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Fr. Dt. Goethe à L’éveil d’un génie (1770-1771) « Le lieu qu’a foulé un grand homme est un lieu consacré ; après des siècles, ses paroles et ses actions résonnent encore pour la postérité » Johann Wolfgang von Goethe, , 1790

Entre avril 1770 et août 1771, le jeune Johann Wolfgang von Goethe, âgé de seulement 21 ans, séjourne à Strasbourg. Le projet de rejoindre la ville se dessine dès 1769, comme l’attestent ses échanges avec son père. L’objectif que lui fixe ce dernier est alors de terminer ses études de droit, mais éga- lement de découvrir la vie à la française. Ce séjour représente également pour le jeune intellectuel l’occasion de forger son tempérament et son goût artistique. S’il dresse parfois le por- trait d’une idéalisée, notamment dans ses Mémoires publiés à partir de 1811 sous le titre (« Poésie et vérité »), Goethe dresse en parallèle une analyse plus critique. L’exposition accompagne les pas du jeune Goethe, en se fondant notamment sur ses écrits ainsi que sur les traces laissées durant son séjour strasbourgeois.

„Die Stätte, die ein guter Mensch betrat, ist einge­ Exposition weiht; nach hundert Jahren klingt « Goethe à Strasbourg, sein Wort und seine That dem Enkel wieder.“ l’éveil d’un génie (1770-1771) » Johann Wolfgang von Goethe, Torquato Tasso, 1790 Galerie Heitz, Palais Rohan Von April 1770 bis August 1771 weilte der damals erst 21 Jahre Une exposition organisée par le Cabinet des alte Johann Wolfgang Goethe in Straßburg. Das Vorhaben ­Estampes et des Dessins et la Bibliothèque zu dieser Reise entstand schon 1769, wie der Briefwechsel mit ­nationale et universitaire de Strasbourg. seinem Vater belegt. Gemäß dessen Wunsch sollte sein Sohn hier das Jurastudium abschließen, aber auch die französische Lebensart kennenlernen. Während seines Aufenthalts reifte Ausstellung Couverture : Georg Melchior der junge Intellektuelle auch charakterlich und entwickelte « Goethe in Straßburg. Erwachen eines Genies Kraus, Portrait de Johann Wolfgang von Goethe, 1775. sein Kunstverständnis weiter. Goethe zeichnete mitunter (1770-1771) » Peinture à l’huile. , ein idealisiertes Bild des Elsass, vor allem in seinen ab 1811 Galerie Heitz, Palais Rohan Goethe-Nationalmuseum © Sparkassen-Kulturstif- unter dem Titel „Dichtung und Wahrheit“ veröffentlichten Eine Ausstellung des Kupferstichkabinetts tung Hessen-Thüringen Lebens­erinnerungen, unterzog es aber auch einer kritischeren und der ­Bibliothèque nationale et universitaire ­Analyse. Die Ausstellung wandelt auf den Spuren Goethes Umschlagabbildungen: de Strasbourg. Porträt Goethes, 1775. und stützt sich dabei vor allem auf seine Schriften und die Öl auf Leinwand. Weimar, noch vorhandenen Zeugnisse seiner Straßburger Zeit. Goethe-Nationalmuseum © Sparkassen-Kulturstiftung #GoetheStrasbourg Hessen-Thüringen

