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2019 20:00 12.03.Salle de Musique de Chambre Mardi / Dienstag / Tuesday Rising stars

Peter Moore Jonathan Ware

«Rising stars» – ECHO European Concert Hall Organisation Nominated by Barbican Centre London With the support of the Culture Programme of the European Union. Ce concert est enregistré par 100.7 et sera diffusé le 14 avril 2019. Christian Gouinguené (1941) Concerto pour trombone et cordes en la mineur (1975) 10’

Jacques Castérède (1926–2014) Sonatine pour trombone et piano (1957) Allegro vivo Andante sostenuto Allegro 10’

Roxanna Panufnik (1968) When you appear for trombone and piano (2018) 8’

Stjepan Šulek (1914–1986) Sonate pour trombone et piano «Vox Gabrieli» (1973) 8’

— Johannes Brahms (1833–1897) Vier ernste Gesänge op. 121 für eine Bassstimme und Klavier (1896) N° 1: «Denn es gehet dem Menschen wie dem Vieh» (Prediger Salomo 3:19–22) Andante – Allegro – Andante – Allegro N° 2: «Ich wandte mich und sahe an, alle» (Prediger Salomo 4:1–3): Andante N° 3: «O Tod, wie bitter bist du» (Jesus Sirach 41:1–2): Grave N° 4: «Wenn ich mit Menschen- und mit Engelszungen redete» (Korinther 13:1–3, 12–13): Con moto ed anima – Adagio – Più moto – Sostenuto un poco 16’

George Gershwin (1898–1937) «Embraceable You» (arr. Paul Cott) (1928)

«Fascinating Rhythm» (arr. Paul Cott) (1924)

Porgy and Bess: «Bess, You Is My Woman Now» (arr. Paul Cott) (1935)

12’

Arthur Pryor (1869–1942) La Petite Suzanne (Valse Caprice) pour trombone et piano 10’ 4-6 rue du Fort Rheinsheim, L-2419 LUXEMBOURG [email protected]

BATIPART soutient la Fondation Juniclair (arrêté Grand-Ducal d’approbation 2013)

4-6 rue du Fort Rheinsheim, L-2419 LUXEMBOURG [email protected] Batipart Invest a su depuis les années 1980 promouvoir et ainsi devenir un acteur important dans le domaine de l’immobilier, de la santé, du loisir.

Le déploiement de ces secteurs s’est accompagné d’une volonté d’internationalisation. Les secteurs d’ouverture se situent à ce jour en Europe, en Afrique et au Québec.

Attaché aux valeurs d’entreprise et familiales, Batipart Invest a développé la Fondation Juniclair (arrêté Grand-Ducal d’approbation 2013) qui agit dans les domaines de l’éducation et de l’environ- nement.

Très sensible et passionné par la musique sous toutes ses formes, Batipart Invest a souhaité, encore cette année, participer modestement à cet essor culturel en soutenant la Philharmonie Luxembourg.

Ce cycle « Rising stars » composé de jeunes instrumentistes d’exception devrait vous surprendre et vous séduire. Avant de poursuivre leur carrière sur les scènes internationales, réservons-leur l’accueil chaleureux qu’ils méritent.

Excellente soirée.

Charles Ruggieri Président de Batipart Invest Den Houschtejang an d’Houschteketti

Le célèbre caricaturiste allemand Der renommierte deutsche Karika- Martin Fengel (connu notamment turist Martin Fengel (bekannt u. a. pour ses contributions dans le aus dem Zeit-Magazin) begleitet Zeit-Magazin) ponctue les pro- die Abendprogramme der Saison grammes du soir de la saison 2018/19 mit Momentaufnahmen 2018/19 d’instantanés sur le thème zum Thema geräuschvollen Stö- des nuisances sonores dans les rens im Konzertsaal. Lassen Sie salles de concert. Laissez-vous sich durch die vergnügliche Dar- inspirer par cette présentation stellung zu rücksichtsvollem Musik- ludique, pour savourer la musique genuss inspirieren. en toute tranquillité. Le trombone de vive voix Nicolas Derny

Ferrare, 1439 : le mot « trombone » apparaît pour la première fois, pour désigner ce que les Français nomment sacqueboute. Ce n’est sans doute pas un hasard si le pays qui porte l’opéra sur les fonds baptismaux est aussi le premier à combiner le cuivre avec le chant lyrique. Pourtant rapidement exclu du théâtre, il faut Gluck pour le réintroduire définitivement dans la fosse. De là, les compositeurs l’utilisent beaucoup dans l’orchestre : « Beethoven, Mozart, Weber, Spontini et quelques autres ont compris toute l’importance du rôle des ; ils ont appliqué avec une intel- ligence parfaite à la peinture des passions humaines, à la reproduction des bruits de la nature, les caractères divers de ce noble instrument ; ils lui ont en conséquence conservé sa puissance, sa dignité et sa poésie », remarque Berlioz dans son Traité d’orchestration.

Partie intégrante de la phalange romantique, il joue aussi en bands – jazzy ou militaires – au 20e siècle. Le temps de l’émancipation semble également venu : la majeure partie de son répertoire soliste date de l’après-guerre, comme c’est le cas des pièces qui lui sont directement destinées dans le programme de Peter Moore.

Cas d’école Deux pédagogues contemporains en ouverture de récital, mais rien de dissonant pour autant. Loin s’en faut, pour ce qui concerne le bref Concerto en la mineur que Christian Gouinguené (né en 1941) imagine en 1975 sur des thèmes de Johann David Heinichen (1683–1729), musicien actif à la cour de Dresde à partir de 1716. Italianisant ? Rien d’étonnant : le maître de chapelle d’Auguste II a passé sept années dans la péninsule – majoritairement

7 Roxanna Panufnik photo: Keith Saunders

à Venise, où règnent alors les Albinoni, Marcello ou Vivaldi. Des idées empruntées à l’Allemand, le Français tire trois mouvements dont l’harmonie, les modulations, les cascades de doubles croches des passages rapides et le caractère bucolique de la Sicilienne centrale ont tout du baroque authentique.

