique doux un peu atténué, sans excès. L’amplitude thermique annuelle reste limitée et la pluviométrie assez modérée (684 mm par an). Les températures moyennes les plus élevées sont enregistrées durant les mois de juillet et août (maximales de 25°C en moyenne), les plus basses en janvier et février (moins de 2°C pour les minimales en moyenne). On recense chaque année près de 50 jours avec des gelées, une quarantaine de jours de chaleur (plus de 25°C) et moins de 10 jours de forte chaleur (plus de 30°C). Figure 2 : Moyennes des températures 1971-2000

Les précipitations restent assez modérées (684 mm par an) mais se répartissent de façon relativement homogène sur l’ensemble de l’année : il pleut en moyenne 157 jours par an, ce qui caractérise un climat de type océanique. On distingue cependant une augmentation des précipitations entre octobre et mars (plus de 60 mm par mois), de même qu’un pic en mai (près de 65 mm). Le mois d’août est statistiquement le plus sec (40 mm). On recense chaque année une soixantaine de jours avec brouillard et 12 jours avec chutes de neige. Figure 3 : Moyennes de précipitations 1971-2000

29 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

L’orage sévit une vingtaine de jours chaque année, notamment de juin à septembre. La Touraine reste une région peu affectée par des orages violents.

Avec près de 1 800 heures de soleil par an en moyenne, la Touraine est une des régions les plus ensoleillées du Bassin parisien.

Figure 4 : Moyennes d’ensoleillement (en heures) 1991-2000

La rose des vents de Tours – Parçay-Meslay indique que les vents dominants sont de secteurs sud-ouest (océan Atlantique) et nord-est. Les vents violents (rafales à plus de 57 km/h) sévissent chaque année un peu moins de 50 jours en moyenne.

Localement, les conditions de circulation du vent sur le secteur d’étude peuvent être influencées par la configuration du site, mais il semble que l’appréciation de la circulation des masses d’air au sein du secteur d’étude puisse s’appuyer sur les données de la station météorologique.

Figure 5 : Rose de vents 1981-2000

30 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Le risque tempête

Une tempête correspond à l’évolution d’une perturbation atmosphérique (ou dépression), dans laquelle s’affrontent deux masses d’air aux caractéristiques distinctes en température et en teneur d’eau. De cette confrontation naissent des vents parfois très violents. On parle de tempête quand les vents

dépassent 89 km/h.

. L’ensemble des communes du département de l’Indre- et-Loire est concerné par ce risque de tempête ; ces tempêtes surviennent surtout en automne et en hiver, de novembre à février (moins souvent en octobre ou en mars). Comme l’indique la figure suivante, le

département était sur la trajectoire de la tempête Source: www.prim.net survenue le 27 décembre 1999.

Figure 6 : Trajectoires de quelques tempêtes ayant touché l’Europe (1950 – 2000)

Le territoire bénéficie d’un climat tempéré océanique doux : une pluviométrie assez modérée et homogène sur l’année ainsi que des températures présentant une amplitude thermique limitée.

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2.2.2. Topographie

La région de Tauxigny se trouve sur le plateau de Sainte-Maure (qui s’étend au sud-ouest de la Vallée de l’Indre s’écoulant du sud-est vers le nord-ouest), dans la partie méridionale de la Champeigne tourangelle.

La vallée de l’Echandon a un dénivelé d’environ 10 m pour un tronçon de 9,3 kilomètres approximativement (pente moyenne de 0,1 %). De part et d’autre de la vallée de l’Echandon, se développe le plateau de Sainte-Maure dont l’altitude diminue globalement du Sud vers le Nord.

La topographie relativement marquée du territoire constitue une particularité physique de la commune.

2.2.3. Affleurements géologiques

Sources : carte géologique de la France à 1/50.000e, feuille Bléré (n°488), BRGM.

Les formations suivantes affleurent sur le territoire communal : . Ouest du territoire - altitude entre 95 et 110 m (et plus) Les formations présentes sont essentiellement des affleurements de formations anciennes (Secondaire) : il s’agit de formations argileuses du Sénonien, sables grossiers et des limons des plateaux.

. Vallée de l’Echandon – altitude entre 70 et 90 m Au sein de la vallée de l’Echandon, le formation dominante est celle du calcaire lacustre de Touraine (formation dominante dans le plateau de la Champeigne Tourangelle). Il s’agit d’une formation aux faciès variés, calcaires avec argiles et marnes…Au cœur de la vallée sont présentes les formations argileuses du Sénonien, et au sein du lit de l’Echandon, des alluvions.

. Est du territoire – altitude entre 90 et 100m Deux formations dominent la partie est du territoire : le calcaire lacustre de Touraine et les limons des plateaux.

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Figure 7 : Contexte topographique

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Figure 8 : Contexte géologique

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Eléments pédologiques

Sources : Carte des sols de la région Centre, IGN – INRA – Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire, 1987.

Le territoire de Tauxigny est caractérisé par des sols brunifiés de Champeigne : sols bruns lessivés, à texture limono-argileuse, équilibrée. Au droit de ces sols, le drainage est imparfait (hydromorphie temporaire entre 40 et 80 cm de profondeur). Au cœur de la vallée de l’Echandon, ce sont les sols à nappe permanente peu profonde qui dominent ; sur les coteaux, les sols bruns calciques et calcaires sont prédominants. Dans ces secteurs, les sols présentes une meilleure perméabilité.

Ces sols favorisent de bonnes réserves en eau. Les aptitudes agricoles (potentialités pour les grandes cultures) de ces sols sont quant à elles globalement importantes.

Les caractéristiques géologiques et pédologiques ne présentent pas de contraintes majeures pour le projet de territoire. Des études géotechniques ultérieures pourront spécifier les éventuelles adaptations techniques qu’il conviendra de mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne les règles constructives pour les bâtiments.

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Figure 9 : Contexte pédologique

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2.2.4. Hydrogéologie

Du point de vue hydrogéologique, trois formations constituent des réservoirs aquifères sur le secteur géographique. Ce sont :

. les calcaires lacustres de Touraine: Lorsqu'ils sont fissurés, ils sont le siège de circulations aquifères qui peuvent être localement importantes (circulations de type karstique) et donner naissance à des résurgences en bordure de vallée. Du fait de l'absence de formations de couverture protectrices, les eaux de ce réservoir sont généralement très vulnérables aux pollutions.

. les craies et tuffeaux du Turonien et du Sénonien : Ces formations hétérogènes présentent une perméabilité d'interstices à certains niveaux, de fissures à d'autres ; elles ne sont vraiment aquifères que lorsque la fissuration est développée.

. les sables du Cénomanien : Les parties moyenne et inférieure du Cénomanien renferment des horizons sableux aquifères séparés par des niveaux marneux et/ou argileux, l'ensemble constituant un aquifère de type multicouche renfermant une nappe maintenue captive sous les marnes et dotée, de ce fait, d'une bonne protection naturelle contre les pollutions.

Sensibilité de la ressource souterraine La commune de Tauxigny est inscrite en : . Zone Vulnérable aux Nitrates (classée en 1994 et 1999) : en raison notamment des caractéristiques des terres et des eaux ainsi que de l’ensemble des données disponibles sur la teneur en nitrate des eaux et de leur zone d’alimentation ;

. Zone sensible à l’eutrophisation (arrêté du 31/08/1999) dans le secteur de la vallée de l’Indre : concernant des zones au sein desquelles les cours d'eau présentent un risque d'eutrophisation ou bien des zones au sein desquelles la concentration en nitrates des eaux destinées à l'alimentation en eau potable est susceptible d'être supérieure aux limites réglementaires en vigueur. Les pollutions visées sont essentiellement les rejets d'azote et de phosphore, qui doivent donc être réduits, en raison de leur implication dans le phénomène d'eutrophisation ;

. Zone de Répartition des Eaux du système aquifère de la « Nappe du Cénomanien » (arrêté préfectoral du 20/12/2006) : ce classement concerne les eaux qui présentent un déséquilibre chronique entre la ressource en eau et les besoins constatés. Dans ces zones, un régime particulier est instauré, où les seuils d’autorisation et de déclaration des prélèvements et des installations de prélèvements dans les eaux superficielles et souterraines sont abaissés. Ces dispositions sont destinées à permettre, par une maîtrise de la demande en eau, d’assurer la préservation des écosystèmes aquatiques, la protection quantitative et qualitative de la ressource et sa valorisation économique.

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En effet, l’aquifère des sables du Cénomanien présente une importance stratégique dans le bassin Loire- Bretagne, de par son étendue, sa capacité et sa qualité, qui ont justifié dès 1996 un classement en Nappe réservée en priorité pour l’Alimentation en Eau Potable (N.A.E.P.). Ce classement résulte de la disposition 6E-1 du SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015. Depuis une trentaine d’années, l’augmentation des prélèvements a conduit à une baisse régulière du niveau de l’eau au niveau de l’agglomération tourangelle, baisse quantitative qui peut mettre en jeu la qualité de l’eau par transfert de pollution. Aussi, l’ensemble de l’aquifère (parties libre et captive) est classé en « Zone de Répartition des Eaux » (Z.R.E.) par arrêté préfectoral du 20 décembre 2006. En Indre-et- Loire, la quasi-totalité des communes est concernée par cette Z.R.E., notamment la commune de Tauxigny, qui fait partie de la zone 1 de la disposition 7C-5 du SDAGE. A ce titre, des actions doivent obligatoirement être mises en place pour réduire les volumes prélevés dans la nappe du Cénomanien.

Utilisation locale de la ressource souterraine

Aucun captage pour l’alimentation en eau potable n’est à l’heure actuelle présent sur le territoire de Tauxigny. Aucun périmètre de protection de captage ne s’exprime au sein du territoire communal. La ressource en eau de la commune est située sur la commune de Reignac-sur-Indre qui abrite les forages au turonien de « La prairie de la Motte » (profondeur -72m, -78m, -20m). La gestion est assurée par Loches Développement AEP.

Bien qu’il n’y ait pas de captage à destination de l’alimentation en eau potable, une cinquantaine de forages et puits sont en revanche identifiés sur la commune.

Afin de sécuriser l’alimentation en eau potable dans la moitié Nord du territoire de la Communauté de communes Loches Développement en cas de défaillance d’un des forages de Reignac-sur-Indre et de faire face à l’augmentation des besoins en eau potable pour les prochaines années, la Communauté de communes Loches Développement a décidé de faire des recherches afin de créer un nouveau forage d’alimentation en eau potable captant la nappe de la craie du Séno-Turonien sur la commune de Tauxigny.

Le territoire communal n’interfère avec aucun périmètre de protection de captage d’eau potable. Le projet de PLU devra porter une attention particulière au traitement des eaux pluviales rejetées et aux prélèvements en eau potable nécessaires pour alimenter les nouveaux secteurs d’urbanisation.

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Figure 10 : Captages AEP

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2.2.5. Eléments hydrographiques

2.2.5.1. Réseau hydrographique

Tauxigny s’inscrit dans le bassin versant de l’Indre. L’Echandon, affluent rive gauche de l’Indre sur le territoire de Tauxigny, s’écoule selon un axe sud-nord et façonne une délimitation entre la partie ouest et la partie est de la commune. S’étendant sur environ 26 km, l’Echandon présente un bassin versant qui recoupe les territoires de Tauxigny, Saint-Branchs, Mathelan, Saint-Bauld, Le Louroux, Dolus-le-Sec, et, dans une moindre mesure, Esvres-sur-Indre et Louans.

Le cours de l’Echandon présente des faciès variables d’amont en aval, aussi bien en termes de largeur du cours d’eau, de végétalisation des bords du cours d’eau, que de son anthropisation plus ou moins marquée.

L’Echandon, secteur Richêne L’Echandon, secteur Ligoret

L’Echandon, secteur bourg L’Echandon, secteur bourg

Le ruisseau de la Coudray ainsi que le ruisseau de la Boissière viennent alimenter l’Echandon à Tauxigny.

Ruisseau de la Coudray

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Le réseau hydrographique de la commune est par ailleurs complété par des plans d’eau et de nombreuses mares répartis sur l’ensemble du territoire.

2.2.5.2. Données hydrauliques sur l’Echandon

La station hydrologique de la Banque Hydro la plus proche de la commune est celle de Saint-Branchs. Mise en service en 1967, cette station concerne un bassin versant de 127 km². Les débits moyens mensuels, calculés sur 48 ans (1967 – 2015), sont les suivants (données Banque HYDRO) : . débit moyen interannuel (module) : 0,617 m3/s ; . débit d’étiage de référence quinquennale sèche (QMNA54) : 0,058 m3/s ; . débit journalier de crue décennale : 16 m3/s ; . débit journalier de crue cinquantennale : 23 m3/s ; . débit instantané maximal : 55 m3/s (le 7 juillet 1977) ; . hauteur maximale instantanée : 3010 mm (le 7 juillet 1977) ; . débit journalier maximal : 23,5 m3/s.

4 Débit de référence considéré par le décret procédure (n°93-742 du 29 mars 1993) pris pour application des articles L.211-1 et suivants du Code de l’environnement (Loi sur l’eau). 41 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

: Banque Hydro Banque :

Source

Figure 11 : Régime hydraulique de l’Echandon à Saint-Branchs (1967-2015) L’évolution mensuelle des débits montre nettement des étiages sévères de juillet à septembre ainsi que des hautes eaux relativement importantes de décembre à avril.

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Figure 12 : Réseau hydrographique

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2.2.5.3. Qualité de l’écosystème aquatique

2.2.5.3.1. SDAGE Loire-Bretagne

Pour traduire les principes de gestion équilibrée et décentralisée de la ressource en eau énoncés dans son article 1er, la loi sur l’eau de 1992 a instauré de nouveaux outils réglementaires : les SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) définis à l’échelle des grands bassins hydrographiques métropolitains, et les SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux), outils de planification aux périmètres plus restreints.

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Loire-Bretagne 2016-2021 est un document qui décrit les priorités de la politique de l’eau pour le bassin hydrographique et les objectifs à atteindre : . il définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau ; . il fixe les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe souterraine, estuaire et secteur littoral ; . il détermine les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques.

Le SDAGE 2016-2021 décrit la stratégie du bassin pour stopper la détérioration des eaux et retrouver un bon état de toutes les eaux, cours d’eau, plans d’eau, nappes et côtes, en tenant compte des facteurs naturels (délais de réponse de la nature), techniques (faisabilité) et économiques. Le comité de bassin a adopté le 4 novembre 2015 le SDAGE pour les années 2016 à 2021 et il a émis un avis favorable sur le programme de mesures correspondant. L’arrêté du préfet coordonnateur de bassin en date du 18 novembre approuve le SDAGE et arrête le programme de mesures. Le SDAGE fixe : • des objectifs : 61 % des cours d’eau doivent être en bon état écologique d’ici 2021, • des orientations et des règles de travail s’imposant à toutes les décisions administratives dans le domaine de l’eau, y compris aux documents d’urbanisme.

2.2.5.3.2. Objectifs de qualité

Les différentes masses d’eau (une masse étant une unité hydrographique cohérente, présentant des caractéristiques assez homogènes et pour laquelle on peut définir un même objectif) identifiées sur le territoire de Tauxigny présentait dans leur globalité un état écologique moyen selon l’état des lieux réalisé en 2011.

Afin d’atteindre le bon état écologique de ces masses d’eau, le SDAGE du bassin Loire Bretagne 2016- 2021 a défini pour les cinq masses d’eau identifiées sur le territoire communal les objectifs de qualité suivants.

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Tableau 1 : Objectifs de qualité du milieu récepteur ND : Non Défini OBJECTIF D’ÉTAT OBJECTIF D’ÉTAT NOM ET CODE DE LA MASSE OBJECTIF D’ÉTAT GLOBAL ÉCOLOGIQUE CHIMIQUE D’EAU OBJECTIF DÉLAI OBJECTIF DÉLAI OBJECTIF DÉLAI L’Indre depuis Courçay jusqu’à sa confluence Bon état 2021 ND ND ND ND avec la Loire FRGR0351c L’Echandon et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence Bon état 2021 ND ND ND ND avec l’Indre FRGR0355 L’Indre depuis Palluau- sur-Indre jusqu’à Courçay Bon état 2021 ND ND ND ND FRGR0351b Le Rochette et ses affluents depuis la source jusqu’à Bon état 2027 ND ND ND ND sa confluence avec l’Indre FRGR2133 Le Saint-Branchs et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence Bon état 2021 ND ND ND ND avec l’Indre FRGR2111

Le SDAGE Loire-Bretagne est complété par un programme de mesures (bassin Loire-Bretagne, unité Loire Moyenne) qui précise les actions (techniques, financières, réglementaires) à conduire d’ici 2021 pour atteindre les objectifs fixés.

Les orientations fondamentales du SDAGE 2016-2021 sont les suivantes : 1- Repenser les aménagements de cours d’eau 2- Réduire la pollution par les nitrates 3- Réduire la pollution organique et bactériologique 4- Maîtriser la pollution par les pesticides 5- Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses 6- Protéger la santé en protégeant la ressource en eau 7- Maîtriser les prélèvements d’eau 8- Préserver les zones humides 9- Préserver la biodiversité aquatique 10- Préserver le littoral 11- Préserver les têtes de bassin versant 12- Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques 13- Mettre en place des outils réglementaires et financiers 14- Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

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L’objectif du SDAGE Loire-Bretagne est d’atteindre 61 % des eaux de surface en bon état écologique en 2021.

Le PLU doit être compatible avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le SDAGE, présentés précédemment.

Compte tenu de la sensibilité du milieu récepteur, une attention particulière sera portée à la maîtrise quantitative et qualitative des eaux rejetées issues du projet de territoire, afin de respecter les objectifs du SDAGE Loire-Bretagne.

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Figure 13 : Masses d’eau identifiées sur le territoire de Tauxigny

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2.3. CADRE BIOLOGIQUE

2.3.1. Zonages relatifs aux milieux d’intérêt écologique particulier : le réseau Natura 2000

2.3.1.1. Généralités sur le réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Ces zones visent à mettre en place une politique de conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvage, afin d'assurer la biodiversité des sites retenus par chaque état membre. Ces directives introduisent une notion fondamentale et novatrice en matière de droit s'appliquant à la préservation de la faune et de la flore ; il s'agit de la prise en compte non seulement des espèces mais également des milieux naturels ("les habitats") abritant ces espèces et indispensables à leur survie.

Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés. Pour ce faire, ils peuvent utiliser des mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. La désignation des sites ne conduit pas les États Membres à interdire a priori les activités humaines, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés.

Rappel sur le classement des sites Natura 2000

 Zones Spéciales de Conservation (ZSC) Les ZSC sont instituées en application de la Directive « Habitats » 92/43/CEE du 21/05/1992 modifiée, concernant la conservation des habitats naturels, ainsi que de la faune et de la flore sauvages. La directive Habitats prend en compte non seulement les espèces mais également les milieux naturels ("les habitats") abritant ces espèces. Le résultat de cette prise en compte se traduit par la désignation de Zones Spéciales de Conservation (ZSC), initialement proposées sous la forme de Site d’Importance Communautaire (SIC).

 Zones de Protection Spéciale (ZPS) Les ZPS sont instituées en application de la Directive « Oiseaux » 2009/147/CE du 30/11/2009 modifiée, concernant la conservation des oiseaux sauvages. Saisi par le préfet d'un projet de désignation d'une ZPS, le ministre chargé de l'environnement prend un arrêté désignant la zone comme site Natura 2000. Sa décision est notifiée à la Commission européenne.

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2.3.1.2. Présentation du site Natura 2000 « Champeigne »

Le territoire communal de Tauxigny est concerné par le site Natura 2000 suivant :

Tableau 2 : Site Natura 2000 présent sur le territoire communal Document Numéro Type Nom Superficie Arrêté d’objectifs Arrêté du 25 avril 2006 portant désignation Octobre FR2410022 ZPS Champeigne 13 733 ha du site Natura 2000 Champeigne 20085

Localisée au sud-est du département de l’Indre-et-Loire, à une trentaine de kilomètres de l’agglomération tourangelle, cette Zone de Protection Spéciale (ZPS) est partagée en deux sous- ensembles disjoints, de part et d’autre de la vallée de l’Indre.

Le site est constitué du plateau de « Champeigne Tourangelle », entaillé par les vallées de l’Indre et de l’Indrois selon un axe sud-est/nord-ouest. Les deux plateaux ainsi formés, culminant à une altitude de 100 m environ, sont mollement vallonnés. Les reliefs sont plus marqués à proximité des vallées, où les écoulements temporaires des vallons affluents de l’Indrois et de l’Indre ont façonné plus fortement le paysage. Le paysage de plateau est dominé par la céréaliculture : le blé, le maïs, le colza, les orges de printemps et d’hiver, le tournesol et le pois ; les jachères sont également représentées. L’habitat est dispersé et les fermes et hameaux sont régulièrement répartis sur le territoire.

L'intérêt de cette ZPS repose essentiellement sur la présence en période de reproduction des espèces caractéristiques de l'avifaune de plaine telles que l'Outarde canepetière, l'Œdicnème criard, la Caille des blés, les perdrix, les alouettes, les bruants, mais également les rapaces typiques de ce genre de milieux (Busard cendré et Busard Saint-Martin). D'autres espèces patrimoniales comme le Hibou des marais se reproduisent sur le site de manière plus ou moins régulière. En hivernage, la zone accueille le Pluvier doré et le Faucon émerillon.

La ZPS « Champeigne » accueille ainsi quatorze espèces d’oiseaux intéressantes dont neuf sont d’intérêt communautaire (Busard cendré, Busard Saint-Martin, Circaète Jean-le-blanc, Faucon émerillon, Hibou des marais, Œdicnème criard, Outarde canepetière, Pie-grièche écorcheur et Pluvier doré).

5 Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire, Fédération Départementale des Chasseurs d’Indre-et-Loire, Ligue de Protection des Oiseaux de Touraine et Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine, 2008. DOCOB de la Champeigne (FR2410022). 112 p. + annexes. 49 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Figure 14: Localisation du site Natura 2000 – ZPS Champeigne

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La ZPS FR2410022 « Champeigne » fait l’objet d’un document d’objectifs qui a été validé le 13 octobre 2008. Ce document liste les espèces d’intérêt communautaire inscrites à l’annexe I de la directive « Oiseaux » ayant justifiées la désignation du site en Zone de Protection Spéciale.

Trois ensembles d’enjeux ont été identifiés dans ce document d’objectifs pour le site Natura 2000 « Champeigne »:  Un enjeu « oiseaux » : Maintenir ou améliorer l’état de conservation des populations d’oiseaux d’intérêt communautaire et leurs habitats. Cet enjeu porte sur les trois habitats d’espèces en présence : milieux ouverts de plaine, haies associées aux milieux ouverts et boisements associés aux milieux ouverts.  Des enjeux économiques et sociaux : Développer des pratiques économiques compatibles et renforçant les démarches de conservation des oiseaux ; en lien avec les activités agricoles, touristiques et de transport.  Des enjeux de politique locale : Se donner les moyens d’agir localement. Cet enjeu représente ainsi l’organisation des acteurs locaux, l’animation, le suivi et l’évaluation périodique du DOCOB ainsi que la mise en cohérence des politiques sectorielles. Des objectifs de gestion sont ensuite proposés en réponse à ces trois types d’enjeux, associés à des actions précises à mettre en œuvre. Le programme d’actions du DOCOB propose ainsi un ensemble de fiches opérationnelles : parmi elles, une fiche-action intitulée « Action pour une gestion cohérente du territoire » concerne de près l’élaboration des documents de planification des territoires de la ZPS. Elle s’applique ainsi directement au plan local d’urbanisme de Tauxigny et propose des objectifs principaux pour cette thématique :

. Gestion cohérente du territoire, . Efficacité de la démarche de protection, . Limitation des pertes, mitages et dégradations d’habitats d’espèces, . Réduction de la mortalité et des dérangements des populations d’oiseaux.

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2.3.1.3. Espèces d’intérêt communautaire à l’échelle du site Natura 2000

Les tableaux ci-dessous présentent l’ensemble des espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire et emblématiques identifiées au sein de la ZPS. Tableau 3 : Liste des espèces d’oiseaux mentionnées à l’annexe I de la Directive Oiseaux et présentes au sein de la ZPS « Champeigne » CODE COMPTAGE EN 2007 LISTE DES OISEAUX NATURA STATUT SUR LA ZPS (ELABORATION DOCOB) 2000 Busard cendré A084 Nicheur, Migrateur 9 couples Circus pygargus Busard Saint-Martin A082 Nicheur, Hivernant 8 couples Circus cyaneus Circaète Jean-le-Blanc Nicheur à proximité de la A080 1 à 2 couples sur la zone de chasse Circaetus gallicus ZPS, Migrateur Faucon émerillon A098 Hivernant et de passage Pas de comptage réalisé Falco columbarius Hibou des marais A222 Sédentaire, non nicheur Pas observé mais sans doute présent Asio flammeus Œdicnème criard A133 Migrateur, Nicheur Entre 30 et 50 couples Burhinus oedicnemus Outarde canepetière A128 Migrateur, Nicheur 21 mâles chanteurs Tetrax tetrax Pie-grièche écorcheur A338 Migrateur, Nicheur 2 couples Lanius collurio Pluvier doré Entre 100 et 2 000 individus selon les A140 Hivernant Pluvialis apricaria périodes Source : DOCOB Champeigne, 2008.

A titre d’information, il est à noter que les observations d’Outarde canepetière et d’Oedicnème criard se sont faites plus rares ces dernières années sur le territoire de Tauxigny.

Tableau 4 : Liste des espèces migratrices remarquables de l’annexe II de la Directive « Oiseaux » présentes sur la ZPS CODE STATUT SUR LE SITE COMPTAGE EN 2007 LISTE DES OISEAUX NATURA NATURA 2000 (ELABORATION DOCOB) 2000 Caille des blés A113 Migrateur, Nicheur Pas de comptage réalisé Coturnix coturnix Courlis cendré A160 Migrateur, Nicheur 2 couples Numenius arquata Faucon hobereau Migrateur, Nicheur très A099 1 à 2 couples observés Falco subbuteo probable Vanneau huppé Migrateur, Nicheur, A142 Entre 20 et 30 couples Vanellus vanellus Sédentaire Source : DOCOB Champeigne, 2008.

Une autre espèce importante non inscrite à la Directive « Oiseaux » a été recensée dans cette ZPS ; il s’agit de la Chouette chevêche (Athene noctua), code Natura 2000 A 218, qui est sédentaire sur la ZPS.

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2.3.2. Autres zonages relatifs aux milieux d’intérêt écologique particulier

2.3.2.1. Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

Le territoire de Tauxigny est concerné par la présence d’une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : la ZNIEFF de type 2 FR240031562 « Vallée de l’Echandon ».

Le programme ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), initié par le Ministère de l'Environnement en 1982, constitue un outil de connaissance des milieux naturels. La prise en compte d'une zone dans le fichier ZNIEFF ne lui confère cependant aucune protection réglementaire. Bien que l’inventaire ZNIEFF ne constitue pas un document opposable au tiers, sa prise en compte est une nécessité dans toutes les procédures préalables aux projets d’aménagement.

L'inventaire distingue deux types de zones :

- celles dites de type I, d'une superficie généralement limitée, caractérisées par la présence d'espèces animales ou végétales rares ou caractéristiques ; - celles dites de type II, qui définissent de grands ensembles naturels riches et peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes.

Une modernisation de l’inventaire des ZNIEFF a été lancée en 1996 afin d’améliorer l’état des connaissances, d’homogénéiser les critères d’indentification et de faciliter la diffusion de leur contenu. Elle a abouti à la désignation de ZNIEFF dites de 2ème génération.

La ZNIEFF de type 2 FR240031562 « Vallée de l’Echandon »

L'Echandon est un affluent en rive gauche de l'Indre. Le linéaire concerné par cette ZNIEFF représente une vingtaine de kilomètres environ depuis la confluence avec l'Indre à hauteur de la commune d'Esvres-sur-Indre jusque vers Saint-Bauld, où deux affluents notables sont référencés : le ruisseau de Quincampoix et le ruisseau de Montant.

Cette vallée a conservé, particulièrement sur sa partie sud, plusieurs pelouses calcicoles au niveau de ses coteaux. La déprise agricole entraîne la fermeture de la plupart d’entre elles mais il est souvent possible d'y observer la Cardoncelle molle (Carduncellus mitissimus) ou le Lin soufré (Linum suffruticosum) même quand les pelouses sont très densément colonisées par le Brome dressé (Bromus erectus). Certaines sont encore pâturées par des bovins, des ovins ou des ânes, ce qui favorise la présence des annuelles comme le Buplèvre du mont Baldo (Bupleurum baldense), le Micrope dressé (Bombycilaena erecta) ou la Luzerne orbiculaire (Medicago orbicularis). Enfin, ces coteaux ont autrefois été exploités pour l'extraction de la roche calcaire, laissant de petites falaises propices à l'installation de fougères comme la Rue des murailles (Asplenium ruta-muraria) ou le Ceterach officinal (Asplenium ceterach). Les vires rocheuses présentent, quant à elles, une flore rattachable à l'Alysso alyssoidis Sedion albi. Les versants boisés abritent des chênaies-charmaies, des chênaies calcicoles thermophiles et parfois des suintements tufeux, notamment sur le nord de la vallée. Ce type d'habitat est particulièrement rare en région Centre, c'est pourquoi il a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire ZNIEFF de type I. Le fond de la vallée abrite encore quelques prairies plus ou moins humides dans lesquelles il est possible d'observer le Cirse tubéreux (Cirsium tuberosum), le Pygamon jaune (Thalictrum flavum) ou le Jonc subnoduleux (Juncus subnodulosus). Ces habitats sont toutefois de plus en plus convertis en peupleraies ou en plans d'eau. Au total, quarante-deux espèces déterminantes de ZNIEFF ont été notées sur cette zone dont sept sont protégées au niveau régional entre 2000 et 2012. Il est à noter que les coteaux de l'Echandon sont connus de longue date par Tourlet qui signalait en 1908 la plupart des espèces mentionnées. Les

53 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale seules espèces ayant visiblement disparu sont liées aux bas-marais alcalins, habitat non référencé dans la vallée actuellement. Le Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis), non revu depuis l'époque de Tourlet, pourrait être retrouvé car les habitats lui sont encore favorables. La vallée de l'Echandon est inscrite à l'inventaire ZNIEFF de type II pour la présence assez importante et bien répartie de petits noyaux de pelouses calcicoles.

2.3.2.2. Zones humides

Les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce (...) de façon permanente ou temporaire. La végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. Elles constituent de véritables infrastructures naturelles qui épurent, régulent le régime des eaux, ré-alimentent les nappes souterraines. Leur préservation est indispensable ».

Ces zones, qui ont un rôle irremplaçable dans le cycle de l’eau (auto-épuration, régulation du régime des eaux et réalimentation des nappes souterraines), sont particulièrement sensibles à toute modification de leur fonctionnement. Aussi, il est nécessaire de prendre en compte leur situation et leurs éventuelles interactions avec le milieu environnant lors de la réflexion sur les zones à urbaniser.

Un inventaire des zones humides du département (zones de plus d’un hectare) a été réalisé conjointement par la direction départementale des territoires et le Conseil Général d’Indre-et-Loire en 2005. Le territoire communal de Tauxigny comporte plusieurs zones humides : . Vallée de l’Echandon de Saint-Bauld à la confluence 62,24 ha, . Vallée du ruisseau du Montant à la confluence avec l’Echandon 2,2 ha.