2 1 Spuren und ­Hinterlassenschaften

Von der Ankunft des damals noch unbe- kannten jungen Goethe in Straßburg zeugen nur wenige Spuren, beispielsweise der vom 18. April 1770 datierte Namenseintrag im Immatrikulationsregister der Universität. Traces-empreintes Seine ersten Nächte verbrachte er im nicht À son arrivée, le jeune Goethe, pas encore mehr existierenden Gasthof zum Geist am connu, laisse des traces discrètes, comme heutigen Quai Saint Thomas. Später bezog er son nom dans le registre d’inscription de eine Wohnung am Alten Fischmarkt (Rue du l’Université, en date du 18 avril 1770. Il Vieux-Marché-aux-Poissons). séjourne pour commencer à l’Hôtel de Goethe kam nach Straßburg, um hier l’Esprit, alors implanté sur l’actuel Quai sein Studium der Rechtswissenschaften Saint-Thomas, et aujourd’hui disparu. Il abzuschließen, und verteidigte am 6. August occupe ensuite un appartement rue du 1771 sein Lizenziat, das auch in Straßburg Vieux-Marché-aux-Poissons. veröffentlicht wurde. Neben dem Jurastu- Son séjour est motivé par un cursus univer- dium, das er mit nur mäßigem Zeitaufwand sitaire en droit, couronné par une licence absolvierte, interessierte er sich für viele obtenue le 6 août 1771 et publiée à Stras- andere Gebiete. So hörte er Anatomievorle- bourg. En parallèle de ses études, suivies sungen am Institut für Anatomie, das sich avec une assiduité relative, il s’intéresse à damals in der gotischen Kapelle am Spitaltor de nombreux sujets, et assiste à des cours befand. d’anatomie dans l’ancien institut d’anatomie, Von Goethes wiederholten Münsterbestei- dans la chapelle gothique située Porte de gungen erzählen noch heute die von dem l’Hôpital. jungen Dichter auf der Plattform hinterlasse- La plateforme de la cathédrale, régulière- nen Inschriften. ment visitée par Goethe, porte aujourd’hui Besonders beredte Dokumente seiner Straß- encore les traces de ces visites grâce aux burger Zeit sind die zahlreichen Manuskripte, Benjamin Zix, Vue de l’Hôtel Benjamin Zix, Reklame die in der Bibliothèque Nationale et Univer- à l’Esprit à Strasbourg, vers für den Gasthof zum Geist, graffitis laissés par le jeune auteur. 1800. Eau-forte. Strasbourg, um 1790. Druckgrafik. Les nombreux manuscrits autographes sitaire aufbewahrt werden, sowie eine Reihe Bnu. Photo : Jean-Pierre Straßburg, Bnu. Foto: von Briefen und Korrespondenzen Rosenkranz/Bnu Jean-Pierre­ Rosenkranz/Bnu conservés par la Bnu, ainsi que certaines lettres et correspondances, constituent un témoignage exceptionnel de la période stras- bourgeoise.

2 3 Entrée de la dauphine

Parmi les événements historiques dont le jeune Goethe a été témoin, l’arrivée de la dauphine Marie-Antoinette le 7 mai 1770 en vue de son mariage est le plus important. Empfang der Kronprinzessin Afin de l’accueillir dignement, une réception fastueuse est élaborée, et une architecture Das bedeutendste historische Ereignis, dem éphémère est édifiée sur une île du Rhin, der junge Goethe in Straßburg beiwohnte, à mi-chemin entre la France et l’Empire war der Empfang von Kronprinzessin Marie- austro-hongrois. Antoinette am 7. Mai 1770. Sie befand sich Goethe est frappé à plus d’un titre par cet auf der Reise nach Paris, wo sie mit dem événement. Il multiplie les visites, s’acquit- künftigen Ludwig XVI. vermählt werden sollte. tant du prix d’entrée, afin d’avoir l’occasion Ihr zu Ehren wurde ein prunkvoller Empfang d’admirer le décorum mis en place. C’est ausgerichtet. In einer eigens auf einer Rhein­ à cette occasion qu’il découvre notam- insel errichteten Halle wurde Maria-Antonia ment l’art italien, à travers la tapisserie de von Österreich an Frankreich übergeben und l’École d’Athènes. Une autre tapisserie est hieß von nun an Marie-Antoinette. abondamment commentée, représentant Goethe war von dem Ereignis in mehrfacher les amours terribles de Jason et Médée. Hinsicht beeindruckt. Wiederholt begab er Elle donne l’occasion au jeune écrivain de sich auf die Rheininsel und entrichtete den critiquer le mauvais goût du sujet. Eintrittspreis, um die prunkvolle Ausstattung La ville et le Palais Rohan sont exceptionnel- zu bewundern. Bei dieser Gelegenheit kam er lement décorés, et notamment la chambre erstmals mit italienischer Kunst in Berührung du Dais. und sah den Wandteppich „Die Schule von Athen“. Ein weiterer Teppich thematisierte die tragische Liebe zwischen Jason und Medea. Die Wahl dieses Motivs erachtete der kritische junge Schriftsteller als ge­ schmacklos.

