L'évaluation Des Risques Pour La Santé

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L'évaluation Des Risques Pour La Santé EvaluationMesures de des maîtrise risques pourde la la brucellose santé chez desles bouquetinsvégétaux liés du Bargy à Ophraella communa, unAvis insectede l’Anses ravageur deRapport l’ambroisie d’expertise collective à feuillesJuillet 2015 d’armoiseÉdition scientifique Avis de l’Anses Rapport d’expertise collective Décembre 2015 Édition scientifique Evaluation des risques pour la santé des végétaux liés à Ophraella communa, un insecte ravageur de l’ambroisie à feuilles d’armoise Avis de l’Anses Rapport d’expertise collective Décembre 2015 Édition scientifique Avis de l’Anses Saisine n° « 2014-SA-0199 » Le directeur général Maisons-Alfort, le 10 décembre 2015 AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « l’évaluation des risques pour la santé des végétaux liés à l’introduction accidentelle ou en tant qu’agent de lutte biologique, d’Ophraella communa, un insecte ravageur de l’ambroisie à feuilles d’armoise » L’Anses met en œuvre une expertise scientifique indépendante et pluraliste. L’Anses contribue principalement à assurer la sécurité sanitaire dans les domaines de l’environnement, du travail et de l’alimentation et à évaluer les risques sanitaires qu’ils peuvent comporter. Elle contribue également à assurer d’une part la protection de la santé et du bien-être des animaux et de la santé des végétaux et d’autre part l’évaluation des propriétés nutritionnelles des aliments. Elle fournit aux autorités compétentes toutes les informations sur ces risques ainsi que l’expertise et l’appui scientifique technique nécessaires à l’élaboration des dispositions législatives et réglementaires et à la mise en œuvre des mesures de gestion du risque (article L.1313-1 du code de la santé publique). Ses avis sont rendus publics. L’Anses s’est autosaisie le 08 septembre 2014 pour réaliser l’expertise suivante : évaluation des risques pour la santé des végétaux liés à l’introduction accidentelle ou en tant qu’agent de lutte biologique, d’Ophraella communa, un insecte ravageur de l’ambroisie à feuilles d’armoise. 1. CONTEXTE ET OBJET DE LA SAISINE 1.1. Contexte Ophraella communa est un coléoptère de la famille des Chrysomelidae d’origine nord-américaine qui se nourrit de plantes de la famille des Astéracées. Cet insecte a été signalé pour la première fois en Europe durant l’été 2013 sur des plantes d’ambroisie à feuilles d’armoise sur un large territoire couvant une partie de l’Italie du nord et du sud de la Suisse (fiche de signal Anses : LSV- Alerte-2014-007 du 31 janvier 2014). Ophraella communa est un insecte oligophage inféodé à certaines espèces de plantes de la tribu des Heliantheae et plus particulièrement de l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia ; dans la suite du texte, le terme ambroisie désignera spécifiquement l’ambroisie à feuilles d’armoise). Cet insecte constitue un agent de lutte biologique à gros potentiel pour lutter contre l’ambroisie en Europe au regard de son utilisation et de son efficacité observées en Chine et des dégâts observés sur ambroisie en Italie. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 14 rue Pierre et Marie Curie, 94701 Maisons-Alfort Cedex Téléphone : + 33 (0)1 49 77 13 50 - Télécopie : + 33 (0)1 49 77 26 26 - www.anses.fr Avis de l’Anses Saisine n° « 2014-SA-0199 » 1.2. Objet de la saisine 1.2.1. Thématiques et objectifs de l’expertise Devant la présence d’un foyer émergent de cet insecte dans une région proche et dans la perspective d’une utilisation potentielle d’un agent de contrôle biologique contre l’ambroisie, l’Anses a souhaité réaliser l’évaluation des risques pour la santé des végétaux liés à l’introduction accidentelle ou en tant qu’agent de lutte biologique, d’Ophraella communa, un insecte ravageur de l’ambroisie. 1.2.2. Questions sur lesquelles portent les travaux d’expertise Le spectre d’hôte d’Ophraella communa n’est pas bien connu. Dans des conditions contrôlées, cet insecte est capable de compléter son cycle biologique sur tournesol (Helianthus annuus L.), une plante de la tribu des Heliantheae, qui est une plante de grande culture très cultivée en France. Dans des conditions naturelles, des alimentations ponctuelles ont été observées sur tournesol ainsi que sur topinambour (Helianthus tuberosus L.). Ophraella communa pourrait donc se révéler devenir un ravageur des cultures. L’Anses saisit donc le CES « Risque biologique pour la santé des végétaux » afin d’effectuer une analyse des risques phytosanitaires vis-à-vis d’Ophraella communa pour la culture du tournesol et du topinambour en France. 