La richesse du patrimoine naturel à Tauxigny est identifiée à travers la présence d’un site Natura 2000 et d’une ZNIEFF (recoupant des zones humides connues), dont les périmètres concernent une large part du territoire communal.

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Figure 15 : Sites naturels sensibles

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Figure 16 : Zones humides

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2.3.3. Données Corine Land Cover

La diversité des milieux présents sur la commune de Tauxigny est représentée selon la typologie CORINE Land Cover sur la figure page 58.

Cette cartographie, établie à l’échelle nationale (1/100 000ème), définit de grands ensembles de végétation. La méthodologie employée pour réaliser cette cartographie implique que la surface de la plus petite unité cartographiée (seuil de description) soit de 25 hectares. L’information fournie par cette base de données est donc à prendre au sens large considérant le degré de précision qui en découle à l’échelle du territoire concerné.

Plusieurs entités, naturelles ou anthropisées, se distinguent sur la commune de Tauxigny. Elles sont listées dans le tableau présenté page 59.

On notera que le paysage local est très fortement marqué par les espaces agricoles ouverts (terres arables, systèmes culturaux et parcellaires complexes, surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants, prairies) qui couvrent plus de 85 % du territoire communal soit 3 160 ha. Les boisements (forêts de feuillus et forêts de conifères) présents dans la vallée de l’Echandon mais surtout sur le plateau ouest apportent une diversification d’habitats (près de 13 %) au sein des grandes cultures monospécifiques. Les espaces construits, représentés par le bourg de Tauxigny au centre et la zone d’activités Node Park à la pointe nord, sont relativement restreints (1,8 %) à l’échelle du territoire communal.

Les paragraphes suivants s’attachent à présenter de manière succincte les différents types de milieux (habitats) rencontrés sur le terrain lors des investigations menés par les chargés d’études de THEMA Environnement (octobre 2015).

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Figure 17 : Grands types d’occupation du sol

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Code Surface de l’habitat sur Localisation de l’habitat au niveau du Milieu CORINE Intitulé de l’habitat Description de l’habitat le territoire d’étude territoire d’étude Land Cover Espaces structurés par des bâtiments. Les bâtiments, la voirie et les surfaces Tissu urbain comprenant l’extrémité nord 1.1.2. Tissu urbain discontinu artificiellement recouvertes coexistent avec des surfaces végétalisées et du sol nu, qui 31,6 ha du territoire et le bourg de Tauxigny. Territoires occupent de manière discontinue des surfaces non négligeables. artificialisés Zones industrielles ou Zones recouvertes artificiellement (zones cimentées, goudronnées, asphaltées ou Zone d’activité Node Park localisée à la 1.2.1. commerciales et installations stabilisées : terre battue, par exemple), sans végétation occupant la majeure partie 34,3 ha pointe nord du territoire communal. publiques du sol. Ces zones comprennent aussi des bâtiments et / ou de la végétation. Occupent la quasi-totalité des espaces Céréales, légumineuses de plein champ, cultures fourragères, plantes sarclées et ouverts du territoire commual. Terres arables hors périmètres jachères. Y compris les cultures florales, forestières (pépinières) et légumières 2.1.1. 2 819,7 ha Ne sont absentes que dans la vallée de d’irrigation (maraîchage) de plein champ, sous serre et sous plastique, ainsi que les plantes l’Echandon et sur le plateau boisé à médicinales, aromatiques et condimentaires. Non compris les prairies. l’ouest. Surfaces enherbées denses de composition floristique composées principalement de Elles sont présentes essentiellement dans graminacées, non incluses dans un assolement. Principalement pâturées, mais dont 2.3.1. Prairies 221,4 ha la vallée de l’Echandon, et principalement Territoires le fourrage peut être récolté mécaniquement. Y compris des zones avec haies sous forme de pâtures. agricoles (bocages). Présents au sud du territoire, au droit du Systèmes culturaux et parcellaires Juxtaposition de petites parcelles de cultures annuelles diversifiées, de prairies et/ou 2.4.2. 104,5 ha lieu-dit « Montouvrin » et au niveau du complexes de cultures permanentes complexes. Parc des Lisardières. Présence ponctuelle en marge ouest du Surfaces essentiellement agricoles, territoire aux lieux-dits « Malabry » (nord- 2.4.3. interrompues par des espaces Surfaces essentiellement agricoles, interrompues par de la végétation naturelle. 14,2 ha ouest) et « le Carrefour des Quatre naturels importants Routes » (sud-ouest). Elles sont présentes sur trois entités : en accompagnement du ruisseau du Formations végétales principalement constituées par des arbres mais aussi par des Coudray affluent rive gauche de 3.1.1. Forêts de feuillus 76,0 ha buissons et des arbustes, où dominent les espèces forestières feuillues. l’Echandon, en frange sud dans la vallée du ruisseau de Montant, et au sud-ouest à proximité du Parc des Lisandières. Elles représentent les formations boisées Forêts et les plus importantes du territoire. milieux semi- Présentes dans la vallée de l’Echandon au naturels droit des lieux-dits « le Moulin à vent » et Formations végétales principalement constituées par des arbres, mais aussi par des « Roche Cave », elles occupent des 3.1.2. Forêts de conifères 401,4 ha buissons et arbustes, où dominent les espèces forestières de conifères. superficies plus importantes sur le plateau ouest notamment au niveau de « bruyère de la Tuaudière », « les Aliziers », « les Champs de la Motte, « Bois de Pont Long » ou « les Huguets ».

Tableau 5 : Caractéristiques des modes d’occupation des sols

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2.3.4. Caractérisation des milieux

En termes d’occupation de l’espace, la commune de Tauxigny est marquée par la prédominance des espaces agricoles traversés par une vallée riche, celle de l’Echandon.

2.3.4.1. Les terres cultivées et plaines artificielles

Les espaces cultivés sont omniprésents sur le territoire communal où ils occupent de vastes étendues d’un seul tenant et exploitées de manière intensive. Les espaces cultivés constituent des milieux à très faible biodiversité compte tenu des techniques culturales mises en œuvre à leur niveau (labour, amendement, traitements…). La diversité floristique y est principalement limitée à quelques espèces adventices (« mauvaises herbes »). Ces espaces représentent néanmoins des secteurs d’alimentation et de refuge pour certaines espèces animales d’intérêt cynégétique (perdrix, faisans, lièvres). Les terres arables de Tauxigny se localisent en partie sur la Champeigne tourangelle, territoire dont l’importance est reconnue à l’échelle européenne pour l’avifaune de plaine. Les cultures céréalières sont effet devenues sur certains secteurs, suite à la régression des habitats steppiques et des landes, des habitats de substitution pour des espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire : habitat de reproduction pour le Busard cendré, le Busard Saint-Martin ou l’Oedicnème criard, zone d’accueil en période d’hivernage pour le Pluvier doré et le Faucon émerillon.

Les Litardières Le Marfond

Aubigny La Coudraie

2.3.4.1. Les friches

Les friches sont des milieux relativement peu représentés et disséminés sur le territoire. Il s’agit pour la plupart de petites parcelles non exploitées et non entretenues, et plus localement de terres agricoles laissées au repos. Ces parcelles alors en déprise sont colonisées par une végétation opportuniste.

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L’intérêt floristique et faunistique de ces milieux peut être relativement important dans la mesure où ils permettent l’expression d’un cortège végétal relativement diversifié et l’accueil d’un certain nombre d’espèces animales comme les passereaux, les petits mammifères, les reptiles et les insectes. La forte concentration de cultures intensives sur le territoire de Tauxigny confère un rôle d’autant plus important à ces milieux de par la diversité du cortège végétal ainsi que leur rôle en tant que zone de refuge et d’alimentation.

La Croix blanche La Chenardière

2.3.4.2. Les prairies

Les prairies sont des formations herbacées denses façonnées par le mode d’exploitation (fauchage ou pâturage). Sur le territoire Tauxigny, elles sont essentiellement localisées dans la vallée de l’Echandon mais présentent une variation de leur faciès et de leur cortège floristique en fonction de leur localisation : les prairies de fond de vallon et celles au plus près de l’Echandon présentent un faciès mésohygrophile à hygrophile (humide), tandis que celles plus élevées topographiquement se rapprochent d’un faciès mésophile6. Les prairies sont le support d’une végétation dominée par les graminées sociales (Fromental, Houlque laineuse, Dactyle aggloméré…) auxquelles s’ajoutent de nombreuses plantes à fleurs. Dans les prairies humides, ces espèces sont remplacées par des espèces plus adaptées à l’hydromorphie des sols (joncs, Baldingère, Grande consoude, Lychnis fleur de coucou…).

Sous la pression de pâturage, on notera toutefois que le cortège floristique est quelque peu appauvri, phénomène auquel s’ajoute le développement de quelques espèces correspondant aux refus de pâturage (chardons notamment). Ces prairies constituent par ailleurs des sites d’intérêt pour la faune, notamment les oiseaux et les petits mammifères qui y trouvent les conditions nécessaires à leur cycle biologique (reproduction, alimentation).

Le Gué Parc des Lisardières

6 Prairies sur des sols relativement drainants, mais suffisamment épais pour disposer d’une bonne réserve en eau et ne pas subir de trop forts déficits en eau pendant l’été. 61 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2.3.4.3. Les pelouses calcicoles

L’intérêt majeur de la flore du territoire communal concerne les espèces herbacées ou ligneuses à affinité méditerranéenne, particulièrement bien adaptées aux terrains calcaires : talus, lisère et friche de Champeigne. Ces groupements de friches calcaires sont issus d’anciennes vignes ou d’anciens parcours à moutons, et cette pratique a favorisé l’extension des espèces thermophiles méditerranéennes ou subméditerranéennes. Parmi ces espèces, certaines sont légalement protégées à l’échelle régionale (arrêté du 12 mai 1993). D’après le catalogue raisonné des plantes vasculaires d’Indre-et-Loire de Tourlet (1908), la commune de Tauxigny possède des espèces peu communes dont certaines sont très rares : Myagre perfolié (Myagrum perfoliatum), Fumana vulgaire (Fumana procumbens), Lin de France (Linum triginum), Lin sous-arbrisseau (Linum suffruticosum subsp. appressum), Luzerne orbiculaire (Medicago orbicularis), Laitue vivace (Lactuca perennis), Orobanche de la germandrée (Orobanche teucrii), Avénule de prés (Avenula pratensis), Anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris), Doronic à feuilles de plantain (Doronicum plantagineum).

Au lieu-dit « Ligoret » se trouve une pelouse calcicole en pente où se développent des espèces intéressantes telles que la Laîche de Haller (Carex halleriana), l’Orchis brûlé (Orchis ustalata), l’Ophrys araignée (Ophrys aranifera), l’Ophrys abeille (Ophrys apifera), l’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) et la Cardoncelle molle (Carduncellus mitissimus).

Ligoret

Les Quatre Noyers

La parcelle des « Quatre Noyers » située sur le plateau de Champeigne Tourangelle (au sud-ouest du territoire), appartenant à l’Association Foncière de Tauxigny, est gérée par l’Association pour la Défense de l’Environnement de la Vallée de l’Echandon (A.D.E.V.E.). D’une superficie de 2,44 ha, ce secteur renferme un site d’intérêt biologique : il s’agit d’une prairie sèche sur calcaire, qui possède une végétation particulièrement intéressante comprenant notamment l’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l’Ophrys araignée (Ophrys aranifera), l’Ophrys abeille (Ophrys apifera), l’Orchis brûlé (Orchis ustalata), l’Orchis pourpre (Orchis purpurea), l’Ophrys mouche (Ophrys insectifera), l’Orchis vert (Platanthera chlorantha), l’Adonis d’été (Adonis aestivalis), le Muscari à toupet (Muscari comosum), et le Lin sous-arbrisseau (Linum suffruticosum L. subsp. appressum). La pelouse calcaire est située au milieu d’une ceinture d’arbres où le sol est plus profond et plus humide ; elle est envahie par le Genévrier (Juniperus communis) et, en plus faible quantité, par le Troène (Ligustrum vulgare) accompagné du Prunellier (Prunus spinosa). La partie centrale est abritée du vent ce qui amplifie le caractère séchant de cette zone et contribue à favoriser les espèces subméditerranéennes.

D’autres parcelles situées sur les coteaux de l’Echandon (le Ruisé, les Fontaines Blanches) recèlent également ces cortèges floristiques.

Les pelouses sèches sont également des milieux favorables à un riche cortège d’insectes (orthoptères et lépidoptères notamment) et de reptiles (Lézard vert, Lézard des murailles…).

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2.3.4.4. Les boisements

Les milieux boisés sont essentiellement représentés par le cordon boisé serpentant dans la vallée de l’Echandon et quelques entités plus étendus sur le plateau de Sainte-Maure à l’ouest.

Malabry – boisement de feuillus sur les pentes de la Les Champs de la Motte vallée de l’Echandon

Le maillage bocager, reflet d’un élevage extensif, a globalement disparu sur la commune de Tauxigny au profit des grandes cultures céréalières. Toutefois, quelques boqueteaux s’éparpillent encore au sein des grandes parcelles cultivées et alimentent ainsi la diversité des milieux au sein des espaces agricoles. Ils constituent alors des puits de biodiversité, ainsi que des zones de refuge pour la faune au sein de grandes étendues ouvertes.

Taille de Curé Quelques plantations sont également dispersées sur le territoire (peupliers dans la vallée, chênes, résineux).

Richêne Beauvais

D’une manière générale, ces espaces boisés, quelle que soit leur taille, constituent des milieux présentant une importante biodiversité, tant végétale qu’animale. Du point de vue faunistique, ils représentent des espaces de refuge, de gîte et de couvert pour de nombreuses espèces animales, notamment les oiseaux (Pic vert, Pic épeiche, Tourterelle des bois, Pouillot véloce…) et les mammifères (Chevreuil, Sanglier, Ecureuil roux, Cerf dans les plus grand boisements…).

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2.3.4.5. Les cours d’eau

Le réseau hydrographique est caractérisé par : - l’Echandon qui traverse le territoire communal sur sa partie centrale suivant un axe d’écoulement sud /nord ; - les affluents rive gauche (ruisseau de la Coudray, ruisseau du Buisson, ruisseau du Franc Jeu, ruisseau de la Boissière) et rive droite (ruisseau du Montant) de l’Echandon.

L’Echandon – le Gué Perron L’Echandon - Ligoret

Ruisseau de la Coudraie Ruisseau du Franc Jeu

Les cours d’eau et la végétation hygrophile associée constituent des habitats favorables aux odonates. La vallée de l’Echandon en particulier recèle une diversité spécifique vis-à-vis de ce groupe (Agrion orangé, Agrion jouvancelle, Calopteryx éclatant…).

L’Echandon et sa vallée, abritant une mosaïque de prairies plus ou moins humides et d’espaces boisés, forment un corridor écologique important dans la traversée sud/nord du territoire pour la faune et la flore locale. Même si la végétation qui accompagne ses affluents se limite parfois à un cordon arbustif comme sur le ruisseau du Franc Jeu, ces derniers permettent toutefois une connexion entre les espaces boisés et les fonds de vallée.

Au regard de l’activité agricole intense et prépondérante sur le territoire communal, les cours d’eau et les milieux de fond de vallée, zones moins marquées par l’homme, jouent un rôle important de zone de refuge pour la flore et la faune, d’espace tampon pour les eaux superficielles et de barrière au vent.

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2.3.4.6. Les pièces d’eau

Les pièces d’eau présentes sur le territoire communal sont essentiellement présentes dans le fond de vallée de l’Echandon. Quelques mares et étangs sont également présents, de manière plus marginale, sur le plateau agricole. D’origine anthropique, ces pièces d’eau ne présentent pas toutes un intérêt faunistique certain en fonction de la pente des berges et de la présence ou non de végétation rivulaire. Certaines permettent néanmoins la reproduction d’espèces protégées d’amphibiens (tritons, Grenouille agile, Rainette verte, Grenouille verte). Des insectes (libellules) sont susceptibles d’y trouver les conditions nécessaires à leur développement et de nombreux oiseaux fréquentent ces milieux (canards, hérons). Ces pièces d’eau constituent alors des puits de biodiversité pour les espèces animales liées aux eaux stagnantes.

La Place Les Varennes

Richêne Villiers

2.3.4.7. Les espaces anthropisés

Bien que le territoire soit fortement marqué par l’homme au travers du façonnage des terres pour l’agriculture, l’artificialisation des sols par l’urbanisation est a contrario peu développée. Deux noyaux urbains se dessinent sur le territoire de Tauxigny : le bourg de Tauxigny au centre du territoire qui s’étire depuis la vallée de l’Echandon, et la zone d’activités de Node Park établie dans la pointe nord de la commune. Le reste du territoire est maillé de quelques hameaux et regroupements de maisons qui s’insèrent dans l’écopaysage local.

Ces secteurs ne constituent pas des espaces particulièrement favorables à l’accueil d’une faune et d’une flore diversifiées, compte tenu de la forte anthropisation des milieux et de la présence humaine. Toutefois, ces espaces sont le siège d’une biodiversité ordinaire qui s’exprime notamment au niveau des espaces verts publics et des jardins particuliers.

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Bourg de Tauxigny ZA Node Park

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2.3.5. Trame verte et bleue

2.3.5.1. Notions générales

La Trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire dont l’objectif est la réduction de la fragmentation et de la destruction des espaces naturels, ainsi que le maintien ou la restauration des capacités de libre évolution de la biodiversité.

Cette Trame verte et bleue est constituée d’un ensemble de continuités écologiques à maintenir ou à restaurer, composées de réservoirs de biodiversité, de corridors écologiques et de cours d'eau et canaux, pouvant jouer le rôle de réservoirs de biodiversité et/ou de corridors. La Trame verte et bleue est constituée d'une composante bleue, se rapportant aux milieux aquatiques et humides, et d'une composante verte, se rapportant aux milieux terrestres, définies par le Code de l'Environnement (article L.371-1).

Définitions . Les réservoirs de biodiversité Un réservoir est un espace dans lequel la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante. Un réservoir abrite des noyaux de populations d'espèces à partir desquels les individus se dispersent, ou bien il est susceptible de permettre l'accueil de nouvelles populations d'espèces.

. Les corridors Les corridors biologiques désignent les voies de déplacement empruntées par la faune et la flore, qui relient les réservoirs de biodiversité. Ils permettent aux espèces d’assurer leur besoin de circulation et de dispersion (recherche de nouveaux territoires, de partenaires, etc.) et favorisent la connectivité du paysage. Il existe trois principaux types de corridors écologiques (cf. Figure 18) : - Les corridors linéaires ou continus : haies, chemins, bords de route, ripisylves, etc. La notion de continuité pour ce type de corridor est déterminée par les espèces : pour certaines, cela suppose qu’il n’y ait pas d’interruption (pour les poissons par exemple) ; pour d’autres, il peut y avoir des interruptions facilement franchissables (pour les oiseaux par exemple) ; - Les corridors en « pas japonais » ou discontinus : qui représentent une ponctuation d’espaces relais ou d’îlots-refuges tels que des mares, des bosquets au sein d’un espace cultivé, etc. ; - Et les matrices paysagères ou corridors paysagers, qui sont constitués d’une mosaïque de milieux jouant différentes fonctions pour l’espèce en déplacement. Cela suppose que la matrice paysagère puisse être facilement fréquentée par l’espèce : qu’il n’y ait donc pas de barrière absolue et que les individus utilisent la plupart des espaces du corridor.

67 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

- - Source : Cemagref Figure 18 : Différentes types de corridors biologiques Il est à noter que ces différents types de corridors ne s’appliquent pas à toutes les espèces, chacune utilisant tel ou tel type selon son cycle biologique et ses capacités de dispersion. Ainsi, un corridor favorable au déplacement d’une espèce peut aussi s’avérer défavorable pour une autre.

. Les sous-trames Sur un territoire donné, une sous-trame est représentée par l’ensemble des espaces constitués par un même type de milieu et le réseau que constituent ces espaces plus ou moins connectés. Ils sont composés de réservoirs de biodiversité, de corridors et d’espaces supports qui contribuent à former la sous-trame pour le type de milieu correspondant (par exemple : sous-trame boisée, sous-trame des milieux humides, etc.). La définition des sous-trames nécessite une adaptation aux caractéristiques et enjeux de chaque territoire.

La Trame verte et bleue est ainsi représentée par l’assemblage de l’ensemble des sous-trames et des continuités écologiques d’un territoire donné.

2.3.5.2. Contexte régional

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique est la cartographie régionale de la Trame Verte et Bleue : les cartes identifient les continuités écologiques terrestres (trame verte) et aquatiques (trame bleue). Ces dernières sont constituées de réservoirs (zones où la biodiversité est la plus riche) reliés par des corridors écologiques facilitant ainsi le déplacement des espèces.

Le schéma régional de cohérence écologique du Centre a été adopté par délibération du Conseil Régional du 19 décembre 2014 et par arrêté préfectoral n°15.009 du 16 janvier 2015.

Le SRCE fait l’objet d’une obligation de prise en compte dans le Plan Local d’Urbanisme. L’urbanisation croissante (étalement des villes, nouvelles voies de circulation…) ronge chaque année un peu plus les espaces naturels et agricoles. Le SRCE a pour objectif de guider les élus et les décideurs en leur indiquant où sont ces zones de vie et comment les renforcer.

Le SRCE a identifié pour la commune de TAUXIGNY, 2 types d’enjeux : . au titre des milieux humides (dont les forêts alluviales), le SRCE préconise de remettre en état des corridors écologiques potentiels, notamment au niveau de la vallée de l’Echandon mais aussi entre Tauxigny et le Louroux

68 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

. au titre des espaces cultivés, de préserver des réservoirs de biodiversité, notamment sur la zone Natura 2000 de la Champeigne.

2.3.5.3. Contexte local

Espaces agricoles Le faible relief et l’absence de haie sur le secteur de la Champeigne, partie est du territoire, font de ce secteur un milieu typique des steppes agricoles (openfield), conduisant à une perte de diversité écologique. Toutefois certaines espèces aviaires, et notamment des espèces à forte valeur patrimoniale, se sont adaptées. Ainsi le secteur des grandes cultures est encore fréquenté par les espèces de grandes plaines et des milieux ouverts, et notamment le Busard Saint-Martin (résident), le Busard cendré (nicheur), l’Oedicnème criard (nicheur, migrateur), l’Outarde canepetière (nicheur, migrateur).

De fait, ces espaces à faible biodiversité constituent néanmoins un réservoir de biodiversité de milieux ouverts au regard des espèces protégées à forte patrimonialité qui le fréquentent.

Espaces boisés Les entités boisées sont présentes sur le territoire essentiellement sous forme de cordon boisés accompagnant les coteaux et le fond de vallée de l’Echandon, et sous forme de massifs à l’ouest sur le plateau de Sainte-Maure.

Ces massifs (bois de Pont Long, Bruyère de la Tuaudière…) forment une continuité écologique dans la trame boisée permettant de connecter l’Etang du Louroux au sud-ouest à la vallée de l’Echandon qui traverse la commune suivant un axe nord/sud et rejoint la vallée de l’Indre à Esvres.

Vallée de l’Echandon Axée sud/nord, la vallée de l’Echandon constitue à la fois un réservoir de biodiversité pour les systèmes aquatiques au travers de son cours d’eau et des milieux humides associés, mais également un réservoir de biodiversité pour les milieux secs au travers des pelouses sèches calcicoles qui se développent sur ces coteaux.

La vallée de l’Echandon joue un rôle prépondérant dans les déplacements de la faune et de la flore locale. Les noyaux de biodiversité qu’elle renferme ainsi que sa configuration de vallée oriente les échanges suivant un axe nord/sud se connectant en aval à la vallée de l’Indre.

Eléments fragmentants Il est à noter que la RD 50, en frange ouest, et surtout le bloc formé par la zone d’activités Node Park et la RD 943 à la pointe nord, forment des éléments fragmentants au déplacement des espèces sur le territoire.

En synthèse de ces éléments, la trame verte et bleue du Pays de la Touraine Côté Sud identifie les corridors suivants : • Boisement de grande dimension au nord de l’étang du Louroux : boisement propice au déplacement des espèces,

• Séquence correspondant aux coteaux et lisières boisés de la vallée de l’Echandon : prairies, pelouses et bermes de routes communales sillonnant les hauts du coteau. Une coupure est créée par le bourg ancien de Tauxigny, dense et peu végétalisé,

• Vallée de l’Echandon et une partie de la vallée du Quincampoix : fond de vallée étroit majoritairement occupé par des prairies. Présence de peupleraies, quelques plans d’eau. Larges zones humides identifiées.

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La trame verte et bleue locale ainsi que la grande plaine cultivée de la Champeigne constituent des zones d’intérêt à préserver voire à valoriser. Les enjeux ainsi à prendre en compte dans le cadre de l’élaboration du PLU sont : - la pérennisation de l’activité agricole, - la préservation des milieux naturels d’intérêt écologique (vallée de l’Echandon, boisements, boqueteaux…), - le maintien des corridors écologiques identifiés, - la restauration de certains corridors dégradés ou disparus.

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Figure 19 : Extrait du SRCE Région Centre – Val-de-Loire

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Figure 20 : Extrait de la trame verte et bleue du Pays Touraine Côté Sud sur le territoire de Tauxigny

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Figure 21 : Continuités écologiques au sein du territoire communal

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2.4. QUALITÉ ET CADRE DE VIE

Les éléments ci-après s’appuient notamment sur le Rapport de Présentation du POS de 2001 réalisé par l’Atelier 8 1/2. 2.4.1. Cadre paysager

L’Atlas des Paysages d’Indre-et-Loire place le territoire communal de Tauxigny, au sein de l’unité paysagère des plateaux du Centre-Touraine, à cheval entre deux sous-unités paysagères (cf. carte ci- après) : - Le plateau agricole ouvert : paysage cultivé et dégagé ; paysage d’échelle monumentale, renforcé par la platitude du relief ; paysage lisible et très sensible ; impact visuel important des bourgs et des coopératives agricoles ; - Le plateau confus de Druye, Villeperdue, Sorigny : paysage ouvert d’alternance, échelle et profondeur variables (degré d’ouverture intermédiaire) ; confrontation difficile entre bourg ancien, extension et structures agricoles ; bourgs en points d’appel ; frange du plateau entaillée par des vallées densément végétalisées.

TAUXIGNY

Figure 22 : Extrait de l’Atlas des Paysages d’Indre-et-Loire

Le paysage tauxignois se compose de 3 entités distinctes : - Le plateau agricole à l’est, - La vallée de l’Echandon au centre - Un plateau d’alternance à l’ouest entre grandes cultures et boisements.

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2.4.1.1. A l’Est, un plateau agricole au paysage ouvert

Un espace plan La partie orientale de la commune présente un caractère extrêmement plat et dégagé. Cette platitude, où peu d’éléments viennent contrarier les perspectives, renforce l’impact de toutes les structures s’intercalant sur le plateau (bâtiments agricoles, maisons individuelles …). Ainsi le château d’eau au nord/est du bourg se dresse-t-il, tel un phare au sein de la campagne, déployant toute sa blancheur réfléchissante. La RD943 est elle aussi perceptible de la majeure partie de l’Est de la commune, du fait notamment des alignements de platanes qui la souligne. Elle vient fermer le territoire. L’horizon est totalement ouvert et offre des panoramas élargis (souvent à plus de 180°). L’uniformité du site confère une impression de monotonie sur l’ensemble du plateau. Seuls quelques boqueteaux viennent ponctuellement fermer le champ visuel, générant de petites cellules verdoyantes et verticales au milieu d’un environnement essentiellement horizontal.

Un paysage agricole ouvert d’échelle monumentale au sein duquel la trame végétale, du fait de sa rareté, prend toute sa place.

Un plateau agricole voué à la monoculture céréalière Ce plateau présente une vocation agricole et notamment céréalière forte ; la formation géologique argileuse et calcaire favorisant ce type de culture.

De nombreux écarts et hameaux ponctuent et animent le plateau Différents ensembles bâtis se sont établis sur le plateau agricole. Les secteurs de bâti vernaculaire se calent dans la plupart des cas en appui sur des bosquets, offrant une meilleure intégration au site. Les plus importants se sont structurés suivant une configuration de village-rue (Montouvrin, Beauvais, Meigneux …) ou plus rarement d’ensemble bâti compact autour d’un espace central (La Place). La majorité de ces ensembles bâtis possède une vraie identité architecturale et patrimoniale, directement liée à leur structuration, la volumétrie imposante de fermes de plateau et l’homogénéité des matériaux employés. Cependant, ils ont souvent été victimes, surtout au cours de la dernière décennie, de détérioration de cette structure traditionnelle à la suite d’implantation de maisons suivant une organisation complètement différente (plus d’alignement, ni d’implantation en limite séparative, plus de construction pignon sur rue) et surtout avec une volumétrie bien moins imposante que les fermes de plateau, voire dans certain cas l’absence de toitures à pentes ce qui constitue dans un tel contexte une vraie incongruité. En outre, l’absence de limites paysagères réelles au sein du plateau agricole génère des ensembles bâtis lâches, sans cohérence, qui semblent pouvoir s’étirer indéfiniment.

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Des ensembles bâtis anciens intégrés par le végétal.

Des implantations récentes en rupture avec la structure ancienne, la volumétrie et l’architecture du bâti rural Tauxignois.

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Le NodePark Touraine Implanté sur le plateau longeant la RD943, le NodePark Touraine (parc d’activités intercommunal) se localise aux confins de la commune, aux abords de Cormery (une petite partie du NodePark est d’ailleurs sur Cormery). Elle profite d’une situation géographique stratégique en direction du bassin d’emplois tourangeau et sur un axe routier majeur. Le NodePArk apparaît de surcroît dynamique de par des bâtiments à l’architecture innovante et un traitement paysager discret en façade sur la RD943, se dissimulant derrière l’alignement de platanes. Ce parc d’activités cherche et parvient à se distinguer des zones d’activités classiques également par la préservation d’un environnement boisé, une qualité des aménagements d’espaces publics (notamment une signalétique spécifique à l’entrée), un pré-verdissement de la tranche en cours de commercialisation afin justement de constituer progressivement une lisière végétale avec l’espace agricole du plateau.

Cependant, elle souffre sur sa frange nord de l’existence d’un espace peu qualifié à travers la présence de délaissés ferroviaire et de la présence d’une structure imposante et disgracieuse (silo agricole), en inadéquation avec son image esthétique et moderne.

2.4.1.2. La Vallée de l’Echandon, un espace verdoyant

La rivière de l’Echandon entaille le plateau de la Champeigne et serpente du nord au sud, au centre du territoire communal. Elle sépare deux entités distinctes : le plateau et la partie boisée, et créée une barrière physique (relief), naturelle (rivière, boisement) et agricole.

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L’Echandon anime très fortement le paysage communal et apporte une grande plus-value à celui-ci, notamment au niveau du bourg où l’intégration du bâti dans la pente avec l’étagement des toitures génère un paysage de très grande qualité.

Le bourg dans son écrin

Sa vallée forme un relief parfois contrasté (coteaux, basses prairies humides) et anime ainsi l’ensemble du territoire. En effet, la majeure partie des coteaux a conservé des boisements. Ils soulignent le cours de l’Echandon qui apparaît ainsi perceptible depuis le plateau agricole. La RD82 prend appui sur cette ligne topographique, lui procurant une situation de belvédère sur la vallée et générant par là-même des perspectives panoramiques embrassant la vallée. De nombreux peupliers, ainsi que d’autres essences de milieux humides, viennent jalonner le cours de la rivière et confèrent une ambiance verdoyante, même si le développement des peupleraies conduit progressivement à la fermeture de la vallée sur certaines portions.