C’est en 1958, soit cinq ans après le Grand Prix de Rome remporté avec la cantate La Boîte de Pandore, que Jacques Castérède (1926–2014), élève de Messiaen mais admirateur d’Honegger, écrit la Sonatine pour trombone, suite logique d’autres duos pour vents (trompette, clarinette, hautbois) et clavier. Bien que com- posée pour les concours du Conservatoire de Paris, l’œuvre ne se concentre pas uniquement sur le souffleur. Elle invite les deux musiciens à un véritable dialogue.

8 Cela n’empêche pas chaque volet de faire briller le cuivre : « L’éclat sonore du premier mouvement fait jaillir une musique gaie et robuste, d’une vigueur parfois rugueuse. La douceur et la continuité mélodique du deuxième mouvement montre que le trombone peut chanter avec autant de sensibilité qu’un instrument à cordes. On entend l’influence du jazz dans le troisième mouvement, où des rythmes syncopés se superposent à un choral […] », note Castérède. Effet garanti.

Voix d’anges Fille du compositeur polonais Andrzej Panufnik, la Britannique Roxanna Panufnik (née en 1968) imagine When you appear spécia- lement pour Peter Moore, entendu lors d’un récital au Wigmore Hall. Frappée par la beauté de timbre et le divin lyrisme du jeune virtuose, elle lui destine donc cette « chanson sans paroles » inspirée par le poème La Reina de Pablo Neruda, déclaration d’amour à Delia del Carril, sa deuxième épouse. D’où, entres autres, les rythmes de cueca, danse nationale chilienne, que le piano introduit en entrant (Lovingly, but cautiously), et que l’on réentendra à la fin de la pièce(Faster and more confident).

Quarante-cinq ans plus tôt, en 1973, le Croate Stjepan Šulek (1914–1986) mettait un point final à laSonate « Vox Gabrieli », commande de l’International Trombone Association. « L’essentiel pour un artiste est d’avoir quelque chose à dire et de savoir comment le dire ; c’est alors que son œuvre sera par elle-même moderne », aimait à répéter le musicien. Comme le Concerto de Gouinguené, la partition plonge pourtant ses racines dans le passé – l’âge baroque pour le contrepoint et les figures motoriques, l’époque classique pour la forme, le 19e siècle pour l’esprit néoromantique. Sombre et ardent, le thème principal exposé d’emblée par le trombone se déploie en si bémol mineur, tonalité maussade s’il en est (celle, entre autres, de la Sonate N° 2 « funèbre » de Chopin ou de la Symphonie « Babi Yar » de Chostakovitch). Comme on l’attend du deuxième thème d’un Allegro de sonate, une idée mélodique plus douce plane ensuite au-dessus du clavier. Le

9 développement fera tantôt chanter tantôt rugir le matériau, en veillant toujours à l’interaction entre les instruments – les deux parties sont aussi exigeantes l’une que l’autre. Au sortir de la réexposition, une coda particulièrement tumultueuse referme l’unique mouvement de la pièce, parmi les plus appréciées du répertoire.

Voix intimes Œuvre d’adieu à Clara Schumann agonisante, les Quatre chants sérieux du dernier Brahms empruntent leur texte à l’Ecclésiaste (N° 1 et 2), au Siracide (N° 3) et à au Premier Épître de Paul aux Corinthiens (N° 4) de la Bible de Luther. Entamé dans le plus sombre désespoir, ils cheminent progressivement vers davantage de lumière – comprenez : vers le mode majeur, seulement affirmé dans le dernier lied. Conçus pour voix de basse, ils se prêtent parfaitement au trombone, instrument qui, comme le relevait déjà Berlioz, « possède au suprême degré la noblesse et la grandeur ; il a tous les accents graves ou forts de la haute poésie musicale, depuis l’accent religieux, imposant et calme, jusqu’aux clameurs forcenées de l’orgie ».

Le premier volet tient de la Vanitas vanitatum, pilier du protes- tantisme. Andante, le piano commence par sonner le glas sur la, dominante du morbide ré mineur que l’on ne quittera pas (« la destinée de l’homme et de la bête est la même ; l’un meurt, l’autre aussi »). Allegro, la main droite fait souffler une bourrasque de triolets tandis que la menace gronde (« tous deux vont au même endroit [et] redeviendront poussière »). La troisième idée se fait plus déclama- toire, ponctuées d’accords (« Qui sait si l’esprit des hommes s’élève […] Je constate qu’il n’y a de bonheur pour lui qu’à se réjouir de son tra- vail »), avant que la répétition des deux premières sections ne vienne conclure le morceau. Andante, les arpèges descendants de sol mineur au début de la seconde mélodie tombent comme les larmes des « victimes qui n’ont pas de consolateur ». La compassion fait progressivement place à la désolation, et la ligne se dépouille. L’affliction n’em- pêche cependant pas une note d’espoir, en tension avec le texte. En effet, si sol majeur laisse entrer le jour au dernier moment, il contredit le message : mieux valait ne jamais naître.

10 Johannes Brahms en 1895, photographié par Maria Fellinger

Grave, le troisième lied du recueil est, pour Schönberg, d’une « perfection sans rivale […] Le sens de la logique, de l’économie, de la puissance d’invention qui ont su créer de telles mélodies, où tout coule de source, justifient l’admiration de tout musicien épris de son art ». L’auteur de La Nuit transfigurée voit juste : le mi mineur de « Ô Mort, comme tu es amère pour celui qui pense à toi », marqué par la descente sol-si, est contrebalancé par le reflet de cette cellule (si-sol) sur les mots « Ô Mort, comme tu es douce à l’assoiffé », énoncés dans un mi majeur réconfortant, premier pas vers l’acceptation (« Ô Mort, quel bien fais-tu ! »). Autre atmosphère dans la dernière étape du voyage, entamée en grande pompe (Andante con moto ed anima) pour mieux fêter la foi, l’espérance et la communion des âmes. Durchkomponiert bien que vertébré par des éléments strophiques, il accumule les symboles trinitaires : tonalité générale de mi bémol majeur (trois bémols à la clé) ou triolets dans une mesure ternaire (Adagio)

11 figurent la résurrection. Les trois accords conclusifs de ce « requiem domestique » sonnent comme une bénédiction. La lumière du Nouveau Testament l’emporte sur le pessimisme de l’Ancien, et son message résonne clairement : rien n’est plus important que l’amour.

