La Langue Des Aiki Dits Rounga (Tchad, République Centrafricaine)

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La Langue Des Aiki Dits Rounga (Tchad, République Centrafricaine) LA LANGUE DES AIKI LABORATOIRE DE LANGUES ET CIVILISATIONS A TRADITION ORALE DU CNRS LACITO PUBLICATIONS DU DÉPARTEMENT LANGUES ET PAROLE EN AFRIQUE CENTRALE LAPAC PIERRE NOUGAYROL (CNRS, Paris) LA LANGUE DES AIKI DITS ROUNGA TCHAD - RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ESQUISSE DESCRIPTIVE ET LEXIQUE LABORATOIRE DE LANGUES ET CIVILISATIONS A TRADITION ORALE (LACITO) Département « LANGUES ET PAROLE EN AFRIQUE CENTRALE » (LAPAC) 44, Rue de l'Amiral Mouchez, 75014 Paris LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER, S.A.12, RUE VAVIN, 75006 PARIS LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER, S.A. 12, Rue Vavin, 75006 Paris <9 1989 LACITO-LAPAC, 44 rue de l'Amiral Mouchez, 75014 Paris ISSN 0986-0983 ISBN 2-7053-0580-7 Tous droits réservés. Aucune partie de cet ouvrage ne peut être traduite, adaptée ou reproduite de quelque manière que ce soit: par impression, procédé anastasique, microfilm, microfiche ou par tout autre moyen sans autorisation préalable de l'Editeur. "La Loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective "et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants-droits ou ayants-cause, est illicite" (alinéa 1er de l'Article 40). "Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal". Couverture : conception P. LABOURRASSE, Agence Té, Paris. SIGNES ET ABRÉVIATIONS ac. accompli P personnel pluriel Adj. adjectif Pl 1ère pers. pl. Adv. adverbe P2 2ème pers. pl. anaph. anaphorique P3 3ème pers. pl. ar. arabe part. participatif assert. assertif plur., pl. pluriel C consonne pot. potentiel caus. causatif préf. préfixe context. - contextuel prés. présent coord. coordinatif qqch. quelque chose cop. copule qqn quelqu'un Dant déterminant récip. réciproque Dé déterminé rel. relatif déict. déictique S personnel singulier fonct. fonctionnel Si 1ère pers. sing. fr. français S2 2ème pers. sing. excl. exclamatif S3 3ème pers. sing. fut. futur sing., sg. singulier gén. génitif sp. spécifique hab. habituel subj. subjonction imp. impératif suf. suffixe inac. inaccompli V voyelle inch. inchoatif valor. valorisateur inf. infinitif var. variante inst. instrumental vb verbe, verbal inter. interrogatif invar. invariable . signale un emploi ou une IP indice personnel tournure particulières irr. irréel / sépare les constituants litt. littéralement d'un énoncé loc. locatif marque des termes à morph. morphème signifiant discontinu N nominal marque de l'affixation né g. négation + marque des amalgames Num. numéral < issu de nVb non verbal opt. optatif ord. ordinal INTRODUCTION Le pays aiki est formé principalement de la partie orientale de la préfecture du Salamat (Tchad) connue sous le nom de Dar Rounga. Sur la rive gauche du Bahr Aouk-Aoukale, qui marque la frontière entre le Tchad et la République Centrafricaine, il s'étend aux zones limitrophes du Dar el Kuti, du Dar Gula et, plus à l'est, du pays fer ou Dar Karal (v. carte I). Le Dar Rounga Appelé ndûqà par les Aiki de R.C.A., le Dar Rounga (administrativement sous-préfecture d'Haraze-Mangueigne) est, de par son isolement, la région du Tchad la plus mal connue2. Sa situation géographique mérite d'être soulignée. Il fait partie, en effet, de la plaine d'inondation du Salamat, vaste réseau convergent de rivières permanentes (Bahr Azoum-Bahr Salamat, Bahr Keita, Bahr Mindjik, Bahr Aouk-Aoukalé) et d'innombrables cours d'eau temporaires au tracé incer- tain que la sécheresse transforme progressivement en autant de mares. En saison des pluies et dans les mois qui suivent, le Rounga n'est plus qu'une étroite bande de dunes cernée par les eaux et coupée du monde extérieur. La zone N-NE échappe cependant à l'inondation mais elle est entourée d'espaces inhabités (Dar Kobori, Goz Sassulko) ou très faiblement peuplés (Dar Fongoro). Cette région était naguère une terre de prédilection pour les amateurs de grande chasse, étant donné l'abondance et la diversité de la faune. Elle est réputée auprès des transhumants arabes (Heimat, Missiria) pour la qualité des pâturages et la profusion des points d'eau quand arrive la saison sèche. La richesse des mares résiduelles en poissons de toutes sortes est souvent vantée. Malgré tout, on hésite à croire que, pour ceux qui y vivent à demeure, elle soit autre chose qu'une zone de refuge. Les quelques brèves descriptions qu'ont laissées les administrateurs 1 En 1913, le Dar Karkama (villages de Koutoudiangaye, Haraze et Karkama), dans le sud du Dar Fongoro, était habité par des "Roungaliens" originaires du Rounga (TOURENQ, 1913 : 31). Nous ignorons s'ils s'y trouvent encore. 