La rivière parvient subrepticement à s’immiscer dans le plateau, générant des sous-unités paysagères légèrement plus vallonnées au niveau de ses différents affluents (ruisseau de La Coudray, ruisseau de Requeugne, ruisseau de La Boissière), l’exemple le plus maquant étant le ruisseau du Montant au niveau du village de St-Bauld, la topographie ainsi créée participant à la mise en scène de l’entrée de bourg.

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Vue sur le bourg de St-Bauld depuis Le Fresne

2.4.1.3. A l’Ouest, un paysage de bois et clairières

Coupé du vaste plateau agricole par la vallée de l’Echandon. L’ouest du territoire communal possède des boisements importants qui en font sa particularité, la géologie n’étant plus la même, et la qualité des sols moins propice aux grandes cultures. Les méandres dessinés par la rivière accentuent le relief. Ainsi, de nombreux bosquets, taillis ou bois cloisonnent et décomposent cet espace en plusieurs micro- paysages. Leurs fronts denses compartimentent l’espace. Les perspectives s’animent au gré de la végétation en s’ouvrant parfois sur des clairières où la lumière s’engouffre. Ces percées offrent des terres plus humides où prennent place des prairies en herbe, mais aussi des céréales telles que le maïs. Ici les exploitations agricoles sont implantées ponctuellement, générant des corps de ferme de qualité. Au regard du plateau céréalier oriental, peu de hameaux se sont développés sur cette partie du territoire, la moindre qualité des sols pour l’agriculture pouvant l’expliquer en grande partie. Ces écarts forment des unités plus confidentielles et plus intimes par rapport aux structures de village-rue du plateau agricole Est, car implantés près de rus intermittents (Le Coudray / La Gaudinière, La Coudraie, Pennevert / les Hautes Maisons) ou près de la vallée de l’Echandon (Requeugne, La Galluère) ils sont animés par le relief et les boisements.

Les Bois Rouards Au niveau de ce secteur ouest de la commune, il convient d’évoquer le cas particulier des Bois Rouards, un espace boisé au sein duquel se sont développées depuis une quarantaine d’années des constructions plus ou moins légères, majoritairement dans l’illégalité. En 1973, quatre permis de construire ont été délivrés au lieudit les Bois Rouards, périmètre inconstructible, principalement pour la construction d’abris de « week-end ». Respectivement : - un permis de construire en 1973 pour un abri de jardin sur la parcelle cadastrée section H n° 741, - un permis de construire en 1973 pour un abri de week-end sur la parcelle cadastrée section G n° 1045, - un permis de construire en 1974 pour un abri de week-end sur la parcelle cadastrée section G n° 1043,

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- un permis de construire en 1977 pour une maisonnette sur la parcelle cadastrée section G n° 1041 et 1042,

Depuis, plusieurs propriétaires riverains ont poursuivi l’urbanisation des Bois Rouards, en y installant, caravanes et abris de jardin sans autorisation. Au fil du temps, les Bois Rouards sont ainsi devenus un véritable lotissement de loisirs, la division parcellaire effectuée antérieurement aidant le développement de la situation. A ce jour neuf foyers déclarent y avoir leur résidence principale.

En septembre 2006, une réunion avec les services de l’état (DDT), les propriétaires des Bois Rouards, et les élus a été conduite afin d’essayer de dégager une solution juridiquement viable pour limiter la constructibilité de cette zone classée en zone NC du P.O.S et plus précisément en espace bois classés. De plus, aucun réseau (électricité, eau, assainissement) ne dessert cette zone, excepté les propriétaires qui se sont raccordés à leur propre frais ou qui sont raccordés de façon détournée. Neuf parcelles sont ainsi raccordées au réseau d’eau potable. En outre, une borne incendie de trop faible débit, à savoir 19m3/h ne permet pas une défense incendie convenable.

Courant 2006 un courrier a été adressé à la Chambre des Notaires d’Indre et Loire et à tous les notaires du département leur présentant la situation. Ce courrier est de nouveau joint à chaque demande d’urbanisme (CUa) concernant les Bois Rouards pour rappeler l’inconstructibilité des parcelles.

Les constructions existantes actuellement sont fiscalement imposées au titre de la taxe d’habitation et de la taxe foncière.

Le premier P.O.S. de Tauxigny date du 15 mars 1984.Toutes les autorisations de construire délivrées avant cette date l’ont été par l’Etat sur la base du Règlement National d’Urbanisme.

L’extension du réseau électrique avait été estimée en 2006 à 60 ou 70 000 €.

Postérieurement à cette réunion de 2006, un état des lieux complet a été effectué sur chaque parcelle en présence du propriétaire. Des descriptifs détaillés des constructions comprenant des photographies ont été dressés. M. le Maire avait souhaité à l’époque que ce constat fige la situation et que plus aucune construction ou installation nouvelle ne soit tolérée jusqu’à ce que le statut de la zone soit précisé.

Depuis 2006, les constructions ont continué à sortir de terre, à s’agrandir et à se consolider. Aucun procès-verbal n’a été dressé. Actuellement, on recense neuf familles qui y ont leur résidence principale, treize constructions à usage de loisirs, six véhicules abandonnés et une parcelle présentant des déchets en tout genre.

En juillet 2015, un nouvel état des lieux a été dressé. Il a été effectué depuis les voies privées ou communales. Celui-ci fait état de l’évolution de la situation entre 2006 et 2015 (cf. plan ci-après).

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2.4.2. Organisation du bâti, morphologie du bâti et paysages urbains

2.4.2.1. Le bourg et ses extensions

Le coteau de la vallée de l’Echandon sur lequel vient se jucher le bourg de Tauxigny a guidé la configuration allongée du village, suivant une trame viaire triangulaire et étirée. Du fait de sa proximité avec la rivière, le bourg a, au fil du temps, tissé des liens très étroits avec le val qui le borde. Ainsi, tantôt ce dernier : - Sert d’appui aux murs et murets qui encadrent les parcs et jardins, - A contribué au développement économique de la commune (moulins), - Offre la qualité d’un sol riche et humide aux jardins, - Propose un cadre verdoyant de transition entre espace anthropique et site naturel, - Contribue au travers d’aménagements d’espaces publics à l’agrément des arrières du bourg.

Depuis le coteau opposé, où est venu s’installer le manoir de Pont Long, des perspectives larges s’ouvrent sur le bourg épousant le coteau. La situation du bourg sur un coteau d’une vingtaine de mètres de dénivelé forme un ensemble urbain scindé en deux niveaux : - Le haut du bourg aux abords mêmes du plateau à environ 95 mètres d’altitude, s’étirant en « village-rue » le long de la RD82, surmontant la ligne de rupture de pente ; - Le bas du bourg où se localise le centre historique (place de la Mairie, place St-Martin), à moins de 80 mètres d’altitude, qui revêt une configuration concentrique, générant un vrai centre-bourg dense comprenant une place centrale de village où se regroupent des équipements publics, commerces et services. Cet étagement du bâti génère des perspectives panoramiques depuis les hauteurs sur les toitures d’ardoises et de tuiles, avec en arrière-plan l’écrin dessiné par la vallée de l’Echandon. Une osmose et une intimité se créent entre le site bâti et le site naturel, les deux se faisant face. L’interface prenait la forme de jardins, mais qui sur certaines parties du bourg (secteur de la rue des Alisiers) sont de moins en moins entretenus.

Entre ces deux étages le bâti moins dense, du fait de la contrainte topographique laisse la place à des cœurs d’îlot jardinés, reliés par d’étroites venelles enserrées de murs. Ces liens pédestres exigus relient de manière charmante les deux entités du bourg. Dès lors, de magnifiques belvédères depuis ces ruelles offrent des panoramas sur les toits mêlant ardoises et tuiles.

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Le charme du bourg ancien de Tauxigny ne se limite pas à cette parfaite intégration du bâti dans le contexte topographique du lieu. Il faut évoquer la grande qualité du bâti dans son ensemble (et pas seulement les quelques édifices remarquables régulièrement cités comme le manoir de Pont Long, le logis Prioral, l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pitié), témoignant d’une certaine richesse passée au regard des éléments de modénature ornant les façades, mais aussi l’originalité de la devanture traditionnelle en bois peint d’une ancienne boucherie, la présence discrète mais récurrente de l’eau (source, fontaine, lavoir, moulin …), la qualité des aménagements d’espace public réalisés au cours des années 2000 qui ont fait de la sobriété une marque de fabrique intemporelle avec juste ce qu’il faut de végétal pour trouver un équilibre avec le minéral.

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La configuration du site d’implantation du bourg de Tauxigny pose des contraintes d’extension pour l’agglomération extrêmement fortes. En effet, le bourg, édifié à flanc de coteau, vient buter à l’Ouest contre l’Echandon, tandis qu’à l’Est, il se confronte au plateau agricole caractérisé par un paysage très ouvert. Dès lors, l’agglomération gagne peu à peu un espace plan, dépourvu aujourd’hui de limites paysagères. Ainsi les extensions, tels l’urbanisation linéaire de la rue de la Jonchère, la 1ère tranche du lotissement de La Thibaudière ou encore le pôle d’équipements scolaires, sportifs et de loisirs, restent-elles inexorablement coupés visuellement et physiquement du bourg en raison : - De la ligne de crête surmontée d’un front bâti dense, - De la situation du bourg en contre bas, - Des raccordements étroits et peu porteurs qui s’effectuent transversalement à la rue Haute en direction du centre.

C’est ainsi qu’à la différence d’époque de réalisation du bâti et des caractéristiques architecturales s’ajoutent aujourd’hui la configuration paysagère et urbaine du site d’implantation, qui accentue l’impression d’extensions urbaines coupées du bourg originel. Ce qui présente cependant l’avantage non négligeable d’offrir toujours une image de carte postale de la vue du bourg depuis le coteau opposé de la vallée de l’Echandon, puisque les extensions urbaines sur le plateau se font des plus discrètes depuis ce côté.

Le bourg ancien dans son écrin

Cet impact très fort dans le paysage de ces extensions urbaines sur le plateau s’explique aussi beaucoup aujourd’hui par l’absence de qualification paysagère des zones de contact avec l’espace agricole au fur et à mesure du développement urbain. Il y a un paysage à inventer …. car il n’est pas évident qu’il y ait beaucoup d’autre choix à l’avenir que de poursuivre ce développement sur le plateau. En effet, les 1ers gestes faits en la matière sont forts et paraissent plutôt inachevés. Par ailleurs, si une autre alternative existait ce serait de passer de l’autre côté de l’Echandon. Mais quid de la force actuelle du paysage à hauteur du bourg de Tauxigny qui s’exprime dans la confrontation entre une entité bâtie très forte, le bourg ancien à flanc de coteau, et un paysage naturel tout aussi fort en vis-à-vis, la vallée de l’Echandon et son versant opposé agricole d’où émerge seulement l’imposant manoir de Pont Long (le mitage de l’espace par les quelques constructions des Gains est atténué par une forte présence du végétal à ce niveau).

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2.4.2.2. Les hameaux

La particularité de l’armature urbaine de la commune de Tauxigny réside dans l’importance des écarts et hameaux jalonnant le territoire communal. A cet égard il est intéressant de noter ce qui était écrit à plusieurs endroits dans le diagnostic du POS de 2001 sur les hameaux, et leur place dans le développement urbain de la commune :

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« De nombreux écarts, fermes composées de plusieurs corps de bâtiment ou villages sont disséminés sur l’ensemble du territoire communal. S’ils se concentrent plus nettement dans la frange orientale de la commune, ils représentent près des 2/3 de l’ensemble de la population tauxignoise et constituent parallèlement au bourg, des entités urbaines de poids, participant directement au développement de la commune. » p 81

« Certains de ces villages possèdent une grande qualité architecturale. Cependant, ils ont souvent été victimes de la détérioration de cette structure traditionnelle à la suite de l’implantation de maisons récentes, suivant une organisation complètement différente, plus d’alignement, ni d’implantation en limite séparative, ou de construction en pignon sur rue. En outre, l’absence de limites paysagères réelles au sein du plateau agricole génère des unités urbaines lâches, sans cohérence, qui semblent pouvoir s’étirer indéfiniment. » p 61

« Le bourg de Tauxigny témoigne d’une qualité, d’une authenticité et d’une homogénéité qui, sans conteste participe directement à la vitalité et à l’attractivité du village. Ses rues sinueuses, le caractère architectural de son bâti, allié à un site d’implantation agréable et valorisant, font de Tauxigny une commune de seconde couronne de l’agglomération tourangelle qui ne manque pas de charme. Ses nombreux hameaux au patrimoine vernaculaire et leur large capacité d’accueil ont sans nul doute favorisé l’expansion démographique récente de la commune, sans se poser la question de l’équilibre entre les fonctions résidentielles et économiques, entre l’urbain et l’environnement naturel. Aujourd’hui, la commune se trouve donc confrontée à une dualité : - Un bourg très agréable dans un site aux lignes fortes, qui ne s’est pas développé depuis le début des années 1980, - Une campagne qui accueille plus de la moitié de la population communale, essentiellement d’origine urbaine et qui vit au quotidien hors du bourg. Cette évolution socio-démographique soulève la problématique de l’identité même de la commune et de la pérennité de son bourg dans le temps, si son expansion doit se faire au seul profit d’une zone rurale gagnée par les maisons d’habitation. La question même de la viabilité des exploitations agricoles se pose alors. » p 87

Il est étonnant de constater que le diagnostic à l’époque était d’une grande clarté, mais que 15 ans plus tard la situation n’a guère évolué. Certes un lotissement a été réalisé sur les hauteurs du bourg, mais cela n’a en aucun cas réduit la place des hameaux et écarts dans le développement urbain de la commune puisque de très généreuses zones NB (constructibles) avaient été conservées dans le POS. C’est ainsi qu’au cours de ces 15 années 55% des logements construits l’ont encore été dans les hameaux et écarts, contribuant à accentuer les problèmes déjà mis en évidence dans le diagnostic du POS de 2001, à savoir la déstructuration progressive de ces hameaux, l’impact sur l’activité agricole (notamment en termes de consommation foncière) et la perte de vitalité du bourg au niveau de sa fonction commerciale et de services. On ne peut désormais, à la lueur des évolutions législatives et réglementaires très importantes intervenues depuis l’approbation du POS (lois Grenelle de l’Environnement, loi ALUR pour ne citer que les principales), que signifier la nécessité de changer radicalement de mode de développement urbain. Il va donc falloir s’interroger sur le maintien ou pas de quelques possibilités dans les hameaux, dans la mesure où il y a des coups partis avec des permis d’aménager de délivrés, mais aussi des investissements de fait au niveau du hameau de La Gaudinière / Le Coudray en matière d’assainissement collectif (seul

86 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale hameau équipé). Il va falloir s’interroger sur les possibilités demain de favoriser la réappropriation du bâti existant dans ces écarts et hameaux, car il reste encore un potentiel de réhabilitation très important, même si ces dernières années des transformations heureuses d’anciennes granges en habitation ont été réalisées (changement de destination).

Des hameaux dotés d’une grande richesse patrimoniale

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Des hameaux au potentiel de réhabilitation encore très important

2.4.3. Patrimoine culturel

2.4.3.1. Les sites archéologiques

En l’absence de données communiquées par le Préfet dans son Porter à la connaissance, les éléments ci- après sont issus du Rapport de Présentation du POS de 2001 (carte page ci-après) et du Dictionnaire des communes de Touraine.

« De l’époque néolithique, on a repéré des traces de la présence humaine à Malicorne, près du ruisseau de Montant. Une hache en éclogite a été découverte dans le bourg en 1973. A Malicorne également se dressaient deux dolmens, les Palets de Gargantua, qui ont disparu. Près du lieu-dit Les Loges, au sud de la commune, subsistent sur plusieurs hectares les vestiges d’une importante villa gallo-romaine aux bâtiments encadrant les trois côtés d’une cour (tuiles à rebord, poteries, monnaies, meule …). Près de Villiers, sur le rebord du plateau, au nord du bourg, une autre villa a été repérée lors d’observations aériennes (cf. Dubois, Bull. Soc. Archéol. de Touraine, 1976, p.102). Il s’agit d’une grande construction à deux cours, à 500 m environ d’une structure carrée (nécropole dépendant du domaine ?). Une troisième villa se trouve à Aubigny, sur le plateau nord (bâtiment rectangulaire à galerie en façade). Une voie probablement antique, le « Vieux Chemin de Loches », passait à Aubigny et sortait de la commune au sud-est, à La Haute-Borne. » Extrait du Dictionnaire des Communes de Touraine, Tauxigny p 816.

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2.4.3.2. Le patrimoine bâti protégé

Sur la commune, seule l’Eglise Saint-Martin est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 12 juin 1926. « La tour élancée du clocher remonte au XIIe siècle. Ajourée au sommet de deux étages de fenêtres en plein cintre, elle est couronnée d’une flèche en pierre octogonale ajoutée au XVe siècle. La réfection du chœur à chevet plat, couvert d’une voûte sur croisée d’ogives, date également de cette époque. La nef reconstruite au XVe siècle est beaucoup plus large que le chœur. Elle abrite deux autels, l’un, à gauche, dédié à la Vierge et l’autre, à droite, consacré à St-Joseph. Elle est séparée du chœur par un transept, constitué de deux sortes d’absidioles semi-circulaires, qui communiquent avec la nef par un passage voûté. » Source : Le patrimoine des communes d’Indre-et-Loire, Editions Flohic. Cet édifice génère un périmètre de protection de 500 mètres au sein duquel tout propriétaire doit solliciter le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (STAP), pour toute restauration, travaux, destruction, modification ou changement d’affectation.

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2.4.3.3. Le patrimoine bâti non protégé

La prise en compte de la seule catégorie du patrimoine bâti protégé ne saurait révéler la très grande richesse du patrimoine bâti communal. En effet, un important travail de recensement sur le petit patrimoine mené par l’association locale ADEVE (Association pour la Défense de l’Environnement de la Vallée de l’Echandon) a permis de mettre en évidence la richesse de la commune en la matière. Sur cette base, il a été décidé de ne retenir, au niveau de l’état des lieux fait dans le cadre du PLU, que le petit patrimoine visible depuis l’espace public et de le compléter par un certain nombre d’édifices intéressants mais n’entrant pas dans ce que l’on peut appeler le petit patrimoine (manoir, prieuré …). 20 catégories de patrimoine ont ainsi été retenues : loge de vigne, pont, puits, four à pain, croix, moulin, four à chaux, manoir, pigeonnier, cave, prison, lavoir, fontaine, batée, huilerie, chapelle, fortifications, prieuré, façade, source. Une photographie par catégorie figure ci-après. Au total 49 éléments ont été recensés.

CATEGORIE LOCALISATION NUMEROTATION Les Gauchers 1.1 LOGE Ligoret 1.2 n° 1 Clos du Prieuré 1.3 Les Qautre Noyers 1.4

PontLong 2.1 Gué Péron 2.2 PONT Pont Habert 2.3 Ligoret 2.4 n°2 route de Saint Branchs 2.5 Route du Louroux 2.6 entre la Trévandière et Bréaudenne 2.7

Beauvais 3.1 La Trévendière 3.2 23 rue Haute 3.3 PUITS La Galluère 3.4 La Haute Brosse 3.5 n°3 Le Colombier 3.6 Montouvrin rte de la Marionnerie 3.7 Montouvrin impasse du Puits 3.8

FOUR A PAIN La Gaudinière 4.1 n°4 Malabry 4.2

Les Hautes Maisons 5.1 CROIX Route de Saint Branchs 5.2 n°5 rue de la Liberté 5.3 La Trévandière 5.4

Moulin Neuf 6.1 Ligoret (Moulin à eau) 6.2 MOULIN Ligoret (Moulin à vent) 6.3 n°6 rue des Moulins 6.4 Requeugne 6.5 90 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

FOUR A CHAUX n°7 Coteau du Pendu 7.1

MANOIR PontLong 8.1 n°8 La Boissière (Porte) 8.2

PIGEONNIER n°9 PontLong 9.1

CAVE n°10 Ligoret 10.1

PRISON n°11 Champ de Foire 11.1

LAVOIR n°12 rue du Vieux Lavoir 12.1

FONTAINE Archambault n°13 Place de la Mairie 13.1

BATEE n°14 Le Long du cimetière 14.1

HUILERIE n°15 Place Saint Martin 15.1

CHAPELLE n°16 rue Haute 16.1

FORTIFICATION n°17 Foyer Socio-Culturel 17.1

PRIEURE n°18 Place du 11 novembre 18.1

FACADE n°19 rue de la Liberté Ancienne Boucherie 19.1

rue de la Liberté 20.1 SOURCE impasse des Sabotiers 20.2 ruelle des Sources 20.3 n°20 rue de la Liberté 20.4 Pont Long 20.5

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Figure 23 : Recensement du patrimoine bâti intéressant

95 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

La commune de Tauxigny dispose d’un cadre de vie qualitatif reposant sur la grande qualité paysagère et patrimoniale de la commune, qui s’exprime avant tout dans l’intégration du bâti, mais qui est aussi valorisée au fil des ans par les réhabilitations réussies de bâti ancien (tant dans le bourg que dans les hameaux et écarts) et par les aménagements d’espaces publics en centre-bourg. Cependant, le développement urbain au cours des 15 dernières années a commencé à altérer cette qualité, tant au niveau du bourg avec une urbanisation devant sortir de son cadre originel en gagnant le plateau, que des hameaux et écarts. Le potentiel de constructibilité donné aux hameaux et écarts par le POS de 2001 conduit progressivement à une remise en cause de l’unité bâtie de ces espaces tant en termes d’implantation, que de volumétrie et d’architecture, et à leur intégration dans le paysage.

96 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2.4.4. Collecte et gestion des déchets

Source : Rapport annuel sur le prix et la qualité du service d’élimination des déchets, année 2014, Communauté de communes Loches développement.

La gestion des déchets sur la commune de Tauxigny est assurée par la Communauté de communes Loches Développement. La Communauté de communes a en effet en charge les compétences collecte et traitement des déchets produits par les ménages des 20 communes de son territoire, parmi lesquelles Tauxigny.

Figure 24 : Schéma de synthèse de l’organisation de la collecte des déchets ménagers et assimilés sur le territoire de la Communauté de communes Ordures ménagères et emballages ménagers Les ordures ménagères (OM) et les emballages ménagers (EM) sont collectés auprès des foyers de la Communauté de Communes en porte à porte (et ponctuellement dans certains hameaux en point de regroupement). Les emballages ménagers issus de la collecte sélective comprennent : . Les emballages plastiques (bouteilles et flacons), . Les emballages en aluminium, . Les cartons et cartonnettes, . Les briques alimentaires

En 2014, 4852 tonnes d’OM ont été collectées ce qui représente une production de 213 kg/hab/an. Pour les EM, 390 tonnes ont été collectées dont 107 tonnes de refus de tri, soit 28% du gisement. La production par habitant en 2014 est de 12 kg/hab, hors refus de tri.

Les contenants de collecte . Bacs roulants (couvercle marron pour les OM et jaune pour les EM), de 120 à 660 litres (vendus par Loches Développement) ou sacs plastiques ou bacs roulants et contenants libres. La Communauté de Communes Loches Développement vend aux habitants du territoire des bacs OM et des bacs tri (pour les EM), ainsi que des composteurs.

Points d’Apports Volontaires La collecte du Verre et des Papiers est assurée en Points d’Apports Volontaires (PAV) équipés de colonnes de 2 à 5 m3 réparties sur l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes. Sont ainsi installées 111 colonnes à verre et 94 colonnes à JRM. Cinq PAV sont proposés à Tauxigny : . Déchèterie Bois Joly,

97 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

. Stade, . Montouvrin, . Node park Touraine, . Laser contact.

Les PAV du verre et des papiers sont collectés tous les 15 jours. La CCLD a collecté en 2014, 875 tonnes de verre soit une production de 38 kg/hab et 481 tonnes de papiers soit 21 kg/hab.

Figure 25 : Evolution de la répartition des déchets collectés sur la CCLD entre 2008 et 2014 D’après le graphique, l’évolution des tonnages reste relativement stable malgré une augmentation de la population de l’ordre de 10%. De plus, on constate une augmentation de la part recyclable des déchets et une diminution des déchets non recyclables entre 2008 et 2014. Le taux de déchets recyclables atteint 35,4 % en 2014.

Déchèterie La Communauté de Communes Loches Développement dispose de deux déchèteries : . La Baillaudière, à Chanceaux-près-Loches, . Et Le Bois Joly, à Tauxigny.

Fréquentation annuelle des déchèteries

Figure 26 : Fréquentation annuelle des déchèteries Après une augmentation significative de la fréquentation en déchèteries (10% en 4 ans), celle-ci s’est stabilisée depuis 2011. La fréquentation en 2014 a augmenté de 3% par rapport à 2013. La déchèterie

98 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale de la Baillaudière est 3 fois plus fréquentée que celle du Bois Joly, ce qui explique qu’environ 80 % des déchets apportés en déchèteries proviennent de la Baillaudière. Tonnages collectés en déchèteries

Figure 27 : Tonnages collectés en déchèteries

2.4.5. Pollutions et nuisances

2.4.5.1. Sites et sols susceptibles d’être pollués

Deux bases de données du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT) recensent les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventifs ou curatifs :  BASIAS (Base de données d’Anciens Sites Industriels et Activités de Service) ; réalisée avec le BRGM ;  BASOL, recensant les sites pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif. Aucun BASOL n’est recensé sur le territoire communal. En revanche, différents sites BASIAS sont répertoriés : Tableau 6 : Activités BASIAS répertoriées par le BRGM sur le territoire Raison sociale de Etat d’occupation Identifiant Nom Adresse l’activité connue du site CEN3701803 Laurençon Atelier de Lieudit la Croix En activité menuiserie Blanche CEN3700071 Union SET, ex DLI Lieudit La Croix Ne sait pas coopérative agricole d’Avon CEN3701518 Commune de Station d’épuration Lieudit La En activité Tauxigny Gaudinière CEN3701519 Commune de Station d’épuration Lieudit les Daviers En activité Tauxigny CEN3701220 Commune de Déchèterie Lieudit les Activité terminée Tauxigny Maclaudiers CEN3703372 Station-service Station-service, Rue de la Liberté Activité terminée garage Daubord garage CEN3700980 Accumulateurs Titan Fabrique Rue des Moulins Activité terminée d’accumulateurs électriques CEN3701754 Saget Station-service Lieudit Villiers Activité terminée Pour précision, il semble que la liste BASIAS n’a pas été actualisée récemment, car la STEP de la Gaudinière n’est plus en service. Toutefois, le caractère pollué des sols peut demeurer après la cessation d’activité. Deux anciennes décharges sont répertoriées sur la commune : - Parcelle YE3 dans son intégralité au Coteau du Pendu (ancienne décharge communale), - Parcelle YZ33 pour moitié (partie la plus proche de la route) au Fresne (ancienne décharge privée). 99 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Figure 28 : Inventaire historique de sites industriels, activités de service et ICPE

100 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2.4.5.2. Qualité de l’air

2.4.5.2.1. Sources de pollution

Sur le territoire, les sources de pollution ou d’altération de la qualité de l’air (même modérées) sont principalement représentées par la circulation automobile, de par les différentes routes départementales qui sillonnent le territoire (RD82, RD83, RD84 et plus particulièrement RD943 en limite nord-est). Il est toutefois à noter que l’émission de polluants atmosphériques varie avec le nombre de véhicules, la puissance, la vitesse, l’âge du véhicule, ainsi qu’avec le carburant utilisé. De plus, la géographie dans laquelle les émissions sont réalisées et les conditions du site influent sur les modalités de dispersion des polluants : ainsi, le contexte très ouvert lié aux espaces agricoles bordant les voies départementales (hormis au plus près de la vallée de l’Echandon) est favorable à cette dispersion de polluants.

2.4.5.2.2. Mesure de la qualité de l’air aux stations les plus proches

Aucune station de mesure de la qualité de l’air n’existe sur le territoire de Tauxigny, et, à échelle plus vaste, sur le territoire de la Communauté de communes Loches développement. Les stations les plus proches sont celles installées au cœur de l’agglomération tourangelle par le réseau Lig’Air. L’éloignement et le contexte urbain induisent le fait que ces stations ne sont pas particulièrement représentatives de la qualité de l’air sur le territoire de Tauxigny. Toutefois, de grandes tendances peuvent en être dégagées : ainsi, l’indice ATMO (indice de qualité de l’air compris entre 1- très bon et 10 – très mauvais) de Tours entre 1999 et 2014 illustre globalement une bonne qualité de l’air, avec en 2014, 79 % de jours révélant un indice bon à très bon. Il peut donc aisément être supposé que si la qualité de l’air apparaît globalement bonne à Tours, celle-ci est également susceptible d’être bonne au droit du territoire du Tauxigny.

Tableau 7 : Evolution des indices ATMO de 1999 à 2014 à Tours

Source : Lig’Air

101 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Tableau 8 : Répartition annuelle de l’indice ATMO à Tours

Source : Lig’Air

2.4.5.2.3. Emissions industrielles

Aucune industrie polluante pour l’atmosphère n’est recensée sur la commune de Tauxigny et ses communes limitrophes par le Registre Français des Emissions Polluantes.

La qualité de l’air est donc globalement bonne à Tours en 2014. Dans la mesure où Tauxigny est localisée en milieu rural ouvert (aéré), on peut considérer que la pollution y est plus réduite que dans l’agglomération de Tours.

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2.4.5.3. Nuisances sonores

2.4.5.3.1. Généralités

Le bruit est dû à une variation de la pression régnant dans l'atmosphère. Il est caractérisé par :

 sa fréquence, exprimée en Hertz (Hz), qui correspond au caractère aigu ou grave d’un son. Un bruit est composé de nombreuses fréquences qui constituent son spectre.

 son intensité ou niveau de pression acoustique, exprimée en décibel (dB), généralement pondéré : le décibel A. Il correspond au niveau de bruit corrigé par une courbe de pondération notée A, afin de tenir compte de la sensibilité de l'oreille humaine, inégale aux différentes fréquences. Le niveau sonore exprimé en dB(A) représente ainsi la sensation de bruit effectivement perçue par l'homme.

Les niveaux de bruit sont régis par une arithmétique particulière (logarithme) qui fait qu’un doublement du trafic, par exemple, se traduit par une majoration du niveau de bruit de 3 dB(A). La gêne vis à vis du bruit est affaire d'individu, de situation, de durée ; toutefois, il est admis qu'il y a gêne, lorsque le bruit perturbe les activités habituelles (conversation, écoute de la TV, repos).