2. ORGANISATION DE L’EXPERTISE L’expertise a été réalisée dans le respect de la norme NF X 50-110 « Qualité en expertise – Prescriptions générales de compétence pour une expertise (Mai 2003) ». L’expertise relève du domaine de compétences du comité d’experts spécialisé (CES) « Risques biologiques pour la santé des végétaux ». L’Anses a confié l’expertise au groupe de travail « Ophraella communa ». Les travaux ont été présentés au CES tant sur les aspects méthodologiques que scientifiques entre le 17 février 2015 et le 10 novembre 2015. Ils ont été adoptés par le CES « Risques Biologiques pour la Santé des Végétaux » réuni le 10 novembre 2015. L’Anses analyse les liens d’intérêts déclarés par les experts avant leur nomination et tout au long des travaux, afin d’éviter les risques de conflits d’intérêts au regard des points traités dans le cadre de l’expertise. Les déclarations d’intérêts des experts sont rendues publiques via le site internet de l’Anses (www.anses.fr). 3. ANALYSE ET CONCLUSIONS DU CES La zone couverte par l’ARP est la France métropolitaine. Page 2 / 6 Avis de l’Anses Saisine n° « 2014-SA-0199 » 3.1. Évaluation globale du risque : 3.1.1. Entrée Trois filières ont été jugées les plus pertinentes : l’entrée accidentelle liée au transport terrestre et aérien, l’entrée naturelle (dissémination depuis la zone de signalement actuelle en Suisse et en Italie) et l’entrée volontaire non autorisée. L’entrée accidentelle est jugée très probable avec un niveau d’incertitude faible tandis que l’entrée naturelle est jugée probable, également avec un niveau d’incertitude faible. L’entrée volontaire non autorisée est jugée modérément probable avec un niveau d’incertitude modéré. L’entrée d’O. communa est jugée globalement très probable par les experts, avec un niveau d’incertitude faible. L’entrée accidentelle est très probable et sera récurrente tant que l’insecte sera présent en Italie et en Suisse (flux permanent). L’entrée naturelle sera probablement lente et progressive du fait de la barrière altitudinale et du corridor étroit le long de la côte méditerranéenne compte tenu de la faible implantation de l’ambroisie dans cette région. L’entrée volontaire non autorisée serait ponctuelle, au niveau géographique et temporel, massive et possiblement déconnectée de la zone d’établissement actuelle. On peut s’attendre à l’apparition de foyers dans la zone ARP. Ainsi, sur le plan de la surveillance, la possibilité d’entrée d’O. communa ne se limite pas uniquement à la zone Sud-Est de la France étant donné l’importance des filières d’entrée accidentelle liées aux transports terrestre et aérien et aux possibilités d’entrée volontaire non autorisée. 3.1.2. Établissement La probabilité d’établissement est jugée très élevée avec un niveau d’incertitude faible. En effet, les éléments favorables à l’établissement d’O. communa sont présents en France : présence homogène des plantes-hôtes, conditions climatiques similaires à la zone d’origine et à la zone actuelle d’établissement, ainsi que présence inconnue de régulateurs naturels du coléoptère. 3.1.3. Dissémination La vitesse de dissémination globale est jugée élevée avec un niveau d’incertitude faible au regard de la vitesse de dissémination naturelle de l’insecte et la probabilité élevée de dissémination de l’insecte au moyen des véhicules (transport aérien et terrestre). 3.1.4. Importance économique Les risques d’impacts négatifs économiques, notamment sur les filières de production de tournesol et de topinambour, environnemental ou social sont jugés faibles ou nuls, avec un niveau d’incertitude faible à modéré. En revanche, les bénéfices potentiels attendus pour la société sont jugés importants (avec un niveau d’incertitude modéré) pour la santé publique, l’environnement ou l’économie, du fait de la réduction directe de la quantité de pollen allergène produit et de la réduction des coûts liés à la lutte contre l’ambroisie à feuilles d’armoise dans les milieux naturels ou cultivés. De plus, en tant Page 3 / 6 Avis de l’Anses Saisine n° « 2014-SA-0199 » qu’ennemi naturel de l’ambroisie, O. communa pourrait contribuer à limiter les pertes de rendement des parcelles infestées par l’ambroisie. 3.1.5. Conclusion générale de l'évaluation du risque phytosanitaire L’introduction d’O. communa dans la zone ARP est jugée très probable au regard i) de la proximité de la zone d’établissement actuelle et des filières d’entrée les plus pertinentes, et ii) de l’homogénéité et de la continuité spatiale des plantes-hôtes et de la similarité des conditions climatiques de la zone ARP avec les zones de répartition actuelle de l’insecte. Les plantes-hôtes majeures identifiées dans la zone ARP, au regard des données bibliographiques disponibles, sont les espèces végétales spontanées des genres Ambrosia et Xanthium. Compte tenu de l’évaluation de la vitesse de dissémination d’O. communa, il est attendu que les deux tiers de la France puissent être envahis d’ici 5 ans. Parallèlement, le CES considère l’éradication de l’ambroisie est inenvisageable en milieu naturel et qu’à moyen terme, O.
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