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Ciné-Bulles

Passion à fleur de peau et de Jan Kounen Catherine Ouellet-Cummings

Volume 28, Number 3, Summer 2010

URI: https://id.erudit.org/iderudit/61301ac

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Publisher(s) Association des cinémas parallèles du Québec

ISSN 0820-8921 (print) 1923-3221 (digital)

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Cite this review Ouellet-Cummings, C. (2010). Review of [Passion à fleur de peau / Coco Chanel et Igor Stravinsky de Jan Kounen]. Ciné-Bulles, 28(3), 56–56.

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56 CRITIQuES de Fontaine. Et c’est leur seul point com­ point seul c’estleur EtFontaine. de celui terminait se où là débute Kounen par évoqué l’épisode Pourtant, Fontaine. aprèspeu sorti ( Kounen Jan de métrage long récent plus 2009, en Cannes de Festival du clôture de Film compositeur). aue du saluée Chanel N Chanel parfum célébrissime du sortie (la œuvres leurs l’aboutissementde à mènera les qui entre liaison passionnée créateursles deux une alors commence enfants; leurs de et malade accompagnéfemme sa de vient, y travailler.Il y pour Garches de villa sa et l’inviteChamps Élysée, à s’installer dans , printemps ans sept plus tôt, au Théâtre des du cauchemardesque première son œuvre pecte depuis qu’elle a assisté à la res Elle amis. entre d’unesoirée cours au Stravinsky d’Igor connaissance la fait elle Capel, Boy amant, son de mort la de suite la à Endeuillée gloire. de heures grandes plus ses connaît Chanel Coco créations, surprenantes ses à grâce parisiens dains 1920. danslesAffirmée Paris, cercles mon­ CATHERINE OUELLET-CUMMINGS Passion àfleurdepeau de JanKounen Coco ChaneletIgorStravinsky 99 Francs, Francs, 99 Volume 28numéro 3 , le et Chanel Igor Stravinsky Coco o 5 pour la couturière, la reprise reprise la couturière, la pour 5 Sacre du printemps printemps du Sacre Coco avant Coco Chanel d’Anne

), a souffert d’êtresouffert a ), Sacre du Sacre or le pour ­

mettant au de spectateur ressentir la caco­ du chorégraphe...), furieux cris tout en per tails historiques (répliques des spectateurs, dé­ les brio avec voir à donne qui cinéaste événements, témoigne du savoir du témoigne événements, aux apparemmentfidèle scène,cette ture, printemps du première la déroule se quelle d’extitre à Mentionnons, visuel. ment de la couturière qui auparticipent ­ déploie costumes les pour chose même gonistes; mosphère dans laquelle évoluent les prota­ forgeantl’at précis décors des que même de glissant, en et tourbillonnant en place sé plans longs de s’ajoutentcela À quents. fré­ champ de profondeur de et point au ple, la ple, traditionnels plutôt caméra de effets des sur mise et me classicis de ici joue flamboyance, sa pour connaît qu’on Kounen, visuel. au rante prépondé place une laisse qui dialogues de peu avec métrage long un résulte en Il dontest inspiré. Greenhalgh lefilm Chris Igor et Coco roman le dans sent à la biographie. Ce parti pris était déjà pré­ sité de leur relation, plutôt que de s’en tenir queainsi l’inten­ artistes, créationdeux de de processus les parallèle en d’aborder choisi a Kounen documentée, peu étant mun. relationLa entre Chanel et Stravinsky quences dans lesquels la caméra se dé­ se caméra la lesquels dans quences scène d’ouverture au cours de la­ de cours aud’ouverture scène , en 1913. Plus grande que na­ que grande Plus 1913. en ,

: c : lairs ­ ob scurs, jeux de mise mise de jeux scurs, (2002) de (2002) ­ Sacre du Sacre fa ire du ire em­ ­ ­ ­ ­ ­ o roman son aah Lnigr Gioi Manoukov Grigori Lindinger, Natacha Morozova, Elena Mouglalis, Anna Mikkelsen, Mads icn Tulli Vincent Danché R France /2009118min Films Séville la ligne directrice du film du directrice ligne la tour,son soutient à l’image qui, magnifier à contribuent éléments ces tous sens, ce que le reste est en mesure de le soutenir. En parce surtout c’est film, au ton le donne scènecette Si représentation. la de phonie librer tra (Elena Morozova). Les déchirements qui le Catherine femme sa de maladie la et entrel’intensitéChanelretenue, pris de et tions à fleur depeau, quijoue entre passion émo­ aux Stravinsky un campe Mikkelsen Mads elle, à Face fins. ses à parvenir pour pouvoir ce de servir se à pas n’hésite et qu’ellecroise gens les sur qu’elle produit l’effet de consciente fait à tout semble Chanel récit, du l’époque à sensuelle; et autoritaire fois la à Chanel Coco une dans l’écran crève Mouglalis Anna reste, Du qualités de metteur enscène. biogra caractère à néaste se démarque de la tradition des films de monstration que de narration que le ci­ registre un dans davantages’inscrivant en c’estFinalement, convaincant. est propos l’écran,le à voit les on quand et Kounen, dit création, de processus leur à sèque nelle entre est intrin­ personnages les deux Chanel. l a é versen . Jan Kounen Jan ’nrniene e mademoiselle de l’intransigeance P R d o t parviennent finalement à équi­ à finalement parviennent t oo t Igor et Coco . m Claudie Ossard et Chris Bolzi Bolzi Chris et Ossard Claudie s u s are Yared Gabriel . n é c ph . , d’après Greenhalgh, Chris i ique et réaffirme ses réaffirme et ique e g a m

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