Figure 29 : Echelle de bruit

2.4.5.3.2. Classement sonore des infrastructures de transports terrestres

Le classement sonore des infrastructures de transports terrestres en Indre-et-Loire est régi par l’arrêté préfectoral du 26 janvier 2016. La commune est concernée par le bruit des infrastructures routières sur son territoire, le long de la RD 943 au nord du territoire communal, voie classée en catégorie 3 (influence sonore s’étendant à 100 m de part et d’autre de la voie). Tableau 9 : Influence sonore des voies en fonction des catégories d’infrastructures

Absence d’enjeu significatif

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Figure 30 : Classement sonore des infrastructures de transports terrestres

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2.4.5.4. Pollution lumineuse

>= 26 L’impact de la pollution lumineuse sur les végétaux et les espèces animales est aujourd’hui reconnu. 25,2 24,4 L’éclairage artificiel nocturne, particulièrement lorsque celui-ci n’est pas maîtrisé et utilisé de façon 23,6 22,8 démesuré, est susceptible de générer des troubles du développement végétatif sur certaines espèces 22 21,1 (retard de la chute des feuilles par exemple), mais également, et surtout, des troubles pour les espèces 20,3 19,5 animales. Ces dernières peuvent en effet être perturbées dans leur cycle biologique : allongement du 18,7 17,9 17,1 temps d’alimentation, désorientation (notamment chez les oiseaux), éblouissement, attraction de la 16,3 15,4 lumière engageant un épuisement des espèces (notamment chez les insectes), etc. 14,6 13,8 13 Le phénomène de perturbation est donc avéré au sein du règne végétal et du règne animal. Les effets sur 12,2 11,4 l’homme et sa santé sont en revanche encore méconnus. Depuis une dizaine d’années, les études se 10,6 9,8 multiplient afin d’analyser et de définir avec certitude l’impact d’une forte exposition lumineuse artificielle 9 8,1 7,3 sur la santé humaine. Si aucun résultat n’est encore exposé avec certitude, des hypothèses sont 6,5 5,7 présentées par les chercheurs du monde entier. Toutes les précautions sont ainsi à prendre afin de limiter 4,9 4,1 l’impact d’une pollution lumineuse excessive sur la santé humaine. 3,3 2,4 1,6 Située à proximité de l’agglomération tourangelle, la commune de Tauxigny apparaît néanmoins 0,8 <0 relativement préservée de la pollution lumineuse propre aux agglomérations : espaces publics, voiries, 3 en µg/m zones commerciales génèrent des halos lumineux qui nuisent à la qualité du ciel nocturne. Le contexte encore rural de la commune limite ces effets au droit Tauxigny (à l’exception du secteur du Node Park, plus marqué à ce sujet) et a notamment justifié l’installation de l’observatoire astronomique au Ligoret. La carte suivante illustre ce phénomène : l’agglomération tourangelle apparaît nettement sur le visuel proposé. La perception des étoiles est d’autant plus réduite que la coloration est prégnante. Quelque peu à l’écart, le territoire Tauxigny s’affranchit relativement bien des nuisances reportées et la carte suggère une qualité de ciel nocturne encore préservé.

Extrait de la carte de pollution lumineuse 2016 produite par AVEX, Fréderic Tapissier Source : www.avex-asso.org

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2.5. SÉCURITÉ DES POPULATIONS

2.5.1. Risques naturels

2.5.1.1. Risques de retrait-gonflement des argiles

D’une manière générale, le risque de retrait/gonflement des argiles, entraînant des mouvements différentiels de terrains, est gradué selon une échelle d’aléa variant de nul à fort.

Le phénomène Les sols argileux possèdent la propriété de voir leur consistance se modifier en fonction de leur teneur en eau. Ainsi, en contexte humide, les sols argileux se présentent comme souples et malléables, tandis que ce même sol desséché sera dur et cassant. Des variations de volumes plus ou moins conséquentes en fonction de la structure du sol et des minéraux en présence, accompagnent ces modifications de consistance.

Ainsi, lorsque la teneur en eau augmente dans un sol argileux, on assiste à une augmentation du volume de ce sol - on parle alors de "gonflement des argiles". Un déficit en eau provoquera un phénomène inverse de rétractation ou "retrait des argiles".

Les dégâts potentiels sur les bâtiments Des fissurations de structures, des ruptures de canalisations, des décollements d’éléments composites, ou encore des désordres dans les aménagements extérieurs peuvent être observés sur les bâtiments soumis au phénomène de retrait-gonflement des argiles.

Les secteurs les plus sensibles sur le territoire . Large moitié est du territoire de part et d’autre de la vallée de l’Echandon, . Secteur du Humeau.

NB : Réalisées par le BRGM, ces cartes ont pour but de délimiter toutes les zones qui sont a priori sujettes au phénomène de retrait-gonflement et de hiérarchiser ces zones selon un degré d’aléa croissant. Les zones où l’aléa retrait-gonflement est qualifié de fort, sont celles où la probabilité de survenance d’un sinistre sera la plus élevée et où l’intensité des phénomènes attendus est la plus forte. Dans les zones où l’aléa est qualifié de faible, la survenance de sinistres est possible en cas de sécheresse importante mais ces désordres ne toucheront qu’une faible proportion des bâtiments (en priorité ceux qui présentent des défauts de construction ou un contexte local défavorable, avec par exemple des arbres proches ou une hétérogénéité du sous-sol). Les zones d’aléa moyen correspondent à des zones intermédiaires entre ces deux situations extrêmes. Quant aux zones où l’aléa est estimé a priori nul, il s’agit des secteurs où les cartes géologiques actuelles n’indiquent pas la présence de terrain argileux en surface. Il n’est cependant pas exclu que quelques sinistres s’y produisent car il peut s’y trouver localement des placages, des lentilles intercalaires, des amas glissés en pied de pente ou des poches d’altération, de nature argileuse, non identifiés sur les cartes géologiques à l’échelle 1/50 000, mais dont la présence peut suffire à provoquer des désordres ponctuels.

Le classement du territoire en aléa moyen à fort sur l’échelle du risque de retrait/gonflement des argiles implique une vigilance particulière vis-à-vis des règles de construction.

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Figure 31 : Risque de retrait-gonflement des argiles

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2.5.1.2. Risque d’effondrement de cavités

Le phénomène Différents types de cavités peuvent être recensées sur un territoire : cavités naturelles (rares en Indre-et- Loire), carrières d’extraction, caves de stockage / habitat troglodytique, ouvrage pour le captage et l’acheminement des eaux, souterrains refuges…

Les causes pouvant être identifiées dans les cas d’effondrement de ces cavités sont les suivants : érosion, fractures / failles (pression de l’eau et de racines), mauvaises constitutions et / ou entretien des cavités, déboisement ou mauvais entretien de la végétation sus-jacente, mauvais entretien des anciens fossés creusés en amont du versant (parallèlement au coteau et permettant d’éloigner les eaux de ruissellement…).

Les dégâts potentiels sur les bâtiments Les problématiques se révélant en cas de mouvements de cavités sont des effondrements et/ ou affaissements de terrain, des éboulements ou encore des glissements de terrain.

Les secteurs les plus sensibles sur le territoire Trois caves sont identifiées par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières: deux au niveau du bourg, une au droit du hameau de Requeugne. Ces cavités ne paraissent pas exprimer de sensibilité significative sur le territoire.

Absence d’enjeu significatif.

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Figure 32 : Cavités souterraines identifiées par le BRGM

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2.5.1.3. Risque sismique

Un zonage physique de la France a été élaboré pour l’application de règles parasismiques de construction.

Le décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 délimite cinq zones de sismicité croissante :  une zone de sismicité très faible où il n’existe aucune prescription parasismique particulière ;  quatre zones de sismicités faible, modérée, moyenne ou forte ; dans lesquelles des mesures préventives, notamment des règles de construction, d’aménagement et d’exploitation parasismiques, sont appliquées aux bâtiments, aux équipements et aux installations de la classe dite « à risque normal », conformément aux articles R.563-3 et R.563-4 du Code de l’environnement. La commune de Tauxigny est située en zone de sismicité faible (niveau 2 sur 5, accélérations comprises entre 0,7 et 1,1 m/s²) (cf. Figure 33 : Risque sismique).

Par conséquent, au titre de l’article V du décret n°2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique, « des mesures préventives, notamment des règles de construction, d’aménagement et d’exploitation parasismiques, sont appliquées aux bâtiments, aux équipements et aux installations de la classe dite « à risque normal » (…). Des mesures préventives spécifiques doivent en outre être appliquées aux bâtiments, équipements et installations de catégorie IV pour garantir la continuité de leur fonctionnement en cas de séisme. »

Selon l’article R.563-3, la classe dite « à risque normal » comprend « les bâtiments, équipements et installations pour lesquels les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat », tandis que la Catégorie IV rassemble les bâtiments « dont le fonctionnement est primordial pour les besoins de la sécurité civile, pour la défense ou pour le maintien de l’ordre public. »

Tableau 10 : Catégories de bâtiments concernés par des règles parasismiques

Le classement de la commune de Tauxigny en zone 2 impose des mesures préventives obligatoires pour les bâtiments de classes III et IV.

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Figure 33 : Risque sismique

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2.5.1.4. Risques d’inondations par débordement de cours d’eau

Le phénomène Le territoire n’est pas concerné par un Plan de Prévention du Risque Inondation. Néanmoins, l’Echandon et ses affluents sont susceptibles de faire l’objet de débordements et de générer des phénomènes d’inondation. La crue de l’Echandon la plus significative, non répertoriée ci-dessous, est intervenue le 7 juillet 1977, après un orage exceptionnel : ce sont ainsi près de 130 mm d’eau qui se sont abattus sur le bassin versant en près de deux heures (cf. 2.2.5.2 Données hydrauliques sur l’Echandon). Lors d’épisodes pluvieux importants, les ruissellements en provenance du plateau et des coteaux sont susceptibles de générer des désordres en aval.

Tableau 11 : Liste des arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

2.5.1.5. Risque de remontée de nappes

Le risque de remontées de nappes est gradué selon une échelle de sensibilité variant de très faible à nappe sub-affleurante.

Le phénomène Si une pluie anormalement élevée survient dans une période où la nappe phréatique est d’ores et déjà en situation de hautes eaux, une recharge exceptionnelle s’ajoute à un niveau piézométrique déjà élevé, pouvant conduire à une remontée de nappe phréatique. Cela signifie que lorsque les pluies sont abondantes durant plusieurs saisons et/ou années successives, le niveau de la nappe peut s’élever et ce, jusqu’à atteindre la surface du sol et ainsi, provoquer une inondation.

Les dégâts potentiels sur les bâtiments Différentes problématiques peuvent se révéler sur les bâtiments concernés par des remontées de nappes : dissolution du sol, affaissement, effondrement, réduction de la capacité portante des fondations, soulèvement du bâtiment, fissuration de l’ouvrage, corrosion des bétons…

Les secteurs les plus sensibles sur le territoire

. Vallée de l’Echandon, intégrant une importante part du bourg de Tauxigny. . De nombreux secteurs de part et d’autre du plateau en sensibilité forte.

112 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

NB : Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) n'apporte aucune garantie quant à l'exactitude et au caractère exhaustif des informations délivrées. Les limites de validité des cartes de sensibilité aux remontées de nappes publiées sont étroitement liées à la méthodologie employée pour leur élaboration. En particulier, celles-ci sont produites sur la base de l'interprétation de données ponctuelles portant sur des éléments par nature hétérogènes et ne peuvent donc prétendre représenter l'exacte réalité des choses en tout point. Elles ne sont que le reflet de l'état des connaissances disponibles au moment de leur élaboration.

Compte tenu du risque de débordement de cours d’eau et de remontée de nappes moyen à sub-affleurant présent sur une importante part de la commune, une vigilance particulière vis-à-vis des règles de construction devra être mise en place. Par ailleurs, localement et au besoin, des études géotechniques supplémentaires pourront être envisagées afin de

quantifier ce risque de manière précise.

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Figure 34 : Risque de remontées de nappes

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2.5.2. Risques technologiques

2.5.2.1. Risque transport de matières dangereuses

Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport par voie routière, ferroviaire, aérienne, d'eau ou par canalisation, de matières dangereuses. Il existe alors des risques d’explosion, d’incendie (60% des transports de matières dangereuses concernent des liquides inflammables) ou de dégagement de produits toxiques dans l’atmosphère, l’eau ou le sol… Tauxigny n’est pas concerné par des ouvrages de transport de gaz ou d’hydrocarbures, Le Dossier Départemental des Risques Majeurs n’identifie pas d’axes de circulations spécifiquement sujets à ce risque. Néanmoins, tous les axes de circulation, notamment les voies départementales, peuvent dans l’absolu être concernés par ce risque.

2.5.2.2. Risques industriels

Est considérée comme une installation classée tout dépôt, chantier, usine, atelier et d'une manière générale, toute installation exploitée ou détenue par une personne physique ou morale, publique ou privée qui peut présenter des dangers ou des inconvénients pour : . la commodité du voisinage, . la santé, la sécurité, la salubrité publiques, . l'agriculture, . la protection de la nature et de l'environnement, . l'utilisation rationnelle de l'énergie, . la conservation des sites et monuments, . des éléments du patrimoine archéologique.

Les installations classées font ainsi l'objet d'une réglementation spécifique au titre des articles du Titre Ier du Livre V du Code de l'environnement (parties législative et réglementaire). Les activités concernées sont définies par une nomenclature qui les classe sous le régime de déclaration, d'enregistrement ou d'autorisation en fonction de la gravité des dangers ou inconvénients qu'elles peuvent présenter.

D’après la base de données des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le territoire de Tauxigny accueille différentes ICPE soumises à autorisation ou déclaration (cf. Figure 28 : Inventaire historique de sites industriels, activités de service et ICPE p. 100) : Tableau 12 : Liste des ICPE répertoriées sur le territoire

La seule entreprise soumise à autorisation est la société PARTNER Jouet : celle-ci est soumise à autorisation en raison de stockage de produits composés d’au moins 50 % de polymères. Elle respecte bien la règle d’implantation à au moins 15 m des limites de propriété. Toutefois, le site Partner Jouet comporte également un local de stockage de produits pyrotechniques, dont les distances d’effets de l’aléa « surpressions susceptibles d’être à l’origine d’effets irréversibles pour

115 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale l’homme » (25 m) débordent d’environ 6 m au-delà des limites de propriété, sur la parcelle boisée voisine. Le PLU devra s’assurer que la partie de la parcelle boisée concernée ne sera pas bâtie. Les autres ICPE dont la DREAL a connaissance relèvent du régime de la déclaration. Parmi celles-ci, il y a le silo Agrial situé à La Croix d’Avon (limite de la ZI du Bois joli). Il est composé de plusieurs cellules de 19 m de hauteur et d’une tour de manutention de 31 m. Pour information, les règles d’implantation sont imposées pour les installations déclarées après le 27/01/1999. Le silo Agrial, dont le premier récipissé de déclaration date du 22/12/1987 n’y a donc pas été soumis. Ces règles d’implantation sont : « les cellules de stockage et la tour de manutention du ou des silos sont maintenues par rapport aux limites de propriété à une distance au moins égale à une fois la hauteur du silo. Cette distance n’est pas inférieure à 10 m pour les silos plats et à 25 m pour les autres types de stockage et les tours de manutention ». Il est donc important que le PLU préserve de l’urbanisation les zones situées dans un rayon de 25 m autour des cellules et de 31 m autour de la tour de manutention.

La commune de Tauxigny s’affranchit relativement bien des risques liés aux activités anthropiques identifiés sur le territoire communal.

2.5.3. Agriculture

Au niveau agricole, compte tenu de la nature des productions (essentiellement des céréales), il n’existe pas de réel problème de cohabitation entre activité agricole et habitat. Même si l’urbanisation s’est développée dans les hameaux et écarts au cours des 15 dernières années, il ne ressort pas de réels problèmes, si ce n’est celui de la circulation automobile au sein de l’espace rural. Au niveau du bourg il n’y a pas de problème de cohabitation, l’exploitation la plus proche (aux Maisons Rouges au sud du bourg) étant quand même assez détachée.

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2.6. RÉSEAUX EXISTANTS

2.6.1. Alimentation en eau potable et défense incendie

Les services de production, traitement, stockage et distribution de l’eau potable sont gérés par la Communauté de communes Loches Développement. A Tauxigny en 2014, 682 abonnés étaient desservis par le service public d’eau potable.

Le service public d’eau potable a prélevé au total 1 529 799 m3 pour l’exercice 2014. Les forages de Reignac-sur-Indre, qui constitue la source de l’alimentation en eau potable de Tauxigny, les prélèvements ont été les suivants :

Volume Volume Ressource et Nature de la Débits prélevé en prélevé en Variation en % implantation ressource nominaux 2013 2014 Les pains bénits - 3 forages 120 m3/h 510 922 488 898 -4,3 Reignac

Comme évoqué en partie « Hydrogéologie », il peut être rappelé qu’afin de sécuriser l’alimentation en eau potable dans la moitié Nord du territoire de la Communauté de communes Loches Développement en cas de défaillance d’un des forages de Reignac-sur-Indre et de faire face à l’augmentation des besoins en eau potable pour les prochaines années, la Communauté de communes Loches Développement a décidé de faire des recherches afin de créer un nouveau forage d’alimentation en eau potable captant la nappe de la craie du Séno-Turonien sur la commune de Tauxigny.

Concernant la défense incendie, il est à noter que tout risque d’incendie doit être défendu soit par le réseau d’adduction d’eau potable, soit depuis un point naturel, soit par une réserve artificielle. Concernant l’habitat isolé, des tolérances sont admises sur la distance au point de défense (400 m au lieu de 200 m en zone urbaine) et sur le débit (30m3/h au lieu de 60) mais, dans des circonstances particulières telles qu’en lisière de forêt, le niveau de défense demandé peut être supérieur.

2.6.2. Gestion des eaux pluviales

Les problèmes d’évacuation d’eaux pluviales surviennent généralement au fur et à mesure d’une urbanisation au coup par coup, et sont révélés par de mauvaises conditions météorologiques. Dans les futurs secteurs à urbaniser, la question de l’évacuation doit être prise bien en amont des projets, et traitée dans sa globalité par des aménagements adaptés. Ces démarches doivent suivre les prescriptions du SDAGE Loire Bretagne et les préconisations de la doctrine de la police de l’eau en matière de gestion des eaux pluviales dans les projets d’aménagement.

Il est à noter que par courrier en date du 29 février 2016, la Direction Départementale des Territoires a acté le dossier d’antériorité (prévu par l’article R.214-53 du Code de l’Environnement) transmis par la commune de Tauxigny.

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2.6.3. Gestion des eaux usées

2.6.3.1. Assainissement collectif

La commune possède une station d’épuration (STEP) sur son territoire, située aux Daviers et mise en service en 2005. La compétence assainissement est exercée par la Communauté de communes Loches Développement.

Les caractéristiques de la STEP sont les suivantes : . Capacité de traitement de 700 équivalents habitants (42 kg de DBO5/j ; 103 m³/j) ; . 196 branchements, soit 458 habitants raccordés (sur 1298, soit plus d’un tiers de la population) ; . La capacité organique est d'environ 50 % par rapport à la capacité nominale de la station ; il en est de même pour la capacité hydraulique (hors période humide) ; . Toutes les normes de rejet sont respectées, les rendements épuratoires sont bons, Le réseau de collecte est toutefois sensible aux intrusions des eaux parasites, pouvant entraîner des dépassements de la capacité hydraulique.

Figure 35 : Localisation de la STEP de Tauxigny Il convient donc de prévoir un diagnostic du réseau et des travaux pour limiter l’intrusion des eaux parasites.

2.6.3.2. Assainissement non collectif

De la nature des sols dépend leur capacité à l’assainissement individuel. Il en découle un choix de système d’assainissement (tranchées d’épandage, filtres à sable, tertre d’infiltration,…) qui présentent des contraintes de superficie, d’entretien et de coût variables. La majorité des sols rencontrés (sols bruns calcaires, sols bruns lessivés) ont une aptitude assez satisfaisante à l’assainissement individuel. Cette aptitude est variable selon l’épaisseur du sol, la topographie, etc.

118 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

L’assainissement non collectif représente une forte part de l’assainissement à Tauxigny (environ 2/3 des modalités d’assainissement).

Avantages de l’Assainissement Non Collectif . L’ANC est une technique parfaitement adaptée à l’élimination des eaux usées, assurant une protection de l’environnement au moins aussi efficace que l’assainissement collectif. Les solutions d’ANC privilégient l’infiltration des eaux traitées de manière diffuse dans le milieu naturel alors que la collecte des eaux usées vers une station d’épuration concentre la pollution résiduelle au point de rejet de cette station.

Inconvénients de l’Assainissement Non Collectif . certains sols sont défavorables à l’infiltration, et l’ANC est alors exclue s’il n’existe pas d’exutoire susceptible de recevoir les eaux traitées ; . les bâtiments peuvent être parfois trop proches les uns des autres, ce qui exclut aussi l’ANC sauf si un assainissement privé regroupé peut être mis en place avec l’accord de tous les propriétaires concernés.

A noter La mise en place de cette méthode doit prendre en compte deux éléments primordiaux : ne pas porter préjudice à la qualité de l'eau souterraine/de surface et le milieu récepteur (aptitude du sol, milieu sensible, présence d'un périmètre de protection des captages (PPC), ...).

La réglementation ANC, tout comme le code de l'urbanisme, prescrit cette protection de la ressource en eau souterraine. Les performances des différentes techniques d'ANC ont été nettement améliorées et permettent dans certains cas un traitement efficace des eaux usées, évitant tout risque pour l’environnement et la santé des personnes. Néanmoins, en fonction du milieu récepteur, les dispositifs d'ANC vont nécessiter la réalisation de réseaux pluviaux de qualité (quasiment toujours à la charge de la collectivité) et le rejet dans un exutoire de surface qui devra être à même de pouvoir finir l'épuration incomplète des ANC.

Intégration du bilan SATESE en cours sur le territoire de la Communauté de communes Loches développement en termes d’ANC

119 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

2.7. POTENTIEL ÉNERGÉTIQUE

Pour répondre aux objectifs de maîtrise des consommations d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, un recours plus important aux énergies renouvelables est nécessaire.

Les énergies renouvelables sont fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, la biomasse (bois énergie, biocarburant, biogaz) et la mer. Leur exploitation n’engendre pas ou peu de déchets ou de gaz à effet de serre.

Différentes sources d’énergies renouvelables principales sont potentiellement mobilisables sur le territoire de la commune : l’éolien, le solaire, la géothermie et le bois énergie.

2.7.1. Energie éolienne

En région Centre, la réalisation d’un Atlas du potentiel éolien a permis d’identifier deux zones particulièrement favorables aux installations éoliennes : la Beauce et la Champagne Berrichonne.

Dans le secteur de Tauxigny, la vitesse moyenne des vents à 80 m de hauteur est de l’ordre de 4,5 m/s, contre 6 m/s en Beauce. Le potentiel éolien de la commune est donc relativement bon pour la région Centre.

Le Schéma Régional Climat Air Energie de la région Centre (arrêté du 28 juin 2012) comprend un volet éolien « Schéma Régional Eolien (SRE) ».

Le SRE identifie les parties du territoire favorables au développement de l'éolien terrestre, sur la base du potentiel énergétique de la région. Il définit ainsi 19 zones favorables au développement de l'énergie éolienne : la commune de Tauxigny fait partie de la Tauxigny zone 11 A du SRE, zone favorable au développement de l'énergie éolienne. Ce caractère apparaît toutefois assez peu compatible avec la Zone de Protection Spéciale (Natura 2000).

2.7.2. Energie solaire

Avec environ 1 850 heures de soleil par an, Tauxigny bénéficie d’un bon ensoleillement à l’échelle du Bassin parisien. Ainsi, le potentiel d’énergie solaire du territoire se situe entre 1 400 et 1 450 kWh/m² en moyenne annuelle, ce qui traduit des potentialités modérées mais non négligeables (équivalent par m² de panneaux solaires et par an d’une consommation d’environ 114 litres de fioul). Pour des panneaux solaires thermiques, une installation peut couvrir 50 % des besoins en eau chaude d’une famille (un peu moins si l’on passe sur système combiné eau chaude et chauffage au sol). Il est donc intéressant d’utiliser le soleil pour produire une partie de sa consommation d’énergie. Le solaire photovoltaïque et thermique pourrait être potentiellement développé – en théorie sans limite – sur les bâtiments aménagés dans le secteur d’étude.

120 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Tauxigny

Figure 36 : Irradiation globale reçue par des panneaux photovoltaïques optimaux en kWh/m²/an (source : Communauté Européenne)

2.7.3. Energie géothermique

L’énergie géothermique consiste à prélever (ou extraire) l’énergie accumulée dans la terre, qu’elle soit stockée dans l’eau des aquifères ou directement dans les terrains, pour l’amener à la surface et l’utiliser sous forme de chauffage ou d’électricité.

Le potentiel géothermique de la région Centre a été évalué dans le cadre d’un programme du BRGM qui a permis de réaliser l’Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre. Cet atlas permet de déterminer le potentiel géothermique des communes de la région. Tauxigny s’inscrit dans un territoire où le potentiel géothermique est globalement évalué à moyen à fort.

2.7.4. Bois énergie

Le bois-énergie est à l’heure actuelle de plus en plus utilisé pour le chauffage des bâtiments publics, des locaux industriels et tertiaires ou des logements. Par le biais de chaufferies bois, l’alimentation, la combustion et l’évacuation des cendres sont entièrement automatisées.

Sous forme de plaquettes ou de granulés, le bois est déposé dans un silo d'alimentation. Il est ensuite acheminé automatiquement vers la chaudière par le biais d'une vis sans fin. Un processeur contrôle les arrivées d'air à l'intérieur de la chaudière, de manière à optimiser la qualité de la combustion. Cette

121 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale gestion électronique assure un excellent rendement et une grande simplicité d'utilisation, dans le respect des normes antipollution. L’important contexte forestier du département d’Indre-et-Loire constitue un terrain favorable à l’utilisation du bois-énergie. Il A Tauxigny, sont d’ores et déjà aménagées des installations chez les particuliers, ainsi qu’une chaudière destinée à alimenter l’école. Prochainement, la salle polyvalente sera également équipée.

Potentialités de développement des énergies renouvelables sur le territoire. Leur mise en œuvre nécessitera, dans certains cas, un raccordement au réseau classique pour assurer l’appoint, ainsi que des études de faisabilité complémentaires.

122 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Figure 37 : Caractéristiques géothermiques du meilleur aquifère

123 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ANALYSE TRANSVERSALE DES ATOUTS ET CONTRAINTES D’ORDRE

ENVIRONNEMENTAL

124 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

3. ANALYSE TRANSVERSALE DES ATOUTS ET CONTRAINTES D’ORDRE ENVIRONNEMENTAL ET PERSPECTIVES D’ÉV OLUTION DE L’ENVIRONNEMENT

THEMATIQUES ATOUTS / CONTRAINTES PERSPECTIVES D’EVOLUTION

Localisation stratégique aux portes de l’agglomération LOCALISATION tourangelle, à proximité immédiate de la RD943 (limitrophe / de l’extrémité nord du territoire communal) Climat tempéré océanique doux : une pluviométrie assez L’accroissement de l’urbanisation est susceptible Climat modérée et homogène sur l’année, des températures de générer une augmentation des espaces présentant une amplitude thermique limitée imperméabilisés et une artificialisation forte du Géologie - Caractéristiques géologiques et pédologiques ne présentant contexte physique naturel : des problématiques de pédologie pas de contraintes majeures pour le projet de territoire. gestion quantitative des eaux pluviales et de Topographie relativement marquée du territoire constituant qualité des eaux superficielles et souterraines Topographie une particularité physique de la commune. pourraient dès lors être soulevées. Territoire communal n’interférant avec aucun périmètre de protection de captage d’eau potable. Sensibilité du milieu récepteur Hydrogéologie / Nécessité de porter une attention particulière à la maîtrise Hydrographie quantitative et qualitative des eaux rejetées issues du projet RESSOURCES de territoire, afin de respecter les objectifs du SDAGE Loire- NATURELLES Bretagne. Trame bleue et verte locale ainsi que la grande plaine Une urbanisation et des aménagements non cultivée de la Champeigne constituant des zones d’intérêt à maîtrisés pourraient générer des rejets, préserver voire à valoriser. Les enjeux ainsi à prendre en notamment concernant les eaux pluviales, compte dans le cadre de l’élaboration du PLU sont : potentiellement source de dégradation de la Occupation du - la pérennisation de l’activité agricole, qualité des milieux naturels récepteurs. sol/ Patrimoine - la préservation des milieux naturels d’intérêt naturel écologique (vallée de l’Echandon, boisements, boqueteaux…), Une urbanisation inscrite en périphérie immédiate - le maintien des corridors écologiques identifiés, des milieux naturels présentant un intérêt la restauration de certains corridors dégradés ou disparus. écologique significatif pourrait induire un

125 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Richesse du patrimoine naturel à Tauxigny identifiée via la dérangement vis-à-vis des espèces fréquentant les Sites Naturels présence d’un site Natura 2000 et d’une ZNIEFF habitats caractéristiques. Sensibles / Natura (recoupant des zones humides connues), dont les 2000 périmètres concernent une large part du territoire communal. Qualité de l’air est globalement bonne à Tours en 2014. Des aménagements n’intégrant pas les impératifs Dans la mesure où Tauxigny est localisée en milieu rural énergétiques actuels pourraient induire une Qualité et cadre ouvert (aéré), on peut considérer que la pollution y est plus dégradation de la qualité de l’air au droit de de vie réduite que dans l’agglomération de Tours. l’espace communal. Absence de nuisances sonores significatives. Classement du territoire en aléa moyen à fort sur l’échelle Des aménagements ne prenant pas en compte les du risque de retrait/gonflement des argiles impliquant une risques identifiés sur le territoire seraient CADRE DE VIE vigilance particulière vis-à-vis des règles de construction. susceptibles de générer une certaine vulnérabilité ET SECURITE Classement de la commune en zone de sismicité 2 (faible) vis-à-vis des nouveaux habitants et de leurs biens. DES imposant des mesures préventives obligatoires pour les POPULATIONS bâtiments de classes III et IV. Risques Compte tenu du risque de débordement de cours d’eau et de remontée de nappes moyen à sub-affleurant présent sur une importante part de la commune, une vigilance particulière vis-à-vis des règles de construction devra être mise en place. Absence d’enjeu spécifique lié aux risques technologiques. Les aménagements prévus à l’heure actuelle induisent nécessairement une hausse des Intégration du bilan SATESE en cours sur le territoire de la consommations d’eau potable, ainsi qu’une RESEAUX Communauté de communes Loches développement en hausse des effluents à acheminer vers la station termes d’ANC d’épuration de Tauxigny qui dispose néanmoins de capacités de traitement suffisantes. Energie solaire, biomasse (bois-énergie), géothermie sont notamment envisageables pour assurer les besoins L’accroissement de l’urbanisation est source énergétiques alternatifs du territoire. Leur mise en œuvre ENERGIES RENOUVELABLES d’une hausse des émissions de GES, notamment nécessitera, dans certains cas, un raccordement au réseau concernant le secteur résidentiel. classique pour assurer l’appoint, ainsi que des études de faisabilité complémentaires.

126 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ENVISAGEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET SUR

L’ENVIRONNEMENT

127 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

4. ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PRÉVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES ENVISAGÉES POUR SUPP RIMER, RÉDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

4.1. ANALYSE DES INCIDENCES DU PADD

Pour permettre une identification aisée des thématiques abordées par les incidences du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (positives ou négatives), une ou plusieurs couleurs ont été associées aux différents paragraphes :

Cadre socio-économique ;

Environnement et paysage ;

Organisation et gestion du territoire.

AXE 1 : UN PATRIMOINE NATUREL, PAYSAGER ET ARCHITECTURAL RICHE À REMETTRE AU CŒUR DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAL

 Objectif 1 : Un développement urbain à insérer au sein de paysages sensibles  Objectif 2 : Des composantes urbaines et architecturales identitaires à préserver car à l’origine de l’attractivité résidentielle de la commune

 Objectif 3 : Protéger la trame verte et bleue de la commune

Préservation des milieux naturels d’intérêt et de la fonctionnalité des

continuités écologiques A travers différents objectifs, le projet de territoire s’oriente vers une mise en valeur de son patrimoine naturel, garant, aux côtés des espaces agricoles, du caractère écologique et paysager du territoire de Tauxigny. Les orientations générales retenues préconisent un développement favorisant le maintien de la fonctionnalité des continuités écologiques identifiées, notamment via la protection des espaces naturels, la préservation des liens entre les espaces d’intérêt significatif (préservation des corridors) et l’intégration des espaces de nature ordinaire (au sein de la trame urbaine).

