DOSSIER DE PRESSE 29E Festival Du Cinéma Espagnol De Nantes
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DOSSIER DE PRESSE 29e Festival du Cinéma Espagnol de Nantes PRÉAMBULE Depuis sa création en 1990, le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes s’est imposé comme le rendez-vous majeur du cinéma espagnol en France. Le Festival propose à un public fidèle (30.000 spectateurs en 2018) 70 longs et courts-métrages (soit environ 200 projections en version originale sous-titrée sur 11 jours) et entend faire connaître le cinéma espagnol dans sa diversité (fictions, documentaires ou encore films d’animation) à travers des cycles thématiques qui entremêlent actualité sociale contemporaine, sujets historiques et recherche formelle. La 29e édition, que nous vous invitons à découvrir dans ce dossier de presse, se déroulera du jeudi 28 mars au dimanche 7 avril 2019. En complément de ce support, nous mettons à votre disposition le programme dans lequel vous trouverez les présentations détaillées des différents cycles, l’intégralité des synopsis des courts et longs-métrages projetés, la grille des séances, ainsi que les biographies sur nos invités. Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations. N’hésitez pas à nous contacter. Nous vous souhaitons un très bon Festival ! Maëlle Dousset-Brochard & Fabien Bost CONFÉRENCES DE PRESSE PARIS > Mercredi 13 mars 12h Présentation de la 29e édition Pilar Martínez-Vasseur (co-directrice du Festival du Cinéma Espagnol de Nantes) en présence de Javier Muñoz (directeur de l’Instituto Cervantes de París), Roberto Varela (conseiller culturel de l’Ambassade d’Espagne) et Justo Zambrana (directeur du Colegio de España) 19h Projection du film Les distàncies de Elena Trapé en vost espagnole 2 Instituto Cervantes (7, rue Quentin Bauchart, Paris) NANTES > Jeudi 21 mars 11h30 Présentation de la 29e édition par José Marquez & Pilar Martínez-Vasseur (co-directeurs du Festival du Cinéma Espagnol de Nantes) Oceania Hôtel de France (24 rue Crébillon, Nantes) NANTES > Lundi 1er avril 11h30 Conférence de presse de l’acteur Javier Bardem Oceania Hôtel de France (24 rue Crébillon, Nantes) *** Téléchargements Programme, teasers, photos des films et des invités, dossiers sur les expositions, etc. Rendez-vous dans notre Espace Presse > http://bit.ly/PresseFCEN Demandes d’interviews Nous mettons à votre disposition un traducteur pour chaque interview, sur simple demande. Nos coordonnées Maëlle Dousset-Brochard : [email protected] | 06 52 71 08 34 Fabien Bost : [email protected] | 07 82 38 13 76 - 2 - SOMMAIRE ÉDITO page 4 HOMMAGE À L’ACTEUR JAVIER BARDEM page 6 CYCLE LA CAMÉRA AU RYTHME DU FLAMENCO page 8 LES COMPÉTITIONS : 5 SECTIONS, 7 PRIX page 10 Compétition Fictions page 10 Compétition Documentaires page 12 Compétition Premiers Films page 13 Compétition Courts-métrages page 14 Compétition Scolaires page 15 HORS COMPÉTITION page 16 LA FENÊTRE BASQUE page 18 LES INVITÉS page 20 LES RENCONTRES-DÉBATS page 22 3 LES AUTRES RENDEZ-VOUS DE L’ESPACE COSMOPOLIS page 23 LES EXPOSITIONS page 24 LA FORMATION DES JEUNES PUBLICS page 26 LES SÉANCES DÉCENTRALISÉES page 28 INFOS PRATIQUES page 29 L’ÉQUIPE page 30 LES PARTENAIRES page 31 - 3 - ÉDITO Pas de murs POUR LE CINÉMA ! Yuli de Iciar Bollain 4 Jamais, même dans ces dernières années où la politique culturelle fut des plus hasardeuses, le cinéma espagnol ne s’est laissé abattre et les réalisateurs ont su préserver leur outil si prisé dans les Festivals et en France en 2018-2019, comme en témoignent de nombreuses sorties de films en salle depuis l’été : Campeones (Javier Fesser), Quién te cantará (Carlos Vermut), Carmen y Lola (Arantxa Echevarría), El silencio de otros (Almudena Carracedo et Robert Bahar), Un día más con vida (Raúl de la Fuente et Damian Nenow). En filmant la différence, la quête identitaire ou les questions mémorielles, chacun de ces réalisateurs nous dit combien les limites entre fiction et réalité et celles délimitant le « je » et le « nous » sont perméables voire microscopiques. L’ensemble de ces films figure dans la sélection officielle hors compétition de cette édition. - 4 - INÉDITS, DRÔLES D’ENDROITS Il faut parfois s’enfermer dans une salle de cinéma pour avoir des nouvelles du monde. Les films, inédits et en compétition pour cette 29e édition, ont extirpé les villes, les pays de leur simple statut d’arrière-plan générique pour en faire tour à tour un personnage, une humeur, un espace mental : Cuba, La Havane, au cœur de l’Histoire dans Yuli (Iciar Bollain), Berlin froid et désincarné dans Les distàncies (Elena Trapé), un Pays basque bucolique délaissé par Koldo Almandoz pour asseoir Oreina sur une lisière marécageuse à Oria (Guipuzcoa) et un road movie à travers ce que le réalisateur appelle les « non-lieux », loin de la capitale, pour Casi 40, de David Trueba. Avec Petra, Jaime Rosales revisite une