Bons baisers de Broadway Radical changement de ton et d’univers chez l’auteur de la Rhapsody in Blue, dont Schönberg – encore lui ! – ne manque cependant pas non plus de remarquer la cohérence de l’écriture : « [Ses] mélodies ne sont pas le produit d’une forme appliquée mécani- quement. Ce sont des entités indissolubles. Mélodie, harmonie et rythmes sont faits dans le même moule, et ne sont jamais des pièces rapportées. »

Écrite en 1928 pour un musical qui ne verra jamais le jour (East is West, sur un thème proche de Madame Butterfly), « Embraceable You » intègre finalementGirl Crazy, septième revue écrite par les frères George et Ira Gershwin. Une pièce riche de tubes (« But Not For Me », « I Got Rhythm » etc.), dont la création à Broadway le 14 octobre 1930 réunit entre autres Ginger Rogers, Benny Goodman et Glenn Miller. Avant même que Judy Garland ne s’en saisisse dans l’adaptation cinématographique qu’en tire la Metro-Goldwyn-Mayer en 1943, la ballade au tempo modéré et au découpage clair (ABAC) devient un standard du jazz que reprendront Billie Holiday, Sarah Vaughan, Chet Baker, Sidney Bechet, Ella Fitzgerald, Frank Sinatra, Ornette Coleman, et bien d’autres.

Tiré du premier acte de Lady, be Good ! (1924), « Fascinating Rhythm » permet à Fred et Adele Astaire (qui l’enregistreront deux ans plus tard avec le compositeur au piano) de triompher neuf mois durant au Liberty Theatre. Si Gershwin y entend les accents les plus typiquement américains qu’il ait encore jamais écrits, les huit premières mesures sont griffonnées à Londres, où il se trouve pour la création de la comédie musicale Primrose. Le titre définitif – à l’origine : Syncopated city – ferait écho à l’exclamation d’Ira lorsque George lui joua ce début. Le soir de la première, la salle se pâme aussi : « À 21 heures 15, quand ils ont chanté et dansé

12 George Gershwin vers 1920

‹ Fascinating Rhythm ›, l’impitoyable public de Broadway a applaudi comme si leur halfback préféré venait de marquer un point après une course de quatre-vingts yards. On a rarement eu le plaisir d’assister à une ovation aussi chaleureuse et spontanée », relate le critique du New York Herald Tribune.

Après le musical, les Gershwin s’attaquent à l’opéra. En 1935, Porgy and Bess traite de la vie des Afro-Américains dans un ghetto de Caroline du Sud. Porgy, mendiant handicapé, en pince pour Bess, compagne du caïd du quartier. Acte II, scène 1 : Andantino cantabile, les deux « héros » se déclarent leur amour dans un duo au chromatisme empli de désir contenu. « Bess, You Is My Woman Now » deviendra, avec la berceuse « Summertime », l’un des tubes de la pièce, repris par les plus grands – dont l’inoubliable Miles Davis en 1959.

13 Les Caprices de Suzanne Enfant de la balle né à la fin de l’été 1869 dans le théâtre d’une bourgade rurale du Missouri, Arthur Willard Pryor, qui apprend à manier la coulisse avec son père, se fait vite remarquer pour son habileté technique exceptionnelle. Compositeur prolifique – il ne laisse pas moins de trois cents œuvres dans des domaines variés –, il publie La Petite Suzanne en 1937, mais doit l’avoir écrite bien avant (le John Philip Sousa Band auquel il appartient la joue régulièrement dès 1898). Si la Valse Caprice en ré bémol majeur donne une idée de la virtuosité de son auteur dès les premières notes, la brève cadence avec laquelle le soliste fait son entrée n’est rien comparée à celle qui clôt la miniature, aussi légère que démonstrative. Le « Paganini du trombone » n’a pas volé son surnom.

Nicolas Derny est musicologue et critique musical (Diapason). Il a publié les biographies d’Erich Wolfgang Korngold (Éditions Papillon) et de Vítězslava Kaprálová (Le Jardin d’Essai), ainsi que la première traduction française de Jenůfa, de Gabriela Preissová (Le Jardin d’Essai).

14 Eine lange Geschichte…von Engelsstimmen, Stadtpfeifern und Clowns Joachim Fontaine

«Sein Spiel setzt die Prärie in Flammen; seine vibrierenden Pedaltöne rüttelten an den Fenstern des Theaters, töteten Goldfische und betäubten die Kanarienvögel…» Arthur Pryors Virtuosität auf der Posaune mit Naturgewalten gleichzusetzen, war sozusagen die amerikani- sche Variante einer Welle von Begeisterung, die sogar seine Fach- kollegen teilten. Als Pryor mit der legendären Concert Band von John Philip Sousa 1900 zur Weltausstellung in Paris anreiste und anschließend die Konzertsäle Europas bespielte, wollten selbst seine Leipziger Kollegen es kaum glauben: «Während der Pause kamen einige Mitglieder des Gewandhausorchesters auf die Bühne und begutachteten Pryors Posaune, nahmen den Zug ab, schauten durch die Rohre und untersuchten das Mundstück, alles nur, um herauszufin- den, dass da keine zusätzlichen Hilfsmittel eingebaut waren. Aber […] Pryor konnte seine Kunststücke auf jeder anderen Posaune auch vorfüh- ren. Die Musiker waren sprachlos und konnten es nicht glauben, dass dies alles möglich wäre.»