Intégration des caractères paysagers locaux

La recherche de structuration et de cohérence urbaine vise une bonne prise en compte du paysage du centre-bourg, de ses éléments identitaires et plus largement l’intégration au sein du grand paysage : petit patrimoine, matériaux, maillage urbain, volumes…mais également préservation de

128 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale la silhouette urbaine, des grands espaces emblématiques du territoire (vallée et coteaux non urbanisés de l’Echandon, plateau agricole…). Le projet de territoire acte ainsi la volonté municipale d’inscrire son développement dans un principe de préservation et de mise en valeur de l’identité paysagère locale (Champeigne tourangelle).

AXE 2 : RÉPONDRE DE MANIÈRE QUALITATIVE ET ORGANISÉE À UNE PRESSION FONCIÈRE SOUTENUE  Objectif 1 : Maintenir une croissance démographique soutenue pour faire tourner les équipements et apporter les conditions favorables à une redynamisation du centre-bourg  Objectif 2 : Réduire la consommation foncière en proposant des opérations plus denses et plus qualitatives  Objectif 3 : Donner la priorité à la densification des espaces encore disponibles au cœur de l’agglomération

Hausse des consommations d’espace avec l’aménagement de nouveaux

logements L’aménagement de nouveaux logements à Tauxigny se traduira immanquablement par une augmentation de la consommation d’espace sur des secteurs naturels ou semi-naturels (friches, espaces agricoles). Néanmoins, les choix d’urbanisation retenus s’orientent en priorité vers une urbanisation contenue, avec pour but de privilégier une réponse aux besoins dans le cadre d’une consommation d’espace prioritairement orientée vers la densification du centre-bourg.

Hausse des consommations énergétiques et de la production de déchets

L’aménagement de nouveaux logements à Tauxigny va nécessairement concourir à la hausse des consommations en eau potable, électricité / gaz, mais également à la hausse de la production de déchets (effluents et déchets ménagers). Ces déchets constitueront des charges supplémentaires à traiter par les services de la Communauté de Communes Loches Développement, au sein de la STEP des Daviers et du site COVED de Chanceaux-près-Loches.

Modération de la consommation d’espace

Le renforcement du centre-bourg par densification constitue un moyen de limiter la consommation d’espace sur le territoire tout en favorisant le développement. Les réseaux déjà existants dans le centre peuvent être exploités et optimisés, limitant ainsi les extensions coûteuses et les interventions en milieu naturel ou agricole. Par ailleurs, la réduction des surfaces constructibles autorisées dans le cadre du précédent POS s’inscrit pleinement dans des objectifs de modération de consommation d’espace.

Réduction des pertes énergétiques et développement des énergies

renouvelables :

129 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Tauxigny s’engage dans une démarche de réduction de ses consommations énergétiques en s’inscrivant en faveur du développement des énergies renouvelables : les encouragements formulés vis-à-vis des principes de bioclimatisme (orientation des constructions, préservation de la végétation existante, prise en compte des vents dominants) et d’économies d’énergie (dispositifs favorisant les économies d’énergie, récupération des eaux de pluie, matériaux de constructions écologiques) posent la commune en véritable acteur de son développement durable.

AXE 3 : ACCOMPAGNER L’ACCUEIL D’UNE POPULATION NOUVELLE PAR DES ACTIONS VISANT À AMÉLIORER LE FONCTIONNEMENT URBAIN ET ADAPTER L’OFFRE EN ÉQUIPEMENTS  Objectif 1 : Adapter l’offre en équipements et conforter la vocation touristique et de loisirs de la commune

 Objectif 2 : Améliorer la mobilité

Amélioration de la desserte en transports collectifs / limitation des

déplacements motorisés Le projet de territoire vise l’amélioration de la desserte en transports collectifs (optimisation de la gare de Cormery, réflexion concernant la création d’une desserte en transport collectif en liaison avec Loches et l’agglomération tourangelle) : le développement de nouveaux liens multimodaux favorisera la réduction des déplacements individuels motorisés, également orientée via le développement de liaisons douces. De fait, il devrait en découler une réduction générale du trafic et, par voie de conséquence, une limitation des dégradations de la qualité de l’air et des nuisances sonores (en particulier au niveau des axes de circulation majeurs). Il est à noter que le maillage de liaisons douces sera susceptible de favoriser une pratique « active » du territoire (en opposition avec une pratique « passive » systématisant les déplacements en voiture), pleinement favorable à la santé des habitants. Ces sujets s’inscrivent favorablement eu égard aux enjeux d’amélioration de la qualité de vie et de la santé humaine sur les territoires.

AXE 4 : UNE VOCATION ÉCONOMIQUE À REVENDIQUER  Objectif 1 : Contribuer à la poursuite du développement du Node Park, tête de pont du développement économique du territoire intercommunal

 Objectif 2 : Maintenir un tissu d’artisans sur la commune

 Objectif 3 : Redynamiser le commerce en centre-bourg  Objectif 4 : Préserver la vocation agricole de la commune et permettre le développement des exploitations

Pérennisation de l’activité agricole sur le territoire :

Le territoire de Tauxigny est occupé pour une large part par des espaces agricoles et forestiers. Pour rappel, une partie des espaces agricoles est notamment étroitement liée à la définition du périmètre Natura 2000 « Champeigne tourangelle ». Les orientations du PADD visant protéger les

130 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale espaces agricoles (notamment vis-à-vis de la pression foncière), permettre l’évolution des sites d’exploitation agricoles ou encore à faciliter les activités agricoles eu égard au développement du territoire ont notamment pour but de soutenir cette économie locale. Par ailleurs, ces orientations concourent à la limitation de la consommation d’espace et de l’imperméabilisation des sols, tout en préservant la diversité des activités sur la commune. La préservation des terres dédiées à l’agriculture participe également au maintien des paysages caractéristiques du plateau de la Champeigne.

131 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

4.2. ANALYSE DES INCIDENCES SUR LES SITES VOUÉS À L’URBANISATION ET AUX AMÉNAGEMENTS DIVERS

Ce chapitre aborde l’analyse des incidences du PLU sur l’environnement sous l’angle des zones nouvellement ouvertes à l’urbanisation et des zones présentant des disponibilités foncières significatives eu égard à la trame urbaine existante, dans la mesure de leur accessibilité. Sont également abordés les emplacements réservés définis au sein ou en dehors de la trame urbaine continue.

Secteur de la Thibaudière - zones 1AUh et 2AUh

Occupation Fourrés (CCB : 31.8) Cultures (CCB : 82.1) du sol Friche rudérale (CCB : 87.1) Enjeux environnementaux Le secteur de la Thibaudière s’établit sur des espaces délaissés caractérisés par une friche herbacée et localement par le développement de ronciers. Il comprend également sur sa partie sud, dans la zone 2AUh, une culture sur laquelle les pratiques culturales et les traitements phytosanitaires influencent l’expression spontanée de la flore et tendent à réduire la diversité spécifique. Les plantes à fleurs qui se développent sur la friche rudérale sont favorables aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique. L’intérêt de l’habitat et la fréquentation du site par les insectes restent toutefois très relatifs au regard de la surface restreinte et du contexte en interface entre le tissu urbain et la plaine agricole. Les cultures constituent des secteurs d’alimentation pour l’avifaune, notamment l’Alouette des champs et l’Hirondelle rustique. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Les fourrés et les quelques arbres feuillus présents dans l’emprise du site constituent des milieux favorables à l’avifaune commensale de l’homme, notamment aux passereaux, comme zone d’alimentation et/ou de nidification. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site s’inscrit en dehors du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation / / / OAP prévoyant : - la plantation d’arbres et d’arbustes en bosquets, de manière aléatoire, reliés entre eux par une haie arbustive souple permettant de conserver des percées visuelles sur l’espace agricole, - un espace de transition avec l’espace agricole à conserver en jardin, - un accompagnement végétal important de la voie structurante centrale (rue des Lézards). Règlement prévoyant notamment à l’article 13 de la zone 1AUh : - Les espaces libres de toute construction à l’intérieur d’une parcelle constructible doivent être traités et aménagés en favorisant un traitement par le végétal. - Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à quelques 132 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux-acacia, vigne vierge, bambous traçants, etc.). Pour préserver le paysage, sont interdites les essences banalisantes (thuyas, if, troène, etc.). - En outre dans le secteur 1AUh / La Thibaudière, conformément aux dispositions figurant au Règlement – Document graphique, un traitement paysager doit être réalisé en limite avec l’espace agricole afin d’intégrer les futures constructions. Le traitement de cette lisière prendra la forme d’une plantation d’arbres ou d’arbustes plantés en bosquets de manière aléatoire, reliés entre eux par une haie arbustive souple afin de conserver quelques percées visuelles sur l’espace agricole environnant. - Dans le secteur 1AUh / La Thibaudière, la bande identifiée en limite est en élément de paysage à protéger au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme doit permettre de conserver un espace à dominante naturelle assurant une transition avec l’espace agricole. Incidence résiduelle Faible

133 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Secteur de la Rue Haute – zone UA2

Fourrés (CCB : 31.8) Pelouse (CCB : 85.12) Occupation Friche rudérale (CCB : 87.1) Jardins (CCB : 85.3) du sol Bâti (CCB : 86.1) Enjeux environnementaux Le secteur de la Haute Rue englobe des espaces herbacés entretenus, des fonds de jardins, une friche rudérale en marge de laquelle se développent des ronciers, un Noyer royal au port remarquable et des bâtiments pour partie abandonnés. Les espèces animales fréquentant le secteur sont caractéristiques des espaces urbains. La friche herbacée est favorable aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique (présence de plantes à fleurs, zone refuge). Ces milieux ouverts constituent des secteurs d’alimentation pour l’avifaune, notamment l’Hirondelle rustique, l’Hirondelle des fenêtres, la Tourterelle turque. Le Lézard des murailles est une espèce très commune, ubiquiste, commensal de l’homme qui bénéficie localement des aménagements humains qu’il colonise. Des individus de cette espèce sont susceptibles de fréquenter le site et les abords de l’urbanisation. De par sa localisation, le secteur n’apparaît pas favorable aux grands mammifères mais est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Le bâtiment central présente des potentialités pour les chauves-souris (disjointements, charpentes et toiture favorables à la Pipistrelle notamment). Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation Aménagement / / Règlement prévoyant notamment à l’article 13 de la zone UA : et - Les espaces libres de toute construction à l’intérieur d’une parcelle densification constructible doivent être traités et aménagés en favorisant un au sein du traitement par le végétal. tissu urbain - Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les évitant la essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies consommation au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espace. d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à OAP et quelques sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les règlement essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, graphique laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux- prévoyant la acacia, vigne vierge, bambous traçants, etc.). Pour préserver le conservation paysage, sont interdites les essences banalisantes (thuyas, if, troène, du Noyer royal etc.). au cœur du - Les arbres isolés identifiés, au Règlement – Documents graphiques, site (arbre au comme constituant des éléments de paysage à protéger au titre de port et à la l’article L.151-23 du code de l’urbanisme doivent être maintenus et taille préservés de tout aménagement de nature à modifier leur caractère. remarquables) Tout sujet abattu en raison de son état sanitaire devra être replanté par un arbre de port et de silhouette équivalente au terme de sa croissance. Incidence résiduelle Faible

134 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Secteur de la rue du Pont Long – zone UA1

Occupation Jardin (CCB : 85.3) du sol Bâtis (CCB : 86.1) Enjeux environnementaux Le secteur de la rue du Pont Long comprend des bâtiments (hangar et bâtiments d’habitation) ainsi qu’un jardin plus ou moins entretenu. Les espèces animales fréquentant le secteur sont caractéristiques des espaces urbains. Les espèces fleuries du jardin sont favorables aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique (présence de plantes à fleurs, zone refuge). Le Lézard des murailles est une espèce très commune, ubiquiste, commensal de l’homme qui bénéficie localement des aménagements humains qu’il colonise. Des individus de cette espèce sont susceptibles de fréquenter le site et les abords de l’urbanisation. De par sa localisation et les clôtures existantes, le secteur n’apparaît pas favorable aux grands mammifères mais est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation Aménagement / / OAP prévoyant un aménagement paysager, pouvant notamment prendre la et forme de la plantation d’un arbre de haute tige marquant l’entrée de densification l’opération et constituant un élément repère dans l’entrée progressive dans au sein du le centre-bourg. tissu urbain Règlement prévoyant notamment à l’article 13 de la zone UA : évitant la - Les espaces libres de toute construction à l’intérieur d’une parcelle consommation constructible doivent être traités et aménagés en favorisant un d’espace. traitement par le végétal. - Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à quelques sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux- acacia, vigne vierge, bambous traçants, etc.). Pour préserver le paysage, sont interdites les essences banalisantes (thuyas, if, troène, etc.). Incidence résiduelle Faible

135 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Secteur de la rue du Four à chaux – zone UB1

Occupation Friche herbacée (CCB : 87.1) Haies (CCB : 84.2) du sol Zone rudérale (CCB : 87.2) Enjeux environnementaux Le secteur de la rue du Four à chaux est caractérisé par une friche herbacée avec un secteur rudéralisé sur la partie est et une haie multistrate sur ses façades nord et ouest. La friche herbacée est favorable aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique (présence de plantes à fleurs, zone refuge).Les haies multistrates constituent des milieux favorables à l’avifaune commensale de l’homme, notamment aux passereaux comme zone d’alimentation et/ou site de nidification. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation / / / OAP prévoyant de conforter la haie existante en frange ouest et de la prolonger en la retournant en limite sud du site. Règlement prévoyant notamment à l’article 13 de la zone UB : - Les espaces libres de toute construction à l’intérieur d’une parcelle constructible doivent être traités et aménagés en favorisant un traitement par le végétal. - Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à quelques sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux-acacia, vigne vierge, bambous traçants, etc.). Pour préserver le paysage, sont interdites les essences banalisantes (thuyas, if, troène, etc.). - En outre dans le secteur UB1 / Rue du Four à Chaux, conformément aux dispositions figurant aux Orientations d’Aménagement et de Programmation (pièce n°3) : - la haie existante en frange ouest du site est à conforter et à prolonger en la retournant en limite sud du site, - un aménagement paysager est à réaliser en entrée de bourg en façade sur la RD 82, sous forme de plantation d’arbres d’alignement. - En outre dans le secteur UB1 / Rue du Four à Chaux, la haie identifiée, au Règlement – Documents graphiques, comme constituant un élément de paysage à protéger au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme doit être préservée et renforcée. Incidence résiduelle Faible

136 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Secteur du Coudray – zone 1AUh

Occupation Cultures (CCB : 82.1) Bosquet (CCB : 84.3) du sol Friches herbacées (CCB : 87.1) Bâti abandonné (CCB : 86.1) Enjeux environnementaux La plus grande partie du site est caractérisée par une grande parcelle cultivée sur laquelle les pratiques culturales et les traitements phytosanitaires influencent l’expression spontanée de la flore et tendent à réduire la diversité spécifique. La partie ouest est occupée par des espaces délaissés sur lesquels se développe une végétation herbacée opportuniste caractéristique des friches à Picride fausse épervière, Armoise et Carotte. L’angle sud-ouest est par ailleurs occupé par un jeune bosquet de Chênes, d’Erable champêtre et de Charme. Les espèces fleuries des friches herbacées sont favorables aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique (présence de plantes à fleurs, zone refuge). Le Lézard des murailles est une espèce très commune, ubiquiste, commensal de l’homme qui bénéficie localement des aménagements humains qu’il colonise. Des individus de cette espèce sont susceptibles de fréquenter le site notamment autour du bâti abandonné. Le bosquet constitue un milieu favorable à l’avifaune, notamment aux passereaux, comme zone d’alimentation et/ou nidification. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation / / / OAP prévoyant la plantation d’une haie d’essences mixtes sur les franges nord et est du site. Règlement prévoyant notamment à l’article 13 de la zone 1AUh : - Les espaces libres de toute construction à l’intérieur d’une parcelle constructible doivent être traités et aménagés en favorisant un traitement par le végétal. - Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à quelques sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux-acacia, vigne vierge, bambous traçants, etc.). Pour préserver le paysage, sont interdites les essences banalisantes (thuyas, if, troène, etc.). - En outre dans le secteur 1AUh / Le Coudray, conformément aux dispositions figurant au Règlement – Document graphique, une haie d’essences mixtes doit être plantée au long des voies existantes ceinturant l’opération sur ses franges nord et est. Incidence résiduelle Faible

137 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Site d’extension du NodePark – zone 1AUy

Occupation Cultures (CCB : 82.1) du sol Haies arborées (CCB : 84.2) Enjeux environnementaux Le site d’extension du de la zone d’activités NodePark s’établit sur une très grande parcelle de culture monospécifique sur laquelle les pratiques culturales et les traitements phytosanitaires influencent l’expression spontanée de la flore et tendent à réduire la diversité spécifique. La frange ouest du site est bordée par une haie multistrate composée de Chêne pédonculé, Merisier, Orme champêtre, Aubépine à un style, Prunellier… Les cultures constituent des secteurs d’alimentation pour l’avifaune, notamment l’Alouette des champs, la Perdrix grise et l’Hirondelle rustique. Les strates arbustive et arborescente de la haie constituent des milieux favorables à l’avifaune, notamment aux passereaux, comme zone d’alimentation et/ou nidification. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site s’inscrit en dehors du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation / / / OAP prévoyant : - la conservation boisement localisée au nord de l’extension et son intégration dans la trame urbaine de la zone d’activités ; - un traitement paysager structurant pouvant intégrer la gestion des eaux pluviales sur la bordure sud ; - la plantation d’une haie bocagère sur la frange ouest s’appuyant pour partie le long de la haie existante. Règlement prévoyant notamment à l’article 13 de la zone 1AUy : - Les surfaces libres de toute construction, ainsi que les délaissés des aires de stationnement doivent être plantés. Il est exigé la plantation d’un arbre de haute tige pour 1000 m² de surface aménagée (espaces bâtis et non bâtis cumulés). - Conformément aux dispositions figurant au Règlement – Documents graphiques, un traitement paysager doit être réalisé en limite de l’espace agricole. Il prendra la forme de plantations arborées et arbustives de port souple, pouvant s’apparenter par exemple à une haie bocagère ou à un accompagnement végétal d’espaces de gestion des eaux pluviales comme cela a déjà été réalisé au long de la RD82 et sur la frange sud-est de la zone UY. - Les reculs par rapport aux autres voies doivent être traités pour 60% minimum en espaces verts. - Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à quelques sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux-acacia, vigne vierge, 138 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

bambous traçants, etc.). Pour préserver le paysage, sont interdites les essences banalisantes (thuyas, if, troène, etc.). Incidence résiduelle Faible

139 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

zone 2AUh

Pâture mésophile (CCB : 38.1) Ripisylve et berges de l’Echandon (CCB : 44.3) Occupation Prairie enfrichée (CCB : 38.2 x 87.1) Bosquet (CCB : 84.3) du sol Friches herbacées (CCB : 87.1) Haie arborée (CCB : 84.2) Jardin (CCB : 85.3) Enjeux environnementaux La zone 2AUh s’inscrit entre la rue des Alisiers et les rives de l’Echandon, sur des terrains en déclivité vers le cours d’eau. Hormis les abords directs de l’Echandon qui sont caractérisés par une ripisylve composée notamment de Frêne, d’Orme et localement par le développement d’une végétation hygrophile (Lycope d’Europe, Eupatoire chanvrine), les milieux herbacés qui occupent le site (pâture, prairie enfrichée, friches herbacées et jardin) sont mésophiles. Dans la partie est du site, une haie arborée et un bosquet complètent et diversifient les habitats ouverts du site. Les espèces fleuries des milieux herbacés sont favorables aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique (présence de plantes à fleurs, zone refuge). Le Lézard des murailles est une espèce très commune, ubiquiste, commensal de l’homme qui bénéficie localement des aménagements humains qu’il colonise. Des individus de cette espèce sont susceptibles de fréquenter le site notamment au niveau du mur de pierres sèches dans la partie nord-est. Les espaces arborés constituent des milieux favorables à l’avifaune, notamment aux passereaux, comme zone d’alimentation et/ou nidification. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation / / / Règlement graphique définissant sur une bande d’une trentaine de mètres le long de l’Echandon un « parc ou jardin ou boisement protégé au titre de l’article L.151-23 du Code de l’urbanisme » ainsi qu’un OAP biodiversité. Incidence résiduelle Faible

140 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

zone 2AUy

Occupation Fourrés (CCB : 31.8) Voie ferrée (CCB : 86.43) du sol Friche rudérale (CCB : 87.1 x 87.2) Enjeux environnementaux La zone 2AUy se positionne aux abords de la voie ferrée. Elle inclut des espaces délaissés où se développe une végétation spontanée caractérisée par des espèces opportunistes telles que l’Armoise, la Picride fausse épervière, la Vipérine, la Cardère et la Vergerette, ainsi que des ligneux, Prunellier et Ronce commune notamment, qui tendent à fermer le milieu par formation de fourrés denses. Les espèces fleuries de la friche rudérale sont favorables aux insectes, notamment aux lépidoptères qui trouvent des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique (présence de plantes à fleurs, zone refuge). Le Lézard des murailles est une espèce très commune, ubiquiste, commensal de l’homme qui bénéficie localement des aménagements humains qu’il colonise. Des individus de cette espèce sont susceptibles de fréquenter le site. Les fourrés constituent des milieux favorables à l’avifaune commensale de l’homme, notamment aux passereaux, comme zone d’alimentation et/ou nidification. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente à priori pas de sensibilité forte vis-à-vis de la faune et de la flore locales. A noter : ce site s’inscrit en dehors du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). Incidences du projet de PLU Modification / artificialisation de l’occupation du sol Dérangement de la faune locale et commune, avec possibilité de report de la faune sur les secteurs avoisinants Absence d’interférence avec les objectifs du SRCE Evolution modérée du paysage local Modification des modalités d’écoulement des eaux pluviales Mesures de préservation et de mise en valeur Mesure Mesure de Mesure de Mesure d’accompagnement d’évitement réduction compensation / / / / Incidence résiduelle Faible

141 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

AUTRES SITES : EMPLACEMENTS RÉSERVÉS

ER1 Superficie 3 850 m²

Destination Extension du pôle d’équipements sportifs et de loisirs

Occupation du sol Prairie mésophile (CCB : 38.2) Jardins (CCB : 85.3) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER1 est caractérisé par une prairie mésophile au niveau de Absence de préconisation laquelle se développe une végétation herbacée sans intérêt patrimonial. Il intègre spécifique également une bande jardinée. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

ER2 Superficie 7 850 m²

Destination Extension du pôle d’équipements sportifs et de loisirs

Occupation du sol Friche herbacée (CCB : 87.1) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER2 est caractérisé par une friche herbacée où se développe Absence de préconisation notamment la Picride fausse épervière, la Carotte, le Pissenlit, la Houlque laineuse, la spécifique. Matricaire inodore…, des graminées sociales et des espèces fleuries opportunistes communes à très communes. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

142 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ER3 Superficie 2 100 m²

Destination Extension des équipements scolaires et péri-scolaires

Occupation du sol Friche herbacée (CCB : 87.1) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER3 est caractérisé par une friche herbacée calcicole propice Le règlement graphique au développement de la Carotte, de l’Origan vulgaire, la Potentille rampante, la prévoit des plantations à Centaurée noire, l’Orchis bouc, l’Orchis abeille… des espèces communes sur le réaliser en limite ouest de territoire communal et sans enjeu patrimonial. l’ER3. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

ER4 Superficie 9 800 m²

Destination Extension des équipements scolaires et péri-scolaires

Occupation du sol Cultures (CCB : 82.1) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER4 s’établit sur une parcelle de culture monospécifique où les Le règlement graphique pratiques culturales limitent le développement de la flore spontanée. Les cultures prévoit des plantations à constituent des secteurs d’alimentation pour l’avifaune, notamment l’Alouette des réaliser en limite sud et ouest champs, la Perdrix grise et l’Hirondelle rustique. Les strates arbustive et arborescente de de l’ER4. la haie constituent des milieux favorables à l’avifaune, notamment aux passereaux, comme zone d’alimentation et/ou nidification. Le secteur est probablement fréquenté par des micromammifères tels que mulots et souris. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site est localisé en dehors du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

143 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ER5 Superficie 1 250 m²

Destination Aménagement d’un espace de stationnement

Occupation du sol Jardin potager (CCB : 85.3) Jardin enfriché (CCB : 85.3 x 87.1) Fourrés (CCB : 31.8) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER5 est caractérisé par un ancien jardin qui n’est plus entretenu Absence de préconisation et sur lequel se développent une végétation opportuniste et des fourrés denses de spécifique. Ronce commune et de Cornouiller sanguin. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

ER6 Superficie 4 150 m²

Destination Aménagement d’un espace vert et de détente paysager

Occupation du sol Cultures (CCB : 82.1) Haie (CCB : 84.2) Prairie pâturée (CCB : 38.1) Ancien pigeonnier Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER6 s’établit pour une grande partie sur une culture Absence de préconisation monospécifique où les pratiques culturales limitent le développement de la flore spécifique. spontanée. Une haie multistrate composée notamment d’Orme et d’Erable champêtre bord le champ sur ses limites nord et ouest. ER6 intègre également au sud une portion de prairie pâturée mésophile bordée par une haie basse de prunellier ainsi qu’un ancien pigeonnier. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

144 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ER7 Superficie 550 m²

Destination Extension du cimetière

Occupation du sol Jardin enfriché (CCB : 85.3 x 87.1) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER7 est caractérisé par une végétation herbacée opportuniste Absence de préconisation qui tend à se développer dans un jardin qui n’est plus entretenu. spécifique. Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la flore locales.

A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS).

ER8 Superficie 3 150 m²

Destination Aménagement d’un espace vert et de détente paysager

Occupation du sol Pâture mésophile (CCB : 38.1) Ripisylve et berges de l’Echandon (CCB : 44.3) Enjeu écologique Préconisation de l’évaluation environnementale L’emplacement réservé ER7 s’établit sur une prairie mésophile où le surpâturage équin Conserver le Noyer royal à la réduit fortement le développement de la strate herbacée. Un Noyer commun à la taille taille et au port remarquable et au port remarquable est établi au centre de la prairie. Il inclut également les abords localisé en position centrale directs de l’Echandon qui sont caractérisés par une ripisylve composée notamment de de l’ER8. Frêne, d’Orme et localement par le développement d’une végétation hygrophile (Lycope d’Europe, Eupatoire chanvrine). Règlement graphique Ce secteur ne présente a priori pas de sensibilité notable vis-à-vis de la faune et de la définissant sur une bande flore locales. d’une trentaine de mètres le long de l’Echandon un « parc A noter : ce site ne s’inscrit pas au contact du site Natura 2000 « Champeigne » (ZPS). ou jardin ou boisement protégé au titre de l’article L.151-23 du Code de l’urbanisme » Ensemble de l’ER8 concerné par l’OAP biodiversité.

145 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

4.3. ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR LES COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES

LE MILIEU PHYSIQUE

CLIMAT

. Incidences sur le territoire

Les principales origines des pollutions atmosphériques sur le territoire communal ont pour source le chauffage des bâtiments et la circulation automobile. Le poids des pollutions d’origine routière, source d’émission de gaz à effet de serre, est susceptible de se renforcer avec l’augmentation des flux de trafics liés à l’aménagement de nouvelles zones d’habitat et d’activités (notamment la poursuite du développement du Node Park). Il en est de même des émissions de gaz à effet de serre liées aux systèmes de chauffage qui vont s’accroître avec la construction de nouveaux logements.

Le développement de la circulation automobile, malgré l’amélioration de la qualité des carburants et des rejets, pourrait ainsi être susceptible de dégrader la qualité de l’air : néanmoins, l'effet de la circulation sur la qualité de l'air étant notamment conditionné par le trafic, qui restera limité eu égard au nombre d’habitants attendus (300 habitants espérés sur la période 2016-2028), l’impact réel restera modéré. Il en est de même concernant la croissance du nombre de logements au sein du territoire tauxignois (120 logements pour la période 2016-2028) : l’impact réel en termes d’émissions de gaz à effet participant à la dégradation de la qualité de l’air restera limité, d’autant plus du fait des évolutions récentes en termes de construction - RT 2012, habitat durable, maison passive…. Il est à noter que l’ensemble de ces émissions apparaît difficile à estimer avec précision.

L’installation de certaines nouvelles activités pouvant émettre des rejets atmosphériques et/ou olfactifs ne peut, en outre, pas être exclue. Le règlement du PLU raisonne toutefois les zones d’installation potentielle de ces activités génératrices de nuisances : ainsi, les activités (notamment artisanales) sont autorisées dans la mesure de leur compatibilité (notamment en termes de nuisances, de salubrité) avec la proximité immédiate des habitations.

Certaines mesures mises en œuvre dans le cadre du PLU vont par ailleurs concourir à la lutte contre le changement climatique et sont à ce titre positives en termes de qualité de l’air (cf. ci- après).

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Plusieurs orientations et mesures transversales concourent à la diminution des consommations énergétiques et donc des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de la mise en œuvre du PLU : . Maîtrise de la lutte contre l’étalement urbain (urbanisation privilégiée au sein des enveloppes urbaines existantes ou en continuité immédiate des espaces urbains) ayant pour effet de réduire les distances vers le cœur de ville, et d’encourager les déplacements non motorisés ; 146 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

. Densification du tissu urbain dans les secteurs d’habitat de la rue du Pont-Long, de la rue Haute et de la rue du Four à Chaux ;

. Protection des espaces naturels (notamment la vallée de l’Echandon) et préservation des vastes espaces agricoles (plateau de la Champeigne), constituant un moyen efficace de lutte contre le changement climatique, ces espaces jouant le rôle de stockage de carbone par les végétaux.

R - Réduction Certaines des mesures proposées par le document d’urbanisme s’inscrivent plus exactement dans le cadre de la réduction des impacts sur la qualité de l’air et le climat : . Développement et renforcement du maillage de circulations douces,

. Valorisation des énergies renouvelables et réduction des consommations énergétiques, notamment en favorisant le bioclimatisme et la performance énergétique (recommandations développées dans le PADD et le règlement) et en autorisant les dispositifs de production d’énergie renouvelable au sein du tissu urbain.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

TOPOGRAPHIE

. Incidences sur le territoire

A l’échelle des secteurs ouverts à l’urbanisation envisagés dans le PLU, la topographie sera ponctuellement marquée, mais elle restera globalement peu notable à l’échelle de l’ensemble du territoire tauxignois.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction Le règlement des différentes zones précise que les « mouvements de terre éventuellement nécessaires au projet doivent être réalisés avec des pentes douces s’harmonisant tant avec le terrain naturel de la parcelle qu’avec celui des parcelles voisines ». En cas de pente forte, « l’encastrement de la construction dans la topographie doit être recherché ».

C - Compensation Absence de mesures spécifiques.