Anonyme, ­Marie-Antoinette, Anlässlich des Aufenthalts von Marie-­ archiduchesse d’Autriche, Antoinette in Straßburg waren die ganze future Dauphine de France Stadt sowie das Rohan-Schloss in (1755-1793), 1770. Peinture à l’huile. Versailles, ­besonderer Weise geschmückt. château de Versailles et de Trianon. Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Marie Antoinette, Erzherzogin von Österreich, zukünftige Dauphine de France (1755- 1793) 1770. ­Öl auf Leinwand. Versailles, Musée National du Château. Foto © Château de Versailles, Dist. RMN- Grand Palais / Christophe Fouin

4 5 Straßburg 1770

Straßburg erlebte in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts eine Zeit wirtschaftlicher und sozialer Stabilität und war zudem ein Zentrum bedeutender künstlerischer Entwicklungen, die auch Goethe miterlebte. Das Stadtbild wandelte sich im Zuge der Umsetzung von Blondels Stadtentwicklungs- Strasbourg en 1770 projekt tiefgreifend. Gleich vor den Toren der Innenstadt entstanden Parks wie Contades Dans la seconde moitié du xviiie siècle, und Wacken, in denen die Straßburger gern Strasbourg connaît une stabilité économique flanierten. et sociale accompagnée de remarquables Auch die Innenausstattung der Häuser développements artistiques, dont Goethe a veränderte sich. Eine wichtige Funktion kam pu être le témoin. En termes d’urbanisme, dabei dem heimischen Kunsthandwerk zu, le projet du nouveau plan Blondel prévoit dessen Erzeugnisse aufgrund ihrer außer- une modification profonde du tissu urbain. gewöhnlichen Qualität sehr begehrt waren. En limite de la ville, des lieux d’agréments Besonders eindrucksvoll waren die Fayencen comme les Contades ou le Wacken per- aus der Hannong-Manufaktur sowie die mettent à la société strasbourgeoise de Christian Sigrist, Vue du heraus­ragenden Vermeil-Arbeiten der vielen se promener. Wacken, vers 1765. in Straßburg tätigen Goldschmiede. A­quarelle sur papier. Les intérieurs strasbourgeois évoluent Strasbourg, Cabinet­ des In der Folge des Malers Johann Daniel également, s’appuyant sur un artisanat d’art Estampes et des Dessins Heimlich wandten sich mehrere Straßburger dont la qualité est alors particulièrement Christian Sigrist, Ansicht des Künstler einer neuen Art der Landschafts­ prisée. Parmi les plus spectaculaires, on Wacken-Parks, um 1765. malerei zu, die das Pittoreske betonte und Aquarell. Straßburg, ­Cabinet compte les faïences Hannong, ainsi que les des Estampes et des eine üppig-spektakuläre Natur in Szene nombreux orfèvres passés maîtres dans l’art Dessins setzte. du vermeil. Goethe durchstreifte die Region während Dans la foulée de Jean-Daniel Heimlich, seines Aufenthalts unermüdlich; der plusieurs artistes importent à Strasbourg un ­Eindruck, den die elsässischen Land- rapport nouveau au paysage, qui devient pit- schaften, vor allem die Rheinebene, bei toresque et s’attache à présenter une nature ihm hinterließen, findet sich als zentrales accidentée et luxuriante. Motiv in seiner Autobiografie „Dichtung und La perception du paysage alsacien et en ­Wahrheit“ wieder. particulier la plaine rhénane sont centrales dans l’autobiographie de Goethe, qui parcourt inlassablement la région durant son séjour.