Pryor arrangierte und komponierte selbst, zumal kaum jemand so weit ging wie er, oder auch nur ahnte, was möglich war auf einer Posaune, bis er Pryors Musik hörte, allen voran sein Razzazza­ Mazzazza, dass sogar zur ‹Lieblingsmelodie› Kaiser ­Wilhelms avancierte, ein Ragtime, der die zackigsten Preußen- märsche hinter sich ließ. Die Tradition dieser Unterhaltungsmusik war im 19. Jahrhundert von Paris ausgegangen, wo seit der Fran- zösischen Revolution eine Unmenge an «Musique de Kiosque» zu hören war, Musik, die komponiert war fürs breite Publikum, das nicht anspruchsvoll war, aber unterhalten werden wollte, und zu offiziellen Anlässen sogar begeistert für die patriotische Sache.

17 Bis dahin hatte die Posaune eine ganz andere Geschichte und noch dazu eine, die das Instrument nicht nur so gut wie unbe- rührt ließ, sondern weiter zurückreicht als jede andere. Schon Altes und Neues Testament erzählen von Posaunen vor Jericho oder im Jüngsten Gericht. Ein sakrales Image, das sich lange halten sollte. Da Martin Luther das Wort «shofar» (für das jüdi- sche Widderhorn) mit «Posaune» übersetzt hatte, übten sich Generationen von Männerbünden und Soldaten der Heilsarmee im Posaunenspiel, allen voran die Herrnhuter Gemeine [sic], die mit ihren Posaunenchören in den USA tausende Anhänger fand. Für die Posaune als ‹Stimme aus einer anderen Welt› sprach auch ihre Klangfarbe, die dem Instrument dank der durchweg zylind- rischen Form die tiefen sonoren Obertöne beschert und entspre- chend voll und rund klingt, und noch dazu präzise anspricht: «Der in ihm liegende volle klangreiche Ton befähigt den Spieler zum Ausdruck aller erhabenen eingreifenden Empfindungen, zur Darstellung und zur Unterhaltung der feyerlichsten Gemüthsstimmungen» (Joseph Fröhlich, 1811). Da auch in extremen Lagen und Registern nichts von dieser Charakteristik verloren geht, blieben über Jahrhunderte die «stillen Posaunen», die in polyphonen Chorsätzen die mensch- lichen Stimmen verdoppeln, deren ideale Partner, «gesangvoll, und ja nicht zu grell, um so die möglichste Annäherung an diejenige Stimme zu bewirken, welche jede dieser Posaunen im Satze begleitet.»

Die Kehrseite dieser sakralen Aura war freilich eine Aufführungs- praxis, die vom Spieler nicht gerade großes Talent erforderte. «Daß dieses Instrument so sehr vernachlässigt und keiner besonderen Bildung werth geachtet wurde, sondern stets mittelmäßig blieb», wie es die Leipziger Allgemeine Musikalische Zeitung 1805 ausdrückte, war der Tatsache zu verdanken, dass es meist von Stadtpfeifern gespielt wurde, von jenen Profi-Musikern deutscher Städte, die vom Kontrabass bis zu Violine und Flöte vieles beherrschten, und die Posaune eben nur so weit, dass sie Chor und Orgel ver- stärkten. In die Orchester schaffte es das Instrument deshalb erst spät und nur auf Umwegen. Beethoven setzt Posaunen als einer der ersten ein (inspiriert womöglich von seinem Lehrer Albrechtsberger, der ein Posaunenkonzert hinterlassen hat) im Finale seiner Fünften Symphonie. Dort nehmen sie quasi den

18 Felix Mendelssohn Bartholdy um 1830 hymnischen Schlusschor der Neunten in instrumentaler Beset- zung vorweg. Ein drittes Mal nutzt Beethoven Posaunen als Effekt in seinerSechsten, der Pastorale, für die Darstellung des Gewitters. Auch Mendelssohn wählt sie als besondere Couleur: in seiner Reformations-Symphonie sind es die Posaunen, die den Lutherchoral «Ein feste Burg ist unser Gott» anstimmen. Nicht anders verfahren Gluck und Mozart. Gluck wählt die Posaune für eine düstere Begräbnisszene zu Anfang seiner Oper Orfeo ed Euridice, Mozart setzt die Posaunen ein, wo immer in Idomeneo, Don Gio­ vanni oder der Zauberflöte übernatürliche oder religiöse Elemente ins Spiel kommen. Dass die Posaune bis ins 19. Jahr- hundert hinein die Ausnahme und nicht die Regel war, zeigt auch die Tatsache, dass das mächtige Tuba mirum in Mozarts Requiem lange Zeit auf dem Fagott gespielt wurde, mangels kompetenter Spielerinnen und Spieler.

19 Unter Artur Nikisch wird der aus dem lothringischen Faulquemont gebürtige Joseph Serafin Alschausky Soloposaunist. Die Kritik schwärmt: «Wer hätte je daran gedacht, die gewaltige Posaune so zu zähmen und sie aus ihrer untergeordneten Stellung im Orchester heraus zu den lichten Höhen solistischer Virtuosität zu erheben. Das vermochte eben nur eine genial veranlagte Natur, ein ganzer Mann, voll Mut und Ausdauer […] – Dieser Mann ist Serafin Alschausky.»

Um die optimale Qualität von Tongebung zu erreichen, gibt Alschausky Ratschläge, die noch heute erstaunen: «Nicht blasen, sondern singen, edel von Gemüt. Tiefe Selbstbeeinflussung (Autosug- gestion) hin zum ‹Schön-Empfinden›: Fernweh, Einsamkeit oder Verlas- senheit schafft Wunder und beeinflußt den Musiker ideell im höchsten Maße.» Ein Tonumfang vom Kontra-E bis zum siebengestriche- nen B (!) machte die technische Seite dieser Begabung aus, «die dem sonst knatternden hart klingenden Instrument zaubervoll weiche, zum Gemüt sprechende, ideale Posaunentöne abzuschmeicheln versteht.»