147 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

HYDROLOGIE

. Incidences sur le territoire

En l’absence de mesures, les incidences de projets d’urbanisation et/ou d’aménagements sur les milieux récepteurs des eaux pluviales sont négatives et d’ordre quantitatif et qualitatif. L'imperméabilisation de surfaces induit une augmentation des débits générés par un événement pluvieux donné et un raccourcissement du temps de réponse (apport “ anticipé ” des eaux pluviales au milieu récepteur ou au réseau pluvial).

Les conséquences se font alors sentir sur la partie aval des émissaires et/ou des cours d'eau, à savoir l’Echandon, où les phénomènes de débordement peuvent s'amplifier et potentiellement se répercuter au plus près des zones urbaines. Un apport supplémentaire et important d'eaux pluviales (sans écrêtement préalable), lié par exemple à une imperméabilisation, peut générer des phénomènes de débordement nouveaux ou aggraver une situation existante, constituant une modification par rapport à l'état actuel.

La qualité des eaux des milieux récepteurs peut-être altérée par trois types de pollution (chronique, saisonnière, accidentelle), ainsi que par les rejets d’eaux pluviales ou d’eaux usées.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Le PADD s’inscrit en faveur de la protection de la ressource en eau dans la mesure où il vise la protection de la trame bleue : ainsi, le PADD insiste sur la nécessité de « protéger le corridor écologique que constitue la vallée de l’Echandon, également reconnue en tant que zone humide ».

Par ailleurs, les orientations visant à « préserver la vocation agricole de la commune », notamment en protégeant les espaces agricoles de la pression de l’urbanisation concourent indirectement à la prise en compte de la ressource en eau dans le sens où la préservation des entités naturelles limite l’imperméabilisation des sols (et de fait les ruissellements mal maîtrisés) et participent à l’épuration naturelle de ces écoulements. Les effets négatifs de l’urbanisation nouvelle vis-à-vis du réseau hydrographique communal seront de fait limités.

R - Réduction Le règlement prévoit les modalités de mise en œuvre de ces orientations visant la préservation de la ressource en eau, notamment via l’article 4 des différentes zones qui décline les dispositions de gestion des eaux usées et des eaux pluviales, en intégrant les possibilités de desserte par les réseaux.

C - Compensation Absence de mesures spécifiques.

148 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

LE CADRE BIOLOGIQUE

Note liminaire : de manière globale, les secteurs d’ouverture à l’urbanisation définis dans le projet de PLU répondent aux objectifs démographiques présentés dans le PADD, sans négliger les composantes environnementales. Ainsi, l’élaboration du projet de PLU s’est faite en étroite relation avec les résultats de l’analyse environnementale réalisée à l’échelle du territoire communal et en particulier sur les sites pressentis pour être ouverts à l’urbanisation.

. Incidences sur le territoire

Les incidences négatives du PLU sont liées à la consommation d’espaces agricoles ou semi- naturels par les zones vouées à être aménagées. Néanmoins, parmi ses grandes orientations le PADD affiche dans l’objectif 3 de l’axe 1 la volonté communale de « protéger la trame verte et bleue de la commune ». A l’échelle du territoire, les incidences positives sont donc liées au fait que le PADD affiche une volonté de : - protéger le réservoir de biodiversité de milieu ouvert constitué par la zone Natura 2000 du plateau en ne prévoyant pas de développement urbain dans cet espace ; - protéger le corridor écologique que constitue la vallée de l’Echandon, également reconnue en tant que zone humide ; - protéger les coteaux présentant des pelouses sèches et des milieux boisés épars ; - protéger les masses boisées du plateau ouest, notamment le site des Bois Rouards / Les Alisiers en mettant en place une politique de fermeté visant à y stopper les implantations bâties illégales et autres aménagements remettant en cause l’intégrité du boisement ; - prolonger la trame verte urbaine au sein des nouveaux quartiers ou des aménagements des espaces publics.

Ce sont donc les zones écologiques d’intérêt et les continuités écologiques identifiées qui sont privilégiées sur le territoire. Dans cette optique de préservation du patrimoine naturel, les entités boisées support de la trame verte intercommunale sont classées en zones N et pour une très grande partie font l’objet d’un classement en Espaces Boisés Classés (EBC). De même, les espaces agricoles du territoire communal sont classés en zone A, leur conférant une protection en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Les espaces agricoles au sein du site Natura 2000 sont par ailleurs indicés An, leur conférant une protection supplémentaire par l’interdiction d’implantation d’éoliennes de grande hauteur du fait des enjeux avifaunistiques.

L’analyse des incidences des projets d’ouverture à l’urbanisation ou des secteurs concernés par des aménagements ne montre pas d’effets négatifs notables sur les milieux naturels dans la mesure où seront respectées les préconisations émises dans le cadre des OAP, du règlement ainsi que dans la présente évaluation environnementale.

Pour rappel, les secteurs d’ouverture à l’urbanisation ne présentent pas d’enjeux écologiques particuliers. La prise en compte de la réglementation en vigueur et des principes émis au stade OAP permettront sans difficulté de définir des projets d’aménagement intégrés à leur environnement.

149 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

En effet, des mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement ont été intégrées aux orientations d’aménagement et au règlement des zones, visant en particulier à mettre en œuvre différentes mesures d’insertion paysagère favorisant dans le même temps la biodiversité ordinaire : conservation d’arbres remarquables et de haies existants, conservation d’espaces naturels et semi- naturels intégrés aux espaces verts et de détente, plantations de haies à réaliser. Ces principes contribuent à la prise en compte des éléments naturels même communs sur le territoire du PLU.

Par ailleurs la lutte contre le mitage et l’étalement urbain constitue une mesure favorable aux milieux naturels, à la biodiversité et au maintien des corridors écologiques. De même, la préservation de l’agriculture constitue une mesure permettant de protéger certains espaces naturels « ordinaires » et, dans le cas de Tauxigny, des milieux favorables à l’avifaune de plaine d’intérêt communautaire.

Des principes de gestion des milieux visant à maintenir le caractère naturel des milieux boisés, des prairies humides et des pelouses sèches calcaires, ainsi que des préconisations sur les clôtures et les cheminements, ont également été définis dans une OAP spécifique visant la vallée de l’Echandon et le secteur des Quatre Noyers. Cette OAP est établie dans le but de favoriser une gestion adaptée permettant de pérenniser les continuités écologiques tout en permettant le développement des activités de découverte et de tourisme.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement La lutte contre le mitage et l’étalement urbain constitue une mesure favorable aux milieux naturels, à la biodiversité et au maintien des corridors écologiques. De même, la préservation de l’agriculture constitue une mesure permettant de protéger certains espaces naturels « ordinaires » et, dans le cas de Tauxigny, des milieux favorables à l’avifaune de plaine d’intérêt communautaire au sein du site Natura 2000 « Champeigne ». Au niveau du plan de zonage, les zones faisant l’objet d’une protection et/ou d’un zonage d’inventaire du milieu naturel sont préservées par l’instauration d’un classement en zone N (zone naturelle) ou A (zone agricole) et de réglementations restrictives encadrant l’occupation des sols. Seuls deux parties de parcelles comprises dans la ZNIEFF de la vallée de l’Echandon, correspondant à des jardins, ont été intégrées aux zones UAa et UAh des habitations auxquelles elles sont rattachées. Par ailleurs, concernant le parcellaire de ZNIEFF en zone UAa, l’emprise correspondante a été définie au règlement graphique comme un jardin à conserver au titre de l’article L.151-23 du Code de l’urbanisme. Par ailleurs, la quasi-totalité des boisements de plateau est inscrite en espaces boisés classés (EBC) pour assurer leur protection.

R - Réduction L’article 13 des zones A et N précise que l’implantation des constructions soumises à restriction doit par ailleurs « être étudiée de manière à préserver au maximum des plantations existantes ».

150 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Les arbres isolés, les parcs, les jardins et les boisements identifiés au règlement graphique comme constituant des éléments de paysage à protéger au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme doivent, conformément à l’article 13 des zones UA et UB, être maintenus et préservés de tout aménagement de nature à modifier leur caractère.

C – Compensation L’article 13 des zones UA et UB stipule que « des travaux ayant pour effet de modifier ponctuellement la configuration de ces parcs, jardins et boisements (abattage de quelques sujets) peuvent être autorisés dans le cadre d’une intervention limitée conformément aux dispositions de l’article 2. […] Cette autorisation pourra être assortie de mesures compensatoires, telles que l’obligation de replantation d’arbre(s) concourant au maintien de l’identité du parc, jardin ou boisement ».

A- Accompagnement Dans les zones UA, UB, UE et 1AUh, les espaces libres de toute construction à l’intérieur d’une parcelle constructible doivent être traités et aménagés en favorisant un traitement par le végétal. Conformément à l’article 13 de la zone UY, le traitement paysager de la marge de recul de la RD 943 devra être traité d’une façon sobre, à l’image de ce qui est déjà réalisé. Si elle est plantée d’arbres et/ou arbustes, ceux-ci devront être regroupés en bosquets isolés et non sous forme d’une haie marquante. L’article 13 des zones A et N stipule que « tout volume construit doit comporter un programme de plantations assurant son insertion dans le site environnant (bosquets, arbres de haute tige, haies arborées, ...). L’insertion de la nouvelle construction dans le site peut également être assurée par le maintien d’éléments existants (haies, arbres isolés, rideau d’arbres, etc.) ». Les aires de stationnement groupé de plus de 6 véhicules au sein des zones UA, UB, UE et 1AUh doivent faire l’objet d’un traitement paysager adapté (ex : plantation d’arbres de hautes tiges…) conformément à l’article 13 du règlement. Des plantations sont également imposées par l’article 13 des zones UY et 1AUy sur les surfaces libres de toute construction et les délaissés des aires de stationnement [un arbre de haute tige pour 1 000 m² de surface aménagée (espaces bâtis et non bâtis cumulés)], ainsi que dans les espaces de recul par rapport aux voiries (60 % minimum de la surface à aménager en espaces verts).

Pour les nouvelles plantations (haie, bosquet, arbre isolé...), les essences locales sont à privilégier. Par ailleurs, les risques d’allergies au pollen sont à minimiser en choisissant une grande diversité d’espèces et en cantonnant les essences hautement allergènes (chênes, platanes, cyprès, noisetiers, bouleaux, conifères, etc.) à quelques sujets. Pour préserver la biodiversité, sont interdites les essences dites « invasives » (ambroisie, buddléia, herbe de la Pampa, laurier-palme, renouées, rhododendron des parcs, robinier faux-acacia, vigne vierge, bambous traçants, etc.) ainsi que les espèces banalisantes (thuyas, if, troène, etc.).

L’ensemble de ces précisions constitue des dispositions favorables au maintien de la biodiversité ordinaire sur le territoire.

151 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

PAYSAGE

. Incidences sur le territoire

En réduisant considérablement les possibilités d’urbanisation dans les hameaux par rapport au POS opposable, le PLU améliore nettement la situation en termes de préservation des paysages agricoles. Cependant il demeure des possibilités d’urbanisation dans les hameaux du Coudray / La Gaudinière (avec une extension mesurée de l’enveloppe du hameau), des Loges, mais aussi et surtout un développement urbain envisagé au niveau du bourg et au niveau du NodePark qui nécessairement va faire évoluer le paysage à travers le déplacement des zones de contact entre espaces bâtis et espaces naturels ou agricoles.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement En réduisant considérablement les possibilités d’urbanisation dans les hameaux par rapport au POS opposable, le PLU améliore nettement la situation en termes de préservation des paysages agricoles.

R - Réduction Au niveau du bourg, la qualité des paysages urbains a été prise en compte dans le cadre des 3 projets de densification retenus, en travaillant sur la forme urbaine mais aussi la préservation d’éléments identitaires comme la présence d’un noyer au niveau de la rue des Lézards. Plus spécifiquement pour le site de la rue du Four à Chaux, sensible dans le paysage du fait de sa localisation en haut de coteau et en entrée de bourg, avec des prescriptions en matière de limitation de la hauteur des constructions, de préservation d’une haie existante et de réalisation d’un aménagement paysager de l’entrée de bourg (emplacement réservé au profit de la commune). Le développement urbain envisagé sur le secteur de La Thibaudière s’accompagne de dispositions en matière de traitement végétal de la frange en contact avec l’espace agricole, tant au niveau de l’OAP que du règlement écrit. Au niveau de la zone 2AUh de la rue des Alisisers, en contact avec les rives de l’Echandon, il est prévu le maintien d’une bande en espace non bâti au long de l’Echandon (jardins), ainsi que la réalisation d’un aménagement paysager en entrée de bourg ; l’ensemble devant contribuer à améliorer la perception d’un espace progressivement délaissé. La poursuite du développement du NodePark s’accompagne de dispositions en matière de traitement végétal de la frange en contact avec l’espace agricole, tant au niveau de l’OAP que du règlement écrit. Au niveau des hameaux du Coudray / La Gaudinière et des Loges, afin de préserver l’équilibre végétal / bâti, il n’est pas permis une densification importante des enveloppes urbaines existantes, avec l’instauration d’un coefficient maximal d’emprise au sol.

152 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Au niveau de l’extension possible du hameau du Coudray, elle est inscrite en zone 1AUh avec une OAP prévoyant des dispositions en matière de forme urbaine, de hauteur des constructions et de qualification végétale des franges en contact avec l’espace agricole.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

PATRIMOINE CULTUREL

. Incidences sur le territoire

La mise en œuvre du PLU aura des incidences positives sur le volet patrimoine culturel par rapport au POS opposable, en ce sens qu’il identifie et protège les éléments de patrimoine recensés sur la commune, qu’il soumet à autorisation préalable toute démolition dans les ensembles bâtis de caractère (zone UA et secteurs Ah des hameaux) et qu’il met l’accent sur les possibilités de réhabilitation du bâti ancien dans les écarts et hameaux.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction Absence de mesures spécifiques.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

L’AGRICULTURE ET LA CONSOMMATION FONCIÈRE

. Incidences sur le territoire

Le projet de PLU propose une limitation de la consommation d’espace future à destination de l’habitat, afin de répondre au plus près aux besoins de la commune, sans consommation urbaine excessive. Ainsi, sur la base d’une consommation évaluée à 19 ha pour l’habitat sur la période 2001-2014, il est envisagé une consommation deux fois moindre dans le cadre du projet de PLU. En révisant ses objectifs de développement en termes de surface, la commune exprime sa volonté de répondre aux exigences de réduction de la consommation foncière et d’inscription dans un développement durable. Même si l’accroissement nécessaire de l’urbanisation tauxignoise (qu’il s’agisse de l’habitat ou des activités) se réalisera nécessairement sur des espaces agricoles ou naturels, cette rationalisation se montrera plus favorable que le modèle d’urbanisation de ces dernières années eu égard à ces espaces.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU 153 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

E - Evitement La recherche d’une limitation de l’urbanisation à vocation d’habitat constitue une mesure d’évitement concernant la consommation d’espace sur le territoire de Tauxigny.

R - Réduction Le PADD du PLU énonce la volonté de «réduire la consommation foncière en proposant des opérations plus denses et plus qualitatives», mais également la nécessité de « donner la priorité à la densification des espaces encore disponibles au cœur de l’agglomération».

Conformément aux orientations définies dans le PADD, dans les espaces destinés à rester agricoles, l’objectif de protection s’est traduit par l’adoption de règles de constructibilité adaptées à l’agriculture. Afin de satisfaire à cet objectif, le PLU met en place une zone agricole (zone A) qui couvre les terres exploitées du plateau de la Champeigne ainsi que les sièges d’exploitation actifs et qui vise à promouvoir les pratiques agricoles. Ce zonage doit permettre une pérennisation de l’agriculture dans ces espaces. Le classement des terres en zone A engendre un principe d’inconstructibilité pour les occupations et utilisations du sol non liées et nécessaires à l’activité agricole. La réflexion est la même concernant les espaces naturels : les dispositions réglementaires propres aux zones N ou encore aux Espaces Boisés Classés engendrent des règles d’occupation des sols strictes qui veillent ainsi à la préservation de ces espaces.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

LES POLLUTIONS ET LES RISQUES

SOLS POLLUÉS

. Incidences sur le territoire

La base de données BASOL (Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Energie), attestant de la présence de sols pollués, ne met en exergue aucun site sur le territoire de la commune. Moins d’une dizaine de sites BASIAS sont par ailleurs identifiés sur le territoire communal de Tauxigny. Pour rappel, les données nationales BASIAS (Base de Données des Anciens Sites Industriels et Activités de Service) correspondent à un inventaire des sites industriels et activités spéciales en cours d’exploitation ou ayant existé. Les principaux objectifs de cet inventaire sont le recensement de tous les sites susceptibles d’engendrer ou d’avoir engendré une pollution de l’environnement, de conserver la mémoire de ces sites et de fournir des informations utiles aux acteurs de l’urbanisme, du foncier et de la protection de l’Environnement. Dans la mesure où aucune zone nouvellement ouverte à l’urbanisation ne s’inscrit au droit d’un tel site, aucune incidence n’est à prévoir à ce sujet. En outre, si de nouveaux projets étaient susceptibles de générer des pollutions de sols, ces derniers seraient soumis à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement et devraient de fait se conformer aux obligations et dispositions réglementaires associées.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU 154 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

E - Evitement Hormis dans les secteurs urbains dédiés aux activités économiques, le règlement précise que les dépôts sont interdits en zone urbaine ou à urbaniser : cette prescription s’inscrit ainsi dans une optique de limitation des pollutions de sol.

R - Réduction Absence de mesures spécifiques.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

POLLUTION LUMINEUSE

. Incidences sur le territoire

A l’exception du secteur du Node Park, les ouvertures à l’urbanisation envisagées dans le cadre du projet de PLU ne sont pas de nature et d’envergure à engendrer une dégradation significative de la qualité du ciel nocturne.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction L’article 15 des différents zones du PLU (à l’exception de la zone 2AU non réglementée) : « La réduction de la pollution lumineuse sera recherchée par des équipements et une gestion adaptée (éclairage vers le bas, diminution de l’intensité de l’éclairage public, privilégier des éclairages passifs avec des dispositifs réfléchissants) permettant par là même des économies d’énergie. »

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

RISQUES NATURELS

. Incidences sur le territoire

Le principal risque naturel identifié sur le territoire est celui lié au retrait-gonflement des sols argileux, une large partie du territoire, incluant le bourg, étant concernée par un aléa fort. Des désordres peuvent donc de fait être potentiellement attendus sur les constructions ou aménagements concernés. Néanmoins, des recommandations sont proposées en annexe du règlement de PLU : celles-ci recommandent notamment la nécessité de préciser la nature du sol, de réaliser des fondations appropriées, mais également de consolider les murs porteurs et de désolidariser les bâtiments

155 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale accolés. La mise en œuvre de ces diverses recommandations tend vers une réduction de la vulnérabilité des constructions actuelles et futures sur le territoire tauxignois.

Bien qu’aucun PPRI ne soit mis en œuvre, la commune est également soumise au risque de crue de l’Echandon. La vallée de l’Echandon est principalement inscrite en zone N ou A, facilitant l’expansion des crues potentielles. Au niveau du bourg, la zone 2AUh ainsi que l’emplacement réservé contigu pourraient être concernés par un débordement éventuel du cours d’eau. En l’absence de relevé de crue à Tauxigny, cette hypothèse ne peut être levée. Dans ces circonstances, d’autres espaces du bourg seraient très probablement concernés. Pour rappel, il est à noter que considérés isolément, la plupart des projets qui consomment une capacité de stockage ont un impact négligeable sur l'équilibre hydraulique général de la rivière : c'est le cumul des petits projets qui finit par avoir un impact significatif. Cet impact se traduit par une augmentation du débit de pointe à l'aval, et donc par une aggravation des conséquences des crues. Par ailleurs, tous les projets qui se situent dans les zones d'écoulement de la crue ont pour conséquence directe d'augmenter localement les niveaux d'eau, par constriction de l'écoulement.

En termes d’inondation, le territoire communal est également sujet au risque de remontée de nappes : la sensibilité du territoire est hétérogène, avec des secteurs identifiés comme particulièrement sensibles sur le plateau et le cœur de la vallée de l’Echandon, et à l’exception du secteur nord sur lequel s’exprime une sensibilité faible plus homogène. Les nouveaux aménagements envisagés dans le cadre du PLU devront prendre en compte cette problématique au même titre que la question du retrait-gonflement des argiles. De fait, il sera recommandé de procéder à des reconnaissances de sol dans la zone de sensibilité concernée, afin de redéfinir le degré du risque à intégrer.

Concernant le risque sismique, la commune est située en zone d’aléa faible. Dans la mesure où les constructions de classe III et IV prennent en compte les règles parasismiques, aucune incidence spécifique n’est à attendre. En l’état actuel du PLU, aucun bâtiment entrant dans ces catégories n’est envisagé sur le territoire.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction Le zonage d’urbanisme identifie dans les secteurs du bourg nouvellement ouverts à l’urbanisation (2AUH et emplacement réservé 8 en zone Nl) un espace tampon protégé au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme et soumis aux préconisations de l’OAP Biodiversité. Au plus près du cours d’eau, la constructibilité de ces espaces est donc de fait restreinte par ces dispositions, limitant l’exposition de la population à une crue du cours d’eau.

Les recommandations proposées en annexe du règlement ont quant à elle pour objectif d’informer les acquéreurs et de permettre d’anticiper la survenue des autres aléas sur le territoire (retrait- gonflement des argiles) par une prise en compte adaptée dans les modalités de construction.

156 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

RISQUES INDUSTRIELS ET TECHNOLOGIQUES

. Incidences sur le territoire

Le développement des zones à urbaniser est potentiellement générateur de risques pour les populations riveraines en fonction de la nature des activités des entreprises qui s’y implanteront (risques industriels, augmentation des risques liés aux Transports de Matières Dangereuses par voie routière).

Ce développement concerne plus particulièrement la partie nord de la commune, au niveau du parc d’activités Node Park, puisqu’une zone 1AUy à dominante d’accueil d’activités économiques vient s’inscrire en continuité de la zone Uy existante. L’exposition des populations les plus proches vis-à-vis de risques technologiques pourrait ainsi être accrue : le hameau de Bau apparaît dès lors comme le plus exposé.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Il est à noter qu’en cas de délivrance d’une autorisation d’installation classée pour la protection de l’environnement, les conditions d’implantation, notamment vis-à-vis des habitations les plus proches, seront adaptées et précisées dans le cadre de la procédure d’instruction en fonction du degré du risque induit par l’ICPE.

R - Réduction Absence de mesures spécifiques.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

157 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

LA SANTÉ HUMAINE

QUALITÉ DE L’AIR

. Incidences sur le territoire

La qualité de l’air est le domaine le plus difficile à définir pour l’étude des effets sur la santé. Compte tenu des concentrations humaines et des niveaux de trafic, les problèmes de santé publique se rencontrent principalement en milieu urbain. L’accroissement de l’urbanisation (qu’il s’agisse d’habitat ou d’activités) va entraîner une augmentation des émissions atmosphériques liées à la circulation automobile et au chauffage des bâtiments.

Néanmoins, compte tenu des surfaces ouvertes à l’urbanisation et des trafics induits, les incidences des trafics générés ne sont pas de nature et d’envergure à produire une dégradation significative de la qualité de l’air à l’échelle communale. Le contexte rural de Tauxigny confère par ailleurs à la commune un terrain propice à la dispersion des émissions atmosphériques, limitant les concentrations potentiellement problématiques pour la santé humaine.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction La volonté de favoriser le développement des transports collectifs et le développement du maillage de liaisons douces s’inscrit dans une optique de réduction des émissions de gaz à effets de serre. Concernant les impacts liés au chauffage, dans la mesure où les différentes zones d’habitat seront constituées de constructions neuves, il est possible de considérer qu’elles bénéficieront d’une conception optimale au niveau de la gestion énergétique (RT2012) et ne constitueront pas une source de dégradation significative de la qualité de l’air.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

RESSOURCE EN EAU POTABLE

. Incidences sur le territoire

L’augmentation de la population en raison de l’aménagement de nouveaux logements et activités au niveau des secteurs ouverts à l’urbanisation va entraîner une augmentation progressive des consommations d’eau potable en provenance de la craie du Séno-Turonien (forages actuels de Reignac-sur-Indre, forages à l’étude sur la commune de Tauxigny – PADD prévoyant la pérennisation et la sécurisation de la ressource en eau du secteur nord de Loches Développement en réutilisant un forage agricole). Les captages de cet aquifère assure les impératifs de préservation de l’aquifère du Cénomanien au sein duquel s’exprime une sensibilité quantitative particulière, notamment identifiée par la Zone de Répartition des Eaux. 158 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

L’évolution de l’urbanisation à travers un centrage du développement urbain au sein de l’urbanisation existante ou dans sa continuité immédiate permet d’optimiser les réseaux d’adduction. L’ensemble des secteurs ouverts à l’urbanisation est desservi par le réseau d’eau potable, ce qui permettra de limiter la création de nouveaux réseaux, les pertes liées aux fuites et les coûts de mise en service.

Les effets qualitatifs possibles de l’aménagement des zones ouvertes à l’urbanisation sur le cadre hydrogéologique sont liés à d’éventuelles infiltrations à partir de la surface d’eaux chargées en éléments polluants (eaux pluviales ou eaux usées), susceptibles de contaminer les eaux de surface et souterraines. Toutefois, l’absence de recoupement entre les zones nouvellement ouvertes à l’urbanisation et les périmètres de protection des ouvrages connus limite de fait les risques sanitaires au droit des forages d’eau potable.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction Le règlement prévoit les modalités de la préservation de la ressource en eau, notamment via l’article 4 des différentes zones qui décline les dispositions de gestion des eaux usées et des eaux pluviales, en intégrant les possibilités de desserte par les réseaux.

C - Compensation Absence de mesures spécifiques.

. Préconisations complémentaires de l’évaluation environnementale

Dans le cadre de la gestion des espaces publics (espaces verts, trottoirs…) des nouvelles zones d’ouverture à l’urbanisation, il apparaîtra pertinent de proscrire l’emploi de produits phytosanitaires afin réduire les risques de dégradation de la qualité des eaux souterraines. Des préconisations pourront être faites en ce sens auprès des particuliers afin qu’ils raisonnent également la gestion des jardins privés.

BRUIT ET NUISANCES SONORES

Les effets du bruit sur la santé humaine sont de trois types : - dommages physiques importants de type surdité ;

- effets physiques de type stress qui peuvent induire une modification de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque ;

- effets d’interférences (perturbations du sommeil, gêne à la concentration, etc.).

A titre d’information, on considère comme « zone noire », les espaces soumis à un niveau sonore supérieur à 65 dB(A). Ce niveau sonore peut perturber le sommeil, les conversations, l’écoute de

159 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale la radio ou de la télévision. Le niveau de confort acoustique correspond à un niveau de bruit en façade de logement inférieur à 55 dB(A).

. Incidences sur le territoire

Malgré la volonté affichée dans le PADD d’améliorer la mobilité en favorisant les transports collectifs et le développement du maillage de circulations douces, l’ouverture à l’urbanisation de nouveaux secteurs sera nécessairement génératrice d’une augmentation des trafics sur les voiries internes à ces sites et les voiries alentours. L’évolution de l’ambiance sonore au droit des quartiers d’habitat les plus proches des zones à urbaniser sera généralement modérée dans la mesure où les secteurs d’ouverture à l’urbanisation sont de surface limitée, et situés au contact des zones bâties existantes.

Une infrastructure routière est plus particulièrement source de nuisances sonores sur le territoire communal : il s’agit de la RD943, dont le secteur d’influence ne concerne néanmoins aucune zone vouée à l’habitat, mais se reporte strictement sur le nord-est du Node Park, d’ores et déjà aménagé. Aucune incidence spécifique n’est ainsi à attendre à ce sujet.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction Absence de mesures spécifiques.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES Source : www.cartoradio.fr

. Généralités sur l’électromagnétisme L’implantation des antennes relais fait naître de nombreux débats et interrogations. Afin d’y répondre au mieux, les pouvoirs publics ont décidé de réaliser des études concernant les effets des ondes, d’informer le public et d’instaurer une réglementation plus claire. La circulaire du 16 octobre 2001 et le décret du 3 mai 2002 sont deux références règlementaires fondamentales. Des compléments récents portent sur le débit d’absorption spécifique et sur le protocole de mesure de l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences).

Circulaire interministérielle du 16 octobre 2001 relative à l’implantation des antennes relais de radiotéléphonie mobile Elle rappelle les limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques. Extrait de l’annexe 1 de la circulaire : « La recommandation du Conseil du l’Union Européenne du 12 juillet 1999 relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques définit les niveaux d’exposition admissibles pour le public. Ces niveaux d’exposition sont appelés «

160 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale restrictions de base », et leur valeur qui s’exprime en W/kg corps entier (Watts par kilogramme pour le corps entier) est fixée par la recommandation Européenne à 0.08W/kg corps entier pour la gamme de fréquence de 10 MHz à 10 GHz. » « La recommandation définit des niveaux de référence plus facilement accessibles à la mesure, dont le respect garantit celui des restrictions de base précitées. Les mesures d’expositions sont réalisées selon la méthodologie définie par le protocole de mesures in-situ publié par l’Agence Nationale des Fréquences (protocole de mesures in-situ visant à vérifier, pour les stations émettrices fixes, le respect des limitations d’exposition du public aux champs électromagnétiques). Lorsque les valeurs mesurées dépassent le niveau de référence, il convient alors d’évaluer les niveaux d’exposition par d’autres moyens afin de vérifier s’ils respectent ou non les restrictions de base. »

161 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Les niveaux de référence retenus pour l’exposition du public aux fréquences actuellement utilisées par la radiotéléphonie mobile sont : Intensité du champ Intensité du champ Densité de puissance électrique magnétique 900 MHz 41V/m 0,1A/m 4,5w/m² 1800 MHz 58 V/m 0,15 A/m 9 w/m²

Décret du 3 mai 2002 relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques L’objectif de ce texte est de responsabiliser les exploitants et utilisateurs des stations radioélectriques, que ceux-ci soient des personnes publiques ou privées, que ceux-ci remplissent des missions d’intérêt général, qu’ils agissent dans un but commercial et industriel ou à titre privé.

Les installations radioélectriques présentes sur le territoire de Tauxigny sont identifiées sur la cartographie suivante (source : www.cartoradio.fr).

 Au sein du Node Park, téléphonie sur pylône et sur silo situés au lieudit du Bois Joly,  Téléphonie et faisceau hertzien sur château d’eau au lieudit de la Turmellière.

. Incidences sur le territoire

Les différentes sources d’émissions de champs électromagnétiques sont situées au sein ou non loin des secteurs urbanisés de la commune : néanmoins, les bandes de fréquences émises au droit des différents points identifiés (cf. détail produit sur le site cartoradio.fr) répondent à la réglementation et ne dépassent pas les valeurs limites d’exposition du public. Aucun impact significatif n’est donc à attendre dans le cadre de la mise en œuvre du PLU.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

162 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

R - Réduction Absence de mesures spécifiques.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

L’ASSAINISSEMENT ET LES DÉCHETS

ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES

. Incidences sur le territoire

L’évolution démographique de la commune dans les années à venir engendrera une augmentation du flux d’effluents à traiter au niveau de la station d’épuration des Daviers. Ces effluents pourront être pris en charge par cette station dans la mesure où l’actuelle somme des charges entrantes n’atteint que près de 50 % des capacités de traitement de la STEP. Avec des prévisions estimant l’accueil de 300 habitants sur la période 2016-2028, et dans la mesure où certains de ces nouveaux habitants s’installeront dans les hameaux au sein desquels le traitement des effluents est réalisé par assainissement non collectif, les capacités de traitement de la station des Daviers apparaissent satisfaisantes au regard du projet communal.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction Le règlement des différentes zones précise que « Le branchement au réseau collectif d’assainissement est obligatoire pour toute construction ou installation produisant des eaux usées. Le rejet au réseau public d’effluents non domestiques (eaux résiduaires liées à certaines activités) doit faire l’objet d’une convention de raccordement. Ce rejet peut être subordonné à la réalisation d’un traitement ou d’un prétraitement approprié. Dans le cas où le réseau collectif d’assainissement n’est pas encore réalisé mais qu’il est prévu dans le Zonage d’Assainissement, toute construction produisant des eaux usées, pour être autorisée, doit être équipée d’un dispositif d’assainissement non collectif conforme à la réglementation en vigueur et l’installation doit être conçue de manière à pouvoir être shuntée lorsque le terrain d’assiette sera desservi par le réseau collectif d’assainissement ».

