Yvonne Printemps. L'heure Bleue

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Yvonne Printemps. L'heure Bleue elle était une fois collection dirigée par Marie-Josèphe Guers KARINE CIUPA YVONNE PRINTEMPS L'heure bleue ÉDITIONS ROBERT LAFFONT PARIS © Éditions Robert Laffont, S.A., Paris, 1989 ISBN 2-221-05283-8 Pour Simone, A Marie-Josèphe et Paul «L'amour est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même. » Jean GUÉHENNO Premier chapitre 1894-1917 « Je m'étais juré qu'à vingt ans Je serais celle qu'on adore Plus qu'aucune autre et tant et tant, Et davantage, et plus encore ! » L'Amour masqué, Sacha GUITRY, André MESSAGER. Automne 1893 : Le train manqué EQUEL des deux attend l'autre, ce soir d'octobre 1893, en gare d'Arras ? Palmyre, sans doute. Elle estL femme à attendre, sur un quai ou ailleurs. Soumise, patiente, attachée. Ce sont les familles qui ont provoqué la rencontre : les parents de Palmyre, les Vignolle qui habitent Le Cateau où la jeune femme est née, et ceux du mari volage, les Wigniolle de Valenciennes. Pour eux, il n'y a aucune raison de ne pas croire en une réconciliation : le fils Wigniolle est bien un peu cou- reur, mais il n'est pas mauvais homme. Est-ce sa faute s'il plaît tant aux femmes ? Palmyre, qui a bon cœur et n'a rien à perdre, accepte de passer quelques jours avec Léon-Alfred dans leur pays, à la limite du Cambrésis et du Hainaut. L'amertume n'est pas son fait : elle est délaissée, certes, pour quelqu'une ou quelques autres, elle a trente-quatre ans, trois enfants - deux garçons et une fille -, mais elle est amoureuse, Palmyre. Amou- reuse de son mari. Leurs origines sont modestes, l'instruction précaire. Pendant les absences répétées de Léon-Alfred, Palmyre Wigniolle a appris à se débrouiller seule. Elle est restée une femme agréable : ses cheveux sont attachés bas en chignon, presque sur la nuque; le visage est rond, le menton en poire, la bouche étroite, les yeux petits mais bleus. Palmyre a le teint diaphane des filles du Nord. Elle est un mélange d'exubérance et de crédulité, de conformisme et de drôlerie. Elle aime coudre et chanter. Elle aime aussi aimer. Aujourd'hui, sur le quai, elle se rappelle leur pre- mière rencontre. Un regard avait suffi : elle avait rougi, il l'avait enlevée, ils s'étaient aimés, il avait filé. « Et pourtant j'ai eu un regard... » songe-t-elle. Bientôt, Pal- myre croit attendre un enfant et l'homme aux favoris qui porte beau l'habit et la moustache ne se dérobe pas. Vite on les marie. Léon-Alfred continuera de vivre comme il l'entend. Rien, jamais, ne l'empêchera de cou- rir le guilledou, ni de flamber, ni de faire la noce. Mais les conquêtes vont coûter cher à ce caissier qui dilapide, à ce joueur qui touche à tout, à ce don Juan qui va jusqu'au bout de sa frénésie. Il joue aussi avec Pal- myre; il va et vient, présent pour quelque temps aux naissances de Léon et Lucienne qui sont maintenant des adolescents, et de Lucien qui a huit ans. Palmyre toujours l'excuse, admirative, tolérante, influençable. Est-ce le train qui est arrivé en retard et leur fit manquer la correspondance, ou le départ pour Valen- ciennes fut-il reporté? Peu importe. Puisqu'il n'y a rien d'autre à faire, on décide de passer la nuit à Arras. Une soirée seuls, sans les familles, l'occasion est plutôt belle. Mais, en gare d'Arras, le lendemain matin, ce n'est pas un couple qui monte dans le wagon en partance pour Valenciennes : Léon-Alfred et Palmyre Wigniolle ne sont décidément pas faits l'un pour l'autre. Chacun repart d'où il est venu. La rencontre ratée n'est pour- tant pas sans conséquence : neuf mois plus tard, à Ermont près de Paris, le 25 juillet 1894 à 10 h 30, Pal- myre Augustine Wigniolle met au monde une petite fille. Le médecin accoucheur est breton, et comme on cherche un prénom pour l'enfant, il propose celui d'Yvonne. Elle a les yeux bleus et le menton en poire. Elle est née sous le signe du Lion. A Ermont, les années difficiles VONNE est enfant de la campagne. Ermont, en Y cette fin de siècle, est l'un des petits villages qui, bien au-delà d'Enghien, bordent la forêt de Montmorency. Un monde rural, protégé et fermé au sein d'une nation qui vit la Belle Epoque. Les révoltes existent, mais sont peu nombreuses et les nantis ne connaissent pas la mauvaise conscience. Les velléités anarchistes condamnant les réalités sociales du XIX siècle ne sont plus clamées que par les chan- sonniers de Montmartre. Le pouvoir d'achat est stable : il ne baissera qu'une vingtaine d'années plus tard, au lendemain de la Grande Guerre. Pour l'heure, la France, en Europe et dans le monde, reste