Alschauskys Generation wird mit Richard Strauss oder Gustav Mahler erstmalig auch die Komponisten finden, die in ihre Sym- phonik brillant orchestrierte Bläsersätze integrieren. Bis heute bleibt es das Verdienst dieser Generation von Komponisten und herausragenden Spielern, dass der Zugposaune der Vorrang vor Ventilinstrumenten gegeben wird, wie wir sie heute noch von den Wagner-Tuben oder Aida-Trompeten in den Opern Verdis kennen.

Das ‹lange 19. Jahrhundert› fand bekanntlich sein Ende mit dem Ersten Weltkrieg und dem Bruch mit der Ästhetik der Romantik. Für die Posaune wurden auch dies spannende Jahre: anders als bei Klavier oder Violine, die das gesamte 19. Jahrhundert im Mittelpunkt gestanden hatten, verband niemand mit dem Klang einer Posaune Erwartungshaltungen – im Gegenteil. Ein Kompo- nist wie Paul Hindemith experimentierte und überzeugte mit Sonaten, die er erstmalig auch der Tuba oder Posaune widmet. In den Jahren des Exils an der Yale University komponiert, wird Hindemiths Kammermusik zum Vorbild vieler junger Amerikaner,

20 die für «brass instruments» komponieren sollten. Dabei profitier- ten sie auch von der Entwicklung in der Unterhaltungsbranche. Amerikas Concert Bands hatten auch für ihre Posaunisten längst mehr zu bieten als das «Umpah» von Tonika und Dominante oder stereotype Punktierungen. In der harten Konkurrenz des Showbusiness hatten sich hochprofessionelle Formationen etab- liert, deren Solisten und Show-Einlagen nicht weniger bewundert wurden, als die Stars der Big Band-Ära. Der bereits erwähnte Arthur Pryor kam bis zum Ende seiner Karriere auf über zehn- tausend (!) Solo-Auftritte allein als Solist in Sousas Concert Band, eine Perfektion und Bravour, die von Glenn Miller und anderen Jazz-Größen in einer verwirrenden Vielfalt von Stilen fortgeführt wurde, von «hot» bis «cool», von virtuosem Dixie bis zu extravaganten Soloimprovisationen. Auch nach 1945 würde die neue Musik die Blechbläser keineswegs vernachlässigen. Der Posaunist Vinko Globokar – ebenfalls in Lothringen gebürtig als Sohn slowenischer Flüchtlinge – wird in den 1960er Jahren auf den Musikfesten in Darmstadt und Donaueschingen zur Kult­ figur einer experimentierfreudigen Generation, die das Repertoire neuer Musik hin zu Sprachlauten und Geräuschen erweitert. Luciano Berios Sequenza V setzt dieser Zeit ein Denkmal, als hochvirtuose Performance im Andenken an den legendären Schweizer Clown Grock. *

Das ‹unerhörte› Element im Concerto des 1941 geborenen Christian Gouinguené kommt da vergleichsweise unscheinbar daher, und doch: Zu Händels oder Telemanns Zeiten wäre neo- barocke Leichtigkeit dieser Art für den Solisten undenkbar gewe- sen. Wie Gouinguené zeigt auch der Messiaen-Schüler Jacques Castérède im Mittelsatz seiner Sonatine die kantablen Qualitäten der Posaune, konfrontiert die Duo-Partner aber in den Rahmen- sätzen mit einem fesselnd virtuosen Schlagabtausch. Die beiden wichtigsten Tugenden eines Posaunisten, der seit altersher gerühmte Vokalklang und die gerade bei der Zugposaune so spektakulär sichtbare Kontrolle und Treffsicherheit, werden auch gefordert in den Werken der polnisch-stämmigen Roxanna

22 Luciano Berio um 1960

Panufnik und des Kroaten Stjepan Šulek. Während Panufnik sich von fremden Musikkulturen inspirieren lässt, belässt Šulek es in seiner Vox Gabrieli bei einer recht braven impressionisti- schen Harmonik, geht dafür aber in der Dramatik ihrer Extreme weit über das Gewohnte hinaus: von sonoren Pedaltönen und aggressivem Schmettern bis hin zu zartestem Dolce. Dass die Expressivität der Posaune sich mit der Kunst großer Sänger messen kann, haben Virtuosen immer wieder auch in Arrange- ments bewiesen. Nicht minder intensiv als Brahms’ Ernste Gesänge ist George Gershwins Opernszene, in der Porgy und Bess sich ihre Liebe gestehen. Für «Bess, You Is My Woman Now» stand der Blues Pate, mit all seiner Freiheit und Unmittelbarkeit. Auch Gershwins grüblerische Ballade «Embraceable You» wurde früh schon zum Jazz-Standard, der Charlie Parker und die Größen von Bebop und Cool Jazz begeisterte. Mit «Fascinating Rhythm» (aus dem Musical Lady Be Good) feierten die Startänzer Fred und Adele Astaire auf dem Broadway ihre Erfolge. Auch diese Musik

23 komplettiert zu Recht das Repertoire der Posaune, die gerade durch das Showbusiness zu einem der spannendsten Instru- mente wurde, die wir heute im Konzertsaal bewundern.

Joachim Fontaine – «performer-scholar» – ist nicht nur aktiv als Dirigent und Solist, sondern forscht, ediert und schreibt auch über Musik. Zahlreiche Aufnahmen (Rundfunk, CD) dokumentie- ren sein Schaffen. Er lehrt an der Musikhochschule Saarbrücken und ist Autor verschiedener Rundfunkanstalten und Verlage.