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

163 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES

. Incidences sur le territoire

L’ouverture de nouveaux secteurs à l’urbanisation va nécessairement concourir à l’augmentation des ruissellements d’eaux pluviales sur le territoire du fait de l’imperméabilisation des sols. Ce phénomène se répercutera sur les milieux récepteurs, à savoir essentiellement l’Echandon et ses milieux connexes ; les modalités de gestion des eaux pluviales mises en œuvre sur les différents secteurs d’ouverture à l’urbanisation, ainsi que le parti pris visant à préserver des éléments de paysage (au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme) ou à réaliser des plantations (OAP), viseront à limiter l’impact de l’imperméabilisation des sols.

Les zones d’urbanisation futures feront en effet l’objet d’une gestion quantitative (tamponnement avec rejet à débit limité). Les projets d’urbanisation dont le rejet des eaux pluviales se fait dans le réseau d’eaux pluviales communal feront l’objet d’une déclaration de modification du réseau d’eaux pluviales. Les projets d’urbanisation dont le rejet des eaux pluviales se fait dans les eaux superficielles ou le sous-sol feront l’objet d’une déclaration (Art R.214-32 du Code de l’environnement) ou d’une autorisation (Art R.214-6 du Code de l’environnement) au titre de la loi sur l’eau lorsque l’aménagement, augmenté des bassins versants naturels interceptés, portera sur une superficie respectivement comprise entre 1 ha et 20 ha, et supérieure à 20 ha.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Comme évoqué précédemment, le parti pris visant à préserver des éléments de paysage (au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme) constitue une mesure d’évitement vis-à-vis des phénomènes de ruissellement des eaux pluviales.

R - Réduction Le règlement du PLU met en évidence pour les zones d’ouverture à l’urbanisation le fait que « Après gestion sur le site, les excédents d’eau pourront être envoyés au réseau collectif d’eaux pluviales (collecteur, fossé ou caniveau) si la solution de l’infiltration sur le site ne peut être retenue compte tenu de la nature des sols, sous réserve : . que le débit de fuite en sortie d’opération n’excède pas celui existant avant urbanisation, . que les prescriptions imposées par le gestionnaire du réseau d’eaux pluviales soient respectées. Il ne peut être rejeté d’eaux pluviales dans le réseau des eaux usées. Les eaux de pluie collectée en aval de toitures peuvent être utilisées pour les usages autorisés par l’arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments. Les équipements de récupération de l’eau de pluie doivent être conçus et réalisés conformément aux règles de l’art. En particulier, toute interconnexion entre les réseaux d’eau de pluie et de distribution d’eau destinée à la consommation humaine est interdite ».

164 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Conformément au zonage pluvial, en fonction de la zone d’aménagement (taille, localisation, ..), la limitation du ruissellement peut être envisagée sous deux formes : - par un traitement global consistant en la réalisation d’un bassin de rétention unique pour le sous bassin versant considéré (gestion collective sur le domaine public) ; - par un traitement « à la parcelle », consistant en la création de multiples dispositifs de rétention sur le sous-bassin versant (gestion sur des parcelles privées).

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

GESTION DES DÉCHETS

. Incidences sur le territoire

L’arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises (activités, commerces, bureaux, artisanat) sur le territoire de Tauxigny sera génératrice de déchets, induisant une augmentation des quantités de déchets à collecter sur la commune et à traiter par les services de Loches Développement. La densification globale de l’habitat favorisera la collecte des déchets en permettant une optimisation technique et économique des parcours de collecte.

. Mesures et dispositions réglementaires du PLU

E - Evitement Absence de mesures spécifiques.

R - Réduction En tout état de cause, l’organisation de la collecte des déchets sera adaptée par la Communauté de Communes Loches Développement afin de tenir compte des apports et besoins sur chacune des zones ouvertes à l’urbanisation, en fonction de leurs spécificités.

C – Compensation Absence de mesures spécifiques.

165 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

4.4. ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR LE RÉSEAU NATURA 2000

PRISE EN COMPTE DE NATURA 2000 DANS LE DOCUMENT D’URBANISME

Pour rappel, la commune de Tauxigny est concernée par la présence d’un site Natura 2000 sur son territoire : la Zone de Protection Spéciale « Champeigne », reconnu pour son intérêt vis-à-vis de l’avifaune de plaines agricoles.

Concernant le réseau Natura 2000, et de façon plus générale, les espaces inventoriés et/ou protégés au regard de leur intérêt écologique, les orientations du PADD de Tauxigny affichent la volonté d’assurer la protection des espaces naturels sensibles, agricoles et forestiers, et de préserver les continuités écologiques. Au niveau du plan de zonage, le site Natura 2000 « Champeigne » s’inscrit globalement dans la zone A et ses déclinaison / sous-secteur et inclut quelques poches de zones N appliquées sur des boisements isolés et sur le secteur des Quatre Noyer : . Zone An : secteur au sein duquel les éoliennes de grande hauteur ne sont pas autorisées du fait des enjeux liés à la Zone de Protection Spéciale, . Zone Ah : secteur identifiant les hameaux avec possibilités d’évolution encadrées du bâti, . Zone N : secteur à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de leur caractère d’espaces naturels et forestiers). Elle est couplée sur les entités boisées au zonage d’Espace Boisé Classé (EBC) : masses boisées situées au sein de l’espace agricole, à protéger au titre des articles L.113-1 et suivants du Code de l’urbanisme. Les zones nouvellement ouvertes à l’urbanisation, les sites faisant l’objet d’une OAP urbaine et les emplacements réservés sont situés en dehors de la ZPS « Champeigne ».

IMPACT DIRECT SUR LE SITE NATURA 2000

Très peu de terrains permettant l’urbanisation sont inclus dans l’emprise du site Natura 2000. Ces terrains au sein de hameaux existants, sont d’ores et déjà bâtis pour partie. Les parcelles sont plus ou moins enclavées au sein d’espaces urbanisés, ou du moins situés à proximité immédiate, ce qui réduit leur intérêt biologique. L’intérêt biologique des milieux de la ZPS « Champeigne » ne réside pas dans des parcelles enclavées, mais bien dans l’existence d’une vaste trame agricole d’un seul tenant. Les zones A et N directement concernées par l’emprise du site Natura 2000 « Champeigne » induisent une réglementation restrictive concernant l’occupation des sols et des usages. Le règlement relatif à la zone A indique qu’il s’agit de secteurs agricoles à protéger en raison de leur potentiel agronomique, et de ce fait limite les constructions autorisées aux bâtiments strictement liés à l’activité agricole, à l’extension sous conditions de bâtiments existants, ainsi qu’aux constructions et installations nécessaires aux services publics, collectifs ou d’intérêt général. Le règlement de la zone A tend à pérenniser l’activité agricole sur ces terrains et donc à maintenir les habitats potentiellement fréquentés par l’avifaune de plaine.

166 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Par conséquent, l’impact direct potentiel de la zone A sur le site Natura 2000 est limité à la possibilité de construction de nouveaux bâtiments ou installations ; cependant, ceux-ci se feront dans le respect de l’environnement ou dans la continuité des espaces bâtis existants, ce qui n’implique pas d’impact significatif sur le site « Champeigne » sur la commune.

Compte tenu de la faible superficie concernée et de sa localisation, le changement de vocation d’une parcelle incluse dans le périmètre Natura 2000 et susceptible d’accueillir des espèces d’intérêt communautaire ne remet pas en cause les objectifs de conservation de ces espèces à l’échelle du site Natura 2000.

IMPACT INDIRECT SUR LE SITE NATURA 2000

Les impacts indirects du PLU de Tauxigny sur le site Natura 2000 présent sur le territoire de la commune sont liés : - à la fragmentation des habitats d’espèces du site Natura 2000 ; - à la destruction de milieux situés en dehors du site Natura 2000 en lui-même, mais susceptibles d’être fréquentés par des espèces ayant justifié la désignation du site, ainsi qu’au dérangement des espèces d’intérêt communautaire.

Certains secteurs ouverts à l’urbanisation et/ou emplacements réservés, bien que localisés en dehors du périmètre Natura 2000, présentent des caractéristiques potentiellement favorables à l’accueil de l’avifaune d’intérêt communautaire, dont les territoires ne sont pas strictement bornés au périmètre de la ZPS. La destruction de ces habitats potentiels d’espèces ne sera pas préjudiciable dans la mesure où l’avifaune pourra se reporter sur des espaces ayant la même valeur biologique, notamment ceux définis au sein du périmètre Natura 2000. De plus, les choix de développement urbain en continuité de l’urbanisation existante limite l’effet de fragmentation des territoires et de dérangement des espèces.

Compte tenu des choix faits quant au zonage en termes de localisation et de superficie, l’impact indirect du PLU de Tauxigny sur la ZPS « Champeigne » apparait non significatif dans la mesure où le projet de PLU n’affecte pas les sites biologiques majeurs d’alimentation, de reproduction et de repos des espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation de ce site Natura 2000 et ne compromet pas la fréquentation du site Natura 2000 concerné par les espèces d’intérêt communautaire.

167 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

CONCLUSION

Les choix retenus en termes de localisation des zones d’urbanisation sont cohérents avec les objectifs de conservation des espèces ayant justifié la désignation du site Natura 2000. L’emprise Natura 2000 sur le territoire communal concerne essentiellement des zones A, ou des sous-secteurs Ah. Le zonage A est pertinent vis-à-vis du périmètre Natura 2000, puisque les espèces d’oiseaux de ce site sont pour la plupart inféodées aux milieux agricoles. En conséquence, le PLU de Tauxigny ne remet pas en cause l’état de conservation des espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation de la Zone de Protection Spéciale « Champeigne », ainsi que les objectifs de gestion de ce même site.

168 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ANALYSE DES RESULTATS DE L’APPLICATION DU PLU –

SUIVI ENVIRONNEMENTAL

169 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

5. ANALYSE DES RÉSULTATS DE L’APPLICATION DU PLU – SUIVI ENVIRONNEMENTAL

L’évaluation environnementale menée ici ex-ante ne peut acquérir validité qu’après une analyse de l’application du PLU et, in fine, de l’état de l’environnement constaté, au regard des projets réalisés.

Il convient donc de mettre en place un suivi environnemental du PLU dans un délai de 6 ans à compter de la délibération d’approbation. Ce suivi passe par la définition d’indicateurs de suivis : par exemple, suivi du contexte territorial (indicateur de contexte, pour une meilleure connaissance du territoire et de son évolution) et suivi stricto sensu des conséquences de la mise en œuvre du PLU (indicateurs de résultat).

En conséquence, dans le cadre du PLU de la commune de Tauxigny, plusieurs indicateurs de suivi sont proposés afin de rendre compte des orientations et des objectifs fixés en matière de préservation de l’environnement et des effets de la mise en œuvre du projet.

Les indicateurs détaillés ci-après constituent des outils d’évaluation du PLU de Tauxigny au regard de l’état initial détaillé dans le rapport de présentation.

Le respect des objectifs fixés pourra être mis en évidence par les résultats des indicateurs de suivi et sera motif à des ajustements éventuels afin de garantir une prise en compte optimale des composantes environnementales fondamentales du territoire de Tauxigny.

Remarque importante :

Les indicateurs de suivi présentés dans le tableau suivant ne sont que des propositions. Autrement dit, ces pistes de réflexion devront être enclenchées une fois le document d’urbanisme applicable de sorte à ce qu’au plus tard à l’expiration d’un délai de 9 ans, l’analyse des résultats de la mise en œuvre du PLU puisse être justifiée au regard de l’environnement, tel que celui-ci a été défini.

170 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Ressources Thème Indicateur de suivi Résultats/Effet du suivi Etat initial mobilisées Occupation du sol et consommation d’espace Evolution de la répartition Demandes des terrains sur la d’autorisation de commune permis de Analyse triennale de la construire / permis Zones U : 101,59 ha mobilisation d’espace Maintien d’une d’aménager Zones AU : 43,72 ha Occupation du sol pour l’habitat, l’économie croissance urbaine Zones A : 2864,54 ha et les équipements en limitée Plan de zonage et distinguant les réalisations Zones N : 683,68 ha cadastre dans l’enveloppe urbaine de celles en extension urbaine Eaux superficielles et souterraines Surveillance de la Nombre d’abonnés en consommation annuelle 2014 : 682 Estimation de la d’eau et tendance du Rapport de consommation d’eau Ressource en eau rapport de l’évolution Volumes mis en fonctionnement potable par habitat et par de l’augmentation de la distribution en 2014 : annuel an population avec la 1 433 360 m3 pour la consommation totale CCLD Consommations et productions énergétiques Nombre de nouvelles Répartition du parc de constructions basse logements – nombre de consommation / haute Demandes constructions BBC, Surveillance de la Consommations performance d’autorisation de HQE… consommation annuelle énergétiques de énergétique permis de d’électricité et des l’habitat Installations de production Nombre de nouvelles construire / permis nouvelles pratiques d’énergie renouvelable installations autorisées à d’aménager individuelles (solaire, partir de la mise en éolien, géothermie…) œuvre du PLU Patrimoine naturel Surveillance de la consommation foncière et Maintien d’une activité 43 ha de terres inscrites Terres agricoles bilan sur les espaces identitaire du territoire en zone agricole naturels et l’activité agricole EBC : 380 ha Parcs et jardins : 21 ha Aménagements Plan de zonage et paysagers : 1,4 ha cadastre Surveillance de l’évolution Meilleure connaissance Espaces boisés, OAP Biodiversité : 161 des espaces naturels de l’évolution des plantations et ha communaux, notamment espaces naturels du biodiversité Plantations à réaliser : des espaces boisés territoire 1,4 ha Haie à protéger : 65 m Traitement paysager à réaliser : 1400 m Risques et nuisances Surveillance des phénomènes de montée des eaux de l’Echandon : réalisation de Connaissance du risque Risque d’inondation Voir plan de zonage et cadastre photographies et relevés d’inondation en cas de crue dommageable / significative

171 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Déplacements

« 0 » afin d’estimer le Plan de zonage et Evolution du linéaire de Surveillance du linéaire linéaire créé à partir de cadastre Déplacements doux liaisons douces de liaisons douces l’application du PLU communales existantes et créées élaboré Déchets Suivi du fonctionnement Surveillance de la Nombre d’abonnés de la station d’épuration capacité épuratoire de 2014 : 255 des Daviers à Tauxigny et la station d’épuration et Somme des capacités suivi de la qualité des des volumes à l’entrée nominales de la STEP : Rapport de rejets - annuelle de la station Eaux usées 700 EH fonctionnement Suivi du réseau Evolution du linéaire de Charge maximale en annuel d’assainissement des eaux réseaux d’eaux usées, entrée (2014): 357 EH usées et des installations état et fonctionnement, Débit entrant (2014): d’assainissement nombre de 58 m3/j autonomes - pluriannuelle raccordements

172 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DES DIFFICULTES RENCONTREES POUR EVALUER LES EFFETS DU PLU

SUR L’ENVIRONNEMENT

173 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

6. ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES ET DES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES POUR ÉVALUER LES EFFETS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

6.1. GÉNÉRALITÉS

En matière d’aménagement, les projets, de quelque nature qu’ils soient, interfèrent avec l’environnement dans lequel ils sont réalisés. L’établissement du volet environnemental dans la procédure d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Tauxigny a pour objectif de fournir des éléments d’aide à la décision quant aux incidences environnementales du projet et d’indiquer les mesures correctives à mettre en œuvre par le maître d’ouvrage, afin d’en assurer une intégration optimale.

On comprend donc que l’estimation des effets du PLU (« impacts ») occupe une importance certaine dans ce document. La démarche adoptée est la suivante :

. une analyse de l’état « actuel » de l’environnement : elle s’effectue de façon thématique, pour chacun des domaines de l’environnement (portant sur le cadre physique, le cadre biologique, le cadre humain) et son évolution tendancielle par rapport au scénario « fil de l’eau » qui correspond notamment aux dispositions du document d’urbanisme avant révision ; . une description du projet (PADD) et du plan de zonage définissant les différentes zones d’ouverture à l’urbanisation et des secteurs concernés par des aménagements divers, afin d’en apprécier les conséquences sur l’environnement, domaine par domaine et de justifier, vis-à-vis de critères environnementaux, les raisons de son choix, apparaissant comme le meilleur compromis entre les impératifs techniques, les contraintes financières et l’intégration environnementale ; C’est non seulement l’environnement au sens habituel (environnement naturel, nuisances, pollutions, etc.) qui est pris en compte, mais aussi la santé, les impacts sur le changement climatique et le patrimoine culturel. . une indication des impacts du projet sur l’environnement, qui apparaît comme une analyse thématique des incidences prévisionnelles liées au projet. Il s’agit là, autant que faire se peut, d’apprécier la différence d’évolution afférant à :  la dynamique « naturelle » du domaine environnemental concerné en l’absence de mise en œuvre du projet de PLU d’une part,  la dynamique nouvelle créée par la mise en œuvre du projet de PLU, vis-à-vis de ce thème de l’environnement. Les conséquences de cette différence d’évolution sont à considérer comme les impacts du projet de PLU sur le thème environnemental concerné et plus particulièrement sur Natura 2000.

. dans le cas des impacts négatifs, une série de propositions ou « mesures d’évitement, de réduction ou de compensation » visent à optimiser ou améliorer l’insertion du projet de PLU dans son contexte environnemental et limiter de ce fait les impacts bruts (c’est-à-dire avant application des mesures de réduction et de compensation) du projet sur l’environnement).

174 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

6.2. ESTIMATION DES IMPACTS ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

L’estimation des impacts sous-entend :

. de disposer de moyens permettant de qualifier, voire de quantifier, l’environnement (thème par thème a priori), . de savoir gérer, de façon prédictive, des évolutions thématiques environnementales.

Le premier point, pour sa partie qualitative est du domaine de la réalité : l’environnement est aujourd’hui appréciable vis-à-vis de ses diverses composantes, avec des niveaux de finesse satisfaisants, et de façon objective (existence de méthodes descriptives).

La partie quantitative n’est de façon générale appréciée que dans les domaines s’y prêtant, plutôt orientés dans les thèmes de cadre physique ou bien de l’environnement humain et socio-économique (hydraulique, bruit...) ; d’autres (tel l’environnement paysager par exemple) font appel à certaines appréciations subjectives, dont la quantification ne peut être aisément envisagée.

Le second point soulève parfois également des difficultés liées au fait que certaines sciences, complexes, telles les sciences biologiques et écologiques, ne sont que modérément (voire pas) prédictives.

Ces considérations montrent la difficulté d’apprécier, de façon générale et unique l’évaluation des incidences du projet d’urbanisation communal sur l’environnement ; l’agrégation des impacts (addition des effets sur des thèmes distincts de l’environnement) reste donc du domaine de la vue de l’esprit, à ce jour, dans la mesure où elle supposerait de façon objective :

. de pouvoir quantifier chaque impact thématique (dans tous les domaines de l’environnement), ce qui n’est pas le cas. A titre d’exemple, le traitement du risque inondation concernant le cours de l’Echandon reste délicat en l’absence de Plan de Prévention du Risque Inondation et de relevés de cote propres au territoire de Tauxigny. . de savoir pondérer l’importance relative des différents thèmes environnementaux les uns par rapport aux autres, ce qui n’est pas le cas non plus.

Enfin, le document de planification renvoie, selon le principe de subsidiarité, aux éventuelles études ultérieures que devront satisfaire un certain nombre de projets prévus dans le cadre de ce PLU ; études devant faire l’objet, dans certains cas, d’une autorisation administrative.

6.3. CAS DU PLU DE TAUXIGNY

Dans le cadre de ce dossier, la méthode utilisée a consisté en la définition, pour chacun des thèmes de l’environnement, de critères susceptibles de permettre l’appréciation progressive et objective des incidences sur l’environnement de la planification de l’urbanisation du territoire communal.

Les milieux naturels ont fait l’objet d’une description issue des données bibliographiques mais également des résultats des prospections de terrain (menées en octobre 2015 et novembre 2016).

Ces informations ont été gérées par des spécialistes qui mènent régulièrement, de façon professionnelle, les études d’incidences de cette nature, dans des contextes voisins (même si à chaque étude des spécificités apparaissent : géographie, environnement périphérique…).

175 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Les différents impacts ont été établis par thèmes sur l’ensemble du territoire communal, à partir de l’expérience des chargés d’études.

La constitution du PLU de Tauxigny, tel qu’arrêté, a fait l’objet d’une démarche itérative de propositions de projet de territoire d’une part, de l’analyse des impacts sur l’environnement envisagés, d’un réajustement du projet de territoire aboutissant à un document final représentant un consensus entre le projet politique, la prise en compte de l’environnement mais aussi prise en compte des aspects sociaux et économiques que revêt un tel programme de planification du territoire sur une échéance d’environ 10 ans.

Ainsi, la démarche s’est concrétisée tout au long de l’élaboration du document d’urbanisme par des points d’étapes et de validation avec les différentes administrations concernées ainsi que par une concertation régulière avec la population (exposition, réunions publiques).

176 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

PRISE EN COMPTE DE L’AVIS

DE LA M.R.A.E.

177 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

7. PRISE EN COMPTE DE L’AVIS DE LA MRAE

Avis de l’Autorité Environnementale L’évaluation environnementale du projet de PLU de Tauxigny est globalement satisfaisante, les recommandations portent sur : - Le fait que l’évolution attendue de la ZAC du NodePark soit anticipée, notamment en matière d’assainissement, de stationnement et de trafic routier, d’une part au niveau des communes de Cormery et Tauxigny, et d’autre part à l’échelle du SCoT. Il convient notamment de s’assurer de l’efficience des réseaux d’eaux de manière à ne pas obérer les capacités d’assainissement de ce secteur (mise en œuvre d’un programme effectif de réhabilitation du réseau d’assainissement pour ne pas dégrader la qualité des eaux de l’Indre ni obérer la restauration du bon état écologique prévu pour 2021).  Cette remarque a été transmise à la CC Loches Sud Touraine qui est maître d’ouvrage de la ZAC et compétente tant en matière d’assainissement des eaux usées que de SCoT.

- Le fait que les inventaires naturalistes soient réalisés à des périodes permettant une bonne identification des espèces présentes, notamment patrimoniales.  Il est répondu qu’il peut être admis que la période de réalisation des inventaires naturalistes n’apparaisse pas optimale, mais elle est étroitement liée au calendrier d’avancement de la procédure d’élaboration du PLU. Par ailleurs, les inventaires naturalistes réalisés, combinés aux connaissances mobilisées concernant le territoire, ont tout de même permis une appréciation globale satisfaisante des enjeux naturalistes de la commune.

- Le fait que les modalités de recueil des indicateurs soient mieux définies.  Le tableau des indicateurs a été modifié en ce sens pour la version approbation du PLU.

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RÉSUMÉ NON TECHNIQUE

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8. RÉSUME NON TECHNIQUE

RÉGIME DE L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE La directive européenne n° 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement a été transposée dans le droit français par l’ordonnance n° 2004- 489 du 3 juin 2004. La démarche d’évaluation environnementale vise à identifier les incidences d’un plan ou programme sur l’environnement et à l’adapter en conséquence, de façon à en supprimer, réduire ou à défaut compenser les impacts dommageables.

Dans cet objectif, la directive prévoit : . la réalisation, sous la responsabilité du maître d’ouvrage, d’une « évaluation environnementale » du plan ou du programme, qui donne lieu à la rédaction d’un rapport environnemental ; . la consultation d’une « autorité environnementale », d’une part, à la libre initiative du maître d’ouvrage, en amont de la démarche (cadrage préalable), et d’autre part, de façon obligatoire à l’aval, pour exprimer un avis sur la qualité du rapport environnemental et sur la manière dont le plan ou programme a pris en compte l’environnement ; cet avis est rendu public ; . l’information et la consultation du public ; . une information par le maître d’ouvrage sur la manière dont il a été tenu compte des résultats de la consultation du public et de l’avis de l’autorité environnementale.

Le décret n° 2005-608 du 27 mai 2005, relatif à l’évaluation des incidences des documents d’urbanisme sur l’environnement, intégré au code de l’urbanisme, précise les conditions de réalisation par le maître d’ouvrage et de validation par le Préfet de département. Le décret n° 2012-995 du 23 août 2012 relatif à l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme est venu amender le décret précédent, de même que le décret n°2016-1110 du 11 août 2016.

ARTICULATION DU PLU AVEC LES AUTRES PLANS ET PROGRAMMES L’article R. 123-2-1 du code de l’urbanisme mentionne que le rapport de présentation du plan local d’urbanisme soumis à évaluation environnementale « décrit l’articulation du plan avec les autres documents d’urbanisme et les plans et programmes mentionnés à l’article L.122-4 du code de l’environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu’il doit prendre en considération » :

. Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire de la Région Centre Val de Loire (SRADDT), . Le Schéma de Cohérence Territorial de la Communauté de Communes Loches Développement, . Le Programme National de Prévention des Déchets 2014-2020, . Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux, . Le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux d’Indre-et-Loire (PPGDND), . Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE), . Energies Renouvelables Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables, . La Plan National Santé-Environnement 2015-2019, . Le Plan Régional Santé-Environnement Centre Val de Loire, . Le Schéma Directeur de Gestion et d’Aménagement des Eaux du Bassin Loire-Bretagne 2016-2021, . Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation 2016-2021 du Bassin Loire-Bretagne, . Le Programme d’Action National et Régional pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole, . Orientations Nationales pour la Préservation et la Remise en bon état des continuités écologiques, . Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique Centre Val de Loire, . Le Plan Pluriannuel Régional de Développement Forestier Centre Val de Loire 2012-2016, . Le Schéma Départemental des Carrières de l’Indre-et-Loire.

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ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

CADRE PHYSIQUE THÈMES CONTEXTE ENJEUX Eléments L’agglomération de Tours bénéficie d’un climat tempéré Le territoire bénéficie d’un climat climatiques océanique doux un peu atténué, sans excès. Les précipitations tempéré océanique doux : une restent assez modérées (684 mm par an) mais se répartissent pluviométrie assez modérée et de façon relativement homogène sur l’ensemble de l’année. homogène sur l’année ainsi que des La Touraine reste une région peu affectée par des orages températures présentant une amplitude violents. C’est également une des régions les plus ensoleillées thermique limitée. du Bassin parisien. Les conditions de circulation du vent sur le secteur d’étude peuvent être influencées par la configuration du site. Topographie La région de Tauxigny se trouve sur le plateau de Sainte- La topographie relativement marquée Maure, dans la partie méridionale de la Champeigne du territoire constitue une particularité tourangelle. La vallée de l’Echandon a un dénivelé d’environ physique de la commune. 10 m pour un tronçon de 9,3 kilomètre approximativement. De part et d’autre de la vallée de l’Echandon, se développe le plateau de Sainte-Maure diminue globalement du Sud vers le Nord. Affleurements Les formations suivantes affleurent sur le territoire communal : Les caractéristiques géologiques et géologiques . Ouest du territoire (altitude entre 95 m et 110 m) : pédologiques ne présentent pas de Formation argileuses du Sénonien, sables grossiers contraintes majeures pour le projet de et des limons des plateaux. territoire. Des études géotechniques ultérieures . Vallée de l’Echandon (altitude entre 70 m et 90 m) : pourront spécifier les éventuelles Calcaire lacustre de Touraine adaptations techniques qu’il conviendra . Est du territoire (altitude entre 90 m et 100 m) : de mettre en œuvre, notamment en ce Calcaire lacustre de Touraine et les limons des qui concerne les règles constructives plateaux pour les bâtiments.

Le territoire de Tauxigny est caractérisé par des sols brunifiés de Champeigne : sols bruns lessivés, à texture limono- argileuse, équilibrée. Ces sols favorisent de bonnes réserves en eau. Les aptitudes agricoles (potentialités pour les grandes cultures) de ces sols sont quant à elles globalement importantes. Hydrogéologie La ressource souterraine présente une certaine sensibilité sur le Le territoire communal n’interfère avec territoire. En effet, la région de Tauxigny s’inscrit en zone de aucun périmètre de protection de répartition des eaux au titre de la nappe du Cénomanien, en captage d’eau potable. zone vulnérable aux nitrates et en zone sensible à Le projet de PLU devra porter une l’eutrophisation. attention particulière au traitement des Aucun captage pour l’alimentation en eau potable n’est à eaux pluviales rejetées et aux l’heure actuelle présent sur le territoire de Tauxigny. Aucun prélèvements en eau potable périmètre de protection de captage ne s’exprime au sein du nécessaires pour alimenter les territoire communal. nouveaux secteurs d’urbanisation. Hydrologie Tauxigny s’inscrit dans le bassin versant de l’Indre. Compte tenu de la sensibilité du milieu L’Echandon, affluent rive gauche de l’Indre sur le territoire de récepteur, une attention particulière Tauxigny, s’écoule selon un axe sud-nord et façonne une sera portée à la maîtrise quantitative et délimitation entre la partie ouest et la partie est de la qualitative des eaux rejetées issues du commune. Le cours de l’Echandon présente des faciès projet de territoire, afin de respecter les variables d’amont en aval, aussi bien en termes de largeur du objectifs du SDAGE Loire-Bretagne. cours d’eau, de végétalisation des bords du cours d’eau, que de son anthropisation plus ou moins marquée. Le SDAGE 2016-2021 du bassin Loire-Bretagne décrit la stratégie du bassin pour stopper la détérioration des eaux et retrouver un bon état de toutes les eaux en tenant compte des facteurs naturels. Des objectifs sont ainsi définis pour les différentes masses d’eau de Tauxigny qui devront être atteint d’ici 2021 pour 4 des 5 masses d’eau.