6 7 8 9 La cathédrale

Le monument, que le jeune Goethe parcourt assidûment, et au sommet duquel il se plaît à monter, est à l’origine d’une évolution capi- tale dans l’esprit du jeune écrivain. En 1770, la cathédrale est encore accompagnée des boutiques qui disparaîtront avec les travaux de l’architecte Goetz peu de temps après le Das Straßburger Münster départ de Goethe. Der junge Goethe erkundete das Bauwerk On peut mesurer l’impact de l’édifice dès la sehr intensiv und stieg oft auf die Platt- publication en 1772, quelques mois après form. Es sollte ihn zu wesentlichen neuen avoir quitté Strasbourg, de l’ouvrage von Überlegungen veranlassen. 1770 befanden Deutscher Baukunst, « De l’architecture sich noch zahlreiche Läden am Fuße des allemande ». Goethe y célèbre le génie Münsters. Nur kurze Zeit nach Goethes Weg- individuel, incarné à ses yeux par le Maître gang mussten sie den Galerien des Architek- d’œuvre et concepteur de la rosace Erwin ten Goetz weichen. von Steinbach. L’auteur fait également l’apo- Von der Wirkung der Kathedrale auf Goethe logie de ce qu’il considère alors comme une zeugt der 1772 nur wenige Monate nach architecture germanique, caractéristique et seinem Straßburg-Aufenthalt veröffentlichte emblématique de l’art allemand. Aufsatz „Von Deutscher Baukunst“. Goethe Ce témoignage capital annonce déjà le cou- zelebrierte darin das schöpferische Genie, rant et a alors un impact das er in dem Münsterbaumeister und durable. Ainsi, la figure de l’architecte Erwin Schöpfer der Fensterrose Erwin von Stein- a été déclinée régulièrement par les artistes bach verkörpert sah, und verherrlichte die romantiques comme Théophile Schuler ou deutsche Baukunst als ein in seinen Augen Philippe Grass, près de 70 ans après la charakteristisches Merkmal deutscher Kunst. publication de l’ouvrage. Dieser wichtige Text stand im Geiste der Sturm-und-Drang-Bewegung und war von nachhaltigem Einfluss. Noch 70 Jahre nach seinem Erscheinen beschäftigte die Figur des Baumeisters Erwin von Steinbach romantische Künstler wie Théophile Schuler

Page précedente : und Philipp Graß. Jean-Laurent Goetz, Élévation de la cathédrale et des Philippe Grass, Projet de galeries Goetz, 1772. Encre, Monument à Erwin von papier. Strasbourg, Fondation­ ­Steinbach, xixe siècle. Plâtre de l’Œuvre Notre-Dame­ patiné. Strasbourg, Musée des Beaux-Arts Vorige Seite: Jean-Laurent Goetz, Aufriss Philippe Grass, Entwurf des Münsters und der für ein Denkmal Erwin von Goetz-Galerien, 1772. Steinbachs, 19. Jahrhundert. Tusche, Aquarell auf Papier. Patinierter Gips. Straßburg, Straßburg, Fondation de Musée des Beaux-Arts l’Œuvre Notre-Dame

10 11 Portraits

Le séjour à Strasbourg est l’occasion pour Goethe de rencontrer des figures intellec- tuelles qui vont accompagner et encourager son évolution. Porträts Strasbourg est à cette époque une ville Goethe begegnete in Straßburg Intellek- carrefour entre les cultures française et tuellen, die seine Entwicklung begleiten und allemande. S’y développent de nombreux fördern sollten. cercles étudiants et sociétés littéraires où se mêlent les professeurs d’université comme In der Stadt herrschte reger Austausch zwi­ Jean-Daniel Schoepflin ou Jacques Reinbold schen der deutschen und der französischen Spielmann, ainsi que les jeunes esprits bril- Kultur, und in zahlreichen studentischen lants comme Goethe ou Jung-Stilling. Gesellschaften und Literaturkreisen verkehr- ten Universitätsprofessoren wie Jean-Daniel La rencontre avec Schoepflin und Jacob Reinbold Spielmann est probablement la plus décisive, tant ce mit brillanten jungen Geistern, darunter auch dernier a encouragé des idées nouvelles Goethe und Jung-Stilling. pour le jeune auteur, par la lecture de Shakespeare et l’exaltation de la poésie des Am prägendsten für Goethe war vermutlich peuples primitifs et donc les chants et écrits seine Bekanntschaft mit Johann Gottfried populaires. Herder, denn dieser führte den jungen Schriftsteller an neue Ideen heran, empfahl Plusieurs intrigues amoureuses naissent ihm die Lektüre Shakespeares und rühmte durant le séjour alsacien. Si la plus fameuse die einfache Volksdichtung, die in Liedern, est sans conteste Frédérique Brion, on peut Sagen und Märchen ihren Ausdruck fand. également mentionner les filles du maître de danse. Während Goethes Aufenthalt entspannen­ sich auch mehrere Liebschaften. Am bekannt­esten ist zweifelsohne seine Beziehung zu , doch Goethe bandelte auch mit den Töchtern seines Tanzlehrers an.