24 When you appear for trombone and piano (2018) Roxanna Panufnik

When the European Concert Halls Organisation commissioned me to write a piece for trombonist Peter Moore, I went to his recital at Wigmore Hall. I was immediately struck by his beautiful lyrical tone, especially when he was playing Fauré songs. This inspired me to write a ‹song without words› for him.

Some years ago at a cousin’s wedding, Chilean poet Pablo Neruda’s La Reina (The Queen) was read out by the groom to the bride – I was so moved by its raw emotion and its honesty! Written to his mistress (who later became his wife), he starts the poem by saying that there are taller, purer and lovelier than her; but she is, nevertheless, his Queen. For this I have used a slowed-down Chilean dance rhythm, the Cueca, as there is some trepidation as to how this description will be received! He goes on to say that no one notices her crystal crown, red gold ‹non- existent› carpet as she walks down streets – the music here is quieter and more mysterious with falling Chilean guitar-like broken chords. This leads to an outright and outrageously romantic all-out declaration of love – of the passion he feels when his mistress appears.

I then bring back the initial Cueca faster and more confident and even more joyous, infusing it with Chilean guitar rhythms. More passionate declarations ensue and the piece finishes quietly as he declares that only he and she are in on the secret of their love.

26 I am hugely grateful to YCAT’s Sue Hudson for connecting Peter and I, and to Catalina Herrera Acuña, Cultural Attaché at the Chilean Embassy, for introducing me to Chilean music experts Rachel Pantin and Mauricio Venegas and Neruda translator and biography Adam Feinstein.

Pablo Neruda La Reina / The Queen

I have named you queen, There are taller than you, taller. There are purer than you, purer. There are lovelier than you, lovelier. But you are the queen.

When you go through the streets No one recognizes you. No one sees your crystal crown, no one looks At the carpet of red gold That you tread as you pass, The Nonexistent carpet.

And when you appear All the rivers sound In my body, bells Shake the sky, And a hymn fills the world.

Only you and I, Only you and I, my love, Listen to me.

The Queen by Pablo Neruda, from THE CAPTAIN’S VERSES, copyright 1972 by Pablo Neruda and Donald D. Walsh. Reprinted by permission of New Directions Publishing Corp.

27 Interprètes Biographies

Peter Moore trombone Cette saison 2018/19, Peter Moore, nommé par le Barbican Centre de Londres, bénéficie du programme de soutien «Rising stars» de l’ECHO. Dans ce cadre, il donne, avec le London Symphony Orchestra, la première britannique du concerto pour trombone de James MacMillan et crée une nouvelle œuvre de Roxanna Panufnik. La tournée liée au programme de soutien l’amène par ailleurs à se produire à Luxembourg, au Concert- gebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne, à la Philhar- monie de Cologne et à l’Elbphilharmonie de Hambourg. Parmi les points forts de ces dernières saisons, citons ses débuts aux États-Unis, au Spoleto Festival à Charleston ainsi qu’à l’Interna- tional Trombone Festival de Muncie (Indiana), des tournées en Chine et en Colombie en soliste, et des prestations avec le BBC Concert Orchestra et le National Orchestra of Wales. Il a été soliste en résidence auprès du Black Dyke Brass Band et son premier disque solo, sorti en 2018 sous le label Rubicon et enregistré avec le pianiste James Baillieu, a été très bien accueilli par la presse spécialisée. Il a remporté en 2008, en tant que plus jeune artiste de l’histoire du concours – il avait alors 12 ans –, la BBC Young Musician Competition. À la majorité, il devient premier trombone solo du London Symphony Orchestra et en 2015, bénéficie du programme New Generation Artists proposé par la BBC Radio 3. Il a joué en soliste avec le BBC Symphony Orchestra, le BBC National Orchestra of Wales, l’Ulster Orchestra, le Thailand Philharmonic, le Barcelona Wind Symphony, le National Youth Brass Band et le Luzerner Sinfonieorchester, entre autres à l’Auditori Barcelona, au Barbican Centre de Londres et

29 Peter Moore photo: Kaupo Kikkas

au KKL de Lucerne. Il est invité aux côtés du Polish Chamber Orchestra au Rheingau Musik Festival et aux Festspiele Mecklenburg-Vorpommern ainsi qu’au Festival Slide Factory de Rotterdam. Les concerts de musique de chambre l’ont mené notamment au Wigmore Hall de Londres (en tant que soliste et avec la trompettiste ), au Barbican Centre de Londres, à l’Hay-on-Wye Festival, aux BBC Proms Australia et

30 au Kumho Art Hall à Séoul. Il a entrepris de vastes tournées en Australie et en Nouvelle-Zélande. Son enregistrement du concerto pour trombone d’Edward Gregson avec le BBC Concert Orchestra est sorti sous le label Chandos et a été encensé par la critique. En reconnaissance de ses mérites en faveur de l’ouverture de la musique pour trombone au plus large public et au fait de tou- jours repousser les frontières du répertoire, Peter Moore a été fait ambassadeur du projet de la BBC «Ten Pieces», familiarisant les enfants de primaire et de secondaire à la musique classique. Peter Moore est par ailleurs Yamaha International Artist. Il a étudié auprès de Philip Goodwin à la Chetham’s School of Music, avant de bénéficier de l’enseignement d’Ian Bousfield. Il est Visiting Professor à la de Londres et a intégré en 2014 la liste d’artistes de la Young Classical Artists Trust. En 2013, il avait remporté le prix de l’Annual Music Competition de la Royal Over-Seas League dans la catégorie instruments à vents.