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CADRE BIOLOGIQUE, PAYSAGER ET PATRIMONIAL THÈMES CONTEXTE ENJEUX Paysage et La commune de Tauxigny dispose d’un cadre de vie qualitatif reposant La définition d’un nouveau modèle de patrimoine sur la grande qualité paysagère et patrimoniale de la commune, qui développement urbain plus respectueux s’exprime avant tout dans l’intégration du bâti, mais qui est aussi de la qualité paysagère et patrimoniale valorisée au fil des ans par les réhabilitations réussies de bâti ancien de la commune, au risque d’altérer (tant dans le bourg que dans les hameaux et écarts) et par les définitivement ce qui constitue l’un des atouts majeurs de l’attractivité aménagements d’espaces publics en centre-bourg. résidentielle de la commune. Cependant, le développement urbain au cours des 15 dernières années a commencé à altérer cette qualité, tant au niveau du bourg avec une urbanisation devant sortir de son cadre originel en gagnant le plateau, que des hameaux et écarts. Le potentiel de constructibilité donné aux hameaux et écarts par le POS de 2001 conduit progressivement à une remise en cause de l’unité bâtie de ces espaces tant en termes d’implantation, que de volumétrie et d’architecture, et à leur intégration dans le paysage Cadre Sites naturels sensibles La richesse du patrimoine naturel à biologique Un site Natura 2000 est identifié à l’est du territoire Tauxigny est identifiée à travers la communal : il s’agit de la Zone de Protection Spéciale présence d’un site Natura 2000 et d’une FR2410022 Champeigne. ZNIEFF (recoupant des zones humides Le territoire de Tauxigny est également concerné par la connues), dont les périmètres concernent présence d’une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, une large part du territoire communal. Faunistique et Floristique : La ZNIEFF de type 2 FR240031562 « Vallée de l’Echandon ». La trame verte et bleue locale ainsi que Deux zones humides ont également été déterminées sur le la grande plaine cultivée de la territoire communal : Champeigne constituent des zones . Vallée de l’Echandon de Saint-Bauld à la confluence, d’intérêt à préserver voire à valoriser. Les . Vallée du ruisseau du Montant à la confluence avec enjeux ainsi à prendre en compte dans l’Echandon. le cadre de l’élaboration du PLU sont : - la pérennisation de l’activité agricole, Trame verte et bleue - la préservation des milieux Les continuités et réservoirs écologiques identifiés sur le naturels d’intérêt écologique territoire mettent en évidence les éléments d’intérêt suivants : (vallée de l’Echandon, . Boisement de grande dimension au nord de l’étang boisements, boqueteaux…), du Louroux : boisement propice au déplacement des - le maintien des corridors espèces, écologiques identifiés, . Séquence correspondant aux coteaux et lisières - la restauration de certains boisés de la vallée de l’Echandon : prairies, pelouses corridors dégradés. et bermes de routes communales sillonnant les hauts du coteau. Une coupure est créée par le bourg ancien de Tauxigny, dense et peu végétalisé, . Vallée de l’Echandon et une partie de la vallée du Quincampoix : fond de vallée étroit majoritairement occupé par des prairies. Présence de peupleraies, quelques plans d’eau. Larges zones humides identifiées.

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ENVIRONNEMENT ET GESTION DURABLE DU TERRITOIRE THÈMES CONTEXTE ENJEUX Collecte et La gestion des déchets sur la commune de Tauxigny est Adaptation de la gestion des déchets au gestion des assurée par la Communauté de communes Loches projet de territoire déchets Développement. En 2014, 4852 tonnes d’ordures ménagères ont été collectées ce qui représente une production de 213 kg/hab/an. Pour les emballages ménagers, 390 tonnes ont été collectées dont 107 tonnes de refus de tri, soit 28% du gisement. La production par habitant en 2014 est de 12 kg/hab, hors refus de tri. Pollutions et Sites et sols susceptibles d’être pollués : Absence d’enjeu significatif nuisances Aucun BASOL n’est recensé sur le territoire communal. En revanche, différents sites BASIAS sont répertoriés Qualité de l’air Aucune station de mesure de la qualité de l’air n’existe sur le La qualité de l’air est globalement bonne territoire de Tauxigny. Les plus proches sont celles installés au à Tours en 2014. Dans la mesure où cœur de l’agglomération tourangelle. Tauxigny est localisée en milieu rural Il n’y a pas d’industrie polluante pour l’atmosphère recensée ouvert (aéré), on peut considérer que la sur la commune de Tauxigny et ses communes limitrophes. pollution y est plus réduite que dans l’agglomération de Tours. Nuisances La commune est concernée par le bruit des infrastructures Absence d’enjeu significatif sonores routières sur son territoire, le long de la RD 943 au nord du territoire communal, voie classée en catégorie 3 (influence sonore s’étendant à 100 m de part et d’autre de la voie). Alimentation en Les services de production, traitement, stockage et distribution Adaptation de la desserte AEP au projet eau potable de l’eau potable sont gérés par la Communauté de de territoire communes Loches Développement. A Tauxigny en 2014, 682 abonnés étaient desservis par le service public d’eau potable. Le service public d’eau potable a prélevé au total 1 529 799 m3 pour l’exercice 2014 via les forages de Reignac-sur-Indre. Gestion des Assainissement collectif : Intégration du bilan SATESE en cours sur eaux usées La commune possède une station d’épuration (STEP) sur son le territoire de la Communauté de territoire, située aux Daviers et mise en service en 2005. communes Loches développement en Toutes les normes de rejet sont respectées, les rendements termes d’ANC épuratoires sont bons, le réseau de collecte est toutefois sensible aux intrusions des eaux parasites.

Assainissement non collectif : L’assainissement non collectif représente une forte part de l’assainissement à Tauxigny (environ 2/3 des modalités d’assainissement). La mise en place de cette méthode doit prendre en compte deux éléments primordiaux : ne pas porter préjudice à la qualité de l'eau souterraine/de surface et le milieu récepteur (aptitude du sol, milieu sensible, présence d'un périmètre de protection des captages. Risques naturels Risque de retrait gonflement des argiles Risque de retrait gonflement des argiles Les secteurs les plus sensibles sur le territoire Le classement du territoire en aléa . Large moitié est du territoire de part et d’autre de la moyen à fort sur l’échelle du risque de vallée de l’Echandon, retrait/gonflement des argiles implique . Secteur du Humeau une vigilance particulière vis-à-vis des règles de construction. Risque d’effondrement de cavités Trois caves sont identifiées par le BRGM : deux au niveau du Risque d’effondrement de cavités bourg, une au droit du hameau de Requeugne. Ces cavités ne Absence d’enjeu significatif. paraissent pas exprimer de sensibilité significative sur le territoire. Risque sismique Le classement de la commune de Risque sismique Tauxigny en zone 2 impose des mesures La commune de Tauxigny est située en zone de sismicité faible préventives obligatoires pour les (niveau 2 sur 5, accélérations comprises entre 0,7 et bâtiments de classes III et IV. 1,1 m/s²). Risque inondation Compte tenu du risque de débordement Risque inondation par débordement de cours de cours d’eau et de remontée de Le territoire n’est pas concerné par un Plan de Prévention du nappes moyen à sub-affleurant présent Risque Inondation. Néanmoins, l’Echandon et ses affluents sur une importante part de la commune,

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sont susceptibles de faire l’objet de débordements et de une vigilance particulière vis-à-vis des générer des phénomènes d’inondation. règles de construction devra être mise en place. Par ailleurs, localement et au Risque inondation par remontées de nappes besoin, des études géotechniques Les secteurs les plus sensibles sur le territoire supplémentaires pourront être . Vallée de l’Echandon, intégrant une importante part envisagées afin de quantifier ce risque du bourg de Tauxigny, de manière précise. . De nombreux secteurs de part et d’autre du plateau en sensibilité forte. Risques Tauxigny n’est pas concerné par des ouvrages de transport de La commune de Tauxigny s’affranchit technologiques gaz ou d’hydrocarbures. Le Dossier Départemental des relativement bien des risques liés aux Risques Majeurs n’identifie pas d’axes de circulations activités anthropiques identifiés sur le spécifiquement sujets à ce risque. Néanmoins, tous les axes de territoire communal. circulation, notamment les voies départementales, peuvent dans l’absolu être concernés par ce risque.

POTENTIELS EN ÉNERGIE THÈMES CONTEXTE ENJEUX Energie éolienne Dans le secteur de Tauxigny, la vitesse moyenne des vents à Potentialités de développement des 80 m de hauteur est de l’ordre de 4,5 m/s, contre 6 m/s en énergies renouvelables sur le territoire. Beauce. Le potentiel éolien de la commune est donc Leur mise en œuvre nécessitera, dans relativement bon pour la région Centre. certains cas, un raccordement au réseau Le Schéma Régional Eolien définit 19 zones favorables au classique pour assurer l’appoint, ainsi développement de l'énergie éolienne : la commune de que des études de faisabilité Tauxigny fait partie de la zone 11A du SRE, zone favorable au complémentaires développement de l'énergie éolienne. Ce caractère apparaît toutefois assez peu compatible avec la Zone de Protection Spéciale (Natura 2000). Energie solaire Avec environ 1 850 heures de soleil par an, le territoire du Tauxigny bénéficie d’un bon ensoleillement à l’échelle du Bassin parisien. Ainsi, le potentiel d’énergie solaire du territoire se situe entre 1 400 et 1 450 kWh/m² en moyenne annuelle, ce qui traduit des potentialités modérées mais non négligeables. Géothermie Tauxigny s’inscrit dans un territoire où le potentiel géothermique est globalement évalué à moyen à fort. Bois-énergie L’important contexte forestier du département d’Indre-et-Loire constitue un terrain favorable à l’utilisation du bois-énergie

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ANALYSE GÉNÉRALE DES INCIDENCES DU PLU SUR LES COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES

INCIDENCES DU PLU SUR LE CADRE PHYSIQUE THÈMES INCIDENCES MESURES Qualité de l’air Le poids des pollutions d’origine routière, source Plusieurs orientations et mesures transversales et climat d’émission de gaz à effet de serre, est concourent à la diminution des consommations susceptible de se renforcer avec l’augmentation énergétiques et donc des émissions de gaz à effet de des flux de trafics liés à l’aménagement de serre dans le cadre de ce PLU : nouvelles zones d’habitat et d’activités . Urbanisation privilégiée au sein des (notamment la poursuite du développement du enveloppes urbaines existantes ou en continuité immédiate des espaces urbains Node Park). Il en est de même des émissions de ayant pour effet de réduire les distances vers gaz à effet de serre liées aux systèmes de les équipements et les services, et chauffage qui vont s’accroître avec la d’encourager les déplacements non construction de nouveaux logements. motorisés ; Néanmoins, l'effet de la circulation sur la qualité . Protection des espaces naturels (notamment de l'air étant notamment conditionné par le la vallée de l’Echandon) et préservation des trafic, qui restera limité eu égard au nombre vastes espaces agricoles (plateau de la d’habitants attendus (300 habitants espérés sur Champeigne), constituant un moyen efficace la période 2016-2028), l’impact réel restera de lutte contre le changement climatique, modéré. Il en est de même concernant la . Développement et renforcement du maillage croissance du nombre de logements au sein du de circulations douces, territoire tauxignois (120 logements pour la . Valorisation des énergies renouvelables et période 2016-2028) : l’impact réel en termes réduction des consommations énergétiques. d’émissions de gaz à effet participant à la dégradation de la qualité de l’air restera limité, d’autant plus du fait des évolutions récentes en termes de construction. Topographie A l’échelle des secteurs ouverts à l’urbanisation Préconisations inscrites au règlement concernant envisagés dans le PLU, la topographie sera l’intégration paysagère des bâtis dans les secteurs en ponctuellement marquée, mais elle restera pente. globalement peu notable à l’échelle de l’ensemble du territoire tauxignois. Hydrologie En l’absence de mesures, les incidences de Modalités de préservation de la ressource en eau projets d’urbanisation et/ou d’aménagements mises en œuvre à travers le règlement, via l’article 4 sur les milieux récepteurs des eaux pluviales sont des différentes zones (dispositions de gestion des eaux négatives et d’ordre quantitatif et qualitatif. usées et des eaux pluviales). La qualité des eaux des milieux récepteurs peut Le PADD s’inscrit en faveur de la protection de la également être altérée par trois types de ressource en eau dans la mesure où il vise la pollution (chronique, saisonnière, accidentelle), protection de la trame bleue. ainsi que par les rejets d’eaux pluviales ou d’eaux usées

INCIDENCES DU PLU SUR LE MILIEU NATUREL, LE CADRE PAYSAGER / PATRIMONIAL ET L’AGRICULTURE THÈMES INCIDENCES MESURES Milieux naturels Consommation d’espaces agricoles et semi-naturels Classement en zone N et/ou EBC des entités par les zones vouées à être aménagées nuancée boisées, classement en zone A des espaces par la lutte contre le mitage et l’étalement urbain agricoles (An pour les espaces agricoles recoupant participant à la limitation des incidences au droit de le site Natura 2000) ces espaces Définition d’une OAP Biodiversité préconisant des Préservation des milieux naturels de valeur principes de gestion des milieux visant la vallée de écologique exceptionnelle et des continuités l’Echandon et le secteur des Quatre Noyers écologiques identifiées Article 13 du règlement précisant les modalités de végétalisation des zones et de préservation des éléments de paysage Paysage et En réduisant considérablement les possibilités Au niveau du bourg, la qualité des paysages patrimoine d’urbanisation dans les hameaux par rapport au urbains a été prise en compte dans le cadre des 3 POS opposable, le PLU améliore nettement la projets de densification retenus, en travaillant sur la situation en termes de préservation des paysages forme urbaine mais aussi la préservation d’éléments agricoles. identitaires. Le développement urbain envisagé sur le secteur de Cependant il demeure des possibilités La Thibaudière s’accompagne de dispositions en d’urbanisation dans les hameaux du Coudray / La 187 Commune de T a u x i g n y – THEMA Environnement Septembre 2017 PLU de Tauxigny – Évaluation environnementale

Gaudinière (avec une extension mesurée de matière de traitement végétal de la frange en l’enveloppe du hameau), des Loges, mais aussi et contact avec l’espace agricole, tant au niveau de surtout un développement urbain envisagé au l’OAP que du règlement écrit. niveau du bourg et au niveau du NodePark qui Au niveau de la zone 2AUh de la rue des Alisisers, nécessairement va faire évoluer le paysage à travers en contact avec les rives de l’Echandon, il est prévu le déplacement des zones de contact entre espaces le maintien d’une bande en espace non bâti au bâtis et espaces naturels ou agricoles. long de l’Echandon (jardins), ainsi que la

réalisation d’un aménagement paysager en entrée La mise en œuvre du PLU aura des incidences de bourg ; l’ensemble devant contribuer à positives sur le volet patrimoine culturel par rapport améliorer la perception d’un espace au POS opposable, en ce sens qu’il identifie et progressivement délaissé. protège les éléments de patrimoine recensés sur la commune, qu’il soumet à autorisation préalable La poursuite du développement du NodePark toute démolition dans les ensembles bâtis de s’accompagne de dispositions en matière de caractère (zone UA et secteurs Ah des hameaux) et traitement végétal de la frange en contact avec qu’il met l’accent sur les possibilités de l’espace agricole, tant au niveau de l’OAP que du réhabilitation du bâti ancien dans les écarts et règlement écrit. hameaux. Au niveau des hameaux du Coudray / La Gaudinière et des Loges, afin de préserver l’équilibre végétal / bâti, il n’est pas permis une densification importante des enveloppes urbaines existantes, avec l’instauration d’un coefficient maximal d’emprise au sol. Au niveau de l’extension possible du hameau du Coudray, elle est inscrite en zone 1AUh avec une OAP prévoyant des dispositions en matière de forme urbaine, de hauteur des constructions et de qualification végétale des franges en contact avec l’espace agricole. Agriculture et Le projet de PLU propose une limitation de la PADD précisant les grands objectifs de limitation de consommation consommation d’espace future à destination de consommation foncière concernant l’habitat foncière l’habitat, afin de répondre au plus près aux besoins Zonage A et N ancrant la préservation de ces de la commune, sans consommation urbaine espaces au sein du territoire tauxignois excessive. Ainsi, sur la base d’une consommation évaluée à 19 ha pour l’habitat sur la période 2001- 2014, il est envisagé une consommation deux fois moindre dans le cadre du projet de PLU.

INCIDENCES DU PLU SUR LES POLLUTIONS, LES RISQUES ET LES NUISANCES THÈMES INCIDENCES MESURES Sols pollués Aucune incidence spécifique du fait qu’aucune Hormis dans les secteurs urbains dédiés aux zone nouvellement ouverte à l’urbanisation ne activités économiques, le règlement précise que les s’inscrit au droit d’un site pollué ou dépôts sont interdits en zone urbaine ou à potentiellement pollué urbaniser : cette prescription s’inscrit ainsi dans une optique de limitation des pollutions de sol. Pollution A l’exception du secteur du Node Park, les Modalités de préservation de la qualité du ciel lumineuse ouvertures à l’urbanisation envisagées dans le nocturne inscrites à l’article 15 du règlement. cadre du projet de PLU ne sont pas de nature et d’envergure à engendrer une dégradation significative de la qualité du ciel nocturne.

Risques naturels Le principal risque naturel identifié sur le territoire Territoire soumis aux préconisations de l’OAP est celui lié au retrait-gonflement des sols Biodiversité : au plus près de l’Echandon, la argileux, une large partie du territoire, incluant le constructibilité de ces espaces est restreinte bourg, étant concernée par un aléa fort. (préservation d’un espace tampon), limitant Bien qu’aucun PPRI ne soit mis en œuvre, la l’exposition de la population à une crue du cours commune est également soumise au risque de d’eau. crue de l’Echandon. Recommandations retrait-gonflement des argiles en En termes d’inondation, le territoire communal est annexe du règlement également sujet au risque de remontée de nappes.

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Risques industriels Poursuite du développement du Node Park dans Absence de mesures spécifiques. et technologiques la partie nord de la commune. L’exposition des Il est à noter qu’en cas de délivrance d’une populations les plus proches vis-à-vis de risques autorisation d’installation classée pour la protection technologiques pourrait ainsi être accrue : le de l’environnement, les conditions d’implantation, hameau de Bau apparaît dès lors comme le plus notamment vis-à-vis des habitations les plus exposé. proches, seront adaptées et précisées dans le cadre de la procédure d’instruction en fonction du degré du risque induit par l’ICPE.

INCIDENCES DU PLU SUR LA SANTÉ HUMAINE THÈMES INCIDENCES MESURES Qualité de l’air Le contexte rural de Tauxigny confère à la PADD exprimant la volonté de favoriser le commune un terrain propice à la dispersion des développement des transports collectifs et le émissions atmosphériques, limitant les développement du maillage de liaisons douces concentrations potentiellement problématiques s’inscrit dans une optique de réduction des pour la santé humaine. émissions de gaz à effets de serre. Ressource en eau Accroissement de la population et des activités Le règlement prévoit les modalités de la potable générant une augmentation des besoins en eau préservation de la ressource en eau, notamment potable via l’article 4 des différentes zones qui décline les dispositions de gestion des eaux usées et des eaux pluviales, en intégrant les possibilités de desserte par les réseaux Champs Aucun impact significatif n’est à attendre dans le Absence de mesures spécifiques électromagnétiques cadre de la mise en œuvre du PLU. Bruit L’évolution de l’ambiance sonore au droit des Absence de mesures spécifiques quartiers d’habitat les plus proches des zones à urbaniser sera généralement modérée dans la mesure où les secteurs d’ouverture à l’urbanisation sont de surface limitée, et situés au contact des zones bâties existantes.

INCIDENCES DU PLU SUR L’ASSAINISSEMENT ET LES DÉCHETS THÈMES INCIDENCES MESURES Eaux usées / Evolution démographique du territoire engendrant Règlement définissant les dispositions réglementaires Eaux pluviales une augmentation du flux d’effluents à traiter au de la gestion des eaux usées et des eaux (article 4 niveau de la station d’épuration, des différentes zones) Ouvertures à l’urbanisation concourant à l’augmentation des ruissellements d’eaux pluviales Déchets Augmentation de la population générant une Absence de mesure spécifique. L’organisation de la hausse de la quantité de déchets produits collecte des déchets sera adaptée par la Communauté de Communes Loches Développement.

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INCIDENCES DU PLU SUR LE RÉSEAU NATURA 2000 Concernant le réseau Natura 2000, et de façon plus générale, les espaces inventoriés et/ou protégés au regard de leur intérêt écologique, les orientations du PADD de Tauxigny affichent la volonté d’assurer la protection des espaces naturels sensibles, agricoles et forestiers, et de préserver les continuités écologiques. Au niveau du plan de zonage, la ZPS est traduite par les zones suivantes : . An : secteur au sein duquel les éoliennes de grande hauteur ne sont pas autorisées du fait des enjeux liés à la Zone de Protection Spéciale, . Ah : secteur identifiant les hameaux avec possibilités d’évolution encadrées du bâti, . N : secteur à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de leur caractère d’espaces naturels et forestiers). Elle est couplée sur les entités boisées au zonage d’Espace Boisé Classé (EBC) : masses boisées situées au sein de l’espace agricole, à protéger au titre des articles L.113-1 et suivants du Code de l’urbanisme.

Ces différentes zones induisent une réglementation restrictive concernant l’occupation des sols et des usages. Les zones nouvellement ouvertes à l’urbanisation sont situées en dehors de la ZPS « Champeigne ». Lorsque l’urbanisation est possible au sein du site Natura 2000, celle-ci ne concerne que des évolutions encadrées de l’habitat en Ah.

Les choix retenus en termes de localisation des zones d’urbanisation sont donc cohérents avec les objectifs de conservation des espèces ayant justifié la désignation du site Natura 2000. Le zonage A est pertinent vis-à-vis du périmètre Natura 2000, puisque les espèces d’oiseaux de ce site sont pour la plupart inféodées aux milieux agricoles.

L’impact direct potentiel de la zone A sur le site Natura 2000 est limité à la possibilité de construction de nouveaux bâtiments ou installations ; cependant, ceux-ci se feront dans le respect de l’environnement ou dans la continuité des espaces bâtis existants, ce qui n’implique pas d’impact significatif sur le site « Champeigne » sur la commune. Compte tenu de la faible superficie concernée et de sa localisation, le changement de vocation d’une parcelle incluse dans le périmètre Natura 2000 et susceptible d’accueillir des espèces d’intérêt communautaire ne remet pas en cause les objectifs de conservation de ces espèces à l’échelle du site Natura 2000.

Compte tenu des choix faits quant au zonage en termes de localisation et de superficie, l’impact indirect du PLU de Tauxigny sur la ZPS « Champeigne » apparait non significatif dans la mesure où le projet de PLU n’affecte pas les sites biologiques majeurs d’alimentation, de reproduction et de repos des espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation de ce site Natura 2000 et ne compromet pas la fréquentation du site Natura 2000 concerné par les espèces d’intérêt communautaire.

ANALYSE DES RÉSULTATS DE L’APPLICATION DU PLU – SUIVI ENVIRONNEMENTAL

L’évaluation environnementale menée ici ex-ante ne peut acquérir validité qu’après une analyse de l’application du PLU et, in fine, de l’état de l’environnement constaté, au regard des projets réalisés.

Il convient donc de mettre en place un suivi environnemental du PLU dans un délai de 6 ans à compter de la délibération d’approbation. Ce suivi passe par la définition d’indicateurs de suivis : par exemple, suivi du contexte territorial (indicateur de contexte, pour une meilleure connaissance du territoire et de son évolution) et suivi stricto sensu des conséquences de la mise en œuvre du PLU (indicateurs de résultat).

En conséquence, dans le cadre du PLU de la commune de Tauxigny, plusieurs indicateurs de suivi sont proposés afin de rendre compte des orientations et des objectifs fixés en matière de préservation de l’environnement et des effets de la mise en œuvre du projet.

Les indicateurs détaillés ci-après constituent des outils d’évaluation du PLU de Tauxigny au regard de l’état initial détaillé dans le rapport de présentation.

Le respect des objectifs fixés pourra être mis en évidence par les résultats des indicateurs de suivi et sera motif à des ajustements éventuels afin de garantir une prise en compte optimale des composantes environnementales fondamentales du territoire de Tauxigny.

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Ressources Thème Indicateur de suivi Résultats/Effet du suivi Etat initial mobilisées

Occupation du sol et consommation d’espace Evolution de la répartition des Demandes terrains sur la commune d’autorisation de Analyse triennale de la permis de Zones U : 101,59 ha mobilisation d’espace pour construire / Maintien d’une croissance Zones AU : 43,72 ha Occupation du sol l’habitat, l’économie et les permis urbaine limitée Zones A : 2864,54 ha équipements en distinguant les d’aménager Zones N : 683,68 ha réalisations dans l’enveloppe urbaine de celles en extension Plan de zonage urbaine et cadastre Eaux superficielles et souterraines Surveillance de la Nombre d’abonnés en 2014 : consommation annuelle 682 Estimation de la consommation d’eau et tendance du Rapport de

Ressource en eau d’eau potable par habitat et par rapport de l’évolution de fonctionnement Volumes mis en distribution en an l’augmentation de la annuel 2014 : 1 433 360 m3 pour la population avec la CCLD consommation totale

Consommations et productions énergétiques

Nombre de nouvelles Répartition du parc de logements constructions basse Demandes – nombre de constructions BBC, Surveillance de la consommation / haute d’autorisation de Consommations HQE… consommation annuelle performance énergétique permis de énergétiques de Installations de production d’électricité et des Nombre de nouvelles construire / l’habitat d’énergie renouvelable nouvelles pratiques installations autorisées à partir permis individuelles (solaire, éolien, de la mise en œuvre du PLU d’aménager géothermie…)

Patrimoine naturel

Surveillance de la consommation Maintien d’une activité 43 ha de terres inscrites en zone Terres agricoles foncière et bilan sur les espaces identitaire du territoire agricole naturels et l’activité agricole EBC : 380 ha Parcs et jardins : 21 ha Aménagements paysagers : 1,4 Plan de zonage Espaces boisés, Surveillance de l’évolution des Meilleure connaissance de ha et cadastre plantations et espaces naturels communaux, l’évolution des espaces OAP Biodiversité : 161 ha biodiversité notamment des espaces boisés naturels du territoire Plantations à réaliser : 1,4 ha Haie à protéger : 65 m Traitement paysager à réaliser : 1400 m

Risques et nuisances

Surveillance des phénomènes de montée des eaux de l’Echandon : Risque Connaissance du risque réalisation de photographies et Voir plan de zonage et cadastre d’inondation d’inondation relevés en cas de crue dommageable / significative

Déplacements

Surveillance du linéaire de « 0 » afin d’estimer le linéaire Plan de zonage Déplacements Evolution du linéaire de liaisons liaisons douces existantes créé à partir de l’application du et cadastre doux douces communales et créées PLU élaboré

Déchets

Suivi du fonctionnement de la Surveillance de la capacité station d’épuration des Daviers à épuratoire de la station Nombre d’abonnés 2014 : 255 Tauxigny et suivi de la qualité des d’épuration et des volumes Somme des capacités nominales Rapport de rejets - annuelle à l’entrée de la station de la STEP : 700 EH Eaux usées fonctionnement Suivi du réseau d’assainissement Evolution du linéaire de Charge maximale en annuel des eaux usées et des installations réseaux d’eaux usées, état entrée (2014): 357 EH d’assainissement autonomes - et fonctionnement, nombre Débit entrant (2014): 58 m3/j pluriannuelle de raccordements

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ANALYSE DES MÉTHODES UTILISÉES ET DES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES POUR ÉVALUER LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Généralités – Notions d’effet ou d’impact du projet

En matière d’aménagement, les projets, de quelque nature qu’ils soient, interfèrent avec l’environnement dans lequel ils sont réalisés.

L’établissement du volet environnemental dans la procédure d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Tauxigny a pour objectif de fournir des éléments d’aide à la décision quant aux incidences environnementales du projet et d’indiquer les mesures correctives à mettre en œuvre par le maître d’ouvrage, afin d’en assurer une intégration optimale.

Estimation des impacts et difficultés rencontrées - Généralités

L’estimation des impacts sous-entend :

. de disposer de moyens permettant de qualifier, voire de quantifier, l’environnement (thème par thème a priori), . de savoir gérer, de façon prédictive, des évolutions thématiques environnementales.

Le premier point, pour sa partie qualitative est du domaine de la réalité : l’environnement est aujourd’hui appréciable vis-à-vis de ses diverses composantes, avec des niveaux de finesse satisfaisants, et de façon objective (existence de méthodes descriptives).

La partie quantitative n’est de façon générale appréciée que dans les domaines s’y prêtant, plutôt orientés dans les thèmes de cadre physique ou bien de l’environnement humain et socio-économique (hydraulique, bruit...) ; d’autres (tel l’environnement paysager par exemple) font appel à certaines appréciations subjectives, dont la quantification ne peut être aisément envisagée.

Le second point soulève parfois également des difficultés liées au fait que certaines sciences, complexes, telles les sciences biologiques et écologiques, ne sont que modérément (voire pas) prédictives.

Ces considérations montrent la difficulté d’apprécier, de façon générale et unique l’évaluation des incidences du projet d’urbanisation communal sur l’environnement ; l’agrégation des impacts (addition des effets sur des thèmes distincts de l’environnement) reste donc du domaine de la vue de l’esprit, à ce jour, dans la mesure où elle supposerait de façon objective :

. de pouvoir quantifier chaque impact thématique (dans tous les domaines de l’environnement), ce qui n’est pas le cas. A titre d’exemple, le traitement du risque inondation concernant le cours de l’Echandon reste délicat en l’absence de Plan de Prévention du Risque Inondation et de relevés de cote propres au territoire de Tauxigny. . de savoir pondérer l’importance relative des différents thèmes environnementaux les uns par rapport aux autres, ce qui n’est pas le cas non plus.

Enfin, le document de planification renvoie, selon le principe de subsidiarité, aux éventuelles études ultérieures que devront satisfaire un certain nombre de projets prévus dans le cadre de ce PLU ; études devant faire l’objet, dans certains cas, d’une autorisation administrative.

Cas du PLU de Tauxigny

Dans le cadre de ce dossier, la méthode utilisée a consisté en la définition, pour chacun des thèmes de l’environnement, de critères susceptibles de permettre l’appréciation progressive et objective des incidences sur l’environnement de la planification de l’urbanisation du territoire communal.

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Les milieux naturels ont fait l’objet d’une description issue des données bibliographiques mais également des résultats des prospections de terrain (menées en octobre 2015 et novembre 2016).

Ces informations ont été gérées par des spécialistes qui mènent régulièrement, de façon professionnelle, les études d’incidences de cette nature, dans des contextes voisins (même si à chaque étude des spécificités apparaissent : géographie, environnement périphérique…).

PRISE EN COMPTE DE L’AVIS DE LA M.R.A.E. Avis de l’Autorité Environnementale L’évaluation environnementale du projet de PLU de Tauxigny est globalement satisfaisante, les recommandations portent sur : - Le fait que l’évolution attendue de la ZAC du NodePark soit anticipée, notamment en matière d’assainissement, de stationnement et de trafic routier, d’une part au niveau des communes de Cormery et Tauxigny, et d’autre part à l’échelle du SCoT. Il convient notamment de s’assurer de l’efficience des réseaux d’eaux de manière à ne pas obérer les capacités d’assainissement de ce secteur (mise en œuvre d’un programme effectif de réhabilitation du réseau d’assainissement pour ne pas dégrader la qualité des eaux de l’Indre ni obérer la restauration du bon état écologique prévu pour 2021).  Cette remarque a été transmise à la CC Loches Sud Touraine qui est maître d’ouvrage de la ZAC et compétente tant en matière d’assainissement des eaux usées que de SCoT.

- Le fait que les inventaires naturalistes soient réalisés à des périodes permettant une bonne identification des espèces présentes, notamment patrimoniales.  Il est répondu qu’il peut être admis que la période de réalisation des inventaires naturalistes n’apparaisse pas optimale, mais elle est étroitement liée au calendrier d’avancement de la procédure d’élaboration du PLU. Par ailleurs, les inventaires naturalistes réalisés, combinés aux connaissances mobilisées concernant le territoire, ont tout de même permis une appréciation globale satisfaisante des enjeux naturalistes de la commune.

- Le fait que les modalités de recueil des indicateurs soient mieux définies.  Le tableau des indicateurs a été modifié en ce sens pour la version approbation du PLU.

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