Anton Graff, Portrait de Johann Gottfried Herder, 1785. Huile sur toile. Gleimhaus, Museum der deutschen Aufklärung

Anton Graff, Porträt von Johann Gottfried Herder, 1785. Öl auf Leinwand. Gleimhaus, Museum der deutschen Aufklärung

12 13 Erinnerungen

Nach 1870 und der Angliederung von Elsass- Lothringen an das Deutsche Kaiserreich fand Goethes Straßburg-Aufenthalt eine besonders intensive Würdigung: So wurde an der Fassade des Hauses, in dem er gewohnt Souvenirs hatte, eine Erinnerungstafel angebracht, und eine Statue des berühmten Studenten fügte C’est essentiellement après 1870 et sich wie selbstverständlich in das Skulp- l’Annexion que les évocations du séjour turenprogramm des in dieser Zeit entstehen- strasbourgeois de Goethe connaissent den Universitätsgeländes. un spectaculaire développement. À cette époque, le passage de l’écrivain fait l’objet Aus Anlass von Goethes einhundertstem de commémorations dans l’espace public, Todestag im Jahr 1932 feierten zahlreiche passant par des plaques apposées sur la Publikationen und Veranstaltungen den Dich- façade de l’immeuble où il a séjourné. La terfürsten; eine Ausstellung der Museen und référence à cet illustre étudiant fait égale- der Bibliothèque Nationale et Universitaire ment l’objet d’un programme sculpté, natu- erinnerte erstmals auch an seine Straßbur- rellement implanté dans le nouveau campus ger Zeit. universitaire. In den Jahren der deutschen Besatzung L’année 1932, date anniversaire du décès war die Einrichtung eines Goethe-Museums de l’auteur, concentre un nombre important geplant, in dem auf die Bedeutung seines de publications et d’événements, comme la Aufenthalts im Elsass hingewiesen und première exposition célébrant son séjour à gleichzeitig die deutschen Wurzeln der Strasbourg, organisée par les Musées et la Region betont werden sollten. Bibliothèque nationale et universitaire. Auch in der zweiten Hälfte des 20. Jahr­ Durant l’Occupation, un projet de musée hunderts wurde die Erinnerung an Goethes Goethe émerge, dans l’optique de rappeler Straßburg-Aufenthalt gepflegt, nun unter le séjour fondateur en Alsace et d’insister sur Einbeziehung moderner Medien wie des les racines germaniques de la région. Fernsehens. Dans la seconde moitié du siècle, le souvenir du passage à Strasbourg continue d’être célébré en s’adaptant aux nouveaux sup- ports comme la télévision.

Quatrième de couverture­ : D’après Henri Bacher, Alfred Muschweck, Projet de ­Lizenziat Goethe, 1932. monument Goethe, 1904. Strasbourg, Bnu. Photo : Plâtre. Strasbourg, Musée Jean-Pierre ­Rosenkranz / Bnu Historique 4. Umschlagseite: nach Alfred Muschweck, Entwurf Henri Bacher, ­Lizenziat für ein Goethe-Denkmal, Goethe, 1932. Straßburg, 1904. Gips. Straßburg, Bnu. Foto : Jean-Pierre Musée Historique Rosenkranz/Bnu­

14 15 Jeanne Barseghian, Maire de Strasbourg Anne Mistler, Adjointe en charge des arts et des cultures Paul Lang, Directeur des Musées de la Ville de Strasbourg Alain Colas, Administrateur de la Bnu PETIT JOURNAL Commissariat : Aude Therstappen Rédaction et coordination : (Bnu), Florian Siffer (Cabinet des ­Florian Siffer, Aude Therstappen et Estampes et des Dessins) le service éducatif et culturel Coordination des expositions et des Traduction : Marina Mailleret programmes publics : Cécile Ripoll, Graphisme : Rebeka Aginako Maëlys Bitouzet et Florie Chatton Photos : Mathieu Bertola / Action culturelle : Aude-Marie Fritz et ­Musées de la Ville de Strasbourg, Adrien Fernique sauf ­mention contraire 16 17 Toutes les informations sur les manifestations autour de l’exposition sont disponibles sur le site www.musees.strasbourg.eu