Peter Moore Posaune In der Spielzeit 2018/19 ist Peter Moore auf eine Nominierung durch das Londoner Barbican Centre hin Teil des Förder­ programms «ECHO Rising Stars». In diesem Zusammenhang gestaltet er zusammen mit dem London Symphony Orchestra die britische Erstaufführung von James MacMillans Posaunen- konzert und wird auch ein neues Werk von Roxanna Panufnik uraufführen. Die mit dem Förderprogramm verbundene Tournee führt ihn außer nach Luxemburg in das Amsterdamer Concert- gebouw, den Wiener Musikverein, die Kölner Philharmonie und die Hamburger Elbphilharmonie. Glanzpunkte des vergangenen Jahres bildeten sein Debüt in den USA beim Spoleto Festival in Charleston sowie beim International Trombone Festival in Muncie (Indiana), Tourneen durch China und Kolumbien als Solist sowie Auftritte zusammen mit dem BBC Concert Orches- tra und dem National Orchestra of Wales. Zudem war er Soloist in residence bei der Black Dyke Brass Band. Seine erste Solo-CD, aufgenommen zusammen mit dem Pianisten James Baillieu, wurde 2018 vom Label Rubicon veröffentlicht und in

31 der Fachpresse wohlwollend besprochen. Als jüngster Künstler in der Geschichte des Wettbewerbs hatte Peter Moore bei der BBC Young Musician Competition 2008 den Sieg davongetragen – damals war er gerade einmal zwölf Jahre alt. Mit Erreichen der Volljährigkeit wurde er zum Ersten koordinierten Soloposau- nisten des London Symphony Orchestra ernannt, und im Jahre 2015 wurde er von BBC Radio 3 in das Förder­programm New Generation Artists aufgenommen. Als Solist ist Peter Moore mit dem BBC Symphony Orchestra, mit dem BBC National Orches- tra of Wales, dem Ulster Orchestra, dem Thailand Philharmonic, der Barcelona Wind Symphony, der National Youth Brass Band und dem Luzerner Sinfonieorchester aufgetreten, unter anderem im Auditori Barcelona, im Londoner Barbican Centre und im KKL in Luzern. Mit dem Polish Chamber Orchestra gastierte er beim Rheingau Musik Festival und bei den Festspielen Mecklenburg- Vorpommern sowie beim Festival Slide Factory in Rotterdam. Kammermusikkonzerte führten ihn unter anderem in die Londo- ner Wigmore Hall (als Solist und zusammen mit der Trompeterin Alison Balsom), ins Londoner Barbican Centre, zum Hay-on-Wye Festival, zu den BBC Proms Australia und in die Kumho Art Hall in Seoul. In Australien und Neuseeland unternahm er ausgiebige Tourneen. Seine Aufnahme von Edward Gregsons Posaunen- konzert zusammen mit dem BBC Concert Orchestra wurde vom Label Chandos veröffentlicht und von der Kritik hochgelobt. In Anerkennung seines Bestrebens, die Musik für Posaune einem möglichst breiten Publikum nahezubringen und die Gren- zen des Repertoires auszudehnen, wurde Peter Moore 2015 zum Botschafter für das BBC-Projekt «Ten Pieces» ernannt, welches Kinder in Primar- und Sekundarschulen mit klassischer Musik vertraut macht. Zudem ist Peter Moore Yamaha Interna- tional Artist. Moore studierte bei Philip Goodwin an der School of Music in Chetham, danach bei Ian Bousfield. Er ist Visiting Professor an der Londoner Royal ­Academy of Music und wurde 2014 in die Künstlerliste des britischen Young Classical Artists Trust aufgenommen. 2013 hatte er bereits bei der Annual Music Competition der Royal Over-Seas League den Preis in der Kategorie Blasinstrumente zuerkannt bekommen.

32 Jonathan Ware piano Jonathan Ware a reçu le prix du meilleur accompagnateur au piano aux concours International Song et Das Lied, décerné conjointement par le Wigmore Hall et la Kohn Fondation, ainsi que, en 2014, le premier prix au concours international Hugo Wolf, fruit de son long partenariat artistique avec le baryton Ludwig Mittelhammer. Les années précédentes, il avait remporté le Grand Prize de la Kingsville International Competition 2005 et des médailles à la Missouri Southern Piano Competition 2002 et à la New York International Piano Competition. En 2014, il a intégré la liste d’artistes de la Young Classical Artists Trust. Accompagnateur de lieder et musicien de chambre recherché, Jonathan Ware s’était produit l’année précédente au Wigmore Hall de Londres (avec Golda Schultz, Robin Tritschler et Ludwig Mittelhammer), à l’Aldeburgh Festival ainsi qu’à la Salle Pierre Boulez de Berlin. Il a joué aux côtés du Vogler Quartett en Europe et avec le hautboïste Olivier Stankiewicz aux États-Unis où leur prestation à la Morgan Library de New York a trouvé un écho particulièrement favorable. Précédemment, on a pu l’en- tendre à la Philharmonie am Gasteig de Munich, à la Philharmonie de Cologne, à l’Alice Tully Hall et au Weill Hall à New York, à la Phillips Collection à Washington, ainsi qu’au Rheingau Musik Festival, au Festival Dialoge à Salzbourg et au Ravinia Festival. Parmi les artistes avec lesquels il a collaboré, citons Mojca Erdmann, Michael Collins, Dame Ann Murray, Ailish Tynan, Fatma Said, Nika Goric, Benjamin Appl, Michael Katz et Tara Erraught. En soliste, il a joué entre autres à Dallas, New York, Washington, Miami et Hamamatsu, au Japon. Cette saison, au-delà de ses concerts avec Peter Moore dans le cadre de la série «Rising stars» de l’ECHO et d’enregistrements pour la Bayerischer Rundfunk et BBC Radio 3, ses engagements le mènent à nouveau au Wigmore Hall (avec Brenda Rae), au Konzerthaus de Berlin avec le Vogler Quartett, au Festival Kammermusik Homburg ainsi qu’au Heidelberger Frühling. Enfin, il intervient dans le cadre du Tunnard Young Artist Programme qui se tient au Snape Maltings dans le comté du Sussex. Jonathan Ware enseigne à la Musikhoch­schule «Hanns Eisler» de Berlin ainsi qu’à la Barenboim-Said Academy à Berlin et est engagé

33 en tant que pianiste et répétiteur par la Verbier Festival Academy et le Samling Academy Opera. Il a occupé les mêmes fonctions au Steans Music Institute de Chicago, à l’Internationale Meistersinger-Akademie de Neumarkt, pour des productions d’opéras à la Juilliard School, ainsi qu’au New York City Opera et à l’Opéra de Francfort. En 2012/13, il a par ailleurs été co- directeur artistique d’un festival se tenant sur un an à New York et s’étant fixé pour objectif de donner l’intégrale des lieder de Schubert. Jonathan Ware a été formé à l‘Eastman School of Music de Rochester, à la Juilliard School de New York et à la Hochschule für Musik «Hanns Eisler» de Berlin. Certaines de ses captations ont été diffusées par les stations de radio WQXR (New York), WFMT (Chicago) et WRR (Dallas), par la Bayeri- scher Rundfunk et dans le cadre de programmes télévisés du réseau américain Public Broadcasting System.