tragédie grecque, dans une campagne catalane, L'Empordà, gorgée de soleil. Enfin, Isaki Lacuesta et Isa Campo signent Entre dos aguas, film entre passé et présent, entre deux existences parallèles, entre les deux rives du Guadalquivir, en Andalousie. Villes, pays, espaces, sont ainsi mis et remis en abyme. Intériorisés, mentalisés, esthétisés. LA CAMÉRA AU RYTHME DU FLAMENCO « Le cinéma est l’art du mouvement, écrivait Philippe Soupault, et c’est peut-être grâce à lui, grâce à son universalité que nous pouvons entrevoir la résurrection de la danse ». La danse n’a certes pas besoin du cinéma pour exister, mais en tant qu’art vivant et éphémère, elle trouve dans le cinéma le moyen de perdurer, au-delà de son exécution. C’est la complémentarité des trois langages, danse, chant et cinéma, que cette édition veut mettre en exergue à travers la projection de fictions et documentaires autour des figures mythiques de Antonio Gades, Paco de Lucía, Camarón, ou encore La Chana au sommet de leur art. Un concert 5 de la chanteuse Marina Heredia et une exposition du photographe de flamenco et grand connaisseur de cet univers artistique, René Robert, complètent ce cycle. JAVIER BARDEM, ACTEUR – PERSONNAGE Heureusement il existe une alternative pour un acteur qui souhaite pouvoir évoluer en toute sérénité dans ce pays d’Oz qu’est le monde du cinéma : celle d’être déjà un personnage dans le monde réel, c’est-à-dire lui-même de la façon la plus particulière, la plus remarquable et la plus intense qui soit. L’acteur-personnage tient ses rôles en respect. Cabossé, plein de reliefs physiques aussi bien que psychiques, il est l’anti-toile vierge. Javier Bardem fait partie de cette catégorie. Il a grandi dans l’univers du théâtre : ses grands-parents, sa mère Pilar Bardem, tous comédiens (‘’cómicos’’, comme il aime le dire). Il est le neveu du réalisateur Juan Antonio Bardem (Muerte de un ciclista, 1955, Calle Mayor, 1956) membre, comme sa mère, du Parti communiste et opposant au franquisme. Il est aussi le frère de l’acteur Carlos Bardem. « Javier ne fait pas des films, il y milite. Il incarne des personnages qui s’émancipent de leur seule dimension cinématographique pour devenir de troublants miroirs de nos vies », écrit à son propos le réalisateur Fernando León de Aranoa. Si le cinéma nous a appris quelque chose de la vie, et Bardem l’a rappelé lors de la Cérémonie des Oscars le 24 février 2019, c’est à quel point les murs et les frontières sont trompeurs et inconsistants. Nous ne sommes pas sûrs que le spectateur de cinéma, éternel nomade, se reconnaisse d’autre patrie que celle, multiple, de ses enthousiasmes cinéphiliques. Pilar Martínez-Vasseur - 5 - HOMMAGE À L’ACTEUR JAVIER BARDEM Invité d’honneur de cette 29e édition, l’acteur espagnol sera à Nantes du lundi 1er au mercredi 3 avril. Javier Bardem donnera une masterclass (mardi 2 avril, Opéra Graslin) et présentera six des dix films qu’il a lui-même sélectionnés pour cet hommage. L’acteur caméléon C’est aux côtés de Bigas Luna, Pedro Almodóvar, Juanma Bajo Ulloa, Mariano Barroso ou encore Álex de la Iglesia que Javier Bardem travaille les dix premières années. Très rapidement remarqué par la critique comme par le public en Espagne, il remporte en 1994 la Concha de plata du Meilleur acteur au Festival International de Cinéma de San Sebastián pour Días contados de Imanol Uribe, puis en 1996 le Prix Goya (équivalent de nos Biutiful César) du Meilleur Acteur pour Boca a boca de Manuel Gómez Pereira. de Alejandro González Iñarritu Sa carrière prend une dimension internationale lorsque Julian Schnabel lui confie le rôle de l’écrivain cubain Reinaldo Arenas dans Before Night Falls / Avant la nuit (Grand Prix de la Mostra de Venise en 2000). En 2003 puis en 2005, pour Los lunes al sol / Les lundis au soleil de Fernando León de Aranoa puis Mar adentro de Alejandro Amenábar, son jeu d’acteur est une nouvelle fois salué. Javier Bardem remporte, pour chacun de ces opus, les Prix Goya du Meilleur acteur. 6 Los lunes al sol Mar adentro Everybody Knows No Country for Old Men de Fernando León de Aranoa de Alejandro Amenábar de Asghar Farhadi de Joel et Ethan Coen Après avoir tourné avec John Malkovich, Michael Mann et Miloš Forman, l’acteur est contacté par les frères Coen pour interpréter Anton Chigurh dans No Country for Old Men (2007), rôle avec lequel il devient le premier acteur espagnol oscarisé. Deux ans plus tard, pour son interprétation de Uxbal dans Biutiful de Alejandro González Iñárritu il remporte de nouveau le Prix Goya du Meilleur acteur (2011) et surtout celui de l’Interprétation masculine du Festival de Cannes (2010). Dernièrement, après avoir tourné majoritairement aux États-Unis pendant les années 2010, Javier Bardem travaille de nouveau sur des projets péninsulaires : Todos lo saben / Everybody Knows de Asghar Farhadi et Loving Pablo / Escobar de Fernando León de Aranoa.