2 Au dam des historiens, le voyage de Gustav Nachtigal au Rounga tourna court : il s'acheva en fait sur la rive droite du Bahr Azoum, en pays dagal (mare de Sunta). La présence française pendant la colonisation fut intermittente. Un poste fut créé à Kouga (à l'est d'Haraz) en 1914, transféré à Mangeigne l'année suivante, mais fermé en 1920. Il fut réouvert en 1930, à nouveau fermé en 1937 ; réouvert en 1940 et fermé l'année suivante ; réouvert en 1948 et transféré à Haraz en 1950. coloniaux ne s'attardent guère sur le mode de vie des habitants, mais mettent l'accent sur le dénuement des villages, sur les mauvaises conditions sanitaires et sur le sentiment général d'isolement3. C'est sans doute pour fuir cet isolement qu'un mouvement migratoire d'assez grande amplitude paraît s'être amorcé à la fin des années 1960 en direction des territoires relativement plus accueillants de la rive gauche de l'Aouk. Nous y reviendrons. La population du Rounga était estimée, en 1962, à 12000 sédentaires, pour l'essentiel aiki, et 1000 transhumants Heimat. Elle se concentrait dans la partie sud du pays, entre Mangeigne et l'Aouk-Aoukalé, tandis que le nord ne compor- tait que quelques villages isolés4. On peut penser que, compte tenu des migrations dont il vient d'être fait état, elle n'a guère évoluée depuis lors sinon de manière négative. Les Aiki de R.C.A. La présence de colonies aiki de l'autre côté du Bahr Aouk est ancienne et date, selon CORDELL (1985 : 35), des débuts du XIXème siècle. Pendant longtemps, cette présence, toujours limitée en nombre, se cantonna au Dar el Kuti5, dans la zone de contact des Kaba de l'Aouk et des Ndoka. C'est seulement à la fin des années 1960 que l'aire aiki empiéta sur les territoires traditionnellement occupés par les Gula et les Kara (v. carte II). Le Dar el Kuti (préfecture du Bamingui-Bangoran, sous-préfecture de Ndélé, commune du Dar el Kuti), que les gens du Rounga désigne du nom de gù 1 û, est au premier chef le pays des Ndoka. Mais d'autres peuples y sont établis, tels les Runga (v. plus bas la distinction faite entre Runga et Aiki), les Luto, les Geme, certaines fractions kaba et dunjo, et, dans la partie NE circonscrite par le Jangara, l'Aouk et la Tete (ou Manovo), des Aiki6. Cette dernière zone compre- 3 HUGOT (1962 : 120-121) écrit à ce propos : "On pourrait croire que les quelque six mille Rounga groupés autour d'Haraze apprécient [...] l'indépendance que devrait leur valoir un aussi complet isolement. Il n'en est rien, et si l'Administration française y avait maintenu un chef de circonscription, malgré les difficultés nombreuses soulevées par l'entretien d'un poste dans semblables conditions, c'était à leur demande pressante. Chaque année, les Rounga d'Haraze venaient à Am Timan s'assurer qu'ils disposeraient bien de leur "Blanc" pour la prochaine saison des pluies. Sans doute le poids de cette nature immense et vierge, la crainte vague d'on ne sait quel cataclysme qui serait demeuré ignoré du reste de l'univers étaient-ils à la base de cette supplique annuelle, bien plus que des raisons de sécurité, car les bandits krech du Dar Four n'auraient pu se hasarder jusque là. Le Blanc présent, c'était un lien ténu maintenu avec le reste de la terre. Lien théorique et n'impliquant notamment aucune possibilité d'aide médicale. Haraze-Mangueigne aurait pu signaler par radio une épidémie ou un accident, mais Am Timan, pour autant, n'aurait pu envoyer de médecin à travers des obstacles que les courageux facteurs du Salamat eux-mêmes avaient renoncé à franchir." 4 Pour le nom et la répartition des villages au début des années 1950, on consultera la Carte de l'Afrique Centrale au 1/200000 éditée par l'IGN : feuilles Haraze (NC-34-IX), Parc Saint-Floris (NC-34-X), Djouna (NC-34-XV), Mangeigne (NC-34-XVI) et Aboukousoum (NC-34-XXII). 5 A l'époque de NACHTIGAL (1971 : 140-1), le Kuti était considéré comme faisant partie intégrante du Dar Rounga qui, lui-même, dépendait des sultans du Waday. 6 Pour un inventaire détaillé des populations du Dar el Kuti et de la Vakaga, v. NOUGAYROL [sous presse]. nait en 1983 sept villages totalisant 1600 habitants environ7. Il s'agit de : Akursulbak (< ar. "ceins tes reins" ou "serre ta ceinture") existait déjà sous ce nom (Akoulousoulba) au moment de la mission Chevalier (1903) Ambasatna (< ar. "nous nous sommes réjouis") créé à la fin des années 1960 par des hommes venus du Rounga (village de Masmbany, au SO d'Haraz) Anjammena (< ar. "nous nous sommes reposés") créé à la même époque que le précédent par des hommes venus du Rounga Bulkinya subdivisé en trois quartiers notés I, II et III Dil (cf.
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