Jonathan Ware Klavier Jonathan Ware hat den Preis für die beste Klavierbegleitung bei den zusammen von der Wigmore Hall und der Kohn Founda- tion ausgelobten Wettbewerben «International Song» und «Das Lied» erhalten, außerdem – als Resultat seiner fortwäh- renden künstlerischen Partnerschaft mit dem Bariton Ludwig Mittelhammer – den Ersten Preis beim Internationalen Hugo Wolf-Wettbewerb im Jahre 2014. In früheren Jahren hatte er bereits den Grand Prize bei der Kingsville International Competi- tion 2005 und Medaillen bei der Missouri Southern Piano Com- petition 2002 und bei der New York International Piano Compe- tition erhalten. 2014 wurde er in die Künstlerliste des britischen Young Classical Artists Trust aufgenommen. Als gefragter Lied- begleiter und Kammermusiker hat Jonathan Ware im vergange- nen Jahr in der Londoner Wigmore Hall (zusammen mit Golda Schultz, Robin Tritschler und Ludwig Mittelhammer), beim Alde- burgh Festival sowie im Berliner Pierre Boulez Saal konzertiert. Er trat mit dem Vogler-Quartett in Europa und mit dem Oboisten Olivier Stankiewicz in den USA auf, wobei der Auftritt in der Morgan Library in New York besonderen Anklang fand. In den

34 Jonathan Ware photo: Kaupo Kikkas

Jahren zuvor ist er auch in der Philharmonie am Gasteig in München, in der Kölner Philharmonie, in der Alice Tully Hall und der Weill Hall in New York, in der Phillips Collection in Washington sowie beim Rheingau Musik Festival, beim Festival­ «Dia­ loge» in Salzburg und beim Ravinia Festival aufgetreten. An Künstlerin- nen und Künstlern, mit denen er zusammengearbeitet hat, sind Mojca Erdmann, Michael Collins, Dame Ann Murray, Ailish Tynan, Fatma Said, Nika Goric, Benjamin Appl, Michael Katz und Tara Erraught zu nennen. Als Klaviersolist hat Ware unter ande- rem in Dallas, New York, Washington, Miami und im japanischen

35 Hamamatsu Konzerte gegeben. In der aktuellen Saison ist Ware neben seinen Konzerten zusammen mit Peter Moore im Rahmen von ECHO Rising Stars vom ­Bayerischen Rundfunk und von BBC Radio 3 für Aufnahmen verpflichtet, Konzerte führen ihn darüber hinaus erneut in die Londoner ­Wigmore Hall (zusammen mit Brenda Rae), ins Berliner Konzerthaus mit dem Vogler-Quartett, zum Festival Kammer­musik ­Homburg sowie zum Heidelberger Frühling. Schließlich ist er im Konzerthaus The Snape Maltings in der englischen Grafschaft Sussex im Rahmen des Tunnard Young Artist Programme aktiv. Jonathan Ware unterrichtet an der Berliner Musikhochschule «Hanns Eisler» sowie an der Barenboim-Said Academy in Berlin und wird auch von der Verbier Festival Academy und der Samling Academy Opera immer wieder als Pianist und Korrepetitor ­verpflichtet. In gleicher Funktion war er auch amSteans Music Institute in Chicago, bei der Internationalen Meistersinger- Akademie in Neumarkt, bei Opernproduktionen der Juilliard School sowie an der New York City Opera und der Oper Frank- furt tätig. In der Spielzeit 2012/13 war er zudem künstlerischer Co-Leiter bei einem auf ein Jahr angelegten Festival in New York, welches sich die Aufführung sämtlicher Schubert-­Lieder zur Aufgabe gemacht hatte. Jonathan Ware erhielt seine Ausbil- dung an der Eastman School of Music in Rochester, an der Juilliard School in New York sowie an der Hochschule für Musik «Hanns Eisler» in Berlin. Aufnahmen unter seiner Mitwirkung wurden von den Radiostationen WQXR (New York), WFMT (Chicago) und WRR (Dallas) vom Bayerischen Rundfunk sowie in den Fernsehprogrammen des US-amerikanischen Public ­Broadcasting System ausgestrahlt.

36 Musiques d’aujourd’hui

Prochain concert du cycle «Musiques d’aujourd’hui» Nächstes Konzert in der Reihe «Musiques d’aujourd’hui» 250 Next concert in the series «Musiques d’aujourd’hui» 2019 20:00 15.03.Salle de Musique de Chambre KLASSIK Vendredi / Freitag / Friday Trio Catch Boglárka Pecze clarinette, cor de basset CONCERTEN Eva Boesch violoncelle Sun-Young Nam piano Galindo Quero: contención. cautiverio Riehm: Fioretti Within My Bosom Glojnarić: sugarcoating #2 Mundry: Sound-Archaeologies

résonances 19:30 Salle de Musique de Chambre Artist talk: Musikerinnen des Trio Catch im Gespräch mit Tatjana Mehner (D) AM JOER

39 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

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© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2019 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Rédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Christoph Gaiser, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: WEPRINT Tous droits réservés.

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