un pays fort et écouté. Il est la référence, tandis que sa capitale est le point de mire du globe. On est au temps des duels et des omnibus à chevaux. Pas un boutiquier ne tient vitrine sur l'avenue des Champs-Élysées et l'avenue du Bois n'est pas encore l'avenue Foch. Avant que n'intervienne la séparation de l'Église et de l'État en 1905 - là est le vrai passage d'un siècle à l'autre - se tient la fastueuse kermesse de l'Exposition universelle de 1900. Du Palais-Bourbon à la Concorde et du Champ-de-Mars au Trocadéro, elle consacre l'ère de la communication : quarante nations étrangères sont représentées, et l'avenir trouve son plus juste symbole au palais de l'Électricité. Cinq mille ampoules en illuminent la façade. Partout on parle de cette exposition et les visiteurs s'y pressent par milliers pendant des mois. Ce fut, sans doute, une occasion pour Palmyre de venir à Paris. Elle n'en connaît pas les divertissements et ne s'évade de son quotidien qu'en fredonnant les chansons populaires d'Yvette Guilbert : l'a-t-elle seulement vue aux Ambassadeurs ? La chan- teuse - nez retroussé, teint blafard et chevelure rousse nouée en chignon au-dessus de la tête - vient d'y triom- pher dans Madame Arthur : elle immortalise une sil- houette longiligne aux bras gantés de noir, la taille prise dans une robe vert cru, devenue légendaire. L'opérette à cette époque jette ses derniers feux et le café-concert bat son plein. Le temps est venu des gam- billeuses et des chanteurs comiques. On a rebaptisé le Chat-Noir et Toulouse-Lautrec fait l'affiche de Bruant au nouveau Mirliton, après avoir croqué de son trait elliptique la dame en vert, comme il l'a fait pour Jeanne Avril et les danseuses du Moulin-Rouge. Le père est revenu à la naissance d'Yvonne, pour repartir quelques mois plus tard en Angleterre au bras d'une blanchisseuse. Puis il revient pour disparaître à nouveau. Palmyre ne cherche plus à le retenir, mais ne s'accommode pas de la situation, ni sentimentalement ni financièrement. Il n'est pas certain que Léon-Alfred, à sa manière, n'ait pas fait quelque effort; mais la petite qui grandit défend sa mère de tout son instinct et ne passe rien à celui qu'elle considère désormais comme un intrus. On devine qu'après avoir ressenti, confusé- ment peut-être, les déceptions et le malheur de sa mère, trop peu armée, et mesuré son immense faiblesse, sans comprendre ses attachements, l'enfant a jugé, tranché, condamné. Yvonne n'est pas indifférente. Il y a une colère et une intransigeance sans limites chez cette fil- lette de quatre ans qui finit par chasser son père du domicile familial. Plus tard, ni la rancune ni la rancœur ne se seront effacées. Malheureusement pour lui et pour elle, jamais Yvonne n'aura la moindre indulgence pour cet homme qui s'est mal conduit. On ne quitte pas une femme dont on a des enfants. « Ça fait toujours un beau salaud de moins sur terre ! » s'exclame-t-elle en apprenant au début des années 30, la mort de Léon-Alfred Wigniolle, un défunt qui de son vivant ne la concernait déjà plus. Palmyre, elle, s'est évanouie. L'attitude d'Yvonne envers sa mère est empreinte de tendresse et de générosité. La petite devine que la plus malheureuse des deux est Palmyre. Elle se sait la plus forte, mais la mère ne peut imaginer que ce contexte difficile a fait naître chez Yvonne une incurable inquié- tude. Léon, le frère aîné, se lance bientôt dans le commerce de tissus, quitte Paris et se marie. Lucienne ne tarde pas à en faire autant : elle épouse un précepteur et part vivre à Dourdan, non loin de Paris. Quant à Lucien, il passe son temps aux Beaux-Arts et fréquente les salles de spectacle. Palmyre n'a plus qu'un enfant à charge, mais n'en tire pas moins le diable par la queue. On vit trop chichement, le superflu est inconnu, parfois même le nécessaire. Le peu de ressources provient des travaux de couture que Palmyre fait chez elle. Yvonne, qui n'est pas maladroite, aide souvent sa mère. Il est d'ailleurs entendu qu'une future jeune fille doit savoir coudre et broder, comme faire la révérence, signes dérisoires d'une éducation qui aura les limites naturelles de ce que Palmyre a appris et du monde dans lequel elle vit. Yvonne se plie davantage à ces contraintes qu'à la discipline scolaire. Elle préfère flâner et s'amuser, pas- ser un dimanche chez Estelle, une cousine Wigniolle qui tient un café à Butry-sur-Oise, ou se déguiser avec les vêtements et autres effets de Palmyre : un corsage, une dentelle, une jupe ou un jupon, une breloque et un peigne, un volant décousu ou un chapeau.
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